La Dernière Nuit , programme Festival de Namur

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FESTIVAL MUSICAL DE NAMUR 2015

LA DERNIÈRE NUIT SAMEDI 11 JUILLET 20H EGLISE SAINT-LOUP

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ses partenaires de concert Sous le Haut patronage de Sa Majesté la reine Fabiola. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de Remercie Wallonie-Bruxelles International, du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du Commissariat Généses partenaires de concert ral au Tourisme, de la Wallonie et de la Région Bruxelles-Capitale.

Le Festival de Wallonie

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Les artistes se retrouvent au bar du Festival après les concerts. Avec le soutien de

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Le bar du Festival Musical de Namur est ouvert avant et après les concerts et, quand la soirée en compte, pendant l’entracte.

Il est situé dans la très jolie Cour de l’Athénée jouxtant l’Eglise Saint-Loup. Une équipe de bénévoles vous y accueille en toute convivialité. Contact partenariats : 0496/38 29 42 Avec l’appui Avecde l’appui de

Avec l’appui de REMERCIEMENTS-NAMUR-SAINT-HUBERT-HAINAUT-STEVELOT.indd 1

Le Festival Musical de Namur,Contact Société Royale Contact partenariats partenariats : 0496/38 : 0496/38 29 42 29 42 — Denis Mathen, Président jusqu'à avril 2015 — Patricia Wilenski, Présidente F.F., Administratrice-déléguée — Geneviève Lazaron & Anne Barzin, Vice-présidentes — Jean-Marie Marchal, Directeur Artistique Contact partenariats : 0496/38 29 42 — Jean Ghiste, Trésorier — Laurent Cools, Chargé de promotion — Colette Tasiaux, Assistante REMERCIEMENTS-NAMUR-SAINT-HUBERT-HAINAUT-STEVELOT.indd REMERCIEMENTS-NAMUR-SAINT-HUBERT-HAINAUT-STEVELOT.indd 1 1

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Membres du conseil d’administration REMERCIEMENTS-NAMUR-SAINT-HUBERT-HAINAUT-STEVELOT.indd 1 5/05/14 16:40 Mesdames Brigitte Bazelaire, Suzanne Boonen-Moreau, Sylvaine Collin, Anne De Gand, Festival Dominique de Spoelberch, Chantal Istasse-Joly. de Wallonie Messieurs Bernard Anselme, Patrick Colpé, Laurent Cools, Michel Gilbert, Bernard Guillitte, Philippe Hermal, Eric Lemmens, Charles Loiseau, Jean-Charles Luperto, Guy Maquet, Paul Mathieu, Denis Mathen, Baudouin Muylle, Emmanuel Poiré, Jean-Marc Poncelet, Maxime Prévot, Ali Serghini. Membres de l’assemblée générale : Jean-Paul Bair, Guy Carpiaux, Amand Dalem, Jean-Paul Feldbusch, Dominique Hicquet, Thérèse Marlier, Eric Mievis.

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FESTIVAL MUSICAL DE NAMUR

FESTIVAL MUSICAL DE NAMUR Société royale FESTIVAL DE WALLONIE

RÉSERVATIONS & ABONNEMENTS: FESTIVALDENAMUR.BE NANAMUR.BE 081 226 026

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Tél. +32 (0)81 73 64 67 • Fax +32 (0)81 73 66 90

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La Dernière Nuit Samedi 11 juillet 20h Eglise Saint-Loup, Namur

CHARLES D'HELFER (1598–1661), REQUIEM JEAN-BAPTISTE LULLY (1632 - 1687), DIES IRAE & DE PRODUNDIS

REPONSORIUM LULLY – Marche pour la Pompe funèbre d’Alceste, 1674 D'HELFER - Missa INTROITUS D'HELFER - KYRIE D'HELFER - GRADUALE ad usum Romanum TRACTUS LULLY Grand motet Dies iræ Sermon de BOSSUET extrait du « Sermont de la Mort » (Récitant) D'HELFER - OFFERTORIUM PREFATIO D'HELFER - SANCTUS D'HELFER - AGNUS DEI D'HELFER - COMMUNIO LULLY - Grand motet De profundis Psalmus CXXIX Antiphona Sans pause

LA DERNIÈRE NUIT PROGRAMME 4


Direction Leonardo Garcia Alarcon Solistes 1er dessus Judith Van Wanroij 2ème dessus Amélie Renglet Haute Contre Mathias Vidal Taille Thibaut Lenaerts Basse Taille Thomas Dolié Psallentes Direction Hendrik Vanden Abeele Mariana Smolders, Kristien Nijs, Kerlijne Van Nevel, Gunther Vandeven Laurens Wyns, Michiel Haspeslaghn, Peter Maus, Hendrik Vanden Abeele Orgue : Bart Jacobs Cappella Mediterranea Basse de Violon Jérome Huille Viole de Gambre Margaux Blanchard Viole-Basse Violon Henrikke Rynning Théorbe Quito Gato Archiluth Miguel RIncon Orgue Pierre Louis Retat Clavecin Ariel Rychter Basson Andrew Burn

Quintes Jan-Willem Vis, Esther Van der Eijk, Juliette Danel, Hilla Heller Basse Violon Cyril Poulet, Geneviève Koerver Contrebasse Eric Mathot Basson Marie Van Cutsem Hautbois Rafael Palacios, Kasia Sokolowska Chœur de Chambre de Namur Soprano Cécile Dalmon, Lieselot De Wilde, Elke Janssens, Marine Lafdal Lefranc Haute Contres Serge Goubioud, Matthieu Peyrègne, Bruno Renhold, Renaud Tripathi Ténor Pierre Derhet, Nicolas Maire, Mathieu Montagne Baryton Jean Ballereau, Laurent Collobert, Jean-Marie Marchal Basse Pierre Boudeville, Philippe Favette, Tiago Mota, Julien Neyer. Récitant Jules Puibaraud

Millenium Concertmeister Patrick Cohën-Akenine Violons Marie Mooij, Catherine Ambach, Benjamin Chenier, Amandine Bernhardt, Madoka Nakamaru. H-C Violons Kathia Robert, Jorlen Véga Garcia, Fayçal Cheboud, Marizio Bosone Tailles Lolita Fernandez, Samantha Montgomery, Joseph Mac Rae Ballantyne, Niek Idema. 5


tresse de ce qu’elle se glorifoit uniquement d’estre servante de Jesus-Christ, & fille de l’Eglise, que de ce qu’elle comptoit parmi ses Ancestres des Princes & des Princesses, des Empereurs & des Impératrices, des Rois & des Reines. Mais hélas ! Aujourd’huy que ce bel Astre s’est éclipsé; aujourd’huy que cet Ange tutélaire de la France a disparu à nos yeux, je me sens pénétré d’une douleur si vive, & saisi d’une tristesse su profonde, que peu s’en faut qu’oubliant mon ministère, je me contente de verser des pleurs.”

