cinéma
musique quel avenir pour la musique ? P. 10 + les nouveautés albums de la rentrée
médias
nos chroniques : The Secret P. 12
la rentrée des séries télé américaines P. 13
+ Voisins du troisième type, Rebelle...
+ la guerre Bouygues vs. Free
alternative l’
journal lycéen mensuel libre | no1 | 25 septembre 2012
spécial rentrée musique, ciné, télé, sports, politique : l’actu de la rentrée revisitée par notre équipe
le dossier du mois P. 4
être jeune : 101
+ l’actu à Félix Faure exclu : les nouveautés de la MDL & élections CVL 2012
no1 03 le dossier être jeune : 101 on nous traite comme un groupe à part, mais qui sommes-nous ?
06 actu Beauvais, Félix Faure une ville en métamorphose, le FSE devient la MDL, élections CVL 2012, la rentrée des secondes, et une sonnerie unique en son genre
08 politique qu’est-ce qu’être de gauche ? Gauthier Delozière s’y penche
Québec l’épilogue d’une crise étudiante de deux ans
09 sports football un mercato français mené de main maître par une équipe
jeux paralympiques
l’édito une rentrée « normale » ?
R
entrée rime toujours avec nouveauté. Chaque année, nouvelles séries, nouveaux films et albums débarquent. Mais quid de cette rentrée 2012 ? Sur la scène musicale, alors que les hits commerciaux sont en augmentation, pour le plaisir des artistiquement non-cultivés, les friands de bonne musique restent eux sur leur faim. Et ce n’est pas les chaines musicales ou stations de radio qui nous offriront meilleur repas, elles qui nous bouffent les oreilles à coups de Sexion d’assaut, de Shy’m ou de Matt Housto. Peu de nouveautés gourmandes donc. Côté cinéma, on assiste également à une traine, peu de surprises, les films se suivent et sont aussi lassants les uns que les autres ; mais c’est sur le petit écran que nos yeux risquent de se fermer. En France, pas de changements, alors que Canal+ nous promettait de révolutioner son Grand Journal, on peut maintenant qualifier la zone
popularité croissante pour le petit frère des jeux olympiques
de R.À.S. et changer de chaine en attendant Le Petit Journal. M6 diffuse la toutedernière saison de Desperate Housewives, TF1 continuera à nous passer ses séries policières américaines qui ont même fini par lasser les Américains. C’est d’ailleurs outre-atlantique qu’il faut chercher pour trouver la nouveauté. Les séries habituelles maintenant éteintes, on note cette année des séries prometteuses, comme Homeland qui entamme sa deuxième saison. Nouvelle saison également sur la scène politique, et là encore les nouveautés se font attendre. À quand le changement ? Alors que d’autres pays sont en voie d’arriver à l’équilibre budgétaire, notre dette ne cesse d’augmenter, au même rythme que la pauvreté. Rentrée normale ? Si l’on y regarde plus près, on s’aperçoit que cette rentrée n’est pas tout à fait normale. Oui, car en cette rentrée, nous sommes là. L’Alternative fait son apparition dans la presse locale et vous promet chaque mois de nous divertir et de rassembler les informations qui nous intéresse. Le changement, en cette rentrée, il vient de nous.
Pierre A. Lepetit
10 musique quel avenir pour la musique ? le siècle d’avant était celui des changements, mais à quoi s’attendre aujourd’hui ?
albums nos chroniques sur C2C, TDCC et Tryo
12 cinéma sorties The Secret, Voisins du troisième type...
13 médias la rentrée des séries américaines va faire autant d’heureux que de déçus + focus sur Homeland
Bouygues la chute inexorable d’un empire
sur le web Gonzague : un internaute délirant !
14 one more thing patent war is there an end insight?
14 arts & expos
les encouragements du maire Informer, divertir et être acteur de Beauvais Voici le 1er numéro tant attendu de L’Alternative, un journal entièrement conçu par des lycéens beauvaisiens, à l’initiative d’élèves de Félix Faure. Je veux féliciter déjà les 25 lycéens qui ont collaboré à sa réalisation. J’ai accueilli ce projet et je le soutiens avec énormément d’enthousiasme, comme j’encourage d’ailleurs toutes les initiatives prises par la jeunesse beauvaisienne pour faire entendre sa voix, exprimer ses souhaits, partager ses idées et, ainsi, participer au développement de notre ville. Ce mensuel, publié dans ses versions papier et numérique, a vocation à être au plus près des centres d’intérêt de son jeune lectorat. Reflet des aspirations et sensibilités de la jeunesse beauvaisienne, L’Alternative rendra compte de l’actualité locale, dans toute sa diversité, et, plus largement, portera sur notre monde un regard sans doute différent de celui des médias dits traditionnels. Je forme le vœu que L’Alternative nourrisse la réflexion et aiguise le sens critique de ses
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apprentis-journalistes comme de ses lecteurs, qu’elle devienne aussi une force de proposition représentative des attentes de notre jeunesse, qu’elle contribue à renforcer cette démocratie de proximité que nous avons instaurée à Beauvais et qu’elle incite les jeunes Beauvaisiens à s’investir pour leur ville. Ce 1er numéro démontre d’ores et déjà que l’équipe de rédaction de L’Alternative est animée par une même passion de l’information, une même volonté de divertir et une haute exigence de qualité. Continuez d’être curieux, ouverts d’esprit, impartiaux et imaginatifs. Alors, je ne vois pas d’autres alternatives que celle de la réussite. Caroline Cayeux, Maire de Beauvais Présidente de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis Sénateur de l’Oise
mais d’abord
l’histoire
quand on veut, on peut !
C’
est le 2 juin. Pierre-Alan Lepetit, maintenant élève en terminale littéraire, décide de créer son journal, le voulant différent de ce que l’on peut trouver jusqu’à maintenant dans d’autres établissements, c’est-à-dire moins « scolaire », à l’image du monde anglosaxon (qui a d’ailleurs été source d’inspiration). Il soumet l’idée à Aurélie Brisard, responsable culturelle et au proviseur, qui deviennent tous deux emballés par le projet. Avec leur soutien naît un journal, qui sera publié grâce à la MDL de Félix Faure (la Maison des Lycéens, anciennement le FSE, ndlr) évitant la création d’une association, ce qui s’avère être « vraiment un poids en moins » nous confie le redacteur en chef, qui affirme avoir « bougé de gauche à droite ces derniers mois pour que tout soit en place en cette rentrée ». Pierre A. ne manque pas de confiance en son projet et lance sa campagne de
comm’ pendant les inscriptions fin juin. Et ses efforts paient puisqu’il reçoit des dizaines de candidatures. C’est également pendant cette campagne que Pierre A. propose aux Félix-Fauriens de répondre à un questionnaire pour connaitre leurs attentes. Plus de 700 personnes y répondent, permettant d’établir des rubriques ambitieuses pour un journal lycéen. L’Alternative a posé quelques questions à son rédac chef sur le contenu et les coulisses de la publication.
trouver son compte.
L’Alter : Qu’est-ce que l’on pourra donc trouver dans ce journal ? P.-A. : Chaque mois on pourra lire les articles plus qu’intéressants de notre magnifique rédaction, que ce soient les derniers albums, films ou séries, ou bien l’actu qui nous concerne. On adopte un ton assez décontract, clair et compréhensif par tous, pour que quelqu’un qui par exemple se fiche de la politique puisse quand même y
L’Alter : Et enfin, une question que beaucoup vont se poser — pourquoi « L’Alternative » ? P.-A. : Tout est dans le titre ! La presse actuelle est une presse vieille, pas assez proche de nous, et nous, nous en sommes l’alternative.
L’Alter : Pendant un long moment, la question de la vente s’est posée. Oui ? Non ? Pourquoi ? À quel prix ? P.-A. : On a une équipe géniale, sérieuse, et motivée, et la vente symbolise la valeur de ce travail. 0,50 e c’est vraiment un prix minime, mais à grande échelle c’est aussi une source de revenus non-négligeable. Cet argent sera réinvesti pour que notre journal soit toujours meilleur.
• Rédaction et propos reccueillis par Anaïs Gilles
la rédaction en bref Pierre A. Lepetit (701), 16 ans, rédacteur en chef Futur journaliste télé.
Axel Sagnier (710), 18 ans, chroniqueur, politique Souhaite devenir pilote d’avion
Micheline Lomboto (702), 17 ans, rédactrice en chef adjointe Reste fidèle à elle-même
Philippine Quignon (509), 15 ans, chroniqueuse, sports Souhaite devenir journaliste.
Marie Fontaine-Gastan (609), 16 ans, rédactrice
Oumar Tamboura (712), 18 ans, chroniqueur, sports
Martina Torres Grijalva (609), 15 ans, rédactrice Souhaite devenir journaliste
Lucas Drouard (702), 16 ans, chroniqueur, musique
Nolwenn Bureller (508), 15 ans, reporter, actu Felix Bourdon (504), 15 ans, reporter, actu Céline Doucet (701), 16 ans, reporter, actu Anaïs Gilles (702) , 17 ans, reporter, actu Diane Maat (603), 15 ans, reporter, actu Souhaite devenir journaliste. Gauthier Deloziere (605),16 ans, chroniqueur politique
Margaux Hallé (513), ans, chroniqueuse, musique Souhaite devenir journaliste musicale Victoria Houel (708), 17 ans, chroniqueuse, cinéma Future psychiatre Mazarine Moko (706), 16 ans, chroniqueuse, cinéma Hugo Berthon (708), 17ans, chroniqueur, télé/web/médias Veut être chercheur en physique nucléaire
Le journal L’Alternative • 31 boulevard de l’Assaut, 60000 Beauvais • Tél. : 06.30.11.26.19 • www.lalter.fr Contact par mail : contact@lalter.fr ou prenom.nom@lalter.fr Rédaction Rédacteur en chef Pierre A. Lepetit Rédacteurs Marie Fontaine Gastan, Martina Torres Grijalva, Micheline Lomboto (rédactrice en chef adjointe) Actu Nolwenn Bureller, Felix Bourdon, Céline Doucet, Anaïs Gilles, Diane Maat Politique Gauthier Deloziere, Axel Sagnier Sports Philippine Quignon, Oumar Tamboura Musique Lucas Drouard, Margaux Hallé Cinéma Victoria Houel, Mazarine Moko Télé/web/médias Hugo Berthon Agenda Marie Lassez, Fanny Tricot Illustration Photographes Adrien Bègue, Maxime Launoy, Chloé Trinquesse, Illustrateurs Jeanne Guiraut, Alexandre Nicolle Maquette Conception graphique Pierre A. Lepetit Maquettistes Maxime Baumann, Pierre A. Lepetit Impression Polyservices 16 rue d’Amiens 60000 Beauvais Publié dans le cadre de la Maison des lycéens de Félix Faure Directeur de la publication Pierre A. Lepetit
l’alter toute l’actu les coulisses et plus /LAlterJournal @LAlterJournal
et l’alter.fr
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le dossier
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es médias véhiculent plusieurs images, celles de Tanguy et Tanguette qui prolongent leur séjour chez les parents, celles des jeunes des cités ou des banlieues qui brûlent des bus et défient la police, celles des jeunes qui se battent pour un monde plus juste et meilleur…
une étiquette… À croire qu’être jeune de nos jours, c’est avoir une étiquette sois de démon, sois d’ange. Entre les deux, le vide est grand. Comme si un jeune ne pouvait pas être « normal », comme les adultes ;
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poli, à l’écoute, respectueux, responsable, intéressant, intéressé, curieux, soucieux de son avenir, de celui de son pays, de ses proches… Passage obligé entre l’enfance et l’âge adulte, l’adolescence ouvre vers de larges horizons inconnus, parsemés d’embûches. Affirmation de soi, choix d’une orientation professionnelle, découverte de la sexualité, etc. En même temps, elle s’accompagne du renoncement à l’enfance et d’un détachement envers les parents. Souvent associé à l’« âge ingrat », on fait de nous les ados un groupe à part, avec
lequel les parents, mais aussi les éducateurs et la société en général, ne savent pas très bien comment communiquer. Pourtant, cette période délicate est celle au cours de laquelle nous bâtissons pas à pas, en trébuchant parfois, notre autonomie affective et relationnelle.
…à éclaircir Bon, alors oui nous sommes jeunes, adolescents… Mais bien souvent, mis à part les idées toutes faites, qui pourrait nous dire ce que cela veut dire ? Il n’y a pas foule ! Certains diront que l’adolescence, c’est l’époque où un
le dossier
être jeune : 101
adultes, reconsidérez la jeunesse
posait la question « qu’est-ce qu’être jeune ? » ? Justement, on vous l’a posée, et voici quelques-unes de vos réponses. « Profiter de la vie, s’amuser, études, sexe, alcool. » C.B., 16 ans « LES AMOURS. Ensuite tu commences à te tester, tenter de connaitre tes limites, tu fais ta crise d’ado, tu commences à faire attention à ton physique, tu essayes de plaire. » M.L., 16 ans « Avoir tout un avenir à se construire, se demander notre place dans la société plus tard, commencer à se forger sa propre opinion, ses propres idées, une vision sur le monde qui nous entoure, ne pas être encore totalement conscient des choses de la vie et ne pas avoir de lourdes responsabilités. » E.P., 16 ans « C’est commencer à grandir, ne plus être un enfant, mais ne pas être un adulte et ne pas avoir encore tous ces problèmes d’adultes. » C.B., 17 ans
illustration : Jeanne Guiraut
« S’amuser, faire des expériences, tomber amoureux, profiter de la vie, pour certains c’est se foutre de tout et des fois foutre sa vie en l’air, pour d’autres c’est le début d’une autre vie, une nouveauté, apprendre de nouvelles choses. » A.S., 16 ans
insouciants… enfant sait tout, à condition que cela n’ait aucun rapport avec les cours, ou bien que l’enfant devient adolescent lorsqu’il cesse de demander d’où il vient et ne veut plus dire où il va… Bon, ce n’est pas totalement faux, mais ce n’est pas totalement vrai non plus. Et d’après le dico, voilà la réponse : « l’adolescence est la période de la vie entre l’enfance et l’âge adulte, pendant laquelle se produit la puberté » C’est tout. Rien d’autre. Vague définition, quand même. On voit que Larousse n’a jamais eu d’ado à la maison ! Mais quelle serait notre définition ? Que répondriez-vous si on vous
On est d’accord, tout le monde veut profiter de sa jeunesse tant qu’il est encore temps. Faire la fête, sortir, profiter de ses amis, tomber amoureux — on teste nos limites, on fait des erreurs, on prend ses responsabilités, on se construit. On aimerait pouvoir tout faire et avoir tout et tout de suite. Alors oui, on peut avoir une part d’insouciance, on a nos petits problèmes mais pas encore de lourdes responsabilités, on est indépendants mais on reste quand même rattachés au cocon familial. Il faut bien dormir et manger.
