jean -francois
pocentek « Une écriture de la mémoire. Jean-François Pocentek va vers l’ autre et nous restitue son histoire avec émotion et une profonde humanité et ceci dans une très belle langue. » Odile Bonnel revue InterCDI
Revue de presse 2012
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ÉDITIONS
7 Octobre La Voix du Nord
Collection - La Sentinelle
Gens du huit mai de Jean-Francois Pocentek
Cécile Legrand - Steeland
parution mai 2010 LA VOIX DU NORD DIMANCHE 7 OCTOBRE 2012
. EN BREF avesnes@lavoixdunord.fr
AULNOYE-AYMERIES
Association pour le don de sang bénévole section d’Aulnoye-Aymeries
Les besoins en sang total sont de plus en plus nombreux. La période des vacances n’a permis de couvrir que les besoins des services hospitaliers et il faut maintenant reconstituer les stocks nécessaires pour maintenir un niveau de réserve optimale. La consommation de produits sanguins a augmenté de 3,5 % au cours du premier semestre 2012 soit environ 40 000 dons de sang supplémentaires. Tous les volontaires (anciens donneurs, donneurs habituels et surtout nouveaux donneurs) sont invités à se présenter le jeudi 15 novembre. Les collectes de plasma sont momentanément supprimées pour se consacrer au don de sang total.
Accueil périscolaire maternel Vous êtes à la re-
cherche d’un mode de garde avant et (ou) après l’école pour votre(vos) enfant(s). Une solution adaptée à vos besoins : l’accueil de loisirs périscolaire. Un mode de garde permanent (pour les familles qui travaillent) ou un mode de garde ponctuel (pour parer à tous les imprévus). Il accueille les enfants scolarisés des six écoles maternelles d’Aulnoye-Aymeries avant et après la classe. Ouvert de 7 h 30 à 8 h 30 et de 16 h 40 à 18 h 40 les lundis, mardis, jeudis, vendredis. Il propose des activités de détente, d’éveil et de découverte qui permettent à l’enfant de commencer et de terminer la journée à son rythme. Tarif : selon les ressources mensuelles nettes, de 0,61 € à 3,05 € de l’heure. Rens. : Maison de la Petite enfance, rue Parmentier, 03 27 53 25 50.
BACHANT
Halloween L’office des fêtes et de la culture (OFC) organise un concours de maisons décorées sur le thème d’Halloween. Les dix premiers du classement final seront récompensés.
Inscriptions en mairie avant le vendredi 19 octobre.
BERLAIMONT
Amicale laïque Assemblée générale, le jeudi 11 octobre, à 18 h, dans les locaux de l’amicale, place Mandron. Ordre du jour : bilan moral ; bilan financier, bilan des différentes clubs ; bilan des activités 2011/2012 ; perspectives 2012/2013 ; questions diverses. CARAC La section locale de l’Union nationale des combattants présente ses excuses aux adhérents et amis pour les changements de dates (indépendants de leur volonté) des prochaines permanences de la CARAC prévues les 11 octobre, 15 novembre et 13 décembre, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 16 h 30, au local de la place Mandron. Possibilité de prendre rendez-vous au 03 27 67 30 55
AULNOYE-AYMERIES ET ALENTOURS 15
RAIL & ACIER, UNE ÉPOPÉE COMMUNE
Jean-François Pocentek, un écrivain que les « Gens du huit mai » n’ont pas quitté En 2010 paraissait « Gens du huit mai », de Jean-François Pocentek. Un carnet comme un « journal intime », fruit de quatre mois d’immersion et d’entretiens – de novembre 2008 à mars 2009 – avec les habitants du quartier du 8-Mai, à l’époque pas encore « déconstruit ». Retour, avec l’auteur, sur cette « aventure humaine ».