Louis XIV et Marie-Thérèse

Ces quelques mots d’affliction de Nicolas Héron, docteur en Sorbonne et aumônier de la Reine, interviennent dans une oraison funèbre de 22 pages, celle de Marie-Thérèse d’Autriche, infante d’Espagne, Reine de France et de Navarre, première épouse de Louis XIV.

DES FUNÉRAILLES ROYALES… “Lorsque je considérois la Reine revestuë de gloire et de majesté, élevée sur le premier Trône du monde et regardée avec étonnement par tous les peuples, une crainte respectueuse saisissoit mon coeur. Mais au travers de tant de pompe, apercevant une douceur sans affectation, une modestie sans contrainte, une application à ses différens devoirs sans aucune dissipation, alors il me sembloit voir la Vertu mesme & cette vüë produisoit en moy des sentimens d’estime & de tendresse. Je servois par inclination celle que j’estois engagé de servir par devoir & j’honorois plus mon auguste Mas6

Des oraisons funèbres pour cette reine bien-aimée, il en fut prononcé dans toutes les églises de France, pendant les mois qui suivirent sa mort prématurée. Et pas seulement par Bossuet ! L’éloge post mortem était bien sûr une manière d’associer les sujets de tout le Royaume aux funérailles qui se donnèrent en la nécropole de Saint-Denis, véritable théâtre mortuaire de la Maison de France jusqu’à la Révolution.. L’une des plus grandioses cérémonie funèbre fut sans doute celle des funérailles de la reine Marie-Thérèse d’Autriche (1638-1683), épouse de Louis XIV.


Bossuet, couverture de l’oraison funèbre

On a conservé tant de gravures, de témoignages et de chroniques qu’il est aujourd’hui possible de s’imaginer, voire, de reconstituer quasi à l’identique le décor, la liturgie dans tous ses aspects et, pour ce qui nous concerne plus directement, la conduite musicale de toute la cérémonie.

les rideaux mortuaires de Jean Berain (164-1711)

Imagine-t-on, pour évoquer rapidement l’élément décoratif, que les ateliers de Jean Berain, décorateur et costumier du roi, responsable des fêtes et cérémonies royales, responsable également des décors et de la machinerie de l’Opéra, réalisèrent en quelques jours, de somptueux rideaux mortuaires pour couvrir les murs de l’église ? Aux armes de l’infante, d’impressionnantes et lourdes toiles noires relevées de fil d’or s’élevaient sur une hauteur de huit mètres. En plongeant officiants et noble assemblée dans une sorte d’énorme cercueil, elles ne manquaient pas d’associer chacun à la douleur du Roi, car nul n’aurait supposé que l’existence de maîtresses à la Cour empêchait de facto une sincère et royale affliction ! Mais revenons à la musique… Une disposition qui devait marquer l’auditoire consistait en une forme de spatialisation de la musique par trois sources sonores bien distinctes : celle des chantres du plain-chant qui entouraient le catafalque, celle du propre de la messe polyphonique par les chanteurs de la Musique du Roi et de la Chapelle Royale (le Requiem de Charles d’Helfer) et, enfin, celles des motets à grands chœurs ( les motets Dies iræ et De profundis de Lully) par les chanteurs et les instrumentistes de la Musique de la Chambre du Roi. On le sait, - mais n’est-ce pas une constante quasi universelle ? - pour les plaisirs du quotidien comme pour tout ce qui touchait aux offices religieux, l’importance de l’effectif musical dépendait du prestige de la famille concernée et de l’intérêt porté aux arts. 7


A la cour de Louis XIV, le plus artiste de tous les monarques de France, on vivait en musique, jusque dans la mort. Et on sait que les pupitres des chœurs et des orchestres royaux étaient des plus fournis. C’est de ce lustre, de cet éclat royal que le concert de ce soir a voulu donner une idée marquante via les œuvres de deux compositeurs que le style, la gloire et la situation dans le Royaume opposaient sans doute, mais qui, par leurs œuvres, se retrouvaient réunis dans un événement auquel chaque artiste de France aurait légitimement rêvé de participer. Charles d’Helfer, en toute discrétion… “Chanoine et maître des enfants de chœur de la cathédrale de Soissons. A publié plusieurs vêpres et messes dont l’harmonie est assez bonne.” Peut-on reprocher à notre Fétis national de se montrer relativement sommaire dans son évocation de la vie et de l’œuvre de cet excellent compositeur ? C’est que lors de la première parution de la Biographie universelle des musiciens, en 1835, on n’en savait pas grand chose... Aujourd’hui, que Fétis ne rougisse pas au paradis des musiciens : on n’en sait pas beaucoup plus ! Il est vrai, même au Grand Siècle, la vie musicale des églises de province (fussent-elles, comme à Soissons, une cathédrale) ne titillait pas la curiosité des chroniqueurs comme pouvait le faire la vie de la Chapelle Royale. La musique y vivait, certes, et parfois de belle manière, mais dans un tranquille anonymat provincial. 8

Où et quand est né d’Helfer ? Où et quand est-il mort ? Personne ne se prononce avec certitude, même si les dates de 1598 et de 1661 sont communément admises... Mais ce ne sont là qu’hypothèses déduites des quelques repaires biographiques offerts tantôt par un acte de mariage (celui de la soeur Jeanne, en 1648), tantôt par un acte du Parlement signifiant sa mise en fonction la chapelle Saint JeanBaptiste de la cathédrale de Soissons, en 1651. Ou encore, par une lettre de recommandation (qui semble indiquer un bref séjour à Saint-Germain-l’Auxerois) et, enfin, par un lettre testamentaire manuscrite, datée de 1661 (mais la prudence est de mise, certains ici-bas n’attendant pas leur dernier souffle pour imaginer légalement leur succession... ). Une certitude, cependant : les qualités du compositeur, ont dû un jour passer outre des murailles de Soissons, car c’est ni plus ni moins son Requiem qui fut choisi pour le propre de la messe des funérailles de la Reine Marie-Thérèse. Lully, dans la lumière du Roi Soleil En 1681, il signait “Monsieur de Lully, escuyer, conseiller, Secrétaire du Roy, Maison, Couronne de France & de ses Finances, & Sur-Intendant de la Musique de sa Majesté”. Contrairement à Charles d’Helfer, Jean-Baptiste Lully peut se vanter d’avoir offert du travail à bien des biographes. Tout a été dit sur cet Italien de génie, ce touche-à-tout que la France attendait et qui sut tant plaire au Roi qu’on troqua bien vite le “i” de


son nom pour un “y” bien français. Mais si certains traits de sa personnalité musicale ont en leur temps été croqués de manière admirative, d’autres aspects du personnage ont davantage divisé, surtout chez ceux que les privilèges royaux obtenus par Lully laissaient dans l’ombre. Et, il faut bien le dire, comme beaucoup de maîtres de son siècle, son aura ne fut plus guère comprise au temps du Romantisme...

