Les castors parmi les étoiles européennes

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Les Castors parmi les étoiles européennes

L’entrée dans l’arène européenne des Castors est pour ce soir. Et quelle entrée ! Directement face au favori de la compétition, le Dynamo Kursk. Petit poucet face à l’ogre ? Peut-être… Mais les Castors défendront bec et ongles leur réputation. L’expérience des saisons précédentes a montré que leur collectif peut bousculer des montagnes, à l’image d’une place en finale Eurocup décrochée en 2015. C’est assurément la force de ce groupe, qui, certes, a été modifié, mais qui conserve l’esprit de ce club familial, tout en s’étant professionnalisé.

Suffisamment pour arriver au Top européen ? Sans doute pas encore assez, mais n’oublions pas qu’il s’agit du plus petit budget des seize équipes en lice dans cette compétition. Un point qui pourrait peser dans la balance au moment du rush final. Cependant, nous sommes persuadés que Braine a les atouts pour décrocher une place en quart de finale de l’Eurocup et pourquoi pas, nous faire revivre une finale. Cette fois, espérons que le vœu du président Platieau se réalise : la coupe à Braine… On peut rêver !


MERCREDI 11 OCTOBRE 2017

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Braine devra imposer son style en Euroleague 19

Si Braine se professionnalise (il compte désormais 19 employés, joueuses comprises), il fait toujours figure de Petit Poucet au sein du Top 16 européen.

«« L’Euroleague, L’Euroleague, c’est c’est le le Top Top 16 16 européen, européen, et et donc donc le le garant garant d’une d’une plus plus grande grande visibilité. visibilité. On On ne ne peut peut pas pas maintenir maintenir un un noyau noyau pro pro comme comme le le nôtre nôtre sans sans un un minimum minimum d’exposition. d’exposition. »» Ja Jacq cquueess PPLLAT ATIIEEAU AU Braine retrouve l’Euroleague pour la plus grande joie de stratège letton, juste prendre match après match. C h r i s t e l l e W A R N OT T E

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BELGA

e visage radieux, Ainars Zvirg­ zdins ne peut cacher sa joie au moment d’entamer l’Eurolea­ gue avec Braine. Une compétition qu’il a quittée il y a dix ans. À l’époque, le coach letton œuvrait dans les rangs du Dynamo Mos­ cou. Le hasard veut que pour son retour dans le Top européen, ce soit sur le parquet russe du Dy­ namo, mais celui de Kursk cette fois, le champion d’Europe en titre. « Je suis vrai­ ment heureux de re­ trouver cette compéti­ tion, confie­t­il à vingt­quatre heures d’entamer les débats. En dix ans, le basket a changé et ce sont de nouvelles équipes. C’est une belle expérience. » S’il estime être versé dans le groupe le plus difficile, « oui parce que ce sont toutes des équipes championnes dans leur pays », il entend imposer son style. « C’est un nouveau style pour Braine parce que nous n’avons pas la taille, souligne­t­il. On doit donc jouer différemment. Nous devons ab­ solument imposer notre jeu et ne pas laisser aux autres le soin d’imposer le leur. Je veux amener les adversai­ res à devoir réfléchir tout le temps. » Ce qui fera la différence, le stra­ tège letton en est persuadé, « un

jeu rapide et très agressif en dé­ fense. » Il le sait, Braine peut créer la sur­ prise grâce à son collectif, mais il ne faudra rien lâcher. « Il faudra constamment mettre la pression et jouer à un tempo élevé durant qua­ rante minutes. Face à toutes les équi­ pes, on va essayer d’être présent dans le match jusqu’au bout, histoire de pouvoir émerger dans le money­time. » Et s’il sait que des ré­ glages sont encore à ef­ fectuer dans son effec­ tif – « l’équipe est en construction et il faut en­ core un peu de temps pour que les joueuses comprennent ce que je veux, mais on s’améliore de semaine en semaine » – le coach est persuadé que Braine est prêt pour entamer les débats. Mais ne comptez pas sur lui pour vous donner un pronostic. « J’avance match après match et le but est de s’améliorer match après match. Le plus important, c’est de prendre du plaisir et de ne pas avoir de re­ gret. » Ok coach, avec quelle place fi­ nale espérée ?… Ok, on n’en saura pas plus, mais on connaît le coach brainois et on sait qu’il ne lâchera rien. Les joueuses le savent aussi… ■

« Recréer l’ambiance brainoise »