des grandes passions militantes. Et même si, avec l’individualisation générale de la société, l’engagement n’est pas le même qu’il y a trente ans, il existe. Si des sondages ont montré que nous envisagions peu de militer pour un parti politique, pour la plupart, nous considérons pourtant que voter est utile. Également, on ne refuse pas de participer à des associations et au bénévolat, particulièrement dans un contexte local, comme la SPA, le conseil municipal, le Conseil consultatif de la Jeunesse (CCJ), le CVL… Et à une échelle plus large, l’implication massive des jeunes dans des organismes ou évènements tels que les réseaux altermondialistes, ou même les JMJ en ont surpris plus d’un. Comme quoi. Mais… Fin des vacances. Début septembre. Salles de cours. Profs. Queue à la cantine. C’est le coup d’envoi des « on va en quoi ? », « on est en quelle salle ? », « ça sonne quand ? » et « vivement les prochaines vacances ! ».
l’incontournable : les études Impossible de le contourner : le lycée. L’endroit où l’on passe ¾ de notre temps, à attendre plus ou moins patiemment que les heures de cours passent. Le jour de la rentrée c’est le jour où l’on a à la fois hâte de retrouver les amis et une certaine appréhension à l’idée de découvrir qui sera dans notre classe mais aussi de savoir qui seront nos profs… en espérant avoir un tel, en priant pour ne pas avoir tel autre. Et puis on finit par reprendre nos habitudes, pleins de bonnes résolutions (qui seront plus ou moins tenues, avouons-le). Voilà peu près à quoi nous ressemblons, loin des idées toutes faites. Nous avons chacun nos propres priorités et nos points de vue. Mais nous avons tous en commun notre envie de vivre à fond et de réussir ce que nous entreprenons. • MARTINA TORRES GRIJALVA & MARIE FONTAINE-GASTAN
…mais conscients Au milieu de tout ça, il y a quand même le fait que la jeunesse, c’est l’âge
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actu scène locale
l’entrevue
un théâtre plus grand
le FSE devient la MDL
C’était en novembre 2011 : Beauvais recevait le label de « Ville d’art et d’histoire ».
Rencontre avec Aurélie Brisard-Le Goualher, CPE et responsable culturelle à Félix Faure.
Les quelque 150 villes qui possèdent ce label, remis en février par l’ex-ministre de la Culture Frédéric Mitterand, reçoivent des moyens et outils supplémentaires de l’État, afin de mettre encore plus en valeur leur patrimoine. La ville de Beauvais va utiliser ces ressources à la reconstruction du théâtre du Beauvaisis. Le nouveau théâtre sera entre autres plus spacieux, et pourra donc accueillir plus de spectateurs. « C’est un signe fort de notre attachement à la culture et à sa diffusion auprès d’un très large public » écrit Caroline Cayeux, maire de Beauvais, dans
une lettre adressée aux abonnés du théâtre. Elle parle également de dynamisme culturel, et montre son enthousiasme envers ce projet dont les travaux débuteront en 2014. Quatre grandes équipes d’architectes ont par ailleurs été retenues pour la mise en œuvre d’un plan. La durée des travaux est estimée à deux ans, pour une ouverture en 2016. Pendant cette période, un théâtre provisoire sera mis en place du côté de la Maladrerie Saint Lazare. • DIANE MAAT ► toutes les nouvelles locales bientôt sur www.lalter.fr
travaux
une métamorphose qui commence à se voir Depuis 2008, la Ville entreprend des travaux pour redorer son blason. D’Argentine à Saint Jean, en passant inévitablement par le centre-ville, ils sont partout. La municipalité a décidé d’entreprendre de vastes chantiers dans plusieurs quartiers. Après la remise en valeur de la cathédrâle, l’inauguration en grande pompe d’immeubles et pavillons poussant tels des champignons, et l’augmentation du nombre de kilomètres de pistes cyclables, c’est au centre et ses entrées que les changements s’opèrent : rénovation complète de la rue de Clermont, réaménagement du boulevard de l’Assaut et de la place des Maréchaux, maintenant plus agréables et sécuritaires. On assiste actuellement à une métamorphose du centre. Mais les travaux ne sont pas près de finir. Nouveau théâtre, nouvelle place Jeanne Hachette, halles couvertes, création de logements sur l’actuel Match, tels sont les projets avancés par la Ville qui prendront forme très prochainement. • DIANE MAAT
L’Alter : En cette rentrée 2012, c’est un changement de taille pour le FSE qui devient la MDL. Pourquoi ce changement ? A. Le Goualher : On a observé que la participation des élèves à la cotisation de 5 euros proposée lors des inscriptions ne cesse de diminuer depuis plusieurs années ; la plupart des élèves n’en voient pas l’intérêt. On a donc pris la décision de la rendre plus attractive. L’Alter : Et comment comptezvous justement la rendre plus attractive outre un changement d’initiales ? A.L.G. : Désormais, tous les lycéens qui auront adhéré à la MDL via la cotisation de 5 euros — et ceux qui souhaitent encore le faire — bénéficieront d’une carte personnelle.