règles et des préceptes. Un faux accord, une dissonance était un écueil où échouaient les plus habiles. Mais ce fut de ces faux accords et de ces dissonances que M. de Lully a composé les plus beaux endroits de ses compositions, par l’art qu’il a eu de les préparer, de les placer et de les sauver. - Charles PERRAULT 1628-1703). Les Hommes illustres qui ont paru ensemble pendant ce Siècle (1697).

Jean-Baptiste Lully

“Lully savait aussi parfaitement faire exécuter un opéra et en gouverner les exécuteurs que le composer. Du moment qu’un chanteur, une chanteuse, de la voix desquels il était content, lui étaient tombés entre les mains, il s’attachait à les dresser avec une affection merveilleuse. Il leur enseignait lui-même à entrer et à marcher sur le théâtre, à se donner la grâce du geste et de l’action. Il payait un maître à danser à La Forêt et il forma de sa main Dumesnil, qui avait passé de la cuisine au théâtre, ce que les railleries perpétuelles de la Comédie Italienne ont assez appris à toute la France…” - Jean-Laurent Lecerf de La Viéville (1674 - 1707), La Comparaison de la musique italienne et de la musique française (1705)

Petit portrait-minute d’un compositeur à l’image de son monarque: hors normes. “Il a su parfaitement les règles de son art; mais au lieu que ceux qui l’ont précédé n’ont acquis de la réputation que pour les avoir bien observées dans leurs ouvrages, il s’est particulièrement distingué en ne les suivant pas, et en se mettant au-dessus des

“Dans l’espace de quinze ans, Lully composa dix-neuf grands opéras (...). C’est (lui) qui composait la musique des ballets et intermèdes qu’on jouait à la cour et dans lesquels Louis XIV, abaissant sa majesté royale, se plaisait quelquefois à danser lui-même. On doit encore à l’artiste florentin la partie chantante et dansante de plusieurs pièces de Molière (...). Mais, hâtons-nous de le dire, ce musi9


cien de cour excellait aussi dans la musique religieuse. Et on peut regretter qu’il ne ne soit pas plus souvent adonné à ce noble genre, au lieu de consacrer son talent à flatter et multiplier les plaisirs des courtisans. Au reste, la musique de Lulli qui eut tant de succès dans son temps parait aujourd’hui froide, inanimée et sans caractère : on se contente d’admirer son génie. On dit que ce grand musicien mourut des suites d’une blessure qu’il s’était faite au pied, en frappant rudement la mesure avec sa canne. Mais il est plus probable que les excès abrégèrent ses jours. Après une vie dissipée, il mourait l’an 1697, à peine âgé de cinquantequatre ans. Au moment suprême, les sentiments de foi se réveillèrent dans son âme et on le vit expirer en faisant amende honorable et en chantant avec larmes : “Il faut mourir, pécheur…”. - Maxime Fourcheux de Montrond (1805-1879), Les Musiciens les plus célèbres (1853) La musique éloquente de M. de Lully « Il y a des endroits de la musique qui ont mérité mes larmes. Je ne suis pas seule à ne les pouvoir soutenir, l'âme de Madame de La Fayette en est tout alarmée. » Madame de Sévigné, dans une lettre à Mme de Grignan écrite en 1674 après une représentation de Cadmus et Hermione de Lully. Les découvertes musicologiques des dernières décennies ont permis une écoute renouvelée des musiques anciennes. Ecoute renouvelée, car ces 10

musiques avaient mal passé le cap des périodes classique et romantique. Lorsque Mozart réorchestrait Haëndel, lorsque Mendelssohn rescussitait les Passions de Bach, lorsque Busoni arrangeait pour piano le même Bach, on redécouvrait autant une œuvre ancienne que l’on entendait une œuvre nouvelle. En d’autres termes, une part de la singularité de l’œuvre originale disparaissait par l’éclairage d’une autre époque. Et c’est bien normal ! Personne n’en voudrait aujourd’hui à François-Augste Gevaert ou à Wanda Landowska d’avoir joué les Baroques comme des Romantiques. Ils ont participé à la remise au jour d’un répertoire quasi abandonné et on ne les en remerciera jamais assez. Mais aujourd’hui, grâce à la lecture attentive des traités, y compris ceux relatifs à la tonotechnie (l’art de graver les cylindres des automates musicaux), on est bien informé de la manière dont la musique était jouée à l’époque de Lully et des musiciens du siècle suivant. Ou, du moins, on en a une idée assez claire, à défaut d’être parfaite, tant il est vrai que les habitudes d’interprétation les plus communes ne furent peut-être pas toutes décrites dans les traités. Comme le disait déjà de manière si clairvoyante François Couperin : “La difficulté vient de ce que nous jouons différemment de ce que nous écrivons”. Mais s’il fallait ne retenir qu’une idée pour qualifier l’interprétation de la musique de l’époque baroque, ce serait sans doute celle-ci : le musicien se considérait davantage comme un orateur que comme un peintre.


voire proprement incompréhensible. Les larmes de Mme de Sévigné étaient à ce prix !

