le bal du gouverneur Tivoli Band festival musical de namur samedi 13 juillet 2013 cour de l’athénée NAMUR
Le Festival Musical de Namur, c’est le festival de Wallonie à Namur Le Festival musical de Namur reçoit le soutien de la Ville et de la Province de Namur
Cumy &Cools MR.SEAT
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60 YearsOn
European Festivals Festivals Association and the World
Le Festival de Wallonie, membre de l’Association Européenne des Festivals. Sous le Haut Patronage de sa Majesté la Reine Fabiola. Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles, de Wallonie -Bruxelles International, du Parlement de la Fédération Wallonie - Bruxelles, de la Présidence du Gouvernement wallon, du Commissariat Général au Tourisme, du Ministre de la Santé, de l’Action sociale et de l’Egalité des chances, de la Wallonie et de la Région Bruxelles-Capitale.
programme
Direction : Eric MATHOT Piano Pierre BRUNELLO Johan DUPONT Saxophones & clarinettes Bjorn VERSCHOORE Andy DECLERCK René ZAPRZALKA Robert ZAPRZALKA Frank DEBRUYNE Trompettes Peer BAIERLEIN Michel PARE Marc GORIS Dominique BODART Trombones Roel SMEDTS Sébastien JADOT Luc PAUCOT Laurent HAYE Contrebasse Serghei GORLENKO Guitare Stéphane MARTINI Drums Louison RENAULT
1. Sy OLIVER (arrgt Tommy Dorsey): “Opus 1” ( New-York, 1943) 2. Fred FISHER (arrgt Tommy Dorsey) : “Chicago” (New-York; 1922/1945) 3. Sigmund ROMBERG (arrgt Jerry Gray -Artie Shaw): “Softly as in the morning sunrise” (fox-trot; New-York, 1930) 4. Nacio Herb BROWN ( arrgt Artie Shaw) : “Temptation” (New-York; 1933) 5. Erno RAPEE & Lew POLLACK (arrgt Jimmy Lally) : “Charmaine” (valse; New-York, 1926 / 1950) 6. Gordon JENKINS / (arrgt Benny GOODMAN) : “Goodbye” (slow; NewYork, 1935) 7. Earle HAGEN : “Harlem Nocturne” (slow; New-York, 1940) – 8. Ángel Gregorio VILLOLDO , L. ALLEN & Robert HILL (arrgt Johnny Warrington) : “Kiss of fire” (tango; Buenos-Aires, 1952) 9. Jacob GADE (arrgt Bernard Ebbinghouse) : “Jalousie” (tango ; Danemark, 1926/1955) 10. Rudolf FRIML (arrgt Artie Shaw) : “Indian love call” (New-York, 1924/1939) 11. Cole PORTER (arrgt Jerry Gray – Artie Shaw) : “Night and day” (fox-trot; New-York, 1939) 12. W.B. OVERSTREET (arrgt Jerry Gray -Artie Shaw): “There’ll be some changes made” (fox-trot; New-York, 1923/1932/1940) 13. Don RAYE & Hughie PRINCE (arrgt Vic Schoen) : “Rhumboogie” (boogie-woogie; New-York, 1940) 14. J. LEDRU (arrgt K. Wiedenfeld) : “Reviens, reviens moi” (valse; Paris, 1957) 15. Michel PEGURI (arrgt Michael Cord) : “Bourrasque” (valse; Paris, 1954) pause 16. Gene NOVELLO & Fred NORMAN : “Boulder buff” (moderato groove; New-York; 1941) - autograph Glenn Miller 17. Harry WARREN :”I’ve got a gal in Kalamazoo” (New-York, 1942) version Glenn Miller 18. Guy HALL & Henry KLEINKAUF / arrgt Bill FINEGAN : “Johnson Rag” (New-York; 1917/1939) version Glenn Miller 19. Jerry GRAY : “Carribean Clipper” (bright jump tempo; New-York, 1942) version Glenn Miller 20. Bobby SHERWOOD (arrgt Will Hudson): “The Elk’s Parade” (fast swing; New-York, 1942) 21. Harry WARREN (arrgt Jack Mason) : “At last” (slow-fox; New-York, 1942) – du