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PORTFOLIO_19 ba s s a ga l c a r oline


3 le vide groupe scolaire à pantin promenade transversale à gyeongsan

9 PE RC EP TI O N [ s] ALTER N AT I V E[ s] stara zagora, l’industrielle en transition #regardelesmurs

18 D E L A L I G N E AU M O U V EM EN T vers une éco-résilience à juliaca morphisme la vrillette


le vide Le vide, c’est quelque chose qui fait souvent peur. Il fait référence à l’absence, au néant, au noir, au blanc. C’est une zone d’inconfort. Pour moi, c’est le contraire : c’est une notion vitale. C’est un espace de liberté qui permet de m’exprimer. C’est une perception décalée qui me permet d’avancer. C’est un concept qui me permet de respirer dans un environnement oppressant. Au cours de mes travaux, j’ai remarqué que j’avais une façon de travailler un peu particulière : au lieu de construire au fur à mesure, je prends un volume que j’évide petit à petit. Ensuite seulement, je pense à l’intégration du programme. C’est certainement la réponse à ma claustrophobie ; un besoin d’espace, de vide autour de moi pour pouvoir me déplacer, grandir en sécurité et en confiance. J’ai besoin de cette porosité et cela se ressent directement à travers mon travail.

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GR OU PE S C O L AI R E

pant in_ FR A NCE

Sur une friche située en bord du Canal de l’Ourq à Pantin, il fallut implanter un groupe scolaire comprenant une école élémentaire et des équipements qui sont également destinés à la population locale. L’école sera voisine du Centre National de Danse : c’est une architecture plutôt massive s’inscrivant dans le brutalisme en R+4. Le reste du quartier est plutôt hétérogène : on trouve des logements anciens et récents, de R+2 à R+7, des commerces et des entrepôts industriels.

La plupart des locaux doivent être éclairés par des sheds + création d’une paroi “épaisse” entre les circulations et les classes de cours. Travail effectué en L2

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LE PRO G R A M M E

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vue sur la façade du gymnase

perspective sur le parvis et le préau couvert

vue sur la cour

Les locaux doivent contenir : _ un accueil _ un cabinet de santé accessible aux riverains _ 18 salles de cours dont une salle informatique + une salle de motricité _ une administration _ un réfectoire avec ses cuisines _ une salle polyvalente accessible aux riverains _ un gymnase accessible aux riverains _ une cours de récréation _ un préau couvert _ 3 logements de fonction


PR OM E NA D E T R AN SV ER SAL E gy eongs an_ C OR E E DU SUD

J’ai étudié à Yeungnam University, à Gyeongsan-si, banlieue est de Daegu en Corée du Sud lors de mon semestre 7. Pour le cours de projet, nous avons été amené à faire une analyse sur l’ouest de Gyeongsan. Cette analyse portait sur différents aspects : historique, foncier, démographique, transports, frontières… Après cela, il fallut choisir un terrain pour proposer un projet. J’ai choisi de travailler sur le quartier de la gare ferroviaire de Gyeongsan et l’axe est-ouest qui lui fait face. La gare dans une ville est une porte d’entrée, une vitrine. Bien que située idéalement sur l’ouest du Namcheon et bien desservie, elle est peu mise en avant ; tout est réfléchi pour la voiture personnelle, le coin manque d’attractivité et de dynamisme face à la rive est du Namcheon. Le quartier en lui-même est vétuste, très hétérogène avec des ilôts poreux. L’idée est donc de retravailler la gare et ses environs en gardant l’identité initiale du quartier tout en y intégrant les commodités dont sont dotées les gares aujourd’hui ; c’est-à-dire en faire un lieu multimodal ouvert sur la ville grâce à des promenades intra-ilôts. Travail effectué en M1

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LEGEND équipements publics logements commerces CH

stationnements publics

IH

IH

espaces publics

CH

bureaux CH_ logements collectifs

CH CH

MH_ logements mixtes

IH

IH_ logements individuels mitoyens

IH

CH

CH

voies taxi voies partagées [voitures + vélos] voies bus

(8 ) CH

CH

(7 )

DETAILS

(3 )

équipements publics

(10)

