Latina Creacion Magazine - Mars 2012

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INTERVIEW

David SALOMON N째 2 - Ma r s 2012


Dalia Pascal Créatrice Mexicaine

Harmonie & Authenticité www.artiluxe.fr/daliapascal Distributeur Officiel : Artiluxe Diffusion - contact@artiluxe.fr


Sommaire - Contenido Ana Maria Guiulfo Une Artiste de cœur

Silvia Tcherassi Référence de la création Colombienne

Alexandra Temple Filigrane & Géométrie

David Salomon Les couleurs du Yucatán

G. Larrea & A. Choy Kay Création en duo

Blog Mode Fashion and About

Agenda

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Ana Maria Guiulfo

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Silvia Tcherassi

Una Artista de corazón

Referencia en el diseño desde Colombia

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Alexandra Temple

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David Salomon

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G. Larrea & A. Choy Kay

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Blog de Moda

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Filigrana & Geometría

Colores de Yucatán

Un duo muy creativo

Fashion and About

Agenda

En couverture : David Salomon est photographié par Ricardo Lopez Crédits photos : Pages 4 à 7 : Défilé de Punta del Este - Page 8 à 11 : Pablo Garcia - Silvia Tcherassi Page 12-13 : Tcherassi Hôtel + Spa - Silvia Tcherassi - Pages 14 à 17 : Alexandra Temple Pages 18 à 25 : David Salomon - Page 32 : Rolando Santana - Page 33 : Rolando Santana - Leandro Justen Latina Creación Magazine est édité par la société Artiluxe Diffusion SARL - SIRET : 520 607 532 000014 264 Rue des Sables de Sary - 45770 Saran - France - Tel : +33 970 445 472 - Courriel : contact@latinacreacion.fr Rédaction en chef : Benoît Loubière & Jean-Claude Vallart Périodicité : mensuelle


Ana Maria Guiulfo

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Une Artiste de cœur

atina Creación : J’ai eu récemment l’occasion de lire : « Ana María Guiulfo est une véritable artiste de cœur, sa passion pour la mode, pour l’art, la musique, le design, les voyages et la culture se ressent dans chaque étape de sa carrière et continue de l’inspirer dans ses collections aujourd’hui. » L’ensemble de ces passions est il toujours intact ? Comment s’organisent les priorités entre chacune d’elles ? Quelle position occupe la mode ? Ana María Guiulfo : Effectivement, toutes ses passions son restées intactes. Je suis encore aujourd’hui une personne très ouverte aux stimuli de l’art. Il me serait impossible de dire lequel est le plus important pour moi, puisqu’il s’agit d’un processus journalier et continu, qui fait partie de ma passion…

Sincèrement, c’est un événement que j’apprécie beaucoup. Il s’agit d’une très bonne vitrine pour le marché « highend » latin. De plus, l’organisation est absolument merveilleuse et à chaque fois nous passons un excellent moment. L.C. : Une nouvelle fois, l’une des caractéristiques de la nouvelle collection que tu as présentée le 3 Février dernier à Punta del Este, est l’utilisation de tissus peints à la main. Pourrais-tu nous expliquer cette « identité » propre à Ana Maria Guiulfo ? Comment se répartit

A.M.G. : Le marché Euro p é e n t rave rs e actuellement une forte récession. Malgré tout, je conserve un groupe de clientes fidèles qui aiment mes créations et attendent avec impatience chacune de mes nouvelles collections.

A.M.G. : Le marché Américain est en pleine croissance, suite à une longue période de crise. Cependant, dès mon arrivée en 2007, la presse m’a accueillie très chaleureusement, ce qui m’a aidé à développer un marché local.

A.M.G. : Tout a débuté grâce à Nino Peñaloza, qui m’a mis en contact. 4 - Latina Creación Magazine - Mars 2012

A.M.G. : Les années 70’s évoquent la belle vie, « el dolce farniente » des personnes de la Jet-set sur la côte d’Azur Européenne, ainsi que sur les destinations les plus chics du monde. Les tissus utilisés furent notamment la soie, les mousselines de soie et cotons peints, qui reflètent clairement l’attitude de l’époque. L.C. : Après avoir été présente dans un showroom Pa risien jusqu’en 2012, tu as décidé de gérer ta présence en Europe d’une manière différ ent e. Comment considères-tu aujourd’hui ce marché ? Quelles sont tes attentes à court et à moyen terme dans cette partie du monde ? Comment la gères-tu ?

L.C. : C’est en 2007 que tu as inauguré ta première boutique aux Etats-Unis, en Floride pour être plus précis. Après maintenant 5 années, comment considères-tu le marché Américain ? Quelle a été l’acceptation de tes créations ?

L.C. : Lors de l’édition 2010 de la Pasarela Punta del Este (Uruguay) tu as été la première créatrice Péruvienne à te présenter. Depuis cette date, le rendezvous Uruguayen s’est transformé en une date importante au sein de ton agenda. Comment a débuté cette collaboration ? Et quelle est l’importance à tes yeux de cette présentation ?

L.C. : Pour cette nouvelle collection tu t’es inspirée des années 70’s, Que peuxtu nous dire sur les couleurs et les textiles de cette collection ? Pourquoi cette décision de travailler sur les 70’s ?

l’inspiration, entre la phase de peinture du tissu, et l’élaboration d’une pièce de ta collection ? A.M.G. : J’ai une certaine prédisposition qui me permet une communication très facile avec le tissu et ses textures. Je me mets au défi de les intervertir sans pour autant perdre leurs qualités, en les caressant. Le plus souvent, le tissu devient ma toile, et à peine suis-je en contact que j’imagine la robe.

L.C. : Finalement, après la pasarela Punta del Este d’il y a quelques jours, quelles sont les prochaines dates importantes déjà fixées dans ton calendrier ? Une participation au Lima Fashion Week au mois d’Avril ? D’autres défilés prévus pour cette année 2012 ? A.M.G. : Je serai effectivement présente au Lima Fashion Week á la fin du mois d’Avril, et un autre projet important pour moi en cette année 2012 est l’ouverture prochaine d’une boutique.




Ana Maria Guiulfo Una Artista de corazón de crisis, sin embargo desde que llegue la prensa me acogió con mucho cariño e intensidad y eso me ayudo a desarrollar el mercado. L.C. : En la edición 2010 de Pasarela Punta del Este (Uruguay) fuiste la primera diseñadora Peruana en presentarse. Desde entonces, este evento Uruguayo se ha vuelto una fecha importante en tu agenda, ¿ cómo se inició esta colaboración ? Y qué tan importante es para ti esta pasarela ? A.M.G. : Se inicio a través de Nino Peñaloza, quién me hizo el contacto. La verdad me encanta porque es una gran ventana para el mercado high end latino, aparte la organización es estupenda y la pasamos genial.

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atina Creación : En alguna ocasión estuve leyendo : « Ana María Guiulfo es una verdadera artista de Corazón, su pasión por la moda, el arte, música, diseño, viaje y cultura, es evidente en cada paso de su carrera y continúa inspirando sus colecciones hoy. » ¿ Todas esas pasiones siguen intactas ? ¿ Cómo se dan las prioridades entre cada una de ellas ? Y qué posición ocupa la moda ? Ana Maria Guiulfo : Si todas están intactas y continuo siendo una persona muy abierta a todos los estímulos del arte, no podría decir cual es más importante porque es un proceso diario y continuo, que forman parte de mi pasión. L.C. : En el 2007 abriste tu primera tienda en los Estados Unidos, en Florida, después de casi 5 años, ¿ cómo consideras el mercado de Estados Unidos ? ¿ Cómo fue el recibimiento de tus creaciones ? A.M.G. : El mercado americano esta floreciendo luego de un período largo

L.C. : Una vez más, una característica de la nueva colección que presentaste el pasado 3 de Febrero en Punta del Este, es el uso de telas pintadas a mano. Nos podrías explicar esa “identidad” tuya ? ¿ Cómo se reparte la inspiración entre la fase de pintura de la tela y de la elaboración de una prenda de tu colección ?

actitud de la época. L.C. : Después de tener un Showroom en París, hasta el 2010, decidiste manejar tu presencia en Europa de una manera diferente. ¿ Cómo consideras hoy en día este mercado ? ¿ Cuáles son tus expectativas a corto y mediano plazo en esa parte del mundo ? ¿ Cómo lo estas manejando ? A.M.G. : El mercado europeo esta atravesando por una fuerte recesión. Sin embargo conservo un grupo de fieles clientas que aman lo que hago y esperan con ansias mi nueva colección. L.C. : Finalmente, después de la pasarela Punta del Este hace unos días, ¿ cuáles son las próximas fechas agendadas en tu calendario ? ¿ Una participación en Perú Moda en Abril ? ¿ otras pasarelas para este 2012 ? A.M.G. : Me presentaré en la segunda edición del Lima Fashion Week en abril y abriré una boutique. 

