A gauche : monument en hommage aux soldats morts en 1870-71 à St-Quentin, cimetière nord. A droite : gravure sur cuivre disparue sur le côté du socle du monument ci-dessous (carte postale ancienne) : bataille de St-Quentin du 19 janvier 1871, au 1er plan le général Faidherbe commandant l’Armée du Nord, au fond le moulin de Tous Vents au sud de St-Quentin, à Gauchy, site historique de la bataille perdue.
BULLETIN HISTORIQUE DE LAMBERSART
Un oublié potentiel, Romelar Louis Arthur Joseph : il est né à Lomme Mont à Camp le 02/11/1846 selon l’acte trouvé (Romelart erroné), mort à 24 ans le 7 septembre 1871 (au « camp de la mort » sur un îlot de la Meuse ?) après la bataille de Sedan du 1er septembre où Napoléon III fut fait prisonnier. La date et le lieu de décès proviennent d’une stèle commémorative de 1895 à Lomme (Romelard Louis Claude, nom et un des prénoms erronés). Acte de décès à Sedan ou de transcription de décès à Lomme pas trouvé. Ses parents (mère déjà décédée en 1873) et son frère Carlos Louis Romelar né à Lambersart le 19/02/1853 sont domiciliés à Lambersart en 1873, d’après les infos sur la fiche matricule de Carlos de la classe 1873, avec mention « frère tombé sous les drapeaux ». Les fiches matri-
A gauche : monument (1881, disparu 1918) en hommage à la défense de St-Quentin du 08-10-1870 et à la bataille du 19-01-1871 (bas-reliefs des deux événements et médaillons de Faidherbe et St-Quentin).
Hors-Série N°1 - Novembre/Décembre 2018
A droite : plâtre de la statue du sculpteur Barrias au Palais des Beaux-Arts de Lille. Barrias a réalisé une autre statue du même genre à Paris, qui a valu au quartier de s’appeler « La Défense ».
« Des Disparus aux Oubliés », livret souvenir paru en novembre :
cules ne commencent qu'en 1867, Louis étant de la classe 1866 n’en a pas. Enfin, ses parents ont eu d’autres enfants à Lambersart au hameau de Canteleu en 1843 et 1848 (actes sous le nom Romelar), soit avant et après la naissance de Louis. Donc Louis Romelar né à Lomme peut être une erreur de mairie pour la déclaration (Mont à camp est un lieu-dit à cheval sur Lambersart et Lomme, au nord de Canteleu). Louis serait peut-être domicilié à Lambersart chez ses parents, qui s’y sont mariés le 27 avril 1840 (Louis Désiré Joseph Romelar né à Comines et Élise Duhem née à Wazemmes). Durant cette guerre, on constate que l’Armée ou la commune de décès ne signale le décès qu’à la commune du lieu de naissance, le lieu de résidence n’étant que peu mentionné. Il n’est pas toujours connu et il peut changer…
Recherches du Comité Historique de Lambersart - textes et photos : Éric Parize et Claude Reynaert Pour nous contacter : Bulletin-historique@ville-lambersart.fr Mairie de Lambersart 19, avenue Clemenceau 59130 Lambersart www.lambersart.fr/bulletin-historique Parution : 10 numéros par an. Versions numériques disponibles dans la rubrique « retour sur notre histoire ». Responsable de publication : Claude REYNAERT - Secrétaire de publication : Éric PARIZE Impression ville de Lambersart
Sur les 371 noms de 1914-18 gravés sur notre Monument aux Morts place de la Victoire, tous sont identifiés sauf Collin, nom d’ailleurs effacé du livre d’or des Morts pour la France de Lambersart de 1929. Tandis que 106 oubliés trouvés répondant aux critères nés/résidents à Lambersart et Morts pour la Patrie ont été gravés sur 3 nouvelles stèles inaugurées ce 11 novembre. Enfin, 31 autres cas méritent d’être signalés. Ces recherches longues et minutieuses de l’équipe du Comité historique formée de Didier Delval (service état-civil), Eric Parize (service culture-patrimoine-tourisme) et Claude Reynaert, historien, n’ont pas été vaines. Nous avons retrouvé sur place et dans diverses sources d’archives numérisées, la trace de ceux qui sont nés à Lambersart, ont habité à Lambersart, sont morts dans notre ville, inhumés dans nos cimetières, honorés dans nos églises. Que dire du nombre important d’oubliés ? Le retour progressif à la paix et la démobilisation des hommes ont largement occupé les survivants… Cent ans plus tard, la portée de la commémoration ne s’éteint pas. Nous accomplissons notre devoir de mémoire avec toutes les générations présentes, autour du monument sur la place et près de la tombe du Soldat Inconnu (l’une des trois de France) au cimetière. Ce livret souvenir et les recherches complètes sont téléchargeables dans la rubrique « retour sur notre histoire » sur www.lambersart.fr, bonne lecture !
