

Les ligues contre le cancer en Suisse : proximité, soutien
individuel, confidentialité et professionnalisme
Vous et vos proches pouvez vous appuyer sur les activités de conseil et soutien proposées gratuitement près de chez vous. Près de 100 professionnels, répartis sur plus de 70 sites en Suisse, offrent un suivi individuel et confidentiel pendant et après la maladie.
En parallèle, les ligues cantonales développent des actions de prévention auprès de la population. Objectif: diminuer le risque personnel de développer la maladie.
Impressum
Éditrice
Ligue suisse contre le cancer
Effngerstrasse 40, case postale
3001 Berne, Tél. 031 389 91 00,
Couverture
Adam et Ève, d’après Albrecht Dürer
Illustrations www.liguecancer.ch
P. 7: Essex Pharma GmbH, Munich, modifée par Willi R. Hess, dessinateur scientifque, Berne 4 e édition
P. 37: Ligue suisse contre le cancer
Direction du projet et rédaction du texte original Barbara Karlen, spécialiste Publications, Ligue Photos suisse contre le cancer, Berne
Pp. 4, 44: Shutterstock
Pp. 8, 40: iStock
Traduction de l’allemand
P. 12: Clinique de dermatologie, Hôpital Evelyne Carrel universitaire de Zurich
Conseils scientifques
Dr med. Michael Benzaquen, médecin-chef en Conception graphique dermatologie, Clinique universitaire de Daniel Förster, Belgern dermatologie, Hôpital de l’Île, Berne
Impression
Prof. Dr med. Robert Hunger, directeur du centre VVA (Schweiz) GmbH, 9443 Widnau des tumeurs cutanées, clinique universitaire de dermatologie, Hôpital de l’Île, Berne
Collaborateurs de la Ligue suisse contre le cancer, Berne
Benjamin Furrer, spécialiste Prévention ; Julia Schwarz, spécialiste Dépistage ; Nicole Steck, collaboratrice scientifque
Cette brochure est également disponible en allemand et en italien.
© 2024, 2015, 2009, Ligue suisse contre le cancer, Berne | 4e édition, actualisée
Sommaire
6 La peau
9 Qu’est-ce qu’un mélanome ?
14 Comment le diagnostic est-il établi ?
21 Comment le traitement est-il planifié ?
23 Comment le mélanome est-il traité ?
35 Que faire en cas d’effets indésirables ?
41 Que se passe-t-il après les traitements ?
44 Où trouver conseils et informations ?

Chère lectrice, cher lecteur,
Le mélanome est un cancer fréquent en Suisse. Cette brochure apporte des réponses aux questions suivantes :
• Qu’est-ce qu’un mélanome ?
• Quelles sont les causes du mélanome ?
• Comment le diagnostic est-il établi ?
• Comment le mélanome est-il traité ?
Il existe d’autres types de cancers de la peau, en particulier le carcinome basocellulaire et le carcinome spinocellulaire, ainsi que des formes précancéreuses, la kératose actinique et la maladie de Bowen. Ces tumeurs font l’objet d’une brochure spécifique, intitulée « Les cancers de la peau ».
Quelque chose ne vous paraît pas clair ? Vous avez besoin d’un soutien pour vous ou vos proches ?
N’hésitez pas : adressez-vous à l’équipe médicale, aux conseillères et conseillers des ligues cantonales contre le cancer ou à la Ligne InfoCancer, au 0800 11 88 11.
Vous trouverez les coordonnées des ligues contre le cancer dans les dernières pages de cette brochure.
Nos vœux les plus chaleureux vous accompagnent.
Votre Ligue contre le cancer
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Le mélanome
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La peau
L’essentiel en bref
• La peau remplit des fonctions aussi variées que vitales.
• Parmi elles, on retrouve la régulation de la température corporelle ou la perception sensorielle.
• Elle se compose de trois couches : l’épiderme, le derme et l’hypoderme.
La peau couvre une surface d’environ 2 m2, ce qui en fait le plus grand organe du corps humain. Elle remplit différentes tâches :
• elle régule la température du corps;
• c’est un organe sensoriel ;
• elle protège le corps des influences extérieures, comme le froid et la chaleur ;
• elle protège l’organisme des agents pathogènes.
La peau est composée de trois couches. La couche externe est appelée l’épiderme, la couche intermédiaire le derme et la couche interne l’hypoderme.
L’épiderme est constitué comme suit :
• une couche basale, dans laquelle se forment de nouvelles cellules cutanées ;
• des cellules (kératinocytes) qui produisent une substance cornée, la kératine ;
• des cellules pigmentaires (mélanocytes), qui fabriquent la mélanine. La mélanine donne sa couleur à la peau et lui assure une certaine protection contre les rayons UV ;
• des cellules de Langerhans, qui font partie du système immunitaire.
Le derme, couche intermédiaire de la peau, est composé de tissu conjonctif.
Il contient des cellules immunitaires, des fibres nerveuses, des vaisseaux sanguins et lymphatiques, des glandes sudoripares et sébacées ainsi que des follicules pileux.
L’hypoderme, couche interne, est par des vaisseaux sanguins et des constitué de tissu adipeux et de tis- nerfs. L’hypoderme est relié aux su conjonctif. Ce tissu est traversé muscles.

Structure de la peau
La structure de la peau
a Épiderme f Cellules pigmentaires (mélanocytes)
b Derme g Follicule pileux
c Hydroderme (tissu sous-cutané) h Poil
d Couche ou membrane bastale i Glande sébacée
e Couche épineuse (kératinocytes) k Glande sudoripare

Qu’est-ce qu’un mélanome ?
L’essentiel en bref
• Le mélanome est une forme de cancer de la peau.
• Il se développe à partir des cellules du système pigmentaire.
• Les rayons ultraviolets sont la principale cause d’apparition de ce cancer.
• Certaines modifications cutanées peuvent signaler la présence d’un mélanome.
Le mélanome est une tumeur maligne de la peau. Il se développe à partir de cellules pigmentaires qui se multiplient de façon incontrôlée et peuvent envahir et endommager le tissu sain.
Les cellules cancéreuses peuvent se disséminer dans l’organisme en passant dans le sang ou le système lymphatique. Lorsqu’elles s’accumulent dans d’autres parties du corps, elles constituent des foyers cancéreux secondaires : les métastases.
Les métastases peuvent se former à proximité du mélanome, dans les ganglions lymphatiques, mais aussi
dans des endroits plus éloignés. Le plus souvent, elles sont localisées dans les poumons, les os, le foie ou le cerveau.
Chaque année, on dénombre environ 3 100 nouveaux cas de mélanome et quelque 300 décès liés à ce cancer en Suisse. Près d’un cinquième des personnes touchées ont moins de 50 ans au moment du diagnostic.
Il existe d’autres types de cancer de la peau, en particulier le carcinome basocellulaire et le carcinome spinocellulaire. Ceux-ci font l’objet d’une brochure spécifique, intitulée « Les cancers de la peau ».
Comment le mélanome se forme-t-il?
Le mélanome se développe à partir de cellules pigmentaires de l’épiderme qui se multiplient de façon incontrôlée. Il peut se former à partir de taches pigmentées (grains de beauté, nævi) préexistantes ou apparaître n’importe où ailleurs sur la peau. Un tiers environ des mélanomes se développent à partir de grains de beauté préexistants.
Le mélanome se présente sous la forme d’une tache foncée ou noire sur la peau. Il se développe sur plusieurs mois ou années.
Quelles
sont les causes du mélanome ?
Le mélanome peut toucher n’importe qui. Certains facteurs augmentent toutefois le risque de développer la maladie.
Le rayonnement ultraviolet (rayons UV)
Les rayons UV sont la principale cause du mélanome. Le soleil et les solariums émettent des rayons UV qui peuvent endommager l’ADN des cellules cutanées, ce qui augmente le risque de cancer de la peau. Ils accélèrent également le vieillissement cutané.