Couverture de la partition du premier livre de motets à deux chœurs de Lully (1684)

La musique se devait d’être éloquente, et on ne caricature nullement la réalité en affirmant que la musique de Lully de Purcell ou de Bach comportait des phrases, bien sûr, mais aussi des mots et des syllabes, sans compter les multiples figures de rhétorique ! Même sans le secours des paroles, on perçoit nettement, dans la musique des 17ème et 18ème siècles, que le discours musical s’articule de manière détaillée, que chacune des cellules mélodiques est riche d’une “micro-vie” subtile et différenciée, que lorsque deux notes se suivent, l’une est plus importante que l’autre. Toutes choses qui allaient peu à peu s’estomper dans le musique après 1750, pour disparaître à l’époque romantique au profit de “grands coups de pinceaux”. On ne raconte plus tellement : on peint ! Ce que le pauvre Maxime de Montrond (voir sa citation plus haut) ne pouvait comprendre, en parlant sans trop d’enthousiasme de la musique de Lully, c’est que celle-ci est privée de sa sève lorsqu’elle est jouée comme on jouait la musique de Berlioz. Ce que réclame cette musique, c’est une articulation, une “agogique intra-cellulaire”* sans lesquelles elle devient ennuyeuse,

Lully, Motet Diaes Irae

Le Dies Irae donné ce soir est un grand motet « à deux chœurs », pour 2 sopranos, haute-contre, ténor et basse soli, grand chœur à 5 voix (soprano, haute-contre, ténor, baryton et basse), 2 parties de violoncelle, 3 parties d’alto et basse continue. Jouée à grands renforts de pupitres pour les obsèques de la reine MarieThérèse en 1683, éditée ensuite dans les Motets à 2 chœurs pour la chapelle du roi (Paris, chez Ballard, 1684 ), la pièce apparaît comme les autres grands motets de l’époque, qu’ils soient de Lully ou de Du Mont. Un souci d’intelligibilité saute immédiatement aux oreilles. Après une introduction orchestrale plongeant l’auditeur dans le climat de ce qui va suivre, Lully cite quasi note pour note l’incipit de la mélodie grégorienne. Ensuite, le texte liturgique est rendu librement, sans plus de relation au plain-chant, dans une succession de séquences très différentes, verset par 11


verset, attribuées tantôt à un chanteur soliste, tantôt à l’un des deux chœurs. Ou encore, le texte est spatialisé par le dialogue entre les intervenants. Non seulement l’attention est ainsi avivée, mais la structure du texte - souvent très développé et, ne l’oublions pas, en langue latine - , ses affects et sa psychologie s’en trouvent du coup mis en lumière..

Marc Maréchal * agogique intra-cellulaire L'agogique (nom féminin, néologisme de l'Allemand agogik) désigne les légères modifications de rythme ou de tempo dans l'interprétation d'un morceau de musique de manière transitoire, en opposition à une exécution exacte et mécanique. L'agogique peut être une accélération, un ralentissement, une césure rythmique au sein d'un morceau. Elle est par conséquent une part importante de l'interprétation. Elle peut s'apparenter au Rubato. Agogique intracellulaire dans notre contexte veut dire sensibilité et imagination de l'interprétation.

Photo: Jean-Baptiste Millot

LEONARDO GARCÍA ALARCÓN, DIRECTION Chef d’orchestre, claveciniste, professeur de la classe de Maestro Al Cembalo au Conservatoire de Genève, reconnu comme un des chefs d’orchestre les plus talentueux de sa génération, Leonardo Garcia Alarcon est salué par le public et la presse spécialisée pour ses redécouvertes d’œuvres inconnues du public et pour ses interprétations innovantes d’œuvres connues du répertoire. Né en 1976 à La Plata, siège de la plus importante université musicale d’Argentine, il a grandi dans une famille d’artistes. Amoureux de la sonorité du clavecin, alors qu’on ne trouvait pas en Argentine d’instruments en état d’être joués, Leonardo Garcia Alarcon arrive à 19 ans à Genève. Parallèlement à sa formation théorique au Centre de Musique Ancienne de Genève, il étu-

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die le métier de claveciniste auprès de Christiane Jaccottet, au Conservatoire. A son contact, il acquiert le certitude que, pour le répertoire baroque, un bon chef doit diriger de son clavecin – être un « maestro al cembalo » selon l’appellation de l’époque. Passionné par la voix et féru de recherches musicologiques, Leonardo García Alarcón n’a de cesse d’explorer les idéaux esthétiques propres aux musiques baroques latines et de les faire rayonner sur celles du Nord. Le parcours Sud-Nord/Nord-Sud est devenu pour lui un geste de création, et constitue son terrain de travail idéal, lui permettant de se retrouver dans la diversité des langages et des goûts. Il fonde son propre ensemble Cappella Mediterranea en 2005 à Genève. Depuis 2010, il est également directeur artistique et chef du Choeur de chambre de Namur. Sa discographie à la tête de ces deux ensembles a été unanimement saluée par la critique spécialisée internationale. En 2010 et pour trois ans, il devient artiste en résidence au Centre Culturel de Rencontre d’Ambronay, ville dont il est depuis citoyen d’honneur grâce à ses créations qui ont marqué les lieux avant de faire le tour de l’Europe, comme c'est le cas d’ « Il Diluvio Universale » de Michelangelo Falvetti. En 2014, il devient artiste associé du Centre Culturel de Rencontre d’Ambronay. En 2011, il débute une prestigieuse collaboration avec la mezzo soprano Anne Sofie Von Otter avec laquelle il enregistre le disque Sogno Barocco pour Naïve en 2012. La recréation de l’opéra « Elena » de Cavalli au festival d’Aix en Provence

2013 avec la complicité de Cappella Mediterranea lui vaut des invitations sur les scènes du monde entier et notamment à l’Opéra de Paris en 2016. Il est désormais invité à diriger et à jouer dans les opéras, festivals et salles de concerts du monde entier : Opéras de Paris, Montpellier, Lyon, Nantes, Rennes et Lille, Konzerthaus de Vienne, Théâtre Colón de Buenos Aires, Genève, Zarzuela de Madrid, Concertgebouw d’Amsterdam, Opéra de Montecarlo, Théâtre des Champs Elysées, Wigmore Hall de Londres, Fondation Gulbenkian de Lisbonne, la Chaise-Dieu, le Teatro Massimo de Palerme… Récompensant la carrière d’un artiste emblématique du monde de la musique classique, Leonardo Garcia Alarcon a reçu le Prix Gabriel Dussurget à Aix en Provence en 2012 ainsi que le prix de la Presse Musicale internationale Antoine Livio en 2013. CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR Depuis sa création en 1987, le Chœur de Chambre de Namur s’attache à la défense du patrimoine musical de sa région d’origine (concerts et enregistrements consacrés à Lassus, Rogier, Hayne, Du Mont, Fiocco, Gossec, Grétry…) tout en abordant de grandes œuvres du répertoire choral (oratorios de Haendel, messes, motets et passions de Bach, Requiem de Mozart et Fauré,…). Invité des festivals les plus réputés d’Europe, le Chœur de Chambre de Namur travaille sous la direction de chefs prestigieux tels Eric Ericson, Marc Minkowski, Jean-Claude Malgoire, Simon Halsey, Sigiswald Kuijken, Fede13


