Revue de presse Éditions de la Contre Allée

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les (editions)

la contre allee


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30 Décembre La Voix du Nord

La Maison d’édition Benoît Verhille

Estelle Jolivet

LA VOIX DU NORD DIMANCHE 30 DÉCEMBRE 2012

16 LITTORAL-FLANDRE ESQUELBECQ

Les éditeurs du Nord – Pas-de-Calais se lancent dans l’aventure Village du livre L’association des éditeurs du Nord – Pas-de-Calais (1), qui prône depuis plusieurs années la « cohésion de la filière du livre dans la région », ne pouvait pas rester insensible à l’appel du Village du livre. Benoît Verhille, son président, explique en quoi 2013 sera une « année test » pour l’association, qui prendra ses quartiers à la saison prochaine au 18 de la place Bergerot.

BIO EXPRESS Benoît Verhille Vit à Lille, mais a grandi à Bergues. Il crée en 2008 les éditions La Contre-Allée, hommage à une chanson de Bashung, Aucun Express. Son créneau : « Mémoire et société », ou comment questionner la mémoire pour comprendre des problèmes contemporains, à travers des textes littéraires ou des essais plus politiques.

PAR ESTELLE JOLIVET dunkerque@lavoixdunord.fr

Pourquoi vous associer à ce qui se passe à Esquelbecq ? « Les premiers contacts ont été pris il y a deux ans et la plupart d’entre nous a déjà participé à la Nuit des livres. On avait envie de soutenir l’initiative de ce Village du livre (le seul de la région, ndlr), mais pas sans se poser les bonnes questions : pourquoi venir ? quel est notre rôle en tant qu’éditeurs ? et en tant qu’acteurs culturels dans la région ? Ce n’est pas parce qu’on ramènera des piles de bouquins à vendre que les gens nous suivront. L’enjeu, pour nous, est donc le même que pour tous ceux qui se battent pour ce village, bouquinistes, élus, professionnels du tourisme : qu’Esquelbecq soit visible et attractif. Au-delà, il s’agit aussi d’animer et de dynamiser le territoire. » Comment allez-vous participer ? « Pour cette première année, nous allons prendre nos marques au 18, place Bergerot, dans un espace mis à notre disposition par la mairie. Nous attendions aussi d’avoir un budget de la part de nos financeurs ; c’est fait. Certains éditeurs sont plus motivés que d’autres, c’est normal. L’idée est de nous greffer sur le calendrier des fêtes de la commune et de proposer des animations supplémentaires, en lien avec le livre : lectures en feuilleton, jeux sur l’ori-

Il préside depuis 2010 l’association des éditeurs du Nord – Pas-de-Calais, qui compte une quarantaine de membres.

Benoît Verhille préside l’Association des éditeurs du Nord – Pas-de-Calais.

gine des mots, rencontres avec des auteurs, qui peuvent être romanciers, photographes, universitaires… On a repéré sept ou huit weekends au printemps et à l’été, dont celui de la ducasse, de la Patate Feest ou des Journées du patrimoine. Du 11 juin au 7 juillet, une grande exposition sur le sentiment amoureux, intitulée “Vertiges de l’amour”, fera écho aux cinquante ans de la mort de Jean Cocteau. L’objectif est, en complicité avec ceux qui font vivre le village (le brasseur, le boulanger, les restaurateurs) de développer des événements qui “impriment” les visiteurs. » La cohabitation est-elle aisée entre éditeurs et bouquinistes ?

« L’amour des livres, ce n’est pas spectaculaire, mais ça se cultive tout au long de la vie. » « On a pas mal de choses à apprendre les uns sur les autres, sur la façon dont chacun fonctionne. À la Nuit des livres cohabitent des bouquinistes, des libraires, des éditeurs, des auteurs à compte d’auteur. Ça nécessite des explications, pour faire comprendre au public pourquoi ici, on trouve des livres à 1 € alors que là, on n’a rien à moins

Marche du nouvel an

Mardi, départ à 10 h 30 de la Maison du Westhoek pour la marche du nouvel an dans le cadre du programme Vivons en forme (VIF).

HERZEELE

Crèche flamande La crè-

che est visible à l’église NotreDame-de-l’Assomption, jusqu’au dimanche 6 janvier.

HONDSCHOOTE 1406.