Il est par conséquent essentiel de se protéger d’un rayonnement ultraviolet excessif. Pour en savoir plus, consultez la brochure « Se protéger du soleil ». Les enfants sont les plus exposés au risque de dégâts à long terme provoqués par les UV. Leur peau nécessite dès lors une protection renforcée.
Vous trouverez de plus amples informations sur la page « Protection solaire pour les enfants » : https:// www.liguecancer.ch/a-propos-ducancer/prevention/se-proteger-dusoleil/protection-solaire-pour-les-enfants
Comment reconnaître un mélanome ?
Les modifications cutanées suivantes peuvent indiquer la présence d’un mélanome :
• une tache pigmentée qui se différencie nettement des autres par sa forme et sa couleur ;
• une tache pigmentée préexistante ou d’apparition récente en relief, dure ou qui grossit rapidement ;
• une tache pigmentée dont la couleur n’est pas homogène, qui démange, saigne ou suinte ;
• une lésion semblable à une plaie qui ne guérit pas.
Si vous observez un des signes ci-dessus, faites contrôler la tache pigmentée en question par un dermatologue.
La règle ABCD peut faciliter l’autoexamen de la peau. Inspectez tout votre corps en vous plaçant devant un grand miroir et en vous aidant d’un miroir à main. Accordez une attention particulière aux parties fréquemment exposées au soleil.
La règle ABCD facilite l’autoexamen de la peau

Diamètre
Le dépistage du mélanome
Le dépistage vise à identifier précocement d’éventuelles modifications cutanées. Un dermatologue peut évaluer s’il s’agit d’une modification bénigne ou d’un cancer de la peau.
Les personnes à risque devraient faire contrôler régulièrement leur peau par un dermatologue.
Qui sont les personnes à risque?
Le risque de cancer de la peau est augmenté lorsqu’une personne :
• a plus de 100 taches pigmentées sur le corps ;
• a une peau claire (faible pigmentation), qui ne bronze pas ou bronze très lentement.
• a des taches pigmentées qui se différencient des autres par leur couleur ou leur forme ;
• a de nombreux cas de mélanome dans sa famille, en particulier chez ses proches parents (père, mère, frères, sœurs) ;
• a déjà eu un cancer de la peau ;
• est atteinte d’albinisme ;
• a eu des coups de soleil répétés durant l’enfance ou est sujette aux coups de soleil ;
• a un système immunitaire affaibli.
Important
Si vous observez qu’une tache pigmentée a changé ou qu’elle se différencie des autres, montrez-la à un dermatologue.
Comment le diagnostic est-il établi ?
L’essentiel en bref
• Le dermatologue examine la peau. Si une zone lui paraît suspecte, il prélève un fragment de tissu. L’analyse de cet échantillon permet de savoir s’il s’agit d’un mélanome ou pas.
• Le mélanome est classé en différents stades d’évolution.
• Plus il est décelé précocement, plus le pronostic est favorable.
Plusieurs examens sont nécessaires pour poser le diagnostic. Les investigations diffèrent d’une personne à l’autre.
N’hésitez pas à demander des précisions si vous ne comprenez pas quelque chose. Vous devrez attendre les résultats de ces examens pour savoir si vous avez un mélanome ou pas.
Examen médical
Si vous observez une modification de votre peau, consultez votre médecin de famille ou rendez-vous directement chez un spécialiste des maladies de la peau (dermatologue).
Examen de la peau
Le dermatologue examine votre peau à l’aide d’un instrument appelé dermatoscope. Lorsqu’il repère une modification suspecte, il retire le grain de beauté concerné sous anesthésie locale et l’envoie en laboratoire pour analyse.
Le résultat de cette analyse permet de savoir si on est en présence d’un mélanome ou pas.
Analyse de sang
Les résultats de l’analyse de sang donnent des indications sur votre état général et sur le fonctionnement de vos organes.
Il peut arriver que les valeurs sanguines soient normales alors que vous avez un cancer. À l’heure ac-
tuelle (2024), il n’existe pas de test sanguin qui permette de déceler de façon fiable un mélanome au stade précoce.
Examens d’imagerie médicale
Ces examens permettent au médecin de voir si les ganglions lymphatiques sont atteints ou si des métastases se sont formées dans d’autres organes.
Différentes techniques peuvent être utilisées :
• l’échographie (ultrasons),
• la radiographie,
• le scanner (tomodensitométrie, TDM),
• l’imagerie par résonance magnétique (IRM),
• la tomographie par émission de positrons (TEP) ou
• la scintigraphie des voies lymphatiques (lymphoscintigraphie).
Ces examens sont réalisés dans un hôpital ou un institut de radiologie. Ils sont indolores et ne néces-
sitent pas d’anesthésie. Ils durent de quelques minutes à une demiheure ; vous pouvez rentrer chez vous après.
Scintigraphie des voies lymphatiques (lymphoscintigraphie)
Cet examen permet de visualiser les vaisseaux et les ganglions lymphatiques grâce à l’emploi d’un colorant radioactif. Lorsque des cellules cancéreuses se détachent du mélanome, elles vont généralement se loger en premier lieu dans le ganglion le plus proche de la tumeur, le ganglion sentinelle.
Pour savoir si des cellules cancéreuses sont présentes dans le ganglion sentinelle, un échantillon de tissu est prélevé et analysé en laboratoire.
Le colorant radioactif est éliminé avec l’urine ou les selles. L’exposition aux rayons ne dépasse pas celle d’une radiographie. Le seul moment qui peut être douloureux est l’injection du produit radioactif.
Le mélanome
Scanner (tomodensitométrie, TDM)
Pour le scanner, vous êtes allongé·e sur une table d’examen qui se déplace à travers un gros anneau. Un appareil à rayons X intégré dans cet anneau effectue des radiographies.
Tomographie par émission de positrons (TEP)
Pour cet examen, on vous administre un sucre faiblement radioactif par perfusion. Celui-ci s’accumule dans les cellules cancéreuses qui se divisent rapidement.
La TEP permet de mieux visualiser les métastases dans les ganglions lymphatiques ou dans d’autres organes.
Imagerie par résonance magnétique (IRM)
Pour cet examen, vous êtes allongé·e sur une table qui glisse dans une sorte de tube. L’IRM est ba-
sée sur l’emploi de champs magnétiques. Vous recevrez des tampons auriculaires ou un casque, car l’appareil produit différents bruits qui peuvent vous incommoder.
Que faire si vous êtes claustrophobe?
Si vous redoutez la sensation d’enfermement, signalez-le à l’équipe médicale. Une musique relaxante ou un tranquillisant pourront peutêtre vous aider à vous détendre.
L’attente des résultats
Il peut s’écouler plusieurs jours, voire plusieurs semaines, jusqu’à ce que les résultats de vos examens soient disponibles. Si cette attente vous pèse, n’hésitez pas à vous adresser à la Ligne InfoCancer ou à votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer. Les conseillères et conseillers sont là pour vous et vos proches ; ils vous écouteront et répondront à vos questions.
Quel est le stade de mon mélanome ?
Les résultats des examens donnent des indications sur les éléments suivants :
• Quelle est la taille de la tumeur ?
• La tumeur a-t-elle pénétré dans les tissus environnants ?
• La tumeur s’est-elle propagée aux ganglions lymphatiques ?
• A-t-elle formé des métastases ?
Sur cette base, les médecins peuvent déterminer le stade du mélanome.
Ils évaluent la tumeur en fonction de son épaisseur (indice de Breslow) et à l’aide de la classification TNM.
Indice de Breslow
L’indice de Breslow renseigne sur la profondeur à laquelle le mélanome a pénétré dans la peau. Cette épaisseur est indiquée en millimètres.
On considère un mélanome comme précoce ou petit lorsqu’il ne dépasse pas 1 mm et comme avancé ou grand lorsqu’il a plus de 4 mm d’épaisseur.