Chœur de Chambre de Namur, Cappella Mediterranea, Millenium à la création de la Dernière Nuit à Saint-Denis Photo: Laurent Cools

rico Maria Sardelli, Patrick Davin, Roy Goodman, Michael Schneider, Philippe Pierlot, Philippe Herreweghe, Peter Philips, Jordi Savall, Christophe Rousset, Eduardo López Banzo, Guy Van Waas, Andreas Scholl, etc. À son actif il a une soixantaine d’enregistrements, notamment chez Ricercar, grandement appréciés par la critique (nominations aux Victoires de la Musique Classique, Choc de Classica, Diapason d’Or, Joker de Crescendo, 4F de Télérama, Editor’s Choice de Gramophone, Prix Caecilia de la presse belge…). Le Chœur de Chambre de Namur s’est également vu attribuer le Grand Prix de l’Académie Charles Cros en 2003, le Prix Liliane Bettencourt de l’Académie Française en 2006, l’Octave de la Musique en 2007 et en 2012 dans les catégories « musique classique » et « spectacle de l’année ». En 2010, la direction artistique du Chœur de Chambre de Namur a été confiée au jeune chef argentin Leonardo García Alarcón. Cette nouvelle collaboration a immédiatement été cou14

ronnée de succès, au concert comme au disque. Le répertoire abordé par le chœur est très large, puisqu’il s’étend du MoyenAge à la musique contemporaine. Le Chœur de Chambre de Namur bénéficie du soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (service de la musique et de la danse), de la Loterie Nationale, de la Ville et de la Province de Namur. MILLENIUM ORCHESTRA Nouveau venu dans le monde de la musique interprétée sur instruments anciens, le Millenium Orchestra entend réunir dans une même phalange et sous des formes très diverses les plus talentueux musiciens, venus d’horizons divers partager une même passion et un même désir d’excellence. Ses membres sont issus de plusieurs générations de spécialistes de la musique ancienne qui jouent sur des instruments originaux adaptés aux différents répertoires, baroque, clas-


sique ou même romantique. Sous l’impulsion de Leonardo García Alarcón, l’orchestre entend faire preuve d’originalité dans ses choix de programme et dans son approche interprétative des chefs-d’œuvre du passé comme des partitions inédites. Formé en 2014, Millenium Orchestra arpente les routes des saisons musicales et des festivals depuis février 2015. Sa première production l’a amené à aborder Mozart en compagnie de la soprano Jodie Devos, signant au passage un début remarqué par la presse. Mozart sera à nouveau au programme de sa saison 2015-2016, ainsi que le baroque français et italien. Ces programmes le conduiront à Paris, Saint-Riquier, Namur, Bruxelles et à Versailles. Millenium Orchestra reçoit le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (service de la musique et de la danse), de la Loterie Nationale, de la Ville et de la Province de Namur.

de l’Europe et enfin de redessiner le parcours sud/nord, typique de tous les arts, depuis la renaissance jusqu’au baroque. L’ensemble Cappella Mediterranea explore les trois principaux genres musicaux du début du XVIIème siècle que sont le madrigal, le motet polyphonique et l’opéra dont l’approche originale et la qualité de son interprétation lui ont valu la reconnaissance de la presse internationale. Les enregistrements consacrés à Barbara Strozzi, Giovanni Giorgi, Zamponi et Falvetti sont des références et ont reçus de nombreux prix. Depuis quelques années, l’ensemble s’ouvre également à de nouveaux répertoires lyriques, allant de Monteverdi à Mozart. Cappella Mediterranea est soutenu par la Fondation Orange, la DRAC Rhône Alpes, la région Rhône Alpes et le département de l’Ain PSALLENTES (CEUX QUI CHANTENT)

CAPPELLA MEDITERRANEA L’Ensemble instrumental et vocal Cappella Mediterranea a été créé en 2005 par Leonardo Garcia Alarcón, avec l’objectif de revenir aux sources des idéaux esthétiques des grands musiciens du sud de l’Europe. Réuni par une rare complicité autour de son directeur artistique, l’ensemble se donne pour objectifs de réorienter l’approche de la musique baroque latine en s’appuyant sur les récentes découvertes musicologiques de la rhétorique italienne, de codifier les paramètres baroques encore vivants dans les musiques populaires du sud

Ensemble grégorien fondé en 2000 par Hendrik Vanden Abeele, Psallentes et ses chanteurs professionnels explorent l’essence du chant grégorien à travers les différentes époques de l’histoire. Une attention particulière est accordée au chant grégorien du bas Moyen Âge et de la Renaissance. La compréhension en est alimentée par une étude basée sur la pratique, telle qu’elle est menée par Hendrik dans le cadre de son projet de doctorat sur la pratique de l’exécution du chant grégorien du bas Moyen Âge à l’Université de Leiden. Toutes sortes de concerts ont été donnés, de nombreux CD ont été enregis15


Psallentes Photo: M. Vancoile

trés, souvent en collaboration avec des ensembles renommés comme Capilla Flamenca et Millenarium, ou avec des organistes tels que Arnaud Vande Cauter et Joris Verdin. Au cœur de ces projets, on retrouve fréquemment l’alternatim grégorien, une pratique de l’exécution qui souligne l’importance d’un contexte grégorien lors de l’exécution de musique datant du bas Moyen Âge et de la Renaissance. En outre, Psallentes réalise également de nombreux projets ‘solo’, parmi lesquels le très apprécié Memorabilia, une évocation de l’office du bas Moyen Âge pour la fête de la Sainte Trinité, et sa suite, le pénétrant Gesta Sancti Lamberti. Psallentes s’est produit sur de nombreuses scènes à travers l’Europe. Alors que Psallentes n’existait à l’origine que dans une version masculine son pendant féminin a vu le jour en 2007.

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JUDITH VAN WANROIJ, DESSUS 1 Après avoir obtenu son diplôme en droit hollandais, la soprano Judith van Wanroij commence l'étude du chant au Conservatoire d'Amsterdam avec Margreet Honig. En février 2004, elle obtient le Certificat ('avec distinction') du Advanced Opera Programme à l'Académie de l'Opéra De Nieuwe d' Amsterdam et de La Hague. En 2003 elle remporte le Premier Prix de la prestigieuse compétition 'Erna Spoorenberg Vocalisten Presentatie'.


Judith van Wanroij prend aussitôt part à de nombreux concerts d'oratorios en Europe, notamment avec Frans Brüggen, Edo de Waart, William Christie, Kenneth Weiss, Jesus Lopez Cobos, Emmanuel Krivine, Christophe Rousset, Hervé Niquet, Jaap van Zweden, Skip Sempé etc. Elle donne de nombreux concerts dans les salles les plus prestigieuses d'Europe.

