L'Hebdo du Vendredi Troyes 58

Dispositif 115

184 places d'hébergement d'urgence dans tout le département. p.6

Football - Estac

Portrait - Jacques Schweitzer

Le président investit au Luxembourg et les joueurs dans la rédemption en Coupe p.12

s Promotion

A 90 ans, une mémoire toujours aussi vive de la ville de Troyes. p.19

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Noël : Combien ça coûte ?

Combien ça rapporte ?

ÉDITION TROYES N°58 du 6 au 12 décembre 2013

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Noël s'est déjà invité en Champagne. Et avec lui, ses innombrables traditions. Du marché artisanal aux illuminations, en passant par les expositions de crèches et les animations en tout genre. On pourrait presque penser, étant donné leur gratuité, que c'est cadeau. Dans les faits, la facture peut s'avérer salée pour les collectivités, qui, indirectement, mettent l'argent du contribuable au service de toute cette féérie. En revanche, côté retombées économiques, attractivité, ça rapporte aussi, même si c'est moins quantifiable.

Comparatif de ce que les villes de Troyes, Châlons-en-Champagne, Reims et Epernay dépensent pour la magie de Noël. p.4 et 5

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N°58 du 6 au 12 décembre 2013 >> t ro y es. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

ÉDITO Quelques lignes contre le simplisme

Après avoir lu le texte de Jean-Claude Philipot, intitulé « un écrin pour de la merde », j’ai voulu voir par moi-même.

Evidemment, non, puisque je sais bien que l’écrin en question, le Fonds régional d’art contemporain (Frac), que le « chargé du projet de la liste Reims Bleu Marine pour les municipales 2014 », rebaptise « Front » - l’habitude sans doute -, est fermé pour travaux depuis la fin avril et jusqu’en septembre 2014.

A gros sabots, Jean-Claude Philipot assène les questions : « Combien de dizaines, centaines de milliers d’euros pour l’acquisition de collections de ce type ? Combien de crédits publics, donc issus de nos impôts ? » L’argument est facile et trouvera des oreilles.

Je sens qu’on va m’accuser de simplisme, mais que fait Jean-Claude Philipot avec le FN ? L’ancien militaire parait plutôt haut placé dans l’organigramme de Civitas, l’association catholique intégriste. Or, le Front national condamne officiellement Civitas…

Dans le projet du Front national, au chapitre culture, pas un mot sur la création contemporaine non vivante. Le FN y évoque le théâtre, le cinéma, la télévision, le livre, la langue française, s’approprie l’exception culturelle française, « n’étant rien d’autre que la priorité nationale appliquée à la culture ». Une exception culturelle qui repose notamment sur le statut unique des intermittents du spectacle, qui savent très bien ce qu’on pense de ce régime au FN… La valorisation du patrimoine figure aussi dans le projet : « La défense du patrimoine sera remise au premier plan, qu’il s’agisse des monuments historiques ou du patrimoine rural (églises ou autres), faisant l’objet d’un plan d’urgence. (…) » Un peu court sur le patrimoine existant, mais rien sur l’art contemporain, pas une ligne. Si la France avait mené une telle politique culturelle dans le passé, il n’y aurait aucun patrimoine à défendre aujourd’hui. Que d’économies !

Pour me faire comprendre, je termine dans le simple : l’art contemporain, c’est le patrimoine de demain. La culture, c’est l’ouverture d’esprit.

Tony Verbicaro

La météo Vendredi

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Vendredi 6 décembre

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L’h ebdo du v en dre di Troye s Journal hebdomadaire gratuit d’information locale édité par la SARL LHV Editions 15 rue Bégand 10000 Troyes Té l. 03 25 49 90

04 Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com) Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) Journaliste : Marjolaine Combraque (marjolaine.combraque@lhebdoduvendredi.com) Responsable commercial : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Pressilia Lambert (pressilia.lambert@lhebdoduvendredi.com) Tél. 06 30 76 95 24 Administration : Martine Bizzarri Infographistes : Anne Rogé et Catherine Clément Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

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Le numéro de téléphone de la semaine

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Aujourd'hui 6 décembre et demain samedi 7 décembre la grande collecte du Téléthon 2013 se déroulera dans tout le département, focus sur la ville de Troyes. Encore une fois cette année, les organismes, associations et entreprises diverses se sont mobilisées pour mettre en place des animations ludiques, sensibilisatrices, gourmandes, sportives ou culturelles afin de récolter des fonds pour la recherche contre les myopathies. Le lancement de cette 27ème édition aura lieu à 18 h sur le Forum de l'Hôtel de Ville avec un cortège de sapeurs-pompiers, marathoniens, chiens de sauvetage etc. qui déambuleront dans les rues du centre-ville. Se déroulera également sur le Forum, le samedi de 9 h à 17 h : un défi vélo, une vente de chocolat, une démonstration de secourisme, un jeu de piste encadré par des élèves de l'Université, la création d'un tableau participatif ainsi que des jeux Quelques uns des organisateurs d'animations en faveur pour enfants. La Médiathèque du Grand Troyes proposera, à partir de 14 h 30, des ventes du Téléthon 2013 à Troyes. © l'Hebdo du Vendredi de livres et revues, un atelier numérique, un concert de rock (groupe Les panoplies à 15 h) et des contes en musique. Un parcours handi quad et tricycles se tiendra place Jean Jaurès toute la journée pendant qu'une démonstration de sauvetage nautique se déroulera au Bassin de la Préfecture à 14 h 30. Place du Marché des Halles, Rue de la République et Place du Préau seront également le théâtre de nombreuses animations le samedi. Des démonstrations de savoir-faire à la Maison de l'Outil et diverses animations à l'Oxylane Village de Lavau complèteront les activités ouvertes à tous. Dominique Kramer, la coordinatrice départementale du Téléthon à aidé toutes les organisations pour « accréditer leurs manifestations » et veillera à la transparence des dons récoltés.

Coup d’oeil sur le monde Chacun sa part du gâteau

Un homme, actuellement détenu à la prison de Nancy suite à une condamnation pour trafic de drogue, a eu la bien curieuse surprise de recevoir en cellule un courrier un peu particulier. En l'occurrence, une lettre du Fisc lui réclamant près de 80 000 euros d'impôts, un montant calculé en fonction des revenus que l'individu aurait tiré de son activité de vente d'héroïne pendant quatre années durant. Et l'administration fiscale a le souci du détail puisque l'avocate du détenu précise que les services se sont livrés à une évaluation on ne peut plus minutieuse des sommes imposables, se basant sur un calcul global fixant à 15 euros le gramme d'héroïne.

Mieux enco-re : le Fisc propose même une déduction des frais de transport au trafiquant, estimant à 2 000 euros par an ses déplacements à Namur, en Belgique, pour s'approvisionner en stupéfiants.

Vers la fin des longs courriers ?

Un mois seulement après avoir arrêté la liaison Singapour-Los Angeles (17h et 25 min pour 14 100 km), la compagnie aérienne Singapore Airlines vient de mettre un terme au vol le plus long du

monde. Un Singapour-New York, véritable périple de 19h et ne comportant pas moins de 15 350 km. Une liaison qui a donc effectué son dernier trajet lundi dernier avec à son bord une centaine de passagers, tous en classe affaire. La raison de ces fermetures successives de longues lignes ? Une rentabilité qui n'est pas au rendez-vous, la faute à un kérosène trop cher et à un nombre trop peu élevé de voyageurs.

Désormais, c'est la liaison Paris à Dubaï, gérée par la compagnie Emirates, qui détient le record du plus long courrier du monde avec ses 16h et 20 minutes.

Bonnet rouge et mains baladeuses

Il y a des Pères Noël beaucoup plus borderline que les autres. A Boston aux Etats-Unis, un homme, employé par un centre commercial du Massachusetts pour porter le costume de Père Noël durant la période des fêtes de fin d'année, a dû rapidement rendre son tablier.

La faute à des mains visiblement un peu trop baladeuses, d'après les accusations portées par l'un de ses collègues. Arrêté samedi dernier et inculpé d'attentat à la pudeur, le sexagénaire a pu être libéré en échange d'une caution de 1 000 dol-

lars. Il plaide pour le moment non coupable, parlant simplement de « gestes mal interprétés ». Comble de « l'ironie », c'est le 24 décembre, quelques heures seulement avant le réveillon de Noël, que son audience est programmée.

Biture touristique

C'est une véritable soirée à la Very Bad Trip qu'a connu il y a quelques jours ce jeune Anglais de 19 ans, habitant de Manchester. Après avoir bien arrosé sa soirée, dans les bars puis en boîte de nuit, le britannique décide de prendre un taxi pour rentrer chez lui. Mais voilà que lui vient l'idée de faire un petit détour par l'aéroport. Son smartphone en poche et l'alcool aidant, il réserve rapidement un vol à destination de...

Paris, soit à plus de 800 km de là. Un crochet par la France de 120 euros tout de même et qui l'amène directement à Roissy Charles-de-Gaulle où, après avoir cuvé sa bière pendant tout le vol, le jeune homme revient à la réalité.

Surprise, il est en France. La gueule de bois et la photo devant l'arc de Triomphe et la Tour Eiffel passées (autant en profiter), le retour fait mal aux cheveux puisque le billet le moins cher pour rejoindre Manchester lui coûtera 360 euros !

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Les socialistes ne sont pas gourmands

Municipales 2014 - Liste d'union de la gauche A Troyes, le socialiste Dimitri Sydor mènera une liste d’union de la gauche baptisée « Troyens avant tout ». Lundi, la section locale du PS a présenté ses candidats.

ls sont une quinzaine - il manquait encore lundi quelques confirmations - à avoir déposé leur candidature comme colistiers à la liste de Dimitri Sydor, officiellement investi en novembre par le PS. Une liste, « Troyens avant tout, les femmes et les hommes avant les pierres », qui devrait réunir les partenaires habituels de la gauche. « Les tractations avec les partenaires habituels se passent très bien, aussi bien dans la composition de la liste que dans l’élaboration du projet, a dit David Blanchon. Y compris avec le Parti de Gauche. » Et comme pour le projet socialiste qui devra rejoindre ceux des autres formations afin de définir un programme commun, les 15 socialistes seront peut-être un peu moins à

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« Pointer les points faibles du bilan de François Baroin, et proposer des solutions ».

l’arrivée, selon les négociations avec les autres partis. Tout ça devrait se passer facilement, la volonté d’ouverture avec les partenaires classiques du PS, « mais aussi des partenaires de la

David Blanchon, le troisième en partant de la droite. © l'Hebdo du Vendredi

société civile » étant prioritaire. Mais a priori, pour une liste définitive devant compter 49 personnes, 15 places réservées au PS ne paraît pas gourmand. « On essaie de construire un projet qui nous rassemble », a encore dit David Blanchon, qui a présenté quelques-uns des futurs colistiers. « On compte de nouveaux adhérents à la fédération de l’Aube, et on les retrouvera parmi nos candidats.

Ce dynamisme de la section, on le retrouve aussi dans nos universités permanentes, nos échanges

Philippe Déon défie Alain Balland

Saint-André-les-Vergers - Municipales 2014 hilippe Déon, un enseignant spécialisé pour les enfants malades à l'hôpital de Troyes, vient d'être élu tête de liste de l'union SaintAndré - Cap sur l'avenir qui réunit tous les partis de la gauche dans la ville dryate ainsi que les personnalités de la société civile. Les élections municipales de mars 2014 devraient donc voir s'affronter deux candidats : Alain Balland, le maire actuel qui brigue un troisième mandat, et Philippe Déon. Un candidat qui refuse le cumul des mandats car « on retrouve les mêmes personnes partout, comment voulez-vous enrichir le débat ? » Membre de plusieurs associations à vocation sportive et sociale, le nouveau candidat assiste attentivement au conseil municipal depuis deux ans et compte « débattre avec le maire projet contre projet » pendant la campagne. « Je m'intéresse à la vie politique depuis ma majorité. J'étais investi dans des associations jusqu'à maintenant mais si l'on

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veut changer les choses, à un moment donné, ce n'est plus suffisant. Aujourd'hui, c'est l'envie de faire vivre mes idées qui me pousse ! » Et en attendant la rédaction de son programme, des idées sur sa commune dryate, Philippe Déon en a quelques-unes : donner plus de moyens aux associations sociales dans les quartiers, accorder de l'importance aux équipements collectifs du quartier d'Echenillé, « qui en manque cruellement », aider les commerces de proximité ou encore des objectifs sur le PDU incluant des modes alternatifs de déplacements et les transports en commun. Le porte-àporte a commencé le 23 novembre et démontre au candidat qu'il faut « aller à la rencontre des gens, mon objectif est d'essayer de réveiller les consciences ! » Philippe Déon a déjà réuni une trentaine de co-listiers sur les 33 nécessaires.

Marjolaine Combraque

À l’Aube de 2014...

Conseil général - Réunion extraordinaire algré une constante augmentation des dépenses sociales et grâce à une maîtrise calculée et raisonnée de la gestion, le Conseil général maintient des perspectives et une politique d’investissement dynamiques. L’Aube, dont la courbe de l’endettement est inférieure à la moyenne nationale, mise sur les écoles supérieures (ESC et UTT), le secteur agro-alimentaire et est en pointe dans l’insertion par l’économie dans les marchés. Philippe Adnot, le président, appelle à aucune hausse de l’impôt foncier, à une élévation des droits de mutation, à une stabilisation de la dette et à une poursuite dans le contrôle des coûts de fonctionne-

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ment. En ce qui concerne le budget pur et dur, l’équilibrage entre les recettes et les dépenses permettra au Conseil général de dégager un autofinancement pour investissements d’un peu plus de 37 millions d’euros. Des conventions ont été signées avec la SNCF pour l’électrification de la ligne ParisTroyes et une rencontre est prévue avec Guillaume Pépy et le ministre des Transports, la construction d’une seconde caserne de pompiers dans l’agglomération troyenne est à l’étude et un investissement sera mis en place dans l’aide à domicile et ses organismes mandataires.

