Passionnément Cabaret 5 et 6 07

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Le Foyer du Théâtre vous accueille avant, après et (puisque c’est un «cabaret») pendant le spectacle !

passionnément ou «comme j’aimerais mon mari s’il était mon amant»

festival musical de namur vendredi 5 & samedi 6 juillet 2013 Théâtre Royal - Foyer

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programme

Julie Calbète, soprano Joëlle Charlier, mezzo Axel Everaert, ténor Bram Decroix, contrebasse Lionel Bams, piano Pieter Jansen, violon Stijn Saveniers, violoncelle

Passionnément Ah c’est du joli ! (Toi c’est moi) - M. Simons Passionnément (Passionnément) - A. Messager Les femmes font ça bien mieux - H. Christiné Duo des numéros (Yes) - M. Yvain A trois… c’est bien mieux !

Une fin de soirée où l’amour s’envole en riant...

La Grande Guerre laisse place à des années de bienvenue légèreté. C’est le triomphe des opérettes de Messager et des chansons de Vincent Scotto. En 1920, à Paris, avec plus d’élégance que partout ailleurs, on chante l’amour sur des rythmes de valse et de fox-trot !

Quand on a du sens (Ta bouche) - M. Yvain Pour un homme (Troublez-moi) - R. Moretti Dis-moi chéri (Troublez-moi) - R. Moretti Ah Madame (Passionnément) - A. Messager Non, jamais les hommes (Ta bouche) - M. Yvain Le séducteur Tout est pour vous (Yes) - M. Yvain Duo du rossignol (Toi c’est moi) - M. Simons Ca c’est gentil (Pas sur la bouche) - M. Yvain Ce soir la chambre est vide - F. Lehar L’amour sans frontières Mais qu’est-ce que j’ai (P.L.M) - H. Christiné Duo des soupirs (Ta bouche) - M. Yvain Yes (Yes) - M. Yvain Sous les palétuviers (Toi c’est moi) - M. Simons Morsure de l’amour Sous le soleil de la pampa (Yes) - M. Yvain Tango quand tu nous tiens (Dédé) - H. Christiné Comme j’aimerais mon mari (Pas sur la bouche) - M. Yvain C’est souvent comme ça (Troublez-moi) - R. Moretti Comme au bon vieux temps Tout nus ! (P.L.M) - H. Christiné Souvenir d’un soir d’amour - V. Scotto Ce qu’on dit et ce qu’on pense (Pas sur la bouche) - M. Yvain Deux pianos (Yes) - M. Yvain

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« Passionnément ! » ou « Comme j’aimerais mon mari s’il était mon amant ! » Fig 1

Au milieu de la Première Guerre Mondiale, les alliés américains introduisent le jazz en Europe. En réaction à la morosité ambiante, un nouveau genre d’opérette voit le jour en France à la fin de la guerre. La musique se compose de chansons et d’ensembles relativement simples, sur des rythmes de danses à la mode. La valse n’a pas été oubliée, mais elle partage maintenant l’affiche avec le fox-trot, le charleston et le one-step. Les grands compositeurs du genre, Yvain, Messager, Christiné, Moretti, Scotto viennent tous de la tradition classique. Le genre de l’opérette à cette époque est très liée au Caf’ Conc’, et ensuite au MusicHall. Beaucoup d’airs tirés de ces opérettes deviennent des chansons isolées, enregistrées par les artistes en vogue de l’époque : Mistinguett, Maurice Chevalier, Tino Rossi, Pauline Carton, Yvonne Printemps,…

Un cabaret des années folles pour illustrer les passions amoureuses ? Et pourquoi pas ? Car, qu’on ne s’y trompe pas : scènes et chansons des années ’20 parlent avant tout de l’amour, comme aux siècles qui précédaient, comme aujourd’hui. Mais, bien sûr, elles le font le plus souvent sur le ton léger. On est aux antipodes des poésies torturées ! Car, après la catastrophe épouvantable des quatre années de la Grande Guerre, plus personne ne veut voir la vie en noir, pas même les amoureux déçus. Laissons Julie Calbète et ses comparses de ce soir nous présenter eux-mêmes cette fin de soirée où l’amour s’envole en riant… Et terminons par un court portrait de Vincent Scotto, le moins savant des compositeurs de ce soir, mais non le moins prolifique ! « Trois chanteurs, un pianiste, un trio à cordes vous présentent un portrait musical et humoristique de l’amour dans les années folles ! De la passion dévorante au romantisme débridé, de la feinte pruderie aux déclarations les plus osées, les compositeurs d’opérettes des années 1920 et leurs librettistes prennent un malin plaisir à mettre leurs personnages dans des situations plutôt cocasses.

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Si on ne devait citer qu’un librettiste, ce serait sans aucun doute Albert Willemetz. Son sens de l’à-propos, la qualité de ses vers, l’humour désopilant et le second degré qu’il met dans ses textes, mais aussi son regard lucide et piquant sur ses contemporains et l’organisation de la société en font la coqueluche des compositeurs de l’époque. Auteur de plus de 90 revues, d’une centaine d’opérettes, de 3000 chansons dont les grands succès : Mon homme, Est-ce que je te demande si ta grand’mère fait du vélo ?, Félicie aussi, il travaille régulièrement en collaboration avec son ami de toujours, Sacha Guitry. Willemetz bouleverse les techniques de composition du genre en n’écrivant les textes qu’après la musique. L’opérette est le reflet exact de l’époque à laquelle elle est composée. Elle traduit l’évolution des mentalités, brosse le portrait des différentes classes sociales et de leur interaction. Les années 20 sont marquées par le combat des femmes pour le droit de vote, leur indépendance matérielle, le droit à accéder au savoir et à disposer de leur corps. Ainsi, sur scène, la femme passe au premier plan : elle mène les hommes par le bout du nez, revendique son indépendance financière et intellectuelle, elle est vendeuse ou secrétaire le jour, et meneuse de revue la nuit, non plus par nécessité, mais par envie. Elle assume ses désirs, les messieurs n’ont plus l’exclusivité du premier pas, et ce n’est pas toujours pour leur déplaire… »

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VINCENT SCOTTO

Camille Saint-Saens, qui avait le goût de la boutade, déclara : « L’opérette est une fille de l’opéra-comique ayant mal tourné, mais les filles qui tournent mal ne sont pas toujours sans agrément ». On ignore s’il donna son avis sur les chansons de Vincent Scotto, bien éloignées des mélodies composées à l’époque par les anciens de la Schola Cantorum ! Scotto : voici un artiste populaire, certes, mais diablement séduisant. Et puis, quel leg de réjouissances pour ceux que la chanson et l’opérette aident à peindre en bleu et rose le quotidien ! Douzième enfant d’une famille originaire de Naples, Scotto naît à Marseille en 1874. En bon Italien, il aime chanter et, s’il est apprenti ébéniste le jour, il se fait vite remarquer le soir en interprétant ses propres chansons. Et pour s’accompagner, n’ayant le sou en poche, il se construit une guitare (merci l’ébénisterie !). On l’apprécie : le petit a du talent ! Un jour, il propose au fameux Polin, un as du comique troupier, une mélodie qui fait mouche. Pour les paroles confiées à Georges Villard, c’est autre chose : « Je ne suis pas un grand actore, je suis navi, navi, navigatore ». Polin délaisse le texte mais conserve l’air et le propose à Christiné, l’illustrissime auteur de Phi-Phi, : et c’est un succès national en 1905 ! Le titre ? La petite tonkinoise. Bien sûr, la gloire ne touche pas directement Scotto, mais son talent de compositeur de mélodies entraînantes est immédiatement reconnu. Il sent la chance de son côté et monte à Paris. Et là, c’est l’emballement et le début d’une incroyable carrière. Mayaol, Maurice Chevalier, Tino Rossi, Mistinguett et tant d’autres lui commanderont des mélodies. Et Scotto saura s’entourer de bons paroliers.

