amandine
dhee « Une écriture en mouvement qui prend le parti du sourire et de l’ironie parfois grinçante pour se moquer joliment d’une société qui veut tout maitriser et des contradictions de nos modes de vie. » Gilles Durand 20 minutes
Revue de presse 2011
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ÉDITIONS
Collection - La Sentinelle
Du bulgom et des hommes de Amandine Dhée parution septembre 201
16 Octobre Nord Eclair
Lys-lez-Lannoy L’écrivain Amandine Dhée à Agora C’était vendredi, à la salle De Bee, à Agora. L’auteur lilloise du Bulgom et des hommes , Amandine Dhée, a accepté l’invitation de la bibliothèque municipale. La troupe de théâtre du Cancre Fou a lu quelquesuns de ses textes. Expérience inédite vendredi soir. Pour la première fois, la bibliothèque municipale recevait un auteur qui partageait ses textes avec le public. Une trentaine de personnes est venue rencontrer le coup de coeur pour Amandine Dhée. L’auteur du Bulgom et des hommes présentait son nouvel ouvrage Ça nous apprendra à naître dans le Nord, écrit à quatre mains avec Carole Fives. L’occasion aussi de présenter sa
maison d’édition, la Contre-Allée, lancée en 2008 à Lille. Durant deux heures, des acteurs de la troupe de théâtre du Cancre fou, se sont approprié ces écrits. « Le choix a été difficile », confie le directeur artistique, Christophe Grimonpont. Mais ils ont pris beaucoup de plaisir à s’essayer à un nouveau genre. À la bibliothèque aussi. Cette soirée marquait la volonté de l’équipe de Laurence Fèvre, responsable, d’apporter un nouveau dynamisme à la structure. La création, il y a plusieurs mois d’un club lecture, était un premier pas. Aujourd’hui, l’équipe de la bibliothèque souhaite poursuivre ce genre de rencontres. Riches pour les lecteurs, mais aussi pour l’auteur... A.P.
16 Décembre Voix du Nord
Longuenesse
La poésie virevolte de classe en classe avec ses brigades du lycée Blaise-Pascal C’était vendredi, à la salle De Bee, à Agora. L’auteur lilloise du Bulgom et des hommes , Amandine Dhée, a accepté l’invitation de la bibliothèque municipale. « Les gens sans gêne, les rues me font rire avec leurs noms de généraux..., j’ai l’impression qu’il y a... des morceaux de moi partout. » Dans la salle de cours, devant des élèves de première en sciences de l’ingénieur, Amandine Dhée lit un extrait de son Du Bulgom et des hommes. Originaire de Lille, c’est la première fois qu’elle participe aux Brigades Poétiques. Au bout de dix minutes, elle se décontracte et prend des intonations. « Tout de suite, on voit les visages ouverts, d’autres plus retenus, décrit-elle, L’idée c’est de donner sans connaître la graine qu’on va faire pousser. » Ses dix minutes sont terminées, elle regagne une autre classe, peut-être des Secondes ou des BTS, guidée par des élèves du lycée. Dans les escaliers, le professeur de lettres, Martine Page, qui a organisé l’événement avec l’association Les Découvreurs de Boulogne-sur-Mer, se réjouit. « C’est l’ouverture culturelle pour les élèves, la rencontre avec des poètes contemporains. » Le
temps est court, dix minutes. Georges Guillain, président des Découvreurs, relate avec aisance sa découverte du camp de concentration du Struthof dont il a écrit un livre et conseille aux élèves des lectures poétiques sur le sujet. Puis, le compte à rebours reprend. Nimrod Bena Djangrang, un poète primé, né au sud du Tchad, est en nage à la pause. « Si ça a été ? Vous voulez parler du marathon !, questionne ce philosophe de formation avec un grand sourire, Vous avez des classes où les échanges sont vifs, d’autres où lorsque je demande quel poète ils connaissent, rien ne vient. » Lui, porte sur la poésie « un regard d’éclectique. » Il précise : « Si vous me demandez quel livre j’emporte sur une île déserte ? Je répondrai qu’il me faut une bibliothèque ! Ça entretient le désir, c’est partir, revenir. On ne fait pas de la poésie sans cette sorte de Babel. » À quelques mètres, assise, Myriam Montoya, poétesse colombienne à la robe rouge carmin, en évoquant la poésie, ne jure que par la réalité. Elle évoque les femmes en exil, les tatouages, les piercings, les fleurs de refus, elle se décrit comme « enracinée dans la réalité. » « La poésie traverse le monde, l’humanité. On a tous nos moments poétiques, notre corps est fait pour la poésie. On est imbriqué. La poésie est la chose qui permet de vivre avec moins de douleur. » • C. T.
