La Revue Auto : Guide Auto Expo 2016

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édito

Belle Promenade Il y a deux ans, La Revue Auto éditait son premier hors-série spécifiquement dédié à l’Auto Expo et distribué à titre gratuit dans ses allées. Depuis, nous avons décidé d’en faire une sorte de tradition, notre façon à nous de célébrer cette grand-messe de l’automobile.

Vous tenez entre les mains le résultat de cette idée : un petit livret qui se veut pratique et agréable à lire, et surtout suffisamment consistant en matière d’information, mettant à l’honneur les nouveautés qui font l’événement lors de cette 10e édition de l’Auto Expo. Avec comme objectif de vous accompagner, comme le ferait un ami, dans cette belle promenade qu’est censée être la visite du Salon. Eh oui, entre passionnés, on se comprend !

Durant les deux années qui ont séparé ces deux éditions du Salon, le paysage automobile marocain a bien changé. Il vivait alors un contexte bien difficile, avec un marché en nette régression.

Rien de cela aujourd’hui. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : les ventes enregistrent une progression spectaculaire et le secteur affiche une éclatante santé enviée par ses pairs.

On pourrait chercher à l’envi l’origine d’un tel petit miracle, surtout dans une atmosphère de déprime économique.

Mais plutôt que de faire appel à notre sens de l’analyse, nous préférons, pour une fois, privilégier celui d’un certain romantisme. Et croire que, si le marché se porte aussi bien, c’est tout simplement parce que nous, Marocains, nous aimons l’automobile.

un petit livret qui se veut pratique et agréable à lire, et suffisamment consistant en matière d’information

Directeur général et de la publication Mohamed IDRISSI Directeur de la rédaction Hicham SMYEJ Rédaction Mustafa GUESSOUS, Fouad LAAZIZ Ont collaboré à ce numéro Anas KALAI Révision Rym KADIRI Directeur artistique Abdelmalek GHADOUNA Maquette CAT Design Directeur commercial Mohamed IDRISSI Administration & Comptabilité Sphere Conseil Impression : Rotaco.

Distribution : Sochepress.

Tirage : 25 000 exemplaires.

Dépôt légal : 2012PE0116.

ISSN : 2028-9448.

La Revue Auto est éditée par One Two Com. Siège social : 22, rue Jalal Eddine Essayouti, Appt 2, Place des Iris, Racine, Casablanca.

Tél. : 05 22 36 78 86.

Fax. : 05 22 36 78 86.

E-mail revueautomaroc@gmail.com.

Retrouvez-nous sur:

www.larevueauto.ma Spécial auto expo 2016

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Sommaire Focus L’AUTOMOBILE EN CHIFFRES

Achat Comment choisir son auto ?

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Nouveautés les stars de l’auto expo

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Pratique Financement : La bonne pioche

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Pratique Assurance Auto : évitez les “tuiles” !

Lexique LE DICO DE L’AUTOMOBILE

Visite Le bon plan”

Zoom Une Histoire de logos

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L’AUTOMOBILE

EN CHIFFRES

Plutôt qu’un long discours, rien de mieux que quelques chiffres pour dresser un instantané du paysage automobile marocain. À vos calculettes !

20,75%

C’est le spectaculaire taux de croissance enregistré par les ventes de voitures particulières au terme des 4 premiers mois de l’année en cours, pour un volume de 44 527 unités. Et il ne s’agit même pas d’un effet de rattrapage : le marché avait bouclé 2015 avec une croissance de 10,25%.

3 559

Après deux années successives de baisse, le nombre de décès sur le route est reparti à la hausse en 2015. D’après les statistiques provisoires du ministère de l’Équipement, du Transport et de la Logistique, l’année écoulée s’est soldée par le funeste bilan de 3 559 morts (en hausse de près de 5% par rapport à 2014), ce qui revient à une moyenne d’environ 10 décès par jour ! Le nombre de blessés graves est également en hausse, approchant les 10 000 personnes.

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125

Aux mauvais conducteurs, les caisses de l’État adressent un grand merci ! Et pour cause, au cours de l’année 2015, les automobilistes marocains ont payé un montant global dépassant les 125 millions de DH à titre d’amendes relatives à des infractions routières. Durant cette période, les agents de la circulation ont confisqué pas moins de 24 686 permis de conduire, dont 355 ont été purement et simplement annulés suite à des infractions routières jugées graves.

94%

C’est le pourcentage occupé par les motorisations Diesel dans les ventes de voitures neuves en 2015. Un chiffre record, qui place le Maroc parmi les marchés les plus “diésélisés” dans le monde.

Le segment des minicitadines est le seul à encore résister à cette tendance lourde, puisque le Diesel n’y a représenté que 8,3% des ventes. À l’autre bout du spectre, la catégorie la plus friande de “mazout” aété celle des ludospaces (type Dacia Dokker et autre Renault Kangoo). La part des mécaniques à “huile lourde” y atteint tout simplement les 100%.

Hormis le Renault Twizy, dont le moteur électrique affiche 17 ch, la palme de la puissance la plus modeste sur le marché marocain revient à la Suzuki Celerio, dont le 1.0 l essence se contente de 67 ch.

Quant à la plus petite cylindrée, elle se niche sous le capot des Renault Clio et Captur, dont le 0.9 TCe suralimenté ne cube que 898 cm3.

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8-

38%

Avec près de 46 000 unités vendues durant l’année 2015, les petites voitures ont représenté environ 38% du marché du neuf. Ce segment, qui rassemble les mini-citadines (type Hyundai i10), les citadines polyvalentes (type Ford Fiesta) et les citadines Sedan (type Hyundai Accent), reste ainsi le plus prisé par les automobilistes marocains. Le facteur prix n’y est évidemment pas étranger.

740

La voiture la plus puissante proposée sur un catalogue marocain est la Ferrari F12 Berlinetta, dont le V12 6.3 l développe la bagatelle de 740 ch. Assez logiquement, le coupé du Cheval cabré est aussi l’un des modèles les plus coûteux du marché, avec un prix qui dépasse allègrement les 3 millions de DH. Et encore, ce tarif n’inclut ni les (nombreuses) options ni la “Taxe sur les voitures de luxe”. Pour les plus exigeants (et les plus fortunés), la variante “Tour de France” fait encore plus fort.

Produite en édition limitée à 799 exemplaires, la F12 TDF pousse ainsi ledit V12 à 780 ch, s’allège de 110 kilos… et alourdit le chèque à signer de quelques centaines de milliers de DH.

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288 053

C’est le nombre de véhicules produits par le groupe Renault Maroc en 2015, enregistrant une croissance de 26% par rapport au volume de l‘année précédente.

Dans ce total, une proportion de 80% est sortie des chaînes de l’usine Nissan-Renault de Tanger, le reste étant le fait de Somaca. Surtout, 89% de la production a pris la direction de marchés à l’export (majoritairement la France, l’Espagne et la Turquie) : l’usine tangéroise exporte 94% de sa production, contre 68% pour le site de Casablanca. Avec exactement 143 049 exemplaires, la Dacia Sandero reste le modèle le plus produit au royaume, suivie des Dokker, Logan et Lodgy.

36

C’est le nombre de marques automobiles commercialisées sur le marché marocain, la dernière arrivée en date étant celle de la Britannique Bentley. Dans cet ensemble, les constructeurs européens se taillent la part du lion avec 23 marques, dont 6 Allemandes, 5 Italiennes, 4 Françaises et autant de Britanniques. La deuxième position est occupée par les constructeurs asiatiques, avec une dizaine de marques, dont 6 Japonaises. Le continent américain ferme enfin la marche avec 3 marques.

2,1

C’est, en milliards de DH, l’estimation des recettes totales que l’État encaisserait cette année via de la Taxe spéciale sur les véhicules automobiles, communément appelée “vignette”. En 2015, ce montant a été de 1,95 milliard de DH.

Sans surprise, Dacia reste, et de très loin, le n° 1 des ventes de voitures particulières au Maroc, avec un volume de 36 329 unités écoulées en 2015, soit une part de marché de 30% ! La marque franco-roumaine a placé 4 de ses modèles dans les 4 premières places du Top 10 : la Logan (11 810 exemplaires), le Dokker (8 521 unités), la Sandero (6 355 unités) et le Duster (6 009 unités). Quant aux ventes du Lodgy, elles ont littéralement explosé en 2015, passant de 418 à 3 634 unités (+770% !), essentiellement grâce à l’opération de renouvellement des Grands taxis.

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10 -Achat

Comment choisir son auto ?

Avec la multiplication des marques et des modèles, le foisonnement des niches et des sous-segments, l’acheteur ne sait plus où donner de la tête au moment de choisir sa future compagne à 4 roues. Voici une classification par segment pour lui faciliter un tant soit peu la tâche.

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A

bondance de biens ne nuit pas”, dit un adage bien difficile à contredire. Et pourtant...

Prenons pour exemple le marché automobile marocain : avec près d’une quarantaine de marques, quelque 500 modèles et une quasi-infinité de versions et finitions, l’offre n’a jamais été aussi pléthorique... et l’acheteur potentiel aussi désorienté. Et comme pour corser l’affaire, ladite offre est de plus en plus malaisée à cataloguer. Il y a encore une décennie, il suffisait de peu de critères (taille, marque, motorisation, prix...) pour choisir sa voiture.

Depuis, les moules ont volé en éclats et les segments se sont interpénétrés, multipliant les genres et sous-niches, transformant le choix de sa compagne à 4 roues en véritable casse-tête chinois. Amis visiteurs de l’Auto Expo, nous vous souhaitons bien du courage.

Mais si la segmentation classique, essentiellement construite sur les dimensions du véhicule, ne signifie plus grand-chose, une voiture a toujours la même raison d’être : satisfaire les attentes de son acheteur.

Du coup, il est possible d’ébaucher, à partir de ces attentes, une autre classification des modèles proposés sur notre marché. Une classification qui tiendrait compte de leur taille, mais aussi de leur vocation, de leurs prestations et de leur positionnement. Le reste est tout simplement une question de préférences et de choix individuels.

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La mini-citadine : urbaine et essentielle

trouvent un écho très favorable auprès des petites familles marocaines. Et pour cause : proposant un volume de chargement généreux, elles s’adaptent Comme son nom l’indique, cette catégorie plus facilement à un usage familial. v Enfin, il y a la rassemble des voitures au gabarit contenu (dépassant rarement les 3,50 m en longueur) et à la sous-catégorie des citadines “Premium”, qui vocation d’abord urbaine, comme les Hyundai i10, compte une offre naturellement moins fournie.