Jules Lhopital

citoyens avec des militants locaux que viennent rencontrer des personnalités du PS qui viennent de Paris. » Pas de difficultés non plus côté courants socialiste. Pour les municipales, on oublie les calculs savants du respect des motions.

L’envie et les compétences des candidats prévalent, « mais on se rend compte que chacun des courants du parti sont représentés ». Côté projet, comme leur chef de file Dimitri Sydor, forcément, la philosophie est une volonté de « placer les Troyens au centre du projet, par exemple, en améliorant les services rendus aux habitants ».

On cite notamment la modulation des tarifs en restauration scolaire dans les écoles, par le quotient familial. « C’est appliqué dans la plupart des villes de France, mais pas à Troyes. » La section troyenne cherchera également à montrer, en s’appuyant sur les exemples, « la bonne gestion des villes de gauche, notamment celles qui ont changé de couleur en 2008 ». On parle aussi renégociation des délégations de service public : « On fera le point sur les contrats en cours, voir ce qui peut être amélioré, et au niveau des tarifs, pour la gestion de l’eau par exemple, on devrait pouvoir le faire. Après, on n’est pas forcément pour un retour à la régie, on n’est pas dans la doctrine. » Un point précis sur lequel il faudra se mettre d’accord avec les partenaires du PCF qui militent ardemment, partout, pour la gestion de l’eau, entre autres, en régie municipale. Pour tous les domaines, les socialistes disent vouloir analyser le bilan de François Baroin, « pointer les points faibles, et proposer des solutions ». Parmi les autres éléments qui pourraient figurer dans le projet de gauche, David Blanchon a aussi cité la réorganisation des services municipaux, parce que « l’amélioration, ça n’est pas que financier », ou encore la volonté de « mettre en place une véritable politique de développement et d’attractivité du territoire ». Les visites dans les quartiers et sur les marchés ont déjà commencé, dans le souci, aussi, de ramener les électeurs dans les bureaux de vote. « L’actuel maire de Troyes est élu avec un quart des inscrits. Il faut que les habitants aillent voter. »

Tony Verbicaro

C’est Noël qui se déplace à l’ouest, ou la Champagne qui est vraiment dans l’est ?

Noël : combien ça coûte, combien ça rapporte ?

Les quatre villes de la Champagne où paraît l’Hebdo du Vendredi en sont le témoin : le territoire placé entre l’Est, réputé pour ses marchés de Noël, et le grand Paris, est devenu un lieu de tourisme d’hiver et des fêtes de fin d’années.

Le village de Noël de Reims attire le million et demi de visiteurs (troisième marché de Noël de France en fréquentation, après Strasbourg et Colmar), les offices de tourisme d’une quinzaine de communes marnaises s’associent pour les très marketing Noëls de Champagne et plus authentiques Chemin des crèches, les collectivités illuminent la voirie, de moins en moins ringard, et de moins en moins cher grâce aux ampoules LED. Mais si on joue à la comparaison, on est encore loin de ce qui se passe vraiment à l’Est. A Strasbourg, où le marché de Noël a débuté le 29 novembre (une semaine après Reims, et le marché ferme ses portes le 31 décembre, une semaine avant Reims), on justifie que la ville alsacienne se soit auto-proclamée « capitale de Noël » : on attend 250 millions d’euros de retombées économiques directes. Et il y a les retombées indirectes, qui expliquent que Sylvie Vartan ait été choisie pour appuyer sur le bouton des illuminations, notamment celles du sapin de 31 m de haut ! Le marché de Noël de Strasbourg s’est tourné vers l’export, et ça marche. Après s’être délocalisé à Tokyo en 2009 et 2010, Strasbourg a enregistré une augmentation des nuitées d’hôtel de touristes japonais de 50 % en 2011 ! Cette année, le marché strasbourgeois est à Moscou, près du Kremlin. La capitale russe a notamment acheté 140 chalets fabriqués par une entreprise alsacienne.

À Troyes, économies d'énergie, mais animations multiples

Si les illuminations de Noël en même temps que la projection monumentale sur l'Hôtel de Ville de Troyes ont été lancées le samedi 30 novembre, de multiples animations seront organisées dans le Bouchon de Champagne pendant toute la période des fêtes de fin d'année et des vacances scolaires. Les services Techniques et de Commerce de la Ville gèrent et financent toutes ces animations et ces éclairages. euf km de guirlandes lumineuses, 730 motifs différents, 290 m de rideaux lumineux, 14 places décorées, c'est ce que représentent les illuminations de Noël dans les rues de Troyes cette année. « On change tous les trois ans principalement les illuminations de la rue Émile Zola », explique François Mandelli, adjoint au maire pour le service Voirie, notamment.

Et cette année justement est celle du changement : 40 000€ ont été utilisés pour l'achat des nouveaux motifs de la rue la plus commerçante de Troyes, ceux-ci étant calqués sur les décorations de la place Vendôme à Paris l'année passée. Ce budget est donc reconduit tous les trois ans pour faire l'acquisition de nouvelles décorations. Pour les autres rues et places, les illuminations des années précédentes tournent et sont installées à un endroit différent de l'année précédente. Ce sont 1 000 heures de travail qui ont été nécessaires à la réparation et au reconditionnement des illuminations pour un temps de pause d'environ 700 heures commencé dès la Toussaint. « On est passé à 98 % de diode électro luminescente (LED) cette année, reprend François Mandelli, cela réduit d'autant la consommation d'énergie.

L'important c'est d'illuminer la ville à moindre coût et de dynamiser aussi le commerce du centre-ville. » La puissance électrique de

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toutes ces illuminations de Noël s'élève à 50 000 W ce qui représente un coût de 3 000€. En outre, pour continuer les économies d'énergie, la Ville a institué cette année l'arrêt des illuminations à minuit, au lieu d'une heure du matin auparavant. Côté animations, le service Commerce de Troyes n'est pas en reste d'explications. Outre la projection monumentale sur la façade de l'Hôtel de Ville (vue par plusieurs milliers de personnes l'an dernier dont des visiteurs venant de départements limitrophes), cette année sur le thème de l'atelier du Père Noël, plusieurs actions et activités vont êtres mises en place durant tout le mois de décembre, la Ville disposant d'une enveloppe globale de 130 000€ pour le tout. 45 sapins sont installés sur les places principales - dont celui de 12 mètres de haut sur le forum de l'Hôtel de Ville - un chapiteau chauffé sous lequel des jeux pour enfants qui seront gérés par la Ludothèque La Girafe sera monté place de L'Hôtel de Ville, des spectacles de rues alliant scénettes humoristiques et fanfare déambuleront les 14-15 et 21-22 décembre tandis que le Père Noël devrait pointer le bout de sa barbe pour distribuer 600 kg de chocolat aux enfants les mercredis, samedis et dimanches. La sonorisation des rues de 14 h à 18 h ainsi que le stationnement gratuit de 2 h pour trois parkings souterrains les samedis sont reconduits et gérés par le service Commerce alors que la Corrida de Noël (le 20 décembre) est encadrée par le service des Sports. Et si plusieurs associations organisent des petits marchés de Noël ce n'est plus le cas pour la Ville depuis 2004 : « C'est un choix politique mais rien n'est bouclé », explique Charlotte Carvallo, maire adjointe au Commerce et à l'Artisanat, soulignant la complémentarité de ces associations avec la Ville dans l'animation en cette période de crise économique mais de fête tout de même.

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La projection monumentale en vidéomapping (3D) sur la façade de l'Hôtel de Ville a été réalisée par la Société Internationale

À Châlons, (très) cher Père Noël…

Châlons, depuis des années, Noël se fête en grande pompe. Foultitude de spectacles et d’animations en tout genre à l’appui.

Il y a certaines réjouissances qui ne coûtent pas bien cher. Les expositions, par exemple, puisque les artisans et collectionneurs du coin acceptent, tous les ans, de prêter à la mairie leurs crèches et autres jouets d’antan. Elles sont installées par les services techniques de la Ville, et surveillées, soit par les agents travaillant à l’Hôtel de Ville, soit par les bénévoles de l’église SaintAlpin. Même chose pour la ferme de Noël : 230 euros pour la structure, la paille et la nourriture, ni plus ni moins. Les Caudalies mettent gracieusement la cour du restaurant à disposition et un paysan confie ses animaux au personnel municipal. Pour tout le reste, il y a… le budget de la Ville. Car le mot d’ordre des élus pour ces festivités, c’est la gratuité vis-à-vis du public. Un sacré cadeau de Noël. Même si, quelque part, une partie des impôts locaux permet de financer toute cette féérie. Rien que pour les illuminations, déployées aux quatre coins de la ville, une enveloppe de 80 000 euros est allouée. La facture s’allonge de 175 000 euros avec les automates, les concerts et spectacles de la place Foch (soit 56 000 euros au total), le théâtre du Père Noël (16 000 euros), les végétaux, sapins et bouleaux blancs (encore 16 000), les branchements électriques extérieurs (31 000 euros), etc. « Nous finançons également la gratuité du parking souterrain de la GHV, détaille Elisa Schajer, adjointe en charge de l’animation du centre-ville. Soit environ 11 500 euros. Comptez également 12 000 euros pour notre participation à l’opération Noëls de Champagne, et 21 000 euros pour la communication. Achat d’espaces d’affichage, impression des affiches et programmes, etc. ». Côté ressources humaines, plus d’une cinquantaine d’employés municipaux œuvre à l’organisation de l’événement et à son bon déroulement. Sans compter les bénévoles de la paroisse, qui sont eux aussi une cinquantaine pour gérer l’église Saint-Alpin, et les associations locales, notamment Furies et Musiques sur la ville. Mais voir l’émerveillement s’inviter sur les visages des petits et grands visiteurs, ça n’a pas de prix. « C’est une partition difficile à jouer, mais à la fin, nous sommes tellement fiers de ce que nous avons pu réaliser tous ensemble ! » Et combien ça rapporte ? En termes de retour financier sur investissement, quasiment peanuts pour la Ville. « Le marché de Noël de

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À Epernay, élus et commerçants partagent la note

as de marché de Noël à Epernay, mais à la place, une patinoire en plein air. Et il faut dire que d’année en année, cette tradition gagne des adeptes. « Il existe déjà de très beaux marchés à Reims et à Châlons, explique Jacques Fromm, adjoint au maire en charge du commerce, de l’artisanat et de l’animation de la cité. Il n’était pas nécessaire d’en créer encore un autre. Nous avons donc préféré développer, via l’association de commerçants Les Vitrines d’Epernay, tout un programme d’animations baptisé Fééries de Noël. La patinoire existe depuis l’an 2 000 et a beaucoup évolué. Elle s’étend aujourd’hui sur 450 m2 de surface et entoure la fontaine illuminée de la place Hugues-Plomb. Un cadre agréable, très apprécié. » 110 000 euros pour la féérie de Noël Côté budget, la municipalité apporte, sous forme de subvention, un coup de pouce financier de 61 000 euros aux Vitrines, pour l’organisation et la gestion des Fééries de Noël. La patinoire, donc, mais également les animations et les spectacles déambulatoires, la maison et l’avenue du Père Noël, et les décorations peintes sur plus de 60 vitrines commerçantes. Ce à quoi s’ajoutent 6 000 euros, de la part de la CCI Reims-Epernay. « Un peu moins que les années précédentes, concède Marina Trenti, la présidente des Vitrines.

Mais c’est déjà ça, par les temps qui courent ! 48 000 euros sont nécessaires rien que pour la location et l’installation de la patinoire. Au total, nous finançons 30 % du budget global des Fééries, qui s’élève à 110 000 euros. Nous misons aussi énormément sur la communication, qui représente entre 10 et 15 000 euros. » Les 110 commerçants de l’association mettent également la main à la poche pour ces animations, à hauteur d’environ 150 euros chacun, compris dans leur cotisation d’adhésion. En termes de ressources humaines, outre les agents municipaux, une douzaine de personnes s’investit bénévolement dans la mise en place des Fééries.

L’ensemble des manifestations est gratuit, hormis les entrées à la patinoire. Soit 6 100 entrées payantes l’an passé, et entre 15 et 16 000 euros. « Nous incluons dès le départ ces recettes dans notre budget. Elles financent donc également l’événement, sous réserve qu’elles atteignent la somme estimée à la base. » La véritable valeur ajoutée des Fééries se compte plutôt en notoriété et en nombre de visiteurs. Et elles boostent en général les affaires des commerçants. « On a fait un petit écart de 3 000 euros cette année, pour

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À Reims, dépenser sans gaspiller

l y a le Village de Noël, ses chalets, ses animations, sa patinoire, sa piste de ski, son Royaume enchanté, ses marchés Gourmand et Artisanal, mais aussi ses parades et toutes les illuminations installées un peu partout en ville. Noël dans la cité des Sacres, c'est un vaste dispositif qui traditionnellement attire plus d’1,2 million de visiteurs, ravissant petits et grands, mais qui ne se met toutefois pas en place gratuitement.

En termes de chiffres, il convient de distinguer deux enveloppes liées à ce que l'on pourrait appeler le « dispositif Noël » : celle de la Ville et celle des Vitrines de Reims. Cette dernière s'élève à 300 000 euros environ (sur un budget annuel d'un million d'euros pour l'association de commerçants) et comprend deux subventions : une de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Reims-Epernay de 40 000 euros, et une seconde octroyée par la municipalité d'un montant total de 230 000 euros (110 000 pour le Village de Noël et 120 000 pour les autres animations). La municipalité, justement, dépense, outre la subvention de 230 000 euros, « autour de 205-210 000 euros pour l'opération Noël scintille à Reims », comme le rappelait l'adjointe au commerce, Marie-Noëlle Gabet, lors de la présentation officielle de l'événement le 19 novembre dernier. « La location de la patinoire nous coûte dans les 50 000 euros, ce à quoi s'ajoutent les frais de gardiennage, 35 000 euros, mais aussi d'autres dépenses comme la mise en place du Royaume des Enfants ou encore l'organisation, pour 40 000 euros, des deux villages situés sur la place de l'Hôtel de Ville (Gourmand et Artisanal) », chiffrait l'adjointe élue.