SOMMAIRE :
p.1 : le livret du centenaire 1914-1918 - dossier central : les cinq de 1870-1871
DOSSIER
LES 5 MORTS POUR LA FRANCE DE LAMBERSART
à la guerre de 1870-1871 sur les monuments place de la Victoire et au cimetière de Canteleu :
Gravures en haut de la première face du Monument aux Morts place de la Victoire (1914-1918 en dessous)
CORBEZ Charles : identifié Acte de naissance du 15/09/1845 à Lambersart de Charles Henri Désiré Joseph Corbez : né le 14, fils de Pierre Henri Joseph Corbez, 28 ans, journalier, né à Verlinghem, et de Charlotte Aimée Delobel sa femme, 28 ans, couturière, née à Lambersart, tous deux domiciliés à Lambersart, chemin de Verlinghem. Classe militaire 1865, avant la création des registres matricules militaires en 1867. Pas d’actes de mariage et décès trouvés. Les autres Charles Corbez trouvés à Lambersart et Verlinghem sont soit nés trop tard pour la guerre, morts avant la guerre, vivants après la guerre ou ne figurent pas dans les registres matricules de 1867 à 1871.
CHARLET Charles :
DESQUIENS Henri Louis (Louis Henri
en réalité) : état civil et militaire identifié
Acte de naissance du 25/08/1845 à Lambersart de Louis Henri Joseph Desquiens : né ce jour, fils d’Hubert Joseph Desquiens, 36 ans, cultivateur, et de Damassine Trédez, 38 ans, son épouse, tous deux domiciliés rue du Bois (actuellement secteur avenue Henri Delécaux). Classe militaire 1865 donc avant 1867 : pas de fiche matricule. Pas d’acte de mariage ou de transcription de décès trouvé à Lambersart. Acte de décès du 29 janvier 1871 trouvé dans l’état-civil de Saint-Quentin : garde mobile du 7e bataillon du Nord, 4è compagnie, âgé de 25 ans, décédé ce jour à l’ambulance de Monsieur Cardon, 49 rue du Gouvernement. Il est mort aussi des suites de blessures reçues à la bataille de St-Quentin du 19 janvier 1871, la dernière de l’Armée du Nord pour empêcher le siège de Paris. Soldat inhumé à St-Quentin dans l’ossuaire sous le monument en hommage aux soldats morts en 1870-1871, dans le cimetière nord dit St-Jean.
TACHETTE Victor : état civil et militaire identifié
Emplacement actuel au cimetière de Canteleu (édifié en 1890-91)
Site initial au cimetière du Bourg
état civil et militaire identifié Acte de naissance du 21 avril 1836 à Lambersart de Charles Joseph Charlet : né ce jour, fils de Charles Joseph Charlet, 38 ans, marchand cabaretier, et de Catherine Delebar, son épouse, tous deux domiciliés à Lambersart (Bourg-Pacot). Classe militaire 1856 donc avant 1867 : pas de fiche matricule. Acte de décès du 12 mars 1871 trouvé dans l’état-civil de Saint-Quentin (Aisne) : garde mobilisé dans la 1ère légion du Nord, 2e bataillon, 7e compagnie, célibataire, décédé la veille à presque
35 ans à l’ambulance de Monsieur Eugène Lebée, rue de Caulaincourt. Il est mort des suites de blessures reçues à la bataille de St-Quentin du 19 janvier 1871, la dernière de l’Armée du Nord pour empêcher le siège de Paris, qui capitule le 26 janvier. L’Armée du Nord est licenciée le 7 mars. Soldat inhumé à St-Quentin dans l’ossuaire sous le monument édifié en 1876 en hommage aux soldats français morts en 1870-1871, situé dans le cimetière nord dit St-Jean.