(1) playground de quartier (2) centre social (3) parc urbain (4) groupe scolaire (5) e.p.h.a.d (6) maison médicale (7) parc (8) centre de loisirs (9) learning center (10) cinema (11) gare ferroviaire de gyeongsan

(5 )

**

CH CH

(8 )

(6 )

CH

CH MH

MH

(2 ) CH

CH (6 )

IH

CH

IH

(2 ) CH

CH

***

IH

stationnements publics CH

(1) (2) (3) (4) (5) (4)

IH

(5 ) CH CH

CH (1 1)

(4 ) IH

IH

IH

CH

CH

IH (1 )

CH

(1 )

400m

7

R+2 R+2 R+4 R+5 R+2 R+4

-

40 places 105 places 270 places 293 places 123 places 720 places


typologies de logements

logements individuels

conservés / réhabilités

maisons en bande mitoyennes du F3 au F5 R+1 > R+2 avec jardins individuels, patio, balcons ou jardins partagés profondeur min. 6m / profondeur max. 12m

100m

logements collectifs #1

bâti conservé nouvelles constructions bâti réhabilité non inclus dans le projet

**

Le traitement des coeurs d’îlots dépend du type d’activité au rdv. Les ilots résidentiels sont plus végétalisés que ceux qui ont des commerces ou des activités tertiaires ; ceux là sont plus minéraux.

appartements traversants du T2 au T5 sur un étage ou duplex R+3 > R+5 accessibilité

commerces + locaux de professions libérales au rdc côté rue jardins individuels au rdc + balcon / patio aux étages supérieurs

logements collectifs #2

profondeur min. 8m / profondeur max. 12m

appartement en façade du T1 au T4/5 sur un étage ou duplex R+3 > R+5 commerces + locaux de professions libérales au rdc côté rue 100m

jardins individuels au rdc + balcon / patio aux étages supérieurs

accès libre

salles communes

accès via horaires

profondeur min. 18m / profondeur max. 24m

***

accès autorisé par adhésion accès privé

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PE R C EP T I O N [ s] ALT ER N AT I V E[ S] Le tissus urbain est un organe complexe composé du bâti, de non-bâti, d’espaces construits et d’autres non-construits ou en friche, d’espaces publics ou privés… On fait souvent référence à la notion de pleins et de vides. Mais c’est aussi des usagers qui se partagent la ville - piétons, automobilistes, cyclistes… et leur différentes activités, usages qu’ils font de la ville, les liens entre eux, leur intéractions. A l’heure actuelle, où la ville est devenue une « usine à gaz » envahie par les véhicules motorisés, la pollution, le stress de ses habitants, des logements de moins en moins adaptés à la vie quotidienne d’aujourd’hui… il faut pouvoir donner un nouveau souffle à la ville, lui donner une nouvelle identité, la voir sous un nouvel angle. J’ai remarqué qu’il n’y avait de plus en plus d’initiatives alternatives pour voir et vivre la ville autrement, pour sortir de son quartier et imaginer la ville de demain. Notamment grâce à des associations de quartiers, des organismes locaux qui mettent en place des ateliers pédagogiques dans le but d’améliorer les conditions de vie. Cela peut être la mise en place de fermes citadines, de bars associatifs, de réhabilitation de patrimoine…

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L’INDUSTRIELLE EN TRANSITION

stara zagora_ BULGARIE

Située dans les Balkans, Stara Zagora a pour objectif de devenir capitale de la Vallée des Thraces. Ville dotée d’une forte histoire culturelle, elle est maintenant amené à se développer dans le domaine industriel et notamment l’industrie de pointe en chimie, agroalimentaire et agriculture. Elle est dotée d’une université européenne spécialisée en agronomie et le médical agréée par la Commission Européenne. C’est une ville verte avec la présence de terres agricoles en périphérie. Elle possède une mixité culturelle riche grâce à son histoire et possède également une industries de produits locaux remarquables (Zargorka, le vin...). Nous avions un semaine pour nous imprégner des lieux et choisir un terrain d’analyse pour en tirer une thématique pour le projet urbain et architectural. Nous avons décidé de nous intéresser de plus près à la zone industrielle Sud qui borde la gare ferroviaire.

