Dossier de presse des "Rencontres Projets des Outre-mer"

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Les Rencontres Projets des Outre-mer

HĂ´tel de Marigny Jeudi 28 Juin 2018


Les Outre-mer, territoires de projets Pendant près d’une année, les Assises des Outre-mer ont réuni dans chaque territoire les élus, les administrations, les représentants de la société civile et les citoyens pour identifier des pistes de développement pour l’avenir des outre-mer. Ces travaux ont permis l’élaboration du Livre bleu outre-mer, présenté ce jour au Palais de l’Elysée, qui fixe les orientations générales que se donne le Gouvernement pour les outre-mer et une nouvelle dynamique de mobilisation pour les projets issus de ces territoires. Sur la base des travaux des Assises, vingt-cinq porteurs de projet ultra-marins ont été invités aux Rencontres Projets des Outre-mer organisées à l’Hôtel de Marigny à l’occasion de la présentation du Livre bleu. Cet événement réunit sous forme de rencontres individualisées d’une quinzaine de minutes ces vingtcinq porteurs de projets à vingt-cinq responsables publics de haut niveau - grands opérateurs et membres du Gouvernement - susceptibles de favoriser l’aboutissement de leurs initiatives. L’esprit des Rencontres est de susciter un échange direct entre les acteurs qui feront l’avenir des territoires ultramarins et soutenir de manière concrète les forces vives des outre-mer.

"Les Assises des outre-mer doivent déboucher sur cette conversion mentale et philosophique qui consiste à voir nos territoires ultramarins comme des chances, des promesses, des territoires où l’esprit de conquête est au cœur de l’avenir. J’attends de chacune et chacun d’entre vous des propositions, de l’invention, une volonté de faire en portant la diversité qui est la vôtre mais un esprit partout de responsabilité et d’ambition. La République en Outre-mer, c’est la République plus grande qu’elle-même ; c’est la République dans tous les océans, c’est la République dans tous les continents. Nous n’avons pas d’autre choix que celui de réussir ensemble. Alors je compte sur vous comme vous pouvez compter sur moi." Emmanuel Macron, à Cayenne, lors du lancement des Assises des Outre-mer, le 28 octobre 2017


SOMMAIRE SOMMAIRE ...................................................................................................................................................................... 3 LES PROJETS .................................................................................................................................................................... 4 BOURSE ALIZES ........................................................................................................................................................... 5 CAFE DE GUADELOUPE ............................................................................................................................................ 6 KARUKERA BAY .......................................................................................................................................................... 7 MARIE-GALANTE ILE DURABLE ................................................................................................................................. 8 KWALA FAYA .............................................................................................................................................................. 9 LABEL GUYANE ........................................................................................................................................................ 10 GUYACLIC ................................................................................................................................................................ 11 LA MAISON DU CINEMA.........................................................................................................................................12 CENTRE D’INTERPRETATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE (CIAP).................................................13 VALCACO ................................................................................................................................................................ 14 MARTINIQUE HUB CARAÏBE ....................................................................................................................................15 SPIRITOURISME.......................................................................................................................................................... 16 BAIE DES TORTUES .................................................................................................................................................... 17 DATACENTER MAYOTTE ..........................................................................................................................................18 GARDENIA COSMETIQUE .......................................................................................................................................19 PICKME.NC ............................................................................................................................................................... 20 LEADBEES ..................................................................................................................................................................21 CIRCUIT DE SPORTS MECANIQUES ........................................................................................................................ 22 CELLULE SPORTIVE DE LA REUNION ...................................................................................................................... 23 TECHNOLOGIE SOLAIRE SHP..................................................................................................................................24 CAPELINE ..................................................................................................................................................................25 URCOOPA ................................................................................................................................................................ 26 DISTILLERIE DE SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON .........................................................................................................27 JEUNESSE SOUALIGA...............................................................................................................................................28 AMENAGEMENT DURABLE DE VAITUPU ...............................................................................................................29 LES MINISTERES ET OPERATEURS PUBLICS ..................................................................................................................30


LES PROJETS


Guadeloupe

BOURSE ALIZES Accompagner les bacheliers guadeloupéens les plus méritants

Porteur de projet : ELIZE Alexandra (Directrice générale de Madiana) Le Projet L’association martiniquaise Bourse Alizés s’associe depuis 1989 aux proviseurs des lycées pour accompagner les jeunes bacheliers talentueux. Si les Antilles et la Guyane sont un bassin d’excellence, l’insularité de ces territoires entrave parfois les ambitions de la jeunesse locale. L’objectif de Bourse Alizés est de récompenser, aider financièrement et accompagner des bacheliers méritants porteurs d’un projet d’étude ambitieux. Elle s’attache également à leur offrir une ouverture concrète sur le monde de l’entreprise. Forte de son expérience et de son succès en Martinique, elle souhaite aujourd’hui étendre son action à la Guadeloupe en associant 6 partenaires locaux : Les Cinémas Rex et d’Arbaud, Grand Moulin des Antilles, la BNP Paribas, la SARA, Randstad et Lafarge. Le projet de la Bourse Alizés Guadeloupe se découpe en 3 étapes : 1.

2. 3.

la première étape consiste à récompenser 6 groupes d’élèves de 2nde en leur permettant de réaliser un stage au sein des entreprises partenaires. Le but est de leur permettre d’affiner leur projet professionnel en offrant une vision concrète du monde de l’entreprise au travers des 6 partenaires issus de secteurs différents : cinéma/culture, ressources-humaines, énergie, banque/finance, BTP et grande distribution ; la deuxième étape consiste en une présentation de la Bourse aux élèves de 1ère afin de les inciter à y participer à travers un échange avec les partenaires ; la troisième étape est la récompense de trois années de travail régulier des lycéens.

Les élèves de Terminale peuvent envoyer leur candidature à l’association par le biais de leurs proviseurs, qui les sélectionnent sur la base de 3 critères : 1/ un bulletin scolaire excellent depuis la seconde, 2/ un projet professionnel bien défini, 3/ une personnalité affirmée. Les candidats sélectionnés passent ensuite un entretien de dix minutes face à un jury composé des partenaires de Bourse Alizés. Ces entretiens permettent d’apprécier la personnalité des candidats afin de déterminer le classement et de choisir le lauréat qui remportera la bourse, d’une valeur de 6 000€ sur 5 ans soit 30 000€ au total. Les 9 autres candidats sélectionnés se verront remettre un prix dont la valeur varie de 1 000€ à 3 000€ selon leur classement. Au-delà d’un soutien financier, la Bourse apporte à ses lauréats un accompagnement personnalisé tout au long de leurs études, ainsi qu’un réseau réunissant les chefs des entreprises partenaires et l’ensemble des lauréats des éditions précédentes.


