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ÉDITION SPÉCIALE - DÉCEMBRE 2010

PARTENAIRES DES ESAT LE POINT SUR NOTRE ACCORD

ACCORD HANDICAP : ACTE 2 CONCOURS PHOTO : LES GAGNANTS VIVE L’ACCESSIBILITÉ OUVERTS À TOUS LES TALENTS


ÉDITO

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Handicap : la mobilisation continue ! En 2009, vous étiez les premiers à découvrir People Flow, notre nouveau magazine. Entièrement consacré au handicap, ce numéro zéro était un guide du mieux vivre ensemble. Nous renouvelons l’opération car KONE est plus que jamais concerné par les problématiques d’accessibilité et de handicap. Tout au long de ces pages vous pourrez découvrir notre collaboration avec les ESAT, au travers de notre filiale Prokodis, dont l’exemple est à suivre. Nous ferons également un point, à mi-chemin, sur notre accord pour l’emploi des personnes handicapées. Si nous mobilisons chaque jour nos énergies pour l’accessibilité, comme le prouvent les magnifiques projets que nous avons encore réalisés en 2010, nous devons poursuivre nos efforts et devenir une entreprise modèle en la matière. Enfin, outre vos témoignages, vous pourrez découvrir les clichés primés du concours photo « Votre regard sur l’accessibilité et le handicap ». Certains d’entre vous sont des artistes et je tiens à saluer leur participation comme il se doit. Encore bravo !

Gérald ROUX, Directeur Général, KONE France


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8 LE POINT SUR L’ACCORD HANDICAP KONE FRANCE

20 OUVERTS À TOUS LES TALENTS

4 PARTENAIRES DES ESAT

12 LES PHOTOS DU CONCOURS

16 VIVE L’ACCESSIBILITÉ


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PARTENAIRES DES ESAT Les ESAT, anciennement appelés Centres d’Aide par le Travail (CAT), sont des établissements médico-sociaux à caractère professionnel. Depuis 2009, KONE a renforcé ses partenariats avec le milieu protégé.

ESAT : LA DÉFINITION L’Établissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) a pour objectif de réinsérer socialement et professionnellement des adultes en situation de handicap. Il est chargé d’offrir des activités professionnelles protégées, accompagnées d’un soutien médical et social, aux adultes dans l’impossibilité de travailler dans un autre cadre. Le travail est adapté selon les handicaps des personnes. Le travailleur intégré à un ESAT n’a pas le statut de salarié.

LES MISSIONS Les ESAT permettent de faire accéder à une vie professionnelle des personnes momentanément ou durablement dans l’incapacité d’assurer un poste en atelier protégé ou dans le milieu ordinaire de travail. À l’inverse, toute personne qui manifeste l’envie de quitter l’établissement peut ré-accéder au milieu ordinaire ou à une entreprise adaptée, après avoir démontré ses aptitudes. D’autre part, les ESAT tendent à favoriser l’autonomie et l’intégration sociale des travailleurs handicapés. Travailler est en effet un excellent

moyen de renouer des relations humaines et de rompre l’isolement, tout en améliorant l’estime de soi, grâce à l’accomplissement des différentes tâches. Enfin, ils offrent des activités de soutien à caractère médico-social et psycho-éducatif, appelés soutien de 2e type.

QUEL TRAVAIL EN ESAT ? Le travail est adapté aux handicaps des personnes, souvent sous forme de sous-traitance, notamment en espaces verts, entretien de locaux et conditionnement pour la distribution. Parfois l’ESAT est centré sur la production alimentaire ou sur une activité de restauration. KONE confie des missions de publipostage, d’impression et de mise en forme de documents. À partir de ces activités et des soutiens dispensés par l’établissement, les personnes en situation de handicap accèdent à une dignité à travers le travail. Les contacts noués en équipe et avec le personnel encadrant sont le premier pas vers l’intégration sociale. Des accompagnements aux démarches administratives et aux activités de loisirs peuvent être proposés.


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Prokodis, un modèle de collaboration Filiale de KONE, Prokodis fabrique et distribue des pièces détachées ainsi que des composants d’ascenseurs, d’escaliers mécaniques et de portes automatiques destinés aux professionnels de la maintenance. Depuis près de trois ans, l’entreprise a intégré des personnes handicapées provenant d’un ESAT. La preuve que performance et handicap ne sont pas incompatibles.

DE LA SOUS-TRAITANCE AU DÉTACHEMENT DE PERSONNEL Implanté sur deux sites dans les environs de Nice, Prokodis emploie 58 salariés, pour la plupart spécialisés dans les métiers de la tôlerie. À la tête de l’entreprise depuis 2005, après deux décennies passées chez KONE, François Tissot se souvient avoir toujours travaillé en sous-traitance avec des établissements du secteur protégé sur de petites prestations

de conditionnement et d’assemblage. Fin 2007, au cours d’une rencontre avec le responsable de l’ESAT Alberti, il découvre la possibilité de la mise à disposition d’équipes sur site et réalise que sa société est en mesure d’intégrer des salariés de l’établissement dans ses ateliers.

