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PARTIE 1 50 000 logements : Quel signal pour la métropole ? Construire 50 000 « nouveaux » logements de plus sur un territoire qui en comprend aujourd’hui à peu près 350 000 et prévoit d’en produire 10 000 par an représente un changement important, à la fois dans le rythme de construction mais également dans les modalités d’occupation du territoire. De fait, cela ne manque pas d’interroger ce qu’on peut appeler la vision ou le modèle métropolitain à la fois dans sa forme, dans son organisation territoriale et au-delà dans la représentation que l’on s’en fait. S’il y a consensus aujourd’hui pour affirmer le recentrage du coeur métropolitain tout en conservant les vastes espaces naturels qui caractérisent le territoire aujourd’hui, différentes stratégies sont possibles, à travers le projet des 50 000 logements, pour infléchir et faire évoluer le modèle. Au-delà des questions stratégiques évidentes (par quoi commence-t-on et où ?), c’est bien la question du signal qui est posée, c’est-à-dire la capacité du projet 50 000 à fabriquer des transformations exemplaires du territoire métropolitain.


PARTIE 1 50 000 logements, quel signal pour la métropole ?

OMA

+ Coloco + Elioth + Iosis + Cbre Définir une limite optimale pour la ville intense

« Stratégie de territoire

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5H GRQQHU j %RUGHDX[ XQH OLPLWH GH FURLVVDQFH FRKpUHQWH j VRQ pFKHOOH XQH OLPLWH RSWLPDOH PpQDJHDQW OH WHUULWRLUH HW SURGLJXDQW XQH XUEDQLWp PDvWULVpH

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(Re)donner à Bordeaux une limite de croissance cohérente à son échelle ... une limite optimale ménageant le territoire et prodiguant une urbanité maîtrisée. »

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Après comparaison avec plusieurs villes européennes et mondiales, cette limitation optimale s’incarne dans un villes tracéeuropéennes existant duet mondiales, « Après comparaison avec plusieurs chemin de fer, formant une “ ceinture “ autourdu chemin cette limitation optimale s’incarne dans un tracé existant Bordeaux. Ainsi, si autour l’offre de Bordeaux. transport public de fer,de formant une ‘ceinture’ l’étalement deaccompagne la ville, nous avançons Ainsi, accompagne si l’offre de transport public l’étalement de la ville, en contrepartie que celle-ci doitdoitavant toutcontribuer nous avançons en contrepartie que celle-ci avant tout à son développement se concentrer sur contribuer à sonetdéveloppement etsa sepréservation. concentrer » sur sa préservation. ...une limite optimale de la croissance urbaine... »

XQH OLPLWH RSWLPDOH GH OD FURLVVDQFH XUEDLQH

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Extraits documents OMA | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


La cub 13

Les clefs de lecture Partant de la nécessité de donner un cadre plus puissant à la limitation de l’étalement urbain, ce que n’ont pu faire aujourd’hui le réseau de transport collectif et la politique d’urbanisme associée, l’équipe OMA introduit le concept de limite optimale de la ville intense, dans un périmètre plus resserré que celui de l’actuelle tâche d’urbanisation. Pour mettre en oeuvre ce concept, l’idée est bien sûr d’exploiter le large potentiel

de vides urbains qu’a généré le mode d’urbanisation actuel à l’intérieur de cette limite, mais également de le mettre en lien avec les centralités existantes tout en investissant des nouveaux lieux stratégiques, d’une certaine échelle, identifiés comme prioritaires pour accueillir les 50 000 logements.

&HLQWXUH GRXFH Evolution de la ceinture comme limitation en ceinture douce ; déplacements doux et nature. 89% du tracé sont dejà construits.

&(,1785( '28&( NP VXU OH WUDFp G¶XQ FKHPLQ GH IHU H[LVWDQW

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Extraits documents OMA | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


PARTIE 1 50 000 logements, quel signal pour la métropole ?

OMA

+ Coloco + Elioth + Iosis + Cbre La boucle verte(1) ferroviaire, armature de la croissance métropolitaine (1)

green loop : boucle verte

« TRAME VERTE Hypothèses de continuités à créer. »

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Tramway existant et extensions

Lianes

SNCF

Ceinture douce

Pénétrantes vertes

Extraits documents OMA | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


La cub 15

Les clefs de lecture Le concept de boucle verte, prenant appui sur le tracé de l’actuelle ceinture ferroviaire, propose ainsi de mettre en lien des grands sites d’intensification urbaine à venir, allant du Lac au Campus, tout en favorisant une mise en réseau des grands paysages et des corridors naturels. Ainsi se concilieraient les notions d’intensification urbaine à partir de nouvelles centralités émergentes et de continuités vertes, traduisant l’idée de donner limite à la ville intense. Cette idée directrice, qui se décline sur différentes

échelles de territoire (la voisinée, la chambre mixte) devra être confrontée à la question de la disponibilité des sites existants de part et d’autre de la ceinture, à court terme du moins. En revanche, l’idée de repenser l’armature territoriale à partir d’un système paysager global, facteur d’intensification des pleins, est riche de potentialités.

« Voisinée Axes secondaires et attache aux paysages. »

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Extraits documents OMA | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


PARTIE 1 50 000 logements, quel signal pour la métropole ?

Lacaton-Vassal

+ Druot + Hutin + Marlin + Rivière Environnement + Vpe 50 000 logements nouveaux : la ville « plus »

« ATTITUDE Préceptes Il s’agit de ne plus jamais démolir. Il s’agit de ne jamais défaire mais renforcer par addition, l’équilibre d’organisations urbaines existantes. Il s’agit de ne pas tailler dans le vivant. Il s’agit de répartir les investissements sur les améliorations à réaliser et les réalisations neuves, pour que chacun ait le bénéfice direct de l’action publique.