A.M.G. : Me conecto muy fácilmente con las telas y sus texturas. Mi reto es intervenirlas sin que pierdan sus cualidades como acariciándolas. Casi siempre la tela es mi lienzo y apenas entro en contacto e imagino el vestido. L.C. : Para esta nueva colección te inspiraste de los años 70’s, ¿ qué más nos puedes decir sobre los colores y los textiles de esa colección ? ¿ Por qué la elección de los 70’s ? A.M.G. : Los años 70´s evocan a la buena vida, "el dolce far niente" de las personas del jet set en la costa azul europea y en los destinos mas chic del mundo. Las telas fueron sedas, chifones, gasares, algodones pintados que podrán reflejar claramente la Mars 2012 - Latina Creación Magazine - 7


Silvia Tcherassi Une référence de la création Colombienne

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ujourd'hui, c'est avec beaucoup de plaisir que nous vous proposo ns une rencontre très spéciale avec un des grands noms de la Mode Colombienne. Silvia Tcherassi a accepté de nous accorder un espace dans son agenda, et nous vous invitons à partager cet échange ... Latina Creación : Lorsque l’on s’intéresse à la Mode et à la création d’Amérique Latine, on peut difficilement traiter ce thème sans dédier un espace à la marque Silvia Tcherassi. Il est vrai qu’aujourd’hui vous résidez une grande partie de l’année en Floride, mais l’identité de votre marque garde le scea u C olombien. Q uelle est l’importance à vos yeux de cette identité Latine, et quelle influence a-t-elle eu sur votre parcours ? Silvia Tcherassi : Comme tu l’indiques, c’est très important car je me sens très fière de mes racines Colombiennes et 8 - Latina Creación Magazine - Mars 2012

Latino-américaines, et cela se reflète dans ma mode. Cependant, ces racines ne s’expriment pas d’une manière évidente ou littérale… J’aime partir de certains concepts pour les développer. Par exemple dans mes dernières collections j’ai intégré des sacs et des bracelets tissés par les indigènes Wayuu. Ils sont ensuite modifiés avec l ’ajo ut de cri st aux Swarovski©. Une pièce artisanale devient ainsi un accessoire de mode, qui de plus, est un hommage à notre culture antique et à nos traditions. Etre latine accorde un élément différentiateur, d’autant plus pertinent à notre époque, puisque l’Amérique Latine est une source permanente d’inspiration pour tout créateur. Ce n’est pas pour rien que Miuccia Prada, Dries Van Noten, Jean-Paul Gaultier, entre autres, ont posé leur regard sur cette région du monde. L.C. : Concernant votre parcours, au début de votre carrière, après des études en design d’intérieur, vous avez pris une nouvelle direction en vous découvrant une vocation pour la mode. Dans un passé plus récent, le design d’intérieur a refait surface pour devenir une priorité au travers de votre projet Tcherassi Hotel Collection. De quelle manière gérez-vous votre agenda entre vos collections et votre hôtel ? S.T. : Le processus de développement des extensions de la marque Silvia Tcherassi, ainsi

que les projets de collaboration, se sont réalisés d’une manière très organique et naturelle. Par conséquent, cela a représenté un travail de réorganisation interne ainsi qu’un choix des alliés stratégiques pour chaque étape. Tous les projets, sur un plan créatif comme ad mi ni s t rat i f , se no urri s s e nt mutuellement, ce qui génère une synergie particulière au sein de l’entreprise. L.C. : Plusieurs publications mentionnent l’importance de l’influence de Giorgio Arma ni sur vot re ca rrière professionnelle, pourriez-vous nous expliquer pourquoi ? S.T. : Lorsque j’ai débuté ma carrière, Giorgio Armani était le créateur le plus influent de la décennie. Je m’identifiais beaucoup à son esthétique, qui était minimaliste mais féminine. Depuis cette époque, et jusqu’à aujourd’hui, j’ai pu observer comment il a réussi à transposer sa vision au travers de différents secteurs d’activité afin de renforcer et développer sa marque. C’est pour cela que son business modèle, indépendant des grands groupes de mode, a été une excellente référence. J’ai eu l’occasion de le rencontrer à Milan, et quand il a fait l’éloge de ma collection pour sa combinaison « casual » et élégante, ce fut pour moi un sentiment de satisfaction envers mes réalisations et un grand encouragement à continuer. 


Silvia Tcherassi

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Una referencia en el diseño desde Colombia

s con mucha alegría que les proponemos hoy una plática muy especial con una gran celebridad de la Moda Colombiana : Silvia Tcherassi quien aceptó dedicarnos un espacio en su agenda, y los invitamos a compartir ese momento. Latina Creación : Cuando uno se interesa a la Moda y al diseño de Latinoamérica, puede difícilmente tratar el tema sin dedicarle un espacio a la marca Silvia Tcherassi. Es cierto que hoy en día reside gran parte del año en Florida, pero la identidad de la marca queda con el sello Colombiano, ¿ que tan importante es para Usted esa identidad Latina, y como ha influido en su trayectoria ? Silvia Tcherassi : Como bien lo dices, es muy importante porque me siento orgullosa de mis raíces colombianas y latinoamericanas y eso se refleja en mi moda. Sin embargo esas raíces no son expresadas de una forma obvia o literal… Me gusta tomar conceptos y desarrollarlos, por ejemplo en mis últimas colecciones he incorporado mochilas y pulseras tejidas por las indígenas wayúu que luego son intervenidas utilizando cristales de Swarovski, convirtiendo así una pieza artesanal en una de alta moda, que además es un homenaje a nuestra

cultura y tradición milenaria. Ser latina otorga un factor diferenciador, que es mucho más relevante en estos momentos cuando Latinoamérica es una fue nte p e r m a n e nt e inspiración para cualquier diseñador por algo Miuccia Prada, Dries Van Noten, Jean Paul Gaultier, entre otros, han puesto sus ojos en la región. L.C. : En cuanto a trayectoria, al inicio de su carrera después de estudiar diseño de interiores, tomó otro eje, descubriéndose una vocación para la Moda. En un pasado más reciente, de alguna manera el diseño de interiores volvió a ser una prioridad a través de su proyecto Tcherassi Hotel Collection. ¿ De que forma logra administrar su agenda entre colecciones y hoteles ? S.T. : El proceso de desarrollo de extensiones de marca y de los proyectos de colaboración ha sido muy orgánico y natural. Por lo tanto ha sido un trabajo de reorganización interna y de escoger aliados estratégicos para

cada uno de ellos. Todos los proyectos, creativa y administrativamente, se nutren unos de los otros y eso genera una sinergia muy especial dentro de la empresa. L.C. : En varias publicaciones se menciona la importancia de la influencia que Giorgio Armani ha tenido en su vida profesional, nos podría explicar el porqué ? S.T. : Cuando empecé mi carrera Giorgio Armani era el diseñador más influyente de la década y me identificaba mucho con su estética, que era minimalista pero femenina. Desde ese momento hasta ahora, he visto como ha logrado trasladar su visión a múltiples plataformas, afianzando y expandiendo su marca y por eso su modelo de negocio, que además es independiente de los grandes grupos de moda, ha sido una buena referencia. Tuve la oportunidad de conocerlo en Milán y cuando elogió mi colección por la combinación de  Mars 2012 - Latina Creación Magazine - 9