Cette « aventure humaine », il la doit à une rencontre, un peu fortuite, avec Françoise Hannappe, directrice de la médiathèque. L’idée a germé d’imaginer un texte autour de ce qu’avaient vécu les habitants du quartier promis aux grues. « Ce n’était pas un travail d’historien ou de sociologue (…). Ce n’était pas une commande officielle. Je n’étais pas là pour faire la communication de la mairie, dire que la médiathèque est extraordinaire. Ça a été une rencontre réelle avec les habitants. » Et un vrai partenariat avec la médiathèque.
PAR CÉCILE LEGRAND-STEELAND clegrandsteeland@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX »
La récompense ? « Le plaisir d’écrire ». Le souvenir « de vrais sourires et de vrais coups de cœur », aussi. « Je n’ai pas fait semblant
Jean-François Pocentek n’a jamais habité le 8-Mai. C’est vrai. Mais, des semaines durant, il s’en est imprégné. Au fil des rencontres avec ses interlocuteurs, ses « témoins », comme il dit. Ou plus simplement. « S’appuyer contre un mur, marcher dans le quartier… J’allais à l’épicerie acheter un truc dont je n’avais pas besoin. Je discutais. J’ai même pris le temps de m’ennuyer. On connaît bien un endroit quand on y a vécu le temps de l’ennui. »
« Je n’ai pas fait semblant d’être là, les gens n’ont pas fait semblant de me parler. »
« Ce quartier a vécu des années glorieuses, il fallait en rendre compte autant que la fin horrible. » Jean-François Pocentek n’a jamais habité le 8-Mai. Et alors ? La matière première de son livre, c’est dans les souvenirs des gens qui l’a puisée. Avec un mot d’ordre : « Respecter la parole des habitants. » Eux qui, dans les premières minutes de discussion, soutenaient qu’ils ne se souvenaient de rien. Que ce qu’ils avaient à dire n’était pas intéressant. « Rien n’était banal, rien n’était extraordinaire. Tout se valait, tout devait être entendu. » Lui n’a rien inventé. Ni les meilleurs souvenirs, ni les heures sombres. « Ce quartier a vécu des années glorieuses, il fallait en rendre compte autant que la fin horrible et les choses très difficiles vécues par les gens. Je n’embellis pas, je ne noircis pas. »
L’écrivain s’est attaché à dresser un portrait sincère du quartier, dans un jeu de clair-obscur littéraire.
d’être là, les gens n’ont pas fait semblant de me parler. » Pas de fauxsemblants, donc, dans cet ouvrage construit comme « un carnet intime ». L’écrivain se rappelle aussi la soirée de restitution du livre aux habitants et du « retour d’émotions ». Il a encore la vidéo dans son ordinateur. « C’était la veille du jour où devaient commencer les travaux de démolition. » Il y a un mois ou deux, Jean-François Pocentek est retourné au 8-Mai. « J’ai marché dans le quartier. J’étais physiquement très désorienté. L’avant n’est plus là. On sentait une absence, sans mythifier le passé. Comme si on avait gommé. On blanchit le tableau, on redessine mais il reste des traces de l’ancien. Tout n’est pas encore fait. C’est normal. C’est un quartier que je sens sans histoire, sans racines. Mais elles vont se faire. » Jean-François Pocentek n’a jamais habité le 8-Mai. Le quartier, pourtant, l’habite encore. « Quand il y a, dès le départ, une réelle volonté de laisser la parole ouverte aux gens, alors la grâce se produit. » « Gens du huit mai (et d’autres quar-
« Gens du huit mai » a été conçu comme un journal intime, patPHOTO ARCHIVES « LA VOIX » chwork d’émotions et de souvenirs.
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CONTACTEZ-NOUS ! Vous voulez partager une photo, une anecdote, un souvenir à propos du quartier du 8-Mai ? Après avoir abordé l’histoire du chemin de fer et celle de Vallourec, nous nous penchons désormais sur le quartier de la place du 8-Mai : le quotidien, les loisirs, les animations du centre social, la médiathè-
tiers du monde) », 75 pages, de JeanFrançois Pocentek. Éditions La Contreallée.
que... Envie de nous en parler ? Contactez-nous : La Voix du Nord, 3 rue Cambrésienne à Avesnes 03 27 61 01 41 ou avesnes@lavoixdunord.fr Centre social et culturel Guy-Môquet, rue Mirabeau. 03 27 66 54 32.
