te deum & dixit dominus Mer 08 juillet 20h eglise saint-loup
www.festivaldenamur.be 1
La Ville et la Province de Namur, partenaires du Festival Musical de Namur www.festivaldenamur.be 081 226 026 ou 070 22 88 88
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Festival Musical de Namur Denis Mathen Président, Patricia Wilenski Administratrice-déléguée, Jean-Marie Marchal Directeur Artistique, Jean Ghiste Trésorier, Laurent Cools Promotion Mesdames Suzanne Boonen-Moreau, Sylvaine Collin, Carine Debelle, Anne De Gand, Dominique De Spoelbergh, Anne Hallet, Anne-Marie Straus, Messieurs Bernard Anselme, Jean-Luc Balthazar, Guy Carpiaux, Laurent Collin, Patrick Colpé, Laurent Cools, Amand Dalem, Bernard Ducoffre, Jacques Etienne, Michel Gilbert, Philippe Hermal, Eric Lemmens, Charles Loiseau, Guy Maquet, Baudouin Muylle, Emmanuel Poiré, Bernard Poncelet, Jean-Marc Poncelet, Ali Serghini, Jean-Marc Van Espen, Administrateurs Le Festival Musical de Namur ouvre chaque année le Festival de Wallonie. Organisé par l’asbl Festival de Namur, il met à l’honneur les ensembles du Centre d’Art Vocal et de Musique ancienne ; les Agrémens et le Chœur de Chambre de Namur, l’un des meilleurs ensembles vocaux d’Europe. Le Festival Musical de Namur est coréalisé avec le Théâtre de Namur.
Le FmN est soutenu par N.E.W. Contact Jean-Marie Marchal, Centre d’Art Vocal et de Musique Ancienne Avenue Jean 1er, 2 B – 5000 Namur T +32 (0)81 711 500 F +32 (0)81 742 194 www.cavema.be
Le Festival de Wallonie, membre de l’Association Européenne des Festivals. Sous le Haut Patronage de sa Majesté la Reine Fabiola Avec l’aide du Ministère de la Communauté française (Direction générale de la Culture, service de la Musique), de Wallonie-Bruxelles International, du Parlement de la Communauté française, de la Présidence du Gouvernement wallon, du Commissariat général au Tourisme de la Région wallonne et de la Région Bruxelles-Capitale Avec le soutien de la Loterie Nationale, de la Banque Nationale, de la Société Régionale d’Investissement de Wallonie Avec l’appui de Musiq3, Le Soir, Bank Card Company Avec Electrabel/Groupe GDF SUEZ, Peugeot, Distrigas, partenaires structurels Avec BASF, Cera, Coca-Cola, Dexia, Ethias, EVS Broadcast Equipment, GlaxoSmithKline Biologicals, Lhoist Group, SNCB, UCM, partenaires de concerts Avec ArcelorMittal, CMI Group, Herstal Group, Magotteaux International, Techspace Aero, — Institut du Patrimoine Wallon, amis du Festival
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Te Deum & Dixit Dominus Mer 08 Juillet 20h Eglise Saint-Loup
te deum & dixit dominus Programme
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Henry PURCELL (1659-1695) Te Deum (extr. Morning Service en ré majeur, Z 232) Anthem My beloved spake, Z 28 Sonate pour trompette et cordes en ré majeur, Z 850 Pomposo – Andante maestoso – Allegro ma non troppo Jubilate (extr. Morning Service en ré majeur, Z 232) PAUSE Georg Friedrich HAENDEL (1685-1759) Concerto pour orgue et orchestre en sol mineur, op. 4 n°3, HWV 291 Adagio – Allegro – Adagio – Allegro Dixit Dominus (Psaume CIX), HWV 232
— Caroline Weynants (soprano) — Pascal Bertin (alto) — François-Nicolas Geslot (ténor) — Jean-Claude Saragosse (basse) — Xavier Deprez (orgue) — Jean-François Madeuf (trompette) Chœur de Chambre de Namur Les Agrémens Direction : Jean Tubéry Chœur de Chambre de Namur Soprani — Béatrice Gobin — Catherine Lybaert — Cyprile Meier — Anne-Hélène Moens — Amélie Renglet*
— Zsuzsanna Toth — Caroline Weynants Alti — Philippe Barth — Helen Cassano* — Véronique Gosset Ténors — Jacques Dekoninck — Peter De Laurentiis — Renaud Tripathi Basses — Malcolm Bothwell* — Koen Meynckens — Paul Willenbrock * solistes du choeur Les Agrémens Violon 1 — Sophie Gent Violon 2 — Caroline Bayet Alto 1 — Hajo Bäss Alto 2 — Mika Akiha Violoncelle — Hervé Douchy Violone — Miriam Shalinsky Basson — Alain De Rijckere Théorbe — Matthias Spaeter Clavecin — Xavier Deprez Orgue — David Van Bouwel Trompettes — Jean-François Madeuf — Graham Nicholson 5
te deum & dixit dominus