Van Waas, Jean-Claude Malgoire, Paul Hillier, Andrew Lawrence-King, Adam Fischer, Frieder Bernius, Peter Phillips. Elle se produit également comme soliste dans des œuvres de Bach, Purcell, Britten, Charpentier, Mozart, Gluck, … Si elle chante très régulièrement de la musique baroque, Amélie Renglet aborde aussi souvent d’autres répertoires comme le chant grégorien, la musique contemporaine ou même le jazz.

MATHIAS VIDAL, HAUTE CONTRE AMÉLIE RENGLET, DESSUS 2 La soprano Amélie Renglet a étudié le chant à l’Institut Supérieur de Musique et de Pédagogie Musicale à Namur (IMEP) auprès de Benoît Giaux et de Laure Delcampe. Elle a obtenu sa Licence en juin 2005. Elle poursuit sa formation auprès de Poul Emborg et John Guttman au Danemark, et Eunice Arias en Belgique. Amélie Renglet chante régulièrement avec différents ensembles professionnels tels que le Chœur de Chambre de Namur (B), Vox Luminis (B), Ad Mosam (NL), Ars Nova Copenhagen (DK), Ludus Modalis (F), Psallentes (B), Il Fondamento (B). Elle a ainsi travaillé notamment sous la direction de Leonardo García Alarcón, Jean Tubéry, Christophe Rousset, Guy

Après des études de Musicologie à Nice, Mathias Vidal intègre le Conservatoire National de Paris d'où il sort diplômé en 2003. Cette même année, il est lauréat de l'audition annuelle du Centre Français de Promotion Lyrique puis il est « révélation classique » de l'ADAMI en 2007. Son répertoire comprend les rôles du bel-canto italien tels Ernesto dans Don Pasquale (Lisbonne), Elvino dans La Sonnambula (Bolshoï de Moscou), Almaviva dans Il Barbiere di Siviglia (Saint-Céré). Egalement très apprécié dans le répertoire baroque, il participe à Hippolyte et Aricie au Festival de Glyndebourne, il chante le rôle titre de Pygmalion 17


(Houston et Dallas puis enregistre le rôle à New York), The King Arthur (Montpellier, Versailles, Besançon), The Indian Queen (Schwetzingen), L'Incoronazione di Poppea (Teatro Real de Madrid, Salle Pleyel à Paris, Lille et Dijon), La Didone de Cavalli (Caen, Luxembourg et au Théâtre des Champs-Elysées à Paris) ou encore l'Orfeo et La Calisto à la Bayerische Staatsoper de Munich. Dans le répertoire de musique légère, il chante Aristée et Pluton dans Orphée aux Enfers (Festival d'Aix-enProvence, Lausanne, Toulon, Dijon), Piquillo / Don Pedro dans La Périchole (Dijon, Lille Nantes, Rennes, Angers), Lorenzo dans Fra Diavolo (Compiègne), Oreste dans La Belle Hélène (Montpellier), Camille de Coutançon dans La Veuve Joyeuse (Montpellier) et participe au Dilettante d'Avignon de Halévy. Au cours des dernières saisons, il s'est également distingué dans de nombreux rôles d'opéra. Ne négligeant pas le répertoire contemporain, il participe à L'Amour Coupable de Thierry Pécou (Rouen) et aux Caprices de Marianne d'Henri Sauguet (Compiègne). Il se produit en concert avec de nombreux ensembles et orchestres et collabore fréquemment avec le Palazzetto Bru-Zane de Venise et le Centre de Musique Baroque de Versailles.

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THIBAUT LENAERTS, TÉNOR Thibaut Lenaerts a obtenu ces premiers prix chez Greta DeRyghere au Conservatoire royal de Liège et Thierry Migliorini au Conservatoire royal de Mons. Il chante en soliste sous les directions de W. Christie – Les Arts Florissants, H. Niquet – Le Concert Spirituel mais aussi Guy Van Waas, Leonardo Garcia Alarcon, Louis Langrée, Patrick Davin. Il a chanté sous la direction de Marc Minkowsky, Frider Bernius, Philippe Hereweghe,... Apprécié comme concertiste et récitaliste, on le retrouve aussi sur les scènes d'opéra telles que Bruxelles - La Monnaie, Liège, Rennes, Avignon, Reims, Versailles sous la direction entre autre de Christophe Rousset. Thibaut Lenaerts est un membre actif du Chœur de Chambre de Namur en temps que chanteur mais également en temps que préparateur de l'ensemble. Il est nommé depuis cette année, assistant du chef Leonardo Garcia Alarcon. Avec les Arts Florissants, il a chanté partout dans le monde ; Rio, New York, Chicago, Los Angeles, Singapour, Moscou, Tokjo, Hong Kong, Istanbul,... Il travaille avec des metteurs en scène


tels que Robert Carsen, Frédéric Dussenne, Luc Bondy, José Montalvo, Déborah Warner,... Thibaut Lenaerts enseigne aux Conservatoires Royaux de Bruxelles et de Liège. Il a participé à une cinquantaine de CD et dirige son propre ensemble vocal et instrumental : Le Petit Sablon

avec l'Orchestre d'Avignon-Provence en concert et en enregistrement. Natif de Bordeaux,Thomas Dolié entre au Conservatoire National de Région de Bordeaux, dans la classe d'Irène Jarsky. En avril 2000, il se présente à l'audition d'entrée du CNIPAL où il étudie sous la direction notamment d'Yvonne Minton. Il fait ses débuts en concert à Montpelier avec le rôle de Papageno dans Zauberflöte, sous la direction de Marc Minkowski. Il sera par la suite invité par les Opéras de Marseille, Strasbourg, Nancy, Toulon, Avignon et Bordeaux pour chanter ce rôle sur scène. JULES PUIBARAUD, RÉCITANT

THOMAS DOLIÉ, BASSE TAILLE Pour Thomas Dolié, révélation artiste lyrique de l'année des Victoires de la musique classique 2008, la saison 2014-2015 met les productions scéniques à l'honneur. A l'Opéra de Bordeaux, d'abord, que l'artiste connaît bien, et où il chante le rôle de Marcelo dans Bohème, puis à l'Opéra de SaintEtienne pour Fortunio (rôle de Landry) et au Théâtre du Capitole pour Tristan und Isolde( rôle de Melot); enfin, l'Opéra Lafayete l'accueille de nouveau à Washington DC et New York, cette fois pour L'Epreuve Villageoise de Gretry. Pour autant, on peut également applaudir Thomas Dolié en concert, que ce soit pour une Schubertiade à la Cathédrale St Louis des Invalides; avec l'Orchestre Prométhée à IlliersCombray ; ou encore pour La Société Anonyme des Messieurs Prudents

Après l'obtention de son baccalauréat, il est reçu au Conservatoire régional de Rennes, puis au conservatoire de Nantes où il étudie en parallèle les lettres modernes à l'université. En 2013, il entre au Conservatoire Royal de Liège, à l'Ecole supérieure d'acteurs. En tant que comédien, il a travaillé avec plusieurs compagnies telles que La Fidèle Idée, Le Théâtre Pom', Casus Belli Th. Il a réalisé plusieurs lectures et mises en voix au Festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo, au Festival Lire en fête de Nantes, pour le collectif de lecture Impressions d'Europe, et pour différentes radios.