Guadeloupe

CAFE DE GUADELOUPE Structurer une filière café haut de gamme en Guadeloupe

Porteur de projet : CASSU Marion (consultante SAPCAF) Le Projet Le Syndicat agricole des planteurs de café, de cacao et de vanille de Guadeloupe (SAPCAF) ambitionne de développer des filières café et cacao de niche et à haute valeur ajoutée sur le territoire guadeloupéen. Pour cela il souhaite utiliser, pour le café, la variété patrimoniale d’Arabica appelée « Typica », qui a fondé la culture du café sur l’île au XVIII ème siècle et contribué à sa renommée. Pour le cacao, il souhaite partir des trois variétés génériques historiquement présentes sur l’île - Criollo, Forestero, Trinitario - aux hautes qualités organoleptiques. Le lancement d’une telle filière d’excellence permettrait de contribuer au développement durable du territoire à partir de son patrimoine naturel et historique. Le projet vise particulièrement les marchés de niche nationaux et internationaux, destinés à un public haut de gamme et prêt à payer un prix suffisamment élevé pour assurer une rentabilité dans le temps à ces filières d’excellence. Le projet répond à deux besoins du SAPCAF : -

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développer ses missions de mise en lien des acteurs de l’agriculture à travers des actions de développement local. Ce projet, avec son potentiel de développement de ressources identitaires, serait un levier efficace pour stimuler la mobilisation et les initiatives des acteurs locaux ; acquérir des moyens et savoir-faire sur un champ nouveau d’étude de l’agriculture, en partenariat avec les organismes scientifiques directement et indirectement partenaires de cette action.

L’approche envisagée est de mener une opération pilote avec le développement de pépinières pour accroître la production de plants de qualité supérieure sur la base de la caféière et de la cacaoyère existantes sur le territoire et préconiser la sélection d’une ou plusieurs variétés pour la mise en place de filières café et cacao à forte valeur ajoutée. Trois axes de travaux sont alors visés : -

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valorisation de l’existant pour réhabiliter une production à court terme avec un niveau de qualité supérieure, permettant le développement de l’activité des transformateurs du territoire, avec la mise en œuvre d’un volume plus important de café et de cacao Guadeloupe ; proposer une ou des variétés adaptées pour développement de filières de niche dont l’objectif à long terme est d’assurer une production labellisée et le développement d’une production de produits transformés à haute valeur ajoutée ; extension des surfaces cultivées par différents moyens : réhabilitation d’anciennes plantations et de zones abandonnées mais également aider les producteurs à la reconversion de leurs parcelles.

Les retombées attendues du projet sont : -

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la relance de la production qui pourra s’opérer avec un effet « locomotive » de cette opération pilote en incitant l’engagement de nouveaux producteurs et en impulsant une réelle structuration d’activité ; l’accroissement de production en café et en cacao de meilleure qualité.


Guadeloupe

KARUKERA BAY Aménager le port de Pointe-à-Pitre pour renforcer son attractivité

Porteur de projet : SALAUN Yves (Président du directoire du Grand Port Maritime de Guadeloupe) Le Projet Les derniers événements climatiques en Guadeloupe, ainsi que l’objectif de la Région d’accueillir 1 million de touristes à l’horizon 2020 (400 000 croisiéristes et 600 000 touristes résidents) et atteindre 1 milliard de chiffre d’affaires ont renforcé la conscience de l’enjeu crucial que représentent pour le territoire la qualité des infrastructures portuaires, la capacité d’accueil, l’accessibilité grâce aux modes de transports et la diversification des produits touristiques. L’accueil de bateaux de croisières revêt notamment une importance stratégique pour le développement du tourisme en Guadeloupe et la mise à niveau des infrastructures de Pointe-à-Pitre autour de cette activité est indispensable pour le maintien des escales. Le grand projet d'aménagement de Pointe-à-Pitre et de son port porte sur 8 projets structurants, un budget de 360 M€ et une réalisation étalée sur 20 ans. Pour la période 2019-2022, le projet inclut, pour un coût de 76,3M€ : -

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l’extension d’un quai pour des porte-conteneurs de 4.500 EVP ; la construction d’un pier pour les paquebots de 350 mètres pour adapter et moderniser les infrastructures et superstructures portuaires qui arrivent à saturation compte tenu de l’essor du trafic de croisière dans la Caraïbe et l’augmentation de la taille des paquebots ; la construction du nouveau terminal de croisière ; la reconstruction du siège du grand port maritime de Guadeloupe (GPMG) ; l’aménagement d’une zone de réparation navale.

Le 6 avril 2018, un protocole de préfiguration du développement économique du front de mer Karukera Bay a été signé entre l’État, le Conseil régional, le Conseil départemental, l’agglomération Cap Excellence, la ville de Pointe-à-Pitre, la CCI et le Grand Port Maritime afin de définir précisément l’ambition et le contenu du projet, d’arrêter les grandes orientations avec les parties prenantes, d’en esquisser les modalités de gouvernance et de pilotage et les principaux modes de réalisation.


Guadeloupe

MARIE-GALANTE ILE DURABLE Faire de Marie-Galante un modèle de développement durable

Porteur de projet : COPPET Maryse Le Projet Marie-Galante, île de Guadeloupe de 158 km² et 11 000 habitants, entreprend un projet global de développement durable de son territoire, véritable laboratoire des solutions innovantes pour la ville de demain. Territoire très préservé, l’île a pour ambition de redynamiser son économie en répondant à la transition énergétique, numérique et agricole. Le projet « Marie-Galante, l'île durable » propose un modèle innovant de développement intégré et participatif intégrant toutes les dimensions patrimoniales, sociales, environnementales et économiques au bénéfice du territoire. Quatre volets sont retenus : le développement d’une île à énergie 100% renouvelable, une île tournée vers son environnement maritime, la mise en place d’une agriculture durable et le lancement de pratiques et d’activités sportives durables. Le caractère de double-insularité de Marie-Galante en fait le site pilote idéal pour faire émerger de nouvelles solutions conduisant à l’autosuffisance économique, alimentaire et énergétique. A terme, il est prévu de diffuser régionalement ce projet pour en faire un modèle de savoir-faire européen dans les Caraïbes. Le projet va démarrer avec les volets énergie et agriculture. Un grand nombre de projets sont à financer mais sans moyens locaux dédiés. Ce grand plan de transformation prévoit plusieurs volets principaux : -

le lancement d’une ferme biologique pilote l’adaptation, la rénovation et la construction de bâtiments économes en énergie – site pilote de l’élaboration de la norme E+C- (en cours) l’ouverture d’une école du codage numérique (déjà réalisé) la création d’un centre de haute technologie de la mobilité durable le développement de la mobilité électrique une transition énergétique 100% renouvelable, y compris par des innovations pour la gestion de l’énergie produite et consommée sur l’île (centrale virtuelle)


Guyane

KWALA FAYA Electrifier les villages isolés de Guyane grâce au photovoltaïque

Porteur de projet : PIPET Laurent (Président de Kwala Faya) Le Projet Les villages de l’intérieur guyanais, et particulièrement ceux des fleuves frontaliers, situés à l’écart des communes (1 heure à 2 jours de pirogue), ne bénéficient pas aujourd’hui de service énergétique autre que celui fourni par de petits groupes électrogènes individuels, garantissant un accès à l’énergie ponctuel, onéreux, peu fiable et très polluant. Si la situation énergétique des villages de l’ouest, sur le Haut-Maroni, semble aujourd’hui en partie réglée avec l’installation très récente de systèmes de production combinée solaire-fuel, suivis et gérés par EDF, les sites très isolés comme les écarts de Camopi, à l’est, ne présentent pas de critères suffisamment favorables (temps d’approche, coûts de transport), pour qu’un service de gestion « classique » puisse s’y implanter. L’association Kwala Faya a donc préfiguré un programme d’intervention en énergie autonome, réalisé par les habitants de ces villages formés au préalable, avec l’appui du Parc Amazonien de Guyane, entre 2014 et 2016. L’objectif du présent projet est de généraliser cette démarche à l’ensemble du territoire concerné et d’accompagner l’équipement de 162 ménages restés en marge, afin de n’écarter aucun citoyen de la commune de Camopi du service d’électricité. Au-delà de l’accès à l’électricité, il s’agira également de former et d’habiliter de nouveaux techniciens pour réaliser les installations, ainsi que de veiller à la mise en place de médiateurs locaux de l’énergie. Ceux-ci, à l’aide d’outils pédagogiques appropriés, auront pour tâche d’accompagner l’arrivée de l’électricité et son corollaire de changement sociétal, et de sensibiliser les usagers à la consommation rationnelle de l’énergie et à l’entretien des équipements.