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Purcell + Haendel C’est à l’intention de « gentilshommes amateurs de musique » que Purcell compose en novembre 1694 son Te Deum & Jubilate in D, importante pièce musicale destinée à l’office qui doit précéder le banquet annuel en l’honneur de sainte Cécile, patronne des musiciens. L’œuvre est incontestablement imprégnée tout autant du plaisir profane de la virtuosité que du sentiment religieux. Par son style dynamique et expressif, elle tire son origine à la fois de l’ode de cour (forme typiquement anglaise dans laquelle Purcell excelle) et des grandioses Te Deum destinés à la cour de Louis XIV à Versailles. Jamais une musique d’une telle splendeur, et sur une telle échelle, n’a orné jusqu’alors le culte de l’église anglicane. Purcell traite ici le texte sacré en le divisant en pièces miniatures indépendantes qui sont presque des « mouvements » distincts, et les lie entre elles grâce à l’emploi hardi de motifs répétés périodiquement (de légers rythmes pointés qui se répondent) et de somptueuses textures fuguées qui mettent en valeur les articulations essentielles de l’œuvre. L’un des moments importants est le solo pour haute-contre Vouchsafe, O Lord, un interlude intime et méditatif qui contraste avec la musique plus brillante et plus animée qui l’entoure. Nombre d’autres passages témoignent du talent particulier de Purcell dans l’art de « peindre les mots » en musique. Certains effets sont évidents. Ainsi par exemple, après que les voix dispersées aient chanté les louanges des apôtres, des prophètes, c’est le tutti qui endosse le rôle de la « Sainte Eglise ». D’autres sont plus subtils, telles les noires régulières et les harmonies très simples sur Day by day we magnify thee, qui évoquent un chant de louage sans fin.
Le Te Deum & Jubilate est caractéristique d’une tendance qui parcourt une bonne part de la musique sacrée de Purcell, qui consiste à mêler sentiment religieux et séductions profanes. Les mémorialistes de l’époque ne s’y trompent pas, tels Pepys et Evelyn qui parlent très souvent de la musique avenante et séduisante qu’ils peuvent écouter à la Chapelle Royale, tandis qu’Anthony Wood va jusqu’à parler de « divertissement d’un anthem »… En ceci comme en tout ce qui concerne la mode, c’est le roi Charles II qui a donné le ton dès son installation sur le trône, ses successeurs ne faisant que perpétuer son modèle. Le roi, qui « de toute sa vie ne toléra aucune musique dont il ne pouvait battre la mesure » (Roger North), avait notamment ordonné que lorsqu’il se rendait à la Chapelle la musique devait être soutenue par un consort de violons ; telle est l’origine du symphony anthem. L’anthem destiné à la Chapelle royale est également innovateur dans le sens où il met en vedette une équipe de solistes de premier rang. Fait révélateur, ces chanteurs se tenaient à l’époque près de l’orgue et du petit groupe de cordes, audessus du chœur, lequel devenait ainsi un instrument de soutien qui joignait sa voix puissante dans quelques tutti somptueux. Les parties solistes sont donc d’une importance cruciale, portant le texte en une alternance de style déclamatoire et de passages lyriques, d’autant mieux mis en valeur par de subtils interludes instrumentaux de style léger qui évoquent encore une fois la musique profane (à la grande consternation de certains conservateurs). My beloved spake correspond bien à ce genre de « divertissement musical religieux » que le roi souhaitait lorsqu’il était en prières. En effet, le texte coloré se prête 7
à la fois à une mélodie entrainante et à une abondante peinture de mots. « Sur The flowers appear (l’on voit éclore les fleurs), les voix se lancent les unes aux autres un motif bondissant, et on peut presque voir une prairie au printemps semée de fleurs sauvages ; sur For lo, the winter is past (car voici que l’hiver s’en est allé), les harmonies d’abord assombries s’éclaircissent progressivement en se délectant du beau temps d’une manière très anglaise. L’auditeur peut aussi s’amuser à démêler l’écheveau de citations purement musicales de Purcell : une reprise de la « symphonie » d’ouverture marque la moitié de l’anthem ; les « ritournelles » des cordes développent, sans le répéter, ce qui vient d’être chanté ; les deux chœurs brefs réarrangent des idées exposées auparavant par les solistes. » (Eric Van Tassel) Comme le prouve, entre autres, le Te Deum & Jubilate, la période baroque constitue un véritable âge d’or