A l'épreuve du territoire, atelier de projet urbain sur la basse plaine du Var à Nice

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À l’épreuve du territoire Atelier de projet urbain sur la basse plaine du Var à Nice

Travaux des étudiants du Pôle Ville et Projet Urbain en 2008-2009 Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille


En haut carte de 1759 A droite carte du territoire d’Êtude en 2009

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À l’épreuve du territoire Atelier de projet urbain sur la basse plaine du Var

La plaine du Var est la dernière grande réserve foncière disponible pour l'extension de la ville de Nice. Ce site est aussi l'entrée ouest de la ville, celle où la vallée s'ouvre au littoral et conduit à la Promenade des Anglais. C'est sur ce territoire à enjeux et potentiels forts que nous avons choisi de travailler, dans le cadre du pôle "Ville et projet urbain", en 2008-2009, avec nos étudiants de 5ème année. Ce projet a fait l'objet d'une convention entre l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille et la Ville de Nice. Ce sont les résultats de ces 9 mois de travaux que nous présentons dans cet ouvrage. Un territoire en devenir La ville de Nice occupe les 3 kilomètres inférieurs de la rive gauche de cette plaine, face à St Laurent du Var. Faiblement urbanisé, ce territoire est encore marqué par l'occupation agricole et l'absence de cohérence générale dans son urbanisation récente. Cet espace fourre-tout, longé par l'autoroute A8 qui file à l'est vers l'Italie, accueille tout ce qui fait l'ordinaire disparate des périphéries urbaines : terrains agricoles, équipements sportifs, grands ensembles, zones d'activités, centre administratif, etc. Mais c'est surtout à l'articulation de cette plaine avec le littoral que se situe le secteur stratégique de son devenir. On y trouve l'aéroport international

gagné en partie sur la mer, le Marché d'Intérêt National, le quartier d'affaire Arénas, le grand ensemble des Moulins, le Centre Administratif des Alpes-Maritimes et le parc des Sports. En prévision, un certains nombre de projets vont impacter ce territoire, ils en sont les leviers majeurs de la transformation urbaine : déplacement du MIN, réorganisation des infrastructures de transport, liaison de l'autoroute à la Promenade des anglais et la voie rapide, future gare de TGV, ANRU du quartier des Moulins, lignes 2 et 3 du tramway, etc. Histoire de projets urbains L'histoire des projets de transformation de ce territoire nous informe aussi sur les invariants et les conditions de sa transformation. Alors qu'en 1913 la proposition de Robert de Souza évite le territoire de la plaine du Var1, le plan dit Cornudet de 1931 avait bien prévu son urbanisation en appliquant les principes du Consiglio d'Ornato qui avait guidé l'extension du centre ville de Nice au 19ème siècle2. Par un maillage viaire hiérarchisé ponctué par des places et des espaces publics majeurs, il propose le premier quadrillage de la plaine et préserve les collines. L'Etat s'y opposera après la seconde guerre mondiale. Ensuite il faudra attendre 1995 et le

premier Schéma Directeur de la ville de Nice pour voir la proposition de la mise en place d'une grille de 600 m de cotés dont l'objectif était de contenir un développement pour le moins anarchique3. En 2004-2005, une étude confiée à Yves Lion conforte ce schéma tout en introduisant des liaisons vertes transversales reliant la plaine et les collines par le prolongement des vallons existants. La déclinaison nouvelle de la trame viaire sert à ordonner les premiers projets de développement dans une cohérence d'ensemble4. En 2006-2007, un workshop d'urbanisme qui réunit des professionnels de renom - Marc Barani, Djamel Klouche, Xavier de Greyter et Michel Desvignesse penche à nouveau sur ce territoire. Les résultats de cette réflexion permettent de dégager des pôles de densité autour des équipements majeurs, l'installation d'un parc le long du Var et un maillage viaire plus souple, qui se plie aux parcellaire et aux éléments de contexte existants5. Mais ces projets ne concernent que la rive gauche du Var, du coté de Nice. De nouveaux évènements vont consacrer la dimension unitaire de la plaine au delà des limites communales, de colline à colline, de ligne de crête à ligne de crête.

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Une actualité porteuse La création de l'Opération d'Intérêt National de la Plaine du Var en 2008, marque un tournant dans la dynamique de l'aménagement de ce territoire en permettant une démarche globale sur l'ensemble des 15 communes concernées. Ancienne frontière puis limite communale, le Var trouve enfin sa position centrale dans ce territoire de 9.500 ha. En décembre 2008, la création de la Communauté Urbaine Nice Côte d'Azur regroupe 25 communes, dont 4 sont concernées par l'OIN de la plaine du Var : Nice, St Laurent du Var, La Gaude et St Jeannet. Une consultation internationale est lancée début 2009 afin de sélectionner 3 équipes qui vont réfléchir au devenir de ce territoire. C'est dans ce contexte porteur que nous avons travaillé avec les 31 étudiants de cet atelier. Les objectifs pédagogiques du pôle "Ville et projet urbain" L'enseignement proposé par notre Pôle vise à donner aux étudiants les outils et les méthodes nécessaires pour appréhender le fait urbain contemporain dans toute sa complexité formelle et spatiale. Dans cette mesure, il entend former les étudiants au rôle des savoirs de la discipline architecturale dans la production et la gestion de la ville et favoriser ainsi

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leur futur positionnement comme acteurs à part entière de la maîtrise d'œuvre urbaine6.

10. Le travail s'organise en binôme pour le S9 et ensuite se développe individuellement en S10.

Les principaux objectifs développés en 5ème année sur deux semestres sont : - former les étudiants au projet urbain entendu comme la qualification concrète des espaces - donner forme au concret et au visible de la ville -, et ce à des niveaux et des échelles opératoires multiples ; - développer la connaissance et la compréhension des mécanismes de formation des territoires urbains contemporains ; - mobiliser des outils d'analyses pertinents en regard de la complexité même des territoires étudiés ; - identifier et mettre en œuvre dans le travail de projet les dispositifs et les principaux instruments opérationnels et conceptuels du projet territorial et urbain.