DES SALARIÉS INTÉGRÉS AUX ÉQUIPES PROKODIS Moins d’un mois après la première rencontre, le cadre d’intervention de l’ESAT Alberti


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est défini : six salariés sont détachés dès le mois de décembre 2007, ainsi qu’un responsable d’encadrement. Devant leur rapide intégration, François Tissot élargit progressivement l’équipe, comprenant aujourd’hui 16 personnes. Câblage, expédition, assemblage de précision : les nouveaux arrivants sont répartis à différents postes de l’atelier aux côtés des salariés Prokodis. Chacun bénéficie d’une formation au poste afin de trouver ses marques. Au quotidien, l’équipe fait entièrement partie du personnel. Les salariés de l’ESAT se voient même remettre une blouse marquée du logo KONE, symbole de leur intégration.

DES CANDIDATS MOTIVÉS, DES PROFILS DE POSTES BIEN DÉFINIS Pour assurer la réussite du projet, François Tissot et les responsables de l’établissement Alberti ont minutieusement défini les profils de poste, les conditions d’accueil et les principes de sécurité. Le psychologue de l’ESAT et la médecine du travail ont été associés à ces discussions. De son côté, le directeur de Prokodis

a sensibilisé ses équipes. « C’est le point sur lequel j’avais le plus d’incertitudes car le handicap mental fait toujours l’objet d’inquiétude et de méfiance. J’ai incité les salariés à avoir une attitude tout à fait ordinaire avec leurs nouveaux collègues, en les appelant toutefois à la vigilance. Avec le temps, on oublie le handicap, mais la fragilité psychologique des personnes demeure. Il faut veiller à ne pas les déstabiliser. » Le message a été entendu et les éventuelles appréhensions rapidement levées au contact des nouveaux arrivants.

UNE RÉUSSITE TOTALE Après deux ans et demi de collaboration avec l’ESAT Alberti, François Tissot ne cache ni sa satisfaction ni sa fierté. L’équipe de travailleurs détachés a fait preuve d’une parfaite capacité d’adaptation et d’un professionnalisme sans faille. Des changements spectaculaires s’opèrent : les salariés prennent confiance en eux et s’épanouissent au contact du milieu ordinaire. Certains ont d’ailleurs du mal à retourner à l’ESAT en fin de semaine, pour le point hebdomadaire. Ils envisagent

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C’EST LE NOMBRE DE TRAVAILLEURS DE L’ESAT ALBERTI INTÉGRÉS AUX ÉQUIPES PROKODIS. difficilement de devoir retravailler un jour dans le secteur protégé. Le dispositif d’encadrement mis en place à l’origine s’est progressivement assoupli. La communication avec les chefs d’équipe Prokodis est très bonne, même si l’intermédiaire des deux moniteurs ESAT reste indispensable. « Régulièrement, ajoute François Tissot, nous proposons aux salariés Alberti de changer de poste pour se former à d’autres tâches. Cela se fait naturellement et nous n’insistons pas en cas de refus de la personne. »

FRANÇOIS TISSOT, DIRECTEUR DE PROKODIS : « UN PARTENARIAT GAGNANT-GAGNANT » Beaucoup d’entreprises affichent leur volonté de s’engager en faveur de l’emploi des personnes handicapées, mais le regard porté sur la sous-traitance avec le secteur protégé reste très limité. L’intégration d’équipes ESAT n’est pas compliquée. C’est une question de volonté de la part de l’entreprise. Au final, c’est du gagnant-gagnant. Le contact avec le milieu ordinaire élargit l’horizon des personnes en situation de handicap et les transforme littéralement. De notre côté nous apprenons beaucoup : l’arrivée de notre équipe ESAT nous a par exemple incité à faire un pas supplémentaire en termes de sécurité.


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ACCORD HANDICAP : L’accord comporte cinq enjeux majeurs : le recrutement, le maintien dans l’emploi, l’insertion, les relations avec le milieu protégé, la communication et la sensibilisation.

RAPPEL : POURQUOI UN ACCORD HANDICAP En 2009 nous avons signé un accord handicap agréé par la direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP). Pourquoi ? Parce que KONE, en tant qu’acteur majeur de l’accessibilité pour tous, souhaitait investir à bon escient

les 650 000 euros annuels dus à l’Agefiph, organisme collecteur pour toutes les sociétés privées de plus de 20 salariés.

