Bat entre nous 29

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LVC

No 29, juin 2012

Paraît deux fois par année Impression: Swissprinters IRL SA Graphisme: Jean-François Tiercy, Lausanne Tirage: 20’000 exemplaires

entre nous

entre nous

Janvier: sortie des familles aux Diablerets

sommaire

éditorial

Brèves et reflets Action Solmobile : sous le soleil… pas exactement Brèves

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Parenthèse enneigée Sortie des familles aux Diablerets

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Chère lectrice, cher lecteur,

Le cancer, une maladie héréditaire ? Rencontre avec Anne Murphy, infirmière conseillère en oncogénétique 4 Un lieu de respiration Rencontre avec Christine Burki, responsable de l’Espace Pallium à Lausanne 5 Si on parlait de la prostate ? Rencontre avec le Dr Vincent Griesser, président de PROSCA Infos pratiques Nos propositions Adresses x

En quête de réponses

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Lorsque le sujet du cancer est abordé, quelle qu’en soit la raison, les esprits s’embrouillent souvent en conjectures à cause de la très vaste complexité du sujet. Il en est de même pour les professionnels, tant est multiple l’impact de la maladie sur les individus et la société. En effet, le cancer ne fait aucune distinction, touche tout le monde et provoque une quantité infinie de soucis et de problèmes à ceux qui en souffrent. La LVC ne le sait que trop bien, elle qui tente jour après jour de trouver des réponses collectives ou individuelles aux interrogations des Olivier Engler patients ou de leurs proches. Cette édition du journal de la Ligue vaudoise contre le cancer illustre bien toute la complexité régissant l’univers dit psycho-oncologique, soit tout ce qui relève du quotidien difficile et éprouvant des patients et de leurs familles. En quelques articles, seule une poignée de questions est soulevée, alors qu’il y en a des milliers, toutes légitimes, toutes sincères. Et la vie dans tout cela ? Vivre, respirer, se détendre, chacun y aspire. Notre association, en relation très étroite notamment avec les familles d’enfants souffrant de cancer, est bien placée pour savoir qu’un bol d’air peut se révéler salutaire, même s’il est bref. Chaque année, nous partons en toute discrétion pour vivre une journée de luge aux Diablerets. Avec les familles, les enfants atteints dans leur santé, leurs frères et sœurs. Cette journée compte, nous le savons et nous souhaitions la partager en photos avec les lecteurs de notre journal (p. 3). Pour les sourires, pour la vie ! Pourquoi suis-je atteint de cancer ? Certains trouvent une raison, bonne ou mauvaise peu importe, d’autres pas et restent avec cette éternelle interrogation. La recherche scientifique investigue beaucoup, notamment du côté de la génétique. Nous avons souhaité faire un point sur une discipline justement méconnue : l’oncogénétique (p. 4). Dans ce domaine, il s’agit de déterminer si l’hérédité joue un rôle dans la survenance de la maladie.

Des consultations dans ce domaine existent et peuvent parfois apporter une réponse. Pour en soulever d’autres, inévitablement ! Et qui s’occupe de moi ? L’Espace Pallium a ouvert ses portes à Lausanne (p. 5), il y a quelques mois. Pour accueillir en terrain neutre les proches aidant des personnes en situation palliative, dont la majorité est atteinte de cancer. En terrain neutre, cela signifie hors du contexte soignant afin que les personnes entourant un patient puissent parler d’elles, aussi et surtout. Une dimension particulièrement importante, que la société prend progressivement en compte. Enfin, dit la LVC ! Elle qui accompagne les patients, mais aussi les proches depuis plus de cinquante ans. Le silence est-il «d’homme» ? La démocratisation du sujet « cancer » n’est pas une des moindres avancées que la société a réalisées ces vingt ou trente dernières années. On en parle et c’est nécessaire. Louons ici le courage des femmes qui ont joué un rôle indéniable dans la rupture du silence. Leur combat dans le cadre du cancer du sein, entre autres, a brisé nombre de barrières, d’autant que cette forme-là de la maladie touche à l’intimité, au corps, à l’image de soi. L’homme, lui, on ne l’entend que peu. Pourtant, le cancer de la prostate est le plus répandu dans la gent masculine. Il était important alors de donner la parole au président de l’association Prosca (p. 6), qui met toute son énergie à encourager les hommes à parler, échanger, revendiquer peut-être. Les enfants, l’hérédité, les hommes, les proches. La liste des sujets pourrait bien entendu s’allonger. Sans fin d’ailleurs, comme l’est notre action. Le cancer est là, pour longtemps encore. Puisse votre soutien nous rester fidèle, car sans vous la Ligue vaudoise contre le cancer ne pourrait jamais proposer des prestations d’accompagnement et de prévention, en tous points uniques dans l’univers oncologique. Votre solidarité est exemplaire, votre confiance extraordinaire. Mille fois merci ! Bonne lecture et à bientôt. Olivier Engler Président


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