En principe, plus un mélanome est petit, plus les chances de guérison sont bonnes.
Classification TNM
La classification TNM permet d’évaluer l’extension de la tumeur (T), l’atteinte des ganglions lymphatiques (N) et la présence de métastases dans d’autres organes (M).
En simplifiant, on obtient la classification suivante :
• T signifie tumeur. Les chiffres de 1 à 4 indiquent dans quelle mesure le cancer s’est propagé. Plus le chiffre est élevé, plus la tumeur s’est étendue ou est de grande taille.
• N signifie ganglion lymphatique.
• M signifie métastases dans d’autres organes.
T signifie tumeur. Les chiffres de 1 à 4 indiquent dans quelle mesure le cancer s’est propagé. Plus le chiffre est élevé, plus la tumeur s’est étendue ou est de grande taille.
T1 Le mélanome a une épaisseur de 1 millimètre au maximum.
T2 Le mélanome a une épaisseur supérieure à 1 millimètre, mais inférieure à 2 millimètres.
T3 Le mélanome a une épaisseur comprise entre 2 et 4 millimètres.
T4 Le mélanome a une épaisseur supérieure à 4 millimètres.
N signifie ganglion lymphatique.
N0 Aucune métastase dans les ganglions lymphatiques.
N1 Métastases dans un seul ganglion lymphatique.
N2 Métastases dans deux ou trois ganglions lymphatiques.
N3 Métastases dans quatre ganglions lymphatiques ou plus.
M signifie métastases dans d’autres organes.
M0 Aucune métastase décelable.
M1 Métastases dans d’autres organes.
Exemple de lecture
Que signifient les lettres et les chiffres employés par le médecin dans son rapport ?
Si on a par exemple T1 N0 M0, cela veut dire que la tumeur a une épaisseur de 1 millimètre au maximum et qu’il n’y a pas de métastases dans les ganglions lymphatiques ou dans d’autres organes.
Il est également important de connaître la profondeur à laquelle la tumeur a pénétré dans la peau (indice de Breslow) et de savoir si la surface de la tumeur est intacte ou non.
Des questions sur l’indice de Breslow ou la classification TNM?
Si vous ne comprenez pas quelque chose, demandez des explications à votre médecin. Vous pouvez également vous adresser à votre ligue cantonale contre le cancer ou à la Ligne InfoCancer.
Quelles sont les chances de guérison ?
Les chances de guérison (pronostic) dépendent des caractéristiques du mélanome et de l’état de santé général. Elles varient donc d’une personne à l’autre. En principe, plus le mélanome est décelé tôt, plus les chances de guérison sont bonnes.
Le mélanome peut être guéri lorsque le médecin parvient à l’enlever complètement. S’il s’est déjà propagé à d’autres organes, une guérison n’est généralement plus possible.
Des traitements permettent alors de réduire la taille de la tumeur et des métastases ou de stopper la progression de la maladie.
Grâce aux progrès de la médecine, il est possible de prolonger la survie de plusieurs années, même lors d’un mélanome avancé.
Pourquoi moi ?
Il est généralement difficile de savoir pourquoi telle personne est touchée par un cancer et telle autre pas. Le cancer peut frapper n’importe qui et il n’y a pas de raison de culpabiliser.
Si la question du « pourquoi » vous tracasse ou si vous souhaitez en savoir plus sur les chances de guérison, la Ligne InfoCancer et les ligues cantonales et régionales contre le cancer sont là pour vous.
Comment le traitement est-il planifié ?
L’essentiel en bref
• Le traitement est planifié dans le cadre d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (tumorboard).
• Il est choisi en fonction de plusieurs paramètres, comme le stade de la maladie, les caractéristiques génétiques des cellules cancéreuses ou la possibilité d’enlever le mélanome ou pas.
• Si vous ne comprenez pas quelque chose, adressez-vous à l’équipe médicale.
Des médecins de différentes spécialités se réunissent pour discuter des résultats de vos examens. Cette réunion est appelée tumorboard. Sur la base de ces discussions, votre médecin vous recommandera le traitement le plus adapté à votre cas particulier.
Quels éléments influencent le choix du
traitement ?
Le traitement est choisi en fonction des paramètres suivants:
• l’épaisseur du mélanome ;
• le stade de la maladie ;
• les caractéristiques génétiques des cellules cancéreuses ;
• la présence de métastases ;
• la possibilité d’enlever le mélanome ;
• votre état général, vos autres maladies et vos attentes quant à la qualité de vie.
Des questions sur le choix du traitement ?
Vous pouvez poser des questions sur le traitement qui vous est proposé à tout moment. Faites-vous expliquer son déroulement et ses conséquences possibles. Vous avez le droit de refuser un traitement ou de demander un délai de réflexion.
Posez vos questions au médecin ou au personnel soignant :
• L’hôpital est-il spécialisé dans le traitement du mélanome ? Cette question est importante, car l’expérience de l’équipe médicale peut avoir une influence déterminante sur l’évolution de la maladie et sur la qualité de vie.
• Mon cas a-t-il été discuté lors d’un tumorboard ?
• Quel traitement est le plus adapté dans ma situation ?
Quels en sont les avantages et les inconvénients ?
• À quels effets indésirables dois-je m’attendre ? Comment puis-je y remédier ?
• Le traitement permet-il la guérison ?
• La caisse-maladie prend-elle en charge les coûts du traitement ?
Deuxième avis médical
Vous pouvez à tout moment demander un deuxième avis médical. L’équipe soignante transmettra alors votre dossier au médecin de votre choix. Vous avez également le droit de réclamer les résultats de vos examens.
Comment le mélanome est-il traité ?
L’essentiel en bref
• Le traitement du mélanome repose avant tout sur la chirurgie.
• Des traitements médicamenteux comme l’immunothérapie ou une thérapie ciblée peuvent également être envisagés, de même qu’une radiothérapie.
La chirurgie consiste à enlever la tumeur en procédant à une opération. La radiothérapie détruit les cellules cancéreuses à l’aide de rayons dirigés sur la tumeur.
Les traitements médicamenteux (chimiothérapie, immunothérapie et thérapies ciblées) combattent quant à eux les cellules cancéreuses dans tout le corps.
La plupart du temps, plusieurs traitements sont combinés entre eux ; ils peuvent être administrés en même temps ou les uns après les autres, l’objectif étant d’éliminer complètement le mélanome.
La chirurgie
Le traitement du mélanome repose avant tout sur la chirurgie, qui est déjà utilisée pour prélever un échantillon de tissu lors des examens en vue d'établir le diagnostic.
L’opération vise à retirer le mélanome si possible complètement, avec une marge de sécurité tout autour ; cela signifie que la tumeur est enlevée avec un bout de tissu sain.
Lorsque le mélanome est superficiel ou a une épaisseur inférieure à 0,8 millimètre, le dermatologue effectue l’intervention sous anesthésie locale dans un hôpital ou à son cabinet. Vous pouvez rentrer chez vous au terme de cette opération mineure.
Pour les opérations plus importantes, des chirurgiens de différentes disciplines préparent l’intervention en commun.
L’opération est pratiquée de manière à éviter autant que possible les cicatrices disgracieuses et nécessite une hospitalisation de quelques jours.
Elle se fait sous anesthésie générale ou locale en fonction de la localisation du mélanome.
Suivant l’épaisseur du mélanome, les chirurgiens prélèvent également le ganglion lymphatique le plus proche de la tumeur (ganglion sentinelle) au cours de l’opération.
Celui-ci sera examiné par un spécialiste des tissus afin de voir s’il contient des cellules cancéreuses.
Cette analyse sert à planifier la suite du traitement. L’ablation du ganglion sentinelle ne vise donc pas à traiter le mélanome, mais à fournir des informations essentielles au médecin.
Quels sont les troubles possibles?