LES RECRUTEMENTS Recruter 40 personnes en situation de handicap sur trois ans, entre 2009 et 2011 : tel est l’un des objectifs de notre accord. À première vue, rien de bien


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La signature, l’an passé, d’un accord pour l’emploi des personnes en situation de handicap n’est pas un acte anodin pour KONE. Bien au contraire, elle s’inscrit dans sa démarche d’entreprise responsable. À mi-chemin de cet engagement triennal, nous vous présentons les différentes actions réalisées.

LE POINT À MI-CHEMIN difficile quand on sait que KONE recrutait 500 personnes par an il n’y a pas si longtemps encore. Pourtant, il n’en est rien. Embaucher des personnes handicapées est particulièrement complexe pour une entreprise comme la nôtre, à la recherche de techniciens. En effet, rares sont les compétences sur le marché de l’emploi. Convaincus que métiers techniques et handicap ne sont

pas incompatibles, nous avons prévu des aménagements pour les techniciens handicapés. Une fiche, retraçant les missions, les contraintes et les aménagements du poste, permet au candidat ou au salarié KONE de se positionner, en fonction de ses aptitudes. À l’heure actuelle, nous avons réussi à recruter quatre techniciens et poursuivons nos efforts.

Les autres postes, non techniques, ne sont pas en reste et nous agissons dans le plus pur respect de notre politique d’intégration par l’apprentissage. Six personnes ont déjà été embauchées à des postes d’assistants et d’ingénieurs des ventes.


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C’EST LE NOMBRE DE TRAVAILLEURS EN SITUATION DE HANDICAP RECRUTÉS PAR KONE À CE JOUR.

LE MAINTIEN DANS L’EMPLOI 29 salariés KONE font ou ont fait l’objet d’un accompagnement par la KONE Mission Accessibilité Handicap. Cette aide revêt

Techniciens

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Administratifs Ingénieurs des ventes

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Ingénieurs 4

financières ou en nature apportées par votre entreprise. En second lieu, le transport des salariés à mobilité réduite peut également être pris en charge. Enfin, des appareils auditifs, d’un montant de 3 000 à 4 000 euros pièce, ont été également financés par la KONE Mission Accessibilité Handicap.

L’INSERTION PAR LA FORMATION Tout au long des trois années de notre accord, les relais de

plusieurs aspects avec, en premier lieu, l’aménagement de postes de travail. Qu’il s’agisse de sièges ergonomiques, de souris informatiques, de claviers, d’une rampe d’accès pour une personne en télétravail ou d’une boîte automatique de véhicule, chacune de ces actions est financée par la KONE Mission Accessibilité Handicap. C’est pourquoi nous ne saurions trop insister sur la reconnaissance de travailleur handicapé. Si elle est parfois difficile à entamer, elle vous permet de bénéficier d’aides

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Embauches des travailleurs handicapés

la KONE Mission Accessibilité Handicap seront régulièrement formés, afin de développer des initiatives locales avec les salariés KONE et les partenaires associatifs. En effet, les actions menées doivent être déployées partout en France. À cet effet, signalons une très belle initiative en région parisienne de Michel Chartron et Jean-Paul Bourgeat, qui ont organisé avec le Rotary Club et l’Adapei 92 une conférence sur l’accessibilité. D’autre part, nous renforçons notre collaboration avec les centres de reclassement professionnel qui peuvent, à terme, nous permettre de recruter ou d’accompagner des salariés KONE inaptes à leur poste suite à un accident de la vie.

LES RELATIONS AVEC LE MILIEU PROTÉGÉ Comme nous l’écrivions en page 4, KONE est partenaire de nombres d’ESAT. Chaque fois que cela est possible, nous travaillons donc avec des établissements du milieu protégé. À titre d’exemple, on peut citer le siège de l’Arénas et l’agence de Brest qui confient le ménage de leurs locaux à des ESAT. De même,


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RQTH : KÉSAKO ? La RQTH ou la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé: derrière cet acronyme se cache une réalité beaucoup moins effrayante qu’il n’y paraît. La KONE Mission Accessibilité Handicap vous aide à y voir plus clair.

LES AVANTAGES DU STATUT DE TRAVAILLEUR HANDICAPÉ

le classeur ABC, véritable bible de la sécurité chez KONE est lui aussi réalisé par un établissement protégé.

Cependant, faire appel à une structure d’aide par le travail peut parfois s’avérer onéreux. C’est pourquoi notre collaboration reste soumise à une gestion rigoureuse, en adéquation avec notre politique d’achat.