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a salle André Renauld n’étant pas homologuée par la FIBA, les Castors dis­ puteront toutes leurs rencon­ tres européennes au Spirou­ dome. Une délocalisation rendue possible grâce aux bon­ nes relations en­ tretenues avec le club carolo. « Seuls les coûts de fonctionne­ ment sont à notre charge, remar­ que le président Platieau. Par ailleurs, nous pou­ vons récupérer les bénéfices des différentes prestations proposées là­bas. Autre avantage, il n’y a pas d’infrastructure à transfor­ mer. Elle est déjà aux normes, ce qui n’est pas le cas de notre salle. La FIBA et certaines équipes

avaient d’ailleurs émis des re­ marques à l’époque. » L’un des défis sera toutefois de remplir l’enceinte et, sur­ tout, d’y créer une ambiance. « On réfléchit à différents moyens pour atti­ rer du monde. Pour la réception de Bourges, il y a déjà 1 000 specta­ teurs. Une assis­ tance de 2 à 3000 serait bien. Et si on parvient à réu­ nir 4 500 person­ nes, je serai aux anges. Pour la suite, cela dépendra évidemment des résultats. Quant à l’am­ biance, nous allons essayer de re­ créer celle que l’on connaît à Braine. On réfléchit à la meilleure manière de faire du bruit. » ■ Ch.G.

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INTERVIEW

Le plus petit budget de la compétition

son coach, Ainars Zvirgzdins. Pas de pronostic pour le

AU PROGRAMME DE BRAINE Mercredi 11 octobre 2017 Dynamo Kursk - Castors Braine Mercredi 18 octobre 2017 Castors Braine - Tango Bourges Mercredi 25 octobre 2017 Villeneuve d'Ascq - Castors Braine Mercredi 1 novembre 2017 Castors Braine - Galatasaray Mercredi 22 novembre 2017 Sopron - Castors Braine Mercredi 29 novembre 2017 Castors Braine - Polkowice Mercredi 6 décembre 2017 USK Prague - Castors Braine Mercredi 13 décembre 2017 Castors Braine - Dynamo Kursk Mercredi 20 décembre 2017 Tango Bourges - Castors Braine Mercredi 3 janvier 2018 Castors Braine - Villeneuve d'Ascq Mercredi 10 janvier 2018 Galatasaray - Castors Braine Mercredi 17 janvier 2018 Castors Braine - Sopron Mercredi 24 janvier 2018 Polkowice - Castors Braine Mercredi 31 janvier 2018 Castors Braine - USK Prague

Jacques PLATIEAU

« On veut s’installer en Euroleague »

Si Braine se professionnalise (il compte désormais 19 employés, joueuses comprises), il fait toujours figure de petit poucet au sein du Top 16 européen. « Nous avons le plus petit budget, pointe Jacques Platieau. Même les Polonaises ont plus de moyens. Elles sont dans les mêmes eaux que les Françaises, à 2 ou 3 millions €. Ce n’est pas beaucoup plus que nous mais cela fait déjà une énorme différence. En haut de cette hiérarchie, on retrouve les clubs turcs et russes. Prague est lui aussi largement audessus, avec un budget huit à dix fois plus élevé que le nôtre. Malgré tout, nous sommes là. Ce que nous faisons est remarquable, mais j’ai l’impression que, de l’extérieur, on ne se rend pas assez compte de cette chance exceptionnelle d’avoir un club belge en Euroleague. C’est un peu frustrant. Maintenant, on veut en être et prouver que nous méritons notre place. Si c’est le cas, on sera suivi. Avec ce qui s’est passé il y a deux ans, on sent d’ailleurs que Castors est connu un peu Ch.G. partout. »

Le groupe brainois, emmené par la capitaine Anete Steinberga (en photo il y a deux ans au moment de l’Eurocup), devra imposer son style. La clé sera : un jeu rapide et agressif en défense.

nuer notre progression, gra­ vir les échelons. Avec quel coût financier ?

Le président des Castors Braine, Jacques Platieau. Président, l’Euroleague est-elle un must pour Braine ?