(1) L’association a été fondée

en 2000, à l’origine pour faciliter la présence des éditeurs régionaux au Salon du livre de Paris. Depuis 2010, trois nouveaux axes de travail ont été définis : la communication, les partenariats (avec d’autres acteurs de la filière, en région et au-delà) et la formation professionnelle des éditeurs. Elle est financée par la DRAC, les Départements du Nord et du Pas-de-Calais, la Région et la ville de Lille.

DRINCHAM

EN BREF dunkerque@lavoixdunord.fr

ÉRINGHEM

de 18 €. C’est à ce prix-là qu’on a une diversité de choix, mais il faut en parler. Parler de la filière livre, du prix unique, des acteurs qui composent la chaîne : auteurs, éditeurs, diffuseurs, distributeurs. L’intuition, à Esquelbecq, est de pouvoir ouvrir cette discussion avec les gens. » Quel poids a la filière du livre dans la région, par exemple en termes d’emplois ? « Il existe une association régionale des éditeurs, et une autre pour les libraires, mais la filière du livre pèse bien plus que ça, sauf qu’on n’en a aucune image précise pour le moment. Avec la création, en 2011, du Centre régional des livres et

des lettres (le CRLL, installé à Arras, ndlr), on espère produire une étude approfondie de la filière dans la région. Le Nord – Pas-de-Calais a beaucoup misé sur la culture événementielle, comme on l’a vu avec Lille 3000, et moins sur le livre, qui est plus une culture du détail. Depuis deux ans, les acteurs s’associent pour faire le tour des institutions, et ça commence à bouger. Avec 15 % d’illettrisme dans la région, on peut s’atteler à la tâche. Car un auteur, le plus souvent, ne vit pas de la vente de ses livres mais de la vente de ses propos, lorsqu’il anime des conférences ou des ateliers. C’est toute cette production-là qu’il faut aussi prendre en compte. L’amour des livres, ce n’est pas spectaculaire, mais ça se cultive tout au long de la vie, et dès le plus jeune âge. »

Cimetière Pour sauvegarder la propreté du cimetière, il est demandé d’enlever les pots de fleurs desséchées qui pourraient encore subsister sur les tombes, avant le 15 janvier, faute de quoi les services municipaux s’en chargeront. Vœux à la population Mer-

credi, à 18 h, à l’Espace Alain-Colas, rue Lamartine.

OOST-CAPPEL Cérémonie des vœux Sa-

medi, à 18 h, salle polyvalente Bollengier, route de l’Europe.

QUAËDYPRE Club de l’Âge d’or En janvier, réunions à la salle, 7, route de Socx, les jeudis 3, 10, 17, 24 et 31 à 14 h.

REXPOËDE Vœux Vendredi, à 19 h, à la salle du Meulenhof.

Cimetière Les familles sont

priées de retirer les pots de chrysanthèmes des allées pour le 7 janvier afin de faciliter l’entretien.

Les écoliers à la rencontre des aînés Le père Noël est passé par l’école cette semaine. Sous le regard attentif des parents et du club des aînés, les élèves en ont profité pour entonner des chants en français, mais aussi en anglais pour l’homme à la houppelande rouge et blanche. Des thèmes naturellement universels. Ce dernier a alors procédé à la distribution de douceurs, friandises et autres coquilles offertes par la municipalité.

La journée n’était pas finie. La séance de photos pour les plus petits a connu aussi un grand succès. Que de bons souvenirs pour débuter une nouvelle année !


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17 Septembre

Les (éditions) La Contre Allée

Liberté hebdo Elsa Grigaut

La Maison d’édition


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30 Mai

La Maison d’édition

Nord Eclair Sébastien Leroy

Les (éditions) La Contre Allée

Décloisonner les points de vue pour reconstruire de la ville Aujourd’hui et demain, la maison d’édition lilloise « la Contre Allée » et l’association Mémoire du travail organisent à Lille deux journées de travail autour des projets de mémoire dans les territoires en phase de réhabilitation urbaine. Explications avec Benoît Verhille, directeur éditorial de la Contre Allée.

tives d’avenir. Qu’est ce qu’on conserve ? Est-ce qu’on ignore la mémoire du lieu ou est-ce qu’on en tire partie ? La réponse est sans doute entre les deux, selon les points de vue des uns et des autres. C’est encore une question de nuance. On le voit à l’Union par exemple, qui a un historique insoluble quand on regarde de trop près.

Quel est l’objectif des deux journées de travail ?

Comment pacifier les attentes des uns et des autres dans les projets de renouvellement urbain ?

