4 minute read

DOSSIER

Next Article
SPORT

SPORT

g Un circuit pas comme les autres... En effet, si le Grand Prix de Monaco est connu comme l'un des événements les plus anciens de la Formule 1, remontant à 1929, et comme l'un des plus prestigieux de la saison, avec une atmosphère unique et une longue histoire de moments mémorables, mais aussi pour ses caractéristiques toutes particulières - Il est situé dans les rues de la ville, ce qui signifie que les pilotes doivent naviguer sur un terrain accidenté et étroit, avec des murs et des barrières de protection à proximité - le circuit de Monaco mesure environ 3,337 km, ce qui en fait l'un des plus courts du calendrier de la Formule 1. Le circuit est connu pour ses virages serrés et ses changements d'élévation rapides, notamment le célèbre virage en épingle à cheveux autrefois dite du Loews, aujourd'hui du Fairmont. Les pilotes doivent être très précis dans leur conduite et avoir une grande confiance en eux pour réussir sur ce circuit légendaire. Les accidents sont quasiment inévitables, et les arrêts répétés peuvent remettre en cause à tout moment le résultat et le classement final. En raison de la nature étroite et sinueuse du circuit, il est très difficile pour les pilotes de dépasser les autres voitures en course. Cela signifie que les qualifications sont particulièrement importantes à Monaco, car les positions de départ peuvent avoir un impact significatif sur le résultat final de la course.

g Un podium très encourageant pour Charles ! Si Charles Leclerc connaît ce circuit dans tous ses petits détails, son moral a été seulement partiellement réconforté par les avancées montrées à Bakou. On attend désormais les améliorations à la voiture attendue pour le Grand Prix de Miami pour rattraper le retard qui encore sépare la Ferrari de la Red Bull, notamment sur le rythme de course inférieure à cause de l'usure excessive des pneus. Monaco c'est la grande occasion pour arriver à batailler à armes égales. Cela passera notamment par une amélioration ultérieure de sa monoplace Ferrari. « Nous nous sommes rapprochés, peut-être un peu… mais nous sommes toujours très loin en termes de rythme de course, et je pense aussi que nous sommes derrière Aston Martin en termes de rythme de course. Nous devons donc vraiment travailler parce que sur une course de 51 tours, il n’y a pas grand-chose que nous puissions faire de plus. C’est donc un point positif, mais il reste encore beaucoup de travail à faire », prévenait Charles Leclerc à l'issue du Grand Prix d'Azerbairjan. Il est beaucoup désormais plus confiant, mais pour lui ce n'est pas toujours assez et son inquiétude demeure quasiment intacte : « Nous ne sommes pas assez rapides. Que nous manquions de rapidité au début ou à la fin du relais, ça peut changer, mais oui, nous ne sommes pas assez performants pour l’instant. » g Problèmes de pneus aussi pour Sainz Tandis que Charles Leclerc a marqué de gros progrès pendant le week-end azerbaïdjanais, le bilan était un peu moins reluisant pour Carlos Sainz Jr, l'autre pilote Ferrari quoique faible. ? L'Espagnol a

Advertisement

Charles et Gildo : détermination et confiance en l’avenir

En dehors de la Famille princière, Charles Leclerc, 25 ans, est probablement le Monégasque le plus internationalement connu et – à juste titre – l’un des plus appréciés. Depuis son plus jeune âge, il a gravi les échelons des courses automobiles, d’abord le karting, puis les différentes formules monoplaces, pour arriver enfin à réaliser deux de ses rêves d’enfance : la Formule 1 et la Ferrari. Une carrière rapide et brillante toutefois jalonnée de moments difficiles tels que la disparition de son parrain sportif et de son père, pilotes eux aussi, héritant surtout de leur passion commune pour la vitesse. Mais sa détermination et sa résilience lui ont permis de surmonter ces moments délicats pour repartir avec audace et avoir confiance dans un avenir meilleur. Aujourd’hui il vit un autre moment difficile – au niveau purement sportif - avec le manque de performance de sa voiture, mais il ne se décourage pas et va tenter de réaliser deux autres de ses rêves : gagner le Grand Prix à domicile et devenir champion du monde. Dans une perspective plus proche qu’on ne le pense, sa carrière évoluera au volant d’une voiture 100% électrique, car on a du mal à imaginer une Formule 1 qui roule avec des moteurs à combustion quand en Europe - et vraisemblablement aussi ailleurs - ces moteurs ne seront plus produits en série… Monégasque lui aussi, moins célèbre mais tout aussi audacieux, Gildo Pastor, 56 ans, est un entrepreneur pas comme les autres. Issu de l'une des familles les plus riches et influentes de la Principauté, il aurait pu mener une vie de milliardaire hédoniste, se « contentant » de gérer sa part de l’immense patrimoine immobilier dont il a hérité… Pas du tout ! Il se remet en question depuis sa jeunesse. Lui aussi pilote et amant de la vitesse, en 1995 il est recordman de vitesse sur glace. Il crée une vingtaine d’entreprises innovantes, dont un pôle technologique, une radio et une brasserie. Pionnier de l’innovation de la mobilité électrique et éco-compatible, en 2000 il reprend la marque automobile Venturi, et la rend à propulsion exclusivement électrique, tout comme l’usine de motos Voxan, qu’il rachète en 2010. Depuis, ses voitures et ses motos ont enchaîné une série impressionnante de records de vitesse. Malgré les épreuves extrêmement difficiles que - lui aussi - a dû affronter, tels que de graves problèmes de santé et l’assassinat de sa mère, il a su reprendre sa vie en main pour se tourner vers l’avenir. Aujourd’hui, avec Venturi Lab., dont il est co-fondateur, il est engagé dans la conception et construction de véhicules capables d’opérer en conditions climatiques extrêmes. Désormais, Gildo vise la Lune et Mars… Charles et Gildo, deux générations de Monégasques, deux brillants exemples d’audace, de détermination et de projection vers l’avenir qui contribuent jour après jour à illuminer leur pays. Un petit pays qui, grâce au talent visionnaire de ses Princes, a su faire fructifier son indépendance - héritée au fil des siècles - à travers une enviable politique de fiscalité douce qui, en misant surtout sur l’immobilier, a créée sa richesse. Aujourd’hui, le défi de la crise climatique devrait être affronté avec la même audace, détermination et projection vers l’avenir pour accomplir la transition énergétique et préserver les ressources naturelles. Comme par exemple prévenir la sècheresse et la pénurie d’eau douce – hélas déjà présentes - à travers la réalisation d’un dessalinisateur souterrain, pour atteindre une indépendance hydrographique qui puisse desservir aussi les zones limitrophes, en cas de besoin. Ou - encore plus - miser sur l’indépendance énergétique éco-durable, avec la conception et la réalisation d’une centrale énergétique flottante offshore, modulaire et multifonctionnelle, installée à la limite des eaux territoriales, capable de capter en même temps les sources solaires et éoliennes et l’énergie créée par les vagues et les courants marins. Charles et Gildo nous l’ont appris : les rêves, même très ambitieux, ne sont pas des illusions chaque fois qu’il est possible de les faire devenir une réalité…

This article is from: