PEPINIERE D’ENTREPRISE A LALANDE
UNIVERSITE DE TOULOUSE Ecole Nationale supérieure d’Architecture de Toulouse S10T - Architectures, Territoires, Sociétés 2013-2014 Enseignants responsables : R. Papillault, C. Branger, F. Martinez, A. Péré
DA Mohamed Lamine Bondyr
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SOMMAIRE
projet urbain Territoire fragmenté Une charnière pour Toulouse : Lalande territoire fertile : Création de nouveaux logements Création d’équipements majeurs Le parti paysager ...
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Projet architecturale Site programme en adéquation avec le projet urbain, Programme /site Faire avec le déjà là: reconvertir le centre de tri Réinscrire le bâtiment dans le site. Confrontation programme bâtiment Organisation et architecture. Un projet à 2 Accès Organisation et fonctionnement. Problématique environnementale Matérialité
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Conclusion
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ANNEXES
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I - LALANDE, UN TERRITOIRE FERTILE 1- Un territoire industriel fragmenté: Situé à la périphérie nord de Toulouse, le territoire de Lalande est marqué par la prédominance de vastes réseaux de communication et de réelles coupures naturelles. A l’Ouest nous retrouvons la Garonne, importante limite naturelle bordée de ses grands peupliers. Puis nous percevons le Lac de Sesquière, véritable base de loisir, comprenant un fort potentiel d’attractivité autant le jour pour son parc, son centre nautique et son cadre naturel que le soir pour sa discothèque, la dune. La présence de grands réseaux routiers, comme l’autoroute, infrastructure camouflée par les murs anti-bruit et les rangées d’arbres, forment des limites difficiles à franchir. Le canal se place ensuite comme un vrai corridor de verdure, nature artificielle très prisée sur laquelle se rattache de nombreuses activités, à l’image du centre d’aviron, des piste cyclables,… L’Avenue des Etats-Unis agit ensuite comme une barrière agressive, difficile à traverser et particulièrement bruyante. Enfin la voie ferrée se place comme une coupure franche sur le site, entre un territoire plus industriel à l’Ouest et la ville à l’Est. Le chemin de fer est chemin de fer est à la fois bordé d’un important marché de gros (second après Rungis), le MIN Marché d’Intérêt National à l’Ouest et de l’Eglise de Lalande, entrée de ville et monument historique. A l’est de cette rupture, on retrouve le cœur de quartier constitué pour l’essentiel de logements pavillonnaires avec quelques petits collectifs. Le centre urbain s’étire le long d’une unique voie, l’Avenue de Fronton. L’ensemble de ces infrastructures et de ces réseaux se définissent dans une orientation NordSud. Ce site donne une grande importance à la place de la voiture, il devient alors difficile d’effectuer un cheminement aisé et continu (piéton, cyclable ou même automobile) dans un axe Est- Ouest. Ces
La Garonne : une limite naturelle
L’Autoroute : une infrastructure camouflée, une limite difficile à franchir
L’Avenue des Etats Unis : une limite agressive, difficile à traverser
Le Lac de Sesquière : une base de loisirs, une halte, un parc
Le canal : vers une nature artificielle, un corridor de végétation
La voie ferrée : une coupure franche, vers la ville
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2- Une charnière pour l’urbanisation de Toulouse :
I - LALANDE, UN TERRITOIRE FERTILE
Ce site présente néanmoins d’importantes potentialités qui en font un enjeu de projet urbain certain. D’une part, il y a sa position géographique avec la proximité du centre-ville de Toulouse. D’autre part, un territoire qui bénéficie d’une disponibilité foncière non négligeable, en contact avec un centre-ville et en relation proche avec la nature ajoutant une plus-value importante à ces terrains. La présence d’un vaste domaine naturel marqué par la présence de la Garonne et du canal latéral à la Garonne et l’accès aux loisirs avec la base nautique de Sesquière rendent le site attractif. Cependant, les infrastructures routières représentent des coupures non négligeables dans le territoire rendant la lecture de celui-ci difficile et peu évidente. Le passage du TGV ainsi que le dédoublement des voies de chemin de fer constitueront un prétexte important à l’aménagement et à la transformation de ce quartier. Ce nouvel atout est la promesse d’une plus grande facilité de déplacement entre Toulouse et les communes alentours, amenant ainsi un plus grand nombre de personne sur le site à la fois pour profiter du bassin d’emploi, du pôle d’attractivité et de la base de Loirsir que représente Lalande. 3- Le fil rouge, élément de permanence: Une connexion majeure Est-Ouest permettra de relier le cœur de quartier aux rives de la Garonne. Ce passage constituera le corridor piéton majeur. Des connexions relieront également l’ensemble des places square et jardin public. Ces réseaux permettront de fluidifier et de privilégier les circulations douces. Création de nouveaux logements: Le corridor piéton sera accompagné par la création de nouveaux ensembles de logement en relation immédiate avec la gare de Lalande Eglise. Un second ensemble hybridant habitation et activités le long de l’avenue des états unis est aussi prévu au programme. Ces ensembles constitueront un front urbain majeur pour le quartier. Cette opération est rendue possible par la délocalisation plus au sud du parking poids lourd actuellement présent.