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ÉDITIONS
Collection - La Sentinelle
Gens du huit mai de Jean-Francois Pocentek
Revue de presse 2011 Avril La Feuille volante Hervé Gautier
parution mai 2010
Comprenez, « les gens de la place du 8 mai 1945», une date qui marque la fin de la deuxième guerre mondiale et qui s’inscrit probablement en lettres blanches sur fond d’émail bleu de la commune d’Aulnoye-Aymerie (Nord). Ce sont eux qui ont inspiré cet ouvrage à l’auteur qui préfère parler d’une « création » à partir de témoignages collationnés entre octobre 2008 et mars 2009, lors d’une « résidence » dans cette commune. C’est donc à la fois un livre de souvenirs, à la fois intimes et collectifs, des lambeaux d’enfance avec des images qu’on n’oublie pas « J’allais lui raconter tous les genoux écorchés, les chaises posées sur le devant des portes, les fils à linge décrochés quand le charbon arrivait... », un retour aussi dans un décor familier mais presque fantomatique « Les parpaings ont commencé de clore les yeux et la bouche des maisons des enallés, pour que d’autres, en mal de logement, ne puissent venir y prendre refuge ». Dans ce « pays d’enfance » qui « a des allures de terre sacrée » on évoque des jeux où parfois on endosse la panoplie d’un personnage ( Un-deux-trois Cho-co-lat-Meunier – Zorro, Thierry la Fronde...), l’arrivée (tard, au bloc Havret) de la télé en noir et blanc qu’on allait voir chez un voisin ou qui marquait un moment de la journée. « Trois bouts de musiquette et la boite à nostalgie se remet en route ». Tout n’est cependant pas idyllique et là comme ailleurs « le sublime a dû côtoyer le grotesque comme le rire tutoyait les larmes ». A travers les souvenirs des habitants, on remonte à l’après-guerre des bidonvilles, de l’entre-aide, de la solidarité, de la débrouille. On vivait simplement « oui, c’était une autre époque, Ginette... », puis c’est l’arrivée du confort avec le déménagement au bloc Havret, la rencontre d’anciens et de nouveaux voisins, un monde qui se recompose, comme avant. Et quand on quitte ce paysage pour quelques rares jours de vacances, ce n’est jamais pour longtemps ! Le Nord, c’est l’accent qui chuinte, la baraque à frites, l’usine, les jardins-ouvriers, la Sambre, le canal et les péniches qui passent, la messe du dimanche, la lutte des classes, l’école pour le enfants, le cimetière où l’on parle aux morts... Le Nord,
c’est la pluie, le ciel bas, mais aussi une terre de migrants venus du soleil, Arabes ou Italiens, à cause du travail qui apportent avec eux leurs coutumes. Sylvie ne sait plus si, ici, place du 8 mai, elle a vécu les meilleures ou les pires années de sa vie, parce qu’il y avait le soutient des autres mais aussi la violence, la drogue qui l’ont rendue peureuse et méfiante. « Qui a menti Nordine ? Personne. » et tout se brouille avec l’alcool, la combat syndical, les fins de mois difficiles, le licenciement, le chômage et les maigres allocations, la révolte contre les injustices, le mal de vivre qu’on essaie d’oublier « Mais ce n’est pas peine de trop touiller ce qui est du jus saumâtre ». Sur cette place, il y a aussi une bibliothèque où l’on vient lire, emprunter des livres ou des disques, faire « provision de rêve » ou faire des rencontres pour le simple plaisir de voir des gens ou des silhouettes de femmes. On y parle de soi, on vient y faire partager un peu de sa vie, les joies, les peines, les doutes, les deuils... . Il y a ceux qui restent et ceux qui chaussent leurs « semelles de vent » parce que l’appel de l’ailleurs est le plus fort... et qui reviennent ! Ce n’est pourtant pas un lieu idyllique et la violence, parfois gratuite, s’y exprime aussi. Ici on lit les auteurs au hasard ou en respectant l’ordre alphabétique, c’est selon, mais il y a aussi les conseils et le sourire de « la dame aux livres »... Ce lieu va être « déconstruit » (pas démolis) mais malgré ce qu’en dit l’auteur il y a toujours un peu de tristesse dans ce mot, même si ce qui viendra sera plus moderne, plus fonctionnel... J’ai rencontré les textes de Pocentek par hasard sur les rayons d’un bibliothèque publique. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire (La feuille volante n° 414- 417- 420- 421) j’ai bien aimé cette belle écriture qui est le témoin de « semaines de collectage de paroles d’habitants », elle parle simplement de ces tranches de vie, des gens, de leurs malheurs et de leurs moments de bonheurs, leurs souvenirs, leurs secrets. J’aime cette petite musique des mots, cette nostalgie douce que j’ai retrouvées ici avec autant de plaisir.
