Dossier de Presse // Karawitz // Positionnements

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Karawitz

Positionnements

DOSSIER DE PRESSE

Exposition :

du 5 février au 1er mars 2025

vernissage :

le mardi 4 février 2025

Table ronde:

jeudi 13 février à 19h

Conférence de l’agence

Karawitz:

jeudi 20 février à 19h

RSVP : mail@galerie-architecture.fr

Visites guidées : samedis 8, 15 et 22 février à 16h

« Nos corps et nos mouvements sont en interaction constante avec l’environnement ; le monde et le moi s’informent et se redéfinissent mutuellement en permanence. La perception du corps et l’image du monde se transforment en une seule expérience existentielle continue ; il n’y a pas de corps séparé de son domicile dans l’espace, et il n’y a pas d’espace sans lien avec l’image inconsciente du moi qui perçoit. »

Juhani Pallasmaa

Avec Positionnements, l’agence Karawitz, Milena Karanesheva et Mischa Witzmann, explore une architecture où la perception de l’espace dialogue avec l’intériorité humaine, tout comme l’identité de chacun se façonne par l’espace qui l’entoure. Ce principe fonde son approche, intégrant le climat – entendu dans sa définition grecque originelle (κλίμα/klima, inclinaison de la terre par rapport au soleil) – comme une force structurante qui influence l’orientation, la lumière et les conditions de vie.

Précurseure dans la construction de bâtiments passifs en France, elle conçoit l’architecture comme une interaction fluide entre le tangible et l’intangible, où l’enveloppe bâtie devient le médium d’un dialogue subtil entre formes, matières, lumière et sensations. L’espace est un cadre vivant, où qualités spatiales, identités culturelles et respect de l’environnement se fondent en une unité indissociable.

En intégrant le bioclimatique, où l’expérience des sens naît d’un travail minutieux sur l’enveloppe, cette approche propose une architecture contemporaine et durable, en résonance avec les usages, les contextes et une interaction constante avec la terre elle-même.

karawitz.com

@karawitz_architecture

Maison Trilogis, Noisy sur Ecole (77) © Schnepp Renou

Karawitz

Positionnements

Lieu : Bessancourt, France (95)

Maître d’ouvrage : Privé

Année : 2009

Budget : 300 000 €

Surface : 160 m. shab

Certification : Passivhaus (11 kWh/m.an)

Equipe: Karawitz, Architecte et thermie PHPP, Solares Bauen (BE Thermie RT), BE Buchet (Structure)

Maison Bambou : Un manifeste d’architecture passive

Première maison certifiée passive en France, la Maison Bambou inaugurée en 2009 incarne une vision pionnière de l’habitat durable et contemporain. Implantée à Bessancourt, en Ile-de-France elle conjugue formes, matières et sensations pour offrir une expérience de vie ancrée dans les principes bioclimatiques.

Enveloppée d’un bardage en bambou ajouré, elle dialogue avec son environnement en filtrant la lumière et en modulant les échanges entre l’intérieur et l’extérieur. Sa forme, inspirée des granges locales et des canisses de la banlieue, traduit une réflexion profonde sur la relation entre l’architecture et les climats. L’enveloppe devient un médium vivant, à la fois protecteur et respirant, qui crée une atmosphère unique, marquée par une perception olfactive et tactile des matériaux.

Simplement compacte et optimisée, la Maison Bambou réduit de 90 % ses besoins énergétiques anticipant et dépassant les standards de la RT2020. Construite en panneaux de bois massif préfabriqués, elle propose une mise en œuvre efficace et écologique, intégrant une esthétique brute et sensible. Chaque espace, pensé avec précision, mêle fonctionnalité et fluidité, permettant aux habitants de vivre en symbiose avec les cycles naturels de lumière et d’énergie.

Plus qu’une réalisation technique, la Maison Bambou demeure une référence, inscrite dans l’histoire de l’architecture en France et portée par une ambition : celle de montrer qu’écologie et modernité architecturale ne s’excluent pas, mais se complètent. Elle figure dans l’ouvrage Histoire de l’art - Époque Contemporaine XIX- XXI siècles, dirigé par Philippe Dagen et Françoise Hamon, publié chez Flammarion, où elle est présentée comme un exemple emblématique de l’architecture écologique contemporaine.

© Mischa Witzmann / Karawitz

Karawitz

Positionnements

Lieu : Noisy-sur-.cole, 77

Maître d’ouvrage : Privé

Année : 2024

Surface : 213 m 2 shab pour les deux maison

Budget : n.c.