« PLAN DE REPÉRAGE DES LOGEMENTS COLLECTIFS »

Unité de mesure urbaine L’unité de mesure urbaine c’est le logement. Pas des logements mais 1 logement, soit une attention continue au contenu, multipliée 9 000 fois, 50 000 fois, 700 000 fois... Urbanisme C’est un urbanisme de prolongement qui s’attache à rendre compatible l’ensemble du territoire existant avec les droits essentiels de son usage. le droit à l’accueil, le droit à la liberté de mobilité et d’accès, le droit à un environnement remarquable, le droit à la sérénité et à la sécurité. Il autorise la possibilité de faire un peu, doucement, bel’AUCoup, très vite ou pas du tout. Il autorise à tout instant, le luxe de l’incertitude et du changement. Il autorise les réponses précises et immédiates aux contenus. Il minimise et maîtrise l’économie. Il vise l’intérêt général... Bien habiter, être bien dans sa chambre, son séjour, sur le pallier ou le pas de la porte, être proche des services, des commerces, être bien en traversant le parc, se croiser et se mêler aux gens. Urbanisme de temps et d’action À l’inverse d’un urbanisme de zones, c’est un urbanisme qui permet de faire ou ne pas faire, avec rapidité ou sur des périodes prolongées. Il permet d’engager rapidement des actions techniquement et administrativement simples. il autorise les aléas des actions complexes. Il donne la possibilité d’adapter aux contextes changeants et variés de l’économie, des politiques et des géographies. Il donne la possibilité de revenir sur des actions mal engagées (démolitions...). »

Extraits documents Lacaton-Vassal | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


La cub 17

Les clefs de lecture À partir d’un arpentage fin du territoire, l’équipe propose de visiter l’ensemble de la ville actuelle en réinterrogeant les situations urbaines existantes et particulièrement celles qui se sont établies à partir des ensembles de logements collectifs, publics ou privés. L’idée est, partant de l’existant, de proposer des structures capables qui « prolongent » le rapport entre le logement et la ville, soit en travaillant sur l’enveloppe des logements préexistants, soit en investissant le foncier disponible

à proximité des ensembles résidentiels. Ce travail, d’une grande précision, qui renvoie à une échelle que l’on pourrait presque appeler celle de l’architecture urbaine puisqu’elle concerne à la fois la composition du logement et celle des espaces qui le prolongent, révèle un gisement très important de situations de projets, dans des contextes urbains très variés.

Extraits documents Lacaton-Vassal | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


PARTIE 1 50 000 logements, quel signal pour la métropole ?

Lacaton-Vassal

+ Druot + Hutin + Marlin + Rivière Environnement + Vpe La ville, prolongement du logement

« LE LOGEMENT Variables d’ajustement Se pencher sur la nature structurelle des bâtiments de logements c’est imaginer mille modes d’investissement des organisations construites, mille types d’avancements et de finitions, mille offres fonctionnelles et économiques possibles. C’est imaginer la liberté de s’adapter facilement à des besoins variables. En distinguant ce qui est de l’ordre de la capacité construite et le temps de son usage, nous offrons une part de sagesse à l’urbanisme. Toute construction définie à minima dans sa structure de base, la haute performance de ses planchers, les dégagements de lumière de son enveloppe de façade, la précision de la distribution des réseaux, son économie serrée, est capable de répondre immédiatement ou dans un temps plus long à tout ou partie de l’aménagement d’une fonctionnalité. Un logement, un bureau peuvent êtres livrés finis ou à terminer. Un logement peut-être transformé en bureau ou en cabinet médical. De la même façon, 100 m2 de bureaux peuvent devenir une habitation.

« PLAN DE REPÉRAGE SYNTHÈSE »

Conception, structures et enveloppes Pour répondre à cette exigence de confort, de flexibilité et de facilité, les systèmes constructifs à mettre en oeuvre nécessitent efficacité structurelle et maîtrise des économies. Les systèmes à ossature (poteaux, poutres, planchers) sont privilégiés. Ils permettent : 1/ L’évolution de l’occupation des planchers et de la répartition des surfaces : logements, bureaux, activités. 2/ La réalisation de portées bel’AUCoup plus grandes que les systèmes traditionnels, de façon à offrir la flexibilité et l’évolutivité par la limitation des points porteurs. Ainsi, permettre un cloisonnement libre et peu contraint. 3/ La réalisation de bâtiments offrant une capacité de surface importante pour coût de construction économique et minimal. Il s’agit par une mise en oeuvre efficace et simple des prestations adaptées, de construire bel’AUCoup plus grand à coût égal de construction. L’enveloppe doit largement favoriser les échange avec les espaces privatifs : jardins d’hiver, balcons, terrasses. Elle participe à la création d’un climat intérieur, par des espaces intermédiaires, qui gèrent les relations entre l’extérieur et l’intérieur, et produisent de manière passive des économies d’énergie, tout en offrant des surfaces d’usage complémentaires à l’habitation. Un logement comme une « Villa » Une villa est une habitation qui exprime un plaisir et une liberté d’habiter. Elle offre des dégagements, des usages différenciés, de la mobilité. Une villa c’est une habitation utile, un terrain comme prolongement accessible, un environnement territoriale agrémenté des services et des facilités pratiques. Une villa, c’est la gestion souvent joyeuse d’un large territoire par un propriétaire privé. Les logements urbains doivent reprendre ces objectifs tout en optimisant les territoires fonciers. Un coefficient d’occupation du sol élevé (3, par exemple), est compatible avec cette ambition. il favorise la proximité immédiate des services, équipements, commerces au plus près du logement, de lieux de travail éventuels. Il favorise la réduction des temps de parcours, encourage naturellement la cohésion sociale et la vie collective. La densité n’est pas un objectif en soi, elle est une possibilité d’accroître les performances de chaque partie d’un système urbain. Nous proposons d’adapter la densité à partir des situations intérieures et de leurs besoins, au cas par cas. Il est possible d’imaginer un travail d’augmentation qui se base uniquement sur des objectifs d’accroissement de confort et le plaisir individuel. Que ces objectifs individuels (un logement) soient mis en inter-relations avec les optimisations individuelles voisines, afin d’accroître le bénéfice de l’un sans gêner l’autre. Cette disposition pourrait chapitrer la réglementation sur les droits à construire. » Extraits documents Lacaton-Vassal | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


La cub 19

Les clefs de lecture Chaque situation urbaine repérée fait l’objet d’une analyse contextuelle proposant de définir des priorités d’intervention au regard de l’état du bâti, de son environnement et de son rapport à l’urbain, chaque logement, à ce titre, devant être considéré avec la même acuité par rapport à la question posée et méritant un même niveau d’attention. Ainsi en est-il également du système de transport qui ne doit pas devenir, selon l’équipe, un outil servant à hiérarchiser les critères d’intervention ou « d’éligibilité d’opération » pour être retenu au titre des 50 000 logements.

Une grande attention est également portée à la réversibilité des opérations proposées, chaque logement pouvant devenir bureau, lieu d’artisanat ou réciproquement. D’une très grande précision, l’arpentage territorial proposé amène une certaine diversité d’échelles d’opération, mais qui renvoie également, chaque fois, à des moyens d’importance, sous-tendus par la finesse des interventions proposées.