Au cours du semestre 9, l'exercice de projet met en jeu les différentes échelles du projet urbain, de l'approche territoriale à l'échelle architecturale. C'est une phase exploratoire du site. Les différents domaines de connaissances propres au projet urbain sont mobilisés: la production et la gestion de la ville contemporaine, la lecture et l'analyse des territoires urbanisés, les outils et méthodes du projet urbain et territorial. Trois thèmes principaux sont mis en avant : celui de la mobilité et de l'échange, de la "ville passante" telle que la définit David Mangin, celui du "projet de sol", le projet topographique proposé par Bernardo Secchi comme hypothèse pour donner une forme lisible à la ville, celui enfin de la densité et des figures bâties qu'elle requiert types, groupements, îlots … - comme hypothèse de travail architectural en réponse à la "fatalité" de la dispersion urbaine7. Enfin le développement durable est interrogé aux différentes échelles du projet urbain, du territoire à l'îlot, sur les thèmes de l'économie de consommation du territoire, de la place de l'agriculture en ville, des déplacements, de la mixité urbaine, de la gestion des sols et de l'eau, etc.

L'équipe pédagogique qui a encadré ce travail est constituée autour de JeanMichel Savignat, architecte, responsable pédagogique du pôle, de Laurent Hodebert, Gilles Sensini et Frédéric Gimmig architectes et de Jean-Louis Parisis, sociologue. Organisation des semestres Le travail en atelier se déroule en continuité entre le semestre 9 et le semestre


Bien entendu, la dimension paysagère est convoquée, dans ce qu'elle permet d'inscrire le projet dans un rapport respectueux au paysage, mais aussi dans la manière dont elle est captée dans le tissu urbain par les espaces publics et les ouvertures visuelles des formes bâties. En effet, il y a à Nice, une relation particulière de la ville dense au paysage collinaire qui l'entoure8.

Le contexte universitaire permet d’explorer librement ce site, comme un laboratoire du projet urbain et territorial. Ainsi, l’ensemble de ces projets d’étudiants en architecture nous offre une vision kaléidoscopique des tranformations de ce territoire en évoquant le champ des possibles de cet espace en mutation. Laurent Hodebert et Jean-Michel Savignat

Ce semestre est finalisé par la production d'un "Plan Guide" par groupe de 2 étudiants, ce travail est la base de chaque Projet de Fin d'Etude. L'encadrement des Projets de Fin d'Etude se fait sous la forme d'un atelier-séminaire ; les sujets, les thématiques et les situations de projet retenus pour ces travaux sont dans la continuité des réflexions engagées dans le cadre du pôle et particulièrement par le "Plan Guide". Le développement se fait de plusieurs manières : - La définition d'un moment particulier du plan guide : gare multimodale, grand stade, Cap 3000, etc. - La définition d'une manière d'habiter dans un secteur stratégique du plan guide, - Un travail thématique transversal au projet et fondateur: grand parc, îlot urbain, transport et infrastructure, etc.

1. Robert de Souza, “Nice capitale d’hiver”, Paris, Berger-Levraut, 1913, réédition Nice, Serre éditeur, 2001. 2. Philippe Graff, “L’exception urbaine, Nice: de la renaissance au Consiglio d’Ornato”, Marseille, Parenthèse, 2000. 3. Schéma Directeur d’Urbanisme de la ville de nice, Agence Municipale d’Urbanisme, 1996 et le dossier “Nice, un projet urbain”, AMC n°79, avril 1997, pp. 112-113. 4. Voir le dossier “Nice, l’urbanisme catalyseur du développement“, AMC n°163, septembre 2006, pp. 176-177. 5. Voir le dossier “Nice, l’urbanisme catalyseur du développement“, ibid et le schéma de M. Desvignes in “Natures intermédiaires”, Birkhäuser, 2009, p. 30. 6. Sur les principes pédagogiques de notre enseignement de projet urbain, voir Jean-Michel Savignat “Projet urbain, les figures de l’incertain” in “Matière de ville, Projet urbain et enseignement”, sous la direction de Yannis Tsiomis, Paris, Edition de la Villette, 2008, pp. 198-201. 7. Jean-Michel Savignat “Une densité raisonnée” in “Densité et formes urbaines dans la métropole marseillaise”, Marseille, AGAM, Edition Imbernon, 2005, pp. 13-15. 8. Voir le texte de Laurent Hodebert sur le paysage collinaire in “Nice, un projet urbain”, op. cit., pp. 110-111 et “Nice : paysage entre ville et collines”, FORUM d'Urbanisme et d'Architecture de la ville de Nice, Avril 2008.

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Analyse L’Êvolution du territoire depuis 1759

Evolution et persistance du bâti

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Evolution et persistance du parcellaire

Evolution et persistance des infrastructures


Analyse L’histoire des projets

Synthèse des projets

1931

1996

2005

2007

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Analyse Le grand paysage

La plaine du Var entre montagne et littoral

Réseau hydrographique

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Les vallons

L’habitat en plaine et en crète

Espaces naturels, sols cultivés

Diversité du couvert végétal


Analyse Le paysage, nature des espaces

Paysages : naturels, cultivĂŠs, jardinĂŠs

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Analyse L’occupation du sol, structure du parcellaire et perméabilité

Structure du parcellaire

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Perméabilité


Analyse L’occupation du sol, fonctions et usages

Fonctions

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Analyse Les infrastructures, hiĂŠrarchie des voies

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Analyse Les infrastructures, limites et espaces practicables

Limites et coupures

Espace praticable

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Analyse Le b창ti

Hauteur du b창ti

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Fonction du b창ti


Analyse La densité bâtie

Le bâti agricole en plaine

L’habitat sur les collines

Le grand ensemble des Moulins

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Analyse Synthèse et enjeux

De nouvelles relations entre St laurent du Var et Nice. Quelle type de cohérence installer dans la plaine ? Le Var ne peut continuer à être une frontière entre les deux rives.

