PORTFOLIO 2020 - Laura Jeanne Barrau - Architecte DE

laurajeanne

BARRAU

Portfolio 2020

TABLE DES MATIÈRES

0 — À PROPOS

Curriculum Vitae Parcours p.5 à p.9

I

— PFE - UN LIEU DE RENOUVEAU

Projet urbain La Nef Agricole Les Bassins Habités p.11 à p.25

II — PROJETS EN AGENCE

Henri IV Émergences La culture pour tous Bond Society p.27 à p.43

III —

POUR COMPLÉTER

Concours - Construire en pierre structurelle Concours - « Quelle(s) forme(s) d’habitat «désirable» après une «barre»? » Mémoire - «Intermédiaire» p.45 à p.55

À propos

1

— CURRICULUM VITAE

2 —

PARCOURS

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Fo r m at i o n Juillet 2020 - Formation REVIT Autodesk

«Revit Architecture, toutes les bases», Organisme Dolfi 2019/2020 - Formation HMONP en cours

ENSA Paris La Villette

Juillet 2018 - PFE : «Un lieu de RenouvEAU ;

Requalification de l’Usine des Eaux d’Ivry-sur-Seine» Mention «Félicitations du jury», avec Elise Gawsewitch 2013/2018 - Licence et Master

ENSA Paris Val-de-Seine, Atelier Tabet, Paris XIII Février 2018 - Soutenance de Mémoire

« Espaces Intermédiaires. Redonner un sens à la notion » Mention Bien 2016 - ERASMUS

Semestre 7 à l’Université d’Anvers, Belgique 2012/2013 - INSA de Strasbourg

Institut National des Sciences Appliquées - prépa intégrée 2012 - Baccalauréat scientifique

laurajeanne

Mention « Très bien », Lycée Erckmann Chatrian (57)

BARRAU Concours d'idées & Publication Mai 2016 - Concours d’idées

DIPLÔMÉE D’ÉTAT D'ARCHITECTURE

Construire en pierre structurelle, organisé par l’ENSAPVS, avec Léo Bourillet et Gabrielle Ledron 2ème PRIX Juin 2016 - Concours d’idées

10 janvier 1994 9 rue du Clos 75020 Paris laura.barrau@wanadoo.fr 06 47 58 90 98 Instagram : @laurajeannebarrau

Quelle(s) forme(s) d’habitat «désirable» après une «barre» ?, organisé par la ville d’AMIENS, avec Léo Bourillet et Gabrielle Ledron 1er PRIX Octobre 2016 - Publication

«L’après-Fafet, ils y ont pensé», JDA #812, Octobre 2016, p.7 Juin 2017 - Jury

Membre du jury du concours « Construire en pierre structurelle » Octobre 2018 - Exposition

Exposition des meilleurs PFE 2018, à l’ENSAPVS, Paris XIII

Curriculum Vitae

LOGICIELS +++ : Autocad, Sketchup, InDesign, Photoshop ++ : Illustrator, Arlantis, Pack Office + : Revit, QGIS LANGUES ++ : Anglais + : Allemand

Juillet 2018 - Concours d’idées

«Le logement en questions», organisé par le Syndicat de l’architecture, avec Elise Gawsewitch Janvier 2019 - Concours d’idées

«La Culture pour Tous», concours Urban Meal Mine, à Londres, au sein de l’agence Fanny Rozé Architecture.

MENTION HONORABLE Février 2019 - Exposition et Publication

Exposition du Projet de Fin d'Etudes au salon ART CAPITAL, au Grand Palais, Paris & Publication dans le catalogue de l'exposition

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E x p é r i e n c e p ro f e s s i o n n ell e Assistante architecte et MSP (HMONP) FANNY ROZÉ aRCHITECTURE Octobre 2018 à Mars 2020 + Rénovation d’un appartement haussmannien de 290 m² :

Esquisse, DCE, Analyse des offres, DP (Déclaration Préalable), suivi de chantier - Paris IV (MOA Privée)

+ Transformation d’un local de bureaux en 4 appartements :

AVP, DCE, analyse des offres, DP, prestations - Paris VI (MOA privée)

+ Faisabilités & candidatures :

Dossiers accord-cadre, appels d’offres, études de capacité (Ile-de-France)

+ Concours 97 logements et 300m² de commerce (LNC)

ZAC Confluence, Ivry-sur-Seine, Second tour, concours non jugé

+ Concours Résidence Senior (EPA ORSA)

ZAC Seine Gare, Vitry-sur-Seine,Troisième tour, en attente des résultats

+ Concours 100 logements sociaux (LOGIREP) ZAC des Tartres, Saint-Denis, deuxième place