Extraits documents Lacaton-Vassal | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


PARTIE 1 50 000 logements, quel signal pour la métropole ?

Alexandre Chemetoff

+ De Pardieu Mattei + Oasiis + Etc + Mdetc + S. Marot La métropole diffuse

« OUVRIR DES POSSIBLES

L’habitat individuel Réintroduire du logement collectif dans les zones de logement individuel mono-typologiques. Construire les franges, les poches de stationnements, et les parcelles vacantes des lotissements.

L’habitat collectif Considérer les nappes de stationnement comme du foncier invisible : construire au dessus ou déplacer Conserver et/ou recréer des poches d’espaces verts en valorisant le terrain (parc, équipements...).

.

Les délaissés de voirie Considérer les délaissés de voirie comme du foncier invisible. Construire de nouveaux programmes dans une logique d’opportunités. »

« THÈMES DE RECHERCHE AUTOUR DES PROBLÉMATIQUES DU LOT 1/ Hyper-proximité : construire la station 2/H yperdensification à proximité immédiate de la station 3/ E space public structurant 4/ U tiliser les nappes de stationnement et parkings relais comme foncier invisible 5/ R egrouper et mutualiser le stationnement 6/ M ixité des typologies : insérer du logement collectif dans les tissus de logement individuel, et inversement 7/ A méliorer les logements existants : jardins, balcons, toitures actives, isolation... 8/ C réer des pôles d’échanges entre les transports (tramway, train, vélo, bus, piétons, voiture...) 9/ M utualiser les opérations : une grosse opération pour financer une plus petite 10/ C réer un parcours urbain pour travailler dans l’épaisseur du terrain 11/ P rofiter des vues sur l’espace naturel du site 12/ U n jardin pour tous : jardins partagés »

Extraits documents Alexandre Chemetoff | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


La cub 21

Les clefs de lecture Prenant appui sur les deux sens de la formule (la métropole est diffuse et elle « se » diffuse), l’équipe Chemetoff propose un double registre d’opérations, collant au plus près avec le développement du réseau des transports publics. Premier registre, celui d’investirdes situations urbaines, multiples et variées, constituées le long des axes de transport existants et programmés, posant ainsi la question de l’insertion ou même de l’intégration urbaine des lignes existantes. Mettant en évidence des fonciers résiduels et disponibles dans les corridors d’influence

des lignes de transport, l’équipe déploie des opportunités de collage, d’insertion et d’ajouts de programmes de logements. Elle suggère ainsi des situations multiple et inédites offrant de larges potentialités immédiates, pour enclencher des projets rapidement opérationnels. Le second registre intéresse sur un champ plus large dans l’espace et dans le temps, la création de polarités métropolitaines autour du transport sur certains sites évolutifs où l’enjeu est autant de construire des logements que de les inclure dans une stratégie métropolitaine globale.

« SCHÉMA D’INTENTIONS URBAINES »

Mairie de Lormont Lauriers

Bois Fleuri

Terrains municipaux

Gravières

Iris

Pôle d’échange de la Buttinière

Buttinière NE

LIG

Centre commercial des «Quatre Pavillons»

A Parc Palmer

Palmer

Pelletan

La Morlette Centre commercial «La Morlette»

Jean Zay

La Marègue

Floirac Dravemont

Rocade

Espace public

Logement

Parking silo

Activité

Equipement

Commerce

Parc / Jardin

Sports & loisirs

Terrain mutable

Extraits documents Alexandre Chemetoff | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


PARTIE 1 50 000 logements, quel signal pour la métropole ?

Alexandre Chemetoff

+ De Pardieu Mattei + Oasiis + Etc + Mdetc + S. Marot Un urbanisme du réemploi et de l’ajustement

« VERS UN PROJET »

Résidence Blaise Pascal

Conservation, valorisation et amélioration de l’existant 152nouveaux logements à proximité immédiate de la station Floirac Dravemont

Floirac Dravemont

Nouveau maillage d’espaces publics

Espace public

Logement

Activité

Parking silo

Equipement

Commerce

Parc / Jardin

Sports & loisirs

Boulevard de l’Entre-deux Mers

« UNE SITUATION CONSTRUITE, PARMI LES 500 PIONNIÈRES »

L’ opération Construction de 152 logements

Les emprises constructibles 1,2 ha 0,7 ha

Les terrains disponibles repérés

UDc2

UPc 4

Sur ce site, 3 ha de terrains ont été repérés comme étant disponibles . Ce sont des terrains appartenant à la Ségécé, aujourd’hui utilisés comme parking du personnel du centre commercial. Les terrains étudiés sont pour l’essentiel situés en zones UDc2 et UPc4 du PLU de la CUB. Une petite partie est également située en zone UPm4.

Bègles,125logements

État des lieux

« HABITER À FLOIRAC DRAVEMONT

Coteaux

Stade Chaban Delmas

5’ Parking silo

Commerces 10’ 15’ 20’ 25’

Cabinet d’Avocats

60’

Laure habite un trois pièces dans un immeuble avoisinant la station Floirac Dravemont sur la ligne A du tram. Il y a quelques années elle n’avait pas ce balcon prolongeant le salon qui lui permet maintenant de cultiver des plantes aromatiques. Elle est avocate et travaille au sein d’un cabinet situé à Pessac. Elle n’a qu’à prendre le tram en bas de chez elle et changer à la station Palais de Justice pour le bus 4 qui l’amène à destination. Son trajet dure moins d’une demi-heure, à peine le temps de lire un chapitre de son livre. Elle est fan de football, et adore, lorsqu’elle sort suffisamment tôt, aller voir un match au stade Chaban Delmas sur son chemin du retour. Les week-ends elle aime s’échapper en moto dans les coteaux pour déguster les vins de la région. » Extraits documents Alexandre Chemetoff | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


La cub 23

Les clefs de lecture Plutôt que de considérer les 50 000 comme un programme en soi venant s’ajouter aux coups partis ou à partir, l’équipe Chemetoff propose, à partir de « situations pionnières » donnant valeur d’exemple, de réinvestir rapidement l’ensemble du système de production de la ville habitée dans l’épaisseur des corridors du tramway. Celle-ci serait redéfinie en fonction d’échelles de proximité intéressant évidemment les temps de transport et les modes de relation aux polarités urbaines. Cela aboutit à la proposition d’un processus

d’ensemble associant urbanisme réglementaire et remise en question de certains coups partis, l’idée étant que le processus 50 000 logements s’impose finalement à toute la production de la ville dans les corridors de transport. Dès lors, les registres d’intervention proposés par l’équipe sont variés et concernent autant la production de logements en soi que celle des aménités et services urbains associés, parmi lesquels bien sûr l’espace public.

