CHAMPION DE FRANCE 4° SERIE
CHAMPION DE FRANCE EXCELLENCE B
VICE CHAMPION DE FRANCE FEDERALE 1
Fédérale 1. Le titre et la montée en Pro D 2 pour Colomiers.
Et vole de nouveau la colombe…
À Tarbes, COLOMIERS 40 OLORON 22
Mi-temps : 20-6, arbitrage de M. Mené (Provence), 13 369 spectateurs.
Vainqueurs : cinq essais Saout (16e), Salle-Canne (40e), Sieurac (49e et 68e), Rey (77e). Trois pénalités (11e, 35e et 62e) et trois transformations Reimonen.
Vaincus : un essai (80 + 5e) de Galharet. Cinq pénalités (3e, 37e, 43e, 47e et 55e) et une transformation de Picabéa.
COLOMIERS : Saout (Egea, 77e) ; Rey, Denechaud, Sieurac, Lodé ; (o) Reimonen, (m) Salle-Canne (Loevenbruck, 73e) ; Sacilotto (Tourtoulou, 70e), Garcia (Peysson, 48e), De Giusti ; Lorenzi (Memain, 56e), Moro ; Lecot (Roux, 75e), Rioux (Fouda, 50e), Roux (Louis, 48e).
Cartons jaunes : Moro (37e), Lodé (69e).
OLORON : Vigneau ; Sanchou, Capdepon, Estecahandy, Sivy ; (o) Picabea, (m) Lannes ; Serna (cap), Capdevielle, Ares ; Restoyburu (Galharet, 70e), Dura (Menesafrane, 59e) ; Carriorbe (Coig, 63e), Krieff (Serena, 63e), Berhabe.
Carton jaune : Dura (37e). Carton rouge : Berhabe (71e).
Homme du match : De Giusti.
Cinq essais à un, une sérénité de tous les instants dans la préparation et la gestion du match, Colomiers a répondu présent le jour j après avoir balisé le terrain durant toute l'année.
Face à un adversaire qui a probablement raté sa finale, Colomiers n'a en fait jamais douté, menant au score l'essentiel de la rencontre. Dès que les Columérins ont mis de la vitesse dans leur jeu, les Béarnais ont alors été débordés. À l'image du premier essai haut-garonnais. Le premier ballon en touche permit à Reimonen de lancer l'attaque grand champ ; Sieurac sur sa passe sautée décalant Saout qui transperça le rideau défensif béarnais. Un essai en première main. Les intentions de jeu auront tout le temps été columérines. Un premier tournant du match intervint quand Estecahandy eut la pénalité (40 mètres en face) pour revenir à quatre points.
Son échec fut aussitôt exploité par les Columérins qui jouèrent rapidement le renvoi aux vingtdeux mètres pour se retrouver dans les quarante mètres béarnais et bénéficier d'une pénalité convertie par Reimonen. Et quand Oloron voulut se hisser au niveau de son adversaire, il mesura le chemin le séparant de la dextérité de Colomiers.
Sur la dernière action de la première mi-temps, Oloron voulut envoyer du jeu derrière mais le ballon tomba, Sieurac poussa une première fois au pied et Salle-Canne poursuivit le travail avant de finir le travail dans l'en-but. Et si dès la reprise, une mêlée conquérante et deux pénalités de Picabéa ont remis Oloron dans la course (20-12), Colomiers n'a pas laissé à Oloron le temps de rêver. Alors que Colomiers bénéficiait d'une pénalité face aux poteaux, Salle-Canne choisit ainsi de jouer vite et trois passes plus loin, Sieurac était décalé.
Le pari de l'audace. La marque des grands cars au cours de cette seconde période, Colomiers ne voyait pratiquement plus un ballon en conquête directe. Mais avec des ballons de récupération sur pressing défensif, Colomiers est capable de miracles. Une pénalité et deux essais découlèrent de ces ballons dans un final entièrement columérin. Et vole de nouveau la colombe dans un ciel éclairé par le sourire de Michel Bendichou.