+ Concours 125 logements sociaux et en accession (IDF Habitat/ COOPIMMO) Champigny-sur-Marne, en attente des résultats

+ Communication :

Chartes graphiques, Instagram, dossier de presse, rédaction de notes

+ Recherches & études de cas :

cohabitation, corpus de logements et analyse, coliving

S t ag e s Stage de Master - Bond Society Juillet à Septembre 2017 + Faisabilités :

Réinventer Paris II, appels d’offres, études de capacité

+ Phase Chantier :

Plans locatifs, carnet de décoration, PCM, visites et réunions de chantier

+ Phase Concours :

Concours restreint de maîtrise d’œuvre pour une école élémentaire à Drancy Lauréat (avec Daudré-Vignier & Associés)

+ Communication :

Mise en place de chartes graphiques, dossier AJAP

Stage de Licence - Architectures Raphaël Gabrion Février 2016 Visites de chantiers, graphisme, dossier de candidature, signalétique, recherche prestations

Stage ouvrier - bénévolat avec REMPART Juillet 2014 Rénovation et revalorisation du Château de Portes, taille de pierres, jointoiements, dallages

L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

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En journée : un espace ouvert, accessible à tous, une invitation aux usages et à l’appropriation de la rue

À partir de 20h : un espace fermé réservé aux habitants barbecue, soirée étudiante, espace de travail....

Parcours

REZ-DE-CHAUSSÉE

« INTERMÉDIAIRES », Logements, résidence étudiante & espaces intermédiaires Master 1, Elise Gawsewitch & Laura Jeanne Barrau, 2017 L’idée est ici de (re)questionner les limites à travers ses valeurs physiques et d’usages. Ainsi, la conception de typologies sur une même parcelle créant leur propre système d’espaces intermédiaires (cour pour l’une, pièce en plus en connexion directe avec une rue piétonne pour l’autre) cherche à favoriser la reconquête de la rue par les habitants en valorisant l’extérieur des logements.

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2 —

Parcours

La première étape signifiante de mon parcours est celle d’une étudiante à l’ENSA Paris Val-deSeine diplômée en juillet 2018. La seconde étape est celle d’une première expérience salariale à l’agence Fanny Rozé architecture, qui aboutira à une mise en situation professionnelle dès octobre 2019 dans le cadre de la HMONP (formation en cours).

Mes études d’architecture ont rapidement fait émerger deux thématiques intrinsèques à ma démarche et mon discours.

Une première thématique nait d’une sensibilité particulière pour les questions de l’habitat.

Une affinité pour les projets de logements qui s’accompagne de questions et réflexions sur les usages, la notion d’appropriation, ou les espaces intermédiaires (notion qui deviendra le sujet de mon mémoire de master).

La seconde thématique émerge d’un attrait pour différentes questions liées à la communication d’un projet : mise en page, qualité et identité graphique, construction d’un discours, qualité rédactionnelle, etc. Au-delà de la communication graphique, la construction d’un discours raisonné, maîtrisé est également un enjeu essentiel, que ce soit à l’oral ou à l’écrit. Maîtriser son discours et être capable d’exposer les intentions traduisent alors une compréhension des enjeux et une maîtrise du projet.

Riche de ces cinq années d’études et de stages en agence, ma première expérience salariale en tant qu’assistante architecte (CDD puis Mise en situation professionnelle HMONP) à l’agence Fanny Rozé Architecture a été pleinement formatrice.

Le premier projet sur lequel j’ai eu l’occasion de

travailler est la rénovation d’un appartement de 290 m², situé Boulevard Henri IV dans le quatrième arrondissement de Paris. Un projet que j’ai pu suivre du premier coup de crayon à la livraison (Déclaration Préalable, Avant-Projet, DCE, suivi de chantier, OPR). Un second projet de réhabilitation (Transformation de locaux de bureaux en quatre appartements) m’a permis d’aborder différentes phases de projet (Esquisse, conception, Déclaration Préalable, DCE Curage, DCE Mex, DCE projet, analyse des offres).

J’ai de plus acquis une riche expérience en concours qui complète celle acquise lors de mes études (deux concours d’idées avec Gabrielle Ledron et Léo Bourillet et un concours sur le logement avec Elise Gawsewitch). J’ai ainsi participé à un concours d’idées sur le thème de l’agriculture urbaine, à deux concours de logements pour des maîtrises d’ouvrage privée et deux concours de logements pour des bailleurs sociaux.

J’ai su démontrer une certaine aisance à l’écrit, et étais donc régulièrement en charge de la rédaction des notices pour les concours, les appels d’offres et les dossiers de presse. J’ai également eu l’occasion de réaliser cinq faisabilités pour des maîtrises d’ouvrage privées et sept faisabilités et notices dans le cadre d’accords-cadres avec Valophis et Expansiel.