Kia Picanto et Chevrolet Spark. Peu coûteuse à Proposées par des marques haut de gamme (Mini, l’achat et à l’usage, la mini- citadine impose Audi A1, Alfa Romeo MiTo, DS 3…) ou par des toutefois des concessions : sa taille réduite, une généralistes appâtés par un marché juteux (Fiat bénédiction dans les embouteillages, va de pair 500, Opel Adam...), elles mettent en avant des avec une habitabilité comptée et un coffre à la lignes aguicheuses, une finition soignée, un contenance modeste. Il en est de même pour les équipement au-dessus de la moyenne et des prestations routières, forcément limitées par des motorisations plus ambitieuses. Évidemment, le motorisations à la puissance sans prétention. Enfin, surclassement se paie à des prix en conséquence. l’équipement se réduit au nécessaire, à moins de piocher dans la liste des options... quand elle existe. Le Crossover urbain : Non, la perfection n’est pas de ce monde. la nouvelle vogue L’insolent succès commercial des SUV a fait des petits, dans le sens littéral du terme, rassemLa citadine polyvalente : blés sous la bannière du Crossover urbain. Initiée plus que le nécessaire il y a 5 ans par le Nissan Juke, rapidement rejoint Dans ce segment, on n’a plus affaire à de stricts “véhicules de ville”, mais à des voitures qui peuvent par le Renault Captur et le Peugeot 2008, cette prétendre à un usage plus étendu Renault Clio, Ford espèce en voie de prolifération ne cesse d’accueillir Fiesta, Peugeot 208…). Avec des dimensions plus de nouveaux prétendants à la recette plus ou moins généreuses, des trains roulants plus efficaces et similaire. Au menu : un look séducteur inspiré de des moteurs plus vifs, les citadines polyvalentes l’univers des SUVs, emballé dans un gabarit de méritent bien leur appellation. Dans le même esprit, (grande) citadine et, à de rares exceptions près, leurs habitacles sont plus accueillants, d’autant que des prestations strictement routières, sans la les voitures de cette catégorie ont vu récemment moindre prétention en matière de tout terrain. leur taille s’étirer, dépassant pour la plupart les 4 Sensiblement plus habitables et disposant d’un mètres de longueur. Un constat similaire vaut pour coffre plus logeable que celui des citadines qui l’équipement, enrichi de dispositifs de sécurité et de leur servent souvent de base, ces Crossovers de confort empruntés à la catégorie supérieure. On poche sont aussi mieux équipés et logiquement s’en doute, tout cela a une incidence à la hausse sur plus coûteux. Si vous êtes à la recherche d’une la grille tarifaire. Signalons aussi le cas des citadines voiture compacte et que la relative banalité des “Sedan” à malle indépendant (Peugeot 301, citadines vous rebute, cette famille de modèles, Hyundai Accent, Volkswagen Polo Sedan...), qui toujours plus étoffée, est faite pour vous.

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12 -Achat

La berline compacte : le juste compromis

Avec les berlines compactes, on met déjà un pied dans le monde des voitures familiales. Portraitrobot : habitacle et coffre suffisamment dimensionnés pour 5 adultes, qualité de fabrication de bon niveau et comportement routier de qualité.

Là aussi, la montée en gamme est perceptible avec des dimensions plus imposantes, une finition plus léchée et un équipement toujours revu à la hausse. Bien évidemment, la facture évolue de concert et s’alourdit à mesure que l’on progresse dans la puissance des moteurs et la longueur de la liste des équipements. À côté des compactes 5-portes (Hyundai i30, Peugeot 308, Ford Focus,…), les déclinaisons 4-portes à malle indépendante ont également droit de cité sur le marché marocain (Toyota Corolla, Ford Focus Sedan, Volkswagen Jetta...).

Elles rencontrent un certain succès auprès d’une clientèle séduite par leur aspect plus statutaire ou par leur volume de chargement.

Dans ce segment aussi, les marques premium sont venues concurrencer les constructeurs généralistes, avec une offre aussi convaincante qu’élitiste (Audi A3, BMW Série 1, MercedesBenz Classe A…). Avec le succès que l’on sait.

Le monospace compact : famille, je vous aime !

C’est la voiture familiale par excellence, pensée d’abord et avant tout pour le confort et l’aisance de ses occupants. Ses avantages : habitabilité, praticité et modularité, avec comme objectif de rendre le voyage à plusieurs le plus agréable possible. Les nombreuses qualités des monospaces se paient par des prix plus élevés que

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ceux des berlines dont ils dérivent, mais aussi par un comportement routier un brin moins dynamique, dommage collatéral d’un centre de gravité haut perché. Enfin, sur le chapitre esthétique, et malgré les efforts louables des designers, la silhouette un tantinet utilitaire du monospace ne séduira jamais autant que les lignes élancées d’un coupé.

C’est probablement l’une des raisons qui ont causé la nette contraction de ce segment sur le marché marocain, au profit des SUV compacts, pourtant plus chers. Rendant pratiquement les mêmes services, ces derniers ont toutefois l’avantage d’un look plus flatteur.

SUV et Crossover compacts : Parfum d’aventure

En une petite quinzaine d’années, le segment des SUVs compacts est devenu l’une des composantes les plus importantes du marché marocain. Il faut reconnaître que sur cette durée, l’offre a beaucoup évolué par rapport au bon vieux 4x4 rustique.

En se rebaptisant SUV ou Crossovers, l’écrasante majorité a jeté aux oubliettes toute velléité de franchissement pour rivaliser en raffinement, en confort, en habitabilité et surtout en prestations routières avec les berlines familiales. Si vous êtes séduits par ce type de véhicules, sachez que les coûts d’utilisation et d’entretien sont plus élevés que ceux d’une familiale, pour des tarifs voisins.

Et plus qu’une efficacité en off-road, vous payez d’abord le look et une “prise de hauteur”.

Comme dans les autres segment, les labels haut de gamme sont entrées dans la danse (BMW X1 et X3, Audi Q3 et Q5, Mercedes GLA et GLC, Volvo XC 60...) avec une recette immuable : présentation valorisante, moteurs plus puissants, équipement généreux... et factures salées.

14 -Achat

La berline familiale : l’automobile classique

Les berlines familiales souffrent tout autant de la concurrence des SUV compacts, et ceci malgré leurs nombreuses qualités. Archétypes de l’automobile classique, elles répondent parfaitement à l’attente d’une clientèle familiale, en y ajoutant un aspect statutaire doublé d’un réel agrément de conduite. Avec une finition soignée, un équipement généralement complet et des motorisations assez plaisantes, il faudra logiquement s’attendre à des prix assez conséquents, et des coûts d’utilisation et d’entretien de la même eau.

Là encore, de grandes différences existent entre les marques généralistes et le clan fermé du haut de gamme. Les premières brillent surtout par un rapport prix-prestations avantageux, alors que les secondes vendent aussi l’argument de l’image. À chacun donc son type de familiale : le père de famille rationnel optera pour une berline spacieuse et bien équipée, alors que les amateurs de différenciation et de marquage social succomberont plutôt aux charmes des labels prestigieux.

Le grand SUV : prise de hauteur

La vogue des SUV a son pendant dans le segment supérieur, avec une explosion de l’offre de grands 4x4, davantage portés sur l’asphalte que sur le hors-piste. Au menu : taille XL, carrure d’aventurier, présentation flatteuse et intérieur suréquipé. Si les quelques modèles proposés par les constructeurs généralistes lorgnent du côté des grandes routières, c’est pratiquement avec la catégorie des limousines que l’on entend rivaliser chez les marques prestigieuses. Et ceci autant sur le plan Spécial auto expo 2016

du confort que sur celui de la sophistication technologique et des performances mécaniques.

Bien entendu, les grilles tarifaires se situent dans la tranche du haut de gamme, et même du très haut de gamme dans le cas des labels premium.

Quant aux vrais aventuriers, ils devront orienter leur choix vers des franchisseurs purs et durs, dont le catalogue sur le marché s’est notoirement rétréci, et n’est pratiquement plus le fait que de quelques spécialistes japonais.

Les coupés & cabriolets : plaisirs rares

Cette catégorie rassemble des préférences où la rationalité a peu de place, et où il est plus question de passion et de séduction que d’achat réfléchi.

Les coupés flattent la rétine comme l’égo de leur propriétaire, et assez souvent son pied droit.

Quant à la famille des cabriolets, elle offre cette sensation exclusive de la conduite en plein air... et un certain goût plaisir d’exhibitionniste.

Dans un cas comme dans l’autre, il faudra faire fi de critères aussi terre-à-terre que l’habitabilité et les aspects pratiques... tout en consentant des prix élevés. Surtout que ce type de modèles est le plus souvent signé par des marques premium, bien que de rares généralistes en proposent aussi.

On rangera dans cette même case les modèles sportifs, pratiquement réservés à des passionnés (ou fortunés) prêts à payer leur dose de plaisir automobile. La seule espèce à trouver grâce aux yeux du client marocain est celle des coupés 4-portes, qui a le talent de ménager la chèvre et le chou, en proposant une habitabilité correcte associée à des lignes très dynamiques.

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La grande routière : en “Business Class”

Avec cette catégorie, nous entrons de plain-pied dans le monde de l’automobile haut de gamme, rassemblant des modèles aux dimensions imposantes et aux motorisations généralement plus puissantes que la moyenne. Taillés pour les longs voyages, ces carrosses s’emploient à soigner le confort de leurs passagers, grâce à un habitacle aussi accueillant que raffiné, sans pour autant oublier le bon plaisir du conducteur, avec des prestations mécaniques et dynamiques de haut niveau. Et en véritables manifestes du savoirfaire des constructeurs, ces opulentes berlines reçoivent un contenu technologique impressionnant, listant une pléthore d’équipements de confort, de sécurité et de connectivité.

Bien évidemment, dans cette catégorie dominée par les labels haut de gamme, principalement allemands, les prix d’achat sont pour le moins conséquents. Il en est de même pour les coûts d’entretien et d’utilisation, un facteur à ne pas perdre de vue au moment de craquer pour une seconde main.

La berline luxueuse : noblesse automobile

Cette catégorie se place pratiquement au sommet de la hiérarchie automobile, formant un club très sélect n’accueillant que quelques modèles issus de marques à l’image très fortement établie, le plus souvent d’origine germanique. Moyennant un chèque à 6 zéros, l’heureux acheteur a droit à ce qui se fait de mieux sur 4 roues : un habitacle de superbe facture, habillé de matériaux nobles (cuir, boiseries, aluminium...) et constellé d’une flopée d’équipements de confort et de sécurité

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plus sophistiqués les uns que les autres. Idem sous le capot, qui n’accepte ici que l’aristocratie mécanique : le six-cylindres relève du minimum syndical, alors que le V8 est de rigueur, quand il ne s’agit pas d’un opulent V12. Inutile de préciser aux possesseurs que les coûts d’entretien et d’utilisation sont en conséquence, alors que la décote à la revente s’avèrera particulièrement douloureuse. Mais quand on aime, on ne compte pas : on se contente de savourer.

Reste le segment de l’ultra-luxe, qui se positionne encore un cran au-dessus et comprend des labels comme Rolls-Royce ou Bentley. Inutile de décrire les caractéristiques de ce type de salons roulants, dont les acheteurs potentiels n’ont pas vraiment besoin de lire ces lignes…

Hybride et électrique : la voiture se met au vert

Pour clore cette classification, nous avons opté pour une catégorie qui ne se distingue ni pas son usage, ni par ses dimensions ou son image, mais plutôt par ses motorisations particulières. Nous avons nommé les voitures hybrides et électriques, dont l’offre sur notre marché est aussi restreinte que les volumes de ventes, ceci expliquant cela.

Avançant la donnée écologique comme premier argument, ces véhicules embarquent des technologies innovantes, donc très coûteuses, ce qui les empêche de batailler sur le terrain des prix avec leurs homologues plus classiques. Si dans d’autres contrées, des subventions étatiques permettent de lisser le différentiel tarifaire, il n’en est rien au Maroc. Résultat : la famille des voitures “vertes” n’attirera vraisemblablement que les amoureux transis de Gaia, ou des excentriques fortunés, prêts à casser leur tirelire pour rouler propre.

18 -Nouveautés

Les stars de l’Auto Expo L’Auto Expo fête son 10e anniversaire avec une foison de nouveautés. Passage en revue quasi exhaustive de celles qui feront l’événement au Salon casablancais.