Lorsque des tendons, des muscles ou des nerfs ont été endommagés, un engourdissement temporaire ou une diminution de la mobilité sont possibles dans la zone opérée.
L’ablation de ganglions lymphatiques peut entraîner la formation d’un gonflement dû à l’accumulation de lymphe dans les tissus : l’œdème lymphatique.
En général, ce gonflement affecte les bras ou les jambes ; il peut cependant aussi toucher d’autres parties du corps.
Pour en savoir plus, consultez la brochure « L’oedème lymphatique après un cancer ».
Quand peut-on recourir à la chirurgie?
La chirurgie est possible à tous les stades de la maladie. Au stade précoce, elle constitue le principal traitement, le seul bien souvent.
L’immunothérapie
L’immunothérapie aide le système immunitaire à reconnaître et à éliminer les cellules cancéreuses. On distingue l’immunothérapie active et l’immunothérapie passive.
La première stimule le système immunitaire pour qu’il développe ses propres défenses contre les cellules cancéreuses.
La seconde consiste à lui administrer directement des substances actives spécifiques pour obtenir une immunité immédiate.
Il existe différentes formes d’immunothérapie, notamment la thérapie par inhibiteurs de points de contrôle immunitaire.
Qu’est-ce que la thérapie par inhibiteurs de points de contrôle immunitaire?
Les cellules de l’organisme présentent à leur surface des points de contrôle (checkpoints) qui empêchent le système immunitaire de les attaquer.
Les cellules cancéreuses étant elles aussi des cellules de l’organisme, elles possèdent également des points de contrôle, de sorte que le système immunitaire ne les reconnaît pas comme des intruses et ne peut pas les éliminer.
Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire bloquent les checkpoints sur les cellules cancéreuses, ce qui permet au système immunitaire de les identifier correctement et de les attaquer.
Comment se déroule une thérapie par points de contrôle immunitaire?
Le traitement s’effectue dans un hôpital et nécessite plusieurs séances. En règle générale, vous pouvez rentrer chez vous le jour même. La thérapie est administrée par perfusion toutes les deux à quatre semaines.
Elle s’étale sur une année environ, voire plus en cas de métastases. Une fois celle-ci terminée, le système immunitaire est encore capable de reconnaître les cellules cancéreuses pendant plusieurs mois ou même années.
Quand l’immunothérapie estelle utilisée?
• avant l’opération, pour réduire la taille de la tumeur et accroître les chances de guérison ;
• après l’opération, pour améliorer les chances de guérison ;
• lors de métastases inopérables, pour ralentir la progression de la maladie.
L’immunothérapie est utilisée seule ou en association avec d’autres thérapies.
Quels sont les troubles et les effets indésirables possibles?
Il peut arriver que le système immunitaire attaque également les cellules saines. C’est la principale cause des effets indésirables suivants :
• des éruptions cutanées accompagnées de démangeaisons ;
• de la diarrhée ;
• de la fatigue ;
• des symptômes de type grippal (abattement, fièvre, douleurs musculaires) ;
• des inflammations de la thyroïde ou de l’hypophyse ;
• une anomalie des valeurs sanguines, notamment hépatiques.
La plupart de ces effets secondaires disparaissent au terme du traitement. Étant donné le large éventail d’effets indésirables possibles, il est préférable de se rendre dans un centre expérimenté dans ce type de traitement.
Signalez immédiatement vos troubles à l’équipe médicale : plus ils sont identifiés tôt, mieux ils pourront être pris en charge.
Les effets indésirables peuvent survenir à différents moments. Ils peuvent se manifester pendant le traitement, mais aussi une année après l’administration de la dernière dose.
Vous trouverez de plus amples informations dans la brochure « Immunothérapie par inhibiteurs de points de contrôle immunitaire – Que faire en cas d’effets indésirables ? » ou sur la page Internet « L’immunothérapie » : www.liguecancer.ch/ a-propos-du-cancer/traitements/ medicaments-contre-le-cancer/ limmunotherapie
Les thérapies ciblées
Les médicaments utilisés dans ces thérapies ciblent certaines caractéristiques spécifiques des cellules cancéreuses qui sont responsables de la croissance de la tumeur.
Pour ce faire, ils exploitent ces caractéristiques à l’intérieur et à la surface des cellules cancéreuses en les utilisant comme points d’attaque et bloquent ainsi la progression de la tumeur, qui régresse parfois complètement.
Comment se déroule une thérapie ciblée?
Le traitement est pris sous forme de comprimés, à l’hôpital ou dans un cabinet médical.
Vous pouvez rentrer chez vous le jour même.
Quand cette thérapie est-elle utilisée?
Des thérapies ciblées peuvent être utilisées pour les mélanomes avancés qui présentent certaines modifications génétiques spécifiques.
Pour déterminer si ces modifications sont bien présentes, le tissu cancéreux doit être analysé en laboratoire, car le traitement n’est efficace que si les cellules cancéreuses possèdent ces caractéristiques.
Ainsi, une thérapie ciblée n’est pas systématiquement envisageable chez toutes les personnes atteintes d’un cancer.
Dans le cas du mélanome, la moitié environ des personnes touchées présentent une modification génétique de ce type.
Les médicaments ciblés sont très efficaces ; ils peuvent bloquer la croissance des cellules cancéreuses et entraîner une régression des métastases chez ces patientes et patients.
Quels sont les effets indésirables et les troubles possibles?
Les effets indésirables les plus fréquents concernent la peau, les muqueuses, l’appareil gastro-intestinal, les yeux et le système cardiovasculaire. De la fièvre est également possible.
Les effets secondaires dépendent du type de médicament.
Tout le monde ne réagit pas de la même manière au traitement et certaines personnes n’ont pas d’effets indésirables.
À quoi dois-je faire attention?
Avisez l’équipe médicale en cas de troubles. Beaucoup peuvent être traités ou disparaissent au cours ou à la fin du traitement. Demandez également quels effets indésirables vous devez signaler sans délai et à qui.
Pour en savoir plus, lisez l’article suivant : www.liguecancer.ch/a-propos-du-cancer/traitements/medicaments-contre-le-cancer/therapies-ciblees
La chimiothérapie
La chimiothérapie est une autre forme de traitement médicamenteux contre le cancer. Elle détruit les cellules cancéreuses dans tout le corps.
Comment se déroule une chimiothérapie?
Pour la chimiothérapie, vous vous rendez à l’hôpital ou dans un cabinet médical. En principe, vous pouvez rentrer chez vous le jour même.
La chimiothérapie est administrée par perfusion intraveineuse. Parfois, elle peut être prise à la maison par voie orale (comprimés).
Vous recevez les médicaments toutes les une à trois semaines, puis vous avez une pause pour récupérer. Les médecins parlent de cycle. Une chimiothérapie comporte généralement plusieurs cycles.
Quand la chimiothérapie estelle utilisée?
La chimiothérapie est principalement utilisée pour les mélanomes au stade avancé, lorsqu’une immunothérapie ou une thérapie ciblée ne produisent plus d’effet.
Elle est également employée pour soulager certains troubles.
Quels sont les troubles et les effets indésirables possibles?
La chimiothérapie élimine les cellules cancéreuses, mais elle attaque aussi les cellules saines. C’est la principale cause des troubles et des effets indésirables.
Il est important de savoir qu’il existe des médicaments qui peuvent prévenir ou atténuer ces problèmes.
Les troubles les plus fréquents sont les suivants :
• des infections et des saignements fréquents ou de l’anémie ;
• de l’épuisement (fatigue), un ralentissement de la capacité de réflexion ;
• des nausées, des vomissements, de la diarrhée ou de la constipation ;
• une sécheresse de la peau et des muqueuses, des modifications au niveau des ongles, la chute des cheveux :
• une altération du goût, un manque d’appétit ;
• des picotements dans les doigts ou les orteils.
La plupart de ces troubles disparaissent au terme de la chimiothérapie. Certains persistent néanmoins plus longtemps.