Habitats, logements, communication, rédaction, différentes thématiques et une expérience que je souhaiterais continuer à approfondir et à mettre à profit lors de ma prochaine expérience en agence.

L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

I P r o j e t d e f in d ’ é t ud e s

U n l ie u d e r e n o u v E A U Mention «félicitations du jury» Avec Elise Gawsewitch, sous la direction de J. Boussart & M. Tabet, Master II, ENSAPVS

1

— PROJET URBAIN

Un lieu de renouvEAU

2 —

LA NEF AGRICOLE

Séquence I

3 —

LES BASSINS HABITÉS

Séquence II

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Requalification de l’ancienne usine des eaux d’Ivry-sur-Seine

Projet de fin d’études - Un lieu de renouvEAU

Vue depuis la Nef, espaces publics et passerelles permettant de maintenir l’accessibilité en cas d’inondation

Vue depuis la strate basse : requalification des bassins de filtration existants

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1 —

PROJET URBAIN

Un lieu de renouvEAU R EQUA LIF ICATI O N D E L’U S I N E D E S E AUX D’IVRY-S U R -S E I N E

Un lieu de renouvEAU, un nouveau quartier de vie prend place sur le site de l’ancienne Usine des Eaux d’Ivry-sur-Seine. Ce vaste site à proximité directe des berges de Seine, se situe au cœur de la métropole du Grand Paris. Ce contexte urbain dense, en zone inondable, semble idéal pour se confronter à des questions urbaines et sociétales contemporaines liées aux usages et aux mutations de la société. Il est question ici de créer un lieu de vie unique où habitants des lieux, d’Ivry-sur-Seine et du Grand Paris sont amenés à se rencontrer, à partager des lieux de vie, à travailler, à habiter, à vivre avec un rapport particulier à l’Eau ; et ce, tout en proposant une densité et une offre programmatique attendue à l’échelle d’un quartier de ville en région parisienne.

Pour répondre à l’ensemble des problématiques du site et à une densité équilibrée, nous sommes arrivées à une proposition de projet définie en séquences et en strates. Cette stratégie concilie les trois grandes thématiques: paysages, réseaux & franchissements et programmes. Que ce soit à l’échelle urbaine ou architecturale, la conception est guidée par une réflexion autour des usages, afin de produire des atmosphères et des particularités spécifiques, riches et adaptables à chaque situation, besoin et temporalité.

L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

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S t ra te h a u te Espaces résidentiels et tertiaires

S t ra te i n te r m é d i a i r e RDC haut et circulations hautes Zone tampon reliant les différentes strates et séquences Toitures végétalisées et potagers

S t ra te b a s s e RDC et circulations basses Bureaux, ateliers, commerces

S t ra te p l a te a u Espaces publics Bassins de rétention Bassins d’aquaponie

S i te

Projet de fin d’études - Un lieu de renouvEAU

Alentours et continuités vertes

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Strate basse : rez-de-chaussée et circulation suivant la trame des bassins

Coupe à l’échelle du site : un projet organisé en strates et en séquences

L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

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Vue depuis la rue Jean Jaurès : horizontalité et alignement le long de l’espace public

Projet de fin d’études - Un lieu de renouvEAU

Axonométrie de la Nef Agricole : implantation du projet sur le bâtiment existant construit par Dominique Perrault

Vue depuis le toit de la Nef : utilisation des bassins existants pour développer un programme d’agriculture urbaine

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2 —

SÉQUENCE 1

La Nef Agricole R EQUA LIF ICATI O N D E L’U S I N E D E S E AUX D’IVRY-S U R -S E I N E

La Nef Agricole, la première séquence, joue le rôle d’interface entre le tissu ivryen et le reste du site.

La programmation s’articule autour de l’agriculture urbaine, de la recherche, de la formation et du travail.

La Nef, bâtiment existant conçu par Dominique Perrault, est utilisée comme socle. Les bassins existants permettent de récupérer l’eau afin d’approvisionner l’agriculture urbaine en toiture.

Au-dessus, s’implantent trois nouveaux bâtiments reliés entre eux par un système de passerelles. Ils soulignent l’alignement urbain sur l’avenue Jean Jaurès et accentue l’horizontalité de la Nef. Du côté des bassins, les ouvertures sont privilégiées avec un rapport particulier au paysage. La structure du nouveau bâtiment suit la trame des bassins existants et en reprend la matérialité en béton. Elle permet différentes configurations cherchant à s’adapter à des besoins et usages divers, et à répondre à des modes de travailler émergents. Le plan libre mis en place permet également de mettre en place une centralité particulière où circulations verticales et horizontales favorisent les connexions entre les différentes strates et bâtiments.

