Lavenir

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CANCER COLORECTAL

Un tueur trop peu dépisté en Wallonie FOOTBALL

JEUDI 1er MARS 2018

Le Standard laisse filer Sa en Chine

LE COURRIER DE L’ESCAUT

BELGA

19 CELLES-EN-HAINAUT

Les édiles à l’écoute des doléances Les rencontres citoyennes ont repris, à Celles. Il a notamment été question des logements prévus à l’arrière de la cure 5 de Molenbaix.

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2-3 ● La Techno Métal Industrie réalise le nouveau tablier d’acier du pont à Ponts. ● Plus léger que celui qui sera démoli à partir du 19 mai, il pèse 430 tonnes. ● Il arrivera en six morceaux, à Vaulx, à partir de vendredi prochain.

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Le pont à Ponts se reconstruit à Andenne

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JEUDI 1er MARS 2018

L’INFO DU JOUR

par Nat ha na ë l JACQM IN

● CECI DIT

Le flash cash Jamais on n’a autant flashé sur les routes en Belgique. L’an passé, 1 600 000 conducteurs ont été verbalisés. Soit 26 % de plus qu’en 2016. Avec une moyenne de 50 € la prune, je vous laisse faire le calcul…

Car oui, les amendes routières sont très rentables pour l’État.

Alors, pourquoi s’en priver ?

Pourquoi engager des agents du Fisc pour débusquer ceux qui planquent les millions dans les paradis fiscaux ?

Pourquoi mettre en place des péages à la française ou des vignettes à la suisse ? Non, pour les caisses de l’État, il n’y a pas photo, le radar est le meilleur rapport qualité/prix.

Car il est loin le temps du Mesta 206, rebaptisé par la police « radar barbecue », relié à la voiture banalisée par un câble, qui ne pouvait être utilisé que par temps sec, avec une prise de vitesse à 10 mètres pour un angle de visée de 20 degrés.

Aujourd’hui, un seul Lidar placé le long de l’autoroute à Verviers peut flasher, sans

aucune présence humaine, 4 770 fois en une seule semaine et rapporter plus de 200 000 € cash dans les caisses de l’État.

Alors, pourquoi voudriez-vous autoriser les automobilistes à rouler à 130 km/h sur certaines portions d’autoroutes ? Ce serait un manque à gagner évident.

On nous fait croire qu’augmenter de 10 km/h la vitesse sur autoroute augmenterait le nombre de blessés et de tués de 22 %.

Allons donc. La limitation à 120 km/h date du début des années 70. On ne croisait alors sur nos autoroutes que des 2 CV, Coccinelles, Opel Kadett et Renault 12. Qu’on pouvait même conduire sans avoir passé le permis…

Des voitures qui crachaient aussi bien plus de CO2 qu’aujourd’hui, l’autre argument avancé par ceux qui refusent à nos voitures propres, connectées et sécurisée le droit de rouler à 130 km/h.

Épicerie, chèvr « Vous trouverez chez nous de quoi cuisiner un repas, de l’entrée au dessert. » Dominique HYPACIE

● LE CHIFFRE

47 ● ARRÊT SUR IMAGE

Ici on propose à la fois les productions de l’exploitation mais aussi celles de producteurs locaux.

Yves Druart

Surnommée « La Bête de l’Est » par les médias britanniques, « L’Ours de Sibérie » aux Pays-Bas, le « Canon à neige » en Suède ou le « Moscou-Paris » en France, La vague de froid sibérien qui sévit en Europe a fait au moins 47 morts depuis vendredi, dont 18 en Pologne, et 6 en République tchèque.

La Petite campagne à La Bruyère combine production et vente. Le maraîcher local s’est diversifié. Il y trouve son compte, comme le client qui y fait ses courses. Un aiguillon qui pousse les grandes surfaces à s’adapter. ●

Dominique WAUTHY

AFP

V Dick’s ne vendra plus d’armes L’une des plus grandes chaînes de magasins d’articles de sport des États-Unis, Dick’s Sporting Goods, a annoncé mercredi qu’elle cessait immédiatement de vendre des fusils d’assaut semi-automatiques, deux semaines après la tuerie dans un lycée de Parkland, en Floride, qui a fait 17 morts. En outre, le distributeur ne vendra plus de chargeurs de grande capacité ni d’armes aux moins de 21 ans, bien que certaines législations locales l’autorisent.

ingt­cinq ans que Domini­ que Hypacie, et son épouse Leen, fournissent en persil une chaîne de supermarchés, sa­ tisfaite de la production du maraî­ cher. D’avril à novembre, des hec­ tares de ce persil poussent ici en ligne, en pleine terre hesbi­ gnonne. Mais depuis une poignée d’années, la Petite campagne, le nom sympa de l’entreprise fami­ liale de Bovesse (entre Namur et Gembloux), s’est aussi tournée vers l’élevage de vaches viandeu­ ses limousines et de chèvres alpi­ nes.

Après des années de travail pour la seule grande distribution, Leen et Dominique ont renoué avec le

La boucherie a été ouverte en avril 2016.

Elle occupe 3 personnes à temps plein et un indépendant. contact direct auprès du consom­ mateur en ouvrant un magasin à la ferme puis une boucherie. « Nous avons débuté avec 2 ha et l’équivalent de 1000 € en poche. On a cultivé et on cultive encore d’autres lé­ gumes que le persil, comme du potiron ou des choux », évoque Dominique Hypacie qui nous reçoit chaleu­ reusement dans un froid pétri­

fiant. Ce matin, la trayeuse pour chèvres est en panne ; le gel joue des tours aux éleveurs et au bétail.

Les naissances se succèdent pour­ tant dans les étables occupées par 110 chèvres pétillantes à la robe chamoisée. Elles se délectent du foin séché en grange, et d’un mé­ lange de céréales. Celui­ci est déli­ vré automatiquement selon les besoins de l’animal, eux­mêmes dictés par la puce personnelle qui se loge dans une de ses oreilles. « Notre clientèle est diversifiée et vient essentiellement des villages alen­ tour. Ils aiment le contact direct que permettent nos installations à la cam­ pagne », témoigne Leen fier de son troupeau de chèvres. « Notre fils Louis est boucher. Il voulait débuter dans l’élevage, son père lui a dit d’ac­ cord, à condition que tu commerciali­ ses sur place. Son frère Antoine s’oc­ cupe des cultures qui nourrissent l’élevage… » Après deux ou trois vêlages, les bovins destinés à l’abattoir de Ci­ ney reviennent à la ferme sous forme de carcasses ; la viande ma­ ture alors une semaine en frigo.

Puis elle est vendue ici même,

JEUDI 1er MARS 2018

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erie, boucherie… en plein champ 18

personnes employées par le couple de maraîchers, éleveurs de bovins et chèvres.

891 producteurs fermiers

Eda – DWAU

Yves Druart

– Selon les chiffres de l’Afsca, on compte 891 producteurs fermiers en Wallonie, 7 en Région Bruxelles-Capitale et 796 en Flandre.

Des limousines privilégiées pour leur rusticité. Et des chèvres alpines qui sont d’excellentes laitières. dans une boucherie pimpante qui n’a rien à envier à celles que l’on trouve en ville ou grande surface. « Pas de problème de stationnement chez nous, nos heures d’ouverture sont très larges. Le client trouve tout ce qu’il lui faut pour la semaine, ex­ cepté les boissons et le pain », ajoute Leen qui ne veut pas concurrencer le boulanger voisin. Volaille, char­ cuterie, plateaux sur commande, viande de porc venue de fermes lo­ cales, agneaux du Namurois… complètent l’étal réfrigéré qui ac­ cueille aussi d’appétissants pro­ duits dérivés du canard. À l’intérieur d’un des trois autres bâtiments composant la Petite campagne, un atelier est animé par 12 personnes mettant toute l’année du persil en bottes. « L’hi­ ver, la production vient d’Espa­

gne. Les employés disposent de con­ trats à durée indéterminée », précise encore le patron. Côté fruits & lé­ gumes, fromages et autres yaourts, c’est Christine qui ac­ cueille et fait le compte de vos achats. La jeune universitaire pré­ fère ce travail et les contacts avec la clientèle plutôt que celui der­ rière un bureau. Même chose pour Sophie, elle a développé la fromagerie et transmis tout son savoir à Leen. « Pour valoriser ses propres pro­ duits, des légumes de proximité et de saison à travers des circuits courts, il faut du temps », conclut Domini­ que Hypacie en nous montrant des quiches fraîches préparées à base de fromage de chèvres. « Nos deux fils ont baigné dans notre acti­ vité dès leur plus jeune âge. À 5­6 ans déjà, ils s’impliquaient pour terminer le travail avec nous quand le person­ nel employé en avait terminé avec sa prestation journalière. » Une cliente quitte l’épicerie, le panier chargé. La semaine pro­ chaine, elle reviendra. Pour un fro­ mage spécial raclette qu’elle a commandé dès aujourd’hui. ■

– Un producteur fermier est, par exemple, un opérateur qui transforme du lait cru en produits laitiers ; qui abat les volailles qu’il élève et les vend sur le marché local ; qui, dans la boucherie à la ferme, transforme la viande de ses propres bovins abattus dans un abattoir…

– On distingue quatre groupes spécifiques de producteurs fermiers : les producteurs de produits laitiers à la ferme, les producteurs fermiers de volailles ou lapins, les bouchers fermiers, les détaillants et les producteurs de produits végétaux. Certains opérateurs appartiennent à plus d’un seul groupe, et dans le nombre total de producteurs fermiers, on retrouve également des opérateurs n’appartenant à aucun de ces 4 groupes (par ex. des opérateurs qui cultivent des produits végétaux sur de grandes superficies et les transforment dans leur restaurant, des opérateurs qui font du foie gras d’oies qu’ils élèvent eux-mêmes…).

VA DE - M EC UM

143 pages de règles pour valoriser et commercialiser des produits agricoles en circuits courts !

Des « produits santé », défi aussi pour Delhaize

T

rouver des produits frais, sains, être assuré qu’ils ne proviennent pas de trop loin, qu’ils n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres en avion et perdu toute valeur nu­ tritive. C’est désormais « ce que cherche le consommateur ». En tout cas le client qui a les moyens de ne pas se contenter de produits blancs pour s’ali­ menter dans le seul but de se remplir à suffisance l’estomac.

Cette tendance n’est pas réser­ vée aux filières montantes des circuits courts et bio. Les chaî­ nes de supermarché, aux abois vu la concurrence effrénée qui les oppose en Belgique, ne veu­ lent pas louper la vague. Chez Delhaize, ça se traduit dans les concepts « donner aux clients une meilleure expérience de shopping » ou encore « travailler sur la per­ ception de la relation entre les prix et la qualité ». Faut traduire…

Ce sont là les lignes de force tracées par Dirck Boer, le PDG d’Ahold Delhaize, en marge de la publication des – bons – ré­ sultats annuels du groupe bel­ go­hollandais, pour le premier exercice complet depuis sa fu­ sion. Le PDG n’avait, déjà, pas manqué de souligner le défaut de « réactivité dans l’innovation » de la filiale belge, dont les résul­ tats font pâle figure dans son bi­ lan financier global.

De fait, alors que le chiffre d’af­ faires d’Ahold Delhaize a bondi

Grande distribution: les parts de marché INTERMARCHÉ

MAKRO /METRO

1000 Le nombre d’artisans que Diversiferm a formés en 20 ans

1,8%

3,7%

LOUIS DELHAIZE GROUP

4,7%

ENCADREMENT

de 28,9 % l’an dernier (à 62,89 milliards d’euros), offrant un bé­ néfice net qui a plus que doublé pour atteindre 1,9 milliard, le bulletin de Delhaize Belgique laisse à désirer : chiffre d’affaires qui stagne à 4,9 milliards, pour un résultat opérationnel de 110 millions, en baisse de 9 %.

Dick Boer reviendra avant l’été avec une « nouvelle stratégie » pour relancer la mécanique commerciale en Belgique. Un plan sur lequel planche Xavier Piesvaux, le nouveau CEO de Delhaize, installé en septembre. « Manque de réactivité ». La for­ mule fait mal alors que Del­ haize se donne, justement, l’image de « 150 ans d’innova­ tion ». « On peut faire mieux », re­ connaît Roel Dekelver, le res­ ponsable de la communication.

Delhaize, qui a introduit en rayons un univers technologi­ que de selfscan, de wifi gratuit ou d’affichage digital, ne peut s’en contenter – pas plus que des coûteuses promos « 1+1 » ou « semaine peanuts » –, pour recruter de nouveaux clients.

Il profitera sans doute de l’ex­ périence d’Albert Heijn qui ouvre des bars et des restau­ rants dans ses magasins. La prio­ rité, explique le porte­parole, c’est « d’offrir des produits choisis pour la santé, faciles à préparer et de qualité à bon prix. Les besoins du client ne sont plus les mêmes qu’il y a 10 ou 15 ans. » ■ J.-C.H.

AUTRES

7,8% COLRUYT GROUP

26,6% 7% LIDL 11% 18,7% ALDI 18,6% CARREFOUR GROUP DELHAIZE GROUP

Sources: Gondola Retail scan 2017

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L’INFO

JEUDI 1er MARS 2018

EN VIRO N N EM EN T

Le clou dans le cercueil des néonics ?

Un ultime rapport de l’autorité sanitaire de l’EU confirme la dangerosité des néonicotinoïdes pour les abeilles. Interdiction totale en vue ? ●

L’industrie conteste déjà Deux géants des pesticides, le suisse Syngenta et l’allemand Bayer, avaient attaqué devant le Tribunal de justice de l’UE la décision de restreindre l’usage de trois « néonics », interdits pour les cultures qui attirent les abeilles (comme le maïs, le colza oléagineux ou le tournesol) sauf quelques exceptions. La procédure est toujours en cours.

Alain WOLWERTZ

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P

our les défenseurs des abeilles, c’est l’étude ul­ time, la dernière pièce du puzzle, le clou dans le cercueil des néonicotinoïdes. « La plupart des utilisations des pesticides néonicotinoïdes posent un risque pour les abeilles sauvages et pour les abeilles domestiques », a en effet conclu hier l’Autorité européenne de sécurité des ali­ ments (EFSA) dans la dernière mouture d’une évaluation des risques de ces pesticides utilisés en agriculture. Dans tous les cas d’utilisation en extérieur, au moins un des aspects évalués in­ dique un « risque élevé » pour l’abeille domestique mais aussi les bourdons et les abeilles soli­ taires, précise l’EFSA. Depuis des années les études s’accumulaient pour pointer ces produits chimiques, qui s’atta­ quent au système nerveux des insectes, comme une des causes de l’effondrement des popula­ tions d’abeilles et, plus générale­ ment, d’insectes. L’EFSA à elle seule en a produit neuf depuis 2012 ! Toutes soulignaient l’im­ pact des néonics sur la mortalité des insectes mellifères, la pollu­ tion des eaux, sur les inverté­ brés aquatiques, les oiseaux, les petits mammifères,… « Mais cette dernière étude est su­ per importante car, d’une part, elle

Cette ultime étude confirme ce que de nombreux apiculteurs constatent depuis longtemps.

confirme les autres et, d’autre part, elle démontre aussi la dangerosité des semences traitées avec ces pesti­ cides et la persistance des néonicoti­ noïdes dans les sols », dit Noa Si­ mon Delso, vétérinaire spécialiste des abeilles attachée au centre apicole de recherche et d’information (CARI) à Lou­ vain­la­Neuve.

« Ce rapport, c’est plus important que les autres rapports.

C’est celui qui devrait pousser à la décision politique. »

Tout est réuni pour une interdiction

« Ce rapport, c’est plus important que les autres rapports. C’est celui qui devrait pousser à la décision po­ litique », estime Franziska Ach­ terberg, de Greenpeace Europe.

Alors que l’Europe avait déjà restreint l’usage de ces produits en 2013 (voir ci­contre), en dé­ cembre dernier la Commission européenne avait proposé une interdiction totale (sauf pour une utilisation exclusive sous serres). Mais plusieurs pays avaient refusé, prétextant qu’il fallait attendre cette dernière étude. « Maintenant il n’y a plus

Aujourd’hui les preuves scien­ tifiques sont donc toutes là pour dire que les néonics sont dange­ reux pour les abeilles dans tous les types d’utilisation et où qu’ils se trouvent. Y compris dans une plante germée d’une semence traitée par ce produit ou pour une culture qui n’a pas été directement pulvérisée mais qui a été semée sur une terre qui a accueilli précédemment des plantes qui l’avaient été.

d’excuse », dit Franziska Achter­ berg, qui espère qu’un vote puisse déjà intervenir lors de la réunion des États européens le 22 mars prochain. La Commis­ sion a en tout cas réagi hier en rappelant que la protection des abeilles restait une « priorité » et que cette nouvelle évaluation « renforce la base scientifique » de sa proposition d’interdire toute utilisation extérieure. « C’est clair que si la décision doit être prise sur des bases scientifi­ ques, il y aura interdiction », dit aussi Noa Simon Delso. Qui se méfie toutefois d’un ultime sur­ saut de l’industrie phytophar­ maceutique. Remember glypho­ sate…

Mais, ajoute la vétérinaire, « pour la première fois l’EFSA a utilisé une nouvelle méthodologie qui laisse espérer que les résultats seront beaucoup plus difficilement critiquables par les lobbies ». ■

Hier, Bayer a clamé son « désaccord fondamental » avec l’analyse mise à jour de l’EFSA : « Les résultats de l’EFSA la placent en dehors du courant scientifique dominant actuel sur la santé des abeilles, comme représenté par de récentes évaluations similaires » par les agences scientifiques environnementales aux ÉtatsUnis et au Canada, soutient Bayer dans un communiqué.

L’association européenne des producteurs de pesticides, l’ECPA, a également fait part de sa désapprobation. « Nous ne contestons pas la possibilité d’un risque pour les abeilles, toutefois nous ne partageons pas l’avis de l’EFSA sur la nature de ce risque », explique l’ECPA dans un communiqué séparé. « Avec les bonnes mesures, tout risque posé aux abeilles par les néonicotinoïdes peut être géré. » Selon l’ECPA, non seulement il n’y a « pas de preuve » que le moratoire sur les « néonics » a eu un impact positif sur la population des abeilles en Europe, mais il a eu un coût très élevé pour les cultivateurs.

DOTATIO N P R I NC IÈ R E

Laurent souhaite une procédure publique L’ « sans précédent et disproportion­ née ». Selon lui, elle correspond à la presque totalité du traite­ ment annuel net du prince puisque les dépenses de person­ nel et de fonctionnement, qui représentent les deux tiers de la dotation, sont difficilement compressibles. Il souhaite pou­ voir s’expliquer devant le Parle­ ment afin que les droits de la dé­ fense soient respectés.

La mise en œuvre de cette pro­ cédure est inédite. Le président de la Chambre a sondé les chefs de groupe pour en arrêter les modalités. Il a proposé de cons­ tituer une commission qui se prononcerait selon un scrutin secret avant de renvoyer le dos­ Le prince Laurent a fait savoir sier en séance plénière censée qu’il ne voulait pas du huis clos.

BELGA

avocat du Prince Laurent a fait savoir à la Conférence des présidents de la Cham­ bre que son client souhaitait une procédure publique pour défendre son dossier. Le prési­ dent de l’assemblée, Siegfried Bracke, demandera un avis juri­ dique aux services de la Cham­ bre et à un avocat. À la mi­décembre, le gouverne­ ment a proposé à la Chambre de réduire la dotation du frère du roi de 15 % en 2018, à titre de sanction après sa participation controversée fin juillet à une ré­ ception à l’ambassade de Chine.

Cela représenterait une réduc­ tion de 46 000 euros.

L’avocat du prince, Laurent Ar­ nauts, a jugé cette proposition

également se prononcer selon un scrutin secret. Certains grou­ pes s’opposent au huis clos.

C’est aussi le cas de l’avocat du prince, qui demande une procé­ dure publique.

La procédure a connu un couac au début janvier, res­ sort­il d’un échange de courriers entre l’avocat et le cabinet du Premier ministre dont l’agence Belga a pu prendre connais­ sance. Le SPF Finances aurait anticipé l’amputation de 15 % de la dotation princière, sans at­ tendre la décision du Parle­ ment. Dans un courrier adressé le 23 janvier au Premier minis­ tre, Me Arnauts a dénoncé une « voie de fait » de l’exécutif. Le 26 janvier, Charles Michel lui a

répondu qu’aucune instruction de retenue n’avait été donnée au fisc.

De cet échange, il apparaît aussi que le gouvernement a en­ visagé une deuxième procédure vis­à­vis du prince, liée au droit de réserve non respecté par le prince. « En aucun cas le devoir de réserve ne peut être interprété comme une entrave aux droits de la défense », a fait remarquer l’avo­ cat, accusant le Premier minis­ tre d’avoir lui­même porté le dossier sur la voie publique.

Dès le 7 août, quand la pré­ sence du prince à la réception chinoise a été révélée, le Pre­ mier ministre avait indiqué qu’il entendait infliger une « sanction proportionnelle ». ■

L’INFO

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L É GI S L AT ION

Armes à feu : dernière chance pour régulariser Près de 700 000 armes sont détenues légalement par des particuliers. Et les autres ? Une période de régularisation débute ce 1er mars.

Tom EVRARD

«C

’est la dernière chance donnée à ceux qui, en ma­ tière de détention d’armes à feu, ne sont pas encore en règle.

Et, croyez­moi, il y en a. » Chez le gouverneur de la province de Liège, Hervé Jamar, comme dans les autres provinces, le ton est clair…

De quoi parle­t­on ? De la nou­ velle période de régularisation pour les armes à feu non décla­ rées et qui débute ce 1er mars pour s’achever au 31 décembre 2018. « Durant cette période, les particuliers qui possèdent des ar­ mes à feu qui n’ont pas été déclarées pourront le faire sans poursuites ju­ diciaires. Passé le 31 décembre par contre, ce sera fini… » Les personnes concernées sont celles qui détiennent illégale­ ment une arme à feu soumise à autorisation…

Armes héritées, trouvées « Il peut ainsi s’agir d’armes héri­ tées, trouvées lors de travaux de restauration d’une maison (ça ar­ rive…) ou, plus simplement, d’ar­ mes que le propriétaire n’a pas osé déclarer… » Certaines conditions légales devront être respectées, notam­ ment en termes de mora­ lité. Pour tout qui a été déjà été condamné à une peine d’empri­ sonnement supérieure à 5 ans, par exemple, la demande sera refusée. « Idem si l’arme est signa­ lée parce qu’utilisée pour commet­ tre un délit. » Dans la pratique, tout qui pos­ sède donc une arme à feu non déclarée peut contacter sa zone de police pour y fixer un rendez­ vous avec le responsable « ar­ mes ». « Vaut mieux éviter de se rendre avec son arsenal sans préve­

C’est la dernière période où on pourra déclarer, sans poursuites, une arme détenue illégalement. nir… », sourit­on chez le gouver­ neur liégeois…

Plusieurs possibilités Et après ? Plusieurs possibili­ tés existent. On notera, entre autres : déclarer son arme en vue de la faire neutraliser, décla­ rer son arme en vue de la céder, déclarer son arme en vue d’in­ troduire une nouvelle demande d’autorisation de détention d’arme à feu « Dans ce cas précis, il convient alors de fournir un motif

Irina Volkova – stock.adobe.com

●

légitime de détention et de le prou­ ver : il est alors conseillé d’adresser d’emblée une attestation d’inscrip­ tion à un stand de tir et un certificat médical au service des armes du gouverneur. »

Les armes, le prix du timbre, ce qui change ce 1er mars

S

i ce premier mars signi­ fie le début de la phase de régularisation en ma­ tière d’armes à feu, elle corres­ pond également à d’autres nouveautés. Exemples.

La vitesse maximale autori­ sée sur autoroute passe no­ tamment de 90 à 100 km/h pour les autocars, s’ils sont équipés d’une ceinture de sé­ curité pour toutes les places assises et d’un limitateur de vitesse réglé à 100 km/h.

L’interdiction de doubler sous la pluie est également le­ vée pour les autocars et les autobus.

Toujours à partir de ce

1er mars, les entrepreneurs se­ ront mieux informés quand ils contracteront un emprunt.

On note également l’aug­ mentation du tarif des tim­ bres. À l’achat de dix timbres ou plus, le prix du timbre s’élèvera à 0,84 euro pour un envoi normalisé en Belgique.

Pour le même timbre acheté à l’unité, le client paiera 0,87 euro contre 0,79 euro actuel­ lement. À épingler également : les montants d’une douzaine de primes « Rénovation » et « Énergie » sont revus à la hausse à partir du 1er mars en Wallonie. ■

É C ON OM IE

Kinepolis a d’autres reprises en vue

K

inepolis entend pour­ suivre ses opérations de reprise. Depuis 2014, le nombre de cinémas du groupe belge est passé de 23 à 94 et le cap des 100 devrait être dépassé prochaine­ ment, a fait savoir mercredi le CEO Eddy Duquenne au cours de la présentation des résultats annuels. Des scé­ narios pourraient même être élaborés en Belgique à partir de mai 2019. Mer­ credi, la cour d’appel peut encore décider d’un assou­

plissement de la limitation de croissance infligée à Ki­ nepolis.

Le responsable du groupe n’a pas voulu s’étendre sur les intentions du groupe en Belgique. « Nous avons natu­ rellement une petite liste dans le coin de la tête. Nous sommes belges et nous sommes en ter­ rain connu », a­t­il déclaré. « Mais nous ne ferons des an­ nonces que lorsque nous dispo­ sons des licences nécessaires. » Des possibilités sont égale­ ment étudiées à l’étranger.

Fin 2017, quarante­trois ci­ némas du numéro deux ca­ nadien, Landmark, ont été repris. Début février et tou­ jours au Canada, Kinepolis indiquait reprendre la cons­ truction de deux nouveaux cinémas. « Pour nos reprises à l’étran­ ger, nous lorgnons maintenant des cinémas de plus grande taille : nos actionnaires atten­ dent que nous réinvestissions le cash », a précisé M. Du­ quenne, tout en soulignant vouloir agir prudemment. ■

À partir de ce 1er mars et jusqu’à la fin de cette année, on pourra déclarer une arme à feu détenue illégalement.

Autre possibilité : déclarer son arme en vue de l’abandonner.

Ceux qui ne se plieront pas à la législation avant le 31 décembre risquent gros puisque le texte de loi prévoit des peines d’un

Les chargeurs ne sont plus en vente libre. Le particulier ne peut plus acquérir un chargeur que s’il se rapporte à l’arme déclarée.

Les titulaires d’un permis de chasse ou d’une licence de tireur sportif peuvent, quant à eux, détenir un chargeur qui se rapporte aux armes qu’ils peuvent détenir sous couvert de leur permis de chasse ou de leur licence de tireur sportif.

mois à cinq ans d’emprisonne­ ment et/ou une amende de 100 à 25 000 euros.

Ce n’est pas la première fois que les autorités fédérales lan­ cent une telle opération de ré­ gularisation. Une initiative si­ milaire avait déjà été lancée de 2006 à 2008.

Selon les chiffres du registre central des armes (RCA), 699 341 armes sont détenues lé­ galement par des particuliers en Belgique. 371 174 sont utilisées pour le tir récréatif et 234 425 pour la chasse…

Pour les armes non déclarées et autre armes prohibées (armes de guerre, armes à feu automati­ ques), bien malin qui pourrait donner un chiffre précis.

Et reste à voir si elles sortiront du bois… ■

Quid si on détient un chargeur seul ? Pendant la période de régularisation le particulier qui détient un chargeur devra le déclarer à la police locale et envisager sa cession, son abandon, sa neutralisation, notamment.

Il peut s’agir d’armes héritées, trouvées ou que le propriétaire n’a pas osé déclarer, de peur de poursuites.

VITE DIT Et les chargeurs ?

Nouvelle procédure de départ pour les trains à partir de juin TRANSPORTS ◆

Une nouvelle procédure de départ des trains sera d’application à partir du 10 juin, a indiqué mercredi la CEO de la SNCB, Sophie Dutordoir, à la Chambre. Cette mesure doit contribuer à améliorer la sécurité.

La procédure actuelle n’est pas assez sûre et peut mener à des cas d’agression envers l’accompagnateur de train. Aujourd’hui, après le signal de départ, une porte du convoi reste encore ouverte, le temps que le train s’ébranle. Bien que cette porte soit ouverte, les retardataires ne peuvent plus

embarquer à ce moment-là.

Certains voyageurs ne respectent pas cette règle, avec parfois des conséquences fâcheuses.

Mme Dutordoir annonce que la procédure va être modifiée en juin.

L’accompagnateur de train fermera la porte en question directement après le signal de départ. « Dans la plupart des cas, le train pourra partir immédiatement », précise la responsable du rail. Si ce n’est pas le cas, quelques voyageurs sur le quai seront probablement frustrés, mais au moins la sécurité de tous sera garantie.

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L’INFO

JEUDI 1er MARS 2018

SAN TÉ

Le Wallon dépiste mal le cancer colorectal Alerte, à la veille du mois du cancer colorectal : le dépistage n’est que de 15 % en Wallonie.

Or, 90 % des patients diagnostiqués tôt s’en sortent.

Taux de participation

On constate une participation de 54,5 % au test de dépistage des selles en Flandre et seulement 15 à 20 % en Belgique francophone. Vous expliquez ça comment ?

Il faut tout d’abord rappeler que le dépistage, qui était com­ munautarisé, est maintenant régionalisé : en juin 2018, Bruxelles sera indépendante.

On constate une différence de communication : l’association Stop Darmkanker est très ac­ tive, tandis que chez nous, il n’y a que des initiatives privées, ve­ nant du monde médical. Enfin, la Flandre avait déjà supprimé le passage obligatoire par le médecin traitant, et envoyait les tests par la poste . C’est le cas chez nous maintenant, et on a vu une augmentation de 3 à

◆ NAMUR Décès d’Amand Dalem L’ex-ministre wallon Amand Dalem qui fut, dans une vie politique bien remplie, aussi bourgmestre de Rochefort, gouverneur de la province de Namur et sénateur PSC est décédé.

M. Dalem s’est présenté pour la première fois sur une liste électorale pour les élections communales d’octobre 1970, non sans succès puisqu’il est devenu bourgmestre de Rochefort le 1er janvier suivant.

Il restera maïeur durant un quart de siècle. Il sera élu plusieurs fois au Sénat jusqu’en 1994.

Et de 1985 à janvier 1992, il a été ministre de la Région wallonne ayant en charge successivement le Logement, la Tutelle, et les Affaires intérieures, ainsi que le Transport, le Budget et les Finances.

54,5 %*

14,6 %

6,6 %*

4 % dans chaque province.

Ajoutez à cela une différence de tempérament entre le Nord et le Sud : les Pays­Bas, voisins directs de la Flandre sont champions du monde du dé­ pistage. À quoi ça sert de dépister systématiquement tout le monde ?

Le cancer colorectal tue un ma­ lade sur deux… Le taux de gué­ rison est maintenant monté à 55 %. Mais les personnes chez qui le cancer est diagnostiqué tôt ont 90 % de chances de s’en sortir.

Est-ce qu’il y a plusieurs sortes de cancers du côlon ?

Depuis quelques années, on a pu identifier quatre sous types de cancer, avec des profils im­ munologiques et génétiques

◆ BERTRIX Tentative d’enlèvement sur une ado de 13 ans Alors qu’elle se rendait à l’école, un véhicule est passé lentement près de l’adolescente.

Le conducteur l’a invitée à entrer dans le véhicule, puis l’a saisie par les épaules. La jeune fille s’est débattue et a crié. Elle a réussi à s’échapper.