Vous trouverez de plus amples informations sur la chimiothérapie et les mesures que vous pouvez prendre pour remédier aux effets indésirables dans la brochure « Les médicaments contre le cancer » et sur la page Internet www.liguecancer.ch/ a-propos-du-cancer/traitements/ medicaments-contre-le-cancer/ la-chimiotherapie
La radiothérapie
La radiothérapie consiste à diriger des rayons de manière ciblée sur les cellules cancéreuses à travers la peau pour détruire les cellules malignes.
Une radiothérapie peut être utilisée pour traiter le mélanome lui-même ou des métastases dans d’autres parties du corps.
Comment se déroule une radiothérapie?
Pour la radiothérapie, vous vous rendez à l’hôpital ou dans un institut de radiologie du lundi au vendredi pendant quatre à six semaines.
Le traitement est indolore et l’irradiation en soi ne dure que quelques minutes. Vous pouvez ensuite rentrer chez vous.
Dans certains cas, la radiothérapie est administrée lors d’une séance unique ou de quelques séances (radiothérapie stéréotaxique). La dose de rayons reçue est alors plus forte que lors d’une radiothérapie standard.
Quand la radiothérapie estelle utilisée?
La radiothérapie est utilisée dans les situations suivantes :
• lors de mélanomes inopérables ;
• en présence de métastases dans les ganglions lymphatiques ou dans d’autres parties du corps ;
• lors de douleurs provoquées par des métastases osseuses ou par la compression de nerfs ;
• dans certains cas, en association avec une immunothérapie ou une chimiothérapie.
Quels sont les troubles et les effets indésirables possibles?
Les rayons détruisent les cellules cancéreuses, mais peuvent aussi endommager les cellules saines. Il peut en résulter des troubles.
Contrairement aux cellules cancéreuses, les cellules saines ont pour la plupart la capacité de se rétablir.
Les troubles suivants sont possibles à court terme :
• de la fatigue ;
• une rougeur ou une peau sèche à l’endroit irradié ;
• une plus grande vulnérabilité aux refroidissements et aux infections.
La plupart des troubles disparaissent complètement quelques semaines après la fin du traitement. Certains peuvent néanmoins persister pendant plusieurs semaines ou mois :
• une altération de la coloration de la peau;
• un durcissement du tissu graisseux sous la peau ;
• de la fatigue, de l’épuisement.
Vous trouverez de plus amples informations dans la brochure « Fatigue et cancer ».
Important
Signalez rapidement vos symptômes à l’équipe médicale pour qu’elle vous indique ce qui pourra vous soulager. Vous trouverez de plus amples informations dans la brochure de la Ligue contre le cancer et sur la page Internet « La radiothérapie ».
Participation à une étude clinique
La science développe constamment de nouveaux traitements contre le cancer. Les études cliniques visent à déterminer si un nouveau traitement est plus efficace que le traitement standard.
Aimeriez-vous participer à une étude clinique?
Renseignez-vous auprès de l’équipe médicale pour savoir si vous pouvez participer à une étude clinique.
Tous les hôpitaux ne réalisent pas ce type d’études.
Les médecines complémentaires
Les médecines complémentaires sont, comme leur nom l’indique, utilisées en complément à la médecine classique. Elles peuvent contribuer à améliorer le bien-être général et la qualité de vie pendant et après un traitement contre le cancer.
En règle générale, elles n’ont pas d’effet sur le mélanome lui-même, mais elles peuvent renforcer l’organisme et rendre les effets indésirables plus supportables.
Important
Si vous souhaitez avoir recours à une méthode complémentaire, parlez-en d’abord à votre médecin. Même s’ils paraissent inoffensifs, certains produits peuvent être incompatibles avec votre traitement contre le cancer ou influencer l’effet des médicaments.
Vous trouverez de plus amples informations dans la brochure de la Ligue contre le cancer « Les médecines complémentaires » et auprès
des ligues cantonales et régionales contre le cancer. Celles-ci pourront vous aider à trouver des spécialistes qualifiés.
Les soins palliatifs
Les soins palliatifs correspondent à la prise en charge globale des personnes touchées par un cancer incurable. Ils tiennent compte des aspects médicaux, sociaux, psychologiques et spirituels, et considèrent l’être humain dans sa totalité.
Les mesures palliatives ne sont pas réservées à l’ultime phase de l’existence. Demandez suffisamment tôt à l’équipe médicale si des mesures de ce type seraient utiles dans votre cas.
Les conseillères et conseillers au sein des ligues régionales et cantonales contre le cancer et la Ligne InfoCancer peuvent vous aider à planifier une prise en charge palliative.
Directives anticipées
Les directives anticipées vous permettent de définir les actes médicaux que vous acceptez et ceux que vous refusez. Elles expriment votre volonté par avance au cas où vous ne seriez plus en mesure de le faire. Il est recommandé de remplir ce document le plus tôt possible.
Les conseillères et conseillers des ligues cantonales et régionales contre le cancer peuvent vous épauler dans cette démarche.

Que faire en cas d’effets indésirables ?
L’essentiel en bref
• Les traitements peuvent provoquer des effets indésirables.
• Il est important d’en discuter avec l’équipe médicale afin de pouvoir y remédier, que ce soit au moyen de médicaments ou de mesures de soutien ou encore en adaptant le plan de traitement.
La chirurgie, les traitements médicamenteux et la radiothérapie peuvent entraîner des effets indésirables. La survenue, la nature et l’intensité de ces troubles varient d’une personne à l’autre.
L’équipe médicale vous informera des effets indésirables possibles. Avant le début de votre traitement, vous recevrez des médicaments pour les prévenir ou les diminuer.
Il est important que vous les preniez conformément aux indications de votre médecin.
Important
• Faites part des troubles que vous ressentez à l’équipe médicale.
• Demandez-lui quels troubles vous devez signaler sans délai et à qui.
• Ne souffrez pas en silence ; il est possible de prévenir ou de traiter la plupart des effets indésirables.
• Informez l’équipe médicale des produits que vous prenez en automédication.
Que faire en cas de douleurs ?
Prenez vos douleurs au sérieux. Il ne sert à rien de souffrir en silence. Les douleurs sont extrêmement pénibles et ne font que vous priver de vos forces.
Les médicaments ne sont qu’une des nombreuses possibilités à disposition pour traiter la douleur. Il existe d’autres solutions :
• les médecines complémentaires (acupuncture, médecine traditionnelle chinoise, naturopathie) ;
• la physiothérapie ;
• l’activité physique (sport et mouvement) ;
• la relaxation (méditation, training autogène, etc.) ;
• la radiothérapie ;
• la psychothérapie.
Prises en charge rapidement, les douleurs peuvent être soulagées dans la plupart des cas. Il est donc essentiel de les signaler à votre médecin.
Vous trouverez de plus amples informations sur le sujet dans la brochure « Les douleurs liées au cancer et leur traitement ».
Il existe différentes possibilités pour soulager la douleur.

Que faire en cas d’œdème lymphatique ?
L’œdème lymphatique survient généralement à la suite de l’ablation de ganglions lymphatiques. Le traitement associe drainage lymphatique manuel et thérapie par compression.
Le drainage lymphatique manuel est une forme de massage qui stimule les vaisseaux lymphatiques. Au terme de celui-ci, la zone concernée est comprimée par des bandages pour favoriser l’écoulement de la lymphe et l’empêcher de s’accumuler à nouveau dans les tissus.
La pratique quotidienne d’une activité physique permet souvent de stimuler l’écoulement de la lymphe.
Vous trouverez de plus amples informations dans la brochure « L’œdème lymphatique après un cancer ».
Que
faire en cas de fatigue ?
La fatigue liée au cancer est une fatigue éprouvante et difficile à surmonter. Elle ne disparaît pas avec une bonne nuit de sommeil ou du repos et laisse un sentiment d’épuisement sur le plan physique, mental et émotionnel.