Travail effectué en groupe + individuellement en M2 lors d’un workshop en Bulgarie Projet qui a remporté le prix de la proposition urbaine pour la ville de Stara Zagora

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production

déchets industrie locale recyclage

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le coeur d’ilôt comme lieux de rencontre

l’innovation, la clef du développement de nouveaux qu a r t i e rs multiusages

outils

vers un parcours industrialo-culture l

Situation des zones industrielles à Stara Zagora par rapport à celle choisie

Les zones industrielles, depuis toujours considérées comme indésirables dans les villes, sont souvent construites aux limites de la ville, voir en dehors. Le phénomène d’urbanisation qui caractéristique l’occupation humaine contemporaine conduit les zones urbaines à rejoindre les zones industrielles, voir les entourer. Au lieu de penser à repousser voire relocaliser ces zones, nous proposons de mettre en valeur ces zones, de les intégrer au tissu en tant qu’élément urbain à part entière. nous avons choisi de mettre en valeur de la zone industrielle sud-ouest dans le but de faire un parcours découverte des savoir-faire locaux - il peut être destiné aux habitants de Stara Zagora, aux touristes ou même aux futurs investisseurs. Trois actions liées : _ parcours découverte des savoir-faires [culture, échelle urbaine, savoir-faire, produits du terroir, transmission] _ réhabilitation du bâti existant [réemploi, activités sociales, échelle architecturale] _ industrie de pointe qui participe à la réduction de l’impact des activités humaines sur l’environnement [tri, revalorisation, réutilisation]


r+3

Nous avions remarqué sept lieux qui nous semblent être intéressants pour ce projet : l’ancien cinéma, la manufacture de rails, le chai, la manufacture de tabac, de vieux entrepôts et aussi quelques friches et espaces publics délaissés. Individuellement, nous nous sommes intéressées à 3 bâtiments : la manufacture de tabac et celle de rails ainsi que l’ancien cinéma.

r+2

L’ancien cinéma qui se trouve devant la gare actuelle de Stara Zagora est le point central de notre parcours industriel. Sa position stratégique en face de la gare permet aux visiteurs [touristes comme investisseurs] de pouvoir y aller facilement afin d’avoir une première expérience avec la ville. Dans ce lieu, un accueil sera présent comme une sorte d’office du tourisme. Il y aura aussi une salle de conférence, un espace exposition, une salle multifonction de type réunion ou espace de coworking et un restaurant avec sa terrasse en rooftop. La fonction de ce lieu s’apparente donc à un petit centre des congrès.

r+1

rdc

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existant + conservé 9

13

2

programme 1_ salle de conférence

démoli

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projet

1

COUPE

A- A

10 m

2_ atrium 3_ toilettes

13

9

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5_ vestiaires

R+ 3

4_ accueil 6_ administration 7_ local technique

5

8_ réserves

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8_ réserves

3

2

R+ 2

9_ terrasses

façade sud

1

11

10 m

10_ salle de repos 11_ volume capable 12_ cuisine + plonge

10 1

13_ restaurant

1

R+ 1

14_ salle d’exposition

2

6

9

façade est

7

8

3

4

5

6 1

8

3

A

RD C

A

2

10 m

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façade ouest


# r e ga r d el esm u r s france x corée du sud

Lors du cours de démarche plastique, j’ai pu développer cette perception alternative de la ville grâce à un projet, #regardelesmurs. Du point de vue de l’illustrateur, la ville est un ensemble de lignes, de courbes, de points, de motifs intégrées à une matrice infinie. Les possibilités de représenter la villes sont très nombreuses pour ne pas dire incalculables. J’ai donc voulu faire une synthèse de ce qu’est Paris à mes yeux ; le Paris historique, le Paris touristiques, le Paris insolite, le Paris discret… et combiner toutes ces facettes sur des illustrations en noir et blanc : c’est une retransmission de mes souvenirs, de ce que m’évoque cette ville pour moi. Le but étant de faire un parcours à travers la ville en éveillant la curiosité du piéton et notamment, de celui qui prend le métro. Le point de départ se fait depuis chaque station de métro, lieu parisien le plus glauque à mes yeux. Le parcours est balisé par une illustration propre à chaque station de métro dont la composition fait référence à des bâtiments remarquables et non remarquables, l’ambiance et l’environnement des alentours de cette station. C’est une invitation à la balade via un chemin alternatif grâce à un point de vu personnel décalé de la réalité, une invitation à délaisser les transports en commun, à sortir du chemin classique de « maison-métro-boulot-dodo » pour voir Paris autrement. Travail personnel en cours depuis 2016