Les enquêteurs vont comparer le modus operandi à celui d’une autre tentative d’enlèvement à Arlon. Jeudi dernier, en sortant de son bus, une jeune fille, âgée elle de 14 ans, avait été approchée par un homme masqué par un foulard qui l’avait agrippée aux épaules. Elle lui avait donné un coup dans le tibia et s’était échappée. La jeune fille de Bertrix a pu donner une description du véhicule et du conducteur. Le parquet ne souhaite pas à ce stade de l’enquête communiquer ces informations.

4%

* Pourcentage de personnes ayant passé une coloscopie suite au résultat positif.

Détecté tôt, le cancer colorectal a un taux de guérison de 90 %.

Le test Il consiste à récolter un échantillon de selles. Le laboratoire recherche des traces microscopiques de sang. En cas de résultat positif, environ 8 % des cas, le médecin traitant prescrit une côlonoscopie. La moitié des côlonoscopies révèlent une situation normale.

Fréquent chez la femme, le cancer colorectal est le 2e cancer le plus fréquent ; chez l’homme, c’est le troisième. Le cancer peut être agressif ou non « c’est lié au patient et au profil génétique de la tumeur » précise le Dr Houbiers.

Entre 50 et 74 ans C’est différents, qui font que certains tatique, c’est une chirurgie con­ cancers sont sensibles à certai­ ventionnelle : on enlève uni­ nes molécules et d’autres non. quement la partie du côlon qui est malade. Cela concerne un Quel est le traitement pour un quart du côlon, et on laisse les cancer colorectal ? trois quarts en place. Il n’y a Le traitement principal reste la donc aucune séquelle. Pour le chirurgie. Mais les chimiothé­ cancer du rectum, qui est la fin rapies ont nettement évolué de l’intestin, les choses peu­ ces dernières années : dans les vent être différentes quand la années 80, avec un cancer colo­ tumeur siège au bas du rectum, rectal avec des métastases, on juste au­dessus de l’anus. Là, avait un espoir de survie de six parfois, on est obligé d’enlever mois en moyenne. la partie basse, et il y a un anus Aujourd’hui, c’est de trente artificiel définitif, et le patient mois. En ce qui concerne l’im­ doit vivre avec une poche. La munothérapie, on n’est qu’aux chirurgie a fait d’énormes pro­ balbutiements dans le cancer grès dans le traitement des mé­ du côlon. Cela ne concerne tastases aussi : quand on opère qu’environ 10 % des patients. souvent les métastases au ni­ veau du foie. On peut mainte­ En quoi consiste l’opération ? nant proposer des taux de gué­ Si on prend un cancer localisé risons vraiment significatifs. ■ au niveau du côlon, non métas­

l’âge du dépistage chez les personnes sans symptôme et sans antécédent. Si on a un parent ou un frère, une sœur qui a eu un cancer colorectal, on demande au patient de suivre une côlonoscopie dix ans avant le déclenchement chez son parent. On estime le pic du cancer à 65 ans.

Les facteurs de risques Ce sont les mêmes que pour de nombreux cancers : le tabagisme, l’alcool, l’obésité, la sédentarité… « On court moins de risque si on mange beaucoup de légumes, et plus si on mange beaucoup de graisse animale. Mais il n’y a pas de lien fort comme pour le tabac et le cancer du poumon », dit le spécialiste.

BR UX E LLE S

Mohamed Abdeslam reste en prison

M

ohamed Abdeslam et un second suspect, poursui­ vis pour un vol à main ar­ mée sur des fonctionnaires de la commune de Molenbeek, restent tous les deux en prison pour au moins un mois supplémentaire, a décidé mercredi la chambre du conseil de Bruxelles. Les deux hommes nient toute implication dans les faits et leurs avocats avaient réclamé leur libération. La défense peut encore interjeter ap­ pel de la décision de la chambre.

Le 23 janvier peu après 14 h, trois fonctionnaires molenbeekois avaient été attaqués alors qu’ils s’apprêtaient à déposer une im­ portante somme à la banque. Le parquet n’a pas confirmé le mon­ tant, mais il serait question de 70 000 euros. Un individu armé d’un couteau avait exigé l’argent et pris la fuite.

Photo News

L’

Wallonie et Bruxelles

* Pourcentage de personnes ayant pris part au 1er test.

Inter view : Anne SANDRONT

association flamande Stop Darmkanker et la fédéra­ tion liégeoise de cancéro­ logie digestive communi­ quaient hier les chiffres du dépistage dans notre pays.

Nous avons interrogé le Dr Houbier, gastro­entérologue à St­Joseph et président de la fé­ dération liégeoise de cancéro­ logie digestive.

Flandre

yodiyim – stock.adobe.com

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VITE DIT

Les soupçons sur Mohamed Abdeslam sont maintenus : il reste en prison un mois de plus

Jeudi, quatre hommes ont été in­ terpellés, dont deux ont été placés sous mandat d’arrêt. L’un d’eux est Mohamed Abdeslam, frère du principal suspect des attentats du 13 novembre à Paris. Il avait tra­ vaillé pour la commune durant

une dizaine d’années et était au courant des transferts d’argent. « Mon client nie toute implication, et il n’a toujours pas été déterminé quel rôle il aurait joué dans cette affaire », a souligné Me Nathalie Gallant, conseil d’Abdeslam. « Mon client affirme ne pas avoir commis le vol et ne pas avoir incité qui que ce soit à le commettre. Il reconnaît uniquement avoir involontairement trop parlé il y a quelques années, comme d’autres personnes qui ont travaillé pour la commune ont pu le faire. » Le second suspect réfute lui aussi toute participation. « Mohamed Abdeslam dit que mon client lui a avoué avoir perpétré le vol, mais c’est absolument faux », réagit Me Xavier Carrette. « Il n’a jamais travaillé pour la commune, ne disposait d’aucune information sur les trans­ ferts de fonds et n’a pas d’antécédent judiciaire. » ■

L’INFO

JEUDI 1er MARS 2018

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E N VI R ON N EM EN T

Sols pollués : on ne s’en friche pas Ça y est, la Wallonie est enfin « équipée » d’une législation sur les sols pollués. Il a fallu 14 ans et quatre ministres pour y arriver. C’est voté.

L

Pascale SERRET

1.

L’objectif On l’aura compris, le décret « Sols » vise une meilleure qualité des sols et une dépollution de ter­ rains qui pourraient être occupés par de l’activité économique.

Carlo Di Antonio pose deux chif­ fres : la Wallonie compte 3 795 hectares de friches industrielles répartis sur un peu plus de 2 000 sites. Au­delà d’un objectif envi­ ronnemental, l’intérêt est donc

Document unique : à revoir

SPAQuE

H

ier, le Parlement wallon a adopté le décret « Sols ». Ob­ jectif : gérer et assainir les sols pollués en Wallonie. La Flan­ dre et Bruxelles sont déjà dotées d’une législation complète en la matière. Pas les Wallons.

Ou plutôt si. On en a même un peu plus que les autres. C’est en réalité le quatrième décret « Sols » que les députés wallons adoptent. Le premier, c’était en 2004. Le ministre compétent était MR et s’appelait Michel Fo­ ret. Puis, il y a eu le cdH Benoît Lu­ tgen en 2008. Ensuite l’Écolo Phi­ lippe Henry en 2014. Mais aucun de ces textes, détricotés, annulés, réécrits, n’a pu entrer pleinement en vigueur.

Nous voilà en 2018 et c’est le mi­ nistre cdH de l’Environnement Carlo Di Antonio qui s’y colle.

Son projet de décret a été voté hier. Cette fois, c’est la bonne ?

« Chaque fois qu’on remet une friche dans l’économie, on ne doit pas aller chercher des terres saines. »

C’est la raison pour laquelle ce 4e décret vise à assouplir le cadre en ce qui concerne les taux accep­ tables de substances potentielle­ ment polluantes. L’objectif d’as­ sainissement est fixé à 80 % de la valeur seuil. Un objectif que le dé­ puté Écolo Philippe Henry conti­ nue à trouver « arbitraire et scienti­ clairement de remettre des hecta­ fiquement peu étayé ». Même s’il en res à disposition du développe­ comprend l’esprit. ment économique. « À chaque fois qu’on remet une friche réutilisable Le recours au privé Un dans le circuit économique, on ne doit autre apport de ce 4e texte : pas aller chercher des terres saines le décret établit un lien entre l’as­ dans les zones vertes et les zones agri­ sainissement des sols et le con­ coles ». trôle des terres excavées, qui dé­ pendent toujours du décret Le gros changement « Déchets ». Le contrôle de ces ter­ L’obstacle principal à res potentiellement polluées et cette dépollution reste le coût : de leur traçabilité pourront être ex­ 700 000 à 800 000 €/hectare pour ternalisés auprès d’un opérateur une friche polluée, rappelle la dé­ privé agréé, comme ça se passe en putée Isabelle Moinnet (cdH). Les Flandre, via une concession de contraintes sont lourdes et décou­ service public. L’administration Metro FR - 5,20%.pdf 1 11/01/18 12:59 ragent les acteurs économiques. ne serait en effet pas en mesure

3.

2.

d’assurer elle­même cette mis­ sion. C’est le chapitre sur lequel le PS cale : « On plaide pour une struc­ ture indépendante de l’administra­ tion. Mais le sera­t­elle des entrepri­ ses du secteur ? C’est un leurre », prévient Jean­Pierre Denis (PS).

Le ministre avance des obliga­ tions de rapidité et de flexibilité : sur un chantier, on ne traîne pas quand des terres doivent être dé­ placées. « Ce sont toujours ces argu­ ments­là qu’on sort quand un pou­ voir public veut se libérer d’une mission », réplique le PS.

4.

Les délais La mise en œuvre du décret est pré­ vue pour janvier 2019. L’arrêté « Terres » est déjà passé au gou­ vernement en 2e lecture. L’arrêté « Sols », le plus gros, arrivera en 1re lecture dans un mois. Et le tra­ vail sur les normes se fera dans le courant de cette année, conclut Carlo Di Antonio. ■

Prêt personnel

EMPLOI

◆ La fédération de l’industrie technologique, Agoria, demande des adaptations autour du permis unique – de travail et de séjour – pour un travailleur étranger.

La Commission Intérieur de la Chambre a approuvé hier un projet de loi permettant aux étrangers qui veulent séjourner en Belgique pour y travailler de demander via un document unique leur permis de travail et leur permis de séjour. La décision d’octroi devra intervenir dans les 60 jours. Agoria pense que, dans la pratique, cela prendra plus de temps pour pouvoir engager des travailleurs étrangers chez nous. Elle estime que le système permettait d’engager quelqu’un en deux ou trois semaines et que la nouvelle procédure actuelle risque de prendre jusqu’à six mois.

e nouveau décret « Sols » intègre un bonus inté­ ressant : une banque de données de l’état des sols, ou BDES. L’outil est tou­ jours en cours de réalisa­ tion.

Concrètement, cette ban­ que de données devra conte­ nir notamment une liste des terrains pollués et potentiel­ lement pollués et toute une série de documents qui y sont liés, en provenance de sources internes à l’admi­ nistration et de sources ex­ ternes. Des éléments sur les études et les assainisse­ ments déjà réalisés, les certi­ ficats de contrôle…

Bref, la BDES est censée de­ venir un cadastre évolutif de l’état des sols wallons. Les Communes seront infor­ mées en première ligne des éléments qui concernent leur territoire et elles pour­ ront les modifier.

Et tout le monde pourra avoir accès aux données en­ vironnementales, au­delà des notaires, des experts en gestion des sols, etc.

Le ministre Carlo Di Anto­ nio annonce que, d’ici au 9 avril, on pourra commen­ cer à communiquer auprès des acteurs concernés. « L’idée est de corriger les élé­ ments tout au long de cette an­ née pour que la banque de don­ nées soit prête en janvier 2019. » ■ P.S.

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Bientôt un cadastre de l’état des sols

Cette fois, l’objectif d’assainissement est fixé à 80 % de la valeur seuil. On assouplit les contraintes.

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L’INFO

JEUDI 1er MARS 2018

TR A IT ÉS CO M ME R CI AUX

« Non, le cdH n’a pas retourné sa veste » La résolution MR-cdH qui veut baliser les traités commerciaux a été votée.

Les humanistes estiment qu’elle est plus forte que celle votée avec le PS l’an passé. ●

Marie-Dominique Simonet le maintient : la résolution MRcdH n’est pas moins forte.

PS. Bien plus que Magnette himself, pourtant « Mister CETA ». En omettant de dire que, alors que le président du Parlement, le cdH André Antoine, réclamait lui-même, il y a quelques mois, des mesures contraignantes en matières environnementales et sociales mais aussi des droits de l’homme pour les futurs traités, les termes utilisés dans la nouvelle résolution sont en fait bien plus faiblards et « invitent » l’Europe plutôt que d’« exiger ».

Ensuite, dites bien vite que vous êtes contre un traité commercial alors même que le gouvernement où siège votre parti l’a quasi ratifié un mois plus tôt.

Et puis, last but not least : n’oubliez surtout pas de dire, pour justifier votre assouplissement que « peutêtre, le Parlement a-t-il outrepassé ses droits » (sic, André Antoine) en intimant l’ordre au gouvernement de l’époque, dans le cadre du CETA, de ne pas donner son aval au fédéral pour qu’il ratifie le traité.

La politique, surtout en état de crise, est décidément une recette très compliquée à réaliser. Et qui peut s’avérer particulièrement indigeste quand elle est appliquée par pur calcul ou en pleine panique.

Les vestes, décidément, ça se retourne. Mais ça se prend, aussi.

dre du CETA. Et estime que tous les traités commerciaux mixtes (qui impliquent des compétences nationales ou ré­ gionales) devront continuer à obtenir l’aval des Parlement concernés. Simplement : le fait de donner au Parlement le droit de refuser au gouverne­ Le CETA, c’était bien, mais… ment wallon la possibilité de Le cdH dit ne rien renier, marquer son accord auprès du donc, du travail fait dans le ca­ fédéral pour une ratification

de traité, ne figure pas claire­ ment dans le texte.

Comme preuve de sa bonne foi, le cdH a, dans l’urgence hier, avant le vote de la résolu­ tion contestée, marqué son dé­ saccord temporaire sur le traité avec l’Équateur, la Co­ lombie et le Pérou, que le gou­ vernement MR­cdH avait pourtant ratifié en seconde lec­ ture il y a un mois… ■

Photo News

L

Le cdH a, dans l’urgence hier, avant le vote de la résolution contestée, marqué son désaccord temporaire sur le traité avec l’Équateur, la Colombie et le Pérou.

CETA signée avec le PS. Pour preuve ? Le droit de veto des États prôné par la nouvelle résolution, qui veut inclure dans les accords commerciaux une impossibilité pour les en­ treprises de former des recours devant la Cour d’arbitrage des litiges commerciaux lorsqu’ils concernent le durcissement des règles d’un pays en matière de normes environnementales

ou de droit social, par exemple.

Marie­Dominique Simonet et André Antoine, qui portent cette résolution pour le cdH, ci­ tent encore l’obligation de l’évaluation permanente, de­ vant le Parlement, des traités commerciaux signés.

Les premiers projets de décret sur le pilotage des écoles approuvés

É DUCATI ON

ENSEIGNEMENT

G

◆

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a approuvé hier en 1re lecture deux avant-projets de décret qui doivent jeter les bases de la nouvelle gouvernance – le « pilotage » des écoles – prévue par le Pacte d’excellence. Pour ce pilotage, les directions d’écoles devront conclure des contrats d’objectifs, à atteindre sur une période de six ans.

Les écoles s’écartant de manière significative des objectifs bénéficieront d’une assistance spécifique pour revenir dans les rails.

Les 1ers plans de pilotage seront rédigés dès septembre 2018 pour un groupe d’écoles sélectionnées.

Pour le suivi de ces contrats, le Pacte

prévoit la création d’une nouvelle fonction : délégué aux contrats d’objectifs (DCO). Il y aura 88 délégués, qui travailleront sous la supervision de neuf directeurs de zone (DZ). Une 1re phase de recrutement de ces agents doit commencer en mai prochain.

Les deux premiers textes adoptés mercredi en gouvernement s’inscrivent dans un ensemble plus large devant redessiner tout le pilotage du système francophone.

Plusieurs points font encore débat, comme la séparation des missions de la FWB en tant que régulateur de l’enseignement, mais aussi de pouvoir organisateur des écoles de la Communauté française.

Prendre une veste

Le cdH a-t-il oui ou non retourné sa veste sur les traités commerciaux ?

Pour répondre à cette question, les humanistes se livrent actuellement à un exercice de contorsionniste quasi désqueletté qui cache en vérité une angoisse pré-électorale généralisée.

Comment faire comprendre au monde stupéfait qu’on ne renie pas ce qui a fait la gloire de la Wallonie (la résistance au CETA), tout en faisant des mamours à son nouveau partenaire (le MR) ?

La réponse est multiple. D’abord, expliquez urbi et orbi que le moteur, c’est le cdH et que c’est lui qui a réussi à ramener le MR sur le chemin de traités commerciaux à dimensions humaines. Obligeant ainsi les libéraux… à retourner leur veste eux qui préféraient des traités où « la main invisible » (sic André Antoine) de l’Europe et des entreprises avait tout pouvoir.

Pour que la sauce prenne, évitez précautionneusement d’inviter ces mêmes libéraux quand vous communiquez (alors que c’est une résolution commune) pour qu’ils ne puissent dire si, oui ou non, ils ont effectivement assoupli leur position sur les traités commerciaux.

Ensuite, clamez haut et fort que, votre résolution va bien plus loin que ce qui avait été décidé avec le

Ma r t ia l D UMO N T

a majorité wallonne MR­ cdH a donc voté hier sa ré­ solution cadre sur les ac­ cords commerciaux.

Nombreuses étaient les criti­ ques durant les derniers jours sur ce texte jugé trop faible par rapport aux acquis dans le ca­ dre de l’accord CETA l’an der­ nier mais aussi par rapport à la fameuse « déclaration de Na­ mur » signée par Paul Ma­ gnette. En gros, on estimait alors que tous les traités com­ merciaux européens à l’avenir devaient être extrêmement contraignants en termes de res­ pect des droits de l’homme, de normes sociales et environne­ mentales.

Il ne fallait pas non plus ac­ cepter le règlement des conflits entre les entreprises et les auto­ rités par la voie d’une justice « privée ».

Le PS et Écolo estimaient que la nouvelle résolution desser­ rait l’étau contraignant en amont des traités, sorte de ga­ rantie à son nouveau parte­ naire gouvernemental, le MR, qui lui, pousse à la ratification systématique des grands ac­ cords commerciaux avec des balises beaucoup moins con­ traignantes.

Faux, rétorque le cdH, pour qui le nouveau texte est quasi similaire et même parfois plus fort que la résolution post­

C

par Mar tial DUMONT

OMMENTAIRE

Numérique : 5 axes prioritaires énérer une formation ini­ tiale et continue des ensei­ gnants et augmenter l’infras­ tructure numérique dans les écoles, font partie des deux pre­ miers axes prioritaires du baromè­ tre Digital Wallonia « Éducation et Numérique 2018 », présenté mercredi à l’Agence du Numéri­ que à Jambes. Le baromètre pointe d’autres priorités : offrir un sup­ port technique et logistique, un accompagnement pédagogique des initiatives et soutenir les échanges entre les acteurs de l’éducation.

Une double enquête a été menée auprès de 2 066 chefs d’établisse­ ment et 2 585 enseignants au

cours du premier semestre 2017.

Elle observe une progression con­ tinue des équipements depuis 2009, permettant aux établisse­ ments scolaires de disposer en Wallonie de 11,2 terminaux pour 100 élèves. Cette moyenne est lé­ gèrement plus basse si on consi­ dère la Fédération Wallonie Bruxelles (10,6), et plus encore si on regarde uniquement Bruxelles (8,7). La communauté germano­ phone fait figure de bon élève avec un total de 22,8 équipements.

Les chiffres varient fortement en fonction des niveaux d’enseigne­ ment. Par ailleurs, le baromètre indique un retard par rapport aux régions et pays voisins, avec no­

tamment un taux de 56,5 en Flan­ dre (en 2012) pour le secondaire, de 35,3 en France (en 2016) contre 16,5 en Wallonie (en 2017).

Du côté des enseignants, entre 35 et 40 % revendiquent l’usage nu­ mérique en classe au profit de l’ap­ prentissage. Et un réel besoin de formation, pour la maîtrise tech­ nique des outils et leur exploita­ tion pédagogique, est souligné par les directions et les enseignants. Si la perception des bénéfices du nu­ mérique pour l’éducation a très largement progressé entre 2013 et 2017, la contribution du numé­ rique à la lutte contre l’échec sco­ laire n’est pas avérée pour la majo­ rité des enseignants. ■

9

3

« Créer une couverture Actuellement, pour un policier a ses la police peut limites devant des milieux compter sur 3 méthodes très fermés ou en matière particulières de recherche. de terrorisme. » Une quatrième arrive.

L’ACTU

Infiltration civile : pour mieux pénétrer le milieu criminel

Yves Damin-stock.adobe.com

JEUDI 1er MARS 2018

Infiltrer : des civils dans le milieu Infiltrer les réseaux terroristes ou milieux mafieux. Un projet de loi ouvre la porte à l’infiltration civile. Témoignage et explication.

Albert JALLET

«U

n jour vous êtes en cos­ tume cravate à l’hôtel Conrad. Deux mois plus tard, vous êtes en gothique dans des milieux glauques. » : Jean­Pierre était policier. Pendant une petite dizaine d’années, il a infiltré des milieux où la loi n’était pas la rè­ gle. Après, il a géré des indica­ teurs. L’infiltration civile, c’est un peu les deux.

et pour eux. Pas question de prendre le risque de faire capoter une en­ quête et de les mettre en danger. Le processus peut prendre plusieurs mois pour établir la confiance. » Et ça peut marcher pendant 20 ans. « Tout en sachant qu’on ne met pas la pression comme on voit dans les films. Et que le policier qui gère l’indicateur ne gère par l’en­ quête. On ne transmet qu’un tiers de ce qu’il nous raconte, pour le proté­ ger. Cette séparation permet aussi d’avoir du recul sur l’enquête. » Mais Jean­Pierre insiste : « Dans toutes les élucidations des grandes affaires, les infos des indi­ cateurs ont joué un rôle majeur.

C’est ça qui m’interpelle dans les tueries du Brabant wal­ lon. Rien n’est jamais sorti. Ce ne sont pas des truands comme les autres qui ont fait ça. »

1.

Indicateur « Les indica­ teurs sont nos yeux et nos oreilles. Ils le sont par vengeance (un mari trompé…), parfois par ci­ visme. Pour l’argent ? Un peu. Ils peuvent avoir des primes en fonc­ tion des résultats et des risques. Ja­ mais des sommes mirobolantes, c’est plus souvent en centaines d’euros. » Pour obtenir la clé­ mence s’ils ont commis des in­ fractions ? « C’est un mythe. On leur garantit l’anonymat, c’est tout. Mais c’est quand ils font des bêtises qu’on peut les approcher et les recruter. On doit quand même les évaluer : pour les infos potentiel­ les, s’ils sont approchables au ni­ veau de la personnalité, et calculer les risques que l’on prend pour nous

2.

Infiltration « L’infiltra­ tion, tu ne peux pas la faire éternellement, c’est intense et la Bel­ gique est un petit pays. La forma­ tion est longue et costaude mais il faut aussi être un peu acteur, avoir le profil psychologique qui peut

Photo News

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Huggy les bons tuyaux : l’indicateur le plus célèbre du cinéma. Les rapports entre policiers et indicateurs peuvent être aussi sympathiques dans la réalité.

s’adapter, jouer et résister au stress. » L’homme confie que cela peut se révéler grisant mais que con­ trairement à ce que l’on pourrait imaginer, cette double vie (un autre nom, un autre lieu de vie, un autre job : « On se crée une lé­ gende de couverture ») on ne la vit pas 24 h/24. « On rentre souvent à la maison, et c’est très bien car lorsque vous rentrez et que votre femme vous de­ mande si on n’a pas oublié le pain, on retombe vite sur terre. »

Infiltrer en respectant la loi

C

moomusician – stock.adobe.com

omment mieux infiltrer les milieux terroristes et ma­ fieux, tout en respectant la loi ? On change la loi.

Aujourd’hui, un projet entame son parcours législatif devant la commission de la Justice. Son objectif : introduire la méthode particulière de recherche d’infil­ tration civile.

Actuellement, l’infiltration est réservée aux policiers. Ce qui veut dire qu’un policier prend un faux nom, un faux statut et tente de s’introduire dans des milieux peu fréquentables pour trouver le défaut à leur cuirasse.

Les attentats ont jeté un éclai­ rage cru sur cette réalité et ses li­ mites. Il est des milieux difficile­ ment infiltrables. Comme cela est expliqué : « C’est le cas pour le milieu russe, le milieu criminel chi­ nois. Il n’y a pas suffisamment de fonctionnaires de police disponibles qui disposent de ce background spé­

Si la loi passe, infiltrer un milieu criminel ne sera plus réservé seulement aux policiers.

cifique, qui parlent couramment la langue… » Pas évident non plus d’avoir recours à un policier étranger du pays d’origine. « Vu la situation problématique concer­ nant les droits de l’homme, la cor­ ruption et l’absence d’un état de droit dans plusieurs pays d’où sont issues les personnes concernées. »

Faut­il évoquer la difficulté d’infiltrer les milieux terroris­ tes ? « Vu leur caractère particuliè­ rement fermé et le contrôle strict que ces organisations exercent sur les nouveaux. » C’est ici qu’intervient la notion d’infiltration civile. On va, par exemple, recruter au sein de l’organisation. C’est là, qu’inter­ vient le projet de loi. Parce que l’arsenal législatif fait que « l’in­ dicateur » peut rapidement être considéré comme appartenant à l’organisation criminelle en question. Comme transporter de l’argent ou de faux passe­ ports, prêter une voiture, être un simple chauffeur ou partici­ per à une reconnaissance.

Il fallait donc un nouveau « statut » qui permette à un non policier d’avoir les coudées un peu plus franches. Mais atten­ tion, tout cela sous un contrôle particulièrement strict. ■ A.J.

Les policiers qui sont là, n’ont pas un profil de froussard mais « Oui, on peut avoir peur. Attention, chaque opération est super­bien pré­ parée, on sait que d’autres gens sont là en cas de pépin. Les policiers “ normaux ” dans leur quotidien prennent plus de risque parce qu’ils ne savent pas sur quoi ils vont tom­ ber. Nous si, et on s’y est préparés parfois longuement. Avec une vigi­ lance de tous les instants. » C’est ainsi que lorsqu’on quitte ce ser­ vice : « Les choses semblent nette­ ment plus calmes. »

3.

Indicateurs civils Alors, les indicateurs ci­ vils ? « Cela peut être une bonne chose, créer une légende de couver­ ture pour un policier a ses limites de­ vant des milieux très fermés ou en matière de terrorisme. Ce sera soit une personne déjà présente soit un profil qui pourra être piloté. Mais là, l’évaluation préalable du candidat devra être d’autant plus rigou­ reuse. » La prochaine étape ? « Les repentis, la nécessité est là.

Cela a fait ses preuves en Italie con­ tre la criminalité organisée. » ■

VITE DIT Les trois méthodes d’enquêtes particulières :

1. L’observation Ce n’est pas que visuel et mais cela peut être aussi sous la forme d’écoute des communications et télécommunications. Cela devient particulièrement compliqué. Les personnes visées changent de voitures et de résidences fréquemment ou se réunissent dans une chambre d’hôpital ! Dans ces cas, difficile d’installer des écoutes ou d’effectuer de la géolocalisation. L’utilisation du gsm disparaît, trop facilement interceptable.

2. L’infiltration Le fonctionnaire de police entretient, sous une identité fictive, des relations durables avec des personnes qui pourraient faire ou font partie d’une organisation criminelle. Il peut commettre des infractions strictement nécessaires pour la réussite de sa mission ou garantir sa propre sécurité. Avec l’accord du procureur du Roi. Ce même procureur écrit tout cela

dans un rapport confidentiel.

Dossier qui ne peut être consulté que par ce procureur, le juge d’instruction dans certaines limites et la chambre des mises en accusation.

3. L’indicateur Ce n’est pas un fonctionnaire de police, il ne travaille pas sous une identité fictive, et est introduit dans un cercle de personnes qui font l’objet de toutes les attentions de la police. L’indicateur fournit des renseignements et des données sur ces personnes. Le recours aux indicateurs est possible pour n’importe quelle infraction. Et son recrutement ne doit pas avoir l’aval du procureur du Roi. Attention, l’indicateur ne peut commettre aucune infraction dans sa collecte d’informations. Le policier qui le gère fait des rapports qui sont conservés dans un dossier confidentiel auquel seul le procureur du Roi et, parfois, le juge d’instruction ont accès. Pour garantir l’anonymat.

10

L’INFO

JEUDI 1er MARS 2018

SAN TÉ

Tournée minérale : satisfaction générale L’opération Tournée minérale est finie. La participation est en retrait par rapport à l’année dernière, mais l’opération reste une satisfaction. ●

avaient en moyenne près de 42 ans, les hommes un peu moins de 45 ans. La quantité des plus de 55 ans a explosé par rapport à l’an dernier. « Quelque 30 000 personnes ins­ crites cette année l’étaient aussi l’an dernier. Ce qui fait 75 000 nouveaux participants qu’on a réussi à convaincre », se félicite Martine Ceuppens, responsable de la campagne. « Il reste aussi tous ceux qui ont participé sans s’inscrire. Nous commanderons une étude dans les prochains mois pour connaître les chiffres exacts », précise­t­elle.

Thomas BERNARD

U

L’appel aux dons continue Plus de 100 000 Belges étaient inscrits à la deuxième édition de la Tournée minérale.

sebra – Fotolia

n mois sans boire une goutte d’alcool. C’est la promesse que près de 105 000 Belges ont formulé sur le site de la Tournée minérale.

L’opération s’est achevée ce 28 février à minuit et l’heure est au bilan.

La comparaison avec les 120 000 participants de l’année précédente est inévitable, mais malgré la diminution, la Fonda­ tion contre le cancer se montre très satisfaite. « L’objectif premier de santé pu­ blique est atteint », tranche direc­ tement le Dr Anne Boucquiau, porte­parole de la Fondation contre le cancer. « Le but n’est pas juste de ne pas boire, mais de s’interroger sur sa consommation.

On est très étonné de voir les chan­

gements de mentalités opérés en seulement deux éditions de l’opéra­ tion. Ça montre que la société évo­ lue sur les questions liées à l’al­ cool. » Parmi les signes positifs, la par­ ticipation active des vendeurs de boissons alcoolisées et de l’horeca. « Pour changer les com­ portements, il faut aussi une offre

attractive de boissons sans alcool.

On a vu que cela s’est développé.

Toute cette attention sur le plan commercial est aussi un succès », poursuit le Dr Boucquiau.

avait environ 68 % de néerlan­ dophones. Ce sont les habitants de Flandre occidentale qui ont été les plus enthousiastes, avec 15 inscrits pour 1 000 habitants.

En Wallonie, le moins bon Plus de femmes élève est le Brabant wallon, avec et de Flamands 9 inscrits pour 1 000 habitants.

Sur la centaine de milliers de Les femmes représentaient en­ participants, on apprend qu’il y viron 60 % des inscrits. Elles

La Fondation contre le cancer visait aussi les 320 000 euros de dons durant cette campagne. Le compteur n’affiche que 66 000 euros pour le moment.

Bien loin des 170 000 euros ré­ coltés l’an dernier.

Mais la fin de l’opération ne si­ gnifie pas la fin de l’appel aux dons. Il reste possible de donner quelques euros en se rendant sur le site officiel (tourneeminerale.be).