Guyane

LABEL GUYANE Valoriser la qualité et l’originalité des produits agricoles guyanais

Porteur de projet : Gilles SANCHEZ (Président de APIFIVEG et Dirigeant d’AGRONOMIE SERVICES) Le Projet La Guyane dispose de produits agricoles de qualité et de spécialités exotiques originales qui auraient toute leur place dans l’assiette du consommateur local mais également du consommateur national voire international, à condition de cibler à l’export des filières de niche. Plusieurs démarches de valorisation des produits agricoles guyanais ont vu le jour ces dernières années, notamment via le Salon de l’Agriculture, le Mois de la viande, l’ouverture d’une boutique de produits guyanais à Paris etc. Toutefois, elles n’ont pas été conduites jusqu’à leur terme et n’ont pas permis de mettre en place de vrais labels permettant au consommateur d’identifier les produits guyanais, garantir leur qualité ou protéger certaines appellations et savoir-faire spécifiques (piment de Cayenne, couac et pinda de Maripasoula et de Guyane etc.). Avec ce projet, des agriculteurs du territoire souhaitent lancer des démarches de labellisation afin de valoriser pleinement leurs produits sur les marchés régionaux, nationaux et internationaux.


Guyane

GUYACLIC Généraliser l’accès aux ressources numériques en Guyane

Porteurs de projet : GINISTY Stéphane - HO A SIM Malick Le Projet Issue d’une régie de quartier, l’association GuyaClic fut créée en 2015 avec l’objectif de favoriser l’insertion et la formation de jeunes et le développement des usages du numérique en Guyane. La Guyane est un territoire vaste et enclavé avec de fortes difficultés de mobilité. Il existe des disparités entre les communes du littoral et celles de l'intérieur du pays, qui forment des zones isolées. Ceci entraine des difficultés d’accès de la population aux services de première nécessité et aux services publics. Par ailleurs, le taux de chômage y est élevé, particulièrement chez les jeunes : en 2015, 22 % de la population active en Guyane était au chômage et 46,7% des jeunes actifs de 15 à 24 ans. Ces difficultés se répercutent sur l’accès des personnes aux ressources numériques, d’autant que les procédures des administrations tendent de plus en plus vers la dématérialisation. Cette fracture numérique se retrouve d’ailleurs clairement dans les statistiques d’accès aux ordinateurs et à Internet : seuls 72 % des ménages guyanais sont équipés d’au moins un ordinateur et seulement 49 % de la population déclare être équipée d’une connexion Internet à domicile. Une situation qui touche également le secteur économique, alors que les TPE représentent 98 % des entreprises locales et ne disposent que de peu de ressources et d’accompagnement pour leur transition numérique. Afin de répondre à ces enjeux, Guyaclic propose la création d’un Réseau de ressources numériques pour le développement des usages grand public et des entreprises (PME) avec pour objectifs de : -

développer un maillage numérique du territoire et améliorer l’accès aux services publics en ligne des populations et des entreprises isolées ; faciliter l’accès aux droits et aux télé-procédures ; favoriser la création et le développement d’entreprises en zones isolées ; développer des usages numériques solidaires et les mettre à disposition de la population guyanaise ; contribuer à la réduction du chômage chez le jeunes et le développement des formations sur les métiers du numérique.

L’association prévoit diverses actions pour atteindre ces objectifs, parmi lesquelles la labellisation d’un réseau d’espaces publics numériques, la mise à disposition de services d’accompagnement numériques et la création d’une quarantaine d’emplois de « médiateurs numériques », formés par les opérateurs partenaires, pour accueillir le public, aussi bien particuliers que les entreprises.


Guyane

LA MAISON DU CINEMA Valoriser le potentiel cinématographique et télévisuel guyanais

Porteurs de projet : BARRAT Marc (Président de l’Association GCAM) Le Projet Ces trois dernières années, la Guyane a accueilli deux séries d’envergure : « Guyane » diffusée sur CANAL + et « Maroni, les fantômes du fleuve » diffusée sur ARTE. Ces créations originales ont été largement saluées par les critiques. Ces derniers ont décelé un nouveau souffle à travers les histoires singulières inspirées par le territoire. Les audiences record en France et les ventes à l’international qui en découlent constituent les preuves que la fiction française produite en outre-mer peut être un atout pour l’export. Les règles européennes prévoient que toutes les plateformes de vidéos à la demande basées en Europe proposent 30 % d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques européennes dans leurs catalogues. Le projet porté par l’association GCAM vise à répondre à cette opportunité. La Maison du Cinéma proposée par GCAM ambitionne de galvaniser la création artistique, l’innovation, l’emploi et l’attractivité du territoire guyanais. Elle vise à être un véritable catalyseur d’activités cinématographiques et télévisuelles avec à la clef d’importantes retombées économiques. Pour ce faire, la Maison du Cinéma servirait à lancer des actions structurantes dans les domaines de la formation des techniciens et des acteurs locaux, à valoriser la Guyane comme territoire de production, à proposer des lieux de tournage et des matériels aux productions locales et, de manière générale, à soutenir concrètement tout projet télévisuel et cinématographique sur le territoire afin de faire de la Guyane un haut-lieu du cinéma.


Martinique

CENTRE D’INTERPRETATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE (CIAP) Valoriser la richesse architecturale de la ville de Saint-Pierre

Porteur de projet : RAPHA Christian (Maire de Saint-Pierre) Le Projet La ville de Saint-Pierre dispose du label Ville d’Art et d’Histoire depuis 1990. Dans le cadre du renouvellement de ce label et de la signature d’une nouvelle convention décennale, la Ville souhaite s’engager à mettre en œuvre un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP). Le choix de la Ville de Saint-Pierre est d'installer le CIAP à la Villa Sainte-Anne, au cœur du quartier du Centre. Située à proximité du Musée Frank A. Perret, la Villa Sainte-Anne est une des premières maisons bâties lors de la reconstruction de la ville entre 1926 et 1927. Ce CIAP est un équipement culturel de proximité visant à sensibiliser, informer et former tous les publics à l’architecture et au patrimoine. L’objectif est de diversifier l’offre culturelle et touristique de la ville et développer ainsi son attractivité touristique en s’appuyant sur la richesse architecturale du « Petit Paris des Antilles », ravagé en mai 1902 par l’éruption de la Montagne Pelée.

