Revue de presse Ça nous apprendra a naître dans le Nord

Page 1

amandine

dhee

carole

fives

« Un livre ? Non, un mikado littéraire dont chaque paragraphe est une baguette qu’il faut saisir en en mesurant toute la portée et l’humour. » François Annycke Eulalie


www.lacontreallee.com

Revue de presse 2012

ÉDITIONS

Collection - La Sentinelle

ça nous apprendra à naître dans le Nord Amandine Dhée et Carole Fives

parution octobre 2011

La Voix du Nord

Edwy Plenel


www.lacontreallee.com

ÉDITIONS

Collection - La Sentinelle

ça nous apprendra à naître dans le Nord Amandine Dhée et Carole Fives

parution octobre 2011

Revue de presse 2011 Décembre Femina

Céline Levivier


Revue de presse 2011

www.lacontreallee.com

ÉDITIONS

Collection - La Sentinelle

ça nous apprendra à naître dans le Nord Amandine Dhée et Carole Fives

parution octobre 2011

Mémoire

Lire - Escales hivernales 6ème édition de la fête du livre de Lille, dans le cadre « magique et majestueux » de la CCI, qui nous ouvre ses portes avec un peu d’avance... Toute l’année, le Centre littéraire Escales des lettres organise résidences et rencontres littéraires sur tout le Nord-Pas de Calais. Les Escales hivernales sont l’occasion de réunir tout le monde, auteurs et publics, autour d’un moment convivial. Une fête du livre plus qu’un salon, « car les auteurs ne restent pas derrière une table à signer des livres, mais participent à des rencontres, des lectures, une grande proximité », s’enthousiasme Élodie Chojnacki, médiatrice culturelle. Pour preuve, les cafés littéraires qui égraineront la journée : une heure de parole donnée aux auteurs (Olivier Adam, Brigitte Giraud, Hervé Le Tellier, Zoé Valdés...), le public réagissant et rebondissant. Nouveauté cette année : entre les cafés, les belles parenthèses, 30 minutes de lecture pure, d’auteurs de renom,

Toute une histoire de livres... Hier la chambre de commerce accueillait Escales Hivernales, un salon au cours duquel auteurs et lecteurs ont pu se rencontrer et échanger. Au programme de cette journée littéraire : des mots, toujours des mots. Mais jamais les mêmes. S’il y a bien un endroit où tirer la couverture à soi ne pose de problème à personne, c’est bien le salon du livre. Carole ne s’en est pas privée. Cette Lilloise a fait un arrêt aux Escales Hivernales pour renouveler sa bibliothèque. « C’est l’occasion de découvrir de nouveaux auteurs ou d’en redécouvrir d’autres », explique-telle. Hier, la jeune femme n’avait que l’embarras du choix : plus de 40 écrivains étaient présents aux côtés de maisons d’édition et des libraires. Mathilde et Sophie savaient d’ores et déjà qui elles voulaient voir : « Notre professeur nous a proposé de lire le

Décembre Lille Métropole Info

Décembre Sortir Franck Thilliez, Lucien Suel, Fanny Chiarello, Michel Quint, Thomas Suel, Amandine Dhée... En parallèle du grand espace librairie accueillant une centaine d’exposants, de la région, de France et de Belgique, éditeurs indépendants, libraires, artistes, collectifs, et plus de 70 écrivains, les enfants auront leur propre espace, avec des lectures et des ateliers, des rencontres et un goûter, des animations et une exposition[…] Pour prolonger cette belle journée, rendez-vous chez Morel à partir de 18h30, pour un apéritif littéraire : 17 écrivains se relaient pour de courtes lectures, Et puis, « cerise sur le gâteau, un comédien de renom propose de clôturer cette journée. Cette année, pour la première fois, nous recevons une femme, la comédienne Bernadette Lafont, qui viendra lire une sélection de textes. Une année très féminine ! » le reflet de la volonté d’Escales des lettres de fêter le livre partout !

