_micro-performance, le son des pierres
2022
LA V OI X DES PI E RR ES
PRO JE T DE S P EC TAC L E V I VAN T AU T 2G
T HÉATR E DE GENNEV ILLI E R S
d’après la nouvelle de JG Ballard
Le jardin du temps
Mastère architecture & scénographies
Avril 2022
Module scénographie du spectacle vivant
Encadré par Nadia Lauro et Nicolas André
_les pierres-personnages
Le comte Axel L’arméepierres-personnages : une réinterprétation des éléments de la nouvelle de Ballard, honorer les pierres comme matière vivante
« Selon moi, tous les éléments sont fuides. La pierre même est fuide, une montagne s’effrite. Ce n’est qu’une question de temps. »
Guiseppe PenoneCe paysage mouvant de pierres s’inspire des jardins de pierre japonais : il fait référence à la plénitude et à la modestie que l’on peut éprouver face aux phénomènes naturels, aux traces du temps.
Dans le jardin du temps de Ballard, les éléments, vivants et non-vivants, ont été perçus comme des matières changeantes, mouvantes, opérant des métamorphoses, déformations et transformations, tout au long de la nouvelle. Chaque élément possède son propre langage et opère ses transformations à des rythmes diférents, lents, rapides, parfois décalés, parfois superposés. Le paysage décrit est apparu comme un paysage de pierres, alors même que c’est un paysage mouvant.
Dans le dispositif scénique, selon ses caractéristiques, chaque élément de la nouvelle est réincarné sous un état diférent de la matière, d’une pierre.
Les spectateurs arrivent dans la salle déjà plongée dans l’obscurité avec une légère lumière sur les pierres. La confguration spatiale y est simple et épurée, il y a une certaine tranquillité, silence et solennité. Il y règne un écho fottant.
L’idée est d’instaurer un dialogue avec les pierres, les diférents éléments vivants et non-vivants de la nouvelle.
Le mur d’enceinte , vient donner une limite et un horizon à ce jardin de pierres. Il le préserve mais permet aussi de moduler l’ambiance lumineuse. C’est un environnement qui fait entendre une histoire fantasmatique.
_un jardin de pierres : la métamorphose lente desmatériaux est un cycle de vie qui invite à la contemplation, à la méditation et au songe
_storyboard : la scène est un paysage mouvant, un dispositif en perpétuelle transformation, formation, déformation,
habité de sons, de voix, de soufes
_mise en valeur d’objets pivots
L E MAD, UN MUSÉE FO U D’ O BJE T S
PRO JE T DE SCÉN O G R A P H I E PO U R L ES
C OLL EC TIO NS XV II e E T XV III e DU MUSÉE DES A RT S DÉC OR ATIF S
Mastère architecture & scénographies
Février 2022
Module scénographie des lieux d’exposition
Encadré par Philippe Prost et Marina Khémis
En collaboration avec Delphine Boussin, Estelle
Giroux et Anna Sauqué
Le language
Le language architectural 2022
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_principes de l’accrochage
language architectural
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l’accrochage : rideaux, textes, cartels, socles, tables didactiques
En parcourant les collections des XVII et XVIII ème siècles du Musée des Arts Décoratifs, deux aspects ont attiré notre attention : une multitude d’objets d’une grande diversité de matériaux faits selon diverses techniques et savoir-faire sont présents tout au long du parcours et relatent d’usages et faits de société très spécifques.
Nous avons choisi dans ce travail de sélectionner et de mettre en valeur des objets pivots autour de ces deux thématiques : savoir-faire et faits de société. En les placant au premier plan du parcours proposé au visiteur, on lui permet de se les approprier et de rendre ces aspects de la collection interactifs et didactiques
Ce dispositif permet aussi de mettre en valeur certains objets en les faisant dialoguer avec des objets satellites et d’apporter du rythme dans le parcours proposé.
L’idée était donc de développer des portraits de ces objets et que le ton des accroches au sein de la collection y face écho, en créant une connivence avec le public. En adoptant un ton décalé, en relatant « une folle histoire » de ces objets, nous voulons permettre aux visiteurs d’établir une relation de proximité avec les oeuvres.
Un dispositif spatial simple nous aide à avoir une lecture plus continue de l’espace tout en cultivant cette réfexion autour du regard et de la vision : l’utilisation de rideaux fns et transparents. Ils permettent d’homogénéiser l’espace mais aussi de le séquencer en mettant en relation une succession de plans, et en créant un efet de contraste avec les objets.
_mise en scène de 4 salles autour de 4 savoir-faire : l’acajou, le le frisage, l’ébénisterie, la garniture_la salle des lorgnettes : une salle accumulative qui permet de poser un regard décalé,
décalé, presque indiscret sur les objets
400 LO GEMEN T S C OLL EC TIF S
H ASSE LT, BE L G I QUE
SE PP E C L AES A R CH IT EC T
Production de maquettes
Dans le cadre d’un concours pour la construction d’un ensemble de logements collectifs à Hasselt, en Belgique.