S'il est question que Noël « scintille » à Reims, c'est qu'il faut bien un peu de lumière pour faire briller la ville. Au total, 85 places et rues se voient parées de décorations lumineuses, le tout pour un budget de 830 000 euros, tout de même, regroupant la location, la pose, la dépose (en janvier), l'entretien et la maintenance du matériel. « Cette année, les illuminations pour les fêtes de fin d'année seront actives pendant sept semaines, soit un fonctionnement de 330 heures », précisent les services de la Ville. Afin de diminuer la consommation énergétique et diminuer la facture, les motifs lumineux, renouvelés en 2011, sont bicolores (association de blanc pur et d'ambre) et exclusivement à diodes électroluminescentes (LED).

Il est évidemment très compliqué de donner une estimation précise de l'impact du Village de Noël et de ses animations sur le chiffre d'affaires des commerçants, car il est en effet impossible de discerner si tel ou tel acheteur est venu volontairement dans une boutique du centre-ville ou par hasard, après s'être promené autour des chalets. Les Vitrines de Reims, l'association de commerçants du centre-ville, organisatrice du Village de Noël, estime cependant « que la dépense moyenne dans les boutiques (établie entre les visiteurs et les nonvisiteurs du marché de Noël), d'après notre rapport d'analyse pour 2012 est de 68,24€ ». Dans le détail, le rapport d'analyse des Vitrines souligne que « parmi les visiteurs qui se sont rendus exclusivement sur le Village de Noël, 27% n’auraient pas fait le déplacement dans les boutiques du centre-ville si l’événement n’avait pas existé et n’auraient dès lors pas dépensé en moyenne 50€. » Des dépenses qui, par ailleurs et sans prendre en compte les consommations de café, se concentrent principalement autour de la restauration, des vêtements et des loisirs/culture.

L'impact économique de l'opération est donc bien réel chaque année, mais la crise n'aidant pas, association de commerçants et municipalité n'ont d'autres choix que de serrer au maximum leur budget, ceci afin de pouvoir continuer à rendre rentable l'événement.

I

ETC, London-Paris. © l'Hebdo du Vendredi

Châlons est le premier à avoir vu le jour dans la Marne, en 1995 ! C’est aussi certainement l’un des moins chers pour les exposants. Consommation électrique et décoration extérieure comprises, ils doivent s’affranchir de 230 euros pour disposer d’un chalet pendant toute la durée du marché. » Comparé à Reims (environ 3 000 euros pour les premiers prix) ou à Strasbourg (plutôt dans les 10 000), effectivement, c’est franchement abordable. Cette effervescence offre aussi à Châlons une notoriété outre-région, et les participants s’y rendent nombreux. « Difficile de les chiffrer avec exactitude mais ils sont plus de 2 000 spectateurs rien que pour les spectacles gratuits, et plus de 25 000 visiteurs aux expositions. S’ajoutent à cela ceux qui viennent aux points forts des festivités : la descente du Père Noël, la fête des lumières, etc. Et c’est une belle vitrine pour les exposants qui souhaitent se faire connaître ou développer leur clientèle. »

Sonia Legendre

remplacer Saint-Nicolas et le Père Fouettard, et inviter les rennes du Père Noël, ainsi que des manchots en rollers. Ça en valait la peine ! » Autre dépense de la municipalité : l’opération Noël de Champagne, pour laquelle elle verse 7 000 euros. Et Jacques Fromm de souligner : « Au lieu d’exposer une foultitude de crèches, comme d’autres villes, nous avons opté pour une crèche géante, créée par les services municipaux et installée sur le portail SaintMartin. » En revanche, les élus ne badinent pas avec les illuminations. Ils passent désormais par un prestataire pour les louer et les faire scintiller. Coût total : 293 000 euros. « Nous avons changé notre matériel, trop ancien et défectueux. Et sommes passés aux ampoules à LED. Résultat : nous avons réduit de quasiment 60 % notre consommation d’électricité, et la facture est passée de 14 900 euros à 5 600 euros. » Confier les illuminations à un prestataire permet aussi de réduire les dépenses d’entretien du matériel, et de renouveler le parc régulièrement, pour varier les plaisirs…

S.L

Aymeric Henniaux

N°58 du 6 au 12 décembre 2013 >> t ro y es. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

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Une augmentation des places justifiée

Accueil d'urgence pour l'hiver Depuis le premier novembre est déclenché dans l'Aube le dispositif hivernal pour toutes les personnes sans domicile qui souhaitent une mise à l'abri. Le SIAO, Service d'Accueil et d'Orientation coordonne les appels au 115 et attribue les logements d'urgence en lien avec les organismes gestionnaires de l'accueil de ces personnes.

itué au 97 du Boulevard Jules Guesde à Troyes, le SIAO y a été implanté en janvier 2011 pour gérer les demandes de logement d'urgence de manière centralisée. « C'est un lieu d'accueil et d'orientation départementale, explique Bernard Debelle, l'administrateur du service. Toute personne qui est dans le besoin peut appeler ici. » Depuis le début de l'année 2013 ce sont pas moins de 1 400 appels passés au 115 pour une demande de logement qui ont été

S

Alexandre Sanz (Préfecture), Michel Pottiez (DDCSPP) et Bernard Debelle (SIAO). © l'Hebdo du Vendredi

traités. « Le 115 fonctionne à toutes les heures et tous les jours, renseigne Céline Carelli, la coordinatrice du SIAO. Nous recevons plutôt des appels en soirée. » Le service se charge des appels pendant les jours ouvrables et les associations parte-

300 tonnes de sel pour 180 km de voirie

Plan de viabilité hivernale

n vue des intempéries éventuelles de l'hiver qui approche à grand pas, les services techniques de la Ville de Troyes se tiennent prêt : stockage de sel au maximum, révision des véhicules et matériels d'intervention, bulletin météorologique transmis quotidiennement depuis un mois.

Le déclenchement des opérations de déneigement et de salage en cas de gel ou de neige permet le maintien de la circulation même dans ces cas d'intempéries et s'intitule plan de viabilité hivernale.

180 km de voirie sont ainsi traités avec pour priorité « les principaux axes de circulation, les voies de bus, les voies de liaison inter-quartiers et les grandes artères de Troyes », informe François Mandelli, maire adjoint chargé de la voirie, des déplacements urbains et de la circulation. Pour les trottoirs et autres pistes cyclables, la Ville a acquis cette année un équipement hivernal à installer sur une balayeuse, il ne reste plus aux citoyens que « le devoir d'au moins déneiger devant chez eux. » Le délais d'intervention du service voirie est d'une heure à une heure trente avant d'être parfaitement opérationnel. En attendant, 300 tonnes de sel sont stockés dans un hangar des services techniques, il provient en grande partie de la mine fossile souter-

E

rire !

2h de fou

naires, CCAS etc. prennent le relais le reste du temps. « Il y a différentes situations, reprend Bernard Lemelle, des personnes seules, en couple, des familles, des demandeurs d'asile, des situations de violences conjugale, des jeunes qui quittent le domicile parental... Parfois les problématiques sont cumulées. Il faut arriver à faire du sur-mesure. » Cette année, par exemple, ce sont 27 % des appels traités qui concernait des personnes avec enfant, pas forcément en famille mais aussi des parents seuls qui ont la garde alternée de leurs enfants et qui rencontrent des problèmes de logements. Et pour cette période hivernale, davantage de logements sont mis à disposition : 184 dans tout le département, la concentration de ces logements se situant surtout sur Troyes et l’agglomération. Ils se situent dans des foyers, au

CHRS (Centre d'hébergement et de réinsertion sociale), en résidence, dans des hôtels... « L'objectif est de ne laisser aucune situation sans solution », souligne Alexandre Sanz, directeur du Cabinet du préfet de l'Aube.

Il s'agit donc d'une aide personnalisée qu'apportent les employés travaillant aux quatre postes du SIAO. Le budget de prévention à l'exclusion a par ailleurs augmenté de 16 % cette année, portant l'aide pour l'hébergement d'urgence et l'aide alimentaire pour les plus démunis à 5 300 000€ pour tout le département. « Nous ne devons pas voir que des solutions à court terme, continue Alexandre Sanz. Il y a une forte volonté politique de fournir un logement pérenne, une prise en charge sociale globale des individus qui sont dans la détresse. Mais on ne peut pas imposer à des personnes qui ne le veulent pas de les héberger ; des gens choisissent de rester dehors, il y a encore des marginaux par choix. Même si aujourd'hui nous avons les moyens matériels et financiers d'héberger les gens qui le demandent. » Un accueil de jour est également mis en place au SIAO toute la semaine et aussi le samedi pendant la période hivernale, de 17 h à 19 h. En outre, le dispositif de maraude sociale du Samu Social permet de repérer les personnes sans domicile et de leur proposer un logement d'urgence. Une veille sociale qui s'effectue tous les soirs de 20 h à minuit la semaine et dès que la température descend en dessous de 2° le week-end. « N'importe qui peut appeler le 115 pour signaler une personne qui dort dans la rue », termine Alexandre Sanz.

Marjolaine Combraque

Cinquante ans déjà !

Sauvegarde de l'Architecture Troyenne Troyes dispose de 5 camion et de 40 agents municipaux pour appliquer le plan de viabilité hivernale mais il peut y avoir jusqu'à 150 personnes mobilisées en cas de fortes intempéries. © l'Hebdo du Vendredi

raine de Nancy et le coût d'une tonne s'élève à 100€ environ. Les quantités de sel utilisées sont variables selon les années, si 400 tonnes ont été répandues l'an passé, ce sont 700 tonnes qui avaient été nécessaires l'année d'avant. Impossible de savoir à l'avance ce que nous réservera cet hiver mais les anciens le prévoient bien rigoureux, alors pour les frileux : couvrez-vous bien !

M.C

CLAUDE VANONY SAINT GERMAIN Comédie Saint Germain DIMANCHE 2 FEVRIER à 15H

RESERVATIONS : RESEAU FNAC LECLERC CARREFOUR GEANT CULTURA ticketnet.fr RENSEIGNEMENTS 06 80 70 77 78

réée en 1963 dans la foulée de la loi Malraux et présidée par Monsieur JeanLouis Humbert, l’Association pour la Sauvegarde de l’Architecture Troyenne propose à la Médiathèque du Grand Troyes, symbole de l’élan vers le modernisme que l’agglomération a pris, une exposition retraçant les cinquante ans pendant lesquels elle a œuvré au maintien du patrimoine architectural de la ville. Monsieur Humbert explique que « Quand on regarde un demi-siècle en arrière, on se rend compte que les gens ne prenaient pas conscience de l’héritage qui leur a été laissé et l’îlot du Gros Raisin en est la preuve ».

Et c’est dans ce soucis que l’association est née avec une attention particulière portée sur la rencontre avec l’histoire, l’émotion de la découverte, une leçon d’esthétique et l’apprentissage du regard. En présence de Monsieur Marc Sebeyran lors de l'inauguration de l'exposition mardi 5 décembre, le président incite à infléchir le cours des choses et à une sensibilisation sur un patrimoine animé et met en avant le travail réalisé, notamment dans des rues du Bouchon de Champagne comme la rue du Paon, la rue Boucherat et la rue de la Cité ainsi que sur le kiosque à musique du Jardin de la Madeleine.

Chaque année, et cela s'inscrit dans le cadre de l'opération des Écussons, la SAT offre une récompense, un trophée du savoir-faire, aux meilleures rénovations d'ensembles de façades et de rez-dechaussée commerciaux, entreprises dans la ville.

Un billet d'information disponible sur Internet est régulièrement publié et l'association organise également des flâneries sous forme de promenades

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Exposition 50 ans de défense du patrimoine troyen à la Médiathèque du Grand Troyes. © SAT

guidées à travers les lieux et bâtiments rénovés.

Les Compagnons du Devoir ont aussi pris part aux tribulations architecturales de Monsieur Humbert et de ses acolytes. La semaine prochaine paraîtra un ouvrage, préfacé par Monsieur le Maire François Baroin, mis sous forme de concert par des universitaires et des architectes des bâtiments de France. Les futurs chantiers de sauvegarde viseront à jeter un œil attentionné sur les projets d'urbanisme et à, pourquoi pas, inventer le pan de bois de l'avenir.

Jules Lhopital

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Manuel Valls à Sézanne ce vendredi matin

Braquage de Sézanne

e ministre de l'Intérieur fera le déplacement à Sézanne ce vendredi 6 décembre, a priori le matin. La commune du sud-ouest marnais a fait la une de l'actualité en fin de semaine dernière après le braquage de la bijouterie qui a coûté la vie au braqueur. Le bijoutier, qui avait été mis en garde à vue, a été libéré le samedi matin. Le parquet de Reims a requis le placement sous statut de témoin assisté. La famille de la victime s'est portée partie civile.

Jeudi 28 novembre, vers 16 h 30, le gérant d'une bijouterie de Sézanne a tiré à quatre reprises avec un pistolet automatique Glock de calibre 9 mm sur son braqueur, âgé de 36 ans, condamné à plusieurs reprises, et notamment deux fois pour vol avec arme. L'enquête en cours cherche à déterminer si, comme l'explique le bijoutier, il a agi en état de légitime défense. Deux complices du braqueur auraient réussi à prendre la fuite et sont toujours activement recherchés.

