Le Top 100 des entreprises Euralis et Turboméca en tête du classement par chiffre d’affaires des entreprises dont le siège social est en Béarn et Soule. Page 23 Réalisé en partenariat avec POUEY INTERNATIONAL
Novembre 2011
DOSSIER Béarn et Soule
Soficar Pages 4 à 14
La filière carbone
Les PME moteurs de l’économie Page 36
Pépinières Gaurrat 90 espèces d’érables japonais
Page 38
MessierBugatti-Dowty Des tiges de titane uniques au monde
Le bilan de l’année économique vu par les chefs d’entreprises béarnais Pages 15 à 22
Supplément gratuit aux éditions du jeudi 17 novembre 2011 - Ne peut être vendu séparément
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SOMMAIRE Le dossier
Le bilan de l’année
Les PME moteurs de l’économie en Béarn et en Soule P. 4 à 14
La prospective des chefs d’entreprise
Soule
Xavier Ceyrac
Christian Cancé
Les classements des entreprises en Béarn et Soule
En partenariat avec
Le Top 100 par chiffre d’affaires
Les stars du Top 100
P. 23 à 32
Le Top 50 par secteurs Commerce Industrie Agro-alimentaire BTP Export Services
Christian Pees
Supplément aux éditions datées du 17 novembre 2011 de
La République des Pyrénées Sud Ouest (édition Béarn et Soule)
P.33 et 34
et Eclair
Pyrénées
P.35 et 36
Réalisé par P.P.S.A.
P.37 et 38 P.39 et 40 P.43 et 44
Chef de projet et coordination : Patrick DURRIEU
P.45 et 46
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Imprimerie P.P.S.A. ZI Berlanne
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Grand Pau
P. 15 à 22
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DOSSIER
Les PME moteurs de l’économie
LE GRAND TEMOIN Jacques Jaussaud, professeur en sciences de gestion, directeur du Centre de recherche en gestion (CREG) de l’Université de Pau et des pays de l’Adour (UPPA) analyse le rôle des PME
Les atouts de la «gestion de proximité» avaient de mauvais bilans financiers, ou de gros besoins de trésorerie. Seconde source d’inquiétude : la perte de grosses commandes provenant d’importants donneurs d’ordre eux-mêmes affectés par la crise. Ces derniers ont donc revu à la baisse leurs achats, voire ont rapatrié des activités en interne.
Peut-on dire que les PME ont réussi à tirer leur épingle de la crise économique mondiale de 2008 ? Il faut d’abord préciser de quoi on parle. Il existe une grande diversité de PME, sachant que, selon la classification Insee, ce sigle désigne les entreprises qui emploient moins de 500 salariés. Mais entre 10 et 500 salariés, il y a des différences importantes, par exemple entre celles qui exportent et celles se limitant au marché national. Par rapport à la crise déclenchée en 2007 et ressentie à partir de 2008, les PME ont été impactées de manière différente : certaines ont disparu, d’autres ont résisté. Tout dépend de la clientèle. Pour les TPE (très petites entreprises), c’est-à-dire les PME de moins de 10 salariés, notamment dans le commerce et l’artisanat, certaines ont souffert d’une baisse de leur chiffre d’affaires sans que cela soit dramatique car leur clientèle de proximité a perduré. Pour les PME plus grandes, dans l’industrie en particulier, elles ont été frappées de deux façons différentes : problèmes
Flou complet La crise actuelle des dettes souveraines et de la crise de l’euro va-t-elle avoir les mêmes effets ?
Jacques Jaussaud : « Les PME mobilisent plus vite ».
financiers d’un côté, de débouchés commerciaux de l’autre. De manière générale, depuis 2008, fragilisées par la crise financière venant des Etats-Unis, la fameuse crise des « subprimes », les banques ont été plus regardantes sur leurs lignes de crédit octroyées aux entreprises. Les autorités ont bien compris que les banques en difficultés allaient réduire le montant global de leurs
prêts. Et les PME étaient en première ligne. D’où le plan gouvernemental qui a permis d’atténuer le choc sans écarter le durcissement des conditions bancaires à l’attention de certaines PME qui n’avaient pas de bilans suffisamment solides. Du reste, beaucoup de PME avaient de très bons carnets de commande, ce qui ne les a pas sauvé de la tourmente quand elles
On est actuellement dans le flou complet car on ne sait pas ce sur quoi cette crise de l’euro va déboucher. Mais si les banques sont à nouveau en difficulté, comme on l’a vu déjà avec la Société générale, cela pourrait à nouveau entraîner un resserrement sur les crédits bancaires à destination des PME. Autre élément : le contexte actuel provoque une volatilité des taux de change, ce qui ne facilite pas le travail des PME à l’export car elles doivent ajouter ce risque aux autres. Les banques ont de très bons outils pour pallier ce risque mais c’est lourd et coûteux. Celles qui achètent hors euro sont aussi
exposées car les fluctuations des taux de change ont des répercussions sur leurs coûts. Malgré tout, en temps de crise, les PME n’ont-elles pas des atouts que les grands groupes n’ont pas ? Les PME ont plusieurs caractéristiques distinctives, qu’on résume par l’expression « gestion de proximité ». En effet, elles développent des relations étroites entre dirigeants et collaborateurs, et avec l’environnement immédiat. En conséquence, elles peuvent faire passer plus facilement un message d’urgence et mobiliser plus vite et plus fortement en situation d’urgence. Les problèmes remontent plus vite du terrain donc on a une réactivité et une flexibilité plus importantes. En même temps, elles ont cette fragilité financière avec des bilans moins solides. Et elles ne répondent pas aux mêmes enjeux aux yeux des autorités politiques et des banques : on sera plus regardant pour réinjecter des capitaux et sauver une PME qu’un grand groupe industriel. Suite de l’interview en page 6
TIGF, une entreprise régionale à vocation européenne Pleinement intégrée au tissu industriel, TIGF est une entreprise à taille humaine, implantée depuis 50 ans en région Sud-ouest (au 30 septembre 2011: 495 salariés dont 54 recrutements externes depuis le 1er janvier 2011).
Au cœur des interconnexions entre la France et l’Espagne, à mi-chemin entre les réserves de gaz de la mer du Nord et celles d’Algérie, TIGF occupe une situation stratégique en Europe.
Une double vocation : le transport et le stockage
L’entreprise incarne la volonté européenne de développer les interconnexions énergétiques entre les États membres. Au-delà de la sécurisation des approvisionnements de l’UE, c’est une véritable solidarité européenne qui se tisse et dont TIGF se fait localement le relais.
Le réseau de transport de TIGF achemine le gaz vers les utilisateurs finaux : les industriels et les distributions publiques qui alimentent notamment les particuliers. TIGF régule et adapte les approvisionnements gaziers de l’ensemble du réseau TIGF et d’une partie des autres réseaux français en exploitant deux sites de stockage géologiquement adaptés.
Le réseau TIGF en 2010
L’entreprise entretient des relations fructueuses avec un grand nombre de contractants locaux et régionaux qui interviennent dans des secteurs d’activité connexes à ses métiers : études techniques, ingénierie, tuyauterie, chaudronnerie, génie civil, systèmes d’informations, … TIGF c’est : å 550 emplois indirects induits pour les entreprises extérieures, å= Plus de 50% des achats industriels injectés dans l’économie du grand sud-ouest
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å= 120 millions d’euros d’investissements/an depuis sa création incluant des montants très significatifs en matière de Sécurité, d’Environnent et de Développement Durable. 5 000 kilomètres de canalisations 14% du réseau de canalisations de grand transport français 22% des capacités françaises de stockage de gaz
TIGF entend jouer pleinement son rôle et participer à l’ouverture des marchés énergétiques, en s’appuyant non seulement sur sa double compétence transport-stockage mais également sur ses capacités d’adaptation, le professionnalisme de ses équipes et sa forte volonté de se développer en plaçant la sécurité, le respect de l’environnement et le développement durable au cœur de ses métiers et de l’engagement de chaque membre de son personnel
Notre expertise au service de votre développement Total Infrastructures Gaz France 49, avenue Dufau - BP 522 - 64010 PAU CEDEX
Tél : + 33 (0) 5 59 02 76 62 Fax: + 33 (0)5 59 02 15 60 www.tigf.fr Jeudi 17 novembre 2011
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DOSSIER
Les PME moteurs de l’économie
LE GRAND TEMOIN Suite de l’entretien avec Jacques Jaussaud
«Difficile de tirer un trait sur les PME» Avec la mondialisation, nécessaire comme on l’a vu pour certaines PME, la demande d’économies d’échelle, la nécessité de flux tendus dans le système économique, tous ces éléments ne creusent-ils pas la tombe des PME ? Dans certaines circonstances, il peut y avoir un appauvrissement du tissu industriel entraînant la disparition des PME. C’est vrai aussi que les économies d’échelle jouent en faveur des grands groupes. Cela n’est pas nouveau mais c’est clair. Pourtant, dans un grand nombre de secteurs d’activités, ce ne sont pas les plus grandes entreprises qui sont les plus rentables. Et dans certains secteurs où l’on constate des concentrations très fortes avec des rachats de PME, comme dans la machine-outil, ou plus largement la mécanique et l’électronique, on voit apparaître des créations de PME dans ces mêmes secteurs mais dans des niches nouvelles car elles ont une grande capacité d’innovation. Regardez en Allemagne, et au Japon, par exemple, mais aussi en France. L’Italie, elle, est très forte dans les relations inter-entreprises, les organisations de type « cluster » d’entreprises travaillant
en réseaux. Pour résumer, il est difficile de tirer un trait sur les PME : quel que soit le secteur, sur une période de 30 à 40 ans, il y a toujours un renouvellement d’entreprises.
40% des salariés Depuis longtemps, les relations entre les gouvernements successifs et les PME ont rarement été un long fleuve tranquille. Y a-t-il un hiatus profond entre ces deux univers ? Non. Les autorités françaises ont conscience du tissu des PME et de leur importance. Elles savent qu’elles pèsent lourd en termes d’emploi avec quelques 40% des effectifs salariés totaux des entreprises. Elles savent aussi qu’elles participent à la compétitivité des entreprises plus grandes. Après, que faut-il faire pour améliorer leur environnement ? Par exemple, en termes de fiscalité, les marges de manœuvre sont réduites et compliquées à trouver pour les politiques. Surtout que la crise de 2008 a conduit l’Etat à accroître ses déficits, en abondant les dépenses pour limiter l’augmentation du chômage et en atténuer les effets. Résultats : les déficits ont été aggravés, les prélèvements fiscaux ne peuvent plus être
réduits aisément, bref les marges de manœuvre sont encore plus réduites. Et l’avenir immédiat ne semble pas plus réjouissant… En effet, nous ne sommes pas dans une logique vertueuse car on ne voit pas poindre pour les prochaines années, une période de forte croissance sur nos marchés traditionnels, ni en Europe, ni aux Etats-Unis. Des Etats vont être – certains le sont déjà – en difficultés financières. Pour les PME fournisseurs de grands donneurs d’ordre, il va falloir trouver les moyens de les accompagner sur leurs futurs marchés, pour les aider à s’installer et à aller prospecter vers des marchés en fort développement, en Chine, en Inde, ou en Amérique Latine par exemple. Or les PME ont plus de handicaps que les groupes structurés : la prospection coûte cher et est consommatrice en ressources humaines. En même temps, elles doivent être ambitieuses et prudentes à la fois. Dans 10 ans, elles seront encore plus internationalisées qu’aujourd’hui mais ça ne se fera pas tout seul : il faudra se donner les ressources, notamment humaines, pour bien faire aboutir ce processus.
Bio express Jacques Jaussaud, 54 ans, professeur en sciences de gestion, est un spécialiste du management et des organisations de multinationales et de la gestion internationale des ressources humaines. Ses principaux terrains de recherche sont les pays asiatiques, notamment la Chine et le Japon. Il a publié de nombreux articles dans les revues scientifiques francophones et anglophones sur ces questions. Il est aussi professeur invité permanent de l’université de Nanchang, en Chine. Arrivé à la faculté de droit, économie et gestion de l’université paloise (UPPA) en 2002, il est le directeur du laboratoire CREG (Centre de Recherche et d’Etudes en Gestion) depuis 2006. Il a déjà dirigé 21 thèses de doctorat, la plupart réalisées sur des questions de management international en relation avec les pays émergents d’Asie, d’Amérique latine, et des pays d’Afrique. Cet amateur de belles lettres parle japonais, « mais pas aussi bien que l’occitan », se plaîtil à préciser.
Démographie des entreprises 2010
AU P • t o rn a C e 800 0 9 7, ru 0 0 800 ail : par m .fr france
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DOSSIER
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Les PME moteurs de l’économie
EST BEARN L’industrie représente 68% des salariés répartis dans des petites et moyennes entreprises
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es sous-traitants de Turbomeca, il y en a dans chaque commune de la plaine de Nay». Gageons qu’une bonne part des 3 442 salariés de l’industrie recensés par la communauté de communes de Vath Vielha (qui rassemble les deux cantons de Nay), travaillent pour le motoriste d’hélicoptères. L’entreprise Turbomeca, installée à Bordes au tournant du siècle dernier, est aujourd’hui la locomotive du bassin industriel historique de l’est du Béarn ( voir encadré). Si l’industrie ne représente que 8,74% des opérateurs économiques du secteur (en nombre d’établissements), elle regroupe 67,74% des salariés de la petite région. Ils sont en général répartis dans des très petites entreprises, lesquelles représentent 94% du tissu économique. Parmi les plus grosses, citons l’entreprise de construction métallique Cancé (178 salariés localement, 500 au total) qui vient de fêter son cinquantenaire. Dans le secteur de l’industrie hydraulique (barrages), Hydropipe se développe à Coarraze. Témoins du passé, la présence de deux entreprises rappellent l’âge d’or du textile. Il s’agit de la fabrique de bérets Blancq-Olibet
Christian Cancé et son fils Bertrand symboles d’une entreprise enracinée dans la plaine de Nay et de la réussite d’une PME.
(10 salariés) qui a quitté Nay, voilà quelques années, pour Baudreix et de la teinturerie Lepère (15 salariés), qui perdure à Nay depuis 1920.
«Le petit Chicago» L’agroalimentaire occupe une place de choix dans la région. Les deux gros transformateurs de foies gras, Biraben et Laguilhon tous deux originaires de Beuste se font face sur la zone d’activité de Bénéjacq avec chacun autour de 50 salariés. À noter aussi la vitalité de la boucherie charcuterie à l’origine du surnom de «Petit
Chicago» donné à la zone de Bénéjacq et Coarraze. Même le fromage ne manque pas, concentré à Asson qui ne compte pas moins de 8 fromagers. Le plus gros d’entre eux, Matocq (19 salariés) est entré récemment dans le giron du groupe Bridel. La plaine de Nay concentre encore un solide réseau d’artisans, 429 entreprises, essentiellement dans le secteur du bâtiment. Elle dispose aussi d’une infrastructure commerciale, en pleine mutation autour de deux grandes surfaces, Intermarché (à Bordes et Coarraze) et Super U (Bénéjacq). Il faut y ajouter plusieurs enseignes à bas prix et des halles de Nay qui s’animent les mardis et samedis.
«Quatre zones d’activités» L’activité se concentre géographiquement dans quatre principales zones d’activités, en dehors d’Aéropolis (Bordes-Assat) : Clément-Ader à Bordes-Assat (28 entreprises), Monplaisir à Bénéjacq-Coarraze (21 entreprises), ZAC Samadet à Bourdettes (11 entreprises), ZAC Pous à Coarraze (17 entreprises, essentiellement dans le bâtiment). La création d’une nouvelle zone d’activité est programmée à l’horizon de cinq ans.
La plaine de Nay est enfin irriguée par un réseau de 684 exploitations agricoles. Elle possède aussi de réels atouts touristiques avec les sanctuaires et les grottes de Bétharram, le zoo d’Asson, la maison carrée, le musée du béret de Nay et la base de Baudreix. Le secteur de Pontacq concentre 300 emplois industriels. Autrefois très prospère, l’activité du cuir et de la chaussure perdure avec la Tannerie de Montbrun (50 salariés), le fabricant de chaussures Tonon Laburthe (60 salariés), le fabricant de chaussons-coques pour chaussures de ski, Palau et l’artisan-chausseur, Joseph Paradis. S’y ajoutent l’entreprise de mécanique et chaudronnerie aéronautique Altema (ex Alema) (64 salariés, bientôt 100). Signalons encore l’entreprise de machinisme agricole, Magendie à Livron, une laiterie et une entreprise de services pour supermarchés Plastigros (une vingtaine de salariés) à Espoey et Polybéton à Soumoulou. Le canton de Montaner présente, lui, un mini-pôle industriel à Ponson-Dessus. Cette commune concentre une centaine de salariés entre les Transports Laporte et l’entreprise Hourquet (démantèlement, déconstruction et recyclage de sites industriels).
Surnommée «La petite Alsace», au XIXe siècle, à cause de l’introduction de la filature du coton par les Alsaciens, Nay a vu la naissance du béret. En 1920, devenue capitale textile, le « petit Manchester » fait travailler plusieurs milliers de salariés, dont 1000 en usine (les autres à domicile). La tradition industrielle s’est également appuyée sur le travail du bois. La vallée de l’Ouzom concentrait les fabrications de chapelets à partir du buis ramassé en montagne. La région inondait les marchés des pèlerinages de Bétharram et de Lourdes et jusqu’au monde musulman. Avant la seconde guerre mondiale, plus de 2000 personnes travaillaient à domicile dans cette activité. Le meuble a décollé dans la plaine à la fin du XIXe pour répondre aux besoins de l’hôtellerie régionale. Cette industrie a fait travailler jusqu’à 600 personnes. Il n’en reste aujourd’hui que deux ou trois entreprises et le lycée professionnel de Coarraze. Le troisième pilier de la tradition, réside dans la métallerie qui traitaient le minerai de l’Ouzom. Tout cela a disparu aujourd’hui, remplacé par Cancé et Turbomeca arrivée, par hasard sur ce terreau industriel.
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Nay : la plaine industrieuse
Le berceau de la révolution industrielle du Béarn
Jeudi 17 novembre 2011
Fabrication Française de sondes de stimulation cardiaque. Distributeur exclusif de stimulateurs cardiaques MEDICO
Se dote de moyens techniques de pointe, a créé son centre de formation en regroupant ses activités au sein du Pôle Innovation dédié aux Biotechnologies,
le Biogalien à Pessac
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Somedics RD partenaire de l’UBB accompagne ses performances, encourage et stimule l’UBB
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DOSSIER Les PME moteurs de l’économie GRAND PAU Près de 12 000 entreprises maillent ce territoire, 65 % dans les services, 20,5 % dans le commerce, 8,5 % dans le BTP et 6 % dans l’industrie
Les trois filières d’excellence Paloises sonnes autour de l’abattoir de Lons (Serval, Vignasse et Donney, Comptoir gascon des viandes). Il faut ajouter les activités liées au vin (80 salariés à la cave de Gan) et au miel (Miels Michaud à Gan, 160 salariés).
L
e bassin industriel du grand Pau ne compte pas moins de 11 830 établissements, bâtiment, industrie, commerce et services confondus. Les services représentent plus de 65% de ces derniers. Viennent ensuite les établissements commerciaux (20,5%), le bâtiment (8,5%) et l’industrie (6%). Le secteur privé compte globalement 50 000 salariés répartis dans les services (56%), le commerce (19%), l’industrie (9%), le bâtiment (7%) et l’hôtellerie-caférestauration (6%). La ville de Pau accueille 60% de ces salariés. La ville centre est suivie de Lons (15%), Lescar (8,5%), Billère (5%) et Jurançon (4%).
Géosciences, aéronautique et agro-alimentaire Le bassin palois accueille trois filières d’excellence dont deux sont adossées aux pôles de compétitivité, Avenia et Aérospace valley. La première est celle des géosciences (génie pétrolier) dont le fer de lance est le Centre scientifique et technique Jean Feger du groupe Total, principal donneur d’ordre (60 sous-traitants directs). Aux 2 300 salariés du groupe installés à Pau, s’ajoutent 4 000
1800 salariés dans les TIC
Le laboratoire de l’IPREM à l’université de Pau symbolise la complémentarité entre la recherche sur la structure du vivant, l’environnement et les propriétés des matériaux.
emplois directs des sociétés satellites, parfois américaines et du réseau de PME travaillant dans l’imagerie sismique ou la fabrication d’équipements pétroliers. Citons encore les laboratoires de l’université directement liés à l’activité des géosciences. La seconde filière d’excellence est l’aéronautique, entraînée par les grands donneurs d’ordre que sont Turbomeca (lire page Est Béarn), Socata (Tarbes), Dassault (Bayonne) et Messier (Bidos, lire page Haut Béarn). De nombreux sous-traitants de cette filière sont installés au nord de Pau (SerresCastet, Sauvagnon). L’agroalimentaire constitue la troisième filière phare de l’activité
économique du grand Pau. Le fleuron en est le groupe Euralis installé à Lescar où travaillent environ 400 personnes. Le groupe coopératif poursuit ses activités de collecte et d’approvisionnement pour ses adhérents. Il est devenu, en plus, l’un des principaux opérateurs mondiaux dans la transformation et sur le marché du foie gras. Il a essaimé dans le grand ouest de la France de la Dordogne à la Vendée et jusqu’en Bretagne. L’activité de transformation du lait occupe 210 personnes à Lons (Candia et Fromagerie occitane) et 400 à la laiterie des Chaumes à Jurançon. Le secteur de la viande fait travailler une centaine de perPUBLICITÉ
est leader mondial sur un marché de niche
Des narguilés de luxe à Billère
partenaire des entreprises en croissance Le financement des entreprises, comme facteur de développement économique et d’emploi, est l’une des priorités de la Caisse des Dépôts. Acteur de référence en matière de capital-risque et de capital-développement, soucieux de l’intérêt général, l’établissement investit dans les entreprises porteuses de croissance pour renforcer leurs fonds propres. Eclairage avec Xavier Roland-Billecart, directeur régional Aquitaine de la Caisse des Dépôts
En 2010, 25 M€ ont ainsi été investis dans les entreprises aquitaines par Aquitaine Amorçage, Galia, Aquitaine Création Investissement (ACI), Avenir entreprises, Irdi et Herrikoa. Guidé par l’intérêt général, l’accompagnement de la Caisse des Dépôts n’est pas seulement financier, nos équipes apportant un conseil juridique, fiscal et technique pour aider à structurer le projet.
Evoluant dans les secteurs clés de l’Aquitaine, ce sont des PME qui, pour financer un projet industriel, acquérir un brevet ou encore se développer à l’international, ont besoin d’augmenter leur capital et, pour cela, d’un partenaire financier qui prenne le risque à leurs côtés. C’est pourquoi, en tant qu’investisseur d’intérêt public et général, nous portons une attention particulière à la rentabilité du projet et à la pérennité des investissements réalisés. Cette optimisation de la combinaison “risque, garantie, développement et rentabilité” agit par ailleurs comme effet de levier pour d’autres investisseurs publics ou privés. La direction Aquitaine de la Caisse des Dépôts anime, aux côtés du Conseil régional, d’Oséo, de la Banque de France et de la Direccte*, la plateforme Navicap Aquitaine. Quel est son rôle ? Issu du réseau Appui PME, c’est un outil de facilitation gratuit pour les entreprises en création ou en développement, qui n’ont pas encore identifié le bon partenaire pour financer ou
réée en 2006 par Éric Gormand, un ancien de CTurbomeca, l’entreprise Airdiem
renforcer leurs fonds propres. Elle conseille, qualifie la demande des porteurs de projet et des chefs d’entreprise, et les oriente vers la meilleure solution de financement. Au sein de cette plateforme, la CDC joue un véritable rôle de tiers de confiance. Depuis sa création, fin 2008, Navicap Aquitaine a étudié 73 dossiers pour 218 M€ de besoins exprimés. 33,5 M€ ont été levés pour 14 entreprises orientées, et 14 autres dossiers sont en cours d’orientation.
est aujourd’hui leader mondial du narguilé haut de gamme. L’ancien Saint-Cyrien et HEC a repris une fabrication de luxe autrefois essentiellement réalisée par les grands noms des arts de la table: Saint-Louis, Christofle ou Baccarat. Airdiem développe d’ailleurs des projets avec Baccarat. La société installée à Billère vend 4 à 500 narguilés chaque année. En dehors des produits très haut de gamme qui peuvent atteindre 10 000 à 15 000 euros, il propose une gamme de narguilés vendus entre 350 et 1000 euros. « Le marché a dépassé celui des cigares», note le dirigeant pour qui la qualité attire la demande. La société qui ne compte en propre que 3 salariés fait travailler de nombreux sous-traitants dont 80% sont en France, notamment
Direction régionale Aquitaine Caisse des Dépôts 38, rue de Cursol, CS 61530 33081 Bordeaux Cedex 05 56 000 160 Xavier Roland-Billecart Xavier.roland-Billecart@ caissedesdepots.fr Jérôme Spanek Jerome.spanek@caissedesdepots.fr Agnès Bidondo Agnes.bidondo@caissedesdepots.fr
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Deux outils performants répondent à leurs besoins en fonds propres : CDC Entreprises, une filiale du groupe spécialiste du capital-risque, et le Fonds stratégique d’investissement (FSI). Détenue à 51 % par la CDC et à 49 % par l’Etat, cette filiale intervient en investissant directement dans les PME, comme actionnaire minoritaire, mais aussi indirectement, en cofinançant les fonds sectoriels, le Fonds de consolidation et de développement des entreprises (FCDE) ainsi que les fonds régionaux.
Quel est le profil des entreprises concernées ?
Le développement industriel de Pau et de son agglomération est relativement récent. Il date au plus d’une cinquantaine d’années. Plus qu’une génération spontanée d’entrepreneurs et de productions locales, il résulte essentiellement de sa situation de carrefour d’histoires industrielles qui se sont écrites à ses marges. Le Centre scientifique et technique de Total est né de la découverte du gisement de gaz naturel de Lacq en 1957. Plus que de la première école de pilotage des frères Wright, le boom aéronautique est né de l’installation de Joseph Szydlowski qui a créé Turbomeca à Bordes et des industries implantées à Bayonne, Tarbes et Toulouse. Véritablement liée au terroir, la filière agroalimentaire doit beaucoup à la coopération, notamment la Coop de Pau, installée d’abord à Billère avant de partir à Lescar pour devenir le groupe Euralis. La filière équine est née du temps où Pau, ville climatique, avait su attirer une clientèle anglaise passionnée d’équitation qui a vu l’intérêt du climat. Les mêmes Anglais ont créé à Billère le premier golf du continent.
AIRDIEM Cette Start-up créée en 2006
La Caisse des Dépôts,
Comment s’organise le soutien aux entreprises à potentiel de croissance ?
Trois autres filières sont structurantes comme celle des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Réparties entre le parc technologique Hélioparc (près de l’université), les Allées (près du centreville palois) et Pau cité multimédia (au nord de Pau), les entreprises de ce secteur font travailler environ 1 800 personnes. Ajoutons les deux filières équines et touristiques en émergence. Citons encore les Laboratoires Fabre qui avec Aquitaine Pharm International (API) ont installé à Idron une unité qui fabrique des produits à pharmaceutiques à haute valeur ajoutée (200 salariés). Il faut ajouter enfin un groupe d’entreprises textiles qui résistent à Jurançon. MTM (coiffures), la Manufacture pyrénéenne (laine des Pyrénées) et Acte 3 (tissage haut de gamme) comptent respectivement 23, 16 et une dizaine de salariés.
Au carrefour des histoires voisines
Eric Gormand exporte 90% de sa production.
dans la région lyonnaise et le Jura. Il s’agit de tourneurs, orfèvres et tisseurs haut de gamme. Airdiem affiche pour 2011 un chiffre d’affaires de 400 000 euros, un chiffre qui double chaque année depuis sa création. 90% de son activité va à l’export. MoyenOrient et pays du golfe sont parmi les plus gros clients. Airdiem dispose d’ailleurs d’une base commerciale à Dubaï, créée par une ancienne volontaire internationale en entreprise (VEI), partie en 2009 dans les Émirats avec un coup de pouce du groupe Total. Airdiem travaille aussi pour le Japon, la Russie et l’Indonésie, notamment par le biais de l’hôtellerie de luxe. Jeudi 17 novembre 2011
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DOSSIER
Les PME moteurs de l’économie
OUEST BEARN Le paysage économique connaît depuis dix ans un renouveau et les PME misent sur l’innovation et le service
Un territoire qui a commencé sa mutation économique
U
n renouveau. En une dizaine d’années, le paysage des PME qui participent à l’économie de l’ouest Béarn a grandement évolué. Il est vrai un peu contraint et forcé depuis la quasi-disparition des usines de textile et d’exploitation du bois. Cette mue est aujourd’hui portée par des entreprises qui misent sur l’innovation pour leurs activités et produits. Des PME qui profitent également de leur position stratégique, géographique d’une part, entre les agglos de Pau et Bayonne-Anglet-Biarritz, et de développement d’autre part en investissant dans des niches bien spécifiques. Orthez par exemple est une ville qui s’est transformée en pôle de commerces et de services. A côté des grandes surfaces et des structures qui oeuvrent dans la prestation à domicile, qui font partie des plus gros employeurs, des entreprises spécialisées dans le médical et le domaine particulier de l’orthopédie mettent en avant des savoir-faire reconnus. A l’instar du Groupe Lépine division Lépine Industries qui emploie une cinquantaine de personnes (dont sept recrutées pour la seule année 2010) pour fabriquer des prothèses. Un peu plus loin à Puyoô, c’est aussi un domaine qui prend de l’ampleur avec FLD et sa production de chaussures paramédicales (notamment pour diabétiques) et semelles orthopédiques.