Equipe : Karawitz (Architecte), Energelio ( BE Thermie, Fluiides)

Caïrn ( BE Structre)

Certification : Passivhaus

Trilogis : Une maison exemplaire en limite de la forêt de Fontainebleau

Lauréat d’un concours international, cet ensemble de deux maisons préfabriquées en bois-paille, posées sur pilotis en lisière de la forêt de Fontainebleau, conjugue innovation constructive et respect des exigences du standard bâtiment passif. La maison principale se distingue par son volume linéaire et compact, respecte l’horizon du paysage tout en optimisant l’ensoleillement. Inspirée des codes modernistes – à l’image de la Farnsworth House de Mies van der Rohe – elle conjugue fonctionnalité rationnelle et sobriété architecturale.

Son implantation linéaire dialogue avec l’horizontalité du paysage et la verticalité des arbres, préservant la végétation, tout en offrant des vues dégagées et une abondante lumière naturelle. Le plan rectiligne reflète cette approche, associant rationalité et praticité pour répondre aux attentes du programme.

Une maison des invités, située à l’aplomb d’un sous-sol existant, vient compléter cet l’ensemble. Discrète et fonctionnelle, elle reprend les codes minimalistes de la maison principale tout en assurant l’intimité entre les espaces. Le sous-sol, végétalisé et fondu dans le terrain, s’efface visuellement, ne laissant visibles que ses accès, découpés avec élégance dans le paysage. Avec une emprise et une empreinte carbone minimale, des fondations sur pieux pour préserver le sol et une toiture végétalisée, le projet privilégie des matériaux durables, mêlant bois naturel, bois brulé et zinc prépatiné. L’intérieur, élégant et sobre, se caractérise par des ouvertures généreuses cadrées sur la nature, un poêle central et des cloisons en matériaux naturels. Chaque détail révèle une attention minutieuse aux usages et au confort.

Trilogis n’est pas seulement un lieu d’habitation, mais un modèle qui conjugue respect du paysage, innovations constructives et exigence environnementale.

© Schnepp Renou

Karawitz

Positionnements

Lieu : Noisy-sur-.cole, 77

Maître d’ouvrage : Privé

Année : 2024

Surface : 213 m 2 shab pour les deux maison

Budget : n.c.

Equipe : Karawitz (Architecte), Energelio ( BE Thermie, Fluiides)

Caïrn ( BE Structre)

Certification : Passivhaus

Ourcq : Vivre au bord du canal, dans un habitat généreux

Situé entre le quai de la Marne, la rue de l’Ourcq et la rue de la Meurthe à Paris, cet ensemble de 23 logements explore les possibilités offertes par l’habitat participatif et les échanges communautaires. Issu d’un projet initialement pensé pour un groupement d’habitants, cette réalisation conserve une forte dimension collective tout en intégrant un programme élargi et adapté aux besoins du site.

Le projet se déploie en deux volumes distincts reliés par une faille centrale, colonne vertébrale qui relie le canal au jardin situé au sud. Cet espace lumineux et traversant, habillé d’enduits réfléchissants, abrite les circulations horizontales et verticales, offrant une générosité rare à Paris. Les logements, à la typologie variée (T2 et T3, duplex, combles atypiques), sont tous doublement orientés, favorisant la lumière naturelle et des vues remarquables. Côté canal, des fenêtres avec allèges vitrées plongent directement sur l’eau, tandis que les balcons prolongent les pièces de vie vers l’extérieur. L’architecture privilégie la sobriété et la modularité. Les façades en bois prégrisé contrastent avec les toitures en zinc, dont les inclinaisons sculpturales s’adaptent aux contraintes du PLU. Ce choix matérialise une attention minutieuse aux détails, tout en ancrant le projet dans un langage contemporain. Le socle semi-enterré abrite un restaurant, des locaux techniques et un parking, optimisant l’utilisation des espaces disponibles. Ourcq dépasse la simple construction pour devenir une réflexion sur le vivre ensemble. Par le dialogue qu’il instaure entre architecture, paysage et communauté, il redéfinit les contours d’un habitat collectif, à la fois ancré dans le contexte parisien et ouvert sur de nouvelles manières d’habiter la ville.