Vendredi 29 novembre, au lendemain du drame, une centaine de personnes a défilé, répondant à l'appel de commerçants,

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Le prédateur, identifié clairement comme étant un loup il y a quelques semaines, a de nouveau attaqué des troupeaux de brebis cette semaine, à Lignol-le-Château (10). En deux attaques, dans les nuits de lundi à mardi et de mardi à mercredi, 26 brebis de l’éleveur Bernard Piot ont été attaquées.

Le loup refait parler de lui

Le Conseil régional de Champagne-Ardenne a attribué 276 695€ de subvention pour soutenir l'implantation de près de 14 000 hectares de luzerne par 1 456 exploitations agricoles. Ce soutien s'inscrit dans le cadre du plan protéines régional, mis en place en 2013 pour une période transitoire entre deux politiques agricoles communes (Union européenne). En Champagne-Ardenne, la luzerne occupe 60 000 hectares (6 à 8 % de la surface agricole) et est cultivée par 8 000 agriculteurs, pour la grande majorité en coopératives. Avec 16 usines de transformation, la filière emploie indirectement 1 000 personnes, soit le troisième employeur privé de la région.

La Région aide la filière luzerne

Manuel Valls. © l'Hebdo du Vendredi

dans les rues de Sézanne pour manifester son soutien au bijoutier.

Manuel Valls a annoncé son déplacement sur place mercredi après-midi dernier pendant la séance des questions au gouvernement.

T.V et S.L

Armes 52, le coup de filet de la SR de Reims

Gendarmerie

undi 2 décembre, 45 personnes ont été interpellées dans le cadre d’une enquête baptisée Armes 52 et dirigée par la Section de Recherches de la gendarmerie, à Reims, sous la direction de magistrats de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy. Les interpellations ont eu lieu en région parisienne, en Rhône-Alpes, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et outremer. L’enquête avait commencé en février 2012, lors d’une perquisition pour recel chez un résidant haut-marnais. L’enquête a permis de remonter une filière en Slovaquie puis une autre dans les Balkans. Plusieurs centaines d’armes, dont des armes de guerre, des munitions et des pièces détachées ont ainsi été découvertes, aussi bien chez des hommes associés au grand banditisme que chez des collectionneurs.

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T.V

Une partie des armes retrouvées dans le cadre de l'opération Armes 52 © Gendarmerie

UN AN DE PLUS Égalité femmes - hommes : Première réunion du comité stratégique régional

Dans nos éditions du 7 décembre 2012, nous décrivions la première réunion du comité stratégique régional de l’égalité, porté par la Région Champagne-Ardenne. « C'est un véritable outil de connaissances sur la condition des femmes en région et d'aide à des actions concrètes », disait Karine Jarry, conseillère régionale en charge de l'égalité et présidente dudit comité. « Mais c'est surtout un lieu d'échanges autour de trois axes : l'égalité professionnelle, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail, et la diffusion de la culture de l'égalité sur tous les territoires. » Depuis, des projets ont avancé, mais il faut bien avouer que, à l’instar de l’écologie, la crise a mis sous l’éteignoir la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. On essaie d’y penser avant le 8 mars ?

T.V

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Mon beau marché de Noël !

Marchés de Noël de l'agglomération troyenne La tradition du marché de Noël a maintenant dépassé les frontières des pays de l’Est et de l’Alsace, pour s’installer dans l’Aube et dans l’agglomération.

Sélection de marchés de Noël qui devraient vous surprendre.

e plus traditionnel des marchés est celui de l’association la Tête en Fête. Cette toute jeune association (16 avril 2013) regroupe commerçants et habitants de la tête du bouchon (Saint Nizier, Charlemagne, Cathédrale, Planche Clément). Elle veut créer du lien social entre les habitants, redynamiser, favoriser les passerelles entre les agents économiques (commerçants et artisans) et les habitants, entre les générations. Des brocanteurs, commerçants et artisans seront présents. À ces acteurs économiques s’ajoutent des associations qui ont répondu présentes : L’Alerte, le CCFD, Artisans du Monde, l’UNICEF avec sa barbe à papa bleue, l’association russe Shkatoulka, les jeunes de l’association Lève-toi de la Paroisse Saint-Nizier.

Pour se réchauffer, il y aura bien sûr à boire et à manger. Les animations du centre-ville

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Cinq animations, marchés de Noël, vide dressing ou marché culturel vont s'installer pendant une journée ou le temps d'un week-end à Troyes. © la Familia

viendront jusqu’à la tête du bouchon ce jour.

Le Père Noël passera dans le quartier avec sa Papa-Noël Mobile à 14 h 30 à La Planche Clément (devant le vestiaire du Secours Populaire), à 15 h à la Cathédrale et à 15 h 30 il arrivera sur l’Esplanade Saint Nizier. À son

Quand Saint Urbain pétille, la fête n'est pas loin !

Animations rue Urbain IV

arrivée, il espère être accueilli par les 150 enfants de l’Ecole Primaire du quartier Jacques de Léthin qui ont réalisé des dessins sur le thème Les lumières de Noël. Enfin une soupe à l’oignon gratuite clôturera la manifestation à 18 h pour ceux qui apporteront leur bol et leur cuillère. Le groupe INCA animera en musique ces derniers instants de convivialité.

Un autre événement devient maintenant incontournable à Troyes, c’est le fameux Marché de Noël de la galerie d’art associative L’Arrivage (rue Larivey). Les 13, 14 et 15 décembre, vous pourrez découvrir les œuvres et objets d’art à prix réduit de 18 artistes, habitués ou nouveaux, venant de toute la France.

La nouveauté, cette année, vient de La Facoterie (37, rue de la Monnaie) qui propose son 1er marché d’objets pas faits avec les pieds du 6 au 8 décembre (10 h -19 h). Vous aurez le droit à de la poterie (spécialité du lieu), de la sérigraphie (avec l’atelier OASP), de la gravure (C6L), de la photo avec Pierre Facq, de l’illustration avec Julien Robert et enfin des origamis avec Emilie Pinon.

Si vous êtes plus vêtements (même si il n’y aura pas que ça), l’association I love your

amedi 7 décembre, la toute jeune association des commerçants du Quartier Saint Urbain propose un petit avant-goût des fêtes de fin d'années dans la rue Urbain IV, le passage Dernuet et sur la place Vernier (devant l'église Saint Urbain). Intitulé Saint Urbain pétille, cette journée sera sous le signe de la gourmandise, de la dégustation et de la contemplation. Pas moins de sept métiers de bouche seront présents et proposerons des plats de rois : escargots, huîtres, gelée de champagne, confitures diverses, truffes... Une quinzaine de vignerons se joindront à la fête pour faire goûter et faire découvrir leur champagne. « Ce sont des récoltants-producteurs de l'Aube », précise Marie Turpin, la présidente de l'association de 29 commerçants. Côté culture, un petit orchestre de jazz, le Repet Jazz s'occupera de l'ambiance musicale tandis que Monsieur Eno, caricaturiste de son état, croquera les passants qui le veulent bien. Les commerçants offriront des jetons à leurs clients afin que ceux-ci puissent bénéficier d'heures de parking gratuites et une enveloppe globale réunie par tous les adhérents de l'association du Quartier Saint Urbain sera donnée au Téléthon. « Tous les commerçants sont indépendants et je tiens à développer l'association dans une grande solidarité », projette Marie Turpin. Pour commencer, la fête du 7 décembre battra son plein de 9 h à 20 h.

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Marjolaine Combraque

Brice Vanel

> Tête en fête : lateteenfete@orange.fr La Facoterie : 06 60 03 94 07 Sunday retro market : 03 10 95 20 06 (au Coeur du bouchon) www.larrivage.fr www.lafacoterie.com www.facebook.com/ILoveYourClothes

17 % de logements vacants dans le Bouchon

Quatrième OPAH de renouvellement urbain

n an et demi après le lancement de la quatrième Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat (OPAH) de renouvellement urbain du Bouchon de Champagne, Bertrand Chevalier, adjoint au maire chargé de l'urbanisme dresse un bilan mitigé de l'opération. « On est dans un marché de l'immobilier atone, les enjeux pour les opérations d'aménagements dans le Bouchon sont particuliers et singuliers. Il y a encore 17 % de logements vacants dans le Bouchon contre 8,5 % dans le reste de la ville. » Il indique des coûts de réhabilitation élevée : entre 2 600 et 2 700€ le m² pour un logement du XIXème et 3 500 à 3 600€ pour le XVIe siècle. « Actuellement sept dossiers sont instruits », ils correspondent à la rénovation de 31 logements. « Nous avons 132 contacts actuels mais le dispositif est long à s'enclencher. » Il évoque aussi un loyer conventionné pendant neuf ans, ce qui ramène le m² entre 6 et 8€ à la location pen-

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L'association du quartier Saint Urbain a vu le jour au mois de novembre. © l'Hebdo du Vendredi

clothes propose un vide dressing et créateurs spécial Noël au restaurant L’illustré (8, rue Champeaux), le 15 décembre (10 h-18 h).

Vous trouverez votre bonheur parmi les habits de seconde mains ou les 13 créateurs (beauté, bijoux, déco, papeterie) pour des idées cadeaux originaux.

Enfin, l’association La Familia, quant à elle, investit le bar Au cœur du Bouchon (14, rue Colbert à Troyes), le dimanche 8 décembre pour son Sunday retro market Christmas. De 14 h à 20 h, vous en prendrez plein les yeux, mais pas plein le porte monnaie avec les meubles revus et corrigés par Céline Garon, les fringues vintage « so rock » de Lucile Gomes et les meubles tellement colorés de la galerie Ephémère. Le tout se fera dans une ambiance musicale Rockabilly et Jazzy avec les dj de la Familia.

dant cette période donnée. La Ville fait appel à un Bureau d'étude privé (Urban Conseil) pour donner des conseils gratuits à ceux qui veulent se lancer dans l'OPAH. Des difficultés concernant ces opérations se profilent encore plus rudement à l'horizon : « Les coûts des opérations continuent à grimper alors que le totem public (les subventions) baissent. » Entre 35 et 40 % du financement auparavant, elles ne sont plus que de l'ordre de 22 à 33 % aujourd'hui. « La directive 2015 sur l'accessibilité va peser sur la fabrication des opérations et la question sur la taille des logements n'est pas réglée », rapporte Bertrand Chevalier en pointant le fait que les opérations de rénovation concernent surtout les petits logements de type T1, inconcevables pour les familles.

Marjolaine Combraque

EN BREF

Canal 32 innove Mardi 4 décembre dernier, Canal 32 a dévoilé sa nouvelle application smartphone destinée aux Iphone et aux portables sous Androïd. Elle sera mise en place en janvier 2014 pour Apple et un peu plus tard dans le trimestre pour les autres smartphones.

Portes ouvertes à l'UTT Samedi 7 décembre, ceux qui souhaitent découvrir les métiers d'ingénieurs pourront arpenter les couloirs pour une visite guidée de l'établissement et de ses formations pendant la Journée Portes Ouvertes de 9 h 30 à 16 h 30. Cette journée s'adresse aux futurs bacheliers scientifiques de même qu'aux étudiants d'IUT, de BTS, de Licence et de classes préparatoires scientifiques.

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La Champagne-Ardenne, (bientôt) championne de l’innovation médicale

Santé

C’est encore un peu sur-vendu, mais le stade du vœu pieu est franchement dépassé. En ces temps de crise, on cherche à promouvoir l’innovation partout. La ChampagneArdenne a fait en particulier le pari de l’innovation médicale.

n Champagne-Ardenne, sous l’impulsion du Conseil régional et de ses outils qui ont su identifier quelques entreprises compétentes en la matière, on pousse l’innovation médicale. Le deuxième débat public de la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA), organisée en partenariat avec l’Agence régionale de Santé (ARS), mercredi 4 décembre à la maison des syndicats de Châlons-en-Champagne, avait justement pour thème l’innovation médicale.

Elle a beau être médicale, sous-entendons dans un secteur où l’on nomme un client un patient, « l’innovation n’a de sens que si elle rencontre un marché », a rappelé Vincent Steinmetz, directeur de Carinna, l’agence régionale pour la recherche et l’innovation. « La notion de marché est un peu particulière quand on parle santé, évidemment.

Et dans le modèle français, la nouveauté dans le secteur médical ne peut rencontrer son marché qu’à partir du moment où elle a reçu les autorisations préalables. » Au niveau national, le programme « nouvelle France industrielle » a prévu deux priorités médicales sur 34 : l’hôpital numérique et les dispositifs médicaux et les nouveaux équipements de santé. En région, les déclinaisons futures mettent

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Joseph Puzo (Axon à Montmirail), l'un des "moteurs" de la domo-médecine. © l'Hebdo du Vendredi

l’accent sur la domo-médecine et la spécialisation intelligente des territoires (S3). Deux priorités qui collent parfaitement aux deux priorités médicales de la nouvelle France industrielle.

L’innovation médicale garde le patient au centre des objectifs prioritaires : dépister plus tôt et plus précisément, mieux traiter avec moins d’effets secondaires. En choisissant la domo-médecine, la Champagne-Ardenne est logique : région à faible densité de population dans les zones rurales très importantes, la question de l’autonomie et du maintien du malade à domicile est cruciale.

L’agence Carinna a retenu trois projets pilotes et les soutient, donc. Il s’agit, tout d’adord, du projet PiCADo, une plateforme de domo-médecine multi-pathologies mené par la société Altran. De

nombreux acteurs sont rassemblés autour de PiCADo. Des acteurs publics (Inserm, Université de Reims Champagne-Ardenne, Université technologique de Troyes), industriels (Altran, Axon...). Altran en assure la coordination globale et l’ingénierie système à travers son entité Altran Research. Labellisé par le pôle de compétitivité System@tic, PiCADo est co-financé par les Régions Champagne-Ardenne et Ile-de-France, la Mairie de Paris et l’État.