Il y a beaucoup de friches industrielles dans la métropole en phase de réhabilitation. Il s’agit de questionner les différentes mémoires associées à ces lieux, de voir quelle place est accordée aux habitants sur ces projets de réhabilitation, quels sont les enjeux des différents protagonistes, promoteurs, financeurs, politiques. Tout le monde n’attend pas la même chose d’un projet urbain. La programmation est pluridisciplinaire, avec des artistes, des sociologues, des architectes... Oui, il est nécessaire de prendre de la hauteur, de décloisonner, confronter les points de vue sur la mémoire des lieux. Ça passe aussi par un décloisonnement géographique, qui permet de voir ce qui se fait ailleurs et qui illustre le besoin de nuance sur ces questions. Comment éviter l’écueil de la nostalgie quand on travaille sur la mémoire d’un territoire ? Il ne s’agit pas d’être dans la nostalgie pour la nostalgie mais de voir comment tirer partie de la mémoire pour se donner, localement, des perspec-

Il est difficile de réorienter un projet quand il est dans le champ de la communication, il y a quelque chose d’irréversible. A contrario, cela nécessite dès le départ un important travail d’information de proximité, ce qui n’est pas la même chose. On voit bien que cet écueil de la nostalgie est une mauvaise conséquence du peu d’information. La communication fige les choses, alors que l’information met en mouvement. On n’est pas obligé de mettre d’accord tout le monde tout le temps autour d’un projet urbain. Mais on oublie parfois la politesse d’informer. Un projet urbain, on le voit autour de Fives Cail par exemple, c’est complexe, c’est un travail long et évolutif. Mais les gens ont suffisamment d’intelligence pour connaître les clés et participer à la reconstruction du territoire, pour devenirs acteurs de leurs réflexions.Un projet urbain, c’est un travail long et évolutif. Mais les gens ont suffisamment d’intelligence pour connaître les clés et participer à la reconstruction du territoire.


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Hiver 2011/2012

Les (éditions) La Contre Allée

Revue de l’APES Patricia Hansenss 1/2

La Maison d’édition


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Hiver 2011/2012

Les (éditions) La Contre Allée

Revue de l’APES Patricia Hansenss 2/2

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Décembre Lille Métropole Info

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Les (éditions) La Contre Allée

Style de vie

21

Quatre entreprises Entre autres activités et rendezvous donnés aux habitants, il faut retenir « Un dimanche au saut du livre » ou encore le « Bar des mémoires », rencontres axées sur la valorisation du patrimoine ouvrier ou des échanges autour du livre. Mémoires du travail © Pascaline Chombart

Organisation de rencontres et de formations sur la valorisation du patrimoine lié au travail pour les acteurs culturels et le personnel de l’Éducation nationale.

ÉCONOM I E SOCIALE ET SOLI DAI R E

Au 57, « 1 + 1 = 3 »

Si elle n’est pas une auberge espagnole, la maison du 57 rue de Flers, dans le quartier de Lille-Fives, offre un exemple inédit d’expérimentation de l’économie sociale et solidaire. De l’extérieur, rien ne distingue le 57 des autres maisons de la rue. En choisissant de s’y installer, de travailler ensemble et d’accueillir les riverains comme on reçoit ses amis, quatre petites entreprises (voir ci-contre) à vocation culturelle en ont fait un lieu original, symbolique de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) dans ce secteur d’activités. En 2009, l’association Lettres et Arts s’installe au rez-dechaussée, bientôt rejointe par la maison d’édition de la Contre Allée. Progressivement mûrit l’idée de rassembler d’autres structures. L’opportunité survient quelques mois plus tard : l’étage se libère… Deux autres « chefs d’entreprise » emménagent dans les locaux : Mémoires du travail, une association de valorisation du patrimoine ouvrier, et En toutes lettres, une structure d’accompagnement de projets et d’événements culturels. Ces « quatre mousquetaires » s’efforcent de mettre en pratique les quatre caractéristiques de l’ESS ainsi résumées

par Laurent Courouble, animateur de l’association Acteurs Pour une Économie Solidaire Nord-Pas-de-Calais (APES) : la primauté à l’humain, la gouvernance, l’action dans un territoire et la mutualisation. Au cœur de Fives, le 57 rue de Flers devient un lieu culturel pour et surtout avec les habitants du quartier et d’ailleurs. « On accueille les gens à la maison en restant en résonance avec les autres structures du quartier », explique François, gérant de En toutes lettres. « Comme c’est une maison, c’est un peu plus convivial », poursuit-il. De fait, les riverains s’attablent volontiers dans la cour du 57, satisfaits de rencontrer des auteurs, des créateurs, des artistes et de discuter simplement, en tout liberté, avec eux et les autres personnes. Au 57, résume Laurent, « 1 + 1 ne fait pas 2, mais bien 3 ; c’est de la synergie qui se traduit par un développement de l’activité, l’enrichissement mutuel et la réalisation d’économies. »