Quelle forme donner à la zone innondable ? Quels secteurs sont à conquérir ? Quelle relation entre les terrains de part et d’autre de l’autoroute ?

Une nouvelle mixité pour ce territoire. Quel avenir pour les oteaux? Comment intégrer l’habitat dans la vallée ? Comment préserver les zones naturelles ?

Des usages multiples et disparates

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Un territoire fragmenté Un paysage à reconsidérer

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Au fil de l’eau Plan guide - Charlotte Martin

Le Plan Guide propose une urbanisation douce dont la structure urbaine se fonde sur les lignes d'eau, existantes ou redessinées, et la trame verte qui en découle. En partant des lignes d'eau existantes, une trame bleue a été élaborée à l'échelle du territoire de la basse plaine du Var pour compléter le réseau existant. Deux grands parcs en pied de coteaux sont ainsi générés par l'eau de ruissellement qui ruisselle des collines, un sur la rive droite, sur la commune de Saint Laurent, et l'autre sur la rive gauche à Nice. En partant du contexte, de la trame bleue, de la trame verte et des espaces publics, se développent trois types de bâtis différents. Le premier découle du grand boulevard urbain mis en place lors du plan guide, axe structurant du projet qui accueille le tramway. Le deuxième a pour origine le parcellaire agricole existant, perpendiculaire au Var. Et enfin le troisième type se base sur la topographie et le canal agricole existant en pied de coteaux.

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Au fil de l’eau Projet de fin d’études - Charlotte Martin

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La nature est ma voisine Plan guide - Julie Blanc & Joanna Metay

Comment recréer une cohérence dans le rapport au grand paysage ? Quelle forme d'urbanité donner à ce lieu intermédiaire ? Comment planifier le développement de la Plaine à moyen et long terme ? Ce Plan Guide cherche à répondre à ces enjeux en considérant comme espace de projet la Plaine de colline à colline. Une entité unitaire qui engloberait à la fois Nice et Saint Laurent du Var, qui sont aujourd'hui des espaces indépendants. Pour répondre à cet objectif, nous proposons de mettre en place un projet qui travaille dans la dimension transversale de la Plaine, et qui permettra de retrouver un rapport au fleuve, élément important de l'identité de cette Plaine, aujourd'hui oublié et non apprécié des habitants. Pour conforter ces idées, trois éléments viennent donc former la base de notre plan guide: - la mise en place de 2 polarités, au sud et au nord, futures zones de densité et d'attractivité, - un parc, espace fédérateur qui s'appuie sur les contraintes naturelles et participe de l'identité du site, - une trame qui vient installer la ville et créer des agrafes avec l'existant.

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La nature est ma voisine Projet de fin d’études - Joanna Metay Densité : Cos aire d’etude 1,3 - îlot 2,2

Le projet propose d'apporter des éléments de réponse à la question de la limite entre la ville et les espaces naturels. Il propose d'inverser le mouvement d'étalement urbain que l'on observe sur les coteaux, en donnant aux espaces naturels de la plaine une part active dans la ville. Dès lors il pose plusieurs enjeux : - affirmer la transversalité de la plaine du Var, - apporter de la densité, - qualifier la limite ville/nature.

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La nature est ma voisine Un mall urbain a ciel ouvert Projet de fin d’études - Julie Blanc

Les enjeux de la mutation du centre commercial de CAP 3000 : Premièrement, articuler cette aire urbaine à un tissu urbain mis en place à l'échelle de la Plaine du Var dans le cadre du plan guide. Deuxièmement, outre la mutation d'un tel espace commercial, il s'agit de densifier et de réaffecter spatialement ces espaces à des usages contemporains, tout en générant une valeur ajoutée au travers du projet de requalification.

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Transversalité Plan guide - Marie-Louise Caballero & Virginie Porta

Notre proposition de plan guide s'organise le long d'un axe majeur, Nord-Sud, avec un système de voies transversales qui reprennent l'orientation du parcellaire. Ce système est interrompu par des séquences paysagères qui prennent naissance au coeur des vallons et s'étendent jusqu'au Var. Ainsi, une alternance de séquences urbanisés et paysagères s'installent sur le territoire. On compte 3 séquences paysagères auxquelles s'attachent 3 activités différentes : une première à dominante culturelle, une deuxième sportive et la troisième à dominante agricole. Le site du PFE se situe en frange d'un parc, au niveau d'un secteur d'intensité articulé sur le territoire. Le projet à propose trois situations particulières : une première autour de l'axe majeur de l'aménagement, la deuxième proposant l'intégration une ligne d'eau existante et enfin une situation en pied de colline. La première étape propose un découpage résultant du plan guide et de la trame parcellaire existante. La deuxième intention a été de mettre en place un dispositif de bandes linéaires bâties qui s'installent de façon transversale sur le site.

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Transversalité Projet de fin d’études -

Virginie Porta

Densité : COS 1

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Habiter le parc Plan guide - Ines Belguidoum & Axelle Thierry

Pour ce territoire, des questionnements multiples ont nourri notre réflexion, - Que peut devenir ce lieu ? Quel sens y a-til à l'urbaniser aujourd'hui ? - La vallée du Var appartient-elle à Nice, à Saint-laurent ou est-elle une ville indépendante ? - Comment préserver ou saisir les qualités paysagères de la vallée dans le projet ? - Comment installer des éléments emblématiques de rayonnement national et international que sont le stade, la gare multimodale, un grand parc ? De ces questions nous faisons les enjeux de notre plan guide : - Faire de la partie littorale, une zone urbaine cohérente qui fonctionnerait à la fois comme entrée de ville pour Nice et pour la vallée. - Améliorer la desserte du site. - Rendre la zone attractive et habitable. - Rétablir des liaisons entre les coteaux et la plaine, entre le littoral et l'intérieur des terres, entre Saint-Laurent du Var et Nice.