L’Euroleague, c’est le Top 16 européen, et donc le garant d’une plus grande visibilité. On ne peut pas maintenir un noyau pro comme le nôtre sans un minimum d’exposi­ tion. On sait que, en Belgi­ que, le sport féminin n’est pas le plus médiatisé. L’Euro­ league permet de profiter d’une plus grande couver­ ture, de sortir un peu du lot. On en a besoin pour conti­

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En Eurocup, cela reste diffi­ cile de rentrer dans ses dé­ penses. Avec l’Euroleague, dans l’environnement dont nous profiterons au Spirou­ dome, on pense être en me­ sure d’équilibrer le budget. C’est déjà une grosse diffé­ rence. Notre volonté, c’est de nous installer dans la durée dans ce Top 16. Il y a deux ans, le contexte était différent. On a plus ou moins équilibré. Pas avec les ren­ trées d’Euroleague, mais plu­ tôt parce que nous surfions encore sur la finale d’Euro­ cup. Il y avait aussi eu les ar­ rivées de Marc Coucke et Ann Wauters. Cette année, le contexte s’est normalisé.

sportives, financières, admi­ nistratives et organisation­ nelles. Avec un budget revu à la hausse ?

Légèrement par rapport à l’année passée, mais sensible­ ment identique à ce qu’il était il y a deux ans (NDLR : environ 1,2 million€). Que pouvez-vous espérer sur le plan sportif ?

On sait que Kursk et Prague sont au­dessus du lot. Bour­ ges carbure très fort, Sopron s’est renforcé… Je pense tou­ tefois que cela pourrait être serré entre la quatrième et huitième place. Nous, on es­ père arracher la cinquième ou la sixième place, ce qui ne sera pas donné. ■ C h .G .

LE BUDGE T

Le club a-t-il les épaules suffisantes ?

Nous nous engageons cons­ ciemment dans la compéti­ tion. Il y a deux ans, c’était une découverte. Cette fois, on sait à quoi s’attendre, on con­ naît toutes les conséquences

1,2 millions €

L’effectif de Braine en Euroleague

Coach : Ainars Zvirgzdins (Letton) / Assistant-coach : Patrick Muylaert / Team manager : Kathleen Schuurmans / Kiné : Karlina Bridaga (Lettone) / Manager : Eric Leloup / Président : Jacques Platieau

0

7

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9

10

12

13

21

23

31

44

Britney JONES

Antonia DELAERE

Céleste TRAHAN-DAVIS

Marjorie CARPREAUX

Merike ANDERSON

Anete STEINBERGA

Manon GRZESINSKI

Maxuella LISOWA

Olesia MALASHENKO

Nikolina MILIC

Emmanuella MAYOMBO

Poste

Meneuse (1)

Ailière (2-3)

Intérieure (4-5)

Meneuse (1)

Ailière (2-3)

Intérieure (4-5)

Ailière (3-4)

Ailière (2-3)

Ailière (3-4)

Intérieure (5)

Ailière (2)

Taille

1,80 m

1,81 m

1,86 m

1,65 m

1,80 m

1,90 m

1,84 m

1,78 m

1,88 m

1,93 m

1,72 m

30

23

32

30

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16

26

23

25

Américaine

Belge

Américaine

Belge

Estonienne

Lettone

Belge

Belge

Ukrainienne

Serbo-Bosniaque

Belge

Aucune

Aucune

Braine

Dexia Namur, Mondeville, Bourges et Braine

Lotos Gdynia, TTT Riga et Braine

USK Prague

Braine

Aucune

Dexia Namur, Arras

Aucune

Aucune

Âge Nationalité Expérience en Euroleague

(cap.)


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« Le basket féminin a beaucoup évolué ces Seize équipes se dernières années en Belgique, y compris disputeront le l’aspect médiatique. Les bons résultats de titre de champion d’Europe Braine ont permis une meilleure visibilité en Euroleague. Un titre de ce sport. » Krystel BALLAU décroché en 2017 par Kursk.

Braine est versé dans le Groupe A. Notre consultante, Krystel Ballau, l’analyse pour nous

« Braine peut rivaliser avec les meilleurs » E

lle portait les couleurs de Braine lors de l’in­ croyable saison des Castors en 2014­2015 avec une finale en Eurocup à la clé. Si, aujourd’hui, Krystel Ballau a quitté la scène européenne (elle évolue au Spirou Ladies Char­ leroi), elle n’en a garde pas moins un œil averti. Consultante pour la RTBF lors du match pour la médaille de bronze des Belgian Cats lors des championnats d’Europe en juin dernier, elle a accepté d’être à nos côtés pour les rencontres de