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Mais il se sent freiné par sa méconnaissance de la théorie musicale. C’est qu’il n’a jamais poussé la porte d’un conservatoire. Qu’à cela ne tienne, pour écrire ses mélodies, il installe un bureau et y travaille avec une collaboratrice musicienne, Paulette Zévaco. Lui chante en s’accompagnant à la guitare. Elle, elle transcrit, elle lui apprend… Avec le temps, Vincent commencera à manier quelque peu notes et portées ! A son ami Marcel Pagnol, il déclara à la fin de sa vie : « J’ai fait 4000 chansons dans ma vie. Il y en a au moins 2000 qui ne valent rien, et 1000 pas grand-chose. Ensuite 800 acceptables, 150 excellentes et enfin 50 qui ont fait le tour du monde et qui me plaisent. J’ai perdu mon temps en composant toutes les autres, mais si je n’en avais pas écrit 4000, je n’aurais pas écrit celles là... » « Celles-là », ce sont : J’ai deux amours, Marinella, Le Plus Beau Tango du monde, Sous les ponts de Paris. A sa mort, en 1952, Scotto laisse aussi 60 opérettes et 200 musiques de films, dont plusieurs pour Pagnol. Voici, pour le moins, une vie bien remplie, au service de la légèreté et du sourire. Comme le disait bien à propos la revue officielle de la municipalité de Marseille (octobre 1986), fière de son enfant : « Vincent Scotto aura chanté les joies et les tristesses du cœur, les passions, les tendresses, les voluptés, les étreintes, les baisers, les rencontres, les séparations douloureuses, les souvenirs... l’amour un peu fou des jeunes gens, l’amour désabusé des vieillards, l’amour des animaux, l’amour de la terre, de la patrie, de sa ville ou de son village, de son clocher, de sa rue et de sa maison... » Vincent Scotto méritait bien de participer à un festival où l’amour est le roi, la musique la reine. _ Marc Maréchal

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tembre 2012, Joëlle Charlier interprète le rôle d’Hannah dans l’opéra La Lumière Antigone du compositeur belge Pierre Bartholomée à la Chaux-de-Fonds (Suisse) sous la direction de Pierre-Alain Monot. Durant la saison 2012/2013, Joëlle Charlier débutera en Blumenmädchen dans Parsifal de Wagner au Vlaamse Opera. Joëlle Charlier, mezzo Joëlle Charlier étudie le chant au Conservatoire Royal de Mons avec Thierry Migliorini et se perfectionne ensuite au conservatoire de Maastricht avec Axel Everaert. Elle a suivi différentes Master Classes, notamment avec Greta De Reyghere, Michel Piquemal, Paul Esswood, Françoise Pollet. Elle a aussi participé de 2007 à 2009 aux International Lied Master Classes à Bruxelles, sous la direction de Udo Reinemann. Joëlle Charlier chante dans le Chœur de Chambre de Namur, le Collegium Vocale, les chœurs de La Monnaie et du Vlaamse Opera. Elle se produit en tant que soliste dans le répertoire d’oratorio avec différents ensembles dont la Chapelle des Minimes, l’Ensemble 21 (répertoire contemporain), la Cetra d’Orfeo, l’Orchestre des jeunes de Bruxelles, les Agrémens, Le Chœur de Chambre de Namur… mais aussi dans le répertoire d’opéra et d’opérette. On a pu la voir dans le rôle de Jacqueline dans Le médecin malgré lui de Gounod, en tournée dans le nord de la France en 2009-2011, dans le rôle de La Périchole d’Offenbach au Kaaitheater de Bruxelles, dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel avec l’Orchestre Philharmonique de Liège, dans le rôle de Gertrude dans Roméo et Juliette de Gounod, dans le rôle de Mary dans Der Fliegende Holländer de Wagner à l’Opéra Royal de Wallonie dans le rôle-titre de La Grande Duchesse de Gerolstein d’Offenbach avec le Brussels Operette Theater … Lauréate de « The International Singing Competition of Kammeroper Schloss Rheinsberg » en 2012, elle chante le rôle de Sophie Dorothea dans l’opéra Kronprinz Friedrich de Siegfried Matthus, ainsi que plusieurs concerts d’opéra en juillet 2012. Suite à ces concerts, elle est invitée à chanter « The Messiah » de Händel ainsi que la 9ème Symphonie de Beethoven à Bonn avec la Klassische Philharmonie. En sep-

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Julie Calbète, soprano Titulaire d’une maîtrise en Musicologie et d’un DEA Arts et Sociétés actuelles à l’Université de Bordeaux, Julie Calbete obtient un diplôme de fin d’études musicales aux Conservatoires de Bordeaux et de La Rochelle. En 2005, elle est admise au Conservatoire Royal de Bruxelles dans la classe de Marcel Vanaud ; elle obtient un Master en chant avec ‘grande distinction’ dans la classe de Nadine Denize, et reçoit le Prix Spécial du Patrimoine d’aide et d’encouragement du Conservatoire pour l’excellence de ses résultats. En 2011, elle termine sa formation par l’obtention de l’Agrégation. Intéressée par tous les styles, Julie Calbete prend part, en tant que soliste, à de nombreux projets et concerts de musique ancienne (Bach, Telemann, Monteverdi…), de musique contemporaine (Berio, Nick Hayes), d’opérette (Offenbach, Benatzky) et d’opéra (L’enfant et les sortilèges de Ravel) Elle travaille avec le Choeur de Chambre de Namur, le Collegium Vocale, l’Ensemble Sferarte, le quatuor a cappella Isocèle, le collectif Les Emboités et la Compagnie Place des Arts (création du spectacle Mademoiselle coproduction avec la Scène Nationale de Bayonne octobre 2010). Julie Calbete prend la direction artistique de spectacles mêlant musique classique et théâtre : Un voyage d’hiver (2009), Ceci n’est pas un concert (2010), Madame de … (2011).