« GÉOGRAPHIE POSSIBLE DES POLARITÉS MÉTROPOLITAINES Le réseau à terme : renforcement des Corols assurant les liaisons transversales entre les tramways. »

Polarités renforcées par le réseaux de transports Aire d'influence des transports en commun Lignes de Tram et Lignes de bus principales Rocade

Pôles de transports en commun (TC) principaux (gares sncf + tram) Pôles TC futurs (gares Tram-train + tram) Pôles TC existants ou futurs secondaires

Parcours pôle TC/centre-ville

Pôles TC avec parkings relais

Centres-villes (mairies)

Pôles TC extra-rocade (terminus et/ou centre-ville, ...)

Navettes de proximité

Extraits documents Alexandre Chemetoff | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


PARTIE 1 50 000 logements, quel signal pour la métropole ?

51N4E

+ Grau + Idea + D. Boudet + T. Laverne + 3E La Cub comme une ville-territoire

D’ici 2030 la Communauté Urbaine de Bordeaux a l’ambition d’atteindre un million d’habitants. Ce processus de métropolisation qui est en marche depuis un certain temps a une face visible et une face cachée. Sa face visible s’appuie sur ses acquis - l’aura du centre, patrimoine mondial de l’Unesco, et la richesse de ses vignobles - ainsi que sur une nouvelle dynamique d’aménagement (politique de créations d’espaces publics) et d’accessibilité accrue (tramway et la future arrivée de la LGV). La face invisible concerne directement cette consultation, ainsi qu’un ensemble de mécanismes moins identifiables mais tout aussi importants. L’émergence de Hollywood était, selon Reyner Banham, le moment clé de la métropolisation de Los Angeles. Hollywood amenait les grands projecteurs, mais Hollywood a surtout selon Banham ‘attiré à Los Angeles un mélange aussi inédit qu’inimitable de génie, de névrose, de savoir-faire, de charlatanisme, de beauté, de vice, de talent et de bonne vieille excentricité... Il n’est pas vraiment question ici d’attirer ces populations-là à Bordeaux, mais le point essentiel dans le propos de Banham est que la métropolisation est avant tout un phénomène culturel et qu’il concerne avant tout les populations et la capacité de la métropole de les attirer.

Bordeaux, de part sa situation géographique - une métropole isolée (Toulouse est à plus de 200 km, La Rochelle à 180 km) - doit pouvoir tout offrir. Contrairement au système du nord de l’Europe, composé d’une constellation de villes souvent complémentaires, La Cub pour sa part atteindra un réel statut métropolitain qu’en réussissant à garder les populations qui la quittent aujourd’hui (surtout les familles), et en attirer des nouvelles. Ce changement graduel passe par une accélération de la production de logements et surtout par une offre plus variée programmatiquement et économiquement. Le devenir métropolitain de La Cub passera inexorablement par l’augmentation des trajectoires individuelles et la superposition d’autres logiques territoriales que celle de l’extension de la ville centre. L’état des lieux des déplacements urbains des bordelais, permet de constater déjà aujourd’hui que la voie a déjà été prise. 840 000 hab Le devenir métropolitain est une question qualitative720avant d’être une 000 hab 590 000 hab question quantitative. Cette transformation progressive doit s’appuyer 495 000 hab sur ses qualités intrinsèques en les amplifiant. » » étude 50,000

« DEVENIR MÉTROPOLE

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Hypothèse 1 : logement + transports = ville Notre première hypothèse est une hypothèse d’ordre conceptuel. Elle n’implique par conséquence l’AUCune spatialité spécifique mais plutôt une attitude et une philosophie de projet. Elle stipule que l’urbanité contemporaine n’est plus tout à faite celle du passé et que l’accumulation des logements (denses) et des transports (en réseaux) peuvent ensemble ‘faire ville’ (pas forcement classique mais surement contemporaine). Selon Aldo Rossi ‘la ville c’est des logements et des monuments’. Pour redéfinir les urbanités d’aujourd’hui nous choisissons de suivre plutôt Reyner Banham qui dans son ouvrage Los Angeles parle d’un glissement de la monumentalité vers la mobilité. « ...à Los Angeles, le design, l’architecture et l’urbanisme parlent tous la langue du mouvement. La mobilité l’emporte ici sur la monumentalité à un degré tel que cette ville ne sera jamais bien comprise de ceux qui ne peuvent évoluer à leur aise dans sa texture urbaine diffuse... » Pour nous, le cadre de la consultation : la construction de 50000 logements autour des transports public est une forme d’approche et de discours sur la ville. Penser la ville comme un système composé essentiellement de logements et de transports permet d’ouvrir la question et d’imaginer le logement comme un système dynamique. Cela permet d’inscrire ces 50000 nouveaux logements dans un cadre métropolitain basé sur le mouvement. L’environnement d’un logement ‘bien connecté’ n’est pas juste un espace physique mais aussi un espace temps qui comporte une multitude de choix et d’environnements urbains différenciés. À l’échelle d’un quartier, un réseau de mobilité produit des couches invisibles de temporalité, de flux, de changements et d’intensités. Cette hypothèse n’exclut pas catégoriquement l’idée d’une ville de proximité, mais elle tend à relativiser la pertinence de son systématisme. Avec un réseaux de transport isotrope, qui combine les transports publics (tramway, bus) et les mobilités individuelles (vélo, voiture, piéton), La Cub offre une forte flexibilité et des vrais choix à ses habitants. Nous pensons que cette flexibilité, combinée à une offre de logement diverse peut offrir un vrai paysage métropolitain à ses citadins, une métropole faite d’intensités urbaines diverses et multipliées.

Extraits documents 51N4E | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


Les clefs de lecture L’organisation de l’espace métropolitain doit prendre appui sur la diversité des valeurs territoriales qui le composent, et qui ne sont pas pleinement exploitées aujourd’hui par les mécanismes de l’aménagement. Sans réfuter le besoin d’affirmer le poids du coeur métropolitain, face aux attracteurs centrifuges que sont les grands espaces naturels, le littoral et le vignoble, l’équipe exprime la nécessité de sortir du modèle d’une ville continuum. Elle postule que le territoire lui-même devienne le référent d’organisation urbaine, et ce au

La cub 25

travers de typologies particulières appelées « concepts opérationnels », combinant mise en réseau de centralités périphériques éclatées (les « grappes »), relation privilégiée aux grands espace naturels (les « aménités »), et pôles de transport et micro-opérations fragmentées en tissu urbain continu ou semi-continu. Ces différents concepts leur permettent de balayer l’essentiel des opportunités de projets, tout en introduisant une nouvelle échelle de mixité urbaine grâce à la combinaison logements + réseau de transport.