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Projet de fin d’études - Un lieu de renouvEAU

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Coupe de la Nef Agricole : stratification programmatique et apport de lumière MOBILIERS & USAGES

MODULER L’ESPACE & RANGER

TRAVAILLER EN GROUPE

S’ISOLER

TRAVAILLER SEUL

Plan d’un des plateaux : plan libre favorisant des configurations diverses L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

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Vue depuis la strate intermédiaire : toitures végétalisées, locaux communs et potagers

Projet de fin d’études - Un lieu de renouvEAU

Axonométrie d’un ilôt des Bassins Habités : un nouveau quartier de vie implanté sur la trame des anciens bassins

Vue depuis le toit d’un bâtiment : espace partagé et privatisable, une diversité d’usages possible

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3 —

SÉQUENCE 2

Les Bassins Habités R EQUA LIF ICATI O N D E L’U S I N E D E S E AUX D’IVRY-S U R -S E I N E

Les Bassins habités, la deuxième séquence, proposent un quartier de vie qui mêle différents usages et met en place une mixité programmatique.

L’implantation des bâtis sur la séquence 2 s’appuie sur la trame existante formée par les anciens bassins de filtration. Réunis autour d’un bassin maintenu en espace public, des îlots se forment.

Un RDC bas, sur pilotis et orienté pour permettre l’écoulement des eaux, abrite commerces et ateliers.

Un RDC haut intermédiaire, conçu comme un espace tampon entre les strates basse et supérieure, accueille des toitures végétalisées et l’accès aux bâtiments de logements le surplombant. Ces derniers sont implantés de façon à offrir des vues longues et des porosités dans l’ensemble du site. Le système structurel mis en place permet diverses typologies de logements.

Nous proposons en particulier une typologie qui s’inscrit dans une évolution des modes d’habiter et répond aux attentes d’une génération mobile, connectée et flexible du Grand Paris. Les logements proposés cherchent à faciliter le système de location, pour des durées variables, d’une cellule d’habitation privative simple ou double disposant d’un mobilier spécifique en fonction des usagers, et ce tout en profitant des services quotidiens proposés.

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Projet de fin d’études - Un lieu de renouvEAU

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Stratification programmatique : une division en strate répondant aux différentes attentes & problématiques du site

1 / 5 0 0 ème

T Y P O L OG I E D E L ’ H A B I TAT PA R TAG É

T Y P O L O G I E D E L ’ H A B I TAT C L A S S I Q U E

1 / 5 0 0 ème

Organisation des espaces et usages : système structurel permettant diverses typologies de logements L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

Projet de fin d’études - Un lieu de renouvEAU

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L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

II Fanny R o z é Ar ch i t e c t ur e & B o n d S o c ie t y

P r o j e t s e n a g e n ce Assistance Architecte, Octobre 2018 à Mars 2020 | Stagiaire, Juillet à Septembre 2017

1

— HENRI IV

Réhabilitation d’un appartement dans un immeuble haussmannien

2 —

ÉMERGENCES

Concours restreint - 100 logements sociaux

3 —

L A CULTURE POUR TOUS

Concours d’idées - Réflexion sur la pratique de l’agriculture urbaine en milieu urbain

4 —

BOND SOCIETY

Stage de Master

Projets en agence

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Porte sur pivot séparant la partie jour de la partie nuit, et ce en offrant une transparence qui apporte une lumière naturelle dans l’entrée et le vestibule

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Fanny Rozé

aRCHITECTURE

1 —

Henri IV

Réhabilitation d’un appartement dans un immeuble haussmannien COMMANDE DIRECTE | MISSION DE BASE MOA : PR IVÉ S I TE : PA R I S IV SU RFAC E : 29 0 M² S H A B BU D GE T : N C CA LEN DR IER : O CTO BR E 201 8 À J U I L L E T 201 9

Missions : Esquisse, Déclaration Préalable, production des éléments graphiques du DCE, analyse des offres, suivi de chantier, dossier de presse

C’est dans le quartier du 4ème arrondissement de Paris que se situe l’appartement du Boulevard Henri IV. Situé à la limite Sud-Est du Marais, il est marqué par une ambiance haussmannienne remarquable. La réhabilitation de l’appartement met en valeur cet héritage historique par le biais d’une démarche contemporaine. L’agence Fanny Rozé architecture apporte ses compétences pour imaginer des espaces de vie généreux, aux détails épurés, qui allient l’ancien et le contemporain avec sensibilité. Les espaces sont animés par un jeu de couleurs en harmonie avec le caractère du lieu.

La démarche principale est de séquencer les différents espaces en mettant en avant une division entre partie jour et partie nuit. Cette intention permet d’apporter à chacun une ambiance qui lui est propre tout en conservant une fluidité pour l’ensemble des circulations.