L.C. : Que ce soit au travers de vos collections de prêt-à-porter ou de vos collections de robes de mariée, l’identité de la marque Silvia Tcherassi est unique. Dans une de vos interviews vous mentionniez l’importance de votre équipe de travail, et de son implication dans le positionnement de la marque. Comment pouvez-vous maintenir cette identité comme résultat d’un travail d’équipe ? S.T. : Ma marque est le reflet de ma personnalité et de ce que je suis. C’est pour cette raison que tout projet que nous amorçons possède cette identité. Je ne possède pas d’équipe de design. De ce fait il y a une cohérence naturelle qui donne une véritable identité à notre proposition, et bien sûr cela se répercute aussi sur la marque et son univers. C’est aussi le résultat de ma façon de travailler, très expérimentale. Je ne réalise pas de croquis. Je travaille directement avec les matériaux, puis je cherche à matérialiser une vision. Depuis mes premières collections, jusqu’aux plus récentes, en dépit d’une approche thématique, des tendances ou bien de l’évolution normale, il existe toujours la présence d’un ADN qui est déterminé par le processus de création mentionné précédemment. L.C. : Vers la fin de l’année 2011 vous avez présenté votre collection Resort. Pourriez vous nous parler de la phase d’inspiration mais aussi d’élaboration de cette collection ? S.T. : Ma collection Cruise 2012 a pour origine les destinations les plus renommées des Caraïbes, comme le sont St. Barth, Moustique, Negril, La Barbade, la Havane, Punta Cana, Cancun et Carthagène. Chacune a inspiré des robes aux silhouettes fluides. Cet ensemble artistique joue sur les transparences et les longueurs, en

rappelant le mouvement produit par la brise tropicale. La collection a été développée en mousseline de soie, en coton et en motifs légers dans une palette de couleurs allant de tonalités florales à d’autres, acidulées. Pour accentuer le look, on a utilisé des accessoires complémentaires ainsi que des sandales avec de hauts talons de jute. L.C. : Enfin, depuis maintenant plusieurs années votre élégance a été reconnue internationalement au travers de vos collections, et plus récemment par votre hôtel de Carthagène. Avec un tel succès, quels sont vos projets pour l’année 2012 ? De nouveaux points de vente à l’international ? En Europe ? Un second chapitre pour la Tcherassi Hotel Collection ?

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S.T. : Courant 2012, outre mes collections, je présenterai les nouvelles lignes de Silvia Tcherassi for Payless et de Tcherassi Home Collection, sur lesquelles nous avons travaillé durant le deuxième semestre 2011. Avec mes partenaires de Tcherassi Hotel nous analysons de nouvelles opportunités. Nous savons d’ores et déjà que nous ne souhaitons pas qu’il s’agisse d’un projet identique à celui de Carthagène. Nous considérons que chaque hôtel doit établir un véritable dialogue avec son environnement, tant sur l’aspect esthétique que contextuel. Nous sommes en phase de développement de nouveaux projets, nous vous les partagerons le moment venu. 


de elementos casuales y elegantes me sentí satisfecha de mis logros y fue un gran estímulo para seguir adelante.

un ADN que siempre está y esta determinado por ese proceso creativo que te mencionaba anteriormente.

L.C. : Que sea a través de sus colecciones de Prêt-à-porter o bien de novias, la identidad propia a la marca Silvia Tcherassi es única. En una de sus entrevistas mencionaba la importancia del equipo de trabajo que la acompaña y que viene involucrado en el posicionamiento de la marca. ¿ Como se logra mantener esa identidad de la marca como resultado de un trabajo en equipo ?

L.C. : A finales de 2011 se presentó su Resort Collection, nos podría comentar el proceso de inspiración y de elaboración de esa colección.

S.T. : Mi marca es el reflejo de mi personalidad y de lo que soy por eso cualquier proyecto que iniciamos tiene esa esencia. No tengo un equipo de diseño por tanto hay una coherencia natural que le da mucha identidad a la propuesta y por supuesto eso se refleja en la marca y su universo. Eso también tiene que ver mucho con la forma en que trabajo, que es muy experimental, no hago bocetos, trabajo con los materiales y, luego, busco materializar una visión. Desde mis primeras colecciones hasta las más recientes, a pesar de un enfoque temático, las tendencias o la evolución normal, hay

S.T. : Mi Colección Cruise 2012 tiene como "partida" los destinos más famosos del Caribe, incluyendo St. Barts, Mustique, Negril, Barbados, La Habana, Punta Cana, Cancún y Cartagena. Cada uno de ellos ha inspirado vestidos de siluetas fluidas que presentan un artístico juego de transparencias y de largos, que invitan al movimiento producido por la brisa tropical. La colección fue desarrollada en chiffones, algodones y estampados ligeros en una paleta de color que va de los tonos florales a los ácidos. Para acentuar más el look, se usaron accesorios complementarios y sandalias de tacón y plataforma en yute.

reconocida a nivel internacional en sus colecciones y ahora también por su hotel de Cartagena. Con tal éxito, ¿ cuales son sus planes para el 2012 ? ¿ Nuevos puntos de venta internacionales ? ¿ En Europa ? ¿ El segundo capitulo de Tcherassi Hotel Collection ? S.T. : En el 2012 presentaré aparte de mis colecciones, las nuevas líneas de Silvia Tcherassi for Payless y del Tcherassi Home Collection, en las que trabajamos durante el segundo semestre del 2011. Con mis socios del Tcherassi Hotel estamos analizando nuevas oportunidades, desde ahora sabemos que no queremos que sea igual al de Cartagena porque consideramos que cada hotel tiene que establecer un diálogo estético y contextual con su entorno. Estamos en pleno proceso de desarrollo de unos nuevos proyectos, que en su momento los compartiremos. 

L.C. : Finalmente, desde hace varios años su elegancia h a s i d o Mars 2012 - Latina Creación Magazine - 13


Alexandra Temple

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Filigrane & Géométrie

'est en 1999 , que A l ex and ra Temple s'inscrit à un cours de bougies décoratives au musée d'Art de la ville de Lima au Pérou. Elle prend alors conscience de sa passion envers l'Art et la création. Aujourd'hui, le succès de sa marque « Alexandra Temple Jewels » est la preuve de son talent. Latina Creación : Bonjour Alexandra. Plusieurs mois se sont écoulés depuis notre dernier échange. Nous avions alors abordé notre rencontre à Lima, ta collection 2011 et nous avions même parlé de parachutisme. Aujourd'hui, c’est à l’occasion du début de l’année 2012 que je reprends contact avec toi. La première question que je souhaiterais te poser est en rapport direct avec l’important projet destiné au public Péruvien dont tu nous avais parlé au mois de juin 2011. Tu as inauguré ta première boutique à Lima, fin 2011. Pourrais-tu nous raconter cette expérience ? Alexandra Temple : Ce fût une bonne expérience ! Au début j’avais un peu peur de franchir cette étape, investir et réaliser toutes les démarches ad mi nis t rati ves né ce ss ai res à l’ouverture d’une boutique. Dieu merci, dans le passé, et encore aujourd’hui, j’ai la chance d’être très bien entourée. J’ai donc reçu beaucoup d’aide sur tous les aspects du projet. Que ce soit pour la conception et le design de la boutique, la supervision des travaux, l’élaboration des cartons d’invitation, les sponsors qui m’ont accompagnée ce soir là, la vidéo, la décoration, tout a vraiment été incroyable. Dès l’ouverture l’acceptation fût très bonne. Nous avons 14 - Latina Creación Magazine - Mars 2012

positionnement de ta marque auprès du public Péruvien ?

reçu environ 250 personnes dans la soirée. La boutique est très bien située dans un quartier touristique de Lima, appelé Miraflores. Nous disposons en plus d’un parking pour accueillir nos clients. Les bijoux sont exposés comme dans un écrin au sein de la boutique, et le résultat obtenu est un ensemble très harmonieux, dans lequel s’intègre l’éclairage, la couleur du bois, l’argent et l’or. L.C. : Quel a été l'accueil réservé à cette boutique par ta clientèle ? A ton avis, quel est l’impact potentiel concernant le

A.T. : D’une façon générale, l’accueil a été excellent. Les clients se sentent à l’aise et ils apprécient le cadre. Bien entendu, la raison principale de leur visite est l’intérêt des collections de bijoux, mais l’association bijoux/boutique crée un ensemble très attrayant. Le fait d’avoir une boutique dédiée à ma propre marque crée un impact positif sur le public. Lorsqu’un modèle de bijoux te séduit, tu te rendras à la boutique qui le propose, et quoi de mieux, que de proposer un cadre agréable, avec musique et stationnement gratuit. Situé dans un quartier agréable où l’on trouve d’autres intérêts comme des magasins, des banques, des cafés et des restaurants. Vous pourrez les visiter une fois que vous avez effectué vos achats dans notre bijouterie. L.C. : Tout comme tu nous avais mentionné, en juin dernier, ton projet vis à vis du public Péruvien, je me souviens que tu envisageais à plus long terme, la vente en ligne, ainsi que l'ouverture éventuelle d'une boutique en dehors du P ér ou. Q uel est a ujour d’hui l’avancement de ces projets ? Avec ton expérience avec le marché Canadien, penses-tu que ta première présence à l’international pourrait être au Canada ? A.T. : Un de mes objectifs pour cette année est effectivement de vendre certaines de mes collections sur Internet. Beaucoup de gens m'ont écrit pour me demander comment ils peuvent faire pour acheter une de mes pièces. Actuellement, c’est assez compliqué, 


Alexandra Temple Filigrana y Geometría quienes me ayudaron en diferentes aspectos como el diseño de la tienda, la supervisión de la obra, el diseño de la invitación para la inauguración, la imprenta, los auspiciadores con los que conté esa noche, el video, la ayuda en la decoración, realmente increíble. Hubo muy buena acogida desde la apertura, recibimos 250 invitados esa noche, la tienda está bien situada en un distrito turístico de Lima llamado Miraflores. Las joyas se lucen tan bien en la tienda, es muy armonioso ver todo en conjunto, la iluminación, el color de la madera , la plata y el oro.