PiCADo s’organise en deux phases : la conception et la mise en œuvre d’une architecture urbanisée permettant l’interconnexion de toutes les composantes de manière ouverte, sécurisée et performante ; la réalisation d’une toute première expérimentation de domo-médecine qui permet-

La CRSA, un outil du « parlement régional » de la santé

Pour mettre en œuvre sa politique, l’ARS s’appuie sur les travaux de la Conférence régionale de santé (CRSA) et des conférences des territoires. La CRSA est née en juin 2010. Elle est présidée depuis le début par le professeur Philippe Gillery, chef du pôle biologie au CHU de Reims.

La CRSA est composée de membres issus de huit collèges (collectivités, usagers, conférences de territoire, partenaires sociaux, acteurs de la cohésion et de la protection sociale, acteurs de la prévention et de l’éducation pour la santé, offreurs de services de santé, personnalités qualifiées).

Les conférences de territoire, elles, ont pour objectif de rapprocher le centre de décision des acteurs de santé, décideurs comme opérateurs. Il existe deux conférences de territoire en ChampagneArdenne : nord, pour les Ardennes et la Marne ; sud, pour l’Aube et la HauteMarne.

tra d’évaluer la faisabilité et la durabilité du système en termes humains, techniques et économiques.

Deuxième projet soutenu, DomoCare, société filiale du groupe Axon, à Montmirail, invente des outils électroniques pour renforcer l’autonomie.

Des dispositifs qui intègrent, par exemple, la visioconférence, une application mail, le monitoring médical à distance.

Enfin Carinna a choisi de soutenir SiforAge, un projet porté par l’Université de Barcelone. Il s’agit d’un programme européen qui regarde comment les populations acceptent les nouveaux dispositifs de domo-médecine. Une expérience a été menée à Troyes en octobre.

Tony Verbicaro

Philippe-Pierre Cabourdin : « Nous avons une ambition pour tous »

Education - Projet académique Le Recteur de l’Académie de Reims, Philippe-Pierre Cabourdin, a lancé le nouveau projet académique dont les priorités sont notamment la maîtrise de la langue française, l’esprit d’entreprendre, la pédagogie positive ou encore le travail en réseau. Quatre axes de travail ont été formulés et transmis aux établissements de l’Académie qui devront les mettre en pratique durant les années à venir.

ifficile de résumer un projet académique en quelques phrases. Mais le dernier document de ce type datant de 2010, il fallait bien fixer un certain nombre d’axes de travail pour les quatre prochaines années (jusqu’en 2016, Ndlr). C’est la lourde tâche à

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complémentarité de sa communauté éducative mais aussi organiser le pilotage de son action, faire confiance et responsabiliser.

Philippe-Pierre Cabourdin, Recteur de l'Académie de Reims, souhaite que la maîtrise de la langue française soit une priorité. © l'Hebdo du Vendredi

laquelle s’est attelé le Recteur de l’Académie. « Il était grand temps de se redonner des orientations collectives au profit de nos élèves », explique Philippe-Pierre Cabourdin qui a souhaité construire ce projet de façon collégiale. « Nous avons donc réuni, à la rentrée 2011, tous les chefs d’établissement en séminaire afin de les faire travailler en

ateliers ». Après avoir été suspendu quelques mois suite à l’élection présidentielle de 2012, le projet a été finalisé et présenté au personnel et aux organisations syndicales. En substance, il se décline sur quatre axes : l’ambition de l’Académie et ses partenaires pour les élèves ; les priorités pour l’action éducative ; la mobilisation de la diversité et de la

Le recteur souhaite « lutter contre le prédéterminisme dans notre région » en valorisant le travail en réseau. Le projet place la maîtrise de la langue française en haut des priorités. « Sans cela, comment voulezvous comprendre un énoncé de mathématiques ou une consigne de peinture ? », s’interroge-t-il. Autres priorités, l’anglais, le numérique et la pédagogie positive, qui valorise l’apprentissage, plus que le savoir. « Nous avons une ambition pour tous », martèle le Recteur en évoquant tant les jeunes des zones rurales, que ceux des villes, mais aussi les élèves souffrant d’un handicap ou en échec scolaire. Mieux, Philippe-Pierre Cabourdin souhaite que « l’esprit d’entreprendre » soit au cœur du projet académique pour que les jeunes prennent conscience qu’ils sont acteurs de leur vie et de leur scolarité. Un message fort qu’il appartient désormais aux inspecteurs d’académie et aux directeurs

L’Académie de Reims en chiffres*

22 560 personnes travaillent à l’Académie de Reims. Parmi elles, plus de 78 % font partie du personnel enseignant. On compte 1298 écoles, 161 collèges, 86 lycées, 2 établissements régionaux d’enseignement adapté et 17 établissements d’enseignement supérieur.

Quant aux élèves, ils sont 244 674 dans les 1er et 2ème degrés et 37 166 étudiants. La moyenne de l’académie en matière d’encadrement (nombre d’élèves par classe) est plutôt bonne puisqu’elle se situe en dessous de la moyenne nationale : 22,6 pour le premier degré et 24,1 pour le second degré contre 24,8 et 27,2 en France. En revanche, le taux de réussite au baccalauréat est inférieur à la moyenne nationale (86% contre 86,6%). *Pour l’année 2012/2013

de mettre en place dans leur département et établissement.

Leticia Venancio

N°58 du 6 au 12 décembre 2013 >> t ro y es. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

La crise est là : la filière est prête à se remettre en question !

Champagne

Comme ces deux dernières années, les expéditions de bouteilles de champagne seront un peu à la baisse en 2013, mais comme le prix moyen du col continue d'augmenter, le chiffre d'affaires sera stable. En attendant, constatant la poursuite de la dégringolade sur les marchés historiques, les présidents de l'interprofession annoncent la couleur de la remise en cause.

es discours des co-présidents du Comité des vins de interprofessionnel Champagne, Pascal Férat (Syndicat général des vignerons) et Jean-Marie Barillère (Union des maisons de champagne) lors du traditionnel « banquet » de l’Association viticole champenoise (AVC) étaient, comme chaque année, très attendus, vendredi 29 novembre. Et le millier de membres de la filière présents dans la salle panoramique du centre vinicole Nicolas Feuillatte, à Chouilly, n’en ont, cette fois, pas perdu une miette.

Tous les deux ont, chacun dans leur langue, largement parlé du grand projet de la filière : champagne 2030. Une réponse à la crise, une occasion de remettre à la mode les racines qui ont fait le succès du vin effervescent : le collectif. « Créer de la valeur, tous ensemble, par l’excellence, dans l’image, le produit, le tra-

L

À 6€ le kilo en moyenne, le prix du raisin a atteint son record historique lors de la vendange 2013. © l'Hebdo du Vendredi

vail, a dit Pascal Férat. En 2030, le monde entier devra savoir que le raisin de champagne est le meilleur. » Jean-Marie Barillère a fait des propositions concrètes, révolutionnaires, pour aller dans le même sens, celui de l’amélioration de la qualité du produit, parce « qu’on ne peut plus se contenter de dire que le champagne est le roi des vins ; il faut le prouver ». Le président de l’UMC a jeté à l’assemblée l’idée de porter le vieillissement minimal légal de la bouteille avant sa mise sur le marché à 18 mois. Il a également évoqué la notion de rendement au pressurage, en plus du rendement à la récolte, déjà pratiqué. Et il a

beaucoup parlé communication et image. « Nous devons encore plus nous inspirer du marché du luxe, nous devons faire rêver les consommateurs », a encore dit Jean-Marie Barillère, qui a proposé une piste concrète : communiquer sur la bouteille, en ajoutant un flash code, ou une technologie qui s’en approche, sur l’étiquette. Certaines maisons le font déjà. Ce que propose le président de l’UMC, c’est de généraliser la pratique à toute la filière. Via son smartphone, le consommateur pourra tracer le flacon qu’il s’apprête à ouvrir, obtenir une fiche détaillée du produit (cépages, assemblage, vieillissement, nom du chef de cave, etc…). « Faisons le collectivement, en respectant nos différences, ne soyons pas les derniers à revendiquer l’authenticité de nos produits vis-à-vis de nos consommateurs », a-t-il ajouté, en n’oubliant pas de retrouver Pascal Férat sur un autre point, l’in-

vestissement. « Je sais qu’il n’est possible qu’à condition que des tiers, l’Etat, les banques, ne nous empêchent pas d’investir. » Les deux co-présidents ont aussi parlé de l’opportunité de la candidature des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au patrimoine de l’humanité, « ne manquons pas l’occasion d’embellir la Champagne » (JeanMarie Barillère), et évoqué leur volonté de créer une manifestation d’envergure : « Une grande fête populaire, conviviale » (Pascal Férat), « un événement mondial, à la hauteur de la notoriété du champagne » (Jean-Marie Barillère). « Que deviendrons-nous si nous ne nous améliorons pas ? », a conclu le président du négoce. Celui des vignerons aurait pu dire la même chose. Comme quoi…

Tony Verbicaro

La R&D manque de moyens

Champagne - AVC

L'assemblée générale de l'Association viticole champenoise (AVC) a permis à son président, Jean-Louis Normand, de sensibiliser tout la filière sur le manque de moyens affectés en recherche et développement.

es petits clins d’œil humoristiques étaient moins nombreux que les autres années. Sous la baguette de son chef d’orchestre, Dominique Moncomble, directeur général de l’AVC, le bilan d’activités du Pôle Technique et Environnement du CIVC, a été empreint d’une certaine gravité. Principale raison : la hausse de l’activité de ses services dans une période où ses moyens

L

« La machine à vendanger me fait cauchemarder »

financiers diminuent. Jean-Louis Normand, le président de l’AVC, ne l’a pas caché. « Les budgets du CIVC semblent ne pas permettre le renouvellement des effectifs alors qu’il faudrait les augmenter. » Et d’ajouter : « Il faut donc que la Champagne soit vigilante à toujours trouver les moyens techniques de son développement en déterminant des axes prioritaires. » Et le président de l’AVC de confier sa réflexion sur les programmes de recherche « où, certes, nous sommes un partenaire technique évident mais sans vrais moyens financiers, nos cotisations CIVC n’y suffisant pas ».

Jean-Louis Normand propose la création d’une fondation de recherche, « avec apports financiers volontaires…et défiscalisables ». Selon lui, « il faudrait peut-être avancer de façon fédérée, peut-être avec d’autres vignobles sur des sujets communs prioritaires qui vont rester longtemps nos grands fléaux. Mildiou, oïdium, pourriture et maladies du bois. L’innovation variétale est un vaste chantier déjà bien engagé avec l’INRA mais pour la suite, c’est avec le soutien de qui ?...et comment ? » Le président de l'AVC s’est exprimé contre la machine à vendanger. « Face aux contraintes économiques et sociales, face aux difficultés humaines et organisationnelles de cette année, le rêve cham-

Pour lutter contre les maladies, comme le mildiou, le président de l'AVC souhaiterait une démarche commune avec les autres vignobles. © DR

penois pour cette machine d’avenir s’exprime de toute part… Sera-t-elle rouge, bleue, ou verte ? » La question est balayée d’un revers de main. « Moi, ça me fait cauchemarder ! Quoi ! Le roi des vins, envié dans le monde entier, symbole de célébration… Le vin des rois n’aurait plus les moyens ni l’envie de réaliser ses vendanges manuellement ! Le défi des vendanges est relevé chaque année avec plus ou moins de difficultés mais c’est toujours un temps fort de travail partagé, organisé, mettant en relation des hommes et des femmes fort différents unis dans une même tâche, certes épuisante et stressante mais noble et collective. » Pour le président de l’AVC, la voie à explorer est plutôt « dans les recherches facilitant et améliorant la cueillette manuelle ».

Il a évoqué d’autres voies de progrès à venir, en matière de démarche environnementale durable, de communication, de valorisation du produit.

S’adressant aux deux co-président du CIVC, il a proposé, dans le cadre de la réflexion Champagne 2030, une démarche volontariste et collective pour unifier les différentes certifications qui se multiplient. « Nous comptons sur l’interprofession pour une communication claire et champenoise comme vous pouvez compter sur l’AVC pour un soutien sans faille sur ce sujet. » Et d’appeler à « une grande campagne de communication sur la marque champagne… Avec la candidature aboutie prochainement au patrimoine mondial de l’Unesco, cette médiatisation de la marque champagne sera la meilleure réponse aux Prosecco, Cava et autres sparklings qui viennent trop souvent nous chatouiller. »

Jean Batilliet

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Benoît Deboos se pose en serviteur

Medef - Nouveau président

Le nouveau président du Medef de Champagne-Ardenne, le Haut-marnais Benoît Deboos, a présenté jeudi 28 novembre, entre autres, sa vision de la fonction.

enoît Deboos souhaite se positionner en « serviteur, dans les deux sens », des adhérents vers les centres de pouvoir et réciproquement. « C’est à chacun des Medef territoriaux de ramener ce qu’il souhaite au Medef régional, a expliqué Benoît Deboos, issu de la branche UIMM (métallurgie). Les services aux adhérents doivent être rendus dans la proximité. Il peut y avoir des services mutualisés, bien sûr. Le Medef doit être très modeste. Il n’a de raison d’être que parce qu’il y a les branches professionnelles qui y adhérent.

Le Medef doit être le réceptacle, et transmettre. »

B

Moins politique, davantage « passe-plat »

Benoît Deboos place aussi la question du positionnement des territoires au centre des débats. « La place du territoire, de la Champagne-Ardenne, a toujours été au cœur des discussions. Mais nous n’avons pas tous la même vision. Cette définition du

région. Il m’a écrit en ce sens. » L’élection du président du Medef avait surpris les observateurs. Les statuts du Medef champardennais, quelque peu désuets, ne prévoyaient pas vraiment que plusieurs candidats briguent la présidence (!). Le risque d’un « problème » administratif a alors prévalu.