L’Alter : À quoi servira cette carte, quels privilèges donnera-t-elle aux FélixFauriens ? A.L.G. : Cette carte permettra aux lycéens d’obtenir des tarifs préférentiels ; déjà à la cafétéria, mais aussi au Cinespace, à l’Aquaspace, au Speed Park, au Laser Quest, et à l’ASCA. L’Alter : Vraiment un grand changement par rapport aux autres années donc ! Enfin, à partir de quand pourronsnous profiter de ces avantages ? A.L.G. : Nous faisons tout pour que ce soit mis en place dès le retour des vacances de la Toussaint. • Propos reccueillis par CÉLINE DOUCET
la médiathèque du centre fait peau neuve Depuis le mois de juin la médiathèque du centre-ville située sur l’espace culturel François Mitterand a fermé ses portes pour se refaire une beauté. Avec une entrée libre à tous et la possibilité d’emprunter un large choix de livres, elle est un lieu apprécié par les Beauvaisiens qui aiment lire et découvrir par plaisir, mais également par bon nombre de lycéens qui y viennent pour étudier et préparer des exposés. Et c’est pour cette raison que le Réseau des médiathèques de la Ville a décidé de la réaménager : plus grand confort, nouveaux services numériques, et nouvelles animations. La médiathèque rouvrira ses portes en décembre, après un changement de décor qui aura duré près de six mois. • CÉLINE DOUCET
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actu CVL
élections le 16 octobre Les élections des délégués de la vie lycéenne auront lieu ce mois d’octobre. Mais « CVL », késako ? Le CVL, Conseil de la vie lycéenne, c’est une instance composée de dix lycéens, représentants des parents d’élèves et des personnels, où les étudiants possèdent la majorité. Leur coopération a pour but d’améliorer la vie de l’établissement et de faire en sorte que les élèves s’approprient les lieux et présentent leurs projets pour un lycée toujours meilleur. Parmi les changements majeurs apportés par le CVL, on note le nouveau système de votes pour la sonnerie du mois via Facebook ou encore la transformation du FSE en MDL, qui va apporter des avantages considérables aux adhérants dès novembre. (► lire nos
Tous les lycéens peuvent se présenter en tant que candidats au CVL. Pour cela ils doivent former un binôme : un délégué et son suppléant. Ce sera ensuite à la population lycéenne de les élire. Cinq candidats sur les dix sont élus pour une période de deux ans. Cette année, les élections auront lieu le mardi 16 octobre, dans le cadre de la Journée citoyenne, commune à tous les établissements. Le CVL est une occasion de faire un premier acte démocratique. Si vous êtes motivé, et interessés, il vous suffira d’aller à la Vie scolaire pour remplir votre inscription en tant que candidat. • ANAÏS GILLES
la rentrée des secondes Pour eux, ce 4 septembre était la date du changement, le passage du collège au lycée. Mais qu’en pensent-ils ? Lucile, qui vient de rentrer en seconde, semble bien vivre se changement : « C’est trop cool, le lycée c’est beaucoup mieux que le collège ; il y a beaucoup plus de liberté. Et en plus on a un lycée vraiment beau ! ». Même si pour quelques élèves le passage en seconde, et donc le détachement de ses habitudes de collégien, semble prendre un peu plus de temps, dans l’ensemble, beaucoup partagent l’avis de Lucile. De l’autre côté, bon nombre trouvent qu’ils trouvent déjà « qu’il y a plus de travail qu’au collège ! » Nora, étudiante en terminale littéraire cette année, leur conseille tout simplement « de bien s’accrocher au début parce que ça peut être dur, étant donnée la grande différence qu’il y a entre le travail au collège et le travail au lycée […] mais de ne surtout rien lâcher ». • NOLWENN BURELLER
sonnerie
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deux articles à ce sujet)
un système unique qui mérite de se faire connaitre Tout le monde l’a bien remarqué, la sonnerie du lycée Félix Faure a quelque chose de... différent. Depuis janvier dernier, le lycée a mis en place avec le CVL un système de votes via le réseau social Facebook, qui donne chaque mois aux lycéens l’occasion de choisir la musique qui accompagnera leurs journées. Les suggestions formulées chaque mois sont analysées par le CVL, qui en retient cinq pour les proposer au vote. Seule ombre au tableau, on ne compte pour la sonnerie de septembre que 150 votants sur les 1 400 lycéens. Un système donc qui est encore à faire connaitre pour qu’il s’avère efficace — plus il y aura de votants, plus la sonnerie sera représentative des lycéens. À ce jour, le lycée Félix Faure est le seul établissement à proposer cette originalité musicale. Pour voter, il suffit de se rendre au www.facebook. com/LyceeFelixFaure, onglet Sonnerie. • CÉLINE DOUCET
ça discute
le Jeu de Paume fait jaser Dans le cadre du projet Cœur de ville, Beauvais va se doter d’un centre commercial. Avec 72 boutiques et 5 restaurants sur deux niveaux, 900 places de parking et près de 1 100 emplois pour les Beauvaisiens, le futur centre d’achats, au coût total de 110 millions d’euros, va offrir des opportunités économiques et sociales pour l’agglomération. Pour l’aspect physique, c’est le célèbre groupe d’architectes Benoy qui s’en occupe, groupe qui a déjà construit un certain nombre de
centres commerciaux à travers le monde aux designs urbains et lumineux, et qui réalise le pari de conserver les vestiges archéologiques du 16è siècle dans toute cette modernité. Mais certains Beauvaisiens ne se réjouissent pas de l’arrivée de ce nouveau centre, qui suscite la crainte de certains commerçants indépendants du centre-ville, qui pensent « fermer boutique bientôt ». Les travaux, eux, ne plaisent pas à l’association des Amis du Jeu de Paume qui a lancé deux recours contre le permis de
construire du centre commercial qu’ils dénoncent comme une « dégradation de la qualité de vie des Beauvaisiens ». Mais relativisons : d’après une enquête publique réalisée en début d’année auprès des Beauvaisiens, 68 % sont favorables au projet contre seulement 31 % de non-
favorables. Quoi qu’il en soit, le projet est sur les rails pour le plaisir des mordus de shopping, et des futurs employés, qui pourront en profiter dès... 2014. Côté enseignes, H&M nous a été confirmé, et L’Alternative ne manquera pas de vous annoncer les futures enseignes dès l’arrivée d’informations. • DIANE MAAT
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politique
qu’est-ce
être de
qu’
gauche ? illustration : Jeanne Guiraut
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elle est la question qui aurait pu être à l’ordre du jour lors du conseil des ministres. Malheureusement, la réponse n’est pas si simple. Il fut un temps où le clivage « gauche-droite » était très marqué. Aujourd’hui, c’est plutôt l’apparition du clivage « gauche-gauche » qui interpelle. Depuis la rentrée, le gouvernement n’a eu de cesse de nous surprendre. De multiples mésententes au plus haut sommet de l’État ont perturbé une rentrée politique chargée. Entre les piques lancées par Montebourg (Redressement productif) à Moscovici
(Économie), la sévérité de Valls (Intérieur) avec les démantèlements de camps de Roms et les critiques ouvertes à l’encontre du Premier ministre, les sujets de discordes sont légion. Cependant, l’UMP n’a pas su tirer profits de la zizanie ambiante, leurs membres étant trop occupés à se taper dessus pour désigner qui est le plus Sarkozyste d’entre eux. Mais donc, qu’est-ce qu’« être de gauche » ? Bien, c’est à la fois savoir se déclarer pour et contre la légalisation du cannabis, refuser et accepter le traité européen. C’est détruire des camps de Roms après avoir dénoncé l’inhumanité
québec Montréal, le 18 mai 2012.
en bref
Au Quebec, loin de la simple manif d’ado français adepte de l’anti pouvoir, l’étudiant québécois a eu très chaud à son porte-monnaie. Retrospective. 18 mars 2011. Le Parti libéral, au pouvoir, décide d’augmenter les frais de scolarité de 1 625 $ sur 5 ans, les faisant passer à 4 500 $ par année. En réaction, les étudiants entament une grève illimitée le 13 février dernier. Le 22 mars, 316 000 étudiants sur 420 000 sont en grève. Mais le gouvernement et les étudiants campent sur leurs positions, poussant la ministre de l’Éducation L. Beauchamp à démissionner en mai. Sa remplaçante, M. Courchesne n’apportera aucune solution au problème.