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Maillage viaire

B창ti

Les sols

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Habiter le parc Types d’habitats et modes d’habiter Projet de fin d’études - Ines Belguidoum

La démarche propose des îlots dont le dessin va d'abord s'inscrire sur un socle d'espaces publics. Ce socle va proposer des variations, des retraits, laisser parfois place au vide, sans jamais vraiment s'effacer. Sur l'ensemble du site, on obtient une silhouette déclinant vers le parc signifiant le changement progressif d'ambiance entre les îlots denses, coté colline et les îlots amorçant les logements intermédiaires, vers le parc. On retrouve ponctuellement dans les îlots des petits équipements de types locaux associatifs, jardins publics ou encore jardins d'enfants, et qui vont entraîner une gestion particulière des îlots qui seront ouverts au public la journée et fermés la nuit. C'est le long du tramway que vont se développer les bureaux et commerces, laissant ainsi le reste du foncier à l'habitat.

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Habiter le parc Et si la ville enjambait les réseaux? Projet de fin d’études - Axelle Thierry Densité à St Laurent : COS 1,37, à Nice : COS 3

Un projet urbain d'une rive à l'autre. La structure urbaine de Saint-laurent du Var a été un des actes fondateurs du projet. Cela a permis d'établir une trame urbaine commune de part et d'autre du Var, avec des îlots ouverts sur le fleuve. Cette trame intègre l'autoroute dans son organisation. Deux nouveaux échangeurs à emprise minimale sont créés. Deux ponts permettent enfin de relier Nice au centre-ville de Saint-laurent. Ils se trouvent dans le prolongement des grands tracés à échelle de la plaine. Ces ponts possèdent à leurs extrémités des places publiques et des équipements. Ainsi l'espace est ponctué de quatre places. Le Var est franchi par des ponts et l'autoroute par des îlots. A Saint-Laurent un quartier résidentiel avec de l'activité fonctionne directement en lien avec le centre-ville.

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Le parc, trait d’union urbain Plan guide - Lena Chasagnette & Antonella Petitti

Le plan guide est basé sur l'idée de lier les entités du site, de créer des connexions et des échanges, au moyen d'accroches estouest notamment. Sur ces agrafes s'inscrit une trame viaire portant le maillage de la plaine. Afin de redonner une unité à la plaine, un parc continu est créé le long du fleuve, sur ces deux rives. Des couloirs verts viennent poursuivre le végétal existant principalement au niveau des vallons et viennent interrompre la trame. Ils créent de nouveaux quartiers et lient les coteaux à la plaine. Le parc reliant les deux rives est essentiellement lié aux loisirs. A l'échelle de l'îlot, le projet se construit selon une logique claire : tracer, découper, lotir. Outre les deux boulevards principaux, le méga îlot est défini par des voies secondaires. Une voie de même type traverse l'îlot afin d'en créer deux distincts. C'est donc l'assemblage de deux îlots qu'il faut traiter, des venelles desservent l'îlot par l'intérieur. Ce sont des espaces partagés, aussi bien praticables par les piétons, les cyclistes que par les voitures. Différentes typologies de bâti s'inscrivent dans ce découpage et s’ouvrent au parc.

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Intérieur urbain, extérieur jardin Projet de fin d’études - Léna Chasagnette Densité : COS aire d’étude 1,59, îlot : 2

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Les îles urbaines Plan guide - Anne-Lise Archen & Maude Habary

Ici, l'idée du Var, fleuve à caractère torrentiel, et de sa plaine, touchée par les aléas de ses flux, incitait à imaginer un paysage submersible constitué d'eau, de gravières, d'îles, de méandres et de flux en perpétuel mouvement. C'est le défi de s'implanter dans cette vallée, entre littoral dense, fleuve instable, infrastructures imperméables, et zones inondables. Afin de relier tous ces éléments, nous proposons un réseau de canaux permettant de structurer l'ensemble du terrain d'étude et de produire un paysage qui reprend le fil et la mémoire du Var. Leur tracé a été déterminé par l'étude et la mise en résonance de la carte d'inondabilité (PPRI) et d'une carte historique du Var datant de 1759. Autour de ces canaux s'accroche une végétation particulière qui épaissit la trame hydraulique et la prolonge jusqu'au littoral. Ce principe se développe sur l'ensemble de la Plaine et tisse le paysage de colline à colline. Enfin, les îles sont connectées par la trame viaire existante qui a été prolongée, ajustée, et hiérarchisée. Le Var est franchi par trois ponts supplémentaires. De cette trame naissent les îles urbaines qui s'organisent suivant des polarités fortes générées par le contexte du site, son évolution à venir et son histoire.

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Les îles urbaines L’île des sports Projet de fin d’études - Anne-Lise Archen

Le projet s'appuie sur le jeu d'imbrication des espaces et des usages pour créer une mosaïque de lieux issus de l'existant. Au préalable se forme la topographie. Les îles restent stables, mais leurs rives sont tantôt au milieu des flux d'eaux, tantôt des plateaux parcourus de rivières sèches, où se développent des jardins thématiques garnis de plantes méditerranéennes. De nombreux équipements agrémentent l'île des Sports: La place du piéton est largement privilégiée, et des sentiers s'étendent sur toute l'île. Ils sont réservés aux promeneurs, coureurs, cyclistes et offrent également un parcours de santé. Ensuite, un gymnase omnisports, comprenant l'équipement d'escalade prend place au plus près des collines. Le lac pourra accueillir divers sports nautiques : une piscine olympique couverte, et des petits gradins près de l'eau. Un équipement sera voué aux sports urbains, le viaduc de l'autoroute abritera un grand skate parc, et enfin, figure emblématique de l'île et élément modifiant profondément l'horizon de la Plaine : le Grand Stade. Il est accompagné d'un équipement spécifique à l'OGC Nice, et 4 terrains d'entraînement s'imbriquant avec les parcelles agricoles. On trouve aussi 6 terrains de Jorkball, à l'intérieur du stade et visibles de l'extérieur.