film “Orchestra Wives” (20th Century Fox) 22. Jack MATTHIAS “James session” (medium fast swing; New-York, 1943) 23. Harry JAMES & Alvin HOLMES (transcript.Myles Collins) : “Ultra” (New-York; 1949) 24. Don REDMAN (arrgt Harry James) : “Cherry” (New-York; 1949) 25. Charlie BARNETT (arrgt Billy Moore) : “Skyliner” (New-York, 19441945) 26. Dave BAKER (arrgt Pol Stone) : “The Jerk” (jerk, Antwerpen, années ’50) pause 27. Benny BENNET & Jack ARY : “Croisière” (bolero; Paris, 1953) 28. LOUIGUY (arrgt Johnny Warrington) : “Cherry pink and apple blossom white” (mambo; Paris, 1950) 29. Alberto DOMINGUEZ : “Frenesi” (rumba fox-trot; New-York, 1939 / 1941) 30. Manos HADJIDAKIS (arrgt Emilio Luna) : “Never on Sunday” (chacha; Grèce, années ’60) 31. Osvaldo FARRES : “Quizas, quizas, quizas” (bolero fox-trot; Cuba, 1947) 32. Antonio Carlos JOBIM : “The girl from Ipanema” (bossa-nova; Brésil, 1963) 33. Jorge BEN (arrgt Anthony King) : “Mas que nada” (Brésil, 1963 / 1966) 34. Armando DOMINGUEZ (arrgt Ramon Marquez) : “Sax cantabile” (afro mambo ; Mexique, 1951) 35. Arturo SANDOVAL : “Mambo caliente” (mambo; Cuba )
BAL DU GOUVERNEUR : ONE NIGHT OF MADNESS La dernière guerre, les Big Bands et le flirt en musique. Ma grand-mère avait coutume de dire qu’après le départ des Américains en 1945, sa vie s’était enrichie de deux éléments : le Jazz et le savon Sunlight. Sans vouloir minimiser ni la capacité de discernement de ma grand-mère ni les avantages d’une bonne savonnette – mais chez nous, on en fabriquait aussi, et depuis longtemps - il faut bien reconnaître que sans le Jazz venu des USA, la vie musicale en Europe n’aurait pas eu la même saveur. Bien entendu, tous les amateurs de la note bleue savent que la musique des Noirs américains avait franchi l’Atlantique bien avant la guerre 40-45. Les grands orchestres de Fletcher Henderson Duke Ellington, Chick Webb ou Cab Calloway étaient connus chez nous avant le désastre de ’40. Et ils avaient leurs admirateurs via les rares disques 78 tours qui circulaient. Bien des jazzman noirs avaient d’ailleurs rejoint épisodiquement ou définitivement Paris dès les années ’20. Le signe le plus évident de cet intérêt pour le Jazz à cette époque ? L’attitude des compositeurs savants : Satie (Ragtime, dans le ballet Parade, 1917), Stravinsky (Ragtime, 1918), Milhaud (La Création du Monde, 1923), Ravel (Blues, de la Sonate pour violon et piano, 1927)…
Ragtime, Igor Stravinsky, couverture de la partition par Picasso
Mais ce fut tout autre chose après la guerre : dès la fin des années ‘40, une véritable colonie de jazzmen venus des States déferle en France et dans l’Europe occidentale. Pourquoi ? C’est l’attrait de Paris, bien sûr, (comme le dira Hemingway en 1964 : « Paris est une fête »), la ségrégation raciale en Amérique et, surtout, ce sentiment qu’il y a de la place, en France et un peu partout en Europe pour une musique de fête après les années sombres du nazisme. Et plus encore, de manière prosaïque : les occasions de jouer semblent bientôt plus nombreuses chez nous, qui plus est, sans devoir parcourir des miles et des miles d’un club de Jazz à l’autre.