Point de départ des visites guidées de Saint-Pierre, le futur CIAP constituera un espace privilégié de rencontres et d'échanges didactiques et pédagogiques. Une exposition permanente, des expositions temporaires, un centre de documentation, des ateliers pédagogiques, des conférences et autres animations, permettront aux visiteurs d'enrichir leurs connaissances architecturales, urbanistiques et paysagères de la ville. La proposition d'aménagement repose sur l'utilisation d'un bâtiment principal constitué de deux maisons mitoyennes disposant de salles qui accueilleront les expositions permanentes et temporaires sur une surface de 248 m². L'annexe à l'arrière abritera sur deux étages les bureaux du Service du Patrimoine et servira de lieu de stockage. Situé à l'extérieur et actuellement utilisé par les Services techniques de la Ville, un local communal de 137 m² accueillera le centre de documentation, les ateliers, les conférences et autres réunions. Un espace cour de 126 m² sera conservé et réhabilité afin d'y proposer des activités pédagogiques et animations en plein-air.


Martinique

VALCACO Structurer une filière cacao d’excellence en Martinique

Porteur de projet : BERNABÉ Kora (Présidente de VALCACO) Le Projet Reconnu groupement d'intérêt économique et environnemental (GIEE), l'association Valcaco se donne pour objectif de structurer et développer une filière d'excellence de cacao d'origine Martinique. Elle regroupe une vingtaine de producteurs, de transformateurs et d'acteurs de la filière du cacao, réunis autour d'un projet visant à soutenir la plantation, la production et la transformation d’un cacao d’excellence reconnu aux niveaux local, national et international. La relance de la filière a débuté en 2012 avec 4 phases de travail : localisation des cacaoyères présentes sur le territoire, identification des variétés présentes sur le territoire, études organoleptique et sensorielle du chocolat produit à partir de fèves de Martinique, redéploiement. Tous les résultats révèlent une opportunité de développer une filière cacao de niche en Martinique (coût de production par rapport au coût d’achat, demande de cacaos d’excellence en augmentation constante, demande en augmentation sur la production d’un cacao durable et traçable). L'innovation Valcaco : un projet de mutualisation pour la construction d'une filière cacao d'exception en Martinique : Un premier diagnostic a permis l'identification de variétés adaptées de cacaoyers dont l'Amelonado (culture propre à la Martinique) et le Trinitario. Il est apparu que la mutualisation des premières étapes de la transformation des cabosses (fermentation et séchage) pouvait être une solution pour garantir un niveau optimal de qualité et offrir une marge économique significative aux producteurs. Le projet comprend plusieurs volets : -

animation (suivi des producteurs, pilotage des actions, reporting) et labellisation (livret producteurs, grille de cotation des fèves et charte de commercialisation), atelier mutualisé post-récolte (écabossage, fermentation, séchage et stockage) et diffusion des pratiques et des échanges (missions dans les pays producteurs et actions de formation), plantation et entretien des cacaoyères (objectif : augmenter les surfaces de production de 20Ha/an pendant 3 ans), promotion de la filière sur le territoire et à l’international (foires et salons).

Le cacao de Martinique a été reconnu parmi les 50 meilleurs cacaos du monde dans le cadre des International Cocoa Awards qui se sont tenus lors du dernier Salon du Chocolat de Paris en octobre 2017.


Martinique

MARTINIQUE HUB CARAÏBE Bâtir une offre durable pour la croisière en Martinique

Porteur de projet : VILLAGEOIS Jean-Rémi (Président du directoire du Grand Port Maritime de Martinique) Le Projet Grâce à des investissements ciblés couplés à une stratégie commerciale partagée par l’ensemble de ses partenaires, le Grand Port Maritime de Fort-de-France enregistre une progression de plus 700 % en 6 ans sur le marché de la croisière, voyant le nombre de passagers passer de 70 000 à plus de 500 000. L’impact socio-économique du tourisme de croisière a fait l’objet d’études poussées démontrant la très forte rentabilité pour la collectivité des investissements concernés. Pour soutenir cette forte croissance et répondre aux exigences d’un marché caribéen très dynamique, il devient nécessaire de bâtir une offre durable, adaptée aux évolutions du marché et intégrée à un environnement exceptionnel. La pierre angulaire du projet réside dans la création d’une gare de croisière moderne et performante. La gare croisière se devra d’être un modèle environnemental et sera donc HQE et à basse consommation d’énergie. La gare sera connectée au maillage du réseau de transport en commun et autres transports, et s'intégrera dans une zone de mixité et d'attractivité pour les Martiniquais avec la création d'espaces commerciaux, de bureaux et d'offices en lien avec l'activité touristique. Par ailleurs, l’augmentation de la taille des navires requiert une amélioration des conditions d’amarrage. Les postes des annexes et des Tourelles seront allongés de 30 m par le biais de duc d’albes. En parallèle, les conditions d’amarrage du quai des Tourelles seront renforcées par la mise en place de 4 points d’amarrage à 200 T. Il en va de même pour le quai Ouest de la Pointe Simon qui nécessite un renforcement du poste d’amarrage ouest pour un duc d’albe d’amarrage en pointe, un duc d’albe d’accostage et des passerelles.


Martinique

SPIRITOURISME Développer une offre touristique autour des rhums AOC en Martinique

Porteur de projet : CERALINE Justin (Président du SICA Canne-Union) Le Projet Ce projet vise à développer une offre touristique en Martinique autour des univers des Rhums d’Appellation d’Origine Contrôlée en élaborant un parcours des distilleries sur l’ensemble du territoire. Il s’agit notamment d’améliorer et d’harmoniser la qualité d’accueil (élaboration d’une charte et d’un label, formation des acteurs et mise en conformité avec ce label des sites), mais aussi de développer une stratégie permettant un positionnement sur les segments ciblés (Affaires, Seniors, Prescripteurs) et enfin de mobiliser tout l’éco-système Canne-Sucre-Rhum pour développer des offres connexes et packagées autour du Rhum AOC. Après un label rouge octroyé en 1973 pour les producteurs de rhums de la Martinique, ce n’est qu’en 1996 que l’AOC Martinique a été reconnue par décret. Les distilleries constituent un lieu de passage déjà très fréquenté des touristes (700.000 visiteurs attendus en 2018) qu’il s’agira de mettre en valeur et mieux intégrer dans un parcours global. L’objectif est de dépasser d’ici 2020 le million de visiteurs. Ce projet contribuera par ailleurs à mieux répartir le flux touristique sur le territoire puisque 4 distilleries sont situées dans le Nord de l’île, dont le potentiel touristique est encore sous exploité.