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Elle travaille au cours de master classes avec Alain Buhet, Claire Lefilliâtre, Greta de Reyghere, Vincent Dumestre et Bruno Boterf. Elle a participé à l’enregistrement de la Messe de Noël Puer natus est nobis de François-Auguste Gevaert pour Fuga Libera, Il diluvio universale de Falvetti pour Ambronay éditions, elle a prêté sa voix pour plusieurs projets de disque de musique électronique, et a composé la trame musicale de deux émissions radiophoniques pour la Rtbf, Le monde invisible.

principaux de ténors chez Mozart, Rossini et Donizetti. Axel Everaert s’intéresse particulièrement au répertoire de Bel Canto italien, spécialement aux rôles de ténor aigu et vocalisant. Actuellement, Axel Everaert est professeur au Conservatoire de Maastricht, et “Vocal Coach” à l’Opéra National de Lettonie à Riga. Il est régulièrement invité à donner des Masterclasses sur le répertoire italien et le répertoire de colorature. Durant l’automne 2012, il est convié à venir enseigner aux ENOA Masterclass de Riga, ainsi que dans d’autres conservatoires européens. Il est également régulièrement invité comme membre du jury ou commentateur pour des concours internationaux tels que le IVC Den Bosch ou le Concours Reine Elisabeth. www.axeleveraert.be

Axel Steven Everaert, ténor Axel Steven Everaert commence sa formation musicale au Théâtre National de La Monnaie à Bruxelles. Il continue ses études à Rome et à Zurich. Suite à sa participation à l’International Competition for Coloratura Singing à Stuttagart, il débute à l’opéra de Cologne dans La Finta Semplice de Mozart (rôle de Don Polidoro) Axel Everaert a donné des récitals (souvent enregistrés pour la radio) et des concerts en Belgique, France, Italie, Canada, Autriche, Allemagne, Suisse et Lettonie, et fut invité par les théâtres de Cologne, Aachen, Koblenz, Athènes, Lille, Besançon et La Monnaie. Il a eu l’occasion de se produire avec de prestigieux orchestres tels que le Stuttgarter Philharmoniker, le Baden-Baden Orkester, le Hamburger Barockorkester, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre National de Belgique, le Collegium Instrumentale Brughense et Musica Antiqua Köln. Son répertoire comprend la plupart des oratorios de Bach et de Händel, les rôles

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Lionel Bams, piano « Le pianiste Lionel Bams constamment poétique » (- Classica - à propos de l’enregistrement des Mélodies d’Albert Huybrechts pour le label Cypres). Lionel Bams (°1982) obtient ses diplômes de piano aux Conservatoires de Liège et Bruxelles, successivement dans les classes de J. Schils et M-P. Cornia puis d’A. Madzar. Outre l’étude du contrepoint, de la fugue et de la musique de chambre, pour lesquels il obtient également des diplômes, Lionel se spécialise très vite dans l’accompagnement de chanteurs. Il suit plusieurs cycles de masterclass, à l’invitation d’Udo Reinemann, auprès de H. Deutsch, R. Vignoles, R. Janssen, W. Rieger, J. Drake, H. Höll, K. Richter, W. Holzmair, M. Shirai, F. Pollet, E. Wiens, P. Salomaa, E. Ameling, R. Holl, R. Piernay et F. Lott. Enfin, il obtient son diplôme de pianiste accompagnateur de concert, avec la meilleure mention, dans la

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classe d’Irwin Gage à Saarbrücken (Allemagne). En concert, Lionel se produit, entre autres, au Festival Les Heures Romantiques en Touraine, aux Journées Romantiques du Vaisseau Fantôme à Paris, à l’Opéra de Lille, au Palais des Beaux Arts de Bruxelles (Klara in ‘t Paleis), au Basilica Festival van Vlaanderen au Théâtre Royal de la Monnaie et récemment au Japon. Au disque, Lionel a gravé pour Cyprès des oeuvres de musique de chambre et l’intégrale des mélodies d’Albert Huybrechts.

pour la promotion de la musique et des artistes flamands organisé à pas l’Orpheusinstituut de Gand. Avec ARSIS4 en 2009, il est lauréat des « Gouden Vleugels », un des concours flamands de musique de chambre les plus importants. Depuis 2006, Pieter est premier violon de l’ensemble Spectra, spécialisé dans la musique contemporaine, et a eu l’occasion de jouer dans de prestigieux festivals comme la Biennale de Venise, les World Music Days de Sydney, le Traietorie Festival de Parme, le festival Musica de Strasbourg et le Huddersfield Contemporary Music Festival. Il forme également un duo avec la pianiste Barbara Baltussen, est le violoniste du Trio Khaldei, et se produit régulièrement avec les ensembles Emanon, Hermes et Ictus.

Pieter Jansen, violon Pieter Jansen commence le violon à l’âge de 7 ans, dans la classe de Koen Rens à l’académie de Turnhout. Il poursuit ses études au Conservatoire d’Anvers (classe de Guido De Neve), où il obtient son Master avec Grande Distinction en 2006. En janvier 2006, il obtient la Oranjebeurs. Il se perfectionne lors de masterclasses, notamment avec Charles-André Linale, Raphael Oleg, Albrecht Breuninger et Renaud Capuçon. En tant que musicien d’orchestre, Pieter joue régulièrement avec De Filharmonie, het Symfonieorkest van Vlaanderen et Le Concert Olympique. Il a occupé la place de Konzert Meister dans l’ensemble Musici Dominicanorum et l’orchestre de Saint-Paul à Anvers. Il a également été violon solo pour le City of Brussels Orchestra, la Belgische Kamerfilharmonie et l’orchestre symphonique de la Monnaie. Pieter est également chambriste. Il se spécialise à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth auprès du quatuor Artémis, et suit les masterclasses de différents ensembles et musiciens de musique de chambre : Artis Kwaret, Skampa Kwartet, Heime Müller, Ralf Gothoni et Andras Keller.

Bram Decroix, contrebasse Bram Decroix (1985) étudie la contrebasse classique aux Conservatoires d’Anvers et d’Amsterdam auprès de Lode Leire et Peter Stotijn. Parallèlement à ses études, il suit les masterclasses de Duncan Mctier, Dominic Seldis, Rick Stotijn, Symon Marciniak et Bruno Suys. Il intègre également le Nationaal Jeugdorkest van Nederland (NJO) et occupe le poste de contrebassiste attitré de l’ensemble de musique de chambre Sebastian Strings (dir. Katy Sebastyen et Erwin Schiffer). Depuis 2009, Bram est membre fixe du Symfonieorkest van Vlaanderen , et supplémentaire à la Belgische Kamerfilharmonie depuis 2012. Il joue aussi régulièrement avec le Rotterdams Philharmonisch Orkest, le Brussels Philharmonic et Zomeropera Alden Biesen. En 2012, Bram était soliste pour le Contrabasconcertino de Larsson avec le Orlando Junior Academy Orkest. En 2013, il rejoint le quintet à cordes St George Quintet.