La Fondation ne s’en cache pas, le succès est là et la Tournée mi­ nérale reviendra en 2019. ■

CALENDRIER

Né un 29 février ? Pas d’annif cette année !

●

Pierre LEJEUNE

«T

u es né un 29 février ? […] Tu ne fais pas ton âge ! » Clas­ sique, un peu lourde mais toujours pleine de bons senti­ ments. Cette remarque et d’autres du même acabit ont fleuri, hier (et peut­être ce matin) pour celles et ceux dont l’anniversaire a été omis par une terre ne tournant pas assez vite (ou trop vite) autour du soleil.

Entre ceux qui ne peuvent rési­ lier un abonnement, les bons de réductions « anniversaire » qui ne tombent que tous les quatre ans (mentez sur votre date !) ou les programmes qui buggent dans la recherche du 29 février, les anec­ dotes font (généralement) sourire celles et ceux qui, dès la naissance, ont engendré une bonne dose d’autodérision au sujet de leur an­

Pensionné, il n’a « que 16 ans et demi cette année… » Henri Pluymaekers, pas d’anniversaire pour vous cette année…

Rares sont ceux qui sont nés un 29 février, y compris dans notre arrondissement.

Un souvenir d’un 29 février particulier ?

Mes 60 ans sont Eh non, je n’ai pas tombés un 29 fé­ mon anniversaire vrier. Pour l’occa­ puisque je suis né un sion, ma famille 29 février, en 1952. m’avait fait une Donc là, je dois avoir grosse surprise en 16 ans et demi cette louant une salle. On année. On ne fête mon anni­ avait bien fêté cela. versaire que tous les quatre ans…

Vous êtes plutôt 28 février ou ÉdA Philippe Labeye

ÉdA – 40122258657

Oups, la nuit nous a fait passer du 28 février au 1er mars en sautant le numéro « 29 » !

Quatre ans pour un anniversaire, pas si unique que cela…

1er mars ?

niversaire. Un anniversaire rare… mais pas si « unique » que cela !

En effet, Facebook (qui souhaite automatiquement « bon anniver­ saire » le 28 février) compte un groupe de 480 membres : « Je suis né(e) un 29 février ».

Mais les statistiques peuvent, aussi, permettre de tirer quelques enseignements. Car les chiffres de 2014 (dernières données complè­ tes fournies par Statbel) tordent le cou à une idée reçue : février n’est pas forcément le mois qui compte le moins de naissances. Novembre a, en 2014 (pas les autres années), accueilli 9 600 bambins dans toute la Belgique, contre 9 682 en février, soit 7,72 % des naissances

de l’année contre 7,78 % en février (et 9,03 % en juillet, moins régu­ lièrement le plus « bébémique »).

Zut, pas de 29 février en 2014… Si on englobe quatre années, il n’y a qu’un seul « 29 février » sur 1 461 jours. Bref, en quatre ans, il y a 0,07 % de chance de naître un 29 février (un pourcentage validé par nos calculs sur la période 2012­2015). Sur la même période de 2012­2015, l’arrondissement de Verviers a connu 12 142 naissan­ ces (6 010 filles pour 6 132 gar­ çons). Donc, selon la moyenne, notre arrondissement a connu 8,5 bébés le 29 février 2012. Rare… mais pas unique ! Qu’en pensent ces ovnis du calendrier ? ■

Ce n’est pas un inconvénient ?

Non, pas du tout. Cela sort de l’ordinaire, donc les gens re­ tiennent la date plus facile­ ment et ils me disent que je tri­ che avec mon âge. Moi, je ne suis pas doué avec les dates.

J’ai même du mal à retenir les dates de naissance de mes en­ fants et petits­enfants. Mais si j’avais un petit­fils né un 29 fé­ vrier, c’est sûr que je pourrais plus facilement retenir la date.

Je suis quand même né en fé­ vrier… Donc, on essaye de fêter cela le 28. Même si, en fait, on ne devrait pouvoir le fêter que pendant six heures, puisqu’il faut attendre quatre ans pour avoir une journée de plus.

D’ailleurs, j’aime autant atten­ dre d’avoir mon anniversaire tous les quatre ans, histoire d’avoir un plus gros cadeau (ri­ res).

Et le prochain ? En 2020 ?

Ouf, je ne serai plus là ! Ah, c’est dans seulement deux Non, du côté des papiers, ça n’a ans ? Peut­être alors. On jamais posé de problème. verra. ■ P.Lj. Pas de souci avec les administrations ?

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« J’ai aussi compris familles que la famille, ce n’est collaborent pas la seule question du avec le CCSJ pour assurer sang. » l’accueil, en urgence, H é l è n e JA N E - A LU GA d’enfants en difficulté.

SOLIDARITÉ

Cette famille de Sombreffe garde la porte ouverte depuis 5 ans

ÉdA – Florent Marot

JEUDI 1er MARS 2018

Toujours une place au chaud dans cette famille nombreuse Depuis cinq ans, cette famille sombreffoise accueille des enfants en difficulté. Très belle aventure, témoigne cette joyeuse smala. ●

« On voit les enfants s’ouvrir en très peu de temps. Et même physiquement, ça se marque. »

« L’accueil, c’est dans nos valeurs. Et on a voulu dépasser le simple discours », résume la famille Jane-Aluga.

VITE DIT

Samuel HUSQUIN

De 0 à 18 ans Implanté

«F

depuis plus de trente ans à Jambes, le CCSJ (Conseils Coordination Services Jeunes) assure le placement de douze enfants et jeunes, de 0 à 18 ans, en famille d’accueil. Ce sont des placements à court terme (90 jours, renouvelable deux fois) qui font suite à une décision du tribunal de la jeunesse, du service d’aide et du service de protection de la jeunesse.

ÉdA Florent Marot

amille nombreuse, famille heureuse. On a du cœur, quand on naît frère et sœur. » La chouette chanson des « Négresses vertes » pourrait tourner en boucle sur la chaîne de la famille Jane­Aluga. David et Muriel ont six enfants. Mais leur maison est vaste et il y a toujours une place au chaud pour un nou­ vel arrivé. « Il y a plusieurs années, on a en ef­ fet décidé de devenir une famille d’ac­ cueil », rappelle Muriel. « On a des valeurs et on voulait que celles­ci dé­ passent le cadre du simple discours. » Il y a cinq ans, Eva (prénom d’emprunt) débarquait dans ce chaleureux foyer sombref­ fois. « Heureusement que les enfants ont le sommeil lourd. Elle a beaucoup pleuré dans un premier temps », se souvient la maman. « Pour cette petite fille de trois ans et demi, c’était avant tout un sérieux déracine­ ment. »

Mais comme pour Joséphine (11 ans) et Jules (2 ans), le soleil re­ viendra rapidement sur le visage d’Eva. « Il y a même une transforma­ tion physique », explique cette fa­ mille sombreffoise. « Ils sont tous arrivés un peu recroquevillés. » So­ phie, l’une des plus grandes filles de la famille se souvient aussi d’un détail. « Ils avaient le visage

À quelle porte frapper ? très pâle. Après quelques jours, on voyait vraiment qu’ils retrouvaient des couleurs. » Ces enfants sont en effet éloignés de leur famille, sou­ vent en urgence, sur une décision de justice. On imagine donc sans peine les expériences difficiles qu’ils viennent alors de traverser. « Le plus motivant, c’est de voir qu’on peut vraiment faire quelque

La crainte d’un ado violent

ÉdA – Florent Marot

Véronique Demanet, le CCSJ (Conseils Coordination Services Jeunes) coordonne et encadre le placement à court terme d’enfants en famille d’accueil. En 30 ans, les réalités ont changé ?

On connaît plus de situations avec des parents très jeunes dé­ bordés par leurs responsabili­ tés. Bien souvent, ces parents n’ont pas connu eux­mêmes l’entourage adéquat quand ils étaient enfants. D’une manière générale, on sent aussi que la précarité économique a aussi un impact.

La pauvreté est très présente ?

La précarité n’est jamais le seul facteur qui justifie le place­ ment. Viennent s’y ajouter des problèmes de toxicomanie, d’alcoolisme, de violences… Il y a aussi pas mal de cas de fa­

che. Chaque année, un tiers de ces familles décident de se mettre en retrait. Il y a les changements professionnels, les enfants qui grandissent…

On constate aussi qu’il peut y avoir aussi des craintes. Dans les médias, on épingle parfois la délinquance dure et violente de très jeunes gens ados. Cela peut en effrayer certains. Mais Véronique Demanet et Catherine les familles d’accueil ne sont Dusart : le CCSJ a plus de 30 jamais laissées seules. On est là ans d’expérience. avant, pendant et après. Et en cas de crise ou souci, on est en milles monoparentales. La ma­ appui 24 h/24. man, ou le papa, se retrouve seul et ne parvient plus à faire Certaines familles sont également face. très fidèles.

En moyenne, il y a une dispo­ À l’inverse, y a-t-il toujours autant nibilité de cinq, six ans. Mais de familles qui se proposent pour une famille accueille des en­ l’accueil ? fants depuis plus de vingt On est toujours à la recher­ ans ! ■ Interview : S.Hq.

chose de concret », intervient Hé­ lène, l’aînée. « J’ai aussi compris que la famille, ce n’est pas une seule question de sang. » Les mots et l’ac­ tion : Ashem, jeune ado Afghan de 13 ans qui a dû fuir son pays, est accueilli à Sombreffe depuis quelques mois. « Son histoire, sa culture, ses habitudes… Tout est telle­ ment différent. Mais il vit notre vie de famille, au quotidien. Et pour moi, la question ne se pose même plus, c’est mon frère. » Accueillir un enfant, c’est aussi accepter les contraintes et des mo­ ments de doutes mais aussi de lar­ mes. « Les départs ont toujours été difficiles. Surtout que cela doit parfois s’organiser en 24 heures, s’il y a une décision de Justice prise en ce sens », rappelle Muriel. « Il faut aussi être bien organisé », souligne aussi David. « On peut nous dire maintenant qu’un enfant va nous être confié dans quelques heu­ res. » Et là, c’est le branle­bas de combat chez les Jane­Aluga. « Pré­ parer la chambre, parfois aller vite chercher des langes… Chacun a son boulot. Et c’est maman qui répartit les tâches », rigole Hélène.

Mais au bout du compte, la même conclusion est partagée par tous, d’Odile à David, de So­ phie à Muriel. « Ces accueils nous ont ouvert les yeux sur beaucoup d’autres réalités. Tout cela nous a ap­ pris à ne pas juger, à être bien plus to­ lérant », résume Muriel. ■

Les familles d’accueil candidates peuvent se manifester auprès du CCSJ en formant le 081/260 060 ou par mail : ccsj.namur@gmail.com. Une antenne est également ouverte à Nismes (Viroinval). Infos au 0472/171382.

Il y a aussi le parrainage Les parents candidats ne sont pas tous retenus pour l’accueil. Il y aura tout d’abord un premier entretien au siège du CCSJ. La deuxième entrevue sera assurée par un psychologue. La famille sera amenée à se projeter en situation d’accueil. Le but est de mieux cerner ses motivations, ses attentes. Savoir aussi si elle a bien pris conscience des contraintes, de son engagement. Enfin, une dernière rencontre est programmée au domicile de la famille, avec une petite mise en situation. La famille pourra alors être retenue pour un accueil ou un parrainage (accueil un ou deux week-ends par mois et durant les vacances scolaires), si elle préfère cette formule.

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L’INFO MONDE 24 H E U RE S

F R A NCE

Une quarantaine de viols à son actif

◆ PORTUGAL Plus forte croissance depuis 2000

Un ouvrier de 57 ans a été inculpé pour des viols et agressions sexuelles commis depuis les années 90.

Il a déjà reconnu les faits.

U

n ouvrier du nord de la France a été inculpé mer­ credi après avoir reconnu « une quarantaine » de viols et d’agressions sexuelles depuis les années 1990, une des plus retentis­ santes affaires du genre dans ce pays ces dernières années.

Son identification fait suite à une information judiciaire ouverte en 1996 concernant « 19 femmes », dont « des mineures », après « toute une série d’infractions, essentielle­ ment des viols », a précisé à la presse le procureur de la République de Valenciennes, Jean­Philippe Vi­ centini. L’homme, un père de fa­ mille âgé de 57 ans et domicilié à Pont­sur­Sambre, a « globalement reconnu les faits », a déclaré le pro­ cureur. « Il évalue le nombre de ses victimes à une quarantaine », a­t­il ajouté.

Le violeur présumé, dont l’iden­ tité n’a pas été divulguée par les autorités, était entendu mercredi après­midi par un juge, qui devrait

◆ RWANDA 700 églises fermées

logiquement décider de l’incarcé­ rer. Il avait été arrêté lundi dans sa voiture à Pont­sur­Sambre, et placé en garde à vue.

La semaine dernière, il avait à nouveau agressé une femme, en Belgique cette fois. C’est grâce à la plaque minéralogique de sa voi­ ture, repérée sur le lieu de son for­ fait et immatriculée en France, qu’il a pu être identifié par la po­ lice judiciaire de Lille. « Son ADN a pu être comparé, et il s’avère qu’il est concordant » avec des traces d’ADN trouvées sur plusieurs de ses victi­ mes, a expliqué le procureur Vi­

centini.

Le violeur présumé agissait à chaque fois de la même manière. « Les femmes étaient attaquées de dos, très tôt le matin, il portait des gants et avait le visage masqué, en tout ou partie, par exemple par un bonnet », a rapporté le magistrat.

Lors de son audition, cet homme a fait aux enquêteurs « des révéla­ tions spontanées », selon le parquet.

Il a avoué avoir agi « sous le coup de pulsions qu’il ne parvenait pas à con­ trôler », a raconté le procureur. « Les investigations ont été compli­ quées et aujourd’hui encore, de nom­

breuses investigations restent à ac­ complir », a affirmé le procureur à la presse.

La police judiciaire de Lille s’est efforcée de contacter « le plus grand nombre de victimes possibles.

Elles étaient particulièrement tou­ chées, elles n’y croyaient plus », a commenté le patron du service ré­ gional de police judiciaire (SRPJ) de Lille, Jean­Pierre Muller. Con­ cernant le profil du violeur pré­ sumé, « ce n’est pas quelqu’un ayant attiré l’attention » sur lui. L’homme avait un emploi d’agent d’entre­ tien dans une entreprise de la ré­ gion et était aussi grand­père, se­ lon le quotidien La Voix du Nord.

Il avait été entraîneur et prési­ dent du club de foot de Pont­sur­ Sambre. « Vous pouviez lui deman­ der ce que vous vouliez, il rendait service. Il était estimé de la plupart des gens qui le connaissaient, c’était quelqu’un de sociable. Il y avait tou­ jours du monde chez lui, les joueurs passaient à son domicile… », a ra­ conté le président actuel.

Cette affaire est l’une des plus importantes de la période récente en France en termes de victimes.

En 2015, un homme de 40 ans avait été mis en examen à Evry, en région parisienne, pour 33 viols, tentatives de viols et agressions sexuelles commis entre 1995 et 2000, pour la plupart dans une forêt. ■

SYR I E

Damas armée par la Corée ?

S AFP

Les autorités rwandaises ont annoncé mercredi que 714 églises et une mosquée doivent fermer dans Kigali, parce qu’elles ne sont pas en conformité avec les normes de sécurité et d’hygiène. « Certaines églises conduisent leurs services de prière dans des structures de mauvaise qualité et sales, au détriment de la santé et de la sécurité des gens », a déclaré Anastase Shyaka, le chef du comité chargé d’évaluer les organisations publiques et privées. « Des cas de nuisances sonores ont aussi été rapportés et certaines églises opèrent sans les autorisations requises », a-t-il ajouté.

Cette fermeture, qui affecte surtout des églises pentecôtistes, devrait entrer en vigueur jeudi. Il a été demandé aux églises concernées de « cesser leurs opérations jusqu’à ce qu’elles remplissent les conditions requises ».

Jean-Philippe Vicentini, procureur de la République, a parlé de « révélations spontanées ».

-

L’économie portugaise a affiché une croissance de 2,7 % en 2017, la plus forte en 17 ans, a confirmé mercredi l’Institut national des statistiques (Ine) dans une seconde estimation. Elle est légèrement supérieure aux prévisions du gouvernement qui tablait sur 2,6 %. Par rapport à 2016 (+1,6 %), l’économie portugaise a bénéficié d’une hausse de la demande intérieure, qui a progressé de 2,8 %, et d’une accélération des exportations de biens et services qui ont crû de 7,9 %. Sur cette période, les importations ont également augmenté de 7,9 %.

Au pouvoir depuis fin 2015 grâce au soutien de la gauche radicale, le gouvernement socialiste a fait le pari de relancer l’économie en mettant fin à plusieurs mesures d’austérité adoptées par la droite dans le cadre du plan d’aide international accordé au Portugal en 2011.

Pour 2018, le gouvernement attend une croissance de 2,2 %, selon les prévisions inscrites dans le budget de l’État.

JEUDI 1er MARS 2018

Selon la BBC, une quarantaine de livraisons clandestines ont fait le chemin depuis la Corée du Nord.

elon un rapport des Na­ tions Unies qui n’a pas en­ core été rendu public, la Corée du Nord a fourni à la Syrie du matériel pouvant servir à la fabrication d’armes chimiques.

D’après la BBC, le rapport af­ firme qu’entre 2012 et 2017, quelque 40 livraisons clandesti­ nes ont pris le chemin de la Sy­ rie. Il s’agissait de tuyaux, de thermomètres et de carreaux ré­ sistant à l’acide (utiles pour la construction d’usines où sont fabriquées des armes chimi­ ques). En 2016 et 2017, des ex­

perts nord­coréens ont été aper­ çus dans certaines de ces usines.

Le régime syrien a encore été soupçonné d’avoir récemment lancé des attaques au chlore sur la Ghouta orientale.

La Corée du Nord est pour sa part objet de sanctions interna­ tionales en raison de son pro­ gramme nucléaire.

Le rapport est l’œuvre d’un pa­ nel d’experts de l’ONU qui véri­ fie depuis 2010 le respect par Pyongyang des sanctions impo­ sées.

Stéphane Dujarric, porte­pa­

ÉTATS - UN I S

role de l’ONU, a confié au New York Times qu’il n’était pas cer­ tain que ce rapport soit publié et à quelle date.

De nombreuses informations contenues dans cette étude de plus de 200 pages proviennent de sources onusiennes non identifiées. Si la collaboration militaire entre Damas et Pyon­ gyang devait être prouvée, cela constituerait un camouflet pour la communauté interna­ tionale qui se révélerait alors in­ capable d’isoler la Corée du Nord. ■

ROYAUM E - UN I Major veut un second référendum

L

L’ex-Premier ministre britannique John Major a défendu mercredi l’idée d’un 2e référendum sur l’accord final sur le Brexit car, selon lui, les Britanniques ont été « induits en erreur » sur ses conséquences : « Je crains que nous soyons plus faibles et moins prospères. Et, bien qu’il me déplaise de l’admettre, notre divorce d’avec l’Europe diminuera notre stature internationale. », a dit Major deux jours avant un discours de Theresa May sur les futures relations commerciales avec l’UE après le Brexit.

e président américain Donald Trump a lancé mercredi une nouvelle attaque contre Jeff Sessions, ministre de la Justice qu’il a lui­même nommé, jugeant « honteux » son choix de procé­ dure pour enquêter sur d’éven­ tuels abus en termes d’écoutes. « Pourquoi Jeff Sessions demande­ t­il à l’inspecteur général d’enquêter sur les possibles abus liés à FISA ? », s’est interrogé M. Trump faisant référence à la loi FISA (Foreign In­ telligence Surveillance Act) qui

détaille les conditions dans les­ quelles une personne peut être placée sur écoute. « Cela va être sans fin, il n’a pas le pouvoir d’enga­ ger des poursuites », se désole le lo­ cataire de la Maison Blanche, qui décerne régulièrement – et publi­ quement – les bons et les mauvais points aux membres de sa propre administration. « L’inspecteur général n’a­t­il pas été nommé par Obama ? Pourquoi ne pas avoir recours aux juristes du mi­ nistère de la Justice ? HONTEUX ! »,

a­t­il encore tonné.

Ancien sénateur de l’Alabama, le très conservateur Jeff Sessions, qui fut un infatigable soutien de Do­ nald Trump durant toute la cam­ pagne, est régulièrement la cible des piques acerbes de ce dernier.

Le président reproche en particu­ lier à Jeff Sessions de s’être récusé dans l’enquête sur l’ingérence russe dans la présidentielle de 2016, le privant de facto d’un allié dans une affaire qui empoisonne sa présidence. ■

AFP

Trump s’en prend à son ministre de la Justice

L’INFO MONDE

JEUDI 1er MARS 2018

FRANCE ◆

Les fragments d’os retrouvés dans l’ancienne maison de la famille Seznec en France ne sont en fait pas humains, douchant les espoirs de résoudre une retentissante affaire criminelle vieille d’un siècle. « L’affaire Seznec », sujet de films et d’une pièce de théâtre, avait ressurgi le week-end dernier, 95 ans après la disparition d’un élu de l’ouest du pays, à la faveur de la découverte de deux fragments d’os qui avaient pu faire croire qu’ils appartenaient à la

victime Pierre Quémeneur.

Sans preuves ni aveux, Guillaume Seznec avait été condamné en 1924 au bagne à perpétuité pour le meurtre un an plus tôt de cet élu de Bretagne avec lequel il était associé en affaires, ainsi que pour des faux en écriture. Mais le corps de Quémeneur n’a jamais été retrouvé.

La découverte de ces fragments d’os lors de fouilles le week-end dernier avait relancé les espoirs d’élucider cette énigme qui passionne la France.

Ruée sur le pain en prévision de l’arrivée d’Emma IRLANDE

◆ Les Irlandais faisaient des courses et des stocks importants de pain, mardi, à l’approche de la tempête Emma qui devrait provoquer les plus importantes chutes de neige sur le pays depuis 1982.

Une alerte rouge neige et verglas est attendue sur l’ensemble du pays pour la journée de jeudi et les autorités appellent la population à ne pas faire des trajets inutiles.

Certains ont donc décidé de suivre cette recommandation à la lettre en

se constituant des stocks de nourriture pour plusieurs jours et les photos de rayons de pain vides dans les supermarchés fleurissent depuis sur les réseaux sociaux.

Sur Twitter, de nombreux internautes s’amusent de la situation en postant des photos de rayons boulangerie vides ou quasiment dévalisés.

D’autres en profitent pour s’échanger des recettes de pain à faire chez soi en cas de pénurie ou remarquent que toutes les variétés de pain sont vendues.

É TATS -UN I S

Parkland : reprise éprouvante Les élèves du lycée Marjory Stoneman Douglas ont repris le chemin des cours, deux semaines après la terrible fusillade du 14 février dernier.

D

eux semaines après avoir vu mourir sous les balles leurs camarades de classe, les élè­ ves du lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, en Floride, ont repris mercredi le chemin des cours, dans l’émotion et l’es­ poir que leur pays agisse enfin contre les armes à feu.

Le 14 février, jour de la Saint­Va­ lentin, un jeune homme qui avait été renvoyé de l’établisse­ ment a ouvert le feu dans les clas­ ses. Nikolas Cruz, 19 ans, a abattu 17 personnes et fait 16 blessés.

Les enseignants étaient déjà ve­ nus ces derniers jours pour se préparer et, dimanche, l’école avait organisé une journée d’orientation pour permettre aux élèves et parents de récupé­ rer les affaires laissées dans la pa­ nique de l’évacuation.

Les élèves du lycée Marjory Stoneman Douglas ont repris le chemin de l’école.

Photo News

Affaire Seznec : les restes retrouvés n’étaient pas humains

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Le drame au lycée Marjory Sto­ neman Douglas s’est inscrit dans une longue liste de tueries simi­ laires dans des écoles américai­ nes. Mais, cette fois, les lycéens rescapés ont pris la tête d’un mouvement spontané exigeant un durcissement du régime d’ac­ quisition et de détention des ar­ mes. Ils sont parvenus à relancer un débat qui, par le passé, s’est souvent révélé stérile.

Sur le plan politique, les resca­ pés de Stoneman Douglas ont vu leurs espoirs initiaux d’une légis­ lation ambitieuse douchés par la dure réalité de l’inaction d’un

Congrès où les élus redoutent de payer dans les urnes des mesures qui seraient dénoncées comme attentatoires au droit constitu­ tionnel d’être armé pour se dé­ fendre. Après avoir promis d’agir « fermement » sur le sujet de l’âge légal pour acheter certaines armes particulièrement létales, M. Trump a donné l’impression ces derniers jours d’éviter volon­ tairement le sujet.

Au coin du lycée de Parkland, ville située au nord de Miami, dix­sept croix blanches ont été érigées en mémoire des victi­ mes. ■

L’ IN F O É C ON OM I QUE I N D I C ES

Le sucre et le chocolat moins chers INDICE À LA CONSOMMATION : 106,22 – INDICE SANTÉ : 106,54 – COEFFICIENT LOYERS : 1,01408

Calcul des loyers

S

Indice à la consommation

i votre loyer est réadaptable au 1er mars 2018 en vertu, par exemple, d’un bail si­ Janvier gné le 1er mars 2017 et entré en Février vigueur à cette date, voici com­ ment calculer votre nouveau Mars loyer…

Avril Il est égal au dernier loyer payé en février 2018 multiplié par le Mai coefficient 1,01408 (obtenu en Juin divisant l’indice santé février Juillet 2018/base 2013 par l’indice santé février 2017/base 2013).

Août Exemple : au 1er février, un loca­ Septembre taire payait 500 €/mois. La réa­ er Octobre daptation a lieu le 1 mars. Dès cette date, et pendant un an, le Novembre propriétaire peut réclamer…

Décembre 500 € x 1,01408 = 507,04 €. ■

Indice et année de référence

Base 2004 2017 2018 127,64 129,82 128,12 130,01 128,41 128,63 128,52 128,32 128,70 128,79 128,65 129,02 129,19 129,44

Base 2013 2017 2018 104,28 106,06 104,67 106,22 104,91 105,09 105,00 104,84 105,15 105,22 105,11 105,41 105,55 105,75

Indice santé Base 2004 2017 2018 126,39 128,46 126,88 128,67 127,19 127,36 127,32 127,16 127,57 127,63 127,42 127,82 127,84 128,20

prix expurgé des boissons alcoolisées, 2013 : multiplier par 07278. du tabac et des carburants, à l’exception du LPG. L’indice santé est Base 2004 en indice santé base L’année de référence de l’indice est notamment utilisé pour l’indexation 2013 : multiplier par 0,8280. l’année 2013 (2013 = 100). des loyers.

Transformer L’indice des prix à la consommation Transformer l’indice santé l’indice consommation mesure l’évolution des prix d’un panier de biens et services acquis par les ménages et représentatifs de leurs Base 1988 en indice santé base Base 2004 en indice des prix de 2013 : multiplier par 0,6036. base 2013 : multiplier par 0,8170. habitudes de consommation.

L’indice-santé correspond à l’indice des

Base 2013 2017 2018 104,65 106,37 105,06 106,54 105,32 105,46 105,42 105,29 105,63 105,68 105,51 105,84 1105,85 106,15

P

armi les produits qui ont le plus augmenté en février, on trouve : les fleurs et les plan­ tes (+6,7 %, à cause de la Saint Va­ lentin) ; les produits laitiers (+0.9 %) ; l’électricité (+0.8 %).

Parmi les produits qui ont le plus diminué en janvier, on trouve : le sucre, le chocolat et la confiture (­3.3 %) ; les carburants (­0.6 %).

Indice consommation En février 2018, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,16 point, soit de 0,15 %, et s’élève désormais à 106,22 points contre 106,06 points en janvier (2 013 = 100).

Indice santé

2013 : multiplier par 0,5793.

En février 2018, l’indice santé at­ teint 106,54 points contre 106,37 en janvier. L’indice santé lissé s’éta­ blissait, quant à lui, à 104,10 points en février. L’indice­pivot pour la fonction publique et les allocations sociales, fixé à 105,10 points, n’est pas dépassé.

Base 2013 en indice des prix base

Inflation

2013 : multiplier par 0,7109.

Base 1988 en indice des prix base 2004 : multiplier par 1,2240.

Base 2013 en indice des prix base 1996 : multiplier par 1,4067.

Base 2013 en indice des prix base Base 1996 en indice santé base Base 1996 en indice des prix de base 1988 : multiplier par 0,7265.

F é v r i e r …………………………………1,48 % Janvier........................................1,71 % Décembre..................................2,13 % Novembre.................................2,07 % Octobre ...........................................2 %

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L’INFO ÉCONOMIQUE

3994,45 4010,17 -0,39

3440,01 3458,03 -0,52

ACTIONS BELGES

40,82 111,40 230,00 168,00 15,26

37,22 108,20 224,00 164,00 14,96

EN BAISSE Texaf (d) Eckert-ziegler Bg Solvay Sapec Van De Velde

27,40 8,65 113,10 61,00 40,15

28,60 9,00 117,25 63,00 41,20

5320,49 5343,93 -0,44

+9,67 +2,96 +2,68 +2,44 +2,01

Yen Dollar Us Dollar Australien Dollar Neo Zeland.

Livre Sterling Franc Suisse Couronne Danoise Couronne Norvegienne Couronne Suedoise Dollar Canadien Livre Turque Dinar Tunisien Zloty Polonais Livre égyptienne Yuan

25397,07 25410,03 -0,05

↓

-4,20 -3,89 -3,54 -3,17 -2,55

NASDAQ

130,7200 1,2214 1,5637 1,6905 0,8842 1,1520 7,4465 9,6153 10,0923 1,5608 4,6451 2,9620 4,1781 21,7000 7,7285

Janvier

105,75 129,44 148,76 182,58 246,99 380,39 521,13 619,57

106,06 129,82 149,19 183,11 247,71 381,51 522,65 621,38

106,15 128,20 145,85 175,85

106,37 128,46 146,15 176,21

INDEX SANTÉ Base 2013 Base 2004 Base 1996 Base 1988

COEFFICIENT LOYERS 1,0164

Applicable en février

PRODUITS PÉTROLIERS Maxima TVAC au 28-02-2018

ESSENCE SUPER 1,4160 1,4920

-

1,3980

-

0,4940

-

0,6091 0,6364 0,7330 0,6085 0,6357 0,7340 419,8600

-

0,4942 0,5571

-

0,6444 0,6716 0,7640

-

0,6968 0,7240 0,8160

-

0,7230 0,7502 0,8420

-

Super 95 - 10 ppm (/l) Super 98 - 10 ppm (/l)

GASOIL ROUTIER Diesel 10S (/l)

LPG BUTANE LPG (/l)

GASOIL DE CHAUFFAGE 50 S plus de 2000 l (/l) 50 S moins de 2000 l (/l) 50 S à la pompe (/l) Extra plus de 2000 l (/l) Extra moins de 2000 l (/l) Extra à la pompe (/l) Fuel extra lourd (/t)

PROPANE Plus de 2000 l (/l) Moins de 2000 l (/l)

PÉTROLE LAMPANT A Plus de 2000 l (/l) Moins de 2000 l (/l) À la pompe (/l)

PÉTROLE LAMPANT B Plus de 2000 l (/l) Moins de 2000 l (/l) À la pompe (/l)

PÉTROLE LAMPANT C Plus de 2000 l (/l) Moins de 2000 l (/l) À la pompe (/l)

↓

$ US pour 1 €

1,2214

-0,71

↓

London Brent Oil

65,53

-1,64

↑

EURONEXT 28-02-2018

INDEX NORMAL Base 2013 Base 2004 Base 1996 Base 1988 Base 1981 Base 1974-1975 Base 1971 Base 1966

-0,60

7337,94 7330,35 +0,10

INDICES DES PRIX Déc.