Hypothèse 2 : prédominance territoriale Le territoire de La Cub est soumis à deux mouvements contradictoires, qui fonctionnent en directions opposées; on pourrait dire que l’un est centripète et l’autre centrifuge (ou plus précisément a-centré) : le mouvement centripète est dominé par le centre ancien et se trouve aujourd’hui renforcé par le réseau de tramway radioconcentrique; le mouvement a-centré suit de façon naturelle le territoire. L’absence de grande barrière topographique, la continuité territoriale et les attracteurs puissants en dehors de La Cub (la bassin d’Arcachon, les vignobles...) neutralisent le poids du centre. Les différentes qualités du territoire s’expriment aujourd’hui (les Jalles, les coteaux, les pins, les conditions climatiques, les micro-topographies) mais ne sont pas pleinement exploitées par les mécanismes de l‘aménagement. La vision de La Cub comme une ville-territoire implique un changement de regard sur les différentes composantes de l’agglomération. Nous émettons l’hypothèse que dans une perspective de développement métropolitain le territoire doit prendre une place plus importante que celle jouée par la ville centre : c’est-à-dire que le territoire devient un référant culturel et spatial dans la manière de faire ville.

Hypothèse 3 : échelles de mixité Dans un avenir métropolitain proche, Bordeaux, comme métropole isolée, et La Cub doivent tout offrir. C’est déjà presque le cas dans le centre ville de Bordeaux, ou la mixité correspond à un ensemble de fonctions différentes dans un périmètre restreint, qui regroupe plus ou moins tout ce dont une personne peut avoir besoin pour bien vivre (logement, commerces, équipements, culture, espaces verts...). Mais La Cub n’étant pas un modèle radioconcentrique, elle regroupe des modes de vie réellement différentiés (les habitants dans le centre de Bordeaux vont peu en périphérie et se déplacent souvent à Arcachon, les habitants de la périphérie se déplacent de plus en plus de périphérie en périphérie) qui ne se croisent pas tous entre eux et la proximité du centre-ville reste ‘éloignée’ (physiquement et psychologiquement) pour de nombreux habitants. Le modèle de mixité de la ville centre est actuellement mimé dans des cadres spécifiques de la Communauté Urbaine, par exemple le quartier Ginko au bord du lac, mais il ne peut en l’AUCun cas se généraliser. Nous pensons que la mixité doit être mesurée en tenant compte de la complexité et la spécificité des territoires. Nous pensons qu’il est aussi possible dans La Cub, parce qu’elle forme un territoire isotrope et fragmenté, de vivre dans un environnement ‘mixte’, à condition que l’environnement immédiatement à portée de main offre un ensemble de qualités et usages différents, même si ils ne sont pas mélangés dans un périmètre très restreint (un grand parc accessible par vélo + un centre commercial à deux arrêts en tramway + un cinéma accessible en bus + ...). Les modèles actuels d’une ville de proximité, déroulée le long des lignes de tramway, ne peut, et ne doit, être appliquée partout et la mise en place des différentes échelles de mixité permet de créer une métropole plus poreuse dans laquelle les différents fragments coexistent et les personnes naviguent.

Hypothèse 4 : densités horizontales et densités émergentes Notre dernière hypothèse, architecturale, résume nos intuitions typologiques et s’insère pour nous dans le cadre conceptuel des trois hypothèses énoncées ci-dessus. Selon l’hypothèse n°2 de prédominance territoriale, il faut que les nouveaux logements dans La Cub puissent trouver ou développer un vrai rapport au territoire. Ce rapport peut être physique (un petit jardin même dans des conditions de densité, une proximité immédiate à un élément naturel...) ou (et) visuel (vue sur le grand territoire, perception de la canopée d’arbres...) mais il doit exister, même de manière sentie. Le modèle de la ville européenne qui, selon les variantes, produit un continuum de R+3 à R+7 est un modèle certes très urbain mais il produit un rapport de vis à vis architectural qui bien souvent exclut le territoire et donne à la nature un statut d’agrément. Dans la Communauté Urbaine de Bordeaux, il existe aujourd’hui des éléments qui entretiennent déjà un certain rapport au territoire: l’urbanisme horizontal, qui dans sa porosité est infiltrée par la nature, ou les émergences collectives, dans leur stature par rapport à l’étendue, semblent bien cohabiter avec le paysage, la culture et le climat bordelais. Nous devons dans ce contexte définir des occupations domestiques du territoire qui sont ouvertes et discontinues, mais elles doivent être plus denses, voire bel’AUCoup plus denses. Les pratiques quotidiennes des habitants, dans leurs mobilités, dans leur occupations, dans leur culture, ont dors et déjà développé des nouveaux rapports avec le territoire et la relation à une forme de nature ou de cadre de référence allant au delà de ville est une vraie demande. Nous allons travailler sur des typologies toujours denses, qui entretiennent des rapports plus complexes avec le territoire et qui innovent la manière de pratiquer et vivre ce territoire aussi depuis son logement.

Extraits documents 51N4E | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


PARTIE 1 50 000 logements, quel signal pour la métropole ?

51N4E

+ Grau + Idea + D. Boudet + T. Laverne + 3E Quatre concepts opérationnels

« grappes

« aménités

Les grappes représentent des constellations de sites disponibles qui se trouvent relativement proches les uns des autres et qui peuvent, de par leur taille, accueillir une quantité importante de logements. Ces sites sont en majorité des grandes zones à urbaniser, disponibles de suite, mais également des terrains publics vides et des terrains OPH à densifier. Une grappe totalise entre 55 et 200 ha et chaque site est situé au maximum à 700 m d’un autre site. La taille et la distance entre les sites sont telles que l’on peut les considérer comme un seul projet qui doit être évalué à l’échelle de la grappe. La grappe devient ainsi une nouvelle échelle de mixité, ou l’on peut envisager un vrai partage de la programmation. En effet chaque site à l’intérieur d’une grappe doit accueillir du logement, mais nous pouvons imaginer qu’il peut y avoir un partage des équipements et services. Un certain site pourrait abriter un grand parc public, un autre pourrait accueillir un cinéma, un troisième un grand complexe sportif... Ces programmes, qui deviennent envisageable grâce à la densité de logements que l’on peut créer, seront aussi d’utilité pour les quartiers existants qui participent tout autant au fonctionnement de la grappe. Ce n’est pas tellement une archipel de sites mais plutôt une mise en réseaux active. Les grappes, comme concept de mixité et de densité, varient bien sur selon leur emplacement sur le territoire: certaines sont très bien connectées au réseau de transport, radicalisant l’échelle des pôles d’échanges. D’autres sont plus isolée, en rapport avec la nature et fonctionnant de manière un peu plus autonome. »