Acte de naissance du 13 janvier 1850 à Lomme de Victor Auguste Joseph Tachette : né la veille, fils de Louis Joseph Tachette, 31 ans, ouvrier teinturier, et de Lucie Amélie Leplat, 32 ans, lessiveuse, son épouse, domiciliés au hameau du Mont à Camp à Lomme. Classe militaire 1870 de Lille, fiche matricule trouvée dans canton de Lille ouest, matricule recrutement 1749bis : teinturier résidant à Lambersart comme parents, appelé dans l’artillerie, 13e batterie, incorporé, immatriculé 2753, décédé le 5 février 1871 à St-Quentin d’après la gendarmerie. Acte de décès du 18 avril 1871 trouvé dans l’état-civil de St-Quentin : soldat agé de 21 ans, célibataire, décédé le 6 février à l’ambulance du Couvent de la Croix, 49 ou 53 rue du Gouvernement. Il est donc mort aussi des suites de blessures reçues à la bataille de Saint-Quentin du 19 janvier 1871. Soldat inhumé à St-Quentin dans l’ossuaire sous le monument en hommage aux soldats morts en 1870-1871, dans le cimetière nord dit St-Jean.
Ne pas confondre avec son frère Louis Victor Tachette, vétéran de cette guerre : acte de naissance à Lomme le 09-06-1848. Classe militaire 1868 à Lille : n° matricule recrutement 2262. Journalier résidant Lambersart. Appelé le 20/10/1869 au 3e zouaves à Salon (de Provence), arrivé le 31, immatriculé 8321. Passé dans la réserve le 30-06-1874. Acte de décès du 02/03/1876 à Lambersart : mort à son domicile à Canteleu-Lamber-
sart la veille, journalier, célibataire. Incorporé comme 1ère brigade de la 4e division du 1er corps (commandé par le Maréchal de Mac-Mahon) de l’Armée du Rhin, le 3e zouaves est à Strasbourg le 20/07/1870. Il participe à la bataille de Reichshoffen (dite de Froeshwiller Woerth) le 06/08/1870. Il perd les deux tiers de son effectif et se replie à Savernes pour se réorganiser à Châlons-sur-Saône. Il participe à la bataille de Sedan du 01/09/1870, où Napoléon III capitule. Encerclée, une partie du 3e zouaves effectue sa retraite vers Paris, tandis que l’autre partie est faite prisonnière. Formation le 01/10/1870 du 3e régiment de marche de zouaves à Montpellier. Fait partie de l’Armée des Vosges puis de l’Armée de la Loire, enfin de l’Armée de l’Est, passée en Suisse et internée jusqu’à la conclusion de la paix avec la Prusse le 10 mai 1871. La France perd l’Alsace-Lorraine, une des raisons de la guerre de 1914-1918…
VAMBERGE ou VANBERGH Louis (à priori VAM/VANBERGUE) : non identifié
1er) Acte de naissance du 19/01/1849 à Verlinghem de Louis Joseph Désiré Vambergue : né la veille, fils de JB Vambergue, 53 ans, journalier, et d’Eléonore Masson, 37 ans, journalière, son épouse, tous deux domiciliés rue des Muchots. Pas trouvé dans registre matricule militaire de Lille 1869. Pas d’actes de mariage ou décès trouvés à Verlinghem et Lambersart. 2nd) Acte de naissance du 24/12/1845 à Lille de Louis Édouard Vanbergue : né hier, fils de Ferdinand Édouard Vanbergue, 25 ans, ouvrier filtier, et de Roseline Chrétien, son épouse, tous deux domiciliés à Lille, cour du Bateleur, n°4. Classe militaire 1865 donc avant 1867 : pas de fiche matricule. Pas d’acte de mariage ou de transcription de décès trouvé à Lambersart et Lille.
