PORTFOLIO Laly DHAINAUT
Laly Dhainaut Chaussée d’Hondzocht 117, Tubize 1480 Téléphone : 0473/71.19.10 Adresse de messagerie : lalyd99@hotmail.com Née le 21 juillet 1994 à Uccle
Expérience Collaboratrice chez Quick
Août 2009 – Avril 2010 – Janvier 2012
Etudiante au sein de Sibelga Bureau d’études et construction.
Août 2010 – Août 2011 – Août 2012
Vendeuse dans un magasin de prêt à porter
Depuis août 2013
Aide scolaire Elèves de primaires et maternelles – Ecole Notre Dame de la Paix.
Depuis septembre 2013
Stage sur chantier Association Rempart – Fort du Gommier de Collioure.
Juillet 2015
Monitrice sur chantier Association Rempart – Fort du Gommier de Collioure.
Juillet 2016
Tutorat de Projet d’architecture Aide aux étudiants de première année bachelier – UCL.
Depuis Septembre 2016
Formation Etude secondaires inférieures 2006 - 2009 Orientation mathématique – sciences. Collège Saint Augustin à Enghien. Etude secondaires supérieures Architecture - Institut Saint Luc à Bruxelles.
2009 - 2012
Bachelier en architecture 2012 - 2016 UCL - Faculté d’architecture, d’ingénieur architectural et d’urbanisme – LOCI Bruxelles. Master en architecture 2016 - 2017 UCL - Faculté d’architecture, d’ingénieur architectural et d’urbanisme – LOCI Bruxelles.
Compétences Logiciels Microsoft Office Sketchup Illustrator
Autocad Photoshop
Langues Français Néerlandais Anglais
Langue maternelle Notion de base Notion de base et d’architecture
Divers Permis de conduire
Voiture
Loisirs Aikido Plongée Danse Tissu aerien Voyages
15 ans de pratique Brevet une étoile 18 ans de pratique 5 ans de pratique
EGLISE DE LA TRINITE Travailler avec et sur le patrimoine
L’église de la Trinité, bâtie en 1893, intègre la façade baroque de l’ancien couvent des Augustins déplacée depuis le centre de Bruxelles. Initialement constituée d’une nef de quatre travées avec bas-côtés, elle fut agrandie en 1907 et dotée d’un chœur et d’un transept. Aujourd’hui, le parvis n’est pas du tout mis en valeur et la stabilité d'une partie de l'édifice est menacée, la démolition semble inévitable. Pour préserver au mieux la valeur patrimoniale de cet édifice, l’intention était de créer une intervention répondant à des enjeux contemporains tout en maintenant les spécificités du bâti préexistant. Le lieu a donc été requalifié en conservant la nef principale, la façade et le choeur du bâtiment.
Celui-ci devient donc un espace extérieur couvert sans fonction particulière. Un lien visuel est créé entre les deux extrémités du parvis et le lieu est réaménagé en piétonnier, en déplaçant les circulations. Une structure a été mise en place pour maintenir la stabilité des parties de l’édifice préservées. Cette structure est composée de croix de Saint André, de poutres et de poteaux fixés par ancrage ou par serrage. Celle-ci est maintenue par l’édifice et permet ainsi de protéger des intempéries l’ancienne partie intérieure à l’aide d’un treillis en métal. Le toit et le faux plafond ont été supprimés pour laisser place à un toit en verre, qui couvre le bâtiment tout en laissant passer la lumière.
