petit poucet, la belle, la bête & cie festival musical de namur vendredi 12 juillet 2013 Théâtre royal NAMUR
Le Festival Musical de Namur, c’est le festival de Wallonie à Namur Le Festival musical de Namur reçoit le soutien de la Ville et de la Province de Namur
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Le Festival de Wallonie, membre de l’Association Européenne des Festivals. Sous le Haut Patronage de sa Majesté la Reine Fabiola. Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles, de Wallonie -Bruxelles International, du Parlement de la Fédération Wallonie - Bruxelles, de la Présidence du Gouvernement wallon, du Commissariat Général au Tourisme, du Ministre de la Santé, de l’Action sociale et de l’Egalité des chances, de la Wallonie et de la Région Bruxelles-Capitale.
programme
Conception et réalisation Sybille Wilson, textes et mise en scène Floriane Delvigne, réalisation du film Muhiddin Dürrüoglu, arrangements musicaux Interprètes Marie-Laure Girard, narratrice Marie Hallynck, violoncelle Muhiddin Dürrüoglu et Cédric Tiberghien, piano
Voyage musical au pays des contes Maurice Ravel (1875-1937) Prélude de « Ma Mère l’Oye » Danse du Rouet Pavane de la Belle au Bois Dormant Petit Poucet Piotr Illich Tchaïkovski (1840-1893) Introduction « La Belle au Bois Dormant » Pas de Caractère Le Chat Botté et la Chatte Blanche Panorama Valse ou Valse des Fleurs Hans Werner Henze (1926-2012) Pollicino Maurice Ravel (1875-1937) Le jardin féerique
PETIT POUCET, LA BELLE, LA BETE et Cie… Le merveilleux, dans les contes pour enfants, ne se limite pas à l’incroyable, à l’onirique brodé d’étoiles d’or. Non, dans ce trésor d’histoires millénaires que Perrault, Grimm ou Andersen racontent à leur façon, c’est toute la complexité de la vie qui se déploie, avec ses peurs, ses folies, ses sagesses d’un moments, ses rêves éveillés, tout ce qui nourrira l’inconscient des hommes et des femmes mais que, comme pour les y préparer, le conteur met à portée des enfants.
Le Petit Poucet, présent dans le recueil de contes Ma mère l’Oye de Perrault (16281703), est particulièrement mis à l’honneur dans ce spectacle. Son histoire affolante offre, à partir de constantes universelles, le reflet du siècle de l’auteur. A l’époque de Louis XIV, les grandes famines sévissent, les pauvres meurent de faim et l’histoire du Petit Poucet est là pour rappeler que des conditions de vie épouvantables conduisent à des attitudes plus épouvantables encore. Mais aussi que l’issue heureuse peut survenir avec celui qui, jusque là, n’avait jamais attiré l’attention sur lui. Car, comme pour les fables de La Fontaine, chaque conte vaut tant par son histoire que par sa morale. Les aventures du Petit Poucet sont une leçon de vie, une parabole de sagesse. Perrault croit aux vertus du merveilleux pour éduquer et montrer à l’enfant les pistes à emprunter.
« On ne s’afflige point d’avoir beaucoup d’enfants,Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands, Et d’un extérieur qui brille ; Mais si l’un d’eux est faible ou ne dit mot, on le méprise, on le raille, on le pille ; Quelquefois cependant c’est ce petit marmot qui fera le bonheur de toute la famille.» Si elles n’ont certes pas inventé la forme littéraire du conte, les années charnières des 17ème et 18ème siècles sont celles des grands collectages et des « mises en littérature » d’histoires merveilleuses vieilles comme le monde qui, pour la plupart, étaient connues par la seule tradition orale, avec leurs inévitables mais passionnantes variantes, révélatrices des particularités des époques et des contrées. Autour de 1700, c’est le triomphe de Perrault, bien sûr, mais aussi d’Antoine Galland, homme de confiance du roi, orientaliste érudit, qui, déjà traducteur des grands textes hébreux et turcs, sollicitera sa connaissance du persan et de l’arabe pour entamer la traduction en français des Contes des Mille et une Nuits. Par la suite, le belle histoire du conte merveilleux se poursuit, avec Andersen et les frères Grimm, au 19ème siècle, pour se fondre aujourd’hui dans une littérature pour enfants extraordinairement diversifiée : romans, poèmes et, même, essais… Mais qu’en est-il du conte mis en musique ? Avec Pierre et le Loup (1936), on doit sans doute à Serge Prokoviev le seul conte pour enfants inventé à fins didactiques musicales. Et à Debussy, avec La Boîte à Joujoux (1917), le seul ballet pour marionnettes d’après une histoire originale. Car, si on excepte aussi quelques œuvres pédagogiques de Carl Orff, les compositeurs puisent le plus souvent dans la littérature enfantine pour proposer suites d’orchestre, ballets ou opéras de poche au jeune public. Le spectacle offert aujourd’hui fera entendre des pages de Tchaikovski, Ravel, et Henze. Quelques mots sur les versions originales des trois œuvres explorées et mises ensemble pour une histoire vraiment extraordinaire !