Les inscriptions du Monument au milieu du cimetière de Canteleu
DOSSIER
LES 5 MORTS POUR LA FRANCE DE LAMBERSART
à la guerre de 1870-1871 sur les monuments place de la Victoire et au cimetière de Canteleu :
Gravures en haut de la première face du Monument aux Morts place de la Victoire (1914-1918 en dessous)
CORBEZ Charles : identifié Acte de naissance du 15/09/1845 à Lambersart de Charles Henri Désiré Joseph Corbez : né le 14, fils de Pierre Henri Joseph Corbez, 28 ans, journalier, né à Verlinghem, et de Charlotte Aimée Delobel sa femme, 28 ans, couturière, née à Lambersart, tous deux domiciliés à Lambersart, chemin de Verlinghem. Classe militaire 1865, avant la création des registres matricules militaires en 1867. Pas d’actes de mariage et décès trouvés. Les autres Charles Corbez trouvés à Lambersart et Verlinghem sont soit nés trop tard pour la guerre, morts avant la guerre, vivants après la guerre ou ne figurent pas dans les registres matricules de 1867 à 1871.
CHARLET Charles :
DESQUIENS Henri Louis (Louis Henri
en réalité) : état civil et militaire identifié
Acte de naissance du 25/08/1845 à Lambersart de Louis Henri Joseph Desquiens : né ce jour, fils d’Hubert Joseph Desquiens, 36 ans, cultivateur, et de Damassine Trédez, 38 ans, son épouse, tous deux domiciliés rue du Bois (actuellement secteur avenue Henri Delécaux). Classe militaire 1865 donc avant 1867 : pas de fiche matricule. Pas d’acte de mariage ou de transcription de décès trouvé à Lambersart. Acte de décès du 29 janvier 1871 trouvé dans l’état-civil de Saint-Quentin : garde mobile du 7e bataillon du Nord, 4è compagnie, âgé de 25 ans, décédé ce jour à l’ambulance de Monsieur Cardon, 49 rue du Gouvernement. Il est mort aussi des suites de blessures reçues à la bataille de St-Quentin du 19 janvier 1871, la dernière de l’Armée du Nord pour empêcher le siège de Paris. Soldat inhumé à St-Quentin dans l’ossuaire sous le monument en hommage aux soldats morts en 1870-1871, dans le cimetière nord dit St-Jean.
TACHETTE Victor : état civil et militaire identifié
Emplacement actuel au cimetière de Canteleu (édifié en 1890-91)
Site initial au cimetière du Bourg
état civil et militaire identifié Acte de naissance du 21 avril 1836 à Lambersart de Charles Joseph Charlet : né ce jour, fils de Charles Joseph Charlet, 38 ans, marchand cabaretier, et de Catherine Delebar, son épouse, tous deux domiciliés à Lambersart (Bourg-Pacot). Classe militaire 1856 donc avant 1867 : pas de fiche matricule. Acte de décès du 12 mars 1871 trouvé dans l’état-civil de Saint-Quentin (Aisne) : garde mobilisé dans la 1ère légion du Nord, 2e bataillon, 7e compagnie, célibataire, décédé la veille à presque
35 ans à l’ambulance de Monsieur Eugène Lebée, rue de Caulaincourt. Il est mort des suites de blessures reçues à la bataille de St-Quentin du 19 janvier 1871, la dernière de l’Armée du Nord pour empêcher le siège de Paris, qui capitule le 26 janvier. L’Armée du Nord est licenciée le 7 mars. Soldat inhumé à St-Quentin dans l’ossuaire sous le monument édifié en 1876 en hommage aux soldats français morts en 1870-1871, situé dans le cimetière nord dit St-Jean.