11 Décembre Nord Eclair dernier ouvrage de Carole Fives. On a adoré et on voulait lui dire. » Mais le salon a aussi été l’occasion pour les deux lycéennes de croiser le chemin de Grégory Celerse. Ce passionné d’histoire vient de publier La Traque des résistants Nordistes. « Ce type d’événement est idéal pour que j’explique ma démarche, mes recherches. Le public a souvent beaucoup de questions à poser sur les coulisses d’un livre », précisait celui qui travaille aussi à l’Office du Tourisme de Lille. Un peu à l’écart des stands, Michel assistait à un café littéraire sur les « héros ordinaires » : « Je suis venu de Bruxelles voir Olivier Adam. J’ai lu tous ses livres. Je suis un grand fan ». Et pour ceux que les livres « classiques » n’enthousiasmaient pas, Delphine Touzet, une jeune artiste-plasticienne, proposait ses « bols à lire », véritables objets de lecture. P.S.


Revue de presse 2011

www.lacontreallee.com

ÉDITIONS

30 Octobre Nord Eclair

Collection - La Sentinelle

ça nous apprendra à naître dans le Nord Amandine Dhée et Carole Fives 10:48

Isabelle Raepsaet

NEF - 41 SUPPLEMENT1 - XVI - 30/10/11 Couleur : Composite Auteur : RAPSA-IS Heure de sortie : 27/10/11

parution octobre 2011

DIMANCHE

Nées dans le Nord. Et alors ? ’’

GENS D’ICI

Fives, c’est un quartier fragile. Ce livre, ça a été l’occasion de connaître des gens que je côtoyais, mais dont je ne savais rien.

Faire un livre du Fives passé et présent : une commande qui a tout du piège ? Sauf pour Amandine Dhée et Carole Fives qui, avec « Ça nous apprendra à naître dans le Nord », livrent un Objet Littéraire Non Identifié entre fiction et réalité, émouvant et drôle. À rencontrer, ce vendredi, au Furet.

CAROLE FIVES

ISABELLE RAEPSAET > isabelle.raepsaet@nordeclair.fr

D

e Carole Fives, on avait adoré les histoires de Quand nous serons heureux. Comme on avait été touché par sa petite Zara, roman pour enfants publié dans la prestigieuse École des loisirs, portrait sensible de gosse qui s’invente justicière pour échapper à sa vie quotidienne plombée par une mère dépressive. On attendait de ses nouvelles. Un nouveau recueil... de nouvelles justement, un roman ? Finalement, c’est avec Amandine Dhée qu’elle revient pour un ouvrage qui a tout de l’OLNI (Objet Littéraire Non Identifié), commande de la maison d’édition fivoise La Contre Allée. Si Carole est venue à la littérature via les arts plastiques, Amandine, elle, était travailleuse sociale. Et puis, un jour, il y eut « une envie d’écriture dont je n’ai pas réussi à me débarrasser », sourit-elle. Alors elle a laissé tomber son boulot, le salaire qui tombe tous les mois, un certain confort, pour vivre des mots. Elle rejoint la Compagnie générale d’Imaginaire, qui œuvre autour des arts de la parole, de la poésie, du slam, et de la littérature à Lille. Écrit pour les éditions La Contre Allée Du bulgom et des hommes. Deux ans qu’elle est à la fois auteure et intermittente du spectacle. Et heu-

Carole Fives et Amandine Dhée, nées dans le Nord. Et ça leur réussit plutôt bien... Photo : Hubert Van Maele reuse. « C’est plus précaire, c’est sûr, mais je suis plus heureuse. Les jours ne se ressemblent pas. »

« On attendait de nous un regard sensible » Deux belles plumes, deux caractères bien trempés, deux originalités, qui étaient faits pour se rencontrer. « On était copines. Benoît Verhille (directeur éditorial de La Contre Allée, ndlr) ne le savait pas, mais comme il nous connaissait toutes les deux, il s’est dit que ce serait intéressant de nous faire travailler ensemble », raconte Carole. Les voilà donc en résidence, avec un sacré cahier des charges sur les bras : « On devait poser un regard sur le Fives d’avant et le Fives d’aujourd’hui, sur ce quartier en mutation. » Pourquoi Fives ? Pas Wazemmes ? Moulin ? Ou le Vieux-Lille ? Parce que la maison d’édition y est implantée, sans doute. Et aussi parce que Benoît Verhille a toujours pensé que le quartier était un mini laboratoire dont les expériences pouvaient être étendues à d’autres métropoles. Immédiatement, les filles ont décidé qu’elles parleraient des fem-