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15 affiche pour la ligne 5 - porte de pantin

affiche pour les lignes 5 +7 - stalingrad

affiche pour la ligne 7 - station riquet


textile pour jeju-do

textile por daegu finalisé

première esquisse pour Daegu

En changeant de pays pour continuer mes études, il m’était difficile de pouvoir poursuivre le projet initial. J’ai donc changé de sujet, je n’ai plus étudié Paris, mais la Corée du Sud. J’ai vite remarqué qu’il était quasi impossible de s’exprimer par le biais du street art ; c’est extrêmement rare et chèrement réprimandé. Changer de support était donc une nécessité. Pour ne pas utiliser l’usager de la ville comme un homme sandwich ? Quand est-il du parcours ? La ville évolue, elle crée de nouveaux réseaux continuellement. Le citadin aussi. Son parcours évolue, se modifie et change au grès de ses envies et obligations. J’ai donc choisi de transposer les affiches sur du textile d’habillement.

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calvi, corse_ FRANCE

contis, aquitaine_ FRANCE

stalingrad, paris_ FRANCE

Le textile et les affiches sont des supports éphémères alors que les déplacements continus dans la ville laissent des tracent dans le temps : le revêtement de sol qui s’altère notamment, les surfaces qui se transforment jusqu’à ce qu’elles soient rénovées. Les souvenirs évoqués par ces dessins sont eux aussi gravés dans la mémoire ; même si nous pouvons les oublier, ils restent inscrits. C’est ainsi que j’ai utilisé un troisième médium : le tatouage. La peau comme surfaces et l’encre comme emprunte indélébile.

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D E L A L I G N E AU M O U V EM EN T L’architecture nait d’esquisses, de croquis, de dessins et donc, de lignes placées dans un certains ordres ; c’est un acte réfléchi ou non. Peu à peu, elles prennent vie grâce à des couleurs, à l’outils informatique, à la maquette puis grâce à l’achèvement final : la construction. Je me suis intéressée à ce processus de mise en mouvement grâce à des travaux extra-universitaires dans un premier temps. La ligne, élément de 2D peut prendre vie grâce à des procédées divers et variés tout en restant dans le monde de la 2D : techniques visuelles comme la mapping, la photographie, des supports particuliers…

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V E R S U NE E CO-R ESI L I EN C E juli aca _ PEROU

Juliace est une ville situé non loin du lac Titicaca au croisement des voies historiques royales du Pérou. De ce fait, c’est une ville à fort potentiel qui est malheureusement très pauvre. Elle s’est fortement développé malgré tout de façon informelle. Le but de ce workshop était de concevoir un écoquartier sur la frontière nord de la ville. J’ai choisi de m’implanter près du Rio Coata sur une lagune asséchée. Etant sur l’altiplano, Juliaca subis les aléas météorologiques et notamment de fortes pluies qui mènent à des inondations durant lesquelles les habitants perdent énormément : il n’y a pas de moyen de gestion des eaux de pluies, vannes, usées, voire des fois potables. Le but est donc de proposer un quartier éco-résilient doté de logements mixtes, d’équipements scolaires et sportifs, de commerces et d’un parc et espaces publics qui pourront collecter le plein d’eau et limiter la monter des eaux ; et ce par le biais d’espaces verts, de la végétation et de systèmes de drainages pour améliorer le captage et les écoulements des eaux. Travail effectué en M1 lors d’un workshop en Amérique Latine

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zoom

3

1

2

3

L’ecoquartier se situe à la frontière entre la vile rigide et la nature sauvage. C’est une zone tampon entre les deux, une zone de transformation entre béton, brique et végétal, eau. La forme du bâti est décuite de la trame orthogonale de la ville et la trame organique des chemininements des habitants ; cette dernière crée les lignes de force du projet. Elles sont accentuées par des percées dans le bâti qui crée un jeu de vue et de perspective. Ces percées correspondent entre les ilôts : cela permet de garder un fil rouge.