Acte de naissance du 13 janvier 1850 à Lomme de Victor Auguste Joseph Tachette : né la veille, fils de Louis Joseph Tachette, 31 ans, ouvrier teinturier, et de Lucie Amélie Leplat, 32 ans, lessiveuse, son épouse, domiciliés au hameau du Mont à Camp à Lomme. Classe militaire 1870 de Lille, fiche matricule trouvée dans canton de Lille ouest, matricule recrutement 1749bis : teinturier résidant à Lambersart comme parents, appelé dans l’artillerie, 13e batterie, incorporé, immatriculé 2753, décédé le 5 février 1871 à St-Quentin d’après la gendarmerie. Acte de décès du 18 avril 1871 trouvé dans l’état-civil de St-Quentin : soldat agé de 21 ans, célibataire, décédé le 6 février à l’ambulance du Couvent de la Croix, 49 ou 53 rue du Gouvernement. Il est donc mort aussi des suites de blessures reçues à la bataille de Saint-Quentin du 19 janvier 1871. Soldat inhumé à St-Quentin dans l’ossuaire sous le monument en hommage aux soldats morts en 1870-1871, dans le cimetière nord dit St-Jean.
Ne pas confondre avec son frère Louis Victor Tachette, vétéran de cette guerre : acte de naissance à Lomme le 09-06-1848. Classe militaire 1868 à Lille : n° matricule recrutement 2262. Journalier résidant Lambersart. Appelé le 20/10/1869 au 3e zouaves à Salon (de Provence), arrivé le 31, immatriculé 8321. Passé dans la réserve le 30-06-1874. Acte de décès du 02/03/1876 à Lambersart : mort à son domicile à Canteleu-Lamber-
sart la veille, journalier, célibataire. Incorporé comme 1ère brigade de la 4e division du 1er corps (commandé par le Maréchal de Mac-Mahon) de l’Armée du Rhin, le 3e zouaves est à Strasbourg le 20/07/1870. Il participe à la bataille de Reichshoffen (dite de Froeshwiller Woerth) le 06/08/1870. Il perd les deux tiers de son effectif et se replie à Savernes pour se réorganiser à Châlons-sur-Saône. Il participe à la bataille de Sedan du 01/09/1870, où Napoléon III capitule. Encerclée, une partie du 3e zouaves effectue sa retraite vers Paris, tandis que l’autre partie est faite prisonnière. Formation le 01/10/1870 du 3e régiment de marche de zouaves à Montpellier. Fait partie de l’Armée des Vosges puis de l’Armée de la Loire, enfin de l’Armée de l’Est, passée en Suisse et internée jusqu’à la conclusion de la paix avec la Prusse le 10 mai 1871. La France perd l’Alsace-Lorraine, une des raisons de la guerre de 1914-1918…
VAMBERGE ou VANBERGH Louis (à priori VAM/VANBERGUE) : non identifié
1er) Acte de naissance du 19/01/1849 à Verlinghem de Louis Joseph Désiré Vambergue : né la veille, fils de JB Vambergue, 53 ans, journalier, et d’Eléonore Masson, 37 ans, journalière, son épouse, tous deux domiciliés rue des Muchots. Pas trouvé dans registre matricule militaire de Lille 1869. Pas d’actes de mariage ou décès trouvés à Verlinghem et Lambersart. 2nd) Acte de naissance du 24/12/1845 à Lille de Louis Édouard Vanbergue : né hier, fils de Ferdinand Édouard Vanbergue, 25 ans, ouvrier filtier, et de Roseline Chrétien, son épouse, tous deux domiciliés à Lille, cour du Bateleur, n°4. Classe militaire 1865 donc avant 1867 : pas de fiche matricule. Pas d’acte de mariage ou de transcription de décès trouvé à Lambersart et Lille.
Les inscriptions du Monument au milieu du cimetière de Canteleu
A gauche : monument en hommage aux soldats morts en 1870-71 à St-Quentin, cimetière nord. A droite : gravure sur cuivre disparue sur le côté du socle du monument ci-dessous (carte postale ancienne) : bataille de St-Quentin du 19 janvier 1871, au 1er plan le général Faidherbe commandant l’Armée du Nord, au fond le moulin de Tous Vents au sud de St-Quentin, à Gauchy, site historique de la bataille perdue.