Réseaux & Flux
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Le fil rouge
COUPE TERRITORIALE
P4
P3
P2
P1
Halte
Création d’équipements majeurs: Des équipements majeurs seront créés le long de ce fil rouge et constitueront les éléments principaux pouvant permettre l’expansion de Lalande le long de cet axe de vie. Ces nouveaux lieux de vie et d’attractivités se placeront dans le prolongement du centre-ville de Lalande et permettront de favoriser le lien Est-Ouest que nous tentons de mettre en place avec la connexion piétonne. Chacun des équipements entre en dialogue avec cette promenade. Un ERP permet de faire l’articulation entre le bourg ancien et son extension côté ouest. Cette réhabilitation d’un ancien dépôt de la Poste permet de franchir la voie ferrée, de donner de l’ampleur à la place de l’Eglise et d’amener un nouveau pôle d’emploi et d’activité vers la zone industrielle de Lalande. Un Centre d’Aviron doté d’un pôle hébergement pour les sportifs, ainsi que des logements étudiants implantés sur la rive gauche de l’écluse permettront de requalifier la traversée du canal latéral à la Garonne. Ils magnifient ce franchissement et étendent un peu plus la dynamique du centre de Lalande vers l’Ouest. Une auberge de Jeunesse, un restaurant et un centre de petite enfance viennent investir les rives du lac de Sesquière. Cet équipement se trouve rattaché à la partie Est de Lalande grâce à la mise en place d’une passerelle franchissant le nœud autoroutier. Ce projet se compose comme une promenade sur le territoire reliant l’Est à l’Ouest, exaltant la traversée vers le lac. Enfin, un centre de rééducation pour les sportifs vient border le côté ouest du lac, il marque l’arrivée sur le lac depuis les axes routier et dialogue avec les structures sportives déjà existantes autour du lac. Il agrémente la promenade, la projetant parfois sur le lac ou la ramenant sur les terres. Il constitue un pôle d’activité à l’ouest et ouvre la possibilité d’un réaménagement des Ginestous ou de la constitution d’un nouvel ensemble de logements entre le lac et les abords de la Garonne. Depuis ce dernier équipement la promenade piétonne se prolonge jusqu’à rejoindre les berges de la Garonne n’excluant pas la possibilité d’accueillir des projets futurs. 4
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PLAN TERRITORIAL EXISTANT
PLAN URBAIN APRES INTERVENTION
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I - LALANDE, UN TERRITOIRE FERTILE 4 - Des éléments naturels au coeur des projets: L’ensemble des opérations s’inscrit dans le cadre végétal existant qui se renforcera par la densification et l’extension des masses et lignes végétales, notamment aux alentours de la gare, de l’église et de l’ensemble des équipements et places. La promenade piétonne qui s’étend sur l’ensemble du territoire dans une orientation Est-ouest vient également s’arborer et s’équiper d’une noue permettant la récupération des eaux de pluie. Sur cette liaison, le piéton côtoie parfois la voiture sans pour autant être relégué au second plan. L’élément eau présent est retravaillé en lien avec les équipements projetés et sur le reste du site le long du fil rouge par des noues. Un soin particulier est attribué à l’aménagement des espaces extérieurs à proximité des nouveaux équipements de sorte à favoriser leur intégration et leur relation aux quartiers existants ainsi qu’à favoriser les rencontres et les échanges entre usagers.