Le Big Band de Tommy Dorsey en 1941 Revenons aux années de guerre... Ce qui excite le plus les Européens dans le Jazz des années ‘40, ce sont les Big Bands. Ces énormes machines à swinguer ne vous laissent pas les jambes en place. Que vous soyez danseur ou simple auditeur, la musique des big bands vous fait participer corps et âme à une joie fondamentale. Rien à voir avec le jazz actuel, plus savant, moins porté sur les mouvements de danse, sans doute plus en phase avec une époque qui se cherche, qui doute de son avenir… Non, les big bands d’alors, ceux qui soutiennent les troupes alliées sur le front ne peuvent offrir qu’un peu d’indispensable légèreté, un peu d’eau fraîche avant celle des bourbiers. Et les orchestres de l’après-guerre puisent leur énergie dans ce même dessein d’insouciance. Ils assurent une cure de jouvence dont chacun a grand besoin, une manière de voir à nouveau la vie en couleurs. Leur musique, superbement orchestrée, élève le divertissement au rang des beaux-arts.
Séance de dédicaces à Saint-Germain-desPrés (vers 1955). Cependant, le connaisseur attentif aura déjà identifié un point commun entre tous les leaders réunis dans le programme de ce soir : Tommy Dorsey, Artie Shaw, Benny Goodman, Glenn Miller (avec, pour ce dernier, un pas dans le Jazz et l’autre dans la variété)… Vous ne voyez pas ? Ce sont tous des musiciens blancs. Car effectivement, avec l’histoire du Jazz s’installe une sorte de parité raciale. Le Jazz est devenu universel (et c’est que veut nous dire l’Unesco aujourd’hui, en décrétant depuis 2012 une journée internationale du Jazz, le 30 avril). L’exemple premier venait des orchestres noirs, avec leur style de jeu, leur manière d’orchestrer, de faire swinguer la moindre note. Mais ce Jazz originel des Noirs, celui des premières années du 20ème siècle, avait puisé à plusieurs sources, dont celle de la musique de danse des blancs (les contredanses, notamment). Juste retour de balancier, le Jazz des Blancs, dès la fin des années ’30, s’inspirera directement de celui des Noirs. Avec, il faut le dire, un désir de rapprochement des communautés qui honore la musique. Benny Goodman fut ainsi un des premiers à proposer un big band multiracial. Chez nous, avec le Jazz sont venus le blues, le boogie-woogie et, fils naturel, le rockand-roll. C’est plus qu’il n’en faut pour imprimer une couleur très américaine à tout un pan de la culture musicale. Et, bien sûr, ce pan amène avec lui d’autres habitudes, d’autres produits culturels ou commerciaux, pas forcément indispensables. Ainsi, il nous faut aujourd’hui se frayer un chemin parmi certaines manières, parfois envahissantes, de concevoir le cinéma, la littérature, le bon usage des technologies ou la façon de s’alimenter.
Benny Goodman, affiche de concert Ayons donc à coeur de repérer et d’apprécier les pépites d’or extraites de mines où affleurent des minerais de toutes sortes… Car, comment le nier, avec cet american way of life nous furent révélées des musiques qui, si elles n’avaient jamais existé ou franchi l’océan, auraient à coup sûr privé nos vies de certaines nuances de la joie de vivre. Les big bands émettent des ondes positives, n’en doutons pas une seconde ! Mais, en joyeuse clôture d’un festival tout entier consacré aux mille facettes de l’art d’aimer, ils sont là aussi pour nous inviter à danser, nous assurer d’une éternelle jeunesse, nous permettre de flirter en musique, en tout bien, tout honneur ! Allons, tous sur la piste ! _ Marc Maréchal
Fontaine, bassiste et compositeur actif dans les grands big bands swing / be-bop bruxellois et liégeois des années ‘40 et ’50. Sauver le répertoire … La richesse du répertoire du Tivoli Band permet de présenter des programmes thématiques et sur mesure, … réunissant des œuvres rares de compositeurs connus (ou oubliés) en restituant les partitions dans leur version d’origine. Cette démarche musicale est en même temps un grand cri d’alarme ! Une véritable amnésie s’est emparée du public d’aujourd’hui ; les éditeurs de ces compositeurs, les interprètes, les lieux de concert,… ont pour la plupart disparu.