Les usages premiers des pièces humides (salle d’eau, de bain et cuisine) retrouvent des espaces prévus à cet effet. Le couloir central est requalifié pour fusionner avec les espaces de jour. Du côté des chambres, ce couloir s’apparente à un vestibule au centre duquel un meuble sur mesure organise la distribution tout en offrant des rangements.

L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

Projets en agence

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Coupe d’ambiance : entrée et vestibule, séquençage des espaces

Plan projet : séquencer les différents espaces en mettant en avant une division entre partie jour et partie nuit L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

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MIXITÉ TYPOLOGIQUE

Projets en agence

RAPPORT AU SOL ET AU CIEL

PAYSAGE & CONTINUITÉ VÉGÉTALE

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Fanny Rozé

aRCHITECTURE

2 —

Émergences

100 logements sociaux CONCOURS RESTREINT - 2EME PLACE MOA : LO GI R E P S IT E : S A IN T-D E N I S , Z AC D E S TA RTR E S S U R FAC E : 7 20 0 M² S H A B BU D GE T : N C CA LEN DR IER : D ÉC E MBR E 201 9/JA NVI E R 2020

Missions : Participation à la conception, production d'éléments graphiques, rédaction de la notice urbaine et architecturale

Le lot 75S se situe à Saint-Denis, dans la ZAC des Tartres. Il prend place sur un site au passé historiquement dédié aux cultures maraîchères. Le projet de la ZAC des Tartres Sud s’inscrit dans une dynamique de renouvellement urbain du secteur. Le lot 75S y tient une place particulière, bordant le futur parc agro-urbain et l’Avenue Stalingrad, et joue ainsi le rôle d’entrée de ZAC. Le projet s’organise autour des couloirs de vue organisés par le plan masse de l’urbaniste, et ce afin de conserver une transparence à l’échelle du quartier. Les différents volumes sont sculptés et dialoguent avec les richesses du site tout en offrant des vues multiples et qualitatives pour chaque logement, notamment vers le cœur d’îlot et le parc. Des porosités urbaines sont également aménagées, à l’échelle du piéton en direction Nord/Sud, et dans le rapport au ciel autour des émergences.

La volumétrie s’organise autour de deux émergences et d’un épannelage. La diversité architecturale et typologique permet de dialoguer avec les différentes échelles du contexte et de proposer une architecture sur mesure et une épaisseur bâtie optimisée.

Cela valorise le cœur d’îlot et offre les meilleures orientations possibles pour les logements.

L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

Projets en agence

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Perspective : artefactorylab

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Plan zoom logement type T3 | 67,85m²

Plan zoom logement type T4 | 76,4m²

Plan d’étage courant R+1/R+3 | 1/500ème L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

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Growers

Green workers Neighborhood residents London Citizens

Expérimenter

Récolter

Habiter

Consommer

Cultiver

Distribuer

Récolter

Récolter

Habiter

Transformer

Recycler

Transformer

Consommer

Recycler

Recycler

LES ACTEURS DE L’AGRICULTURE URBAINE

Neighborhood residents

Habiter

Growers

Experimenter

Cultiver

Récolter

Transformer

Distribuer

Green workers

Recycler

Projets en agence

Consommer

London Citizens SCHÉMAS D’INTERVENTION DES ACTEURS DE L’AGRICULTURE URBAINE

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Fanny Rozé

aRCHITECTURE

3 —

La culture pour tous

Projet urbain - Réflexion sur la pratique de l’agriculture urbaine en milieu urbain CONCOURS D’IDÉES - MENTION HONORABLE OR G A N I S ATI O N : U N F U S E S I TE : LO N D R E S SU R FAC E : 1 2 ,5 H A ( PA R C E L L E ) CA LEN DR IER : N OVE MBR E / D ÉC E MBR E 201 8

Missions : Référente du projet avec Chloé Blanc, conception, recherche et réflexion, rédactions, production graphique

Les ambitions premières du projet sont de rendre la culture agricole accessible à tous, et d’inviter les habitants à la pratiquer et à la faire vivre. Cela permet d’interroger les problématiques liées aux usages et aux mutations sociétales. A l’échelle urbaine, l’objectif est de trouver un équilibre entre masses bâties, espaces publics, espaces verts et espaces cultivés.

Partagée, collaborative, commune, écologique, la ville et sa gestion semblent évoluer et impacter les modes d’habiter, de travailler et de produire. C’est dans ce contexte que nous proposons « la culture pour tous ». Ce nouveau paysage urbain concilie la végétation, un ancien contexte industriel et ouvrier et un nouveau quartier en construction.