© Schnepp Renou

Karawitz

Positionnements

Lieu : Coulanges-sur-Yonne (89)

Maître d’ouvrage : EHPAD Résidence Sainte-Clotilde

Année : en cours

Surface : 3130 m2 SU

Budget : 6 M€

Equipe : Karawitz (Architecte Mandataire),

E’OC ( BE Structure), MAYA ( BE Thermie, fludies),

A&C ( BE Acostique),

Techniconcept ( Economien, OPC), Cabestan ( BE Thermie, environnement)

Sainte-Clotilde : Une restructuration passive au cœur d’un village historique

À Coulanges-sur-Yonne, la Résidence Sainte Clothilde réinvente l’EHPAD comme un espace de vie à la fois fonctionnel, accueillant et respectueux de l’environnement. Ce projet de restructuration passive, intègre les bâtiments existants et de nouvelles constructions pour créer un cadre adapté aux besoins des résidents tout en valorisant le patrimoine local.

Au centre du projet, la maison bourgeoise, réhabilitée devient le cœur symbolique de l’établissement. Autour d’elle, des espaces de vie clairs et lumineux s’organisent de manière compacte et optimisée. Un patio central, véritable point focal, réduit les distances de circulation et facilite les déambulations des résidents. Les espaces intérieurs, pensés pour favoriser les rencontres et la convivialité, profitant d’une connexion visuelle et physique avec le centre-bourg et le parc environnant.

La conception bioclimatique s’impose dès les premières étapes du projet, avec une enveloppe performante et des matériaux naturels à forte dimension sensorielle – bois, enduit, béton – qui jouent un rôle essentiel dans la création des ambiances. Leurs caractéristiques facilitent l’orientation des personnes souffrant de troubles cognitifs grâce à des aspects olfactifs, acoustiques et tactiles, tout en introduisant un contraste subtil pour mieux guider les habitants.

Les salles à manger, avec terrasse solarium et les espaces diurnes, renforcent le lien avec la nature et le rythme des saisons. Construite en bois préfabriqué isolé en paille, la résidence allie rapidité d’exécution, réduction des nuisances et performances énergétiques, offrant une réponse durable et innovante aux enjeux du soin et de l’habitat collectif.

© Karawitz

Karawitz

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Lieu : Ouesso (République du Congo)

Maître d’ouvrage :

Mission Internationale DIMPA-IESRM France

Année : En cours

Surface : 1 010 m2

Budget : n.c.

Dimpa : Une école inclusive au cœur du Congo

DIMPA, acronyme de Dih ya Mè Pah (« Où est ma place ? » en Bekwil), réinvente l’éducation inclusive pour les enfants et jeunes vivants avec un handicap à Ouesso, au Congo. Ce projet, porté par la Mission Internationale DIMPA-IESRM et Karawitz, allie innovation architecturale et engagement social, offrant une réponse adaptée aux défis locaux.

Inspiré des traditions architecturales congolaises, le projet priorise des matériaux biosourcés comme le bois local, le bambou et la terre crue, tout en intégrant des solutions bioclimatiques modernes. Surélevée et ventilée naturellement, la construction légère repose sur des pieux et se compose de plusieurs entités fonctionnelles : un bâtiment central pour les salles de classe, un atelier des métiers, des logements pour les enseignants et le gardien, un terrain de sport et un potager. L’intégration des élèves dans l’avancée des travaux souligne la dimension éducative du projet, faisant de l’école un espace d’apprentissage jusque dans sa construction. Pensée pour répondre au climat tropical, l’école maximise l’autonomie énergétique grâce aux panneaux solaires à la récupération d’eau de pluie, à des protections solaires, des doubles façades et une orientation optimisée assurant un confort thermique naturel. Chaque élément, de l’aménagement à l’architecture, reflète l’équilibre entre savoir-faire local et techniques modernes, tout en restant adaptable pour d’éventuelles extensions. Dimpa dépasse la simple école : c’est un symbole de résilience et d’inclusion, affirmant la place des jeunes vulnérables dans la société. Ce projet démontre comment l’architecture peut participer au développement social et à la valorisation des communautés locales, en harmonie avec leur environnement.

© Karawitz

Karawitz

Positionnements

Lieu : Grand Palais, Paris 8ème

Maître d’ouvrage : NVBCOM,

Forum International Bois Construction

Année : En cours

Surface : 260 m2

Budget : n.c.

Equipe : Karawitz (Architecte), BARTHES (BE Structure bois), EGIS ( BE Acoustique)

Pan’Auditorium : Une architecture modulaire et durable pour le Forum Bois Construction 2025

Conçu pour le Forum Bois Construction 2025 au Grand Palais, Le Pan’Auditorium propose une salle éphémère de 250 places, valorisant les panneaux bois et intégrant le réemploi comme élément central.

Sa structure, composée de deux boucles imbriquées définissant les SAS d’entrée, repose sur l’emboîtement de 28 panneaux en CLT (Cross Laminated Timber), sans recours à des pièces métalliques. Cette conception modulaire garantit la récupération et la réutilisation des panneaux pour d’autres usages.