mes à Fives. Amandine serait le regard sur le passé. À elle donc le travail d’archives à la recherche des ouvrières, « mais sans pour cela jouer à l’historienne ou à la sociologue. » Carole celui sur le présent. Un travail quasi-journalistique, pour lequel elle a multiplié les entretiens avec les Fivois d’aujourd’hui, « du bobo qui s’installe là parce que ça devient tendance à la grand-mère, ancienne ouvrière textile qui a toujours habité le quartier, en passant par les trentenaires qui achètent là parce que c’est moins cher et les étudiants, de plus en plus nombreux... » Quasi-journalistique, seulement, parce que, tout au long de ce qui allait devenir Ça nous apprendra à naître dans le Nord, « on s’est livré à un jeu entre fiction et réalité », explique Carole. « On attendait de nous un regard sensible, pas une étude. Sinon, on n’aurait fait appel à quelqu’un d’autre ! » Après, il a fallu écrire. Et « c’est pas facile de travailler à deux », admet Amandine. « On s’est beaucoup appuyées l’une sur l’autre. On a travaillé dans le respect et dans la diplomatie. Après, on a no-

tre singularité. Il a fallu créer des passerelles. » Les filles ont finalement trouvé l’art et la manière. Un rendez-vous par semaine, pendant un an, dans un bar. Surtout pas à Fives : il fallait, quand même, créer une distance. « À partir de là, on a écrit, beaucoup. Et beaucoup jeté aussi », se souvient Amandine. Discussions, échanges de mails, rencontres avec des habitants : tout y est. « Ce livre a pris la forme de ce qu’on vivait », disent-elles en chœur. Pas si surprises que ça de ce dont elles ont accouché : « On se doutait bien, de toute façon, que ce ne serait pas un roman ! »

« Il y a peu de traces des ouvrières en filatures » Drôle de petit livre donc, qu’on lit de A à Z ou dans lequel on picore des bouts de vie - celle des témoins du Fives passé et présent, celle de nos deux écrivaines. Drôle de petit livre drôle, émouvant, instructif aussi. « Des filatures, on connaît les cartes postales », souligne Amandine. « Mais s’il y a beaucoup sur le passé ouvrier, il y a peu des traces des ouvrières en filatures. Ce vide m’a pris. Il y a

’’

eu énormément de femmes ouvrières en filatures dont on n’entend jamais parler. » Carole, elle, a découvert un Fives... dans lequel elle vit pourtant : « Fives, c’est un pas en avant, un pas en arrière. C’est un quartier pas établi, fragile. Ce livre, ça a été l’occasion de connaître des gens que je côtoyais, bonjour-bonsoir, mais dont je ne savais rien. » Une proximité qui a été renforcée par une dizaine de les lectures chez les habitants du quartier, sans oublier une soirée de novembre au théâtre Massenet. Aujourd’hui, Ça nous apprendra à vivre dans le Nord vit sa vie. On espère qu’il s’exportera au-delà des frontières de la métropole lilloise, que dans le sud aussi, on s’intéressera aux pérégrinations de nos deux écrivaines et à l’histoire ouvrière du quartier lillois, que le sujet résonnera à d’autres oreilles. Premier test, concluant, vendredi dernier lors d’une lecture au Furet du Nord d’Arcueil. Les filles, elles, sont déjà sur de nouveaux projets. Carole a écrit un second roman qui a enthousiasmé Le Passage, la maison d’édition qui avait publié Quand nous serons heureux. La sortie en est prévue pour septembre 2012. Elle a aussi des projets dans le domaine de la littérature jeunesse. Amandine, elle, sera en résidence au Garage, théâtre de la Compagnie de l’Oiseau Mouche à Roubaix en février 2012 avec le collectif Les encombrantes pour un spectacle féministe. Finalement, les choses se présentent plutôt bien pour elles. Et ce n’est pas si mal que ça, d’être nées dans le Nord...

PRATIQUE « Ça nous apprendra à naître dans le Nord », d’Amandine Dhée et Carole Fives, éditions La Contre Allée, 13 €. Rencontre au Furet du Nord de Lille le vendredi 4 novembre à 17h.