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dont faisait preuve le gouvernement précédent. Être de gauche, c’est aussi déclarer que le nucléaire est une « énergie d’avenir » tout en côtoyant l’ancienne patronne des Écologistes au gouvernement ; c’est dénoncer des fermetures d’usines « inadmissibles » tout en participant au rendez-vous du MEDEF. Être de gauche, c’est vouloir lutter contre le cumul des mandats tout en gardant les siens, c’est se dire proche du peuple tout en ayant à sa tête un secrétaire général jamais élu localement. Être de gauche, c’est être un peu tout à la fois. Vous avez dit « paradoxal » ? • GAUTHIER DELOZIERE
La situation devient chaotique et le gouvernement répond en limitant les droits de manifestations avec la loi 78, pensant avoir le gros boutte du bâton. Mais les tensions sont de plus en plus vives et c’est le reste de la société qui se joint aux étudiants. Le 1er août le Premier ministre Jean Charest annonce des élections anticipées pour le 4 septembre, remportées par le Parti québécois de Pauline Marois, qui annonce dès le lendemain l’annulation de l’augmentation des frais de scolarité, et l’abrogation la loi 78. Ça c’est ce qu’on appelle arrêter de tataouiner (comprenez « arrêter de tourner en rond »). Le 8 septembre les syndicats étudiants proclament officiellement la fin de la grève. Un mai 68 à la québécoise, un printemps érable qui rappellera à jamais à cette génération qu’elle aussi a un pouvoir et que leur combat aura permi de sauver leur porte-monnaie, et celui des futurs étudiants... Pour combien de temps ? Tabernacle. • AXEL SAGNIER
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calendrier de l’avent Le 9 septembre dernier, le Président Normal était au JT de TF1 pour répondre aux questions de Claire Chazal. Face à cette dernière, François Hollande a insisté sur l’idée de redresser la France en deux ans, en réalisant par exemple trente milliards d’euros d’économie à l’aide de taxes sur les grandes entreprises, les ministères (sauf celui de l’Éducation), et les ménages à hauts revenus, avec sa fameuse controversée taxe à 75 %. Et si tout était aussi simple ? Sous le feu des critiques depuis quelques temps, François Hollande change de style… Après le côté rassurant du Président Normal, il laisse maintenant l’impression de ne pas savoir où il va, ni où la France va. Rendez-vous donc dans deux ans, pour voir si le « cap » choisit par notre président fut le bon et si lui, savait bien où allait la France (si elle n’est pas rachetée par les Qataries d’ici là). • AXEL SAGNIER ► toutes les nouvelles politique bientôt sur www.lalter.fr
sports
football
Un mercato brillant pour une équipe Le marché des transferts a fermé ses portes pour cette nouvelle saison de la Ligue 1.
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rise économique oblige, les clubs français ont été plutôt discrets cette année, eux préférant vendre avant d’acheter. Seule une équipe s’est distinguée : le PSG ! Avec des moyens faramineux, le club de la Capitale n’a pas hésité à dépenser des sommes folles pour attirer le gratin européen chez lui. La bande de Leonardo a réalisé un mercato XXL, tourné vers la Série A italienne, aidée bien entendu par les millions du Qatar Investments Authority, propriétaire du club : arrivée coup sur coup des deux stars milanaises : Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva ! 20M e pour le premier, 42M pour le second, Paris frappait fort d’entrée de jeu et voulait instaurer au plus rapide sa domination sur la Ligue 1. Il y a aussi les arrivées de Lavezzi, Verratim, et de Van Der Wiel en fin de mercato. La pépite brésilienne Lucas Moura (20 ans) rejoindra également le club de la Ville-Lumière, en janvier prochain, pour la somme astronomique
de 40 M d’euros. Le PSG devra se montrer à la hauteur de ses investissements, tant sur le plan national qu’européen ! Mais difficile d’exister derrière après un tel mercato, même si certains clubs français ont su saisir les bons coups. Lille s’est renforcée intelligemment — après la perte de son joueur majeur Eden Hazard, qui s’en va pour Chelsea — avec la venue de l’international ivoirien Salomon Kalou et du milieu de terrain sochalien Marvin Martin. L’OL et l’OM ont eux plus vendu qu’acheté ; et pas toujours les bons choix au niveau des ventes d’ailleurs, comme le départ d’Hugo Lloris (portier lyonnais) pour seulement 10M d’euros (5M de bonus), qui montre l’incapacité des clubs français à bien vendre à l’étranger. Malgré tout, ces deux clubs ont réalisé un mercato correct au niveau des arrivées : l’OL a su attirer entre autres Monzon et Bisevac, tandis que l’OM a fait venir l’inconnu Lucas Mendes et le sulfureux Joey Barton. • OUMAR TAMBOURA
à surveiller athlé Championnats du monde de semi-marathon, 6 octobre, iaaf.org/mini/ WHM12/
vtt Championnats du monde de VTT-Marathon, 6 et 7 octobre
cyclisme Paris-Tours, 7 octobre
triathlon Championnats du monde d’Ironman, 13 octobre
tennis de table Championnats d’Europe hommes et femmes, du 16 au 21 octobre
tennis Masters WTA Championships, du 22 au 28 octobre
les jeux paralympiques les plus populaires Après les Jeux olympiques, place a été faite aux Jeux paralympiques, qui se sont déroulés du 29 août au 9 septembre à Londres. Et pas n’importe lesquels : les plus médiatisés de l’histoire ! En effet, 4 200 athlètes venus de 166 pays différents y ont pris part devant des milliards de téléspectateurs, dont des grands noms tels qu’Oscar Pistorius ou
Assia El Hannouni, la Française triple championne olympique d’un 400 mètres un peu particulier, puisque la jeune femme est déficiente visuelle ! Côté performances, la France se classe seizième, avec notamment huit médailles d’or, ce qui constitue déjà un beau palmarès. Espérons qu’avec les années, la noriété et la médiatisation de ces Jeux ne
fera que de s’accroître, car les athlètes paralympiques, qu’ils soient handicapés mentaux ou physiques, ont encore une foule de choses à nous démontrer, et une leçon de vie toujours plus grande à nous donner. Un seul mot : bravo à eux ! • PHILIPINNE QUIGNON ► toutes les nouvelles du sport bientôt sur www.lalter.fr
sport et... politique Sport d’un côté, politique de l’autre. À première vue, tout les oppose. Et pourtant… La parfaite illustration de ce lien insoupçonné ? Les derniers J.O. de Londres. Entre le continuel défilé des chefs d’États — où c’est à qui se mettra le plus en valeur, ou encore à qui aura le droit à sa poignée de main avec la Reine — et le fameux tableau des médailles, tout y est !