En règle générale, il s’agit d’un effet indésirable transitoire. Si la fatigue persiste après la fin de votre traitement, parlez-en à l’équipe médicale.
Quels sont les symptômes possibles?
La fatigue peut se manifester par les symptômes suivants :
• un épuisement persistant, de la pâleur ;
• de l’essoufflement ou des palpitations cardiaques même lors d’un effort léger ;
• des vertiges, des maux de tête, des difficultés à se concentrer ;
• de l’abattement, un manque d’appétit.
Comment y remédier?
• Faites les choses qui vous tiennent à cœur au moment où vous avez le plus d’énergie.
• Mangez ce que vous aimez et buvez environ 1,5 litre d’eau par jour.
• Essayez de garder une activité physique. Une promenade, même courte, a un effet bénéfique sur le métabolisme, la circulation sanguine et l’humeur.
Vous trouverez de plus amples informations sur la fatigue et les mesures qui permettent d’y remédier dans les brochures de la Ligue contre le cancer « Fatigue et cancer » et « Activité physique et cancer », ainsi que sur la page Internet : www.liguecancer.ch/a-propos-ducancer/les-effets-secondaires/la-fatigue
Que faire en cas de réactions cutanées ?
Les traitements médicamenteux peuvent provoquer différents changements au niveau de la peau : mo-
dification de la pigmentation, éruptions, démangeaisons, inflammations, apparition de cloques et de crevasses aux mains et aux pieds.
Comment protéger votre peau?
• Évitez tout contact avec des substances adhésives (sparadraps, colle).
• N’utilisez pas de produits de nettoyage agressifs, de cosmétiques contenant de l’alcool (parfum, après-rasage).
• Préférez les douches tièdes aux bains chauds.
• Évitez de frotter votre peau trop énergiquement sous la douche.
• Privilégiez l’ombre. Évitez si possible les expositions directes au soleil.
• Évitez les points de pression au niveau des mains et des pieds.
• Utilisez des produits de soin hydratants et légèrement gras.
Si vous observez des modifications au niveau de votre peau, signalez-les à l’équipe médicale. Elle pourra vous donner des conseils pour remédier aux différents problèmes.

Que se passe-t-il après les traitements ?
L’essentiel en bref
• Des contrôles sont programmés au terme des traitements.
• Différentes mesures, comme la réadaptation oncologique ou une aide à domicile, peuvent faciliter la reprise du quotidien.
Discutez avec l’équipe médicale des mesures qui pourraient vous aider à reprendre pied dans la vie de tous les jours au terme des traitements.
Vous pourrez définir ensemble ce qui serait le plus judicieux dans votre cas et vous informer sur les prestations qui sont prises en charge par l’assurance-maladie.
Il peut être utile de prendre contact avec les conseillères et conseillers de la Ligue contre le cancer ou avec un autre professionnel pour obtenir un soutien.
Le suivi médical
Au terme des traitements, des contrôles réguliers sont programmés. Ces examens visent à :
• déceler rapidement une réapparition de votre cancer (récidive) ;
• traiter les répercussions des thérapies telles que fatigue, cicatrices et modifications cutanées.
Éprouvez-vous de l’anxiété ? Rencontrez-vous des difficultés au travail, dans votre vie familiale ou dans votre couple ? Ces problèmes peuvent également être abordés dans le cadre du suivi.
La réadaptation oncologique
La réadaptation oncologique vise à vous soutenir dans toutes les phases de la maladie. Elle englobe tous les traitements qui vous aident à vous rétablir. Elle peut par exemple :
• soulager les douleurs physiques ;
• apporter un soutien psychologique ;
• vous épauler lors de la reprise de la vie de tous les jours.
Stationnaire ou ambulatoire?
Lorsque la réadaptation est stationnaire, vous passez plusieurs semaines dans un centre spécialisé.
Lorsqu’elle est ambulatoire, vous vous rendez dans un hôpital ou dans un cabinet médical pour des séances régulières pendant douze semaines. La réadaptation peut se faire avant, pendant ou après les traitements.
Discutez avec votre médecin pour savoir si et quand vous pouvez bénéficier d’un programme de réadaptation.
Qui paie la réadaptation après un cancer?
En principe, l’assurance-maladie de base rembourse la réadaptation.
Pour la réadaptation ambulatoire, les coûts sont pris en charge lorsqu’elle est prescrite par le médecin.
Pour la réadaptation stationnaire, le médecin doit d’abord faire une demande auprès de la caisse-maladie pour s’assurer qu’elle couvrira les coûts.
Où trouver de l’aide au quotidien ?
Si vous avez besoin de soins ou de soutien à votre retour chez vous, vous pouvez demander à votre médecin de vous prescrire une aide à domicile.
Le personnel des services de soins à domicile est formé pour cela et peut vous épauler pour les activités suivantes :
• la toilette ;
• le lever et le coucher ;
• la préparation des médicaments ;
• les soins des plaies ;
• le traitement de la douleur.
Certains services de soins à domicile sont spécialisés dans la prise en charge des personnes touchées par le cancer. Vous les reconnaîtrez à leur nom ; il comporte la mention « oncologique » ou « palliatif ».
Qui paie les soins à domicile?
L’assurance-maladie de base rembourse les prestations qui concernent les soins lorsqu’ils sont prescrits par un médecin (soin des plaies et toilette, p. ex.).
Vous pouvez demander d’autres prestations aux services de soins à domicile, par exemple de l’aide pour faire vos courses ou votre ménage, ou encore pour vous rendre chez le médecin. Celles-ci ne sont toutefois pas remboursées par l’assurance obligatoire.
Dans certains cas, elles sont prises en charge par l’assurance complémentaire.
Renseignez-vous auprès de votre caisse-maladie pour savoir quelles prestations sont remboursées.
La reprise du travail
Planifiez soigneusement votre retour au travail avec le service du personnel de votre employeur. Au début, il sera peut-être nécessaire d’aménager vos tâches ou de réduire votre taux d’activité.
Si vous avez des questions, les conseillères et conseillers des ligues cantonales et régionales contre le cancer ainsi que la Ligne InfoCancer peuvent vous aider.
Vous trouverez de plus amples informations dans la brochure « Cancer : relever les défis au travail ».
Où trouver conseils et informations ?
Votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer
Vous et vos proches y trouverez conseils, accompagnement et soutien. Elle propose notamment :
• des entretiens individuels ;
• une aide pour régler les questions d’assurances ou les problèmes financiers ;
• son soutien pour remplir des directives anticipées ;
• des indications pour trouver des cours ;
• les démarches pour vous aiguiller vers un spécialiste, par exemple pour une consultation diététique, une thérapie complémentaire, des conseils ou une thérapie psychooncologiques.
La Ligne InfoCancer 0800 11 88 11
Au bout du fil, une conseillère spécialisée ou un conseiller spécialisé vous écoute et répond à vos questions concernant la maladie. Elle ou il vous informe sur les mesures que vous pouvez prendre. Vous pouvez aborder ensemble vos angoisses et vos incertitudes, et faire part de votre expérience personnelle. Elle ou il peut également vous fournir les adresses des hôpitaux et des centres spécialisés dans le traitement de votre cancer près de chez vous.
L’appel et les renseignements sont gratuits. Les conseillers spécialisés sont aussi joignables par courriel (helpline@ liguecancer.ch) ou sur Skype (krebstelefon.ch).
La Cancerline, le chat en ligne sur le cancer
Sur le site www.liguecancer.ch/cancerline, enfants, adolescents et adultes peuvent converser en direct avec une conseillère spécialisée ou un conseiller spécialisé (du lundi au vendredi, de 10 h à 18 h) pour s’informer sur la maladie ou simplement trouver une oreille attentive.