Tivoli Band Fondé en 2001, le Tivoli Band revisite avec succès les répertoires de orchestres de salon, de jazz , de danse et de cinéma de la première moitié du 20ème siècle… Cet ensemble réunit de 6 à 33 musiciens et selon le contenu du programme, l’ensemble se produit sous forme quintet à cordes avec piano, orchestre de salon (cordes, bois, cuivres et piano), orchestre de cinéma années 30 (même orchestre avec saxophones), ou en formation jazz band années 30/ 40 (violons, saxophones, cuivres et section rythmique). Certaines programmations peuvent alterner ces différentes configurations. Chaque apparition du TIVOLI BAND constitue un réel évènement ! Chercheur de talents, Eric Mathot a façonné une équipe de fidèles au parcours musical de premier plan ; membres des grands orchestres symphoniques belges, professeurs dans les Conservatoires Royaux, etc…, ainsi musiciens de jazz confirmés,… Ce mélange subtil de spécialités musicales constitue l’atout majeur de cet orchestre, reproduisant en quelque sorte les mêmes conditions de l’époque qui les passionne. Eric Mathot fait partie de la génération de musiciens directement héritière de cette fabuleuse période ; il a été le dernier élève de Fernand
Ces répertoires sont au centre de des recherches du chef d’orchestre Eric Mathot ; à travers l’Europe ainsi qu’en Amérique, en contact avec de nombreuses bibliothèques, chercheurs et collectionneurs, familles de compositeurs ou chefs d’orchestres, il a réuni, à ce jour, près de 50.000 compositions provenant des meilleures maisons d’édition belges, françaises, espagnoles, allemandes, italiennes, anglaises et américaines.par souci de préservation, de la pérennité et du développement de ses recherches, il dépose sa bibliothèque à la Bibliothèque Royale de Belgique. En rejoignant le fonds Marc DANVAL, le fonds Eric MATHOT représente une source de documentation unique en Europe. Les activités L’orchestre s’est produit en concert à Bruxellesà la Maison de la Radio Flagey, au Concert Noble, au Cinquantenaire, au MIM, à l’Auditorium et Forum des Musées Royaux des Beaux-Arts, au Cercle Gaulois,.. ; à Chaudfontaine, aux Centres Culturels de Waterloo, Huy ; à Liège, au Théâtre du Trianon et aux Concerts de Midi, et en France au Centre Culturel ‘La Mals’ à Sochaux. L’orchestre est par ailleurs devenu l’invité incontournable du Bal du Gouverneur du Festival de Wallonie à Namur . Les enregistrements Le Tivoli Band a enregistré trois albums sous le label «Musique en Wallonie » : ‘Café Liégeois’ (enregistré conjointement avec le ‘Titanic Ensemble’) réunissant des compositeurs liégeois et ‘Magritte’s Blues’, un album inédit révélant des musiques illustrées par le peintre surréaliste René Ma-
gritte et ‘Bruxelles-Kermesse’ ; un album consacré aux musiques de divertissement jouées à Bruxelles lors de l’Exposition Universelle de 1910. Un nouvel enregistrement est programmé pour la saison 2014 ; il sera consacré aux musiques du cinéma muet belge entre 1926 et 1932.
des répertoires des orchestres big band mythiques d’ Artie Shaw, Benny Goodman, Tommy Dorsey, Harry James ainsi que Glenn Miller.. La période musicale choisie s’étale entre 1933 et 1949, avec une concentration particulière sur les années 1939/1945 ; sans doute les plus passionnantes aux EtatsUnis, particulièrement à New-York, mais aussi – paradoxalement- en Europe ! Certains de ces titres sont devenus des « standards » et furent remaniés au gré des modes… Les versions « d’origine » rassemblées ici n’ont plus étés réenregistrées depuis, pourtant elles se révèlent d’une très grande richesse au niveau de l’orchestration, de l’invention mélodique, rythmique ou harmonique nécessitant des interprètes chevronnés et virtuoses! Derrière ces musiques se cachent des arrangeurs de premier ordre, dont le parcours artistique vaut le détour. Quelques mots à propos des principaux artistes sélectionnés
Artie SHAW (1910-2004)
Le programme de ce soir! L’atout majeur de cette sélection musicale est de rassembler une majorité de titres dont les partitions sont issues directement