BULLETIN HISTORIQUE DE LAMBERSART
Un oublié potentiel, Romelar Louis Arthur Joseph : il est né à Lomme Mont à Camp le 02/11/1846 selon l’acte trouvé (Romelart erroné), mort à 24 ans le 7 septembre 1871 (au « camp de la mort » sur un îlot de la Meuse ?) après la bataille de Sedan du 1er septembre où Napoléon III fut fait prisonnier. La date et le lieu de décès proviennent d’une stèle commémorative de 1895 à Lomme (Romelard Louis Claude, nom et un des prénoms erronés). Acte de décès à Sedan ou de transcription de décès à Lomme pas trouvé. Ses parents (mère déjà décédée en 1873) et son frère Carlos Louis Romelar né à Lambersart le 19/02/1853 sont domiciliés à Lambersart en 1873, d’après les infos sur la fiche matricule de Carlos de la classe 1873, avec mention « frère tombé sous les drapeaux ». Les fiches matri-
A gauche : monument (1881, disparu 1918) en hommage à la défense de St-Quentin du 08-10-1870 et à la bataille du 19-01-1871 (bas-reliefs des deux événements et médaillons de Faidherbe et St-Quentin).
Hors-Série N°1 - Novembre/Décembre 2018
A droite : plâtre de la statue du sculpteur Barrias au Palais des Beaux-Arts de Lille. Barrias a réalisé une autre statue du même genre à Paris, qui a valu au quartier de s’appeler « La Défense ».
« Des Disparus aux Oubliés », livret souvenir paru en novembre :
cules ne commencent qu'en 1867, Louis étant de la classe 1866 n’en a pas. Enfin, ses parents ont eu d’autres enfants à Lambersart au hameau de Canteleu en 1843 et 1848 (actes sous le nom Romelar), soit avant et après la naissance de Louis. Donc Louis Romelar né à Lomme peut être une erreur de mairie pour la déclaration (Mont à camp est un lieu-dit à cheval sur Lambersart et Lomme, au nord de Canteleu). Louis serait peut-être domicilié à Lambersart chez ses parents, qui s’y sont mariés le 27 avril 1840 (Louis Désiré Joseph Romelar né à Comines et Élise Duhem née à Wazemmes). Durant cette guerre, on constate que l’Armée ou la commune de décès ne signale le décès qu’à la commune du lieu de naissance, le lieu de résidence n’étant que peu mentionné. Il n’est pas toujours connu et il peut changer…
Recherches du Comité Historique de Lambersart - textes et photos : Éric Parize et Claude Reynaert Pour nous contacter : Bulletin-historique@ville-lambersart.fr Mairie de Lambersart 19, avenue Clemenceau 59130 Lambersart www.lambersart.fr/bulletin-historique Parution : 10 numéros par an. Versions numériques disponibles dans la rubrique « retour sur notre histoire ». Responsable de publication : Claude REYNAERT - Secrétaire de publication : Éric PARIZE Impression ville de Lambersart
Sur les 371 noms de 1914-18 gravés sur notre Monument aux Morts place de la Victoire, tous sont identifiés sauf Collin, nom d’ailleurs effacé du livre d’or des Morts pour la France de Lambersart de 1929. Tandis que 106 oubliés trouvés répondant aux critères nés/résidents à Lambersart et Morts pour la Patrie ont été gravés sur 3 nouvelles stèles inaugurées ce 11 novembre. Enfin, 31 autres cas méritent d’être signalés. Ces recherches longues et minutieuses de l’équipe du Comité historique formée de Didier Delval (service état-civil), Eric Parize (service culture-patrimoine-tourisme) et Claude Reynaert, historien, n’ont pas été vaines. Nous avons retrouvé sur place et dans diverses sources d’archives numérisées, la trace de ceux qui sont nés à Lambersart, ont habité à Lambersart, sont morts dans notre ville, inhumés dans nos cimetières, honorés dans nos églises. Que dire du nombre important d’oubliés ? Le retour progressif à la paix et la démobilisation des hommes ont largement occupé les survivants… Cent ans plus tard, la portée de la commémoration ne s’éteint pas. Nous accomplissons notre devoir de mémoire avec toutes les générations présentes, autour du monument sur la place et près de la tombe du Soldat Inconnu (l’une des trois de France) au cimetière. Ce livret souvenir et les recherches complètes sont téléchargeables dans la rubrique « retour sur notre histoire » sur www.lambersart.fr, bonne lecture !
SOMMAIRE :
p.1 : le livret du centenaire 1914-1918 - dossier central : les cinq de 1870-1871