COMMUNICATION ET SENSIBILISATION Étant donné les difficultés à recruter des candidats en situation de handicap, nous nous devons de communiquer régulièrement dans la presse emploi. Cette année, le visuel de la boîte à boutons a laissé la place à des portraits de collaborateurs KONE en situation de handicap, photographiés dans

leur environnement de travail. Par ailleurs, l’accroche « Ouverts à tous les talents » souligne notre volonté de recruter tous types de profils, pourvu qu’ils aient un sens du service hors pair. Le concours photo « Votre regard sur l’accessibilité et le handicap » s’est avéré un véritable succès puisque plus de 200 clichés ont été reçus par la KONE Mission Accessibilité Handicap, à l’initiative du projet. Enfin, suite au premier numéro spécial handicap de People Flow, paru il y a un an, huit d’entre vous se sont déclarés travailleurs en situation de handicap.

• Des aménagements de votre poste : accessibilité, ergonomie, horaires… • Une prise en charge financière par notre mission handicap : appareillage, fauteuil ergonomique… • Une aide au transport. • Un accès facilité à certaines formations au bilan de compétences et d’orientation professionnelle.

RQTH : LES 4 ÉTAPES 1. Demandez un formulaire à la KONE Mission Accessibilité Handicap ou au médecin du travail. 2. Constituez le dossier puis transmettez-le à la maison des personnes handicapées (MDPH) de votre département de résidence. 3. Après examen par la commission des droits de l’autonomie des personnes handicapées, la RQTH vous est accordée pour une durée de 3 à 10 ans. En cas de refus, un recours est bien entendu possible. 4. Transmettez une copie de votre attestation de RQTH à la KONE Mission Accessibilité Handicap.

DÉJÀ DES RÉSULTATS Suite au premier People Flow sorti en novembre 2009, huit d’entre vous se sont déclarés travailleurs handicapés. Si vous hésitez encore, prenez contact avec votre relais mission handicap. Il saura vous conseiller en toute discrétion.


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LES GAGNANTS DU CONCOURS PHOTO INTERNE Souvenez-vous, cet été, vous receviez les règles d’un concours photo interne sur l’accessibilité et le handicap. Cette opération, conçue par la KONE Mission Accessibilité Handicap, a été couronnée de succès puisque vous avez envoyé plus de 200 clichés. Vous pourrez découvrir dans vos agences une sélection des meilleures photos début 2011. Un grand merci à nos participants : Aurélie Kusak, Elisabeth Esnault, Kevin Pradalet, Robert Palaric, Frédéric Galinski, Yannick Brault, Catherine Benoussaïd, Jean-François Granat, Nicolas L’Hermiteau, Sylvia Kuentz, Grégory Dubray, Cédric Blanchard, Jean-François Regnard, Nicole Gautier, Vincent Lattuca, Isabelle Baumeyer, Cédric Topor, Joëlle Oya, Philippe Chamalot, Jérôme Le François et Coralie Michel.


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Les lauréats du concours 1er : Grégory Dubray « Adaptable » Salarié à la région Privé IDF Centre, Grégory Dubray est l’un des rares participants à avoir envoyé une série de photos en noir et blanc. Chapeau l’artiste !

2e : Nicolas L’Hermiteau « Why not » Rattaché à la région Nord, Nicolas L’Hermiteau est plus qu’un amateur éclairé puisqu’on peut trouver ses œuvres sur une célèbre banque d’images.

3e : Yannick Brault « Oups ! » Yannick Brault, région ouest, a été le plus créatif en envoyant ce cliché qui met en scène un Playmobil. Un regard original sur l’accessibilité et le handicap.

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4e : Robert Palaric « La poussette »

5e : Kevin Pradalet « Le sens du service client »

6e : Jean-François Granat « Handiplage »

7e : Coralie Michel « Attention, feu rouge »

8e : Cédric Topor « Clément et sa maman »

9e : Sylvia Kuentz « Tarmac »

10e : Elisabeth Esnault « Le chemin de l’accessibilité »

11e : Jean-François Régnard « Vers où ? »

12e : Frédéric Galinski « Association Handi-Quentin »


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VIVE L’ACCESSIBILITÉ ! Ascenseurs, escaliers mécaniques, portes

des personnes. Cette année encore,

automatiques : nos installations facilitent

nos équipes se sont illustrées en réalisant

l’accès aux bâtiments et la circulation

de magnifiques projets d’accessibilité.


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Gérald Thomas, Cédric Martot et Vincent Desbordes : ces trois salariés KONE ont activement participé à des chantiers aussi prestigieux que l’église de la Madeleine, la SNCF et les Réseaux Ferrés de France, ainsi que le lycée Toulouse-Lautrec de Vaucresson.