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REQUIEM D'HELFER (1ERE PARTIE) Introït (Introitus) Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem. Exaudi orationem meam; ad te omnis caro veniet. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.

"Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine. Dieu, il convient de chanter tes louanges en Sion ; et de t'offrir des sacrifices à Jérusalem. Exauce ma prière, toute chair ira à toi. Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine".

Kyrie eleison, le Kyrie de la Messe ordinaire Kyrie eleison; Christe eleison; Kyrie eleison

"Seigneur, ayez pitié. Christ, ayez pitié. Seigneur, ayez pitié."

Graduel (Graduale) Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. In memoria aeterna erit justus : ab auditione mala non timebit.

"Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine. Le juste restera dans un souvenir éternel, duquel il n'a pas à craindre une mauvaise réputation."

Trait (Tractus) Absolve, Domine, animas omnium fidelium defunctorum ab omni vinculo delictorum et gratia tua illis succurente mereantur evadere judicium ultionis, et lucis æterne beatitudine perfrui.

"Absous, Seigneur, les âmes de tous les fidèles défunts de tout lien de péché, et que, secourues par ta grâce, elles méritent, Seigneur, d’échapper au jugement vengeur et de goûter aux joies de la lumière éternelle."

LULLY, DIES IRAE Dies iræ, dies illa, Solvet sæclum in favílla, Teste David cum Sibýlla ! Quantus tremor est futúrus, 20

Jour de colère, que ce jour-là Où le monde sera réduit en cendres, Selon les oracles de David et de la Sibylle. Quelle terreur nous saisira


quando judex est ventúrus, cuncta stricte discussúrus ! Tuba mirum spargens sonum per sepúlcra regiónum, coget omnes ante thronum. Mors stupébit et Natúra, cum resúrget creatúra, judicánti responsúra. Liber scriptus proferétur, in quo totum continétur, unde Mundus judicétur. Judex ergo cum sedébit, quidquid latet apparébit, nihil inúltum remanébit. Quid sum miser tunc dictúrus ? Quem patrónum rogatúrus, cum vix justus sit secúrus ? Rex treméndæ majestátis, qui salvándos salvas gratis, salva me, fons pietátis. Recordáre, Jesu pie, quod sum causa tuæ viæ ; ne me perdas illa die. Quærens me, sedísti lassus, redemísti crucem passus, tantus labor non sit cassus. Juste Judex ultiónis, donum fac remissiónis ante diem ratiónis. Ingemísco, tamquam reus, culpa rubet vultus meus, supplicánti parce Deus. Qui Maríam absolvísti, et latrónem exaudísti, mihi quoque spem dedísti. Preces meæ non sunt dignæ, sed tu bonus fac benígne, ne perénni cremer igne. Inter oves locum præsta, et ab hædis me sequéstra,' státuens in parte dextra. Confutátis maledíctis, flammis ácribus addíctis, voca me cum benedíctis.

lorsque le Juge apparaîtra pour tout juger avec rigueur ! Le son merveilleux de la trompette, se répandant sur les tombeaux, nous rassemblera au pied du trône. La Mort, surprise, et la Nature verront se lever tous les hommes pour comparaître face au Juge. Le livre alors sera ouvert, où tous nos actes sont inscrits ; tout sera jugé d'après lui. Lorsque le Juge siégera, tous les secrets seront révélés et rien ne restera impuni. Dans ma détresse, que pourrais-je alors dire ? Quel protecteur pourrai-je implorer ? alors que le juste est à peine en sûreté… Ô Roi d’une majesté redoutable, toi qui sauves les élus par grâce, sauve-moi, source d’amour. Rappelle-toi, Jésus très bon, que c’est pour moi que tu es venu ; Ne me perds pas en ce jour-là. À me chercher tu as peiné, Par ta Passion tu m’as sauvé. Qu’un tel labeur ne soit pas vain ! Tu serais juste en me condamnant, mais accorde-moi ton pardon lorsque j'aurai à rendre compte. Vois, je gémis comme un coupable et le péché rougit mon front ; Seigneur, pardonne à qui t’implore. Tu as absous Marie-Madeleine et exaucé le larron ; tu m’as aussi donné espoir. Mes prières ne sont pas dignes, mais toi, si bon, fais par pitié, que j’évite le feu sans fin. Place-moi parmi tes brebis, Garde-moi à l'écart des boucs en me mettant à ta droite. Quand les maudits, couverts de honte, seront voués au feu rongeur, 21


Oro supplex et acclínis, cor contrítum quasi cinis, gere curam mei finis. Lacrymósa dies illa, qua resúrget ex favílla judicándus homo reus. Huic ergo parce, Deus. Pie Jesu Dómine, dona eis réquiem. Amen

appelle-moi parmi les bénis. En m’inclinant je te supplie, le cœur broyé comme la cendre : prends soin de mes derniers moments. Jour de larmes que ce jour-là, où, de la poussière, ressuscitera le pécheur pour être jugé ! Daigne, mon Dieu, lui pardonner. Bon Jésus, notre Seigneur, accorde-lui le repos. Amen.

REQUIEM D'HELFER (2ERE PARTIE) Offertoire (Offertorium ) Domine, Jesu Christe, Rex gloriæ, libera animas omnium fidelium defunctorum de poenis inferni et de profundo lacu. Libera eas de ore leonis, ne absorbeat eas tartarus, ne cadant in obscurum; sed signifer sanctus Michael repræsentet eas in lucem sanctam, * Quam olim Abrahæ promisisti et semini ejus. V/.Hostias et preces tibi, Domine, laudis offerimus; tu suscipe pro animabus illis, quarum hodie memoriam facimus. Fac eas, Domine, de morte transire ad vitam. * Quam olim Abrahæ promisisti et semini ejus.

