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Une chance pour Leclerc
Après un début de saison difficile, l'écurie de Maranello semble redevenue assez compétitive et le pilote monégasque
par Alan Parker-Jones
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Ce début de saison était probablement le pire pour Ferrari ces dernières années. La crise de l'historique écurie était évidente : dans les trois premières courses elle n'avait placé aucun de ses deux pilotes sur le podium, dépassée dans les résultats non seulement par une Red Bull toujours imbattable, mais aussi par d’autres écuries, comme Aston Martin et Mercedes. Concernant Charles Leclerc, le Monégasque n'avait pu terminer qu'une seule course, en Arabie Saoudite, où il avait terminé 7ème. À Bahreïn et en Australie, il avait été contraint à l'abandon. Une situation qu'on pouvait jusque-là définir justement quasi-catastrophique... Aggravant la situation, déjà assez compliquée, par l’assaut pacifique mais plutôt gênant des « tifosi » à sa « privacy » (voir encadré). Mais le week-end du Grand Prix d'Azerbaigian, fin avril à Bakou, semble avoir marqué un tournant dans la saison de l'équipe de Maranello : une voiture redevenue assez performante pour permettre à Charles Leclerc de décrocher ses premières pole positions de la saison, une deuxième place dans la course sprint et surtout le premier podium de cette année. Son coéquipier, Carlos Sainz, a obtenu – pour sa part - deux bonnes cinquièmes places. Le pilote monégasque demeure bien derrière au classement des pilotes, mais son moral est en hausse ce qui pourra l'aider pour tenter de gagner une course très spéciale pour lui : à domicile, justement à Monaco, qui lui a toujours échappé. Surtout, les deux poles de Bakou sont un espoir, car la Ferrari a démontré être aussi rapide que la Red Bull quand elle n'est pas alourdie par le plein de carburant, comme dans les essais qualificatifs. Et comme toujours, à Monaco, ce sont justement les essais qualificatifs qui peuvent faire la différence. Ainsi, avec une Ferrari en plein essor, il peut tenter de jouer toutes ses chances sur le circuit urbain de la Principauté, qui - avec ses particularités et le risque permanent d’interruptions et d’entrée en piste de la « safety car » bouleversant les hiérarchies - rend le résultat final toujours imprévisible.
L'EDITORIAL
par Roberto Volponi