1_ square + lac

2_ marché + loisirs

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coupe sur voirie


ZO O M SUR UN I L O T

plan de texture des toitures

Du fait que l’écoquartier se situe en frontière de ville, il est important d’apporter le végétal dans ce dernier afin de pouvoir flouer cette limite. Vue et Perception apporte une qualité de vie certaine : chaque logement, que ce soit les villas, les appartements en résidence, les maisons mixtes... bénéficient d’espaces extérieurs tels que des patios, loggias ou terrasses. Le jeu de facette du bâti permet de créer des vues uniques et de réduire le vis-à-vis. Ici, est développé l’ilôt Sud-Est qui est composé de villas mitoyennes de niveau R+2 à R+4. Le RDC est principalement réservé au parking et aux pièces de type buanderie, atelier pour les villas. Une promenade plantée et les quelques jardins des villas se situent sur la partie centrale au dessus du parking. Elle est accessible pour tous en journée, mais seulement aux résidents en soirée et nuit. typologies inspirées de l’existant

elevation sud-est

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M O R P H I SM E

paris_ FRANCE

En général, tout bon tatoueur ne vous tatouera pas un dessin à un endroit où il se déformerait trop. Le but est qu’il soit toujours tel qu’il est sur le papier. Le projet morphisme a pour objectif le total contraire. En terme de mathématiques, le morphisme c’est une transformation de deux éléments algébriques par une fonction particulière. L’architecture est également un procédé de morphisme : c’est le dispositif par le quel une esquisse 2D est transformée en élément physique 3D par le biais de la construction. L’architecture est également un morphisme en tant que telle : l’architecture modifie et transforme la ville, permet de modifier les codes, de bousculer notre quotidien…

Travail personnel non débuté

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Forme initiale après une première déformation : on obtient des arrêtes courbesui rendent la forme plus douce

Premier essai sur mon poignet gauche - forme initiale : un carré

Par analogie, ici, la peau et le corps humains sont les éléments algébriques, la fonction est le mouvement, l’outils est le tatouage. C’est la ligne encrée grâce au tatouage qui va prendre vie grâce au mouvement du corps. Le point de départ est une forme simple géométrique qui sera déformée par le le mouvement. Cette forme déformée est reportée et tatouée sur une autre personne et sera à nouveau déformée par un autre mouvement. Cette nouvelle forme déformée, tatouée un fois de plus et ainsi de suite… jusqu’à déformation totale de la forme initiale. L’objet devient spatial, infini. Il devient hétérogène, mixte, hybride tout comme le tissus urbain bâti qui est composé de tellement d’éléments différents mai qui sont issus à la base de murs rectangulaires, éléments simples, fondations de la construction.

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L A V R I L L ET TE

paris_ FRANCE

J’ai rejoint l’aventure en cours de route de La Vrillette. Dans le cadre du cours de « sculpture tectonique », nous devions élaborer un projet de A à Z : concours, choix du projet gagnant, recherches de fonds financiers, promotion du projet, calcul de la structure, construction puis déconstruction. La Vrillette, dont l’idée initiale était motivée par deux camarades de classe, est le projet qui a gagné en cette année de M1 ; une structure en bois cintré de 60m2 de surface qui s’enroule sur elle-même en créant une forme organique qui s’élance dans le ciel jusqu’à 6m de hauteur. En premier lieu, elle était destinée à être montée dans l’enceinte de l’école, mais nous avons eu le privilège de la construire sur les toits de la cité de la mode et du design lors de l’été 2018. Nous étions une quarantaine à s’occuper du projet ; en tant qu’étudiante ingénieur-architecte, j’étais assignée aux calculs de structure et à épauler l’équipe travaux. Après validation de la bonne tenue et résistance de la structure par un bureau de contrôle, nous avons donc entamé la phase travaux. Il a fallu construire les étuves et les machines à cintrer le bois pour la préfabrication et cintrer le bois d’après les plan d’exécution. Le chantier sur les toits des docks a duré trois jours. Le structure est restée sur place de juillet à août 2018. Travail de groupe réalisé en M1 Projet publié sur archdaily.com et le journal-du-design.fr

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bassagal caroline étudiante en M2 à l’ENSA paris la villette t.+33 672 234 517 caroline.bassagal[at]gmail.com

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