Bulletin historique de Lambersart - Mars 2019

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Mieux connaître la première école communale (suite et fin) Des sources sur l’école peuvent être consultées, nous avons ainsi le Ravet Anceau pour connaître les enseignants à partir de 1854. L’instituteur est Monsieur Mercier qui succède à Louis Vandame (voir le bulletin n°12). La première institutrice connue est Mademoiselle Élise Laine en 1856. C’est Henriette Legougeux en 1860. En 1865, nous trouvons Monsieur Christiaens, instituteur et secrétaire de mairie, procédé courant dans les villages de cette époque (voir le dossier de cette mairie-école avec photos dans le bulletin n°7). L’institutrice est Mademoiselle Rosalie Massemin. En 1870, on la retrouve tandis que le secrétaire-instituteur est Monsieur Bauduin. Celui-ci est encore là en 1880, l’institutrice étant Mademoiselle Planque. En 1884, le secrétaire-instituteur est toujours Bauduin et il y a deux institutrices à la nouvelle école de filles Sévigné rue de la Carnoy. En 1890, Bauduin reste secrétaire de mairie tandis que l’instituteur est Monsieur Dupont à la nouvelle

école de garçons Pascal, proche de Sévigné. Bauduin (1905) est remplacé comme secrétaire de mairie par Monsieur Pamart (1912), la mairie étant depuis 1896 dans le nouvel hôtel de ville avenue de l’Hippodrome. Une belle carrière à Lambersart pour ce Bauduin ! Les registres municipaux conservés et non détruits par l’incendie de mai 1940 sont également une source précieuse. Ainsi ils relatent les difficultés pour l’école du Bourg, car l’instituteur est devenu père de famille et les filles sont à l’étroit au premier étage sans cour ni jardin (voir bulletin n°13). 45 élèves la fréquentent. L’institutrice vit à l’étage avec sa sœur. Le conseil décide l’agrandissement de la classe des filles. Une commission pour les travaux est mise en place en 1852. En 1860, le conseil autorise les travaux d’agrandissement pour recevoir 65 élèves filles. La fondation du botaniste et conseiller municipal Jean-Baptiste Desmazières (1787-1862), bienfaiteur de la commune, leur permettra d’investir une vraie école.

Vraisemblablement le secrétaire Bauduin et un jeune clerc dans la mairie-école (photo Auguste Bonte vers 1890)

Recherches du comité historique (Eric Parize, Gilbert Pattou, Didier Delval, Catherine Meersdam, Soizic Léger, Sylvain Leroy, Dominique Pagliaro, Joël Marquizeau, Hervé Lépée, Claude Reynaert). Pour nous contacter : Bulletin-historique@ville-lambersart.fr Mairie de Lambersart 19, avenue Clemenceau 59130 Lambersart www.lambersart.fr/bulletin-historique Parution chaque mois sauf juillet-août. Versions numériques disponibles dans la rubrique « retour sur notre histoire ». Responsable de publication : Claude REYNAERT Secrétaire de publication : Éric PARIZE