Alfa Romeo Giulia QV Alors que ses premiers exemplaires quittent à peine les chaînes de l’usine de Cassino, l’Alfa Romeo Giulia se dévoile pour la première fois au public marocain. Et la très attendue remplaçante de l’Alfa 159 le fait dans ses meilleurs atours, puisque la version exposée au Salon casablancais n’est autre que la “Quadrifoglio Verde”, déclinaison radicalement sportive. Au programme, une plastique ultra démonstrative mêlant courbes sensuelles et muscles saillants et agrémentée de la panoplie idoine du genre : ailes enflées, bouclier généreusement ajouré et appendices aérodynamiques en fibre de carbone.

Le ramage fait tout pour valoir ce plumage : sous le capot percé se niche un inédit V6 3.0 l biturbo, emprunté en partie à Maserati et développant la bagatelle de 510 ch ! On s’en doute, les variantes “classiques”, qui devraient débarquer sur notre marché vers la fin de l’année, auront un physique et une fiche technique moins impressionnants.

Audi A4 La carrière de l’A4 aura duré 8 longues années, et il est temps de passer la main à une nouvelle itération. Ceux qui s’attendaient à une révolution esthétique en seront pour leurs frais, tant cette 4e génération ressemble à sa devancière. Les différences se limitent à une revue de détail : une calandre plus anguleuse que jamais, des optiques plus sophistiquées et quelques lignes un brin plus acérées. Pourtant, tout est nouveau sur la familiale aux anneaux, à commencer par sa plateforme, allégée d’un bon quintal, au bénéfice des prestations routières et des consommations de carburant. Idem pour les motorisations avec, pour la gamme marocaine, un nouveau 2.0 l TDi de 150 ch.

Enfin, la nouvelle A4 met en avant un contenu technologique “up to date”, en s’offrant des équipements plus courant sur la catégorie supérieure, dont le tableau de bord digital et paramétrable “Virtual Cockpit”.

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BMW M2 Après les Séries 3, 4, 5 et 6, les SUV X5 et X6, c’est au tour de la BMW Série 2 Coupé de passer entre les mains des sorciers du département “M”. Le résultat est cette turbulente M2, petit coupé résolument taillé pour taquiner les chronos. Sa livrée annonce la couleur (que nous adorons dans cette teinte bleue), avec ses ailes bodybuildées, son bouclier avant ultra-agressif, ses jantes de 19 pouces et ses 4 sorties d’échappement. Ces dernières font souffler un inédit 3.0 l biturbo de 370 ch, transmis aux seules roues arrière. Les performances sont en conséquence : un 0 à 100 km/h expédié en 4,3 secondes et une vitesse de pointe de 270 km/h. Pas de doute, on tient la digne héritière de la cultissime Série 1 M Coupé et une alternative bien moins coûteuse à la grande sœur M4.

Citroën Aircross Concept

DS 4 Crossback Désormais affranchie de la tutelle de Citroën pour devenir une marque à part entière, DS entame la “naturalisation” de sa gamme via une série de restylages. Après la DS 5 (également présentée à l’Auto Expo), c’est au tour de la DS4 de prendre une nouvelle identité, en troquant la calandre aux deux chevrons contre une rutilante grille généreusement chromée, baptisée “DS Wings”. Au passage, cette compacte premium en profite pour se décliner dans une variante “Crossback” aux airs d’aventurière, d’ailleurs la seule qui subsiste au catalogue marocain.

Signes particuliers : une garde au sol légèrement augmentée, une face avant teintée de noir, des protections de carrosserie en plastique et autres barres de toit. La DS 4 commencerait-elle une nouvelle carrière sur notre marché ?

L’Auto Expo n’est pas qu’une foire commerciale. La preuve : ses stands accueillent aussi des concepts qui ne sont là que pour le spectacle. C’est le cas du Citroën Aircross, une étude qui trace les contours du nouveau style des chevrons et annonce un futur Crossover positionné au-dessus de l’actuel C4…

Aircross. À contre-courant de la tendance actuelle, le concept choisit une allure de 4x4 viril, avec son capot plat et son profil carré, flanqué d’énormes jantes de 22 pouces !

L’intérieur constellé d’écrans joue la carte futuriste, alors que le capot renferme une motorisation hybride rechargeable, associant le 1.6 l THP de 218 ch à un moteur électrique de 95 ch. Si c’est à cela que ressemble l’avenir de Citroën, on est preneurs !

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20 -Nouveautés

Fiat 500 On ne le dirait pas, mais la Cinquecento pointe à presque 9 ans d’âge. C’est dire si la petite Italienne au look néo-rétro résiste aux affres du temps, enregistrant au passage des chiffres de ventes enviables. Du coup, plutôt que de la renouveler, Fiat se contente de lui offrir une profonde mise à jour… mais va jusqu’à parler de “nouvelle 500”. Pourtant, les changements esthétiques se limitent à des détails : optiques et calandre sont redessinées, le bouclier accueille une grille à “picots” et des feux de jour à LED, tandis que les feux arrière laissant apparaître la teinte de la carrosserie. À l’intérieur, outre des garnissages supplémentaires, on notera surtout l’arrivée d’un nouveau volant et (enfin) d’un système multimédia à écran tactile. On parie que cela suffira pour prolonger le succès de la 500.

Fiat Panda Né en 2012, la 3e génération de la Fiat Panda débarque enfin sur le marché marocain, où le segment des mini-citadines a pourtant du plomb dans l’aile.

Prolongeant la gamme de la marque italienne par le bas, la nouvelle venue entend séduire avec sa silhouette sympathique et tout en rondeurs, mais également convaincre avec des arguments plus rationnels. À commencer par son habitabilité, plutôt généreuse au vu de son gabarit (3,65 m de longueur), ainsi que certains aspects pratiques, dont une banquette arrière coulissante, permettant de moduler l’espace arrière selon son besoin, en privilégiant l’aisance des passagers ou la contenance du coffre.

Dernier atout de la petite Turinoise, et sûrement pas le moindre : ses prix compressés, puisque la grille tarifaire débute en dessous des 100 000 DH.

Fiat Fullback Fiat opère sa première incursion dans le segment des Pick-up, où il croisera le fer avec une concurrence bien établie et essentiellement japonaise. C’est justement avec un partenaire nippon que le constructeur italien s’est associé pour développer le Fullback : ce dernier n’est autre qu’une version “rebadgée” de la nouvelle génération du Mitsubishi L200, dont il ne se distingue que par sa face avant, ses logos et quelques détails au niveau de la présentation intérieure. Disponible en 3 configurations de carrosserie (simple cabine, cabine étendue et double cabine), ce pick-up “binational” est mû par un gros 2.4 l Diesel de 150 ou 180 ch, associé selon les versions à une transmission à deux ou quatre roues motrices.

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22 -Nouveautés

Honda Civic Berline La gamme marocaine de Honda s’étoffe avec l’arrivée surprise d’une nouvelle mouture de la Civic… totalement distincte de l’actuelle version à 5-portes. Il s’agit plus précisément de la nouvelle variante “Berline” (ou 4-portes), récemment commercialisée dans certains marchés internationaux, mais pas encore en Europe. Si la compacte japonaise étonne par son style original, fait de lignes tendues et d’angles saillants, elle se distingue encore plus par son gabarit XL et sa longueur de 4,63 m, supérieur à celle d’une… BMW série 3 ! De quoi s’attendre à un espace à bord particulièrement généreux, qui se double d’une dotation en équipements complète. Sous le capot, l’offre se limite au nouveau 2.0 l i-Vtec essence de 158 ch, proposé avec une boîte de vitesses manuelle ou automatique à variation continue.

Ford Ranger Commercialisé depuis 2012, le Ford Ranger passe aujourd’hui par la case “facelift”. Et le restylage opéré sur le pick-up américain est tout sauf discret. La face avant est en effet transfigurée par une calandre surdimensionnée, qui vient mordre sur les optiques, renforçant plus que jamais le côté baroudeur du Ranger. C’est encore plus le cas sur la version Wildtrak, armée d’une transmission intégrale et spécialement taillée pour l’exercice du off-road. Toutefois, le plus important des modifications concerne l’aspect technologique, avec la disponibilité d’un nouveau package d’aides à la conduite et l’arrivée du système multimédia SYNC2. Enfin, le 2.2 TDCi est reconduit, mais il gagne 10 ch pour passer à 160 ch, tout en réduisant sensiblement son appétit.

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Hyundai Genesis C’est incontestablement l’une des grandes surprises du Salon casablancais : l’arrivée, sans crier gare, sur le marché marocain du label Genesis, ligne premium de Hyundai. Et le bal est ouvert par la grande berline éponyme, qui entend chercher des noises aux Audi A6, BMW Série 5 et autre Mercedes Classe E. Si la Coréenne ne peut rivaliser en termes de notoriété et d’image, elle fait mieux que résister sur les terrains de l’habitabilité et du raffinement, avec un vaste intérieur drapé de matériaux nobles, ou encore celui de l’équipement en faisant sienne la politique du “tout compris”. Sous le capot, l’offre marocaine ne compte qu’un seul moteur, à savoir un V6 3.3 l essence suralimenté de 282 ch, le tout à un prix avoisinant les 600 000 DH. S’agit-il d’un simple test ou d’une réelle volonté d’implanter cette nouvelle marque ? L’avenir le dira…

Hyundai Tucson Après une belle carrière couronnée de succès sur le marché marocain, le ix35 passe le relais à un remplaçant; qui ressort de la boîte à souvenirs le patronyme Tucson, enterrant ainsi les appellations en “i” au sein de la famille de Crossovers Hyundai. Il y a également rupture sur le plan du style : le nouveau SUV compact coréen s’habille d’une robe plus “adulte”, directement inspirée de celle du grand frère Santa Fe, avec des lignes plus statutaires et des optiques étirées encadrant une imposante calandre chromée. Profitant de dimensions en hausse, le Tucson offre une habitabilité en progrès et améliore au passage son bilan côté équipements, et ce dès la version d’entrée de gamme. Pas de nouveauté en revanche sous le capot, puisque le 1.7 l CRDi de 115 ou 141 ch et le 2.0 l CRDi de 185 ch (en 2 ou 4 roues motrices) sont reconduits, pouvant recevoir une boîte manuelle ou la récente boîte automatique à double embrayage DCT-7. Et comme il est d’usage chez Hyundai, les tarifs sont des plus compétitifs.

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26 -Nouveautés

Jaguar F-Pace Un SUV chez Jaguar ? “Schocking !”, pourraient s’indigner les puristes parmi les inconditionnels de la marque. Et pourtant, faisant fi de la tradition et des cris d’orfraie, le constructeur britannique sous pavillon indien tente sa première incursion dans le juteux marché des Crossovers premium. Son arme de conquête se nomme F-Pace, et se pose rival direct des Audi Q5, BMW X3 et autre Mercedes GLC, voire du Porsche Macan. Long de 4,73 m et habillé d’une robe très dynamique, à mi-chemin entre le break de chasse et le 4x4, il reprend la plateforme à grand renfort d’aluminium inaugurée par les XE et XF, mais n’est proposé chez nous qu’en version 4 roues motrices. Les motorisations sont également piochées dans la banque d’organes du groupe Jaguar Land Rover, pour des puissances allant de 180 à 380 ch. L’équipement compte le nec plus ultra en matière de sécurité et de confort, pour des tarifs qui devraient être conséquence.

Kia Quoris Comme le cousin Hyundai, Kia a des visées sur le premium et montre son savoir-faire avec avec la Quoris (appelée K9 sur d’autres marchés), une berline luxueuse comparable aux Audi A6, BMW Série 5 et Mercedes Classe E. Habillée d’une livrée séduisante, aux faux airs de BMW Série 7, la grande Coréenne (5,10 m de longueur) accueille ses passagers dans un vaste habitacle à la présentation valorisante et à la finition très correcte. La dotation en équipements frôle le pléthorique, avec une foison d’aides à la conduite et de gadgets de confort. Sous le capot ronronne un gros V6 3.8 l essence de 294 ch… qui devrait avoir bien du mal à s’imposer sur notre marché.