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Les îles urbaines L’île habitée Projet de fin d’études - Maude Habary Densité : COS îlot 1,4

Les îles urbaines entrent dans le cadre de la réflexion d'une éco-Vallée, avec son réseau de récupération des eaux à ciel ouvert inscrit sur les limites parcellaires; ses piscines naturelles et sa réinterprétation vernaculaire du paysage agricole. Le projet propose de réinterpréter les serres existantes telles des jardins d'hiver, d'offrir des espaces polyvalents pouvant accueillir des marchés temporaires et des activités de loisir. Un îlot type se caractérise par trois modes d'habiter selon trois situations différentes : - Le long du boulevard urbain, par des bâtiments isolés mais formant une unité linéaire, accueillant logements et activités dans des bâtiments hauts et denses, parfois sur pilotis, pour laisser entrevoir le coeur de l'ilôt et ses canaux. -Le long des canaux, par des bâtiments plus souples, suivant la rive du canal. Comme des déformations habitées de la rive, ces bâtiments guidés par des mouvements de terrains s'élancent et se terminent par des petits plots bâtis, faisant ainsi la transition entre le boulevard urbain et le coeur du quartier. -Le long des axes de proximité, par de petits logements intermédiaires en bande venant reprendre un front bâti plus rural, plus vernaculaire en coeur de quartier.

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Agrafe urbaine et quartier mixte Plan guide - Marine Engler & Elodie Gasquet

Le principal objectif est de valoriser la plaine en mettant en avant ses atouts majeurs naturels tels que les parcelles agricoles, la forte présence de l'eau et l'encadrement du site par un relief montagneux et vallonné. Nous proposons de constituer une agrafe urbaine pour relier le territoire transversalement, de coteau à coteau. Tout d'abord, en établissant une connexion directe entre les deux rives grâce à un pont urbain franchissant le Var. Ensuite, en créant une accroche avec les pieds de collines qui pourrait se faire par un type d'habitat différent, à une échelle plus proche des habitats individuels se situant sur les coteaux. Enfin, de garder des liens entre le grand parc des sports et la ville par des équipements sportifs. Le projet de PFE propose un quartier mixte d'habitat, de commerces, d'activités et d'équipements publics. Il tente d'offrir un maximum de vues sur le grand paysage, qu'il s'agisse du fleuve, des collines, du parc et des trames vertes.

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Agrafe urbaine et quartier mixte Projet de fin d’études - Elodie Gasquet Densité : COS îlot mixte 3,4 - îlot intermédiaire 1,8

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La ville paysage Plan guide - Christine Carle & Fiona Pessiglionne

Suite à l'analyse du territoire, il paraissait important de mettre en valeur le paysage collinaire et ainsi d'établir une liaison entre la plaine et les collines. C'est par l'intermédiaire des vallons, élément marquant de ce paysage, que cette liaison va se faire. Ils sont ainsi prolongés sur la plaine et prennent la forme de parcs au contact de celle-ci. Par ce dispositif, nous venons renforcer la trame végétale existante. Ces parcs viennent aussi accompagner les lignes d'eau naturelles qui descendent des vallons avant de rejoindre le Var. Ce sont des ruptures vertes dans la ville. Ces traversées viennent créer les axes estouest. Un deuxième dispositif est mis en place, il s'agit du parc des berges. Celui-ci permet de redonner un lien avec le Var mais aussi de renouer avec les deux rives du fleuve, souvent pensées unilatéralement. Cela permet aussi de préserver des surfaces perméables en bord de fleuve. Ce parc va entretenir un rapport particulier avec la ville par le jeu d'imbrications entre le végétal et l'urbain. Le végétal va rentrer dans la ville par l'intermédiaire de ce dispositif, le parc accueillera des activités sportives.

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La ville paysage Habiter la pente Projet de fin d’études - Christine Carle Densité : COS parcelle 0,8

Le projet se développe comme une promenade à travers la pente où le visiteur vient expérimenter différents espaces et différentes situations par rapport au pied de colline. Ce parcours est sculpté dans la pente et vient s'appuyer sur les courbes de niveaux existantes, laissant place sur la partie basse de la parcelle à un parc urbain. On peut identifier trois grands principes autour de cette promenade : - Le principe de transversalité et les espaces publics, - Les séquences urbaines construites, - La diversité typologique des logements.

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La ville paysage La nature en ville Projet de fin d’études - Fiona Pessiglione Densité : COS aire d’etude 1,8 - îlot 2,3

Le projet consiste à développer un îlot en frange de la traverse boisée dans l'idée de créer un tissage entre la frange d'un parc et la ville. C'est un îlot d'immeubles d'habitation assez dense, face à la densité du bois. Le parc créé est donc un parc boisé, il établit une liaison à l'échelle du territoire entre les deux vallons. Ce dispositif d'espace public de type dense reste dans le prolongement de la densité bâtie aux extrémités Nord et Sud du parc. Différentes situations d'imbrication entre la ville et la nature sont travaillées : - Les percées visuelles sur le parc urbain - Les allées, une forme de prolongement - La continuité visuelle - Les promenades urbaines Les différents types de nature dans le parc : Le parc est support de différentes ambiances comme par exemple, un jardin des sens en contrebas des belvédères, composé de plates bandes afin que les essences soient suffisamment accessibles au toucher et perceptibles à l'odorat. On va trouver dans le parc différents types de végétation, une végétation plus fleurie pour les abords des logements et une végétation plus dense et arborée avec des essences variées. Dans le parc, des cheminements piétons sont créés afin de délimiter l'espace.