1317,85

DOW JONES ↓ PÉTROLE

DEVISES ÉTRANGÈRES Japon états-Unis Australie Nouvelle-Zélande G.-Bretagne Suisse Danemark Norvége Suéde Canada Turquie Tunisie Pologne Egypte Chine

↓ Carrefour annonce

Once

↓ EURO

CAC 40

EN HAUSSE ↑ Bekaert (d) Cfe (d) Spadel Rosier Orange Belgium

↓ OR

↓ EURO 50

ACTIONS 4energy Inv (d) Ab Inbev Ablynx (d) Accentis Ackermans V.haaren Aedifica Ageas Agfa-gevaert Ahold Delhaize Arcelormittal Ascencio (d) Atenor Group (d) Banimmo A (d) Barco Befimmo-sicafi Bekaert (d) Belreca Beluga Bpost Bque Nat. Belgique Brederode Campine Care Property Invest Celyad Cfe (d) Cie Bois Sauvage Co.br.ha (d) Cofinimmo Priv1 Cofinimmo Priv2 Cofinimmo-sicafi Colruyt (d) Connect Group D'ieteren (d) Deceuninck Dexia Eckert-ziegler Bg Econocom Group Elia Emakina Group (d) Engie Euronav Evadix Evs Broadc.equipm.

Exmar Floridienne Fluxys Belgium D Fng Group (d) Fountain Galapagos Gbl Gimv Nv Ord Global Graphics Greenyard Foods Hamon Home Inv.belg-sifi Iba (d) Iep Invest Immo Moury (d) Immobel Ing Groep Intervest Off-ware Jensen-group Kbc Kbc Ancora Keyware Tech Kinepolis Group Leasinvest-sicafi Lotus Bakeries Lyxor Etf Bel 20 Mdxhealth Melexis (d) Miko Mithra Montea C.v.a.

Mopoli

5,60 87,48 43,76 0,04 148,30 75,00 43,15 4,04 18,50 28,25 52,20 47,60 3,27 100,40 53,70 40,82 118,00 1,31 27,88 3000,00 49,20 26,00 18,10 32,50 111,40 382,00 4000,00 95,00 88,20 103,40 44,33 0,96 35,38 2,83 9,76 8,65 6,66 51,90 14,10 12,88 6,65 0,59 28,30 6,09 175,00 26,00 23,75 1,04 86,58 94,04 50,90 3,02 18,76 0,55 84,60 21,14 6,15 49,60 50,80 14,48 22,65 43,20 77,30 53,35 1,64 57,30 96,80 2210,00 60,24 3,40 90,50 118,00 19,90 43,20 290,00

6,40 87,09 43,72 0,04 148,20 76,00 42,74 4,09 17,96 28,72 52,60 47,10 3,24 102,60 53,90 37,22 118,00 1,35 27,84 2990,00 49,00 26,00 18,35 32,76 108,20 381,00 4000,00 87,50 88,20 104,10 44,62 0,95 35,70 2,85 9,78 9,00 6,76 52,10 14,10 13,07 6,80 0,55 28,60 6,00 175,00 26,00 23,75 1,04 88,88 94,54 50,90 3,00 18,74 0,57 85,40 21,22 6,05 49,40 51,20 14,69 23,15 42,80 77,00 53,50 1,64 56,90 97,00 2260,00 60,51 3,43 90,95 118,00 20,40 43,60 290,00

-12,50 +0,45 +0,09 +0,07 -1,32 +0,96 -1,22 +3,02 -1,64 -0,76 +1,06 +0,93 -2,14 -0,37 +9,67 -2,96 +0,14 +0,33 +0,41 -1,36 -0,79 +2,96 +0,26 +8,57 -0,67 -0,65 +1,05 -0,90 -0,70 -0,20 -3,89 -1,55 -0,38 -1,49 -2,13 +7,27 -1,05 +1,50 -2,59 -0,53 +0,67 +0,11 -2,46 -0,94 -0,38 +1,65 +0,40 -0,78 -1,43 -2,16 +0,93 +0,39 -0,28 +0,70 -0,21 -2,21 -0,45 -1,02 -0,49 -2,45 -0,92 -

Mopoli Fond Moury Construct Neufcour-fin.

Nyrstar (d) Oim Option (d) Orange Belgium Pcb Peugeot Picanol Proximus Quest For Growth Ord Realdolmen (d) Recticel Resilux Retail Est.-sicafi Rolinco Rorento Class Dh E Rosier Roularta Rtl Group Sabca (d) Saint Gobain Sapec Scheerd.v Kerchove Settlements Sioen Sipef (d) Smartphoto Group Sofina Softimat Solvac Nom(retail) Solvay Spadel Sucraf A & B Suez Environnement Telenet Group Ter Beke Tessenderlo Texaf (d) Thrombogenics Tigenix (d) Total Tubize (attr) Tubize-fin Ucb Umicore (d) Unitronics Van De Velde Vastned Retail Bel Vgp Viohalco Vranken-pommery Warehouses-sicafi Wdp-sicafi Wereldhav B-sicafi Zenitel Zetes Industries

8350,00 140,00 6,37 5,87 0,04 0,08 15,26 7,65 18,61 92,60 26,39 9,92 36,90 9,95 141,40 70,90 35,99 56,92 168,00 24,10 72,00 24,00 46,75 61,00 500,00 13,52 30,05 65,00 15,03 139,80 2,24 129,50 113,10 230,00 1,71 11,33 56,45 175,50 37,20 27,40 4,03 1,72 46,97 0,40 64,50 68,08 46,52 5,33 40,15 56,00 64,00 3,50 24,10 53,00 97,80 93,20 14,10 54,27

8350,00 137,00 6,37 5,87 0,04 0,08 14,96 7,65 18,20 92,40 26,40 9,82 36,90 9,89 141,80 72,00 36,07 56,92 164,00 24,60 72,70 25,00 46,75 63,00 500,00 13,50 29,75 64,40 15,01 140,00 2,24 131,00 117,25 224,00 1,71 11,45 57,20 177,50 37,30 28,60 4,07 1,72 47,30 0,40 65,00 68,20 45,87 5,30 41,20 56,20 64,40 3,52 24,00 53,00 98,60 92,40 14,10 54,25

+2,19 +0,09 +1,14 -1,32 +2,01 +2,31 +0,22 -0,04 +1,02 +0,61 -0,28 -1,53 -0,22 +2,44 -2,03 -0,96 -4,00 -0,01 -3,17 +0,15 +1,01 +0,93 +0,15 -0,14 -1,15 -3,54 +2,68 -1,05 -1,31 -1,13 -0,27 -4,20 -0,98 -0,70 -0,77 -0,18 +1,42 +0,57 -2,55 -0,36 -0,62 -0,57 +0,42 -0,81 +0,87 +0,04

CERTIFICATS FONCIERS Antares Cert Auderghem Cert Basilix Cert Beaulieu-av. Cert Diegem Kennedycert Distri-land Cert Genk Logist. Cert Kortrijk Shop.cert Lux-airport Cert St.gudule-pl. Cert Wol. Extens. Cert Wol. Shopping Cert Zenobe Gramme Cert

56,78 12,18 17,00 93,91 123,80 211,05 103,50 4,69 220,00 5,00 795,00 1995,00 164,02

51,75 11,51 17,00 93,93 123,00 211,05 103,02 4,69 220,00 5,00 793,00 1995,00 164,02

+9,72 +5,82 -0,02 +0,65 +0,47 +0,25 -

SICAV COTÉES Pam L Bds H. Yld B Pam L Bds H. Yld A Pam L Equit Japan B

259,12 90,31 13,75

259,00 +0,05 90,27 +0,04 14,27 -3,64

une perte nette de 531 millions GRANDE DISTRIBUTION ◆ Le groupe français de grande distribution Carrefour, pénalisé par des charges exceptionnelles, a publié mercredi une perte nette de 531 millions € pour l’année 2017, ce qui justifie « de mettre en œuvre sans délai (son) plan de transformation », a estimé son PDG, Alexandre Bompard.

En 2016, le groupe avait dégagé un bénéfice net en baisse de 23,87 % à 746 millions €, là aussi pénalisé par des éléments exceptionnels.

Le taux effectif d’imposition a été « impacté par des éléments exceptionnels en 2017 », notamment des « dépréciations nettes d’impôts différés », en Argentine et sur le périmètre des anciens magasins Dia. Les charges non courantes comprennent notamment des « charges financières nettes en baisse de 70 millions € », en raison du désendettement du groupe et de la baisse des taux d’intérêt, précise Carrefour dans un communiqué.

Retraité des éléments exceptionnels, le bénéfice de Carrefour est ressorti à 773

MARCHÉ LIBRE Emd Music Flexos Ice Concept Newtree Realco Reibel Team Int Mrkt U&i Learning (d)

0,45 3,80 0,30 0,96 19,10 2,52 0,10 2,10

0,45 3,80 0,30 0,96 19,10 2,52 0,19 -47,37 2,10 -

FONDS DE PENSION Belfius Pension Fd Dynamic Belfius Pension Fd Defensive Bnp Paribas B Pension Balanced Bnp Paribas B Pension Growth Bnp Paribas B Pension Stability Interbeurs Hermes Pensioenfonds Metropolitanrentastrogrowth-cap Ing-belfius Star Fund

26/02 26/02 26/02 26/02 26/02 21/02 26/02 27/02

139,64 116,64 195,41 167,01 154,57 188,95 258,13 187,63

+0,37 +0,21 +0,34 +0,44 +0,23 +0,76 +0,44 -0,06

100,03 100,04 100,11 100,02 100,01 100,80 101,59 102,10 102,98 104,62 105,62 99,99 106,14 100,06 108,34 100,52 106,96 100,36 107,47 106,08 100,08 105,63 100,30 106,30 101,45 105,47 100,98 108,12 101,07

-0,07 -0,14 -0,07 -0,01 -0,01 -0,18 -0,18 +0,31 -0,11 -0,43 -

RENTES BONS D’É TATS Bons Etat 09-17 3,50 Bons Etat 09-17 3,75 Bons Etat 09-17 3,40 Bons Etat 09-17 3,35 Bons Etat 12-17 3,35 Bons Etat 10-18 3,25 Bons Etat 10-18 3,00 Bons Etat 10-18 2,75 Bons Etat 10-18 3,00 Bons Etat 10-19 3,75 Bons Etat 11-19 3,50 Bons Etat 11-16 4,00 Bons Etat 11-19 4,20 Bons Etat 11-16 4,00 Bons Etat 11-19 4,20 Bons Etat 12-17 2,35 Bons Etat 12-20 3,10 Bons Etat 06-17 2,25 Bons Etat 06-20 3,00 Bons Etat 09-20 2,10 Bons Etat 12-17 1,00 Bons Etat 12-20 1,80 Bons Etat 03-18 1,00 Bons Etat 03-21 1,85 Bons Etat 06-18 0,75 Bons Etat 06-21 1,50 Bons Etat 09-18 1,35 Bons Etat 09-21 2,15 Bons Etat 12-18 1,00

99,96 99,90 100,04 100,02 100,01 100,80 101,59 102,10 102,98 104,62 105,62 99,98 106,14 100,05 108,34 100,34 106,96 100,18 107,80 106,08 100,08 105,63 100,19 106,30 101,01 105,47 100,98 108,12 101,07

BELGA

BEL 20

JEUDI 1er MARS 2018

Les temps sont durs pour Carrefour, « impacté » par « des éléments exceptionnels ». millions €, en baisse de 25 %.

Le résultat opérationnel courant (ROC) est positif d’un peu plus de 2 milliards €, en recul de 17,2 % mais un peu supérieur aux prévisions des analystes des fournisseurs de données Factset et Bloomberg, qui s’attendaient à 1,998 milliard €. Cette baisse du ROC reflète, selon Carrefour, « une forte pression concurrentielle, en particulier en France, une hausse des coûts de distribution dans les principaux marchés du groupe, des amortissements en augmentation suite à la politique passée de fort investissement et une situation difficile en Argentine ».

Bons Etat 12-21 1,90 Bons Etat 03-19 0,90 Bons Etat 03-22 1,75 Bons Etat 06-19 0,60 Bons Etat 06-22 1,40 Bons Etat 09-22 1,00 Bons Etat 12-24 1,10 Bons Etat 06-24 0,50 Linéaire 97-28 5,50 Linéaire 02-17 5,50 Linéaire 04-35 5,00 Linéaire 06-22 4,00 Linéaire 07-17 4,00 Linéaire 08-18 4,00 Linéaire 09-19 4,00 Linéaire 10-20 3,75 Linéaire 10-41 4,25 Linéaire 10-2021 4,25 Linéaire 11-16 Var. Linéaire 11-17 3,50 Linéaire 11-26 4,50 Linéaire 12-22 4,25 Linéaire 12-32 4,00 Linéaire 06-23 2,25 Linéaire 06-18 1,25 Linéaire 13-18 Var.

107,77 101,90 107,38 100,92 106,48 104,77 103,96 98,92 149,75 100,27 158,96 119,14 100,16 102,41 106,21 112,24 160,13 118,98 100,20 100,22 134,44 122,56 142,57 113,02 101,06 100,20

107,77 102,50 107,38 100,92 106,48 104,77 103,96 98,92 149,57 100,27 158,96 119,14 100,99 102,41 106,21 112,24 160,13 118,98 100,29 100,22 134,44 122,56 142,57 113,02 101,63 100,20

-0,59 +0,12 -0,82 -0,09 -0,56 -

MARCHÉ DES CHANGES vente

achat

OR Napoléon Souv. Ancien Souv. Nouv 50 Pesos Mex Maple Leaf Florin Louis Suisse Krugerrand - 1/2 - 1/4 - 1/10 50 Ecu Belge Eagle Lingot (kg)

200,50 205,75 254,00 260,75 252,75 259,50 1288,75 1321,75 1085,00 1112,50 207,75 213,25 199,50 205,25 1079,50 1107,00 539,75 578,00 269,75 294,50 107,75 122,25 534,50 548,25 199,50 205,25 1090,50 1118,00 34450,00 34990,00

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CÔTÉ MAG

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Jeudi 1er mars 2018

On a tous en nous quelque chose de Neandertal Entre 1 et 4 % des gènes des Européens et des Asiatiques sont un héritage de l’homme de Neandertal. L’« homme-singe » était bien un homme ! ●

Interview : Marie-Françoise GIHOUSSE

L

a Française Marylène Patou­Mathis doutes mais il faut attendre l’après est préhistorienne et directrice de re­ Deuxième Guerre mondiale pour vrai­ cherche au CNRS. Son sujet préféré, ment voir évoluer la recherche. De nou­ ce sont les premiers hom­ velles découvertes vont mes et particulièrement être faites et surtout, à par­ les Néandertaliens. Un tir des années 90, la généti­ homme, un « vrai », que que est venue se mêler de les dernières découvertes tout ça et a vraiment se­ scientifiques montrent coué le monde scientifi­ bien plus proche de nous que. qu’on ne le pensait !

Pourquoi ?

En 2003, les généticiens ont terminé le séquençage du génome humain. Celui de l’homme de Neandertal a suivi et on a comparé les deux. En mai 2010, c’est le coup de tonnerre. Les scien­ tifiques découvrent que les populations eurasiatiques (originaires d’Europe et d’Asie) ont toutes des gènes de l’homme de Néandertal. Entre 1 et 4 % selon la ré­ gion d’origine. Gènes que l’on ne re­ trouve pas chez les Africains, par exem­ ple. Il y a donc eu un métissage entre l’homme moderne et le Néandertalien, au Proche­Orient, et voici sans doute quelque 80 000 ans.

D’abord, on a découvert le Néandertalien un peu trop tôt. En 1856, soit juste avant Darwin et sa théorie de l’évolution. À cette époque, le monde était création­ niste. On a bien vu qu’il était différent de l’homme moderne mais on a pensé qu’il s’agissait d’une race rachitique et dégé­ nérée, ce qui expliquait sa disparition.

Mais quand la théorie de l’évolution a été scientifiquement admise, le Néanderta­ lien est alors devenu une sous­espèce de l’Homo sapiens. Inférieure à ce dernier physiquement et intellectuellement. Un « homme­singe » qui aurait disparu.

Qu’a-t-on découvert d’autre sur cet homme de Neandertal ?

D’abord qu’il n’est pas « unique ». Il a Quelques précurseurs ont bien émis des vécu très longtemps, 350 000 ans, dans toute l’Europe et une partie de l’Asie. Il a Il y a donc eu un métissage donc développé des traditions différen­ tes dans le temps et l’espace. C’était une entre l’homme moderne société nomade de chasseurs­cueilleurs. et le Néandertalien, au Le Néandertalien avait un rapport au animal différent de l’Homo sa­ Proche-Orient, et voici sans monde piens, il considérait l’animal comme un doute quelque 80 000 ans. ensemble de ressources. Il vivait en groupe avec des notions de solidarité, de Et c’est faux ?

Reporters/Laif

Pourquoi a-t-on longtemps considéré l’homme de Neandertal comme un « sous-homme » ?

Une « représentation » de l’homme de Neandertal à Halifax au Canada, en 2014. Estce à ça que ressemblait l’homme de Spy, un des plus célèbres Néandertaliens ?

partage et de collaboration développées.

Sexuellement, il n’y avait pas de couples, ni de familles mais plutôt un système de partenaires multiples et exogames. Les femmes quittaient leur groupe d’origine pour intégrer d’autres groupes.

L’homme de Neandertal maîtrisait le feu et avait des activités « artisti­

Un métissage qui lance un grand débat

«L

a découverte du métissage entre l’Homo sapiens et le Néandertalien lance un nouveau débat, estime Marylène Patou­Mathis, sommes­nous en face de deux espèces différentes ou d’une variabilité de l’espèce humaine. Je trouve personnellement que nous devons ré­ fléchir à cette deuxième proposition. De même

avec d’autres « espèces » comme l’homme de Denisova, par exemple. Les découvertes, en­ tre autres génétiques, ne cessent de s’accélé­ rer. » Car, les moyens d’investigations se mul­ tiplient et de nouvelles questions se po­ sent.

Ainsi, après quatre ans de recherches, des scientifiques de l’institut Pasteur ont pu établir que les Européens résistaient globalement mieux que les Africains aux

infections grâce à certains gènes hérités des Néandertaliens. D’autres recherches vont dans le même sens et montrent que ces gènes auraient aussi à un moment fa­ cilité la digestion de nouveaux aliments et la transformation des acides gras, libé­ rant ainsi plus d’énergie. Revers de la mé­ daille, ces gènes nous rendraient plus sensibles aux allergies… ■ M.F.G. > Marylène Patou-Mathis, « Neandertal de A à Z », Allary éditions, 623 p.

ques ». Même si l’explosion de l’art et de l’abstraction est venue avec Sapiens. On n’a pas retrouvé ça chez le Néanderta­ lien, jusqu’à présent… Enfin, leur société ne connaissait pas la hiérarchie, pas d’élite, ni de riches ou de pauvres !

Pourquoi a-t-il disparu ?

Sans doute à cause d’une chute démogra­ phique trop importante qui a commencé voici environ 50 000 ans. L’arrivée de l’homme moderne a provoqué une aug­ mentation de la mobilité, c’est toujours mauvais. Les groupes sont allés vers l’Asie où il n’y avait personne. Sans ap­ port de nouveaux éléments, l’espèce dis­ paraît. D’ailleurs, voici 60 000 ans, l’Homo sapiens a également connu la même chose, et un moment de faiblesse démographique qui a failli l’éliminer… ■ > À découvrir à partir du 28 mars, au Musée de l’Homme à Paris, l’exposition « Neandertal » dont Marylène PatouMathis est la commissaire.

16 C IN ÉMA

CÔTÉ MAG

JEUDI 1er MARS 2018

★★★★✩

Claire Foy, la voie royale Le succès de la série « The Crown » a propulsé Claire Foy d’actrice parmi d’autres à célébrité.

Dans « Breathe », elle fait ses premiers pas au cinéma.

Présentations en cinq points.

4.

Interview : Elli MASTOROU

Reporters/Rue des Archives

Le réalisateur britannique Lewis Gilbert, auteur de trois James Bond, est décédé à l’âge de 97 ans, ont annoncé les producteurs des aventures du célèbre agent 007.

Gilbert avait réalisé On ne vit que deux fois (1967), L’espion qui m’aimait (1977) et Moonraker (1979). Né à Londres en 1920, Gilbert avait débuté sa carrière en 1945 avec The Ten Year Plan, un documentaire sur le logement d’après-guerre.

Réalisateur d’une trentaine de films, on lui doit, outre les trois Bond, Alfie, le dragueur (1966), qui avait valu un triomphe à l’acteur britannique Michael Caine et récolté quatre nominations aux Oscars.

Son dernier long-métrage, Before you go, était sorti en 2002.

◆ FESTIVALS Selah Sue à Dour Les organisateurs du Dour Festival ont annoncé 25 nouveaux noms

zarre, tout le monde a l’air de sa­ voir qui je suis… même John Tra­ volta (rires) !’’ Je n’ai jamais cru que j’arriverais à gagner ma vie avec ce boulot, donc il me surprend constamment. C’est assez génial. »

mance. Le bonus, c’est que vous pou­ vez leur demander leur avis après.

Mais je n’oserais jamais dire à la reine : ‘‘Alors Votre Majesté, com­ ment vous m’avez trouvée (ri­ res)’’ ? » Pour la saison 3, elle sera remplacée par une actrice plus Incarner la reine Elle âgée. a rempilé pour la saison 2, diffusée fin 2017 : « C’est « Breathe », les déétrange d’incarner une personne buts au cinéma Dans réelle, je me sens très responsable Breathe, sorti hier en salle, elle in­ par rapport aux attentes des gens. carne… Diana (ça ne s’invente C’est important d’avoir de l’empa­ pas), l’épouse de Robin Caven­ thie et du respect : j’aborde le rôle dish. En 1960, Robin est paralysé comme un être humain, pas comme par la polio, et les docteurs lui une actrice qui prépare une perfor­ donnent trois mois à vivre.

2.

3.

mercredi pour l’affiche de la 30e édition de l’événement, qui se déroulera du 11 au 15 juillet. La Belge Selah Sue s’y produira pour la troisième fois, avec un show acoustique, tandis que les artistes français Agoria, Flavien Berger, Pépite et Agar Agar seront également présents. Lundi, les organisateurs avaient déjà annoncé la venue du rappeur français Nekfeu.

Coeur de Pirate et Dub Inc à LaSemo Le festival Lasemo a annoncé mercredi la deuxième vague d’artistes qui nourriront son affiche les 6, 7 et 8 juillet prochains dans le parc d’Enghien. Cœur de Pirate et Dub Inc s’ajoutent ainsi aux sept groupes et artistes déjà annoncés, dont Matmatah et Typh Barrow. Les organisateurs ont par ailleurs annoncé que les familles, qui reçoivent une attention toute particulière au Lasemo, pourront découvrir Zombie Kids, projet musical jeune public du chanteur Saule. > www.lasemo.be

« Quand je suis arrivée aux Golden Globes, je me suis dit : ‘‘C’est dingue, tout le monde a l’air de savoir qui je suis !’’ » Grâce à l’amour de sa femme, il en vivra trente de plus. Encore un rôle inspiré d’une histoire vraie : « J’ai rencontré la vraie Diana, pour mieux comprendre ce qu’elle a vécu. Quand Robin est tombé malade, elle a cru qu’elle ne le

Un bébé dans la foulée Mariée depuis 2014 à l’acteur Stephen Campell Moore (dont elle vient de se sépa­ rer), elle a accouché en 2016 de leur premier enfant, en plein pendant que The Crown décol­ lait : « C’est illusoire de penser qu’il y a un bon et un mauvais moment pour faire un enfant. La production m’a complètement soutenue, heu­ reusement. Parce que quand on est une femme, c’est difficile d’exiger quoi que ce soit sans passer pour une princesse, alors que les hommes font ça sans sourciller. Mais j’ai des amies qui n’ont pas eu la vie facile quand elles sont retournées tra­ vailler, et ça, ça doit changer. Qu’on mette ou pas notre job de côté, on ne devrait pas nous faire culpabiliser. »

5.

Futurs projets : Steven Soderbergh et Lisbeth Salander En mai elle sera à l’affiche de Unsane, le nou­ veau film de Steven Soderbergh (Ocean’s Eleven et suivants), et en­ suite elle reprend le rôle de Lis­ beth Salander, l’héroïne punk de la saga Millenium, pour une nou­ velle adaptation au cinéma : « C’est un challenge énorme égale­ ment. C’est une femme en colère, et je suis prête à l’être aussi. » Vive­ ment ! ■

BR UX E LLE S

Onzième Museum night fever Bruxelles accueille sa onzième Museum night fever ce week-end.

Occasion de se balader en ville entre art branché et folklore pur jus.

L

a 11e Museum night fever se tiendra samedi soir de 19 h à 2 h du matin dans 27 musées bruxellois. Plus de 500 jeunes créatifs ont à cette occasion revi­ sité les collections pour les pré­ senter sous un nouveau jour, avec des performances, des ateliers, de la musique ou encore de la danse.

Cette année, cinq musées parti­ cipent pour la première fois à l’événement. Il s’agit du Musée des Arbalétriers (Grand Serment royal de Saint­Georges et des Ar­ balétriers de Bruxelles) ; de la D’Ieteren Gallery ; de la salle Al­ lende de l’Université libre de Bruxelles ; de la Maison de l’His­ toire européenne et de la Garde­ Robe MannekenPis.

Museum Night Fever

◆ DÉCÈS Il avait réalisé trois « James Bond »

Après la révélation « The Crown », Claire Foy fait maintenant ses débuts au cinéma, dans « Breathe ».

Céline Malisoux

1.

The Crown et la célébrité Née il y a 33 ans à Stockport, près de Manchester, Claire Foy dé­ bute sur les planches du Royal National Theater à Londres. Elle se fait en­ suite remarquer à la télévision dans des miniséries de la BBC. Et puis à 31 ans, paf : elle incarne la jeune reine Elizabeth II dans The Crown sur Netflix, gagne le gol­ den globe 2017 de la meilleure actrice dans une série télé, et de­ vient une célébrité. « C’est là que j’ai réalisé que tout le monde regar­ dait, se souvient l’actrice, rencon­ trée à Londres en octobre der­ nier. En arrivant aux Golden Globes, je me suis dit : ‘‘C’est bi­

Reporters/Everett

●

reverrait jamais. Ils ont vécu cha­ que moment ensemble comme si c’était le dernier. C’est une femme extraordinaire, je l’admire énormé­ ment. »

Cinq nouveaux musées participent à l’événement cette année.

De grandes expositions seront accessibles comme celle sur Fer­ nand Léger à Bozar, Baudelaire &gt ;&lt ; Bruxelles à la Maison du Roi, Wonderland au MIMA, Bruxelles, terre d’accueil au Musée juif ou encore celle sur Saâdane Afif au WIELS. Parmi les animations les plus surprenantes, on comptera no­ tamment des clowns au BELvue, un musée Pop­Up Plasticarium à experience. brussels, une soirée électro­swing au Musée d’Ixelles, des balades insolites au Muséum

des Sciences naturelles ou encore des activités « full métal » au Mu­ sée de l’Armée.

Des navettes STIB feront gratui­ tement la liaison entre les mu­ sées participants. Du slam, de la poésie ou encore des musiciens égayeront les trajets.

L’after­party sera organisée cette année par l’ASBL Future Sound (organisatrice du Brussels Elec­ tronic Marathon) dans la salle Zo­ diak, située rue du Marché aux Fromages, dans le centre de Bruxelles. ■

CÔTÉ MAG

JEUDI 1er MARS 2018

B A NDE DE SS INÉ E

17

★★★★✩

Femmes rebelles, cœurs de louves À partir de son histoire familiale, la Louviéroise Flore Balthazar raconte le quotidien de l’Occupation d’un point de vue belge, féminin et provincial. ●

La région du Centre fut, comme toute la Belgique, occupée par l’Allemagne nazie. La preuve en dessin.

La sinistre « Brigade A » Moins anecdotique, la dessina­ trice, qui s’affirme ici comme auteure complète, a découvert que la fameuse « Campagne des V », qui gagna ensuite la France et les autres pays limitro­ phes, avait été lancée depuis no­ tre petit pays, après une inter­ vention sur Radio Belgique depuis Londres : « Ce sont des dé­ tails qu’on ne connaît pas ou peu, et que l’on devrait pourtant enseigner dans les écoles, plutôt que de se foca­ liser sur ce qui se passait en France.

Je ne l’ai pas vraiment évoqué non plus, mais il y a eu un exode belge également. Et il y avait, à cette épo­

Michaël DEGRÉ

J

Des manteaux cousus à même les rideaux, des couques de Suisse, des potagers improvisés, etc.

Dupuis

u s q u e dans les manuels d’histoire belge, les grands événe­ ments con­ temporains sont racontés selon un point de vue générale­ ment très franco­français. Lors­ qu’on est jeune, on apprend les guerres, la Résistance, l’Occupa­ tion en évoquant Pétain, Vichy, De Gaulle et autre Jean Moulin.

Pour, côté belge, n’en retenir que la Question royale, ou pas loin.

Avec Les louves, Flore Balthazar change la perspective et braque son projecteur ailleurs. Sur la province belge. Et nous raconte comment fut vécue, durant la Seconde Guerre mondiale, la pé­ riode d’Occupation qui suivit la capitulation à La Louvière, la ville de son enfance. Celle d’un passé familial marqué, comme pas mal d’autres, par cette dou­ loureuse parenthèse : « Surtout, appuie l’auteure, que le cas belge était quand même très différent de celui du voisin français : chez nous,

ges liés à sa vie amoureuse, par exemple, quand elle a entrepris de tout retaper à la machine il y a quel­ ques années. »

tout était sous contrôle de l’adminis­ tration nazie, et il n’y avait pas de ‘‘zone libre’’, pour ne prendre que ces exemples. » Ça, c’est pour le contexte géné­ ral. Mais Les louves, c’est surtout une kyrielle de détails de la vie courante, d’un quotidien qui de­ meure malgré les brimades et les privations. On y découvre des manteaux cousus à même les rideaux, des couques de

Suisse ou des potagers improvi­ sés. Des anecdotes que Flore Bal­ thazar est allée puiser pas très loin : dans les carnets tenus, alors, par sa grand­mère : « Elle a beaucoup écrit au début du conflit, puis dans sa seconde partie. Il y a des ‘‘trous’’, que j’ai dû parfois bou­ cher, mais c’est globalement très ré­ vélateur de comment les choses étaient vécues chez nous. Elle a sans doute effacé, aussi, certains passa­

La Louvière accueille une exposition de planches originales et d’archives de la famille Balthazar jusqu’au 15 avril. tes », plaisante Flore Balthazar.

Parallèlement à ce quotidien sous le régime nazi, la jeune auteure a aussi choisi de mettre en scène d’autres figures plus connues de la Résistance belge, à commencer par une Marguerite Bervoets ici rebaptisée Margue­ rite Clauwaerts. Et que l’on dé­ couvre enseignante dans la ré­ gion du Centre : « C’est pour ça, explique Flore Balthazar, que je n’ai pas mentionné son vrai nom : je me suis permis des libertés avec son histoire, et celles d’autres prota­ gonistes ». À l’image d’Edgard Duquenne, collaborateur triste­ ment célèbre pour avoir dirigé la « Brigade A » et arrêté 97 pa­ triotes, ici devenu Edgard Klet­ temans.