Q
avec beaucoup de partenaires enfants. institutionnels et associawww.lacontreallee.com tifs, se mobilise pour que les Au cours de ces 2 semaines de novembre, les droits des enfants soient non animateurs, avec beaucoup de conviction et seulement reconnus mais surtout pratiqués. d’énergie ont mis en évidence tout ce qui se fait tout au long de l’année au bénéCependant, malgré d’importants efforts hufice des enfants. Mais en 2010, l’équipe Gens huit mai de Jean-Francois Pocentek mains etdu financiers consentis, des enfants ont de préparation a souhaité donner, daparution mai 2010 faim, sont victimes de sévices corporels et/ou vantage encore, la parole aux jeunes psychologiques, souffrent d’insuffisances, de eux-mêmes en organisant un concours négligences voire d’ « abandon » sur le plan de de poésies illustrant ce que les jeunes leur éducation en général. Notre commune atimaginent en terme des « Droits de l’en01 Aulnoye 11 tache un soin particulier à travers ses structures fant ». Huit classes ont participé : cinq à veiller au bien être des plus jeunes. de l’école du Sacré-Cœur, Merci aux enseignants et aux animateurs du deux classes Centre Social du 8 mai, aux équipes du CAMSP, de Joliot de Synergie, de la Maison de la Petite Enfance, Curie et une des Bains-Douches, la Médiathèque qui se mode Pierre Ouverture du nouve au lycée équipéet plus spécifiquement à bilisentd’une toute l’année Semard. Après salle de sport de 1000 places l’occasion des journées consacrées aux Droit de délibération l’Enfants. Débat, jeux, expo, ateliers artistiques, du jury, le
ont été récompensées par un jeu et un livre. Le succès aidant, les organisateurs affichent la volonté de renouveler l’opération.
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Magazine d’Information de la ville d’Aulnoye-Aymeries
info
Janvier
2 011
q numéro 156
Janvier Aulnoye Info
Sport
Championnes les filles ! Lire en page 5
Aménagement
Leclerc s’installera
Le programme d’un été dans ma ville Lire en pages 4, 5, 8.
en centre ville Lire en page 4
Le Maire et le Conseil Municipal vous souhaitent une bonne année et vous invitent à la cérémonie des voeux, le vendredi 14 janvier 2011,à 18h30, à la salle Jean Lempereur
Le livre « gens du 8 mai » est paru
HISTOIRES SIMPLES DE GENS « EXTRA ORDINAIRES » vec la parution de l’ouvrage de Jean-François Pocentek, édition La Contre Allée, un livre s’est ouvert et une page s’est refermée sur l’histoire du quartier du 8 mai et de ses habitants.