Kia Sportage Après 6 ans d’une florissante carrière, le Kia Sportage cède la place à son remplaçant homonyme. Si la base technique est totalement nouvelle, l’allure générale reste assez familière. Seules différences : des volumes un brin plus musclés et surtout une face avant totalement revisitée, avec une calandre “Tiger Nose” plus imposante et des optiques en amande placées en hauteur. Au passage, le Crossover coréen gagne quelques centimètres en longueur, histoire d’améliorer son habitabilité et la capacité de son coffre, et s’offre quelques nouveaux équipements et aides à la conduite. Sous le capot, on retrouve des mécaniques Diesel connues, à savoir les 1.7 l et 2.0 l CRDi, aux puissances allant de 115 à 184 ch.

28 -Nouveautés

Mercedes Classe E Un temps distancée par ses rivales que sont la BMW Série 5 et l’Audi A6, la Classe E entend remettre les pendules à l’heure avec sa nouvelle génération.

Celle-ci ne surprend guère par sa plastique, calquée sur celles des Classes C et Classe S. Elle entend plutôt séduire avec un habitacle vaste, parfaitement fini et généreusement équipé, et surtout avec un impressionnant contenu technologique.

Selon les finitions, on citera à ce titre le tableau de bord flanqué de deux immenses écrans de 12 pouces, un éclairage à LEDs “intelligent” ainsi qu’une flopée d’aides à la conduite qui la rapprochent d’une voiture autonome. Côté moteurs, la gamme marocaine se compose d’un inédit 2.0 l Diesel de 195 ch (E 220 D) et du bien connu 3.0 l de 258 ch (E 350 D). Et pour ne rien gâcher, les tarifs se montrent plutôt compétitifs… pour la catégorie, s’entend.

Mercedes GLS Comme le ML, rebaptisé GLE pour s’identifier à la Classe E, le GL devient GLS pour se faire le pendant de la Classe S dans la gamme SUV de Mercedes. Ce changement de nom s’accompagne d’une profonde mise à jour qui concerne quasiment tous les éléments. Ainsi, le look se conforme au nouveau style maison, alors que l’habitacle reprend la planche de bord remaniée du GLE et calque pratiquement ses équipements sur ceux de la fameuse limousine. Côté motorisations, l’unique bloc proposé par l’importateur marocain est le 3.0 l Diesel de 258 ch (GLS 350 d), mais il est toujours possible de passer commande pour la monstrueuse variante GLS 63 AMG, forte de 577 ch.

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Mercedes-AMG GT Lancée il y a près d’un an, la MercedesAMG GT pointe le bout de son joli minois au Salon casablancais, pour le plus grand bonheur des esthètes. Car on se ne lasse pas d’admirer les proportions parfaites de ce coupé, son interminable capot et sa poupe ramassée… qui n’est pas sans rappeler une autre icône Allemande. Remplaçante “présumée“ de l’opulente SLS, la GT, plus courte et plus légère, change son fusil d’épaule en s’orientant vers une sportivité plus manifeste, doublée d’une fiche technique moins exubérante. Pour autant, son V8 4.0 l suralimenté ne manque pas de santé, que ce soit dans la version ”de base” de 462 ch ou dans la variante musclée ”S”, forte de 510 ch. Bref, il y a de quoi flatter la rétine comme le pied droit… à condition d’y mettre le prix.

Mini Cabriolet L’actualisation de la famille Mini se poursuit, et c’est aujourd’hui au tour de la déclinaison cabriolet de faire peau neuve. Sans surprise, cette version “topless” ne change pas sa recette d’un iota : prenant pour base la 3-portes, elle échange son toit en dur contre un couvre-chef en toile au mécanisme électrique. Le style de l’ensemble ne dépaysera pas les habitués de la marque, puisqu’on retrouve tous les gimmicks maison, auxquels s’ajoute une petite nouveauté : la capote peut désormais s’orner de décorations personnalisées. Par rapport à son prédécesseur, ce cabriolet a gagné 10 cm en longueur et 4 en largeur, au bénéfice de l’habitabilité et de la capacité du coffre, enfin suffisant pour partir un week-end sans oublier ses bagages. Enfin, le menu mécanique est calqué sur celui de la Mini Hatch, exception faite des motorisations d’entrée de gamme.

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30 -Nouveautés

Mitsubishi Outlander Rien de mieux qu’une petite opération de chirurgie plastique pour s’offrir une nouvelle jeunesse. Le Mitsubishi Outlander en est une preuve roulante : sa classique face avant laisse ainsi place à des optiques retravaillées et à une calandre plus imposante, encadrée de deux lames chromées qui font toute sa personnalité. Les feux arrière redessinés et ornés d’une nouvelle signature lumineuse achèvent la mue esthétique de ce SUV 7-places. Plus discrète, la mise à jour de l’habitacle concerne la planche de bord, qui accueille une nouvelle console centrale, ainsi que la liste des équipements, enrichie de nouvelles aides à la conduite. Pour le reste, on retrouve le 2.2 l Di-D de 150 ch, associé à 2 ou 4 roues motrices et à une boîte manuelle ou automatique à 6 rapports. Quant aux tarifs, ils sont toujours aussi canon.

Nissan GT-R Nismo GT3 À l’exception de la dernière génération du pick-up Navara, Nissan de dévoilait pas de réelle nouveauté sur le stand de Nissan. Ce dernier n’en accueille pas moins une vraie star, et des plus spectaculaires qui soient. Il s’agit la Nissan GT-R Nismo GT3, la version compétition du fameux coupé sportif, destinée aux écuries clientes. Basée le modèle de série, cette variante taillée pour les circuits se distingue évidemment par sa livrée extrême, à coups de stickers et d’appendices aérodynamiques, dont un gigantesque becquet arrière. Le menu mécanique est va dans le même sens : propulsée le V6 3.8 l biturbo de 500 ch, la GT-R Nismo GT3 a reçu une sérieuse cure minceur et des suspensions spécialement calibrées pour la course. Doit-on signaler que, à moins d’être patron d’écurie, cet exemplaire n’est là que pour vos yeux ?

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32 -Nouveautés

Opel Adam Rocks Commercialisée chez nous depuis l’été dernier, l’Opel Adam s’encanaille et se décline aujourd’hui dans une variante aventurière, affublée du suffixe “Rocks” et voulue comme un mini-Crossover. Pour cela, elle se dote de l’accastillage classique de tout modèle “SUV-isé” : garde au sol augmentée, bouclier imposant orné d’un sabot factice, protections d’ailes et de bas de caisse en plastique noir. La partie mécanique est en revanche tout ce qu’il y a de plus classique, puisqu’on retrouve le 1.2 l essence et ses 70 ch, transmis aux roues avant. Rocks ou pas, l’Adam n’escaladera que les trottoirs des beaux quartiers.

Opel Astra Avec près de 8 ans au compteur, la 4e génération de l’Astra fait encore de la résistance et conserve sa place au catalogue sous l’appellation “Astra Origin”. Elle est toutefois poussée vers la retraite par une nouvelle mouture autrement plus moderne. En plus de s’habiller d’une robe plus élancée, cette 5e itération perd jusqu’à 200 kg sur la balance pour soigner son agilité et sa sobriété, et 5 cm en longueur sans sacrifier l’espace dans l’habitacle. Ce dernier fait aussi sa petite révolution avec une planche de bord épurée, qui réduit le nombre de commandes physiques pour se doter d’un écran tactile multifonctions. La liste des équipements comprend aussi des aides à la conduite dernier cri, alors que l’offre mécanique se compose de moteurs récents, la gamme marocaine étant limitée à l’excellent 1.6 l CDTi dans sa version de 136 ch.

Opel Corsa Il était temps ! Malgré ses deux liftings, la Corsa avait de plus en de mal à cacher ses presque 10 ans d’âge. La relève est enfin là avec une nouvelle génération qui conserve la plateforme de sa devancière, mais change tout le reste. À commencer par la carrosserie qui, tout en restant familière, se conforme au nouveau style maison avec une calandre souriante et des flancs ornés de la fameuse “virgule”. Il en est de même pour les suspensions et l’architecture électronique, totalement revues, ainsi que l’intérieur en net progrès côté qualité perçue et dotation en équipements. En revanche, pas de réelle évolution sous le capot, puisque le 1.4 l essence de 100 ch et le 1.3 l Diesel de 95 ch sont toujours de la partie.

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Peugeot 308 GTi Chez Peugeot, la vedette est tenue par la variante “dopée” de la 308, qui reprend à son tour le mythique patronyme “GTi”, désormais appuyé par la mention “by Peugeot Sport”. Tout un programme, illustré d’abord par une tenue de sprinteuse, entre bouclier grillagé, ailes bodybuildées et jantes de 19 pouces, le tout emballé dans une originale teinte de carrosserie bicolore. Le plat de résistance se niche sous le capot, en la personne du 1.6 l THP suralimenté, ici poussé à 270 ch ! Cette cavalerie va de pair avec des trains roulants et un ensemble de freinage révisés en conséquence, pour aligner des performances de vraie sportive : le 0 à 100 km/h est réglé en 6 secondes et la vitesse maximale est limitée à 250 km/h. Cerise sur le gâteau, le tarif sait rester sage, juste en dessous des 400 000 DH.

Porsche 718 Boxster La Porsche 911 avait secoué son monde en affublant toutes ses motorisations de turbocompresseurs. Pour son restylage, le Boxster pousse la logique encore plus loin, en adoptant le préfixe “718” et surtout en abandonnant ses 6-cylindres au profit de deux “Flat-Four”. Oui, vous avez bien lu, deux quatre-cylindres à plat, un 2.0 l turbo de 300 ch (718 Boxster) et un 2.5 l turbo de 350 ch (718 Boxster S). Par rapport à la précédente mouture, cela revient à un gain de puissance de 35 chevaux, pour un appétit en baisse de 13%. L’arrivée des nouveaux moteurs s’accompagne d’une révision des trains roulants et de quelques retouches esthétiques (optiques, boucliers et feux arrière remodelés), tandis que l’habitacle reçoit un nouveau volant et un système multimédia plus moderne.

Porsche Macan GTS En attendant l’arrivée programmée d’une version d’entrée de gamme, mue par un 4-cylindres essence de 2.0 l, le Macan s’offre du nouveau sous le signe de la sportivité. Voici venir la version GTS, qui s’intercale entre les variantes S et Turbo.

Cette déclinaison affûtée reprend le V6 3.0 l biturbo de la première, mais avec 20 ch et 40 Nm supplémentaires (à 360 ch et 500 Nm) et couplé d’office à la boîte à double embrayage et 7 rapports. Le package comprend également un châssis retravaillé et rabaissé de 15 mm, un système de freinage renforcé et de jantes de 20 pouces.

L’échappement sport et de nombreuses touches de noir brillant parachèvent la spécificité de ce modèle musclé.

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Range Rover LWB Comment parvenir à monter encore en gamme quand on est considéré comme la référence parmi les grands SUV luxueux ? Réponse du Range Rover : se décliner dans une version “à rallonge” à l’empattement étiré, sobrement baptisée LWB, pour “Long Wheelbase”. Cette séance de stretching se traduit par une amélioration de l’espace aux jambes dévolu aux passagers arrière de l’ordre de 14 cm. Comme dans une limousine, ces derniers disposent d’une commande pour avancer le siège avant passager et d’un dossier inclinable à 17 degrés (8 de plus que sur le “Range” normal). Sur la finition la plus huppée “Autobiography Black”, l’équipement s’enrichit de tablettes rétractables électriquement, d’un compartiment réfrigéré et de sièges avant massants.