Mayotte

BAIE DES TORTUES Créer un flagship de l’écotourisme à Mayotte

Porteur de projet : RONQUY Yasmine & Jean Marie Le Projet Après avoir travaillé dans l’événementiel durant plus de 20 ans, les porteurs ont souhaité lancer leur projet dans l’écotourisme lorsque ils ont découvert Mayotte en 2005. La beauté de l’île, sa biodiversité, son endémisme, ses paysages, son lagon, sa richesse culturelle, mais également ses manques en termes d’hôtellerie ont convaincu Yasmine et Jean Marie Ronquy de créer une nouvelle structure touristique défendant le développement durable, seule voie possible pour un véritable essor du tourisme à Mayotte. En effet, la fragilité des écosystèmes mahorais pâtirait fatalement du tourisme si la préservation n’en était pas le leitmotiv. Leur candidature a été retenue lors d’un appel à projets lancé en 2015 par la Préfecture de Mayotte. Le projet concerne la démolition et la reconstruction de 14 bungalows, la construction d’une piscine, d’un hammam, d’un espace réceptif (organisation événementielle), d’un bar, d’un restaurant, d’une cuisine aux normes en vigueur, d’une station d’épuration, d’une réception, d’un parking, d’un mur antibruit et la revégétalisation du lieu en respectant l’endémisme de la forêt littorale sèche. Le projet pourrait créer 12 emplois. Les porteurs sont lauréats du concours « talent BGE section commerce promotion 2017 ». Ils souhaitent valoriser auprès des hôtes la richesse culturelle de Mayotte et le foisonnement de sa biodiversité. Ils se tournent vers la catégorie hôtel de charme, jouant la carte de l’écolodge haut de gamme (avec un environnement naturel, riche et préservé), qui se démarquerait des ressorts et offrirait un service personnalisé et une notion d’exclusivité. Ce style de tourisme axé sur la culture, la nature et le développement durable est pratiqué aux Seychelles, à Madagascar, à Maurice etc. Ils sont convaincus que Mayotte a tout à développer en matière d’attractivité touristique. L’objectif est de créer un hôtel qui assure la pérennité de l’écosystème, de l’économie et de la société mahoraises en associant de manière éthique un développement économique viable, une responsabilité sociale équitable, une éco-responsabilité engagée.


Mayotte

DATACENTER MAYOTTE Un datacenter de dernière génération au cœur de l’Océan indien

Porteur de projet : MOUHOUSSOUNE Feycoil (Directeur d’ETIC Services) Le Projet Comme toute l'Afrique de l'Est et l'Océan Indien, Mayotte connaît une révolution numérique, en particulier depuis l’arrivée du câble sous-marin Lyon 2 qui a démocratisé l’Internet Haut Débit. Cette dynamique a conduit à l’acquisition de plus en plus d’équipements informatiques mais aussi de serveurs pour stocker des données dont les volumes ne cessent de croitre. Les organisations mahoraises, de plus en plus dépendantes de leurs systèmes d’information, sont confrontées aux problématiques d’hébergement de leurs actifs dont la disponibilité et la sécurité doivent être garanties. Garantir l’alimentation électrique, les conditions de température, la connectivité, l’intégrité, la sécurité des équipements etc. est stratégique pour ces acteurs. Pour y répondre, la société ETIC Services a entrepris de proposer des services d’hébergement à un large éventail de clients en toute neutralité, en construisant un Datacenter TIER III de dernière génération composé de 500 m² d’espace IT avec une capacité de 80 baies et 300 m² d’espace de bureaux. Ce dernier permettra d’offrir un niveau de sécurité et de disponibilité digne des plus grandes régions numériques et de proposer des solutions à nos partenaires régionaux. L’objectif est de proposer aux ESN, Opérateurs et toutes entreprises publiques ou privées de la région, des espaces de colocation mutualisés, des suites privatives et un catalogue de services adapté aux usages et aux modèles économiques qui en découlent (Certifications PCI DSS, pour les données bancaires, certifications HDS pour les données de santé etc.). Ce projet structurant permettrait un meilleur accès au numérique aux entreprises, aux établissements publics et à la population : plus progressif, plus souple, plus évolutif. Il permettra aussi une sécurisation des données et une accessibilité pour tous les acteurs à l’innovation numérique, ainsi qu’une progressivité et une diminution du coût des infrastructures. Les coûts de connexion et le coût des infrastructures privées TIC restent en effet un frein au développement du numérique à Mayotte. Par ailleurs, le projet propose des solutions innovantes pour limiter la consommation énergétique du datacenter et pour l’adressage des besoins d’hébergement à l’échelle régionale. Du point de vue économique, le projet s’intégrerait parfaitement dans l’écosystème local. ETIC Services est convaincu qu’un service d’hébergement mutualisé Tier III fourni depuis un territoire français/européen trouverait sa place à l’échelle régionale, qui ne compte actuellement que 5 Datacenter certifiés, et permettrait de débrider les initiatives innovantes en matière de numérique.

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Nouvelle-Calédonie

GARDENIA COSMETIQUE Fabriquer des cosmétiques en valorisant la biodiversité et les savoirs ancestraux calédoniens

Porteur de projet : MAPOU Subama (Directrice de Gardenia) Le Projet Gardenia Cosmétique vise à valoriser la biodiversité, les déchets végétaux et les savoirs traditionnels de Nouvelle-Calédonie dans le secteur de la fabrication des cosmétiques. L’entreprise souhaite proposer deux types de produits à partir d’espèces végétales locales: des produits de soins de cosmétique et de compléments alimentaires pour des particuliers et, dans un deuxième temps, des ingrédients actifs à haute valeur ajoutée pour des sociétés industrielles qui pourront inclure ceux-ci dans leur formulation de produits de soins. Gardenia Cosmétique utilise une technique d'éco-extraction alternative et innovante permettant de réduire l'impact environnemental. En effet, son procédé d'extraction permet de réduire la consommation énergétique, de réduire l'émission de gaz à effet de serre (CO2) et de limiter la quantité de matière première pour obtenir un produit de qualité à haute valeur ajoutée. Au-delà du procédé innovant qui fait l’objet d’un dépôt de brevet en cours, l’originalité de ce projet repose sur plusieurs points : -

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l’objectif est de valoriser la richesse des écosystèmes calédoniens et d’apporter de la valeur ajoutée sur un produit 100 % calédonien via un procédé d’éco-extraction respectueux de l’environnement, les molécules actives ont été identifiées grâce au recours aux savoirs traditionnels et ainsi le dépôt du brevet tiendra compte des obligations du protocole de Nagoya.

Enfin, la mise en œuvre du projet repose sur un partenariat avec les structures suivantes : -

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l’association IKPALA (Institut Kanak des Plantes, de l’Artisanat et des Langues Autochtones) crée en 2017 est un partenaire important du projet, qui souhaite s’inscrire dans un processus de développement des tribus de Nouvelle-Calédonie. La mise en place de pépinières de proximité des tribus et le recensement des plantes utilisées est en cours sur l’ensemble des Aires coutumières de la Grande Terre et prochainement aux Iles Loyautés. L’association IKPALA a présenté son programme et ses objectifs au Sénat Coutumier de Nouvelle-Calédonie en novembre 2017; la société SAS Sud Reboisement (située dans la Commune de Yaté) est un partenaire pour la mise en place de production végétative et non végétative de plants en pépinière pour permettre de garantir la ressource renouvelable ; l’association du Réseau REPAIR (Réseau Professionnel pour une Agriculture Innovante et Responsable) est un partenariat en cours de concrétisation afin de valoriser les déchets issus de l’agriculture raisonnée et biologique.