La Ligne stop-tabac
0848 000 181
Des conseillères spécialisées vous renseignent et vous soutiennent dans votre démarche d’arrêt du tabac. Si vous le souhaitez, des entretiens de suivi gratuits sont possibles. Vous trouverez de plus amples informations sur www.ligne-stop-tabac.ch.
Les cours
Les ligues cantonales et régionales contre le cancer organisent des cours à l’intention des personnes touchées et de leurs proches dans différentes régions de Suisse : www.liguecancer.ch/cours.
Les échanges avec d’autres personnes touchées
Discuter avec des personnes qui ont traversé des épreuves semblables pour voir comment elles gèrent certaines situations ou connaître leurs expériences peut vous redonner du courage.
Vous pouvez aussi rejoindre un groupe d’entraide. Le dialogue est souvent plus facile avec des personnes qui connaissent les mêmes difficultés.
Adressez-vous à votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer. Elle vous renseignera sur les groupes d’entraide, les groupes de parole ou les offres de cours pour les personnes touchées et les proches. Vous pouvez également chercher un groupe d’entraide près de chez vous sur le site : www.infoentraidesuisse.ch.
Les services d’aide et de soins à domicile
De nombreux cantons proposent des services d’aide et de soins à domicile. Certains sont spécialisés dans l’accompagnement des personnes touchées par le cancer. Le plus simple est de vous renseigner auprès de votre ligue cantonale ou régionale contre le cancer.
Les conseils nutritionnels
De nombreux hôpitaux proposent des consultations diététiques. Il existe par ailleurs des spécialistes indépendants qui collaborent généralement avec l’équipe soignante et qui sont regroupés en une association :
Association suisse des diététicien-ne-s (ASDD)
Altenbergstrasse 29 case postale 686
3000 Berne 8
Tél. 031 313 88 70 service@svde-asdd.ch
Sur la page d’accueil de l’association, dans la section « liste des diététicien-ne-s », vous trouverez un lien pour chercher l’adresse d’un ou une spécialiste dans votre canton : www.svde-asdd.ch.
Médecine palliative, soins et accompagnement
Les soins palliatifs s’adressent aux personnes dont le cancer ne peut plus être guéri et dont la maladie progresse. Les soins palliatifs ont pour but de leur apporter la meilleure qualité de vie possible.
palliative.ch, la Société suisse de médecine et de soins palliatifs, s’efforce de garantir une prise en charge professionnelle partout en Suisse, indépendamment de votre type de maladie. palliative.ch
Kochergasse 6
3011 Berne
Tél. 031 310 02 90 info@palliative.ch www.palliative.ch
La carte vous donne une vue d’ensemble des offres de soins palliatifs proposées en Suisse qui répondent à des normes de qualité élevées : www.cartepalliative.ch.
Votre équipe soignante
Elle regroupe l’ensemble des spécialistes qui s’occupent de votre traitement, vous soutiennent et vous accompagnent durant votre maladie. L’équipe est là pour vous conseiller en cas de problèmes liés à votre cancer ou aux traitements. Elle peut également vous renseigner sur les mesures utiles pour favoriser votre rétablissement.
Conseils ou thérapie psychooncologiques
Les spécialistes en psycho-oncologie aident les personnes touchées et leurs proches à faire face au cancer et aux difficultés qui y sont liées.
Ces personnes ont suivi une formation complémentaire en psycho-oncologie et sont issues de diverses disciplines : médecine, psychologie, soins infirmiers, travail social, accompagnement spirituel ou religieux. Vous trouverez des adresses de spécialistes dans votre région sur www.liguecancer.ch/ psychooncologie.
Brochures de la Ligue contre le cancer
• La chirurgie du cancer
• Les traitements anticancéreux par voie orale : médication à domicile
• Immunothérapie par inhibiteurs de points de contrôle immunitaire : que faire en cas d’effets indésirables ?
• La radiothérapie
• Les médicaments contre le cancer : L a chimiothérapie, l’hormonothérapie, les thérapies ciblées et l’immunothérapie
• Les médecines complémentaires
• Les douleurs liées au cancer et leur traitement
• Fatigue et cancer : identifier les causes, chercher des solutions
• Alimentation et cancer
• L’œdème lymphatique en cas de cancer
• Soigner son apparence durant et après la thérapie
• Cancer et souffrance psychique : le cancer touche la personne dans sa totalité
• Activité physique et cancer : retrouver confiance en son corps grâce au mouvement
• Proches aidants et cancer : conseils pour faire face
• Cancer : relever les défis au travail
• Directives anticipées de la Ligue contre le cancer : mes volontés en cas de maladie et de décès
• Mon cancer ne va pas guérir : que faire ?
• Le temps du deuil : lorsqu’un être aimé meurt d’un cancer
Ces brochures et toutes celles qui figurent à notre catalogue ont notamment pour sujet les principaux types de cancer, les thérapies, les symptômes liés au cancer, les modifications du corps. Elles sont téléchargeables gratuitement.
La Ligue suisse contre le cancer et votre ligue cantonale ou régionale peuvent vous les offrir grâce au généreux soutien de leurs donatrices et donateurs.
Commandes
• Ligue contre le cancer de votre canton
• Tél. 0844 85 00 00
• boutique@liguecancer.ch
• www.liguecancer.ch/brochures

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Autres brochures
« Thérapie anticancéreuse dans le cadre d’une étude clinique », 2015, à commander auprès du Groupe suisse de recherche clinique sur le cancer (SAKK), tél. 031 389 91 91, sakkcc@ sakk.ch, www.sakk.ch
Internet
Offres de la Ligue contre le cancer
www.liguecancer.ch
Site de la Ligue suisse contre le cancer avec des liens vers les ligues cantonales et régionales.
www.liguecancer.ch/cancerline
Chat destiné aux enfants, adolescents et adultes pour discuter du cancer : du lundi au vendredi, de 10 h à 18 h.
www.liguecancer.ch/cours
La Ligue contre le cancer propose des cours de réadaptation pour mieux vivre avec la maladie au quotidien.
www.liguecancer.ch/readaptation-oncologique
Carte des offres en réadaptation oncologique dans toute la Suisse.
www.liguecancer.ch/teens
Informations destinées aux enfants et adolescents.
www.liguecancer.ch/psychooncologie
Banque de données regroupant les spécialistes du soutien psycho-oncologique.
Autres institutions ou sites spécialisés
www.avac.ch
L’association « Apprendre à vivre avec le cancer » organise des cours pour les personnes touchées et leurs proches.
www.chuv.ch/fertilite
Unité de médecine de la reproduction du CHUV.
www.cipa-igab.ch
La Communauté d’intérêts proches aidant·e·s regroupe de nombreux membres dont la Ligue contre le cancer. Vous trouverez en cliquant sur « Liens utiles » des services qui vous aident au quotidien et peuvent vous soulager. L’association faîtière a notamment pour mission de relayer auprès du monde politique les demandes.
https://www.fertionco.ch/fr/accueil/
Ce site met à disposition des informations sur la préservation de la fertilité ainsi qu’une aide à la décision.
www.hug-ge.ch/medecine-reproduction-endocrinologie-gynecologique
Cette unité des HUG propose une consultation spécialisée sur la préservation de la fertilité.
www.kofam.ch
Ce portail de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) est consacré aux études cliniques en Suisse.
www.infoentraidesuisse.ch
Sur le site de la fondation Info-Entraide Suisse, vous pouvez chercher un groupe d’entraide proche de chez vous.
www.palliative.ch
Société suisse de médecine et de soins palliatifs.