Le tout forme un bouquin as­ sez exceptionnel, et qui trou­ vera, jusqu’au 15 avril, un pro­ longement chez Daily Bul, à La Louvière, où une grande ex­ position composée des souve­ nirs de la famille Balthazar, no­ tamment les fameux carnets de Marcelle, a été mise sur pied. ■

que, des mitrailleuses à même les rues. » Il convient donc d’en préserver les souvenirs. Ce que s’attelle ici à faire Flore Balthazar, sous le re­ gard plein d’une belle empathie de… sa grand­mère, toujours en > « Les louves », Balthazar, Dupuis, vie et pas loin d’être bon pied 200 p., 18 € (-32 € pour l’édition bon œil en dépit de ses 92 ans : spéciale). « Mais c’était bien de pouvoir > Exposition : du 24/2 au 15/4, Centre compter sur ses carnets, car elle em­ Daily Bul, rue de la Loi 14, 7100 brouille parfois certains faits et da­ La Louvière. Infos : 064/22 46 99.

SO RTI ES DVD

★★✩✩✩

CHAN SON

★★★✩✩

American Made, Expérimentations beaucoup trop imprévues de loin du réel Mathias Bressan arry Seal est un pilote che­ vronné, capa­ ble de faire décoller et atterrir n’im­ porte quel avion même dans les pi­ res conditions. Repéré par la CIA pour participer à l’une des plus grosses opérations secrètes de l’histoire des États­Unis, il va profi­ tera de l’occasion pour diversifier ses activités et passer de la drogue pour le cartel de Pablo Escobar…

Inspiré de faits réels, American Made s’en éloigne énormément pour gonfler un divertissement en manque de saveur.

Seule chose à sauver : Tom Cruise qui étonne toujours par sa capacité à faire croire à ses personnages. ■

B

B

> Universal

> Igloo Records

atteur­ chanteur, ce qui est plutôt rare, le Bruxellois Ma­ thias Bressan li­ vre un deuxième album qui sort des sentiers rabâchés de la chanson française traditionnelle. Sur L’im­ prévu, cet ex­lauréat du Parcours Francofaune voyage entre chan­ sons à texte à la Dominique A et chansons pop minimalistes à la Mickey 3D et « krautrock » à la française. Il y parle de Blanken­ berge, de fille du Nord, d’anguille et d’amour sur fond d’expérimenta­ tions sonores d’Ivan Tirtiaux, enca­ drées par Gil Mortio. Un disque surprenant qu’il faut du temps pour apprivoiser. ■ M.U.

DVD

BD

★★★★✩

The Deuce, du porno pas (encore) chic

P

roduit et joué par Ja­ mes Franco, un des nouveaux pestiférés d’Hollywood, The Deuce (aujourd’hui en DVD mais aussi disponi­ ble sur Be tv) est pour­ tant une série à placer dans là­haut du panier. Écrite à quatre mains par les écri­ vains David Simon (qui avait déjà inspiré à HBO la série Sur écoute avec son roman Baltimore) et Geor­ ges Pelecanos, elle remonte le temps pour placer le curseur dans le New York des années 70.

C’est à cette époque que les frères jumeaux Vincent et Frankie Mar­ tino (tous deux incarnés par Franco) entament, en famille, leur ascension dans l’industrie du porno. Eux et toute une série de personnages plus ou moins secon­

★★★★✩

Le voile noir

A

u journal des bonnes nouvelles, Dodo et Cha ont éclipsé le gore et la terreur des ac­ tes du Grand Khalifat (vous le reconnaîtrez) pour en garder l’ab­ surdité et l’emmener faire un tour dans un trip halluciné du côté de la Syr… akie. Finies les décapita­ tions, place au décapant humour de ce tandem réuni pour la pre­ mière fois aux côtés de trois héroï­ nes attachantes qu’elles soient in­ trépides, faibles, barrées, femmes tout simplement dans un monde d’hommes décérébrés. Ou quand le rire réfute la peur et que la triste actualité et le désœuvrement hu­ main s’en vont se balader dans un récit d’aventure à couper le souf­ fle. ■ A.Se.

daires qui gravitent alors autour du milieu de la prostitution. Il y a là Candy, prostituée qui re­ fuse toute protection, en­ tendez d’être sous la coupe d’un maquereau, ses copines Darlene, Lori ou « Maxi­Cuisses », leurs souteneurs blacks, un flic compréhensif et amoureux, la très libre Abby ou encore Monsieur Pi­ pilo, le « parrain » local.

Un univers très riche en cou­ leur(s), et qui sombre souvent dans le glauque dans cette pre­ mière saison surtout axée tapin, peep show et parfois libération fé­ minine. Mais qui, avec son hu­ mour débonnaire et son grain très vintage, s’avère réellement fasci­ nante. ■ Mi.D. > Dodo/Cha/Drac/Reiko Takaku, > HBO

Casterman, 48p.

18

MÉTÉO

JEUDI 1er MARS 2018

Invasion nuageuse

Vendredi Neige l’après-midi Infographie : Christian HICK

Est 55 km/h

-7°/2°

-6°/2°

-6°/2°

Anvers

Ostende Gand

Découvrez les prévisions de votre région sur www.lavenir.net/meteo

Hasselt

-6°/3°

-8°/2°

Bruxelles

Tournai

Liège

-8°/1°

Dès le matin, des nuages, devançant un front sévissant sur le nord de la France, glisseront sur le pays du sud vers le nord, menant à un ciel nuageux à localement très nuageux. Le temps demeurera sec et en fin d’après-midi de larges éclaircies reprendront la relève partout. Le vent d’est restera modéré et glacial, avec des rafales de 50 à 60 km/h et les maxima, quoi que en hausse, ne dépasseront toujours pas -3 à +3 degrés.

La nuit prochaine, après une première partie de nuit peu nuageuse, les nuages gagneront à nouveau le pays par le sud à l’approche de la perturbation, mais le temps demeurera toujours sec. Sous un vent d’est modéré et piquant, le mercure chutera vers des minima de -2 à -8 degrés.

Marche

Lever : 07h27 Coucher : 18h23 Lever : 17h48 Coucher : 07h21

Copenhague -3

10°

Francfort 2

5°

Paris 4

0°

Bordeaux 16

-10°

Vienne -5 Budapest -3 Bucarest -6

Milan 0

Belgrade -4 Sarajevo 9

Nice 9 Madrid 13 Lisbonne 15

Barcelone 16

Istanbul 3

Ajaccio 14 Rome 13 Athènes 13

Iles Canaries 23 Palerme 20 Tunis 26

Ajaccio

14

Marrakech

Amsterdam

-1

Milan

Antalia

18

Montréal

Barcelone

16

Munich

-4

Bordeaux

16

New York

13

Brest

Prague -4

Zurich -2

-5°

Varsovie -10

Héraklion 16

AU FIL DU TEMP S

6

Nice

Cancun

27

Nicosie

Djerba

28

Pékin

21 0 4

9

9

Prague

Florence

3

St-Domingue 27

Genève

3

Stockholm

-5 25

18

Sydney

Le Caire

26

Ténérife

23

Lisbonne

15

Tokyo

19

Los Angeles 16

Varsovie

Majorque

18

Venise

1

Malaga

21

Vienne

-5

Minimum : -8.6° Maximum : -2.3° Vent maximum à 13h : 49 km/h

L’an dernier Minimum : 2,9° Maximum : 8,1°

Indice UV 1

Le Saint du jour Saint Aubin Originaire de Vannes, en Bretagne, il fut d’abord abbé de Nantilly, près de Saumur. Il devint évêque d’Angers dont il est le patron céleste.

Rayonnant de charité dans un monde barbare et cruel, il fut l’un des principaux promoteurs du troisième Concile d’Orléans.

Ernest Chalon

4°/10°

Risque de précipitations : 33% Fiabilité : 52 % Vent : Sud 10 km/h

2°/6°

-10

Minimum : 0° Maximum : 8°

dre leur repas dans l’étable d’Ernest Chalon, à Saint-Hubert.

2°/9°

-4

Ibiza

2°/8°

Mardi Gris mais sec

7

Dubrovnik

Hier à Uccle

3°/10°

Risque de précipitations : 67% Fiabilité : 55 % Vent : Sud 10 km/h

21

Moyenne depuis 1930

Repas de famille Chaque matin, une vingtaine de chardonnerets, viennent pren-

1°/6°

2°/8°

2 heures

Températures dans le monde

Stockholm -5

Berlin -4

Vent Est 30 km/h

Lundi Pluie sur l’Ouest

Durée d’ensoleillement

Helsinki -8

A’dam -1

2°/10° Risque de précipitations : 40% Fiabilité : 59 % Vent : Sud 15 km/h

(Watt/heure au m2) 67 Wh/m2 - Normal

DANGER

Moscou -8

Londres 1

0°/7°

Rayonnement solaire

Monoxyde de Carbone

-2°/4°

Dimanche Quelques averses

-7°/1°

25°

15°

-8°/2°

Arlon

Marée H. Ostende 00h19 et 12h40

Oslo -8

Dublin 0

Risque de précipitations : 10% Fiabilité : 66 % Vent : Sud-Est 10 km/h

-10°/-2°

30°

20°

0°/7°

St-Hubert

Aujourd’hui en Europe 35°

-11°/-3°

Namur -8°/1°

Charleroi

Aujourd’hui.

Spa

Huy

-2°/6°

Verviers

-8°/2°

Wavre

-7°/2°

-6°/-1°

Samedi Nuageux mais sec

Mouscron

-6°/3°

Risque de précipitations : 67% Fiabilité : 82 % Vent : Est 20 km/h

Evolution des températures février

20 15 10 5 0 -5 -10 -15 ° celsius

6°

-4°/1°

températures max températures min t° moyenne maximale depuis 1833 date

1

5

15

20

25

28

Indice de qualité de l’air BelATMO - source - www.irceline.be Aujourd’hui

3

bon

bon

3

Wallonie

3

bon

bon

4

Flandre

2

3

assez bon

Bon 1

Demain

3

Bruxelles

Le dicton

Taille au jour de Saint-Aubin pour avoir de gros raisins

10

3

bon

Mauvais 4

5

6

7

8

9

10

19

JEUDI 1er MARS 2018

1re demande en mariage aux « Z’amours » pour Bruno Guillon

Bernard Barbereau/FTV

Un mois après sa prise de fonction en remplacement de Tex, Bruno Guillon a assisté à sa première demande en mariage sur le plateau du jeu des Z’amours.

Il a même contribué au scénario de la demande, puisque c’est lui qui avait les alliances dans sa poche. La candidate a évidemment dit oui.

Un mini-buzz qui va peut-être contribuer à relancer l’émission en France. Depuis qu’il a succédé à Tex, l’émission affiche des scores en deçà de ceux de Tex, autour des 10 à 12 % de parts de marché, contre 16 à 18 % pour Tex.

« The Voice » leader Pour son deuxième épisode des duels, The Voice Belgique a été suivi par 454 469 téléspectateurs (soit 28,8 % de parts de marché).

De quoi être leader de la soirée, avec aussi 32,7 % de parts de marché sur les 12-34 ans.

Ces jeudi et vendredi, Arte diffuse « Bad Banks » série qui suit les pas d’une jeune banquière arriviste. Et tous les coups sont permis…

C

oups tordus, manipulations, pressions, rivalités, mal­ traitances : bienvenue dans le monde de la haute finance se­ lon Bad Banks. Comme une re­ vanche sur une vie mal partie, Jana Liekam (Paula Beer) déploie ses talents d’employée modèle dans l’investissement bancaire à risques.

Prête à tous les sacrifices pour réussir, elle partage avec ses col­ lègues le même goût pour le danger et la même fascination pour le succès. Mais comme eux, elle est aussi en quête de sécu­ rité, de respect, de reconnais­ sance, de probité. Autant d’atten­ tes malmenées dans l’univers opaque et complexe de l’ingénie­ rie financière, décrypté dans ce thriller réaliste et addictif. « Ce monde de la haute finance, que je ne connaissais pas, m’intri­ guait, et j’ai trouvé le scénario d’Oli­ ver Kienle fascinant : il ne porte aucun jugement et ses personnages sont intéressants car ambivalents, avance Christian Schwochow, le réalisateur, à nos confrères d’Arte. Le texte contenait en germe tous les ingrédients d’une série exci­

Jana Liekam (Paula Beer) est une jeune et ambitieuse banquière.

Et tous les coups sont permis.

« Son personnage montre de géniales aptitudes mais se révèle aussi vulnérable à cause de la pression. » tante, moderne, critique et politi­ que. » Ancien journaliste, Christian Schwochow s’est bien docu­ menté sur le sujet. « J’ai appris à connaître ce milieu en menant une cinquantaine d’entretiens avec des banquiers. J’ai aussi enquêté sous une fausse identité dans des établis­

sements de Francfort, où se déroule l’action de la série, ainsi qu’à Lon­ dres. » Révélée en France par Frantz de François Ozon, où elle partageait l’affiche avec Pierre Niney, Paula Beer porte de bout en bout une intrigue solidement char­ pentée. « J’étais assez déprimé car, après avoir auditionné près de soixante­ dix actrices, je ne parvenais tou­ jours pas à trouver celle qui jouerait Jana Liekam. C’est alors que j’ai rencontré Paula Beer. À 21 ans, elle possède déjà un talent incroyable et apporte au rôle les qualités que je re­ cherchais. Son personnage montre

de géniales aptitudes mais se révèle aussi vulnérable à cause de la pres­ sion qui s’exerce sur elle. Paula in­ carne cela parfaitement. » Bad Banks s’avère être une série au rythme soutenu, à l’image du monde de la finance qu’elle ra­ conte. « Celui­ci est animé par des gens qui réagissent au quart de tour et recherchent de fortes décharges d’adrénaline. Je voulais que le spec­ tateur éprouve aussi cette sensation et je désirais rendre visible cette énergie. Je souhaitais aussi montrer l’aspect brillant et excitant de cet univers. » ■ Arte, 20.55

DO CU MENTAIRE

M AGA Z I N E

De Matthieu Tota à M. Pokora

Le tabac, pourquoi rend-il accro ?

Depuis 2003 et sa victoire dans « Popstars » avec le groupe Linkup, M. Pokora est devenu une figure populaire. Retour sur son parcours.

D

u football, sa première passion, au rêve améri­ cain devenu réalité. Des sommets et des creux. Un en­ thousiasme que rien ne sem­ ble pouvoir effriter. Un pro­ fessionnalisme reconnu de tous. Un artiste adulé par l’im­ mense majorité, parfois cha­ huté. Une trajectoire. Celle d’un gamin des années 1980 tombé amoureux de la musi­ que comme on entre en reli­ gion.

Multiple, pressé, méticuleux, M. Pokora est devenu en un rien de temps l’un des piliers de la variété made in France.

Celle qui plaît, celle qui s’im­ prègne de l’air du temps et ac­

M. Pokora a annoncé vouloir faire un break. Ce docu a été réalisé juste avant.

compagne le quotidien de centaines de milliers de fans.

Mais derrière l’image du beau mec, derrière le chanteur populaire, derrière le pote et le meneur de troupe, qui est Matthieu Tota, le gamin de Strasbourg parti à la recher­ che du bonheur ? Comment a­

t­il fait pour se retrouver si jeune en haut de l’affiche et surtout le rester ? Pourquoi fait­il l’unanimité auprès de tous ceux qui l’ont côtoyé ?

Quel regard porte­t­il sur le personnage qu’il a créé, sa mu­ sique, sa jeune mais déjà riche carrière ? Quels sont ses dou­ tes, ses envies, ses aspirations et ses enthousiasmes ?

Réalisé peu de temps avant le break du chanteur, France 4 vous propose pour la pre­ mière fois un documentaire inédit sur l’un des artistes les plus emblématiques et fédéra­ teurs de sa génération. C’est à cœur ouvert que sa famille, ses amis les plus fidèles et son entourage professionnel nous font découvrir sa vraie per­ sonnalité. Spectateur des ima­ ges de sa vie, Matt Pokora se li­ vre comme jamais et offre avec beaucoup de recul un bi­ lan de sa carrière avant de dis­ paraître pour mieux reve­ nir. ■ France 4, 21.00

AFP

Reporters/Abaca

La société Apple a recruté le réalisateur des films Sixième Sens et Incassable afin de développer un thriller psychologique pour son futur service de streaming, rapporte Deadline. M. Night Shyamalan sera en charge de la production de cette série en dix parties, encore sans titre. Il réalisera également le premier épisode. Le scénario a été confié à Tony Basgallop, habitué du petit écran, qui a notamment travaillé sur What Remains, Inside Men ou encore Hotel Babylon. Ce nouveau projet arrive à point nommé pour M. Night Shyamalan, dont la série Wayward Pines a été arrêtée par la Fox, ce mardi, après deux saisons. Le cinéaste américain origine indienne n’est pas le premier réalisateur, producteur ou scénariste de renom à s’être engagé avec Apple. La firme a déjà mis en production de nouveaux épisodes de la série Histoires fantastiques de Steven Spielberg, un programme co-produit par les actrices américaines Jennifer Aniston et Reese Witherspoon ainsi qu’un projet dirigé par Damien Chazelle (La La Land).

La banquière aux dents longues

© Ricardo Vaz Palma/ZDF

◆ EN BREF Apple commande une série à M. Night Shyamalan

SÉRIE

© LAURENT ZABULON/TF1

LA TÉLÉ DE JEUDI

Il y a 50 ans, c’était « cool » de fumer. Aujourd’hui, c’est la cigarette électronique qui est tendance.

À

la base composée de papier et de tabac, le contenu des ciga­ rettes a beaucoup changé de­ puis les années 60. Ammoniac, plomb, goudron : un fumeur avale plus de 4 000 substances chimi­ ques. Désormais, les cigarettes élec­ troniques font fureur. Mais sont­el­ les réellement moins nocives ?

Tout s’explique a mené l’enquête. ■ RTL TVI, 19.45

20

LA TÉLÉ DE JEUDI

JEUDI 1er MARS 2018

8.00 Le 8-9. 9.00 C’est vous qui le dites. 11.00 On n’est pas des pigeons. 11.55 Les feux de l’amour. Feuilleton.

12.55 JT 13h 13.40 ★★ Le sang de la vigne.

6 Saison 3 (1/4). «Du raffût à Saint-Vivant».

15.20 ★★ Deux mères pour la mariée. Téléfilm humoristique de Sam Irvin. (USA, 2014, 91 min). Avec Gail O’Grady. Avant de se marier, une jeune femme aimerait rencontrer sa mère biologique. Elle la retrouve sans savoir qu’elle ouvre ainsi la boîte de Pandore.

16.50 Les coups de cœur du bourlingueur. «Les super flics de Miami».

17.05 Une saison au zoo.

Documentaire. (2).

17.35 U Rizzoli & Isles. 6 Saison 7 (2/13). «Virage dangereux». Avec Angie Harmon.

18.30 O n n ’ e st pa s d e s pigeons. Magazine du consommateur.

19.30 JT 19h30

6.30 Vews 6.50 20:02 7.15 Tellement ciné 7.45 Vews 8.10 20:02 8.35 Tellement ciné 9.20 Le meilleur de l’humour express 9.45 Demain nous appartient 10.15 Si près de chez vous. «Envoûtement» - «Une mort prématurée» «Découverte macabre» 11.35 Plus belle la vie.

12.05 Max et Vénus. Magazine culinaire.

12.50 L’addition, s’il vous plaît 13.45 20:02. Divertissement.

14.10 Le meilleur de l’humour express. Divertissement.

14.35 Patrouilles. «Au féminin». (5/10).

15.30 The Good Wife. Saison 2 (9/23). «La mort en sursis».

16.15 Bienvenue à l’hôtel 17.05 Max et Vénus.

18.00 Vews 18h00.

18.05 Tout le monde veut prendre sa place 19.00 Demain nous appartient. Série française.

19.30 Plus belle la vie.

20.05 20:02. Divertissement.

8.25 La boutique. 8.55 Best of 6.05 Fifi Brindacier. 6.30 Shopping. 10.25 La boutique. Poochini. 6.40 Vic le Viking 11.35 Martin bonheur. 11.45 3D. 6.55 Maya l’abeille 3D. 7.10 Zigby. 7.35 Pokémon.

Chasseurs d’appart’.

13.00 RTL info 13 heures 8.20 Power Rangers Super 13.45 ★ U Danger en alti- Megaforce. 8.40 Best of tude. Téléfilm de science-fic- Shopping. 10.40 La boutique. tion de George Mendeluk. 11.40 Top Models.

(Canada, 2007, 100 min). 12.00 La boutique.

Avec Jessalyn Gilsig, Antonio 15.30 Souvenir éternel Sabato Jr, Serge Houde. Une 15.40 Bienvenue chez les

colonie de fourmis mutantes s’attaque aux passagers d’un avion de ligne. Une entomologiste essaie d’empêcher cette catastrophe annoncée.

15.30 Les reines du shopping.

«Branchée avec une veste en cuir». Jeu. 16.30 Les reines du shopping.

«Irrésistible en dévoilant votre lingerie». Jeu. 17.25 Chasseurs d’appart’.

18.20 Faisons gagner la vie.

18.30 Septante et un.

19.00 RTL info 19 heures 19.45 Tout s’explique. 6 Magazine d’information.

«Le tabac».

Série

D i v e r t i ss e m e n t

Film

Huang. Saison 3 (12/23).

«Quand on ne peut pas voir sa sœur en peinture».

15.50 U Les experts. Saison 8 (13/17). «Mise en carton».

16.40 FBI: duo très spécial.

Saison 5 (3 et 4/13). «Le codex de Mosconi» - «Esprits sous contrôle».

18.15 U Les experts. Saison 15 (10/18). «Dernier billard».

19.05 U L e s experts: Manhattan. Saison 7 (8/22).

«Morte d’effroi». Une femme a été retrouvée dans un secteur de Central Park où se produiraient des phénomènes paranormaux.

6.25 TFou 6 8.30 Téléshopping. 9.20 Petits secrets entre voisins 6 10.25 Demain nous appartient 6 11.00 Les feux de l’amour 6 12.00 Les douze coups de midi. 6 Jeu. 13.00 Journal 6 13.55 ★ La saison du coup de foudre. 6 Téléfilm sentimental (USA, 2017, 100 min).

15.35 ★★ Amour à la carte.

6 Téléfilm sentimental de David Mackay. (USA, 2016, 95 min). Avec Taylor Cole, Andrew W. Walker. Une jeune femme retourne pour le travail dans sa ville natale et retrouve son petit ami du lycée, gérant du restaurant dont elle doit redresser la barre.

17.10 Quatre mariages pour une lune de miel 6 18.15 Bienvenue chez nous 6 Jeu. 19.20 Demain nous appartient. 6 Série française.

20.00 Journal 6 20.45 C’est Canteloup. 6

6.30 Télématin 6 7.00 Journal 07h00 6 7.10 Télématin (suite) 6 8.00 Journal 08h00 6 8.10 Télématin (suite) 6 8.45 Télématin (suite) 6 9.30

Amour, gloire et beauté 6 9.55 Amour, gloire et beauté 6 10.15 Amour, gloire et beauté 6 10.50 Motus 6 11.20 Les Z’amours 6 11.55 Tout le monde veut prendre sa place 6 13.00 Journal 13h00 6 13.55 Ç a commence aujourd’hui. 6 15.10 Je t’aime, etc. 6 16.20 Affaire conclue, tout le monde a quelque chose à vendre. 6 17.05 Affaire conclue, tout le monde a quelque chose à vendre. 6 18.00 Tout le monde a son mot à dire. 6 18.45 N ’ o u b l i e z p a s l e s paroles. 6 19.20 N ’ o u b l i e z p a s l e s paroles. 6 20.00 Journal 20h00 6

Série

Série

Magazine

20.30

20.30

20.25 ★★

Crimes parfaits

Le grand cactus

Hitman: Agent 47

Castle

Section de recherches 6

L’angle éco

Saison 1. Série policière. Avec Vanessa Demouy, Philippe Caroit, Déborah Krey, Bruno Wolkowitch.

«Entre deux eaux».

Ro ch e e t s o n é q u i p e enquêtent sur la mort d’un homme. des indices démentent la thèse de l’accident.

Présenté par Jérôme de Warzée et Adrien Devyver.

Jérôme de Warzée et Adrien Devyver poursuivent cette troisième saison sous l’œil rieur de Livia Dushkoff, Thierry Luthers et David Jeanmotte. Avec une recette toujours inchangée.

Film d’action de Aleksander Bach (2015). Avec Rupert Friend, Hannah Ware.

Un mystérieux agent tente de protéger une jeune femme issue du même programme scientifique et d’échapper aux griffes d’une multinationale surpuissante.

Saison 7 (5/23). Série policière. Avec Nathan Fillion, Stana Katic.

«Un buzz foudroyant».

Castle se prépare à faire de la publicité pour son dernier roman «Raging Heat».

Martha, sa mère, le soutient dans sa démarche.

Saison 12 (1/14). Série policière. Avec Xavier Deluc.

«Avis de tempête».

Bernier revient à Nice après six mois de suspension.

Sur le ferry, Lucas rencontre un ancien amour, autrefois équipière de la Section de recherches.

Magazine de l’économie présenté par François Lenglet.

«La guerre des sexes».

«Des fourneaux... au boulot !

- Chérie, devine qui va garder les gosses ? - Sexonomics. L’Amérique en guerre... des sexes. - Droit de cuissage, l’insupportable tabou. - ...»

21.30 Crimes parfaits. Série policière française. Saison 1.

«Haute tension». Avec Philippe Caroit, Claire Borotra.

22.10 Tellement ciné express.

Magazine du cinéma. Présenté par Cathy Immelen.

22.30 Vews. Magazine d’actualité. Présenté par Laurent Henrard et Éric Boever.

22.25

Doc Shot M a g az i n e d e s o c i é t é .

Présenté par François Mazure. «Born in Syria». récit du le voyage des réfugiés syriens du point de vue des enfants qui ont fui la guerre.

0.00 L’agenda ciné. 6 Magazine du cinéma. Toutes les sorties cinéma de la semaine.

0.10 O n n ’ e st pa s d e s pigeons. Magazine du consommateur.

1.10 JT 19h30 6

22.55

D6BELS on Stage Présenté par Fanny Gillard.

Invités : Pale Grey. Un mélange de pop atmosphérique, d’expérimentation, de hip-hop et d’électro, pour un résultat singulier.

23.30 OpinionS: MR. 0.00 Vews. Magazine d’actualité.

0.25 20:02. Divertissement.

0.45 Médialog. Magazine du monde des médias.

I

22.15 Top chef « É p i s o d e 4 » . Pré s e nt é par Stéphane Rotenberg.

Invités : Jocelyn Herland et Cédric Grolet. Pour cette 4e semaine de compétition, c’est tous ensemble que les chefs décrochent la qualification, ou tous ensemble qu’ils rejoignent le défi de la dernière chance. Pour la première épreuve, les brigades doivent redoubler d’efforts et de créativité pour sublimer la courge en salé et en sucré.

0.25 RTL info 19 heures 1.10 Jeux de nuit

Avec Bryce Dallas Howard, Oakes BE 1 VOOsport World 1 Fegley, Robert Redford.

12.05 Golf: Open de Tshwane. 1er tour.

19.05 L’info du vrai (C) Magazine.

19.35 L’info du vrai 20h l’événement 18.20 ★★ La Belle et la Bête. Film En direct. fantastique de Bill Condon. (2017). 16.40 VOOsport en résumés (C) Magazine.

Avec Emma Watson, Luke Evans.

20.20 Tchi tcha (C) Magazine.

18.55 ATP Magazine 20.30 ★★ Juste la fin du monde. 19.20 Football: Premier League. Les 21.00 I Banshee. Saison 1 (5 et 6/10). «L’âme sœur» - «L’albinos».

Un gang de motards envahit Banshee en plein festival. La situation dégénère.

22.45 ★★★ Ghost in the Shell.

Film de science-fiction de Rupert Sanders (2017). Avec Scarlett Johansson, Michael Pitt, Juliette Binoche, Takeshi Kitano.

Drame de Xavier Dolan. (2016).

Avec Gaspard Ulliel.

22.05 ★★★ Frantz. Drame de François Ozon. (2016). VO. Avec Pierre Niney, Paula Beer, Ernst Stötzner.

BE SERIE

Salvati, Emily Watson.

2 0. 4 0 Fo o tba l l : A r s e na l Manchester City. En direct.

22.40 Football: Bundesliga. Les temps forts.

(2017). Avec Kev Adams.

VOOsport World 2 15.45 Football: Juventus Turin -

O The Walking Dead.

Saison 8 (9/16). «Honor». VO.

17.45 Football: Lazio Rome - Milan AC.

18.55 ★★ Gangsterdam. Comédie

BE CINE 20.30 15.00 Little Boy. Drame d’Alejandro Monteverde. (2015). Avec Jakob

temps forts.

20.10 Le monde de la Premier League

21.15 I Here and Now. Saison 1. (3/10). «If a Deer Shits in the

16.40 ★★ Peter et Elliott le dra- Woods». Avec Tim Robbins. gon. Film de David Lowery. (2016). 22.15 U The Americans. Série.

Atalanta Bergame. Coupe d’Italie.

Coupe d’Italie. Demi-finale retour.

19.50 Basket-ball: Maccabi Tel-Aviv / CSKA Moscou. Euroligue. En direct.

21.50 VOOsport en résumés.

20.00

U

21.00 ★★

U

20.50 U Castle. Série poli- 21.55 U S e c t i o n de cière. Saison 7 (6/23). «De par- recherches. 6 Saison 12 (2/14). faits inconnus». Avec Nathan «Grand froid».

Fillion, Stana Katic.

22.55 ★★ U

21.45 U

Un crime parfait ?

M a g az i n e d e s o c i é t é .

Présenté par François Troukens. «Message prémonitoire : la tuerie de Flavin».

22.45 U Un crime parfait ?

Magazine de société. «L’affaire Saint-Aubert : les maçons de l’horreur».

23.50 Top Gear. Magazine de l’automobile. Invités : Tchéky Karyo, Bruno Putzulu. «Épisode 1/8 : Les indestructibles».

1.00 Unibet Casino 2.00 Best of Shopping.

Section de recherches 6 Série policière française.

Saison 11 (1/14). «Dans son monde». Avec Xavier Deluc.

Après la découverte du corps d’une thérapeuthe spécialisée dans l’accompagnement de jeunes autistes, la Section mène l’enquête.

0.00 ★★ U Section de recherches. 6 Saison 10 (1/13).

«Noces rouges».

1.00 U Les experts. 6 Saison 11 (12 et 13/22). «Un baiser avant de mourir» - «Les deux madame Grissom».

VOOsport World 3 DISNEY CHANNEL 17.35 Boxe: Callum Smith / Nieky 14.25 Tatami Academy. 14.45 Best Holzken. World Boxing Super Friends Whenever. 15.05 Camp Series. Demi-finale. Super-moyens.. Kikiwaka. 15.30 Jessie. 15.55 Guide 20.05 Golf: Championnat de Mexico. de survie d’un gamer. 16.20 Disney 11. 16.45 Les Bio-Teens: 1er tour, en direct du Mexique. forces spéciales 17.05 Soy Luna.

TV BREIZH 17.55 Backstage. 18.20 Harley, le 7.45 Une famille formidable cadet de mes soucis. 18.40 Liv & «Retour aux sources». Téléfilm Maddie. 19.05 The Lodge. 19.30 9.35 Arabesque. Série policière.

Best Friends Whenever.

15.20 Walker, Texas Ranger 16.10 NICKELODEON Walker, Texas Ranger 17.10 Walker, Texas Ranger 18.00 Walker, 15.25 Alvinnn !!! et les Chipmunks.

Texas Ranger 18.55 Walker, Texas 15.35 Alvinnn !!! et les Chipmunks.

Ranger. Série policière. . «Un flic 15.50 Alvinnn !!! et les Chipmunks. à Miami» 19.55 Walker, Texas 16.00 Bienvenue chez les Loud.

Ranger «Le cœur a ses raisons» 16.10 Bienvenue chez les Loud.