Le quatuor Orion, dont il fait partie, remporte en 2003 le concours international

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stijn saVeniers, ViolonCelle Les activités musicales de Stijn Saveniers sont multiples. Il obtient son Master de violoncelle et de direction d’orchestre avec la plus grande distinction au Lemmensintitut de Leuven et au Conservatoire de Maastricht. Il est également pianiste, co-répétiteur, chanteur, orchestrateur et manager d’un orchestre. Stijn acquiert son expérience de chef d’orchestre dans de multiples répertoires : opérette, opéra, ballet, oratorio et musique symphonique. Il a eu l’occasion de se produire dans le Benelux, en Allemagne, en France et aux Etats-Unis. En tant que violoncelliste, il pratique surtout la musique de chambre. Il est membre de l’ensemble Hermes, qui se consacre à la musique contemporaine. www.stijnsaveniers.com

soutient Le Festival Musical de Namur

Plus proche qu’on ne l’imagine

www.canalc.be

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TEXTES chantés « Ah ! c’est du joli ! » A : Ah c’est du joli ! B : Je vous prie d’être polie ! C : J’ai pas commencé ! A : Mais vous finissez C : C’est votre chouchou B : Et vous taisez-vous C : Une chasse gardée A : Fille dévergondée B : Retirez ce mot A : Vous n’êtes qu’un chameau C : Ah je vous en prie A : Une saloperie B : Mesdames de la tenue A : Vous le pire des grues C : Mon père le saura B : Un vrai choléra A : Si vous le répétez B : Mesdames permettez… A : Vous me dégoûtez C : Elle m’a craché dessus B : C’est moi qui l’ai reçu ! Ah quel moustique mesdames vous pique Pourquoi ces cris, ce pugilat, cette musique ? A : Monsieur est un voyou C : A qui le dites-vous ?C’est incroyable B : Inconcevable A : On ne peut pas savoir de quoi il est capable B : Non je ne faisais rien C : Un baiser ce n’est rien A : Si ce n’est rien, eh bien C : Monsieur voici le mien ! « Passionnément » extrait de « Passionnément » de Messager Puisqu’elle ne peut elle-même me révéler ses sentiments En son nom, parlez-moi quand-même Effeuillez-vous bien gentiment… Elle m’aime ! Elle m’aime, la belle avance, Depuis longtemps j’étais fixé Un peu… c’est beaucoup d’insolence Beaucoup… c’est mieux, mais pas assez Allons, pour moi soyez mignonnes Ayez pitié de mon tourment En tremblant mon cœur vous questionne, Répondez-moi : « Passionnément ! » Ah ! Dites, petites marguerites Cent fois de suite ce mot charmant Des amoureux, jolies favorites Ah dites, dites « Passionnément ! »

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Couplets « Les femmes font ça bien mieux » extrait de: Paris-Lyon-Mediterranée de Christiné Ce n’est pas d’hier que les hommes ont aimablement décrété Qu’auprès d’eux, nous autres, nous sommes en état d’infériorité ! Et, croyant les femmes très bêtes, quand ils ont fait les quat’cents coups Ils essaient d’nous bourrer la tête d’un tas de contes à dormir debout ! Mentir, au fond, c’est très normal, mais comme ils mentent mal ! Les femmes font ça bien mieux, quoiqu’on en dise, Elles improvisent, avec franchise, pour convaincre à tout prix Lorsque c’est nécessaire, elles ont l’air si sincère que les plus malins y sont pris ! Les hommes emploient toujours les mêmes ruses, pauvres excuses qui les accusent Ils détournent les yeux, leur langue se paralyse, les femmes quoi qu’on en dise font ça bien mieux ! Duo des numéros extrait de « Yes » de Yvain T. : Mon Dieu, quelle ribambelle, c’est la liste officielle, chère madame, de tous vos amants A peine en une semaine, presque les deux douzaines, je vous fais mes compliments Parlez sans fausse honte, je les prends à mon compte, je prends en fermant les yeux Mais pour m’y reconnaître, il faut que j’ai peut-être des tuyaux sur tous ces messieurs. M. : Je vais vous dire, veuillez inscrire T. : Dame, il faut bien s’instruire ! M. : Prenez des notes, Mademoiselle Totte T. : Voyez, je numérote M. : Les nommant un à un distinctement, voici quels sont vos amants. T. : Numéro un ? M. : Un joli brun T. : Numéro deux ? M. : Un grand vicieux T. : Numéro trois ? M. : Deux frères siamois T. : Numéro quatre ? M. : Un diplomate T. : Pardon, qu’est-ce que vous dites ? N’allez pas aussi vite. Numéro six ?

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M. : C’était Narcisse T. : Numéro sept ? M. : C’était Lucette T. : Numéro huit ? M. : Le grand Polyte T. : Numéro neuf ? M. : C’était un veuf Si mon programme paraît copieux, veuillez Madame, souffler un peu J’ai, pour chercher l’homme idéal, fait un essai loyal Hélas je n’ai pas pu trouver le bel oiseau rêvé Dix, un danseur T. : Dix, un danseur M. : Onze, un boxeur T. : Onze un boxeur Et sans doute un aviateur M. : Plusieurs T. : Quatre et deux, six, six et quatre, dix, je mets une petite accolade Revérifions notre addition, je crois que le total est bon. Le douzième et le treizième ? M. : Un coiffeur et un masseur T. : Quel fut notre quatorzième ? M. : Le portier de l’ascenceur T. : Y en a –t-il encore beaucoup ? car bientôt ma feuille est au bout Il serait peut-être bon que je retaille mon crayon Si de la fin on approche M. : En effet nous approchons T. : Permettez-moi que je coche M. : Oui, c’est ça, cochons, cochons T. : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, je compte pour un la petite Lucette 13, 14, 18, 23, je compte pour un les frères siamois M. : Vous avez coché le danseur ? Le chasseur de l’ascenseur ? Avez-vous coché le boxeur, coché tous les aviateurs ? Mais vous n’avez pas coché le cocher ! A 2 : Et en additionnant il faut que mon total soit égal à vos totaux Quatre et deux, six,…. « Quand on a du sens » extrait de « Ta bouche » de Yvain Le mariage est, qu’on le veuille ou non, une union de deux caractères plus ou moins contraires Pour aider les relations, il faut donc constamment se faire des petites concessions. Il faut savoir bien ordonner son intérieur, si l’on ne sait pas se raisonner, pas de bonheur.