Braine. Tout au long de cet Euroleague 2017­ 2018, elle nous donnera son analyse sur les Brainoises, mais également sur les adversaires. « Le basket féminin a beaucoup évolué ces dernières années en Belgique, y compris l’aspect médiatique. Les bons résultats de Braine et de notre équipe natio­ nale sur la scène européenne ont permis une meilleure visibilité de ce sport. Je suis très heureuse de pouvoir participer à cela », explique­t­elle. Pour elle, Braine a une belle carte à jouer cette

année dans un groupe A qu’elle qualifie d’abor­ dable. « Mise à part l’équipe de Kursk qui sera pour moi au­dessus de tout le monde, la poule A est très ouverte. Il est difficile de pouvoir faire un pro­ nostic mais, pour Braine, l’objectif doit au minimum être une qualification pour les quarts de finale de l’Eurocup en terminant à la cinquième ou sixième place. » Elle nous livre ci­dessous en quatre points sa vision de Braine et de ses adversaires. ■

LES É Q U I PE S DU G R OUP E A

VITE DIT Deux groupes Seize clubs

BRAINE

KURSK

AVIS GÉNÉRAL : Le club belge a les ar­ mes pour rivaliser avec les meilleures équipes d’Europe. Ac­ crocher le Top 4, ce n’est pas cer­ tain. Par contre, assurer une qua­ lification pour les quarts de finale en Eurocup doit être un ob­ jectif ! Rendez­vous après quel­ ques rencontres pour un pronos­ tic plus éclairé. Leur jeu atypique pourrait sans aucun doute sur­ prendre. POINT FORT : Un collectif sans faille… Une défense très rappro­ chée qui permet un jeu rapide en assurant le spectacle. POINT FAIBLE : Il manque un vrai poste 5 capable de tout bousculer dans la raquette. JOUEUSES CLÉS : Le retour d’Anete Steinberga est assurément un plus, tout comme l’arrivée d’Ole­ sia Malashenko.

BOURGES

AVIS GÉNÉRAL : Victo­ rieux de l’Euroleague la saison passée après seulement trois par­ ticipations à cette compétition, le Dynamo Kursk est certainement un candidat à sa propre succes­ sion. C’est en tout cas le favori pour la première place de ce groupe A avec une équipe qui ap­ paraît encore mieux balancée que lors de l’exercice précédent. POINT FORT : Une belle stabilité avec le maintien des éléments forts de l’équipe. Le niveau du championnat russe. Beaucoup de maturité et d’expérience. POINT FAIBLE : La pression du cham­ pion. Tout le monde les attend. JOUEUSES CLÉS : Le maintien de Mc­ coughtry et l’arrivée de Petrovic, toutes deux dans le Top 5 des meilleures marqueuses de la compétition la saison passée.

SOPRON

AVIS GÉNÉRAL : Bourges est l’une des équipes les plus titrées de France : 13 championnats et 9 coupes de France, 3 Euroleague, ainsi qu’un ti­ tre en Eurocup. Les Tango ont opéré de gros changements dans leur ef­ fectif fin de saison passée. Tout comme l’ESBVA, le roster est com­ posé majoritairement de joueuses françaises. POINT FORT : Une équipe bien équili­ brée avec des joueuses d’expérience comme Sharp et Godin, mais aussi des jeunes qui montent en puis­ sance à l’image de Johannès. POINT FAIBLE : Il faudra, en plus de composer avec les départs de Dos Santos et Leedham qui alimen­ taient le marquoir, trouver rapi­ dement des automatismes après le remaniement de l’effectif. JOUEUSES CLÉS : Plouffe, Michel, Jo­ hannès, Godin et Sharp.

AVIS GÉNÉRAL : En Euroleague depuis 1994, Sopron fait partie de l’élite hongroise et a remporté 7 titres sur les dix dernières années. Les dirigeants ont décidé de jouer la stabilité en maintenant les cadres et en engageant seulement qua­ tre nouvelles joueuses. POINT FORT : L’expérimenté coach Roberto Iniguez, arrivé d’Orenburg la saison dernière. Il a remporté l’Euroleague en 2012 avec Ros Casares Valencia. POINT FAIBLE : Peu de succès en Euroleague (septième et hui­ tième du groupe ces deux derniè­ res années). L’équipe doit aug­ menter son niveau de jeu général si elle veut gagner des matches. JOUEUSES CLÉS : Turner et le trio serbe : Crvendakic, Jovanovic et surtout Milovanovic.

PRAGUE

VILLENEUVE

AVIS GÉNÉRAL : Demi­ finaliste de la com­ pétition en 2017 et lauréat en 2015, l’USK Prague a connu beaucoup de changements au sein de son effectif durant cet été, perdant cinq joueu­ ses importantes. Le club mise sur la jeunesse, l’âge moyen passant de 26 à 23 ans. L’USK reste un club presti­ gieux, mais il est difficile de se pro­ noncer sur son futur rendement tel­ lement le roster a changé. POINT FORT : Un jeu d’équipe plus marqué avec le départ des stars. La fougue et l’audace de la jeunesse. POINT FAIBLE : Les départs cumulés de Palau, Dupree, Vaugh, Petrovic et Steinberga. Ajoutons à cela l’inexpérience du groupe. JOUEUSES CLÉS : Xargay dans les rangs de l’USK depuis 2015 et l’ar­ rivée du club de Polkowice de la Croate Rezan, 28 ans, 1m98.