L’atout de l’informatique La région orthézienne maintient également en vie une tradition autour du livre et de l’écrit en exploitant à bon escient les nouvelles technologies. Un défi relevé dans le nouveau pôle d’excellence rurale zone des Saligues qui accueillent déjà plusieurs PME en devenir. Face au tissu artisanal, dont 47% relève de la construction, l’informatique s’avère aujourd’hui l’un des atouts des entreprises implantées dans l’ouest Béarn. A Orthez, zone Naude, GFI Chrono Time emploie une centaine de personnes pour la réalisation de logiciels progiciels de gestion de temps et solutions de contrôle d’accès (lire cidessous). Tout comme Octime à Saliesde-Béarn. De nouvelles technologies qui permettent aussi à de nombreuses PME de diversifier leurs activités, comme JO2D à Puyoô, spécialisée dans la découpe assistée, ou encore Audio sud Gravure qui a su profiter de la niche de la connectique audiovisuelle pour proposer des solutions sur mesure en adossant un atelier de tôlerie et peinture à son activité de câblage. Ainsi, dans un environnement aujourd’hui hyper concurrentiel, les PME de l’ouest Béarn ont voulu miser sur la singularité pour grandir. Deux d’entre elles symbolisent cette nouvelle direction prise par l’économie locale, Weatherford à Bellocq et son matériel fabriqué pour les puits de pétrole, ainsi
Sous le regard de Thomas Cifarelli, directeur de l’usine orthézienne du Groupe Lépine, les prothèses se fabriquent en faisant appel à la tradition (forge) et aux nouvelles technologies.
qu’Otech à Puyoô et sa production d’équipements d’irrigation agricole. Deux structures dont le savoirfaire est aujourd’hui connu à l’étranger et dont les exportations vont croissant. Tout ceci ne fait toutefois pas oublier que l’économie dans l’ouest-Béarn repose
encore fortement, à côté du tourisme, sur une activité agro-alimentaire. Une tradition de l’élevage (canards, poulets, Blondes d’Aquitaine…) qui induit localement des sites de transformation comme les Salaisons Dupuy à Sault-de-Navailles, Delpeyrat
Ils gèrent le temps grâce aux innovations pécialisée dans l’optimisation S des plannings, GFI Chrono time surfe aujourd’hui sur la dématérialisation pour offrir de nouvelles perspectives à ses clients. Ironie de l’histoire certainement, c’est dans une ville qui posséda une papeterie que l’une de ses entreprises fleurons grandit aujourd’hui grâce à la dématérialisation, le zéro papier. GFI Chrono Time, dont la maison mère vient de célébrer ses 30 ans, est une PME moteur sur le territoire. Implantée à Orthez depuis 2003 et le rachat de Chronotique, installée zone Naude depuis 2008, l’entreprise emploie 90 personnes, dont 70% des ingénieurs informatiques à l’affût de la moindre innovation. Leur objectif : principalement éditer des logiciels de gestion d’emploi du temps, d’optimisation des plannings. Et pas question d’avoir de «bug» car leurs clients sont immenses, la Mairie de Paris, le CHU de Toulouse, la BNP Paribas, le Conseil européen, et plus localement les caisses primaires d’assurance maladie de Pau, Bayonne, Tarbes, le conseil général des Hautes-Pyrénées, la société Seretram (maïs). A côté, GFI Chrono Time travaille aussi pour Jeudi 17 novembre 2011
Thierry Vouillat, directeur général adjoint de la branche software de GFI Informatique et Yves Lamaison qui dirige l’agence d’Orthez vont continuer à recruter pour renforcer les rangs de l’entreprise.
les usines du bassin de Lacq ou la communauté de communes du canton d’Orthez pour le matériel de contrôle d’accès. Mais si cette PME a embauché 30 personnes de plus en huit ans, si elle compte encore en recruter une dizaine ces prochaines années, c’est bien grâce aux logiciels et programmes qu’elle crée dans son centre de recherche et de développement orthézien. Ce en suivant les progrès technologiques. En quête de plus en plus de mobilité, des
applications sont inventées depuis un an pour les téléphones dernière génération ou les tablettes numériques. «Une dématérialisation qui laisse entrevoir de nombreuses perspectives», indique Thierry Vouillat, directeur général adjoint de la branche software de GFI Informatique. La législation a également aidé à booster leur activité. Comment en effet bien gérer les RTT ou les heures supplémentaires sans le savoir-faire de GFI
Chrono Time en matière de gestion de planning. Afin de rester proches de ses clients, la PME orthézienne, fer de lance dans son domaine, va se voir renforcer et l’agence dirigée par Yves Lamaison peut-être encore s’étendre. Et pour promouvoir sa palette de talents, une cellule de télésales a vu le jour en septembre dans les locaux d’Orthez. Le catalogue de clients de l’entreprise risque donc de grossir encore quelque peu.
Chevallier à Orthez et Sauveterre, la découpe à Lahontan avec la Fipso qui s’apprête encore à s’agrandir, les conserveries avec Argaud à Puyoô ou Fouex à Orthez. Sans oublier bien sûr le Consortium du jambon de Bayonne qui a récemment investi dans la Saline de Salies-de-Béarn.
Trois anciens piliers Jusqu’à l’orée des années 2000, l’Ouest Béarn vivait en symbiose avec des activités économiques millénaires ayant réussi à résister en se transformant au fil du temps. Ainsi, le territoire s’appuyait sur trois piliers dont l’histoire se forgeait le long du Gave de Pau. Le travail des viandes, des peaux et des cuirs à côté des zones d’élevage, la tannerie côtoyant aussi les salaisons et conserveries basées à Sauve-terre. Non loin également des forêts pyrénéennes et landaises, la transformation du bois a longtemps servi d’assise à l’économie locale, par la fabrication de meubles (Orthez, Salies) ainsi que du carton et du papier avec la Papeterie des gaves, à Orthez, finalement fermée en 2006. Enfin, toute la partie tissus et chaussures a jusque récemment survécu mais beaucoup d’usines textiles ont disparu ou ont réduit leur voilure (Saint-Frères à Puyoô, Moutet et Petit Boy à Orthez). L’évolution vers le secteur tertiaire fut ainsi inéluctable avec la mobilité croissante de la population. En vingt ans, le territoire a reçu de durs uppercuts économiques mais a su depuis peu se relever pour ne pas finir K.-O.
DOSSIER
Les PME moteurs de l’économie
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NORD BEARN La nouvelle autoroute A65 et la zone du Pont Long près de l’aéroport ont dopé l’économie du territoire
Les atouts du pôle péri-urbain
L
e territoire au nord de Pau est structuré aujourd’hui par la nouvelle autoroute A 65 reliant Pau à Bordeaux. Les décideurs de ce territoire ont saisi l’opportunité de cet équipement en le jalonnant de nouvelles zones d’activité. C’est le cas des intercommunalités de Thèze et de celles de la limite nord du département (Arzacq, Garlin, Lembeye) groupées dans un syndicat mixte avec des groupements de communes du Gers (Lees-Adour) et des Landes (Geaune). Le sud de la zone en limite de l’agglomération paloise est équipé, lui, depuis le début des années quatre-vingt. Reste qu’aujourd’hui l’activité se concentre principalement sur deux pôles. Celui, périurbain, partagé entre Serres-Castet, Montardon et Sauvagnon (Luy de Béarn) et celui, plus rural, d’Arzacq. 6 000 emplois répartis dans 650 établissements sont concentrés sur le territoire de la communauté de communes du Luy de Béarn qui présente la situation avantageuse de bénéficier de la proximité immédiate de la ville centre (administration, université), d’être sur l’axe Bordeaux-Pau, non loin de l’axe Pau-Bayonne et près de l’aéroport. «Nous avons une forte concentration d’entreprises aéronautiques, mais pas seulement», témoigne Jean-Pierre Mimiague, président de la communauté de communes. Avec ses 330 emplois, Exameca fait figure de locomotive. Elle emploie autant de salariés que la puissante caisse régionale de Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne, installée à Serres-Castet. On peut citer encore MAP, Cazenave, Aquitaine électronique, Axyal, ou Barrère. L’affichage d’un Aéropôle donne à voir un environnement de compétences et de métiers liés à une même filière. Le site comprend aussi un pôle important lié au BTP. Screg, Spie,
Guintoli, Novelec, Pau peinture sont des implantations majeures de ce secteur. Moins connues d’autres sociétés se développent comme Biason qui vient de mettre en place une unité de construction de menuiseries en PVC. Citons encore des transferts comme AQMO (machines outilsproductique) qui migre de Pau ou la concession Audi-Volskwagen arrivant de Lescar. « Depuis 1995, on a multiplié le nombre d’emplois dans les entreprises par 2,5», constate Jean-Pierre Mimiague qui cite un quart issu d’entreprises déjà implantées, un autre quart provenant d’entreprises venant de l’agglomération paloise et la moitié résultant d’entreprises nouvelles. Les trois communes associées ont bâti leur essor économique à partir des zones d’activités, constituées en partie grâce à des terrains loués au syndicat du HautOssau et d’un réel savoir faire dans l’accueil et l’accompagnement.
Morlàas, Arzacq, Lembeye zones d’activités dynamiques La commune de Morlaàs accueille également quelques PME dans ses zones d’activités de Berlanne et Fébus. Citons notamment Darco (fabrique de robinets pétroliers, 65 salariés), Coreba (réseaux électriques, mise en lumière) Sedam, Bordes. Le pôle d’Arzacq s’est construit autour de l’agroalimentaire avec le jambon de Bayonne et une zone d’activité de 4 hectares. L’interprofession et le consortium du jambon de Bayonne fournissent à eux seuls environ 150 emplois. Une extension de la plateforme Pyragena de 1300 mètres carrés devrait en ajouter 10 autres. Une filière autour des services vétérinaires et la nutrition animale emploie 60 personnes. Autour de ce cœur, des activités artisanales (bâtiment), commerces et ser-
La zone industrielle du Pont Long entre Serres-Castets et l’aéroport.
vices irriguent le canton dans le pôle d’Arzacq mais aussi à Mazerolles. Le canton de Lembeye accueille à Peyrelongue-Abos une entreprise qui fabrique des nettoyeurs haute pression, Hydro France (20 salariés). La communauté de communes du canton pilote par ailleurs un projet d’abattoir-centre de découpe multi-viandes pour les éleveurs de proximité. Le canton de Thèze apparaît spécialisé dans le secteur du bâtiment. Techniconfort (une vingtaine de salariés) qui va migrer d’Argelos à Auriac est spécialisée dans la plomberie et le chauffage. Deux autres entreprises sont spécialisées dans les fenêtres: Nipou (Auriac), BCI (Thèze). Thion (Auriac) travaille dans l’équipement des bâtiments d’élevage. Signalons encore l’entreprise de transport de voyageurs, BouetAugaret (20 salariés), basée à Lasclaveries.
Un partenariat original avec le Haut-Ossau C’est une série de baux emphytéotiques de 50 ans conclus avec la commission syndicale du Haut-Ossau par l’intermédiaire du Sivom du Luy de Béarn, devenu communauté de communes qui a déclenché l’essor économique du nord de Pau. « Cela a été le point de départ de l’activité économique », se souvient Jean-Pierre Mimiague président de la communauté de communes du Luy de Béarn qui a succédé au fondateur René Forgues en 1997. Trois étapes (1980, 1990 et 2003) marquent ce partenariat, qui porte sur quelques 110 hectares situés sur la commune de Serres-Castet. L’intercommunalité gère aujourd’hui 184,5 hectares de terrains à vocation industrielle ou commerciale. Ils se répartissent sur trois communes : Serres-Castet (zones du Haut-Ossau, du Pont Long, Arroutures, Luy et Lartiguet), Montardon (zone d’Ayguelongue), Sauvagnon (zones de l’aéroport et du Bruscos). « On a pu ainsi offrir, à la fois, des baux emphytoétiques et des terrains en pleine propriété », note Jean-Pierre Mimiague qui offre une boîte à outils complètes aux candidats à l’installation (pépinières et écloserie, centres de vie, société d’aménagement). Restait à prévoir ce qu’il adviendra à l’échéance des 50 ans des baux avec le Haut-Ossau. Le Luy de Béarn a récemment conclu un accord prévoyant la possibilité dès aujourd’hui de prolonger les baux de 40 ans supplémentaires moyennant une augmentation des loyers de 5 %.
BIASON Une nouvelle unité de fabrication automatisée de fenêtres PVC.
La fenêtre en grand à Serres-Castet n inaugurant mi septembre Edédiée dernier une nouvelle unité à la fabrication automati-
Christian Biason a investi trois millions d’euros dans le nouveau site.
sée de fenêtres PVC, le groupe Biason, installé à Serres-Castet depuis 1984, affiche un bel optimisme. « Nous avons des carnets de commande chargés. On ne sent pas la crise », confirme le dirigeant, Christian Biason, qui a investi quelque 3 millions d’euros dans ce projet. Il a recruté à cette occasion 22 salariés supplémentaires, ce qui porte l’effectif du groupe à 150 personnes (dont une dizaine à l’agence commerciale de BordeauxLac, ouverte en 1993). La nouvelle usine « K-Liplast » est capable de produire 300 fenêtres par jour, ce qui triple presque la capacité initiale. Elle déroule deux chaînes de production de 190 mètres sur 4 500 mètres carrés.
Elle est le pendant en PVC de l’usine Arial, spécialisée en menuiserie aluminium née au cours de la décennie précédente.
60 000 fenêtres par an Le groupe produit 60 000 fenêtres annuellement dont les troisquarts en PVC. Elle alimente le marché français segmenté entre les collectivités (15 %), les particuliers (25 %) et les professionnels (60 %). Depuis sa création par Yves Biason et son fils, Christian, l’entreprise a fait du chemin. Elle développe aujourd’hui un site internet qui permet à ses clients de commander ses menuiseries en ligne. Le jour de l’inauguration Christian Biason présente les nouvelles chaînes de fabrication automatisées de fenêtres PVC aux officiels. Jeudi 17 novembre 2011
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DOSSIER
Les PME moteurs de l’économie
HAUT BEARN Près de 800 PME employant plus de 5000 salariés s’épanouissent près des poids lourds de l’aéronautique et de l’agro-alimentaire. Ce territoire a plutôt mieux résisté qu’ailleurs à la crise
Dans le sillage des deux « A »
F
ortement marqué par la présence de l’aéronautique et de l’agroalimentaire, le territoire se prête à un maillage très dense de PME. Il ne s’agit pas ici de dresser le panorama économique du Haut-Béarn à la manière d’une de ces agences de notation qui soufflent la pluie et le beau temps sur l’économie mondiale. Les deux « A » du territoire font référence aux deux mamelles qui le nourrissent, l’aéronautique et l’agroalimentaire. Derrière les fleurons que sont pour l’aéronautique MessierBugatti-Dowty à Bidos, PCC France à Ogeu-les-Bains ou Micro Mécanique Pyrénéenne à Gurmençon, et pour l’industrie agro alimentaires Lindt & Sprüngli à Oloron et les Eaux d’Ogeu, se tisse une toile dense de petites et moyennes entreprises,
sous-traitants qui respirent au rythme de leurs grands donneurs d’ordre. Pour le seul piémont oloronais, la Chambre de commerce et d’industrie recense 786 entreprises occupant 5000 salariés (chiffres 2009), dont 94,6 % de ces établissements emploient moins de dix personnes. A la fin 2009, l’industrie représentait 7% de ces 786 entreprises mais employait 34% des effectifs salariés, là où la construction, le commerce et les services divers, qui rassemblent plus de la moitié des entreprises du territoire en emploient 31,3%. Une spécificité que l’on peut étendre à l’ensemble du HautBéarn et qui le distingue dans le Département des PyrénéesAtlantiques : si la part de l’industrie est du même tonneau (6% des entreprises), le nombre de salariés ne représente que 16% des effectifs totaux, là ou commerces et services divers en emploient la moitié.
Bonne résistance à la crise
Pierre Aubert directeur d’Hydrometal qui s’est diversifié en sortant du tout acier pour s’ouvrir au marché de l’aluminium avec un investissement de 2,3 millions d’euros.
Depuis, la crise financière survenue à l’automne 2008 est passée par là. Pour autant, le territoire a plutôt mieux résisté qu’ailleurs. Un sous-traitant de l’aéronautique implanté en vallée d’Ossau laissait entendre dernièrement que le secteur n’avait pas franchement pâti directement de la crise mais que les donneurs d’ordre en avaient profité pour réduire leurs stocks et, ce faisant, contribué à fragiliser leurs soustraitants. Au service économique de la Communautés de communes du piémont oloronais, le directeur du
Vu du ciel la zone industrielle qui entoure Messier.
service, Romain Ceyrac, signale que « les reprises d’activité dans le secteur industriel, et particulièrement des sous-traitants de l’aéronautique, s’est effectué de manière hétérogène. » Certains ont rebondi en lançant des projets de développement liés à l’innovation où à la diversification de leurs produits et donc de leurs débouchés, pour ne pas rester trop dépendant d’un donneur d’ordres principal. « Ce que l’on ressent chez les dirigeants de ces PME, qu’ils aient bénéficié ou non de cet effet ressort, c’est qu’ils ont pris conscience que ce n’est pas l’immobilisme qui les fera sortir de la crise », analyse Romain
Ceyrac. Un exemple en vallée d’Ossau, où Hydrométal (36 salariés), spécialisée dans les traitements de surface de pièces pour l’aéronautique, s’apprête à finaliser une extension qui lui permettra de sortir du « tout acier » pour s’ouvrir les marchés de l’aluminium. Un autre atelier de nettoyage des pièces de moteur pour hélicoptères, lié à Turboméca, est déjà entré en service. Cette «diversification » a probablement sauvé l’usine que les investisseurs suisses de la holding APG, la maison mère, auraient envisagé de fermer au printemps dernier. Même le troisième « A » du Haut-Béarn, le secteur des pièces
pour l’automobile, semble résister tant bien que mal, au prix de périodes de chômage technique (chez Fédéral Mogul, PCC). Un levier également actionné dans l’entreprise de métallurgie de la vallée d’Aspe, Toyal Europe. LES CHIFFRES CLES
Effectifs : 72%. C'est le pourcentage de salariés de l'industrie employés en HautBéarn par une poignée d'entreprises : Messier Dowty, Lindt (les deux plus gros employeurs), PCC à Ogeu, Federal Mogul, Micro-mécanique pyrénéenne (MMP), Toyal ou la fonderie Messier.
ALIES-BERGUES L’entreprise a été reprise en 2010 par Nicolas Aliès. Elle dispose d’un savoir-faire dans l’ajustage
La précision au service de l’aéronautique
L
’entreprise Alies-Bergues, spécialisée dans l’usinage de pièces micro-mécaniques de précision, essentiellement pour l’aéronautique, a été reprise en 2010 par Nicolas Alies. L'entreprise de mécanique de précision, située zone Lanneretonne à Oloron-Sainte-Marie, est une de ces PME de 10 à 100 salariés susceptibles de créer des emplois. La preuve, l'effectif est passé de dix à onze salariés au 1er janvier 2011. Nicolas Alies a repris la société de Christian Bergues en février 2010.
Un réél savoir faire en matière d’ajustage. Jeudi 17 novembre 2011
Non sans avoir eu à franchir un parcours administratif semé d'embûches et affronté des banques frileuses. « Les banques qui réalisent le plus de bénéfice sont celles qui m'ont dit non, regrette le repreneur. Heureusement que Christian Bergues a été toujours là à mes côtés. » Les Etablissements AliesBergues ont, pourtant, un joli carnet d'adresses, fournissant des pièces de haute précision et de tailles parfois très réduites, à Messier-Bugatti-Dowty, Turbomeca, Micro-mécanique pyrénéenne ou la SNECMA, deux anciens employeurs du nouveau patron. Cette entreprise est spécialisée dans l’usinage micro mécanique de précision. La société dispose d’un réel savoir faire en matière d’ajustage. La Région Aquitaine a accompagné cette société (dans le cadre d’une transmission d’entreprise) à hauteur de 35 000 €. Le président de la Région, Alain Rousset, l’a d’ailleurs visitée en décembre 2010. L’occasion de saluer « un bel exemple de résistance » sur le territoire, et pas seulement aux lenteurs administratives.
Alain Rousset, guidé par Nicolas Aliès, a visité l’entreprise dont la Région a aidé la transmission.
DOSSIER
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Les PME moteurs de l’économie
BASSIN DE LACQ Pour réussir sa reconversion le Bassin investit de nouveau créneaux
Lacq change de peau sans renier son histoire industrielle étonnant concept qui voit les déchets organiques… transformés en eau. Une technologie encore certes à l'état de pilote mais qui, si la force commerciale est au rendez-vous, pourraient séduire de nombreux industriels ou collectivités. Innoveox table d'ailleurs sur un chiffre d'affaire de 150 millions d'euros d'ici quelques années.
A
lors que l'activité liée à l'extraction décline, sans pour autant disparaitre, le Bassin de Lacq investit plusieurs créneaux afin de réussir sa reconversion. Et materne quelques prometteuses PME. C'est un écrin unique en son genre dans le pays qui a été récemment livré. Borochem, la première entreprise vient de s'y installer. D'autres suivront, huit emplacements étant prévus in situ. Couveuse dédiée aux jeunes PME de la chimie qui évoluent en amont du passage à la phase industrielle, Chemstart'up a beau avoir été pensé pour préparer l'avenir de Lacq, le site renvoie tout autour à la riche histoire du Bassin. Il est vrai qu'accolée au GRL, le centre de recherche d'Arkéma, plantée en face de la plate-forme de Total (Induslacq) et gardée par la «casquette», couvre-chef bétonné et vestige de ce qui fut la première station-service de Lacq, cette pépinière offrira à ses futurs occupants, en plus d'enviables conditions de travail, un panorama susceptible d'éveiller en eux de quoi nourrir d'éventuelles sagas industrielles. A Lacq, on a en effet compris que mieux valait s'appuyer sur les acteurs locaux, les aider à grandir et se développer, plutôt que compter sur les aléas d'une prospection incertaine dans un contexte de crise mondiale.
L'extraction, une aventure qui continue
Gardé par l'ancienne casquette de Elf, Chemstart'up accueillera des jeunes entreprises de la chimie.
Bref, avec Chemstart'up, financée par les collectivités pour plus de 5 millions d'euros et exploitée par le GIP Chemparc, Lacq prépare – ou plutôt entraîne - ses champions de demain.
Engouement autour de la valorisation des déchets Pour autant, les nouvelles PME du Bassin n'ont pas attendu ce cocon pour tisser leurs toiles autour des «historiques» locaux, que ces derniers s'appellent Total
ou Arkéma. La culture industrielle que l'on trouve dans la région permet notamment à la filière constituée autour de la valorisation des déchets de s'exprimer pleinement. Et sans doute plus aisément ici qu'elle ne pourrait le faire sous d'autres cieux. Depuis trois ans, ont ainsi grandi quelques entreprises prometteuses, qui après avoir testé et peaufiné leur concept, passent cette année à la vitesse supérieure. C'est le cas de Regefilms à Abidos, qui s'est lancée en 2008 et vient
d'investir 5 millions d'euros pour quasiment installer et développer la filière du recyclage du film plastique. Autre exemple prometteur, celui d'OP Systèmes, née à la même époque, et qui sur la plateforme de Total recycle les terres gorgées de soufre pour produire de l'électricité. Des sociétés qui ont moins de dix ans à elle deux et font déjà travailler une soixantaine de salariés. Et que dire d'Innoveox qui avec l'appui de la CITBA à Arthez-deBéarn, entend porter très loin son
L’agro-alimentaire intéresse aussi Lacq Vignasse et Donney va s'implanter à Artix. Il y a Lplus'entreprise de 50 ans, c'était l'industrie qui s'était, à la faveur de la découverte du gisement de gaz, imposée chez les agriculteurs de Lacq et ses environs. Aujourd'hui, par le biais de divers projets, l'agriculture, qui n'avait certes jamais disparue mais était devenue moins visible, retrouve un rayonnement plus conforme à celui qu'il était jadis. D'autant que soucieux de ne plus dépendre de la seule chimie, les responsables et élus locaux ne négligent aucune piste économique. Agro-alimentaire compris. Filiale de la CELPA (la coopérative des éleveurs des PyrénéesAtlantiques, dont le siège est à Arthez-de-Béarn), l'entreprise Vignasse et Donney, qui emploie une trentaine de personnes, va quitter Lons pour Artix. Spécialisé dans la découpe et le négoce de viande, la société, qui s'était intéressée à l'abattoir d'Orthez il y a cinq ans, avait en effet un besoin urgent de trouver des locaux moins vétustes et plus accessibles. Si la piste Lahontan a été un temps envisagée, c'est finalement Artix et la zone Eurolacq qui ont été retenus. Vaste de 1300 m2, chiffré à 2,5 millions d'euros HT, le futur bâtiment, construit par
Les futurs locaux de Vignasse et Donney à Artix, un bâtiment imaginé par le cabinet d'architecte Lejeune et associés.
la Communauté de communes de Lacq, devrait être livré dans un an. «Les futurs locaux (1300 m2), adaptés aux normes européen-
nes, permettront à l'entreprise de développer son activité dans des lieux moins vétustes, plus spacieux, mieux adaptés à son activité spécifique et
idéalement situés géographiquement» indique-t-on à la CC Lacq qui percevra un loyer en contrepartie de son investissement.
Au final, même si tous continuent à espérer l'implantation un jour à Lacq du fameux troisième gros industriel (avec Abengoa et Arkéma), si à Abidos, Soficar fourmille de nouveaux projets d'extension, l'avenir du Bassin se construit aussi avec des PME innovantes. Au sein de celles-ci les dirigeants, qui ont saisit le si vert air du temps, savent marier inventivité, recherche à l'envie d'entreprendre. Et dessinent ainsi la transition entre chimie de l'extraction et chimie verte. Même si, pour autant, la première n'a pas dit son dernier mot. Car à Lacq, comme c'était pourtant annoncé depuis tant d'année, on n'arrêtera pas de fouiller les sols en 2013. Avec le projet Cluster Chimie 2030, dont l'investissement atteint 150 millions d'euros, des petites quantités de gaz continueront à être exploitées, afin d'assurer la pérennité des industries de la thiochimie (soufre). Comme un éternel recommencement.
La reconversion, une mission de … 35 ans Si la découverte du gisement de gaz remonte à 60 ans (1951), le thème de la reconversion a lui déjà plus de 35 ans. Après les années des pionniers, suivie de l'arrivée de nombreuses populations pour travailler à l'extraction et l'exploitation du gaz à partir de 1958, rejoignant ainsi la cohorte de locaux délaissant l'agriculture pour l'industrie, les gens de Lacq, sous l'égide de la SNPA devenue Elf Aquitaine, commence à préparer l'extinction du gisement dès les années 70. La SOBEGI (société béarnaise de gestion industrielle) est ainsi créée dès 1975. Comme un symbole, c'est aujourd'hui cette même SOBEGI, dont le capital se partage entre Total (60%) et Cofely (filiale de GDF-SUEZ, 40%) qui est aujourd'hui gestionnaire des deux plate-forme chimiques de Lacq et Mourenx. Avec aujourd'hui, le désir de continuer à gérer au mieux l'existant, mais aussi de préparer l'avenir en offrant des conditions optimales pour séduire les investisseurs potentiels. De son côté, Chemparc, groupement qui réunit divers acteurs du Bassin, travaille à la prospection. Actuellement, plus de 8000 salariés, répartis entre donneurs d'ordre et sous-traitants, restent liés au complexe de Lacq. Jeudi 17 novembre 2011
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DOSSIER
Les PME moteurs de l’économie
SOULE Le territoire a réussi sa reconversion en diversifiant ses activités. 40 % des emplois sont dans le service et 16 % dans l’agriculture. L’industrie se diversifie dans de nouveaux métiers
Un fort ancrage local Création de zones d’activités
«
S
i des nuages noirs s’amoncellent sur la planète financière, l’économie «réelle» va à peu près bien et c’est particulièrement vrai en Soule, peut-on lire sur «la lettre de Mauléon» de septembre 2011 sous la plume de son maire Michel Etchebest *. Plusieurs investissements importants sont en cours de finalisation, la demande est forte en bâtiments de petite taille (300 à 700 m2) et plusieurs entreprises ont des plans de développement intéressants». On peut ajouter que des postes «ouverts» ne sont pas pourvus et que le bassin OloronMauléon présente un taux de chômage plus faible que la moyenne du département et de la région Aquitaine. Comment expliquer cette bonne santé économique dans une vallée qui a longtemps vécu de son agriculture, des articles chaussants et du caoutchouc avant de connaître une période difficile et une sévère chute démographique ? «On a désormais un bon équilibre entre l’agriculture, l’industrie et les services» estime Arnaud Villeneuve, le maire et conseiller général de Tardets. Les services fournissent 40% des emplois. Il n’y en a plus que 16% dans l’agriculture, mais celleci reste un élément important de l’économie par les activités qu’elle génère, l’agro-alimentaire (Fromagerie des Chaumes, coopératives Axuria et Azkorria, fabrication du fromage et de confitures, conserves, …) et la vente directe qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Autant de pro-
Plusieurs entreprises travaillent en sous-traitance pour l'aéronautique.
duits qui bénéficient de l’image du Pays Basque à laquelle sont très attachés les producteurs, les élus et les consommateurs.
Reconversion et diversification Il n’y a plus de grosse usine ou d’entreprise venant de l’extérieur. L’hôpital local de Mauléon est devenu le plus gros employeur de la vallée avec 152 équivalents temps plein. La Soule a réussi sa reconversion. Elle a diversifié ses activités. Cela la rend moins fragile. De petites entreprises ont par exemple amené des métiers qui n’existaient pas sur le site de GEMA. «Il y a autant de salariés aujourd’hui dans cette enceinte que lorsque l’usine a fermé» note Jean-Pierre Hitta, le directeur de l’ODACE. Autre exemple de créa-
tion et de diversification, le groupe Artzainak. Basé à Mauléon et dirigé par Michel Etchebest, il compte 250 collaborateurs répartis sur 8 filiales à taille humaine. Le tissu des PME et des petites unités travaille pour l’aéronautique, dans le BTP, les armatures et la construction métalliques, le désamiantage, et le bois, produit du caoutchouc, des bottes de sécurité, etc. L’espadrille est devenue un article de mode qui emploie une soixantaine de personnes. Le réseau artisanal s’est lui aussi renouvelé et celui des auto-entrepreneurs s’est développé (445 créations en Pays basque intérieur en 2009 et 458 en 2010). L’hôtellerie et l’hébergement touristique évoluent vers l’écolabel européen. Et les services de soins et d’aides à domicile emploient du personnel féminin.
«Les jeunes font des études et leur attachement à la famille, au pays et le sentiment de «devoir faire ici» les amène à reprendre l’entreprise familiale (Ets Etchegoyen, Arla, Hourcade, Hastoy, Lagun, Emac, Tauzin, …), à innover ou à créer (SPI Aéro, Okina, Elkar, ...)» constate Michel Etchebest. L’association Azia qui incite les jeunes à s’impliquer sur le territoire, les CLEJ (2) qui les aident à s’installer, l’ODACE, outil d’accompagnement à la création, à la reprise et au développement d’entreprises, participent aussi à ce renouveau. Parallèlement, la communauté de communes Xiberua poursuit depuis quelques années avec la SAFER et maintenant l’EPFL (3) une politique foncière cohérente sans porter préjudice au monde agricole. «On n’avait pas de réserves» observe Anne-Marie Thornary, la directrice des services de Xiberua.