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Quand on a du sens, et j’en ai beaucoup Toute la vie se simplifie Quand on a du sens, et j’en ai beaucoup Il n’y a pas d’à-coups entre les époux. Vous verrez chez nous que j’ai beaucoup de goût Je ne suis pas jaloux, du tout, du tout J’estime entre nous que l’on peut être heureux comme tout Quand on a du sens, et j’en ai beaucoup Le mariage est un sacrement bigrement touffu et complexe pour unir les sexes C’est pourquoi je trouve prudent et très franc à moins que ça ne vous vexe de tout se dire avant C’est un devoir de se parler à cœur ouvert et sans peur de se révéler ses petits travers Quand on a du sens, et j’en ai beaucoup Pourquoi le taire, en faire mystère ? Quand on a du sens, et j’en ai beaucoup Il me faut pour époux un homme avant tout. J’ai besoin d’amour au moins deux fois par jour Même un petit surcroit ne me cause aucun effroi J’estime entre nous, qu’il faut avertir son époux Quand on a du sens, et j’en ai beaucoup « Pour un homme » - extrait de Troublez-moi de Moretti Pour qui j’ai tant regardé mon miroir Afin d’être belle ce soir ? Pour qui j’ai fait onduler mes cheveux Et mis du noir sur mes yeux ? Pour qui je sors tout le temps mon pompon Et me poudre le menton ? Pour qui j’essaye un peu d’augmenter Mon petit décolleté ? Pour un homme que ma beauté veut troubler Pour un homme que je vais tâcher d’emballer, d’affoler Pour un homme, ah, je sens mon cœur qui bat Pour un homme que je ne connais pas ! Pour qui, depuis plus de douze ans bientôt, J’ai pris des leçons de piano ? Quand mon cousin implorait un baiser Pour qui l’ai-je refusé ? Quand il voulait m’emmener dans les coins Pour qui je ne voulais point ? Pour qui je me bats, je me tue A garder ma vertu ?

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Pour un homme qui deviendra mon mari Pour un homme qui m’aura, c’est du joli, dans son lit Pour un homme qui me prendra dans ses bras Pour un homme que je ne connais pas !

Lui : Est tellement belle qu’elle me rappelle la Vénus de Milo ! J’aime tes cheveux, légers et mousseux, je n’en ai jamais vu d’aussi vaporeux ! J’aime leur odeur, pour moi quel bonheur si tu m’en coupais pour mettre sur mon cœur !

« Dis-moi, Chéri » - extrait de « Troublez-moi » de Moretti

Couplets « Ah Madame ! » - extrait de « Passionnément » de Messager

Elle : Tiens, j’ai trouvé dans ton vieux veston Ce petit mot, petit polisson ; quel beau petit billet doux Tu n’es qu’un grand fou, Lui : Je ne suis qu’un grand fou Elle : Quand j’ai lu ça mon cœur a battu Lui : Elle a tout lu, ça y est, je suis foutu Elle : Sois bon, ah relis-le moi, ce sera bien meilleur si c’est lu par toi Lui : Ma toute divine, mon Ernestine, j’ai soif de tes baisers Elle : J’ai la nostalgie de nos orgies dont nous sortons brisés Lui : Le soir quand je dors je rêve à ton corps. En me réveillant, vois-tu, j’y pense encore. Tu verras mon rat quand on se verra les milles folies que tous deux on fera ! Elle : Mais tout ce que tu m’écris, dis-le moi mon chéri Lui : Je n’ose pas ! Elle : Dis-le moi sapristi, dis-le moi mon chéri Lui : Je n’ose pas ! Elle : Est-ce par délicatesse, as-tu peur que ça me blesse ? Lui : Je crains de te voir rougir devant mon désir Elle : Tout ce que tu m’écris, dis-le moi mon chéri Lui : Je n’ose pas ! Elle : Dis-le moi sapristi, dis-le moi mon chéri Lui : Je n’ose pas Elle : Tu sais que je suis à toi, tu n’as qu’à lever le doigt Si tu veux, tu m’auras Lui : Merci mon petit rat Elle : Sans m’écrire tout ça Attends un peu car ce n’est pas tout Lisons tous deux, lisons jusqu’au bout Lisons ensemble, à mi-voix, tous ces mots grivois Lui : Quand je revois tes seins assassins Je sens en moi des désirs malsains Jamais je n’en ai connu d’aussi rondelets et d’aussi pointus Ta jolie poitrine, mon Ernestine Elle : Dis-tu vrai mon coco ?

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Ah ! Madame, j’ai comme un pressentiment Qu’une femme veut me souffler mon amant ! Avec moi, il n’est plus le même. Soyez bonne, interrogez-le, tâchez d’obtenir un aveu, De démasquer celle qu’il aime. Je cherche dans mon entourage Mais plus je cherche, moins je sais Et je rage, oui, je rage de na pas savoir qui c’est ! Aidez-moi, Madame, cette rivale, trouvezla. Rendez-moi ce service-là, entre femmes, on se doit bien ça ! « Non, non, jamais les hommes » - extrait de « Ta bouche » de Yvain Mentir, tromper, c’est, dit-on, le programme de la femme C’est faux, et nous exigeons, oui, mesdames, une réparation Dès qu’on prend un riche amant on s’exclame : C’est infâme Sans songer que c’est seulement pour notre âme, notre ameublement La femme, par nature, est une créature qui n’a que de très bons sentiments Mais sa bonté même, sa faiblesse extrême l’expose à de mauvais jugements Non, non, jamais les hommes ne sauront ce que nous sommes Nous mentons, mais si nous mentons si bien c’est pour ne point faire de chagrin Non, non, jamais les hommes ne sauront ce que nous sommes Nous fautons, mais nos cœurs sont-ils fautifs puisque c’est toujours pour le bon motif ? « Tout est pour vous » extrait de « Yes » de Yvain S’il est beau, un artiste ne doit pas être égoïste Moi, tout ce que j’ai de bien, je le donne et je ne garde rien

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A chacune je cède tout ce que je possède Voulant faire profiter toutes les femmes de toutes mes beautés. Regardez-moi de face, de trois-quarts, de profil, Mesdames, franchement, tout ça vous plaîtil ? Mes petits trésors, mes beautés sans pareilles Tout est pour vous, tout est pour vous, tout est pour vous Mon petit menton, mes sourcils, mes oreilles Tout est pour vous Mes cheveux noirs, mon teint de rose, mes dents blanches Ma peau de pêche, et mes yeux de pervenche, Mes petits pieds, mes mollets et mes hanches Mes joues, mon cou, tout est pour vous ! En plus de mon physique, de mon air sympathique La nature m’a doté de beaucoup d’autres qualités J’ai reçu l’intelligence, j’ai une grande élégance Enfin je suis pétri d’humour, de finesse et d’esprit Je pourrais garder pour moi tous ces jolis dons Eh bien non, je vous en fais l’abandon. Ma fantaisie, ma gaîté sans pareille Tout est pour vous Ma voix, mon charme et mes autres merveilles Tout est pour vous La perfection, l’harmonie de mes gestes Ma distinction, mon talent manifeste Ma modestie, mon génie et le reste Mon chic, mon goût, tout est pour vous ! « Duo du Rossignol » - extrait de Toi c’est moi de Simons Lui : Pourquoi se bercer de phrases quand le soir est si grisant Et que nos cœurs en extase se comprennent en se taisant Par cette nuit si troublante tous les mots semblent bien lourds Quand le rossignol nous chante son plus beau refrain d’amour Elle :Sa voix dit tant de choses que son charme s’impose Elle chante, elle traduit le mystère de la nuit Divin couplet, romance sans paroles,