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s en el año 1999, que Alexandra Temple se inscribió en un curso de velas decorativas en el Museo de Arte de Lima ( Perú ). En ese momento descubrió su inclinación hacia el Arte y la creatividad. Hoy, el éxito de su marca "Alexandra Temple Jewels" demuestra su talento. Latina Creación : Hola Alexandra, ya pasaron 7 meses desde nuestra ultima publicación, en la cual estuvimos platicando de nuestro encuentro en Lima, de tu colección 2011, ... y hasta de paracaidismo. Hoy, aprovechó el pretexto de este inicio de año 2012 para volver a estar en contacto contigo, y el primer tema que quisiera tratar, es el proyecto importante para el publico Peruano, del cual nos hablabas en Junio pasado. Inauguraste tu boutique a finales del 2011 en Lima, por favor cuéntanos esa experiencia. Alexandra Temple : Fue una buena experiencia, al principio con miedo de dar este paso, de invertir y de hacer todos los trámites requeridos para abrir una tienda. Gracias a Dios he tenido y tengo personas muy buenas a mi alrededor

L.C. : ¿ Cuál ha sido la aceptación para esa boutique por parte de tu clientela ? ¿ Qué impacto consideras que esta teniendo al nivel del posicionamiento de tu marca para el público peruano ?

gratuito, en un distrito agradable y con otros locales como tiendas de ropa, bancos , cafeterías y restaurantes que puedes visitar después de haber hecho tu compra en la joyería. L.C. : De igual manera que nos mencionaste tu proyecto para el publico peruano en junio pasado, me acuerdo que tenias pensado a largo plazo, la venta en línea, y la posible apertura de una tienda fuera de Perú. ¿ Cómo vas en esos proyectos ? ¿ Con los antecedentes que ya tienes en el mercado Canadiense, podría Canadá ser la sede de tu proyecto de boutique internacional ? A.T. : Una de mis metas para este año es vender ciertas colecciones por internet, mucha gente de fuera me escribe y me preguntan cómo pueden hacer para comprar una joya. Actualmente es más difícil ya que hay que hacer una transferencia bancaria, cuya comisión llega hasta $40.00 dependiendo el país, a esto hay que cargarle el costo del envió, sin embargo hay formas mucho más simples de vender por internet y a eso apunto este año. 

A.T. : La aceptación ha sido muy buena, los clientes se sienten cómodos en la tienda, les gusta la decoración, por supuesto que el motivo principal que los lleva a la tienda son las joyas, pero todo en conjunto es mucho mejor. El hecho de tener una tienda con tu propia marca genera un impacto positivo en el público, cuando un tipo de diseño te gusta, pues irás a buscarlo a donde tengas que ir, y que más si es en un espacio agrad abl e, co n música, co n e s t a ci o n a mi e nt o Mars 2012 - Latina Creación Magazine - 15


puisqu’il faut faire un virement bancaire avec des commissions internationales très élevées, ce à quoi il faut en plus ajouter les frais de transports. Mais il existe désormais des solutions adaptées à la vente en ligne, et c’est ce que je souhaite réaliser. A propos d’une boutique à l’international ? C’est une possibilité, mais je ne pense pas pour 2012, car je dois d’abord me concentrer sur le développement de ma boutique de Lima. Montréal est l'un de mes objectifs, comme je te l’avais commenté dans le passé. Le public Canadien s’intéresse beaucoup à l’Art, et s’il y a une association Art et mode, cela les intéresse d’autant plus.» L.C. : Que ce soit au travers de ta boutique de Lima, ou de tes futurs projets, quel va être l’impact sur la ligne de production de tes collections ? Comment vas-tu gérer la production de tes collections pour répondre à la nécessité d’un plus grand volume de tes pièces, collections qui se caractérisent à ce jour plutôt par des éditions en petites quantités ? A.T. : Je vais continuer de travailler sur 16 - Latina Creación Magazine - Mars 2012

de petites séries, peut être en produisant un petit peu plus de pièces de chaque modèle, mais en conservant à tout moment, l'originalité, l'élégance et la créativité. L.C. : Si je ne me trompe pas, dans les prochains mois tu vas fêter le 10º anniversaire depuis ton premier cours de bijouterie en verre fusionné. En regardant vers le passé, comment visualises-tu tes différentes réalisations au cours de ces 10 années, et quels sont tes prochains objectifs ? A.T. : Parfois, j’ai du mal à réaliser ce que l’on peut accomplir avec des efforts, du dévouement, un travail acharné et surtout avec la foi. Rien n'est impossible dans cette vie. Il faut croire en soi-même, mais aussi et surtout en Dieu. Lorsque l’on se découvre un don pour l’Art, que peut on demander de mieux que de pouvoir s’exprimer et réussir de cette manière ? C’est passionnant de travailler ! Tu n’es jamais fatigué. C’est une joie et une satisfaction de voir comment les gens te cherchent pour acheter une de tes créations. Je suis vraiment très heureuse et reconnaissante à la vie. J'aurai toujours des objectifs. Certains

sont personnels et je préfère ne pas en parler pour le moment, mais sur le plan professionnel, je me fixerai toujours de nouveaux challenges afin de les atteindre et de pouvoir passer au suivant. L.C. : Avant de te laisser, je ne peux m’empêcher de te poser la question suivante : quand vas-tu nous présenter ta prochaine collection ? Allons-nous découvrir de nouvelles interprétations géométriques qui, une fois de plus, vont nous surprendre ? A.T. : Très bientôt ! Il est possible que cela soit pour le mois de Mai, et je ne manquerai pas de t’envoyer des photos. Je souhaite m’inspirer plus que jamais, avec l’intention de surprendre et de séduire de nouveaux clients. 


En cuanto a una tienda fuera….sí es una posibilidad, pero no este año, debo hacer que la tienda en Lima se encamine muy bien. Montreal es una de mis metas, como te he comentado antes el mercado canadiense valora mucho el arte, y si es moda y arte pues mejor. L.C. : Que sea por medio de tu tienda en Lima, y de tus proyectos a futuro, ¿ Cuál será el impacto sobre la cadena de fabricación de tus colecciones ? Al ser necesario incrementar el volumen de tu producción de piezas, ¿ Cómo vas a manejar las pequeñas ediciones que son característica de tu marca hoy en día ? A.T. : Seguiré haciendo colecciones pequeñas, quizás produciendo un poco más de piezas de cada diseño, pero en todo momento conservando la originalidad, la elegancia, la creatividad.

L.C. : Creo que en los próximos meses estas por cumplir 10 años desde que tomaste t u primer curso de joyería en vitrofusión. Viendo hacía atrás, ¿ Cómo visualizas tus diversos logros a lo largo de esos 10 años, y cuáles son tus próximas metas ? A.T. : A veces me cuesta creer lo que uno puede lograr con esfuerzo, dedicación, mucho trabajo y sobre todo fé. Nada es imposible en esta vida, hay que creer en uno mismo, pero principalmente en Dios, y si uno tiene el don del arte, que más que poderse expresar y triunfar en eso, es apasionante trabajar, no te cansas, eres feliz y es satisfactorio ver como la gente te busca para comprar una de tus piezas, realmente muy feliz y agradecida con la vida. Siempre tendré metas, hay unas personales de las cuales prefiero no hablar por ahora, pero en el tema de trabajo siempre

creando nuevas metas hasta poder hacer check y continuar hacia la siguiente. L.C. : Y antes de despedirme, no puedo evitar esa pregunta : ¿ Para cuándo tu próxima colección ? ¿ Estaremos descubriendo nuevas interpretaciones geométricas, que una vez más van a sorprendernos ? A.T. : Muy pronto, es posible que para mayo, ya te enviaré las fotos. Deseo inspirarme como nunca, y poder sorprender a las personas que les gusta mi trabajo y a nuevos clientes. 