Tél : 03 20 19 68 34 memoiresdutravail@laposte.net

L&A

Lettres et arts intervient dans les bibliothèques et médiathèques pour faire connaître le catalogue de petits éditeurs indépendants. L&A diffuse leurs ouvrages dans son espace librairie, au 57 rue de Flers. Tél : 03 66 64 75 61 www.assoelea.blogspot.com

La Contre Allée

Cette maison d’édition privilégie le thème Mémoire (s) & société. Elle programme notamment de nombreuses rencontres et lectures. www.lacontreallee.com

En toutes lettres

L’entreprise accompagne la mise en place de projets et d’événements culturels : programmation, rédaction, communication, etc. Tél : 06 48 62 04 39 www.en-toutes-lettres.eu


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La Maison d’édition

Les (éditions) La Contre Allée

e

Revue de presse 2011 19 décembre Book d’oreille

« L’audio doit être un bonus, une proposition et un enrichissement. » Dussolier qui lit Proust, c’est fini ! Avec les éditions de La Contre Allée, basées à Lille, la lecture in extenso d’œuvres littéraires laisse place à des projets contemporains singuliers, investissant écriture et audio avec le même enthousiasme. Rencontre.

La Contre Allée se définit comme un espace de ressources et de recherches et nous espérons avant tout alimenter la réflexion de nos lecteurs. Si, une fois sur le site, ils se disent : « tiens, ils ont aussi des bouquins sur l’urbanisme et les mutations urbaines... », c’est gagné.

Concrètement, de quelle manière La Contre Allée envisage-t-elle le livre audio ?

Lors de la phase d’enregistrement, vous avez défini des contraintes ?

Récemment, nous avons publié l’ouvrage d’Amandine Dhée et de Carole Fives, qui s’intitule Ça nous apprendra à naître dans le Nord. Une fois que le lecteur a acheté le bouquin en librairie, il trouve un code qui lui permet, en ligne, de télécharger des adaptations du texte en mp3.

Généralement, nous préférons que ce soit l’auteur lui-même qui lise son texte. Lucien Suel, l’un de nos auteurs, est poète et l’oralité a clairement un sens pour lui. C’est sa voix, son écriture... On pourra toujours confier ça à un comédien mais, a priori, l’auteur est censé être le dernier à trahir son texte. En général, nous préférons les enregistrements en studio... Mais actuellement, nous travaillons sur un livre de Robert Rapilly et l’auteur est accompagné d’un musicien lors de ses lectures publiques. Leur dialogue est largement improvisé et ce serait impossible de retrouver ça en studio. En guise complément audio, on risque donc de proposer un enregistrement sauvage effectué au théâtre Massenet. C’était fantastique, une excellente prise.

Ce n’est pas le cas avec tous les livres de votre collection... Ce n’est pas systématique ; cela dépend effectivement des livres publiés. Nous considérons que ces enrichissements doivent vraiment se justifier. Ce n’est pas un simple gadget. Le mp3 doit pouvoir être une autre entrée dans le texte. D’ailleurs, on constate que les gens qui achètent le livre sont encore peu à télécharger l’adaptation audio. La pratique n’est pas très courante... Pourtant, dès l’origine de la maison d’édition, nous nous intéressions à l’audio. Et le premier livre que nous avons publié était accompagné d’un CD... D’où vient cet intérêt pour l’audio ? Nous venons du monde du spectacle et nous avons beaucoup travaillé sur l’adaptation de textes, sur la mise en voix ou en musique... Et puis la maison s’intéresse principalement à la thématique « mémoire et société ». Donc la citoyenneté et la transmission des savoirs font partie de nos préoccupations. Si nous travaillons sur l’audio, c’est que le projet s’y prête, mais aussi que notre vocation est de proposer un savoir à des personnes qui n’ont pas accès à la lecture. Comment motivez-vous le choix de la gratuité pour ces pistes audio ? Le supplément n’est pas gratuit... Pour l’obtenir, il faut tout de même acheter le livre. D’autant que, pour nous, l’enregistrement audio coûte généralement plus cher que la phase d’impression. Mais l’idée, c’est aussi d’amener les gens à découvrir notre site grâce à ces compléments sonores.