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Combien tu plais, doux chant du rossignol C’est toi qui seras pour toujours le plus joli des chants d’amour « Ca c’est gentil » - extrait de « Pas sur la bouche » de Yvain Lui : C’est plus dur qu’on n’ croit D’ séduire un homme quand il est très froid Elle : Et surtout, n’est-ce pas Quand on en est à son premier pas Lui : Et quand on peut voir Qu’il ferait tout pour ne rien savoir Quel je-ne-sais-quoi Peut causer d’ l’émoi A ce morceau d’ bois ? Elle : Si je prends l’air averti Lui : Ça, c’est gentil Elle : Si je prends l’air virginal Lui : Ça, c’est pas mal Elle : Ou je peux, pour commencer, Demeurer les yeux baissés Puis lancer un r’gard vicieux Lui : Ça, c’est bien mieux ! Elle : J’ peux porter un travesti Lui : Ça, c’est gentil Elle : Dans l’ genre d’ ceux de Marthe Chenal Lui : Ça, c’est pas mal Elle : Tout près du bas transparent Laisser voir en le tirant Un coin de peau grassouillet Lui : Alors, ça y est ! Lui : Ah ! C’est merveilleux L’élève comprend, ça va beaucoup mieux Elle : Ah ! Quelle douceur De faire plaisir à son professeur Lui : Oui mais, attention Ce n’est pas moi qui suis en question Et recommençons Vivement, repassons Toute la leçon Elle :

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Je peux faire des pizzicati Lui : Ça, c’est gentil Elle : Avec un doigt machinal Lui : Ça, c’est pas mal Elle : Puis, je voile bien mes deux seins Mais j’en laisse voir à dessein L’entre-deux mystérieux Lui : Ça, c’est bien mieux ! Elle : Puis, dans ses bras je m’ blottis Lui : Ça, c’est gentil Elle : M’offrant au baiser final Lui : Ça, c’est pas mal Elle : En l’ frôlant pour le tenter Tout près, j’ lui fais constater Que ma bouche sent l’œillet Lui : Alors, ça y est ! « Ce soir, la chambre est vide » - Lehár Ce soir, la chambre est vide, et n’a plus même une âme, Car ton parfum n’y flotte plus, et ta grâce de femme Frileuse devant l’âtre où dansait une flamme S’efface des miroirs où mes désirs déçus Cherchent tes traits perdus. Cependant tes baisers brûlent encore ma lèvre ! Je ne puis pas douter, chère, que tu m’aimais ! Et du premier jour, où pâle, tu te donnais, Cet amour, je le sens, m’a grisé de sa fièvre, à tout jamais ! Reviens, méchante amie, au vieux nid qui pardonne. Les plus longs bonheurs sont courts si l’heure d’adieux sonne. Malgré notre rupture et le ciel gris d’automne Nous ressusciterons l’ivresse des beaux jours Pour nous aimer toujours !

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Couplets « Mais qu’est-ce que j’ai ? » - extrait de Paris-LyonMéditerranée de Christiné De rêves fous, c’est une farandole ! Ainsi j’aimerais, c’est singulier A me promener en gondole, ou simplement avec un gondolier ! Et je voudrais, pour une sérénade, donner le baiser qu’on vient mendier… Car je voudrais être à Grenade, ou simplement avec un grenadier ! Mais qu’est-ce que j’ai ? Mais qu’est-ce que j’ai ? Je n’ai jamais été comme ça ! Je sens que mon cœur est dérangé et que ça ne s’arrêtera pas là ! Voix bocagère du verger ! Baise, bergère, ton berger ! On exagère le danger ! Ohé, ohé ! Mais qu’est-ce que j’ai ? Mais qu’est-ce que j’ai ? C’est fou ! Mais qu’est-ce que j’ai ? Je voudrais être une beauté sans rivale, ou la fiancée du timbalier Et chevaucher sur une cavale, sur une cavale ou sur un cavalier ! Bien que je sois née de la Pimprenelle, je fais le rêve roturier D’aller danser sous une tonnelle, sous une tonnelle ou sous un tonnelier ! Mais qu’est-ce que j’ai ? Mais qu’est-ce que j’ai ? Je n’ai jamais été comme ça ! Je n’ai plus aucun préjugé, trou la lère, trou la la ! Sang de mes pères voltigez ! Hop-là j’espère déroger, Faites-vous la paire, préjugés ! Ohé, ohé ! Mais qu’est-ce que j’ai ? Mais qu’est-ce que j’ai ? C’est fou ! Mais qu’est-ce que j’ai ? Duo des soupirs – extrait de « Ta bouche » de Yvain Lui : Au milieu de notre entretien, à côté j’entends quelqu’un soupirer, ah, ah ! Je me dis : tiens, tiens, qu’est-ce qu’il peut faire ? Elle : Puis tout se tait, mais voilà qu’une autre voix crie ah, ah, ah,… Appelle sa mère Ah ! ces hôtels Lui : Quelle clientèle Elle : Quelle trahison Lui :

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Que ces cloisons Elle : Quand on en est soi-même au moment Lui : Dit : psychologique Elle : Et qu’à côté quelqu’un crie : maman ! Lui : C’est physiologique Elle : Oui malgré soi instantanément Lui : Ça vous coupe la chique Elle : Car dans ces endroits Lui : On n’a pas le droit de soupirer comme chez soi ! « Yes ! » - extrait de « Yes » de Yvain Je ne me doutais guère Quand je suis partie pour l’Angleterre En sachant seulement dire Yes tout simplement A quel point j’étais téméraire. Ah c’est fou ce que ce mot peut être Dangereux, sournois, perfide et traitre, Ce petit oui étranger est si doux si léger Qu’il paraît sans aucun danger ! Il ne faut pas s’y fier, car on est stupéfié De voir tout ce qu’il peut signifier C’est un mot tout petit et par lequel on dit qu’on acquièsce yes ! C’est un mot si gentil qu’il entraine à toutes les gentillesses yes ! Devant le register, sans amour et sans peur, je m’amène à trois heures Et sachant que c’est pour rire que l’on va nous unir je dis yes ! Au retour dans l’auto votre main prend ma main, je la laisse yes ! Grimpant sous mon manteau elle prend de la hardiesse yes ! Me posant tout à coup un long baiser dans le cou Vous me dites « est-ce que ça vous plaît ? Est-ce que ça vous va ? Est-ce que je continue ? » Yes ! A l’hôtel on arrive Mon émotion était des plus vives Vous me dites « mon petit loup, nous voilà bien chez nous » Mais je restais sur le qui-vive Puis vous dites « chère petite compagne, voulez-vous boire un doigt de champagne ? »