pour la trompette. L’instrument est en effet très populaire, et donc mis en valeur dans de nombreuses œuvres solistes mais aussi en dialogue avec les voix dans un grand nombre d’œuvres tant religieuses que profanes. La trompette influence même des œuvres destinées à d’autres instruments ou aux voix. Violons, clavecins, orgues, chanteurs se voient en effet confiés des trumpet overtures, trumpet voluntaries, trumpet tunes et autres trumpet arias dans lesquels ils imitent les figures musicales typiques des fanfares, les intervalles distinctifs de l’instrument et ses non moins caractéristiques envolées mélodiques dans le haut de la tessiture. Purcell n’est pas en reste et offre régulièrement dans son œuvre un rôle important à la trompette, qui est un instrument obligé dans de nombreuses musiques de circonstances, odes, welcome songs ou encore dans 8
les œuvres destinées au théâtre. Purcell est réputé avoir écrit deux sonates pour trompette. L’une se retrouve à l’identique dans l’ouverture du masque Timon of Athens. L’autre (interprétée ce soir) est attribuée à Purcell sur la base d’un manuscrit retrouvé à la librairie de York Minster. Elle comprend trois parties, deux mouvements rapides agréablement développés entourant un court mouvement lent qui fait office de simple transition. Successeur de Purcell dans le cœur des Anglais, Georg Friedrich Haendel a suivi un parcours international qui se reflète bien dans son œuvre et son style. Tout en portant la forte marque de sa personnalité, son œuvre est en effet un composé de tous les styles de son temps : écriture concertante et arias da capo italiennes, ouvertures et danses françaises, fugues allemandes, contrepoint anglican, tournures mélodiques purcelliennes. « Il fond tous ces éléments au creuset de son inspiration propre, en vue de la meilleure efficacité dramatique. » (Raphaëlle Legrand) Le motet Dixit Dominus est particulièrement représentatif de la composante italienne du style de Haendel, lequel s’est rendu dans la Péninsule afin de s’y familiariser avec l’opera seria et de rencontrer d’illustres maîtres et collègues (Domenico Scarlatti, Arcangelo Corelli…). Pour ses protecteurs catholiques, le jeune luthérien Haendel a donc composé à Rome une douzaine de motets latins donc trois avec chœur. Ces derniers ont probablement été exécutés aux vêpres de la fête de Notre-Dame du Mont Carmel (le 16 juillet 1707) à S. Maria del Monte Santo. D’emblée, Haendel démontre ici son étonnante capacité à assimiler le style italien, expressif et virtuose. Il reprendra des éléments de ses œuvres italiennes dans ses futurs anthems et oratorios anglais.
Au sein de cette production de jeunesse, le Dixit Dominus possède une personnalité bien particulière, du fait de sa dimension chorale qui anticipe sur les grands oratorios à venir. Le chœur est en effet bien mis en valeur au sein de cette œuvre divisée en neuf mouvements, chacun d’entre eux mettant en musique une partie du texte de ce psaume qui est traditionnellement la pièce d’entrée des vêpres les jours de grande fête. D’amples chœurs contrapuntiques encadrent ainsi des airs ou ensembles de solistes, en un ensemble très coloré et contrasté, riche en effets spectaculaires et virtuoses. Les figuralismes abondent, qui traduisent le sens du texte avec une acuité remarquable (tout particulièrement dans le Judicabit et le De torrente), tandis que quelques pages plus contemplatives apportent repos et réflexion. L’écriture brillante, expressive et extravertie de cette œuvre lui a valu une célébrité jamais démentie. Une fois installé en Angleterre, Haendel s’est notamment consacré à un genre bien spécifique qui va lui assurer une considérable notoriété auprès du public londonien : l’oratorio. Parmi les éléments qui ont séduit la bourgeoisie anglaise figure le fait que le compositeur lui-même jouait entre les parties de ses oratorios un concerto pour orgue. Une belle occasion pour lui d’asseoir sa célébrité grâce à des œuvres construites fort opportunément sur un matériel mélodique particulièrement séduisant. Parmi les concertos pour orgue laissés par Haendel, c’est le Concerto en sol mineur, opus 4 n°3, le seul qui comprend également des parties concertantes de violon et de violoncelle, qui a été choisi pour ce concert.