Impression ville de Lambersart

BULLETIN HISTORIQUE DE LAMBERSART N°14 - mars 2019 Un lotissement appelé bizarrement « Châteaux » Le secteur situé au nord-ouest des trois quartiers historiques de Lambersart (le Bourg, Canteleu et Canon d’or), s’est urbanisé tardivement : la Cité Familiale (1929-1935) reste isolée jusque 1960. La commune a ainsi compté pendant longtemps un large espace champêtre dans sa moitié nord, il ne reste que sa pointe extrême en espace agricole, les Muchaux. La limite nord-sud se déterminait par la ligne ferroviaire du contour de Lille de 1890, coupant Lambersart en deux. Le baby-boom et le rapide développement urbain vont dévorer l’espace. Au Nord-Ouest, le groupe scolaire « Pasteur (garçons), Desborde-Valmore (filles) et Desrousseaux (maternelles) » de 1958 (voir photo ci-dessus de l’enseigne en mosaïque ; l’école est en rénovation 60 ans après), le lotissement de maisons individuelles Bâtir « les Châteaux » (1962-1973) sur des champs de la ferme Lelong au sud, puis le lotissement « Verghelles » (1971-1973, Maison Familiale de Cambrai) sur les jardins ouvriers de la Briqueterie du Nord (toujours en activité) à l’ouest, émergent d’abord. L’autre briqueterie, celle d’Alphonse Delecourt (1913) puis de son gendre Marcant occupait de part et d’autre de la rue de Lompret l’espace entre le groupe scolaire et la gare du Bourg (disparue entre chemin et rue de Lompret), avec sa carrière d’extraction, ses fours, ses séchoirs, ses rails. Les cheminées sont abattues en 1976. Le Centre Eugène Duthoit est bâti en 1977. Suit l’aménagement du lotissement « Briqueterie » dans les années 1980, partie de la ZAC « Village en Flandre ». Les terrains sont tous occupés depuis la construction de la salle de sports Norbert Ségard et sa plaine sur l’ancienne carrière (1984). Alors, un lotissement Châteaux et pourtant nul château à l’horizon ! La municipalité aurait-elle découvert des archives inédites ? Rien de tout cela ! La société Bâtir avait déterminé des lots d’une petite centaine de maisons et avait donné à ces SCI les noms Chambord, Sully, Chenonceau, Cheverny, Blois, Amboise, Anet et Mansart donc surtout des châteaux de la Loire. Afin d’unifier ce lotissement, on a décidé de l’appeler les Châteaux ! Il en sera de même pour les Conquérants avec Colomb, Gama et Magellan, Ancienne gare de Lambersart et publicité Bâtir 1965 mais ceci est une autre histoire…

SOMMAIRE :

p.1 : pourquoi un lotissement appelé Châteaux - dossier central : une famille noble de Lambersart, les Verghelle (sans s) - p.4 : mieux connaître la première école communale


DOSSIER

Une famille noble de Lambersart : LES VERGHELLE La Flandre gallicante fait partie du royaume de France depuis l’annexion reconnue de 1667. François Semittre, lieutenant dans l'armée royale et licencié en droit, devient seigneur du village de Lambersart en 1677 après achat à

Grimonprez, 1911) fait état de cette famille en citant Simon Pierre Eloi Verghelle, fils de Charles François (1705-1776). Dans le livre de François Boniface en vente aux Archives du Nord, le cachet armorié de la famille

Simon Verghelle de Lambersart meurt sans enfant. La seigneurie à clocher de Lambersart passe successivement dans les mains de ses deux sœurs âgées, sans enfant pour la première, mariée à François Joseph de Poucques ; la seconde étant mariée à Lamoral François Joseph Marie, marquis de Genevières, bourgeois de Lille. Puis selon le livre des archives de la famille de Beaulaincourt, leur fils Philippe François Joseph, chevalier, comte de Genevières né en 1748 et demeurant à Béthune dans l’hôtel de sa mère, Marie de Beaulaincourt, devient le nouveau seigneur de Lambersart en 1785. Il traverse la Révolution française et meurt en 1805. C’est son neveu Lamoral François Joseph Imbert, fils du trésorier Albert Ferdinand Imbert et de Marie Claire Nicole de Genevières, qui est signalé sous la Restauration comme vicomte de Lambersart. Le castelet seigneurial abandonné à la Révolution de 1848 devient l’école libre de garçons en 1855, puis « le cabaret du Petit Château » appartenant à Félix Clouët en 1880. Il le vend à Amand Desailly, cabaretier. Celui-ci réhabilite le castelet en maisons de courée vers 1890.