Impasse de la Glacière
Traitement Paysager du fils rouge 6
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PROJET
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Le projet architecutral
Le premier point qui nous a semblé indispensable à traiter est la transition Lalande-église avec l’arrière-pays coté Garonne. Le périmètre d’intervention couvre la place de l’église, le passage sous la voie ferrée. Le choix de cette position est dû au fait qu’il constitue l’articulation entre l’ancien Lalande et le nouveau Lalande que nous ambitionnons de construire. C’est aussi la première confrontation du fil rouge avec une limite franche : la voie SNCF. Aujourd’hui la place de l’église est peu pratiquée en dehors des périodes d’office. D’autre part le doublement de la voie SNCF et la création d’une halte de type RER à cet endroit en feront un point stratégique pour le quartier et pour le projet. Il va s’en dire qu’il constituera le noyau d’une nouvelle urbanisation. C’est également la présence à cet endroit d’un bâtiment imposant qui semblait dégager une aura particulière, receler d’importantes potentialités et qui constitue sans nul doute plus que l’église de Lalande une image incontournable de ce quartier. Ce bâtiment respirait d’énormes potentialités de par sa stature et sa position stratégique. C’est donc, conscient de ces enjeux et difficultés que j’ai choisi de m’implanter là. Nul doute que c’est à ce niveau que se situent les enjeux majeurs du projet urbain. Un projet que j’ai voulu inscrire dans le réel, dans toutes ces questions de mutations, de transformations qui sont emmenées à modifier les abords de ces nouvelles infrastructures (chemin de fer entre autre).
Programme /site
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PLAN DE MASSE
Il m’est apparu dès le départ qu’il ne pouvait y avoir sur ce site un bâtiment monofonctionnel. En effet la multitude des enjeux suppose des réponses multiples et adaptées à chaque sujet. De fait il était hors de question d’avoir juste un programme unique. J’ai donc opté pour une structure mixte alliant loisir, travail et formation. Cette structure devant être en étroit lien avec le chemin de fer. Loisir assurant l’articulation avec l’ancien bourg de Lalande, le projet de création d’une maison de jeune par la mairie en remplacement de celle existant dans le quartier a fourni les prétextes nécessaires à cette création. La présence également d’un important couvert végétal classé à proximité immédiate est propice à la création d’une aire de loisirs. La proximité du MIN, les besoins de surfaces tertiaires sur ce secteur en proximité immédiate du centre-ville de Toulouse ont justifié le choix de cette fonction. La proximité du site avec Toulouse qui ramènera Toulouse MATABIAU à 5min via le train, ensuite la proximité du métro Ligne B à moins de 10min en bus constitueront un atout majeur non négligeable. Un espace de régulation des flux mécaniques : Le dédoublement de la voie ferrée entrainera sans aucun doute un accroissement du trafic à cet en endroit. En prévision, il nous a semblé nécessaire d’avoir un espace de stationnement dédié conséquent. Cet espace pourra servir tant le projet que faire office de place relais pour les transports toulousains permettant ainsi de favoriser les déplacements doux en ville via les transports en commun.
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Faire avec le déjà là : reconvertir le centre de tri L’abandon de l’activité de tri postal au sein du bâtiment de la poste a constitué une opportunité de pouvoir l’investir pour de nouvelles activités. La visite du bâtiment a fini par me conforter dans cette idée qu’il y avait là un potentiel certain. La visite à été rendue possible notamment par la collaboration sans bornes des agents de POSTE IMMO en charge de la gestion de l’édifice. Ils se sont montrés très intéressés de la démarche et cherchent également une vocation nouvelle à ce patrimoine important. Cette collaboration m’a permis dès le départ d’obtenir les plans détaillés de l’existant. Le centre de tri de Lalande sis au 110 impasse des États-Unis est un bâtiment extrêmement massif et long (148mx42m). Il s’agit d’un bâtiment avec une structure lourde de type poteau poutre tramé à 8m5x12m. Le bâtiment se développe sur 3 niveaux. Au sous-sol semi enterré, on retrouve le un parking. Le premier et le second niveau se développent sur une généreuse hauteur sous plafond de 6m, et constitue des espaces de manutention et de stockage de l’entreprise. En raison de l’activité industrielle d’origine, les plancher ont été très largement surdimensionnés avec une surcharge de 2t /m². Ce dimensionnement ainsi que les volumes dégagés autorisent de fait la possibilité de pouvoir effectuer de nombreuses activités sans renfort de la structure. Un cirque pourrait tenir sur ces planchers n’eut été les poteaux ! Cependant la question de la lumière naturelle à l’intérieur de cette structure demeure le problème majeur et constituera une des lignes guides du projet.