Issu d’une famille juive, Arthur Arshawsky est né à New York, mais passe sa jeunesse à New Haven (Connecticut). Là, il y apprend la clarinette et le saxophone. Il débute sa carrière dans des orchestres de danse. En 1929, on le retrouve à New York où il mène une intense activité de musicien de studio ; il joua dans le fameux orchestre de Paul Whiteman. En 1936, il forme son propre orchestre de jazz et de danse. En 1938, il enregistre son premier « hit » : « Begin the beguine » de Cole Porter et accompagne Billie Holliday. La popularité de l’orchestre atteint alors son apogée et il est devenu le principal rival de celui du
« roi du swing » Benny Goodman. En 1940,il reconstitue un orchestre qui lui aussi enchaîne les hits (« Frenesi », 1940, n°1 aux États-Unis pendant 13 semaines). En 1942, durant la Seconde Guerre mondiale, il s’engage dans la Marine. Il dirige un orchestre destiné à entretenir le « moral des troupes » du Pacifique. De retour à la vie civile en 1944, il met sur pied un orchestre, pour une fois exclusivement « de jazz », Durant les années 1950 et années 1960, il dirige divers orchestres de taille et de qualité variables. À la fin des années 60, il devient producteur de films et de pièces de théâtre.et se produit encore de temps en temps comme musicien En 2004, il a été honoré par un lifetime achievement Grammy Award. Brillant clarinettiste à la technique virtuose, il a composé quelques pièces dont un célèbre « Concerto jazz pour clarinette » et est également l’auteur d’une méthode de clarinette (« Clarinet method : a school of modern clarinet technic »).
orchestre passent une audition pour participer à une émission radio de la NBC) intitulé «Lets Dance ». Il obtient le contrat et pendant cette émission, il joue en rotation avec deux autres orchestres ayant un style de musique différent. Parmi les musiciens qui participent à son orchestre au cours de ces années on peut citer, entre autres, les arrangeurs Fletcher Henderson, Benny Carter, les trompettistes Harry James, Ziggy Helman, les saxophonistes Bud Freeman et Georgie Auld, le guitariste Charlie Christian et le batteur Gene Krupa. C’est en juillet 1935 que le Benny Goodman Trio naît, grâce à l’arrivée de Teddy Wilson. Par la suite, ce trio devient le Benny Goodman Quartet puisque Lionel Hampton se joint à eux en août 1936. Il obtient enfin le succès avec son orchestre au « Palomar ballroom » de Los Angeles en été 1935, au Palais des Congrès de Chicago et commence une importante série de concerts aux Etats-Unis avec, en ’38, la consécration au « Carnegie Hall de New-York.Benny Goodman a eu la chance de jouer avec des artistes renommés tels que: Bix Beiderbecke, Louis Amstrong, Billie Holliday, Ella Fitzgerald, Count Basie, ... En 1947, Benny Goodman dissout son bigband. Il se produit à partir de cette date essentiellement comme leader de petites formations ; il effectua des tournées dans le monde entier dès les années ’60. En 1986, il est honoré du Grammy Lifetime Achievement Award.
Benny GOODMAN ( Chicago,1909 – New-York, 1986). Clarinettiste, considéré comme du Swing »,
le « Roi
C’est en 1929, à l’âge de 20 ans, après son séjour en Californie qu’il s’établit à NewYork. Il se produit dans de nombreuses formations et dirige plusieurs orchestres. En 1934, il crée un big-band qui deviendra un des orchestres les plus populaires de l’ère du swing Cette même année, lui et son
S’appuyant sur des arrangements étudiés pour l’ensemble de l’orchestre, il était le maître des solos d’improvisation basés sur une dextérité technique remarquable et fluide, à l’intonation précise et au vibrato assorti. Son jeu était parsemé de glissandos du grave à l’aigu et vice-versa. La prise directe d’une note dans le haut de l’octave supérieure, exercice particulièrement délicat, en faisait partie. Sa notoriété lui a permis de commander des pièces à des compositeurs comme Béla Bartok (Contrastes pour clarinette, violon et piano, 1940), Aaron Copland (Concerto pour clarinette, 1948 ) ou Leonard Bernstein (Prélude, fugue et riffs).