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David Salomon Les couleurs du Yucatán

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réateur de mode Mexicain d'origine libanaise, pour David Salomon considère que la mode n'est pas seulement une forme d'expression, mais aussi un moyen de connaître l'âme d'un peuple. Son intérêt et son enthousiasme pour la mode ont commencé à l'âge de quinze ans, en tant que graphiste dans un atelier, qui devint plus tard le sien. Sa passion a amené David Salomon à développer ses compétences, qui quelques années plus tard ont réussi à positionner ses créations au sein de magazines comme Vanity Fair ou encore l'édition américaine de InStyle. Latina Creación : J’ai eu récemment l’opportunité de lire une de tes interviews où tu déclarais : « Mon défi est de travailler dur afin de sensibiliser les gens sur l'importance de la mode. » Comment pourrais-tu nous expliquer cette importance de la mode à tes 18 - Latina Creación Magazine - Mars 2012

yeux ? David Salomon : Je pense que la mode va bien au-delà de simples tendances que les gens suivent. Cela me dérange d’entendre parler de la mode comme s’il s’agissait d’un thème trivial et sans importance, alors qu’elle joue un rôle important dans le développement d'une communauté, d’une nation. Outre le fait qu’elle peut être un art et un moyen d'expression pour beaucoup, la mode est aussi une source d’emplois, et incite de nombreux jeunes étudiants à poursuivre une carrière. C’est pourquoi il est de notre devoir de prendre conscience du thème de la mode - ainsi que de nombreux autres en tant que Société. L.C. : Aujourd'hui, avec une expérience de plus de 25 ans dans le monde de la mode, tu es devenu un acteur

omniprésent sur la scène Latinoaméricaine de la mode. Sans aucun doute, plusieurs étapes de ta carrière ont été importantes pour toi. Parmi celles-ci, pourrais tu nous dire ce qui s’est passé exactement cette nuit de Juin 2007, lorsque l'actrice Kate Walsh (Grey 's Anatomy, Private Practice) a posé pour le magazine InStyle avec une de tes créations ? Qu’as tu ressenti à ce moment-là ? D.S. : Je suis presque mort de l'émotion... j’ai senti que mon cœur allait éclater. Pour moi, le magazine InStyle n'est pas une revue de « potins mondains », mais il s’agit d’un magazine de mode et de style. J’en suis un grand admirateur depuis ses premiers numéros. Cette nuit-là, j'ai reçu un appel d'une amie de Chicago, qui en faisant ses courses avait découvert avec surprise le magazine et avait vu mon nom sous la photo de Kate 


David Salomon

D

Colores de Yucatán

iseñador Mexicano de origen libanés, para David Salomon considera que la moda no solo es una forma de expresión, sino también una manera de conocer el alma de las personas. Su interés y entusiasmo por la moda comenzó desde los quince años como bocetista de un taller, que después se convirtió en suyo. La pasión de David Salomon lo llevó a desarrollar habilidades, que años mas tarde lograron colocar su trabajo en revistas como Vanidades y la edición Americana de InStyle. Latina Creación : Estuve leyendo en una entrevista reciente, tu declaración : « Mi reto es trabajar mucho y concientizar a la gente sobre la importancia de la moda ». ¿ Cómo podrías explicarnos esa importancia que tiene la Moda para ti ? David Salomon : Yo creo que la moda va mucho más allá de simples tendencias que la gente sigue. Me molesta que hablen de la moda como si fuera un tema banal y sin importancia cuando juega un papel sumamente importante en el desarrollo de una nación, de una comunidad. Amén de que puede ser un arte y un modo de expresión para muchos, la moda genera fuentes de empleo, e inspira a muchos jóvenes estudiantes a seguir este modelo de empresa. De ahí la conciencia que debemos tener de la moda como de muchos otros asuntos- como sociedad. L.C. : Hoy, con una experiencia de más de 25 años en el mundo de la moda, te volviste un actor omnipresente en la escena de la Moda Latinoamericana, seguramente varias etapas de tu trayectoria fueron importantes para ti. Dentro de ellas, podrías contarnos como sucedió aquella noche de Junio 2007, cuando la actriz estadounidense Kate Walsh (Grey's Anatomy, Private Practice) posó para la revista InStyle con uno de tus diseños. ¿ Qué sentiste en esa ocasión ?

D.S. : Casi muero de la emoción... sentí que el corazón me iba a estallar. Para mi InStyle no es una revista de chismes del mundo del espectáculo, es una revista de Moda y Estilo. Y yo soy big fan desde sus inicios. Esa noche recibí la llamada de una amiga desde Chicago, que parada en el super revisando la revista casi le da un ataque cuando vio mi nombre bajo la foto de Kate con el vestido blanco! En ese mismo momento me mandó la foto de la pagina por la blackberry y pensé que era una broma! ¡ Así que ver un vestido mío en InStyle junto a Gaultier, Gucci y demás fue demasiado para mí !

L.C. : En la última edición del MERCEDESBENZ Fashion México en Septiembre 2011, nos presentaste tu colección "CROMÁTIKA". El intitulado de esa colección habla de sí mismo. ¿ Cómo llegaste a definir los textiles y los colores que componen esa propuesta para Primavera / Verano 2012 ? D.S. : Algunas colecciones salen fluidamente de la inspiración, y otras son casi un parto. Quien diga lo contrario, miente. Cromátika fue de las primeras... la posibilidad de combinar el lino -tan cotidiano- con el guipur, considerado un encaje « formal »  Mars 2012 - Latina Creación Magazine - 19




Beach à Playa del Carmen (Mexique). Quelle est la particularité de cet événement ? Qu'est-ce qui le rend différent du MERCEDES-BENZ DFashion Mexico par exemple ? D.S. : Je pense que la possibilité de présente r ses collections sur « Mamitas », qui est la plage la plus célèbre du Mexique, est une occasion unique qu'aucun créateur ne doit laisser passer ... l'énergie du public est totalement différente lorsqu’il se tient debout sur une moquette ou bien sur le sable de la plage des Caraïbes ... et bien évidemment le travail des médias aussi. Ce fut la première édition et je n'ai aucun doute que la prochaine sera encore mieux. L.C. : Je pense que nous pouvons dire que l’année 2011 a été une année particulière pour toi, à la fois sur le plan professionnel et personnel. Comment résumerais tu 2011 pour David Salomon ? Et quelles sont tes attentes pour l’année 2012 ?

avec sa robe blanche ! Sur le coup, alors qu’elle m’envoyait la photographie de la revue via son Blackberry, j'ai pensé que c'était une blague ! Le fait de découvrir ma robe au sein de la revue InStyle, aux côtés de Gaultier, Gucci et bien d'autres, c'était trop pour moi ! L.C. : Lors de la dernière édition du MERCEDES-BENZ DFashion Mexico, en septembre dernier, tu nous avais dévoilé ta collection "Cromátika", l’intitulé de cette collection parlant de lui-même. Comment es tu parvenu à définir les textiles et les couleurs qui composent cette proposition pour le printemps - été 2012 ? 22 - Latina Creación Magazine - Mars 2012

D.S. : Pour certaines collections l'inspiration vient en douceur, alors que pour d’aut res , c’est p resq ue comparable à un accouchement. Quiconque dit le contraire, est un menteur. Cromátika se classe dans la première catégorie ... la possibilité de combiner le lin – tellement quotidien – avec la guipure, dentelle considérée comme « formelle », était une véritable expérience. Et le meilleur dans tout cela, est le succès rencontré par la collection ! L.C. : Plus récemment, tu as eu l’occasion de dire au revoir à l’année 2011 et de recevoir 2012 avec une présentation sur le podium de MERCEDES-BENZ Winter