Le tarif est bien évidemment à la hauteur d’une telle débauche de luxe…

Renault Mégane Le renouvellement de la gamme Renault arrive aujourd’hui au segment des berlines compactes, avec la 4e génération de la Mégane. Faisant sienne la nouvelle identité esthétique du Losange, elle s’habille d’un look séducteur, imitant les ailes rebondies et les flancs creusés de la Clio ainsi que les faces avant et arrière de la toute récente Talisman. L’habitacle met quant à lui l’accent sur la qualité perçue, avec une finition en net progrès, mais surtout sur les équipements avec, selon les finitions, un écran tactile 9 pouces en format portrait et une flopée d’aides à la conduite plus courante sur le segment supérieur. Mieux encore : la version GT (et non pas GT Line), pour le moment indisponible chez nous se dote des 4 roues directrices, une première dans la catégorie. Il n’y a qu’au chapitre des motorisations qu’on trouvera peu de nouveauté, puisqu’en Diesel, les 1.5 l dCi et 1.6 l dCi sont toujours de la partie.

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Renault Talisman Renault fait son retour sur le segment des familiales avec la Talisman, mettant fin à l’intérim effectué par la très discrète Latitude. Berline au gabarit imposant (4,85 m de long), la nouvelle venue aura également la charge d’incarner le haut de gamme du losange sur notre marché. Sans surprise, on retrouve dans ses traits la nouvelle identité esthétique maison, agrémenté de nouveaux gimmicks comme les feux de jours en “C” ou les feux arrière horizontaux. Généreuse au chapitre de l’habitabilité, la Talisman l’est aussi en matière d’équipements avec une foule de dispositifs de confort et d’aides à la conduite, sans oublier le châssis “4Control” (optionnel) à 4 roues directrices. Côté moteurs, on est en terrain connu avec, en Diesel, les 1.5 l dCi et 1.6 l dCi, pour des puissances allant de 110 ou 160 ch. La commercialisation est prévue pour l’été.

Renault R.S. 01 Après s’être dégourdi les pneus durant le week-end WTCC à Marrakech, la Renault R.S. 01 est venue les poser sur le stand de la marque à l’Auto Expo. Née d’abord sous la forme d’un concept, cette supercar qui ne dit pas son nom est devenue réalité, mais seulement pour les besoins de la compétition. Il faut dire que sa fiche technique ne ressemble à rien de connu dans la série ou presque : une cellule en carbone, une carrosserie en matériaux composites, une aérodynamique aux petits oignons et, surtout, un V6 3.6 l biturbo de 550 ch emprunté à la Nissan GT-R. Conjuguées à un poids plume de 1 150 kg, ces caractéristiques débouchent sur des performances folles, avec une vitesse maxi dépassant les 300 km/h. Seul hic, et il est de taille : un prix dépassant les 3 millions de DH. Spécial auto expo 2016

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38 -Nouveautés

Seat Ateca Seat élargira bientôt sa gamme marocaine avec l’Ateca, sa première incursion dans le segment juteux des SUVs compacts. Dévoilé au dernier Salon de Genève, le Crossover espagnol est aussi de la fête casablancaise, histoire de préparer sa commercialisation, prévue pour la fin de l’année.

Prenant pour base la plateforme modulaire MQB du groupe Volkswagen (partagée entre autres avec le nouveau Tiguan) et long de 4,36 m, l’Ateca avoue un évident air de famille avec la Leon. On retrouve en effet des clés de style communes, comme la calandre élargie, les optiques effilées soulignées par une signature lumineuse à LEDs, ou encore les plis de carrosserie qui structurent ses lignes. Il en est de même pour le mobilier intérieur, les équipements et l’offre mécanique, cette dernière comprenant entre autres les bien connus 1.6 TDi et 2.0 TDi, associés selon les versions à une transmission à 2 ou 4 roues motrices. Et pour peu que les prix soient suffisamment compétitifs, Seat tient probablement là un best-seller en puissance ?

Seat Ibiza Elle a beau aller sur ses 7 ans, l’actuelle génération de l’Ibiza n’a toujours pas envie de prendre sa retraite. Elle vient même de recevoir un deuxième restylage destiné à prolonger sa carrière. Côté style, les changements sont plutôt ténus, les plus visibles étant une calandre légèrement retouchée et l’apparition de feux de jour à LEDs. Et si l’équipement s’enrichit de quelques gadgets, dont un système multimédia à écran tactile, c’est surtout sous le capot que se trouve du nouveau. La citadine espagnole accueille ainsi deux 3-cylindres inédits, un 1.0 l essence de 75 ch et le 1.4 l TDi, dans sa variante de 105 ch, un chiffre de puissance rare dans le segment.

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Skoda SUperb Le vaisseau amiral de Skoda a toujours été un champion de la rationalité, débordant de qualités à même de convaincre le bon père de famille : une habitabilité généreuse, une finition proche des standards allemands, une dotation en équipements très correcte et, pour couronner le tout, des tarifs ultra-compétitifs. La nouvelle génération de la Superb conserve et renforce même ces atouts, tout en y ajoutant un élément qui a toujours manqué à sa devancière : l’art de la séduction, avec des lignes affinées, plus élégantes que jamais. L’adoption d’une nouvelle plateforme a aussi permis à la grande Tchèque de réduire sa masse, de faire évoluer son contenu technologique et de s’appuyer sur des motorisations plus récentes, dont le 2.0 TDi 177 ch retenu pour la gamme marocaine. Que demande le peuple ?

Skoda Fabia Après une absence qui aura duré plus d’une année, la Fabia est de retour dans le catalogue marocain de Skoda, précisément dans sa nouvelle itération. Une troisième génération qui, si elle conserve la plateforme de la précédente, opte pour une esthétique plus affirmée avec une calandre plus imposante, des lignes aux angles vifs et des ailes légèrement renflées du plus bel effet. La présentation intérieure se veut moins austère, alors que l’habitabilité, qualité traditionnelle des Skoda, se situe toujours au-dessus de la moyenne, comme la contenance du coffre, simplement la plus généreuse du segment (350 litres). En attendant l’arrivée d’un Diesel, l’unique version disponible chez nous est mue par le récent 3-cylindres 1.0 l essence de 75 ch (pioché dans la banque d’organes de Volkswagen) et proposée avec un équipement très correct, contre un tarif plutôt compétitif. Autant dire que la Fabia est repartie pour un tour.

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Toyota Avensis Bien qu’ayant atteint l’âge canonique de 7 ans, l’Avensis devra encore attendre son remplacement et se contenter d’un profond restylage. Celui-ci se concentre sur la face avant, qui reçoit des optiques et une calandre redessinées, rappelant avec insistance l’actuelle Auris, alors que les feux arrière s’affinent et s’ornent de diodes LED. À l’intérieur, on notera surtout l’adoption d’une planche de bord totalement redessinée, accueillant un noyeavu système multimédia à écran tactile.

La gamme de motorisation ne compte (pour le moment ?) que 1.8 l VVTi essence de 147 ch, qui ne fera certainement pas un gros score de ventes sur notre marché.

Toyota Rav 4 Lancé il y a près de 3 ans, l’actuel Toyota RAV4 reçoit sa première mise à jour, histoire de mettre ses lignes en conformité avec celles des récentes productions de la marque. Les modifications relèvent logiquement du détail : une calandre et des optiques affinés, un bouclier plus agressif, des feux arrière retravaillés… et le tour est joué ! L’habitacle accueille des garnissages plus flatteurs, une instrumentation revisitée et quelques nouveaux équipements. Pas de gros changements côté mécanique, puisque le 2.0 l D-4D de 124 ch et le 2.2 l D-4D de 150 ch sont reconduits. La surprise est plutôt la disponibilité d’une version hybride, mue par un 2.5 l essence associé à un moteur électrique, et qui devient paradoxalement le plus puissant RAV4 de l’histoire, avec une puissance cumulée de 197 ch. Comme quoi, on peut être à la fois écolo et amateur des sensations.

Toyota Prius Sur notre marché, la précédente génération de la Toyota Prius n’a connu qu’une diffusion confidentielle. Pas de quoi décourager l’importateur de la marque nippone, qui persiste et signe en lançant la nouvelle mouture de l’emblématique hybride. Cette dernière surprend d’abord par sa plastique “clivante” : certaines la qualifieraient d’originale, d’autres la jugeraient assez torturée, mais personne n’osera prétendre que Toyota ait fait le choix de la banalité. La présentation intérieure suscitera moins de débats, tout comme la finition, en net progrès, et l’habitabilité, plutôt satisfaisante pour une (grande) compacte. Mais le clou du spectacle reste le groupe hybride, associant un 1.8 l essence à un moteur électrique, pour une puissance cumulée de 122 ch et une consommation moyenne annoncée à 3,3 l/100 km.

L’appel aux âmes vertes est lancé !

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Volkswagen Passat Récompensée par le titre européen de “Voiture de l’année 2015”, la nouvelle génération de la Passat entend reprendre son statut de référence dans le segment des berlines familiales. Comme il est de coutume chez la marque, les lignes se veulent plus valorisantes que séductrices, ne s’autorisant que peu de fantaisies. En revanche, la grande Allemande (4,77 m de longueur) capitalise sur ses arguments habituels, que sont l’habitabilité et la qualité de finition, auxquels s’ajoute désormais un contenu technologique de haute facture… même si le fameux tableau de bord numérique “Virtual Cockpit” est pour le moment indisponible sur notre marché. Pas de grande surprise sur la fiche technique, le 2.0 l TDi maison, dans sa version de 150 ch, étant l’unique motorisation proposée dans la gamme marocaine.

Volkswagen Touran Cela peut étonner, mais il a fallu pas moins de 13 ans de carrière et deux restylages pour que le Touran passe enfin la main à une (vraie) nouvelle génération. Tout en reprenant le nouveau style de Volkswagen, celle-ci conserve des lignes très classiques et une silhouette toujours aussi carrée. Car plus que le look, ce monospace privilégie les aspects pratiques : il gagne 13 cm en longueur et 4 cm en largeur, au profit de l’espace à bord qui peut emporter jusqu’à 7 passagers. La modularité n’est pas oubliée, avec des sièges individuels et coulissants sur le deuxième rang, auxquels s’ajoutent 2 sièges escamotables dans le plancher du coffre. Seul bémol : le seul moteur disponible chez nous est l’ancien 2.0 l TDi de 110 ch, qui permet toutefois de conserver des prix compressés.

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44 -Nouveautés

Volvo S90 Volvo poursuit au pas de charge le renouvellement de sa gamme par le haut.

Après le très réussi XC90, voici la S90, remplaçante de la S80 et nouveau porte-drapeau du constructeur suédois. Cette grande berline, frôlant les 5 mètres de longueur, s’habille d’un style des plus élégants, conforme à la nouvelle orientation esthétique de la marque, est étroitement dérivée du grand SUV précité. Sous le capot, on retrouve donc la nouvelle famille de 4-cylindres suralimentés, en essence comme en Diesel, la gamme marocaine se concentrant sur les versions D4 de 190 ch et D5 de 235 ch. L’attirail technologique est également emprunté au XC90, dont le système multimédia à écran tactile “Sensus Connect”. La nouvelle venue innove toutefois avec le système de conduite assistée “Pilot Assist”, qui flirte de près avec le principe de la conduite autonome.