Car, derrière cet innocent tableau qui nous apparaît comme un banal classement se cache bien plus que cela. Plus une nation remporte de médailles, plus elle est portée au devant de la scène, plus elle fait parler d’elle, et plus elle assoit sa domination dans le monde sportif. Qui ne retrouvet-on d’ailleurs pas, comme c’est inlassablement le cas depuis des années, en tête de liste ? Les
États-Unis et la Chine, autrement dit les deux premières puissances mondiales actuelles. Tiens donc… Les athlètes chinois et américains sont partout, concourent dans toutes les disciplines, et offrent ainsi à leur pays une exposition médiatique hors du commun. De plus, les Jeux sont le théâtre de revendications politiques répétitives, et non sans danger : le lendemain de l’annonce du
nom de la ville organisatrice des Jeux de 2012 [le 7 juillet 2005], un attentat éclate dans les transports londoniens, faisant 52 morts et 700 blessés. Pas de coïncidence, plutôt une occasion d’exprimer ses idéaux politiques dans le sang et la violence. Une chose est sûre : entre le sport et la politique, c’est une longue histoire qui n’est pas prête de s’arrêter. • PHILIPPINE QUIGNON
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musique
illustration : Jeanne Guiraut
quel avenir pour la musique ?
L
e 20ème siècle a été le siècle des révolutions musicales. Nous sommes passés des grands compositeurs classiques à de nouveaux genres musicaux tels que le rap, le rock, et l’électro — et leurs dérivés —, qui ont été rendus possibles grâce aux nouvelles technologies comme l’amplification. Il est légitime de penser que nous avons atteint les limites du progrès musical : les innovations matérielles se font rares, et la plupart des artistes commerciaux se copient entre eux, une fois la poule aux œufs d’or du moment découverte. Pourtant, quelques têtes brûlées tentent de se démarquer, de montrer que oui, il est possible de sortir des sentiers battus. Et ils y arrivent très bien, en réussissant même à obtenir un certain succès. En France, certains rappeurs sont de bons exemples : Orelsan, rappeur à textes qui est en train de chambouler la planète rap avec ses chansons très
finement écrites, ou encore Stupeflip, crew cultivant un certain mystère autour d’eux et dont les musiques dévient souvent du hiphop pour s’approcher de la pop et du rock, avec des textes tantôt déprimants tantôt hilarants, mais toujours très intéressants. L’avenir de la musique ne se trouverait-il donc pas justement dans le métissage des genres ? Il n’est plus rare de voir des artistes inclure des samples d’électro ou un phrasé hip-hop dans un set rock ou métal ; ou bien des rappeurs tels que les grands Cypress Hill s’essayer au reggea ou au métal. Un exemple récent : la chanson Unsunstainable, extraite de l’album The 2nd Law de Muse, où le groupe tente une expérience dubstep avec des instruments rock classiques. L’électro aussi est actuellement en pleine explosion. Bien loin des sons dancefloor diffusés en boucle sur les ondes radio et télé, des DJs comme les cinq fois champions du monde de turntablism C2C (qui ont récemment sorti leur premier
album) ou le surprenant Skrillex arrivent à toucher un public de plus en plus large, avec une musique électronique basée sur des scratchs et des mixs de folie pour les premiers, ou une musique énergique tirant ses racines du métal pour le second. Leur musique, auparavant méconnu — il aura fallu quatorze ans aux C2C pour sortir leur premier album — commence à se faire une place dans le vaste monde de l’électro. Des artistes innovants arriveront-ils à révolutionner la musique populaire ou des groupes continueront-ils le recyclage pendant longtemps ? Il est fort probable que la MAO (musique assistée par ordinateur) prenne une place de plus en plus importante dans tous les genres, car elle permet à peu près n’importe quelle folie. Mais malheureusement, personne ne sait de quoi sera faite la musique de demain… • LUCAS DROUARD & MARGAUX HALLÉ
zoom sur D for Disaster Beauvais peut être parfois le berceau de jeunes talents. Les DFD en font partie. Leur rock énergique et leurs refrains accrocheurs sont la marque de fabrique des D for Disaster. Le groupe, composé de Thomas au chant,
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L’ALTERNATIVE • NO 1 • SEPTEMBRE 2012
Tom à la guitare, Ianis à la basse et Antoine à la batterie, a de nombreux concerts beauvaisiens à son actif, mais c’est à la Fête de l’Humanité à Paris qu’ils vont célébrer leur un an sur la scène locale. Les DFD tourneront leur premier clip ce 29 septembre à l’After Hours à l’occasion d’un
concert que vous n’aurez le droit de louper sous aucun prétexte ! D for Disaster à L’After Hours, Beauvais, le 29 septembre à 20h30, entrée libre. • LUCAS DROUARD
albums
musique
une rentrée riche en nouveautés
sorties ¡Uno! de Green Day Punk rock, 25 septembre 2012
The 2nd Law de Muse Alternatif, 1er octobre 2012
Raggasonic 3 de Raggasonic Ragga, 15 octobre 2012
C2C Tetra On And On Records Le quator de DJs nous livre un premier album ahurissant, qui en scotchera plus d’un grâce à leur technique impressionnante et leurs chansons intelligentes, tantôt pop, tantôt jazzy, tantôt planantes… Les ex-membres d’Hocus Pocus et BeatTorrent savent se servir de leurs mains, et le montrent dans des sons comme Down the Road, ou Le Banquet, remplis de scratchs, où ils font honneur à leurs cinq titres de champions du monde de turntablism en équipe. Un groupe à suivre de très très près, et à aller voir en live dès que possible, leurs shows ne laissant personne de marbre. Un album excellent, à écouter sans modération. • LUCAS DROUARD
Two Door Cinema Club Beacon Kitsuné Les Nord-irlandais Two Door continuent sur leur lancée en nous sortant un album dans la lignée du précedent, restant cependant agréable à écouter. Leur recette fonctionne visiblement toujours bien, avec un rock indé teinté d’électro, et une composition permettant de dnner naissance à de bonnes chansons comme Beacon, la chanson titre de l’album. Cependant, il serait peut-être temps pour le groupe de revoir sa copie afin de ne pas lasser ses nouveaux et anciens fans. Album à écouter ! • MARGAUX HALLÉ
Tryo Ladilafé Columbia, Sony Music Entertainment Toujours aussi engagés dans leurs textes, Tryo revient avec un cinquième album, dans la lignée des précédents, très porté sur l’actualité, mais dont certains titres restent calibrés pour la radio, bien loin des légendaires hymnes du groupe de reggea, qui n’en a plus que le nom. C’est un bon album, mais Tryo nous avais habitué à beaucoup mieux, certaines chansons se répetant énormément. Cet album plaira sûrement aux masses souhaitant se donner bonne conscience en écoutant un groupe « vert », mais il suffira à ce que les derniers fans quittent le bateau. À quand un réel retour aux racines ? • LUCAS DROUARD
concerts D for Disaster Rock. 29 septembre, 20h30, After Hours (entrée libre) ► lire notre zoom sur le groupe
Arthur H + La Mordue Chanson française. 4 octobre, 20h, ASCA (Plein : 18 ¤, réduit : 16 ¤, abonnés : 16 ¤)
Alonzo Rap français. 21 octobre, 20h30, ASCA (Plein : 14 ¤, réduit : 12 ¤, abonnés : 9 ¤)
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cinéma à l’asca Rebelle de Mark Andrews, Brenda Chapman, avec Kelly MacDonald, Billy Connolly, Emma Thompson (É.-U., 2012, 1h35) Ce dernier Pixar, ayant pour décor les Highlands d’Écosse, est une belle surprise. Desservi par une histoire plutôt originale, Rebelle est un film d’animation pour petits et grands qui ne laisse pas de place à l’ennui. Avec une héroïne à la chevelure aussi indomptable que son caractère, ce film sait être à la fois drôle et émouvant. Contrairement aux Disney précédents, l’amour dont il est question concerne cette fois celui d’une mère et de sa fille. Rebelle est un très beau conte aux graphismes superbes. La musique celtique est envoûtante et le spectateur est véritablement emporté dans l’univers écossais. La fin est prévisible mais cela reste un bon film qui devrait plaire aux amateurs du genre. En octobre l’ASCA (réduit : 5 e). • MAZARINE MOKO
home-cinéma Hunger Games de Gary Ross, avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth (É.U., 2012, 2h22) Adapté des livres de Suzanne Collins, ce film dystopique nous rappelle la mythologie grecque, et plus particulièrement la légende du minotaure. Chaque année, une fille et un garçon représentant les douze districts de Panem, situés sur les ruines de l’Amérique, sont tirés au sort pour s’affronter jusqu’à la mort dans les « Jeux de la Faim », des jeux télévisés organisés par le gouvernement pour intimider la population. Doté d’une intrigue prenante, Hunger Games est un film très divertissant. La suite, intitulée L’embrasement, devrait sortir d’ici la fin 2013. Ceux qui n’auraient pas eu l’occasion de le voir au cinéma peuvent depuis le mois dernier l’obtenir en DVD ou en vidéo à la demande. Pour les fans, un coffret prestige 3 DVD sortira le 3 octobre prochain. • MAZARINE MOKO
The Secret de Pascal Laugier
avec Jessica Biel, Stephen McHattie, William B. Davis (É.-U./Can., 2012, 1h45)
Tout va bien, The kids are all right.