20.50 Les experts. Série policière. 16.25 Bunsen est une bête. 16.50 21.40 U Les experts «Bombes à Harvey Beaks. 17.10 Bob l’éponge. retardement» 22.35 Les experts 17.20 Bob l’éponge. Dessin animé Série policière. 23.30 U Les 17.50 Les Thunderman. 18.10 Henry Danger. 20.05 Maggie & Bianca experts 0.20 U Les experts

21.00 6

23.40 Alcaline, le concert 6 Magazine musical. «Julien Doré». A l’occasion de la sortie de son nouvel album, «Vous et Moi», «Alcaline, le concert» met à l’honneur Julien Doré. Sur la scène du Trianon, l’artiste propose un concert acoustique spécialement créé pour l’occasion.

Cet événement fait le pont entre la tournée qui vient de se terminer avec ses musiciens et la prochaine, où Julien Doré sera en solo avec son public.

1.10 Ç a commence aujourd’hui. 6 Magazine.

MTV 18.45 The Big Bang Theory. 19.10 The Big Bang Theory. 19.40 The Big Bang Theory. 20.05 The Big Bang Theory. 20.35 The Big Bang Theory. 21.00 Black Ink Crew 21.50 Black Ink Crew. «Episode 11 : Le jour du jugement» 22.40 Siesta Key. Série. 23.30 Siesta Key. 0.15 Siesta Key. 1.05 Siesta Key 1.50 Geordie Shore 2.35 Geordie Shore 3.20 MTV Music. Clips.

ABXPLORE 16.40 Top Gear. 17.35 Le convoi de l’extrême. 18.15 Le convoi de l’extrême. 19.00 American Pickers, la brocante made in USA. 19.40 American Pickers, la brocante made in USA. 20.25 The Wildman 20.45 The Wildman. 21.10 The Wildman. 21.30 The Wildman.

21.55 Le convoi de l’extrême.

LA TÉLÉ DE JEUDI

JEUDI 1er MARS 2018

6.00 Peanuts 6 6.30 Titeuf 6 9.25 G u i l l a u m e le 7.20 Anatole Latuile 6 8.40 Conquérant. 6 Documentaire.

Les lapins crétins: invasion 10.55 Curiosités animales. 6 6 8.50 Scooby-Doo, Mystères Documentaire (6/6).

Associés 6 9.35 Garfield & Cie 11.20 La Volga en 30 jours.

6 10.20 Tempête de boulettes 6 (7 et 8/10). «Le roi de la géantes 6 10.40 Le guide du tomate, Saratov et Rovnoye» froussard 6 10.55 Midi en - «Volgograd».

France 6 «Depuis le Salon 12.50 Arte journal international de l’Agriculture». 13.00 Arte regards. «Mieux 12.00 Le 12-13 rémunérer les agriculteurs».

13.00 Météo à la carte. 6 13.35 ★★ L’homme qui n’exisMagazine. En direct.

13.55 Rex. 6 Série policière.

Saison 3. (4 à 6/13). «Passion fatale» - «Le secret d’Anna» «Les poupées».

16.15 Des chiffres et des lettres. 6 Jeu. 16.50 Personne n’y avait pensé ! 6 Jeu. 17.30 Slam. 6 Jeu. 18.10 Questions pour un champion. 6 Jeu. 19.00 Le 19-20 20.05 Tout le sport. 6 20.20 Jeux Paralympiques, «juste avant». 6 20.30 Plus belle la vie. 6

tait plus. Téléfilm allemand de Hans Steinbichler (2018). Avec Julia Koschitz, Jan Josef Liefers.

15.40 360°-GEO. «Valparaíso, la ville des ascenseurs».

16.30 Invitation au voyage. 6 17.10 X:enius. «Les robots de compagnie». Magazine.

17.40 Curiosités animales. 6 18.05 Sur les rivages de la Baltique. Documentaire. «De l’Estonie à la Finlande». (2/3).

19.00 California Dreaming: un état de rêve. Documentaire.

«La Vallée Centrale». (4/5).

19.45 Arte journal 20.05 28 minutes.

Film

Série

21.05 ★★ La ritournelle

20.55 ★★ 6

Film de Marc Fitoussi (2014).

Avec Isabelle Huppert, JeanPierre Darroussin.

Un couple d’éleveurs de bovins connaît une vie paisible jusqu’à ce que la femme décide, sur un coup de folie, de partir brusquement du foyer.

22.45 Soir 3 6

23.30

Tarnac, quand tout déraille 6

Bad Banks Saison 1 (1/6). Série germanofrançaise. Avec Paula Beer et Désirée Nosbuch.

Une jeune banquière ambitieuse, licenciée injustement, rebondit en trouvant un poste exigeant dans une banque d’investissement de Francfort.

22.35 Bad Banks

Série. Saison 1 (2 à 4/6).

Christelle livre une information confidentielle à Jana sur Documentaire. 2008, des le projet «Leipzig 2025». actes de malveillance sur une ligne TGV, ont conduit à 0.25 ★★ L ’ a m o u r h a l a l . ouvrir une enquête judiciaire Comédie libanaise d’Assad Fouladkar. (2015). VO. Avec «pour terrorisme».

0.20 La fin du village, le Darine Hamze, Rodrigue début de... ? 6 Documentaire. Sleimann. À Beyrouth, les L’histoire du village de destins d’hommes et de Cadenet, dans le Lubéron qui femmes qui tentent de vivre a subi les tranformations du leur amour et leur désir sans déroger aux règles de l’islam. paysage rural français.

1.15 Midi en France. 6 1.55 ★★★ Drive. 6 Thriller de Magazine régional. «Depuis le Nicolas Winding Refn (2011).

Salon international de l’Agri- Avec Ryan Gosling, Carey culture».

Mulligan, Ron Perlman.

KETNET HOLLANDE 1 19.40 4eVeR. (32). VO 20.00 11.00 NOS Journaal 11.10 Tijd voor WK Baanwielrennen 2018: MAX. 12.00 NOS Journaal 12.20 Championnats du monde 2018, NOS Journaal 12.35 NOS Journaal en direct de Apeldoorn (Pays-Bas) 13.00 NOS Journaal 13.10 NOS Sportjournaal 13.20 NOS Journaal 21.25 Het journaal met VGT 13.35 NOS Journaal 13.45 NOS CANVAS 20.00 Terzake. 20.30 De Afspraak Sportjournaal 14.00 NOS Journaal 21.15 Check-point 22.05 De ideale ARD wereld. Magazine d’actualité 17.15 Brisant 18.00 Quizduell 22.55 Winteruur. 23.05 Rock ‘n’ 18.50 In aller Freundschaft: Die Roll Guns For Hire: The Story Of jungen Ärzte 20.00 Tagesschau «Mit Wetter» 20.15 Kommissar The Sideman. Documentaire

VTM 18.20 De Buurtpolitie. 19.00 VTM Nieuws 19.50 Het Weer 20.00 Familie. 20.35 Tegen de Sterren Op 21.25 I Alloo in de Nacht.

Magazine de société 22.35 I Chicago Fire. «Prise d’otage» 23.25 I Chicago PD. 0.10 Q-Music

Dupin: Bretonisches Leuchten «Bretonisches Leuchten». Téléfilm policier 21.45 Kontraste 22.15 Tagesthemen 22.45 Extra 3 23.30 Krause feiert Harald Schmidt 0.15 Nachtmagazin 0.35 Kommissar Dupin: Bretonisches Leuchten «Bretonisches Leuchten». Téléfilm policier (Allemagne, 2018, 93 min)

17.20 Les Niouzz 17.25 Trop cool, Scooby-Doo !

17.45 Goldorak.

18.35 Kaeloo.

19.00 Walter et Tandoori.

19.20 Tom et Jerry Show.

19.50 Les Niouzz 19.55 Chroniques d’en haut. «Aravis, la chaleur de l’hiver».

20.30 JT traduction gestuelle 6 21.20 L’invitation

21.25

12.00 Le jour où tout a basculé 13.00 Les triplés. 6 13.35 ★ Une nouvelle donne. 13.40 Houba ! Houba ! Hop ! 6 Téléfilm sentimental.

14.55 Les lapins crétins: invasion 6 14.55 Le jour où tout a basculé 15.45 Zip Zip. 6 15.25 U Private Practice. (deux 16.35 Ninjago. 6 épisodes).

17.15 Minikeums. 6 16.55 Drop Dead Diva. (deux épi- 17.25 Molusco. 6 sodes).

18.20 Les as de la jungle. 6 18.25 U Desperate Housewives. 20.00 Les grandes grandes (deux épisodes). vacances. 6 (deux épisodes).

20.00 Patron incognito. Magazine 21.00 M Pokora, à cœurs ouverts.

Les sentinelles. Magazine culturel. Invité : Steven Laureys.

Caroline Veyt reçoit le neurologue belge Steven Laureys sur le plateau de «Les sentinelles». Le professeur de neurologie s’est spécialisé dans la recherche sur le cerveau, la conscience et le coma. Depuis 2007, le Coma Science Group a détecté chez des patients une conscience que l’on croyait éteinte.

de société. «Lionel Desclée, président de l’enseigne d’animaleries Tom & co» Le patron de l’enseigne d’animaleries Tom & Co se transforme en Rudy, un futur franchisé luxembourgeois, et passe incognito une journée avec trois salariés. Ceux-ci vont juger ses compétences et lui faire découvrir leur métier. Lionel Desclée se rend ainsi dans la banlieue de Bruxelles, à Leeuw-Saint-Pierre.

22.30 ★★★ I Her. 6 Film de Spike Jonze (2014). Avec Joaquin Phoenix, Scarlett Johansson, Amy Adams, Rooney Mara. Dépressif depuis une récente rupture, un homme solitaire trouve un réel réconfort auprès d’une voix, dont il tombe peu à peu amoureux.

0.30 JT traduction gestuelle 6 1.25 L’invitation. Magazine culturel.

1.35 Archives. «Ilya Prigogine».

21.35 Patron incognito. Magazine.

«Grégory Fourey (président fondateur des boulangeries Firmin)».

23.10 Tous pour un. Magazine.

«20 jours pour qu’une famille retrouve son village à Troyes».

23.55 Tous pour un. Magazine.

«30 jours pour redonner espoir à une famille bretonne à Loudéac».

0.40 Le jour où tout a basculé 1.55 Les filles d’à côté

5.00 Best of Shopping. 7.00 La boutique. 8.00 Best of Shopping.

9.00 Shopping Hours. 10.30 La boutique. 12.30 Shopping Hours.

9.00 Winterbeelden 10.00 Radio 2 op één. Magazine musical 12.00 Winterbeelden 12.20 Dagelijkse kost 6 12.35 Blokken 6 13.00 Het Journaal 6 13.30 Iedereen beroemd. 6 13.50 Thuis. 6 Feuilleton.

14.15 Pano. 6 14.50 Villa politica. 6 16.15 Clips 16.30 The Last Ship. 6 Saison 3

14.15 La boutique.

14.50 Touche pas à mon poste !

16.40 U Les vacances des Anges, bienvenue chez les Grecs.

Téléréalité. «Épisode 5».

17.20 U Beauty and the Beast.

Série policière américaine. Saison 2 (10/22). «L’émeraude». Avec Kristin Kreuk.

18.05 U Les vacances des Anges, bienvenue chez les Grecs.

Téléréalité. «Épisode 6».

18.50 Les reines du shopping. «Ayez de l’allure avec un chignon».

20.00 Touche pas à mon poste !

Divertissement. Présenté par Cyril Hanouna.

21.55 New Girl. Série humoristique américaine. Saison 3 (10/23). «Into the Wild». Avec Zooey Deschanel.

22.20 New Girl. Série humoristique américaine. Saison 3 (11/23).

«Rêves de comptoir». Avec Zooey Deschanel.

22.45 Touche pas à mon poste ! Avec la participation de Titoff, Géraldine Maillet, Guillaume Genton...

0.35 Astro voyance. Magazine.

1.35 Luna Park 3.35 Best of Shopping

ZDF 17.00

Heute 17.10 Hallo deutschland 17.45 Leute heute 18.00 SOKO Stuttgart 19.00 Heute 19.25 Notruf Hafenkante 20.15 Der Bergdoktor 21.45 Heute-journal 22.15 Maybrit illner 23.15 Markus Lanz 0.30 Heute+ 0.45 Luther 2.30 Line of Duty (4/6) 3.30 Maybrit illner 4.30 Die Rosenheim-Cops

WDR 16.15 Hier und heute. 18.00 WDR aktuell / Lokalzeit 18.15 Servicezeit 18.45 Aktuelle Stunde Magazine de société 19.30 Lokalzeit. 20.00 Tagesschau 20.15 Ihre Meinung 21.45 WDR aktuell 22.10 Frau tv 22.40 Menschen hautnah 23.25 Das Lachen der Anderen: Comedy im Grenzbereich «Hiv» 0.10 Jazzline. Concert jazz 1.50 Erlebnisreisen 2.00 Lokalzeit

(3/13). «La légende de Takehaya».

17.1 0 Zo o A u s t ra l i ë .

Documentaire.

17.35 Buren. VO. 18.00 Het Journaal 6 18.15 Dagelijkse kost 6 18.30 Blokken 6 19.00 Het Journaal 6 19.40 Iedereen beroemd.

Magazine de reportages.

20.10 Thuis. 6 Feuilleton.

6

6

20.35 Van Algemeen nut 6

Talk show. présenté par Steven Van Herreweghe.

21.30 Klem. Série. Saison 1. VO. 22.20 Van Gils & Gasten 6 23.05 Het Journaal 6 23.20 The Last Ship. 6 Saison 3 (4/13). «L’ombre chinoise». Série.

0.05 Dagelijkse kost 6 0.20 Iedereen beroemd. 6 0.40 Het Journaal 6 1.00 Villa politica 6

RTL + 18.00 Explosiv: Das Magazin.

18.30 Exclusiv: Das Starmagazin.

18.45 RTL Aktuell 19.05 Alles was zählt 19.40 Gute Zeiten, schlechte Zeiten 20.15 Der Lehrer 21.15 Magda macht das schon ! Série

21.45 Beste Schwestern (7/8). «Die Paten» 22.15 Christine. Perfekt war gestern ! 22.45 Christine. Perfekt war gestern ! 23.15 Nicht tot zu kriegen 23.35 Nicht tot zu kriegen BBC 1 18.15 Pointless 19.00 BBC News at Six 19.30 Regional News and Weather 20.00 The One Show.

20.30 EastEnders. Série dramatique 21.00 MasterChef 22.00 Panorama 23.00 BBC News at Ten 23.30 Regional News and Weather 23.45 Question Time 0.45 This Week. 1.35 BBC News

6 Documentaire. Retour sur le parcours artistique de M Pokora, dont la carrière a débuté en 2003 avec l’émission Popstars.

22.35 Maître Gims: Warano Tour. 6 Concert. Bercy Arena, Paris, 2016.

Maître Gims, leader du groupe Sexion d’Assaut a investi la scène de la Bercy Arena pour un concert.

0.20 Les copains d’abord font du ski 6 Variétés. présentées par Arnaud Ducret. Avec Patrick Bruel, Julien Clerc, Bénabar, Patrick Fiori, Christophe Willem, Maurane, Fréro Delavega, Julie Zenatti, M Pokora, Shy’m, Kendji Girac, Amaury Vassili, Zaho, Florent Mothe, Nathalia Doco, Dany Brillant, Forever Gentlemen, Willy Rovelli, Ariane Brodier, Artus, Jarry, Olivier de Benoist et Lise Lamétrie.

2.45 Les Nuits Claires 2015. 6 «Burning Peacocks». Concert.

21

13.30 Journal belge 14.00 ★★ La vie devant elles. Série française. Saison 2. (1 et 2/6).

15.45 Chienne de vie. Documentaire.

16.35 Géopolitis. «Géants du Net, quel contrôle ?»

16.50 Coup de pouce pour la planète.

17.00 Questions à la une. «Les Flamands vont-ils sauver la Wallonie ? - Nos enfants peuventils nous rendre fous ?»

17.50 Le meilleur d’«Acoustic».

Magazine. «Mademoiselle K».

18.00 64’, le monde en français.

19.05 Tendance XXI 19.35 Tout le monde veut prendre sa place 20.20 Tendance XXI express 20.30 Journal (France 2)

20.55

Iles... était une fois.

Documentaire. «Iles lointaines de Polynésie». Découverte de l’immense archipel des Tuamotu, les Gambier, les îles Australes composées de lagons, plages dorées et de montagnes acérées.

22.35 Journal (RTS) 23.15 ★★ Boulevard du rhum.

Film d’aventures de Robert Enrico (1971). Avec Lino Ventura, Brigitte Bardot, Guy Marchand.

1.20 TV5MONDE, le journal Afrique 1.45 Le dessous des cartes.

Magazine. «Qui défend l’Europe ?»

14.40 Allô, docteurs ! 6 Magazine. 6.45 Snooker: Open du Pays En direct.

15.15 Anchorage, ville sauvage 6 (13/13). «Au secours de la nature».

15.40 La tournée des popotes 6 (5/5). «Taiwan».

16.35 Restaurants: suivez le guide ?

6 Documentaire.

17.35 C à dire ?! 6 Magazine. En direct.

17.50 C dans l’air 6 Magazine. En direct.

19.00 C à vous 6 20.25 Entrée libre 6

de Galles. Home Nations Series 2017/2018. 4e manche. 3e jour. A Cardiff. A Cardiff 8.30 Football: Paris-SG (L1) - Marseille (L1). Coupe de France. Quart de finale 10.00 Watts 10.30 Cyclisme sur piste: Championnats du monde 2018.

1er jour. A Apeldoorn. A Apeldoorn (Pays-Bas) 11.30 Cyclisme: Grand Prix Samyn 2018. 200 km. De Quaregnon à Dour 12.15 Football: Paris-SG (L1) - Marseille (L1). Coupe de France. Quart de finale

20.50

La grande librairie. 6 Magazine littéraire. En direct.

Invités : Joël de Rosnay, Etienne Klein, André Comte-Sponville, Patrice Franceschi, Lionel et Karine Naccache. Cette semaine, La Grande Librairie accueille des romanciers, des scientifiques, et des philosophes pour y voir plus clair sur une vaste question : que réserve l’avenir ?

13.45 Snooker: Open du Pays de

rencontre de ceux qui croient en un avenir multi-planétaire pour l’Homme. C’est, en autres, le cas du physicien Stephen Hawking.

Avant elle se tenait à Newport.

Galles. Home Nations Series 2017/2018. 4 e manche. 4 e jour. À Cardiff, en direct.

1 8 .0 0 Cyc l i s m e s u r p i s t e : Championnats du monde 2018. 1er j our. À Apeldoorn. (Pays-Bas).

1 8 .3 0 Cyc l i s m e s u r p i s t e : Championnats du monde 2018. 2e jour. À Apeldoorn, en direct de Apeldoorn (Pays-Bas).

21.15 Snooker: Open du Pays 22.25 C dans l’air 6 d e Ga l l es . H o m e N a t i o n s 23.30 C à vous 6 Series. 4 e manche. 4 e jour, 0.50 Entrée libre 6 1.10 En quête d’une nouvelle Terre en direct de Cardiff. Depuis 2014, 6 Documentaire (2017). À la cette épreuve se déroule à Cardiff.

0.0 0

Cy c l i s m e s u r p i s t e : Championnats du monde 2018. 2e jour. À Apeldoorn. (Pays-Bas).

BBC 2 M6 18.20 Flog It ! «Blackpool» 19.00 15.40 La robe de ma vie 16.10 Eggheads 19.30 Great British La robe de ma vie 16.30 La robe Railway Journeys. 20.00 Athletics: de ma vie 17.25 Les reines du World Indoor Championships: Championnats du monde indoor 2018, en direct de Birmingham (Angleterre) 22.00 Civilisations.

23.00 Mock the Week. 23.30 Newsnight 0.15 Top Gear.

RAI 15.15 La vita in diretta 16.30 TG1 16.40 TG 1 Economia. 16.50 La vita in diretta. 18.45 L’eredità 20.00 Telegiornale 20.30 Soliti ignoti, il ritorno 21.25 Don Matteo 22.10 Don Matteo. 23.50 Porta a Porta. Magazine de société 1.20 TG1-Notte 1.55 Sottovoce 2.25 La gamba. Court métrage 2.45 Il pasticciere. Thriller (Italie, 2012, 100 min) 4.25 Da Da Da

shopping «Branchée avec un manteau long» 18.40 Chasseurs d’appart’ 19.45 Le 19.45 20.25 Scènes de ménages 21.00 Maison à vendre 22.50 Maison à vendre Magazine de société 0.45 Maison à vendre 2.40 Météo 2.50 Programmes de la nuit

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JEUX

CALVIN & HOBBES

JEUDI 1er MARS 2018

3

S O LU T ION S M OT S C R OI SÉ S O R A C C A L L E C U S L A E X S E

D O N U R E B E O I S T E S E R A G C O U L T N E

CIEL GEAI MUID NUEE NUES

BYE ICI IRE LAI RIA TOC TOM

N A N C E O L E E S E A P T L I N I S T E M R E M E O R K I D E I N E E E C U S A L E E

7

PLIER SPRAT UNIES VOILA

GARDERA SUSPECT

8 6

5 AMENE BRUEL EPIER HAITI

4 CENT

BERMUDES CENTRALE

ABATTU EBAHIS REVISE ULTIME

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S U D O KU FAC IL E H

2 5 6 8 1 3 7 4 9 3 7 4 5 6 9 1 2 8 1 9 8 7 4 2 5 6 3

A

9 6 1 3 7 8 2 5 4 8 3 2 4 5 1 9 7 6 7 4 5 9 2 6 3 8 1

I

1

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I

6 8 9 2 3 5 4 1 7 4 2 3 1 8 7 6 9 5 5 1 7 6 9 4 8 3 2

2 5

6

Reproduisez dans les petites cases ci-dessous les lettres entourées.

S UD O K U MOY E N 7 8 5 6 9 1 2 4 3 3 9 2 7 4 8 6 5 1 4 6 1 3 2 5 9 8 7

1

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9 3 8 2 5 4 7 1 6 5 2 6 9 1 7 8 3 4 1 7 4 8 3 6 5 2 9 6 1 7 4 8 2 3 9 5 2 5 9 1 7 3 4 6 8 8 4 3 5 6 9 1 7 2

Cap sur les élections communales 2018 Destination COMMUNES

Chaque samedi jusqu’au prochain scrutin, L’Avenir vous fait découvrir votre commune de façon inédite.

CE SAMEDI 3 MARS Voiries communales : entre nids-de-poule et gouffre financier

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JEUX

JEUDI 1er MARS 2018

S UD O K U FACI L E

5

4 5 1 1 8 7 4 9 6 7 8 5 8 2 9 2 8 5 4 3 1 8 5 7 6 9 8

9-4

Mots fléchés

adverbe

morte sur un tableau

fendre

répéter

accoutré

mollusque

soustrait

toute retournée

enlevée

6 complètement à plat

mammifère

différent

plante qui pique

or (symb.)

7

comme il faut

moiré

3

eh bien

agacé

astuce

continent

pilier du coin

saule

bière belge forte

attendri

libertins

ruisseau

2 jusqu'au bord (au)

téméraire

édit

larve d’insecte

1

1

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étain (symb.)

nickel (symb.)

6

9-3 T&O

1

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3

4

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B L I E P U P R E D E

S V C H U E M E T A T E A G O U U U P A T T I E D E 6I S E M 7 U V I O A G U E S R A N U G A I N E R I L I R T B R E F E R E O S T A U X S E C

litanie

M E T S R I U T O N E I D O S R N E A N P A S B E R A I T I I R T E M N

I 1 2 3 4 5

F ERD INA ND

6

2 9 5 8 7 2

VERTICALEMENT : I. Que l’on a pris soin de bien peser ; II. Frotte rudement. Ses porcelaines sont renommées ; III. A chacun le sien. Montagne de Thessalie. Tête de liste ; IV. Cavité du crâne. Outil pour boulonner ; V. Qui est faite pour. Pièce formant saillie ; VI. Cantique. Mis progressivement au point ; VII. Article arabe. Passe à Grenoble ; VIII. Ce qui n’existe pas. Ville d’Allemagne ; IX. Un pied souvent tordu. Très fine tranche de viande ; X. Prise. Battue.

7

F I N C P L U S

6

par Mich èle MA LGRAS HORIZONTALEMENT : 1. Agencement ; 2. Parées de prestige ; 3. Abréviation de corps. Est grand ouvert. Dans le Vaucluse ; 4. Titre légal. Fibre textile végétale ; 5. Libre. Sorte de virage, en ski ; 6. Façon de jouer. Abréviation de titre ; 7. Porto Rico leur est « associé ». Écrivain russe ; 8. Le diapason le donne. Sédatif de la toux ; 9. Déborde de joie.

Des pièces y sont présentées ; 10. Drogue laxative. Très libre.

enfilade de mensonges

métal d'un louis

disparu

4

MOTS CR O I SÉ S

fourreau

balancé

fin d'infinitif

4

3 6 9

3

obstiné

arbre

6 4 8 7 4 5 1

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pas habillée

5 2

9 8

garçon de la famille

7 injuste

9 1 4

2

cétacé très vorace

du verbe voir

1

S U D O KU MOY E N

certain

individu sert à porter les blessés

8 3

étape

4

contracté

d'un goût acide

1 3

6 7 8 9 10

II

III

IV

V

VI

VII VIII IX

X

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CE

FORUM

COURRIER : route de Hannut, 38 5004 Bouge

« C’est vrai qu’ils ont géré ça autrement que nous. » Jean-Marie CHOQUE

COURRIEL : lecteurs@lavenir.net

à propos du fils illégitime du cousin du roi des Pays-Bas qui reçoit le titre de prince

INTERNET : lavenir.net

L’Avenir est aussi sur Facebook

Jeudi 1er mars 2018

LE SONDRON

L’ÉDITO

par Philippe MARTIN

Nouvelle frontière

VOTRE AVIS Guilain DELWICHE Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité de ses membres, une résolution réclamant à toutes les parties au conflit un cessez-le-feu immédiat dans l’ensemble de la Syrie pour une période minimum de trente jours consécutifs. Mais cette trêve n’est respectée ni par el-Assad, ni par les rebelles, ni par Erdogan. Le « machin » comme disait de Gaulle n’a pas le pouvoir

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de trancher sans tenir compte de la complexité du terrain, c’est pourquoi il précise que la cessation des hostilités ne s’appliquera pas aux opérations militaires menées contre les groupes terroristes qu’il désigne : Daech, Al-Quaïda, le Front al-Nosra, « ainsi que tous les autres individus, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés. » Le but louable est de lever le siège des zones peuplées et de laisser passer l’aide humanitaire. Or certains groupes rebelles s’y opposent et se servent des civils comme bouclier humain (tout civil qui veut quitter la zone qu’ils contrôlent est abattu), des armes lourdes sont installées dans les hôpitaux d’où ils bombardent Damas etc. On voit mal el-Hassad renoncer à la reconquête.

De son côté Erdogan ne se sent pas concerné par la résolution et a reconnu clairement que ses forces spéciales se préparent à des affrontements urbains dans le Nord de la Syrie. Ajoutons le jeu des divisions religieuses (chiite et sunnite) ainsi que l’embarras de la Russie, des E-U et de l’OTAN et on

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Infrastructures sportives Maurice VAN VOOREN J’ai été effaré, lundi, par le courrier de M. Bougniart qui estime que 33 millions pour les infrastructures sportives. Je pensais que tout le monde savait que bouger faisait un bien fou.

Nous sommes une société menacée par la sédentarité et les terrains de sport, les salles omnisports, les piscines contribuent à la santé de tous. Il suffit de voir l’engouement suscité par l’ouverture d’une nouvelle salle de sport dans une commune pour se rendre compte qu’elle répond à un réel besoin. Et pour rappel, les jeux antiques, c’est quelques « athlètes » et des milliers de spectateurs. Dans nos salles de sport, c’est plutôt l’inverse !

Keno Mercredi 28 février

11 12 13 24 29 31 32 37 40 41 43 44 45 59 60 61 64 67 69 70

COUP DE SONDE

RÉSULTATS

Le championnat chinois attire de plus en plus de joueurs.

1 683 votants

Ces joueurs me dégoûtent.

Il n’y a que le fric qui les intéresse. ● C’est logique : la Chine est une grande nation du foot en devenir. ● Ils ont raison. Qui refuserait autant de millions d’euros ?

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britannique, s’il n’y a pas de frontière, à l’avenir, sur le sol irlandais…

Au stade actuel, la difficulté semble insoluble. Entre le respect des traités européens, d’une part, et l’entêtement de la Première ministre Theresa May, acculée à défendre le choix du Brexit avec une très courte majorité politique, d’autre part, il n’y a quasi pas d’espace pour trouver un terrain d’entente.

Alors que le temps presse puisque le divorce, entre Londres et l’Europe des 28, devrait prendre cours en mars 2019. Et le problème des frontières n’est pas l’unique pierre d’achoppement du dossier, comme l’a rappelé hier Michel Barnier, le négociateur européen.

Mais la question de cette petite frontière, avec toute sa brutalité matérielle, resurgit de manière inattendue dans l’actualité. Car qui dit frontière dit forcément statuts différents de part et d’autre. Avec des avantages et des inconvénients pour ceux qui vivent au dedans et au dehors. En d’autres termes, pour les Britanniques, le moment est venu de choisir son camp. Car il va de soi qu’ils ne pourront conserver tous les bénéfices de l’Union tout en récupérant les privilèges qui étaient les leurs avant leur adhésion en 1973.

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CE - Tournai-Ath

1 17 24 28 35 43 6

comprendra qu’une Résolution de l’ONU ne suffit pas à répandre l’optimisme.

ÉdA – Frédéric de Laminne

L’ONU impuissant

Alors que de nombreuses voix s’élèvent en faveur d’une abolition des frontières et la création de grands ensembles géopolitiques, une frontière physique devrait être réédifiée, dans quelques mois, entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord. Régression ?

Sans doute, eu égard au fait que la limite entre cet État et la province du Royaume-Uni était devenue presque impalpable, virtuelle, comme le sont toutes les autres frontières au sein de l’Union européenne.

Mais pour le Royaume-Uni, l’Union européenne c’est de l’histoire ancienne. Son avenir, désormais, c’est sa souveraineté politique et son indépendance économique, telles que décidées par le Brexit. Comme au bon vieux temps, à l’époque de l’Empire britannique. Adieu l’Europe, donc, Bruxelles et toutes ses contraintes !

Parfait, répond Bruxelles, mais dans ce cas, il faut définir le statut de cette nouvelle limite. Si l’on veut éviter le retour des contrôles frontaliers, cela implique que la province britannique d’Irlande du Nord restera, de fait, au sein de l’Union douanière européenne.

Pas si vite, réagit Londres, pour qui il est totalement exclu de recréer une frontière en mer d’Irlande, au sein de l’espace

LE COURRIER DE L’ESCAUT

CE

1

WWW.LAVENIR.NET

Jeudi 1er mars 2018

Manu Guévart : « Notélé peut voir l’avenir sereinement » Manu Guévart était devenu directeur de Notélé en pleine période de turbulences financières.

Trois ans après, ça va beaucoup mieux ! ●

Interview : François DESCY

I

l en était le rédacteur en chef emblématique depuis 1984.

Voici trois ans, il en devint le capitaine, alors que la vague était mauvaise. Nous avons fait le point avec lui.