Revue de presse 2011

www.lacontreallee.com

ÉDITIONS

Collection - La Sentinelle

ça nous apprendra à naître dans le Nord Amandine Dhée et Carole Fives

parution octobre 2011

29 Octobre Télé 7 jours

Les actus du Nord

Rencontre avec Carole Fives, l’une des deux auteurs de ça nous apprendra à naître dans le Nord, drôle de petit livre sur Fives un quartier populaire de Lille qui peine à se reconvertir Quelle est l’ambition de ce livre ? C’est une commande sur le passé ouvrier de Fives, passée par la maison d’édition la Contre Allée, qui fait un travail de mémoire sur ce quartier. L’année dernière, c’est Lucien Suel, auteur du Nord, qui s’est prêté à cet exercice. Fives a été un haut lieu de la métallurgie avec notamment l’usine de Fives-Cail Babcock, mais à la base la passé industriel est un sujet qui ne nous intéresse pas tant que ça. Avec Amandine, nous avons chacune écrit des livres plutôt drôles. Après s’être creusé la tête, nous avons décidé de traiter le sujet de façon décalée. Nous avons pris le sujet sous l’angle des femmes, car aujourd’hui ce sont elles qui font vivre Fives. Amandine a pris la partie historique, elle s’est intéressée à la vie d’une ouvrière fivoise, et moi, j’ai fait trente entretiens avec les femmes du quartier, autant la bobo qui vient d’arriver que la fille mère, en passant par l’ex-ouvrière et des étudiantes.l’éditeur a bien aimé la façon dont on a réagi sur le sujet. Tout est tourné un peu en dérision, mais avec beaucoup d’empathie. On voulait sortir du cliché du Nord, et en même temps, on y est un peu restées, car c’est quand même une réalité. L’objet de ce livre est quand même une valorisation, une compréhension en nuances des gens qui vivent dans le Nord, plutôt qu’une caricature.

Vous habitez à Fives et vous vous appelez Fives, est-ce une coïncidence ? C’est un pseudo. Quand mon premier livre a été publié (Quand nous serons heureux, ndl) on m’a donné deux heures pour en trouver un et j’ai choisi Fives, car je me sens comme ce quartier, entre deux mondes, en changement, en mutation. C’est un quartier intéressant à observer au niveau humain et littéraire, car j’ai l’impression que c’est un concentré de ce qui se passe dans pleins d’endroits en France, dans les anciens quartiers industriels qui se cherchent une nouvelle vie et qui concervent aussi cette fierté ouvrière. L’image du Nord est-elle en train de changer ? Notre génération n’a pas été marquée par ce passé, et souhaite donc se détacher de cette image hyperindustrielle et glauque. De part leur situation géographique, c’est sûr que Lille et le NordPas-de-Calais sont amenés à évoluer. Fives attire aujourd’hui beaucoup de parisiens qui viennent y habiter, car c’est le quartier le plus proche de la gare et les maisons avec jardin ne sont pas chères. Comme beaucoup d’anciens quartiers post-industriels, cela se boboïse, les usines sont en réhabilitation, comme Fives-Cail Babcock, mais nous sommes loin encore des Maison-Folies. Le passé est encore trop présent. E. Dreyfus

c

14 novembre / Emission « Grand’Place »

Autour de Laurent Dereux, neuf chroniqueurs composent la bande. Ils posent leurs regards décalés et amusés sur l’actualité régionale au sens large du terme. Dans ce talkshow riche en images et en humour, les tendances ont toute leur place. Qu’il s’agisse de mode, de cinéma, de musique, de décoration d’intérieur ou d’aménagements extérieurs…

Novembre

21 novembre / Emission « Le Mag »

A 19h20 du lundi au vendredi, Philippe Châtelain reçoit un invité et des chroniqueurs pour parler d’un événement culturel ou sportif. Un portrait, des questions incisives, de la bonne humeur, 7 minutes d’échange convivial pour se détendre entre deux tranches d’information.