Durant cette période de transition, « très importante », selon Benoît Deboos, la modernisation d’une organisation qui pèse 11 000 entreprises, 190 000 salariés, et représente 15 branches professionnelles, devra aussi être un objectif.

Tony Verbicaro

Un pacte de confiance Benoît Deboos, président du Medef jusqu'en juin 2015. © l'Hebdo du Vendredi

positionnement de la région est très importante. Et c’est ce que je veux bâtir pendant cette transition, pour celui qui viendra ensuite. » Benoît Deboos a également indiqué qu’il n’ira pas au-delà de « l’intérim », suite à la démission de Pierre Possémé. « Je ne suis là que pour une période relativement courte, jusqu’en juin 2015. Et je n’ai pas tellement de raisons de prolonger par la suite. J’ai 66 ans passés, je suis plus âgé que Pierre Possémé. En 2015, je n’aurai plus de fonc-

DÉPOSITAIRE

tions dans mon groupe. Et si on n’a plus de lien avec le monde professionnel, on risque de parler comme un livre. » Benoît Deboos est également revenu sur la campagne électorale à la présidence, qui s’est arrêtée suite à la décision de Joseph Puzo (Axon cables) de se retirer. « Avec Joseph Puzo, nous n’étions pas dans la même approche. Lui, il venait avec l’esprit de celui qui a réussi et qui va montrer comment faire. J’espère qu’il reviendra. Il fait partie des personnes importantes de cette

Le Medef champardennais relaie le projet porté par la maison-mère, en l’occurrence un pacte de confiance que le syndicat patronal a présenté au gouvernement. Le Medef ne veut pas porter seul ce projet et appelle la CGPME, l’UPA ou la FRSEA à le rejoindre. Le pacte demande aux pouvoirs publics de créer des conditions (baisse de la fiscalité des entreprises, notamment) en échange desquelles les entreprises s’engageront à créer des emplois.

Quatre PME-PMI innovantes à l’honneur

« PRRIX 2013 » Carinna

Carinna a récompensé quatre entreprises champardenaises particulièrement innovantes. © CARINNA / JC Hanché

ardi 3 décembre dans les locaux de de Neoma Business School (anciennement RMS), CARINNA, l’Agence pour la recherche et l’innovation en Champagne-Ardenne, a récompensé quatre entreprises régionales pour leurs projets innovants de développement technologique dans le cadre de ses « PRRIX 2013 ». Le « PRRIX Process » a été attribué à Aluminium Ferri (www.alu-ferri.com), une entreprise marnaise qui a amélioré ses conditions de travail et accru sa productivité en élevant le niveau technologique de son atelier de traitement de surface. Le « PRRIX « Produit » a été remis à la société haut-marnaise Mikroland (www.mikroland-

M

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endobloc.fr) qui propose une gamme complète d’instruments de chirurgie, dont des écarteurs flexibles. Le « PRRIX « Brevet » est revenu aux Etablissements Paul Deflandre.

Le projet de cette entreprise ardennaise consiste à développer un sous-ensemble de machines pour un fabriquant de granulés de luzerne afin d’optimiser la fabrication de pellets. Enfin, le « PRRIX Ecotechnologie » a été donné à BIO ATTITUDE (www.bioattitude.com). Cette entreprise marnaise a développé un nettoyant désinfectant écologique écocertifiable et agréé Contact Alimentaire.

> www.carinna.fr

J.D

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Mais où va l’Estac ?

Foot (L2)

Après une sixième défaite, la deuxième d’affilée à domicile, contre Tours (2-1), le podium s’éloigne.

Le président qui rachète un club luxembourgeois tout en cherchant de nouveaux investisseurs pour l’Estac et un match couperet à disputer à Cannes pour le huitième tour de la Coupe de France. Ambiance…

e match contre Tours ne valait pas le détour. « Quand les joueurs cadres ne sont pas dans le coup c’est toute l’équipe qui baisse de niveau. » Le président de l’Estac, Daniel Masoni, le reconnait sans détour. Mais un détour par le Luxembourg vaudra le détour le jeudi

L

19 décembre pour officialiser le rachat du Racing Football Club Union Luxembourg (RFCUL). Le quoi ? Le RFCUL, bon dernier du modeste championnat du Duché du

Luxembourg. Quelle mouche a bien pu piquer le président ? « En deux heures et demie on est au Luxembourg, il faut moins de temps pour aller là bas que pour rejoindre avec les bouchons le centre de Paris ». Pas faux, en bon gestionnaire, celui qui a remis le club à l’équilibre financier a sans doute de la suite dans les idées. La première, « ce sera un club partenaire et com-

plémentaire on va créer des passerelles dans les deux sens », et sûrement offrir du temps de jeu à des jeunes de retour de prêt qu’on ne voit pas ou plus (Rother, Mohamed Camara, Sega Keïta…) surtout que le niveau de ce championnat est proche du National et que ce club est à la recherche de deux attaquants, qui est partant côté troyen ? Après tout ne vaut-il pas mieux jouer six mois à un

venue », poursuit un autre.

En attendant, côté football sur le terrain, direction l’AS Cannes et dame Coupe. Même sans bouchons, c’est une dizaine d’heures de bus… pour une qualification au bout ?

Jérémy Pichon

EN BREF

Moto-ball – Le Suma a son nouvel entraîneur

La nouvelle est officielle, le nouvel entraîneur du Suma est Nicolas Perea, qui garda les buts troyens dans un récent passé, et sera assisté par Benjamin Virey. Un renfort est toujours attendu et la réfection du terrain est en route.

Tournoi national billard anglais

de

Le club Billard Troyes Agglo organise un tournoi de billard les 6, 7 et 8 décembre, à l’Espace Argence.

Autour de 40 tables, cet évènement rassemblera 400 joueurs de la France entière. Inscrit au calendrier de la Fédération Française de Billard, ce tournoi est qualificatif pour le Championnat de France qui se déroulera en juin prochain.

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Faire venir des investisseurs

Daniel Masoni. © l'Hebdo du Vendredi

peu plus de deux heures de son « cocon » ou bien cirer le banc et voir arriver la fin de son contrat…

L’affaire est entendue pour les plus réfléchis d’entre eux qui sauront saisir cette opportunité.

Daniel Masoni quitte-t-il l’Estac pour le Luxembourg ? « Je reste à 100% à l’Estac, je vais mettre en place une équipe et je vais déléguer. Un patron ne peut pas et ne doit pas faire tout seul. » Voilà pour les mises au point concernant cette nouvelle aventure pour un homme qui vit Estac, mange Estac, dort Estac.

Dormir justement, les petits actionnaires ne veulent pas se laisser endormir face à la recherche de « nouveaux investisseurs » qui les pousseraient inéluctablement vers la sortie. « On y travaille tous les jours avec la Ville, le département pour faire venir des entreprises capables de s’implanter dans l’Aube et de renforcer notre sponsoring. » Petites indiscrétions d’une réunion qui s’est tenue à la rentrée quand « le président nous a proposé de nous racheter nos actions en nous laissant l’accès pendant trois années, on se fout de nous, on a toujours été là ! », raconte un actionnaire qui préfère garder l’anonymat. « Ça dépend les modalités, pour l’instant aucune offre n’est par-

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magazine

Des étoiles plein les yeux et des questions plein la tête...

Théâtre de la Madeleine

Dans une clinique psychothérapie, une maison d'arrêt, un collège, un camp de migrant et une école de cirque Palestinienne, cinq personnes se rencontrent, s'apprivoisent et se mettent à nu. Tous racontent, à leur manière, l'enfermement, ses limites et la façon dont ils perçoivent la solitude. Une première partie nous dévoile leurs premières interactions et les échanges qui en découlent. Puis...

L'histoire de la vie, d'un monde qui va mal et de l'organisation de la marginalité utilisée pour se construire, se reconstruire ou tout simplement exister.

Quand les arts du cirque nous dévoilent les milieux clos... © Issue01 Que de poésie et d'ouverture d'esprit avec Issue01. Dans ce spectacle, les trois artistes du Centre National des Arts du cirque (Marion Collé, fil-de-fériste, Matthieu Gary, acrobate au mât chinois et Vasil Tasevski, acrobate à la roue Topka) nous dévoilent, sans pudeur, leur sensibilité exacerbée et leur regard dépourvu de tout jugement sur ces milieux que nous connaissons peu. Mieux que ça, ils nous permettent de les voir à travers le regard de leurs occupants et des principaux concernés.

Mais, tout ceci ne s'est pas fait en un jour. Pour ce faire, ils ont travaillé au préalable sur le sujet. « Grâce à l’aide de structures partenaires, nous avons programmé plusieurs résidences « in situ », au centre psychothérapique de Saint Martin de Vignogoul, à la maison d’arrêt pour femmes à Fresnes, au collège Louis Pasteur de Suippes, avec les migrants de l’autoroute A26 et à l’école de cirque de Ramallah. » explique l'un des membres. Leur objectif principal était de découvrir les milieux clos pour en faire une création artistique et, en même temps, offrir un spectacle à leurs résidents où l'art est souvent absent.

Audrie Trichot

> Issue01, Cie Porte 27 : Jeudi 12 décembre, à 19 h 30 au Théâtre de La Madeleine. Tarifs : 16, 13 et 7,50 €

Remo Layen : du rap engagé et conscient

Musique rap

Depuis 1998, la structure auboise Fitous Street Production répond présente pour soutenir des projets dans le domaine du hip hop. Elle organise des concerts, propose des animations culturelles mais produit aussi des artistes locaux qu’elle apprécie. Remo Layen en fait partie. Remo a débuté en 2008 avec un premier album autoproduit et intitulé Sombres Mémoires. En 2005-2006, il décide de donner un coup de main au développement du label indépendant Fitousprod, tout en travaillant sur ses projets personnels. Quelques années plus tard, il sort l’album En Sursis et enchaîne les scènes régionales en faisant notamment les premières parties de Mokless, Six Coups MC et Salif. De 2011 à 2013, il consacre la majeure partie de son temps à l’écriture de son nouvel album : Faz Kachées. Avec quinze titres, Remo propose un inventaire de ses différentes visions du monde et de la société actuelle. Il dresse au fil des titres un constat poétique et nosFaz Kachées, le nouvel album rap de l'artiste talgique de l’univers qui nous entoure. « Jamais ghetto, mon rap se qualRemo Layen. © Remo Layen ifie comme engagé et conscient », dit-il. Sur cet album, disponible pour l’heure à l’Âme du temple (10 rue Breslay à Troyes) et au Point rencontre de Pont-Sainte-Marie, Remo a invité des amis tels Tango & Kash, Darko, Seedy, Sali Festy, Gris-Beatmaker, Éveil Bel R Records, Nesta, Dj Peppa.

> Contact à : fspcommunication@gmail.com

Brice Vanel

CONCERTS VENDREDI 6 DÉCEMBRE

DUO BENZAKOUN Que le Duo Benzakoun collectionne de 1988 à 1991 les prix internationaux en Italie ou aux Etats-Unis, qu’il se produise en concert en duo (USA, Autriche, Angleterre, Italie, Israël, Canada, Mexique...), en spectacle musical espagnol Evocacion, en concert théâtral intitulé avec humour : “Quand Mozart est là...” ou encore dans le “Carnaval des Animaux” avec la compagnie Clin d’œil, chacune de ses apparitions est un moment inoubliable de musique.

Dix groupes locaux sous les feux de la rampe Jusqu’à maintenant, l’association Dixsonances œuvrait quasi seule pour mettre en lumière les groupes locaux via un tremplin rock (des dispositifs régionaux existent également). Dorénavant, elle est rejointe par l’association L’âme du temple qui a souhaité également proposer une action globale de développement et de promotion de la scène départementale, en direction des groupes de musiques actuelles amateurs. Son nom, Palme, veut dire avec un peu d’imagination : Promotion des artistes locaux et des musiques émergentes. Soutenu par la Maison du boulanger, le conservatoire et des partenaires techniques, cette action a déjà permis de récolter 22 candidatures de groupes locaux. L’étape suivante aura lieu ce samedi 7 Dix groupes aubois de musiques actuelles bénéficieront décembre avec l’audition des groupes au conservatoire de d'un accompagnement studio professionnel grâce au disTroyes et ce dans des conditions live devant un jury compépositif Palme. © DR tent. Au final, ce sont 10 groupes qui pourront bénéficier d’un suivi et d’un accompagnement très pointu avec des conseils de professionnels. Lors de quatre heures de master class, chaque groupe devra choisir un morceau et approfondir les arrangements. Ensuite une préparation au studio aura lieu afin de réaliser l’enregistrement du morceau sur deux jours en conditions professionnelles. Le morceau sélectionné apparaîtra sur une compilation avec les autres groupes (chaque groupe aura 50 cds). Enfin, la scène étant une finalité pour un groupe, une préparation sera proposée pour que les dix groupes se produisent sur la scène de la Chapelle Argence le 20 juin prochain, devant des professionnels du secteur culturel.

B.V

À 18h30. Maison des Associations.

VENDREDI 13 DÉCEMBRE

DIVINITÉS ÉGYPTIENNES DU PANTHÉON ROMAIN... ...entre tradition et évolution. À 19h00. Maison des Associations.

EXPOSITIONS JUSQU’AU SAMEDI 7 DÉCEMBRE

30ÈME ARRIVAGE Le nouvel Arrivage de la galerie associative... À 14h00. L’Arrivage.

À 20h30. Théâtre de la Madeleine.

JUSQU’AU DIMANCHE 8 DÉCEMBRE

VENDREDI 6 DÉCEMBRE

EXPOSITION : VOYAGES ET RELAIS DE POSTE EN CHAMPAGNE

CONCERT MUSIQUES ACTUELLES DU CONSERVATOIRE À 20h30. Chapelle Argence.