D.S. : D’un point de vue professionnel, ce fût une année extraordinaire. Sur le plan personnel, je ne peux pas en dire autant, les pertes personnelles ont été très fortes et la seule chose qui m’a aidé à tenir le coup, était mon travail... notamment Cromátika, qui a été pour moi comme un refuge. Heureusement, 2011 s’est terminée et maintenant nous commençons 2012 avec beaucoup de travail ! Et c'est une très bonne raison de faire le plein d’énergie. En début d’année ce sont les rendez-vous les plus importants et nous travaillons sur la prochaine collection automne-hiver que je dois présenter pour l'ouverture de la semaine de la mode á Mexico ( 26 Mars 2012 ). D’autre part, nous allons aussi présenter Cromátika lors de la prochaine édition de Yucatán Moda Nextel dans un cadre spectaculaire (17 Mars 2012 ). Son inspiration résultant de près de 20 années de résidence à Cancun (Quintana Roo) transpire dans les couleurs de sa collection Cromatika. 


fue toda una experiencia. ¡ Y lo mejor fué el éxito que está teniendo ! L.C. : De forma más reciente, tuviste la oportunidad de "despedirte" del 2011 y recibir el 2012 con tu presentación en la pasarela del MERCEDES-BENZ Winter Beach en playa del Carmen (México). ¿ Qué es lo propio de este evento ? ¿ Qué lo hace diferente de los MERCEDES-BENZ Fashion Shows de la ciudad de México por ejemplo ? D.S. : Siento que la oportunidad de presentar colecciones en Mamitas que es la playa más famosa de México es una oportunidad rica que ningún diseñador debe dejar pasar... la energía es muy diferente para el auditorio cuando está parado en una alfombra a cuando está parado en nuestra arena

del Caribe... y obvio el trabajo de los medios también. Esta fue la primera edición y no dudo que la siguiente sea aún mejor. L.C. : Creo que podemos decir que el 2011 fue un año especial para ti, tanto en el plan profesional como personal. ¿ Cómo podrías resumir lo que fué el 2011 para David Salomón ? ¿ Cuáles son tus expectativas para el 2012 ? D.S. : En el plano profesional fue extraordinario. En el personal no puedo decir lo mismo, las perdidas personales fueron muy agresivas y lo único que me mantenía en pie era el trabajo... particularmente Cromatika, que fué como un refugio. Gracias a Dios, el 2011 se acabó y ahora estamos arrancando el 2012 llenos de

trabajo! Y esa es una muy buena razón para tener la energía a todo lo que da. A principio de año son las alfombras rojas más importantes y estamos trabajando en la siguiente colección otoño invierno que me toca presentar abriendo la semana de la moda en México. Y también presentaremos Cromatika en la siguiente edición de Yucatán Moda Nextel en un escenario espectacular. Su inspiración, resultando de vivir desde hace casi 20 años en la ciudad de Cancún (Quintana Roo) resalta en los colores de su colección Cromatika. 

Mars 2012 - Latina Creación Magazine - 23




Gerardo Larrea Antonio Choy Kay Création en duo

G

erardo Larrea et Antonio Choy Kay forment une équipe à succès dans l'industrie de la mode Péruvienne. Spécialistes en direction artistique et styling, nous vous proposons d'en savoir un peu plus sur ce duo gagnant ! Latina Creación : En réalisant des recherches dans le secteur de la mode Péruvienne au cours des derniers mois, et en m’intéressant au travail de divers créateurs ainsi que de divers medias, j’ai eu la bonne surprise de découvrir une équipe dont on parle beaucoup et qui est très sollicitée. Comment débute une collaboration 26 - Latina Creación Magazine - Mars 2012

comme la commune ?

votre

?

Une

passion

Gerardo Larrea & Toño Choy Kay : La mode au Pérou a pris de l’importance au cours des dernières années. De notre côté, nous travaillons dans ce secteur depuis une dizaine d’années et nous avons assisté peu à peu à cette évolution. Nous avons commencé par cet intérêt en commun que nous avions, puis au fil du temps cela a pris forme. Nous avons tous les 2 une formation dans le secteur de la publicité, nous avons suivi des cours de photographies et d’art, mais nous avons toujours eu un intérêt particulier pour la mode. Nous

avons débuté avec une ligne de vêtements, puis en tant que stylistes, et maintenant aussi en tant que rédacteurs de mode. Nous sommes passé par un véritable processus d’apprentissage, à nos débuts le terme de « styliste » n’était pas utilisé au Pérou, c’était d’autant plus difficile pour nous, par exemple il n’était pas commun de raconter des histoires par le biais d’éditoriaux de mode, pas plus qu’il n’était coutume de mélanger au sein d’un même look les créations de plusieurs designers. Mais ces concepts ont évolués peu à peu avec le temps. 


L.C. : Parmi vos activités, on retrouve la direction artistique, le styling, ainsi que la rédaction d’éditoriaux pour la presse spécialisée. Le New-York Fashion Week, auquel vous avez assisté à plus de 10 reprises, est pour vous un événement de gr a nde impor t a nce. C omment influence-t-il chacun des aspects de votre travail ? G.L. & T.C.K. : Cette édition AutomneHiver 2012 du FDashion Week de NewYork a été notre 11ème participation. Nous en parlons toujours comme d’un cours d’actualisation, nous y voyons les tendances à venir, les nouvelles propositions, de nouvelles couleurs, des formes, des coiffures et du maquillage. C’est très intéressant pour nous de pouvoir assister à ces défilés, car c’est toujours très différent de pouvoir observer ces nouveautés en réel, plutôt qu’au travers de magazines ou bien sur Internet. Il s’agit vraiment pour nous d’une expérience incroyable et bien entendu elle impacte notre travail. Depuis nos débuts, notre objectif a toujours été de travailler de la manière la plus professionnelle possible et pour ce faire, il est essentiel pour nous d’être actualisés. L.C. : Pour la couverture de tels évènements, travaillez vous toujours en équipe ? Ou bien de quelle manière vous organisez-vous ? G.L. & T.C.K. : Cela dépend de notre travail et des projets en cours, nous essayons toujours d’effectuer la couverture à deux, cependant, parfois nous avons des shootings photos qui sont prévus, alors nous devons nous organiser afin que l’un de nous puisse faire le déplacement. L.C. : Au fil du temps, comment a évolué votre collaboration ? Est elle devenue plus simple ou plus compliquée ? De quelle manière le fait d’apprendre à se connaître a-t-il affecté votre équipe ? Votre complicité ? G.L. & T.C.K. : Le résultat de notre travail est le juste milieu de chacun de nos points de vue. Nous avons appris à travailler ensemble. Nous avons beaucoup de centres d’intérêts et de goûts communs, mais nous avons aussi des avis complètement différents. Finalement, nous pensons que le résultat reflète un peu les deux côtés. Le fait de se connaître, et de partager

une amitié rend les choses plus simples. Au début nous avons eu quelques difficultés, mais le temps et l’expérience nous ont aidé à savoir le gérer. L.C. : Pour le créateur Mexicain David Salomon, la mode n’est pas seulement une forme d’expression, mais aussi un moyen de connaître l’âme des personnes. Quelle est votre opinion à ce sujet ? Pour vous, quelle est la signification de la mode ? G.L. & T.C.K. : La mode est sans aucun doute, un moyen d’expression, de communication, qui permet de transmettre, de se projeter. C’est quelque chose de culturel, et nous pensons que parmi tous ces aspects, est aussi inclus un reflet du « moi intérieur » de chacun. En parallèle de notre activité professionnelle, nous sommes aussi enseignants au sein d’un Institut de mode à Lima (Pérou) où nous dispensons des cours de « styling ». Nous commençons toujours notre première session en demandant à nos élèves ce que représente la mode pour eux. Une réponse commune de leur part est d’être à même de savoir combiner, ou de créer un look. En réalité, la mode c’est bien plus que cela. Comme nous venons de le dire, la mode c’est une partie de l’expression de l’être humain, d’une communauté. C’est à la fois culturel, historique et surtout très changeant. Une des caractéristiques de la mode, est un changement social. La mode reflète ce qu’il se passe à un instant donné de l’histoire. Il y a une citation de Jarnow & Dickerson qui dit la chose suivante : « ne pas être à la mode c’est vivre hors du monde ». Nous pensons qu’il s’agit là d’une bonne définition de la mode. » L.C. : Avec votre expérience au sein de ce secteur, vous avez été témoins de la transformation de la mode Péruvienne au cours de ces dernières années. Comment pourriez vous définir le chemin parcouru ? La première édition du Lima Fashion Week en 2011, ainsi que les prochaines étapes nécessaires pour que la mode Péruvienne puisse occuper une place plus importante au niveau international ?