La communauté a donc acheté des terrains disponibles et y a installé des zones d’activités afin de répondre rapidement à la demande. Trois nouveaux projets sont en préparation. «Et nous avons des terrains agricoles que nous pouvons échanger en cas de besoin» ajoute son président Dominique Boscq. Et, pour permettre aux éleveurs de faire de la vente directe, elle a construit une nouvelle salle de découpe dans l’abattoir intercommunal. La communauté de communes travaille également à labelliser l’espadrille de Mauléon et à créer une filière bois. Elle attend aussi avec impatience l’amélioration du réseau routier, vers Oloron, Pau et Bayonne. (1) Michel Etchebest est également viceprésident et responsable de la commission Développement économique de la Communauté de communes de Soule et président du groupe industriel AK (Artzainak) basé à Mauléon. (2) Club local d’épargne pour les jeunes (3 EPFL : établissement public foncier local du Pays Basque
L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE DE LA SOULE EN CHIFFRES
2072 entreprises (5,9% du Pays Basque) emploient 5 216 personnes (4,1%). (Source INSEE SIRENE 2010) Ventilation des entreprises et des emplois par catégories d’activités en 2010 et nombre d’emplois moyen par établissement (CCI Bayonne Pays Basque) : Agriculture : 821 établissements, 838 emplois, moyenne 1 Commerce : 162 / 473 / 2,9 ; Construction : 142 / 461/– 3,2 ; Industrie : 165 / 1 149 / 7 Services : 662 / 2 073 / 3,1 ; Tourisme : 120 / 222 / 1,9 Par rapport à 2009, en 2010 le nombre d’établissements a baissé de 1% en agriculture, s’est maintenu en commerce, et a augmenté dans les autres activités (+10% en industrie). Le nombre moyen d’emplois a très légèrement baissé en 2010 dans la plupart des activités sauf dans l’industrie (+ 3,4%) et le tourisme (+ 16,2%). Taux de chômage : 7,1% sur le bassin Oloron-Mauléon (9,2 en Aquitaine et 8,1 dans les Pyrénées Atlantiques) (Insee juillet 2011)
ETABLISSEMENTS ETCHEGOYHEN A Mauléon chaque cousin gère une filiale
L’esprit d’entreprise d’une famille
A
vec Arnaud, les établissements Etchegoyhen en sont à leur 5ème génération de minotiers, à la 4ème dans les centrales électriques avec Christine et à la 3ème dans le caoutchouc avec PierreFrançois. Un bel exemple d’attachement au patrimoine, de diversification, de souci de transmettre et d’innover dont serait fier Pierre Etchegoyhen (1817-1897), leur aïeul qui, ouvrier meunier, ouvrit la voie en exploitant le moulin de Charritte. L’esprit d’entreprise de la famille a fait le reste. En 1887, son fils Jean-Louis (1844-1925) loue le moulin de Montréal à Mauléon, l’achète en 1891, le transforme (avec J.Pierre Araneder) en centrale pour devenir concessionnaire de l’éclairage public et privé de Mauléon en 1892 et contribuer ainsi, en partie (1), à l’industrialisation de la ville. Puis, en 1934, son fils, Jean-Pierre (1874-1944) obtient l’exploitation et la distribution d’électricité sur dix autres communes de Soule. Aujourd’hui, les centrales des Ets Etchegoyhen Jeudi 17 novembre 2011
Etché Sécurité vend ses bottes de sécurité dans trente pays différents .
fournissent le réseau EDF. C’est encore Jean-Pierre Etchegoyhen qui crée l’activité caoutchouc en 1938 pour répondre aux besoins de l’industrie de l’espadrille, de la chaussure et de sabots pour l’agriculture.
Chaque cousin gère une filiale Aujourd’hui, chaque cousin, un par branche familiale, gère une
filière. «Les centrales évoluent lentement, confie Christine Etchegoyhen. Nous nous attachons à optimiser le rendement en améliorant les équipements et à nous mettre en conformité avec la nouvelle réglementation». Cette activité emploie un couple de gardiens à temps partiel par centrale, un mécanicien, fait travailler des artisans locaux et des prestataires extérieurs spécialisés. Etché Moulins de Soule vend sa
farine à des artisans boulangers du département et du sud des Landes. «Nous aidons également nos clients qui ont besoin d’être accompagnés» ajoute Arnaud Etchegoyhen. Quant à la branche Okindeia, elle possède six boulangeries qu’elle met en gérance et elle sert d’intermédiaire entre des artisans et d’éventuels repreneurs. La minoterie produit aussi de l’aliment pour le bétail (ovin lait et bovin) qu’elle distribue dans un rayon de 40 km. «Notre particularité est de produire de l’aliment sur mesure, complète le gérant. Nous avons fait des investissements importants pour maintenir l’outil de travail et notre volume de production augmente régulièrement».
60 % a l’export Etché-Sécurité (22 salariés, 3 intérimaires) s’est lancé dans les bottes de sécurité dans les années 70. Destinées aux professionnels (pompiers, industrie chimique, électriciens, armée), certaines sont isolantes jusqu’à 13 000 volts ou offrent une protection NBC (nucléaire, bactériologiques, chi-
miques). «Nous travaillons avec des laboratoires extérieurs et nous faisons certifier nos bottes suivant les normes européennes et internationales, résume Pierre François Etchegoyhen. Nous exportons 60% de notre production dans 30 pays différents». Pour le moment Etché-Sécurité a du mal à répondre à la demande et allonge les délais de livraison. Il lui faut absolument améliorer les conditions de travail et sa capacité de production. D’où le projet de nouvelle usine sur la Zone d’Activité de Viodos. On retrouve la même volonté de transmettre et de diversifier chez Arla. Le père, Jean, avait créé une entreprise de maçonnerie. Elle a été reprise par ses trois fils qui ont étendu ses activités. Alain gère la branche maçonnerie, Christian les constructions mécaniques et Jean Claude l’entreprise de désamiantage. Ils emploient 40 salariés. (1) L’industrialisation de la ville s’est faite également grâce à l’initiative d’autres industriels : par exemple la famille Beguerie qui a également transformé un moulin en centrale et les familles Gorre et Cherbéro qui ont construit 2 centrales à Mauléon pour leurs usines quelques années plus tard.
BILAN 2011 Les chiffres clĂŠs
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Jeudi 17 novembre 2011
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BILAN 2011
Les perspectives
MICHEL LAFON Directeur départemental des finances publiques
«3 à 4 années compliquées devant nous» Quels sont les indicateurs qui vous inclinent à l’optimisme ? Quelle lecture faites-vous de cette année 2011 sur le plan économique en Béarn et en Soule ? La situation est contrastée. L’activité en 2011 a été tirée par la progression des investissements et notamment dans la métallurgie. Cette activité est bien orientée pour le moment tant du point de vue des capacités de production que du chiffre d’affaires des entreprises. Il faut quand même observer une grande prudence pour les mois à venir au vu du contexte européen et mondial. LES CHIFFRES CLES
Métallurgie et BTP en bonne santé
Tribunal de Commerce de Pau de janvier à juillet (en nombre) : 2010 Immatriculations d’entreprises 835 Radiations 911 Procédures collectives 189 Dont redressements judiciaires 50
La progression des «crédits impôts recherche» traduit l’investissement des entreprises. D’une manière générale, les immatriculations d’entreprises ont également progressé. Les procédures collectives (redressements judiciaires, dépôts de bilan) sont en baisse. 2011 a été une bonne année pour le chômage partiel. Les dossiers de demande sont passés de 266 (1730 salariés) en 2010 à 91 (340 salariés) entre 2010 et 2011. Dans le même temps, le taux de consommation de ces heures est passé de 35% à moins de 30%.
2011 881 654 162 49
Crédit Impôt Recherche : 2010 : 7,8M€ remboursés pour les PME correspondant à 111 demandes. 2011 : 8,3M€ remboursés au 30 septembre correspondant à 99 demandes. Les montants remboursés s'avèrent fin septembre supérieurs à l'année entière 2010 , conséquence des efforts tangibles des PME en matière de recherche et développement. Paiement des échéances publiques: la situation s'est dégradée en 2011 et concerne surtout les TPE. Les demandes de délais (situation arrêtée au 15 septembre) sont en hausse de 16% / à la même période de l'année 2010.
Quel est l’état de santé des entreprises secteur par secteur ? La métallurgie liée à l’aéronautique est en très bonne santé. Il y a une croissance importante chez les sous-traitants mis à part le cas de l’automobile qui va faire du chômage technique. La chimie (bassin de Lacq) reste stable en matière d’activité. Malgré les restructurations, elle ne connaît pas de faiblesse. Les carnets de commande du bâtiment et des travaux publics (BTP) sont bien garnis, notamment dans le gros et le second œuvre. Reste que le contexte de hausse des matières premières réduit leurs marges. On a remarqué aussi que les grands groupes nationaux venaient, faute d’activité, chercher de plus en plus des marchés de taille moyenne dans notre région.
S’ajoute aussi la pénétration des entreprises espagnoles victimes de la crise chez elles. Dans le tourisme, on retrouve les résultats de l’an passé avec une fréquentation étalée tout au long de la saison et de l’arrière-saison. Y a t-il des points moins positifs ? Les Très petites entreprises (TPE) souffrent de difficultés de trésorerie, notamment dans la restauration et le bâtiment. Les demandes de délais à nos services ont progressé de 16% par rapport à 2010 qui était déjà une très mauvaise année. Cela est lié au surendettement des ménages dont les dossiers ont progressé. Pour les ménages, on a observé une progression de 10% des demandes de délais ou d’étalement de l’impôt. On constate également une dégradation du marché de l’emploi. Le nombre de chômeurs progresse de 3,9% entre juin 2010 et juin 2011.
Michel Lafon : «Le marché de l’emploi se dégrade».
difficile. Elles vont resserrer leurs investissements, ce qui va provoquer un ralentissement de l’activité.
La crise financière a t-elle un impact sur l’activité des PME de la région ? Cela ne s‘est pas encore ressenti sur l’investissement des entreprises. On le sent plutôt maintenant. Notre département connaît un effet retard. Nos entreprises qui sont solides arrivent à faire le gros dos pour supporter la crise mieux qu’ailleurs. Elles ont connu un rebond jusqu’à début septembre.
Notre departement est solide Et les collectivités locales ? Les collectivités locales doivent se préparer à une période plus
FRANCOIS VIRELY Directeur de la SOBEGI
Justement, comment voyezvous 2012 ? La croissance risque de baisser. Ici, je pense que l’on va continuer sur notre élan. Mais en 2012, on va entrer dans un autre monde. Le département va devoir faire face à de nouveaux enjeux. Nous avons 3 à 4 années compliquées devant nous. Notre petite région est-elle bien armée pour cela ? Ce département est solide. Il n’a pas de vrai point faible. Il a de multiples PME bien disséminées sur le territoire avec de beaux fleurons dans la métallurgie et l’agroalimentaire par exemple. Le
département est à la fois industriel touristique, frontalier, agricole et avec un secteur immobilier florissant. Le Béarn et la Soule sont plus abordables sur ce plan, car les prix sur la côte basque découragent les familles moyennes.
«Pau, pôle des Pyrénées» Voyez-vous à l‘inverse des freins au développement ? On évoque souvent les infrastructures. Je considère qu’on a un département bien relié avec des autoroutes : bientôt l’A 10, l’A 65, l’A 64, deux aéroports (presque trois). Il ne faut pas se plaindre. Personnellement, je rêve de Pau, comme «Pôle des Pyrénées». Pour cela, il nous faut des infrastructures correspondantes à cette ambition comme la LGV.
CAROLINE GEORGES Déléguée d’Oséo
«Une annnée 2011 plutôt bonne» «L’innovation repart»
François Virely : « On ressent des ralentissements ».
Quel est l’état de santé, aujourd’hui, de l’industrie chimique en Béarn ? Jusqu’à maintenant, pour une grande partie de l’activité, 2 011 a été une bonne année à la fois en volume et en résultats. Jusqu’à l’été, on n’a pas senti de répercussions de la crise financière. Jeudi 17 novembre 2011
Reste que les industriels sont sur des visibilités à court terme : au mieux six mois, souvent moins de trois mois. Depuis l’été, certaines activités souffrent comme Lubrizol (huiles automobiles et aéronautiques) à cause de la parité euro/dollar. Finorga a une visibilité contrat par contrat. L’activité de Chimex est conforme à son budget. Au final, l’année est plutôt bonne. La chimie a refait les trois quarts du chemin perdu avant la crise de 2008. Quelques activités avaient été impactées par la première crise financière mais de façon partielle. C’est le cas de SBS qui exploite la seule unité européenne restante dans la chimie de l’acroléine qui a souffert de la concurrence de l’Inde et de la Chine.
Visibilité réduite Qu’en est-il de l’état de la sous-traitance ? Tout le segment du BTP souffre beaucoup. Il avait été protégé de
la crise par le chantier de l’autoroute. Nous sommes dans un calendrier assez délicat, car demain les entreprises risquent d’avoir du mal à faire face à des gros chantiers sur le Cluster chimie 2 030 à Lacq et sur celui de Soficar, si cette entreprise finalise son projet de précurseurs. Les sous-traitants qui travaillent dans les secteurs de l’électricité et de l’instrumentation constatent que les commandes se sont tassées du côté des collectivités, elles-mêmes à la recherche de financements. Quelles sont les perspectives pour l’avenir ? Les industriels ressentent un ralentissement du côté de l’Asie, où les taux de croissance ont un peu baissé et où les pays émergents commencent à produire eux-mêmes. Ils commencent aussi à ressentir l’impact du ralentissement américain. La visibilité dans le secteur de la chimie est de plus en plus à court terme.
«
n 2011, on a vu et financé à nouveau des projets d’innoEvation dans l’aéronautique, la chimie, l’agroalimentaire. C’est un signe très positif, car c’est ainsi que l’on prépare l’avenir.» De son poste de vigie, à la délégation Aquitaine sud d‘Oséo, cofinanceur des PME innovantes, Caroline Georges scrute le dynamisme de nos entreprises locales. Elle a l’impression très nette d’assister à un redémarrage après la catastrophique année 2010: «Je l’ai senti en début d’année, mais avec un essoufflement depuis l’été.» Les demandes de garanties ont été aussi nombreuses mais avec une augmentation sensible des montants moyens pour financer des investissements. Oséo est intervenue en début d’année pour financer des projets immobiliers, gelés le temps de la crise (2008-2010) ainsi que des projets immatériels.
+20 % de financement de court terme L’Établissement public a éga-
lement augmenté en 2011 de 20% ses financements de court terme pour les trésoreries des entreprises, signe qu’elles sont tendues. Deux cas de figures sont relevés par Caroline Georges à ce sujet : «Il y a d’une part les entreprises qui ont connu des pertes et des jours difficiles comme dans le secteur du bâtiment. D’autre part, on retrouve des entreprises en phase de redémarrage qui ont besoin de fonds de roulement.» La déléguée d’Oséo ne voit, en revanche aucune incidence de la crise bancaire européenne et mondiale sur le financement de nos PME. Les banques seraient même en quête de projets. Réjouie de la capacité d’adaptation des dirigeants des entreprises locales, Caroline Georges fait une lecture tempérée de 2011 et anticipe 2012: «2011 est une année de transition, attentiste. Je suis plus optimiste pour 2012 où l’innovation va porter ses fruits et porter une dynamique positive.»
BILAN 2011
Les perspectives
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CHRISTIAN PEES Président du groupe Euralis
Une bonne année pour l’agriculture 2011 est-elle une bonne année pour l’économie du Béarn et de la Soule? Sur le plan agricole, ce sera globalement une bonne année. En particulier pour le maïs, ce sera une année excellente avec des rendements qu’on a jamais vus et de bons prix. C’est le cas pour l’ensemble des productions végétales, excepté pour le maïs semences où les variations climatiques de fin juillet ont généré des accidents de fécondation. Pour les productions animales (volailles, canards), 2011 reste une bonne année. Pour celles-là, la coopérative prend en charge les aléas du marché pour ne pas impacter les producteurs. Sentez-vous des répercussions de la crise mondiale et européenne dans notre région ? C’est vrai que le contexte macroéconomique de l’année est difficile. Le pouvoir d’achat du consommateur est affecté. Les banques sont dans la tourmente, ce qui pèse sur l’accès au crédit des PME. Je suis un peu stupéfait de l’ambiance à Bruxelles où certains sont très alarmistes. On vit un moment où tout est possible,
le meilleur comme le pire. Nous ne sommes pas dans une ambiance sécurisée. Notre région n’y échappe pas même si nous disposons d’amortisseurs naturels comme les solidarités intergénérationnelles encore très fortes.
complètement effacé le marché du chanvre.
Précisément, voyez-vous le système bancaire fragilisé ?
C’est, sans aucun doute, la diversité de nos chantiers. Peu de régions peuvent aligner une telle panoplie d’activités fortes : aéronautique, agroalimentaire, tourisme, avec un cadre de vie exceptionnel. Les infrastructures restent la base de notre économie. Par exemple, l’autoroute BordeauxPau, nous a changé la vie à Euralis. Dans les entreprises, le facteur de réussite numéro un, c’est l’humain. Attirer des collaborateurs ici reste un souci majeur. La qualité de nos lycées et de notre université y contribue.
Quels sont aujourd’hui les principaux atouts de l’environnement économique de notre région ?
Il est un peu devenu le bouc émissaire de toutes les craintes. On les accuse de tout alors que les banques européennes et françaises ne sont pas parmi les moins vertueuses. N’oublions pas que la crise bancaire vient des USA. Les marchés sont irrationnels. Cela se vérifie aussi pour les matières premières. Certainement que les banques sont plus timorées qu’auparavant. La hausse potentielle des taux est comme une épée de Damoclès que toutes les entreprises ont sur leur tête. En voulant s’en prémunir elles auront moins d’allant.
« Les infrastructures base de notre économie » L’industrie agroalimentaire subit-elle les effets de la crise ? Les investisseurs ont des attitudes très changeantes. La crise globale se traduit par des coups de
Christian Pees, Président d’Euralis : «Peu de régions peuvent aligner une telle panoplie d’activités fortes».
yo-yo de certains gros investisseurs qui ont des effets déstabilisants, comme sur les marchés des grains. Si le pouvoir d’achat des consommateurs n’est pas à la hausse, nos marchés n’en sont pas forcément affectés. Je pense à
celui du foie gras, produit de luxe qui échappe à la crise. Sur des marchés plus basiques comme celui des volailles, on a plus de mal à augmenter nos marges. Je me souviens que l’an passé, la crise dans la construction avait
Voyez-vous un frein majeur au développement économique de notre région ? L’absence de liaison ferroviaire à grande vitesse. On a la chance d’avoir encore beaucoup de monde dans notre région : des gens qui aiment vivre ici, des métiers variés et porteurs. Il faut que nous restions connectés au reste du monde
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BILAN 2011
Les perspectives
CHRISTIAN CANCE Chef d’entreprise autodidacte à la tête de la métallerie Cancé, il prône le bon sens et l’adaptation
« Rendre le Béarn plus accessible, c’est la clé du développement »
C
hef d’entreprise autodidacte depuis 43 ans à la tête de l’entreprise familiale, Christian Cancé nous livre son regard sur l'état de santé de l'économie locale. Pour lui, c’est une évidence : le Béarn est plombé par son manque d'accessibilité.
«Ça fait 50 ans que c’est la crise» Quand il accepte notre proposition d’entretien autour de l’économie locale, Christian Cancé prévient : «Je ne suis pas économiste !» Chef d’entreprise, à la tête de la métallerie Cancé depuis 43 ans, Christian Cancé a été «largué» aux commandes de l’entreprise paternelle à 17 ans. Il a appris «sur le tas», avec un mot d'ordre : le bon sens. «Le souci essentiel d’un chef d’entreprise doit être la pérennité de sa boîte et de ne pas sortir plus d’argent qu’il n’en rentre.» La bourse, très peu pour lui («je n’y comprends rien !») Et la crise, il la relativise : «cela fait 50 ans que
j’entends dire que c’est la crise ! Moi, j'ai repris la boîte en 68, c’était la crise, on n’était pas livré à cause des grèves. Puis en 73 y’a eu le crack boursier… Il faut arrêter de dire que c’était plus facile avant, c’était différent, c'est tout : le monde évolue et il faut s’adapter…»
«Ici, il n’y a pas que les moutons qui se font tondre !» Selon Christian Cancé, ce qui mine économiquement le Béarn, bien plus que la crise, c’est son manque d'accessibilité. Un enclavement qui profite à la côte basque, véritable «Riviera» de l’Aquitaine, créant ainsi un déséquilibre flagrant entre les deux entités du département. «C’est le Pays basque qui draine tous les fonds. Il faudrait faire en sorte d’attirer un peu plus d'investisseurs en Béarn», remarque Christian Cancé. Et cela passe par de meilleures infrastructures routières, ferroviaires («il faut que la LGV s’arrête à Pau») voire aériennes : «En Béarn, on vit très bien, mais pour l’industrie, rien n’est facile (…) Il y a bien l’A65 qui
aurait pu nous rendre service, mais la signalétique est nulle (elle n'est même pas sur les GPS) et son prix est impossible pour les camions ! Ici, il n'y a pas que les moutons qui se font tondre !»
Manque de visibilité Car pour le chef d’entreprise nayais, le constat vaut également pour la ligne aérienne Pau-Paris : trop chère. Et s’il n’y avait que les infrastructures d'accès. Mais Christian Cancé souligne également le peu de facilité qu’il y a, pour une entreprise comme la sienne, de circuler en Béarn : «Rien que la liaison Nay - Pau, c’est la catastrophe avec cette voie rapide à deux voies seulement et pleine de rond-points ! Et cette Pau - Oloron, c’est un bordel phénoménal ! Cela fait trente ans qu'on en parle, il faut trancher ! Et le Somport … Y’a pas beaucoup de camions qui aiment le prendre. Moi, pour aller au Portugal par exemple, je passe par Bayonne !» Conscient de ce handicap, Christian Cancé déménagera d’ailleurs son activité serrurerie, dès la fin de l’année prochaine, sur un nouveau site en construc-
Christian Cancé, lors de la cérémonie des 50 ans de l'entreprise paternelle.
tion dans la zone industrielle de Berlanne. Histoire de se rapprocher de Pau, de l’autoroute, et parce qu’il croit au potentiel de ce secteur. «D’ailleurs, moi je plaide pour un nouvel échangeur à Berlanne, avec un tronçon gratuit entre Lescar et Morlaàs : cela désengorgerait la rocade et cela permettrait de réindustrialiser le secteur Est de Pau. Aujourd’hui, tout se développe à l'Ouest !» Pour Christian Cancé, ce manque de
visibilité de Pau et sa région est un handicap majeur, même pour les grosses locomotives que sont Turbomeca, Total ou encore Euralis : «Il est difficile de faire venir des cadres, car si l’on a ce qu’il faut en écoles, pour les enfants, il est difficile de trouver un boulot à leurs épouses.» Rendre le Béarn plus visible, et plus accessible, c’est la clé du développement pour Christian Cancé.
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Chiffre d’affaires : 30 millions d’euros Ouverture de l’agence : Octobre 2005 Effectif : 14 personnes Date de création : 1989 Directeur de l’agence : Laurent Blay Secteur géographique : Pyrénées-Atlantiques, Landes
Contact : Nexity Côte Basque 40, chemin de Sabalce 64100 Bayonne Pour tout renseignement :
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dent à des normes très exigeantes en termes de consommation énergétique, de chauffage et d'isolation. » Un gage d'économies durables pour les propriétaires. « Pour nous, favoriser l'accession à la propriété, c'est concevoir des logements confortables, agréables à vivre, à des prix accessibles. »
Priorité à l'accession à la propriété « Cette démarche nous amène à proposer des logements de qualité qui répondent aux besoins de nos clients et à maîtriser les coûts, du début à la fin, tant sur l'achat du foncier que sur la construction », poursuit Laurent Blay. La qualité des logements se traduit notamment par des choix ambitieux en matière de performance énergétique. « Toutes nos résidences sont labellisées BBC [Bâtiment Basse Consommation], assure-t-il. C'est à dire que tous nos logements répon-
La pierre, une valeur sûre Nexity Côte Basque propose une diversité de produits qui lui permet de satisfaire aussi bien les accédants que les investisseurs. En ne construisant que des logements BBC, Nexity offre en effet la possibilité aux investisseurs de bénéficier d'avantages fiscaux particulièrement incitatifs. Grâce à la loi Scellier, les clients de Nexity peuvent par exemple obtenir, jusqu'à la fin de l'année, une réduction d'impôt de 22 % sur le prix d'achat. « Même si cette réduction d'impôt risque d'être revue à la
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BILAN 2011
Les perspectives
JEAN PHILIPPE Directeur général du Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne
Sanctuariser le financement de l’économie du territoire Reste qu’aujourd’hui, c’est la prudence qui caractérise les chefs d’entreprise. Leur crainte, c’est que la crise de la dette se traduise par des difficultés de financement. Mais cette crainte n’est pas justifiée. C’est aux établissements bancaires de se mobiliser pour assurer le financement des entreprises du territoire. Nous au Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne, on a décidé de sanctuariser le financement de l’économie du territoire. Il est évident qu’avec cette dernière crise, les capitaux se feront plus rares dans le monde occidental. Ici, nous faisons tout pour que la collecte de l’épargne locale serve aux entreprises du même territoire.
Comment appréciez-vous l’année 2011 pour l’économie en Béarn et en Soule ? L’activité est très soutenue. C’est ce que l’on voit à travers les crédits d’équipement et d’investissement des entreprises. Ils sont en progression de 50 % par rapport à l’année précédente. Au 31 juillet, on avait réalisé en volume comme en nombre de dossiers la production de toute l’année 2010. Il faut préciser que cette année-là était une année de dépression suivant la crise de 2008. Des projets avaient été différés. La progression est plus forte chez nous que dans le reste de la France (+30 %). On peut toutefois constater qu’il y a assez peu de créations de nouvelles entreprises. C’est une préoccupation, car on a besoin de projets. Les entreprises ont-elles souffert de la crise financière ?
Jean Philippe, Directeur général du Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne.
mature et en bonne santé car les entreprises locales existent depuis longtemps. Notre force,
c’est d’avoir un secteur d’activités très diversifiées : agroalimentaire, PME, tourisme.
Globalement, il y aura moins de facilité pour l’accès aux capitaux. Il faut que l’on privilégie les investissements productifs pour développer le plus de valeur ajoutée. Mieux vaut financer des projets structurants, d‘infrastruc-
Quelles sont les conditions du développement de notre économie locale pour l’avenir ? Il faut que les projets d’infrastructures structurants se réalisent: LGV, route Pau-Oloron. Les atermoiements locaux sur la LGV sont une grave erreur. La région a une carte à jouer sur le plan de la qualité environnementale. Nous souhaitons être un moteur sur ce plan-là. Il nous manque un pôle de création, porteur pour l’avenir. Il faut aussi développer l’esprit d’entreprise, dans les entreprises, mais aussi dans l’administration et dans les sociétés de service. Il faudrait que chacun ait conscience qu’il a un rôle à jouer pour le développement économique de son territoire. Il faut que nous soyons tous des facilitateurs.
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Non. L’économie locale est
Comment gérer cette nouvelle rareté des capitaux ?
tures par exemple que des salles communales sous-utilisées. Il est vrai que les collectivités locales ont des difficultés aujourd’hui pour accéder au crédit. Nousmêmes, nous réduisons nos interventions pour les grandes collectivités.
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Les perspectives
XAVIER CEYRAC A la tête de PCC a Ogeu depuis 1993, il préside également l’UIMM Adour-Atlantique
«Une bonne année pour la métallurgie» Comment caractériseriezvous l’année 2011 sur le plan de l’activité économique en Béarn et Soule ? Globalement, c’est une bonne année. Il est important de rappeler que l’industrie de la métallurgie dans les Pyrénées-Atlantiques représente 15 000 emplois dont 60% travaillent dans le secteur de l’aéronautique. En dehors de l’aéronautique, il y a de l’électronique, de la chaudronnerie et d’autres activités liées au pétrole et un peu d’automobile. Nous sommes sortis de la crise au second semestre 2010. Si le début 2011 n’a pas été très vigoureux, le ciel s’est éclairci à partir du second trimestre pour l’essentiel sous l’effet de l’augmentation des cadences sur les Airbus et les Boeing.
Aéronautique : le civil mieux que le militaire Où en est l’aéronautique ? L’aéronautique civile va bien. Le rythme de production de l’A380 est passé de 1 par mois en 2010 à 2 par mois cette année. En
2012 et 2013, nous serons à 3 avions par mois. Le marché est également porté par l’augmentation du rythme de production de l’A320. Il était de 36 par mois en 2010. Il est aujourd’hui entre 38 et 40 par mois. Fin 2012, il doit atteindre les 42 par mois et même 44 en 2013. La progression est à peu près identique pour le Boeing 737 à partir de 32 appareils en 2010. On constate aussi le début des effets du programme de l’A350 et du Boeing 787. L’aéronautique militaire ne va pas aussi bien. Le Rafale de Dassault ne se vend toujours pas en dehors de la France qui, ellemême, décale ses approvisionnements (10 par an) pour des raisons budgétaires. Le marché le plus attendu pour cet avion militaire est celui des Émirats arabes unis qui pourraient commander 60 appareils. Nous en saurons plus au salon de Dubaï courant novembre. Quelques entreprises locales travaillent sur l’avion militaire européen, Eurofighter, dont le rythme est passé de 48 avions par an depuis quelques années à 24 annuels aujourd’hui. L’A400M, l’avion militaire de transport d’Airbus est en cours de certification finale.
et peu en début d’année 2011. Au niveau de l’emploi, on recommence à avoir des difficultés pour recruter des salariés. Cela concerne des métiers où la pénurie est structurelle (chaudronniers, soudeurs, rectifieurs, ajusteurs, monteurs, tourneurs fraiseurs), mais aussi en électronique, gestion de production et méthode, achat logistique. Nous avons également du mal à recruter des cadres et ingénieurs, souvent par rapport au travail des conjoints. La sous-traitance connaît-elle toujours des tensions ?
Xavier Ceyrac : « L’aéronautique civile se porte bien ».
La première livraison commerciale est prévue pour fin 2012. La production se fera au rythme d’un avion par mois en 2013,
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2 par mois en 2015 et 4 par mois en 2017. Le marché des avions d’affaires a terriblement chuté après la crise de 2008 et 2009. la vente des Falcon de Dassault est passée de 12 par mois en 2008 à 3 par mois en 2009, avant de remonter à 9 par mois en 2010. Aujourd’hui, le marché porte essentiellement sur le haut de gamme, le Falgon 7X. Quelques entreprises béarnaises travaillent aussi sur les avions d’affaires brésiliens Ambraer ou canadiens Bombardier. On espère que 2012 marquera la reprise des commandes sur les avions d’affaires Le marché des moteurs d’hélicoptères qui concerne Turboméca, en baisse en 2009 (700 par an contre 1300 environ en 2008) a connu une remontée avec près de 1000 moteurs aujourd’hui. Le marché pourrait continuer à se développer avec l’ouverture de l’espace aérien de la Chine et des marchés de niche comme le développement de l’éolien marin.