Volvo S60 T6 Polestar

Volvo S60 Cross Country Des protections en plastique noir, des boucliers avant et arrière affublés de sabots, une garde au sol augmentée… On a plutôt l’habitude de voir ce type d’accastillage sur des breaks habillés en baroudeurs, comme le Volvo V60 Cross Country, également présenté à l’Auto Expo. Sauf que là, c’est une classique 4-portes qui reprend cette panoplie à son compte. Il s’agit de la S60 Cross Country, une drôle de berline haute sur pattes qui n’a tout simplement aucune rivale sur le marché.

Destinée aux terrains accidentés, la Suédoise est proposée chez nous dans sa version à 2 roues motrices, motorisée par le récent 2.0 l Diesel D4 de 190 ch. À réserver aux anticonformistes convaincus !

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Polestar est à Volvo ce que “M” est à BMW et AMG à Mercedes, la division qui se charge de développer les déclinaisons les plus bouillantes de ses modèles. Résultat, quand la S60 passe entre les mains de ses ingénieurs, elle subit un traitement de choc pour se transformer en une redoutable sportive. Au programme, un châssis rabaissé, des suspensions retravaillées et un système de freinage renforcé, le tout pour se mettre au niveau du 6-cylindres 3.0 l T6, fort de 350 ch et de 500 Nm de couple, transmis aux 4 roues. Verdict au chrono : un 0 à 100 km/h réglé en 4,9 secondes et une vitesse maximale limitée à 250 km/h. C’est bien trop rapide pour admirer la teinte exclusive “Bleu Cyan”, signe de reconnaissance chromatique de Polestar.

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Financement : La bonne pioche Pour financer l’achat de sa nouvelle voiture, les solutions ne manquent pas : crédit bancaire, crédit à la consommation, location avec option d’achat, produits “alternatifs”... Reste à savoir comment arbitrer entre les différentes options !

A

près des mois de réflexion, quelques semaines d’hésitation, une bonne dizaine de concessions visitées et une longue balade dans les allées du salon Auto Expo, vous voilà enfin prêt à franchir le pas et vous offrir une nouvelle voiture.

Reste toutefois à régler un dernier détail… qui n’en est certainement pas un : financer cet achat.

Si vous venez d’exploser les compteurs des paris Cote & Sport, ou que vous disposez d’un bas de laine conséquent, la question ne se pose pas.

En revanche, si vous devez recourir à un emprunt, comme c’est le cas de la majorité des acheteurs, vous aurez à piocher parmi les différents modes de financement disponibles sur le marché.

Entre un crédit contracté auprès de votre banque, un emprunt ou une location avec option d’achat proposés par les sociétés spécialisées, ou encore les produits “alternatifs” encore peu connus, il est en effet difficile de s’y retrouver. Voici un passage en revue de ces différentes options, histoire de vous aider à y voir plus clair.

tout sans avoir à fournir une tonne d’attestations et de justificatifs. Mieux encore : le financement peut aller jusqu’à 100% du montant de l’achat, dans le cas d’un crédit affecté.

La facilité de la constitution du dossier et la rapidité de son traitement ne sont pas les seuls avantages.

Contracter un emprunter directement auprès de sa banque implique logiquement un taux d’intérêt plus intéressant, susceptible même d’être négocié, pour peu que vous présentiez le profil du client parfait à l’historique irréprochable.

Crédit à la consommation : menu À LA CARTE

Vous pouvez également souscrire à un crédit automobile “classique” auprès d’une société de financement qui, comme son nom l’indique, en fait son principal métier. D’où une grande efficacité dans le traitement des demandes, mais aussi une grande souplesse en matière de solutions et une plus grande facilité d’accès au crédit. Là aussi, il est possible d’obtenir un financement à 100% de son achat, assorti d’une durée de remboursement CRÉDIT BANCAIRE : pouvant aller jusqu’à 84 mois. Bien évidemment, pour bénéficier de telles conditions, il faudra préL’INTÉRÊT DES TAUX Selon toute logique, votre banque est la première senter un dossier en béton. Dans le cas contraire, porte à laquelle vous êtes censé toquer. Et pour l’organisme prêteur se montrera moins généreux cause, qui connaît mieux que votre banquier l’état sur le pourcentage de financement accordé comme de vos finances ? Ce dernier dispose en effet de pour la durée de remboursement. toutes les informations concernant votre “profil Adossées à des groupes bancaires, la plupart des client”, lui permettant de calculer en quelques sociétés de financement vont jusqu’à proposer des secondes votre capacité d’endettement. packages comprenant, outre le financement de Résultat, il est possible d’obtenir une réponse à l’achat du véhicule, un prêt couvrant des dépenses votre demande de crédit automobile dans un annexes comme les frais d’immatriculation, l’assudélai très court, parfois inférieur à 24 heures... le rance ou la “vignette”...

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Le seul bémol, parce qu’il y en a toujours un, se trouve au niveau des taux d’intérêt, qui restent supérieurs à ceux pratiqués par les banques.

LOCATION AVEC OPTION D’ACHAT : SOLUTION À SUCCÈS

Depuis son introduction chez la société de financement Salafin au début des années 2000, la location avec option d’achat (également appelée “leasing particulier”) a rencontré un grand succès sur le marché marocain. Et pour cause, ce produit brille par sa souplesse et une facilité d’accès qui a vite fait de séduire les acheteurs. La formule ? La société de financement met à la disposition du client le véhicule de son choix, en location pendant une durée déterminée (allant de 24 à 60 mois), avec la possibilité d’en devenir le propriétaire au terme du contrat de location. Toutefois, il ne s’agit pas d’une location classique. Le financement ne peut porter sur l’intégralité du prix TTC de l’auto, puisque le client devra s’acquitter d’un apport initial variant, selon les offres, de 5 à 50% de ce montant. Ensuite, les frais d’immatriculation, l’entretien, la taxe de vignette et l’assurance sont à sa charge. Enfin, en cas d’activation de l’option

d’achat (ce qui arrive dans quasiment 100% des cas), le nouveau propriétaire aura à parapher un dernier chèque, correspondant à une “valeur résiduelle” convenue dans le contrat de location.

Malgré toutes ces contraintes, la LOA continue de rassembler les suffrages des acheteurs, grâce à un argument imparable : des mensualités sensiblement inférieures à celles d’un crédit à la consommation classique.

Pour financer l’achat d’une nouvelle voiture, le client a le choix entre une foule de formules.

PRODUITS “ALTERNATIFS” : LE CRÉDIT ET LA LOA “HALAL”

On parle régulièrement de l’arrivée prochaine de la banque islamique au Maroc. Pourtant, certains de ses produits sont proposés depuis des années par les établissements bancaires de la place, notamment au niveau du financement automobile.

Il s’agit des contrats de “Mourabaha” et “Ijara”, pendants respectifs du crédit affecté et la LOA, qui ont la particularité de répondre aux exigences de la Charia (droit islamique).

La première formule est un contrat commercial par lequel la banque acquiert une voiture à la demande de son client pour la lui revendre ensuite.

Le financement par “Mourabaha” peut atteindre Spécial auto expo 2016

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jusqu’à 100% de la valeur de la voiture et les remboursements se font par mensualités, comme dans tout contrat de vente à tempérament. Seulement, celles-ci n’incluent pas des intérêts, mais une marge commerciale explicitement déterminée au départ. Autre avantage : la possibilité pour le client de solder une partie ou la totalité du prix de son véhicule, sans devoir attendre la fin de la durée du contrat. Toutefois, ce produit pèche par des mensualités plus élevées que celles des produits conventionnels, ce qui explique sa faible diffusion.

Quant au contrat de “Ijara”, il n’est rien d’autre qu’un classique contrat de location, à quelques détails près. Concrètement, l’établissement bancaire fait l’acquisition d’un véhicule à la demande de son client, pour le placer en location auprès de celui-ci. Sauf que là, il en devient réellement le locataire, puisqu’il n’est tenu de verser aucun apport initial ou “avance”, et en lieu et place de taux d’intérêt, c’est une marge commerciale qui est appliquée dans les loyers.

Toujours dans le même esprit, en cas d’impayés, le locataire est sanctionné par une pénalité forfaitaire, et non pas par des frais assimilables à des intérêts. Enfin, au terme de la durée de location, il a la possibilité de devenir propriétaire du véhicule sans s’acquitter d’un montant correspondant à une valeur résiduelle. Comme c’est le cas pour la “Mourabaha”, la “Ijara” connaît un succès mesuré auprès de la clientèle marocaine, principalement à cause de mensualités plus élevées que celles des autres formules.

ENTREPRISES

ET SI ON PENSAIT LLD ?

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Donnée importante, le taux d’intérêt n’est pas seul critère de choix à prendre en compte.

La location avec option d’achat rencontre toujours un grand succès sur le marché marocain.

Jusqu’à récemment fans de leasing pour le financement de leur parc automobile, les entreprises ont depuis découvert la location longue durée (ou LLD pour les intimes), solution qui compte nombre d’avantages. Le premier est évidemment de disposer d’une flotte de véhicules sans devoir se soucier de sa gestion technique et administrative ni supporter le poids financier qu’impliquerait l’achat en bonne et due forme. Concrètement, l’entreprise loue auprès d’une entreprise spécialisée (souvent adossée à un groupe bancaire) un nombre défini de véhicules, sur une durée variant de 12 à 60 mois et pour un

kilométrage préétabli par les deux parties.

L’entreprise cliente peut étendre cette logique d’externalisation à l’entretien des véhicules et à la gestion des contrats d’assurance, ou encore à la fourniture de véhicules de remplacement. Bénéfice : disposer d’un seul interlocuteur, dans le cadre d’une unique relation commerciale, avec l’allègement que cela implique en termes de procédures et de gestion.

Le dernier plus est d’ordre fiscal, puisque la LLD permet à l’entreprise de réaliser de sensibles économies d’impôts à travers la comptabilisation dans ses charges du loyer mensuel.

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Assurance Auto évitez les “tuiles” !

En matière d’assurance automobile, les compagnies multiplient les offres, toutes plus tentantes les unes que les autres. Mais avant de parapher votre contrat, prenez le temps d’en scruter le détail et les conditions : c’est le meilleur moyen pour éviter les mauvaises surprises.

U

n contrat d’assurance automobile, c’est a priori simple comme bonjour : vous cochez la case “Responsabilité civile”, minimum légal imposé par la loi, vous piochez quelques garanties additionnelles dans la (longue) liste proposée par votre courtier, vous réglez votre prime, et le tour est joué ! Les choses se corsent toutefois dès que l’accident survient. Les coups de fil passés à votre assureur peuvent parfois vous réserver quelques surprises, pas toujours agréables. Et pour cause, en raison d’un terme mal compris, d’une clause non lue ou d’un conseiller commercial trop pressé de vous faire parapher le contrat, vous découvrez subitement que votre sinistre est exclu de toute couverture. Bonjour les soucis !

En effet, hormis les garanties de base, qui posent généralement peu de problèmes, il en existe une série dont il vaut mieux décortiquer le contenu et les conditions avant d’y souscrire. Entre exclusions, limitations et exceptions, les contrats d’assurance automobile sont truffés de petites précisions qui peuvent se transformer en véritables “pièges”.

En voici quelques-unes des plus courantes.

VOL : LA COUVERTURE N’EST PAS SYSTÉMATIQUE.