La Belle au Bois Dormant, Piotr-Illitch Tchaïkovski (1840-1893)
Une cinquantaine de numéros dansés, près de quatre heures de musique : à l’époque du Tsar Alexandre III, le public prend son temps lorsqu’il se rend au théâtre Mariinski de Saint-Petersbourg ! Dans ce cadre enchanteur est créé en janvier 1890 le plus long ballet de Tchaikowsky. Et ses dimensions n’empêchent pas le succès d’être au rendez-vous. Il faut le dire, l’histoire est connue et populaire, mélangeant des variantes d’un vieux conte que Perrault et les frères Grimm firent connaître à l’Europe entière. La chorégraphie magistrale de Marius Petipa, Marseillais fixé dans la capitale impériale, innove et captive. Et l’orchestre symphonique, ample et varié, a de quoi séduire, avec ses percussions inusitées et son piano invité. Véritable orfèvre du timbre, Tchaikovsky en extrait les couleurs les plus suggestives pour raconter l’histoire de la malheureuse princesse vouée à un sommeil de cent ans par le sortilège d’une fée Carabosse vexée de n’avoir pas été invitée à son baptême. Comme tout spectacle total à grand public, et en concertation avec le chorégraphe, Tchaikowsky imagine une apothéose. C’est la fête des noces avec le Prince Désiré, à laquelle bien des invités-surprise assistent. Ainsi, Cendrillon ou le Chat Botté, pour ne citer qu’eux, s’échappent pour l’occasion du conte qu’ils habitent depuis la nuit des temps ! On l’aura compris : un conte est merveilleux ou…n’est pas.
Ma Mère l’Oye, Maurice Ravel (1875-1937)
Les petits Jean et Mimie Godepsky ont bien de la chance : leurs parents sont des amis intimes de Ravel. Et lorsque celui-ci vient passer une soirée à la maison, il ne vient jamais les mains vides. Une fois, même, c’est une composition originale qu’il offre et dédie aux deux enfants. Une suite pour piano à 4 mains, rassemblant 5 courtes pièces dont l’argument est chaque fois puisé dans la littérature française classique : Charles Perrault, Madame Leprince de Beaumont et Madame d’Aulnoy. En composant, Ravel pense vraiment aux enfants en composant et pour baptiser l’ensemble des pièces, il emprunte le nom du recueil célèbre de Perrault, Ma mère l’Oye. La création publique de l’œuvre a lieu en 1910, deux ans après la composition, et les pianistes (qui n’étaient pas les dédicataires) ont respectivement 6 et 10 ans. Car, les deux parties de piano permettent des mains petites (partie 1, à droite) et ….moyennes (partie 2, à gauche). L’œuvre plait énormément et l’année suivante, Ravel a l’idée de la porter du piano à l’orchestre symphonique, comme il l’avait déjà fait pour sa Rhapsodie Espagnole. Puis, en 1912, c’est cette suite symphonique qui incite un mécène à commander un ballet de plus grande envergure. Ravel inverse l’ordre des pièces initiales et ajoute préludes, interludes et finale pour produire une de ses plus belles œuvres destinées à la danse.