A
Dernièrement, à l’école Anne-Frank, l’auteur de « Gens du 8 mai », Benoît Verhille, l’éditeur lillois, Françoise Hannappe, directrice de la Médiathèque à l’origine de cette « aventure » et le service de la Politique de la Ville ont organisé une réception officielle pour remettre ce livre en mains-propres aux habitants. Cet ouvrage leur appartient, il raconte avec les mots de l’auteur, leurs morceaux de vie mêlés de souvenirs heureux, douloureux, de regrets et de générosité quotidienne entre ces « gens » de la place 8 mai, du bloc Havret et de la Commune de
Paris : « On était amis avec tout le monde. On était tous pareils, on était mélangés. C’est des mots comme solidarité, entente, entraide, je crois… On s’était fait d’amitié avec les gens, les gens d’ici, les gens d’ailleurs, les gens de plus loin encore ». Un témoignage parmi d’autres mais qui sont emprunts de la même lucidité : « les six années que j’ai passées là, avec mon mari, avec mes enfants, me font encore chaud au coeur. On vivait une entente formidable. C’était l’entraide. On ne gagnait pourtant pas énorme. Cette ambiance-là, vous ne l’aurez plus jamais, parce que les gens s’aidaient et qu’aujourd’hui, ils se foutent les uns des autres... ». « Gens du 8 mai » est un ouvrage qui nous interpellent et que chacun devrait avoir
en bonne place dans sa bibliothèque pour ne jamais oublier ces gens, ce quartier. Histoires simples de gens « extra ordinaires ». Une page s’est refermée. Demain comment ça s’appellera ici ? Nouvelle place du 8 mai ? « Gens du 8 mai » Edition La Contre Allée En vente 12 Librairie par Mots et Merveilles > rue du 145e RI à Maubeuge. Possibilité de passer commande à la Médiathèque d’Aulnoye-Aymeries. Bon à savoir : livre en prêt à la Médiathèque
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Collection - La Sentinelle
Gens du huit mai de Jean-François Pocentek parution mai 201
Locales / Avesnes sur Helpe
6 Décembre La Voix du Nord - Marie Castro
Patricia a vécu son enfance au bloc Havret, la famille LobjoisDehaese a connu la commune de Paris.
Les habitants qui ont inspiré l’ouvrage « Gens du Huit Mai » ont reçu l’ouvrage-souvenir en mains propres, vendredi | MÉMOIRE | Ils avaient participé aux entretiens qui ont donné naissance au livre « Gens du 8 Mai » écrit par Jean-François Pocentek, ... cadeau mémoire du quartier aulnésien en reconstruction (notre édition du 3 décembre). Les habitants qui ont livré à l’écrivain leurs souvenirs de la Commune de Paris, la résidence Havret et la place du 8-Mai étaient présents, vendredi soir à l’école Anne-Franck. Ils ont reçu en mains propres le bel ouvrage imprimé et relié, entourés des élus du service de la ville, du maire Bernard Baudoux et de l’équipe de la médiathèque. Parmi eux, Patricia Macé (née Manesse), qui habite désormais Leval mais qui a passé son enfance au bloc Havret. « Je me souviens surtout de l’entraide entre voisins, des enfants qui jouaient ensemble. On était entourés de pâtures, explique Patricia. Mais au fur et à mesure les gens ont déménagé de l’immeuble pour habiter dans les maisons qui se construisaient derrière. Les voisins ont changé, l’atmosphère aussi. » Si Patricia a quitté Aulnoye depuis plus de dix ans, à chaque fois qu’elle passe devant la résidence Havret, elle jette un coup d’oeil à l’appartement de la résidence où elle vivait avec sa famille : « Revoir les fenêtres de la salle à manger, des chambres, forcément ça rappelle des souvenirs. » Alors, lorsqu’elle songe à la disparition prochaine du bloc, bâtiment phare d’un quartier qui sera « reconstruit, pas démoli », forcément, la Levalloise est un peu émue.