Nouvelle-Calédonie

PICKME.NC Une application pour améliorer le transport et combattre l’insécurité routière en Nouvelle-Calédonie

Porteur de projet : BRIAULT Benoît – RICHARD Alexandre Site web: www.pickme.nc Le Projet Amis d’enfance, Alexandre et Benoît se sont mis en tête de proposer une solution pour révolutionner le transport de personnes en Nouvelle-Calédonie et contribuer à la diminution de l’insécurité routière. Leurs parcours respectifs les ont en effet sensibilisés à ces deux problématiques. A l’âge de 15 ans, Alexandre a été renversé par un chauffard en pleine journée. Marqué par cet accident, il travaille par la suite pour le SAMU et les EVASAN. Il continue depuis à se mobiliser pour cette cause. A Noël 2016, alors que les Nouméens venaient d’être très émus du décès d’une jeune femme percutée par un chauffard sur l’Anse-Vata, l’urgence de trouver une solution positive et simple pour sécuriser les routes de Nouméa leur est apparue. Benoît a noté le manque d’alternatives offertes aux Nouméens qui ne souhaitent pas utiliser leur véhicule personnel, notamment en soirée. Pour mieux en comprendre les raisons, il passe une soirée à bord d’un taxi et découvre le quotidien des transporteurs professionnels : taxis trop peu nombreux et particulièrement absents la nuit, des transporteurs privés désorganisés et ne disposant d’aucune vitrine assurant la promotion de leurs services etc. Tous deux sont par ailleurs convaincus que ces dysfonctionnements dans le secteur du transport de personnes ont un impact négatif sur l’expérience des touristes et nuisent à l’image de la destination Nouvelle-Calédonie. Ils souhaitent donc apporter une solution simple, au service des acteurs locaux du tourisme et du transport, afin de les aider à élever leurs services aux standards internationaux. Quelques mois plus tard, la start-up PickMe.nc apparaît dans le paysage calédonien. Il s’agit d’un service numérique de réservation de chauffeurs professionnels. Cette plateforme de mise en relation permet au client de trouver facilement un moyen de transport avec une garantie de bénéficier d’un service de qualité, et au chauffeur, d’organiser et optimiser son activité. La commande peut se faire via un site internet, une application, ou un boîtier de commande implanté chez les partenaires de PickMe : la PickMeBox. Taxis et transporteurs professionnels sont associés au sein d’un même réseau et sélectionnés sur des critères de qualité et de fiabilité, leur offrant ainsi un outil jusque-là inaccessible, tout en contribuant à défendre et développer leur profession. PickMe.nc a noué un partenariat avec l’Association Prévention Routière en Nouvelle-Calédonie, à laquelle elle s’est engagée à reverser une partie de ses bénéfices.


Polynésie française

LEADBEES Des ruches connectées pour une apiculture protectrice des abeilles

Porteur de projet : BESSON Kévin Le Projet C’est un fait : les populations d’abeilles sont en déclin. Malmenée par les actions combinées de l’Homme et de la nature, l’abeille souffre à travers le globe: maladies, prédateurs et parasites, dérèglement climatique, industrie chimique, mauvaises pratiques… La perte des ruches à la fin de l’hiver était de 3 à 5% en 1990. Aujourd’hui, les apiculteurs déplorent entre 30 à 40 % de colonies mortes, au minimum. C’est face à ce constat alarmant que Kévin Besson a décidé de développer une solution de ruches connectées : LeadBees, un outil pour recenser, gérer et surveiller l’état de santé des ruches afin d’aider les apiculteurs, professionnels et amateurs, dans une gestion durable de leurs ruches au quotidien et sur le long terme. Les techniques de suivi et les dispositifs de mesure existent depuis longtemps dans les pratiques apicoles. LeadBees apporte une vision différente en ramenant l’abeille au centre des préoccupations et en intégrant les dernières découvertes scientifiques sur cet insecte. Cette solution met les dernières technologies à la portée de l’apiculteur : intelligence artificielle, dématérialisation des données, expérience consommateur interactive, inventaire collaboratif de plantes mellifères etc. A propos du porteur de projet : Kévin Besson a eu la chance de grandir dans une petite famille d’agriculteurs de Tahiti où il a pu développer une passion pour la Nature : écosystèmes, permaculture, aquaponie… C’est donc naturellement qu’il s’est mis à l’apiculture. Kévin Besson a développé LeadBees d’abord pour son usage personnel : il souhaitait comprendre ce qui se passait au sein même de la colonie, quel impact avait la météo sur le comportement des abeilles, comment travailler avec elles en minimisant les actions qui les perturberaient etc. Cela lui a permis d’adapter ses pratiques en conséquence pour une apiculture respectueuse de cet insecte. Il a eu la chance de faire partie des 13 start-ups sélectionnées dans le monde pour intégrer le programme Fighters du plus gros campus de start-ups au monde : la STATION F. Il a donc déménagé à Paris début janvier afin de structurer et développer son projet auprès des plus gros acteurs technologiques du moment.


Réunion

CIRCUIT DE SPORTS MECANIQUES Un circuit pour lutter contre l’insécurité routière à la Réunion

Porteurs de projet : ANTOU Denis (Président délégué de la Ligue du Sport Automobile) SELLAYE Yannis (Président de l’Association JAP974) Site : www.lsareunion.re Le Projet Entre 2012 et 2016, la Réunion a comptabilisé 3 208 accidents de la route, qui ont ôté la vie à 234 personnes et blessé 3 948 autres. L’année 2017 s’est terminée avec 556 accidents, faisant 47 tués et 660 blessés : les deux tiers des tués étaient des usagers dits « vulnérables » (30 % de piétons) et la moitié des décès était due à l’alcool, 20 % à la vitesse. La pratique de la « pousse » (courses sauvages sur la voie publique), populaire à la Réunion, est une importante source d’insécurité routière et peut provoquer des troubles à l’ordre public. L’Association JAP 974, présidée par Yannis SELLAYE, effectue depuis des années un travail visant à amener les pratiquants de la « pousse » à s’exprimer dans un cadre défini et sécurisé. Avec le concours de la Ligue du Sport Automobile (LSA) de la Région, des « épreuves d’accélération » labellisées FFSA ont ainsi été proposées (en moyenne 4 par an). Plus d’une soixantaine de « pousseurs » s’engagent aujourd’hui régulièrement sur ces épreuves. Cette avancée se révèle toutefois insuffisante à résorber le phénomène sur les routes ouvertes à la circulation car le seul circuit de La Réunion, le Circuit Félix Guichard, reste petit (1 300 mètres de développement) et ne dispose que d’une ligne droite de 400 mètres d’accélération qui ne permet pas aux « pousseurs » d’atteindre les vitesses recherchées. L’Association JAP974 propose la création d’un véritable circuit de vitesse de sports mécaniques avec une ligne droite de 800 mètres minimum pour permettre la réalisation d’épreuves de sport labélisées et de nature à satisfaire les « pousseurs ». Ce projet rejoint le souhait de la LSA, qui souhaite également ouvrir La Réunion aux disciplines de « circuit ». Le but du projet est de développer à plein la comptabilité entre certaines pratiques sportives exercées par les associations d’amateurs de courses à la Réunion et les règlements FFSA afin de développer une pratique sur circuit fermé et sécurisé. Cette démarche permettrait d’améliorer la sécurité sur la voie publique et faire de l’île un haut-lieu des sports mécaniques.