Le projet associe solutions techniques et esthétiques : un tiers des panneaux sont acoustiques pour un confort sonore optimal, tandis que les éléments verticaux rythment l’espace. Polyvalent, le Pan’Auditorium sert aussi de présentoir pour les panneaux des fabricants, qui, une fois démontés, peuvent être transportés en une seule fois sur un camion. Dans une logique d’économie circulaire, il privilégie une optimisation des matériaux et une mise en œuvre rapide, tout en explorant des solutions de transport fluvial pour réduire son empreinte carbone.

Collaboratif et didactique, ce projet réunit des experts du bois, des étudiants de l’ISB Nantes et des apprentis des Compagnons du Devoir. Il incarne les ambitions du Forum Bois Construction en illustrant le potentiel du bois pour une architecture durable.

© Karawitz

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Positionnements

Karawitz : Explorer les équilibres entre structure, sens et environnement

Fondée en 2006 par Milena Karanesheva et Mischa Witzmann, l’agence Karawitz conçoit chaque projet comme un dialogue entre le climat, les usages et les exigences techniques, pour créer des espaces où le tangible et l’intangible se rencontrent.

Diplômés de l’Université technique de Vienne et unis par une vision commune, ces deux architectes ont développé une approche centrée sur les besoins humains et les ressources de chaque site.

Mischa Witzmann, passionné de musique, compare volontiers leur démarche à celle de l’improvisation musicale : une structure rigoureuse sur laquelle s’appuie une liberté sensible et créative. Cette philosophie guide l’agence dans des projets variés : logements collectifs et individuels, équipements, résidences médicalisées, écoles ou structures éphémères.

Karawitz s’attache à concevoir des architectures en prise avec leur environnement. Du premier bâtiment passif certifié en France – la Maison Bambou, devenue une référence dans l’histoire de l’architecture contemporaine – au Pan’Auditorium modulaire du Forum Bois Construction, chaque réalisation traduit un souci d’optimisation des ressources d’adaptabilité et soin portée à l’enveloppe bâtie. Cette rigueur dans les détails, s’étend jusqu’à concevoir du mobilier sur mesure, prolongement naturel de leur approche.

Pour Karawitz, l’expression des matériaux est assumée. La maison Trilogis, avec sa structure compacte en bois et son intégration dans la forêt de Fontainebleau, ou le projet DIMPA au Congo, pensé comme un outil pédagogique autant qu’un bâtiment, révèlent cette capacité à conjuguer techniques traditionnelles avec le bois local, le bambou et la terre crue, et innovations modernes. À travers ces projets, l’agence défend une architecture sobre, économe en énergie, mais toujours généreuse dans ses espaces et ses intentions. Qu’il s’agisse de l’EHPAD de Coulanges-sur-Yonne, conçu pour favoriser les échanges et la déambulation autour d’un patio lumineux, ou des logements participatifs sur le canal de l’Ourcq, où les typologies s’imbriquent pour répondre aux attentes des habitants, Karawitz fait de l’écoute une méthodologie essentielle. Cet engagement dépasse les frontières : dans le projet DIMPA, l’intégration des élèves dans la construction de leur école illustre cette volonté de transformer l’architecture en un outil d’émancipation et de cohésion.

Loin des gestes architecturaux isolés, Karawitz mobilise une rigueur méthodologique qui embrasse la complexité des interactions entre espace, corps et environnement. Sa démarche s’inscrit dans une vision en résonance avec les usages, les contextes et une relation constante avec la terre elle-même. Inspirée par une approche phénoménologique de l’espace, l’agence conçoit ses projets comme des réponses sensibles où la perception corporelle et l’image du monde se transforment en une expérience existentielle continue - « Il n’y a pas de corps séparé de son domicile dans l’espace, et il n’y a pas d’espace sans lien avec l’image inconsciente du moi qui perçoit. » - Juhani Pallasmaa.

Karawitz conçoit l’architecture comme un levier de transformation. Que ce soit pour créer des logements mieux éclairés, optimiser l’intimité et les espaces collectifs, ou développer des équipements éducatifs adaptés aux besoins locaux, chaque projet porte une ambition sociale et environnementale. Avec un pied dans la culture, un autre dans les sciences, et les deux solidement ancrés dans les enjeux climatiques, Karawitz invite à penser l’architecture comme une discipline capable de relier les individus et de répondre aux défis de notre époque.

Avec le généreux soutien de:

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