L’objectif est de mettre en place des programmes mixtes qui suivent l’évolution des pratiques alimentaires. Une nouvelle façon de s’approprier l’espace public qui valorise la culture locale et réinterprète la dimension de l’habiter. L’intervention de différents acteurs s’organisent autour de programmes et d’une mixité d’usages répartie en trois pôles. Plus qu’un lieu de production alimentaire, « la culture pour tous » est un lieu de vie unique où les habitants du quartier et de Londres sont amenés à se rencontrer, à partager des lieux de vie, à travailler, à produire de la nourriture avec un rapport particulier à l’agriculture.

L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

Projets en agence

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Habiter la culture

Jardins et serres partagĂŠs

RĂŠcolter et distribuer Alimenter la ville

Cultiver la place

Rencontrer les acteurs L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

Projets en agence

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31 logements locatifs sociaux Ă Clichy (Fabrice Dusapin et Bond Society)

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4 —

Bond Society

Stage de Master, juillet à septembre 2017 Missions : Phase chantier : plans locatifs, carnet de décoration, PCM (Permis de Construire Modificatif), visites et réunions de chantier Concours (concours restreint de maîtrise d’œuvre pour une école élémentaire à Drancy) : Participation à la conception, production d’éléments graphiques Communication : mise en place de chartes graphiques, dossier AJAP Faisabilités : Réinventer Paris II, études de capacité en Ile-de-France

Mes cinq années d’études ont été enrichies par la réalisation de stages, dont un particulièrement déterminant. En master, j’ai en effet eu la chance de réaliser mon stage dans la toute jeune agence Bond Society (qui depuis s’est bien développée).

Une agence dont les réflexions s’orientent vers l’observation des mutations sociétales et leurs divers impacts sur les modes d’habiter et de travailler.

L’agence prône une dynamique ambitieuse et engagée autour de convictions sociales et écologiques et n’hésite pas à remettre en question les codes établis de la production du logement. Une agence dont la stratégie de développement est résolument tournée vers la communication. Une expérience brève (trois mois) mais pleinement formatrice, qui a enrichi mes réflexions sur les deux thématiques majeures de mon parcours : l’habitat et la communication du projet.

Le projet présenté ici est une opération de 31 logements locatifs sociaux, en phase chantier lors de mon stage, à Clichy. Bond Society est l’architecte qui s’occupe de la direction de l’exécution des travaux - missions VISA DET AOR (Fabrice Dusapin est l’architecte mandataire). Je suis en charge du PCM, des plans locatifs, du carnet de décoration des parties communes et accompagne régulièrement Christelle Gautreau sur le chantier.

L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

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Projets en agence

Plans de repérage - Extrait du carnet de décoration des parties communes du projet de 31 logements à Clichy

Fiche technique - Extrait du carnet de décoration des parties communes du projet de 31 logements à Clichy

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Plan de faรงade - Extrait du Permis de Construire Modificatif L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

III

P o ur co m pl é t e r . . .

1 —

CONCOURS «CONSTRUIRE EN PIERRE STRUCTURELLE»

Un nouveau centre pour Mortefontaine, entre village rue et venelles douces

2 ème prix

2 —

CONCOURS « QUELLE(S) FORME(S) D’HABITAT «DÉSIR ABLE» APRÈS UNE «BARRE»? »

De la barre à l’ilot

1 er prix

3 —

INTERMÉDIAIRES

« Espaces Intermédiaires. Redonner un sens à la notion. »

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Vue depuis la nouvelle rue : percée visuelle vers l’église du villag, mise en valeur du patrimoine existant

Concours d’idées

Plan masse du projet : découpage parcellaire en lanière, créations de nouvelles voies

Vue depuis l’une des venelles qui assurent la desserte arrière des parcelles

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1 —

CONCOURS D’IDÉES - CONSTRUIRE EN PIERRE STRUCTURELLE, ORGANISÉ PAR L’ENSAPVS, 2016

Un nouveau centre pour Mortefontaine, entre village rue et venelles douces 2 ÈM E PR IX - AVEC L ÉO BO U R I L L E T E T GA BR I E L L E L E D R O N

Le projet répond à la demande de la mairie de Mortefontaine, village de 850 habitants dans l’Oise, de profiter de la construction d’une soixantaine de logements pour réfléchir à la création d’un nouveau centre-bourg. Notre projet se voulant être une réponse à son environnement, contextualisé et légitime, il vise une réinterprétation contemporaine des normes en place : alignement sur rue, toitures à double versant, pignons en pierre se prolongeant en murets, réseau de venelles douces... Le parti pris urbain ambitionne de mettre en valeur le patrimoine existant ; la grande percée sur l’église apparaît comme l’axe structurant. Deux venelles douces encadrent ces îlots nouvellement définis et assurent la desserte arrière des parcelles. Les logements s’intègrent en grande partie dans un module courant aligné sur la rue principale. Il comprend trois logements rez-dechaussée en duplex et un logement haut en R+2.