Réinscrire le bâtiment dans le site. Afin de permettre à cette structure de s’exprimer pleinement, il m’a semblé nécessaire d’effectuer des opérations majeures à l’extérieur pour faciliter sa lecture et l’ouvrir sur le site. Cela s’est traduit en tout premier lieu par l’agrandissement du passage sous la voie ferrée. C’est aussi un réaménagement de la place de l’église tout en préservant le couvert végétal existant sur les lieux. Ce passage s’inscrit dans la continuité historique des passages anciens liant le bourg de Lalande et les plaines de la Garonne. Le nouveau parvis dessiné devant l’église se prolonge ainsi jusqu’au pied du bâtiment. La seconde opération majeure à constituer en la transformation sous-sol partiellement enterré, totalement de plein pied (phrase pas très compréhensible). Cette opération assure au bâtiment un parvis de type Beaubourg. Le sol se glisse depuis l’avenue des États-Unis jusqu’au pied du bâtiment. Cette opération se fait en préservant les arbres existants dans le site. Le parc existant est renforcé inscrivant le bâtiment dans un nouvel écrin vert. Une passerelle vient enfin rattacher le bâtiment à la voie ferrée. Ces deux opérations permettent d’inscrire pleinement le bâtiment dans son site et définissent également 2 directions majeures : une direction transversales est-ouest en lien direct avec Lalande et son arrière-pays et une direction nord sud en lien avec la ville et le reste de la région.
COUPE TRANVERSALE EST-OUEST
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Confrontation programme bâtiment
STRUCTURE INITIALE
COUPE SUR LA STRUCTURE REMANIEE
PEPINIERE
NIVEAU URBI
STATIONNEMENT COMMERCES
Afin d’optimiser le bâtiment aux usages nouveaux qu’on y amène, il était nécessaire de porter des modifications dans sa structure d’origine. Les modifications majeures ont été de supprimer un certain nombre d’éléments porteur. S’en suit le percement de la toiture pour aérer le bâtiment et y apporter un maximum de lumière naturelle. C’est aussi le remaniement complet des façades du bâtiment.Tout l’habillage lourd est retiré pour ne conserver que l’ossature principale qui sera ultérieurement rhabillée. La seconde modification importante a été de transformé une partie bâtiment en espace de stationnement. Cela s’est traduit par l’ajout de nouveaux planchers intermédiaires et de rampes d’accès. Cette opération s’est effectuée dans la structure existante. Des porteurs métalliques supportent les nouveaux planchers. La rencontre du programme et de ce bâtiment à définit de manière assez pragmatique une stratification au premier abord. Le risque cependant de ce dispositif étant de se retrouver avec des morceaux de bâtiment fonctionnant en total autonomie. La question était de savoir comment éviter cet écueil. J’ai cependant opté pour une stratification horizontale du programme. Un socle, vient à l’avant, ouvert sur la place définissant ces parois. Il contient un ensemble de surfaces commerciales et services ouverts et extensibles. Il est également dominé par un espace de stationnement majeur. Au-dessus se situe le niveau URBI (à la ville ) c’est à dire les espace dédié plus largement à la ville et aux loisirs. Sur ce niveau on retrouve une MJC (maison des jeunes et de la culture ), la halte SNCF Lalande église, un showroom et deux auditoriums. Le niveau supérieur renferme la pépinière d’entreprise proprement dite. L’ensemble de ces fonctions sont accessibles via un parking silo qui occupe le pignon sud du bâtiment. Une bande servante située coté Est assure la liaison entre tous les niveaux. Elle constitue également un filtre vis-à-vis de la voie de SNCF.
REPARTITION PROGRAMMATIQUE
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Organisation et architecture. Accès Deux accès majeur permettent d’arriver au projet : Depuis Lalande via une rampe et une passerelle qui font le lien entre le quai SNCF et les locaux de le la gare situé dans le bâtiment. Via cet accès on aboutit à un hall distribuant halte SNCF, MJC, Cafeteria, auditoriums et plus au sud le showroom. Depuis l’avenue des Etats-Unis, via une seconde rampe qui conduit au niveau URBI et débouche sur le showroom. Ces accès sont piétons. Chacune de ces entrées est marquée par un dispositif de « boite » que l’on retrouvera tout au long du projet. En voiture l’accès se fait via l’impasse des États-Unis et débouche directement sur le parking en silo. Ce parking a accès direct sur tous les niveaux du bâtiment. Un espace tampon contenant circulations, espaces d’accueil et commodités, sert d’articulation entre le silo et le reste du bâtiment.