Pensez-vous que le numérique est en train de tuer le livre ? Je crois que les livres sont avant tout des véhicules et que le support ne doit jamais être une finalité. C’est pourquoi nous sommes attentifs à ce qui va se passer avec le numérique. Mais il y a encore beaucoup de choses qui nous échappent : modes de diffusion, de distribution... Je pense que les évolutions numériques auront surtout une influence sur l’écriture. Demain, on proposera des feuilletons, des bouquets, etc. C’est en mouvement, mais il y aura toujours des gens intelligents pour s’emparer des outils et les détourner. A quoi ressembleront les livres que publiera La Contre Allée dans dix ans ? Bonne question... Des innovations sont encore possibles, c’est sûr. On ne fera peut-être plus que de l’audio. Ou alors on aura renversé la logique : on ira de l’audio vers un beau livre, par exemple. Je pense à l’interprétation de L’homme à la tête de chou, par Bashung, sorti en octobre 2011. Ce n’est pas seulement un album, c’est également un superbe livre.

Pierre Martin


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Les (éditions) La Contre Allée

Revue de presse 2011 Octobre Eulalie

Corinne Vanmerris


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Les (éditions) La Contre Allée

Revue de presse 2011 Octobre Eulalie

Corinne Vanmerris


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Les (éditions) La Contre Allée

Revue de presse 2011 2 Octobre Voix du Nord


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Les (éditions) La Contre Allée

Revue de presse 2011 9 Septembre Liberté Hebdo Alphonse Cugier


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La Maison d’édition L’espace du 57

Revue de presse 2011 22 Août Nord Eclair

Julia Méreau


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La Maison d’édition L’espace du 57

Revue de presse 2011 8 Juillet Voix du Nord

Alice Rougerie


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Janvier Let’s Motiv

La Maison d’édition Benoît Verhille

Marie-Lucile Kubacki

littérature |

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texte ¬ Marie-Lucile Kubacki photo ¬ Marie Point L

Chemins partagés Il y a un siècle, des ouvriers du quartier de Fives (Lille) fondaient un village en Argentine. Aujourd’hui l’histoire continue de s’écrire à la Contre-Allée, une maison d’édition associative à deux pas des friches industrielles, là où tout a commencé. Fives-Lille. Comme un reflet de Lille-Fives de l’autre côté de l’hémisphère. L’histoire débute en 1890 : des ouvriers Fivois partis installer un chemin de fer en Argentine donnent naissance à un village qu’on rebaptisera Vera y Pintado dans les années cinquante. En 2007, Benoît Verhille crée sa maison d’édition près des ruines de Fives Cail et décide de réveiller cette histoire. Messages sur les forums. Travail auprès de la population locale. « L’histoire de Vera y Pintado et celle de Fives sont les mêmes. Industrialisation, individus, collectif, déclin. Ils nous renvoient à nos propres questionnements et nous disent quelque chose de ce que nous sommes. » Les habitants du quartier s’emparent de l’affaire à coups d’affiches lors des « Fenêtres qui parlent », ils mettent leurs greniers sens dessus dessous en quête de documents d’époque tandis que le poète oulipien Robert Rapilly s’approprie leurs mots. une œuvre collective, à l’image de cette drôle de maison d'édition participative: « Nous cherchons à construire un espace de recherches et de ressources, un dialogue entre les gens d’ici et les auteurs. Un espace où l’on pense l’évolution du quartier comme celle de l’individu dans le monde », poursuit Benoît Verhille. « Le local est souvent une porte vers l’universel ». / ❥

LA CONTRE ALLéE - 57 rue de Flers, Lille-Fives, www.lacontreallee.com. À lire / Amandine Dhée, Du Bulgom et des hommes. Lucien Suel, D'azur et d'acier, mais aussi Carole Fives, Laure Chailloux, Louise Bronx, Francis Delabre... À noter / Rencontre avec Amandine Dhée et Lucien Suel, le 16.02, 17h, au Furet du Nord


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La Maison d’édition Le quartier de Fives

1er Décembre Nord Eclair - JU.M. et M.TR.