L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

Concours d’idées

48

+2

+1

RDC

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Elévation sur rue d’un des modules : pierre structurelle en soubassement couplée à une structure bois en ossature légère

L a u ra J e a n n e B a r ra u - P o r t fo l i o

50

Plan masse du projet: restructuration et renouvellement d’un quartier de la ville d’Amiens

Concours d’idées

Des formes urbaines diversifiées afin d’assurer la couture entre le pavillonnaire et l’entrée de ville

Coupes des deux typologies de logements proposées : logements individuels et logements intermédiaires

51

2 —

CONCOURS D’IDÉES - QUELLE(S) FORME(S) D’HABITAT «DÉSIRABLE» APRÈS UNE «BARRE»?, ORGANISÉ PAR LA VILLE D’AMIENS?, 2016

« De la barre à l’îlot » 1 ER PR IX ÉTU DI A N T - AVEC L ÉO BO U R I L L E T E T GA BR I E L L E L E D R O N

La barre Fafet située dans les quartiers nord d’Amiens est en cours de démolition pour des raisons budgétaires et de dégradation avancée.

Cette démolition appelant reconstruction est l’occasion parfaite de questionner les limites de ces grands ensembles ; cette opération de renouvellement urbain se veut adaptée et réparatrice. À l’échelle du site d’étude, bordé par des quartiers pavillonnaires au nord et par un axe routier majeur au sud, l’enjeu est d’assurer une couture, une transition graduelle et progressive entre ces deux entités.

Cinq axes majeurs ont guidé notre réflexion : + Retravailler la rue, + Redonner de la valeur aux espaces publics, + Encourager et faciliter l’évolution du quartier, + Diversifier les populations, + Proposer une architecture, évolutive, adaptée et attractive.

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« VENEZ JARDINER, VOUS ÊTES CHEZ VOUS ! »

Qu’est-ce qu’une rue végétale ?

Une rue où l’on jardine, Une rue plus conviviale, qui crée du lien social, Une rue qui favorise la biodiversité, Une rue qui rafraîchit la ville en été.

Qu’est qu’une rue végétale ?

Une rue qui nous embobine Une rue au caractère bancale, où l’on cultive les déchets sales, Une rue qui, soit dit en passant, ne permet ni civisme, ni mixité, Une rue qui, en libre-service, fournit pétunias et genévriers, Une rue qui rafraîchit la ville dès le mois de janvier.

C’est assez de chaleur pour nos bourgeois satisfaits.

Ensemble, végétalisons Paris.

Poème écrit à six mains, Mairie de Paris, Gabrielle Ledron & Laura Jeanne Barrau

Mémoire

Extrait du mémoire : poème illustrant un des nouveaux types d’espaces intermédiaires émergeants : les rues végétales

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3 —

« ESPACES INTERMÉDIAIRES. REDONNER UN SENS À LA NOTION. »

INTERMÉDIAIRES M ÉM OIR E S O U S L A D I R ECTI O N D’A L A I N G U IH EUX, MA STE R I I , E N S A PVS

«Une trop forte densité peut aussi perturber les mécanismes de régulation de la frontière entre soi et les autres. Les fameuses «bulles invisibles» de Hall (1966) qui entourent chacun de nous peuvent se heurter et les distances interpersonnelles ne plus être respectées provoquant des sentiments de malaise et d’intrusion. [...] A certains moments, on désire s’isoler, préserver son intimité, à d’autres on recherche l’animation de la foule festive. Difficile équilibre entre des besoins d’isolement et des désirs d’échanges.» 1 L’idée2 initiale était de proposer une architecture qui participe de l’intelligence sociale et anthropologique en mettant au cœur de la réflexion l’utilisateur et ses possibles usages. L’objectif était de réussir à trouver la juste distance et les équilibres « entre des besoins d’isolement et des désirs d’échanges ». Le projet s’est ainsi développé autour des notions de transition et d’espaces intermédiaires, thèmes qui m’ont suivie tout au long de la conception du projet. Afin de compléter et d’enrichir ma

1 APUR, « Densités vécues et formes urbaines », Paris, juin 2003, p.11.

2 La réflexion a muri tout d’abord dans le cadre de l’exercice du projet du second semestre de master 1 : « L’hyperdensité », sur une parcelle entre Paris et Ivry, aux nombreuses contraintes.

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réflexion pratique, j’ai entamé l’étude sur les espaces intermédiaires, recherches qui se répondent et se complètent.