années. Nous avons une nouvelle génération de créateurs, de modèles, de magazines. Les gens ont d’une manière générale un plus grand intérêt pour la mode, mais nous pensons qu’il reste encore un grand pas à faire. D’ailleurs nous sommes très contents de pouvoir assister à cette évolution, et de la vivre chaque jour. C’est un processus en cours qui va dans le bon sens. Le Lima Fashion Week (LIFWEEK) est un événement qui a marqué le secteur de la mode Péruvien. Ce fût notre première Fashion Week, et le fait d’assister pour la première fois à une présentation complète de la part de 10 designers locaux a été une expérience très agréable. Maintenant il faut que ce travail se poursuive, afin de présenter une collection pour chaque saison. Mais parfois ce n’est pas toujours simple, notamment pour des raisons de budget ou de facilités qui devraient être proposées, mais nous avons bon espoir. L.C. : Finalement, avec la prochaine édition du LIFWEEK 2012, qui aura lieu du 23 au 28 avril, quelles sont vos attentes ? Pour chacun d’entre vous, quelle est la collection ou bien le créateur que vous attendez avec impatience ? G.L. & T.C.K. : Comme nous venons de le dire, nous pensons que la continuité est un élément essentiel dans la réalisation de certains objectifs. Nous sommes impatients d’assister á la seconde édition du LIFWEEK. Nous souhaitons découvrir les collections de chacun des créateurs, de chaque proposition. En fait nous sommes intéressés par l’ensemble, car chaque designer possède un univers qui lui est propre. Nous aimons nous imprégner de chaque vision, voir la collection, l’inspiration et sa transposition. Ce qui est intéressant à propos du groupe de designers qui va se présenter, est que chacun d’eux a une vision particulière, et de ce fait, le résultat sera encore plus passionnant. 

G.L. & T.C.K. : Oui effectivement, comme nous l’avons mentionné précédemment, la mode Péruvienne s’est beaucoup développée et a pris de l’importance au cours des dernières Mars 2012 - Latina Creación Magazine - 27




Gerardo Larrea Antonio Choy Kay Un duo muy creativo

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erardo Larrea y Antonio Choy Kay forman una dupla exitosa en el panorama de la moda Peruana. Especialistas en dirección de arte y styling, les invitamos a descubrir un poco más de este equipo ganador. Latina Creacion : Investigando el sector de la moda Peruana en los últimos meses, a través del trabajo de varios diseñadores y de varios medios de comunicación, tuve la grata sorpresa de descubrir un equipo de trabajo con bastante éxito, y del cual se habla mucho. ¿ Cómo nace una colaboración como la suya ? ¿ Una pasión en común ? Gerardo Larrea & Toño Choy Kay : La

30 - Latina Creación Magazine - Mars 2012

moda en Perú estos últimos años ha cobrado más importancia, llevamos trabajando en moda más de 10 anos y hemos visto poco a poco esta evolución. Empezamos por ese interés en común que teníamos y poco a poco se fue cristalizando, los dos tenemos formación publicitaria, hemos seguido cursos de fotografía y arte, pero siempre tuvimos ese interés por la moda, al comienzo con una línea de ropa, luego como stylists y ahora como editores de moda. Ha sido todo un proceso de aprendizaje también para nosotros, cuando empezamos en Perú no se usaba el término stylist, fue complicado al comienzo, por ejemplo no se acostumbraba a contar historias a través de editoriales ni que en un look se mezclen diferentes tiendas-

diseñadores y eso ha ido cambiando poco a poco. L.C. : Dentro de sus actividades, está la dirección de arte y Styling, y la realización de editoriales para la prensa especializada. El Fashion Week NY, al cual han asistido en más de 10 ocasiones, es para ustedes un evento de gran importancia. Cómo influye en cada aspecto de su trabajo ? G.L & T.C.K : Este Fashion Week fall winter 2012 ha sido nuestra vez numero 11. Siempre decimos que es un curso de actualización, vemos las tendencias que vienen, las, nuevas propuestas, los nuevos colores, siluetas, peinados y maquillajes, es muy interesante para nosotros el asistir a los desfiles 


y presentaciones porque es muy diferente ver toda esa información en revistas o en internet que en vivo. Es una e x p e ri e nci a i ncre í b l e y definitivamente la aplicamos en nuestro trabajo, desde que comenzamos siempre nuestro objetivo ha sido trabajar de la manera más profesional posible y para nosotros es básico estar actualizados. L.C. : ¿ Para la cobertura de esos eventos siempre lo hacen en equipo ? ¿ O cómo se organizan ? G.L. & T.C.K. : Eso depende de nuestros proyectos de trabajo, tratamos de ir siempre los dos, pero a veces tenemos shootings pactados y nos organizamos para que al menos uno pueda viajar. L.C. : Con el tiempo que llevan trabajando juntos, ¿ cómo se ha facilitado, nutrido o bien complicado la colaboración ? ¿ De qué manera el hecho de aprender a conocerse ha afectado su forma de trabajar en equipo ? G.L. & T.C.K. : Nuestro trabajo es el punto medio de nuestras visiones individuales, como dupla hemos aprendido a trabajar en conjunto, tenemos muchos gustos y cosas en común, pero también tenemos dos puntos de vista completamente diferentes en algunos aspectos y creemos que el resultado refleja un poco de cada uno. El hecho de conocernos y ser amigos facilita mucho el trabajo, al comienzo si fue complicado pero el tiempo y la experiencia nos han ayudado a saber cómo manejarlo. L.C. : Para el diseñador Mexicano David Salomon, la moda no solo es una forma de expresión, sino también una manera de conocer el alma de las personas. ¿ Cuál es su opinión al respecto ? ¿ Para ustedes cuál es el significado de la moda ?

ellos, la respuesta común es saber combinar o a armar un look pero es mucho más que eso, como decíamos es parte de la expresión del ser humano, de una comunidad, es cultural e histórico y sobretodo cambiante, uno de los rasgos principales de la moda es que es un cambio social, la moda refleja lo que se pasa en determinado momento de la historia. Hay una frase de Jarnow & Dickerson que dice “estar fuera de la moda es estar fuera del mundo”, creemos que eso simboliza un poco lo que significa la moda. L.C. : Con su experiencia en el sector, han sido testigos de la transformación de la Moda Peruana en los últimos años. ¿ Cómo podrían definir el camino recorrido, el primer Lima Fashion Week en 2011 y los próximos pasos necesarios para que la Moda Peruana tenga una mayor presencia a nivel Internacional ? G.L. & T.C.K. : Si, definitivamente como mencionamos antes la moda peruana ha tenido más importancia en los últimos anos, tenemos una nueva generación de diseñadores, modelos, revistas, la gente en general tiene más interés por la moda, pero creemos que todavía falta mucho por recorrer, de hecho es un gran paso y estamos muy contentos que este sucediendo esto y vivirlo, pero es un proceso y poco a poco se irá dando. El LIFWEEK fue un evento que marca la moda en Perú, ha sido el primer Fashion Week y el ver que 10 diseñadores locales presenten colecciones completas de una temporada ha sido una grata experiencia pero tiene que ser un trabajo continuo, cada temporada se debería presentar una colección y a veces no es tan fácil por el tema de presupuestos y facilidades que se deberían dar, pero esperemos que se logre eso. 

G.L. & T.C.K. : La moda es definitivamente una forma de expresarse, comunicarse, transmitir, proyectarse, es algo cultural y creemos que dentro de esos puntos esta el conocer el interior de las personas. A la par de nuestro trabajo somos profesores de un Instituto de Moda en Lima, dictamos el curso de “styling” y siempre empezamos el curso preguntándoles que es la moda para Mars 2012 - Latina Creación Magazine - 31


Blog Mode

Fashion and About là j’ai pu le voir grandir, ainsi que sa renommée. Rolando est né à Cuernavaca, dans l’état de Morelos (Mexique), c’est un créateur en plein développement. Mais un développement dans un style très Américain. Avec sa récente participation à la Fashion Week de New York, je me suis intéressé à faire une analyse sur certains aspects qui me semblent fascinants sur la différence entre faire de la mode à New York et le faire ici au Mexique. C’est une approche difficile, dont les paramètres et les situations varient.

nous avons pu le voir dans les plus importants magazines de mode du Mexique : Glamour, Vogue et Elle. Tous ces magazines lui ont fait une place et l'ont accompagné lors de son dernier spectacle dans la « Big Apple ». C’est vraiment prodigieux d’observer la croissance de sa marque aussi bien aux Etats-Unis qu’au Mexique. C’est i mp r e s s i o n na nt co mme nt se développent ses ventes au travers de différents magasins. C’est fascinant, d'être le témoin de la naissance d’un designer mexicain us sein de l’industrie de New York. Je trouve incroyable

ROLANDO SANTANA Un créateur à découvrir Angel Guerra, est un Fashion Blogger d’origine Mexicaine, il a commencé dans l'industrie de la mode avec son blog « Fashion and About » en 2009. Au sein de ce bl og il a not amment réalisé des interviews avec des personnalités comme les créateurs Christian Cota et Bibhu Mohapatra, ainsi qu’avec les rédactrices de mode Karla Martinez, Kyle Anderson, Susan Tabak, entre autres. Il est actuellement rédacteur en chef adjoint de « The Needle Eye » du site Web Compra Moda Nacional.