Quinze ans plus tard, en 1925, Ravel célèbre l’enfance à nouveau : avec la collaboration de Colette, il signe L’Enfant et les Sortilèges, mini-opéra merveilleux, bien accessible aux jeunes oreilles, mais dont l’exécution nécessite impérativement le métier de musiciens…adultes. Pollicino, Hans-Werner Henze (1926-2012)
Henz offre à ses biographes un parcours atypique, parfois étonnant par ses changements de direction, voire ses provocations, mais d’une richesse peu courante. Osons l’esquisse de sa vie en quelques traits : né en Allemagne du nord, enrôlé de force dans les Jeunesses Hitlériennes, convaincu ensuite par la politique d’extrême-gauche de l’Allemagne de l’Est, thuriféraire du peu populaire dodécaphonisme de Darmstadt, pensionnaire apprécié de Fidel Castro à Cuba, exilé volontaire sur l’île italienne d’Ischia - le paradis sur terre -, professeur de composition au Mozarteum de Salzbourg, amateur de jazz et de musique arabe qu’il introduit ci et là dans ses compositions par ailleurs de plus en plus accessibles – avec l’âge, il a le souci de toucher le grand public –, architecte du « Chantier International des Arts » de Montepulciano qu’il crée pour aider les jeunes compositeurs, admirateur de Fiescher-Deskau qui se voit offrir un cycle de mélodies néo-napolitaines… Et pour couronner cette vie haletante et une production pléthorique, Henze tombe de longues semaines dans le coma en 2005. La communauté musicale le regrette déjà ..lorsqu’il ressuscite quasiment, pour composer Phedra, son dernier opéra (2007), et Elogium Musicum (2008) dédié à son compagnon Fausto Moroni, dont il partageait la vie depuis les années ’70. Et les enfants dans tout ça ? Nous y voilà ! Henze, montre dans la seconde moitié de sa vie un réel intérêt pour la promotion musicale dans les milieux de jeunes. Il voit dans
la musique un vecteur des plus importants de l’humanisme et de la fraternité et n’a de cesse, dès lors, de travailler en collaboration avec des institutions d’enseignement. Il créera plusieurs œuvres dans ce contexte particulier. Ainsi, dans sa version originale, l’opéra pour enfants Pollicino (qui n’a rien à voir avec Polichinelle : c’est la traduction italienne du Petit Poucet !), s’inspire de Perrault, Grimm et Collodi. Il est prévu pour des chanteurs amateurs et un orchestre en partie constitué de flûtes à bec et de percussions Orff. La partition de Pollicino est tellement séduisante que bien des extraits se retrouvent souvent joués en concert dans divers arrangements, ce qui a tout pour plaire à Henze, toujours heureux de toucher des publics variés. Henze évoque ainsi la création de son opéra : « D’une certaine manière, tous les enfants qui ont participé à Pollicino seront, sans exception, vraiment devenus musiciens. (…) La musique a trouvé place dans leur vie délicate et fragile et, je l’espère, ils ne voudront plus jamais être séparés du plus fidèle de tous leurs alliés ». N’en doutons pas, c’est avec bonheur que chacun voudra découvrir par ailleurs l’intégralité de Pollicino, œuvre authentiquement merveilleuse s’il en est, capable, par la simplicité et l’éloquence de son écriture, de toucher en même temps enfants et adultes, à la fréquence de leurs cordes sensibles. _ Marc Maréchal Fig 1 : Le Petit Poucet, Gustave Doré, 1867 Fig 2 : la troupe de danseurs de la création de La Belle au Bois Dormant, 1890 Fig 3 : La Bête : costume de Léon Leyritz pour la création du ballet de Ravel Fig 4 : Hans Werner Henze.