AVIS GÉNÉRAL : L’ESBVA, c’est cinq participa­ tions à l’Euroleague, huit à l’Eurocup dont un titre en 2015 face à Braine et champion de France en 2017. La majorité des joueuses sont de nationalité fran­ çaise et le club conserve le même noyau dur depuis quelques an­ nées. Le club peut se féliciter d’une belle évolution et stabilité sportive ces dix dernières années. POINT FORT : De la taille, du poids et de la puissance sous l’anneau. Une belle résistance dans leur championnat. Des joueuses d’expérience. POINT FAIBLE : Deux gros matches par semaine : en Euroleague et en championnat. Attention à la fraî­ cheur physique. JOUEUSES CLÉS : Gomis, Diop, Bre­ mont et l’arrivée de l’Anglaise Leedham.

GALATASARAY

POLKOWICE

AVIS GÉNÉRAL : Cham­ pion de Turquie de 1987 à 2000, victorieux de l’Euro­ cup en 2009 et de l’Euroleague en 2014, Galatasaray, tout en restant un club prestigieux, peine depuis quelques années à revenir dans le Top des clubs européens. Cepen­ dant, le club a engagé plusieurs grands noms du basket féminin cet été et compte bien refaire par­ ler de lui dans les prochains mois. POINT FORT : Beaucoup de joueuses sont capables de créer le danger. Vitesse, taille et expérience. POINT FAIBLE : Nouvelle équipe, beaucoup de nationalités diffé­ rentes, il faudra voir si la sauce prend et si les joueuses pourront jouer les unes pour les autres. JOUEUSES CLÉS : Epoupa, Quigley, Dubljevic et Petronyte

AVIS GÉNÉRAL : Der­ nier qualifié de cette poule A, Polkowice pourrait avoir une carte à jouer pour sa deuxième participation à l’Euroleague (pre­ mière apparition en 2012). Une équipe composée seulement de cinq joueuses polonaises et qui propose un roster équilibré sur papier, ce qui laisse pressentir que le club polonais n’a pas juste envie de faire de la figuration. POINT FORT : Une équipe avec de la maturité, affichant une moyenne d’âge de 26 ans qui n’aura rien à perdre. POINT FAIBLE : Le club polonais n’a pas l’habitude des grandes com­ pétitions européennes. JOUEUSES CLÉS : Plaisance, Spanou et Fagbenle qui vient de décrocher le titre de champion en WNBA avec Minnesota.

Retrouvez toute l'actu des Castors sur:

www.lavenir.net/bwsport

disputent l’Euroleague. Ils sont répartis dans deux groupes. Le groupe A est celui de Braine. Dans le groupe B, on retrouve Wisla-Cracovie (Pologne), Fenerbahce (Turquie), BLMA (France), Yakin Dogu (Turquie), où évoluent les anciennes Brainoises Ann Wauters et Kim Mestdagh, Famila Schio (Italie), Avenida (Espagne), Nadezhda Orenburg (Russie) et Ekatarinburg (Russie).

Finale le 22 avril Au terme de la phase de poule, les quatre premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale Euroleague. La place en demifinale se jouera au meilleur des trois matches (manche aller le 28 février, manche retour le 7 mars, belle éventuelle le 14 mars). Le premier du groupe A affrontera le quatrième du groupe B, le deuxième du groupe A contre le troisième du groupe B et ainsi de suite. La demi-finale se disputera sur une seule rencontre le 20 avril. La finale est programmée le 22 avril, tout comme le match pour la troisième place.

L’Eurocup pour les 5 et 6 Tout comme la saison dernière, les cinquièmes et sixièmes de chaque groupe, à l’issue de la phase des poules, décrocheront une place pour les quarts de finale Eurocup.

Ont participé au supplément : RÉDACTION

Christelle Warnotte et Christophe Goffaut CONSULTANTE

Krystel Ballau PHOTOS

Castors Braine, Sportsevents, Belga et archives ÉdA MISE EN PAGE ET INFOGRAPHIES

Cindy Renquin et Denis Petit.


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