Aménités représentent tous les terrains qui sont en rapport direct avec une zone naturelle. Ce sont aussi bien des zones à urbaniser que des terrains publics ou des sites OPH à densifier. Leur taille varie, allant des terrains de petite échelle (0,5ha) à de très grands terrains (35ha) permettant la mise en place de grandes opérations de logement. Ces sites sont spécifiques car ils apportent des qualités territoriales immédiates. Ils sont dans un rapport direct avec la nature de manière visuelle (vue sur un grand espace naturel) et/ou de manière physique (en bordure d’un parc, les logements profitent d’un ‘grand jardin’). Ils obéissent également à leur propre logique dans la densité qu’ils permettent. En effet, leur proximité immédiate à un grand vide font qu’ils sont à même de supporter une densité de logement très forte. Cette densité renforce par la même occasion la qualité des zones naturelles dans la place que prend ces vide face au pleins. L’urbanisation de ces sites participe également à une ambition métropolitaine plus large, visant à consolider le rôle des espace naturels comme espaces publics partagés. »

de 55 à 200ha par grappe au total: 851,9Ha en zone AU à bâtir 21,5Ha de terrains publics à bâtir de 55 à 200ha par grappe

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au total: 851,9Ha en zone AU à bâtir

au total: 170Ha en zone AU à bâtir

de 55 à 200ha parde grappe 21,5Ha terrains publics à bâtir

84,7Ha de terrains publics a bâtir

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21,5Ha de terrains publics à bâtir

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175,1Ha 85,6Ha

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Les clefs de lecture Les quatre concepts opérationnels (grappes, aménités pôles et micro-opération) permettent de balayer l’essentiel des opportunités de projets offertes par le territoire, tout en introduisant une nouvelle échelle de mixité urbaine grâce à la combinaison logements + réseau de transport. Ce postulat de faire du territoire un référent du projet s’applique également dans la manière dont l’équipe propose de décliner de nouvelles typologies construites, intitulées densités horizontales et densités émergentes. L’idée est de s’inscrire en rupture par rapport aux

typologies intermédiaires (R+3 à R+5) qui constituent aujourd’hui l’essentiel de la production de logements neufs, pour privilégier des modes de relation plus « directs » du logement au territoire, soit physiques (petits jardins), soit visuels (regard sur le grand paysage). Dans cet objectif, l’équipe propose un référentiel d’exemples architecturaux qui pourraient guider la production future.

« pôles

« MICRO-OPERATIONS

Pôles regroupe tous les sites potentiels situés à l’intérieur ou en bordure des grands sites monofonctionnels: le campus, aéroparc, écoparc, bioparc... Ce sont des sites en devenir ou en transformation, s’étendant sur de grandes surfaces, et la question se pose de savoir si nous pouvons augmenter leur potentiel de pôle économique, mixte et territorial par l’implantation de fortes concentrations de logements. La spéculation foncière sur ces zones reste très fragile car elles ne comportent pas forcément bel’AUCoup de zones à urbaniser, ni même de terrains publics ou OPH mais nous pensons néanmoins qu’il est important de poser la question aujourd’hui alors que ces sites sont en plein développement. Toutes ces zones sont relativement bien desservies, toujours directement connectées à une infrastructure principale de La Cub (rocade, aéroport, ligne sncf...) et leur valeur économique en fait des attracteurs majeurs de la métropole. L’association de logements en bordure de ces zones monofonctionelles pourrait contribuer à gérer la transition entre ces ‘économies’ et les quartiers environnants et à installer une notion de co-valorisation. Ces attracteurs économique pourraient en se diversifiant devenir des pôles urbains majeurs. »

Micro-opérations regroupent tous les terrains privés ainsi que les terrains publics ou OPH qui peuvent être construits ou densifiés et qui ne sont pas concernés par les trois concepts opérationnels énoncés ci-dessus. Ils se trouvent en majorité le long des axes de transport ou en zone constituée entre le centre de Bordeaux et la rocade, mais également à l’extérieur de la rocade en zones non-constituée. Ce sont des sites de plus petite taille, fragmentés dans le territoire et dont les propriétaires sont souvent inconnus. Ils s’inscrivent donc dans une autre échelle, à la fois de temps et d’opération. Nous imaginons qu’ils peuvent, dans une durée plus longue et dans un processus de négociation au cas par cas accueillir des opérations de plus petite taille, qui dans un ensemble opère une densification douce mais certaine du territoire. Le long des axes de transport les micro-opérations peuvent offrir une grande quantité de logements très accessibles et ainsi étendre l’impact du tramway. »

au total:

85,3Ha de terrains publics à bâtir 6800Ha de terrains privés proches des axes de transport à bâtir

au total:

Possibilités foncières (synthèse)

au total: 1362Ha de zones monofonctionnelles 133Ha de terrains à bâtir proposés 01 01 02 03

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85,3Ha de terrains publics à bâtir 6800Ha terrains privés proches des axes de transport à bâtir 2. Terrains à densifier 1.de Zones à urbaniser

- démarche de recyclage - des entités foncières importantes - souvent avec une maitrise foncière

- zones destinées à l’urbanisation dans le PLU - des terrains vides et urbanisables de suite - la possibilité de produire bel’AUCoup et rapidement - consommation de territoire

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> terrains communaux/OPH > zones commerciales > campus (foncier d’état) 3. Corridors transports - tout terrain disponible... - les sites les moins opérationnels - recyclage progressif

> ZAU (multifonctionnelles) > ZAU (économiques) > ZAU (MF à long terme)

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> bus (principal) : 250m > tramway : 500m > pôles d’échanges : 750m

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AEROPARC 700 ha

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BIOPARC + ... 112 ha

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Extraits documents 51N4E | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


PARTIE 1 50 000 logements, quel signal pour la métropole ?

l’AUC

+ Bas Smets + Nfu + Icade + Tribu + F. Gilli + Arup + Étude Chevreux La métropole habitante