VENDREDI 6 DÉCEMBRE

CONCERT DE NOËL... ... de l’Ecole Municipale de Musique. À 20h30. Maison du Patrimoine du Grand Troyes. Gratuit.

SAMEDI 7 DÉCEMBRE

ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE L’AUBE L’audace est au rendez-vous de ce concert avec le mariage de la musique baroque et de l’opéra du XIXe siècle ! À 18h. Centre culturel Didier Bienaimé. Tarifs : 10 et 5 €.

SAMEDI 7 DÉCEMBRE

AUTOUR DU PIANO BAR Musicien et compositeur, Julien Drive est issu de la faculté de musicologie de Reims.

De formation classique, puis intégrant de manière autodidacte le jazz et les musiques à caractère rythmique, Julien Drive a fait ses marques dans de nombreux groupes en tant que pianiste et claviériste mêlant le jazz, le funk, l’afro.

Il vous retrouvera une fois par mois autour du piano bar du restaurant pour vous offrir une session éclectique mêlant les plus grands classiques du jazz et de la chanson à un registre plus groovy !

Autour d’un verre, de quelques tapas ou d’un diner, ambiance cosy garantie!

L’exposition retrace l’histoire des relais de poste en Champagne méridionale mais aborde également l’arrivée du chemin de fer dont l’essor marquera la fin de la malleposte, ainsi que la publicité, notamment celle des Vins du postillon, qui continua à faire vivre la légende de ce moyen de transport. À 14h00. Salle d’exposition de la Maison du Patrimoine du Grand Troyes. Entrée libre. Visite commentée tous les mercredis à 16 h.

LOISIRS SAMEDI 7 DÉCEMBRE

HÔTEL DES VENTES : JOUETS - TRAINS POUPÉES - AUTOS Soldats de plomb, petites voitures, figurines articulées, automates, mais également ours en peluche, casse-têtes, jeux de construction ou de société... chacun doit pouvoir répondre à ses attentes en découvrant ces ventes notamment destinées aux collectionneurs de jouets anciens, poupées de collections, trains électriques... Les plus célèbres marques sont de la partie : Märklin, Dinky Toys, Bing, Huret, Thuillier, Bru, Steiner, Renou, Jumeau, Vichy, Roullet-Decamps, SFBJ... À 10h00. Hôtel des ventes.

DIMANCHE 8 DÉCEMBRE

MARCHÉ DE NOËL

DIMANCHE 8 DÉCEMBRE

Venu du père Noël l’après-midi, produits du terroir, vente de sapins et tous commerces (bijoux, maquillage...).Chalet du père Noël avec boite aux lettres...

ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE L’AUBE

À 9h00. Barberey-saint-Sulpice.

À 20h00. Au Bistro.

“D’Haendel à Verdi”.

Dispositif Palme

> amedutemple@gmail.com - studios-ame-du-temple.com/ - www.facebook.com/ame.dutemple

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA

À 10h30. Théâtre de Champagne.

Tarifs balcon : 15 euros, parterre : 10 euros.

DIMANCHE 8 DÉCEMBRE

ARTISANAT DE NOËL

MARDI 10 DÉCEMBRE

Avec une distribution de bonbons lors de la visite du Père Noël...

BALADE MUSICALE

À 9h00. Saint-Phal.

Les ensembles de musique de chambre du Conservatoire. Classe de musique de chambre de Daniel Millière.

MARCHÉ DE NOËL

À 19h00. Chapelle Argence. Gratuit.

CONFÉRENCES MARDI 10 DÉCEMBRE

CONFÉRENCE : LA NATIVITÉ DANS L’ART À 17h30. Espace Argence. Tarifs : 5 et 3 euros. Gratuit pour les membres des Amis des Musées d’Art et d’Histoire.

MERCREDI 11 DÉCEMBRE

« À LA RENCONTRE DES ACTEURS DU PATRIMOINE » Évoquer la personnalité d’un écrivain : le musée Stéphane Mallarm de Vulaines-surSeine* Par Hervé Joubeaux, conservateur en chef, directeur du musée Stéphane Mallarmé. À 15h30. Auditorium de la Maison du Patrimoine.

JEUDI 12 DÉCEMBRE

LES FÊTES DE LA BONNETERIE L’UPOPAUBE vous propose une conférence sur les fêtes de la bonneterie animée par Martine Demessemacker (guide-conférencière).

DIMANCHE 8 DÉCEMBRE

Idéal pour une sortie en famille ou entre amis pour se plonger dans l’ambiance de Noël, voilà une invitation à découvrir ses marchés de Noël et à rencontrer les nombreux exposants qui proposent toutes sortes de produits, le plus souvent artisanaux, à la vente. À 10h00. Sous les halles, Bar-sur-Aube.

DIMANCHE 8 DÉCEMBRE

MARCHÉ DE NOËL Organisé par l’association Jolis Mômes.

Avec de nombreux exposants, Vin chaud, petite restauration, venue du Père Noël, distribution de papillotes… À 10h00. Rigny-le-Ferron.

DIMANCHE 8 DÉCEMBRE

MARCHÉ DE NOËL Animations pour les enfants, animation musicale, chalets avec des produits pour les fêtes. À 11h00. Place des Martyrs, à côté de l’Hôtel de Ville, Romilly-sur-Seine.

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magazine

Et si on parlait rock ‘ n roll ! L'Allemagne à l'honneur

Musique - Livre

Médiathèque des Chartreux

Mathias Moreau habite l’Aube et aime le rock. Jusque là rien de plus classique. Du rock, il en fait avec son projet musical Dallas Kincaid (deux albums sortis) mais il en parle également dans le plus classe fanzine français qu’est Abus Dangereux. Il est même allé plus loin en participant à plusieurs ouvrages collectifs en écrivant des nouvelles inspirées par l’iconographie rock, beat et existentialiste. Il a aussi sorti une biographie du musicien new yorkais Matt Verta Ray. En cette année 2013, sa bibliographie s’enrichit d’un nouveau livre : It’s not only rock'n'roll, aux éditions Intervalles. Il s’est associé à une figure du fanzine Abus Dangereux, Catherine Viale. À eux deux, ils ont rencontré une soixantaine de musiciens pour réaliser une interview différente de celle que l’on connait dans les magazines rock. Il est vrai que bon nombre d’interviews ressassent bien souvent les mêmes banalités. Au départ, l’idée est de faire parler de philosophie aux artistes rock. Mathias et Catherine leur ont proposé d’évoquer leur pratique musicale, de l’impact de l’art sur leur vie, de leur vision de celle-ci, des questions qu’ils se posent au quotidien et qui nourrissent leur créativité. Un sacré challenge

Tout en haut de l’avenue Edouard Herriot à Troyes, c’est là qu’est célébrée l’amitié franco-allemande par la Médiatèque des Chartreux. Depuis le 15 novembre c’est un mois entier qui est consacré à la culture de nos voisins allemands. Grâce à la mobilisation de nombreux partenaires, elle vous propose de « découvrir ou redécouvrir l’incontournable aussi bien que l’insolite, les traditions populaires aussi bien que la culture classique. Une programmation éclectique, conçue en partenariat avec des usagers de la médiathèque, qui s’adresse à tous les âges et tous les publics. » Tout d’abord, Tatort, l’exposition sur la littérature policière allemande, proposée par le Goethe Institut de Nancy. Ensuite Evelyne Vuillemin vous propose une rencontre autour de la séparation de l’Allemagne entre RDA et RFA : deux Allemagnes, une histoire ce vendredi 6 décembre à 16 h. Pour les enfants de moins de 5 ans histoires et chansons avec Musicâline spéciale Grimm, samedi 7 décembre à 11 h. Et durant tout le samedi une journée spéciale Allemagne sur la webradio Bide et Musique. Et pour conclure cette manifestation Monsieur Bernard Fiévet vous propose une rencontre autour de la littérature allemande samedi 14 décembre à

LES HORAIRES

du 4 au 10 décembre 2013

CINÉ City

11, rue des Bas-Trevois - Troyes

La Reine des Neiges VF Mercredi jeudi lundi mardi 16h30, 21h30; vendredi samedi 16h30, 22h; dimanche 10h45, 16h20, 21h. VF 3D Mercredi jeudi mardi 14h, 19h; vendredi 19h30; samedi 14h, 19h30; dimanche 14h, 18h40.

Carrie, la Vengeance VF Mercredi 14h15, 19h30, 21h45; vendredi 14h15, 16h35, 20h, 22h15; samedi 14h15, 20h, 22h15; dimanche 10h45, 14h15, 20h50; lundi mardi 14h15, 16h35, 19h30, 21h45. VO Jeudi 14h15, 16h35, 19h30, 21h45.

Casse-Tête Chinois VF Mercredi jeudi lundi mardi 14h15, 16h45, 19h15, 21h45; vendredi samedi 14h15, 16h45, 19h15, 22h15; dimanche 10h30, 14h15, 16h45, 20h35.

Zulu VO Jeudi 14h20, 16h45, 19h10. VF Vendredi samedi 14h20, 16h45, 19h40; dimanche 10h40, 14h20, 16h45; lundi mardi 14h20, 16h45, 19h10.

Avant l'Hiver VF Mercredi jeudi mardi 14h25, 16h45, 19h15; vendredi samedi 14h25, 16h45, 19h45; dimanche 10h45, 14h25, 16h45; lundi 16h45, 19h15.

Last Vegas VO Jeudi 14h05, 19h25, 21h45 VF Mercredi mardi 14h05, 19h25, 21h45; vendredi samedi 14h05, 19h55, 22h15; dimanche 10h45, 16h45, 20h45.

Amazonia VF 3D Mercredi dimanche 14h30, 18h30; jeudi lundi mardi 18h30; vendredi samedi 14h, 18h, 20h. VF Mercredi jeudi lundi mardi 16h30; vendredi samedi 16h; dimanche 11h, 16h30.

La Marche VF Mercredi dimanche lundi 20h30; jeudi mardi 14h, 20h30; vendredi samedi 22h.

Hunger Games : l'Embrasement VF Mercredi 14h30, 16h30, 17h45, 21h; jeudi vendredi lundi mardi 14h30, 17h45, 21h; samedi 14h30, 16h30, 18h30, 21h30; dimanche 10h15, 14h30, 16h30, 20h.

The Immigrant VO Jeudi 14h, 16h30, 19h15; vendredi 14h, 16h30, 19h45. VF Mercredi 19h15; samedi 19h45; dimanche 18h; lundi 16h30, 19h15; mardi 14h, 16h30, 19h15.

Capitaine Phillips VO Jeudi 21h15 VF Mercredi lundi mardi 21h15; vendredi samedi 21h45; dimanche 20h30.

L'Apprenti Père-Noël et le Flocon Magique VF Mercredi samedi 14h15, 16h15; dimanche 11h, 14h, 16h.

Les Garçons et Guillaume, à Table VF Mercredi jeudi lundi mardi 14h30, 16h35, 19h15; vendredi 15h55, 17h50, 19h45; samedi 14h, 15h55, 17h50, 19h45; dimanche 10h55, 14h30, 16h30, 18h30.

Evasion VF Mercredi jeudi mardi 16h30, 21h30; vendredi samedi 22h; dimanche 14h15, 20h15; lundi 21h30.

Thor : Le Monde des Ténèbres VF Mercredi jeudi lundi mardi 21h35; vendredi samedi 22h05; dimanche 20h25.

Gravity VO 3D Jeudi 21h45. VF 3D Mercredi lundi mardi 21h45; vendredi samedi 22h15; dimanche 21h.

Opéra : Les Puritains VO Lundi 19h15.

Un livre sur le rock écrit par quatre mains. © Mathias Moreau relevé par des artistes comme Dominique A, Theo Hakola, Frandol, Laura Veirs, Yann Tiersen, Little Bob, Kent, Lisa Germano… Un livre à mettre sous le sapin pour tous les fans de rock !

Brice Vanel

Des rencontres, des histoires, des jeux et de la musique autant d'animations jusqu'au 14 décembre. © MGT 16 h : « Jagdlatein. Le Baron de Münchausen versus Tartarin de Tarascon ». Tout un programme…

Jérémy Pichon

LE GROS PLAN

LA SÉLECTION

Zulu

Genre: Fantastique Pays: USA Durée: 1h40 Réalisateur : Kimberly Peirce Acteurs: Chloë Grace Moretz, Judy Greer, Portia Doubleday.

Sous le joug d’une mère pieuse et de la bêtise de ses camarades de lycée, Carrie pète les plombs, un remake inutile, sans intérêt.

Genre: Thriller Pays: France Durée: 1h50 Réalisateur : Jérôme Salle Acteurs: Orlando Bloom, Forest Whitaker, Conrad Kemp.

Afrique du Sud, ses plages, ses safaris et ses parcs où les grands prédateurs sommeillent en quête de la prochaine chasse. Dans ce pays encore sous le poids des fantômes de l’apartheid, on retrouve le corps d’une jeune fille, marqué par la sauvagerie. Ali, capitaine de l’unité criminelle de Cape Town et son bras droit, Brian, se retrouvent en charge de l’enquête. Le premier est marqué au fer rouge par l’apartheid et le second, divorcé de sa femme, erre sur la ligne entre le néant et ses enquêtes. Ils plongent tous les deux dans un monde qu’ils pensaient connaître, rude et sauvage, sans bonté. Très vite, ils pénètrent au cœur des townships, les bidonvilles où l’apartheid social remplace l’apartheid racial. Ils ouvrent les portes de l’enfer et le prix à payer s’avère très cher. En remontant la piste écarlate semée de fleuves de sang, ils tombent sur des gangs sans pitié, animés par la mort, le pouvoir et l’argent. Derrière cet arbre, se cache une forêt plus nauséabonde, ramenant nos amis aux heures sombres de l’apartheid.