Sous le mot Lambersart dans cet extrait du plan terrier de 1733

Jean III de Sarrazin d’Ailly, résidant au château de Villers. Echevin de Lille, il est fait chevalier en 1675 (et se doit d’avoir une seigneurie). Sa fille Marie-Claire, héritière du Bourg de Lambersart, épouse en 1702 Charles François Verghelle (1666-1755). Il est trésorier de France à la chambre des traites, au bureau des finances de Lille, conseiller et secrétaire du Roi de France au Parlement de Flandre de 1718 à 1748. Il est fait chevalier, anobli par ses 20 ans de charge. Charles Verghelle s'établit au petit château du bourg dit le castelet, où Jean de Ruffault reçut l’Empereur Charles Quint au XVIè siècle ; ce fut ensuite une résidence de la famille de Sarrazin, dont on connaît une petite et une grande cheminée et une pierre blasonnée. Il n’a jamais été question d’un s au bout du nom de Verghelle, comme dans le nom du lotissement au nord-ouest de la ville, bâti sur des jardins ouvriers : des vergers près des Châteaux, allez, ce sera les Verghelles ! On a pu prendre la boucle de la signature des Verghelle pour un s terminal... L’histoire de Lambersart (Giard &

Verghelle fait état du blasonnement : « d’azur à trois étoiles d’or à six rais, placées en fasce ». La source la plus détaillée reste le tome II de « Recueil de Généalogies Lilloises » de Paul Denis du Péage (1907).

Blason du vicomte de Lambersart

Armoiries de François Semittre : « d'or à un coeur de gueules posé en abîme entre deux bâtons de sable posées en bande, accompagné de deux têtes de chien de sable, l'une en chef et l'autre en pointe ».

Détail de la cheminée du castelet (don Félix Clouët à Auguste Bonte)

Armoiries des Verghelle de Lambersart : « d'azur à trois étoiles d'or de six rais, mises en fasce ». (Le bleu du royaume de France et les étoiles d'or de trésorier). Armoiries des De Poucques : « d'or au lion léopardé de sable » Armoiries des De Genevières : « d'azur au chevron d'or accompagné de trois hures de sanglier de sable »

Testament de Simon Verghelle de Lambersart à Douai en 1758

Armoiries des Imbert (de la Phalecque, de la Basecque) : « d'azur à la bande d'argent accompagné de deux molettes d'éperon à cinq rais de même ».

Le rectangle de l’ancien castelet avec cour intérieure est toujours visible du haut du clocher


DOSSIER

Une famille noble de Lambersart : LES VERGHELLE La Flandre gallicante fait partie du royaume de France depuis l’annexion reconnue de 1667. François Semittre, lieutenant dans l'armée royale et licencié en droit, devient seigneur du village de Lambersart en 1677 après achat à

Grimonprez, 1911) fait état de cette famille en citant Simon Pierre Eloi Verghelle, fils de Charles François (1705-1776). Dans le livre de François Boniface en vente aux Archives du Nord, le cachet armorié de la famille

Simon Verghelle de Lambersart meurt sans enfant. La seigneurie à clocher de Lambersart passe successivement dans les mains de ses deux sœurs âgées, sans enfant pour la première, mariée à François Joseph de Poucques ; la seconde étant mariée à Lamoral François Joseph Marie, marquis de Genevières, bourgeois de Lille. Puis selon le livre des archives de la famille de Beaulaincourt, leur fils Philippe François Joseph, chevalier, comte de Genevières né en 1748 et demeurant à Béthune dans l’hôtel de sa mère, Marie de Beaulaincourt, devient le nouveau seigneur de Lambersart en 1785. Il traverse la Révolution française et meurt en 1805. C’est son neveu Lamoral François Joseph Imbert, fils du trésorier Albert Ferdinand Imbert et de Marie Claire Nicole de Genevières, qui est signalé sous la Restauration comme vicomte de Lambersart. Le castelet seigneurial abandonné à la Révolution de 1848 devient l’école libre de garçons en 1855, puis « le cabaret du Petit Château » appartenant à Félix Clouët en 1880. Il le vend à Amand Desailly, cabaretier. Celui-ci réhabilite le castelet en maisons de courée vers 1890.