Des difficultés à recruter Comment se portent les autres secteurs de la métallurgie ? L’électronique, qui se portait bien jusqu’au milieu de 2011, connaît quelques tensions sur les approvisionnements en composants venus du Japon à cause de la catastrophe de Fukushima. Ce qui induit des pressions sur les marges. Certaines de nos entreprises ont également été pénalisées pour des problèmes de disponibilité de métaux précieux (Terres Rares). Le secteur automobile (Toyal Europe, Fédéral Mogul), boosté par la prime à la casse jusqu’à la mi 2011, a connu ensuite une baisse d’activité. Quelles sont les conséquences de cette forte reprise du secteur de la métallurgie ? Aujourd’hui, on a presque plus de chômage partiel, alors qu’on en a eu beaucoup en 2009 et 2010
Il y en a toujours. Dès que l’activité reprend, la situation se tend à nouveau. Les délais de livraison sont serrés car les donneurs d’ordre n’ont plus de stocks. Les tensions se font sentir aussi dans les négociations de prix à cause des concurrents installés en zone dollar ou dans les pays à bas coûts de main-d’œuvre. Les conditions d’accès aux marchés sont aussi de plus en plus difficiles. La Snecma demande par exemple à ses fournisseurs de financer les outillages, les équipements et parfois la fourniture gratuite des premiers jeux de pièces.
Un grand savoir faire et des coûts modestes Aujourd’hui quels sont les principaux atouts des PME de notre petite région ? C’est un grand savoir-faire et des coûts modestes par rapport aux autres régions. Nous avons un réseau de sous-traitance dense, complet, réactif qui sait évoluer dans le cadre d’actions collectives régionales. Leur voyez-vous des faiblesses ? La taille moyenne des entreprises est trop faible. Nous avons beaucoup d’entreprises de moins de 50 salariés. Il nous en faudrait plus de plus de 250 salariés. C’est une faiblesse que l’on retrouve sur toute l‘Aquitaine. L’autre faiblesse, c’est la difficulté des entreprises patrimoniales à s’ouvrir suffisamment et à pratiquer des opérations de regroupement, d’associations. Il s’agit de répondre aux souhaits des grands donneurs d’ordre qui insistent sur le regroupement et la structuration des sous-traitants. Turboméca, par exemple, fonctionne avec 600 sous-traitants dans le monde. C’est beaucoup trop. Sur quoi doivent porter les efforts pour améliorer l’environnement des entreprises locales ? Il reste à désenclaver le haut Béarn. L’autoroute est déjà un plus. Reste que le bassin de l’Adour, troisième pilier économique du grand sud-ouest, patine un peu. L’action «Nature et technology» que mène le conseil général va dans le bon sens. Il s’agit d’attirer des entreprises autour de la métallurgie avec un objectif de développement durable. Jeudi 17 novembre 2011
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Les perspectives
CHRISTIAN AUBART Président du MEDEF Béarn et Soule et directeur de la Manufacture pyrénéenne
« Le moral des affaires est morose » e bilan économique de cette année n’est pas catastroLphique selon Christian Aubart, président du MEDEF Béarn et Soule et directeur de la Manufacture pyrénéenne. Mais la situation est très tendue en cette fin d’année… une tendance qui devrait se poursuivre en 2012. Le Béarn et les PyrénéesAtlantiques s’en sortent plutôt mieux que d’autres départements d’Aquitaine » estime Christian Aubart. Le Président du MEDEF Béarn et Soule, également direc-
teur de l’entreprise textile La manufacture pyrénéenne, dresse cependant un bilan assez mitigé de cette année. « Les informations ne sont pas mauvaises dans les secteurs de l’aéronautique et de la métallurgie et on note une demande de personnel qualifié qui augmente : il y a du travail pour l’ensemble des sous-traitants de Turbomeca» précise-t-il. En ce qui concerne les transports, après un début d’année difficile, l’activité reprend et l’année n’est pas catastrophique selon Christian Aubart. Le président du MEDEF estime
cependant que le secteur du bâtiment est dans une phase préoccupante, confronté à la réduction des grands projets institutionnels et aux dispositifs anti-crise qui génèrent des tensions de trésorerie. Plus inquiétante encore est la position du commerce de détail, mis à mal à la fois par le fléchissement très net de la consommation depuis cet été, par l’aspect structurel des travaux entrepris à Pau. L’année a aussi été marquée par une très forte augmentation du coût des matières premières dans plusieurs secteurs (textile, métallurgie etc), une flambée qui
s’est stabilisée mais laisse des races. Autre signe des temps et de l’année économique : depuis cet été, la position du monde bancaire a changé. Les banques ressentent une forte baisse de demandes de crédit, dans l’immobilier pour les particuliers, mais surtout au niveau des entreprises. « La baisse des demandes de crédits à court terme est significative. Une entreprise qui n’a pas besoin de financement n’a pas de projet de développement et d’investissement. Le moral des affaires est morose, l’influence du contexte
international dissuade les entreprises d’investir ». Pour le président du MEDEF, la dynamique de l’économie locale passe avant tout par la préservation et le développement de la vitalité des PME : « Elles représentent plus de 50% de la masse salariale en Béarn et Soule. 75% des entreprises adhérentes au MEDEF comptent moins de 20 salariés, c’est le créneau d’entreprises le plus créateur d’emploi » insiste Christian Aubart.
PATRICK LACARRERE Secrétaire général de la Fédération du bâtiment et des travaux publics des P.A.
« Les professionnels du BTP inquiets » l représente 15 600 salariés et Itement 4 400 entreprises dans le dépar: le secteur du bâtiment
les professionnels sont confrontés à la double problématique d’une concurrence étrangère très forte et de l’absence de grands projets porteurs en Béarn. « Nous sommes le secteur le plus impacté par les dispositifs anti-crise » estime Patrick Lacarrère, citant en autres la disparition de la loi Scellier et d’autres dispositifs favorisant les projets immobiliers, et la réduction des grands projets des collectivités. « Le secteur est fragilisé par le désengagement de l’Etat et
aucun grand chantier phare n’est prévu en Béarn. Les professionnels du bâtiment sont très inquiets, d’autant qu’un gros volume d’affaires échappe aux entreprises locales en raison de la concurrence étrangère notamment espagnole ». Les entreprises ibériques pratiquent des tarifs de 20% inférieurs à ceux des entreprises locales, qui demandent à ce que les maîtres d’ouvrage veillent à l’application des normes de la construction et du travail pour éviter une « vérita-
ble déstructuration du secteur ». Constituant à terme une menace pour l’emploi, cette concurrence est un souci majeur depuis 2010 et les professionnels peinent à remplir leurs carnets de commande même si la demande en terme de logements sociaux se maintient. « La trésorerie des PME commence à souffrir et le secteur n’a pas de visibilité sur son avenir» alerte Patrick Lacarrère.
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n’échappe plus à la crise et vient de vivre « une année de lutte » selon Patrick Lacarrère, secrétaire général de la Fédération départementale. C’est le secteur économique fort du département, avant même l’aéronautique. Le bâtiment et les travaux publics emploient 15 600 salariés au travers de 4 400 entre-
prises. « L’activité a bien résisté à la crise de 2008, sans engager de suppression de postes ni d’entreprises. Mais 2010 a été une année de lutte et les perspectives sont moroses. 2012 n’est pas annoncée comme une bonne année » analyse Patrick Lacarrère, secrétaire général de la Fédération départementale depuis une trentaine d’années. En 2010, le chiffre d’affaires du bâtiment s’élève à 1,4 milliard d’euros, dont 480 millions générés par les travaux publics. Mais
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ENTREPRISES Les stars de l’économie TOP 100 PAR CA Voici le classement par chiffre d’affaires des 100 premières entreprises dont le siège social est en Béarn et en Soule. Euralis, Turbomeca et Altis forment le trio de tête.
Source : POUEY INTERNATIONAL RANG 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100
RAISON SOCIALE Groupe Euralis Turbomeca Altis Total Infrastructures Gaz France Abengoa Bioenergy France Sa Societe Des Fibres De Carbone Arysta Lifescience Abcis Pyrenees - Paloise Auto Societe Bearnaise De Gestion Industrielle Fipso Industrie Groupe Ad Sud Ouest Univerdis Sa - Centre Leclerc Oceol Organismes Collecteurs Ethanol Delpeyrat Chevallier Mas Entreprise Generale Baker Hughes Operations Sas Etablissements Cance Rolls Royce Turbomeca Sas Semoflex Olodis Sanders Adour Pau Pyrenees Diffusion Automobile Ekornes Orthez Distribution - Centre E. Leclerc Gascogne Limousin Viandes Smith International France Etablissements Lavillauroy Sa Actalim Precision Castparts Corp France Eaton Sas Exameca Sa Mazedis - Centre E. Leclerc Perguilhem Sas Pau Automobiles Copel Distribution Polyclinique Marzet Orthaly - Intermarche Polyclinique De Navarre Bobion Et Joanin Societe Nouvelle Mourenx Distribution - Centre E. Leclerc Rexam Beverage Can France Sas Societe D'Equipement Des Pays De L'Adour Citba Societe Des Eaux Minerales D'Ogeu Etablissements Lacadee Sa Cooperative Eleveurs Pyrenees Atlantique Bearnaise Habitat Toyal Europe Dragages Du Pont De Lescar Gestion Et Traitement De Dechets - Gtd Bourgey Montreuil Aquitaine Knauf Insulation Artix Chamvyle Sa - Intermarche L'Ammoniac Agricole Maisons Aquitaines Societe Application Utilisation Generale Electricite Airox Jamboree - Slavi 64 Societe D'Exploitation Transports Mesples Societe Transports Agglomeration Paloise Cance Aluminium Baptens Lhospital Et Fils - Intermarche Nicar - Intermarche Fonderie Messier Etablissements Robert Agest - Le Geant Du Loisir Well Staff France Bidix - Intermarche Mecanique Aeronautique Pyreneenne Pyrenees Presse Babybotte Automobiles Ortheziennes Cave Des Producteurs De Jurancon Bearn Auto Sobedex - Intermarche Sarl Etchegintza Materiaux Jacques Et Guy Daniel Francis Lavigne Developpement Gemco International Societe Pyreneenne Vehicules Industriels Passion Automobile Pyreneenne Unite Valanimaux Lourds Truies Elev So - Valtec So Cobeplast Navarre Auto Safer Aquitaine Atlantique Aquitaine Electronique Societe Nouvelle Centre Bearn Motoculture Change Etablissements Cazenave Societe Internationale De Kiwi Des Gaves Emac Synergie Automobile Lacadee Agro Industrie Micro Mecanique Pyreneenne Alkar Scop Snatp Sud Ouest Approvert Etablissements Bergeret Groupe Apr Societe Sanader - Intermarche Sobepal Hard Discount - Leader Price
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DERNIER BILAN
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DERNIER CA EN K€ 1242000* 939762** 421109 385734 162650 130357 121157 106557 104303 104097 98429 85795 85381 82829 79363 78676 73858 67347 61819 66081 59132 56682 53899 50023 46272 44553 44348 43198 42753 34429 34137 33786 24854 33075 28587 27415 26910 25962 25732 25055 24713 24148 24055 23749 23741 23342 22934 22826 22788 22641 21891 21256 21091 20853 20119 20055 19567 19540 19200 19056 19007 18152 17643 17082 17012 16992 16973 16828 16793 16370 15770 15626 15580 14971 14804 14705 14646 14290 14234 14121 13774 13482 13188 12676 12666 12572 12564 12399 12343 12261 12259 12234 12213 11951 11805 11762 11720 11504 11230 11201
EVOL. CA N / N-1 -0,56 -1,32 -3,71 9,56 -2,60 42,43 3,39 3,89 232,73 -3,55 8,41 -12,95 9,63 10,08 -9,14 65,38 40,56 15,66 -12,19 -33,39 26,70 6,08 -8,63 -6,62 -7,92 -7,07 -13,02 -4,48 -13,57 5,65 3,61 0,01 4,47 -8,35 -0,04 145,51 64,13 -1,86 -10,56 16,46 17,10 13,93 3545,89 3,69 -13,14 -6,85 -24,57 -5,05 5,19 -3,81 12,89 32,59 -2,49 -6,71 -0,82 2,73 1,49 14,69 1,20 3,64 -15,62 -0,87 -4,53
-4,61 -5,57 2,42 23,42 18,70 -26,20 508,93 -2,44 12,86 44,84 7,80 -24,42 -9,19 -7,02 39,83 -20,05 -2,28 19,47 -11,82 -10,11 -4,01 -15,46 0,93 22,58 6,90 5,54 -10,84
DERNIER CA EXPORT EN K€ 270000* 705000** 0 0 77565 96460 89837 0 0 14589 380 0 -79535 0 0 76079 5395 0 17292 0 0 126 209 0 662 44222 4350 0 12059 13552 13510 2 0 0 5343 0 0 0 0 0 0 0 2674 1025 934 1087 0 20051 0 0 473 6243 0 8 0 0 1196 83 0 0 85 0 0 0 4816 0 13873 0 264 0 4670 0 368 -739 0 2 0 2573 7928 60 0 0 9911 0 0 3449 1407 914 1811 6335 1145 0 7020 589 0 0 4545 0 0 0
RESULTAT NET EN K€ 20300*** 22134 2523 113967 696 -9765 12092 1088 1391 709 -2291 1698 0 2974 11671 -11845 5795 43 -4094 1054 483 803 3102 602 13 -95 186 219 3227 2686 250 345 344 139 241 -979 258 602 1765 460 -1470 246 1628 1651 288 25 3459 514 1455 664 244 1380 605 -4119 764 137 2050 249 221 299 -1170 389 343 234 100 593 158 398 71 1304 -9 217 261 158 -56 482 1830 394 -818 388 77 427 1364 25 843 468 410 410 -152 103 324 112 669 -179 659 277 126 222 169 318
* Chiffre consolidé communiqué par la société ** Chiffre communiqué par la société *** Résultat d’exploitation consolidé communiqué par la société Jeudi 17 novembre 2011
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ENTREPRISES Les stars du Top 100
EURALIS La création d’«Agrihub», une nouvelle centrale d’achat d’une capacité annuelle de 800 millions avec trois géants de la coopération marque un tournant pour le groupe de Lescar
Priorité au revenu de l’exploitation les engrais pourraient s’ajouter au cahier des charges d’Agrihub.
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Des accords locaux pour « les appros » La dernière création d’Euralis marque un tournant dans la vie du groupe coopératif béarnais qui met en œuvre une philosophie affirmée l’an passé. «On a décidé de focaliser nos équipes sur le revenu de l’exploitation agricole» rappelle son président bien décidé à faire entrer son groupe dans l’ère des synergies. Si pour les appros, le choix a été fait de s’associer avec des partenaires qui ne sont pas concurrents sur leurs territoires, pour la collecte, le parti pris est de faire jouer ensemble les adversaires de terrain d’hier. Ainsi pour la campagne qui s’achève, Euralis, Maïsadour (Landes) et Vivadour (Gers) ont décidé de faire silos communs. «Il y a du gaspillage d’énergie. Nos marchés ont changé. On va faire en sorte que le paysan livre désormais son maïs dans son lieu de séchage d’où il ne bougera plus avant d’être livré au client», annonce Christian Pées. L’idée est de réaliser un maillage cohérent de silos sécheurs à proximité des adhérents en le com-
Assembleur de solutions Euralis traduit encore sa volonté d’être au plus prêt de ses coopérateurs en leur proposant des «contrats de progrès». Cette démarche porte sur l’exploitation dans sa globalité. Elle a pour vocation de répondre aux besoins et aux souhaits des adhérents. Le technicien perd sa vocation commerciale et devient généraliste. «On retrouvera toute sorte de projets : problèmes agronomiques, succession, diversification. Euralis devient assembleur de solution», précise Christian Pées qui a développé des partenariats avec l’ensemble de l’environnement des agriculteurs : agence de l’eau, chambre d’agriculture, centre de gestion, école d’agriculture de Purpan... Les 300 exploitants
Pour la campagne qui s’achève Euralis, Maïsadour et Vivadour ont fait silos communs.
qui testent l’opération devraient se multiplier jusqu’à 5000, l’objectif pour 2014. Le nouveau portail d’Euralis sur Internet, «terre-vive.fr» a aussi pour vocation d’améliorer le quotidien des adhérents. Ils y trouvent désormais une météo agricole et des modules de gestion de
leurs exploitations, ou même une offre de téléphonie mobile ! LES CHIFFRES CLES
Les chiffres 2010-2011 du groupe Euralis Chiffre d’affaires: 1,3 milliard d’euros 5000 salariés - 12 000 adhérents
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uralis emménage à la tour Montparnasse ! C’est là qu’elle vient d’installer sa dernière née, «Agrihub». Fruit d’un rapprochement avec trois autres géants de la coopération agricole française, cette nouvelle centrale d’achat dispose d’une capacité annuelle de 800 millions d’euros. C’est dire si elle pourra négocier la cession de semences et de produits phytosanitaires pour ses coopérateurs de l’est, de Bretagne, des pays de Loire et du sud-ouest. La mise en commun des services achat permettra également d’optimiser les expertises pour obtenir les produits répondant le mieux au concept de développement durable. «L’idée est d’aller chercher plus de performance aux achats pour des filières où les approvisionnements ne sont que des moyens et non plus des centres de profits en tant que tels», indique Christian Pées, président du groupe basé à Lescar. Il a associé à sa démarche un groupement de coopératives de l’est (piloté par Champagne céréales), la coopérative bretonne de Landerneau (Triskalia), et Téréna des Pays de Loire. Demain,
plétant, si besoin est, avec des partenaires privés. Rappelons que les trois coopératives régionales se sont déjà associées l’an passé dans une filiale commune pour l’achat d’engrais (AXSO) et pour la mise en marché de volailles. Pour l’instant, la coopérative basque Lur Berri n’est pas concernée par l’opération silos, mais «rien n’est figé», affirme le dirigeant d’Euralis.
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ENTREPRISES Les stars du Top 100
TOTAL DEVELOPPEMENT REGIONAL La société poursuit sa mission d’aide à l’investissement pour notamment «compenser» la fin de l’exploitation du gisement de Lacq
Total chaperonne les PME
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otal développement régional (TDR) concentre aujourd’hui ses efforts sur l’avenir du bassin LacqOrthez. La société, héritière de la Sofrea, a été mandatée en février 2009 par Total exploration production France (TEPF) pour une mission de prospection dans le cadre de l’après Lacq. Elle est chargée de trouver 300 emplois pour compenser la fin de l’exploitation du gisement de gaz de Lacq.
Un projet de production de pellets de bois Au cours de ces derniers mois, TDR a participé à l’éclosion d’un projet de production de pellets de bois (granulés), destinés à l’alimentation de chaudières collectives. Il s’agit de broyer des sousproduits du massif forestier local. C’est le groupe à capitaux britanniques, «Charmont», qui est porteur du projet. Il vise des débouchés en Europe du nord. La société est sur le point de déposer le permis d’exploiter une unité qui s’installera sur la plateforme de Lacq. L’investissement tourne autour de 30 millions d‘euros et fera travailler 25 à 30 personnes. TDR vient en aide par ailleurs à 9 PME (3 à 15 emplois) localisées dans le secteur (1). 88 emplois sont aujourd’hui sauvegardés ou créés. À terme il s’agira de 112 emplois. 10 autres projets portant sur des thématiques variées sont à l’étude (100 emplois). La société de développement
régional travaille également sur des actions structurantes du bassin de Lacq. Par exemple, elle a aidé à la création de la zone d’activité de Monein. C’est là que se redéploie la société Bolt (5 personnes), déjà à Monein, spécialisée dans l’usinage de pièces pour l’aéronautique. Elle finance aussi une action de formation triannuelle, baptisée «Perennis», destinée aux PME en situation de croissance. À la mioctobre, TDR a signé une convention avec le réseau de pépinières d’entreprises, Eurolacq (Artix), pour un programme de réflexion stratégique autour de la question suivante : «Comment aider les sous-traitants impactés (10 sociétés identifiées) par l’arrêt de l’usine TEPF de Lacq ?» Un projet de production de pellets de bois (granulés) sur le bassin de Lacq destinés à l’alimentation de chaudières collectives.
300 000 € aux PME de la Région À côté de cette mission spécifique à la zone de Lacq, Total développement régional poursuit ses interventions traditionnelles avec trois outils. En 2011, elle a consacré 300 000 euros sous forme de prêts, aux PME de la région. Il s’agit d’avances remboursables à taux zéro entre 10 000 et 50 000 euros pour des projets créateurs ou pérénisateurs d’emplois. Le deuxième outil concerne l’accompagnement individuel des entreprises par les filiales de Total à l’étranger. Dans ce cadre, le bureau d’études, Evolutec ingénierie, basé au parc d’activité palois, Hélioparc, a pu, par exemple, ouvrir une structure à Genève. Autre exemple, Delta
Fluid (outils de mesures pour la pétrochimie), installée à Balansun et en partance pour Lacq, va envoyer en décembre un volontaire international à étranger (VIE). Il sera pris en charge dans les bureaux de Total au Qatar. Total a également accompagné des entreprises locales sur des salons internationaux au Nigeria, en Angola, en Indonésie, en Chine, à Londres ou au Vietnam. Le dernier outil de TDR concerne l’appui technologique. Parmi les récents bénéficiaires, citons Arelec (Lons) et Æ & T (Jurançon). (1) Actisulf (Artix), Regefilm (Abidos), Neis (Navarrenx), Garrain (Orthez), MTI Aquitaine (Lacq), Aerospot (Artix), Klip Air (Serres-Ste-Marie), OP Systêmes (Lacq), Carrosserie du rond-point (Mourenx).
Une conception humaine de l’immobilier d’entreprise
Découvertes : Jean Feger en première ligne Le 4 septembre dernier, le groupe Total a annoncé deux nouvelles découvertes. L’une, de pétrole, au large des côtes de la Guyane, l’autre, de gaz à Absheron sur la mer Caspienne, au large de l’Azerbaïdjan. Total devient en même temps opérateur en Ouganda pour l’exploitation future de pétrole dans le lac Albert. «C’est une nouvelle frontière qui s’ouvre pour nous», réagit Thierry Renard, chef d’établissement du Centre scientifique et technique Jean Feger (CSTJF) de Total à Pau. Pour ces trois opérations comme pour la plateforme Pazflor mise en route fin août au large de l’Angola, les équipes paloises de
Total sont en première ligne. «C’est un site qui se consolide. On est clairement dans une dynamique d’investissement», reconnaît Thierry Renard. La prochaine arrivée d’un nouveau calculateur d’une puissance de 1200 Teraflops aura pour effet de multiplier par seize la capacité de l’ancien, inauguré voilà seulement trois ans et déjà obsolète. Un bâtiment-bunker est en cours de construction spécialement pour cet outil. L’établissement de Pau construit également une nouvelle unité pour accueillir 200 bureaux supplémentaires. Rappelons qu’il accueille 2 300 personnes.
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Thierry Renard : « Le centre Jean-Feger est un site qui se consolide, on est clairement dans une dynamique d’investissement »
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ENTREPRISES Les stars du Top 100
TURBOMECA Si le motoriste entend «ancrer» ses racines en France, c’est avec les nouveaux marchés des pays émergents que l’entreprise compte renouer avec la croissance
Reprise en pente douce
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Olivier Andries , PDG de Turboméca depuis début juin.
Aujourd'hui 600 hélicoptères volent en Chine et nous en motorisons la moitié. Mais la Chine est en train de se libéraliser et, dans les 5 à 10 à venir, la Chine va devenir un marché essentiel et nous sommes bien placés», souligne Olivier Andries qui avance également son positionnement en Inde et au Brésil dont les marchés offshore et militaire sont en plein développement. «Accélérer notre développement international en saisissant les opportunités des pays émergents», telle est la stratégie de Turbomeca pour les prochaines années.
«Ancrer nos racines françaises» «Aujourd'hui, ce qui nous fait vivre, ce sont essentiellement les pays occidentaux. Or, avec les pays occidentaux, on peut compter sur le renouvellement des flottes, mais la croissance, elle viendra surtout grâce aux pays émergents», précise Olivier Andries, même si Turbomeca va développer en France un nouveau moteur pour la plateforme 4X, financée dans la cadre du grand emprunt voulu par Nicolas Sarkozy. Bien que les perspectives les plus prometteuses viennent de
livrer de bons produits, mais surtout leur livrer en temps et en heure». Et pour cela, c'est toute l'organisation de travail avec les fournisseurs et sous-traitant qui est à revoir. LES CHIFFRES CLES
• 6100 salariés dont 2500 à Bordes et 1450 à Tarnos • 2350 clients dans plus de 55 pays • C.A 2010 : un peu moins d'un milliard d'euros. Le chiffre d'affaires 2011 devrait dépasser le milliard d'euros. • Turbomeca occupe 35% du marché mondial des turbines d'hélicoptères.
«Moins de fournisseurs pour une meilleure relation» Olivier Andries encourageait cet été les fournisseurs et sous-traitants de Turbomeca à se regrouper et à réduire les coûts. Un discours toujours aussi prégnant chez le pdg de l'entreprise : ”Aujourd'hui, nous avons un panel de 600 fournisseurs qui est fragile puisque nous réalisons 80% de nos achats chez 10% d'entre eux. Pour nous, il est impératif de consolider ce réseau : travailler avec moins de fournisseurs mais avec une meilleure relation (…) Aujourd'hui, nous avons des fournisseurs qui ne livrent pas en temps et en heure, et ça, nous ne pouvons pas l'accepter (…) On sent qu'il y a certaines entreprises qui jouent le jeu et avec ces entreprises-là, nous sommes désireux de poursuivre. En revanche, avec celles qui ne jouent pas le jeu, on n'a pas forcément envie de poursuivre”, a déclaré le pdg de Turbo, sans vouloir préciser le nombre de sous-traitants dont il souhaitait se passer.
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011, année de la reprise ? Olivier Andries, Pdg de Turbomeca depuis début juin, préfère rester prudent: «On a pris de plein fouet la crise financière de 2008 en passant de 1300 moteurs d'hélicoptères produits à 800. Cette année, nous devrions passer au-dessus de 1000 pour atteindre 1200 dans les années à venir. Nous pouvons donc parler de reprise douce.» Une reprise qui, pour l'hélicoptériste implanté en Béarn, viendra essentiellement du développement des marchés qui s’ouvrent dans les pays émergents comme la Chine, l’Inde ou encore le Brésil. Ainsi, fin mai, Turbomeca a décroché un contrat avec la Russie portant sur la motorisation de deux hélicoptères destinés à amener les personnels et matériels sur les plateformes offshore. Un contrat qui concrétise des années de discussion avec ce pays et qui positionne Turbomeca en Russie. Le motoriste a également encore renforcé sa présence en Chine avec la signature, en début d'été, d'un contrat pour une centaine de moteurs. «Nous ne sommes pas le seul motoriste présent en Chine, mais nous sommes, et de loin, le principal.
l’étranger, le nouveau Pdg de Turbomeca insiste sur la volonté de l’entreprise, et du groupe Safran, «d’ancrer nos racines françaises». Il en veut pour preuve l’investissement réalisé par Safran dans une nouvelle usine en Îlede-France, deux ans après celui réalisé pour la nouvelle usine de Bordes, et le recrutement d'une centaine d’ingénieurs pour renforcer le pôle recherche et développement. Enfin, dernier axe de développement : améliorer la performance industrielle de l’entreprise. «Nous voulons mettre le client au centre de nos préoccupations, explique Olivier Andriés : cela ne pas seulement dire leur
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ENTREPRISES Les stars du Top 100 SAS OLODIS Les Centre Leclerc, Leclerc Culture et Loisirs Oloron emploient 250 personnes sur le piémont
Olodis, fort sur ses bases
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a SAS Olodis est à OloronSainte-Marie un acteur incontournable du commerce. 250 employés évoluent sur les Centre Leclerc, Cafétéria, la parfumerie «Une Heure à Soi», Leclerc Sport et Loisirs, Leclerc Voyages, le Cyber Café et l’Espace Culturel. La Société par Actions Simplifiées est ainsi le plus gros employeur dans ce secteur d’activité sur le piémont oloronais.
«Travailler avec des gens qualifiés et passionnés est notre force» «Nous avons évolué en continuant à faire ce que nous savons faire, commente sobrement le directeur Serge Galante. Le gros investissement réalisé en 2006 sur la structure Sport et Loisirs et Espace Culturel respectait cette évolution. Il faut rappeler que l’une de nos premières motivations est d’éviter l’évasion de notre clientèle sur Pau. Maintenant, on se dit que l’on peut faire venir de Pau des gens sur Oloron.» La «crise» ou les discours sur le pouvoir d’achat ne semblent pas avoir affecté l’entreprise haut-béarnaise implantée depuis 1987.
Fleuron de la SAS Olodis, la structure Sport et Loisirs lancée en 2006, est actuellement classée 2e au niveau national en terme de CA et atteste de la belle santé de la société oloronaise.
«Oloron est une ville qui bouge bien avec une bonne dynamique commerciale dans une zone semi-rurale, poursuit Serge Galante. En plus, nous avons toujours tenu à travailler avec des gens du métier qui sont des qualifiés passionnés. Cela constitue la grande force de notre commerce.»
«Faire avec, et pas contre la concurrence» L’installation d’autres grandes enseignes dans la capitale du Haut-Béarn, en particulier du
hard-discount, n’a pas perturbé la marche en avant d’Olodis. «C’est vrai qu’il y a des offres de plus en plus percutantes de leur part, explique le directeur oloronais. Mais nous avons toujours eu une politique de prix virulente. Il ne faut pas oublier qu’avant l’arrivée des hard discounters, les premiers prix étaient chez Leclerc! Seulement, on ne le disait pas… Maintenant, on communique aussi sur ce sujet! La concurrence, il ne faut pas faire contre, mais avec elle. Je remarque cependant que la tendance dans la grande
distribution est plutôt de se rapprocher de notre politique commerciale qui est de proposer une offre variée et de qualité.» Le grand amateur de sport qu’est Serge Galante – il est d’ailleurs président du club de tennis local - conclut, à la manière d’un coach, en livrant les ingrédients de la réussite de son entreprise: «Il faut faire preuve de professionnalisme et savoir se remettre en question. C’est ainsi que nous essayons de rendre accessible à notre clientèle tous les marchés. Ce sont là les bases du commerce, et ça fonctionne!» Un discours simple et efficace qui est jusqu’à présent couronné de résultats ! La SAS Olodis est à OloronSainte-Marie un acteur incontournable du commerce. 250 employés évoluent sur les Centre Leclerc, Cafétéria, la parfu-
merie «Une Heure à Soi», Leclerc Sport et Loisirs, Leclerc Voyages, le Cyber Café et l’Espace Culturel. La Société par Actions Simplifiées est ainsi le plus gros employeur dans ce secteur d’activité sur le piémont oloronais. FICHE TECHNIQUE
A Oloron-Sainte-Marie, la SAS Olodis (pour Oloron Distribution) regroupe l’exploitation des Centre Leclerc, Cafétéria, la parfumerie «Une Heure à Soi», Leclerc Sport et Loisirs, Espace Culturel, le Cyber café et Leclerc Voyages. Activité: Commerce de grande distribution Chiffre d’affaires: en progression de 3 à 5% sur l’année 2011 Effectifs: 250 Dirigeants: Président du conseil: Catherine Manescau Directeur: Serge Galante
Le Sport et Loisirs d’Oloron, 2e au niveau national En 2006, la SAS Olodis décide d’investir dans une nouvelle structure comportant un Espace Culturel, un Cyber Café et un Leclerc Sport et Loisirs. Dans ce dernier secteur, la SAS Olodis est alors la 3e structure Leclerc à se lancer dans une telle aventure. «Il existe désormais 30 magasins de ce type en France, commente Serge Galante. Nous sommes actuellement 2e au niveau national en ce qui concerne le chiffre d’affaires.» Ce résultat confirme l’importance que les Haut-Béarnais accordent aux activités sportives et vaut à l’enseigne oloronaise une place en Ligue 1.
