CHAMPION DE FRANCE CRABOS J.
CHAMPION DE FRANCE MOINS DE 26 ANS SERIES
CHAMPION DE FRANCE TADDEÏ U18
CHAMPION DE FRANCE FEDERALE 3
Richard Azzano passe alors le flambeau de la présidence à Henri Roy et en 2003 le club retrouve la Fédérale 2 avec une accession directe en finissant premier de poule.
Les Gersois sont éliminés en 8ème par Bizanos (le Futur Champion) et remporte le Challenge de l’Espoir.
Les Grenadains sont éliminés en 1/4 de Finale par Bizanos (le Futur Champion).
Orsay échoue près du but
Les
ORSAY - BIZANOS : 6-12 Mi-temps (3-3).
Spectateurs : 1 500. Arbitre : M. Pellaprat (Provence).
Pour Orsay : Deux pénalités : A. Salini (13e, 72e).
Pour Bizanos : Quatre pénalités : P. Trieux (35e, 46e,50e, 56e).
COUP DE CHAUD à Malemort ! Sous un soleil de plomb (NDLR : 42 degrés au coup d'envoi),
Orsay a retrouvé, hier après-midi, les Béarnais de Bizanos en finale du Championnat de France de 3e Division. Une finale entre deux outsiders qui ont obtenu leur billet pour la 2e Division.
Orsay restait sur une série de 24 victoires et Bizanos sur 13. Les supporters Tango et Noir (Orsay) sont moins nombreux que les Jaune et Noir (Bizanos).
Relation de cause à effet ou pas, les Essonniens ont vu le titre leur filer sous le nez. Ils n'égalent pas la performance de Massy en 1998, qui avait réalisé le doublé montée-sacre.
La rencontre démarre sur les chapeaux de roue. Pascal Trieux le buteur de Bizanos rate une pénalité (1re), de même qu'Alban Salini pour Orsay (2e). La domination orcéenne est récompensée par une pénalité de Salini qui ouvre le score (3-0, 13e).
La réplique béarnaise est immédiate et sur une pénal-touche à deux mètres de la ligne, Cosneau sauve sur sa ligne (15e). L'arrière garde essonnienne est héroïque face aux attaquants béarnais qui supportent la chaleur. Le jeu se stabilise alors au milieu du terrain.
Trieux remet les deux équipes à égalité en passant une pénalité face aux poteaux (3-3, 35e). Une égalisation méritée. Bizanos est beaucoup plus conquérant, mais la mi-temps est sifflée sur ce score de parité.
Orsay s'en sort bien. Dès la reprise, le XV parisien commet des fautes et Trieux donne l'avantage pour la première fois à Bizanos (3-6, 46e). Carrère-Laas évite un essai en sauvant sur sa ligne, mais Orsay écope d'une nouvelle pénalité, inscrite par Trieux (3-9, 50e). Le buteur maison repasse le couvert six minutes plus tard (312) !
Les deux entraîneurs orcéens Alain Fior et Xavier Pujos avaient pourtant averti leurs joueurs : « Ne commettez pas de fautes, leur buteur est redoutable. »
Les Orcéens n'ont pas respecté les consignes. Bloqués dans toutes leurs tentatives, ils n'arrivent plus à passer la ligne médiane. Pourtant, Salini redonne enfin de l'espoir en réduisant le score, toujours sur pénalité (612,72e). Mais à ce petit jeu, le Béarnais Trieux s'est régalé.
En bon métronome, il offre le titre à son équipe en passant les quatre pénalités de la victoire. Au coup de sifflet final, aucun Orcéen ne semble pourtant désespéré. Ils ont effectué un championnat exceptionnel et le but a été atteint : monter en 2e Division ! Tout le monde a rendez-vous ce soir au club house d'Orsay. La soirée sera bien arrosée, malgré la défaite.
Orcéens sont tombés, hier après-midi, en finale face aux Béarnais de Bizanos, sous la chaleur. Tout s'est joué sur des pénalités.
Orsay, la petite bête qui monte
Battus en finale dimanche en Corrèze par Bizanos (6-12), les Orcéens ont raté la consécration de peu. Mais leur saison restera exceptionnelle.
ORSAY ne succédera pas à Massy, sacré champion de France de 3e Division en 1998. Dans cette finale, face aux Béarnais de Bizanos, les Essonniens sont passés au travers et c'est en toute logique qu'ils se sont inclinés sur quatre pénalités de Trieux, le buteur béarnais contre deux d'Alban Salini (6-12). Un match rendu difficile par la canicule. Les Béarnais ont mieux supporté la chaleur et la pression était du côté essonnien. « Nous n'avons pas su assumer notre rôle de favoris, explique Xavier Pujos avec le recul. On a commis des fautes inhabituelles. Mais la plupart des joueurs n'avaient jamais vu une telle ambiance. » Quand les deux équipes entrent sur le terrain, les 700 supporters béarnais entonnent un chant basque qui a le don de pétrifier les Orcéens. Même les supporters des Tango restent bouche bée. On se croirait à Twickenham ! « On ne doit pas avoir de regrets, ajoute le 3 e ligne Manuel Cosneau. Bizanos était plus fort. » Pas de quoi faire oublier un superbe cru. L'équipe première n'a perdu que 2 matchs sur 28 et la montée directe a été confirmée il y a belle lurette, tandis que la réserve a également échoué en finale. Orsay a ainsi été désigné meilleur club fédéral, remportant le Trophée 51 de l'offensive et du fair-play. « Nous voulons être le club référence de la vallée de Chevreuse, annonce le président Paul Tremsal. Nous voulons atteindre la 1re Division en gardant cet état d'esprit et cette convivialité qui font notre force. » « La plupart des joueurs se connaissent depuis une quinzaine d'années, ajoute Pujos, grand chef de cette recette à succès en compagnie de son complice Alain Fior. Tout le monde est logé à la même enseigne. » Et l'entraîneur d'Orsay de citer l'exemple du talonneur Denis Chailloux (33 ans), le plus ancien de l'équipe. Métamorphosé, l'ex-Chiroquois et Massicois, souvent abonné aux cartons, est devenu un exemple pour les jeunes du club. Orsay entend bien poursuivre cette politique l'an prochain en 2 e Division. Les petits hommes au maillot orange et noir nous réservent sûrement encore de belles surprises.