Sous le mot Lambersart dans cet extrait du plan terrier de 1733

Jean III de Sarrazin d’Ailly, résidant au château de Villers. Echevin de Lille, il est fait chevalier en 1675 (et se doit d’avoir une seigneurie). Sa fille Marie-Claire, héritière du Bourg de Lambersart, épouse en 1702 Charles François Verghelle (1666-1755). Il est trésorier de France à la chambre des traites, au bureau des finances de Lille, conseiller et secrétaire du Roi de France au Parlement de Flandre de 1718 à 1748. Il est fait chevalier, anobli par ses 20 ans de charge. Charles Verghelle s'établit au petit château du bourg dit le castelet, où Jean de Ruffault reçut l’Empereur Charles Quint au XVIè siècle ; ce fut ensuite une résidence de la famille de Sarrazin, dont on connaît une petite et une grande cheminée et une pierre blasonnée. Il n’a jamais été question d’un s au bout du nom de Verghelle, comme dans le nom du lotissement au nord-ouest de la ville, bâti sur des jardins ouvriers : des vergers près des Châteaux, allez, ce sera les Verghelles ! On a pu prendre la boucle de la signature des Verghelle pour un s terminal... L’histoire de Lambersart (Giard &

Verghelle fait état du blasonnement : « d’azur à trois étoiles d’or à six rais, placées en fasce ». La source la plus détaillée reste le tome II de « Recueil de Généalogies Lilloises » de Paul Denis du Péage (1907).

Blason du vicomte de Lambersart

Armoiries de François Semittre : « d'or à un coeur de gueules posé en abîme entre deux bâtons de sable posées en bande, accompagné de deux têtes de chien de sable, l'une en chef et l'autre en pointe ».

Détail de la cheminée du castelet (don Félix Clouët à Auguste Bonte)

Armoiries des Verghelle de Lambersart : « d'azur à trois étoiles d'or de six rais, mises en fasce ». (Le bleu du royaume de France et les étoiles d'or de trésorier). Armoiries des De Poucques : « d'or au lion léopardé de sable » Armoiries des De Genevières : « d'azur au chevron d'or accompagné de trois hures de sanglier de sable »

Testament de Simon Verghelle de Lambersart à Douai en 1758

Armoiries des Imbert (de la Phalecque, de la Basecque) : « d'azur à la bande d'argent accompagné de deux molettes d'éperon à cinq rais de même ».

Le rectangle de l’ancien castelet avec cour intérieure est toujours visible du haut du clocher


Mieux connaître la première école communale (suite et fin) Des sources sur l’école peuvent être consultées, nous avons ainsi le Ravet Anceau pour connaître les enseignants à partir de 1854. L’instituteur est Monsieur Mercier qui succède à Louis Vandame (voir le bulletin n°12). La première institutrice connue est Mademoiselle Élise Laine en 1856. C’est Henriette Legougeux en 1860. En 1865, nous trouvons Monsieur Christiaens, instituteur et secrétaire de mairie, procédé courant dans les villages de cette époque (voir le dossier de cette mairie-école avec photos dans le bulletin n°7). L’institutrice est Mademoiselle Rosalie Massemin. En 1870, on la retrouve tandis que le secrétaire-instituteur est Monsieur Bauduin. Celui-ci est encore là en 1880, l’institutrice étant Mademoiselle Planque. En 1884, le secrétaire-instituteur est toujours Bauduin et il y a deux institutrices à la nouvelle école de filles Sévigné rue de la Carnoy. En 1890, Bauduin reste secrétaire de mairie tandis que l’instituteur est Monsieur Dupont à la nouvelle

école de garçons Pascal, proche de Sévigné. Bauduin (1905) est remplacé comme secrétaire de mairie par Monsieur Pamart (1912), la mairie étant depuis 1896 dans le nouvel hôtel de ville avenue de l’Hippodrome. Une belle carrière à Lambersart pour ce Bauduin ! Les registres municipaux conservés et non détruits par l’incendie de mai 1940 sont également une source précieuse. Ainsi ils relatent les difficultés pour l’école du Bourg, car l’instituteur est devenu père de famille et les filles sont à l’étroit au premier étage sans cour ni jardin (voir bulletin n°13). 45 élèves la fréquentent. L’institutrice vit à l’étage avec sa sœur. Le conseil décide l’agrandissement de la classe des filles. Une commission pour les travaux est mise en place en 1852. En 1860, le conseil autorise les travaux d’agrandissement pour recevoir 65 élèves filles. La fondation du botaniste et conseiller municipal Jean-Baptiste Desmazières (1787-1862), bienfaiteur de la commune, leur permettra d’investir une vraie école.