Seigneur, Jésus-Christ, Roi de gloire, délivre les âmes de tous les fidèles défunts des peines de l'enfer et de l'abîme sans fond : délivre-les de la gueule du lion, afin que le gouffre horrible ne les engloutisse pas et qu'elles ne tombent pas dans les ténèbres. Mais que Saint-Michel, le porteétendard, les introduise dans la sainte lumière, * que tu as autrefois promise jadis à Abraham et à sa postérité. Nous t'offrons, Seigneur, le sacrifice et les prières de notre louange: reçois-les pour ces âmes dont nous faisons mémoire aujourd'hui. Seigneur, fais-les passer de la mort à la vie. * que tu as autrefois promise jadis à Abraham et à sa postérité."

Sanctus, le Sanctus de la Messe ordinaire : Sanctus, Sanctus, Sanctus, Dominus Deus Sabaoth; pleni sunt coeli et terra gloria tua. 22

"Saint, saint, saint le Seigneur, dieu des Forces célestes. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.


Hosanna in excelsis. Benedictus qui venit in nomine Domini. Hosanna in excelsis. (reprise)

Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux."

Agnus Dei, Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem, Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem, Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem sempiternam.

Communion (Communio) Lux æterna luceat eis, Domine, * cum sanctis tuis in æternum, quia pius es. V/. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Cum sanctis tuis in æternum, quia pius es.

"Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, donne leur le repos. Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, donne leur le repos. Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, donne leur le repos éternel."

"Que la lumière éternelle luise pour eux, Seigneur, au milieu de tes Saints et à jamais, car tu es miséricordieux. Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine. Au milieu de tes Saints et à jamais, car tu es miséricordieux."

JEAN-BAPTISTE LULLY, DE PRODUNDIS 1. De profundis clamavi ad te, Domine; Domine exaudi vocem meam.

Des profondeurs j'ai clamé vers toi, Seigneur; Seigneur écoute ma voix.

2. Fiant aures tuae intendentes in vocem deprecs tionis meae.

Que tes oreilles deviennent attentives à la voix de ma supplication.

3. Si iniquitates observaveris, Domine, Domine quis sustinebit?

Si tu scrutes nos iniquités, S eigneur, Seigneur qui tiendra?

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4. Quia apud te propitiatio est, et propter legem tuam sustinui te, Domine.

C'est parce que la clémence est auprès de toi, à cause de toi que j'ai attendu, Seigneur.

5. Sustinuit anima mea in verbo eius; speravit anima mea in Domino.

Mon âme a attendu à cause de sa parole; mon âme a espéré dans le Seigneur.

6. A custodia matutina usque ad noctem speret Israel in Domino.

Depuis la relève de la garde du matin jusqu'à la nuit, qu'Israël espère dans le Seigneur

7. Quia apud Dominum misericordia et copiosa apud eum redemptio. 8. Et ipse redimet Israel ex omnibus iniquitatibus eius. . 9. Requiem æternam dona eis, Domine. 10. Et lux perpetua luceat eis.

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Parce qu'auprès du Seigneur est la miséricorde, et abondante auprès de lui le rachat Et c'est lui-même qui rachètera Israël, de toutes ses iniquités

Donne-leur le repos éternel, Seigneur. Et que la lumière sans fin luise pour eux.


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MOZART IN LOVE II

MILLENIUM ORCHESTRA JODIE DEVOS SOPRANO LUNDI 2 MAI 2016 À 20H30 MALONNE | ABBAYE MUSICALE NANAMUR.BE

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NA! PÔLE MUSICAL DE NAMUR

. SAISON 2015-2016 . 80 CONCERTS.

SAISON 2015-2016

LES CONCERTS DE LA RENTRÉE (SEPTEMBRE-OCTOBRE)

MNM TRIO PIANO À SIX MAINS Mozart, Rachmaninov, Rossini, Strauss... Myriam Ayari, Nicolas Collinet, Matthieu Normand pianistes Dimanche 20 septembre 2015 à 11h Cavatine --Maison de la Poésie

QUINTESSENCE R. Mederos Todo Ayer, Satie Avant-dernières pensées, Stravinsky Tango, Piazzolla Aconcagua Concerto + compositions personnelles (M. Charue et P. Oreins) Oreins Pauline Oreins, accordéon Silvia Bazantova, violon Thomas Engelen, violoncelle Jimmy Bonesso piano Maxime Charue percussions

VOX LUMINIS MUSIQUE DE COURONNEMENT Ce concert a lieu le lendemain du concert privé donné au Palais Royal de Bruxelles. « Musique de couronnement » Purcell et Blow. Direction artistique : Lionel Meunier Jeudi 22 octobre 20h30 Vox Luminis - Malonne | Abbaye Musicale

POSKIN & VODENITCHAROV Beethoven 4e sonate op.102 n°1 Chostakovitch Sonate op.40 Didier Poskin violoncelle Boyan Vodenitcharov piano Dimanche 25 octobre 11h Cavatine - Maison de la poésie

SEPT-OCTO Dimanche 4 octobre 2015 à 17h Cavatine - Conservatoire | Auditorium

LASSUS DANS LE CONCERT DES NATIONS LEONARDO GARCIA ALARCÓN

Lassus, de Victoria, Palestrina, de Monte, Gabrieli Chœur de Chambre de Namur, Cappella Mediterranea

Jeudi 8 octobre 2015 20h30 Philharmonique - Malonne, Abbaye Musicale

SEXTUOR DE CUIVRES DE LA MONNAIE Jeudi 15 octobre 2015 12h NAMusiq’ - Namur | Théâtre royal | Foyer

FESTIVAL DE PIANO Du 16 au 18 octobre 2015 Grande salle de l’IMEP Soirée d’ouverture 19h & Récital de Roberto Giordano 20h Vendredi 16 octobre 2015 Récital par Jean-Claude Vanden Eynden Samedi 17 octobre 2015 20h Beethoven Sonate opus 31 n°3 - Chopin 3ème ballade opus 47 - Schubert Sonate D.960 Le piano fait son jazz Dimanche 18 ctobre 2015 20h Imep - Grande Salle

DUO SOLOT

CINEMA À QUATRE MAINS Le Duo Solot revisite avec brio le répertoire de la musique de film ! Nino Rota, Verdi, Cosma, Morricone,... Jeudi 29 octobre 2015 20h30 Philharmonique - Namur | Théâtre royal

DUO LES TEMPS MODERNES MUSIQUE FRANÇAISE À 2 PIANOS Les biches de Francis Poulenc (Arrangement Laurent Beeckmans) Figures de Résonance Henri Dutilleux & quelques encores.. Vendredi 30 octobre 2015 20h Conservatoire | Auditorium

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