À
Cold Rock, petite ville perdue des États-Unis, des enfants disparaissent sans laisser de traces. La vie est dure dans cette ancienne cité minière, et favorise la peur et les légendes des habitants. Certains accusent le Tall Man (titre original du film), un ancien mythe de la région, d’enlever les enfants et de les emmener dans la forêt pour les séquestrer. Le film suit l’aventure de Julia, infirmière prête à tout pour retrouver son fils. Les destins se croisent dans ces films où tous cherchent des réponses et des solutions. Où sont les enfants ? Voici l’intrigue que le réalisateur français exilé en Amérique du Nord, Pascal Laugier, pose dans son nouveau thriller, The Secret. Après deux autres longs-métrages basés sur le gore et l’horreur, le réalisateur tourne un film plus commercial. Dans ce thriller classé épouvante-horreur, Jessica Biel qui joue le rôle de Julia est bluffante, passant d’un état à un autre
remarquablement. Elle nous offre une performance plus que satisfaisante et nous saisit dans ce film surprenant. Stephen McHattie (Shoot’em Up), que l’on reconnaît dans le rôle du Lieutenant Dodd, et Jodelle Ferland, l’interprète de Jenny (La cabane dans les bois et Silent Hill) apportent aussi au casting. L’histoire perturbe cependant, et rend quelque peu confus. On oscille entre calme et action, et lorsque l’on est dans l’action, pas le temps de se reposer. Les temps de latence se font pardonner par le suspense toujours palpable, donné par ce scénario auquel il faut bien s’accrocher pour comprendre. La musique nous guide également dans cette ambiance de ténèbres entre country et paranoïa. Les couleurs sombres, majoritairement présentes, accentuent le sentiment de malaise et font monter l’adrénaline. Un film compliqué qui réussit à nous stresser pour une soirée. Sursauts assurés. À voir. • 4/5 • VICTORIA HOUEL
Voisins du troisième type de Akiva Schaffer avec Ben Stiller, Vince Vaughn, Richard Ayoade, Jonah Hill (É.-U., 2012, 1h40)
E.T 2.0.
autres films Le Magasin des suicides de Patrice Leconte (animation, É.-U., 1h19) • Resident Evil : Retribution de Paul W. S. Anderson (action/ épouvante-horreur, É.-U., 1h36) • Les Seigneurs d’Olivier Dahan (comédie, Fra., 1h36) • Robot and Frank de Jake Schreier (sci-fi, É.-U., 1h30) • Taken 2 d’Olivier Megaton (action, É.-U., 1h36)
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La première comédie de science-fiction d’Akiva Schaffer vient de sortir, et elle est légèrement décevante. Evan (Ben Stiller), habitant de Glenview, Ohio crée des clubs de différentes utilités. Après la mort étrange de son employé Antonio, il forme une brigade de surveillance avec trois autres hommes. On relève une satire de la police américaine bien montée mais trop répétée
et ennuyante. Les scènes de science-fiction sont pourtant crédibles et intéressantes, dommage que l’on tarde tant à rentrer dans le sujet. L’humour est lourd et le scénario inexistant, malgré quelques bons gags qui font rire de temps à autres. On peut par contre apprécier la bande son décalée comprenant les Doors et Dr. Dre. Vince Vaughn (Serial Noceurs) est par ailleurs au
top de sa forme et Jonah Hill (21st Jumpstreet) est excellent. On découvre Richard Ayoade, qui incarne très bien son rôle. Quant à Ben Stiller, il est lourd et ne change pas son jeu de leader raté. On l’a vu mieux. Le film passe tout juste la moyenne ; à aller voir entre amis si vous n’avez rien à faire ou avez dix euros à perdre. • 2,5/5 • VICTORIA HOUEL
médias
rentrée télé Cette rentrée 2012 va sûrement faire autant d’heureux que déçus, avec quatre séries qui font parler d’elles par leur retour. Ou leur départ.
L
a nouvelle saison de Dexter est sans aucun doute la plus attendue de cette rentrée. Dexter (Michael C. Hall), le célèbre expert scientifique du service médico-légal de Miami, et assassin de criminels à ses heures perdues, fait vibrer des millions de téléspectateurs dans le monde depuis 2007. Et c’est le 30 septembre que la série fait son retour pour une septième saison aux États-Unis. James Manos Jr. l’annonce comme un véritable tournant pour la série, fort en révélations et en choix cornéliens, en particulier vis-à-vis de sa sœur Deb ; mais n’en disons pas trop ! Le teaser est d’ores et déjà disponible sur la toile pour les impatients. Notons que cette saison sera l’avant-dernière de la série et que la saison 8 en marquera bel et bien la fin — triste nouvelle compensée par la perspective de deux saisons à couper le souffle ! Une autre série va faire grandement parler d’elle en France et aux États-Unis. Si je vous dis : apocalypse totale, morts revenant sans raison à la vie pour dévorer les humains, ou que je vous parle d’un shérif de Géorgie
sans cesse accompagné de son chapeau et de son 357 Magnum ? Vous aurez peutêtre reconnu The Walking Dead, formidable série d’épouvante-horreur d’AMC tirée du comics de Robert Kirkman. Cette série a secoué les États-Unis dès sa sortie en 2010 et revient dans une troisième saison plus que musclée, dans laquelle nous retrouverons les aventures de Rick Grimes et sa troupe de survivants en VOSTF dès la mi-octobre. Et comme nous l’annonce fièrement Gleen Mazarra, producteur de la série : « Il y aura des morts ! » Mais trève de réjouissances maintenant, et laissons à tous les fans des femmes déjantées de Desperate Housewives ainsi qu’aux adorateurs de notre impassible docteur House l’occasion de faire leur deuil. Alors que Canal+ a fini de dévoiler les épisodes de la huitième et ultime saison de Desperate Housewives et que M6 emboîte le pas, les producteurs de Dr House ont annoncé la fin de la série après huit saisons. Comme quoi ce chiffre ne semble pas porter bonheur aux séries. • HUGO BERTHON
La chute d’un empire Le PDG du réseau mobile déclare ne plus savoir quoi faire face à l’invasion de Free mobile.