Floriane Devigne Floriane Devigne est diplômée de l’INSAS en section interprétation dramatique. Après avoir travaillé comme comédienne au théâtre et au cinéma, elle se lance dans la réalisation documentaire dès 2005. Son premier film, La boîte à tartines (52’), a fait son chemin dans les festivals. Il a été primé par la Société Civile des Auteurs Multimedia, ainsi qu’au Festival de Clermont Ferrand et a été sélectionné à Leipzig, Montréal et Munich. Depuis, Floriane a pris part à l’aventure CUT-UP sur Arte avec trois courts métrages. Elle développe aujourd’hui différents projets documentaires et un long métrage de fiction. Marie-Laure Girard-Tiberghien Après un Premier Prix et un Prix d’Honneur au Conservatoire de Cognac, MarieLaure Girard poursuit sa formation à Paris avec Jean Davy (Tréteaux de France), Odile Mallet, Raymond Acquaviva (Comédie française), ainsi qu’avec Didier Long, Anne Bourgeois et Philippe Rondest (Ateliers du Sudden). Elle est présente au théâtre et au cinéma depuis le début des années 2000 et, récemment, on la retrouve à l’affiche de Merlin l’Enchanteur, spectacle pour enfants donné au Théâtre Michel à Paris. Marie Hallynck Née dans une famille de musiciens, Marie Hallynck commence l’étude du violoncelle à Tournai, puis travaille à Paris avec Reine Flachot. Sa solide formation auprès d’Edmond Baert, de Janos Starker et de Natalia Gutman, sa personnalité et ses nombreux prix lui ont permis d’entamer, très jeune, une carrière internationale. Elle se produit dans des salles prestigieuses avec des artistes réputés. Ses enregistrements sont hautement récompensés. Elle enseigne depuis l’âge de dix huit ans au Conservatoire Royal de Bruxelles. Elle joue sur un violoncelle du luthier vénitien Matteo Goffriller de 1717. Sybille Wilson La metteur en scène Sybille Wilson étudie le violon au Conservatoire de Bruxelles et ensuite la littérature à l’Université de Cambridge. Elle se dirige vers la mise en scène d’opéra et travaille pendant plusieurs années au Théâtre de la Monnaie. Elle assure des reprises de productions en Europe et aux Etats-Unis et collabore
actuellement avec Robert Lepage sur des projets de théâtre. Sybille Wilson élabore ses propres mises en scène d’opéra ou de spectacles musicaux depuis plusieurs années dans divers pays d’Europe. Muhiddin Dürrüoglu Muhiddin Dürrüoglu entre à onze ans au Conservatoire d’Ankara. En 1987, il s’installe en Belgique et complète sa formation au Conservatoire Royal de Bruxelles chez Jean-Claude Vanden Eynden (piano) et Jacqueline Fontyn (composition). Il y est aujourd’hui accompagnateur et professeur. En 1992, il sort gradué de la Chapelle musicale Reine Elisabeth. Il effectue aux U.S.A. un doctorat en piano. Dès 1993, il se fait reconnaître comme compositeur. Il participe activement à la vie musicale belge, notamment avec l’ensemble Kheops qu’il a fondé avec Ronald Van Spaendonck et Marie Hallynck.
Cédric Tiberghien C’est au Conservatoire de Paris que Cédric Tiberghien fait ses études dans les classes de Frédéric Aguessy et Gérard Frémy. Il y reçoit le Premier Prix en 1992 à l’âge de dix-sept ans. Il est ensuite lauréat de plusieurs grands concours internationaux (Brême, Dublin, Tel-Aviv, Genève, Milan), avant de remporter, en 1998, le Premier Prix du prestigieux Concours Marguerite Long-Jacques Thibaud, ainsi que cinq prix spéciaux du concours, dont le Prix du Public et le Prix de l’Orchestre. Sa carrière se déploie dans le monde entier, et notamment au Japon et à travers toute l’Europe.
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Mariana Flores, Céline Scheen, Caroline Weynants sopranos Fabián Schofrin contre-ténor Zachary Wilder, Fernando Guimarães ténors Victor Torres et Matteo Bellotto barytons Sergio Foresti basse Cappella Mediterranea Chœur de Chambre de Namur cavema.be | cappellamediterranea.com
Mardi 10 septembre 2013, 20h00 | Genève (CH) Salle du conservatoire (HEM) \\ Vendredi 13 septembre 2013, 20h30 et samedi 14 septembre 2013, 20h30 | Ambronay|Festival \\ Dimanche 27 octobre 2013, 15h00| Anvers, De Singel.
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Il est de notoriété publique que le Chœur de Chambre de Namur est l’un des meilleurs au monde, Ici l’interprétation confine au sublime, l’auditeur entre carrément en vibration avec les choristes. _ L’avenir, au sujet du Requiem de Mozart Il Diluvio Universale est l’un des choix du Magazine anglais Gramophone, de France Musique, de la radio néerlandaise. Le disque et le concert ont reçu le Prix Cæcilia, un Octave de la Musique, le Prelude Award 2012 et une dizaine d’aurres récompenses.
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festival de Wallonie
51e éDition 50 anS le FeStival MuSical De naMuR 2014 première quinzaine de juillet thème: Danube, Mer noire, balkans
FeStival MuSical De naMuR 2013
pRocHainS conceRtS Vendredi 12 juillet 21h30 Théâtre royal buRleSQue FollieS samedi 13 juillet 18h30 saint-Loup cHŒuR De cHaMbRe iSHango splendeurs du Baroque allemand samedi 13 juillet 21h30 bal Du gouveRneuR one nigHt oF MaDneSS eric mathot et le Tivoli Band
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