Revue de presse 2011

www.lacontreallee.com

ÉDITIONS

Collection - La Sentinelle

Ça nous apprendra à naître dans le Nord Amandine Dhée et Carole Fives

parution octobre 2011

LE COIN DES BLOGGEURS…

e

janvier / février / mars

Espace Temps Libre C’est énergique, enjoué, rythmé, sans temps morts, jeune avec un brin d’audace et d’effronterie ! Les doigts dans la prose (…) dire la légèreté du ton, l’incidence et la pertinence des analyses politiques, le relâchement précis de l’écriture, la polyphonie habile, la mise en scène fertile de l’émotion, lâchée aussitôt retenue, ne pas prendre le lecteur à la gorge, la construction intelligente du texte, la mise à nu des conditions d’existence d’un livre et, me semble-t-il, l’affirmation des limites de la littérature. Les lectures de LIli Un texte qui fait souvent sourire, mais également un témoignage intéressant sur un quartier que peu au final connaissent, sauf ses habitants. Le monde de Mirontaine

L’humour est très subtil pour outrepasser l’admiration (…) un très bel exercice d’écriture sur le quotidien, ni hitorique, ni sociologique mais un regard subjectif pour mettre en lumière un quartier.

Bauchette Ce livre est pour moi un petit ovni littéraire. Ni essai, ni vraiment récit. C’est une conversation sincère sur le travail d’écriture et une jolie manière par la littérature de faire vivre l’âme d’un quartier entre passé et présent. Une façon moderne de questionner la ville et de lui rendre hommage.


Revue de presse 2011

www.lacontreallee.com

ÉDITIONS

Collection - La Sentinelle

ça nous apprendra à naître dans le Nord Amandine Dhée et Carole Fives

parution octobre 2011

e

Le coin des bloggeurs…

Octobre Novembre Sophielit

Ce petit livre évoque avec beaucoup d’humour le travail qu’est, parfois, l’écriture – ses limites, ses enjeux, les libertés que l’on s’autorise ou non. Un bon point pour les dialogues particulièrement délectables (…) Un ouvrage inclassable, mais hautement recommandable pour qui s’intéresse à l’écrit, à la mémoire collective, au Nord – ou à tout cela à la fois. Ca sent le book Un hommage original, drôle et réaliste, au quartier de Fives et à leurs habitants, avec ce livre qui nous conte bien plus qu’une histoire, mais transmet davantage un ressenti, une ambiance. Baz’Art L’originalité du point de vue des deux écrivains est de jouer la carte de la transparence : on assiste ainsi à un work in process, et les auteurs ne nous cacherons rien de leurs doutes, de leurs tâtonnements (...).[Elles] témoignent, pour ce faire, d’une auto dérision et d’une complicité à toute épreuve. 22 Octobre Voix du Nord

Littérature Débats et rencontres à Saint-Sauveur, à Lille : le livre comme une fête À l’heure du rendez-vous jeudi soir, la foule était déjà compacte au bar de la gare ... Saint-Sauveur. À l’évidence, les réseaux avaient fonctionné mais aussi, par-delà les figures du monde de la culture légitimement attendues - responsables de la direction régionale des affaires culturelles, du monde de l’édition, libraires, auteurs -, le public avait répondu présent. Plusieurs centaines de lecteurs, passionnés de livres, fidèles des librairies, ravis de cette nouveauté : une soirée littéraire première du genre dans le Nord - Pas-deCalais, autant pour marquer la rentrée que pour accompagner la naissance officielle du centre régional des lettres et du livre. Un peu plus de deux heures et demi durant, on a parlé romans, littérature, écriture au fil de trois

cafés littéraires - canapés profonds, échanges argumentés -, l’ensemble étant filmé par un dispositif impressionnant. Parmi les invités autour desquels on se pressait : Carole Martinez ( Du domaine des murmures) et Jean-Louis Fournier (Veuf), Caroline L unoir (La Faute de goût) et Michel Quint (Les Amants de Francfort ), Laurence Tardieu (La Confusion des peines), Lydie Salvayre ( Hymne), Alexis Jenni (L’Art français de la guerre), Sorj Chalandon ( Retour à Killybegs), Amandine Dhée et Carole Fives (Ça nous apprendra à naître dans le Nord)... Sans oublier les lectures décalées de Gilles Defacque, l’intervention surréaliste de Laurent Petit, le bal jazz des musiciens de Los Globalitos jusque tard dans la soirée. Le livre comme une fête. • J.-M. D.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.