Dossier Fives / Quartier Libre

Ce qui nous manque à Fives, c’est de créer un réseau culturel Théâtre Massenet, bibliothèque, éditions de la Contre Allée, association Mémoire et Patricmoine de Fives… Les initiatives sont nombreuses ici. Elles pourraient même contribuer à donner un nouvel élan au quartier, qui sait ? Patrick Poulain était déjà Fivois depuis quelques années lorsqu’il a eu envie de créer un lieu d’exposition. C’était il ya neuf ans et deux possibilités se sont offertes à lui : le Vieux-Lille et Fives. « J’ai choisi Fives, raconte-t-il. Je voulais amener la culture au plus près des gens. » La Sécu, rue Bourjembois, est née. « On fait un peu partie pu paysage », sourit son créateur et directeur. A travers ses expositions, ateliers avec les enfants, ou ses auberges espagnoles, la Sécu contribue à dynamiser le quartier. Mais pour Patrick Poulain, ce n’est pas suffisant : « Ce qui nous manque, à Fives, c’est de créer un réseau culturel. On n’est pas nombreux, mais il y a des choses de qualité ! » Et de citer le Théâtre Massenet, le Splendid, la Maison de la Photographie ou encore les éditions de la Contre Allée. Certes, il n’y a pas de gare Saint-Sauveur, ou de maison Folie ici, mais la culture est bien présente. Pour Alexandre Lenoir, musicien qui vit à Fives depuis quatre ans, « ça changera quand les gens de Lille viendront exprès à Fives. L’avenir du quartier passe par là, si on veut préserver son âme, il faut faire des choses. » Une fois par mois environ, les Bals à Fives attirent du monde, mais l’opération

Culture

est ponctuelle. Quid du travail de fond ? « Il y a un réseau associatif, deux centres sociaux, rappelle aussi James-Phil Zanga, du Théâtre Massenet. Il y a des initiatives aux quatre coins du quartier, mais il faut travailller à en faire un mouvemment général. » Pour qu’associations et structures deviennent la locomotive capable d’entraîner le quartier vers un avenir dynamique ? Pour Jacqueline Jammes, présidente de l’association du Petit-Maroc et Mont-de-Terre, cela ne fait aucun doute : « Il y a un véritable travail des associations c’est par là que Fives va se relever. Cesont des gens qui connaissent le quartier. » Et qui aiment à le défendre. Ainsi, Benoît Verhille des éditions de La Contre Allée, qui a tout de suite réagi hier, suite à notre premier volet. Et qui nous a confié à propos du vivre ensembre fivois : « Être à côté de tout, c’est aussi de pouvoir se dire que l’on est surtout près de tout le monde… Et que ce n’est pas facile de vivre "ensemble" ». Mais quoi, s’est-t-il interrogé : cette complexité fivoise, qui demande à chacun d’apprendre à se connaître, peut s’entreprendre comme une richesse, à exploiter, via la culture et l’éducation…

Novembre Lille Grand Palais (…) Autre quartier, autre projet. A Fives, auteurs et habitants retracent la mémoire du quartier, à plusieurs voix. L’idée est née de la Contre Allée, une maison d’édition qui s’attache au local pour y faire naître l’universel. En retraçant l’histoire sociale de Fives, un quartier au passé industriel, les auteurs en résidence font converger les récits, les histoires, les vies. Concrètement, cela donne des livres, des lectures chez l’habitant et des rencontres à foison. (…)


s e . n e s t . t . n e n e

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Octobre Eulalie

La Maison d’édition

S. P.

DR

La Contre Allée

Un espace de fabrique et de transmission La Contre Allée est établie à Fives. Etablie, comme solidement ancrée. Non pas qu’elle y soit ancienne, mais la maison d’édition fait corps avec le quartier. Au 57 rue de Flers, Benoît Verhille l’a voulue ouverte sur la ville. D’ailleurs il partage les lieux avec le diffuseur L&A et ceux qui veulent « s’impliquer dans les murs ». C’est un des principes fondateurs : « faire sens avec l’endroit où on est ». Deux collections s’y appliquent sur le thème « mémoire et société » : La Sentinelle, à l’affût d’histoires singulières qui parlent de là où l’on vit, et Un singulier pluriel, qui met en perspective des sujets de société. Des livres essentiels.