TERRITOIRE
Ruptures et continuités
Le territoire périurbain étudié est situé aux marges de l’agglomération bruxelloise, entre Drogenbos et Lot. Comme dans de nombreux autres territoires périurbains, on y trouve une grande diversité d’éléments qui coexistent sans cohérence apparente. Ce territoire semble être un lieu impensé, où les traces de logiques urbanistiques désuètes ou étrangères se mélangent au bricolage de ceux qui y vivent. Les grandes infrastructures telles que le canal, les chemins de fer et l’autoroute jouent un rôle de rupture dans le territoire en le traversant. Un jeu de coupes met en exergue cette analyse en montrant comment ces infrastructures s’articulent avec plusieurs autres catégories d’éléments. Les
habitants n’ont pas de sentiment d’appartenance avec les personnes résidentes de l’autre côté d’une infrastructure. L’idée est d’accentuer les échanges, les rencontres en ces lieux pour déclencher une mutation du territoire. Pour ce faire, trois projets à différentes échelles pourraient initier un processus d’interaction. Celle du quartier, de la ville et du territoire désigné respectivement par un cinéma en plein entre Drogenbos et Beersel, l’aménagement de l’écluse avec des commerces de proximité et une boite de nuit souterraine en dessous de l’autoroute. Par ces différentes actions, un paradoxe est créé en faisant de ces ruptures des lieux de rencontre.
DENSIFICATION DOUCE Préserver l’écosystème de l’étalement urbain
Depuis quelques années, Bruxelles fait face à une demande de logements qui ne cesse d’augmenter. Le développement urbain de cette ville est caractérisé par la construction en périphérie sur des sites nouveaux, l’étalement urbain . L’étalement urbain est principalement caractérisé par la construction de zones pavillonnaires ce qui a entraîné la perte de terres agricoles et d’espaces naturels. Cette façon de procéder entraîne une croissance diffuse sans liaison avec les espaces urbains existants, une faible densité bâtie due à la présence d’habitations quatre façades construites sur de larges parcelles individuelles, un manque de contrôle social, des espaces publics pauvres pensés pour les automobilistes et non pour les habitants et une monofonctionnalité des développements périurbains éloignés des besoins des habitants. A l’instar des nombreux autres territoires périurbains, ce territoire présente des potentiels importants. Premièrement il s’agit d’une grande réserve foncière déjà équipée : la densité du bâti y est faible et les espaces sous-utilisés sont nombreux.
Deuxièmement, la persistance d’espaces naturels à proximité d’une agglomération est une opportunité pour répondre à des enjeux écologiques et sociaux insolubles dans les centres urbains. La densification par la compacité pourrait donc être une solution à la demande de logements tout en freinant l’étalement urbain et bien d’autres problèmes comme l’utilisation plus efficiente des terrains, la réduction des coûts d’infrastructure, la revitalisation des zones périurbaines, la conservation des zones rurales et naturelles à l’extérieur des limites urbaines existantes, l’augmentation des choix de transport grâce à un accès amélioré aux destinations quotidiennes, l’accessibilité et la mobilité durable favorisées par la réduction des distances de déplacement. La compacité est une manière d’occuper le territoire, de façon à créer des liens, physiques et sociaux, en limitant les vides et les discontinuités. Deux phases de densification, la première pour préserver le paysage naturel en requalifiant les limites, la seconde pour densifier les îlots existant en intégrant un maillage vert.