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J’eus la grande faiblesse, rien que par politesse de répondre alors encore yes ! Car l’extra dry me mit sur les minuit et demi Dans un charmant état d’esprit. Et blottie près de toi, tu dis « prouve-moi ta tendresse » yes ! Un mari a le droit d’exiger, c’est la loi, des caresses, yes ! Puis tu me fis tout bas « enlève donc tes bas » et le reste tomba ! Près de moi viens dormir, croyant que c’était pour rire j’ai dit yes ! Puis tu me dis « veux-tu que j’éteigne la lumière dans la pièce ? » yes ! Comme on est peu vetu, chauffons-nous, viens chérie que je te presse, yes ! Et serrée dans tes bras, doucement tu murmuras : Sois ma maitresse, laisse-moi t’aimer, laisse-moi t’adorer, laisse-moi te le prouver, yes ! « Sous les palétuviers » - extrait de Toi, c’est moi de Simons Lui : L’amour, ce fruit défendu Vous est donc inconnu ? Ah ! Cela se peut-il, Joli petit bourgeon d’avril ? Elle : Ah ! Je ne l’ai jamais vu, Jamais vu ni connu, Mais mon coeur ingénu Veut rattraper, vois-tu, Tout le temps perdu Lui : Ah ! Rien ne vaut pour s’aimer Les grands palétuviers, Chère petite chose ! Elle : Ah ! Si les palétuviers, Vous font tant frétiller, Je veux bien essayer... Lui : Ah ! Viens sous les pa ... Elle : Je viens de ce pas, Mais j’y vais pas à pas Lui: Ah ! Suis-moi veux tu ?... Elle : J’ te suis, pas têtu’, Sous les grands palétu ... Lui : Viens sans sourciller, Allons gazouiller Sous les palétuviers Elle : Ah ! Sous les papa papa Sous les pa, les létu, Sous les palétuviers ... Lui : Ah ! Je te veux sous les pa, Je te veux sous les lé, Les palétuviers roses ... A 2 : Aimons-nous sous les palé,

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Prends-moi sous les létu, Aimons-nous sous l’évier !.. Lui : Près des arbres enchanteurs Viens goûter les senteurs Ce cocktail où se mêlent Le gingembre avec la cannell’ Elle : Oui c’est l’effet du tropique Qui me pique, pic, pic, pic... Je sens les muscadiers, Je sens les poivriers Et les bananiers !... Lui : Le parfum des néfliers Et des doux pistachiers N’ vaut pas l’étuvier tendre ... Elle : Tous ces arbres tropicaux Vous incitent aux bécots, Allons-y mon coco !... A 2 :Si je comprends bien Tu me veux mon chien Sous les grands palé... Tu viens !... « Sous le soleil de la Pampa» extrait de Yes de Yvain Sous le soleil de la pampa j’ai fait là-bas mes premiers pas A cinq ans déjà, dans mes petits bras, j’étouffais un grand cobra A quatorze ans, seule j’errais dans les fourrés d’une forêt Soudain un bison sur moi fait un bond, je l’étendis sur le gazon. Je suis de Valparaiso, je sais lancer le lasso comme mon aïeul le fameux Buffalo Je peux arrêter un cheval au galop, à dix mètres à genoux dans une pièce de dix sous Je mets dix balles en les groupant pan, pan pan ! J’ai le sang chaud des vrais gauchos Je suis de Valparaiso. Je sais me servir, en me défendant, et de mes ongles, et de mes dents Quand j’en veux à mort sans aucun remord, je tue, je griffe, je mords ! L’homme que je tiens, je le tiens bien, il est ma chose, il est mon bien. Malheur à l’ingrat qui me quittera, on ne quitte pas Marquita ! Je suis de Valparaiso, je sais jouer du couteau, pour le grand amour et pour la jalousie Le Chili, c’est pis que l’Andalousie ! J’aime l’amour entier, je ne veux rien à moitié Celui qui ment s’en repent, pan, pan, pan ! J’ai le sang chaud des vrais gauchos Je suis de Valparaiso.

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Duetto « Tango, quand tu nous tiens » - extrait de Dédé de Christiné O. : Le jardin d’hiver était sombre, la musique jouait dans l’ombre… A. : J’étais gai comme un lycéen, vous murmuriez, grisée : O. : Dans ce palais de l’Elysée, ah ! quel bonheur élyséen ! A. : Je me penchai sur votre bouche, mais en vous reculant, farouche, O. : Je criai, sans aucun remords : si vous m’embrassez, je vous mords ! A. : Je restai nigaud, quand l’orchestre, tout de go, attaque un tango ! Un tango, me voilà sauvé ! N’est-ce pas le moyen rêvé ? Merveilleux, autant qu’excitant O. : Inventé pour vous par Satan ! A. : Le suprême et doux procédé mesdames, pour vous posséder La danse, donc l’attrait pervers met la tête à l’envers ! O. : Tango, lorsque tu nous tiens C’est fini, l’on peut bien dire : Adieu sagesse ! Ton rythme lent nous berce et nous caresse Ah ! Musique traîtresse, enchanteresse ! A. : C’est pour un amoureux, le piège dangereux où glisse la femme, O. : Elle se pâme en vos bras un jour, grâce au tango, complice de l’amour ! « Comme j’aimerais mon mari » - extrait de Pas sur la bouche de Yvain Pourquoi prendre un amant ? C’est assommant : Ça donne trop de soucis, ah non merci ! Mais le flirt est sans importance, ça permet de garder ses distances. Oui j’ai deux amoureux mais je ne pourrai jamais choisir entre eux. L’un me garde comme une odalisque, l’autre sait qu’il ne court aucun risque Il n’aime plus que le pot-au-feu, moi j’aime encore la bisque. Comme j’aimerais mon mari, s’il était mon amant Je m’amuse à le croire par moment Et la nuit, quand il vient se blottir contre moi Il m’arrive d’augmenter mon émoi, En rêvant, à l’instant où l’on s’aime, Que je le trompe, et pourtant, Je le trompe, mais c’est avec lui-même Et je sens un frisson énervant.

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Comme j’aimerais mon mari, s’il était mon amant, Tendrement, ardemment, follement ! « C’est souvent comme ça » - extrait de Troublez-moi de Moretti Elle : Est-ce je l’avoue, votre nom de Goulichou ? Vous ne me plaisez pas du tout Lui : J’avoue à mon tour que rien ne n’attirait pour songer à vous faire la cour Elle : Je vous trouvais fade, maussade Lui : Je pensais « quelle péronelle ! » Elle : Qu’il est timide, qu’il est stupide ! Lui : Qu’elle est bavarde, quelle prétentiarde Elle : Ce que vous pouviez m’horripiler ! Lui : Moi, je vous aurais pilée A 2 : C’est souvent comme ça que l’amour commence On peut s’adorer tout en l’ignorant Et se désirer sans que l’on y pense. C’est souvent comme ça que l’amour vous prend ! Elle : Je plaignais ma sœur chaque fois, parole d’honneur, Je criais « Voilà le raseur ! » Lui : Je pensais de vous, en venant à l’Opéra : « Je vais revoir le choléra » Elle : Je disais « Quelle couche ! Quelle touche ! » Lui : Comme elle est snobe, et se gobe Elle : Il se cravate comme une savate ! Lui : Elle se fagote comme une cocotte Elle : Parfois je vous aurais mordu Lui : Je vous l’aurais rendu A 2 : c’est souvent comme ça… Duetto « Tout nus » - extrait de Paris-Lyon-Mediterranée de Christiné Paule : La mer semblait être un grand lac, flac ! Je plonge, et flottant sur de vagues vagues ! Je fais la planche mollement Pierre : Vous devez faire apparemment la planche difficilement, Paule : Gardez pour vous vos boniments Pierre : Moi, dans la mer je fais un bon, bon ! Et je fends l’onde que ma coupe coupe ! Et puis je fais la planche aussi Paule : Si j’ose m’exprimer ainsi, je vois cette planche d’ici ! Pierre : Je n’ai pas compris, Dieu merci ! A 2 : Et nous allions, tout nus, tout nus Sans maillots saugrenus par les flots soutenus