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Entre deux parcs Plan guide - Jean-Mathieu Delbert & Jérémy Jacotot

La démarche s'appuie sur deux polarités. D'une part, le futur stade et ses structures adjacentes au nord, et d'autres part, le pôle transport avec sa future gare TGV et l'aéroport de Nice au sud. L'idée est de mettre en tension ces deux zones, qui par leur dynamisme et leur émulation favoriseront le développement intérieur de la plaine du Var par la mise en place d'un système urbain sur l'ensemble du territoire abordé. Cette intention se traduit dans un premier temps par un parc linéaire d'une épaisseur de 300 mètres, reliant le complexe du Nikaia au futur stade de Nice, le long de la berge est du Var, du coté de Nice. Ce dispositif permettra de regrouper tous les équipements nécessaires à la création d'un pôle sportif majeur de la ville de Nice.

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Habiter la trame agricole Projet de fin d’études - Jean-Mathieu Delbert Densité : COS 1

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Au fil du parc

Plan guide - Amandine Isoardi & Vanessa Tanguy

L'analyse de ce territoire a mis en évidence un problème important de desserte sur l'ensemble de la Plaine. Le projet commence par modifier les axes nord/sud existants en les prolongeant et en les hiérarchisant. La route de Grenoble supporte le prolongement de la ligne de tramway et irrigue le projet du nord au sud. L'invention d'un nouveau dispositif est-ouest était nécessaire afin de franchir les limites naturelles telles que la topographie, le Var, mais aussi l'autoroute qui longe le fleuve. Ainsi un système dessiné d'agrafes estouest permet de relier les deux rives et de connecter le système viaire de la plaine à celui de la colline. Ces agrafes sont des tracés importants qui structurent les différents quartiers. A l'intérieur de ce maillage à grande échelle une bande d'espaces publics vient serpenter d'est en ouest et du nord au sud de la plaine. Ce dispositif permet lui aussi de relier spatialement la plaine aux coteaux ainsi que les deux rives. Ce parc devient le support des espaces publics et des équipements de l'ensemble de la plaine. Ensuite, un maillage plus serré, reprenant la logique du parcellaire agricole, définit des îlots et permet de désenclaver les zones qui n'étaient pas desservies.

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Le bâti

Densité

Séquence paysagère

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Au fil du parc Déclinaisons Projet de fin d’études - Amandine Isoardi Densité site d’étude : COS 0,8

La problématique est celle du développement de la ville en bande. Le site du projet de PFE se situe entre un quartier dense du plan guide et une zone agricole. La problématique consiste à traiter le passage du plein au vide, du dense au moins dense. Pour y répondre, le projet se décline en bandes de bâti de hauteurs décroissantes du sud au nord. Ainsi la transition entre ville et agriculture se fait progressivement. Les îlots ont un rapport important au parc. Ils sont traversés d'une venelle publique centrale qui se poursuit dans le parc sous forme de chemins. Ces chemins traversent le parc pour rejoindre le système de voirie collinaire. Les bandes bâties de hauteur décroissantes s'insèrent dans un système régulier . Quelque soit la densité, chaque unité est constituée d'un bâtiment qui la traverse du nord au sud. Ensuite d'autres bâtiments moins hauts sont implantés de manière à définir les espaces communs. Les bandes de bâti sont divisées en quatre unités habitées. Elles fonctionnent de manières autonomes. Chacune a son propre accès, son système de parking et ses jardins privatifs, individuels ou collectifs.

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Au fil du parc Habiter les franges du parc Projet de fin d’études - Vanessa Tanguy

Le projet est situé sur les deux rives de la plaine du Var, du côté de Saint-Laurent et de Nice. Du côté de Nice, le projet est au niveau du stade à l'entrée nord de la plaine du Var. Cette situation implique une certaine densité due au programme lié au stade. L'objectif du projet est de développer les liens entre le parc et le quartier du stade en travaillant deux rapports différents au parc. En effet, à l'échelle du territoire, le projet est basé sur deux grands dispositifs : le parc qui s'étend sur les deux rives et l'agrafe est ouest. Elle permet de franchir les limites naturelles telles que le Var et la topographie.

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La plaine, pôle attractif Plan guide - Peter Balheda & Carmine Gerace

Dans ce projet la plaine du Var est divisée en trois pôles. Ces trois pôles sont reliés par un parc. L'espace végétal qui les relie présente un double avantage, celui de proposer une alternative de déplacement doux mais aussi de favoriser et diversifier les activités sportives. Le site du PFE est une tranche : le quartier du stade en interface avec le parc qui se trouve à la limite de l'espace urbain et de l'espace agricole. Pour éviter un contraste trop important entre ces deux espaces différents, un parc vient créer un lien. Il favorise le loisir, les activités sportives et améliore la qualité de vie. En face du parc nous trouvons des immeubles de logements en gradins, qui permettent de profiter de l'orientation vers le Sud.

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Interface entre parc et stade Projet de fin d’études - Balheda Peter Densité : COS îlot 3,4

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La ville continue Plan guide - Sara Olmez & Pauline Voïta

A partir du concept de la cité linéaire de Soria Y Mata, nous avons décidé de reprendre l'idée d'un ruban d'urbanisation et essayer de l'adapter aux nouvelles exigences et attentes du XXIème siècle. La solution de la ville linéaire, permet d'empêcher l'étalement urbain et de préserver les terrains agricoles et les espaces naturels. La nouvelle ville vient donc se poser sur l'existant par les tracés, le découpage au sol et la structure bâtie. La ville que nous proposons s'accroche au Centre d'Affaires qui se trouve au sud du site, on peut y voir la présence de divers équipements : l'aéroport, le MIN, la gare multimodale. Le ruban trouve logiquement sa naissance à partir de ce nœud complexe. Ce ruban de ville continue relie des points importants comme le centre de la ville de Nice (l'axe central de la nouvelle ville est le prolongement de la promenade des anglais), le pôle d'activités tertiaires, le Nikaia, le grand stade, la gare Lingostière... La mise en place de la ville linéaire, permet de limiter l'étalement de l'urbanisation, elle met à distance la ville du maillage imposant des infrastructures. Cette ville linéaire de 300 m de large et de 7 km de long serpente dans la plaine, afin de toucher à la fois les coteaux et le Var. L'artère centrale s'accroche sur la voie existante et accueille divers modes de transports : bus, tramway, voiture et modes de transport doux : vélos et rollers.