Les Agrémens Direction : Guy Van Waas Le Centre de Chant Choral de la Communauté française de Belgique a créé l’ensemble Les Agrémens (Orchestre Baroque de Namur) en 1995, afin d’offrir au Chœur de Chambre de Namur, dont la réputation dans le domaine de la musique ancienne est maintenant bien établie, un partenaire fiable et compétent susceptible de l’épauler dans ses propres productions de musique baroque. L’ensemble Les Agrémens se réunit ponctuellement pour assurer des concerts en Belgique comme à l’étranger, seul ou en collaboration avec le Chœur de Chambre de Namur et d’autres ensembles, sous la direction de chefs invités de renommée internationale. Dans son recrutement et son fonctionnement, l’ensemble Les Agrémens privilégie bien entendu la qualité, en s’assurant de la participation de quelques instrumentistes de très haut niveau, membres des principaux orchestres baroques européens. D’autre part, en adjoignant à ces derniers de jeunes musiciens belges, il tente de susciter des vocations au sein d’une nouvelle génération d’artistes, en les encourageant à la pratique de la musique ancienne sur instruments d’époque et en leur offrant de nouveaux débouchés dans ce domaine. Réuni une première fois autour de Pierre Cao pour des concerts Haendel en décembre 1995, l’orchestre a vu ses prestations unanimement saluées par la critique. L’un de ces concerts a fait l’objet d’une captation en télévision par la RTBF. Les saisons suivantes, l’orchestre s’est produit notamment sous la direction 9
de Pierre Cao (Passion selon St Jean de J.S. Bach), de Frieder Bernius (Messes de J.S. Bach et J.D. Zelenka, Répons de la Semaine Sainte de J.D. Zelenka), de Françoise Lasserre (œuvres pour double chœur et double orchestre de A. Vivaldi), de Florian Heyerick (Die Tageszeiten de G.P. Telemann), de Wieland Kuijken (œuvres de J.C. Bach, A. Caldara, Passion selon St-Matthieu de G.P. Telemann), de Guy Van Waas (œuvres de W.A. Mozart – Symphonies & Airs de concert – J. Haydn, G. F. Haendel – Aci, Galatea e Polifemo -, G.P. Telemann, J.S. Bach, etc.) et de Jean Tubéry (Te Deum de M.A. Charpentier, Cantates de J.S. Bach,…). En 2006-2007, l’orchestre a participé à ses deux premières productions d’opéra (Le Bourgeois Gentilhomme à l’ORW et au Grand Théâtre de Luxembourg sous la direction de Patrick Cohen-Akenine, et La Vergine dei Dolori de Scarlatti sous la direction de Rinaldo Alessandrini à La Monnaie de Bruxelles). Depuis 2001, Guy Van Waas est chef principal des Agrémens. Au disque, Les Agrémens ont notamment publié chez Ricercar des enregistrements consacrés à Johann Christian Bach (Gloria in excelsis Deo, dir. Wieland Kuijken), aux compositeurs wallons qui ont brillé à Paris à la fin du 18ème siècle, parmi lesquels François-Joseph Gossec (Symphonies, dir. Guy Van Waas), à André-Modeste Grétry (Airs & Ballets, dir. Guy Van Waas), au Te Deum de Marc-Antoine Charpentier (dir. Jean Tubéry) et enfin aux Symphonies parisiennes de Joseph Haydn (dir. Guy Van Waas).
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Parmi les projets de l’orchestre figurent notamment diverses œuvres chorales emblématiques de Georg Friedrich Haendel (Dixit Dominus, Messiah, Judas Maccabaeus), l’opéra Céphale & Procris d’André-Modeste Grétry et des ouvertures, concertos et symphonies romantiques (Beethoven, Chopin, Mendelssohn,…).
CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR C’est en 1987 que le Centre de Chant Choral de la Communauté française de Belgique a créé le Chœur de Chambre de Namur (ensemble vocal de la Communauté française de Belgique). Cet ensemble à géométrie variable travaille sous la direction de chefs prestigieux tels que Jean Tubéry (directeur artistique de 2002 à 2008), Eric Ericson, Erik van Nevel, Louis Devos, Marc Minkowski, Timothy Brown, Kenneth Montgomery, Pierre Cao (chef principal de 1992 à 1995), JeanClaude Malgoire, Simon Halsey, Sigiswald Kuijken, Peter Phillips, Pierre Bartholomée, Patrick Davin (co-directeur artistique de 2002 à 2005), Roy Goodman, Michael Schneider, Philippe Pierlot, Philippe Herreweghe, Jordi Savall, Christophe Rousset, Eduardo López Banzo, Guy Van Waas, etc. Dès sa création, le Chœur de Chambre de Namur a pu aborder de grandes œuvres du répertoire choral (oratorios de Haendel, messe, motets et passions de Bach, Requiems de Mozart et Fauré, œuvres contemporaines…) tout en s’attachant à la défense du patrimoine musical de sa région d’origine (concerts et enregistrements consacrés à Lassus, Rogier, Hayne, Fiocco, Gossec, Grétry,…). Le Chœur de
Chambre de Namur s’est produit au sein de festivals réputés : en Belgique, bien entendu (Festivals de Wallonie et de Flandres,…), mais aussi en France (Centre de Musique Baroque de Versailles, Festivals d’Ambronay, de Pontoise, du Vieux Lyon, Folle Journée de Nantes,…), en Espagne (Lerida, Salamanca, Barcelona, StJacques de Compostelle,…), ailleurs en Europe (Prague, Budapest, Amsterdam, Innsbruck, Varsovie, Rovoreto, Helsinki, …) ainsi qu’au Canada et aux Etats-Unis.
Parmi les projets du chœur pour les mois à venir figurent notamment la Passion selon St-Matthieu de Bach, diverses œuvres emblématiques de Haendel (Dixit Dominus, Messiah, Judas Maccabaeus), Céphale & Procris de Grétry, divers grands motets de Du Mont, Lully et Campra, le Requiem de Fauré et la Symphonie n°3 « Kaddish » de Leonard Bernstein.