J

’ai découvert Rolando Santana grâce à la rédactrice de mode de la revue Vogue (Edition Mexico), Kelly Talamas, que j'ai interviewé pour son travail. Celle qui est aujourd’hui directrice de Vogue Mexique, avait partagé notre interview sur Twitter, et Rolando commenta qu’il avait beaucoup aimé l'article sur mon blog. Dans les jours suivants au travers de nombreux tweets j’ai peu à peu découvert son travail et je me suis alors intéressé à son site Web, pour découvrir les différents points de vente dont il dispose aux États-Unis. J'ai été surpris ! Je lui ai fait une interview et à partir de 32 - Latina Creación Magazine - Mars 2012

L'identité de Rolando Santana peut se voir dans chacune de ses créations, ainsi que dans sa façon de créer. Des vêtements parfaits pour une femme qui cherche à l’être. Des tissus incroyables pour tous ceux et celles qui cherchent à le paraître. Des pièces divines pour des femmes qui le sont. La femme qui s’habille en Rolando Santana est une femme qui sait que la robe ou la jupe qu’elle porte est indémodable et qu’elle pourra la porter autant de fois qu’elle le souhaite. Ainsi sont ses créations, de même que sa façon de travailler, avant et après un Show. Assembler une collection prend du temps et des efforts. Mais ce n'est pas tout. L'industrie est une entreprise, et celui qui ne vend pas, ne survit pas. Mais c'est précisément ce que Roland favorise. Avec des points de vente dans de nombreux magasins à travers les Etats-Unis, il est certainement l'un des grands représentants mexicains qui ont su se faire un chemin dans une industrie aussi importante et difficile, comme celle du secteur de la mode à New York. Il y a quelques jours, je disais à Rolando par téléphone, comment il est étonnant d’être témoin de son succès dans son pays. Seulement en Décembre dernier,

pouvoir poursuivre une amitié sincère et une véritable admiration pour un compatriote qui arrivera très loin.  http://fashionandabout.blogspot.com


Blog de Moda

Fashion and About Morelos, es un diseñador en proceso. Pero un proceso muy al estilo estadounidense. Con su reciente desfile en la semana de la moda en Nueva York me dispuse a analizar algunos aspectos que me parecían fascinantes sobre la diferencia entre hacer moda en Nueva York y hacerla aquí en México. Es difícil y los factores y situaciones varían.

venta en muchas tiendas por todo Estados Unidos es sin duda uno de nuestros grandes representantes de mexicanos que gozan de irse abriendo camino en una industria tan gigante y difícil, como lo es la industria de la moda en Nueva York. Hace unos días, le comentaba a Rolando por teléfono lo increíble que es verlo

ROLANDO SANTANA Un diseñador por conocer

Angel Guerra, blogger mexicano, se inició en la industria de la moda con el blog "Fashion and About" en 2009. Sitio, en el cual ha realizado entrevistas a personalidades como los diseñadores Christian Cota y Bibhu Mohapatra, así como a editores de moda como Karla Martinez, Kyle Anderson, Susan Tabak, entre otros. Actualmente es editor adjunto de The Needle Eye, website de Compra Moda Nacional.

C

La esencia de Rolando Santana se puede ver en todo lo que hace, así como en la manera que lo hace. Prendas perfectas para una mujer que busca ser eso mismo. Telas increíbles para quien busca verse como tal. Piezas divinas para mujeres que lo son. La mujer que viste de Rolando Santana es una mujer que sabe que ese vestido o falda lo tendrá siempre y lo podrá usar las veces que así lo desee. Y tan es así sus diseños, como lo es su proceso, antes de un show, como después. Montar una colección lleva esfuerzo y tiempo. Pero no es todo lo que se necesita. Finalmente la industria, es un negocio. Y quien no vende, no puede. Pero es justamente lo que Rolando promueve. Con puntos de

triunfar en su país. Tan sólo en Diciembre pudimos verlo en las mejores revistas de moda de México. Glamour, Vogue y Elle. Revistas con las que cuenta con su apoyo, y quienes lo acompañaron en su último desfile en la Gran Manzana. Prodigioso resulta irlo viendo crecer como marca tanto allá, como acá. Impresionante resulta verlo seguir con ventas en distintas tiendas. Fascinante resulta ir viendo el nacimiento de un diseñador mexicano en la industria neoyorquina. E increíble me resultará seguir con una buena amistad y admiración por un paisano que llegará muy lejos.  http://fashionandabout.blogspot.com

onocí sobre Rolando Santana gracias a la entonces editora de moda en Vogue México, Kelly Talamas, a quien hice una entrevista por su trabajo. La ahora Directora de Vogue México, compartió en Twitter la entrevista y Rolando comentó lo mucho que le gustó el artículo en mi blog. Los días siguientes continuó haciendo más tweets y pude ahí conocer sobre su trabajo, lo que me llevó a meterme a su página web y después a ver los puntos de venta que tenía en Estados Unidos. Me sorprendió! Le hice una entrevista y desde ahí he podido irlo viendo crecer y darse a conocer más y más. Rolando,

nacido

en

Cuernavaca, Mars 2012 - Latina Creación Magazine - 33



Agenda 8-15 Mars 2012 Baselworld

21-25 Mars 2012

Basele - Suisse

Mercedes-Benz Fashion Week Russia

Salon mondial de l'Horlogerie et de la Bijouterie.

Moscou - Russie

Salón mundial de Relojería y Joyería..

24º Edition pour cet évènement Mode, le plus important sur le territoire de l'Ex Union Soviétique.

www.baselworld.com

24º Edición para este evento de Moda, el más importante en el territorio de la Ex Unión Soviética. http://mercedesbenzfashionweekrussia.com/index.php

13-15 Mars 2012 Aljoias Limeira, Sao Paulo - Brésil Exposition de bijouterie présentant les plus grandes marques et les meilleurs designers Brésiliens. Exposición de joyería presentando las mejores marcas y los mas reconocidos diseñadores Brasileños. www.aljoias.com.br/feira_ing.php

22-25 Mars 2012 Jewellers Salon Odessa - Ukraine Unique salon international d'Ukraine dédié à la bijouterie et aux accessoires de mode.. Único salón internacional de Ucrania dedicado a la joyería y a los accesorios de moda.. http://jewellersalon.expoua.com/

15-18 Mars 2012 Fashion Industry Exhibition Saint Petersburg - Russie Exposition la plus importante en Russie pour l'industrie de la mode et dy style. Exposición de mayor importancia en Rusia para la industria de la moda y del estilo.

26-30 Mars 2012 Mercedes-Benz Fashion Week Mexico

www.en.farexpo.ru/fashion-spring-2012/exhibition/about/

Mexico - Mexique Mercedes-Benz Dfashion Mexico est l'évènement mode incontournable pour le Mexique. Mercedes-Benz DFashion México es el evento de moda por excelencia en México. http://www.mbdfashion.mx/mbdf/

21-24 Mars 2012 Amberif Gdansk - Pologne Salon international de l'ambre, de la bijouterie et des pierres précieuses. Salón internacional del ambar, de la joyería y de las piedras preciosas. http://www.mtgsa.pl/title,AMBERIF,pid,10,lang,2.html

Usted va a organizar o bien a participar a un evento dentro de los próximos meses ?

Ha g a n os p a r ticip e d e su s a ctiv id a d es : r ed a ction @ a r tilu x e. f r

Mars 2012 - Latina Creación Magazine - 35


Laine Alpaca Jenny Duarte cultive l’Ethique et l’Excellence L’Ethique en mettant un point d’honneur à sublimer les matières originaires de son pays : le Pérou L’Excellence en confectionnant ses collections à partir d’une fibre prestigieuse : l’ Alpaca www.artiluxe.fr/jennyduarte


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