En collaboration avec l’agence de paysage Inside Outside.
Le projet propose d’installer cinq bâtiments de logements (logements à accession, sociaux, étudiants) sur une ‘table’ permettant de développer diférents espaces partagés au rez-de-chaussée : cafés, bibliothèque, crèche, salle de sport, etc, mais aussi de créer des séquences visuelles entre l’espace public et le paysage en coeur d’îlot.
_maquette d’ensemble, échelle : 1/200ème
_maquette du rez-de-chaussée, échelle : 1/200ème
_la montagne grignotée par l’extraction du marbre, Carrare, avril 2019, photographies argentiques personnelles
Projet de Fin d’Études - Juin 2019
Studio Architecture de Reconquête
Encadré par Cyril Ros et Armand Nouvet
En collaboration avec Virginie Mure
_espace de travail : superposition de croquis, maquettes, recherches, références
1_le bassin de tritons : préserver et révéler
2_la galerie et l’atelier de sculpture : conserver
Cinq interventions architecturales : cinq postures de l’architecte sur le dessin, la matière et l’environnement
4_l’industrie de transformation de la matière
conserver et donner à voir par la transparence
matière : réhabiliter, réemployer, une structure modulable
3_l’habitat : la structure comme base
5_le bassin de fltration : la prévention et l’inclusion
L’architecture est une activité humaine parmi d’autres et consiste depuis toujours en un déplacement de matière. Elle témoigne d’une volonté de l’homme à transporter et déplacer hors de son lieu d’extirpation la matière. Aujourd’hui les actions d’extraction sont industrialisées et accélérées, modifent et impactent fortement la croûte terrestre: son devenir est menacé. Qu’émerge-til des territoires ravagés, perturbés par l’extraction de la ressource naturelle, au-delà des promesses et des ruines industrielles, environnementales, sociales, paysagères, architecturales ? Quels sont les opportunités et les possibles dans ces paysages naturels de ruines ? Au travers de l’exemple de l’exploitation capitaliste et mondialisée du marbre de Carrare en Italie, nous développons un point de vue alternatif de l’architecte. Nous cherchons à prendre le parti de la matière. La matière, c’est celle qui subit toutes sortes d’actions, manipulations, c’est celle qui est extirpée, maltraitée. Observer la matière c’est avant tout l’incarner, la manipuler, la tester, la montrer, la révéler, mais aussi comprendre conjointement ses diférents enchevêtrements avec les vivants, les hommes, les végétaux, les animaux, les non-vivants, ainsi que leurs traces et impacts sur les écosystèmes. Dans ce territoire usé, impacté par les actions de l’homme, les traces, les mutations, constituent des points d’appui, des accents, des stimulants de notre planifcation architecturale. Dans certains cas, les ruines renferment des alternatives de vie que l’on nomme regains, au sens de reprise d’une forme de vie qui était perdue. Au travers de cinq interventions, cinq fragments du territoire, nous portons une attention nouvelle à la ressource naturelle et à son épuisement. Le projet dessine plusieurs portraits de l’architecte, à la fois attentif, moteur, réparateur, contributeur, observateur, à la micro-échelle, mais aussi à celle du territoire. Il tisse des correspondances intellectuelles et politiques par la mise en place d’un tout, d’un système de correspondances établit entre les ressources naturelles présentes sur site, aussi bien humaines, qu’historiques, architecturales, urbanistiques, géologiques, etc ; un langage spécifque: des idées héritées de pensées (Beuys, Penone, Ponge, Tsing) ; et des actions : le modelage, la transformation, la préservation de structures existantes, la modularité et la transparence de l’espace, le réemploi, en d’autres mots, la sculpture sociale (Joseph Beuys), architecturale.
curiosités : recherche par la maquette et la lumière
_cabinet de curiosités : échantillons de matières, croquis et références
_scénographie de la soutenance
Différentes incarnations du marbre Une matière protéiforme
L’exploitation des ressources est à l’origine de déséquilibres profonds Répercussions des activités humaines sur la matière naturelle
Comment révéler les enchevêtrements de la matière ?
Expérimentation sur table lumineuse
Objets trouvés
Situations d’usures, de traces de la matière
_dessins axonométriques et croquis de recherche
_relations entre les composantes
_composantes caractéristiques
M2 ENSAPB - Automne 2017
Atelier Asie - Siemp Reap, Cambodge
Encadré par Cyril Ros
En collaboration avec Capucine Madeleine
a functionnal thickness
implant a water network
favor participation and workshops complement collective housing with agriculture
surimposition of a new network reshaping the grid
programms urban
modular collective housing
promote an economic loop
adress to various actors : habitants, ONGs, farmers, architects...
programms : urban furniture
L’atelier a pour objet la ville de Siem Reap au Cambodge, qui sert d’accès au site d’Angkor, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992. Le contexte est celui d’une petite ville, située dans un pays en développement, confrontée à une urbanisation rapide, liée au tourisme.