Du côté des Lobjois-Dehaese, on est venu en famille. Marie, la maman, Camille et Daniela, les filles et Dominique, la grand-mère ont toutes quatre raconté leurs tranches de vie, commune de Paris. Si la famille dans son intégralité a déménagé, chacune a un souvenir particulier. « Je me suis confiée avec un peu d’appréhension, mais cela a réveillé mes souvenirs de petite fille. J’allais souvent à la bibliothèque place du 8-Mai. le quartier va changer ... », remarque Marie. L’écrivain JeanFrançois Pocentek s’est inspiré des moments de vie récoltés pour conter les aventures de la place du 8-Mai. Et c’est l’édition lilloise La Contre Allée s’est chargée de matérialiser l’action. « Notre ligne éditoriale « Mémoire et société » souligne les problématiques sociétales actuelles, qu’elles soient sous la forme de mutations urbaines ou de friches industrielles, explique l’éditeur Benoît Verhille. Il y a une dimension locale dans l’ouvrage Gens du Huit Mai, mais pas trop non plus. Cette problématique d’urbanisme qui change, l’attachement à un endroit se retrouve aussi ailleurs. Nous nous sommes intéressés à la double lecture de l’ouvrage. » Et le maire Bernard Baudoux de rappeler le projet d’écriture : « Ce livre est un cadeau pour la ville, pour les gens. On n’a pas voulu reconstruire le quartier et changer l’histoire sans que les habitants ne racontent la leur ! »
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3 Décembre La Voix du Nord - Marie Castro
Jean-François Pocentek a collecté une trentaine d’heures de témoignages qu’il a retranscrites pour écrire l’ouvrage.
Ce soir, Jean-François Pocentek remettra « Gens du Huit Mai » aux habitants du quartier qui ont fait naître le livre-souvenir | MÉMOIRE | Le quartier du 8-Mai décrit et immortalisé sur le papier à travers les anecdotes ... et les tranches de vie de ses habitants, voilà ce que cache le titre du dernier ouvrage de Jean-François Pocentek, « Gens du Huit Mai », écrit en partenariat avec la médiathèque et le service « politique de la ville » de la municipalité. « Une création », comme aime le rappeler l’écrivain collecteur de paroles qui a construit son récit à partir de témoignages récoltés entre octobre 2008 et mars 2009, lors des premières phases de travaux dans le cadre de l’Anru. Ce soir, l’écrivain Jean-François Pocentek remettra le livre en mains propres, à la médiathèque d’Aulnoye-Aymeries, aux participants de l’aventure. Inutile de vouloir deviner qui sont Patricia, Sylvie, Dominique ou Driss, « j’ai changé tous les prénoms », précise Jean-François Pocentek en quatrième de couverture. Le bloc Havret, la Commune de Paris, la place du 8-Mai, la médiathèque, l’ancien café le Manhattan, à travers ce « carnet intime », ce sont ces lieux phares du quartier qui, par la parole des habitants revit sous la forme d’anecdotes : les parties de jeu « Chocolat Meunier » (rebaptisées aujourd’hui 1, 2, 3 Soleil), l’entraide entre voisins, les bavardages au moment de pendre ou dépendre le linge, mais aussi le bruit et les bagarres... « À la fois Chicago et la Petite Italie » « J’ai rencontré des gens qui ont vécu des choses dans ce quartier, de la petite fille à la grand-mère. Le livre n’est ni tout rose, ni tout noir, le 8-Mai, c’était à la fois Chicago et la Petite Italie », explique Jean-François Pocentek qui prend pour