Vraisemblablement le secrétaire Bauduin et un jeune clerc dans la mairie-école (photo Auguste Bonte vers 1890)

Recherches du comité historique (Eric Parize, Gilbert Pattou, Didier Delval, Catherine Meersdam, Soizic Léger, Sylvain Leroy, Dominique Pagliaro, Joël Marquizeau, Hervé Lépée, Claude Reynaert). Pour nous contacter : Bulletin-historique@ville-lambersart.fr Mairie de Lambersart 19, avenue Clemenceau 59130 Lambersart www.lambersart.fr/bulletin-historique Parution chaque mois sauf juillet-août. Versions numériques disponibles dans la rubrique « retour sur notre histoire ». Responsable de publication : Claude REYNAERT Secrétaire de publication : Éric PARIZE

Impression ville de Lambersart

BULLETIN HISTORIQUE DE LAMBERSART N°14 - mars 2019 Un lotissement appelé bizarrement « Châteaux » Le secteur situé au nord-ouest des trois quartiers historiques de Lambersart (le Bourg, Canteleu et Canon d’or), s’est urbanisé tardivement : la Cité Familiale (1929-1935) reste isolée jusque 1960. La commune a ainsi compté pendant longtemps un large espace champêtre dans sa moitié nord, il ne reste que sa pointe extrême en espace agricole, les Muchaux. La limite nord-sud se déterminait par la ligne ferroviaire du contour de Lille de 1890, coupant Lambersart en deux. Le baby-boom et le rapide développement urbain vont dévorer l’espace. Au Nord-Ouest, le groupe scolaire « Pasteur (garçons), Desborde-Valmore (filles) et Desrousseaux (maternelles) » de 1958 (voir photo ci-dessus de l’enseigne en mosaïque ; l’école est en rénovation 60 ans après), le lotissement de maisons individuelles Bâtir « les Châteaux » (1962-1973) sur des champs de la ferme Lelong au sud, puis le lotissement « Verghelles » (1971-1973, Maison Familiale de Cambrai) sur les jardins ouvriers de la Briqueterie du Nord (toujours en activité) à l’ouest, émergent d’abord. L’autre briqueterie, celle d’Alphonse Delecourt (1913) puis de son gendre Marcant occupait de part et d’autre de la rue de Lompret l’espace entre le groupe scolaire et la gare du Bourg (disparue entre chemin et rue de Lompret), avec sa carrière d’extraction, ses fours, ses séchoirs, ses rails. Les cheminées sont abattues en 1976. Le Centre Eugène Duthoit est bâti en 1977. Suit l’aménagement du lotissement « Briqueterie » dans les années 1980, partie de la ZAC « Village en Flandre ». Les terrains sont tous occupés depuis la construction de la salle de sports Norbert Ségard et sa plaine sur l’ancienne carrière (1984). Alors, un lotissement Châteaux et pourtant nul château à l’horizon ! La municipalité aurait-elle découvert des archives inédites ? Rien de tout cela ! La société Bâtir avait déterminé des lots d’une petite centaine de maisons et avait donné à ces SCI les noms Chambord, Sully, Chenonceau, Cheverny, Blois, Amboise, Anet et Mansart donc surtout des châteaux de la Loire. Afin d’unifier ce lotissement, on a décidé de l’appeler les Châteaux ! Il en sera de même pour les Conquérants avec Colomb, Gama et Magellan, Ancienne gare de Lambersart et publicité Bâtir 1965 mais ceci est une autre histoire…

SOMMAIRE :

p.1 : pourquoi un lotissement appelé Châteaux - dossier central : une famille noble de Lambersart, les Verghelle (sans s) - p.4 : mieux connaître la première école communale


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