Il a également à son actif une trentaine d’enregistrements réalisés par les firmes Ricercar, Erato, Deutsche Harmonia Mundi, Virgin, Cyprès, Eufoda, K617 et Astrée-Auvidis. Ces disques ont été grandement appréciés par la critique (nominations aux Victoires de la Musique Classique à Paris, Choc du Monde de la Musique, Diapason d’Or, Joker de Crescendo, 10 de Classica-Répertoire, Prix Cecilia,…). Le Chœur de Chambre de Namur s’est également vu attribuer le Grand Prix de l’Académie Charles Cros en 2003, le Prix Liliane Bettencourt 2006, décerné à Paris par l’Académie française des Beaux-Arts, et l’Octave de la Musique 2007, catégorie « musique classique », par le Conseil de la Musique de la Communauté française de Belgique.
Passionné par la musique italienne du XVIIe siècle, Jean Tubéry, après des études de flûte à bec aux conservatoires de Toulouse et d’Amsterdam, décide de se consacrer à l’un des instruments les plus appropriés à la faire revivre : le cornet à bouquin. Il suit l’enseignement de Bruce Dickey à la Schola Cantorum de Bâle, dont il obtient le diplôme de concertiste. Il joue alors avec les meilleurs ensembles du moment dirigés par ses aînés tels Clemencic Consort, Clément Janequin, Les Arts Florissants, Collegium Vocale de Gand, Concerto Vocale, Hesperion XXI, Huelgas, Cantus Cölln, Elyma, La Petite Bande, Il Giardino Armonico, etc... En 1990, il fonde l’Ensemble La Fenice, avec lequel il obtient dans la foulée le Premier Prix des Concours Internationaux de Musique Ancienne de Bruges et de Malmo. Il a enregistré pour les firmes Ricercar, Accent, Erato, Harmonia Mundi, Sony Classical, Virgin, Opus 111, Naïve... ainsi que pour de nombreuses radios et télévisions nationales en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Par ailleurs, Jean Tubéry enseigne le cornet à bouquin et donne des cours d’interprétation au Conservatoire Supérieur -C.N.R. de Paris et au Conservatoire Royal de Bruxelles. Il est régulièrement invité à
Le Chœur de Chambre de Namur s’est produit avec l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre National de Lille, le Koninklijk Filharmonisch Orkest van Vlaanderen, Concerto Armonico Budapest, le Ricercar Consort, La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, La Petite Bande, Les Musiciens du Louvre, les Amsterdamse Bach Solisten, l’ensemble La Fenice, La Stagione Frankfurt, les Talens Lyriques et l’ensemble Les Agrémens.
JEAN TUBERY, direction
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donner des master-classes aux conservatoires national de Lyon, du Luxembourg,au Centre vocal européen, au Mannes College de New York, à l’université d’été du Connecticut, à la Case University de Cleveland, à la Schola Cantorum de Bâle, à l’université d’Oxford et à la Musikhochschule de Trossingen (Allemagne), à la Sibelius Académie d’Helsinki. En 2008, il a également dirigé l’Académie baroque européenne d’Ambronay. Son intérêt pour le répertoire vocal l’amène également à la direction de chœur, qu’il a étudiée auprés de Hans Martin Linde et Pierre Cao. Il a ainsi été sollicité par des ensembles tels que Jacques Moderne (Tours), Arsys (Vèzelay), Dunedin Consort (Edimburgh), Norway Solistenkor (Oslo) et le Chœur de Chambre de Namur dont il est chef titulaire de 2002 à 2008. Dans le domaine de la musique scénique, il a été invité à diriger la Rappresentatione di Anima e Corpo de Cavalieri au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles en 2001. La même année, Jean Tubéry est nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par le Ministre de la Culture Catherine Tasca. En 2003, il reçoit avec l’Ensemble La Fenice le grand Prix de l’Académie Charles Cros pour les enregistrements Messe pour la Toison d’Or de Mateo Romero, et Trionfi Sacri de Giovanni Gabrieli. A l’occasion du quinzième anniversaire de son Ensemble La Fenice en 2005, Jean Tubéry a dirigé et mis en espace l’Orfeo de Monteverdi, salué par la presse internationale à travers l’Europe. La même année, il se voit confier la direction artistique du Chœur de Chambre de Namur. A la tête de cette formation et de l’orchestre baroque Les Agrémens, il aborde un répertoire plus tardif allant jusqu’à Jean-Sébastien Bach, dont un volume 12
de Cantates de Noël récemment paru et qualifié d’ « un des plus beaux enregistrements de cantates, malgré ses devanciers ». Ses enregistrements réalisés à l’occasion des anniversaires des grandes figures du XVIIème siècle (M.A. Charpentier en 2004, G. Carissimi en 2005, J. Pachelbel en 2006, D. Buxtehude en 2007) ont été unanimement salués par la presse musicale internationale, reconnaissant en son travail « une rigueur musicologique au service d’une inventivité artistique toujours renouvelée ». En 2006, il reçoit le prix L. Bettencourt à l’Académie des Beaux-Arts de Paris pour son travail avec le Choeur de Chambre de Namur. L’année suivante, il enregistre pour Arte et la RTBF les musiques de Pachelbel et Pietro Torri (récréation). Il est élu personnalité musicale de l’année 2007 par le quotidien national belge « Le Soir ». Il est invité en 2008 à diriger l’Académie baroque européenne d’Ambronay, autour de la musique de Gabrieli, dont il reste un des spécialiste les plus recherchés.