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La ville continue Walk the line Projet de fin d’études - Sara Olmez Densité : COS aire d’étude 1,3

Le choix du terrain d'étude s'est porté sur une séquence singulière dans la ville continue. C'est une situation où la ville vient s'installer sur une partie de terrains agricole. La proposition de la ville linéaire crée des limites franches entre les collines, le Var, les terrains agricoles et les espaces délaissés. Le découpage au sol de cet îlot est dans la continuité des lanières, traces de cette identité agricole. Sa position "entre deux" impose aux activités qui la constituent de s'effacer. Nous proposons donc trois différents types de mode d'habitations et de bâtis qui permettent d'offrir une certaine souplesse: habitat collectif, habitat intermédiaire et habitat individuel. Ces typologies permettent une mutation urbaine vers un caractère plus "campagnard". Le fait de respecter les contraintes de ce découpage a permis de produire un ensemble reposant sur une logique formelle et une logique de processus, c'est à dire évolutive : formelle parce que l'on propose de travailler sur une organisation en lanière qui induit un mode d'habitats contraint par ces dimensions et de processus par la mise en place d'un mode d'habiter évolutif.

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La ville continue Habiter la ville linéaire Projet de fin d’études - Pauline Voïta Densité : COS logements collectifs 3,1 - logements en bande 1,2

Quatre thèmes se dégagent pour orienter la colonisation de la plaine : le découpage des îlots, la création d'un coeur d'îlot continu, la répartition de différentes typologies bâties et la mise en place d'une trame orthogonale. Pour appliquer ces 4 règles, nous avons choisi un moment à la fois exceptionnel et ordinaire. Il s'agit d'une tranche de la ville linéaire, ou l'on retrouve d'un coté une configuration classique, c'est a dire avec le parc en coeur d'îlot, et à la fois dans une configuration particulière lorsque le parc vient rencontrer le boulevard. Cette interruption verte laisse apparaître le coeur d'îlot et sa nappe de bâti résidentiel qui longe le parc. Le logement collectif est composé d'un corps central qui tient le boulevard. C'est un immeuble mixte, et les barrettes en retour sont traitées en gradins orientés vers le parc. Dans le prolongement de ce bâtiment on retrouve un espace plus résidentiel avec un système de maisons en bande donnant sur le parc. Cette typologie va alors garder le même fonctionnent que le logement collectif, mais à une échelle différente. Une composition fractale: Ce projet peut également être lu dans son ensemble comme une tentative de composition systématique et itérative. Il fonctionne sur des répétitions de principes mais à des échelles différentes.

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Transversalité Plan guide - Benoit Bovero & Claire Croste

Le projet a pour but de " recoudre " deux quartiers séparés par un délaissé urbain lié à une infrastructure. Cette entrée de ville est constituée de deux quartiers. Au Nord, un quartier résidentiel qui s'est développé en continuité d'un faubourg existant situé en pied de coteau, au Sud, un quartier plus mixte lié à la création du Grand stade de Nice. Dans la volonté d'assurer une véritable continuité urbaine le projet propose la création d'une zone d'intensité urbaine avec des programmes de bureaux, d'activités et de commerces. L'autoroute, au niveau du site, prend deux aspects. Lorsqu'elle descend des coteaux, elle est surélevée, puis repose ensuite sur un talus. Dans le but d'effacer la rupture qu'elle engendre aujourd'hui, elle est traitée dans son épaisseur et habitée par les différents programmes proposés.

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L’infrastructure, opportunité d’intensité urbaine Projet de fin d’études - Claire Croste

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Les iscles du Var Plan guide - Renaud Carasso & Marie-Hélène Serment

Considérant que la ville continue est un espace qui n'est pas homogène, mais plutôt fait de différents moments, le site admet un certain nombres de polarités, associées à des programmes phares. Ainsi, des quartiers ont pu être délimités autour de ces polarités, conférant une identité propre aux secteurs formés. Ce sont les voies principales qui par leur tracé déterminent chaque quartier eux même qualifiés par leur programme. Les quartiers mis en place ne doivent pas fonctionner comme des enclaves, mais comme les éléments d'un tout. C'est la continuité de la ville qui peut permettre l'échange, le lien entre les quartiers est assuré par la continuité des espaces publics qui les traversent. A l'échelle du quartier, une fois les divisions territoriales déterminées, une méthode de composition est mise en place. Plusieurs étapes s'enchaînent pour arriver à la naissance du méga îlot.

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Les iscles du Var De la ville au village urbain Projet de fin d’études - Renaud Carasso

Le PFE propose de préciser les bases énoncées à l'échelle territoriale afin d'illustrer le fonctionnement de l'ensemble. Le Méga îlot représente une véritable alternative urbaine à l'îlot classique, c'est dans ce sens qu'il est développé. Cette échelle de travail permet la mise en relation de dispositifs urbains complexes et contemporains, comprenant mixité fonctionnelle, programmatique, sociale et permettant une mutualisation de nombreuses fonctions qui évitent des répétitions coûteuses et consommatrices de territoire. Les mixités fonctionnelles et typologiques génèrent, par leur assemblage, un urbanisme composé de moments particuliers identifiables visant à créer une pratique ludique, un plaisir de la ville, faits de surprises, de séquences, de mises en scène. Ce sont autant de lieux prétextes à l'appropriation, à la rencontre et à l'échange. La confrontation de l'échelle du logement et de l'équipement culturel permet de profiter des grands espaces publics pour travailler sur la densité.