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ENTREPRISES Les stars du Top 100
MESSIER-BUGATTI-DOWTY Depuis 2008, 40 millions ont été investis sur le site de Bidos
Des tiges de titane uniques au monde
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’aéronautique est un secteur économique majeur en Béarn et plus particulièrement dans la région d’Oloron-Sainte-Marie. MessierBugatti-Dowty, présent à Bidos depuis 1938, est en effet le deuxième employeur des PyrénéesAtlantiques dans cette activité et compte de nombreux fournisseurs ou sous-traitants disséminés un peu partout dans le département. La crise mondiale financière a certes affecté la branche, mais les indicateurs semblent être revenus au vert en particulier sur le site haut-béarnais qui a engagé des investissements depuis plusieurs années. « Depuis 2008, il y a eu un décalage conséquent sur les programmes prévus, commente le nouveau directeur de production Bruno Eymard qui a remplacé François de La Fontaine en mai 2011. Maintenant, il faut rester prudent, mais on se prépare pour faire face à la montée en cadence des nouveaux programmes auxquels contribue Messier-BugattiDowty, dont le 787, A400M ou
encore la famille A320 et son successeur l’A320neo. Lancée en 2008 et soutenue par un investissement de 40 millions d’euros, cette campagne de modernisation a engagé la refonte de l’outil industriel du site en réponse aux évolutions du marché de la société. » Après le déménagement et l’inauguration des nouvelles structures de traitement thermique et d’unité d’assemblage entre 2008 et 2010, le site se prépare aujourd’hui à accueillir de nouvelles activités d’usinage du titane.
mutation majeure dans ses activités avec cette production des tiges en titane qui devrait être multiplié par quatre lors des prochaines années. « Ce déploiement technologique va être une véritable force pour le site, conclut Bruno
Eymard. C’est un changement relativement profond qui va s’opérer et nous allons également être une tête de pont en terme de formation. Il nous faut renforcer la compétence qui est la notre pour la pérennité et le rayonnement de l’entreprise. »
« Une vitrine pour la région » « Le site de Bidos servira à la réalisation de tiges en titane que nous sommes les seuls au monde à fabriquer, en particulier pour le 787 Dreamliner et pour l’A350, poursuit Bruno Eymard. Ils représentent pour nous une très forte valeur ajoutée et sont un gage d’avenir pour les deux ou trois ans à venir, mais même certainement pour les vingt ou trente prochaines années. » Messier-BugattiDowty s’apprête donc à vivre une
« Le site de Bidos est le seul au monde à fabriquer de tiges en titane pour les trains d’atterrissage, affirme Bruno Eymard, le nouveau directeur de production et de l’établissement de Bidos. Il s’agit là d’un gage d’avenir pour les vingt ou trente prochaines années ».
LES CHIFFRES CLES
Messier-Bugatti-Dowty est né en mai 2011 de la fusion de Messier-Bugatti, MessierDowty et Messier Services, filiales du groupe Safran, groupe international de haute technologie spécialisé dans quatre domaines d’activité: propulsion aéronautique et spatiale, équipements aéronautiques, défense sécurité, communications. Le Groupe Safran emploie 54 000 personnes dans le monde, pour un chiffre d’affaires supérieur à 10,76 milliards d’euros et un résultat net de 508 millions d’euros (2010). Messier-Bugatti-Dowty se répartit sur 17 implantations et représentations principales dans le monde, représentant environ 6 200 personnes dans 7 pays. Il est le leader mondial dans la conception, le développement, la fabrication, la maintenance et le support des systèmes de trains d’atterrissage pour avions civils, militaires et hélicoptères. Messier-Bugatti-Dowty possède plusieurs sites de production dans le monde à Gloucester (Royaume-Uni), Montréal et Toronto (Canada), Walton (Etats-Unis), Querétaro (Mexique), Suzhou (Chine), Molsheim, Villeurbanne, Limoges et Bidos (France). Le site de Bidos emploie 820 personnes et 34 apprentis.
ABENGOA Le premier producteur européen de bioéthanol qui est implanté à Lacq depuis 2007 veut aussi valoriser le CO2 vert
Une unité pour valoriser le CO2
B
ien qu'elle ne soit pas encore l’un des plus importants employeurs de Lacq, l’entreprise ne se contente pas que produire du seul bioéthanol, elle a un projet de valorisation du CO2. Discrète, voire secrète l'entreprise Abengoa Bioenergy France, ne gaspille pas son temps dans la communication. Le producteur de bioéthanol à base de maïs dont le capital se partage entre la maison mère sévillanne (70%) et un consortium de coopérateurs (30%) réunis sous la marque Océol - n’a pourtant pas à avoir honte de ses premières années sur le Bassin de Lacq. Quatre ans après sa mise en service en 2007, après un investissement de 200 millions d'euros, l’usine située sur la plateforme de Total emploie aujourd’hui 75 salariés et produit 200 000 m3
de bioéthanol par an. Mais la filiale française d’Abengoa veut désormais franchir de nouveaux seuils. Avoir bouclé un exercice 2010 bénéficiaire, dégagé un chiffre d’affaires de 162 millions d'euros, le tout en transformant 500 000 tonnes de maïs collectées auprès de 3 000 agriculteurs pourrait pourtant suffire à son bonheur. Mais le premier producteur en Europe de biocarburants entend aussi jouer un rôle dans la mutation industrielle que connaît actuellement le Bassin de Lacq. Dans cette optique, le cru 2011 aura été plutôt productif. En avril dernier, associée à l’entreprise Messer France, Abengoa a ainsi annoncé la création d’une unité de valorisation de CO2. Un investissement de 12 millions d’euros. Le dioxyde de carbone sera récupéré directe-
ment sur un site de production de bioéthanol. Et c'est un spécialiste des gaz liquides Messer France – la maison mère est Allemande – qui se chargera de la construction et l'exploitation du nouvel équipement. «Cet investissement nous aidera à conquérir durablement de nouveaux marchés, notamment dans l’industrie agroalimentaire, qui demeure un axe de développement stratégique pour Messer en France» déclarait lors de l'annonce Richard Perrayon, président de Messer France. D'autant que cette nouvelle source de CO2 est clairement innovante pour l'investisseur. Ce n’est pas un simple CO2 comme ailleurs mais un CO2 « vert» issu de la fermentation du maïs permettant la production de bioéthanol, aujourd’hui présent dans les carburants français (pour les auto-
mobiles) à hauteur de 7 %. Pour Abengoa, cela permettra en tout cas de valoriser son gaz carbonique, de diminuer ses rejets tout en aidant à l'installation de nouveaux emplois sur le site. Une dizaine de postes seront en effet créés dans cette unité de production qui devrait être livrée fin 2012. Cette dernière aura une capacité de 8 tonnes /heure, soit 200 tonnes/jour, 70 000 tonnes par an. Trois réservoirs permettront le stockage sur place de 900 tonnes de produit. Ce nouvel investissement est de plus en parfaite continuité avec la récente mise en service d’un terminal ferroviaire réalisé en 2010 à Blanquefort près de Bordeaux: le site d’Abengoa à Lacq, traversé par une voie ferroviaire, alimentera donc directement les stockages de Blanquefort d’une capacité de 350 tonnes.
NEWS NEWS
L’usine Abengoa de Lacq a nécessité un investisseent de 200 millions d’euros, emploie 75 salariés et produit 200 000 m3 de bioéthanol par an.
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ENTREPRISES Les stars du Top 100
CREDIT AGRICOLE PYRENEES-GASCOGNE Lâ&#x20AC;&#x2122;indice de satisfaction du client devient une prioritĂŠ pour la banque, qui entend plus que jamais mettre en avant ses valeurs coopĂŠratives
Le CrĂŠdit Agricole veut inventer la banque de demain
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n a supprimĂŠ les objectifs chiffrĂŠs des commerciaux, pour les remplacer par lâ&#x20AC;&#x2122;indice de satisfaction des clients que nous mesurons avec deux enquĂŞtes annuelles de satisfaction rĂŠalisĂŠes sur Internet. On leur interdit aussi de vendre des produits quâ&#x20AC;&#x2122;ils ne comprennent pas et dont les clients nâ&#x20AC;&#x2122;ont pas besoinÂť, prĂŠcise Jean Philippe, le directeur gĂŠnĂŠral du CrĂŠdit Agricole PyrĂŠnĂŠes Gascogne (CAPG). La banque rĂŠgionale aux 556 000 clients rĂŠpartis sur les trois dĂŠpartements estampillĂŠs 64, 65 et 32 (encadrĂŠ) est en train dâ&#x20AC;&#x2122;inventer la banque de demain, si lâ&#x20AC;&#x2122;on en croit son directeur. Loin de lâ&#x20AC;&#x2122;image dâ&#x20AC;&#x2122;un ĂŠtablissement arrogant, rapace et irresponsable reflĂŠtĂŠe par la crise financière, la banque verte rĂŠgionale met en exergue ses qualitĂŠs coopĂŠratives originelles. Elle se veut vertueuse, proche de ses clients et engagĂŠe pour le dĂŠveloppement durable et la solidaritĂŠ territoriale.
Internet et monnaie solidaire Le 1er avril le CAPG a lancĂŠ sa banque en ligne sur rĂŠseaux sociaux (Facebook) baptisĂŠe ÂŤTookamÂť. DĂŠjĂ 500 clients chattent rĂŠgulièrement avec les cinq web-banquiers installĂŠs au siège de Serres-Castet. Elle gère aussi les ÂŤTookersÂť, une nouvelle monnaie ÂŤsolidaireÂť destinĂŠe Ă financer des projets locaux (50 associations dĂŠjĂ inscrites). Deux mois plus tard, câ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtait le lancement de ÂŤKwixoÂť, un moyen de paiement dĂŠmatĂŠrialisĂŠ qui permet dâ&#x20AC;&#x2122;envoyer Ă partir dâ&#x20AC;&#x2122;un smartphone, des sommes dâ&#x20AC;&#x2122;argent par tĂŠlĂŠphone.
Lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtape suivante permettra le paiement par simple contact dâ&#x20AC;&#x2122;un mobile. Le 10 octobre dernier, voyait aussi la naissance dâ&#x20AC;&#x2122;un nouveau service internet, ÂŤKameleo.comÂť. Ce site, ĂŠgalement dĂŠclinĂŠ en Espagne, est spĂŠcialisĂŠ dans la vente de produits dâ&#x20AC;&#x2122;investissements socialement responsables, et pas seulement des produits maison. Dans le mĂŞme esprit, le CAPG a lancĂŠ en juin dernier le livret sociĂŠtaire qui a dĂŠjĂ engrangĂŠ 20 millions dâ&#x20AC;&#x2122;euros en moins de six mois dâ&#x20AC;&#x2122;existence. Il fait ĂŠcho Ă la carte sociĂŠtaire, inventĂŠe, elle en 2006. Cette ÂŤmini-taxe TobinÂť de 0,02 euro par opĂŠration abonde un fonds destinĂŠ Ă des projets solidaires. Ajoutons que, depuis peu, toutes les agences du CrĂŠdit Agricole ont leur site internet et leur blog. ÂŤNous sommes aujourdâ&#x20AC;&#x2122;hui considĂŠrĂŠs comme la banque la plus innovante en matière dâ&#x20AC;&#x2122;internet, rĂŠsume Jean Philippe, non sans fiertĂŠ, en quelque sorte lâ&#x20AC;&#x2122;inventeur du bon sens en un clic.
12 milliards dâ&#x20AC;&#x2122;euros au bilan
Votr e
Le CrĂŠdit Agricole PyrĂŠnĂŠes-Gascogne affiche 12 milliards dâ&#x20AC;&#x2122;euros Ă son bilan auxquels il faut ajouter 2 milliards pour sa filiale basque Bankoa. La banque compte 556 000 clients dont 40 000 agriculteurs et 55 000 entreprises. 300 000 sont ĂŠgalement sociĂŠtaires. Lâ&#x20AC;&#x2122;encours de crĂŠdits se situe Ă 8,4 milliards dâ&#x20AC;&#x2122;euros dont 4,milliards pour lâ&#x20AC;&#x2122;habitat. Lâ&#x20AC;&#x2122;encours de la collecte est de 12,6 milliards. Le produit net bancaire (chiffre dâ&#x20AC;&#x2122;affaires) est de 380 millions dâ&#x20AC;&#x2122;euros et le rĂŠsultat net de 100 millions dâ&#x20AC;&#x2122;euros affectĂŠs aux fonds propres. 3 millions dâ&#x20AC;&#x2122;euros sont redistribuĂŠs aux sociĂŠtaires et la mĂŞme somme est affectĂŠe aux territoires pour le financement de projets associatifs (700 associations aidĂŠes chaque annĂŠe).
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Le principal vecteur de cette nouvelle ÂŤrĂŠvolution verteÂť, câ&#x20AC;&#x2122;est internet. ÂŤOn croit beaucoup au numĂŠrique. Nous sommes convaincus que les rĂŠseaux humains territoriaux sont amplifiĂŠs par le numĂŠriqueÂť, professe Jean Philippe. Les initiatives dans ce domaine se sont multipliĂŠes en 2011.
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ENTREPRISES Les stars du Top 100
GROUPE ALVAREZ En vingt ans ans il a pris le contrôle de 18 sociétés et pèse aujourd’hui plus de 160 millions d’euros
Ce poids lourd roule discret
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200 camions. C’est le nombre de véhicules poids lourds et utilitaires, loués par le groupe Alvarez, installé à Pau, qui circulent sur les routes du grand sud, de toute la France et même parfois d’Europe. Cette activité est à l’enseigne de Clovis Location. Le même groupe Alvarez a vendu en 2010, environ 600 véhicules industriels en France et une ving-
Bruno Alvarez a sucédé à son père Joachim en 2004 et cultive la discretion par soucis d’autonomie des filiales rachetées. «On veut conserver un groupe à taille humaine avec la culture de chacun.»
taine en Espagne. Tous ces véhicules de marque Renault sortent de l’enseigne « Renault Trucks ». Il faut ajouter à ce décompte 912 véhicules d’occasion vendus dans l’année ainsi que 150 carrosseries neuves et 250 aménagements (marque Gruau) réalisés sur les sites du groupe. Ces quelques chiffres donnent la mesure du groupe Alvarez qui pèse 160 millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé (le CA des sociétés dont le groupe n’est pas majoritaire n’y figure pas) et compte 450 salariés. Ce véritable empire est né à Pau en 1983, quand Joachim Alvarez a racheté la concession Renault véhicules industriels (RVI) installée route de Tarbes et estampillée Labesque et Cie. L’entreprise emploie à l’époque 40 salariés, vend une centaine de véhicules lourds et une vingtaine d’utilitaires dans l’année. Après une période de consolidation de cinq ans, Joachim Alvarez se sent à l’étroit dans ses murs. En 20 ans, il crée, rachète ou prend le contrôle de dix-huit sociétés. Il grignote patiemment des parts de marché et étend son territoire aux Landes et jusqu’en Gironde au nord, à l’est jusqu’au Gard, à l’ouest jus-
Alvarez s’étend à Bizanos Programmés avant la crise financière de 2008 et différés jusqu’à aujourd’hui, les travaux d’extension des sociétés paloises du groupe Alvarez sont en cours. Il s’agit de la construction d’un parking de 6000 mètres carrés et de la transformation en bureaux d’une maison existante sur un terrain en limite est des sociétés actuelles à Pau, mais cette fois sur la commune de Bizanos. L’investissement d’1 million d’euros doit permettre à la société Clovis Location Pau, de prendre ses aises. En dehors de cette dernière société qui compte à Pau 6 salariés pour un parc de 600 camions en location répartis aussi sur Tarbes et Auch, le groupe Alvarez exploite deux autres sociétés sur le même site. Il s’agit de Labesque véhicules industriels (30 salariés), l’entité historique, et de la carrosserie camions Lahitte (construction de cellules toutes marques), qui emploie, elle, 20 personnes.
Alavarez s’étend sur le site de Bizanos avec la création de 6 000 m2 de parkings et la création de nouveaux bureaux à côté du site existant.
qu’à la côte basque, avec une extension au sud à Valladolid, dans la région espagnole de Castille et Leon.
Respecter les filiales Le nom d’Alvarez n’apparaît que dans la holding. C’est autant une volonté de discrétion que le souci de préserver l’autonomie des filiales rachetées successivement. « On souhaite conserver des entreprises à taille humaine et conserver la culture de chacune pour rester proche de nos clients. On tient absolument à ce qu’ils ne ressentent pas le poids du groupe », confirme Bruno Alvarez (46 ans aujourd’hui), le fils de
Joachim devenu en 2004, président du directoire à la retraite de Joachim, lequel reste président du conseil de surveillance du groupe. Aujourd’hui, le groupe détient l’exclusivité de la distribution des camions Renault pour les Pyrénées-Atlantiques, les Landes, les Hautes-Pyrénées, le Gers, la Haute-Garonne et le Gard. Il exploite aussi 10 agences de location de camions (Clovis) réparties sur le grand sud, les carrosseries Lahitte (Pau et Tarnos), Castaing (à Pujo dans les Hautes-Pyrénées et à Tarnos) ainsi que Fruehauf Benalu à Tarnos (pour les semiremorques). Il possède également la concession automobile Renault de Libourne en Gironde.
TIGF Détenue à 100 % par Total, cette filiale gazière occupe des postes stratégiques et prépare l’avenir.
Une filiale qui avance Q uatrième producteur mondial – et second opérateur français – Total est aussi très bien placé sur le marché du gaz naturel via sa filiale TIGF. Installé à Pau, Total Infrastructures Gaz de France (TIGF) contribue grandement à la structuration et au développement de ce marché national grâce notamment à son positionnement stratégique. Au cœur des interconnexions entre la France et l’Espagne, à mi-chemin aussi entre les réserves de gaz de la Mer du nord et celles d’Algérie, TIGF a su profiter de cette position rêvée et gère aujourd’hui un réseau de pipes (transport haute pression) long de 5000 kilomètres pour distribution publiques et industriels du très grand Sud-Ouest. Mais les dirigeants de TIGF sont également soucieux de préparer l’avenir.
D’où l’inauguration d’une canalisation dite« Artère de Guyenne » qui permet d’assurer le transit de gaz entre le terminal de Fos (Bouches du Rhône) et le nord du pays. En préparation actuellement : « l’Artère de Béarn » qui aidera à une meilleure régulation des approvisionnements sur l’ensemble des réseaux français à partir de deux sites de stockages souterrains, en nappe aquifère, situés dans le Gers (à Izaute) et les Landes (à Lussagnet). « Ces stockages ga-rantiront l’approvisionnement de nos clients pendant les périodes hivernales de forte consommation», se réjouit déjà la directrice de TIGF, Monique Delamare, « car avec 2,5 milliards de m3 cela représente une capacité de stockage de l’ordre de 22% des possibilités françaises ». De quoi faire notamment de Lussagnet,
qui a un fort potentiel de développement, un grand carrefour gazier sud-européen.
Les autoroutes du gaz
D’une importance considérable, ces projets démontrent aussi que la fin de l’exploitation commerciale du gisement de Lacq, en 2013, ne signifiera pas l’arrêt des activités pour TIGF forte aujourd’hui de 460 salariés dont la moitié se trouvent au siège social palois. 180 d’entre eux sont « mis à disposition » par Total et poursuivent donc une aventure industrielle débutée dès 1957 lors de la mise en production des premiers puits gaziers. « Nous avions au début deux clients, on est maintenant passés à une trentaine ! » poursuit Monique Delamarre « grâce à l’émergence de ces véritables autoroutes du gaz qui, enfouies à
Monique Delamarre, Directrice de TIGF.
1 mètre sous terre, fonctionnent avec un système de péage ». Pour l’anecdote, le gaz de Lacq ne fournit plus vraiment l’essentiel des volumes transportés puisque des millions de tonnes arrivent en fait soit de Russie et de Norvège par pipelines, soit du Nigéria et des Emirats arabes par bateaux. L’objectif affiché est de parvenir en 2019 à une capacité de stocka-
ge de 6,5 milliards de mètres cubes pour la seule cavité naturelle de Lussagnet. 100 millions de mètres cube supplémentaires sont créés annuellement afin de poursuivre le développement du site. Ce chiffre, très conséquent, est à mettre en rapport avec le chiffre d’affaires réalisé par TIGF qui était de l’ordre de 365 millions d’euros en 2010. Ces investissements, consentis bien sûr avec le soutien de Total, se poursuivront et sont même accrus puisque le réseau vient d’être encore adapté afin de capter le gaz algérien et celui qui n’a pas été consommé sur le marché espagnol. D’ici l’an prochain, 57 kms supplémentaires de tuyaux seront posés entre Lussagnet et Lacq afin d’assurer une meilleure fluidité des livraisons de gaz naturel en provenance du sud. Telle sera la mission de « l’artère de Béarn » qui doit être opérationnelle fin 2012.
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AUTREMENT_mobile. (1) Optez pour une nouvelle façon de travailler.(2) Exemple en crédit bail sur 60 mois pour un NV400 Visia L1H1 dCi 100 neuf (enjoliveurs présentés non disponibles sur cette version), au prix remisé de 16 697,20E HT soit une remise de 5 272,80E HT par rapport au prix tarif conseillé N° 20110802 du 01/09/2011 de 21 970E HT, avec premier loyer majoré de 5 009,16E HT, 59 loyers de 199E HT par mois. En fin de contrat, option d’achat finale de 3 339,44E HT ou reprise de votre véhicule par votre concessionnaire pour ce montant diminué des éventuels frais de remise en état standard et des kilomètres supplémentaires, selon conditions générales Argus. Le montant de la reprise servira à solder votre crédit bail. Coût total en cas d’acquisition 20 087,24E HT. Assistance au véhicule et aux personnes incluse. Sous réserve d’acceptation du dossier par la Diac, SA au capital de 61 000 000E société financière et intermédiaire en assurances. Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex - SIREN 702 002 22 RCS Bobigny. N° ORIAS : 07 004 966. Assistance souscrite par Diac auprès d’AXA Assistance France Assurances, société d’assistance régie par le Code des Assurances, SA au capital de 7 275 660E, immatriculée sous le N° SIREN 451 392 724 - RCS Nanterre. Siège social : 6, rue André Gide - 92321 Châtillon Cedex dont les opérations sont soumises à l’Autorité de Contrôle Prudentiel - 61, rue Taitbout - 75009 Paris. Offre non cumulable réservée aux artisans, commerçants, sociétés (hors loueurs, administrations, clients sous protocoles nationaux ou régionaux) valable du 01/10/2011 au 31/12/2011 dans les points de vente NISSAN participants. (3) Garantie limitée à 100 000 km. NISSAN WEST EUROPE SAS au capital de 4 253 835E, RCS Versailles B 699 809 174 - ZA du Parc de Pissaloup, 8, avenue Jean d’Alembert - 78194 Trappes Cedex.
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ENTREPRISES Les stars du Top 100
LINDT & SPRÜNGLI De la fève de chocolat au produit fini, le site oloronais traite l’ensemble du process et investit sur le long terme
Leader sur le marché français des tablettes de chocolat
L
e chocolat occupe une place prépondérante dans la vie des Oloronais. L’odeur de chocolat qui y règne n’est pas seulement un baromètre météorologique (voir par ailleurs), mais aussi économique!
Un acteur historique prépondérant En effet, la fabrication du chocolat à la confluence des gaves d’Aspe et d’Ossau dispose d’une riche histoire et occupe une part prépondérante sur le marché de l’emploi. « Nous sommes le 3e employeur du département après Total et Turboméca, à égalité avec Messier-Dowty-Bugatti à Bidos, LES CHIFFRES CLES
Chiffre d’affaires : environ de 2,6 milliards de francs suisses, soit environ 2,09 milliards d’euros. Activité : Lindt & Sprüngli est le leader mondial du marché des chocolats de qualité « Premium ». Ses marques sont surtout Lindt, mais aussi Ghirardelli, Caffarel, Hofbauer, Küfferle. Effectifs : Le groupe emploie 7 500 personnes dans le monde au travers de huit sites de production (six en Europe et deux aux USA) et des filiales de distribution qui nous permettent d’être présents dans plus de 100 pays. Le site français d’Oloron-Sainte-Marie est le plus important du groupe en volume de produits finis. Dirigeants à Oloron Sainte-Marie: Laurent Covet, Directeur des Opérations et de l’Etablissement d’Oloron Ste Marie Mireille Heinrich, Directrice des Ressources Humaines Ageeth Waelti, Directrice Financière et Informatique Muriel Fery, Directrice Recherche & Développement Michel Bilhère, Responsable Sécurité Hygiène Environnement Jean-François Dufourg, Directeur Technique Sébastien Noblet, Directeur Achats Jean-Marc Lacoste, Directeur Logistique Lionel Renoux, Responsable Performance Industrielle Jean-Marc Sallaberry, Directeur de Production
commente le directeur de l’établissement oloronais depuis décembre 2010, Laurent Covet. Dès mon arrivée ici, j’ai remarqué la fierté de chaque employé pour notre usine et nos produits. Il s’agit d’une vraie force du site oloronais. Notre particularité est de traiter le process chocolat dans son ensemble, depuis la réception des fèves de cacao jusqu’aux produits finis. Ceci est un avantage significatif dans la maîtrise de la qualité et de cette régularité de la qualité. L’impact des hausses de matières premières (cacao - traçable jusqu’aux villages de production, sucre, lait, noisettes, …) est très fort pour notre site et nous oblige à être encore plus performants afin d’absorber les surcoûts et de ne répercuter que très peu au consommateur ces hausses. »
Quand ça sent le chocolat à Oloron… Si les touristes s’émerveillent devant le parfum de chocolat qui règne sur la capitale du HautBéarn, les autochtones y voient souvent plutôt un signe de l’arrivée de la pluie. « C’est le cas quand on sent le chocolat au centre ville, explique Laurent Covet. La plupart du temps, cela signifie que le vent vient de l’ouest et apporte effectivement la pluie. » L’odeur ambiante de chocolat est due au traitement de la fève de cacao sur l’usine oloronaise. « C’est l’une des particularités de notre site, explique le directeur. Nous torréfions, assemblons et broyons sur place nos fèves pour obtenir de la liqueur de cacao, alors que nos concurrents l’achètent à des producteurs. Pour nous, il s’agit de mieux contrôler le process amont et cela fait aussi partie de nos secrets de fabrication. »
Un gros investissement synonyme d’embauches ? La progression régulière enregistrée par le groupe suisse, malgré un petit creux en 2009, a des répercutions sur l’activité en Béarn. « Actuellement, nous sommes devenus les premiers en parts de marché tablettes France, devant même les marques de distributeurs, explique Laurent Covet. Cette croissance se ressent directement sur le site d’OloronSainte-Marie, qui est sollicité pour ces volumes supplémentaires. » Dès lors, la question de savoir si l’heure est à l’embauche brûle les lèvres. « Notre devoir, c’est de conserver notre niveau de qualité, d’innovation et de performance de
Oloron et la fabrication du chocolat Laurent Covet, Directeur des Opérations et de l’Etablissement d’Oloron-Sainte-Marie de Lindt & Sprüngli, souligne que les investissements récents réalisés par son entreprise sont un gage sur l’avenir de l’emploi sur le site haut-béarnais.
façon à développer nos productions et nos emplois, répond le directeur oloronais. Aujourd’hui, le groupe Lindt nous fait confiance pour le futur. Plusieurs millions d’euros sont investis sur le site par exemple sur un nouveau bâtiment, une partie de notre process chocolat qui va servir pour les vingt ans à venir. Lindt investit
dans plusieurs gros projets pour le futur, et pas seulement sur de la maintenance d’équipements. Le meilleur garant de nos emplois, c’est de continuer à être performants. Le fait de monter en charge nous a déjà amenés à installer des équipes de week-end. C’est de l’emploi que nous avons créé. »
La Lindt Factory Shop, véritable attraction touristique
En 2011, plusieurs millions d’euros ont été investis dans un bâtiment process du chocolat dans l’usine d’Oloron-Sainte-Marie.
Inauguré en 2005, le magasin de vente directe à l’usine ou Factory Shop est une véritable attraction touristique. De nouveaux panneaux signalétiques ont d’ailleurs été installés récemment pour mieux aiguiller les amateurs de chocolat qui viennent des départements limitrophes et même d’Espagne. Quatre autres Factory Shops existent dans l’Hexagone à Bordeaux, Romans, Corbeil-Essonne et Troyes, tandis qu’un 5ème ouvrira ses portes dans la banlieue toulousaine à Nailloux en novembre 2011. Pour l’heure, l’établissement oloronais est le plus performant: son chiffre d’affaires, gardé secret, est supérieur à celui des quatre autres boutiques réunies.
L’industrie chocolatière de la capitale du Haut-Béarn a été initiée en 1924 par le Normand d’origine Maurice Rozan de Mazilly avec le soutien financier de l’un de ses camarades de guerre américain. Le succès des « Pyrénéens » dès 1927 accroit l’importance de cette activité naissante et un partenariat lie le site d’Oloron au groupe suisse Lindt & Sprüngli en 1953 pour la production de chocolat à la marque Lindt. Le Groupe Lindt & Sprüngli souhaite ensuite acquérir l’entreprise béarnaise qui est rachetée en deux étapes en 1977, puis 1987 où elle devient une filiale à 100% de la maison helvétique. Le site d’Oloron emploie 830 personnes en moyenne annuelle avec une pointe à 1100 personnes durant la saison. Ceci en fait le troisième employeur du département à égalité avec MessierDowty-Bugatti à Bidos. En 2011, plus d’1,5 million de tablettes et 6 millions de pralinés sortent par jour du site.