exemple les deux Sylvie citées dans l’ouvrage, celle qui « a vécu place du 8-Mai les meilleures années de sa vie », et celle, en revanche, qui « y a vécu les pires ». Qui a menti ? Personne. Les perceptions, les sensations des habitants sont différentes et viennent apporter leur pierre à l’édifice du souvenir du quartier avant qu’il ne soit « déconstruit (pas démoli) ». L’écrivain a couché ses mots sur le papier, mais en restant fidèle à la parole de ces gens qui se sont appropriés le quartier. « Ce qui était important, c’était d’avoir la confiance des gens, d’écouter leur partage d’émotions et surtout de ne pas trahir leurs propos. » Originaire du Valenciennois, l’auteur a mené des expériences similaires aux quatre coins de la France. L’écrivain a choisi les morceaux de son choix et construit, à partir des éléments donnés, les personnages et leur univers. « Tout ce que j’ai récolté en entretien ne donnait pas matière à histoire. En revanche, tous les témoins que j’ai rencontrés pourront se dire à la lecture du livre : «Ah oui, ça, on en avait parlé». À l’heure où le quartier du 8-Mai se refait une beauté, Gens du Huit Mai est un beau cadeausouvenir qui restera dans les rayons de la nouvelle médiathèque. Un recueil qui plaira aux Aulnésiens mais saura aussi captiver les autres lecteurs, par sa plume accrocheuse, ses histoires émouvantes ou rigolotes. Comme l’indique la citation de l’écrivain Michel Torga au début de l’ouvrage : « L’universel, c’est le local moins les murs. » Et Jean-François Pocentek de renchérir : « C’est très ancré place du 8-Mai mais les gens de l’Aude pourraient s’y retrouver ! »
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Actualité / l’info en continu / Hainaut | Hainaut | Ce jeudi matin, à Prisches, l’antenne de la médiathèque départementale du Nord accueillait l’écrivain Jean-François Pocentek, auteur de l’ouvrage «Gens du 8-Mai» ainsi Françoise Hannape, directrice de la médiathèque d’Aulnoye-Aymeries, structure à l’initiative du livre en partenariat avec la politique de la ville aulnésienne.
Actualité / l’info en continu / Hainaut | Hainaut | Ce vendredi, à partir de 18 heures, la médiathèque d’Aulnoye-Aymeries accueille l’écrivain « collecteur de paroles » Jean-François Pocentek. Il viendra présenter son livre « Gens du Huit Mai » (éditions La Contre Allée), né de rencontres
2 Décembre La Voix du Nord « Gens du 8-Mai » a été écrit à partir de la collecte de témoignages d’une trentaine d’habitants du quartier du 8-Mai, dans le cadre de la réhabilitation de la zone qui englobait les résidences Commune de Paris et Havret ainsi que la place du 8-Mai. Le livre sera offert, vendredi, aux personnes qui ont participé à sa rédaction, lors d’une réception à la médiathèque d’Aulnoye-Aymeries.
29 Novembre La Voix du Nord et d’ateliers menés avec les habitants du quartier aulnésien en pleine reconstruction. Si l’auteur a volontairement changé les prénoms des personnes qui ont apporté leur pierre à l’ouvrage grâce à leurs témoignages, les Aulnésiens retrouveront la place du 8-mai, le bloc Havret et feu le bâtiment commune de Paris.
Novembre - n°68 Avesnois News
Aulnoye : «Gens du Huit Mai», le livre est paru Avec la parution de l’ouvrage de Jean-François Pocentek, édition La Contre Allée, un livre s’est ouvert et une page s’est refermée sur l’histoire du quartier du Huit Mai et de ses habitants. Dernièrement, à l’école Anne-Franck, l’auteur de «Gens du Huit Mai», Benoît Verhille, l’éditeur lillois, Françoise Hannappe, directrice de la médiathèque à l’origine de cette «aventure» et la Direction de la Politique de la Ville ont organisé une réception officielle pour remettre ce livre en main propre aux habitants. Cet ouvrage leur appartient, il raconte avec les mots de l’auteur, leurs morceaux de vie mêlés de souvenirs heureux, douloureux, de regrets et de générosité quotidienne entre ces «gens» de la place Huit Mai, du bloc Havret et de la Commune de Paris : « On était amis avec tout le monde. On était tous pareils, on était mélangés. C’est des mots comme solidarité, entente, entraide, je crois… On s’était fait d’amitié avec les gens, les gens d’ici, les gens d’ailleurs, les gens de
plus loin encore ». Un témoignage parmi d’autres mais qui sont emprunts de la même lucidité : « Les six années que j’ai passées là, avec mon mari, avec mes enfants, me font encore chaud au coeur. On vivait une entente formidable. C’était l’entraide. On ne gagnait pourtant pas énorme. Cette ambiance là, vous ne l’aurez plus jamais, parce que les gens s’aidaient et qu’aujourd’hui ils se foutent les uns des autres… ». « Gens du huit Mai » est un ouvrage qui nous interpelle et que chacun devrait avoir en bonne place dans sa bibliothèque pour ne jamais oublier ces gens, ce quartier. Histoire simple de gens « extra ordinaires ». Une page c’est refermée. Demain comment ça s’appellera ici ? Nouvelle place du Huit Mai ? « Gens du huit Mai » Edition La Contre Allée en vente 12 euros source : Ville d’Aulnoye
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À SECLIN Il adore vous sonner les cloches
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DOSSIER
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ACTUS Chèques APA : mode d’emploi
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V O T R E
BALADE Des pains aux couleurs locales
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Deux nouveaux
collèges HQE Action font leur rentrée sociale et santé : des professionnels à votre écoute
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Septembre -Octobre InterCDI
Cahier des livres
Jean-François Pocentek, Gens du Huit mai RECONSTRUCTION - NORD - PETITES GENS Un portrait du Nord d’avant et d’aujourd’hui, le rouge de la brique, les frites-mayo, les bleus de travail, les chaises devant les portes pour discuter, les jardins ouvriers, la ducasse… L’auteur écoute, recueille, met en mots les récits d’habitants de quartiers d’Aulnoye-Aymeries qui ont été « déconstruits (pas démolis) reconstruits ». Tel celui du 8 mai où la médiathèque a dû faire ses cartons aussi. La solidarité, l’entraide, la débrouillardise, la convivialité, au café Manhattan, le marché du dimanche, l’épicier arabe… Mais il y a aussi les
disputes, les drames, les bagarres, l’alcool, la drogue. Un très beau passage sur la médiathèque avec le sourire , la parole, la chaleur des « Dames aux livres ». Certaines anecdotes sur les habitués sont hilarantes ! Une écriture de la mémoire : Jean-François Pocentek, attentif, va vers l’autre et nous restitue son histoire avec émotion et profonde humanité et ceci dans une très belle langue. Il est aussi l’auteur du remarquable Café des Immobiles chez Lettres vives. O.B.
e
18 septembre 20h59.com
Soirée littéraire à la médiathèque ! Originaire de l’Avesnois, Jean-François Pocentek collecte puis écrit des athmosphères et des souvenirs. Sa plume sobre, concise et imagée porte une littérature à la fois très accessible, intime et – ne craignons pas de le dire - très bonne.
livres
Il est notamment l’auteur d’une trilogie de textes courts : Le Café des immobiles, L’Ecluse des inutiles et La patience des goléands, ainsi que d’une série de « Cahiers », co-écrits avec des personnes dont il collecte la parole.
Septembre Magazine Le Nord Ce joli petit ouvrage narre avec nostalgie, tendresse et vivacité, la vie d’un quartier dans une ville du Nord, le Huit mai. Un quartier comme il en existe partout. Avec ses petites histoires, ses figures locales. Jean-François Pocentek, Valenciennois de naissance, partage ses souvenirs, son adolescence avec une plume aussi incisive qu’agréable à lire.
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Gens du Huit mai de Jean-François Pocentek parution Mai 2010
Septembre L’ Echo du 62 - Jean-Yves Vincent
111
Sept. 2010- n o
www.echo62.com
ISSN 1254-5171
p. 10
Photo Bernard Queste
L'est conme ch'cat, i'arké toudis su ses pattes
p. 3, 22 à 24
Thomas Simart
Champions en Pas-de-Calais p. 27
Catherine Gendrin
Pouille
Conteurs en campagne
Voitures électriques DOSSIER
en pages 16 et 17
Photo Ph. Vincent-Chaissac
Prestige Chaussures
Photo J.
Ecoute-voir