Réunion

CELLULE SPORTIVE DE LA REUNION Une cellule pour accompagner les sportifs de haut-niveau réunionnais

Porteurs de projet : TEZA Elvire (Correspondante sport de haut-niveau à la DJSCS de La Réunion) CANN Jean-Louis (Responsable du département Sport de Haut Niveau au CREPS de La Réunion) Le Projet La Réunion offre régulièrement de nombreux sportifs de haut niveau à la France, et cela dans toutes les disciplines. Six Réunionnais ont participé aux Jeux Olympiques de Rio en 2016. Toutefois, avant d’entrer en équipe nationale, la majorité des sportifs réunionnais doivent rejoindre, souvent seul, une structure d’entraînement métropolitaine pour pouvoir se former et être accompagnés dans les meilleures conditions. Ces départs représentent souvent un bouleversement dans la vie des sportifs, notamment des jeunes adolescents, avec une adaptation parfois difficile qui peut les empêcher d’exprimer tout leur potentiel. Le ministère des Sports en collaboration avec le Grand INSEP a mis en place une cellule d’accompagnement qui permet de préparer les familles et accompagner le sportif tout au long de son parcours afin de limiter les échecs en structures métropolitaines. Cette cellule commence toutefois à montrer ses limites du fait d’un afflux de demandes et d’un nombre encore limité de spécialistes et de moyens pour encadrer au mieux les jeunes sportifs. Dans ces conditions, les partenaires locaux souhaitent renforcer ce dispositif pour en faire une cellule d’accompagnement des sportifs de haut niveau exemplaire et contribuer ainsi pleinement à l’essor du sport à La Réunion et au niveau national.


Réunion

TECHNOLOGIE SOLAIRE SHP Produire une énergie propre et abondante pour La Réunion

Porteur de projet : PARE Sylvain – BENMARRAZE Marc – TOURET Richard Le Projet L’Ile de la Réunion a engagé de façon très volontariste sa propre transition énergétique pour répondre, dans un contexte insulaire difficile, aux défis de disposer 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 d’énergies propres en abondance (électricité, chaleur et froid en réseau connecté ou en mode) et disposer de carburants propres pour les véhicules terrestres. C’est en réponse à ces besoins qu’est née la start-up réunionnaise NEWS - New Energy World System – qui propose la technologie innovante « SHP » (Solar Hydrogen Power). Ce procédé permet de transformer le rayonnement solaire hyperconcentré en hydrogène et en oxygène par dissociation de la molécule d’eau, de stocker de l’hydrogène et l’oxygène en circuit fermé (sans aucune perte) et de les restituer à tout moment par conversion thermodynamique en énergies (électricité, chaleur et froid) ou en carburant (Solar Fuel) pour la motorisation hydrogène de véhicules électriques ou thermiques essence/diesel. Cette réponse innovante à un besoin local pourrait devenir rapidement une réponse à un besoin global. La petite PME réunionnaise prépare déjà le dépôt de ses 12 premiers brevets internationaux. Respectueuse de l’environnement et employant jusqu’à 80 % de matériaux recyclés et recyclables, son impact carbone est quasi neutre grâce à ses process industriels « solaires » (dont la fusion haute température des matériaux énergivores, tels que le verre et l’acier), l’entreprise est classée RSE (engagement social et solidaire). Elle n’utilise pas de métaux lourds, propose une parfaite optimisation de l’énergie et une réinjection systématique des pertes (aucun flux perdu), un coût compétitif, une très longue durée de vie, un système adapté à la méthanisation et au retraitement des déchets etc. De nombreux avantages qui pourraient faire à l’avenir de NEWS une entreprise clef du secteur énergétique mondial.


Réunion

CAPELINE Créer un centre d’accompagnement pédagogique en ligne pour les élèves réunionnais

Porteur de projet : Bernard HAY (Président de l’APHG-OI) – FONTAINE Jannick Le Projet L’Association des professeurs d’histoire et de géographie, l’APHG, a été créée en 1910 dans le but de renouveler et diffuser l’enseignement de ses disciplines. A La Réunion, l’APHG-OI contribue à renouveler l’enseignement de l’histoire, de la géographie et de l’éducation civique en s’appuyant sur l’expertise d’un réseau très actif de professeurs. La volonté d’ancrer la ressource éditoriale au plus près des enjeux des territoires, en particulier celui du bassin de l’Océan indien, reste pour l’association une préoccupation constante. Cette démarche s’inscrit dans le cadre et la dynamique des programmes adaptés en histoire et en géographie qui ont été mises en place pour les collectivités et les régions d’outre-mer. La digitalisation et l’innovation dans l’enseignement sont également des priorités de l’APHG-OI. Le projet Capeline porté aujourd’hui par l’association vise à proposer une plateforme numérique d’un genre nouveau pour offrir à tous un accès à la connaissance. L’objectif de cette plateforme est d’améliorer : -

la qualité de la ressource exploitable par les enseignants dans toutes les matières, de la plus simple à la plus complexe (tous niveaux), par le biais de tous les médias ; l’autonomie et la qualité des productions de tous les élèves au regard de leurs fragilités (niveau de lecture, dyslexie etc.) ; l’implication des parents ; la valorisation de la production pédagogique et scientifique de l’académie.

Le prototype est pensé pour être déclinable dans toutes les disciplines. Il pourrait intéresser également les autres académies d’outre-mer, voire de métropole ou encore plus largement l’espace francophone.


Réunion

URCOOPA Développer la coopération agricole entre La Réunion et Madagascar

Porteur de projet : GONTHIER Jérôme (Président de l’URCOOPA) - BIHRY Claude (Directeur général) Site : www.urcoopa.fr Le Projet Porté par l’Union réunionnaise des Coopératives Agricoles (URCOOPA) et la Société Commerciale et Industrielle de Madagascar (SCIM), ce projet de coopération agricole entre La Réunion et Madagascar vise la mise en culture de terres situées dans la région Diana (nord de Madagascar) sur une superficie initiale de 2000 ha - mais avec un potentiel de déploiement total de 25 000 ha – afin de renforcer l’approvisionnement des populations de La Réunion et de la région. Cette mise en culture serait le premier volet d’une coopération économique d’envergure entre plusieurs opérateurs privés ayant vocation à soutenir simultanément le développement de Madagascar et le développement des échanges avec La Réunion. La deuxième phase du projet prévoit l’installation d’unités de transformation industrielles et artisanales capables de générer un flux d’activités bénéfiques à l’économie locale et servant de relais de croissance à l’URCOOPA et la SCIM. Aussi, le programme de coopération porté par l’URCOOPA et la SCIM vise à participer, à travers des actions de coopération : -

au développement de la capacité de production agricole de la région Diana ; au développement des communautés rurales concernées ; à la protection et la valorisation de la biodiversité environnante ; à l’approvisionnement de La Réunion en matières premières destinées au développement des filières animales locales ; au transfert de savoir-faire entre La Réunion et Madagascar sur le moyen-long terme.


Saint-Pierre-et-Miquelon

DISTILLERIE DE SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON Créer une distillerie de whisky haut-de-gamme et un parcours touristique autour de la Prohibition

Porteur de projet : VERGIER Christian – MAHE Yannick Le Projet Plaque tournante de spiritueux entre 1922 et 1933, les îles de Saint-Pierre et Miquelon étaient fréquentées par de nombreux bateaux qui livraient de grandes quantités d’alcool, transportées ensuite clandestinement sur le continent nord-américain. Al Capone lui-même se serait rendu à Saint-Pierre et Miquelon… L’histoire de la prohibition américaine suscite toujours autant de curiosité. Le projet prévoit l'implantation d'une distillerie de whisky haut de gamme à Saint-Pierre et Miquelon et d’un lieu de promotion touristique. Le bâtiment de la distillerie sera composé de 2 parties : -

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la partie avant du bâtiment, dédiée au tourisme, dont la verrière à 180° offrira un point de vue sur la côte. Il aura son propre accès, son parking privé, dissocié de la partie production de spiritueux. à l’arrière, l’espace de production sera visible par les visiteurs depuis une passerelle. L’ensemble de l’outil de production se compose d’une unité de brassage, d’un alambic, d’un chai de vieillissement et, enfin, d’une unité finale de mise en bouteilles.