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1re Semaine Aquitaine de la Transmission d’Entreprise Artisanale
01111115-MC
Du 21 au 25 novembre 2011, le Conseil régional d’Aquitaine et le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat d’Aquitaine organisent la première édition de la « Semaine aquitaine de la transmission d’entreprise artisanale », afin de permettre aux artisans aquitains d’anticiper la transmission de leur entreprise. En complément des actions menées conjointement depuis plusieurs années, le Conseil régional et le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat d'Aquitaine renforcent leur mobilisation et décident de créer un événement original à dimension régionale. Cette semaine-pilote a pour objectif d’établir un échange avec des experts reconnus de la transmission et de sensibiliser les entreprises sur les mesures d’accompagnement existantes par le biais d’une animation théâtrale originale mise en scène par la troupe « Théâtre à la carte ». Jeudi 17 novembre 2011
L’initiative sera déclinée dans chaque département d’Aquitaine où seront abordées les trois étapes clé : la décision de transmettre, la négociation avec le repreneur, et la communication avec les salariés. Programme : Bayonne le 21 novembre à 18h, 21 Bd Jean d’Amou. Bordeaux le 22 novembre à 18h30, 46 avenue du Général de Larminat. Périgueux le 23 novembre à 18h, Pôle inter consulaire Créavallée nord, Couloumieix-Chamiers. Mont-de-Marsan le 24 novembre à 18h, Théâtre du Péglé, 217 avenue Pierre Mendès France. Agen le 25 novembre à 19h, 2 impasse Morère.
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ENTREPRISES Le Top 50 du commerce
Source : POUEY INTERNATIONAL RANG 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
RAISON SOCIALE Altis Abcis Pyrenees - Paloise Auto Groupe Ad Sud Ouest Univerdis Sa - Centre Leclerc Oceol Organismes Collecteurs Ethanol Baker Hughes Operations Sas Olodis Pau Pyrenees Diffusion Automobile Ekornes Orthez Distribution - Centre E. Leclerc Smith International France Etablissements Lavillauroy Sa Mazedis - Centre E. Leclerc Pau Automobiles Copel Distribution Orthaly - Intermarche Societe Nouvelle Mourenx Distribution - Centre E. Leclerc Etablissements Lacadee Sa Cooperative Eleveurs Pyrenees Atlantique Chamvyle Sa - Intermarche L'Ammoniac Agricole Jamboree - Slavi 64 Baptens Lhospital Et Fils - Intermarche Nicar - Intermarche Etablissements Robert Agest - Le Geant Du Loisir Bidix - Intermarche Automobiles Ortheziennes Bearn Auto Sobedex - Intermarche Sarl Etchegintza Materiaux Societe Pyreneenne Vehicules Industriels Passion Automobile Pyreneenne Cobeplast Navarre Auto Societe Nouvelle Centre Bearn Motoculture Societe Internationale De Kiwi Des Gaves Synergie Automobile Approvert Etablissements Bergeret Societe Sanader - Intermarche Sobepal Hard Discount - Leader Price Labesque Vehicules Industriels Snc Matocq Arrouze Sa Sodix Sa - Intermarche Solescar Hard Discount - Leader Price Etablissements Delmont Af Btp Sarl Laumacri - Promocash Avec Vous Sa Sodigan - Telf
VILLE Pau Billere Lescar Pau Montardon Lons Oloron Sainte Marie Pau Pau Orthez Lons Lescar Mazeres Lezons Bizanos Lons Orthez Mourenx Arthez De Bearn Arthez De Bearn Coarraze Pardies Lescar Serres Castet Morlaas Billere Bizanos Oloron Sainte Marie Orthez Orthez Pau Saint Gladie Arrive Munein Serres Castet Lescar Castetnau Camblong Lescar Serres Castet Labastide Villefranche Lescar Escoubes Bordes Pau Pau Asson Serres Castet Cheraute Lescar Pau Morlaas Lons Gan
DERNIER CA EN K€ 421109 106557 98429 85795 85381 78676 66081 56682 53899 50023 44553 44348 33786 33075 28587 26910 25055 23741 23342 21091 20853 19540 18152 17643 17082 16992 16828 15626 14971 14804 14705 14121 13774 13188 12676 12564 12261 12234 11720 11230 11201 11194 10955 10908 10861 10740 10711 10607 10454 10356
EVOL. EN % D ERNIER CA / CA N-1 -3,71 3,89 8,41 -12,95 9,63
15,66 -12,19 26,70 6,08 -13,02 -4,48 -13,57 3,61 -8,35 -10,56 -6,85 -24,57 -3,81 -6,71 -0,82 2,73 14,69 3,64 -4,61 -5,57 2,42 508,93 -2,44 44,84 7,80 -7,02 -2,28 -11,82 22,58 5,54 -10,84 -1,00 2,01 -7,93 -16,26 -1,30 23,29 2,12
DERNIER CA EXPORT EN K€ 0 0 380 0 -79535 76079 0 126 209 0 44222 4350 2 0 5343 0 0 934 1087 0 8 83 0 0 0 0 0 0 -739 0 2 60 0 9911 0 1407 6335 0 4545 0 0 628 529 1859 81 0 595 44 0 0
DERNIER RESULTAT NET EN K€ 2523 1088 -2291 1698 0 -11845 1054 803 3102 602 -95 186 345 139 241 258 460 288 25 605 -4119 249 389 343 234 593 398 217 158 -56 482 388 77 1364 25 410 103 112 126 169 318 205 0 370 -157 292 50 46 -45 192
SARL DELMONT Le grossiste en électroménager, hifi-radio et télévision est installé à Bizanos
L’indépendance, une force
I
l est l’un des grossistes les plus importants dans le Béarn, spécialisé dans deux secteurs d’activités différents, le «brun» et le «blanc», ce qui, dans le jargon, englobe la Hifi, la radio, la télévision, pour le «brun», et l’électroménager, pour le «blanc». Le bâtiment de son entreprise ne porte pas d’enseigne. «À quoi bon puisque je ne vends pas aux particuliers» confie le PDG. Totalement indépendant et rattaché à aucune centrale d’achat, Thierry Delmont bénéficie d’une politique de vente tout à fait autonome, et choisit sa zone d’activité, bien au-delà des frontières du Béarn. «Nul n’est prophète en son pays ! Et dans le commerce c’est la même chose, plaisante-t-il. Il nous est plus facile de travailler avec des clients géographiquement éloignés, qu’avec nos voisins.» Ainsi, la SARL Delmont distribue en Aquitaine, Midi-Pyrénées, et jusqu’à Nice, sur la côte d’Azur. Il lui arrive même de monter jusqu’en Belgique. Parmi les marques qu’elle représente : Toshiba, Scholtes, Sharp, Ariston Indesit. Un choix limité, mais qui lui permettait, jusqu’à il y a peu, de bénéficier d’un très large stock, afin de répondre dans les plus brefs délais aux demandes exceptionnelles des clients en matière de réapprovisionnement.
C’est là-dessus que l’entreprise a bâti sa réputation.
Grossiste : le fait du hasard Véritable autodidacte, Thierry Delmont a commencé avec trois francs six sous, en faisant du porte-à-porte pour vendre des tableaux. Puis il a touché les comités d’entreprises et élargi sa gamme de produits. Jusqu’à l’apparition des jeux électroniques dans les années soixante-dix. À Roanne, il rencontre un importateur à qui il achète des adaptateurs secteur pour ses jeux vidéo. C’est là que tout démarre. Europsonic lui présente une gamme de produits, lui suggérant de les proposer à ses revendeurs. Delmont se pique au jeu, Et c’est l’engrenage. Aucun autre grossiste ne propose ce genre de petite marchandise : branchements électroniques, micros, casques audio… Les clients mordent à l’hameçon, et les commandes explosent. En 1977, Delmont crée sa petite entreprise, à Bizanos, et bientôt, les marques viennent lui proposer d’autres produits à plus forte valeur ajoutée. Aujourd’hui Delmont est devenue une SARL et compte huit employés : un magasinier, une personne en charge du service après-vente, deux autres au rangement du dépôt, une comptable, deux représentants, et lui-même à la tête de l’entreprise.
Thierry Delmart a crée son entreprise en 1977 à Bizanos.
Les effets de la crise C’est la première année que la SARL ressent les méfaits de la crise. La baisse de la consommation des ménages et la chute des ventes dans le secteur «brun», qui ne sont pas des produits de première nécessité, ont fait chuter son chiffre d’affaires. «La coupe du monde de rugby, cette année, n’a pas engendré de hausse exceptionnelle des ventes de téléviseurs à écran plats, alors que les produits ont chuté de 40%
en deux ans, confie Thierry Delmont. Les stocks de nos fournisseurs sont en flux tendus partout. L’on ne se permet plus de stoker comme avant, au risque de ne plus écouler la marchandise assez vite. On réduit les dépenses et les déplacements. Et on fait le dos rond.» En attendant que ça redémarre, Thierry Delmont met un point d’honneur à entretenir le relationnel avec ses clients, et continue de plaider pour un redémarrage économique auquel il croit.
LES CHIFFRES CLES
L’entreprise Delmont est née en 1977 à Bizanos. Elle devient SARL vingt ans plus tard. PGD : Thierry Delmont Activité : Grossiste dans les secteurs «brun» et «blanc» Effectifs : Huit salariés Chiffre d’affaires : 10 710 000€ (En baisse en 2011) Contact : sarl.delmont@heliantis.net
Jeudi 17 novembre 2011
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ENTREPRISES Le Top 50 du commerce
L’INTERMARCHÉ BAPTENS A Serres-Castet, un nouvelle grande surface a été lancée sous l’enseigne Intermarché
Un nouveau concept de supermarché
A
vec 3000 m2 de surface de vente et plus de 1000 m2 de galerie marchande, le nouvel Intermarché Baptens, à Serres-Castet, offre un nouveau concept, appelé Mag 3, qui privilégie le confort du consommateur. Jeux de lumières, rayons épurés, allées plus larges, l’endroit se veut humain, chaleureux, et offre une atmosphère agréable pour faire ses courses avec plaisir. « On n’éclaire pas le vin comme le rayon lingerie » confie Jean-Christophe Bebiot, PDG de l’établissement et Mousquetaire indépendant de l’enseigne Intermarché depuis quinze ans. « On a mis l’accent sur la décoration et sur l’accueil, pour que les clients aient l’impression d’être au rayon frais comme au marché. Avec du personnel présent dans les rayons et derrière les étales » Ici, pas de caisse automatique. Et un effort a été fait pour les salariés afin d’allier confort et productivité, en installant les réserves à proximité des rayons. Jean-Christophe Bebiot s’atelle surtout à faire travailler les producteurs locaux et à mettre en valeur les produits de la région, placés en tête de rayon.
Deux déménagements en trente ans Jean-Christophe Bebiot a racheté les locaux de l’ancien
Intermarché, 200 mètres plus loin, pour créer Baptens, deux fois plus grand. Une opportunité qui a permis à ce chef d’entreprise, déjà propriétaire de l’Intermarché et du Netto de Morlaàs, de s’implanter dans son village natal. Depuis l’ouverture de Baptens, en mars 2010, il a plus que doublé ses effectifs, passant de trente-huit à quatre-vingt-cinq employés. Et toute l’ancienne équipe est restée. Quelques salariés sont même là depuis l’ouverture du tout premier Intermarché, en 1983, installé route de Bordeaux à l’époque. Jean-Christophe Bebiot aspire à répondre à la demande d’une clientèle toujours plus nombreuse et plus exigeante. Lui permettre de faire ses courses au même endroit, sans reprendre la voiture. Avec au sein même de la galerie marchande une boulangerie, un point presse, de la restauration, de la téléphonie. « Et l’idéal serait d’y installer un pôle santé » confie l’entrepreneur.
Le «Drive» : un gain de temps Depuis septembre 2011, le Drive permet aux consommateurs de faire leurs courses en ligne et de les récupérer en cinq minutes, sans même descendre de leur véhicule. Un gain de temps précieux, et pas plus cher. Depuis l’ouverture, le Drive a enregistré plus de 1 500 commandes. La station essence qui jouxte
Christophe Bebiot, Pdg de Baptens.
l’Intermarché a été rénovée. Un centre Auto doit ouvrir en décembre, et un centre de loisirs pour enfants, ainsi qu’un concessionnaire sont prévus pour l’an prochain. La zone, toute proche de l’aéroport, est en pleine expansion. Avec une population en constante augmentation chaque année, et des besoins auxquels il faut pou-
voir répondre. Et c’est bien l’objectif de Jean-Christophe Bebiot, qui s’est vu acquérir des responsabilités au sein du groupe Intermarché. Il consacre deux journées par semaine à sa fonction de Président de Conseil d’Administration de la région Sud Ouest, en charge de plus de 300 points de vente.
LES CHIFFRES CLES
L’Intermarché Baptens a ouvert en mars 2010. Superficie : 3000m2 de surface de vente et 1000m2 de galerie marchande. Nombre de salariés : 85 Chiffre d’affaires : 30 millions d’euros depuis mars 2010.
NAVARRE AUTO Didier Moureu met toute sa passion pour l’automobile dans ses concessions
Les Italiennes ont le vent en poupe seul concessionnaire Fiat dans la région, installé à Lescar et à Orthez. Avec trois garages qui le représentent, à Pontacq, OloronSainte-Marie et Barcelone du Gers. Le concessionnaire vend en moyenne un millier de véhicules par ans, neufs et d’occasion. Depuis quelques années, le chiffre d’affaires est stable. En 2011, il approche les 14 millions d’euros. À l’entrée du Showroom, bien en évidence, une Fiat 500 flambant neuve, couleur bleu ciel et blanche, attire l’attention, et fait rêver les clients. Sur le pare-brise, une pancarte affiche ostensiblement «Vendu».
D
ans le bureau de Didier Moureu, directeur de la concession Fiat, des modèles réduits et des photos de voitures envahissent les murs. L’automobile est sa passion, les voitures italiennes en particulier. À 35 ans, Didier Moureu a repris l’affaire de son père, située route de Bayonne à Billère à l’époque. En 1987, il déménage et s’installe dans des locaux plus grands, dans la zone commerciale de Quartier Libre, à Lescar. Distributeur et réparateur agréé des marques italiennes Fiat, Lancia et Alpha Roméo, il propose également des véhicules utilitaires Fiat. Son activité : la vente, la réparation, la vente de pièces détachées et de véhicules d’occasion. Une affaire qui marche, depuis l’arrivée sur le marché de la nouvelle Fiat 500, remise au goût du jour et customisée chaque année. Mais Didier Moureu préfère parler de sa passion plutôt que de son entreprise. Son dada, ce sont les courses automobiles. Coureur semi professionnel depuis plus de vingt ans, il participe chaque année au grand prix de Pau. Il a remporté la coupe nationale Alpha Roméo en 1997 et le championnat de France l’année suivante, sur une Alpha Roméo Jeudi 17 novembre 2011
LES CHIFFRES CLES Didier Moureu qui a succédé à son père est un vrai passionné de courses et un pilote chevronné.
156. Quant aux relations professionnelles, il préfère inviter ses clients sur un circuit ou pour un baptême de piste, plutôt qu’à un cocktail. L’entreprise se porte bien, malgré la crise, et si l’on constate une baisse des ventes en France depuis un an, «cela est d’avantage lié aux conséquences de la prime à la casse qu’à la crise elle même, confie-t-il. Les ventes se sont affolées tout le temps de la prime à la
casse. Des gens qui n’avaient pas forcément besoin de changer de voiture l’ont fait malgré tout. Et aujourd’hui, on paie cet engouement.»
Fiat rachète Chrysler Fiat est en train de racheter la marque américaine Chrysler, ce qui impliquera des synergies entre les deux marques. Le groupe Fiat prend de l’ampleur et s’étend
sur le marché américain. «Ce qui fait que notre gamme de produits va encore s’étendre, et du coup, nous prévoyons d’agrandir notre showroom en 2012, alors que cela avait déjà été fait en 2007.» Les ventes Fiat représentent 5% des ventes en France. Il reste 95% du marché à conquérir. Avec un produit comme la Fiat 500 qui fonctionne bien, la marque italienne a de beaux jours devant elle. Navarre Auto est le
La famille Moureu rachète la concession Fiat en 1974. Didier Moureu reprend l’affaire à la mort de son père, en 1987. La même année, Navarre Auto déménage à Lescar. Chiffre d’affaires : 14 millions d’euros en 2011. Nombre d’employés : 28 à Lescar et Orthez. Marques représentées : Fiat, Alpha Roméo et Lancia. Nombre de véhicules vendus : 1000/an neufs et d’occasion. Points de vente : Lescar et Orthez.
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ENTREPRISES Le Top 50 de l’industrie
Source : POUEY INTERNATIONAL RANG 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
RAISON SOCIALE Turbomeca Abengoa Bioenergy France Sa Societe Des Fibres De Carbone Arysta Lifescience Etablissements Cance Rolls Royce Turbomeca Sas Semoflex Precision Castparts Corp France Eaton Sas Exameca Sa Rexam Beverage Can France Sas Toyal Europe Dragages Du Pont De Lescar Gestion Et Traitement De Dechets - Gtd Knauf Insulation Artix Cance Aluminium Fonderie Messier Mecanique Aeronautique Pyreneenne Babybotte Jacques Et Guy Daniel Francis Lavigne Developpement Aquitaine Electronique Etablissements Cazenave Emac Micro Mecanique Pyreneenne Alkar Scop Prefabos Arelec Etablissements Biason Otech Beton Controle Du Bearn Bearn Environnement Meca Trans Sobegi Environnement Etablissements Lapassade Sa Application Electronique Technique Sas Montbrun Micron Precision Sas Polybeton Sodexma Girard Transmissions Sa Cance Metallerie Weatherford France Sas Sarl Darco Societe Puyolaise Articles Chaussants Tonon Laburthe - Arcus Exploitation De Bois Et Forets Idiart Poub'Sac Jean Lutz Sa Societe Nouvelle Aquitaine Sa
VILLE
DERNIER CA EN K€
Bordes Mont Abidos Nogueres Nay Bordes Ogeu Les Bains Ogeu Les Bains Serres Castet Serres Castet Mont Accous Lescar Lescar Artix Morlaas Arudy Serres Castet Sauvagnon Abos Puyoo Serres Castet Serres Castet Viodos Abense De Bas Gurmencon Mauleon Licharre Abos Lons Serres Castet Puyoo Lescar Pau Lons Mourenx Artiguelouve Jurancon Pontacq Narcastet Soumoulou Pau Lons Nay Bellocq Morlaas Puyoo Pontacq Viodos Abense De Bas Castetnau Camblong Jurancon Serres Castet
EVOL. EN % DERNIER CA / CA N-1
939762** 162650 130357 121157 73858 67347 61819 42753 34429 34137 24713 22826 22788 22641 21256 19007 17012 16793 15770 14646 14290 12572 12343 12259 11951 11805 10987 10864 10711 10194 9878 9848 9840 9682 9038 8582 7832 7828 7528 7293 7282 7052 7004 6999 6868 6628 6379 6360 6110 6022
-1,32 -2,60 42,43 3,39 -9,14 65,38 -6,62 -7,92 -7,07 -0,04 17,10 13,93 3545,89 -13,14 -2,49 1,49 -15,62 -4,53 23,42 18,70 -9,19 -20,05 19,47 -4,01 -15,46 -4,30 10,79 18,97 2,25 -8,16 4,49 8,25 61,26 -46,88 8,11 8,72 -17,01 -16,45 70,08 1,95 11,00 -1,48 20,92 13,75 8,78 -15,25 -0,59 -39,06 -27,87
DERNIER CA EXPORT EN K€
DERNIER RESULTAT NET EN K€
705000** 77565 96460 89837 5395 0 17292 12059 13552 13510 0 20051 0 0 6243 85 4816 264 4670 0 2573 3449 1811 1145 589 0 0 3503 3 4081 0 0 3543 0 4927 2386 2311 460 0 0 4140 0 6582 2345 2407 2353 4808 10 0 0
22134 696 -9765 12092 5795 43 -4094 3227 2686 250 -1470 514 1455 664 1380 -1170 100 71 -9 1830 394 468 -152 324 -179 659 1356 843 217 565 41 539 97 1145 525 29 205 1182 231 277 349 128 1828 754 315 167 35 -529 644 78
** Chiffre communiqué par la société
ALKAR La Scop de charpente métallique de Mauléon s’étend dans le grand sud-ouest
La qualité récompensée les bureaux. Le dernier investissement en date, de l'ordre d'1 million d'euro est en cours de réalisation. «Nous allons agrandir les bureaux et les ateliers ce qui portera la surface totale des bâtiments à 6 800m², explique Philippe Ascone. Dans la période actuelle, c'est un sacré pari qui suit l'ouverture de notre agence à Toulouse». Avec cet agrandissement, le travail des douze personnes du bureau d'étude sera facilité tout comme celui des peintres qui auront un atelier bien à eux. De quoi améliorer encore les marques de qualité déjà reçues par l'entreprise. En 2008, Alkar a obtenu la certification européenne de qualité ISO 9001.
D
ans le monde très concurrentiel de la charpente métallique, il n'est pas forcément facile de se faire une place, d'autant que l'Aquitaine compte trois des principales entreprises françaises du secteur. Mais année après année, la SCOP Alkar installée à Mauléon, a su consolider sa place de challenger et aborder le 21e siècle avec confiance. L'histoire d'Alkar, c'est d'abord celle de cinq copains qui se retrouvent au chômage après la fermeture de leur entreprise au début des années 80. Ils décident alors d'investir leur prime de licenciement dans la création d'une SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production) et dans le métier qu'ils connaissent le mieux : la charpente métallique. Vingt-huit ans plus tard, Alkar est toujours là et dans le même secteur d'activité, même si la coopérative a de nouvelles cordes à son arc : conception sur ordinateur, couverture, bardage et isolation, serrurerie métallerie et dépose d'amiante non friable. Depuis Mauléon où elle reste basée, l'entreprise a tendu sa toile dans le grand sud-ouest et trouve même des clients au delà. Pour affirmer cette présence, Alkar a ouvert en février dernier une agence à Toulouse, Alkar Garonne. «C'est non seulement une agence commerciale qui nous permet d'être plus proche
«Ce n'est pas tant ça qui donne confiance à nos clients, mais la qualité du travail de nos équipes et notre réactivité, estime Philippe Ascone. Mais cette obtention était un bon challenge pour l'entreprise». Et en cette fin 2011, une autre récompense suivra: le bureau d'étude d'Alkar recevra un prix lors du prochain salon du bâtiment à Paris pour sa conception de la maison de l'enfance d'Artix.
LES CHIFFRES CLES
15 coopérateurs associés dont le gérant Philippe Ascone Effectifs : 90 salariés CA : 13 millions
Philippe Ascone, l'un des 15 coopérateurs associés, qui dirige la SCOP Alkar.
de nos clients, mais elle nous facilite aussi le suivi de chantiers éloignés de Mauléon» explique Philippe Ascone, le gérant de la SCOP.
1 million dans de nouveaux bâtiments Si 20% de l'activité d'Alkar concerne les bâtiments agricoles et 5% les appels d'offres publics,
le gros des chantiers est lié à 75% aux bâtiments industriels et commerciaux. «En résumé, nous pouvons aussi bien réaliser un portail à 1 000 euros, qu'assumer un gros chantier à 1 200 000» remarque Philippe Ascone. Pour accompagner son développement, Alkar a notamment investi dans de nouveaux bâtiments qui abritent les ateliers et
Le grand bâtiment de 165 m de long d'Alkar longe la route de la zone industrielle de Mauléon. Jeudi 17 novembre 2011
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ENTREPRISES Le Top 50 de l’industrie
SOFICAR En concurrence avec un site japonais, une unité de production de la matière première necessaire à la fibre de carbone pourrait voir le jour d’ici deux ans sur le site d’Abidos. Un «rêve de 25 ans» pour le Pdg Michel Brisson
La vallée verte du carbone
O
n saura dans quelques jours si le groupe Japonais Toray donne son feu vert. Si c’est le cas, sa filiale française, Soficar, produira dans deux ans à Lacq sa matière première pour la fabrication de fibre de carbone, son métier de base. «J’en rêve depuis 25 ans» confie Michel Brisson, PDG de l’usine à capitaux japonais qu’il a installé à Abidos en 1983. Ce dernier entend rester prudent jusqu’au bout. Le projet de production de Polyacrylonitrile (PAN), en concurrence avec un site coréen, dispose d’atouts sérieux à Lacq. Le site Seveso, la plateforme d’utilités, l’appui du groupe Total et des collectivités locales (Région, Département,
Communauté de communes de Lacq) ne sont pas des moindres. La nouvelle usine, dont l’investissement se monte à 120 millions d’euros fera travailler entre 60 et 80 personnes. Ce sera, là, le « troisième pilier » industriel destiné à conforter la plateforme de Lacq après le départ de Total fin 2013.
« Soficar n’a pas fini de donner de bonnes raisons d’espérer dans la région », note Michel Brisson. Pour les mettre en œuvre, il s’apprête à passer le relais à Bernard Martin, son successeur. Ce sera chose faite en février prochain.
Une filière développement durable Cette production de « précurseurs » pour Soficar sera la concrétisation du développement d’une filière et le nouveau maillon d’une « Green carbone valley » béarnaise. La fibre de carbone fait partie de ces matériaux qui concourent au développement durable et à la réduction des émissions de CO2.
Un projet d'investissement de 120 millions pour créer une unité de production de Polyacrylonitrile (PAN), la matière première qui sert à fabriquer la fibre de carbone.
Une année record en 2011
Michel Brisson le PDG de l'usine d'Abidos fait visiter le site au président du conseil régional en mai dernier.
Soficar produit par exemple une fibre utilisée pour la fabrication des réservoirs à haute pression pour le gaz en remplacement du diesel. D’autres programmes portent sur la pile à combustible et la voiture à hydrogène. Le marché de l’ultra centrifugation pour l’enrichissement de l’uranium (le nucléaire est considéré comme une énergie propre) représente au travers des tubes en fibre de carbone 7 à 8 % de l’activité de l’usine d’Abidos. La fibre de carbone de plus en plus utilisée dans l’aéronautique diminue le poids des avions et donc leur consommation énergétique. L’aéronautique, c’est 40 % de la production de Soficar à Abidos. Autant d’exemples de
l’implication de la filière dans le «durable». Notons encore la perspective d’une nouvelle activité d’amont pour la filière. Il s’agit de la synthèse de l’acrylonitrile à partir de produits verts (maïs, tournesol). Ce dernier projet, encore au stade de la recherche, est développé en collaboration avec Total et le chimiste Arkema. En aval de la filière, Soficar fabrique des produits élaborés pour le génie civil (réparation de ponts, câbles électriques). Les matériaux thermoformés qu’elle développe également sont entièrement recyclables. Un projet de production de « pré-imprégnés » destiné au programme Airbus est également en cours.
Avec un chiffre d’affaires de plus de 180 millions d’euros en 2011, Soficar va connaître une année record (132 M€ en 2010). L’entreprise japonaise (70 % Toray, 30 % Arkema) a relevé la tête après la crise de fin 2008. « On a tourné à 45 % de nos capacités jusqu’à fin 2010 », témoigne Michel Brisson. Si les années 2009 et 2010 ont été des années à perte (10 à 12 M€ par an), le résultat s’inverse en 2011. Aujourd’hui, l’usine d’Abidos produit 5 200 tonnes de fibre de carbone (300 tonnes au démarrage), ce qui représente 10 % de la production mondiale. Elle emploie 330 salariés localement ainsi qu’une vingtaine à Paris (direction commerciale, support technique). Ses clients sont pour 25 % d’entre eux en France, 45 % dans le reste de l’Europe et pour 30% dans le reste du monde (essentiellement USA et Japon).
ARYSTA LIFESCIENCE Le producteur de produits phytosanitaires est installé à Noguères
Investir pour conquérir de nouveaux marchés hausse de 3,3% mais surtout un résultat net qui a été presque décuplé. Entre 2009 et 2010, il est en effet passé de 1,6 millions d’euros à plus de 12 millions. De quoi permettre également d’envisager une croissance externe. En début d’année 2011, Arysta Lifescience a ainsi finalisé l’acquisition du groupe russe Fes. De quoi pénétrer plus profondément l’important marché russe tout en enrichissant sa palette de produits. Et prouver ainsi que derrière les mammouths du secteur comme BASF ou Monsanto, la société arrive à faire son trou.
A
Noguères, le producteur de produits phytosanitaires a investi cette année dans une ligne de production pour conquérir de nouveaux marchés. La cérémonie s’est déroulée en mars dernier dans l’usine de Noguères, sur le Bassin de Lacq. Ce jour-là, le président d’Arysta Lifescience pour l’Europe Kevin Smith, entouré d’élus locaux, inaugurait une nouvelle ligne de production, en présence de l’ensemble des salariés. Un nouvel équipement – dit granulateur - qui permettra surtout à l’ex-Calliope, spécialisée dans les produits phytosanitaires et pesticides pour l’agriculture, d’être encore plus performante, via son site industriel de Noguères, notamment en matière de production de captane. En l’occurrence, il s’agit d’un produit qui permet de contrôler les maladies dans les vergers. Un quart de la production sera destiné au marché français, le reste étant prévu pour l’export, principalement l’Europe. Pologne, Allemagne ou PaysBas étant autant de marchés où la société est implantée. Sachant Jeudi 17 novembre 2011
Propriété d’un groupe anglais Basée à Tokyo au Japon, Arysta Lifescience est aujourd’hui la plus grande société non cotée de produits pharmaceutiques et biologiques au monde. Elle est la propriété du fonds de pension anglais Permira et a réalisé un chiffre d’affaires de 1,3 milliards de dollars en 2010. Elle fournit ses produits dans plus de 125 pays.
En mars dernier, aux côtés des dirigeants de l’usine, le président de la CC Lacq David Habib inaugurait la nouvelle chaîne de production du site de Noguères.
que l’usine de Noguère livre également en direction de l’Afrique et du Moyen-Orient.
Croissance externe Cet investissement prouve en tout cas la confiance du groupe, dont le siège est à Tokyo au Japon,
dans le site de Noguère où 215 salariés sont employés. Avec des installations, qui de l’aveu de ses dirigeants sont fiables et performantes, Arysta peut voir venir. Sachant déjà que l’entreprise ne se porte pas trop mal puisque les chiffres publiés pour 2010 révèlent un chiffre d’affaires en légère
Le site de Noguères, 215 salariés et un chiffre d’affaires en hausse de 3 %.