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Mars France inter 15 mars / Emission « La Bandàpaulet » Tous les jours de 16 h à 16 h 30, Olivier Paulet réunit sa bande autour d’un invité du Nord-Pas de Calais. L’humoriste Zef, le chanteur Franck Vandecasteele, la comédienne Eva di Battista, l’imitateur Bertrand De Ruyver et le journaliste Benoît Dequevauviller, plus Olivier et Agnès qui en rajoutent... A réécouter en intégral tous les samedis de 17 h 30 à 18 h, et sur le site.
radio Campus 21 mars / Emission « Le Matou revient » de 18 h à 19 h Quand on connaît Amandine Dhée, on ne peut lire son livre «du bulgom et des hommes» sans imaginer sa voix inimitable qui scande ses textes. Partie du slam, Amandine part vers d’autres univers sans se départir de cette façon de scander. Surtout, elle observe et l’on suit son cheminement dans la ville au fil de sa voix, de son regard. Les histoires qu’elle raconte parlent de choses anodines ou légères de manière humoristique pour aborder du fondamental, du politique, de l’humain : un parc où l’on vante le lien social mais dont les bancs sont durs comme du métal, un épicier gentil et écrasé par la concurrence des grands magasins, une femme qui cherche l’homme de sa ville (un électricien) qui adapte son offre à ses besoins...
Mars - Avril Revue Inter CDI
chronique VILLE | CITADINS | HUMOUR Amandine Dhée est slameuse, son texte écrit est très oral ( pas toujours de ponctuation), il faut l’entendre le lire. Nombreuses évocations urbaines, le zoo de la citadelle et Christian, le rhinocéros sur lequel les Lillois sont intarissables ! En septembre, la foire aux manèges. Le métro et ses slogans, « attention aux doigts quand les portent s’ouvrent ». L’escalator, « un nom de super-héro méchant ». Les parcs avec des arbres, des grilles, des poussettes, du bulgom près des jeux. Un style oral qui se joue de lui-même : « pour aller au parc, on dit deux points ouvrez les guillemets Tiens et si on allait au parc point d’interrogation. »
Fausse fiche pratique comme « Diagnostic précoce de l’enfant éco-citoyen » : il ne l’est pas s’il découpe les vers de terre en deux puis en quatre, il l’est s’il relâche le susdit invertébré dans l’herbe ! Un exposé sur le lien social : un accident et miracle tous les voisins curieux se rassemblent : bien mieux qu’une fête des voisins ! la mairie devrait organiser des accidents ! Et un passage réjouissantchez le boucher (p.77-83). Des observations fines et amusantes sur notre quotidien citoyen et citadin qui mènent parfois à l’absurde ! En partant de ce livre, les ados pourraient écrire aussi un texte drôle sur leur quotidien… Téléchargez l’adaptation audio sur www.lacontreallee.com O.B.
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18 Mars La Voix du Nord
Locales / Tourcoing
La ville vue par Amandine Dhée Amandine Dhée est une jeune lilloise passionnée d’écriture. Mais pas n’importe laquelle ... car ce n’est ni le style de Zola ni celui de Balzac que nous trouvons dans son premier roman, Du Bulgom et des hommes. Elle a sa propre écriture, plaisante. Sa principale source d’inspiration est la vie citadine. Elle raconte des situations auxquelles nous pouvons être confrontées au quotidien. Dernièrement, l’auteur a fait une lecture à la librairie
Les Lisières. Dans son roman, Amandine Dhée a choisi de raconter des petites histoires très courtes « qui me viennent à l’esprit mais qui sont tirées de la réalité ». L’écrivain y sillonne la ville de Roubaix, les portraits, les paysages. Conseils municipaux, développement durable ou encore rapport de voisinage, Amandine Dhée fait vivre au lecteur la réalité d’un monde parfois absurde. Description du paysage d’une grande ville ou portrait humoristique, l’écrivain nous ouvre les yeux sur notre vie et notre quotidien. •