Jérôme Salle adapte avec brio le roman de Caryl Férey, Zulu, paru en série noire. Il s’attache d’abord au personnage, Ali, le capitaine hanté par l’apartheid et la mort de son père qu’il voudrait effacer de sa mémoire.

Souvent silencieux, plongé dans les méandres de son âme, il avance, bravant les interdits de sa hiérarchie. À ses côtés, Brian, flic cassé, en bout de course, au bord du chaos, tenant par l’alcool et les enquêtes, ne se remet pas de la séparation d’avec sa femme. Ali et Brian trouveront, au bout d’une route où le sang et la violence tracent un fleuve de sang, la rédemption nécessaire pour continuer à vivre. Le film pose la question de la façon de se relever après un traumatisme, comme celui de la société afrikaner, dans un monde complexe où l’âme trouve difficilement son paradis pour croiser plus souvent les enfers. L’autre grande question qu’il soulève, le pardon, comme le dit Desmond Tutu : «Pas d’avenir sans pardon.» Zulu traite de la difficulté et de la nécessité de pardonner pour aller de l’avant.

Retrouvez les sorties de la semaine sur www.cine-region.fr, notre chronique France bleu Champagne le mercredi de 17h50 à 18H30, et chaque matin à 8h20.

Patrick Vanlanghenhoven

Carrie la vengeance

Genre: Comédie Dramatique Pays: France Durée: 1h54 Réalisateur : Cédric Klapisch Acteurs: Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France.

Xavier a 40 ans. Quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes, il est temps de trouver sa place en tant que fils, père, voire auteur de romans. Dans ce dernier volet de la trilogie de son alter ego, Klapisch nous offre un regard sur la société de demain à travers tous les thèmes qu’il soulève, excellent.

Casse-tête chinois

Genre: Comédie Dramatique Pays: France Durée: 1h47 Réalisateur : Yolande Moreau Acteurs: Pippo Delbono, Miss Ming, Jackie Berroyer.

L’histoire de deux cœurs perdus, Henri un veuf depuis peu qui croise la route de Rosette, handicapée mentale légère.

Elle rêve d’une vie normale et lui de ne pas laisser mourir le temps qui passe. Un film rempli de bonté, fait maison, parfois bancal, mais sincère.

Henri

Genre: Animation Pays: USA Durée: 1h42 Réalisateur : Chris Buck, Jennifer Lee Acteurs: Kristen Bell, Idina Menzel, Jonathan Groff.

La princesse Elsa possède un grand pouvoir, mais après avoir plongé le royaume d’Arandelle dans l’hiver éternel, elle s’enfuit et s’enferme loin du monde des hommes. Sa sœur Anne se lance à sa recherche en compagnie d’un jeune bûcheron, Kristoff et de Sven, son renne. Ils seront aidés dans leur quête par un bonhomme de neige espiègle. Le Disney de Noël renoue avec la tradition et affirme une grande modernité dans une histoire idéale pour toute la famille, comme les cadeaux sous le sapin, c’est magnifique.

La reine des neiges

N°58 du 6 au 12 décembre 2013 >> t ro y es. l h e b d o d u ve n d re d i. c o m

La mémoire de Troyes

Jacques Schweitzer, historien local Passionné par tout ce qui touche à sa ville, le retraité Jacques Schweitzer est un inconditionnel de la valorisation de Troyes par sa riche, très riche histoire.

Témoin de son temps pendant ses 35 ans de mandat en tant qu'adjoint au maire, il est également « la mémoire de Troyes » et partage volontiers ses connaissances fort étendues via son site internet.

ndéniablement amoureux de la ville de Troyes, « Troyes est ma maîtresse » ne manque-t-il pas de dire, Jacques Schweitzer est intarissable sur les multiples facettes du patrimoine historique de la cité tricasse : « Troyes est une ville magnifique qu'il faut faire connaître aux gens. » Ce retraité de près de 90 ans a également eu une vie riche en responsabilités et en création et a participé, lui-aussi, à la construction de cette histoire à travers ses actions souvent dédiées à la ville elle-même. Il est, pour commencer, le créateur du guide touristique le Petit Futé à Troyes (*) et le dirigera de 1986 à 1991 ; ce qui présage déjà d'un attachement profond à vouloir faire découvrir Troyes à ses contemporains, de « faire mieux connaître et aimer cette ville. » Véritable boulimique d'activité et de création, Jacques Schweitzer enchaîne les émissions de télé et radio, enregistrant de 2002 à 2010 des chroniques régulières sur les différents aspects de l'histoire troyenne, de l'époque romaine à aujourd'hui. C'est ainsi que pour Canal 32, notre historien local enregistre près de 400 émissions pour des chroniques différentes : « 2048 ans de la mémoire de Troyes » en 2002, « Au coin du feu : les Troyens célèbres », l'année suivante, « Les dessous de Troyes » de 2004 à 2006 et enfin « D'hier à aujourd'hui » de 2006 à 2010. Il animera également une chronique historique quotidienne pendant un an, de 2007 à 2008 sur Radio3.fr, la web radio auboise et continue toujours ses causeries, « on ne peut pas appeler ça des conférences », auprès des personnes âgées de la Résidence de Champagne, débutées en 2005 afin de faire partager son expérience et sa passion de l'histoire troyenne, toujours en tant que bénévole.

Aujourd'hui encore, Jacques est toujours très

I

Jacques Schweitzer travaille à la rédaction de ses « chapitres » tous les matins. © l'Hebdo du Vendredi

occupé, notamment par l'administration et la bonne tenue de son site internet, vivier toujours croissant et fascinant de la mémoire de Troyes. Sur la toile depuis février 2011, ce site internet intitulé Troyes d'hier à aujourd'hui a été créé pour de multiples raisons dont les citations suivantes - et pas des moindres - figurent en explications sur la page d'accueil : « Pour éviter d'entendre : Quand un vieillard meurt c'est une bibliothèque qui brûle », « Ne perdons rien du passé...Ce n'est qu'avec le passé qu'on fait

Troyes d'hier à aujourd'hui, mémoire numérique de la ville auboise

l'avenir » ou encore « Le temps, sans les historiens, ne laisserait aucune trace ». De nombreuses figures historiques ont loué Troyes lors de leur passage dans la ville, Jacques remonte au XVIIème siècle pour les citer et faire part de leur admiration et il ne se gêne pas non plus pour s'attarder sur les plus de 80

Repères Jacques Schweitzer est né le 26 avril 1924 à Troyes. Après son baccalauréat il s'engage volontairement dans l'armée d'Afrique jusqu'à la fin de la guerre. Il travaille et continue la vie militaire, sortant diplômé de l'École d'État Major. À côté de ses nombreuses occupations, il sera maire adjoint de 1959 à 1994 sous les mandats d'Henri Terré et de Robert Galley. Auteur de nombreux livres, il ne les a jamais publié hormis deux d'entre eux : Des Tricasses aux Troyens d'aujourd'hui en 2000 et L'eau à Troyes, de -400 av. J.C. Au XXIe siècle en 2007. Jacques s'est marié avec Marie-Josèphe Gur en 1947 et est père de 7 enfants, grand-père de 13 petits-enfants et arrière-grand-père de 9 petits-enfants. Il revendique une devise qu'il applique à sa vie : « Bien faire et laisser braire. »

troyens et aubois célèbres dont la vie a eu un impact culturel (Renoir), religieux (Salomon Rachi), militaire (Pierre de Riel, maréchal de Beurnonville), curatif (le médecin Denis), environnemental (Charles Baltet), politique (Edouard Herriot), littéraire (Chrestien de Troyes) etc. sur la ville et ses alentours. « Des personnages connus sur le plan national ou international ! », souligne-t-il avec insistance. Le site foisonne d'informations sur tous ces personnages historiques mais aussi sur des thèmes bien particuliers qui ont participé à la richesse - voire au déclin - de Troyes : les Comtes de Champagne, les Templiers, les Foires de Champagne, la FrancMaçonnerie ou bien les Rois à Troyes. D'autres onglets sont consacrés aux monuments de la ville, églises, musées, hôtels, hôpitaux et quartiers, au jardins et parcs troyens, aux métiers oubliés ou à des thèmes plus généraux comme la religion, la politique, la Révolution... L'historien amateur n'oublie pas de citer les inventions et domaines dans lesquels la ville et le département ont été avant-gardistes soit dans leur création soit dans leur participation ou possessions. Ce thème s'intitule Troyes et l'Aube précurseurs et regroupe des sujets comme l'imprimerie (Troyes est une des premières villes d'Europe à en avoir possédé une), les jardins ouvriers (une des premières associations reconnue loi 1901), les Almanachs (première littérature écrite et colportée), les Compagnons du Devoir ou encore les Troyens banquiers de France. Et puis il y a aussi des chapitres qui abordent la vie vécue par notre insatiable connaisseur, sous le titre Scandales, par exem-

ple, on retrouve une histoire autour du Magic Circus qu'il avait fait venir dans la ville et qui a posé quelques petits problèmes en raison de la présence d'une artiste nue. D'autres scandales traitent des punks ou d'un certain mariage blanc. « Je voulais créer un site gratuit pour réunir tout ce que j'ai fait et appris, explique Jacques Schweitzer. J'ai des réserves de bouquins que personne n'a, je me régale », ajoute-t-il en montrant un échantillon de sa collection d'ouvrages et de feuillets anciens en rapport avec l'histoire de la ville ou du département et qui sont classés dans sa bibliothèque à l'aide de pastilles colorées et marquées de lettres « A pour Aube, R pour religion... » Par ailleurs, une vie professionnelle et associative multiple est évoquée dans la petite biographie de Jacques sur le site, avec la création de plusieurs sociétés comme Surgerm, Armor Armor ou Canox, la création et la participation à l'association Michel Voix - Les Arcades qui promeut une retraite active ainsi que l'art et la manière de bien vieillir, la création de plusieurs structures pour les jeunes (en tant que maire adjoint), notamment les MJC et l'Office Municipal des Sports et de la Jeunesse. Témoin de sa grande culture troyenne, le site internet de Jacques comptabilise pas loin de 90 000 « visites du monde entier depuis le début de l'année », informet-il avec fierté. « Il y a 568 chapitres et j'en mets un

L'intérêt pour l'histoire de la ville, « c'était ancré en moi depuis toujours » nouveau tous les deux jours, les jours impairs. Tous les matins je travaille pendant six heures et les samedis et dimanches pendant dix heures. Les gens posent des tas de questions et je réponds instantanément, le jour-même ! » Ce presque nonagénaire qui n'arrête jamais prend part à des tournois de bridge internationaux (sur internet) pendant ses après-midi parce que « ça forme les neurones ! » Par ailleurs, un projet qui lui tient à cœur devrait se concrétiser vers la fin de cette année, il s'agit de la publication d'un livre sur les raisons de l'assassinat du maire et député troyen Claude Huez pendant la Révolution. Loin de s'ennuyer, Jacques Schweitzer aime à citer un proverbe japonais à la philosophie très adéquate : « On commence à vieillir quand on a fini d'apprendre ».

Marjolaine Combraque

(*) différent de sa création à Nancy en 1976 par Dominique Auzias

L’horoscope de l’hebdo BÉLIER du 21.03 au 20.04 Au travail, même si vous ne connaissez pas la route à suivre, voyez le verre à moitié plein, on se précipitera pour le remplir. Une remise en question est nécessaire si vous voulez remonter en pleine lumière.

TAUREAU du 21.04 au 20.05 Au niveau professionnel, ne comptez que sur votre travail, votre constance, votre discipline pour mener vos tâches à bien. Ça passera ou ça cassera, mais cela vous permettra de prendre un nouveau départ.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Ouvrez-vous et ne craignez pas de prospérer... Si vous êtes capable de vivre les situations telles qu'elles sont, sans vous prendre la tête, vous en tirerez le meilleur. La semaine sera une période faste.

CANCER du 22.06 au 22.07 La chance pure entrera au sein de votre jardin secret. L'inattendu sera aussi prépondérant et aura son mot à dire ! Il pourra tout bousculer et changer la donne. Attachez vos ceintures ça va swinguer.

BALANCE du 23.09 au 22.10 Fini les lourdeurs et les vaches maigres.

Vous allez pouvoir respirer plus à l'aise. Il en découlera une meilleure prise de conscience de vos capacités.

LION du 23.07 au 22.08 Vous nouerez de très intéressants partenariats, ferez des rencontres fort utiles du point de vue professionnel. Cela fera avancer votre carrière vers une finalité pus proche de vos ambitions.

SCORPION du 23.10 au 22.11 Sur le plan sentimental, la passion vous habitera et vous mènera. Une fois que vous aurez mis les choses bien à plat, tout vous sera permis. Une fois n'est pas coutume !

VIERGE du 23.08 au 22.09 C’est un temps de réflexion qui vous permettra de corriger certains de vos défauts, et de récolter prochainement de très beaux fruits. Le préalable est d’aborder de front les questions que vous préféreriez éluder.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Apres avoir été chahuté(e) ces derniers temps, c’est le moment de reprendre de la hauteur sur vos projets. Votre confiance en vous et votre enthousiasme reviennent.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Facilités de contacts, multiplication des échanges avec les autres. C’est sûr, la chance est là et bien là. Tenez fermement la barre, voyez loin, faites des plans à long terme… Le jeu en vaut la chandelle !

VERSEAU du 21.01 au 19.02 La semaine vous mettra en présence d'un heureux hasard qui vous fera ressentir d’intenses émotions. Donc, il est nécessaire que vous sachiez où vous allez, avec qui et pourquoi.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Excellente nouvelle ! Sur le plan affectif, vous allez prendre votre envol, passer aux choses sérieuses ou... à autre chose ! La semaine vous permettra d’envisager l'avenir autrement.

Benoit MELVHILLE