ENTREPRISES
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Le Top 50 de l’agro-alimentaire
Source : POUEY INTERNATIONAL RANG 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
RAISON SOCIALE Groupe Euralis Fipso Industrie Delpeyrat Chevallier Sanders Adour Gascogne Limousin Viandes Societe Des Eaux Minerales D'Ogeu Cave Des Producteurs De Jurancon Unite Valanimaux Lourds Truies Elev So - Valtec So Lacadee Agro Industrie Societe D'Exploitation Des Sources De Signes Etablissements Michel Dupuy Lahouratate Sas Les Viandes Du Haut Bearn Societe Des Etablissements Biraben Laguilhon Sa Cooperative Agricole Ovine Du Sud Ouest Societe De Nutrition Animale Pyreneenne Bearn Insemination Genetique L'Epi Bearnais Sca Agneaux De Lait Des Pyrenees Axuria Miguelgorry Etche Moulins De Soule Dupoux Salaisons Cd Seeds Oroc Bat Pole Industriel Des Viandes Societe Du Moulin De Saint Armou Le Vieux Chene Fromagerie Du Pays D'Aramits Feerie Gourmande Societe Pyreneenne Boulangerie Patisserie Centre Departemental De L'Elevage Ovin Sotragri Sarl Le Gascon Confiturerie Francis Miot Ferme Avicole Rey Etablissements Faget Sarl Bonbons Verdier Patisserie Artigarrede Jlc Galabert Inpig Societe Lagahe Sarl Pepinieres Gaurrat Sarl Argaud Conserverie Gratien Salaisons Michel Loge Societe Pyreneenne Distribution Alimentaire Boulangerie Patisserie Abert Pere Et Fils Hameau Sarl Bergouli
VILLE Lescar Lahontan Sauveterre De Bearn Lons Lons Ogeu Les Bains Gan Arzacq Arraziguet Mont Ogeu Les Bains Sault De Navailles Louvie Soubiron Oloron Sainte Marie Beuste Benejacq Idaux Mendy Arzacq Arraziguet Denguin Orthez Mauleon Licharre Arette Mauleon Licharre Coarraze Castillon D'Arthez Viodos Abense De Bas Lons Saint Armou Bosdarros Aramits Uzos Bizanos Ordiarp Lucgarier Pau Uzos Buros Lamayou Serres Castet Oloron Sainte Marie Sauvagnon Arzacq Arraziguet Pau Buros Puyoo Sauveterre De Bearn Bidos Serres Castet Pau Lescar Pau
DERNIER CA EN K€ 1242000* 104097 82829 59132 46272 23749 15580 13482 12213 10599 9531 8614 8530 7496 6971 5733 5104 4953 4838 4685 4458 3281 3240 3088 2960 2785 2614 2467 2255 2124 2091 2007 1808 1709 1661 1627 1613 1592 1561 1544 1490 1452 1439 1422 1358 1343 1260 1145 1096 1042
EVOL. EN % DERNIER CA / CA N-1 -0,56 -3,55 40,56 -33,39 -1,86 12,86 -10,11 -7,13 20,13 -5,62 -2,34 -2,09 1,80 4,58 -20,19 2,74 -2,58 -1,72 -3,44 -2,82 4,50 4,30 -37,88 13,60 4,45 9,84 0,85 3,82 6,25 -14,47 -0,75 -9,53 -4,29 -3,53 2,84 5,76 7,90 4,27 0,83 10,52 2,97 0,22 0,75 -7,49 -9,34 7,66 -27,99
DERNIER CA EXPORT EN K€ 270000* 14589 0 0 662 1025 368 0 7020 391 299 17 28 225 301 4280 3 0 0 0 0 31 2 1061 70 0 0 75 83 47 16 0 0 0 270 0 0 0 0 0 0 4 0 0 0 0 0 0 0 0
DERNIER RESULTAT NET EN K€ 20300*** 709 2974 483 13 1651 261 427 669 514 515 100 23 216 174 36 71 -120 164 18 167 140 60 88 20 1 -60 55 80 26 -29 -24 48 35 101 0 95 78 48 212 25 52 38 16 46 57 6 43 39 113
* Chiffre consolidé communiqué par la société *** Résultat d’exploitation consolidé communiqué par la société
AXURIA La coopérative souletine exporte la moitié de sa production
L’agneau des Pyrénées haut de gamme Idikia (boeuf en basque) en 1999. «Aujourd'hui, la coopérative réalise 33% de son chiffre d'affaire avec Idikia et la marge de progression est importante» estime Peio Quihillalt, le jeune co-président d'Axuria. Au niveau de la diversification de sa clientèle, Axuria peut aussi s'appuyer sur un mouvement de fond de retour au marché de proximité. «Depuis 2/3 ans, on sent qu'il y a une demande nouvelle liée à l'idée qu'il faut produire et consommer local, remarque Peio Quihillalt. Et nous avons une place à prendre auprès des restaurateurs mais aussi des conserveurs et de la restauration collective dans la région». Dernier signe de bonne santé de la coopérative: le passage de
C
ommencée au début des années 1980 avec 30 coopérateurs et 2000 agneaux commercialisés, l'aventure de la coopérative Axuria (agneau en basque) se poursuit aujourd’hui avec 339 adhérents et plus de 36 000 agneaux vendus. L’évolution s'est faite tant au niveau quantitatif que qualitatif. «Dès le départ, notre ambition était de montrer que l'agneau de lait était un produit haut de gamme, souligne Michel Arhancet, le co-président d'Axuria. Et nous avons réussi notre pari avec l'aide de restaurateurs connus». Ce sont Paul Dutournier à Paris dans les années 1985 et plus près de nous les Chilo, Etchemaite, Arambide et autres frères Ibarboure qui ont rendu leurs lettres de noblesse à l'agneau de lait local. La suite logique de cette reconnaissance sera l'obtention du label rouge et actuellement le travail de fond pour obtenir une IGP (Indication Géographique Protégée). Des discussions sont d'ailleurs en cours avec l'Espagne pour arriver à une reconnaissance européenne de l'agneau de lait des Pyrénées. Un nouveau signe de qualité qui sera très utile pour une coopérative qui assure 50% de ses ventes à l'export, dont une grande partie dans le nord de l'Europe.
témoin se fait en douceur. Petit à petit, les pionniers des débuts, Michel Arhancet à la présidence et Battitta Queheille à la direction, vont laisser la place à une nouvelle génération avec Peio Quihillalt et Jakes Sallaberemborde.
LES CHIFFRES CLES • 339 adhérents • 14 salariés • 500 tonnes abattues à l'abattoir du Pays de Soule à Mauléon (50% ovins, 50% bovins) • 5,5 millions de CA
Le trio à la tête d'Axuria: Jakes Sallaberemborde (directeur) et Michel Arhancet et Peio Quihillalt (co-présidents).
Retour du marché de proximité Cette recherche de qualité est aussi profitable au consommateur qu'au producteur. «L'idée en lançant Axuria, c'était de valoriser nous mêmes nos produits pour en tirer des prix plus rémunérateurs», souligne Michel Arhancet. Les premiers bénéficiaires sont alors les adhérents qui sont tous logés à la même enseigne: tous sont exclusivement des éleveurs de Soule et des communes limi-
trophes et chaque bête est payée au même tarif selon la classification établie par les adhérents en assemblée générale. En 30 ans, l'activité d'Axuria s’est développée mais a aussi évolué. «Si au départ, l'essentiel des agneaux étaient vendus vifs ou en carcasse, aujourd'hui on nous demande de plus en plus des produits sous vide et prêts à consommer», constate Michel Arhancet. Autre évolution pour la coopérative, le lancement de sa filière viande de boeuf du Pays basque avec la création de la marque
Si l’agneau de lait est indissociable d'Axuria, la coopérative développe son activité avec les bovins viandes. Jeudi 17 novembre 2011
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Le Top 50 de l’agriculture et de l’agro-alimentaire
ENTREPRISES
PEPINIERES GAURRAT Crées en 1965 à Buros, elle vend a 45% aux particuliers et 13 % part à l’export
90 espèces d’érables japonais Former et fidéliser le personnel
A
la suite de son père Jean, Christian Gaurrat continue de bâtir l’entreprise sur l’activité locale et la vente aux particuliers tout en développant depuis 2003 une spécificité dans l’érable japonais. «Le retour sur investissement demande une dizaine d’années» précise d’entrée Christian Gaurrat, directeur des pépinières éponymes créées par son père Jean en 1965. La remise en culture des vingt hectares de l’entreprise représente chaque année une charge de 150 000 euros, et outre cet investissement récurrent, l’imperméabilisation de toutes les parcelles a coûté 100 000 euros à l’entreprise en 2006. Cependant Christian Gaurrat, captivé par le métier depuis plus de vingt ans, vient de réaliser une très belle année. «Notre balance commerciale est bénéficiaire, nous avons plus exporté qu’importé» constate ce spécialiste amené à s’investir dans l’entreprise familiale par sa passion de jeunesse pour le bonzaï.
Du bonzaï à l’érable en passant par les palmiers Par goût, Christian Gaurrat se met à la culture de bonzaï au sein des pépinières paternelles avant le début des années 1990. Quand cette espèce devient à la mode et
Christian Gaurrat est captivé par ce métier depuis plus de vingt ans.
que la demande augmente, l’entreprise est prête et à partir de 1995, la culture de bonzaïs devient une vraie activité. De grosses quantités sont plantées en 2003. La suite logique sera le développement de la culture d’érables du Japon, spécialisation des pépinières Gaurrat où 90 variétés différentes sont cultivées. «L’arbre pousse à l’état spontané avec une finesse de feuillage qui lui donne des caractéristiques ornementales très recherchées» précise le directeur, expliquant le succès des érables, notamment à l’exportation. Mais son ambition
de chef d’entreprise n’est pas de développer à outrance le marché étranger. «La moitié de nos pépinières sont généralistes. Elles proposent au moins dix fois plus de variétés en plantes classiques, palmiers et plantes méditerranéennes qu’il y a trente ans. Mon père a développé la vente aux particuliers qui représente 45% de notre activité, avec un service de conseil et de création de jardin. Nous voulons que les gens repartent avec la bonne plante. Nous travaillons pour servir les particuliers et pour les érables du Japon, pas pour faire du négoce»
Malgré l’effondrement spectaculaire du marché du conifère qui baisse de 80% entre 1990 et 1995 et la multiplication des jardineries proposant des plantes «packagées» dans les années 1980, l’entreprise rencontre le succès en misant sur ses atouts de toujours. Et sur le marché du jardin, qui augmente de 5 à 7% par an. «Cet engouement n’est pas comparable avec la passion qui anime les jardiniers particuliers en Angleterre ou en Europe du Nord, mais le modèle français d’aujourd’hui est la maison avec jardin. Avec une tendance au dépouillement : un beau jardin mais qui demande peu d’entretien.» En 1985, en plus de Christian Gaurrat et de son père, deux salariés oeuvraient à la pépinière dont la surface était de trois hectares. Aujourd’hui, le directeur mène un effectif de
LES CHIFFRES CLES
Date de création : 1965 par Jean Gaurrat. Aujourd’hui directeur, son fils Christian a commencé à travailler dans l’entreprise dès 1985. Effectif salariés : 18 dont 12 personnes se consacrent aux plantes et plantations Surface : 20 hectares répartis en 12 parcelles, dont 3,5 hectares en culture horssol (serres) et 16,5 hectares en pleine terre. Environ 3500 variétés sont cultivées dont 90 espèces d’érables japonais (cette spécificité représente 7 hectares). Une dizaine d’hectares accueillent les pépinières générales, dont 80% de la vente s’effectue avec une clientèle locale de proximité. Chiffre d’affaires en 2010 : 1,54M€. L’exportation représente 13% du chiffre d’affaire. 50% de l’export se fait en Europe (Espagne, Italie, Angleterre, Belgique, Hollande, Allemagne, Suisse…). La vente aux particuliers représente 45% de l’activité.
17 salariés L’entreprise a beaucoup embauché ces dernières années et veut consolider sa progression et garantir la qualité avec du personnel qualifié. «Notre priorité est de former le personnel et de le fidéliser pour mener à bien une activité durable avec des compétences qui le sont aussi».
FIPSO Dix ans après sa construction, le site de Lahontan s’étend
Deux nouveaux ateliers pour l’abattoir porçin tion. En allant plus loin dans la précision et la découpe afin notamment de répondre aux attentes des consommateurs, elle devrait concevoir des produits plus aboutis, sous vide, de la saucissonnerie, … L'un des nouveaux ateliers sera ainsi dédié au conditionnement de viandes (barquettes notamment) alors que l'autre servira à la confection de produits plus élaborés. Tous ces produits se retrouveront ensuite, principalement, dans la grande distribution.
L
'abattoir de FIPSO (Fédération inter-professionnelle des porcs du SudOuest) Industrie devrait bientôt flirter avec les 300 salariés. Sur le site de Lahontan, près de Salies-de-Béarn, comme l'indiquent le vaste panneau posé à l'entrée et le ballet des engins de chantier, les travaux d'extension ont en effet débuté à la rentrée. Aux 12 000 mètres carrés existants, 4000 vont être accolés après que la municipalité lahontanaise a cédé un terrain adjacent pour l'euro symbolique. Et ce sont 25 nouveaux employés qui seront prochainement embauchés.
Deux nouveaux ateliers Les nouveaux ateliers, qui se composent de deux bâtiments distincts situés sur le côté et à l'arrière des locaux existants, pourraient être livrés avant l'été 2012. C'est du moins le voeu du directeur de FIPSO Industrie Patrick Le Foll. L'investissement est conséquent puisqu'il atteint quasiment les 9 millions d'euros. Dix années après son installation sur ce site, après avoir quitté les locaux situés en plein centre Sauveterre-de-Béarn pour gagner Jeudi 17 novembre 2011
Des ambitions pour la filière Patrick Le Foll : «L’investissement pour les nouveaux ateliers atteint les 9 millions d’euros»
des murs plus fonctionnels et plus proches des grandes voies de communication (l'échangeur A64 de Bellocq est tout près), l'entreprise, dont le chiffre d'affaires dépasse désormais les 100 millions d'euros, s'apprête donc à franchir un nouveau palier. Après s'être développée dans les Landes, le Gers et l'Aveyron, FIPSO Industrie - où les éleveurs réunis au sein de la coopérative FIPSO sont toujours majoritaires entend s'appuyer sur cette extension pour diversifier sa produc-
Pour autant, le volume de porcs abattus à Lahontan ne devrait pas augmenter conséquemment et rester autour de 11 000 à la semaine. Du moins à court terme car, de son côté, le consortium du jam-
bon de Bayonne, qui fédère différents acteurs de la filière dont les salaisonniers, affiche des objectifs ambitieux. Il espère en effet atteindre d'ici quatre ans, en 2015, le cap des 2 millions de jambons produits et commercialisés chaque année. Soit une augmentation de plus d'un tiers d'une production qui revendique aujourd'hui 1,4 millions de jambons. Une hausse importante, basée notamment sur la conquête de nouveaux marchés étrangers comme les Etats-Unis ou le Japon et qui devrait, si elle est atteinte, offrir un surcroit d'activité à l'établissement de Lahontan. Sachant de plus qu'un autre combat est actuellement mené par la filière: l'obtention de l'IGP (Indication géographique protégée) pour les porcs du Sud-Ouest. L'INAO (Institut national des appellations
Les nouveaux ateliers seront livrés avant l’été 2012.
d'origines) a donné son accord cet été et c'est désormais au tour du gouvernement français puis de la commission de Bruxelles de se prononcer. L’IGP, qui marque la qualité d'un produit, son origine géographique, pourrait être obtenue cet été. Et la demande que ce label très convoité générerait alors auprès des consommateurs devraient là aussi assurer moult retombées à l'abattoir de Lahontan.
Contrôlée par des éleveurs FIPSO Industrie, qui a dégagé un chiffre d'affaires de 104 millions d'euros en 2010, est une filiale de la coopérative FIPSO. Cette dernière, dont les bureaux sont à Lons, regroupe plusieurs centaines d'éleveurs du Sud-Ouest. Patrick Le Foll dirige les deux entités. La coopérative, qui a fusionné en 2009 avec le groupement aveyronnais Rouergue Elevage, est majoritaire au sein de FIPSO Industrie, qui a pour vocation l'abattage et la découpe. Le reste des parts est dans les mains d'un autre coopérative, Euralis, à hauteur de 40%.
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ENTREPRISES Le Top 50 du BTP
Source : POUEY INTERNATIONAL RANG 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
RAISON SOCIALE Mas Entreprise Generale Bobion Et Joanin Societe D'Equipement Des Pays De L'Adour Maisons Aquitaines Societe Application Utilisation Generale Electricite Safer Aquitaine Atlantique Snatp Sud Ouest Sarl Lapedagne Travaux Publics Aquitaine Isol Entreprise Sdel Sud Ouest Industrie A3Tp Entreprise De Travaux Et De Construction Inter Energies Se - Inter Energies Climasud Entreprise Carassou Trieux Freres Et Fils Siba Sarl Societe Generale Entreprises Bassin De L'Adour Societe Laborde Clede Sas Laffitte Freres Societe D'Exploitation Entreprise Bordatto Sa Inter Isol Technique Design Conception Saniclim Poumirau Pau Eurl Despagnet Maisons France Habitat Maisons St Germain Entreprise Deumier Etablissements Hastoy Somac Sem Pau Pyrenees Entreprise Rey Betbeder Lo Piccolo Sas Entreprise D'Equipement Electrique Jean Salet Entreprise Societe Paloise D'Etancheite Charpente Hourcade Fournie Grospaud Adour Entreprise Baron Orthez Enrobes - Sbtp Romano Fils Batibat Batit Service Societe Arla Et Compagnie Sat Etancheite Novelec Sarl Technis Batiment Service Travaux Publics Marsol Tp Structures Bois Larrieu Productions Sas Juge Boulogne
VILLE Pau Billere Pau Pau Montardon Pau Poey de Lescar Coarraze Lacq Pardies Escoubes Billère Lons Pau Bizanos Bizanos Pau Prechacq Josbaig Lons Mourenx Oloron Sainte Marie Abidos Lons Artix Morlaas Arros de Nay Lons Labastide Cezeracq Alos Sibas Abense Laa Mondrans Pau Lacq Billere Artix Ogeu les Bains Morlaas Charritte de Bas Billere Serres Castet Orthez Serres Castet Oloron Sainte Marie Idaux Mendy Gelos Serres Castet Mourenx Pau Morlaas Castetnau Camblong Lescar
DERNIER CA EN K€ 79363 25732 24148 20119 20055 12666 11762 10535 10377 9990 9847 9305 9086 8924 8902 8870 7424 7393 6484 6228 5743 5703 5592 5149 5040 5040 4912 4681 4677 4660 4515 4401 4286 4232 4183 4023 3899 3815 3795 3750 3730 3702 3688 3665 3645 3642 3513 3499 3423 3301
EVOL. EN % DERNIER CA / CA N-1 10,08 4,47 145,51 -5,05 -24,42 0,93 18,60 -3,15 -13,33 20,84 -22,32 2,33 -4,66 19,47 -28,29 -21,09 23,29 10,92 -12,96 -2,75 -37,38 2,59 15,84 32,04 -7,51 53,12 -0,26 6,32 214,42 -22,54 8,48 -11,94 -5,13 1,54 12,27 -20,64 42,67 61,85 -5,19 -4,46 6,50 20,01 17,32 -13,09 39,90 25,18
DERNIER CA EXPORT EN K€ 0 0 0 0 0 0 0 0 15 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 112 66 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 107 209 0 0 0 0 0 3 0 0 0 0 0 0 0 0
DERNIER RESULTAT NET EN K€ 11671 1765 246 764 137 843 277 214 302 293 209 158 390 1197 862 39 223 138 115 208 363 74 145 517 152 489 283 387 127 239 399 194 126 435 24 579 47 -159 208 280 80 337 242 14 -56 27 255 183 24 32
TRIEUX FRERES & FILS A Bizanos, une histoire de peinture et de famille qui dure depuis 123 ans
De la peinture depuis 1888 et une nouvelle spécialité, l’isolation Trieux entend rester vigilant car l’activité n’a pas encore repris son niveau d'avant-crise. Les Trieux père et fils comptent désormais sur leur savoir faire pour pérenniser l’entreprise avec une seule philosophie : «Réaliser au mieux nos prestations pour garder notre clientèle, voire l’agrandir.» Tout simplement.
C
hez les Trieux, on est peintre en bâtiment de père en fils. Alors, préciser avec exactitude à quand remonte l’activité dans la famille est une gageure. «La plus ancienne trace que l’on ait retrouvée est une facture datée de 1888 !», lance Pascal Trieux, directeur général délégué de l’entreprise avec son frère Guillaume. Le pdg de la société, installée à Bizanos, est Serge Trieux, le papa. C’est lui qui embaucha les premiers ouvriers dans les années 50, et qui structura l’entreprise en créant une société anonyme (S. A.) en 1977. Pascal et Guillaume ont fait leurs premiers pas dans la société sur les chantiers, en tant que peintres: «Moi, j’y suis entré à 18 ans, Guillaume à 20 ans. Mais déjà, on travaillait sur les chantiers pendant l’été», raconte Pascal.
De l’expérience dans l'isolation par l’extérieur Aujourd’hui, Trieux & Fils dispose de trois agences : une à Bizanos, une à Biarritz et une à Tarbes. L’entreprise a d’ailleurs profité de l’envol de la construction sur la côte basque ces dernières années (même si cela s’est calmé) pour embaucher.
LES CHIFFRES CLES
Peinture Trieux Père & Fils Av, du Corps Franc Pommiès, à Bizanos. Tel : 05 59 14 11 60 C.A : 8,9 millions d'euros Effectifs : 50 employés dont 35 à Berlanne
Pascal Trieux : «Notre coeur de métier, c’est la peinture en bâtiment »
Leur cœur de métier, la peinture en bâtiment (pour des collectivités ou des particuliers) mais aussi l’isolation par l’extérieur: «Aujourd’hui, après le Grenelle de l'environnement et l'obligation de constructions BBC (bâtiment basse consommation) c’est un marché qui va se développer (…) Jusqu’il y a 4 ou 5 ans, on intervenait beaucoup en rénovation, mais aujourd’hui, beaucoup d’architectes prévoient ce type d’isolation sur du neuf», reconnaît
Pascal. Une bonne perspective pour l’entreprise qui a déjà une longue expérience dans le domaine puisqu’elle s’est lancée sur ce marché il y a maintenant 20 ans. Elle est d’ailleurs une des seules entreprises paloises à avoir l’agrément Qualibat pour ces prestations. De gros chantiers de ravalement de façade ont permis à la petite entreprise familiale qui a bien grandi, de passer au travers de la crise sans fracas; mais Pascal
Aujourd’hui, l’entreprise développe l’isolation des bâtiments par l’extérieur. Jeudi 17 novembre 2011
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ENTREPRISES Le Top 50 du BTP
CHARPENTE HOURCADE Grâce son bureau d’étude, l’entreprise de Charritte-de-Bas a accru son indépendance
En famille et autonome
S
i l’on devait trouver une seule explication à la réussite de la SAS Charpente Hourcade, elle se résumerait en un mot: la famille. Créée par Pierre Hourcade en 1965, la petite entreprise de menuiserie-charpente a grandi et continue sa route avec ses trois enfants, Joëlle (comptabilité-gestion), Jean-Michel (atelier et chantiers) et Patrick (commercial). Comme à ses débuts, elle est installée à Charritte-de-bas, mais dans des bâtiments nouveaux dont le dernier, celui des bureaux, a été inauguré en 2009.
Spécialiste du lamellé-collé L’essentiel de l'activité de l'entreprise concerne bien sûr la charpente bois et notamment celle en lamellé-collé. Ecoles, salles de sports, bâtiments industriels ou agricoles, sont autant de lieux où interviennent les équipes de la SAS Charpente Hourcade. Des chantiers très spécialisés qu'elle obtiend aussi, grâce à sa maitrise des techniques de levage.
Mais la société a su diversifier son offre. « En fait, on s’adapte au marché, résume Patrick Hourcade. Actuellement, l'activité qui a le vent en poupe, c'est celle liée à l’isolation des bâtiments par l'extérieur». Dans le même esprit, l’entreprise a ajouté la construction de maisons bois dans son catalogue. Si la famille est le ciment de Charpente Hourcade, l’un des piliers est son bureau d'étude. Repris à Orthez en 2001, le bureau d'études techniques St Julien s'est installé à Charritte-de-bas. Quatre ans plus tard, l’entreprise installait son premier centre d’usinage. Et en 2006, elle le complétait par un second, encore plus moderne.
Autonomes à 100% «Ainsi, nous sommes autonomes à 100% et nous pouvons réaliser un projet de A à Z, de sa conception à sa réalisation, souligne Patrick Hourcade. Et cela nous permet de réagir plus rapidement aux demandes de nos clients». Les clients justement, se situent dans une zone proche, allant de Bayonne à Pau en passant par le sud des Landes. Ils se partagent
La force de la SAS Charpente Hourcade, c'est la famille: les 3 frères et soeurs, Jean-Michel, Joëlle et Patrick ont pris la suite de leur père Pierre.
entre collectivités territoriales (40%), appels d'offres (40%) et particuliers (20%). Ce portrait de Charpente Hourcade ne serait pas complet si on oubliait de dire qu'elle a créé une « Cayenne ». Dans le langage des compagnons, c'est un siège.
Un siège qui accueille actuellement 6 compagnons itinérants. Rien d'étonnant à cela: JeanMichel Hourcade a, il y a quelques années, accompli son tour de France et donne maintenant de son temps pour passer le témoin à des jeunes compagnons.
LES CHIFFRES CLES
3 associés: Joëlle Sanchez, Jean-Michel et Patrick Hourcade Effectifs : 17 salariés CA : 3,9 millions
POUMIRAU PAU L’entreprise de plomberie, chauffage et climatisation, sise dans la zone industrielle de Berlanne, est en phase de stabilisation après un changement de direction
Assurer la relève après l’ère Perry Un peu d'histoire
T
rois hommes et un challenge. C'était la photographie, il y a presque un an, de la société Poumirau Pau. Fin 2010, Michel Perry, le dirigeant charismatique (19972010) de cette entreprise de plomberie, chauffage, climatisation et énergies renouvelables, quitte la tête de la société. À ce moment-là, deux solutions se dessinent pour l'avenir : «Soit on était racheté par un groupe national, soit on reprenait. Courant 2010, M. Perry (qui voulait céder l’entreprise aux actionnaires, ndlr) nous a demandé si on était partant. On a hésité, car on est en période de crise, mais finalement, on s’est lancé avec l’idée de sortir notre épingle du jeu en misant sur la proximité et la réactivité», raconte Stéphane Kasanienko, co-gérant de Poumirau Pau avec deux autres anciens employés : Didier Pichs et Pierre Arroix. «Le challenge a été difficile à relever à cause de la crise, mais aussi parce que ce n'est pas facile de passer après M. Perry. C'était une figure et il était très connu dans le milieu, souligne Stéphane Kasianenko. Il a donc fallu faire sa place et montrer que malgré son absence, l’entreprise est là et continue à bien travailler.» Une préoccupation guide le trio de gérants : «ne pas entacher la réputation de Poumirau Pau, et continuer à développer l'activité.» Jeudi 17 novembre 2011
Stéphane Kasanienko co-gérant de Poumirau Pau.
Pour cela, les trois dirigeants ont commencé par réorganiser l'entreprise, la restructurer, pour gagner en efficacité.
Sur le marché du luxe «Heureusement, on a une super équipe, se félicite le nouveau cogérant : les ouvriers ont compris qu'il fallait faire des efforts pour garder de bonnes conditions de travail, puis, ils nous ont fait confiance alors que l'on passait du statut de collègue à celui de
patron.» Après six mois bien difficiles (de gros chantiers reportés à cause de la crise), l'entreprise est en phase de stabilisation : «Les chantiers reportés sont relancés, mais la situation reste fragile, très fragile», reconnaît Stéphane Kasianenko. Pour autant de nouveaux projets se font jour. La société est notamment en train de se positionner sur la côte basque, même si l'agence Poumirau Côte basque, créée à Anglet, est «encore à l'état embryonnaire». Une nouvelle spécialité est également
en train de germer. Jusque-là peu tournée vers les particuliers (1% du C.A., les principaux clients étant des promoteurs privés et des organismes de logements), Poumirau Pau se lance dans un marché de niche : réaliser les chantiers de plomberie, chauffage et installations d'énergies renouvelables lors de la construction de maisons de luxe. Une personne est actuellement formée pour prendre en main cette activité qui devrait être lancée dans le courant de l'année 2012.
Poumirau Pau a été créée en 1950 par Edouard et Clovis Poumirau. Elle est alors spécialisée dans la vente d'électroménager et la maintenance en plomberie pour les particuliers. En 1969, les deux frères divisent l'entreprise : Clovis s'oriente dans la plomberie, le sanitaire et chauffage; Edouard continue la vente d'électroménager et maintenance. À la mort d'Edouard Poumirau, cette même année, son entreprise est abandonnée. Installé rue Monpezat à Pau, Clovis Poumirau gère la société de chauffage jusqu'en 1984. Josée Godoy lui succède jusqu'en 1997 où Michel Perry reprend l'affaire. Fin 2010, au départ de celui-ci, l'entreprise vit une nouvelle division : le trio d'anciens employés reprend l'activité chauffage sous l'enseigne Poumirau Pau, tandis que Perry fils reprend l'activité SAV et petite maintenance pour les particuliers, avec sa société Poumirau Perry. LES CHIFFRES CLES
Poumirau Pau Z.I. de Berlanne, rue d'Ossau à Pau Tel : 05 59 98 30 20 C. A. : 4,5 millions d'euros Effectifs : 47 employés, dont 8 apprentis
RACINES
RESPECT DES HOMMES ET DE L’ENVIRONNEMENT
INDÉPENDANCE
ESPRIT D’ÉQUIPE
PERFORMANCE
INNOVATION
Les chiffres clefs
D
epuis plusieurs années, la volonté de ETPM est de répondre à l'ensemble des besoins de ses clients : des études à la réalisation des travaux en proposant des solutions " clé en
main ".
Secteur d’activité : Travaux publics
Effectif : 219
ETPM s'est dotée d'un bureau d'études prenant en charge l'ensemble des prestations : des démarches administratives, définition de tracé , dimensionnement de câble, récolement de plans…
Date création :
Dans ce sens, ETPM s'est donnée les moyens humains dans une politique de formation interne et de recrutement ; et matériels basés sur d'importants investissements.
PDG :
Ces efforts ont permis d'étendre le périmètre tant métier que géographique se concrétisant par une grande confiance de nos clients.
Contact :
1962, reprise en 1983
CA 2010 : 45 millions d’euros Philippe Neys
DG : Henri Dutournier admin@sa-etpm.com
Grâce à la nouvelle impulsion et au dynamisme de cette entreprise, celle-ci se développe, en prospectant et s'étendant sur de nouveaux marchés ainsi qu'en structurant son effectif et sa composition pour notamment prendre en compte l'évolution des exigences en matière de qualité. Il en résulte donc une extension de zone d'intervention : Grand Sud-Ouest - voir national pour certains marchés - et un élargissement des domaines d'activités se traduisant par les métiers suivants :
• Réseau distribution gaz. • Travaux de lotissement & VRD. • Travaux d'éclairage public. • Réseau génie civil fibre optique.