Organisation interne et fonctionnement Comme évoqué plus haut j’ai opté pour une stratification horizontale du programme. Une bande servante côté Est organise l’ensemble des circulations horizontales et verticales. Elle contient l’ensemble des services communs et partagés. En outre elle joue le rôle de filtre acoustique pour minimiser l’impact du chemin de fer. Au nord au niveau URBI, est situé la MJC, donc l’activité se veut essentiellement tourné vers Lalande, et tourné vers la place de sorte à pouvoir l’investir en fonction de ses besoins. Côté sud on retrouve le hall central du bâtiment marqué par un escalier majeur et une quadruple hauteur ainsi que la présence du parking silo. Entre les deux les auditoriums, espace de conférences ou de spectacle à gestion locative de même que la surface dédiée au showroom. Au-dessus sont situés les espaces de travail. Il fonctionne sur le même principe : la bande servante à l’est regroupe l’ensemble des espaces de commodités, de circulation et des services en commun. A cela s’ajoutent des espaces de Co-working ainsi que des
COUPE TRANVERSALE EST-OUEST
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modules « boites » de tailles et de formes variables qui renferment des espaces partagés qui sont soit des espace de repos, de divertissement , de sport… des services ludiques joints au travail. Ces services correspondent pour moi à une nouvelle vision des espaces de travail entre domesticité et loisir. Sur les périphéries nord et ouest on retrouve des espaces de travail en open space intercalé de carrel « boites » qui cette fois ci, plus petit mais tout aussi variés en formes peuvent constituer des espace de confidentialité, des bureaux individualisés, des espace de réunions. Au centre de cette configuration se trouve une place centrale, sur cette place se trouve la cafeteria d’entreprise. L’ayant voulu comme place elle se veut indéterminée et apte à tout type d’aménagement et d’usage laissé au loisir des occupants. Cet espace est un plateau libre ouvert à tous et pour tous. Au-dessus se trouve une terrasse accessible qui constitue un espace extérieur supplémentaire également propice à des aménagements ludiques et festifs en dehors des heures de travail.
Problématique environnementale Le choix de reconvertir ce bâtiment tourne déjà autour de la question du réemploi et de l’usage qui peut être fait de bâtiments apparemment désuets. Dans le contexte de la réglementation actuelle, mon pari autour de ce bâtiment était également de le transformer en un bâtiment autonome en énergie offrant un cadre de vie et de travail confortable. L’ossature lourde est rhabillée par une paroi continue définissant un volume étanche et chauffé. De larges surfaces vitrées assurent un apport massif de chaleur et de lumière. La lumière naturelle est largement diffusée dans le bâtiment au moyen de ces ouvertures mais également par les sheds et la réflectivité des matériaux qui seront à dominante blanche. Couplé à la chaleur résiduelle produite par les appareils présents dans le bâtiment ainsi que la chaleur métabolique des usagers, les besoins de chaud sont relativement minimisés. Pour pallier à la surchauffe estivale un dispositif en clairevoie permet d’occulter et protéger les baies vitrées du rayonnement direct du soleil. A cela s’ajoute un dispositif de sur ventilation couplé aux sheds et fonctionnant par effet de succion (admission d’air frais par le bas et évacuation via les ouvertures situées dans les sheds) permettant d’assurer le renouvellement de l’air frais au sein de l’édifice. L’autonomie énergétique du bâtiment sera assurée par une batterie de plaques photovoltaïques située sur les sheds. Ce dispositif assurera largement les besoins en énergie du bâtiment et pourra éventuellement permettre d’injecter le surplus dans le réseau de distribution.
Matérialité L’ensemble des éléments rapportés dans le bâtiment sera en structure métallique. Ce système permet non seulement de se détacher très nettement de la structure originelle mais assure aussi la légèreté et la réversibilité des éléments installés. La structure existante sera traitée en blanc. Les modules boîtes quant à eux seront de couleurs différentes pour identifier et individualiser chaque module. La variation possible des formes ainsi que le traitement spécifique des ouvertures de chaque boîte contribueront à renforcer également la singularité de chacun de ces modules. Les façades reprendront également des éléments métalliques en clairevoie. Cet habillage se veut un écho à l’architecture industrielle qui le voisine. Les éléments de structure en béton en extérieur resteront tels quels sans enduit ou revêtement d’aucune sorte.