Des projets publics d’envergure UN ASCENSEUR À LA MADELEINE Depuis le 27 octobre 2010, les personnes à mobilité réduite n’ont plus à monter les 28 marches du parvis de l’église de la Madeleine, puisqu’il est désormais possible de prendre un ascenseur KONE. Ce projet, initié en 2003 par l’association Madeleine Accessibilité, a nécessité le travail de plusieurs partenaires, à commencer par l’intervention d’un architecte des monuments historiques. Une fois les plans élaborés, il a fallu obtenir les autorisations nécessaires auprès

de la préfecture, de la Ville de Paris et de la DRAC. Ce n’est qu’à l’été 2009 que sont lancés les appels d’offres publics. Automne 2009 : les premiers travaux commencent. Une filiale de Vinci ouvre le bal en creusant la pierre de l’église afin d’installer la gaine de l’ascenseur. Décembre 2009, KONE peut monter l’appareil. Sa porte est peinte en trompe l’œil afin de mieux se fondre dans le décor. Une grande joie pour Gérald Thomas, SR en charge de l’opération. « Toute l’équipe et moi-même sommes très fiers de ce projet, dont la mise en service a eu lieu le jour de nos 100 ans ! »

RENDRE LES GARES PLUS ACCESSIBLES Conscients que leurs 4 000 gares doivent être accessibles à tous avant 2015, la SNCF et les Réseaux Ferrés de France ont confié à KONE un contrat portant sur 200 ascenseurs. Les gares qui souhaitent installer un appareil se réfèrent à une grille tarifaire forfaitaire. Une équipe dédiée intervient dans toute la France. Cédric Martot, qui coordonne le projet, déclare : « Les 3 metteurs en route, 5 techniciens de montage et le chef de travaux doivent composer avec l’environnement de la gare. »


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1. Église de la Madeleine La porte de l’ascenseur a été repeinte en trompe-l’œil, afin de se fondre dans le décor. 2. Gares SNCF/RFF KONE a remporté en 2008 un contrat de 200 ascenseurs, estimé à 25 millions d’euros. 3. Lycée Toulouse-Lautrec Première en Île-de-France, ce lycée accueille une majorité d’élèves handicapés.

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En moyenne, deux appareils sont installés par gare. Équipés de vitres, ils accueillent 8 ou 10 personnes. Deux plateformes sont proposées : à entrée simple ou à double accès, la sortie se faisant, dans ce cas, par une porte à l’autre extrémité de l’installation. « Preuve que l’accessibilité fait partie intégrante de la culture KONE, les ascenseurs installés vont au-delà de la norme accessibilité EN 8170, qui définit l’ensemble des côtes des appareils. » Aujourd’hui, 71 ascenseurs ont été montés ou sont en cours d’installation. Pour le moment, aucune panne majeure n’a été constatée.

DES ÉLÈVES AUTONOMES AU LYCÉE LAUTREC Le lycée Toulouse-Lautrec de Vaucresson accueille une majorité d’élèves en situation de handicap physique. Afin que les enfants puissent se déplacer en toute sécurité, deux types d’ascenseurs ont été installés par les équipes de Vincent Desbordes. « Nous avons

mis en place une quinzaine d’ascenseurs neufs de capacité 1 600 ou 2 500 kg et allons rénover trois installations. Chaque appareil est à double entrée, ce qui évite aux utilisateurs d’avoir à tourner. La sécurité des élèves étant en jeu, nous avons posé des portes palières et des portes cabines vitrées, afin que les enfants soient toujours en contact avec l’extérieur. En outre, les boutons paliers sont carrés, à fort contraste et dotés d’une

meilleure préhension. » Pour les élèves atteints d’un handicap plus lourd, un appareil omnibus a été installé. Desservant les trois niveaux du lycée, il fonctionne en permanence à certaines heures de la journée. « Ce projet est une première en Ile-de-France et nous a permis de travailler avec la Finlande pour les boutons paliers », déclare Vincent, très heureux d’avoir participé à l’opération.

RÉNOVATION SUR UN AIR D’OPÉRA Construit au début du 20e siècle, l’ascenseur dit de « l’Aga Khan » connaît une seconde jeunesse à l’Opéra Garnier depuis le 14 décembre. Vérin de 6 m, portes palières automatiques vitrées pare-flamme de couleur laiton: l’appareil a été modernisé dans le respect des normes d’accessibilité et de sécurité. Pour autant, la cabine en bois, les luminaires, les tentures et la moquette ont été recréés selon les modèles de l’époque.


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J’AI VÉCU LE DIAGNOSTIC DE MA MALADIE COMME UNE INJUSTICE. AUJOURD’HUI, JE REVIS.


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Abdou, Valérie, Joël, Ursula, Marion… Chacun d’entre eux représente la diversité des talents de KONE. Ils témoignent de leur parcours, sans chichis ni langue de bois.