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Où seraient parvenus, tout nus, nos deux corps ingénus, nus ! Ah ! Dire qu’un peu plus, nous nous serions connus nus, tout nus ! Paule : Alors, me mettant à nager, j’ai Rêvé que j’étais des sirènes reine L’écho redisant ma chanson Pierre : ,Sirène ! J’en ai le frisson, on finit en queue de poisson ! Paule : Vous allez trop loin, mon garçon ! Pierre : Mon corps, dans ton royaume amer, mer ! Tel celui d’un nageur en vogue vogue Enfin, je reviens doucement, Paule : Comme moi, malheureusement, Pendant qu’nous barbotions gaiement Pierre : On barbotait nos vêtements A 2 : Et nous étions, tout nus, tout nus Serions bienvenus, aux dîners convenus ? La pudeur nous a retenus, nous sommes revenus tout nus, En haillons biscornus, nus ! S’ils n’étaient survenus, que fût-il advenu ? Nus, tout nus ! « Souvenir d’un soir d’amour » - Scotto Comme elle est loin cette heure exquise Où cet été, au casino Entre vos bras vous m’avez prise Dans la douceur d’un tango Joli souvenir d’un soir d’amour Joli souvenir, hélas, trop court De votre voix la tendresse infinie Laissa mon âme comme étourdie Depuis, comme un rêve à tout instant, Oui, je vous appelle et vous attends Vous avez, en passant, pris mon cœur pour toujours Joli souvenir d’un soir d’amour M’avez-vous aimée, je l’ignore Mais je n’ai qu’un désir pourtant C’est de pouvoir revivre encore Cette folie d’un instant « Ce qu’on dit et ce qu’on pense » - extrait de « Pas sur la bouche » de Yvain On ne pense pas ce que l’on dit dans la plupart des circonstances Les gens seraient abasourdis si l’on disait ce que l’on pense ! Ah, chère madame, vous êtes exquise, je suis chez moi tous les lundis, Revenez souvent, je suis conquise, gardez-

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moi votre après-midi : voilà ce qu’on dit ! Elle se cramponne, quelle insistance, ah, quelle raseuse, si j’avais su… L’autobus qui lui passerait dessus mériterait une belle récompense : voilà ce qu’on pense !

Par

Ah, quel génie, ah, quelle puissance, c’est du théâtre de l’inédit, Dit-on à l’auteur qu’on encense, on sent que votre talent grandit : voilà ce qu’on dit ! Il est en pleine déliquescence, comme coup de rasoir c’est réussi ! Il n’était qu’idiot jusqu’ici, le voilà gâteux, ça compense : voilà ce qu’on pense ! « Deux pianos » - extrait De « yes » De yVain Dans tous les concerts, depuis Doucet et Wiener Nouvelle méthode, nouvelle mode Pour accompagner Mistinguett ou Chevalier Harry Pilcer, les Dolly Sisters Il faut qu’on ait, au lieu d’un piano, deux pianos C’est bien mieux, car au fond, deux pianos C’est plus nouveau qu’un piano Comme ça couvre la voix, jamais le public ne voit Si l’on chante juste ou faux, si les couplets sont idiots C’est pour ça qu’il faut que l’on ait, au lieu d’un piano, deux pianos !

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Ce qu’on aime aujourd’hui, c’est surtout beaucoup de bruit De la musique cacophonique, car la symphonie, N, I, ni, C’est bien fini ! Pour que Chopin fasse plus de potin Il faut qu’on ait, au lieu d’un piano, deux pianos C’est bien mieux, car au fond, deux pianos C’est plus nouveau qu’un piano La marche de Mendelssohn se transforme en Charleston Faust et son air des bijoux se joue comme un Kinkajou C’est pour ça qu’il faut que l’on ait, au lieu d’un piano, deux pianos !

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festival musical de namur 2013 prochains concerts Samedi 6 juillet 20h Saint-Loup Johannes Brahms Robert Schumann Liebeslieder & correspondance Daniel Blumenthal & Muhiddin Dürüoglu Noémie Dujardin & Eric De Staercke Chœur de Chambre de Namur Patrick Davin Introduction au concert à 19h30, Cour de l’Athénée par Bernard Montfort Dimanche 7 juillet 16h Brasserie François Lecture-concert Stradella, ange ou démon ? Concert de l’Hostel-Dieu

ATTENTION, CHANGEMENT DE SALLE Jeudi 11 juillet 12h Théâtre Royal, Foyer Kantes de boda (chants de mariage) La Roza Enflorese Jeudi 11 juillet 20h Saint-Loup Le Cantique des Cantiques Œuvres de Schütz, Buxtehude, JC Bach… Ricercar Consort Introduction au concert à 19h30, Cour de l’Athénée par Bernard Montfort Vendredi 12 juillet 12h Saint-Loup Raquel Andueza (s), La Galania Amore & Tormenti Vendredi 12 juillet 18h Théâtre Royal Petit Poucet, la Belle... Ravel, Prokofiev, Tchaïkovski

Vendredi 12 juillet 21h30 Théâtre Royal Mardi 9 juillet 12h / burlesque follies Salle Plénière du Parlement Wallon Récital de piano : œuvres de Haydn, Samedi 13 juillet 18h30 Saint-Loup Beethoven (« Appassionata ») et Liszt chœur de chambre ishango Young-Choon Park Splendeurs du Baroque Allemand Mardi 9 juillet 20h Saint-Loup Samedi 13 juillet 21h30 Il Festino Bal du Gouverneur L’art d’aimer. oeuvres de Purcell, One night of madness Frescobaldi, Cavalli, Moulinié... Eric Mathot et le Tivoli Band Introduction au concert à 19h30, Cour de l’Athénée par Bernard Montfort Mercredi 10 juillet 12h / Chapelle du Séminaire le chant sur les lèvres Poèmes, chants d’amour, prières et danses de la Sardaigne Sergio Ladu, Chœur de Chambre de Namur - les Solistes Mercredi 10 juillet 20h Théâtre Royal Les Cris de Paris, Karaoké Le mythe d’Orphée revisité, d’Henry Purcell à Withney Houston… !

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