Notre travail est parti d’un constat : l’habitat vernaculaire traditionnel disparaît petit à petit pour laisser place à de grands complexes hôteliers. Parallèlement, on observe que l’équilibre entre l’architecture et les éléments naturels disparaît sensiblement. Cette question d’habitat, une situation locale est directement liée à des problématiques urbaines globales, comme les questions de l’eau ou de la végétation. Notre positionnement étant de réinstaurer l’équilibre fragile de Siem Reap entre eau, habitat et végétation. C’est pourquoi nous avons développé une méthodologie de travail appelée la “Stimulation urbaine”, basée sur un corpus théorique. Le but étant de venir agir à petite échelle pour impacter la plus grande, comme de l’acupuncture urbaine, et par phénomène de réactions en chaîne. Pour mettre en oeuvre cette méthode de travail, nous avons mis en place une boîte à outils que nous avons ensuite mis en scène dans diférents scénarios, avec diférents acteurs et temporalités. Cette gamme d’outils s’est développée à toutes les échelles pour venir agir sur le terrain : utilisation des murs, des limites pour implanter des activités diverses, superposition d’une nouvelle grille fonctionnelle, etc.
L’architecture a un rôle pivot mais c’est aussi quelque chose de vivant qui est capable d’évoluer. L’architecture est motrice de réactions en chaîne.
_un modèle de polarité à l’échelle de la ville ?
M1 AHO - Printemps 2017
Design-build studio en collaboration avec 10 étudiants
Encadré par Christian Hermansen
Responsable des dessins de plans, du planning de construction et de la réalisation de maquettes
Publié sur Archdaily et Hicarquitectura
_plan des deux salles de classe
_coupe des deux salles de classe
_espace d’apprentissage extérieur couvert
classe classe03
Le site se trouve sur la côte est du Kenya. La ville la plus proche est Mombassa, et le village le plus proche Kilif. Le climat est extrêmement chaud et humide. Le projet retenu se propose d’installer deux salles de classe dans la pente. Deux arcs de cercle viennent se répondre pour former entre eux un espace commun de jeux. Chaque salle de classe est composée de 3 murs courbes : un mur porteur en pierre, un autre petit mur porteur qui accueille le réservoir d’eau et entre les deux une cloison légère et transparente en bois. Cette dernière distingue deux espaces au sein de la salle de classe : l’espace d’enseignement intérieur plus classique et l’espace d’enseignement extérieur où les enfants peuvent déambuler à leur souhait. Une réfexion a été menée en terme de ventilation des salles de classe, c’est pour cela que la paroi en bois est perforée et laisse passer l’air à l’intérieur. Le toit aussi participe largement à la ventilation puisqu’il est surélevé du mur principal qui lui n’est que très peu percé pour éviter le trop grand ensoleillement et la chaleur. La construction s’est déroulée sur 5 semaines. Nous avons reçu l’aide de locaux, ce qui fut très enrichissant car ils ont partagé avec nous leurs savoir-faire.
Plus sur le développement du projet sur https:// scskenyaoslo.wordpress.com
_espèces végétales du paramo
04
THE N EW H UMB OL D T INS TIT U T E OF E C OLO G Y AND P L AN T G ENE TI CS
M1 AHO - Automne 2016
Studio Behind the Hill, Into the Wild
Encadré par Luis Callejas LCLA
En collaboration avec Lara Nixdorf HCU Hambourg
AHO student award : excellence in professionalism
Publié sur Koozarch en février 2018
L’idée ici est de délocaliser le traditionnel “Instituto de Investigacion de Recursos Biologicos Alexander von Humboldt” situé à Bogota en Colombie, au coeur d’un des plus riches écosystèmes, la Sierra Nevada de Santa Marta. En s’inspirant d’Alexander von Humboldt et du Douanier Rousseau, deux fgures infuentes des arts et des sciences, qui au XIXè initièrent des liens étroits entre nature, science et imagination, le projet propose d’insérer deux plateformes sur des sites très contrastés, qui permettraient de créer de nouveaux microclimats : la jungle dense avec ses cinq couches végétales; et le paramo, un écosystème tropical situé au-dessus de la ligne continue d’arbres, qui pourrait être comparé à certains paysages de Norvège. Dans la jungle, l’architecture fotte légèrement et se fond dans la végétation la plus haute, quand dans la végétation du paramo, la structure est très proche du sol à tel point que parfois elle le touche pour créer de petits jardins enclos et de nouveaux microclimats à la manière des murs à pêche. Les deux plateformes créent de nouvelles conditions de lumière, température, humidité, afn d’anticiper et prévenir le réchaufement climatique. Entretient et plus de documents sur https://www.koozarch.com/interviews/thenew-humboldt-institute-of-ecology-and-plantgenetics/