Des visites guidées et des espaces d’exposition et d’explication seront mis en place afin de permettre aux amateurs comme aux plus aguerris d’en apprendre plus sur la fabrication de whisky. Des ateliers de dégustation seront organisés pour les touristes et les résidents de Saint-Pierre et Miquelon. Ils seront animés par un œnologue qui partagera les secrets de la dégustation et des accords mets-whisky. Le chais de vieillissement a pour objectif une optimisation des pratiques de vieillissement afin de présenter un produit riche, complexe et séduisant. Les chais seront disséminés en différents lieux sur Miquelon et sur Saint-Pierre. Sera ainsi mise en place une route touristique guidée avec signalétique permettant aux touristes de découvrir l’archipel sur les pas des bootleggers. La visite en plongée sousmarine d’un chai immergé est prévue : probablement une première au monde.


Saint-Martin

JEUNESSE SOUALIGA Réaliser un film sur la violence routière avec les jeunes saint-martinois

Porteur de projet : GERVAIS Jean-Marc Le Projet Depuis sa création, l’association Jeunesse Soualiga fait de l’éducation populaire l’axe principal de son intervention auprès des 13-26 ans. Sa finalité est de lutter contre les phénomènes de marginalisation et de violence chez les jeunes de Saint-Martin en développant une offre d’activités et de projets en direction de cette tranche d’âge encore trop souvent laissée pour compte et en dehors des radars des institutions. C’est dans ce cadre que Jeunesse Soualiga a lancé en 2016 la réalisation du film « Le choix d’une vie ». Sa production a été entièrement pilotée par des jeunes saint-martinois et a permis un moment de partage et de découverte pour tous les acteurs. Le film a été unanimement salué. Aujourd’hui, l’association souhaite lancer un nouveau projet, le film « Nuit en enfer », pour lutter contre la violence routière, une problématique particulièrement prégnante sur le territoire. La mise en image de la dérive de la délinquance juvénile et de la responsabilisation de chacun en sera le pivot pour contribuer à sensibiliser un maximum de jeunes. En termes de méthode, Jeunesse Soualiga souhaite une nouvelle fois faire des jeunes les acteurs principaux de ce film de prévention et de sensibilisation, qui pourrait être ensuite intégré dans le cadre d’une campagne médiatique pensée et produite par eux et pour eux. Cette action s’inscrit dans un contexte extrêmement préoccupant de consommation addictive d’alcool chez les jeunes. L’interpellation des membres de Jeunesse Soualiga sur ces phénomènes de consommation, notamment aux abords des établissements scolaires, les incite aujourd’hui à se saisir pleinement de cette problématique.


Wallis-et-Futuna

AMENAGEMENT DURABLE DE VAITUPU Faire du littoral de Vaitupu un exemple de développement durable

Porteur de projet : TUULAKI Vahai (Chef de village) Le Projet L’aménagement des villages du littoral des îles Wallis et Futuna doit répondre à la fois aux défis globaux liés aux conséquences du changement climatique mais aussi à la nécessité d’offrir aux populations un cadre de vie préservé et favorisant un développement économique équilibré. Le projet d’aménagement durable du littoral de Vaitupu constitue une initiative originale et expérimentale pour le territoire, dont l’appropriation par les habitants est un facteur clé de réussite. Il vise à faire émerger au sein des villages des initiatives communes et individuelles favorisant un développement local harmonieux entre toutes ses composantes : environnementale, économique, sociale et culturelle. La particularité de ce projet est d’affirmer une volonté partagée avec la population, de traiter en priorité l’ensemble des pollutions physiques ou bactériologiques qui impactent négativement la qualité de l’eau du lagon. L’atteinte d’une bonne qualité des eaux littorales est une condition indispensable pour le retour des activités nautiques et économiques, tel que la régénération et l’exploitation de la cocoteraie, qui sont de nature à offrir aux jeunes des perspectives d’emploi. Le chef Tuulaki Vahai, garant de la cohésion sociale du village, s’engage au nom de sa population à mettre en œuvre des actions qui concourent à favoriser la gestion raisonnée du foncier, la gestion des déchets, des eaux usées et des eaux pluviales et le développement des activités économiques. L’entretien régulier des équipements mis à la disposition de la population et des porteurs est une condition de la réussite et de durabilité du projet. Le projet consiste à mettre les enjeux du développement durable au cœur du village de Vaitupu, dans le cadre d’un projet global structurant pour le territoire : -

en engageant la population de Vaitupu dans une démarche de qualité et d’accompagnement du projet de développement et d’entretien durable de son littoral ; en mettant à disposition un espace public (Falefono) aux normes pour les évènements coutumiers et les activités culturelles et touristiques ; en assainissant le bassin versant afin de disposer d’eaux de baignade de qualité, en protégeant la mangrove, la source d’eau douce et le lagon ; en protégeant les berges pour lutter efficacement contre la montée des eaux due au réchauffement climatique ; en développant les activités sportives de bord de mer pour améliorer la santé et la qualité du cadre de vie ; en développant les activités économiques nautiques et de restauration ; en sécurisant la circulation routière et les stationnements ; en favorisant la promotion d’actions d’éducation au développement durable.


LES MINISTERES ET OPERATEURS PUBLICS


Ministère de l’Intérieur Jacqueline Gourault, Ministre Emmanuel Barbe

Ministère de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne, Ministre Sébastien Lecornu, Secrétaire d’Etat

Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères Clément Laloux

Ministère de la Cohésion des territoires Jessica Brouard-Masson

Ministère de la Culture Françoise Nyssen, Ministre

Ministère de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, Ministre

Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation Stéphane Travert, Ministre Vincent Abt

Ministère des Outre-mer Annick Girardin, Ministre


Ministère des Sports Laura Flessel, Ministre

Secrétariat d’Etat chargé de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes Catherine Petit

Secrétariat d’Etat chargé du Numérique Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat Yolaine Proult

Secrétariat général de la mer Eric Banel

Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie Arnaud Leroy, Président

Association pour le droit à l’initiative économique Matthieu Barrier, Directeur des outre-mer Pierre-Yves Blevin Agence du numérique Alexandre Darodes, Directeur général Pierre-Antoine Griffiths Agence française de développement Philippe Bauduin, Directeur adjoint Bertrand Willocquet Agence française pour la biodiversité Christophe Aubel, Directeur général Jean-Jacques Pourteau Atout France Christian Mantei, Directeur général


BPI France Dominique Caignart, Directeur Ile-de-France et outre-mer Marie-Claire Dur

Business France Christophe Lecourtier, Directeur général

Caisse des Dépôts et Consignations Dominique Mirada, Directeur outre-mer Pascal Hoffmann Nathalie Infante Christophe des Roseaux Philippe Person Florence Guery Nicolas Turcart Emmanuel Legrand Pierre Auboin Commission de Régulation de l’Electricité Jean-François Carenco, Président

Institut national de l’Origine et de la Qualité Marie Guittard, Directrice Office de développement de l’économie agricole d’outre-mer Hervé Deperrois, Directeur

Contact presse : Christophe Gauer 06 76 61 82 04 christophe.gauer@outre-mer.gouv.fr


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