B

enoît Verhille est un éditeur à part. Il fait des livres oui, mais ne s’arrête pas là. Ses livres, il les fait vivre, en créant des occasions de rencontres et des passerelles. Le nom de sa maison d’édition, La Contre Allée, dit déjà beaucoup. « Délaissant les grands axes, j’ai pris la contre-allée », dit la chanson de Bashung. C’est une référence directe et une manière d’affirmer une certaine vision de l’édition. Sa vision, elle se veut universelle dans la proximité. A l’image de sa collection Un singulier pluriel, qui lance La Contre Allée en 2008, avec À chacun sa place, comme un manifeste. Multiplier les entrées, confronter les points de vue. Alors sur le sujet de la « régionalité », il démarre au quart de tour : « Je suis allergique à ce qui pourrait résumer l’édition à une région. Ce n’est pas une histoire de région - hors région, mais une question d’état d’esprit ». Pour lui, l’édition en région ne doit pas être un entre-soi chacun-pour-soi (en substance). Il la voit comme un espace d’échanges où trouver des points de convergence. Et si spécificité il doit y avoir, pour l’éditeur, c’est dans le soutien à la pratique de la lecture : « la lecture, c’est l’essentiel de notre métier. » Une évidence qui ne va pas de soi.

Un regard traversant

Résidences d’auteurs et lectures chez l’habitant (En aparté), « temps forts » dans des lieux culturels et en médiathèque, petits déjeuners autour d’un livre et d’un auteur (Un dimanche au saut du livre, avec L&A)... La Contre Allée travaille « en rhizome ». D’un livre naissent de nombreux chemins, ou inversement. Et d’autres dimensions prolongent l’espace même du livre : sonores, avec des adaptations audio (1), ou web (le « site compagnon » d’En attendant l’Europe). L’exploration des possibles est une règle. DR

L’équipe de la Contre Allée. De gauche à droite et de haut en bas : Lisa, Nicolas, Olivier, Léonie, Marielle, Tristan et Benoît.

C’est que Benoît Verhille vient du spectacle. Il a fait partie de l’aventure du 49 ter, ancienne brasserie de Lille transformée en lieu culturel indépendant autogéré. De cette expérience, il a gardé le goût de la coproduction, des correspondances et un regard traversant. L’éditeur entend sa « maison » comme un espace de ressources et de recherches, le livre n’étant qu’un véhicule. Aussi l’époque lui va bien : le multimédia et le numérique poussent à « réinventer le métier qu’on pratique » : « les nouveaux univers d’expression vont amener de nouvelles écritures. A côté des problèmes techniques, il existe un espace de réflexion. » Pour commencer à explorer ces nouvelles voies : un site internet multimédia participatif, annoncé pour cette rentrée. Mais il veut aussi « consolider et jointoyer », autrement dit étayer le catalogue et mieux exister en librairie. Pour cela, il lui faut trouver un diffuseur (2). Une nécessité qu’il voit aussi comme une contrainte car il craint d’y perdre la possibilité de « se mettre dans le rouge ». Une façon de travailler à saturation qui lui vient des tables de mixage : « c’est là qu’apparaît quelque chose que vous n’avez pas joué ».

Rigueur et liberté

La Contre Allée est une association assujettie à l’impôt. Ce choix la met en cohérence avec la responsabilité sociétale qu’elle affirme dans ses choix éditoriaux et ses pratiques participatives. Il lui permet aussi les résidences d’auteurs (« la plus belle chose qu’on puisse proposer »). Celui qui veut « multiplier la rigueur pour optimiser la souplesse » a suivi le parcours du créateur d’entreprise et mis à profit l’année de construction de son projet pour enchaîner les formations à l’Asfored. Ce qui lui manque le plus aujourd’hui : le temps. Sa fabrique de livres est un maelstrom. « J’ai parfois l’impression que la maison ne m’appartient plus. C’est chouette. » C’est dire le champ qu’il laisse à « ceux qui viennent prendre une place ». Les sujets de travail sont nombreux (lieux, gens, mouvements), la traduction est une voie à explorer. La Contre Allée est en ordre de marche. s.p

1. Pour Du Bulgom et des hommes (A. Dhée) et D’Azur et d’acier (L. Suel). A chacun sa place contient un CD de chansons. 2. Son distributeur est Calibre. Contact : contactlacontreallee@gmail.com / www.lacontreallee.com

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La Maison d’édition

La rentrée de La Contre Allée

Revue de presse 2010 16 septembre Nord Eclair Julia Méreau


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