PRESERVER L’ECOSYSTEME DE L’ETALEMENT URBAIN
IMPLANTATION SUR LE TERRITOIRE
Bâtit existant 1 ère phase de densification 2 ème phase de densification Perles vertes Parcs connectés
Même si les quartiers périurbains restent récents, seconde moitié du XXe siècle, la question de la désuétude de ces lotissements commence à se poser. En effet ceux-ci deviennent obsolètes à cause d’un faible renouvellement générationnel, il est impossible d’envisager des parcours résidentiels pour les différentes générations. On a donc affaire à un problème foncier en plus d'un manque de contrôle social et de vie collective. Il ne faut pas oublier, lors de la densification, que les quartiers résidentiels proches de Bruxelles sont situés dans des zones calmes entourées d’espaces verts, il faut donc renforcer les qualités intimes du tissu résidentiel tout en créant un lieu de vie accueillant et ouvert à la nature. Deux logiques s’opposent: l’augmentation de la densité, d’une part, et le maintien d’une qualité de vie individuelle préexistante, d’autre part. Il faut donc générer de nouvelles stratégies pour s’insérer finement dans cette situation existante : en trouvant une nouvelle forme d’habitat qui s’adapte aux tissus résidentiels, en combinant les notions d’espaces privés et collectifs et en créant un lien social, visuel et écologique entre chaque habitant à l’aide de corridors, d'espaces verts et de jardins communs. Les projets de densification des nouvelles habitations peuvent prendre une multitude de formes comme la construction de logements sur des terrains vacants, la régénération du bâti pour satisfaire à de nouvelles réalités sociales, la conversion d’habitations quatre façades en logements collectifs, l’ajout d’annexes à des bâtiments existants, la subdivision des parcellaires. Pour éviter de reproduire le schéma d’obsolescence qui touche les habitations quatre façades, il serait bon d’envisager dans cette nouvelle forme d’habitations des espaces polyvalents. Cette polyvalence en architecture offrirait à celle-ci une pérennité. En effet une habitation polyvalente est un
En effet une habitation polyvalente est un logement intergénérationnel. Pour intégrer au mieux ce concept, la structure des nouvelles habitations est composée d’un système de poteaux-poutre pour permettre la malléabilité des espaces et l’intégration d’une sous-structure. Le thème abordé portait sur la façon de redécouper les parcellaires. Il ne faut pas seulement étudier la construction d’une nouvelle forme d’habitation sur une parcelle existante ; il faut aussi prévoir des dispositifs permettant de combiner la notion d’espaces privés et collectifs. Il faut donc rechercher les dimensions minimales nécessaires pour bâtir (6m de large sur 11m de long) en redécoupant les parcelles de la manière la plus ordonnée et rationnelle possible dans le souci de conserver les intimités qui rendront possible cette nouvelle cohabitation. La première opération fut d’observer les différentes particularités des habitations dans les zones pavillonnaires. La seconde fut de mettre au point des schémas théoriques impliquant la formulation d’hypothèses de densification à partir des différentes parcelles et de l’emprise de différentes maisons types. Et la dernière fut de tester ce diagramme théorique de densification dans un quartier résidentiel. L’exemple de la densification de Beersel, par division du parcellaire, montre qu’il est tout à fait possible de lutter contre le manque de logements à Bruxelles tout en combattant les problèmes fonciers et l’absence de contrôle social dans les zones résidentielles. Une multitude d’autres schémas plus précis dans la subdivision des parcellaires est réalisable. Il serait donc nécessaire d’approfondir ce sujet sans oublier les autres formes de densification. Toutes ces manières de densifier le territoire périurbain peuvent être combinées pour répondre aux mieux à la demande de logement.