• Réseau transport électrique : liaison souterraine HTB. • Travaux mécanisés : trancheuse, soc vibrant. • Réalisation de sous œuvre par fonçage. • Démolition poteaux béton. • Bureau d'études.
50287660 _POU
• Réseau distribution électrique souterrain et aérien BTA/HTA.
Jeudi 17 novembre 2011
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ENTREPRISES
POUEY INTERNATIONAL Ce groupe installé à Bordeaux est un spécialiste de la gestion du risque client en France et à l’export
Sécuriser les transactions commerciales Franck Lemoine, Directeur commercial répond à nos questions. Quelles sont les spécialités de Pouey international ?
Comment le groupe a pris le virage de l'Internet ?
Cette entreprise a la particularité d'être enracinée dans le sud-ouest depuis longtemps. Est ce que c'est un atout ? Oui, depuis sa création en 1884, la société est ancrée dans le sudouest, ce qui assurément lui confère, au delà d’une excellente connaissance de l’économie régionale, une proximité naturelle avec le tissu PME/PMI qui constitue l’essentiel de notre clientèle. Cette qualité est même étendue à l’ensemble du territoire national et hors hexagone. L’implantation historique d’un réseau de correspondants et mandataires locaux contribue à nous éloigner de toute vision jacobine tout en nous permettant d’agir au plus près des entreprises, et de nos clients. Par ailleurs nous détenons également parmi nos actifs une propriété viticole dans le Grave, et cela est, au-delà de la valorisation
Franck Lemoine, Directeur commercial de Pouey International.
comptable, très symbolique de notre enracinement régional.
Espagne où nous avons des succursales et Italie prochainement.
Aujourd'hui que représente le groupe ?
Pourquoi avez-vous été pionnier dans la démarche de certification qualité ?
Le groupe ce sont 200 personnes : juristes, analystes, enquêteurs, informaticiens... au service de nos clients et qui pour l’essentiel sont basées à Bordeaux. Commercialement nous sommes structurés en France en 3 Directions Régionales (Bordeaux, Paris, Lyon) avec une présence dans toutes les régions, et une Direction Export qui supervise notre développement dans certains pays européens : Belgique et
Cette démarche nous est parue naturelle, il y a 14 ans déjà, car elle signifiait une structuration de nos procédures et prestations au bénéfice de nos clients qui sont au cœur de nos préoccupations. Cela a constitué pour nous un réel progrès et nous aide, dans les automatismes acquis, pour la mise en œuvre de solvabilité II (réforme réglementaire européenne du monde de l'assurance).
Nos métiers nécessitent d’importantes ressources informatiques, cela était vrai avant l’arrivée d’Internet. La collecte, l’agrégation et la diffusion de l’information s’appuient nécessairement sur les NTIC. Internet s’est inscrit pour nous dans une continuité technologique naturelle et nous a ouvert de nouvelles opportunités en favorisant une plus grande proximité avec nos clients et des gains de productivité. Cela nous a surtout permis d’exposer au travers de la création en 2007 du site www.score3.fr une partie de notre savoir-faire en donnant à tout internaute un accès de premier niveau gratuit et complet à notre base de données entreprises. Le site est en perpétuelle progression et offre de nombreux services annexes comme par exemple la possibilité d’achat en ligne d’un fichier d’entreprises qualifiées financièrement. Internet est un nouveau vecteur de développement et permet d’imaginer de nouveaux canaux de distribution, et c’est avant tout un formidable moyen de communication. Mais nos métiers, très techniques, nécessiteront toujours d’aller physiquement à la rencontre de nos clients.
sion
Structure familiale et indépendante depuis 1884, nous sommes un spécialiste reconnu de la Gestion du Risque Client en France et à l’export. Nous commercialisons auprès des PME/PMI et Grands Groupes des solutions pour sécuriser et garantir leurs transactions commerciales BtoB. Notre expertise de la collecte et de l’analyse d’informations commerciales et financières sur les entreprises associée à notre savoir-faire historique du recouvrement de créances, nous permet de garantir, via notre filiale d’assurance, des transactions entre un fournisseur (notre client) et ses clients au travers d’une prestation originale complémentaire ou distincte d’une solution d’assurance crédit classique. En ces périodes économiquement troubles, où le quotidien du chef d’entreprise est soumis aux fortes contraintes de son compte clients, et face à des acteurs qui se désengagent du fait de modèles industriels d’évaluation des
risques, il est primordial pour une entreprise de mieux connaître ses clients et fournisseurs pour pouvoir poursuivre et garantir ses relations commerciales. C’est bien cette approche « sur-mesure » et notre capacité d’analyse au cas par cas, qui nous permettent de nous engager dans ce contexte et de nous distinguer des autres acteurs du secteur.
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ENTREPRISES Le Top 50 de l’export
Source : POUEY INTERNATIONAL RANG 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
RAISON SOCIALE
VILLE
Turbomeca Groupe Euralis Societe Des Fibres De Carbone Arysta Lifescience Abengoa Bioenergy France Sa Baker Hughes Operations Sas Smith International France Toyal Europe Semoflex Fipso Industrie Well Staff France Eaton Sas Exameca Sa Precision Castparts Corp France Cobeplast Societe D'Import Export Laher Jean Et Fils Application Euro Technologie Services Gemco International Lacadee Agro Industrie Weatherford France Sas Societe Internationale De Kiwi Des Gaves Knauf Insulation Artix Etablissements Cance Copel Distribution Sud Ouest Betail Export Etablissements Lapassade Sa Fonderie Messier Exploitation De Bois Et Forets Idiart Babybotte Approvert Etablissements Bergeret Etablissements Lavillauroy Sa Cooperative Agricole Ovine Du Sud Ouest Girard Transmissions Sa Otech Infautelec Fortain Cuirs Et Peaux Sas Meca Trans Arelec Aquitaine Electronique Greiner Packaging Sas Mediterranean Oilfield Consulting Etablissements Perisser Et Fils Lap International Citba Bellocq Et Fils Francis Lavigne Developpement Societe Puyolaise Articles Chaussants Application Electronique Technique Saipa Soco - Promocash Avec Vous Tonon Laburthe - Arcus
Bordes Lescar Abidos Nogueres Mont Lons Lons Accous Ogeu Les Bains Lahontan Pau Serres Castet Serres Castet Ogeu Les Bains Castetnau Camblong Oloron Sainte Marie Lons Lons Mont Bellocq Labastide Villefranche Artix Nay Lons Higueres Souye Artiguelouve Arudy Viodos Abense De Bas Sauvagnon Escoubes Lescar Idaux Mendy Lons Puyoo Montardon Audaux Lons Lons Serres Castet Lons Lescar Oloron Sainte Marie Lons Arthez De Bearn Lourdios Ichere Puyoo Puyoo Jurancon Serres Castet Pontacq
DERNIER CA EN K€ 939762** 1242000* 130357 121157 162650 78676 44553 22826 61819 104097 16973 34429 34137 42753 13188 9060 8546 14234 12213 7004 12261 21256 73858 28587 5324 9038 17012 6379 15770 11720 44348 5733 7282 10194 5184 4959 9840 10864 12572 4328 3050 3453 2821 24055 2848 14290 6868 8582 2363 6628
EVOL. % DERNIER CA / CA N-1 -1,32 -0,56 42,43 3,39 -2,60 26,70 17,10 65,38 -3,55 1,20 -7,92 -7,07 -6,62 44,84 -1,39 -26,20 -10,11 -1,48 -2,28 -13,14 -9,14 -13,57 4,87 -46,88 1,49 -15,25 -4,53 22,58 6,08 4,58 1,95 2,25 11,84 -13,68 8,25 10,79 -9,19 26,40 73,30 22,40 -17,78 64,13 39,47 18,70 13,75 8,11 14,21 8,78
DERNIER CA EXPORT EN K€ 705000** 270000* 96460 89837 77565 76079 44222 20051 17292 14589 13873 13552 13510 12059 9911 8985 8007 7928 7020 6582 6335 6243 5395 5343 4981 4927 4816 4808 4670 4545 4350 4280 4140 4081 3644 3587 3543 3503 3449 3103 3050 2987 2821 2674 2617 2573 2407 2386 2361 2353
DERNIER RESULTAT NET EN K€ 22134 20300*** -9765 12092 696 -11845 -95 514 -4094 709 158 2686 250 3227 1364 42 141 -818 669 1828 103 1380 5795 241 -18 525 100 35 -9 126 186 36 349 565 1004 245 97 843 468 121 81 301 82 1628 58 394 315 29 418 167
* Chiffre consolidé communiqué par la société ** Chiffre communiqué par la société *** Résultat d’exploitation consolidé communiqué par la société
GREINER PACKAGING Le groupe autrichien Greiner a racheté fin 2010 la Capsnap, ex-Semopac d’Ogeu, installée à Lons. Le fabricant de bonbonnes à eau, parie sur les ventes inédites de sa petite bouteille
La bouteille en tritan a de l’avenir
E
n Béarn, Greiner Packaging n’est pas encore très connu. Pourtant, le produit phare de la société basée à Lons, est présent un peu partout, dans les halls d'accueil des entreprises et des services publics : les bonbonnes à eau (souvent appelées fontaines à eau) et ses accessoires. Jusqu’en janvier 2011, l'entreprise s'appelait Capsnap France, née en 2003 de la vente de la Semopac par la société Semo (Société des eaux minérales d'Ogeu). La société avait également fait beaucoup parler d'elle en 2010, en obtenant le prix entreprises envi-
ronnement pour la création d’un flacon en RPET (polyéthylène téréphtalate, fabriqué à partir de plastiques recyclés) qui habille les miels liquides Michau. Un prix qui renforce la volonté de feu la Capsnap de s'engager dans une nouvelle voie : le secteur des contenants alimentaires à base de plastique respectueux des nouvelles normes sanitaires (parmi lesquelles la suppression du Bisphénol). Un virage rendu possible par l'intégration à Greiner. Le groupe autrichien à dimension internationale compte plusieurs sociétés dont Greiner Packaging, spécialisée dans les emballages alimentaires ou pour les industries cosmétiques et pharmaceu-
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s
on i n u é R mbre 2011 du 6 déce au 19 février 2012
Entrée
gratuit e
Matières innovantes
tiques, est la plus importante : près de 3000 employés répartis sur les 32 sites de l'entreprise à travers le monde (essentiellement en Europe), pour un chiffre d’affaires de 403 millions d’euros.
rse de cou
Depuis janvier 2011, Greiner, à Lons, s'est lancé dans la fabrication de «Kavodrink», une petite bouteille en tritan, un plastique ultra-résistant, qui offre une belle transparence et qui présente surtout l'avantage d’être reutilisable, lavable, sans odeur et sans bisphénol. Forte de cette innovation qui commence à intéresser localement (la Section Paloise et la Région Aquitaine, notamment), Greiner Packaging entend «développer de nouvelles matières», explique Pascale Clair qui a pris la tête de l'entreprise lonsoise en décembre 2010. «On cherche des solutions pour fabriquer une bon-
Design : apic
LES CHIFFRES CLES
Greiner Packaging, avenue Lavoisier à Lons Effectifs : 17 salariés C.A. 2010 : 3,2 millions d'euros
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Lieu de prestige pour vos opérations marketing, vos actions de relations publiques et vos manifestations de communication interne. L’hippodrome de Pau et ses 35 hectares d’espaces verts, accueille également vos événements outdoor, concerts, spectacles, garden-party…
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dimanche 1er, mardi 3, jeudi 5, lundi 9, vendredi 13, dimanche 15, mardi 17, jeudi 19, dimanche 22 (Grand Prix), mercredi 25, vendredi 27, samedi 28, mardi 31. En février 2012
vendredi 3, dimanche 5 (Grand Cross), mardi 7, vendredi 10, lundi 13, dimanche 19.
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bonne de qualité, sans bisphénol, et on a décidé de se lancer dans l’alimentaire. On prospecte de nouveaux marchés; on peut tout fabriquer, c'est le client qui choisit (…) Pour cela, on travaille avec des fabricants innovants pour proposer des produits sains.» Greiner Packaging à Lons est encore en phase de développement et compte sur les nouveaux marchés qu’elle décrochera pour consolider sa diversification.
Renseignements au 05 59 13 07 07 www.hippodrome-pau.com
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Jeudi 17 novembre 2011
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ENTREPRISES Le Top 50 de l’export
SIKIG La société internationale des kiwis des Gaves a son siège social à Labastide Villefranche
Le kiwi, l’histoire d’une passion
L
a société kiwis des Gaves, entreprise familiale dirigée par Julien Pedelucq a mis un pied sur le marché chinois en vendant 200 tonnes de kiwis verts l’an passé. On lui en demande dix fois plus cette année Julien Pedelucq, gérant des deux sociétés, SIKIG pour le marketing et SICA pour l’outil de production, vient d’entrée en douceur sur le marché chinois, et a surtout bien compris une chose depuis son retour d’Asie. «C’est le pays à investir commercialement pour les dix à quinze prochaines années à venir. Il existe des places à prendre dans tous les secteurs. Certains vont réussir d’autres se planter, mais c’est là qu’il faut être. Les pays asiatiques sont de véritables pompes aspirantes» affirme le directeur. Depuis un an, il exporte ses kiwis verts sur la ville de Shanghai. Deux cents tonnes ont été expédiées en 2010 au pays du soleil levant, «cette année on nous en demande dix fois plus. J’ai un seul client. Je continue ma prospection dans l’objectif d’en décrocher deux ou trois autres si possible, sachant que les négociations en Chine demandent beaucoup de prudence et de patience». Il faut parfois passer sur place plusieurs heures
Le ramassage des kiwis jaunes a démarré en octobre, ils vont être triés dans le bâtiment rouge, station de précalibrage. Le kiwi vert arrivera après.
entre la cérémonie du thé et le repas traditionnel avant de commencer à parler business. «Ce qui n’est pas dans nos habitudes françaises. Apprendre à décrypter leur culture s’avère une règle d’or avant d’entamer des discussions». L’opportunité s’est présentée voici deux ans pour la société. «Nous avons commencé par un salon à Hong Kong, puis avons profité d’un second voyage organisé par la chambre de commerce. Ensuite les chinois sont venus dans nos vergers pour valider 90% de nos plantations et les condi-
tions de stockage. Il faut un mois de transport avant que les fruits arrivent à Shanghai».
Henri Pedelucq introduit le kiwi en 1965 Son père Henri Pedelucq, ingénieur agronome de formation et fondateur de la société actuelle peut être considéré comme le précurseur de la culture du kiwi en Europe. Il l’introduit en 1965 dans sa région de la vallée de l’Adour. Il décide d’expérimenter trois plants, « le fruit de la passion,
le tamarillo (tomate en arbre ou prune du japon) et le kiwi. Le seul qui a pu passer l’hiver c’est le dernier. Mon père a voulu en planter et c’est devenu sa plus grande réussite commerciale. Les premières plantations datent de 1966, et la première récolte de 1972, ce qui représentait 100% de la production européenne» précise le fils, soulignant par ailleurs que ce fruit vert date de 1930 et qu’il a fallu plus de trente ans pour que l’on arrive à le produire en Europe. Aujourd’hui ce sont 170 producteurs locaux privés organisés au sein d’un groupement non coopératif qui livrent leurs récoltes dans les bâtiments de la SIKiG. «Des tests en laboratoire sont effectués chez nous un mois avant la récolte pour déterminer la date de ramassage.
Ensuite les fruits arrivent dans nos murs sur des palox. Les kiwis à chair vertes et jaunes sont traités séparément, calibrés suivant trois tailles, puis conditionnés et stockés dans les chambres froides en attendant les expéditions» résume le directeur, espérant arriver à inonder le marché asiatique de son précieux fruit. «L’avenir du kiwi français c’est d’arriver à vendre 14 000 tonnes en Asie pour trouver le bon équilibre. Soit 25% en Asie, 25% en Europe et le reste en France» estime le directeur qui a suivi la passion de son père, décédé en 1995, au-delà de ses espérances. «Il serait fier et stupéfait de voir partir son kiwi en Chine alors qu’à son époque, ce pays était sous un régime communiste pur et dur», sourit Julien Pedelucq.
LES CHIFFRES CLES
SIKIG société privée : 12 millions d’euros de CA 170 producteurs : deux tiers dans les Landes et un tiers dans les PA 400 hectares de vergers Production : Sikig : 9000 T de kiwis verts et 1100 t de kiwis jaunes France : 65 000 tonnes de kiwis verts et 1500 t de kiwis jaunes Catégories : Label rouge, IGP kiwi de l’Adour, et kiwis biologiques + 1 certification environnemental et sociale sur les 170 exploitations Le kiwi de l’Adour est le seul déposant d’un IGP et d’un label Rouge Emplois : 40 salariés à temps plein dont 8 cadres - 130 saisonniers. Marché à l’export : 70% de la production sur l’Europe et 30% en France Réseaux de distribution : 70% en grande distribution 30% grossistes et importateurs Saisons : de mi-octobre à mi-juin
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STOCKMAN Le spécialiste de la manutention et du stockage
STOCKMAN est né en 1987, de la volonté de deux hommes, Philippe GARNIER et Didier FARIGEL, de ne pas perdre leur outil de travail. Du petit effectif de 6 personnes au démarrage de l’activité, ils sont aujourd’hui 45 salariés répartis sur trois sites : Bayonne, Mont-de-Marsan et Lons. Pour mieux satisfaire une clientèle de professionnels auxquels il faut apporter une réponse immédiate à une problématique donnée, STOCKMAN dispose maintenant d’un pôle logistique de 20 000 m² couverts, à HAGETMAU, où tout le stock est centralisé.
la zone euro et pour l’essentiel avec la Chine, particulièrement avec l’entreprise NOBLIFT, la plus grosse usine de fabrication de matériel de manutention de Chine, ce qui nous permet d’avoir un stock important disponible rapidement. » Parmi les références de STOCKMAN, l’équipement complet en stockage et logistique de Billabong, Volcom et Rip Curl, dans les Landes.
« Pour surmonter les crises économiques et développer l’entreprise, il faut savoir s’adapter aux demandes du marché, se diversifier et apporter à nos clients un service optimisé » poursuit Didier FARIGEL. « Nous avons développé notre matériel d’importation ; nous travaillons avec les pays de Jeudi 17 novembre 2011
STOCKMAN, avenue Benjamin-Gomez, Zone Saint-Frédéric, BAYONNE Tél. 05.59.50.67.67 Site : www.stockman-sudouest.com Mail : contact@stockman.fr
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Diversification et service
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Sensibilisé au développement durable et suite au Grenelle de l’Environnement, STOCKMAN s’oriente vers la commerL’activité principale est la vente, la location et la répara- cialisation de voiturettes utilitaires tout électriques, de tion de tout matériel logistique. Elle tourne autour de cinq fabrication française, qui ne manqueront pas d’intéresser pôles : manutention, stockage et équipement atelier, net- les usines, municipalités et autres collectivités. toyage, emballage et divers petits matériels. STOCKMAN, c’est aussi les nettoyeurs haute-pression, « Notre force est notre service après vente, précise Didier rayonnage, emballage industriel, film adhésif, matériel FARIGEL, non seulement nous assurons ce service sur tout pour poser le film adhésif, fabrication de flexible hydrauce que nous vendons, mais nos trois agences, notre entrepôt lique…. Autant de produits nécessaires à une clientèle exet nos vingt camions-ateliers garantissent un service de clusivement professionnelle proximité et une réactivité précise et rapide. »
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ENTREPRISES Le Top 50 du service
Source : POUEY INTERNATIONAL RANG 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
RAISON SOCIALE
VILLE
Total Infrastructures Gaz France Societe Bearnaise De Gestion Industrielle Actalim Perguilhem Sas Polyclinique Marzet Polyclinique De Navarre Citba Bearnaise Habitat Bourgey Montreuil Aquitaine Airox Societe D'Exploitation Transports Mesples Societe Transports Agglomeration Paloise Well Staff France Gemco International Change Groupe Apr Societe Nouvelle Exploitation Clinique Cardio Aress Atlantique Auto Location - Avis Ayala Autaa Levage Application Euro Technologie Services Autaa Et Fils Sarl Raschetti Transport Euro Adour Systemes Alitec Htc Biopyrenees Ab Location Societe Francaise D'Equipement Industriel Selarl De Veterinaires Abiopole Dmcv Smtl Transports Rene Laporte Et Fils 3C Metal Triangle Service Societe Entrainement Jean Claude Rouget Sa Pau Loisirs Sa Octime Societe Thermale D'Ax Les Thermes Loca 64 Ispa - Mc Donald'S 64 40 Interim Pg Immo - Telf Infautelec Section Paloise Rugby Pro Clinique D'Orthez Banque Pouyanne Laboratoire Analyses Biologie Medicale Biopol Sarl 3B Location Sarl Malejo
nts r de tale Créateu
Industrie
Tertiaire
DERNIER CA EN K€ 385734 104303 43198 24854 27415 25962 24055 22934 21891 19567 19200 19056 16973 14234 12399 11504 10084 10069 10064 8878 8546 8489 8089 7921 7909 7531 7470 7461 7408 6739 6699 6394 6154 6140 6035 5898 5754 5685 5491 5413 5351 5300 5239 5184 5097 4953 4836 4748 4733 4700
Batîment
Pau Mourenx Lescar Lacq Pau Pau Arthez De Bearn Pau Lacq Serres Castet Salles Mongiscard Pau Pau Lons Pau Lons Aressy Pau Pau Artix Lons Artix Serres Castet Serres Castet Vignes Arzacq Arraziguet Pau Pau Saint Gladie Arrive Munein Arzacq Arraziguet Pau Lons Ponson Dessus Sauvelade Morlaas Pau Pau Sauveterre De Bearn Pau Mourenx Lons Pau Serres Castet Montardon Pau Orthez Orthez Pau Serres Castet Orthez
Informatique
Santé - Social
EVOL. EN % DERNIER CA / CA N-1 9,56 232,73 -8,63 5,65 0,01 64,13 16,46 3,69 5,19 12,89 32,59 1,20 -26,20 39,83 6,90 -2,14 -5,16 -7,96 2,00 2,34 282,66 26,60 1488,82 22,16 -3,34 8,64 12,06 22,60 5,34 -11,82 38,07 -5,42 2,41 2,13 13,72 12,73 -9,60 6,66 -13,26 18,16 11,84 1,14 -2,83 2,86 -9,02 15566,67
DERNIER CA EXPORT EN K€ 0 0 0 0 0 0 2674 0 473 1196 0 0 13873 7928 914 0 0 0 0 945 8007 175 582 226 0 0 0 0 0 52 0 0 105 106 0 0 0 37 0 0 0 0 0 3644 0 0 0 0 0 0
DERNIER RESULTAT NET EN K€ 113967 1391 219 344 -979 602 1628 3459 244 2050 221 299 158 -818 410 222 -102 286 -391 -108 141 1 308 882 107 20 641 157 184 331 422 185 166 444 -77 460 443 1097 88 370 397 12 -488 1004 -37 -336 2227 539 -44 973
Cuisine
depuis 1965 Le congé individuel de formation pour obtenir un titre ou un diplôme
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Le contrat de professionnalisation pour accéder à un métier avec des diplômes du CAP au BTS
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ENTREPRISES Le Top 50 des services
OCTIME Ce spécialiste du logiciel de gestion du temps de travail emploie une quarantaine de personnes sur son site historique de Sauveterre
Un best-seller du logiciel de gestion du temps de travail
O
ctime porte bien ses 33 printemps. Fondé en 1978, s’étant d’abord appelé Start informatique puis Octea, le concepteur de logiciels spécialisé dans le temps de travail, après avoir décollé il y a une grosse dizaine d'année, lors de la généralisation de la réduction du temps de travail, poursuit aujourd’hui résolument sa croissant. L'entreprise, présidée par Guillaume Berbineau et dirigée par Philippe Montagut, emploie ainsi 48 personnes dont une quarantaine sur le site de Sauveterrede-Béarn, en limite de Salies, et le reste en région parisienne. Des effectifs qui pourraient continuer à croître rapidement en lien avec le développement de la société.
Une forte croissance Sur un créneau porteur, riche de nouveaux marchés et commandes, Octime cherche ainsi régulièrement à muscler ses compétences. Une obligation pour
répondre à une demande croissante de la part des entreprises (PME ou grands groupes) mais aussi des collectivités locales, établissements publics (comme par exemple le SDIS 64) ou encore des établissements médicaux. De quoi revendiquer en 2010 un chiffre d'affaires de 6 millions d'euros en 2010 assis, depuis plusieurs années, sur une croissance à deux chiffres.
50 % de l’activité dans la santé Avec près de 1500 clients, présents sur 7 000 sites, Octime s’impose avec son produit, qu’elle fabrique à l'échelle industrielle mais décline également en une dizaine de catégories. Pour exemple, un logiciel a été spécialement conçu pour les établissements de santé. Il est vrai que les hôpitaux, cliniques ou encore maisons de retraite assurent près de 50% de l'activité de la société. Une version sur mobile a également été mise au point. Ensuite, ne reste plus qu'à la force
commerciale d’Octime à faire le reste.
La tentation de l’export Ce qui a priori ne se passe pas trop mal puisque désormais, Octime regarde même au-delà des frontières. Dans les pays francophones bien sûr, où l’entreprise peut mettre le pied via les filiales des groupes français mais également vers l’Angleterre. Il est vrai que quand on a su apprivoiser la législation en matière de temps de travail, qui est sans doute l’une des plus compliquées de la planète, on peut sans crainte s'attaquer à autres. LES CHIFFRES CLES
Fondé en 1978 48 salariés dont une quarantaine sur le site de Sauveterre et le reste en région parisienne. 6 millions d’euros de chiffre d’affaires 1500 clients présents sur 7000 sites 50 % de l’activité est consacrée aux établissements de santé.
La société Octime présidée par Guillaume Berbineau et dirigée par Philippe Montagut fait un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros.
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SECTEUR D’ACTIVITÉ : PROMOTEUR IMMOBILIER
SAGEC Adapter la programmation au marché 2012
Infos CA : 60 millions d’euros Effectif : 25 personnes Date de création : 1967 Dirigeant : Pascal Thibaut Secteur géographique : Côte Basque, Landes, Béarn, Loire-Atlantique et Ille-et-Vilaine
Contact : 69, avenue de Bayonne, Résidence Aitzina 2, 64600 Anglet Tél. 05 59 22 03 22 Fax 05 59 22 49 89 E-mail : biarritz@sagec.fr Site : www.sagec.fr
Implanté dans le Sud-Ouest depuis près de 45 ans, SAGEC est un promoteur-constructeur qui a toujours eu pour souci de répondre aux attentes et aux besoins de la population locale. SAGEC bénéficie depuis 10 ans des 3 labels ISO 9001, QUALIPROM et NF Logement. SAGEC, c’est encore la capacité d’adaptation face à une période difficile pour préparer l’avenir en toute sérénité. « Nous sommes conscients de la morosité probable de l’environnement en 2012. La baisse de l’avantage Scellier, l’accès au crédit plus difficile, l’année électorale… sont autant de facteurs de frilosité du marché, explique Pascal THIBAUT, président. SAGEC Atlantique a anticipé les conséquences de cette situation, grâce à sa politique foncière depuis deux ans, qui cible deux segments : le marché de l’accession locale et le marché haut de gamme. » Des réponses adaptées Pour permettre à une population locale active, entre 30 et 40 ans en moyenne, d’accéder à la propriété sans avoir besoin de s’éloigner du pôle économique de la Côte, SAGEC s’implique auprès des collectivités locales, dans des dossiers de ZAC (Zone à Aménagement Concerté) permettant de proposer des prix en adéquation avec les ressources de la population concernée comme au SÉQUÉ à Bayonne (2 500 €/m² hors annexes) ou sur des Zones à Aménager (AU) avec par exemple MENDI ARTEAN à St-Jean-de-Luz (3 300 €/m² hors annexes) ou
Etxe Gorria à Lahonce (2 600 €/m² hors annexes). Le prêt à taux 0% majoré est une aide supplémentaire dans la réalisation du projet. Pour une clientèle haut de gamme (accédant, investisseur patrimonial ou résidence secondaire), c’est le choix de terrains d’exception qui domine. Ces terrains sont soit en hyper centre (le Clos du Lac, à Hossegor) ou sur des sites exceptionnels avec vue sur océan (Aice Bastera à Ilbarritz ou Antxeta à Acotz Saint-Jean-de-Luz)
Mendi Artean (Hego Alde) - St-Jean-de-Luz
Sites exceptionnels, prestations haut de gamme pour une fourchette de prix entre 4 000 et 6 000 €/m², hors annexes. Les projets 2012 Pour répondre à la demande et satisfaire le plus grand nombre, SAGEC dévoile ses programmes en cours. Lahonce : Etxe Gorria (48 logements) ; Saint-Jean-de-Luz : Mendi Artean (150 logements) ; Ondres : Selva Quieta (36 logements) et Selena (30 logements) ; Bidart : Aice Bastera (40 logements) ; Acotz : Antxeta (50 logements) ; Hendaye : Terrasses de Loya (45 logements) ; St-Martin-de-Seignanx (36 logements) ; Idron : Square SaintExupery (77 logements). « Notre inquiétude n’est pas sur la demande, mais sur l’offre qui doit être en adéquation avec la solvabilité », termine Pascal Thibaut.
Etxe Gorria - Lahonce
Antxeta St-Jean-de-Luz - Acotz
SAGEC, un groupe privé et indépendant, aujourd'hui parmi les principaux promoteurs nationaux. Jeudi 17 novembre 2011
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Nature & Technology L’avion « vert » et les technologies spatiales s’installent au coeur des Pyrénées-Atlantiques
Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques et ses partenaires ont lancé au mois de juin dernier, lors du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget, le programme « Nature & Technology ». Avec pour vocation le développement économique du territoire des Pyrénées-Atlantiques, ce programme devrait favoriser de manière globale la création et l’implantation d’activités de services liées à l’avion « vert », aux matériaux et procédés qui y sont associés, ... aux applications spatiales de type géolocalisation, observation de la terre, collecte de données. Associant « la nature » et les dimensions environnementales aux « technologies aérospatiales », l’objectif du Conseil général est de consolider le secteur aéronautique et spatial des PyrénéesAtlantiques, en créant de nouvelles filières sur des marchés émergents et de favoriser la capacité d’attraction du territoire, l’implantation d’entreprises, la création d’emplois.
www.nature-technology.fr
Une initiative du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
Les partenaires de Nature &Technology : Les communautés d’agglomérations de Côte Basque Adour et Pau Porte des Pyrénées, les communautés de communes de Luy de Béarn, Miey de Béarn, Piémont Oloronais, Soule-Xiberoa, et le syndicat mixte Aeropolis.
Conception Anewworld - Aflower - Photos : © CG64-DR, © EADS.
Jeudi 17 novembre 2011