Même si l’assuré a souscrit au préalable à une garantie “Vol”, il n’est pas certain de voir le sinistre systématiquement couvert. L’indemnisation peut être en effet tout simplement refusée dans des circonstances particulières, dûment stipulées sur le contrat d’assurance... et que l’assuré n’a pas pris la précaution de lire. À titre d’exemple, un véhicule Spécial auto expo 2016

laissé momentanément avec le moteur en marche n’est pas couvert en cas de vol. Il en est de même pour un véhicule qui ne dispose pas d’un système antivol minimum (verrouillage, blocage de volant, antidémarrage...) et, dans certains contrats, d’un système d’alarme en bonne et due forme.

Par ailleurs, si le vol concerne du matériel électronique ou multimédia installé dans le véhicule à titre d’accessoire, il est également exclu de toute couverture, à moins qu’il n’ait été déclaré avant la signature du contrat. Résultat : il est impératif de faire attention à ces différentes exceptions. Surtout que, tant que le client n’en fait pas la demande, le conseiller commercial n’est pas légalement tenu de lui indiquer les cas de non-couverture ou de l’interroger sur l’existence de tel ou tel dispositif.

BRIS DE GLACE : ne faites rien sans votre ASSUREUR !

En ce qui concerne la garantie “bris de glace”, l’une des plus couramment souscrites, il faut suivre à la lettre la procédure de déclaration du sinistre telle que stipulée par l’assureur. En effet, des assurés ayant subi un bris de glace ne sont pas indemnisés, car ils ont pris l’initiative de réparer les dégâts avant de prévenir leur agent.

Dans le contrat d’assurance, il est explicitement stipulé qu’un expert doit constater le sinistre et superviser les réparations nécessaires, ou que l’assuré transmet, à son agent ou à l’expert en question, des photographies du véhicule avant et après, voire pendant la réparation. Cependant, la démarche est souvent simplifiée via le recours à un prestataire de service agréé ou conventionné

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par l’assureur. Dans tous les cas, il est conseillé de vérifier ce que stipule le contrat, ou simplement de prendre contact avec son agent avant de procéder à la moindre intervention. L’oublier vous exposera à une limitation du niveau d’indemnisation, sinon à un refus pur et simple.

réparation, l’assuré se retrouve tenu de débourser une bonne partie des frais, même en s’adressant à des garagistes conventionnés par la compagnie d’assurance. À titre d’exemple, si l’estimation des réparations se monte à 50 000 DH, alors que le plafond de couverture est limité à 30 000 DH, vous serez dans l’obligation de supporter les 20 000 DH de différence, auxquels s’ajoutera une franchise COLLISION AVEC DES TIERS : applicable au plafond de couverture.

L’IDENTIFICATION D’ABORD. Quand le contrat ne le mentionne pas de manière Dernière précaution à prendre, la plus basique de précise, les dommages causés à votre véhicule toutes : remplir correctement le constat relatif à suite à une collision avec un tiers non identifié ne la collision et déclarer le sinistre 5 jours au plus sont pas couverts. Ainsi, si un automobiliste indé- tard après l’accident, faute de quoi votre compaglicat prend la fuite après avoir embouti votre auto, nie pourrait tout simplement refuser de le couvrir. la réparation des dégâts est intégralement à votre charge. Idem si vous percutez un animal : vous ne Garantie “TOUS RISQUES” ? serez pas indemnisé dans le cas où son maître Pas exactement n’est pas identifié.

Communément appelée “garantie tous risques”, Autre précision : sur certains aspects, cette couver- la couverture a pour objet d’indemniser l’assuré ture présente les mêmes caractéristiques que la pour tous les dommages causés à son véhicule, quel que soit l’objet percuté, mobile ou immobile, garantie “Vol”, dans la mesure où un plafond de couverture et un taux de franchise sont fixés dès qu’il soit identifié ou pas. Le problème, c’est que la confection du contrat d‘assurance. Faute d’avoir la majorité des automobilistes prennent l’appecorrectement estimé les coûts d’une éventuelle llation au pied de la lettre et se pensent réellement

Un contrat d’assurance est souvent truffé de précisions qui peuvent devenir de véritables petits pièges.

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couverts contre tous les risques possibles et imaginables. Bien évidemment, tel n’est pas le cas.

Et pour cause, la plupart du temps, des sinistres comme le vol, le bris de glace ou l’incendie ne sont pas forcément intégrés dans le champ de cette garantie. Du coup, même si cela paraît fastidieux, il est toujours préférable de demander le détail des dommages couverts.

Au-delà des possibles confusions, les problèmes que peut poser la garantie “tous risques” sont liés à la franchise et au taux de vétusté. Certains assureurs appliquent au montant des dégâts une franchise calculée sur la base de la valeur entière du véhicule, et pas seulement sur l’estimation des dégâts eux-mêmes. Par exemple, si les réparations ont coûté 10 000 DH, pour un taux de franchise de 10% et une valeur déclarée du véhicule de 100 000 DH, la franchise appliquée se monterait à 10 000 DH (100 000 DH x 10%), ce qui revient à dire que l’assuré supportera l’intégralité des frais de réparation. Pour éviter ce type de mauvaises surprises, n’hésitez pas à vous informer, auprès de l’agent de l’assureur sur la base de calcul de la franchise pour cette garantie.

Et dans tous les cas, pourquoi ne pas prendre tout bêtement le temps de scruter les différentes clauses de votre contrat et la nature exacte des garanties qu’il contient ? Cela vous coûtera certes une petite heure de votre temps et une portion de matière grise, mais pourrait bien vous dispenser de quelques soirées de migraine…

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innovation

L’assurance auto se fait mobile Ce n’est pas un scoop : l’Internet mobile et les services qu’il charrie ont envahi notre quotidien, incitant les entreprises à en faire un incontournable outil marketing. Et sans surprise, le secteur des assurances s’y est également mis. Tour à tour, les compagnies ont lancé des applications mobiles donnant accès à une nuée de services pratiques pour les utilisateurs. On peut ainsi y

consulter les clauses de son contrat, les offres de produits d’assurance (notamment automobile), s’enquérir du détail des garanties, demander un devis ou, dans certains cas, procéder à la pré- déclaration d’un sinistre. Et grâce au service de géolocalisation, il est possible d’identifier les garages ou les centres d’indemnisation les plus proches, voire, en cas de besoin, de transmettre avec le lieu d’un sinistre au service d’assistance.

RMA Watanya a poussé encore plus loin l’usage des nouvelles technologies avec son nouveau produit “Malak Box”. Il s’agit d’un boîtier installé dans la voiture de l’assuré et qui l’informe, via une application mobile dédiée, des données liées à sa conduite (parcours, vitesse, comportement de conduite). Mieux : en cas d’accident, le boîtier peut de son propre chef localiser le véhicule et contacter un centre d’appel pour faciliter l’intervention des services d’assistance médicale ou mécanique. Eh oui, on n’arrête pas le progrès…

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56 - LEXIQUE

le dico de l’automobile Vous avez un peu de mal à déchiffrer la fiche technique d’une voiture et sa liste d’équipements, de néologismes et d’abréviations techniques ? Pas de panique ! Voici un petit lexique pour vous aider à y voir plus clair.

ABS. Contraction de l’allemand “Anti Blockier System”, ce dispositif électronique empêche le blocage des roues au freinage, non pas pour réduire les distances de freinage, mais pour conserver leur capacité directrice qui permet d’éviter un obstacle.

Souvent couplé à un répartiteur de freinage (EBD ou EBV), qui dose la force de freinage sur les 4 roues, il est aussi une composante essentielle du système de contrôle de trajectoire ESP. Airbag. Ce “système de retenue supplémen-

Amortissement piloté. Agissant via un ensemble de capteurs électroniques, ce système s’emploie à adapter la raideur de l’amortissement (hydraulique ou pneumatique) en fonction de la vitesse du véhicule et de l’état de la route. Il offre souvent la possibilité de choisir différents types de réglages, du plus souple au plus dur.

Antipatinage. Cet équipement empêche le patinage des roues en agissant sur le régime moteur ou sur les freins, lorsqu’une trop grande différence est détectée entre la vitesse de rotation des roues. Il est souvent banni sur les voitures sportives au profit d’un système de blocage du différentiel ou d’un différentiel à glissement limité, autorisant le patinage des roues pour “placer” le véhicule dans les virages.

taire” a pour rôle d’amortir le choc reçu par les passagers lors d’une collision. Il peut être placé de manière frontale (pour le conducteur et le passager avant), latérale à hauteur de la tête ou du thorax, en rideau tout au long de la surface vitrée, ou encore au niveau des genoux, sous la colonne de direction. Récemment, Ford a innové en installant pour la première fois des airbags dans les ceintures Assistant de maintien dans la voie. de sécurité aux places arrière.

Plus qu’une simple “alerte de franchissement de ligne”, qui se contente de notifier au conducteur (à travers un signal sonore, visuel ou vibratoire) Aide au stationnement. Grâce à des le dépassement involontaire de la ligne médiane capteurs à ultra-sons placés dans les boucliers, ce système renseigne sur la distance séparant le de la chaussée, l’assistant de maintien dans la véhicule d’un obstacle pendant la manœuvre de voie se charge de corriger cette erreur d’inattention stationnement, à travers des signaux sonores ou en donnant des petits coups de volant, ramenant visuels, voire à l’aide des images d’une caméra. ainsi la voiture “dans le droit chemin”. En voie de se Les versions les plus évoluées permettent aussi généraliser à partir d’un certain niveau de gamme, de calculer l’espace de stationnement disponible, cet équipement s’appuie dans son fonctionnement et certaines se chargent même d’accomplir cette sur une batterie de caméras et de capteurs et sur manœuvre de manière autonome, le conducteur une interaction entre la centrale électronique et se contentant d’agir sur la pédale d’accélérateur. l’assistance de direction électrique.

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AWD. Ou “All wheel drive”, signifiant précisément une transmission à 4 roues motrices. Celle-ci peut être permanente ou temporaire, automatique ou enclenchable, gérée par voie mécanique ou via un système électronique.

BAS. Abréviation de “Brake Assistance System”,

ou “assistance au freinage d’urgence” (AFU) en français. Ce dispositif a pour rôle d’appliquer une pression de freinage constante et maximale en situation d’urgence, remédiant ainsi à la tendance récurrente qu’a le conducteur à se contenter d’une pression progressive ou trop brève.

Boîte de vitesses robotisée. Il s’agit

d’une boîte de vitesses manuelle sur laquelle sont greffés des moteurs électriques ou hydrauliques qui “passent” les vitesses à la place du conducteur.

Ce type de boîtes est aujourd’hui supplanté par les boîtes à double embrayage, plus rapides et surtout bien plus confortables à l’usage. Également plus coûteuses, ces dernières suivent le même principe,

mais ont recours, comme leur nom l’indique, à une paire d’embrayages, chacun anticipant en alternance le prochain passage de rapport.

Climatisation automatique. Ce type

de climatisation a la faculté de maintenir dans l’habitacle, et de manière autonome, la température choisie par l’utilisateur. Ce dispositif est dit “bizone”, “tri-zone” ou “quadri-zone” quand il gère de manière séparée la température de deux, trois ou quatre zones de l’habitacle.

Crossover. Traduisible littéralement par

“croisement”, cet anglicisme désigne à l’origine des voitures mêlant les attributs de différents types, ce qui les rend plus complexes à définir. Aujourd’hui, il est surtout utilisé pour qualifier les “tous chemins”, modèles combinant le confort et les qualités routières d’une berline à l’apparence d’un SUV.

Cylindrée. Volume balayé par le piston du moteur, mesuré en cm3 et parfois en litres. Au

La fiche technique d’une voiture est aujourd’hui une litanie de termes barbares… que vous pourrez désormais déchiffrer grâce à ce “dico”.