De fait, c’était un fameux défi puisqu’il y allait de la survie même de Notélé… Nous venions de perdre d’un coup 1,2 mil­ lion €, soit 20 % de nos recettes, quand la télédistribution a été privatisée et que les nouveaux propriétaires n’ont pas voulu re­ conduire la convention qui pré­ voyait de percevoir dans l’abon­ nement, à notre profit, une somme de 10 € par an et par foyer câblé. Notélé a entamé une négociation avec les communes pour qu’elles acceptent de pren­ dre en charge notre refinance­ ment et, dès 2014, j’ai été associé aux négociations. Mais c’est de­ puis longtemps que, avec mon

notélé

Pourquoi avez-vous voulu devenir directeur alors qu’a priori vous aviez un profil de journaliste, et qu’en plus la situation était très compliquée ?

prédécesseur, Jean­Pierre Win­ berg, je participais au processus de décision. Il y avait un autre candidat directeur, qui avait da­ vantage un profil de gestion­ naire que moi, mais je pensais que la direction d’une télévision régionale devait être le prolonge­ ment de sa rédaction. Parce qu’il n’y a pas que les chiffres : il y va aussi d’une ligne éditoriale, d’un esprit… J’avais un attachement viscéral à Notélé et je me sentais une forme de responsabilité.

Pour la région. Et pour une équipe d’exception, dont je con­

rendu possible grâce à l’énorme soutien de toute la région, et de tous les milieux, pour que les communes acceptent de nous re­ financer, progressivement, pour arriver en trois ans au but à at­ teindre en 2018, et qu’on ne dé­ passera pas, fixé à 3,7 €. Sachant qu’une maison réunit en moyenne trois personnes, cela nous fait 10 € par foyer, c’est­à­ dire qu’on en revient aux reve­ nus versés par les citoyens via la télédistribution. À l’une ou l’autre exception près, il y a eu unanimité lors du vote dans les conseils communaux. Je souli­ gne au passage le rôle fort impor­ tant joué par notre très rigou­ reux et très constructif président, Paul­Valéry Senelle, qui a parti­ « Quand la télévision cipé à septante réunions en tout devient planétaire, le dans les communes. Un vrai téléspectateur a besoin combat, qui a duré deux ans ! d’une TV enracinée… » J’insiste aussi sur le fait qu’on a consenti d’énormes efforts en in­ terne, par le personnel : salaires naissais les atouts. bloqués jusqu’en 2018, assuran­ ce­groupe bloquée, non­rempla­ Quelle est la situation trois ans plus cement de certains départs à la tard ? retraite, tout cela sans mouve­ La consolidation financière a ment social mais aussi sans li­ été réalisée, de façon structurelle. cenciement…

On a gardé des marges pour de nécessaires investissements, de La quasi unanimité dans les conseils sorte que l’on peut voir l’avenir communaux n’est-elle pas d’abord sereinement. Certes, nous accu­ due au fait que les élus aiment bien sons encore un léger déficit – il y que les caméras soient là ? avait un mali cumulé de C’est vrai que la télé leur ap­ 250 000 € quand je suis arrivé porte de la visibilité, sert des comme directeur – mais j’espère egos… Mais les élus savent aussi combler le trou qui reste dans qu’il n’y a aucun climat hostile à l’année qui vient. Tout cela a été notre égard. Au contraire ! Et

Dépoussiérage et investissements

«M

Notélé

algré les moyens attribués à la consolidation financière, on a gardé des marges pour de néces­ saires investissements » dit Manu Guévart dans l’interview. De quels investissements s’agit­il ? « J’ai lancé des chantiers de dépoussiérage, ré­ pond­il : le générique, les décors, de nouvelles rubriques, un nouveau style de journal télévisé, attentif aux initiatives les plus modestes… » Il y a aussi les investissements qui portent sur un enjeu oh combien stratégique, celui de la transition numérique. « D’ici sept­huit ans, un tiers du personnel, dont le noyau dur de Notélé, pourra prétendre à la retraite et, dans les derniers engagements auxquels on a pro­ L’an dernier, Notélé a investi dans un petit cédé, on a retenu des profils sensibles au numé­ car de captation appelé « play mobile »…

rique, dit le directeur de la chaîne régio­ nale. Depuis 2016, un temps plein est dédié à la rédaction numérique – suivi du site internet, animation des réseaux sociaux… – et cela s’est avéré bénéfique puisque notre site a quasi dou­ blé sa fréquentation. Cela nous a permis de ra­ jeunir notre audience, sachant que les person­ nes fidèles à notre journal télévisé ont… 57 ans, comme à la RTBF et à France 2 du reste. » Notélé a aussi investi dans l’image haute définition (nécessaire avec les grands écrans), dans la géolocalisation publici­ taire, dans la robotisation du studio (JT sans cameraman), dans un petit car de cap­ tation plus mobile et moins budgétivore, anticipant le remplacement du grand car… ■ F.D.

puis, 3,7 €, ce n’est quand même pas beaucoup demander quand il s’agit de valoriser toutes nos ri­ chesses régionales, de permettre à chacun de se reconnaître dans sa région… Je pense que Notélé a contribué à décloisonner les sec­ teurs – culture, économie, so­ cial… – et la géographie, en ras­ semblant les gens d’une région très disparate, de Comines à En­ ghien. Quand la télévision de­ vient planétaire, et c’est déjà le point de vue que je défendais dans mon mémoire universi­ taire, le téléspectateur a besoin d’une TV enracinée. D’une TV qui aide à (re)créer du lien social dans un monde hyperconnecté mais où il n’y a peut­être jamais eu si peu de relations humaines.

Une série hebdomadaire comme « Un village » connaît un grand succès. En s’obligeant à aller dans des villages où en apparence il ne se passe rien, nous révélons des énergies parfois cachées. Quand on va par exemple à la rencontre de la dernière commerçante de proximité de Pottes, cela se révèle être un choix gagnant ! Nous avons des valeurs, qui sont fort proches de celles de votre jour­ nal, L’Avenir, et nous tenons à les affirmer. Nous sommes très sen­ sibles aux causes sociales, aux dif­ ficultés de la vie, çà et là… Nous sommes très soucieux de plura­ lisme politique dans une région qui n’est heureusement pas mo­ nolithique. Nous apportons un grand soutien à l’associatif et à la culture… ■

VITE DIT Depuis 40 ans Aujourd’hui présente sur tout le Hainaut occidental, notélé a fêté les 40 ans de sa première émission le 12 novembre dernier.

Les sondages disent que tous les jours elle est regardée (au moins quelques secondes) par une personne sur quatre. Elle occupe 40 permanents, dont 21 journalistes. Avec les pigistes, cela équivaut à une masse salariale de 55 ETP, ce qui en fait la 2e (sur 12) de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ses recettes se répartissent comme suit : subventions de la Fédération 40 %, redevances communales 25 %, publicité 25 %, productions propres 10 %.

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TOURNAI UNE PUBLICATION DES ÉDITIONS DE L'AVENIR S.A.

Le pont à Ponts se

L'AVENIR - LE COURRIER 7500 TOURNAI, avenue de Maire 101 BUREAUX NON ACCESSIBLES AU PUBLIC PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION : Pol Heyse

« Le SPW se réjouit qu’un tel chantier soit exclusivement pris en charge par des entreprises belges : Galère/Wanty, TMI, Dufour… » C. VANMUYSEN, inspecteur principal

ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ : Eric Schonbrodt RÉDACTEUR EN CHEF ET ÉDITEUR RESPONSABLE : Thierry Dupièreux Route de Hannut 38 - 5004 Namur-Bouge Tél. : 081/24 88 11 CHEF D'ÉDITION : Jean-Pierre DE ROUCK infoce@lavenir.net - www.lavenir.net REDACTION DE TOURNAI : Tél. : 069/88 96 20 REDACTION D'ATH : Tél. : 068/26 96 00

La construction du nouveau tablier du pont à Ponts est

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en bonne voie d’achèvement au sein des ateliers de

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l’usine Techno Métal Industrie, à Andenne (Seilles).

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À Vaulx, dès vendredi prochain Après un prémontage en atelier, l’ouvrage sera transporté en bord de Meuse dès mardi pour y être chargé en six parties (deux de 170 tonnes et quatre plus légères pour les trottoirs) sur quatre barges qui prendront la direction du Tour­ naisis. La première partira dès mercredi prochain. Après un voyage de trois jours, la première barge devrait arriver au Paco, à Vaulx, le vendredi 9 mars dans l’après­midi. Il faudra alors procé­ der au retournement des éléments principaux, le lundi 12 mars. Les autres éléments arriveront dans la foulée et l’assemblage pourra dé­ buter avant de songer à la mise en peinture de l’ensemble. Pour la teinte définitive, il faudra attendre la prochaine réunion du comité d’accompagnement, dans un peu moins de deux mois, car c’est à lui qu’il appartiendra de la choisir avec le Collège. Pendant ce temps, les travaux préparatoires à la dé­ molition du pont actuel (et no­ tamment le détournement des im­ pétrants) se poursuit. ■

nvités par le SPW, les membres du Comité d’accompagnement du chantier d’élargissement de l’Escaut ont pu mesurer l’ampleur du travail réalisé par les équipes de la SPRL Techno Métal Industrie d’Andenne où se construit, depuis le mois de novembre, le nouveau tablier du pont à Ponts. L’ancien devant être sacrifié sur l’autel de l’élargissement de l’Escaut qui, pour rappel, passera de 19 à 27,4 m dans le goulot surplombé par ce pont afin de permettre le passage des bateaux de classe 5A. Spéciali­ sée dans les constructions métalli­ ques d’envergure, l’entreprise an­ dennaise réalise ici une structure d’une soixantaine de mètres de longueur sur une quinzaine de large. Plus léger que le précédent – 430 tonnes contre 800 pour l’ac­ tuel – le nouveau tablier est aussi plus mince, ce qui permet de ga­ rantir une hauteur libre minimale de 7,3 m entre le dessous du pont et la surface de l’eau… Particularité de la construction, ce monstre d’acier constitué d’une myriade de > L’actualité du chantier sur le site : plaques et de poutres d’acier de 16 http://www.scaldistournai.eu/fr à 120 mm. d’épaisseur, a été cons­ truit « sur l’envers » afin de facili­ ter et de garantir le travail des sou­ deurs. Lesquelles doivent ici La visite en vidéo sur répondre à des critères de qualité www.lavenir.net/tmi-tournai particulièrement exigeants…

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Deux grues montées sur place

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elon le dernier calen­ drier de chantier, la dé­ molition du pont à Ponts débutera le 19 mai. La circulation automobile sera alors totalement interdite durant cinq semaines consé­ cutives sur le site et celle des piétons s’opérera via la pas­ serelle qui sera prochaine­ ment posée juste à côté de celle construite récemment pour le passage des impé­ trants.

Le tablier existant sera dé­ coupé longitudinalement en huit tronçons qui seront éva­ cués via des barges sur l’Es­ caut. Le nouveau tablier mé­ tallique sera quant à lui

acheminé sur place en une seule pièce et le placement se fera à l’aide de deux énor­ mes grues de 650 tonnes.

Fournies par la société Du­ four, celles­ci seront mon­ tées directement sur place, une sur chaque rive. Elles permettront de placer le ta­ blier en surplomb du fleuve et de lui faire effectuer une rotation de 90 degrés avant de le reposer sur des appuis provisoires dans l’attente de la réalisation d’appuis défi­ nitifs.

Ces derniers se voudront plus aérés que ceux qui exis­ tent actuellement. Dans ce même état d’esprit, la culée

actuelle qui déborde au quai Vifquin sera fortement rabo­ tée afin de dégager un bel es­ pace de ce côté du fleuve.

On remarquera – et le SPW

s’en réjouit – que ce chantier est exclusivement entre les mains d’entreprises belges : Galère/Wanty, TPM, Du­ four… ■

Scaldistoiurnai.eu

E-Mail :

Des grues à chenilles de chez Dufour seront montées de part et d’autre de l’Escaut pour faire effectuer une rotation de 90 degrés au tablier.

JEUDI 1er MARS 2018

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construit chez TMI à Andenne 11

mille heures de main-d’œuvre auront été nécessaires pour construire le nouveau tablier en atelier (hors assemblage, peinture et pose).

Christian est ébahi par la technologie

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usqu’il y a un peu plus d’une quinzaine d’années, Christophe Hanneuse fa­ briquait encore des mou­ les métalliques pour des bri­ ques réfractaires dans une usine de Saint­Ghsi­ lain. Avant cela, il a égale­ ment travaillé dans le sec­ teur de la construction métallique de ponts rou­ lants.

Il était invité, ce mardi, chez TMI en tant que membre du comité d’accompagnement et riverain du quai Saint­ Brice. Il s’est dit véritable­ ment ébahi par la technolo­ gie déployée par cette entreprise fondée en 1996 et implantée depuis 98 dans ses gigantesques installations d’Andenne/Seilles.

Occupant une soixantaine d’ouvriers (permanents), une quinzaine d’ingénieurs et une dizaine de dessina­ teurs, l’entreprise est spécia­ lisée dans la ferronnerie, les charpentes métalliques et, à raison de 50 % de son chiffre d’affaires dans les ouvrages d’art. On lui doit notamment dans notre région, le rempla­ cement du pont de Pom­ merœul ainsi que les vannes et batardeaux de l’écluse de

EdA - 40119579569

Le tablier est monté à l’envers pour faciliter le travail des soudeurs et il est truffé de tubes en alu pour le passage des impétrants.

Riverain du quai St-Brice, Christian a travaillé dans le secteur de la construction métallique.

Kain. « Franchement, je suis impres­ sionné par leur manière de tra­ vailler, nous confiait Chris­ tian sur le site. Et notamment par les soudures semi­automati­ ques, une technologie qui n’exis­ tait pas à mon époque et qui per­ met de réaliser un travail à la fois plus fin et plus précis… » Nul doute que quand il tra­ versera le futur pont à Ponts, Christian le fera en portant un autre regard sur cet ouvrage qui aura exigé pas moins de 11 000 heures de travail en atelier. ■ V.D.

VITE DIT Que la lumière soit Des « jours », sécurisés par des caillebotis, sont prévus dans le nouveau tablier et constitueront autant de puits de lumière sous le pont. En ce compris la nuit car il seront dotés d’éclairage.

Un large trottoir Côté circulation, on retrouvera une situation similaire à celle d’aujourd’hui sur le nouveau tablier (avec deux bandes et du stationnement mais uniquement en amont). Côté aval, le trottoir sera quant à lui

élargi pour constituer une espèce d’esplanade d’où les usagers faibles pourront prendre le temps d’admirer la vue sur le fleuve.

Au calendrier La pose proprement dite du nouveau tablier aura lieu le 12 juin pour une (re) mise en service vers le 25 juin. Une fermeture sera encore programmée entre le 15 novembre et le 1er décembre lors du placement du pont sur ses appuis définitifs. Des travaux de voirie seront opérés du 15/12 au 30/12 avec une circulation en demi-voirie.

JEUDI 1er MARS 2018

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2014

« L’art et l’ardeur sont En 2014, le présents un peu partout à label Tournai, et voilà une période Printemps des Poètes avait privilégiée pour l’affirmer été accordé à Tournai après davantage. » Romain BEUGNIES la venue de J.-P. Siméon.

TOURNAI

La poésie s’invite dans la ville de Tournai mais aussi à l’école

ÉdA

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Tout un printemps de poésie ardente La troisième édition de Tournai, Ville en Poésie, s’ouvre ce vendredi au conservatoire. Des rendez-vous sont prévus jusqu’au 8 avril. ●

Plusieurs activités gratuites sont organisées jusqu’au 8 avril dans le cadre de Ville en Poésie. Dès vendredi : expositions, distribution de cartes postales, sous-bocks et marque-pages, décoration de vitrines et de lieux choisis.

Françoise LISON

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ÉdA

rintemps des Poètes ? Le la­ bel français a été accordé à Tournai suite à la venue de l’écrivain et animateur Jean­ Pierre Siméon à la bibliothèque, Romain Beugnies et Brigitte Martin en 2014. Quelques saisons plus assurent la coordination de Ville en tard, en mars 2016, les poèmes ont Poésie : passions conjuguées. fleuri sur les panneaux électroni­ ques de la cité, ont gagné les vitri­ nes, mais aussi des écoles rurales, des lieux publics et privés, portés pas question de les confisquer, puis­ Poésie Moteur, avec des auteurs ve­ par des associations, des auteurs, qu’ils sont à tous. » nus d’ailleurs, marquera aussi l’édi­ des lecteurs.

Pour Romain Beugnies, attaché tion 2018. Entre ces dates, plein de culturel de la Ville de Tournai de­ temps forts attendent le public ! » Contagion bienvenue puis janvier, le plongeon littéraire En ville, d’une librairie au Musée La coordination des événements fut immédiat : « J’ai eu des profes­ de folklore et d’une prestation sla­ et moments poétiques est assurée seurs poètes, Philippe Mathy et Ma­ mée à une promenade insolite, par Brigitte Martin et Romain rianne Kirsch, qui m’ont ouvert des l’itinéraire permettra de décou­ Beugnies. La nouvelle directrice horizons insoupçonnés. Les responsa­ vrir des voix et des écrits. Mais de la bibliothèque de Tournai n’y bilités qui me sont confiées l’événement Ville en Poésie se dé­ va pas par quatre chemins : « Il aujourd’hui me portent notamment cline aussi dans une classe du m’arrive de dire que je n’aime pas la vers les artistes. J’ai pris le train d’ur­ Pays des Collines, traverse la fron­ poésie. En fait, j’ai un tel respect pour gence pour Ville en Poésie, avec un tière française pour la présenta­ elle, que je ne veux pas qu’elle soit gal­ réel plaisir. tion d’une revue éditée par Les vaudée, ni qu’elle s’inscrive dans l’éli­ La soirée d’ouverture de vendredi, Déjeuners sur l’herbe, s’acclimate tisme. J’aime le poème au sens noble avec la collaboration du conserva­ au picard du côté d’Estaimpuis... du terme, j’aime les mots, la parole toire, sera un grand moment. Le « L’ouverture à un large public est juste, au point d’affirmer qu’il n’est week­end de clôture des 7 et 8 avril, une de nos priorités, martèlent les

deux coordinateurs. Rendons à la poésie ce qu’elle mérite, son élan popu­ laire ! » Le thème international de l’année 2018, choisi par les organi­ sateurs du Printemps des Poètes, est l’ardeur. Pour Brigitte, éprise de chanson française, il s’agit d’une couleur à conjuguer à tous les âges, à toutes les rencontres multiculturelles.

Pour Romain, « l’art et l’ardeur sont présents un peu partout à Tour­ nai, et voilà une période privilégiée pour l’affirmer davantage. » Un ca­ talogue gratuit, également en li­ gne, permettra à tous d’explorer le vaste programme des cinq semai­ nes à venir. ■

Vendredi 2 mars à 18 h 30 : conservatoire de Tournai, hommage au poète tournaisien Claude Renard (en médaillon), avec Emmanuel Wallon (chant), Flavien Casaccio (piano), MarieChristine Degraeve (interprétation de textes) et en présence de l’auteur.

Dimanche 4 mars à 15 h : « En venir aux mots », promenade littéraire insolite (des livres s’évadent lors de la balade) par trois étudiantes de l’Académie des Beaux-Arts, à partir de la rue des Chapeliers, n°6.

Dimanche 4 mars de 14 à 18 h : présentation de livres paradisiaques et performances à L’Oiseau Rare, présence de Benjamin Demeyere, 19 quai Saint-Brice.

La poésie, des mots en musique La poésie peut aussi se mettre en musique… À Marquain, les élèves l’ont bien compris grâce à Myriam Mélotte et Françoise Lison-Leroy.

ÉdA

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es poèmes se déclament, les poésies se récitent… À l’école communale de Marquain, les élèves de 1re et 2e primaire ont pré­ féré les chanter ! « Mon pinceau attrape les couleurs ; moi je des­ sine avec le cœur », dans le cadre de « Tournai, Ville en Poésie », Françoise Lison­Leroy a présenté aux jeunes enfants quelques poé­ sies ; Myriam Mélotte les a mises en musique. « J’ai donné cours de musique à l’école normale de Leuze, rappelle la musicienne. Et j’ai tou­ jours trouvé intéressant d’intégrer la musique dans l’enseignement. Cet ate­

Myriam Mélotte prône l’intégration de la musique dans l’enseignement. Elle accompagne, jusqu’à la fin du mois de mars, les jeunes élèves de Marquain dans un projet mêlant musique et poésie.

lier est l’occasion de les familiariser aux instruments de musique, aux sons, aux rythmes, aux gestes. À côté des poésies mises en musique, nous faisons quelques exercices d’éveil mu­ sical. » L’institutrice, Mme Patricia, re­

connaît tous les bienfaits de la musique. « J’ai toujours eu une cer­ taine sensibilité pour la musique et les autres expressions artistiques, souli­ gne l’institutrice. J’essaie d’aborder certaines matières par cet axe et je vois que cela plaît aux élèves. Je pense

que c’est quelque chose qui devrait pouvoir être mis davantage en évi­ dence dans les programmes pédagogi­ ques ; il faudrait pouvoir réorganiser un cours de musique dans l’enseigne­ ment primaire ! » Jusqu’à la fin du mois de mars, les

jeunes élèves auront l’occasion de retrouver Myriam Mélotte à plu­ sieurs reprises pour répéter les poésies musicales. En cercle, ou assis sur leurs chaises, tous ont le sourire et n’hésitent pas à faire en­ tendre leurs voix. Ils veulent être prêts pour la représentation pré­ vue le jeudi 29 mars, à 15 h 30. « C’est un projet qui leur apporte énormément au quotidien, insiste Mme Patricia. La musique leur per­ met de travailler leur concentration mais aussi de canaliser leur énergie.

Lorsque je les sens nerveux, je préfère arrêter de donner cours quelques ins­ tants et chanter avec eux ! Chez les élèves plus timides, on remarque qu’au fil des répétitions, ils s’extériori­ sent plus ! » Et la langue française n’est pas oubliée pour autant. « Je travaille aussi les textes avec les élè­ ves, la création et l’apprentissage d’une poésie. Pour retenir le texte, les élèves ont réalisé des affiches. C’est im­ portant de les sensibiliser à tout cela dès leur plus jeune âge. » ■ P.Den.

TOURNAI ET SA RÉGION

JEUDI 1er MARS 2018

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MO LEN B AIX

Les logements de la Cure en questions Les édiles ont écouté les doléances de citoyens : une manière de se rapprocher de la base. Certains projets urbanistiques seront remaniés. ●

Jean-Marc DESSEYNE

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es rencontres citoyen­ nes : c’était une tradition mise en place par l’équipe de l’ancien bourg­ mestre Daniel Lefebvre. Elle fut un peu oubliée durant quelques années. Cette an­ née, le collège communal a repris le flambeau et vient donc à la rencontre des ci­ toyens dans chaque com­ mune. L’occasion pour la po­ pulation de soulever tout un tas de petits problèmes du quotidien mais également de discuter des gros dossiers lancés par la commune. Et parmi ceux­ci, il y en a un qui ne rencontre pas l’aval des riverains impactés : la construction de logements de transit à Molenbaix, à l’arrière de la Cure, face aux maisons de certains Molen­ baisiens. Un bâtiment de 8 mètres de hauteur qui coû­ terait 400 000 €.

Nous avons déjà évoqué ce dossier dans nos éditions du 14 février. Une pétition si­

ÉdA

Le collège échevinal vient à la rencontre des citoyens dans chaque commune.

gnée par 50 personnes a été remise aux autorités. Il faut également souligner que ce dossier est déjà entaché de quelques irrégularités. Une représentante de la Région wallonne a, en effet, pointé que les volumes du bâti­

ment et les surfaces des chambres étaient surdi­ mensionnés : une erreur de l’auteur de projet. La cure a d’ores et déjà été mise en vente. Là aussi, les riverains estiment la décision assez bizarre : le bâtiment est

Prochaines rencontres

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es édiles seront à l’écoute des citoyens ce jeudi 1er mars, à 19 h, à Pottes (école communale, rue de

l’Enseignement, 3) et le jeudi 8 mars, à 19 h également, dans la salle communale de Velaines, rue du Parc. ■

resté abandonné plus de quatre ans, la Commune es­ timait que cela coûte trop cher pour le rénover et l’éventuel acquéreur aura comme épée de Damocles la future construction de loge­ ment de transit dans son jar­ din ! Les édiles présents à la rencontre citoyenne ont bien entendu les doléances des riverains et il semblerait que le projet puisse être re­ manié. En effet, si la com­ mune obtient les subsides nécessaires à la démolition de la cure, elle envisagerait alors de reconstruire à cet emplacement. Exit donc, la construction d’un immeu­ ble à l’arrière. Nul doute qu’on reparlera du projet.

Plan « Pluie » Chi va piano, va sano. Le bureau d’études a été dési­ gné, des relevés de terrain ef­ fectués et on envisage l’amé­ nagement de deux bassins d’orage : le premier pour le rieu de Billemont d’une con­ tenance de 60 000 mètres cu­ bes. Ce rieu en provenance du Mont­Saint­Aubert avait été responsable des derniè­ res inondations de Molen­ baix en 2010. Le second pour le Clairieux d’une conte­ nance de 30 000 mètres cu­ bes. Des terres agricoles se­ ront expropriées et les travaux pourraient encore débuter en 2018. ■

Chemins et fossés Sur les réseaux sociaux, la polémique a enflé. Au départ, un simple constat : le sentier en dalles de béton reliant la cité de la Renaissance au centre du village de Celles était dans un état lamentable. Recouvert de boue, mal entretenu. Ce sentier est régulièrement emprunté par les enfants et leurs parents pour se rendre à l’école primaire.

Des internautes ont alors ajouté d’autres exemples de chemins vicinaux disparus, labourés car peu utilisés. Une liste s’est peu à peu constituée. On a crié haro sur les agriculteurs. Le remembrement, l’achat de terres agricoles contiguës a également été la cause de suppression de fossés, des bois, des prairies au profit d’une agriculture de plus en plus industrialisée. Certains ont émis l’hypothèse que ces disparitions soient en partie responsable des inondations. Lors des rencontres citoyennes, le constat fut abordé.

PI PA I X

e premier week­end de mars lancera le début des activités marquant le 10e anniversaire du comité Télévie de Pipaix. À cette occasion, la dynamique équipe regroupée autour de Marc Degouys et Roger Laho, pour ne ci­ ter qu’eux, organisera ce diman­ che 4 mars sa traditionnelle mar­ che. Deux parcours de 6 et 12 km traverseront les routes paysannes au départ de la salle Les Glycines, sur la place de Pipaix.

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Marcher, pédaler, rouler pour le Télévie L Le dynamique comité Télévie de Pipaix proposera, entre autres, deux parcours de VTT, longs de 25 et 45 km.

Pour les plus sportifs, la formule VTT sera une nouvelle fois propo­ sée avec, au menu, des tracés de 25 et 45 km vers les hauteurs de Maulde ou de Montrœul. Sans oublier, bien entendu, la balade à moto d’environ 100 km (départ à 10 h 30) organisée en partenariat avec le club « Les Pistards » de Gaurain. À leur retour, les partici­ pants pourront se réchauffer à la salle Les Glycines où diverses col­ lations (tartes, assiettes apériti­

ves…) leur permettront de se sus­ tenter. Il sera également possible de se restaurer autour de frites, de pains saucisses ou d’assiettes gar­ nies (sans réservation).

Il va sans dire que tous les bénéfi­ ces de ces activités (3 € pour la marche, 4 € pour le VTT, 6 € par pi­ lote et 4 € pour l’accompagnant moto…) seront directement rever­ sés au profit du FNRS, « pour faire gagner la vie » sur le cancer. En cette année anniversaire du Télé­

vie de Pipaix, quelques surprises seront programmées en 2018, à l’instar d’une pièce de théâtre or­ ganisée le samedi 24 mars à 19 h 30. La troupe « Les Zygomati­ ques Itinérants » viendra présen­ ter à la salle Les Glycines une pièce de Stefan Cuvelier, intitulée « Les Dessous Chics 2 ». ■ > Marche Télévie, départ entre 8 et 15 heures (jusqu’à 12 h pour les VTT).

Infos : 0478/39.09.94 ; 0478/44.41.18 ; 0471/72.55.68

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Générations

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TOURNAI ET SA RÉGION

JEUDI 1er MARS 2018

PÉRUW EL Z

B U RY/ P ÉR U W E L Z

Visites domiciliaires : motion adoptée

Des mesures de sécurité routière

La motion contre les visites domiciliaires a été votée par treize élus du conseil communal péruwelzien.

Dix conseillers ne l’ont pas adoptée. ●

Des citoyens avaient fait le déplacement à l’occasion du vote de la motion.

Christophe DESABLENS

Une nouvelle formation de guides nature débutera le 3 mars à la Maison du Parc naturel des Plaines de l’Escaut.

La formation propose une initiation aux sciences de la nature : botanique, ornithologie, mycologie, entomologie, mammalogie, géologie, écologie, etc. Organisée par l’ASBL « Les Cercles des Naturalistes de Belgique », elle est ouverte à tous. Sous forme de cours théoriques, de travaux pratiques ou de sorties sur le terrain, la formation se déroule en deux ans. Le droit d’inscription s’élève à 300 €. Le nombre de participants (16 ans minimum) est limité. > 069 77 98 70 ou msirjacobs@pnpe.be

ront aux premières lignes pour faire appliquer cette loi ».

Luc Rigaux a dit aussi les rai­ sons qui poussent le groupe so­ cialiste à adhérer à la motion. « Celle­ci nous pousse à certaines réflexions quant à la vie en société que nous défendons. Si nous défen­ dons les règles fondamentales dont notre pays s’est doté dès sa créa­ tion, si notre constitution est encore pour nous la loi des lois, nous ne pouvons accepter qu’elle soit égrati­ gnée par un projet de loi tel que ce­ lui qui nous occupe ».

Willy Detombe, échevin indé­ pendant depuis son exclusion du parti MR, s’est joint aux dé­ fenseurs de la motion. « J’ai comme vous juré fidélité à la consti­ tution, juré de respecter l’article 15 relatif à l’inviolabilité du domi­ cile ».

n’a pas obtenu satisfaction.

Jean­Pierre Cuignet, chef de file IC, estime que ce vote est prématuré étant donné que des négociations sont encore en cours au parlement fédéral. « Des amendements sont prévus, les débats en commission repren­ dront en temps voulu. Comment re­ jeter maintenant un texte dont la version finale nous est inconnue ? » M. Cuignet a formulé un vote d’abstention. Tout comme le MR qui, sans surprise en raison de sa situation au sein du Gou­ vernement fédéral, n’a pas non plus adhéré à la motion.

Georges Hocq, le chef de file, se veut prudent en éludant le dé­ bat de fond. Parce que les tra­ vaux parlementaires sont en­ core en cours, insiste­t­il. « Ce n’est donc pas un sujet de compé­ tence communale ; nous ne souhai­ Des abstentions sur la forme tons pas une instrumentalisation Yves Wuilpart souhaitait vive­ de l’assemblée locale comme lieu de ment obtenir une unanimité débat idéologique ». Cela dit, in­ autour du vote. Sur ce point, il siste M. Hocq, son groupe res­

tera attentif. « Parce que nous sou­ haitons que l’humain reste au cœur des réflexions ».

Vincent Palermo, président (MR) du CPAS, veut rappeler que sur le terrain de nombreu­ ses personnes d’origines étran­ gères sont accueillies et enca­ drées à Péruwelz. « Depuis 2013, via la structure ILA (Initiative lo­ cale d’accueil) maintenue à Pé­ ruwelz, 153 personnes ont pu avoir un accès à un logement, ap­ prendre le français, aller à l’école…

90 % d’entre elles sont restées sur notre territoire. Je ne voudrais pas qu’aujourd’hui on élude tout ce qui se fait sur le terrain ».