sur le web
Avec des offres illimitées toujours plus folles, une telle concurrence commence à coûter cher à Bouygues qui a vu son chiffre d’affaires diminuer de 7 %, ce qui représenterait une perte de 106 millions d’euros ! Les chiffres, parus au début du mois, ont fait chuter le prix des actions de 8 %, triste record pour notre entreprise de télécommunications française. Monsieur Bouygues a vainement essayé de stopper le contrat d’itinérance entre Free et Orange qui permet au premier d’utiliser le réseau du second, mais l’affaire n’a pas eu de réelles suites. À la recherche d’explications face à cette fonte plus rapide que la banquise du chiffre d’affaires de l’entreprise, il essaie également de tenir responsable le précédent
Gonzague Tout le monde a pu remarquer que le web est envahi depuis deux ans de jeunes podcasters comme Norman, Mister V, ou Cyprien — et d’autres moins connus qui font de petits sketchs devant leur caméra sur des thèmes divers et variés. La
gouvernement qui n’aurait eu cesse d’asséner les opérateurs de taxes diverses. Finalement, Martin Bouygues a dû se résoudre à établir un plan de licenciements forcés, ou plutôt de « départs volontaires » pour rester politiquement correct — qui concernerait 556 postes. L’opérateur a tout de même réussi à récupérer 50 000 abonnés grâce à sa nouvelle offre B&You et a sûrement encore de belles années devant lui. • HUGO BERTHON
programme Desperate Housewives drama, saison 8. Les mercredis dès 20h50, M6
Homeland drama/thriller, saison 1. Les jeudis à 20h55, Canal+ ► lire notre focus sur la série
Falling Skies science-fiction, saison 1. Les mardis à partir de 20h50, TF6
focus sur Homeland Depuis le 14 septembre, une nouvelle série nous est (enfin) arrivée tout droit de la terre de l’oncle Sam, où sa popularité est croissante, pour venir trouver une place de choix sur Canal+. Le scénariste de 24 heures chrono nous propose une série des plus originales. Un soldat américain est retrouvé 8 ans après l’invasion de Bagdad durant laquelle tous l’avait cru mort. Nicholas Brody (Damian Lewis) est accueilli chaleureusement par son pays, sa famille et ses amis. Mais il y a un hic, Carrie Mathison (Claire Danes), une agent de la CIA ayant longtemps travaillé en Afghanistan, est intimement persuadée que ce survivant est en fait devenu un espion infiltré afin de préparer un nouvel attentat sur le sol américain. Un thriller prometteur, riche en actions et rebondissements. À ne pas manquer même pour une partie de domino avec sa grand-mère ! Homeland, saison 1, les jeudis à 20h55 sur Canal+ • HUGO BERTHON
personne dont je vais vous parler n’en est pas un. En effet, Gonzague s’inscrit dans une nouvelle branche de motionmakers en ayant créé un site web sur lequel chaque abonné peut lui proposer un défi que ce type inconscient devra réaliser. Et les défis ne sont pas des moindres ! S’incruster dans la voiture de
Zac Effron, corrompre le jury de Miss France, se faire passer pour le nouveau directeur de Skyrock ou encore faire le mannequin dans un salon de lingerie… Je vous conseille donc d’aller au plus vite le découvrir si vous nous le connaissiez pas sur son site : www.gonzague.tv. Fou rire garanti ! • HUGO BERTHON
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one more thing patent war
is there an end insight?
Y
ou may have heard about it, but probably not felt it — I’m talking about war. Not the war in Syria, but the patent1 war between the American Apple and its competitor the Korean Samsung, about the technology they both use in their smartphones. It all started when the late2 Steve Jobs declared the company would go on “thermonuclear war” to destroy Google’s Android OS. Apple has filed its first patent infringement lawsuit3 back in April 2011, accusing Samsung of violating several elements of its operating system. Samsung is said to make their products’ look and feel almost identical to Apple’s iPhone and iPad. It resulted last August 24 in a victory for Apple, and a condemnation for Samsung to pay the iPhone’s maker $1 billion. But that’s not the end for both companies. Yep, the first battle has been won by Apple, but the war is far from over. Both companies filled other lawsuits in several countries. That points us to a question: When will tech companies really focus on innovation and consumer experience instead
of just copying what the other does like a second grader4 cheating on his classmate? We can’t answer that yet, but what’s sure is that it’s the perfect time being a lawyer at these companies! • VICTOR HUE (writing), PIERRE A. LEPETIT (translation)
glossary
patent: brevet / 2the late + name: le défunt / infringement lawsuit: poursuite pour violation / 4 second grader (US): élève de CE1 1
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arts & expos tentures, tapisseries et photographies La Galerie nationale de la Tapisserie accueille une dizaine d’expositions sur le thème « De passage ». Et de passage, pourquoi donc ne pas admirer ses trésors ? Car les Photaumnales, c’est aussi l’occasion de voir des tapisseries du 17ème retraçant l’histoire d’Alexandre Le Grand côtoyer des photographies prises pendant la guerre
lumières sur la cathédrale La façade nouvellement restaurée de la Cathédrale Saint Pierre a été l’écran géant du dernier spectacle de Skertzò pendant tout l’été. Alliant trompes-l’œil et nouvelles technologies, il rend hommage à l’histoire de la plus haute cathédrale du monde, mettant notamment des éléments oubliés en scène. Près de 40 000 visiteurs y ont assisté rien qu’en juillet. Le succès est tel que la BBC a d’ailleurs tourné un reportage sur ce spectacle. La dernière représentation a eu lieu le 15 septembre dernier, mais de nouvelles projections auront lieu cette fin d’année dans le cadre des Fééries de Noël. • FANNY TRICOT
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d’Afghanistan ; l’occasion de voir des photos souvenirs de sites mondialement connus, détournées par un artiste et exposées dans le jardin du musée départemental de l’Oise ; l’occasion de passer d’une œuvre, d’une époque, d’une matière à une autre, sans jamais se lasser. Jusqu’au 4 novembre, Galerie nationale de la Tapisserie, entrée libre. • FANNY TRICOT
écrivez-nous un article, un évènement à nous suggérer ? temoins@lalter.fr vous voulez faire partie de l’équipe, ou vous renseigner sur nous ? contact@lalter.fr vous voulez réagir à un article ? prenom.nom@ lalter.fr