« ÉQUATION MÉTROPOLITAINE Les sept territoires qui ont été identifiés (voir les schémas ci-dessous)pour former l’équation urbaine de Bordeaux Métropole sont des dynamiques autonomes ou liées que l’on trouve dans toute les métropoles (européennes) d’envergure. Ces différents territoires héritent toutes d’un potentiel urbain qui doit être mobilisé ou développé pour créer la narration de la métropole bordelaise en devenir. Tous les éléments de l’équation ont leurs logiques propres et leurs économies, et interviennent en tant que tel comme desvecteurs de développement métropolitain pour l’ensemble de la ville en même temps qu’ils se valorisent conjointement. En agissant sur leurs paramètres et variables, toutes les données de l’équation changent et déterminent automatiquement des modifications dans le résultat final. »

Substance

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Extraits documents L’AUC | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


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Les clefs de lecture Pour approcher « l’équation métropolitaine » du passage au million d’habitants, l’équipe l’AUC propose un projet susceptible de construire une stratégie dans le temps long à partir de gestes forts (les « actes millionnaires ») mais qui s’appuie également sur un accompagnement de projets d’échelle plus réduite, immergés dans la substance urbaine existante. Cette double approche par le haut d’une part, celle de la planification, intéressant des sites de projets à venir que le transport révèle, et celle, plus quotidienne,

de la construction d’une nouvelle culture habitante au gré des projets locaux, est une des figures imposées des stratégies urbaines. Ce qui est intéressant dans l’approche de l’AUC c’est qu’elle met en lien ces différents ingrédients à partir d’une vision croisée des lieux, des échelles et des thèmes qui font référence de l’identité de la métropole : grand paysage, nature, grands équipements, espace public et transport.

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Extraits documents L’AUC | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


PARTIE 1 50 000 logements, quel signal pour la métropole ?

l’AUC

+ Bas Smets + Nfu + Icade + Tribu + F. Gilli + Arup + Étude Chevreux Actes millionnaires et petites actions homéopathiques

STRIP RENOUVELÉ

ARCHITECTURE ET INFRASTRUCTURE L’infrastructure de la boucle ferrée comme opportunité pour le déploiement d’une nouvelle continuité dans la substance urbaine bordelaise. Le rapport entre architecture et infrastructure sous la forme d’une covalorisation par le regard et les pratiques.

Le strip, espace public continu entre le centre historique et l’aéroport. Un axe pour le développement de situations intenses et pour l’intégration des tissus pavillonnaires dans les pratiques métropolitaines. Un espace linéaire coproduit par l’économie, le logement, des territoires naturels d’exceptions, les mobilités.

RÉSEAU MÉTROPOLITAIN ET POLARITÉ SUBURBAINE Les gares secondaires de la métropole bordelaise et leur répartition dans la substance sont l’occasion d’un développement de polarités. Entre l’échelle des pratiques quotidiennes et les possibilités de la mobilité, les arrêts le long de la boucle sont les vecteurs d’un investissement urbain et architectural qui passe par l’espace public.

STRIP RENOUVELÉ

L’infrastructure de la boucle ferrée comme opportunité pour le déploiement d’une nouvelle continuité dans la substance urbaine bordelaise. Le rapport entre architecture et infrastructure sous la forme d’une covalorisation par le regard et les pratiques.

pour l’intégration des tissus pavillonnaires dans les pratiques métropolitaines. Un espace linéaire coproduit par l’économie, le logement, des territoires naturels d’exceptions, les mobilités.

des lieux de vivre-ensemble qui participent aussi, de par leur existence en réseau de l’identité de la métropole bordelaise en devenir.

GRID & GREEN *

AIRPORT SISTER *

ARCHITECTURE ET INFRASTRUCTURE Le strip, espace public continu entre le centre historique et l’aéroport. Un axe pour le développement de situations intenses et

Les sisters ou la nécessité de la suburbia des point identitaires. Faire la ville sur la ville de la mobilité individuelle passe par la

Sur l’axe du strip entre aéroport et centre ville, s’impose la nécessité de dessiner une intensité. Intégrée dans le développement de l’ensemble de l’axe, cette polarité trouve cependant les signes de sa distinction et de sa singularité dans le paysage de ce redéveloppement, par sa compacité et sa densité.

Le site du campus, une réserve foncière potentielle si l’on peut intégrer les et échelles de ce territoire. Développer des zones d’urbanisation dans le campus, déployer les sites d’éducation le long d’un axe de transport public sur l’ensemble de la ville et revaloriser les territoires naturels.

LOOP SISTER *

RÉSEAU MÉTROPOLITAIN ET POLARITÉ SUBURBAINE Les gares secondaires de la métropole bordelaise et leur répartition dans la substance sont l’occasion d’un développement de polarités. Entre l’échelle des pratiques quotidiennes et les possibilités de la mobilité, les arrêts le long de la boucle sont les vecteurs d’un investissement urbain et architectural qui passe par l’espace public.

Les sisters ou la nécessité de la suburbia des point identitaires. Faire la ville sur la ville de la mobilité individuelle passe par la des lieux de vivre-ensemble qui participent aussi, de par leur existence en réseau de l’identité de la métropole bordelaise en devenir.

Le loop sister est une des icones de l’investissement futur de la métropole bordelaise. Cette sister se place stratégiquement sur la boucle ferrée. De par sa condition liée à la mobilité, le loop sister n’est pas un bâtiment mais une condition. Sans limites précises et sans plan préétabli, le loop sister est en instabilité continue et doit dès lors se réecrire en permanence.

Parmi les stratégies qui permettront de mobiliser le territoire suburbain, l’hybridation se place comme la nécessité de confronter des territoire encore trop composé par des constructions individuelles. Readresser les bâtiments sur l’espace public en proposant une diversité typologique.

GRID & GREEN *

AIRPORT SISTER * Sur l’axe du strip entre aéroport et centre ville, s’impose la nécessité de dessiner une intensité. Intégrée dans le développement de l’ensemble

Le site du campus, une réserve foncière potentielle si l’on peut intégrer les et échelles de ce territoire. Développer des zones

Extraits documents L’AUC | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


La cub 31

Les clefs de lecture L’équipe propose ainsi de s’intéresser aux grands sites ou parcours susceptibles de faire image ou référence pour la métropole millionnaire : la boucle ferroviaire, le parcours jalles-coteaux (ligne D), airport-city (ligne A) et le campus. S’appuyant sur des lignes très structurantes du réseau, ces sites, à la fois évolutifs, porteurs d’une identité paysagère forte et reliés à la charpente des grands territoires naturels pourraient constituer

les supports référents de la métropole millionnaire de 2030. Pour autant, le projet proposé par l’équipe suggère que les 50 000 logements soient également l’occasion de construire une nouvelle culture de projets plus incluse dans la substance urbaine, faisant référence à d’autres formes de régulation préservant les qualités intrinsèques de la ville existante.