OUVERTS À TOUS LES TALENTS Abdou, dunkerquois et marseillais de cœur Fin 2005, Abdou n’a plus vraiment le sourire : il apprend qu’il souffre d’une insuffisance cardiaque. Retour sur le parcours parfois difficile de ce nordiste fan de l’OM.

En novembre 2005, je découvre, lors d’une visite médicale, que je suis atteint d’une maladie cardiaque : mon cœur ne bat pas au bon rythme. Quel choc, car je n’avais jamais rien ressenti ! J’ai très mal vécu la maladie, surtout les trois premiers mois : j’avais non seulement le moral à zéro mais, en plus, je n’avais plus aucun revenu. Une situation d’autant plus difficile à vivre quand on est père de famille. Petit à petit, j’ai repris le dessus. Au bout de trois ans, j’ai enfin pu suivre une formation durant 17 mois dans un centre de reclassement professionnel. C’est comme ça que j’ai découvert

l’électrotechnique. Mon entrée chez KONE ? J’ai tout simplement vu qu’ils recrutaient des personnes en situation de handicap. Même si je ne suis arrivé qu’il y a très peu de temps, j’apprécie beaucoup le contact avec la clientèle et la diversité des interventions. L’ambiance de travail est également très bonne chez nous : il règne un véritable esprit de solidarité. D’ici cinq ans, je me vois bien continuer à travailler comme technicien de maintenance, avec des responsabilités mais pas trop de stress, car il faut que je ménage mon cœur, et la santé est le capital le plus important, même en entreprise.


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Bernard, la force tranquille Ingénieur de formation, Bernard entre dans le monde de l’ascenseur par hasard en 1979. Il nous raconte son parcours de commercial de grande expérience.

Hawa : les portes de la réussite Alors qu’elle vient de remporter un grand appel d’offres, Hawa nous raconte comment une jeune femme peut réussir dans le monde de la technique. Passionnée de technique, mon boulot me permet d’allier relationnel, commerce et technologie. Car chez nous, commerciaux et techniciens travaillent main dans la main. J’avoue qu’au début, être une femme dans un monde d’hommes n’a pas été facile. Il a fallu que je fasse mes preuves. Petit à petit, les choses se sont améliorées et aujourd’hui, après deux ans de boîte, tout se passe très bien. Comme quoi, on peut être une fille et réussir dans l’ascenseur et la porte automatique ! Si je me projette un peu, j’aimerais tout d’abord évoluer vers la division ascenseurs neufs ou les hautes performances. À plus longue échéance, pourquoi pas le management. Après tout, moi qui fais du volley, j’ai l’esprit d’équipe et la compétition ne me fait pas peur !

UNE FEMME DANS UN MONDE DE TECHNIQUE, C’EST POSSIBLE ? BIEN SÛR, J’EN SUIS LA PREUVE !

Je suis entré le 1er juin 2004 chez KONE, à la division hautes performances. Trente ans après mes premiers pas dans le métier, j’apprécie toujours autant le contact avec la clientèle. Il faut dire qu’elle est extrêmement variée: je rencontre aussi bien des gardiens d’immeubles que des directeurs des achats de grands groupes immobiliers. Même si cela peut en étonner plus d’un, j’ai toujours souhaité demeurer commercial. Un choix de carrière qui m’a permis de voir grandir ma famille, tout en acquérant une grande expérience terrain. Aujourd’hui, elle me permet de parrainer des jeunes. Je me fais parfois chambrer par mes collègues : certains me traitent de dinosaure du métier ! Il faut avouer que je chambre aussi pas mal, c’est de bonne guerre ! Cette excellente ambiance de travail contribue à nos performances, j’en suis certain.

MOI, UN DINOSAURE DE L’ASCENSEUR? POURQUOI PAS, TANT QUE JE PEUX FAIRE PROFITER DE MON EXPÉRIENCE !


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Johann et Imad : ingénieux ingénieurs2 Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Imad et Johann font la paire. Jugez plutôt: tous deux sont ingénieurs, diplômés de la même école et, pour parachever le tout, ils ont été embauchés le même mois chez KONE! Destins croisés.

« Nous sommes tous deux bretonnants, déclare Johann. Alors qu’Imad a vécu en Ille-et-Vilaine, j’ai passé bon nombre de mes vacances scolaires dans les Côtes d’Armor, à la campagne. C’est vrai que nos parcours sont très similaires, puisque nous avons été diplômés en 2010 de l’ESCT et que nous avons été embauchés chez KONE à la rentrée de la même année, après y avoir fait notre alternance. » « En fait, nous sommes des preuves vivantes de la Diversité, qui fait partie intégrante de la culture de l’entreprise », affirme Imad,