FACADE OUEST
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Conclusion
La conception de ce projet m’a permis de me confronter au travail sur l’existant et à la difficulté que cela suppose. Difficulté dans la mesure où les contraintes sont plus élevées que sur un bâtiment neuf. Mais aussi et surtout dans les choix opératoires, choix à effectuer sans qu’ils ne dénaturent totalement l’objet sur lequel on travaille. Ces contraintes constituent des guides qui m’ont donné la ligne de conduite tout au long de ce projet. Au-delà de l’exercice même de la réhabilitation, il s’est agi aussi pour moi de regarder sous un œil nouveau les espaces de travail qu’induisent nos vies actuelles. Ils sont d’autant plus complexes et variés qu’ils ne peuvent plus être définis de façon conventionnel et immuable comme il y’a quelques années. L’open space se réinvente de fort belle manière. Il interroge nos modes de penser, d’agir et de faire l’espace. Dans ces conditions que proposer pour répondre à ces besoins ? Certainement pas un plan conventionnel de bureau. La réponse je le pense passe par un système. Un système qui s’adapte, qui n’est point figé. Un système modulable. Un systeme dans lequel les chose ne sont pas figées. Chaque personne jouissant d’un certain dégré de liberté pour se faire son espace. l’ensemble dans une structure de bâtiment contrainte et à la fois libre. C’est un systeme où l’exception confirme la règle. C’est ce que j’ai tenté de faire dans ce projet. C’est là l’idée forte du projet. Les plans ici ne sont qu’une photographie à un instant donné. Chaque jour autorise une nouvelle configuration qui s’inscrit dans la logique plus générale qui est celle du bâtiment. C’est en quelque sorte un plan guide à l’échelle du bâtiment que je propose là.
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ANNEXES Commerces : 832m² /10 Locaux techniques 30x3m² Halte SNCF Guichet : 22m² Bureau : 15x2m² Locaux techniques : 7m²
Stationnement Voiture 400 place voiture 2 roues : 110 places
T=60m2 MJC Accueil 40m² Foyer 110m² Ateliers : 200m² (2x100 ou 4x50) Administration : 80m² Ludothèque espace informatique : 300 m² Locaux techniques: 40m² Cafeteria 180m² T=950m2 Auditorium 1: 170 placec 220m² Auditorium 2: 170 places 220m² T= 440m2 Show room 1600 m² Accueil 30m² T=1630 Pépinière d’entreprise Plateau libre services communs 837m² Plateau libre 1000m² Cafeteria et place centrale. 800m² T =2637m² Terrasse accessible 1700m²
7417m² HORS STATIONNEMENT 16
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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE DE TOULOUSE
S10 ATS 2014 - C. Branger / F. Martinez / R. Papillault
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Halte de Lalande-Eglise
Structure initiale
Ossature
Creusement
Porteurs sup
Avant
Centre de tri postal Lalande
Apres
COUPE TRANSVERSALE
PLAN RDC
Accès
Sous-sol
COUPE LONGITUDINALE
PLAN R+1 niveau halte
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S10 ATS 2014 - C. Branger / F. Martinez / R. Papillault
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Halte de Lalande-Eglise
Elements ajoutés
primés
Ajout d’une couverture
PEPINIERE
NIVEAU URBI
STATIONNEMENT
COMMERCES
Principe de composition
PLAN R+2 Entresol 1
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Halte de Lalande-Eglise
STRUCTURE PORTEUSE RAJOUTEE
PLAN R+3 Etage 2
PLAN R+4 Entresol 2
PLAN R+5 Toiture
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S10 ATS 2014 - C. Branger / F. Martinez / R. Papillault
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Halte de Lalande-Eglise
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17 18 19 20
1. Bardage métallique 2. Lisse de fixation 3. Lamelle de fer en corten 4. Lisse de fixation 5. Bardage métallique 6. Isolation intégré 7. Plancher technique 8. Lisse basse de fixation 9. Tôle métal 10. Isolation 11. Boite métallique 12. Isolation 13. Poutre IPN 14. Flocage 15. Couvertine 16. Revêtement d’étancheité 17. Plot 18. Dalles sur plot 19. Ecran d’indépendance 20. Pare-vapeur
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
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clairvoie en corten
Vue sur hall central
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niveau 4 12 13
ELEVATION NORD
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niveau 3+4
Axonometrie niveau 3+4 ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE DE TOULOUSE
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
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ELEVATION OUEST
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Halte de Lalande-Eglise
ACCES 1 DEPUIS LALANDE
Place centrale
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Vue depuis le hall
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Halte de Lalande-Eglise