Caroline Weynants, soprano Née en 1977, la soprano namuroise débute sa formation vocale au sein du chœur de jeunes La Choraline, sous la direction de Benoît Giaux, et suit des cours particuliers de chant. A l’âge de 19 ans, elle poursuit sa formation au Conservatoire Royal de Liège dans la classe de Greta de Reyghere où elle obtient un premier prix de chant concert en juin 1999, ainsi qu’un diplôme supérieur en juin 2003. Elle étudie également la musique de chambre dans la classe de Jean-Pierre Peuvion, où elle a l’occasion de travailler tant la musique contemporaine que la musique ancienne.
Actuellement, la soprano se produit régulièrement comme soliste avec l’Ensemble La Fenice sous la direction de Jean TUBERY ; Cavalieri, La rapprezentatione di Anima di Corpo à la Monnaie, Carrissimi, Jephte , I naviganti, la Messe (Ce qu’en dit la presse « … I was struck by the glorious soprano of Caroline Weynants, but all are refreshingly direct and uncomplicated. » BBC Music Magazine, july 2006), Monteverdi, Orfeo (La Musica), avec les Agrémens sous la direction de Guy VAN WAAS ; Bach, différentes cantates, Passion selon Saint Jean, Haendel, Dixit Dominus, différentes cantates, Aci Galatea e Polifemo, Haydn, Salve Regina, Mozart, Exultate Jubilate, avec l’ensemble Il Fondamento ; Haendel, Israël en Egypte, Telemann, duo cantate de Noël. Elle a chanté dans les Festivals tels : Ambronnay, Beaune, Versailles (Centre de musique Baroque), Bourg-en-Bresse, Lyon, Lessay, Sablé, La Chaise Dieu, Périgueux, Festival des Flandres, Festival de Wallonie. Depuis 1998, Caroline Weynants est membre active du Choeur de Chambre de Namur, (www.cccwb.com) où elle travaille avec des chefs tels M. Minkowski, S. Kuijken, W.Kuijken, J. Tubéry, J-C. Malgoire, G. van Waas, F. Bernius, P. Dombrecht, P. Davin, Ph.Pierlot. Elle y a régulièrement des rôles soliste. Parallèlement à son activité artistique, elle travaille comme professeur d’éducation musicale avec des handicapés mentaux de 13 à 21 ans, ce qui lui permet d’avoir une approche différente de la musique, dans toute son humanité. Elle participe actuellement en tant que soliste à l’enregistrement de cantates de Bach avec Il Gardellino, Jan De Winne et Marcel Ponseele
Pascal Bertin commence le chant dès l’âge de onze ans au sein du Chœur d’Enfants de Paris (dir : Roger de Magnee), maîtrise avec laquelle il se produira comme soliste dans le monde entier et sous la direction de chefs prestigieux (Osawa, Mehta, Solti). En 1988, il obtient le premier prix d’interprétation de musique vocale baroque au conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de William Christie. Sa carrière se partage depuis entre les groupes de polyphonie médiévale ou renaissance : Huelgas, Mala Punica, Daedalus, Unicorn, Clément Janequin, A Sei Voci, Gilles Binchois, et l’oratorio ou l’opéra baroque qu’il pratique avec entre autres : Jordi Savall, Christophe Rousset, Philippe Herreweghe, Marc Minkowski, Emmanuelle Haim, Masaki Suzuki, John Eliot Gardiner, Sigiswald Kuijken,Gustav Leonhardt, Jean Tubery, Joel Suhubiette, Konrad Junghanel, Michel Corboz, Thomas Engelbrock, Paul Dombrecht, Martin Gester, Eduardo Lopez Banzo, Marcel Ponseele, Herve Niquet, Jean Maillet, Pierre Cao, Reinhard Goebel, Concerto Koln, Freiburger barock orchester, Academy of ancient music... Sur scène on a pu le voir à Genève (Orfeo de Monteverdi, Le ballet comique de la reyne de Beaujoyeulx et La Calisto de Cavalli), Anvers (Tolomeo de Handel), Halle (Admeto de Handel), Lausanne (orfeo de Monteverdi), Marseille (San Giovanni Baptista de Caldara), Bologne (l’aura ingannata de Giaccobbi), Amsterdam (Giulio Cesare de Handel et Rage d’amour de Zuidam), Chicago (Agrippina de Handel), Tokyo (Un songe d’amour, extraits opéras baroques français)