Par le biais du projet, l’objectif fut de comprendre comment les espaces intermédiaires pouvaient se matérialiser. Nous avons ainsi considéré que l’espace intermédiaire était le résultat d’un entre-deux, entre le privé et le public, entre le domestique et l’urbain, entre intérieur et extérieur, entre individus et collectif. L’idée était ici de (re) questionner les limites à travers ses valeurs physiques et d’usages. Ainsi, la conception de typologies sur une même parcelle créant leur propre système d’espaces intermédiaires (cour pour l’une, pièce en plus en connexion directe avec une rue piétonne pour l’autre) cherche à favoriser la reconquête de la rue par les habitants en valorisant l’extérieur des logements.

L’architecte a-t-il vraiment le pouvoir d’influencer les usagers et de favoriser les échanges, les rencontres et l’appropriation des lieux comme on peut souvent l’entendre ? Les architectes ont finalement sans doute une vision utopique de la conception marquée par l’ambition de créer des espaces qui favorisent les relations sociales, voire la communauté. Or on note souvent un fort décalage entre les intentions des concepteurs et la manière dont les usagers vont s’approprier les espaces communs, espaces qualifiés d’ « espaces intermédiaires » par certains architectes qui voient en ces espaces un fort potentiel de conception.

C’est de ces premières réflexions que s’est esquissé le sujet du mémoire et ses premiers enjeux : les espaces intermédiaires et ses conceptions complexes et ambiguës.

Mémoire

En cela, il s’agit plus profondément de saisir ce que peuvent être ses enjeux dans un contexte architectural. Les espaces entre la rue et le logement sont le lieu de nombreuses problématiques : scènes de la vie quotidienne, lieux d’expérimentation du vivre ensemble, simple lieu de passage, mais aussi d’articulation avec l’aire urbaine. Ils sont le lieu d’échanges, d’appropriation, mais aussi de conflits entre voisins qui sont amenés à partager ces espaces de manière volontaire ou subie. Ainsi, ces espaces sont le lieu d’une « dualité constante », comme le rappelle Christian Moley : « clore et marquer son territoire, se préserver de l’intrusion versus s’ouvrir à l’autre et développer des relations »3 . Va-t-on vers une idéologie communautaire, ou vers l’apologie du foyer ? Ou va-t-on vers la ville de demain partagée et non-privée ? L’objet premier est alors de saisir ce qui fait la particularité et la complexité des espaces intermédiaires, c’est-à-dire ce qui les distingue des

3 MOLEY Christian, Les abords du chez-soi, en quête d’espaces intermédiaires, Paris, Edition de la Villette, 2006.

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autres espaces dits publics ou privés. L’objectif est ici de mettre en lumière les multiples interprétations des espaces intermédiaires, dans le but de répondre à la problématique suivante :

La notion d’ « espaces intermédiaires », peutelle trouver un nouveau sens dans une ville de demain où le commun cherche à s’imposer ?

Dans un premier temps, il est question de chercher à comprendre pourquoi et comment un terme tiers est apparu, et ce en partant de l’hypothèse que les espaces intermédiaires ont émergé suite à la rencontre entre les sciences sociales et l’architecture.

Dans la seconde partie, nous ferons un point sur l’utilisation de la notion pour tenter de montrer que cette notion tierce laisse la porte à des interprétations diverses selon qu’on se base sur une question d’usage ou de statut. Pour illustrer ces propos, nous nous intéresserons aux différentes définitions données, en France et à l’étranger. Nous tâcherons ensuite de saisir au niveau juridique les nuances entre usage et statut et de comprendre où, entre privé et public, se situe la notion d’espaces intermédiaires. Pour finir, pour illustrer notre propos, nous nous intéresserons à son utilisation actuelle par les architectes et les maîtrises d’ouvrage pour mettre en lumière la « dualité constante »4 des enjeux.

Dans la dernière partie, après avoir montré que les espaces intermédiaires, par les apories du discours théorique, laissent la porte ouverte à des conceptions diverses, il sera question de faire évoluer la notion en s’appuyant sur son ambiguïté mise en valeur plus tôt, afin de parvenir à la proposition d’un nouveau sens. Pour cela, nous allons nous appuyer sur de nombreux exemples, en repartant de situations et d’usages, à l’échelle du logement, du quartier et de la ville en essayant de comprendre comment le contexte a favorisé l’émergence de nouveaux types d’espaces intermédiaires.

Ainsi, l’objectif de ce mémoire est de mettre en lumière notre propre définition de la notion dans un contexte contemporain qui tend à s’affranchir des distinctions structurantes de la ville entre privé et public.

(Extrait de l’introduction du mémoire)

4

MOLEY Christian, Ibid.

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