Sites en anglais
www.cancer.org
American Cancer Society
www.cancer.gov
National Cancer Institute USA
www.cancerresearchuk.org
Independent cancer research and awareness charity
www.cancersupport.ch
Site de l’ESCA (English speaking cancer association) qui s’adresse aux anglophones et à leurs proches résidant en Suisse.
www.macmillan.org.uk
A non-profit cancer information service
La ligue contre le cancer de votre région offre conseils et soutien
1 Krebsliga Aargau
Kasernenstrasse 25
Postfach 3225
5001 Aarau
2 Tel. 062 834 75 75 admin@krebsliga-aargau.ch www.krebsliga-aargau.ch
IBAN: CH09 0900 0000 5001 2121 7
Krebsliga beider Basel
Petersplatz 12
4 Ligue fribourgeoise contre le cancer
Krebsliga Freiburg route St-Nicolas-de-Flüe 2
case postale 1701 Fribourg
tél. 026 426 02 90 info@liguecancer-fr.ch www.liguecancer-fr.ch
IBAN: CH49 0900 0000 1700 6131 3
7 Ligue jurassienne contre le cancer
rue des Moulins 12 2800 Delémont
tél. 032 422 20 30
info@ljcc.ch
www.liguecancer-ju.ch
IBAN: CH13 0900 0000 2500 7881 3
8
3
4051 Basel Tel. 061 319 99 88 5
Ligue genevoise contre le cancer
info@klbb.ch 11, rue Leschot
Ligue neuchâteloise contre le cancer faubourg du Lac 17 2000 Neuchâtel
tél. 032 886 85 90 www.klbb.ch 1205 Genève LNCC@ne.ch
IBAN: CH11 0900 0000 4002 8150 6
Krebsliga Bern
Ligue bernoise contre le
tél. 022 322 13 33
ligue.cancer@mediane.ch www.lgc.ch
IBAN: CH80 0900 0000 1200 0380 8 9
www.liguecancer-ne.ch
IBAN: CH23 0900 0000 2000 6717 9
Krebsliga Ostschweiz cancer
Schwanengasse 5/7
Postfach
3001 Bern
Tel. 031 313 24 24
info@krebsligabern.ch www.krebsligabern.ch
IBAN: CH23 0900 0000 3002 2695 4
6 Krebsliga Graubünden Ottoplatz 1
Postfach 368
7001 Chur
Tel. 081 300 50 90
info@krebsliga-gr.ch www.krebsliga-gr.ch
IBAN: CH97 0900 0000 7000 1442 0
SG, AR, AI, GL
Flurhofstrasse 7
9000 St. Gallen Tel. 071 242 70 00
info@krebsliga-ostschweiz.ch
www.krebsliga-ostschweiz.ch
IBAN: CH29 0900 0000 9001 5390 1
Krebsliga Schaffhausen
Mühlentalstrasse 84
8200 Schaffhausen
15 Ligue valaisanne contre le cancer
Krebsliga Wallis
Siège central:
Tel. 052 741 45 45 rue de la Dixence 19 info@krebsliga-sh.ch 1950 Sion
www.krebsliga-sh.ch
11
tél. 027 322 99 74
IBAN: CH65 0900 0000 8200 3096 2 info@lvcc.ch www.lvcc.ch
Krebsliga Solothurn
Beratungsbüro: Wengistrasse 16
Postfach 531
4502 Solothurn
Tel. 032 628 68 10
Spitalzentrum Oberwallis
Überlandstrasse 14
3900 Brig
Tel. 027 604 35 41 info@krebsliga-so.ch
Mobile 079 644 80 18 www.krebsliga-so.ch info@krebsliga-wallis.ch
IBAN: CH73 0900 0000 4500 1044 7 www.krebsliga-wallis.ch
IBAN: CH73 0900 0000 1900 0340 2
12 Krebsliga Thurgau
Bahnhofstrasse 5 16 Krebsliga Zentralschweiz
8570 Weinfelden
LU, OW, NW, SZ, UR, ZG
Tel. 071 626 70 00 Löwenstrasse 3 info@krebsliga-thurgau.ch
www.krebsliga-thurgau.ch
6004 Luzern
Tel. 041 210 25 50
IBAN: CH58 0483 5046 8950 1100 0 info@krebsliga.info www.krebsliga.info
13 Lega cancro Ticino
IBAN: CH61 0900 0000 6001 3232 5 Piazza Nosetto 3
6500 Bellinzona 17 Krebsliga Zürich
Tel. 091 820 64 20 Freiestrasse 71 info@legacancro-ti.ch 8032 Zürich
www.legacancro-ti.ch
Tel. 044 388 55 00
IBAN: CH19 0900 0000 6500 0126 6 info@krebsligazuerich.ch www.krebsligazuerich.ch
14 Ligue vaudoise
IBAN: CH77 0900 0000 8000 0868 5 contre le cancer
Av. d’Ouchy 18 18 Krebshilfe Liechtenstein
1006 Lausanne Landstrasse 40a tél. 021 623 11 11 FL-9494 Schaan info@lvc.ch
Tel. 00423 233 18 45 www.lvc.ch admin@krebshilfe.li
IBAN: CH26 0900 0000 1002 2260 0 www.krebshilfe.li
IBAN: LI98 0880 0000 0239 3221 1
Ligue contre le cancer
Effingerstrasse 40 case postale
3001 Berne
tél. 031 389 91 00 www.liguecancer.ch
IBAN: CH95 0900 0000 3000 4843 9
Brochures
tél. 0844 85 00 00 boutique@liguecancer.ch www.liguecancer.ch/ brochures
Cancerline
www.liguecancer.ch/ cancerline, le chat sur le cancer pour les enfants, les adolescent·e·s et les adultes du lundi au vendredi 10 h–18 h
Service de conseil stop-tabac
tél. 0848 000 181 max. 8 cts/min. (sur réseau fixe) du lundi au vendredi 11 h–19 h
Vos dons sont les bienvenus.
InfoCancer
0800 11 88 11 du lundi au vendredi 10 h–18 h appel gratuit helpline@liguecancer.ch
–le choix du traitement ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout
–les traitements complémentaires et la façon de gérer les effets indésirables ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout
–les offres de conseil et d’information (adresses, groupes d’entraide, p. ex.) ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout
5 Y a-t-il des informations que vous auriez aimé avoir et que vous n’avez pas trouvées dans la brochure ? ¨ oui ¨ non 5a) Si oui, lesquelles ?
Dans quelle mesure la brochure a-t-elle répondu à vos questions sur : –la façon dont le cancer se forme en général ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout –votre cancer en particulier ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout –les termes médicaux ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout –les méthodes d’examen et de diagnostic ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout –les options thérapeutiques et les risques qui leur sont associés ? ¨ parfaitement ¨ bien ¨ en partie seulement ¨ pas du tout
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6 Les illustrations ont-elles contribué à la compréhension du texte ? ¨ oui ¨ en partie ¨ non
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Le mélanome
En avez-vous compris le contenu ? ¨ oui, tout ¨ oui, presque tout ¨ non, pas tout ¨ non, presque rien
1a) Si vous avez répondu non, qu’avez-vous eu du mal à comprendre ?
Quelle a été l’information la plus importante pour vous ?
Qu’est-ce qui vous a été utile pour faire face à la maladie et gérer le quotidien ?
¨ manifestation publique (Journée du cancer de la peau, bus de la prévention, etc.)
¨ cabinet médical ¨ hôpital
¨ internet ¨ autres LSC / 10.2024 / KRE
¨ ligue cantonale contre le cancer ¨ Ligue suisse contre le cancer
Où avez-vous obtenu la brochure ?
¨ professionnel(le) ¨ personne intéressée par le cancer
¨ patient(e) ¨ proche (famille, amis)
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La Ligue contre le cancer oeuvre en faveur d’un monde où:
le cancer frappe moins souvent, il engendre moins de souffrances et moins de décès,
l’on puisse en guérir plus souvent, les malades et leurs proches trouvent aide et réconfort dans toutes les phases de la maladie ainsi qu’en fn de vie.
Cette brochure vous est remise par votre Ligue contre le cancer, qui se tient à votre disposition avec son éventail de prestations de conseil, d’accompagnement et de soutien. Vous trouverez à l’intérieur les adresses de votre ligue cantonale ou régionale.
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