Le trompettiste et chef d’orchestre de jazz américain Harry JAMES ( Albany/Géorgie, 1916 - Las Vegas, 1983 ) Il rejoint le groupe de Ben Pollack en 1935 et le quitte en 1937 pour devenir membre de l’orchestre de Benny Goodman avec lequel il restera jusqu’en 1938. En février 1939, il lance son propre orchestre à Philadelphie avec lequel il ira en tournée jusqu’au début des années 1980. Son orchestre sera le premier employeur de Frank Sinatra, en 1939. Plusieurs de ses titres se classent à la première place du hit-parade américain entre 1942 et 1945 : Sleepy Lagoon, I Had the Craziest Dream, I’ve Heard That Song Before, I’ll Get By (As Long As I Have You) . Harry James inspira entre autres Chet Baker, son jeune compatriote trompettiste.
Tommy Dorsey est un tromboniste, trompettiste et chef d’orchestre de jazz américain (Shenandoah/Pennsylvanie, 1905 - Greenwich /Connecticut, 1956) Il est le frère cadet du saxophoniste et chef d’orchestre Jimmy Dorsey.
Glenn Miller (1904 – 1944) Glenn Miller découvre le trombone à l’âge de 11 ans. Il rejoint la formation de Ben Pollack. À l’époque, on trouve aussi dans cet orchestre un certain Benny Goodman. En 1928, Glenn Miller s’installe à New-York où il joue pour Pollack, mais aussi pour Red Nicholls et Paul Ash. Il commence aussi à écrire des arrangements pour ces différents orchestres. De 1932 à 1933, il dirige le « Smith Ballew Band ». En 1934, il aide les frères Dorsey à monter leur premier bigband. Il participe en 1935 au « Ray Noble’s American Band », et il monte deux ans plus tard son propre big-band. Malheureusement, le succès n’est pas au rendez-vous et il doit dissoudre l’orchestre. En 1938, il fait une seconde tentative. Cette fois, c’est une réussite. À partir de mars 1939, l’orchestre anime des établissements de la région de New-York et du New Jersey. Il participe à de nombreuses émissions radiophoniques. L’orchestre enregistre des disques et enchaîne les tubes. L’orchestre apparaît même dans des films comme « Sun Valley Serenade » (1941) et « Orchestra Wives » (1942). Promu au grade de capitaine, il dirige alors le « Glenn Miller Army Air Force Band », un orchestre de jazz et de danse militaire qui donne des concerts (plus de 800) « pour le moral des troupes », participe à des centaines d’émissions radiophoniques et enregistre de nombreux disques.
JerrY graY (BoSToN, 1915 - 1976) violoniste, arrangeur, compositeur et chef d’orchestre. Son nom est indissolublement lié à deux des chefs d’orchestre les plus célèbres de l’époque Artie Shaw et Glenn Miller pour lesquels il a écrit un grand nombre d’arrangements. En 1936, Gray se joint à Artie Shaw comme violoniste et devient son arrangeur personnel. Plusieurs de ses dispositions up-tempo montrent des signes précoces de style qui allait devenir sa marque de fabrique: une mélodie brisée en deux à quatre phrases sur mesure, généralement portés par la section de cuivres, répétés avec une intensité croissante jusqu’à l’apogée. En 1939, Gray rejoint l’orchestre de Glenn Miller propose un poste à Gray ; période de changement vu l’orientation commerciale de Miller ; sa collaboration a produit des enregistrements parmi les plus reconnaissables et les plus mémorables de l’époque.
BILL FINegaN ( 1917 - 2008), Chef d’orchestre, pianiste, arrangeur et compositeur. Il étudie le piano avec Rudolph John Winthrop (1883-1959), élève de Engelbert Humperdinck . Il a étudié au Conservatoire de Paris et a eu sa première expérience professionnelle menant son propre trio avec piano. Finegan devient arrangeur pour Glenn Miller ainsi que pourTommy Dorsey. En 1947-48 Finegan a étudié avec Stefan Wolpe à New York, et a vécu en Europe de 1948 à 1950 où il étudie avec Darius Milhaud et Valerie Soudere. A son retour aux États-Unis, Finegan et Eddie Sauter forme un ensemble très réussi, l’ Orchestre Sauter-Finegan, qui est resté actif jusqu’en 1957. Par la suite, il écrivit pour le monde de la publicité, enseigne le jazz à l’université de Bridgeport.
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51e édiTion 50 anS le FeSTival MuSiCal de naMur 2014 Première quinzaine de juillet Thème: danube, Mer noire, balkans