citoyen libanais. « La boîte est ouverte d’esprit, cela ne fait aucun doute, dit Johann, d’origine réunionnaise. Il n’y a aucune discrimination chez nous, et on retrouve toutes les couleurs du monde dans l’ensemble de nos corps de métier. » Lorsqu’on demande à nos deux ingénieurs ce qu’ils aiment chez KONE, tout deux répondent en cœur : « L’ambiance de travail ! S’il existe une hiérarchie, comme dans toute entreprise, elle n’est pas écrasante, et on vous fait confiance », rajoute Imad. Si Johann, aujourd’hui ingénieur d’études, se verrait bien

superviseur d’ici quelques années, Imad, ingénieur chef de projet au service Third Party Competence Center, regarde plutôt du côté de l’international, tout en rêvant, à terme, de manager. Nos deux ingénieux ingénieurs seront-ils un jour séparés ? Seul l’avenir nous le dira !

KONE EST UNE SOCIÉTÉ OUVERTE D’ESPRIT : LA DISCRIMINATION N’EXISTE PAS !


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Valérie : le boss, c’est elle ! Autodidacte, Valérie débute comme standardiste. Après quinze ans dans l’univers du syndic, elle entre chez KONE en tant qu’assistante technico-commerciale. Aujourd’hui superviseur, elle raconte son évolution.

ÊTRE UNE FEMME QUI DIRIGE DANS UN MONDE D’HOMMES ? ÇA NE CHANGE ABSOLUMENT RIEN !

Je suis entrée chez KONE fin 2005 en tant qu’assistante technicocommerciale. J’ai pu évoluer, au bout d’un an : gestionnaire de maintenance, je faisais les inventaires des stocks de matériel d’ascenseur. Par la suite, je suis devenue chef d’équipe. Aujourd’hui superviseur, je gère une équipe, aux niveaux d’expertise encore plus variés. Toujours sur le terrain, je rencontre les clients, fais le point avec mes techniciens sur les installations

de mon secteur et travaille de concert avec les commerciaux. Si je suis très fière d’occuper ce poste, je suis aussi très heureuse d’avoir un employeur et des boss qui m’ont permis d’évoluer. Le fait d’être une femme qui dirige dans un monde d’hommes ? Ça ne change absolument rien ! KONE se base avant tout sur les compétences et chacun peut évoluer, à condition d’en manifester l’envie et la capacité.

Dominique, technicien et senior ? Oui, et alors ? Peut-on changer de secteur d’activité à l’approche de la cinquantaine ? Une question que Dominique, technicien de modernisation, ne se pose plus depuis qu’il est passé de l’automobile à l’ascenseur. J’ai débuté chez KONE en juin 2009, quelques jours après avoir réussi mes examens Afpa. J’avais fait de l’électromécanique, mais ne savais pas que le secteur de l’ascenseur recrutait. Aujourd’hui technicien de modernisation, j’aime beaucoup l’aspect technologique et la grande autonomie de mon métier, même si je sais que je peux compter sur

mes collègues pour m’aider. La preuve qu’il est possible, à 50 ans passés, d’exercer un nouveau job dans un nouveau secteur, sans être à la traîne. Est-ce que je suis conscient d’avoir eu la chance de retrouver un boulot à mon âge ? Oui, bien sûr. KONE fait partie de ces entreprises qui accordent de l’importance à la formation de ses salariés.

À 50 ANS PASSÉS, JE DÉCOUVRE UN NOUVEAU MÉTIER OÙ J’APPRENDS AU CONTACT DES JEUNES !


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NOUS SOMMES TOUS UNIQUES MARION

IL Y A L’URSULA D’AVANT, ET CELLE D’APRÈS L’ACCIDENT URSULA

Ursula et Marion : place aux jeunes ! Marion et Ursula : derrière ces deux jeunes femmes de 18 et 25 ans se cachent de grandes forces de caractère. Souffrant de handicaps qui ne se voient pas, elles nous racontent leurs parcours de vie.

« Du fait de mon handicap, je me suis toujours sentie différente, même si la maladie cardiaque dont je souffre ne se voit pas. En grandissant, cette sensation de différence s’est estompée, mais aller à l’école n’était pas vraiment un plaisir pour moi. C’est pourquoi je me suis orientée vers une formation plus concrète : le secrétariat. » Si les mots de Marion sont chargés d’émotion, le témoignage d’Ursula est tout aussi poignant.