18 Mars La Voix du Nord - M.G.
Locales / Ronchin
Prélude à la fête du livre : Amandine Dhée donne le ton « Couleurs » : c’est le thème de la fête du livre développé par le centre social du Grand Cerf cette année. Pour parcourir la palette, un rendezvous était proposé avec une jeune auteure, Amandine Dhée, venue des scènes ouvertes et du slam à la bibliothèque de la ville. Du lien social, il fut beaucoup question mercredi soir à l’écouter lire quelques pages de son premier recueil Du Bulgom et des hommes. Amandine Dhée a revisité pour ses lecteurs, de façon parfois cocasse, à travers des scènes de la vie quotidienne, ce lien social « qu’on entend partout, mais derrière lequel on ne sait finalement plus quoi mettre ». Rencontre. Comment vient-on au slam ? « J’ai une formation d’éducatrice et une licence d’art du spectacle : mon univers professionnel, c’est le monde du social où je cultive les médias théâtre, écriture. Je me suis rendue compte que ce n’était pas ce que je voulais vraiment faire : je me suis donc investie dans la création en tant que telle. J’écrivais déjà avant d’être éducatrice. J’ai vraiment commencé à partager ce que j’écrivais avec les scènes ouvertes. Je ne peux pas vraiment
dire que j’ai une écriture slam. Je reviens sur ce que j’écris parce qu’on veut donner une musique : c’est en cela que je me reconnais dans le slam ». Et comment passe-t-on de cette écriture oralisée au livre édité ? « J’ai participé au festival des éditions la Contre Allée. Suite à ça, Benoît Verhille, le directeur d’édition, m’a proposé d’éditer mes textes dans une collection qui veut valoriser l’écriture oralisée. Mais c’est aussi une forme de fierté, de reconnaissance de mon travail, il faut l’avouer. Ça s’est fait un peu simplement. Et aujourd’hui, ce temps de rencontre est aussi un moment important pour moi parce que c’est devenu un texte figé : je suis venue un peu le défendre de vive voix ». Comment le texte naît-il ? « Je suis un peu comme un peintre qui se promène avec son carnet à croquis. L’idée est de capter un instantané. Je pars souvent de ce qui m’est réellement arrivé et ensuite, l’imagination prend le relais. Le travail avec l’éditeur a été de rendre intelligible toute cette écriture oralisée ».
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Janvier Eulalie
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Du bulgom et des hommes de Amandine Dhée
Marie-Laure Fréchet
parution septembre 2010
© Dr
parutions
Amandine Dhée Écrire à haute voix Avec Du bulgom et des hommes, Amandine Dhée est-elle devenue auteur ? C’est une question que la jeune Lilloise, intermittente du spectacle, se pose encore, après la sortie de son premier livre. Car si elle écrit, c’est surtout pour se créer un espace où dire les choses. De résidence d’artiste en scène ouverte de slam, elle compose ainsi avec des mots et des silences des instantanés de vie, tendres et drôles.
«J’
é c r i s pa r é l i m i n at ion . Pa rce que je su i s t rop myope pour être hôtesse de l’air et que pompier, c’est trop physique ». C’est par une pirouette qu’Amandine Dhée répond à la sempiternelle question « pourquoi écrire ? ». Bien sûr il y a l’enfance bercée par les livres. Et, se souvient-elle, toute une collection de cassettes d’histoires, d’où lui vient peutêtre cette conviction que les mots sont plus forts quand ils sont dits. Puis l’écriture est venue, comme une urgence. « Dès qu’il m’arrive quelque chose, il faut que je l’écrive. Pour comprendre le monde en le coinçant entre les lignes et laisser une trace. » L’envie de parler d’elle aussi, « pour que cela résonne chez les autres ». Ou trouver sa place dans la société. Car la jeune femme se cherche : elle abandonne les études après le bac, enchaîne les emplois-jeunes, passe un diplôme d’éducatrice de jeunes enfants, avant, finalement, de préparer une licence d’art dramatique à Arras. « Je crois que je cherchais un média ». Elle découvre la « passerelle des mots dits », il y a quatre
ans, en participant à une scène ouverte de slam, organisée par la Compagnie Générale d’Imaginaire. « Au début, j’avais l’impression de jouer ma vie ou c’était tout comme en montant sur scène. Mais le désir a été plus grand que la peur. »
Ancrée dans la réalité