La stimulation de la substance vise à développer des points d’intensité dans le territoire prédictible de la suburbia. Des

Pour réduire l’impact de la consommation du territoire et pour augmenter l’intensité de la métropole pavillonnaire il apparaît esssentiel aujourd’hui

pour que la métropole pavillonnaire vibre comme une polyphonie de points localisés.

NATURE ET VILLE

plus basses de la ville. Plus d’ouverture sur l’espace public, plus de densité, intégré à plus de confort et plus d’intimité

LOGEMENT EN MASSE Les limites des métropole ne sont plus les limites claires de la ville et de la campagne. Il faut inventer les conditions d’une valorisation de l’un par rapport à l’autre. Des situations de densités, d’espace public, de mobilité, d’intégration de la nature, de confrontation entre public et privé, de confort et d’intimité à partir de l’enjeu de la nature dans la métropole.

LANDSCAPE AIRPORT CITY La stimulation de la substance vise à développer des points d’intensité dans le territoire prédictible de la suburbia. Des

Pour réduire l’impact de la consommation du territoire et pour augmenter l’intensité de la métropole pavillonnaire il apparaît esssentiel aujourd’hui

pour que la métropole pavillonnaire vibre comme une polyphonie de points localisés.

NATURE ET VILLE

LANDSCAPE JALLES COTEAUX

de 50.000 logements est l’opportunité de mettre en place des stratégies pour produire en grande quantité et pour le moins cher possible, pour que le logement soitplus qu’un droit. Produire du logement en masse c’est

Cette réserve naturelle importante se laisse envahir progressivement par l’étalement urbain. La maîtrise et la réduction de ce phénonème passe par le traitement paysager de la lisière en créant des limites claires.

LANDSCAPE SUBSTANCE

LANDSCAPE VOIE DE FAUBOURG

LOGEMENT EN MASSE

système de production et des moyens de faire évoluer le modèle pour une plus grande appropriation.

Des qualités paysagères, jalles et plantations, trop souvent enfuies se voient renforcer le long de cet axe dense. A cette intensité urbaine vient se superposer un réseau linéaire paysager.

plus basses de la ville. Plus d’ouverture sur l’espace public, plus de densité, intégré à plus de confort et plus d’intimité

Les limites des métropole ne sont plus les limites claires de la ville et de la campagne. Il faut inventer les conditions d’une valorisation de l’un par rapport à l’autre. Des situations de densités, d’espace public, de mobilité, d’intégration de la nature, de confrontation entre public et privé, de confort et d’intimité à partir de l’enjeu de la nature dans la métropole.

de 50.000 logements est l’opportunité de mettre en place des stratégies pour produire en grande quantité et pour le moins cher possible, pour que le logement soitplus qu’un droit. Produire du logement en masse c’est

Les axes de transport sont peu bordés d’espaces publics de grandes dimensions. La mutation des parcelles non bâties semblent un élément fondamental aidant au développement d’espaces majeurs paysagers.

Un arbe, une maison, ce systématisme paysager permet le maintien d’une structure paysagère dense. D’un geste individuel nait un projet commun paysager présente en milieu urbain.

système de production et des moyens de faire évoluer le modèle pour une plus grande appropriation. LANDSCAPE JALLES COTEAUX

LANDSCAPE AIRPORT CITY Des qualités paysagères, jalles et plantations, trop souvent enfuies se voient renforcer le long de cet axe dense. A cette intensité urbaine vient se superposer un réseau

Cette réserve naturelle importante se laisse envahir progressivement par l’étalement urbain. La maîtrise et la réduction de ce phénonème passe par

Extraits documents L’AUC | Appel à projet 50 000 logements | Février 2011


Convergences et éléments de débat Dépassant la tentation planificatrice, les cinq équipes revendiquent toutes la nécessité de partir des forces intrinsèques du territoire communautaire en s’appuyant sur la démarche 50 000 logements pour accompagner un processus d’évolution fondateur d’une identité métropolitaine renforcée. C’est d’abord là que des postures différentes se manifestent : Quelles sont les composantes du territoire métropolitain et même quel est-il ? Toutes les réponses procèdent d’abord d’une idée de stabilisation de l’empreinte urbaine actuelle, la ville dans ses murs en quelque sorte, du moins à l’intérieur de La Cub. Les différences de vue se manifestent alors plutôt sur les équilibres centre-périphérie (y compris hors Cub ) et sur les gradients de l’intensification urbaine (où, comment et quand ?). On mesure la diversité des réponses, entre les tenants d’une intensification des centres (ou d’un « grand » centre) et ceux d’une métropole diffuse, entre les propositions de nouveaux grands sites de projet d’intensification métropolitaine et ceux de microopérations stimulantes. Au-delà de ce constat, domine ce qui rassemble les propositions, leurs traits communs : Le premier point de rencontre confirme l’intuition que l’assemblage transport public + logement + espace public peut-être le moteur d’ actes métropolitains « millionnaires », où que l’on soit. De ce point de vue, les propositions de certaines équipes d’aller en finesse sur la déclinaison de cette ville connectée au transport en tout point de l’agglomération est une piste très intéressante, et prometteuse.

Le deuxième est l’importance donnée au système territorial en tant que support du projet. Dans ce système territorial il y a bien sûr l’offre foncière, mais également les vides structurants et les effets de maillage des réseaux qui peuvent imposer leur propre hiérarchie des espaces et créer des enchaînements d’urbanités nouvelles, polarités métropolitaines inédites. À cet égard les propositions sur la boucle ferroviaire en tant que territoire de projet, que l’on retrouve, même si les propositions sont différentes, chez deux équipes, offre des potentialités très intéressantes de par la manière dont elles relient le coeur d’agglomération au grand territoire. Enfin, cette partie du dialogue intéressant la stratégie territoriale confirme s’il en était besoin le gisement impressionnant de projets ou du moins de situations capables de faire des projets que renferme le territoire communautaire dit déjà « urbanisé », dans les vides et les délaissés, privés mais aussi publics, qu’il génère, y compris en donnant toute sa place (ou plus de place) à la nature.


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