DIAGRAMME DE DENSIFICATION 100 % de Mitoyenneté
X % de Mitoyenneté
0 % Non Bâti
0 % < x < 30 % Non Bâti (Front Porch)
10 % < x < 50 % Non Bâti (In Between)
50 % < x < 70 % Non Bâti (In Between + Front Porch)
50 % < x < 70 % Non Bâti (In Between)
70 % < x < 100 % Non Bâti (In Between + Front Porch)
0 % de Mitoyenneté
100 % Non Bâti
PHASE 2: DENSIFICATION DOUCE DES LOTISSEMENTS PAVILLONNAIRES Situation existance - territoire: 8,5 ha / 97 unitĂŠs (maisons individuelles) Situation mise en oeuvre - territoire: 8,5 ha / 309 unitĂŠs (maisons individuelles + 85 habitations)
situation existante
mur aveugle mur avec porte mur avec ouvertures chemin existant
situation mise en oeuvre mur aveugle mur avec ouvertures/ porte chemin mise en oeuvre potager collectif jardin commun
A
HABITATION type 1I
HABITATION type II 2
n 0
n 1
n 2
duplex simplex
250 1:100
espace espacemultifonctionnelle multifonctionnel simplex simplex
1:200 500
B
HABITATION type 2II
HABITATION type 1I
n 0
n 1
n 2
1:100 250 1:200 500
duplex simplex
espace multifonctionnelle multifonctional space simplex simplex
C
HABITATION type I
HABITATION type II
n 0
n 1
n 2
1:100 simplex duplex
simplex simplex simplex
1:200
D
HABITATION type I
HABITATION type II
n 0
n 1
n 2
1:100 1:200
simplex simplex simplex
1 1/2 1 1/2
E
HABITATION type I
HABITATION type II
n 0
n 1
n 2
1:100
simplex duplex
espace multifonctionnel duplex
1:200
F
HABITATION type I
HABITATION type II
n 0
n 1
n 2
1:100 simplex simplex simplex
1:200
espace multifonctionnel simplex simplex
NAPLES
IntĂŠgration des lieux de cultes dans la ville
L‘objectif est d’intégrer les lieux de culte dans la ville, de construire une épaisseur dans le nouveau modèle de modernité en ouvrant le focus du temps. Pour cela, il faut identifier les potentiels du lieu et du temps et s’inscrire sans ignorer l’histoire et la signification du lieu. La première partie du travail fut d’effectuer le relevé des lieux de cultes à Naples sans tomber dans le réflexe de l’activisme. Pour comprendre le fonctionnement et le rôle de ces lieux dans la ville, un grand nombre de coupes et de plans ont été effectués. L’analyse de l’usage passé et l’ambition de vouloir intégrer les lieux de cultes dans la ville par leurs usages a permis d’identifier trois zones avec chacune un potentiel particulier. Pour la première zone qui se situe entre la chartreuse de San Martino et le Pizzo Falcone, on remarque une prédominance d’espaces verts sur la carte duca di Noja qui date du 18e siècle. Ces espaces verts persistent encore aujourd’hui, mais en intérieur d’îlot. Les églises et les monastères préalablement étudiés servent d’éléments connecteur
entre ces espaces afin de créer une promenade verte en traversant les jardins publics et en longeant les jardins privés. Dans la deuxième zone, se situant via Carbonara. L’idée est de créer un lien entre l’université et les deux monastères avoisinants. L’analyse de l’usage passé de ces monastères en tant qu’habitat groupé, a conduit à reprendre cette typologie de logements pour des étudiants. Des espaces publics et des équipements collectifs au sein de ces monastères permettent de mutualiser les activités. Par exemple, une bibliothèque dans l’église San Giovanni a Carobnara pour tous les étudiants de l’université et non uniquement pour ceux logeant dans le monastère. Les déambulatoires des cloitres desservent les cellules monastiques qui sont utilisées comme espaces privés. La troisième zone se situe dans le centre historique. Sur la carte duca di Noja, les lieux de cultes sont des prolongements de l’espace public. La vision actuelle est de créer de la porosité dans la ville en utilisant les églises et les monastères. En modifiant ou en conservant l’usage de ceux-ci cela permet de créer des raccourcis et de nouvelles polarités.
SAN MARTINO, PIZZO FALCONE Promenade verte
VIA CARBONARA Habitat groupĂŠ universitaire
San Giovanni a Carbonara
Equipements collectifs
Cellules Monastiques
Circulations
CENTRE HISTORIQUE Porosité
ECOLE NOTRE DAME DE LA PAIX Espace zen
L‘objectif est de remplacer un bâtiment délabré en un nouvel espace zen pour les enfants. Au vu de la superficie de l’ancien bâtiment et du manque d’aménagement dans la cour de récréation, l’idée est de construire en plus de cette espace, un espace de rangement
pour les jeux extérieurs et un local technique. Les normes de sécurité d’un milieu scolaire, la vision du pouvoir organisateur et le budget ont restreint les fantaisies du projet.