Désormais intermittente du spectacle, elle se produit actuellement au théâtre pour des lectures spectacles, avec la compagnie des Tambours battants, ainsi qu’au sein d’un trio de slam féminin, les Encombrantes. Avec A nge Gabriel-e et Law’Rible, elle défend sur scène la liberté des femmes à prendre la parole. « Les hommes sont naturellement « grande gueule », souligne-t-elle. S’il y a plus de femmes que d’hommes qui écrivent, peu d’entre elles osent s’exprimer publiquement. Moi-même, si je ne m’étais pas sentie autorisée, encouragée à prendre la parole, je ne suis pas sûre que j’aurais continué ». Elle se dit volontiers féministe, mais pas militante. « Je n’ai pas de message politique frontal à faire passer. Ma démarche artistique laisse plus de liberté aux autres ». Et c’est son humour qu’elle affiche, « une forme de séduction, qui rend les choses plus faciles… ». Plus qu’un engagement, c’est un « ancrage dans la réalité » que revendique Amandine Dhée. « J’aime par exemple l’idée d’être décroissante : je vis en colocation, je n’ai pas de téléphone portable. C’est ma façon d’avoir une prise sur le monde ». Ce qu’elle aime aussi, c’est regarder les autres, la ville, les petits riens du quotidien, avec une distance toujours bienveillante. C’est ce qui a plu à Benoît Verhille, des éditions La Contre Allée, qui l’a invitée à participer à la résidence d’artiste « En aparté », pour questionner l’histoire de Fives, et notamment la place des femmes
dans ce quartier. Il l’a également encouragée à réunir ses textes dans Du bulgom et des hommes. « C’est curieux, je peux désormais me revendiquer auteur parce qu’il y a un livre. Donc si je n’avais pas été publiée, je n’aurais pas été auteur ? » s’interroge-telle, soulignant un travail collectif : celui de la relectrice qui a débusqué des fautes insoupçonnées ou celui du maquettiste qui s’est plié à ses exigences graphiques. « Ce livre n’est pas que le mien », assure-telle. Elle peut en tout cas revendiquer son style, son écriture, qui s’écoute autant qu’elle se lit. « Au début, j’écrivais au passé simple, dans une langue très scolaire. Je me suis relue à voix haute et l’écriture s’est adaptée à l’oralité ». Parfois, la ponctuation en prend un coup comme dans « La ville pousse », le texte qui ouvre le recueil. Ici ou là, on sent que l’auteur s’est amusée à « faire des voix ». En filigrane se dessine une ville, avec son métro, son parc, son supermarché et des personnages touchants comme ce primeur qui a l’inconscience d’ouvrir un petit commerce à l’heure de la mondialisation ou la vieille voisine qui vous invite à prendre le porto à 10h30. Il est aussi question d’hommes et de bulgom. « Mais j’ai choisi ce titre seulement parce qu’il sonnait bien » avoue Amandine. On ne se refait pas… marie-laure fréchet
Amandine Dhée Du bulgom et des hommes la contre allée isbn : 9782917881705 112 pages - 14 euros septembre 2010
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Livres
Décembre Magazine Le Nord Etudier le « comportement humain en milieu urbain », tel était l’objectif d’Amandine Dhée, jeune auteure lilloise qui signe un premier roman très enlevé. Tantôt doucement ironique, parfois plus caustique, souvent très drôle, il dépeint avec beaucoup de justesse les petits travers de notre société.
Premier Roman
Ecoute-voir
Novembre Lille Métropole Info
Octobre L’ Echo du 62 - Jean-Yves Vincent Ça commence par une écriture sans virgule, alors on retient sa respiration et le rythme trouvé, tout s’enchaîne et fait des phrases un peu comme un enfant se souvient de tout collé bout à bout et pouf au deuxième chapitre on est redevenu grand dans une ville passée au crible : métro, verte ville, vieille ville… Il y a des gamins bulgomés, des vieux armés, des conseillers municipaux inspirés… un patchwork qui parle de lien social. Surprenant…
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15 septembre 20 Minutes - Gilles Durand
Ca vient de paraître
c France Inter 4 octobre / Emission « Spéciale Braderie » En direct depuis le Furet du Nord, Philippe Bertrand présente en soirée une émission spéciale consacrée à la Braderie, avec invités et reportages, de 20h à 21h.
Octobre
WEO 14 octobre / / Emission « Grand’Place » rubrique livre tenue par Pierre-Jérôme Montenot Autour de Laurent Dereux, maître de cérémonie, six chroniqueurs composent la bande. Ils posent leurs regards décalés et amusés sur l’actualité régionale au sens large du terme. Dans ce talk-show riche en images et en humour, les tendances ont tout leur place!