« Un soir de janvier 2004, à l’occasion d’une soirée entre amis, j’ai fait une chute de 19 mètres. Résultat : de multiples fractures et un poignet très abîmé. Après six mois d’hospitalisation et de rééducation, j’ai eu la sensation que tous mes malheurs étaient profondément injustes : je ne pouvais plus faire de volley, sans parler du choc émotionnel. Aujourd’hui, tout va bien. Assister un commercial KONE me permet d’apprendre le métier. »

Si, à l’heure actuelle, Marion souhaite poursuivre ses études jusqu’au BTS, Ursula, qui apprécie beaucoup l’ambiance de travail KONE, aimerait devenir ingénieur des ventes. Quoi qu’il en soit, ces deux jeunes femmes de caractère ont trouvé dans la musique une véritable thérapie. D’ailleurs, si vous souhaitez découvrir le groupe pop-rock d’Ursula, connectez-vous sans plus attendre sur www.myspace.com/bazartnanas!


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Joël : ne jamais renoncer Un accident de moto a changé la vie de Joël : lui qui avait toujours connu une progression de carrière continue perd tout, ou presque.

MA CHANCE ? C’EST JUSTEMENT QUE MON MANAGER M’AIT DONNÉ MA CHANCE.

Depuis ma sortie des études, en 1980, j’avais toujours connu une progression de carrière dans mon entreprise : entré manutentionnaire, j’étais devenu responsable des achats industriels. Et puis, en l’an 2000, il y a cet accident de moto : je perds l’usage de ma main gauche et, après huit mois d’arrêt, mon boulot. En fait, j’ai tout perdu, à l’exception de l’essentiel : ma famille. Par la suite, j’ai poursuivi quelques années dans les achats industriels. Je suis entré chez KONE un peu par hasard. Je n’ai pas spécifié mon handicap, car j’avais constaté dans mes recherches précédentes que cela pouvait être mal perçu et me desservir. La chance que j’ai eue ? Mon manager m’a fait confiance ! Il ne le regrette pas aujourd’hui et je le remercie encore. Certes, je dois faire mes preuves un peu plus que les autres mais cela ne me dérange pas car je ne fais aucun complexe vis-à-vis de mon handicap et je vais toujours de l’avant.


PEOPLE FLOW | 27

DESTINS D’EXCEPTION À première vue, Philippe Croizon, Nick Vujicic et Pascal Duquenne ne sont pas nés sous une bonne étoile. C’était sans compter sur la force de caractère de ces trois hommes, aux destins d’exception.

PHILIPPE CROIZON

En mars 1994, Philippe Croizon est terrassé par plusieurs décharges de 20 000 volts alors qu’il démonte une antenne de télévision. Sur son lit d’hôpital, alors qu’il est amputé de ses quatre membres, lui vient l’idée folle de traverser la Manche en regardant un reportage à la télévision. Seize ans après, l’homme a réussi son pari. Pour relever ce défi, Philippe Croizon, 42 ans et père de deux enfants, a fait concevoir des prothèses équipées de palmes fixées à ses moignons de jambes. Ses moignons de bras ne lui servent pas à avancer mais lui permettent de trouver l’équilibre et de ne pas souffrir du mal de mer. Se déplaçant à la vitesse de 3 km/heure, Philippe, parti de Folkestone, a atteint les côtes de Wissant avec plusieurs heures d’avance sur les prévisions. Qui a dit que performance et handicap étaient incompatibles ?

PAS DE BRAS ? PAS DE JAMBES ? PAS DE SOUCIS ! Nick Vujicic est né sans membres. Un choc pour ses parents qui, malgré son handicap, se battent pour qu’il étudie dans une école ordinaire. Au départ rejeté, Nick développe rapidement des aptitudes à communiquer avec ses camarades. Petit à petit, il vit une vie presque normale et pratique de nombreux sports. Aujourd’hui âgé de 28 ans, Nick a fait le tour du monde. Comment ? En étant conférencier. S’il intervient en entreprise pour motiver les salariés, son public de prédilection reste les adolescents. En deux heures, il leur démontre que l’on ne peut qu’être heureux lorsqu’on a la chance de naître avec ses deux bras, ses deux jambes et ses deux pieds. D’ailleurs, si vous avez un jour une baisse de moral, allez faire un tour sur www.lifewithoutlimbs.org, le site de Nick : vous relativiserez tous vos petits malheurs !

UN ACTEUR DIFFÉRENT

En 1996, Pascal Duquenne obtient le prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes pour son rôle dans Le huitième jour, dans lequel il interprète un jeune homme atteint du syndrome de Down (Trisomie 21). Cette distinction et le succès du film contribuent à la modification du regard porté par la société sur le monde du handicap et à une meilleure acceptation de la différence. En 2002 est créée en Belgique, pays dont est originaire Pascal, une association nommée Le 8e jour, dont l’objectif est l’intégration des personnes handicapées mentales par la création de maisons communautaires autonomes. Nommé Commandeur de l’Ordre de la Couronne en 2004, Pascal Duquenne est réapparu sur nos écrans en jouant dans une pub pour un opérateur téléphonique.


Grégory Dubray, « Adaptable » Lauréat du concours photo interne


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