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58 - LEXIQUE

Maroc, c’est le principal critère retenu pour le calcul de la puissance fiscale. Contrairement à la croyance répandue, la cylindrée d’un moteur ne conditionne pas de façon systématique sa puissance réelle ni sa consommation de carburant.

Détecteur d’angles morts. Ce système

avertit le conducteur de la présence d’un véhicule dans l’angle mort, zone hors du champ de vision du conducteur sur le côté et à l’arrière du véhicule.

Des capteurs (caméra, ultrasons ou radar) surveillent ladite zone afin de détecter des voitures approchant par l’arrière et en informer le conducteur par le biais d’un voyant lumineux situé sur les rétroviseurs extérieurs. Ce dernier est souvent accompagné d’un signal sonore ou vibratoire si le clignotant est engagé vers le côté où se trouve le véhicule “invisible”.

Éclairage adaptatif. Dispositif qui adapte l’orientation et l’intensité de l’éclairage en fonction de différents facteurs : angles de virage, inclinaison de la route, conditions météorologiques… Les versions les plus sophistiquées, introduites chez Audi ou Mercedes, usent d’une multitude de diodes LED orientables, qui s’allument ou s’éteignent en fonction des conditions rencontrées. BMW parie de son côté une technologie d’éclairage au laser présentant aussi l’avantage de la modularité.

Empattement. Distance entre les axes des

roues avant et arrière, qui conditionne souvent l’espace habitable dans une voiture. Elle entre aussi en compte dans ses capacités dynamiques.

ESP. Baptisé de divers sigles chez les différentes

marques (ESC, VDC, DSTC, DSC...), le programme électronique de stabilité aide le véhicule à maintenir la trajectoire voulue par le conducteur en détectant toute tendance au dérapage et en la corrigeant via une action sur les freins ou sur le régime moteur.

Selon les modèles, il est possible de paramétrer le délai et le degré de son intervention pour privilégier une conduite plus sûre ou plus dynamique.

Frein de parking électrique. Système

qui remplace le traditionnel levier de frein à main par une simple commande électronique. Le freinage de parking se fait alors automatiquement après la coupure du moteur (ou la mise en position “P” d’une boîte automatique), ou manuellement via une Spécial auto expo 2016

simple pression sur un bouton. Ce dispositif sert également, mais de manière totalement autonome, pour l’assistance au démarrage en côte.

Garde au sol. C’est la distance existant entre

le sol et l’élément le plus bas du véhicule. Avec les angles d’attaque et de fuite, cette valeur est déterminante pour les capacités de franchissement des véhicules tout terrain.

Hybride. Se dit d’un véhicule comportant deux

modes de motorisation, thermique et électrique.

Bénéfices : une consommation et des émissions de rejets polluants réduits. C’est aujourd’hui le mode de motorisation écologique le plus diffusé et le plus viable commercialement. Il y a lieu cependant de distinguer trois degrés croissants d’hybridation.

Le “Soft Hybrid”, qui se suffit d’un simple système d’arrêt-démarrage automatique, le “Mild Hybrid”, qui use du moteur électrique comme d’un assistant du moteur thermique, et enfin le “Full Hybrid”, qui fait fonctionner de concert les deux moteurs. Ce dernier peut aussi être rechargeable, offrant ainsi une plus grande autonomie en mode électrique.

Phares au xénon. Éclairage doté d’ampoules

au xénon, à la puissance et à la durabilité supérieures à celles d’une classique lampe halogène. Les optiques “bi-xénon” ont la particularité d’assurer les fonctions “code” et “phare” avec une seule ampoule.

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Phares Full LED. Éclairage usant de diodes

électroluminescentes, moins gourmandes en énergie et offrant surtout une plus grande liberté de création aux designers. Si l’usage des diodes LED pour l’éclairage diurne et les feux arrière s’est nettement démocratisé, les phares Full LED sont également en voie de l’être.

Puissance fiscale. Également appelée

puissance administrative et calculée au Maroc essentiellement sur la base de la cylindrée, elle est à distinguer de la puissance réelle. Et contrairement à la croyance répandue, elle n’est pas directement liée à la consommation.

Rampe commune (ou Common rail).

Système d’injecteurs pour moteurs Diesel, dont les injecteurs, gérés via l’électronique, sont alimentés par une rampe commune à pression d’injection constante et très élevée. Bénéfices apportés : une augmentation de la puissance et du couple, une réduction du bruit, des vibrations, de la consommation et des émissions polluantes.

Régulateur de vitesse. Également appelé

“Cruise Control”, ce système maintient une vitesse de croisière constante définie par le conducteur, sans que ce dernier ait à user du pied sur la pédale d’accélérateur. Pour des raisons de sécurité, il se déconnecte via une simple pression sur la pédale de frein, d’accélérateur ou d’embrayage. Il est souvent couplé à une fonction de limitation de vitesse, voire à un système intelligent qui va jusqu’à freiner la voiture en cas de risque de collision ou à maintenir une distance constante avec le véhicule qui précède. Une variante plus évoluée et calibrée pour la circulation urbaine automatise pratiquement la conduite en embouteillage, en accélérant et en freinant en fonction du véhicule qui précède.

Rétroviseur électrochromique.

Également appelé rétroviseur “jour-nuit automatique”, il a la capacité de s’assombrir automatiquement, grâce à une composition chimique spécifique, pour réduire l’éblouissement du conducteur lorsque son capteur est exposé à une lumière intense.

Sous-virage. Perte d’adhérence du train

avant qui entraîne l’élargissement de la trajectoire : le véhicule se dirige vers l’extérieur de la courbe.

Ce phénomène, rencontré souvent sur les tractions Spécial auto expo 2016

(roues avant motrices), peut cependant être atténué par des aides à la conduite électroniques ou mécaniques.

Survirage. Qualifie une perte d’adhérence

du train arrière, qui se traduit par un “décrochage” de l’arrière du véhicule et une tendance à aller excessivement vers l’intérieur du virage.

Rencontré sur les véhicules à propulsion (roues arrière motrices), ce phénomène est souvent provoqué en virage par une arrivée brutale du couple sur les roues arrière ou, à l’opposé, par un relâchement brusque des gaz.

Suralimentation. On appelle ainsi le procédé permettant d’alimenter un moteur en air sous pression, dans le but d’en augmenter la puissance et le couple. On distingue deux types de suralimentation : celle usant d’un compresseur volumétrique, entraîné par le moteur, ou par turbocompresseur, qui est entraîné par les gaz d’échappement.

SUV. Pour “Sport Utility Vehicle”, anglicisme né aux États-Unis pour qualifier les imposants 4x4 du cru, essentiellement destinés à un usage routier. Cette appellation s’est ensuite étendue pour désigner les 4x4 urbains ou luxueux, de moins en moins portés sur le franchissement.

Aujourd’hui, les SUVs représentent l’immense majorité des 4x4 proposés dans les gammes des différents constructeurs.

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Le bon plan

plus d’une trentaine de marques automobiles, des dizaines d’exposants… comment s’y retrouver dans le parcours labyrinthique de l’auto expo 2016 ? suivez le guide !

Auto Expo 2016

Du jeudi 12 Mai au Dimanche 22 Mai 2016.

Horaires d’ouverture : de 10H à 20H / jusqu’à 21H du Vendredi au Dimanche

Spécial auto expo 2016

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SpĂŠcial auto expo 2016

64 -ZOOM

Une Histoire de logos Des chevrons, des anneaux ou un losange… les logos des marques automobiles vous sont familiers. Connaissezvous toutefois leurs origines ?

Cours de rattrapage.

Alfa Romeo, fierté milanaise L’Anonima Lombarda Fabbrica Automobili vit le jour en 1910, avant de se faire baptiser de son acronyme A.L.F.A, puis “Alfa Romeo” après son rachat par l’ingénieur napolitain Nicola Romeo, qui en fit la marque mythique que l’on connaît, propriété de Fiat depuis 1986. Toutefois, son logo n’a jamais changé, renvoyant à la ville natale du constructeur : Milan. Il reprend ainsi des armoiries de la capitale lombarde (une croix rouge sur fond blanc) et s’orne du Biscione, créature mythologique, mi-serpent mi-dragon, avalant un humain, emblème de la famille Visconti.

Audi, l’(auto)union fait la force L’emblème qui orne la calandre d’Audi n’est pas vraiment le sien. En effet, les 4 anneaux entrelacés, apparus en 1932, symbolisaient la fusion de quatre constructeurs allemands (DKW, Horsch, Wanderer et Audi) au sein d’une seule entité, opportunément baptisée Auto Union. Toutefois, après le rachat de ce groupement par Volkswagen en 1965, la firme de Wolfsburg a décidé de ne garder que l’une des 4 marques pour en faire son label haut de gamme. Le choix est tombé sur Audi, ainsi ressuscité après 3 décennies de sommeil… mais qui conserva l’emblème de l’aïeul Auto Union.

BMW, la fausse légende Avant d’être un constructeur automobile, la Bayerische Motoren Werke (Fabrique bavaroise de moteurs) produisait des moteurs d’avion. Le mythe voudrait que son logo reproduise une hélice en mouvement, sous les couleurs de la Bavière (bleu et blanc).

En vérité, il ne s’agit que d’une ressemblance tout ce qu’il y a de fortuit.

Chevrolet et son nœud papillon Le “Tie Bow” de Chevrolet a été créé par son cofondateur William C. Durant en 1913. Mais Spécial auto expo 2016

son origine reste incertaine. Une première version prétend qu’il a été copié sur le papierpeint d’un hôtel parisien, alors qu’une autre assure qu’il fut plutôt inspiré par une simple illustration vue par Durant dans un journal.

Qu’importe : aujourd’hui, le fameux “nœud papillon” est l’un des logos les plus reconnus dans le monde.

Citroën et ses chevrons mécaniques Avant de se lancer dans l’automobile, André Citroën fabriquait des pièces mécaniques, dont des engrenages à chevrons qu’il avait inventés. Il s’en est inspiré pour créer le logo de sa marque : deux chevrons superposés qui, stylisés au fil des ans, habillent toujours la calandre des Françaises.

Jaguar, au nom des félins Quand William Lyons fonde SS Cars en 1935, il pouvait s’inspirer de son nom et choisir un lion comme symbole de sa marque automobile. Il lui préféra un jaguar, symbole de puissance et de vitesse, dont il la rebaptisa dès 1945. 70 ans après, le félin est toujours là.

Lamborghini, ascendant taureau En 1963, lorsque Ferrucio Lamborghini créé sa marque automobile, il lui choisit pour logo un taureau en train de charger. Depuis, les modèles de la marque ont toujours porté des appellations inspirées de l’univers de la tauromachie. Pourquoi le taureau ? D’abord parce que l’animal renvoie au signe astrologique du fondateur, mais parce que ce dernier le voulait comme un défi lancé au Cheval cabré de son éternel rival, Enzo Ferrari.

Maserati, le trident à la bolognaise Le trident de la marque créée en 1914 par les frères Maserati provient de la statue de Neptune, érigée à la Piazza Del Nettuno à Bologne, sa ville d’origine. Depuis, le logo n’a guère évolué, se contentant d’adopter les couleurs de la ville, le bleu et le rouge.

Renault, à cause du “Klaxon” Au fil de sa longue histoire, le constructeur français, né en 1898, a changé de blason à plusieurs reprises. Celui-ci portait d’abord les initiales du fondateur Louis Renault, puis le dessin d’une voiture ou d’un tank (!), avant de prendre la forme d’un disque centré par l’inscription “Renault”. Ce n’est qu’en 1925 que le logo devint un losange, affublé d’une ouverture centrale aux fins utilitaires : elle laissait passer le son de l’avertisseur sonore !