 Lille, Strasbourg, Paris Chatelet (Orfeo 13
de Monteverdi), Salzburg (Mitridate de Mozart), Nice (Teseo de Handel), Amsterdam (Orfeo de Monteverdi), et plus récemment Caen, Paris, Geneve, NewYork, Nancy avec William Christie pour Il Sant’Alessio de Landi, Niobe de Steffani avec T.Hengelbrock au festival de Schwetzingen, Magnificat et messe en sol de Bach avec Ricercar et cantates de Bach avec Ton Koopman. Depuis 1996, il fait partie avec Monique Zanetti et Yasunori Imamura de l’ensemble Fons Musicae dont les enregistrements (Lambert, Bononcini, Steffani, Caldara et Gasparini) ont été salués par la critique internationale. Sa production discographique comprend actuellement plus de soixante-dix enregistrements dont on peut souligner l’éclectisme (intégrale des cantates de Bach avec M.Suzuki, jazz avec Indigo ou pastiche avec les trois contre ténors ) François-Nicolas Geslot étudie le chant auprès d’Arrigo Pola en Italie grâce à une bourse du ministère de la Culture. En 1992, il entre à l’école de l’Opéra de Paris Bastille dans la classe d’Anna-maria Bondi. Après ses débuts dans le Chevalier de la Force, Dialogues des Carmélites de Poulenc, au Palais Garnier et un Juif dans Salome à l’Opéra Bastille il devient membre de la troupe de l’Opéra Comique de Paris. Il chante ensuite de nombreux opéras en France comme à l’étranger ; Paolino du Matrimonio Segreto, la finta Semplice, Don Giovanni, Cosi fan Tutte, les Contes d’Hoffmann, Parsifal, Arianne à Naxos, Manon, la Belle Hélène, Carmen, l’Etoile, Platée, le mari dans les Mamelles de Tirésias… 14
François-nicolas Geslot se produit à l’Opéra Bastille, au Chatelet, au Palais Garnier, à l’Opéra de Hambourg, au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Gand et d’Anvers, au Théâtre des Champs Elysées,au Grand Théâtre du Luxembourg, à Radio France, a l’Opéra de Crémona, au Maggio Fiorentino et dans de nombreux festivals. Sa passion pour la musique baroque le conduit à travailler comme haute-contre avec differents ensembles tels les Arts Florissants de William Christie, Il Seminario Musicale, le Concert Spirituel, Le Poeme Harmonique, La Simphonie du Marais, La Fenice, le Parlement de Musique, les Agrements et l’ensemble Elyma de Gabriele Garrido. Il a enregistré la Waisenhaussmesse de Mozart, les motets de Saint-Saëns et le Te Deum de Charpentier avec le Parlement de Musique,le Te Deum de Charpentier avec Jean Tubery, les grands motets de Desmarest, le Bourgeois Gentilhomme de Lully avec la Simphonie du Marais, Daphnis dans Daphnis et Chloé de Boismortier avec Hervé Niquet, la Passion selon St Mathieu de Télemann avec Wieland Kuijken, Jason dans Medée de Charpentier et le Bourgeois gentilhomme en DVD. Il vient d’enregistrer Amadis de Lully, la Naissance d’Osiris de Rameau avec Hugo Reyne et Le Martyre des Maccabées de Pietro torri avec Jean Tubery. Parmi ses projets notons le rôle de Pong dans Turandot a l’Opéra d’Anvers et de Gand, le Requiem de Bruckner avec Joel Suhubiette a Toulouse et au Festival de la Chaise Dieu, la reprise du Bourgeois Gentilhomme avec Vincent Dumestre, l’enregistrement et les concerts de la Missa Assumpta Est de Charpentier avec Hervé
Niquet, des concerts a Cuenca avec l’ensemble Gilles Binchois et l’Idylle sur la Paix de Lully a Londres avec l’ensemble Pierre Robert. Il sera Ferrando dans Cosi fan Tutte a l’opera de Tours et au théatre de l’Athénée.