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Les iscles du Var Réinventer l’entrée de Nice Projet de fin d’études - Marie-Hélène Serment

Dans un projet urbain, un équipement public majeur a la capacité de jouer un rôle moteur, celui de catalyseur du projet. Ici, l'opportunité de réaliser un centre d'échange multimodal de transports constitue un projet majeur, dynamisant, offrant une identité forte au quartier. L'ambition de ce projet est de faire de l'entrée de Nice un pôle d'échanges et d'activités tertiaires à échelle régionale, grâce à la concentration d'équipements de transports modernes, de bureaux et d'activités : commerces, loisirs, hôtellerie. Un pôle d'échanges est un système complexe où chaque équipement correspondant à un mode de transport doit être identifiable, fonctionner de façon indépendante alors que l'ensemble de ces équipements doit apparaître comme un tout. Des liaisons fluides entre le train, l'avion, le tramway, le bus et le vélo sont nécessaires au fonctionnement du dispositif. Pour ce faire, l'installation de la gare TGV-TER, de la gare routière, et du palais des congrès le long de la voie ferrée font de ces équipements un élément central, une ligne directrice à l'intérieur du quartier. C'est le long de cette ligne que la plupart des échanges vont se dérouler avec des liaisons directes avec l'aéroport. Ce projet nécessite également de penser le quartier comme un véritable morceau de ville.

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D’un Vallon à l’autre Plan guide - Alexandre Festino & Paul Gorry

A l'Ouest, le départ du grand parc paysager au niveau de l'embouchure du fleuve affirme la volonté de raccrocher la plaine au littoral azuréen. Ce grand parc paysager annonce la principale intention portée par le plan guide. La trame mise en place est rythmée par des "traversées vertes" s'ancrant de part et d'autre de la plaine dans les vallons humides descendant des collines. Véritables points d'accroches pour le projet, les " traversées vertes " sont le support de divers dispositifs. La liaison douce entre le centre ville de St Laurent du Var, le futur pôle multimodal et Cap 3000 nécessite une requalification importante. Le centre commercial a besoin d'une profonde mutation afin de retrouver des qualités urbaines. Il doit adopter un fonctionnement plus ouvert sur la ville et notamment sur les futures places publiques.

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Mutation du centre commercial Cap 3000 Projet de fin d’études - Alexandre Festino Densité : COS îlot mixte 1,3

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Introduction Analyse Synthèse et enjeux

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Les projets Au fil de l’eau, Charlotte Martin, Plan Guide Charlotte Martin, PFE La nature est ma voisine, Julie Blanc et Joanna Metay, Plan Guide Joanna Metay, PFE Julie Blanc, PFE Transversalité, Marie-Louise Caballero et Virginie Porta, Plan Guide Virginie Porta, PFE Habiter le parc, Ines Belguidoum et Axelle Thierry, Plan Guide Ines Belguidoum, PFE Axelle Thierry, PFE Le parc, trait d’union urbain, Léna Chassagnette et Antonella Petitti, Plan Guide Léna Chassagnette, PFE Les îles urbaines, Anne-Lise Archen et Maude Habary, Plan Guide Anne-Lise Archen, PFE Maude Habary, PFE Agrafe urbaine et quartier mixte, Marine Engler et Elodie Gasquet, Plan Guide Elodie Gasquet, PFE La ville paysage, Christine Carle et Fiona Pessiglione, Plan Guide Christine Carle, PFE Fiona Pessiglione, PFE Entre deux parcs, Jean-Mathieu Delbert et Jérémy Jacotot, Plan Guide Jean-Mathieu Delbert, PFE Au fil du parc, Amandine Isoardi et Vanessa Tanguy, Plan Guide Amandine Isoardi, PFE Vanessa Tanguy, PFE La plaine, pôle attractif, Peter Balheda et Carmine Gerace, Plan Guide Peter Balheda, PFE La ville continue, Sara Olmez et Pauline Voïta, Plan Guide Sara Olmez, PFE Pauline Voïta, PFE Transversalité, Benoit Bovero et Claire Croste, Plan Guide Claire Croste, PFE Les iscles du Var, Renaud Carasso et Marie-Hélène Serment, Plan Guide Renaud Carasso, PFE Marie-Hélène Serment, PFE D’un vallon à l’autre, Alexandre Festino et Paul Gorry, Plan Guide Alexandre Festino, PFE

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Ce catalogue a été réalisé à l’occasion de l’exposition A l’épreuve du territoire, Atelier de projet urbain sur la basse plaine du Var qui a eu lieu le 21 novembre 2009 à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille. Enseignants Jean-Michel Savignat, responsable pédagogique du pôle Ville et Projet urbain Laurent Hodebert, Gilles Sensini, Frédéric Gimmig et Jean-Louis Parisis. Etudiants Anne-Lise Archen, Peter Bahleda, Ines Belguidoum, Julie Blanc, Benoit Bovero, Florent Buis, Marie-Louise Caballero, Renaud Carasso, Christine Carle, Léna Chassagnette, Ciaravola Christian, Claire Croste, JeanMathieu Delbert, Marine Engler, Alexandre Festino, Elodie Gasquet, Carmine Gerace, Paul Gorry, Maude Habary, Amandine Isoardi, Jérémie Jacotot,Charlotte Martin, Joanna Metay, Sara Olmez, Fiona Pessiglione, Antonella Petitti,Virginie Porta, Marie-Hélène Serment, Vanessa Tanguy, Axelle Thierry, Pauline Voïta. L’équipe enseignante tient à remercier tout particulièrement nos partenaires à Nice Alain Philip, Adjoint au maire de Nice en charge de l’urbanisme, Michel Bensa, Directeur Adjoint de Pôle chargé de l'Aménagement à la Communauté Urbaine Nice Côte d’Azur, Marie-Christine Tampon-Lajariette, Directeur du Forum d’Urbanisme et d’Architecture, Ville de Nice, Patrick Giraud, Pôle Aménagement, CUNCA, Marie-Dominique Vignaud, OIN Plaine du Var. Coordination de l’exposition et du catalogue Laurent Hodebert, assisté de Maude Habary Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille Edition ENSA-Marseille, Novembre 2009



Ecole Nationale SupÊrieure d’Architecture de Marseille Edition ENSA-Marseille, Novembre 2009


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