Après des études de musicologie à la facultée de Toulouse, Jean-Claude Sarragosse est diplômé du CNIPAL de Marseille. Il obtient ensuite un premier prix au Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe de W.Christie. Membre des Arts Florissants (W.Christie) pendant plus de cinq ans, il participera à de nombreux concerts et opéras (Atys, Médée, Castor & Pollux…) ainsi qu’a plusieurs tournées internationales (Bresil, USA, Chine, Australie Canada….). Invité par les ensembles vocaux ou instrumentaux, il chante l’oratorio (Passions et cantates de Bach, Requiem de Fauré,Brahms ou Mozart, Messie de Haendel, la Création de Haydn, Noces de Stravinsky…) sous la direction de Joël Suhubiette ,Jean Tubery, Françoise Lassere, Jean Maillet, Philippe Herrewege, Jean Claude Malgoire... avec lesquels il enregistre de nombreux disques, le dernier étant des motets de Buxtehude avec l’ensemble J.Moderne(J Suhubiette). Passionné par le répertoire de la Mélodie et du Lied, il se produit avec la pianiste Corine Durous au Festival de la Médina de Tunis, dans les Alliances Françaises du Brésil et du Mexique, au Festival de St.Céré, au Mai musical de Perpignan, a la Fondation Boris Vian d’Eus ainsi qu’a l’opéra de Dijon pour un récital de mélodies inédites de Sauguet. C’est avec l’ARCAL (C.Gagneron) ou OPERA ECLATE (O.Desbordes) que Jeanclaude Sarragosse aborde le répertoire
de l’opéra ; fidèle a ces deux Compagnie Nationales d’Art Lyrique, il interprète les rôles de Polyphéme dans Acis et Galatée de Haendel (Berling/Maillet),Caron et Pluton de l’Ophéo de Monteverdi (Gagneron/ Lassere), Agamemnon de La Belle Hélène d’Offenbach (Desborde/Trottin),le Comte Des Grieux de Manon de Massenet (Desborde/ Trottin),Bobinet de la Vie Parisienne d’Offenbach,(Desbordes/Durous), Le Général Boum de La Grande Duchesse de Gerolstein (Desbordes/Trottin), Masetto du Don Juan de Mozart (Desbordes,Perez/ Suhubiette),Papageno de la Flûte Enchantée de Mozart (Desbordes/Suhubiette), Figaro et Bartolo des Noces de Figaro de Mozart (Desbordes/Suhubiette), Osmin de L’enlèvement au Sérail de Mozart (Desbordes,Perez/Suhubiette), Don Alfonso du Cosi fan Tutte de Mozart (Fau/Verdier),Martino de L’occasione fa il Ladro de Rossini (Jemmet/Spinosi). Palivec et le lieutenant Lukash dans Le brave soldat Schweik de Kurka (Desbordes, Perez /Trottin) Pistola du Falstaff de Verdi (Desbordes,Trottin) Zuniga du Carmen de Bizet(Desbordes /Trottin).Colas de Bastien et Bastienne de Mozart(Fau/ Durous),Docteur Grenvil de Traviata de Verdi (Desbordes/Trottin). Régulièrement invité à l’opéra de Dijon il y interprète les rôles de Figaro des noces de Mozart,Don Alfonso du cosi, Coline de la Bohème de Puccini ,le prince Gremin d’Eugène Oneguine de Tchaikovsky ,Claudio des Caprices de Marianne de Sauguet ,Panatella de La Perichole d’Offenbach .Elias de Mendelshon. Il sera en tournee nationale cette saison en france avec Opera Eclate dans le rôle de Pipertunk du Roi Carotte ainsi que les quatres diables des Contes d’Hoffmann deux ouvrages d’Offenbach. 15
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Dixit Dominus Dixit Dominus Domino meo: Sede a dextris meis: Donec ponam inimicos tuos, Scabellum pedum tuorum. Virgam virtutis tuae emittet Dominus ex Sion : Dominare in medio inimicorum tuorum. Tecum principium in die virtutis tuae in splendoribus sanctorum: ex utero ante luciferum genuite. Juravit Dominus, et non poenitebit eum : Tu es sacerdos in aeternum secundum ordinem Melchisedech. Dominus a dextris tuis, confregit in die irae suae reges. Judicabit in nationibus, implebit ruinas : Conquassabit capita in terra multorum. De torrente in via bibet : propterea exaltabit caput. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.
En sa course il boit au torrent ; c’est pourquoi il redresse la tête. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, Maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen.
Dixit Dominus Oracle du Seigneur à mon Seigneur : Siège à ma droite, Tandis que de tes ennemis je te fais un marche-pied. Ton sceptre de puissance, le Seigneur l’étendra de Sion ; Domine au cœur de tes ennemis. A toi la primauté au jour de ta naissance ; Semblable à la rosée, je t’ai engendré dès l’aurore. Le Seigneur l’a juré et c’est sans repentir : « Tu es prêtre à jamais, à la manière de Melchisédech ». Le Seigneur est à ta droite ; il brise les rois au jour de sa colère. Il fait justice des nations, remplit tout de cadavres. Sur de vastes espaces il fracasse les têtes. 17
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Prochainement
Festival musical de namur 2009 Vous trouverez le programme détaillé des prochains concerts à l’entrée de cette salle. www.festivaldenamur.be Accueil et restauration
Alte Musik Köln le 9 juillet 12h Palais Provincial
Pour les concerts à Saint-Loup, un bar sera ouvert dans la Cour de l’Athénée. Il sera tenu et animé par des bénévoles amis du festival. Merci de leur rendre visite en profitant du cadre. Le bar du festival sera le lieu de ralliement des artistes La billetterie sera située également dans la Cour de l’Athénée.
Le petit ramoneur le 9 juillet 20h Théâtre Royal de Namur
Messiah G.F. Haendel le 10 juillet 20h Eglise Saint-Loup
Le bal du Gouverneur le 11 juillet 20h Cour de l’Athénée 20
Pour les concerts au Théâtre Royal, le Foyer vous accueille dès 19h. Le chemin de Cèdre restaurant, situé dans la Cour Saint-Loup, vous ouvre ses salles et son jardin. Il propose avant ou après le concert une carte variée à des prix très attractifs. Réservez votre table de la part du Festival Musical de Namur. www.lechemindecedre.be 081 26 25 15