Daniel Westrade, le bourgmes­ tre, estime que le droit au res­ pect de la vie privée et le droit à l’inviolabilité du domicile sont des principes fondamentaux. « C’est important, via cette motion, d’inviter le Parlement fédéral à re­ jeter ce projet de loi et inviter le gou­ vernement fédéral à reconsidérer sa position ». ■ C.Ds

P ÉR UWEL Z

Les coiffeuses, solidaires de Cap48 Le jeudi 1er mars, les vendredis 2, 9 et 16 mars puis les 20 et 27 avril, les coiffeuses de l’athénée royal vont coiffer au profit de Cap48.

L

Cette fois elles ont décidé, avec leurs professeurs Mmes Henne­ bert et Huon et leur chef d’ate­ lier Mme Clément de travailler pour Cap 48.

L'opération va se dérouler le jeudi 1er entre 14 h et 19 h dans le cadre de la journée « Portes ouvertes ». Elle se poursuivra les vendredis 2, 9 et 16, puis encore les vendredis 20 et 27 avril entre 8 h 30 et 15 h 40. Les étudiantes proposent une coupe avec brushing à 16 €. Le brushing ou chignon simple est à 10 €. Côté messieurs, la coupe est à 8 € et la barbe à 7 €. Le salon est situé au n° 5 de la rue du Berceau. ■

es 6es et 7es « coiffure mana­ ger » de l’athénée royal vont travailler au profit de Cap48.

Chaque année, les étudiantes en coiffure se battent pour une bonne cause. En 2017, Carla, Les 6e et 7e « coiffure-manager » vont coiffer pour Cap48.

Léa, Adélaïde et leurs amies de 5e et 6e avaient « accompagné les leur lutte au profit de l’association temps, elles avaient collecté des mè­ Miland Battantes de Quevaucamps dans Relais pour la vie. Dans le même ches de cheveux pour Think­pink. » > Réservations au 069 75 65 17 ÉdA

◆ BON-SECOURS Formation de guides nature

-

L

e groupe Écolo est à l’origine d’une motion contre le pro­ jet de loi visant à autoriser les visites domiciliaires en vue d’arrêter des personnes en sé­ jour illégal. C’est donc logique­ ment Yves Wuilpart qui, au conseil communal ce mardi soir, a lancé le débat. « La Belgi­ que est encore un pays où il fait bon vivre, où les droits de la personne privée sont préservés. Nous ne vou­ drions pas basculer d’un état de droit vers un état policier. La loi of­ fre déjà à la police tout le loisir d’in­ tervenir et de contrôler toute per­ sonne susceptible de nuire à l’ordre public ».

Le groupe AC a voté à son tour la motion à l’exception du con­ seiller Michaël Godard qui a préféré s’abstenir. Véronique Waroux, la cheffe de file, a ap­ pelé à refuser « une forme d’ins­ tauration de délit de solidarité ». « N’oublions pas que pour les per­ sonnes représentant une menace grave pour la sécurité de notre ter­ ritoire, une instruction en bonne et due forme peut déjà permettre des perquisitions strictement encadrées par la loi. Il s’agit ici de personnes malmenées par la vie, auxquelles d’autres personnes, des citoyens belges, viennent temporairement en aide par pure solidarité huma­ nitaire ». Pour Mme Waroux, le débat a bel et bien sa place à un conseil communal. « Parce que le bourgmestre et les policiers se­

L

es riverains de la rue de la Brasserie (Bury/Roucourt) se plaignent de la vitesse exces­ sive des véhicules dans une lon­ gue ligne droite, jusque dans des zones habitées. Le casse­vitesse n’y change rien. Jean­Pierre Cui­ gnet (IC) est revenu à la charge à ce sujet. « Je suis allé sur place comme convenu », indique le bourgmestre Daniel Westrade.

Selon qui il convient effective­ ment de ralentir la vitesse des véhicules. « Mais pas en instal­ lant une chicane, ni en mettant en place un stationnement alternatif.

Ce sont deux options non envisa­ geables à cet endroit. La solution la plus opportune est de rétablir la priorité de droite dans ce quartier ; notamment au carrefour avec le chemin de Thumaide qui mène au cimetière, et au carrefour de la rue de la Vicairie vers la place. Beau­ coup de priorités de droite ont été enlevées à un certain moment, sou­ vent à la demande de riverains, mais il apparaît qu’il vaut mieux les rétablir en divers endroits ».

Par ailleurs, le conseil commu­ nal de Péruwelz a adopté un rè­ glement complémentaire de cir­ culation routière aux abords du passage à niveau compris entre la rue de la Buissière et la rue de la Verrerie, fermé complète­ ment à la circulation routière depuis deux ans à la demande d’Infrabel. Deux places de sta­ tionnement seront ajoutées côté rue de la Verrerie, une place sera enlevée côté rue de la Buissière.

Le bourgmestre, Daniel Wes­ trade, a indiqué que les deux mi­ roirs placés juste en face de la rue Outre­l’Eau, pour aider les automobilistes à emprunter dans de bonnes conditions de sé­ curité la rue de la Buissière, fe­ ront l’objet d’améliorations. ■

ATH ET SA RÉGION

JEUDI 1er MARS 2018

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Alea jacta est. Et maintenant ?

Le PS d’Ath s’affranchit de la conduite de Marc Duvivier, ce qui suscite beaucoup de questions alors que le paysage politique mue.

On ne retrouvera pas tous (toutes) les candidat(e)s PS de 2012 sur la même liste en 2018.

Questions ouvertes

ÉdA – 201448797487

A

lea jacta est. Deux tiers des membres du PS d’Ath pré­ sents mardi soir lors de l’as­ semblée générale du parti ont dé­ cidé de tourner la « page Duvivier » (après le 14 oc­ tobre prochain), en approuvant un « règlement d’éthique » pour l’établissement de la liste qui com­ porte un portique actuellement infranchissable par le bourgmes­ tre sortant. « Ne pas faire l’objet de poursuites judiciaires moralement et éthiquement préjudiciables à la liste (ou avoir été condamné pour une ou plusieurs infractions) qui pourraient donner lieu à une condamnation même si celle­ci est assortie de mesu­ res telles que la suspension du pro­ noncé ou le sursis. Il en ira de même si la sanction devait être une peine de travail. » Dans un communiqué transmis mercredi, le comité de l’USC re­ mercie les militants. « À l’issue du vote, l’adoption du règlement a été plé­ biscitée par 65,7 % des militants. Le PS athois remercie également les re­ présentants du front commun syndi­ cal venu exprimer, dans la sérénité, leurs inquiétudes à propos de l’avenir du personnel communal. » « Le PS athois appelle au rassemble­ ment de la gauche socialiste et au res­ pect du choix des militants. L’Union socialiste communale va continuer de

liste. Si c’est autre chose, si c’est en effet des visées personnelles dans des appa­ reils politiques, je crois que la popula­ tion en a un petit peu marre des appa­ reils qui imposent déjà leurs alliances à gauche, à droite, etc. »

travailler pour présenter aux Athoi­ ses et aux Athois une liste de candi­ dats issus de la société civile et repré­ sentative de chaque catégorie de la population afin de répondre au mieux aux défis qui devront être relevés dans l’avenir. » « J’accepte la décision… » Mardi soir à Maffle (où il y eut quelques moments de tension), Marc Duvivier n’a pas attendu le résultat du vote pour s’exprimer. « La décision sera la décision. Et je l’accepterai comme elle viendra. De­ main sera un autre jour. » Il disait en deviner l’issue. « Les militants présents ce soir à Maffle ne représentent pas toute la force socialiste et les forces de gauche.

[…] Ce qui est étonnant, c’est que bien sûr, aux vœux du parti, on m’invite à parler en tant que chef de file et de re­ présentant sur la liste et puis que qua­ tre jours après, cela change. Moi, je suis forcément étonné d’un change­ ment notoire. » […] « Le PS, ce n’est pas les cent person­ nes qui sont là. Le PS, aux dernières élections, c’est quelque 40 % d’élec­ teurs. Donc, il n’y a justement pas que des PS là­dedans ; il y a des gens qui viennent d’un peu tous les milieux. Il faut arrêter de se pendre au PS, PS. Ce qui compte pour moi, c’est la soli­ darité, c’est en effet défendre les plus faibles et faire en sorte que tout le monde trouve son bonheur dans cette ville et sur cette terre. Si c’est cela être socialiste, eh bien, je suis un bon socia­

Nous l’évoquions dans notre édi­ tion de mercredi : Marc Duvivier a annoncé vouloir être candidat lors des élections du 14 octobre.

Cette volonté suscite évidem­ ment une série de questions. Liste du Bourgmestre ? Mais avec quel(le)s élu(e)s actuel(le)s qui ris­ quent l’exclusion du PS (en sa­ chant que certains mandats sont liés au PS) ? Avec quel (le)s autres candidat(e)s ? Avec quels moyens financiers ? (même si quelques aides peuvent survenir).

Il reste encore l’incertitude liée à la comparution de M. Duvivier de­ vant le tribunal correctionnel, à la fois quant au contenu des débats lors des audiences et quant à l’épi­ logue de cette affaire.

Enfin, dans l’état actuel des cho­ ses (mais tout peut encore chan­ ger), on imagine mal une liste dé­ tenir une majorité absolue au soir du 14 octobre. Il faudra composer.

Mais qui acceptera un pacte de majorité avec une liste MD ? Et imagine­t­on l’actuel bourgmestre siégeant dans l’opposition ?

On ne devrait pas pouvoir répon­ dre de suite à ces questions. Par contre, la recomposition du pay­ sage politique athois pourrait se poursuivre assez vite quand les deux composantes (en divorce) du cdH auront redéfini leur avenir.

Des forces nouvelles au PS ou chez Défi ? Un élargissement du MR ? ■ F.H.

Le règlement d’éthique L’assemblée générale de l’USC a donc approuvé mardi soir un « règlement interne d’éthique et de responsabilité » lié à l’élaboration de la liste pour les élections.

Le chapitre 1 est relatif à divers principes d’élaboration de la liste qui sera « PS » (sans autre appellation). « Le comité de l’USC est le seul organe habilité à désigner les candidats qui prendront place sur la liste, en ce compris la première et la dernière place.

Pour ce faire, le comité de l’USC prendra contact avec les candidats Athois désireux de s’investir au PS et à gauche au niveau communal, et présentera ensuite la liste à ses membres lors de l’assemblée générale. » On veillera à un équilibre géographique, au respect de proportions (maximum 15 % de plus de 65 ans ; minimum 15 % de moins de 35 ans). Il peut y avoir au maximum 35 % (10) de candidats d’ouverture qui devront s’affilier au PS s’ils sont élus.

Et dans le chapitre 2 lié à la « validité des candidatures », il y a donc un article relatif aux poursuites judiciaires.

Celui-là qui a été fatal à Marc Duvivier.

« On essaie de trouver un baudet… » « Il n’est pas question de licenciements », dit le bourgmestre. Qui évoque aussi son procès. « Le baudet, ce n’est pas moi… »

« J’attends calmement que la justice se fasse… » ÉdA – 40120456302

I

nterpellé par les représen­ tants du front commun syndical qui redoutent des licenciements suite à la diffi­ cile situation financière, le bourgmestre veut rassurer. « Tout le monde sait bien que nous nous battons et que je me bats, pour qu’il n’y ait pas de li­ cenciements. […] Je crois que pour une fois en effet, il y a une autorité ministérielle qui prend en considération la situation des cotisations de pension pour l’en­ semble des communes. C’est sous le poids de l’Union des vil­ les et communes, et puis vrai­

tant pour le budget extraordi­ naire, voire même la balise ; et puis, pour le reste, dans cinq ans, dans six ans, le monde aura encore changé. Il nous faut tra­ vailler par période de cinq ans.

Et puis c’est tout. »

Des représentants syndicaux attendaient les membres de l’USC, mardi soir à Maffle. Le bourgmestre se veut rassurant.

semblablement des représen­ tants qui comme moi plaident depuis des mois et des années sur le fait que cette situation de­ viendra impossible à tenir quel­ les que soient les autres mesures qui puissent être prises. Cela ne veut pas dire que nous ne de­ vrons pas gérer convenable­

ment, qu’on ne doit pas en effet continuer à moderniser l’admi­ nistration, et on va continuer les projets qui sont là. […] Il n’est nullement question de plan de li­ cenciements… » « Je reviendrai vers vous très rapidement avec en effet des nouvelles correctes pour 2018,

Marc Duvivier évoque égale­ ment sa prochaine comparu­ tion devant le tribunal cor­ rectionnel. « Quant à mon inculpation, quant en effet à mon retour vers le tribunal cor­ rectionnel, j’attends calmement que la justice se fasse. Je ferai apercevoir que c’est un peu fort que des choses entre 2003­2004 et 2006 sur des manœuvres ad­ ministratives où j’ai eu la fai­ blesse de dire malheureusement parce que j’étais malade “ je prends tout ” et je vais vous dire pour ne pas déranger ni l’admi­ nistration ni le politique qui était présent là­bas ; parce que si

j’avais dit non, mais vous savez je ne suis pas le seul ; il y en a d’autres ; il y a en effet des éche­ vins, des bourgmestres, des comptables, etc. Tout cela, je n’ai pas cela d’une manière totale­ ment délibérée. Je l’ai peut­être fait par inattention, mais j’ai couvert. » […] « Maintenant, certains dou­ tent, trouvent peut­être que le procès va révéler d’autres cho­ ses, mais soyons calmes : il n’y a pas eu d’argent de détourné et peu de francs dans la poche des uns comme des autres, et je crois qu’il y a certainement eu à un moment donné des tensions in­ ternes qui ont fait que les consé­ quences ont été qu’on a même des dossiers, etc., et qu’on essaie de trouver un baudet pour bien le charger. Bé, le baudet ce n’est pas moi. Le baudet, c’est tout un groupe. Je ne suis ni avocat, je ne suis pas juge, j’ai confiance en tout, quelle qu’en soit la consé­ quence. » ■

CE

ATH ET SA RÉGION

◆ VAL DE DENDRE Réunion du cdH Dans un communiqué transmis par Étienne Vanderroost, le cdH de l’arrondissement d’Ath annonce avoir organisé une réunion mardi soir. « Le comité cdH de l’arrondissement d’Ath s’est réuni ce mardi en présence de Mathilde Vandorpe, députée régionale, et Philippe Charlier, président provincial. Il a accueilli à cette occasion les sections d’Enghien, Lessines et Silly qui viennent renforcer l’arrondissement dans la Wallonie Picarde, et a lancé la procédure de préparation des élections provinciales.

Le comité a pris acte de la position de sa vice-présidente Cécile Dascotte qui a décidé de quitter le cdH. Il invite chacune et chacun à se concentrer sur la préparation des élections communales, dans un souci de rencontre et de dialogue avec la population, à l’écoute des préoccupations et des aspirations des citoyens, en privilégiant les valeurs d’humanisme qui font la richesse du parti. »

◆ FLOBECQ Bourse de jouets et de vêtements Du jeudi 8 au samedi 10 mars, la Ligue des Familles organise une bourse à la Maison du Village (rue Polart) à Flobecq. « Voici une occasion pour offrir une seconde vie à des vêtements (pour enfants de plus de 2 ans et pour adultes) ainsi qu’à des livres, objets de puériculture et autres jouets » disent les organisateurs. « Les dépôts seront possibles le jeudi 8 de 9h30 à 12h et de 14h à 20h ainsi que le vendredi 9 de 9h30 à 12h. Le nombre maximum d’objets varie entre les membres et les nonmembres. » Les ventes s’effectueront le vendredi 9 de 18h à 21h et le samedi 10 de 10h à 12h. > Andrée Dhulster : 0478/34 81 44 Annemie Vangheluwe, 068/44 86 57 ; mchrdharveng@gmail.com

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JEUDI 1er MARS 2018

CHI ÈVRE S Conseil communal

Saint-Martin : rénovation du clocher Ce mardi soir, l’imposant dossier relatif à la rénovation de l’église Saint-Martin était à l’ordre du jour du conseil communal. ●

Pauline FOUCART

L

e dossier portant sur la restau­ ration de l’église Saint­Martin de Chièvres, l’un des plus beaux sanctuaires gothiques du Hainaut, est revenu une énième fois que la table du conseil com­ munal, ce mardi soir.

Il a été proposé aux conseillers d’approuver le cahier des charges relatif aux travaux de rénovation du clocher de l’église, ainsi que son montant estimé à 502 066 € hors TVA. Pour des raisons budgé­ taires, le collège a souhaité limiter son intervention financière à 500 000 € par exercice et a donc donné sa priorité à la partie la plus fragilisée du bâtiment, à sa­ voir le clocher. « La restauration de l’édifice aurait dû être terminée voici 15 ou 20 ans, mais un bureau d’architecte en diffi­ cultés financières en a décidé autre­ ment, expliquait Francis Cordier, bourgmestre FF et échevin du culte. Beaucoup de travaux ont déjà été entrepris sous cette mandature, comme la pose d’un drainage et d’un égouttage périphérique, l’installation de gouttières et descentes en 2 013 (42 929 €) ou encore le nettoyage des combles en 2 014 (81 756 €). La séance de ce soir marquera le début de la phase la plus lourde de la res­ tauration de l’édifice chiffrée à 2 650 000 €, subsidié à 60 % par la Wallonie. Ces travaux pharaoniques occuperont plus que vraisemblable­ ment toute la mandature pro­

Le collège limite son intervention financière à 500 000 € par exercice. Le clocher a donc la priorité.

ÉdA – 40121574152

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chaine. » Un clocher en piteux état Hormis les réparations consécu­ tives à la guerre 40­45, les derniers travaux de renouvellement de la toiture de l’édifice datent de 1922. « Des portes et de nombreuses pièces de recouvrement sont manquantes depuis plusieurs années. Le clocher s’apparente aujourd’hui à une volière à ciel ouvert. L’eau de pluie a fait son effet et la charpente du clocher est al­ térée. Ces éléments défectueux seront renouvelés, les pièces de couverture seront toutes remplacées ; les ardoises et les arêtiers, noues, solins et contre­ solins. Les boiseries extérieures, abat­ sons, grandes lucarnes, petites lucar­ nes seront nouvelles. Toutes les ferronneries extérieures, croix, croi­ sillons et ancrages seront retirées, traitées et remises dans leur état d’origine. Des filets anti­oiseaux se­ ront installés à l’arrière des abat­sons pour protéger les combles. » L’église conservera toutefois ses activités cultuelles durant toute la durée du chantier.

Claude Demarez, chef de file de

l’opposition MR, a rappelé l’am­ pleur du dossier. « C’est un gros et beau dossier qui a déjà employé trois échevins des cultes et deux bureaux d’architecte, a­t­il indiqué. Je pense que le prochain échevin des cultes sera très occupé durant la prochaine législature. Concernant les montants, c’est vrai qu’ils sont importants, mais c’est un peu “notre dossier cathé­

drale” à nous. Il faut ramener tous les investissements à échelle d’une géné­ ration. Peut­être aurait­il été possible de négocier via des plans plurian­ nuels avec la tutelle. Mais mainte­ nant, il faut avancer. Je préconise une union des forces vives chiévroises pour faire aboutir ce dossier, car il en vaut la peine. » Les conseillers ont tous approuvé ce point. ■

Motion contre les visites domiciliaires Mardi soir, il a été proposé aux conseillers communaux d’inviter le Parlement fédéral à rejeter le projet de loi relatif aux visites domiciliaires et à reconsidérer sa position au regard des différents avis émis jusqu’à présent. Le groupe MR s’est opposé à cette motion. « Je trouve qu’elle dépasse l’intérêt communal », a indiqué Claude Demarez, chef de file MR. Pour Didier Lebailly, échevin Écolo, ces visites domiciliaires sont « une grave atteinte aux libertés constitutionnelles de notre pays

mais porte également en lui la criminalisation de la solidarité des citoyens qui hébergent chaque nuit des migrants pourchassés. Parmi ces hébergeurs, il y a des Chiévrois et Chiévroises. » Selon Bruno Lefebvre, bourgmestre empêché, se positionner est une preuve de courage. « Nous devons avoir le courage de nous positionner, car nous sommes en droit de le faire. Nous devons prendre position face à une décision qui est en train d’être prise. » La motion a été rejetée par le MR. P.F

Salon Saint Vincent du Vin et du Fromage

2-3-4 Mars 2018 150, Rue J.F. Kennedy 6250 Roselies

VENDREDI 2 MARS DE 17H À 22H - SAMEDI 3 MARS DE 10H À 21H - DIMANCHE 4 MARS DE 10H À 20H BCFTU00C

JEUDI 1er MARS 2018

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Sortir

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◆ ATH « Follow me »

AntiArt

Le vendredi 2 mars, la Maison culturelle d’Ath invite les curieux pour découvrir « Follow me », une étape du travail de la Compagnie Be Flat. Ces Gantois aiment jouer avec l’espace public, dans des lieux du quotidien. Leur complice ? Une échelle.

Arpentant les rues du centre-ville d’Ath, le public aura l’occasion de devenir un « follower » et il se demandera finalement si tout est réellement planifié… Le rendezvous est donné au CAR à 17 h 45, pour ensuite partir à l’extérieur. Si le temps ne le permet pas, l’étape de travail se déroulera à l’intérieur. > Gratuit, mais réservation indispensable au 068 26 99 99 – billet@mcath.be

Les fontaines, entre mythe et réalité L’entité princière compte de nombreuses fontaines, dont certaines alimentent des légendes. Une balade guidée partira à leur découverte, le 18 mars.

L

a fin de l’hiver approche (si si, on vous l’assure !) et avec elle sans doute, l’envie de se dégourdir les jambes sous un beau rayon de soleil. Cela tombe bien puisque dans le cadre des journées wallonnes de l’eau, l’office du tourisme de Belœil met sur pied, en collaboration avec le Contrat Rivière Dendre et Haine, sa première sortie de la saison.

Le dimanche 18 mars à partir de 10 heures, une agréable et bu­ colique balade à vélo partira à la découverte des fontaines belœilloises. Au départ de la rue du Château, les participants en­ fourcheront leur bicyclette pour un circuit guidé d’environ 2 h 30. De la Pompe du Prince

ments de fouet du cocher.

Dans les faits, il existe bel et bien une explication scientifi­ que : depuis des fissures du fond calcaire de la source, l’eau re­ monte de poches aquifères pro­ fondes en traversant une cou­ che sablonneuse. La pétillance que les promeneurs de la forêt de Stambruges peuvent admirer en surface provient du fait que l’eau se charge de gaz inertes, de CO2 et d’un peu d’oxygène.

D’autres histoires, plus ou moins surprenantes, vous se­ ront contées le 18 mars pro­ chain. Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver au préalable.

Pour ceux qui souhaiteraient louer des vélos (électriques ou classiques) dans le cadre de cette balade, l’office du tourisme de Belœil se tient à la disposition de la population. ■

Henri à la fontaine bouillante en passant par la Canarderie, les fontaines à Lattes et du Major, tous ces points d’eau ont une histoire particulière, parfois teintée de mystère.

On pense notamment à la fon­ taine bouillante de Stambruges, théâtre d’un étrange phéno­ mène. Dans une eau étonnam­ ment limpide, on peut y obser­ ver un bouillonnement ininterrompu provenant de co­ lonnes de bulles remontant à la surface.

La légende raconte qu’un jour, une princesse revenant du châ­ teau de Belœil y serait tombée avec son carrosse. L’équipage englouti réapparaîtrait chaque P.-L .C. vendredi saint, sous les claque­ > Infos et réservation : 069/68.95.16

Originaire de Mouscron, Maud Losfeld a publié « Chroniques d’une mort refusée ». Elle y témoigne du don d’une partie de son foie, qui a permis à son père de vivre sept années de plus. Elle parlera de cette expérience au centre Marius Staquet, place Charles de Gaulle, le jeudi 1er mars à 19 h 30. La rencontre sera animée par Jean-Marc Hommé. Entrée libre.

Les déjeuners sur l’herbe

B E LΠIL

◆ MOUSCRON Chronique d’une mort refusée

◆ NÉCHIN Les produits d’entretien naturels Nettoyer sa maison avec des produits sains et pas chers, c’est facile. Des ingrédients naturels, si on les utilise bien, peuvent remplacer les produits de nettoyage conventionnels souvent toxiques pour l’environnement et nocifs pour notre santé. La Maison de l’Environnement à Néchin (42 rue Albert Ier) organise à ce sujet un atelier tout public avec Philippe Gason, le samedi 3 mars, à 10 h 30. icarmen13 – Fotolia

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L’énigmatique fontaine bouillante à Stambruges n’aura plus de secret pour les participants à la balade.

> Gratuit mais sur inscription : 056 48 13 23 ou 069 55 72 95

Jeudi 1er mars 7 h, 8 h, 9 h, 12 h 30 Le journal 7 h 20, 8 h 20, 9 h 20, 12 h 55 Un village 7 h 30, 8 h 30, 9 h 30, 13 h Délices et Tralala 10 h Jardinage 10 h 30 Alors on change 11 h Bienvenue chez vous 11 h 30 Au chant du coq 12 h, 13 h 30, 16 h, 17 h 30 Vivre ici

12 h 15, 13 h 45 Excel Mag 14 h Cap Zéro Déchet 15 h Mémoire des rues 15 h 30 Pense-bêtes 16 h 15 Les enfants nous parlent 16 h 30 Une éducation presque parfaite 17 h Terre urbaine 17 h 45 C dans la poche À partir de 18 h : Le journal, Un village, Mod’emploi

L ES C IN É M AS ATH ■ L’Écran

Belle et Sébastien 3 : Le Dernier Chapitre ◆ Sa 14 h.

■ Jusqu’à la garde ◆ Ve 17 h30. Di 20 h30.

■ La Ch’tite Famille ◆ Je 17 h 30.

Ve 20 h 15. Sa 16 h 15, 20 h 30. Di 14 h, 18 h 15.

■ L’Échappée belle VO S.T. ◆ Di 16 h.

■ Le Retour du héros ◆ Je 20 h. Sa 18 h 30.

■

LEERS ■ Amical Ciné

Le jardinier qui voulait être roi ◆ Sa, Ma 16 h. Di 15 h.

■ Le Labyrinthe – Le Remède mortel ◆ Sa, Ma 19 h. Lu 18 h 30.

■ Le Rire de ma mère ◆ Ve 19 h. Di 18 h. Lu 15 h.

■ Les Tuche 3 ◆ Je 19 h.

■

MONS ■ Imagix ■

Belle et Sébastien 3 : Le Dernier Chapitre

◆ Je, Sa, Lu, Ma 15 h, 17 h 30. Ve 15 h,

17 h 30, 20 h 30. Di 11 h, 15 h, 17 h 30.

■ Black Panther ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma

14 h 30, 17 h, 20 h, 22 h 30. Di 11 h, 14 h 30, 17 h, 20 h, 22 h 30.

■ Call Me by Your Name VO S.T. ◆ Je 14 h 30, 17 h, 20 h, 22 h 30.

Ciné-club ■ Carmen ◆ Ma 20 h.

Opéra ■ Cinquante Nuances plus claires 16 ANS ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 30, 17 h, 20 h, 22 h 30. Di 11 h, 14 h 30, 17 h, 20 h, 22 h 30.

■ Coco ◆ Je,Ve,Sa,Lu,Ma 14h15.Di 11h,14h15 ■ Criminal Squad ◆ Je 19 h 45, 22 h 30. Ve, Sa, Di, Lu, Ma 17 h, 19 h 45, 22 h 30.

■ Cro Man ◆ Je, Ve, Lu, Ma 15 h. Di 11 h, 15 h.

■ 12 Strong ◆ Ve, Sa, Lu 22 h 45. Di 20 h 30, 22 h 45.

■ Ferdinand◆ Je,Ve,Sa,Di,Lu,Ma 15h,17h30 ■ Insidious : La Dernière Clé 12 ANS ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 22 h 45.

■ Jumanji : Bienvenue dans la jungle ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 15, 17 h, 20 h, 22 h 30. Di 11 h, 14 h 15, 17 h, 20 h, 22 h 30.

■ Jusqu’à la garde ◆ Je, Sa, Di, Lu 17 h 30, 20 h 30. Ve, Ma 17 h 30.

■ La Ch’tite Famille ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 30, 17 h, 20 h, 22 h 30. Di 11 h, 14 h 30, 17 h, 20 h, 22 h 30.

■ La Forme de l’eau ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 20 h, 22 h 30.

■ Le Labyrinthe : Le Remède mortel ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 15, 17 h, 20 h, 22 h 45. Di 11 h, 14 h 15, 17 h, 20 h, 22 h 45.

■ Le 15 h 17 pour Paris VF ◆ Je, Ve, Sa, Di 20 h 30, 22 h 45. Lu 20 h 30. The 15:17 to Paris VO ◆ Lu, Ma 22 h 45.

■ Les Aventures de Spirou et Fantasio ◆ Je 17 h 30. Ve, Sa, Lu, Ma 15 h, 17 h 30. Di 11 h.

■ Les Tuche 3 ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 30, 17 h, 20 h 30, 22 h 45. Di 11 h, 14 h 30, 17 h, 20 h 30, 22 h 45.

Paddington 2 ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 30. Di 11 h, 14 h 30.

■ Patser ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 15 h, 17 h 30, 20 h 30, 22 h 45.

■ Red Sparrow 12 ANS ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 15, 17 h, 19 h 45, 22 h 45. Di 11 h, 14 h 15, 17 h, 19 h 45, 22 h 45.

■ Star Wars : Les Derniers Jedi ◆ Di 11 h.

■ The Passenger 12 ANS ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 20 h 30, 22 h 45.

■ Tout le monde debout ◆ Ma 19 h 30.

■ Wonder ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 17 h 30. Di 11 h, 17 h 30.

17 h 30. Sa 20 h. Di 14 h, 19 h 30. Lu 15 h, 20 h 15. Ma 15 h.

■ Un conte peut en cacher un autre ◆ Sa 15 h 30.

■ Une part d’ombre ◆ Je 20 h.

■ Vers la lumière VO ◆ Je 15 h. Ve, Sa 20 h.

Di 18 h 30. Lu 17 h 30. Ma 20 h.

■ Wallay ◆ Ve 17 h. Di 11 h.

■ Wonder Wheel VO ◆ Je 17 h30.Ve 22 h15.

Sa 22 h 30. Di 20 h 45. Lu 18 h. Ma 15 h.

■ Plaza Art

■ Cinéma For&ver

■

A Ciambra VO ◆ Je 15 h. Ve 22 h. Sa 17 h.

Di 20 h 30. Lu 17 h 15.

■ Breathe VO ◆ Je 15 h. Ve 20 h. Sa 17 h. Di 16 h 30. Lu 20 h. Ma 17 h.

■ Bye Bye Germany VO ◆ Je 17h30.Ve 20h.

Sa 17 h15. Di 16 h15. Lu 20h. Ma 20 h 15.

■ Carré 35 ◆ Ve 15 h 15. Sa 15 h. Di 19 h. Ma 15 h 15.

■ Cro Man ◆ Sa 15 h. Di 11 h.

■ L’Apparition ◆ Je 17 h 30. Ve, Sa 15 h, 20 h 15. Di 11 h, 16 h 30. Lu 15 h. Ma 20 h.

■ L’Insulte ◆ Ve 22 h 30. Sa 22 h 15. Di 14 h.

Lu 17 h 30. Ma 20 h.

■ La Douleur ◆ Je 15. Ve 17 h 30. Sa 22 h. Di 11 h 15. Lu 15 h. Ma 17 h 30.

■ Lucky VO ◆ Je 20 h 15. Ve 18 h. Sa 20 h. Di 14 h, 20 h 45. Lu 15 h 15. Ma 17 h 30.

■ Ni juge, ni soumise ◆ Je 17 h 30. Ve 15 h.

Sa 18 h. Di 14 h, 18 h 30. Lu 20 h. Ma 17 h30.

■ Rendez-vous à Bray ◆ Je 20 h. Di 16 h 30. Lu 15 h.

■ Rita et Crocodile ◆ Sa 10 h.

■ The Shape of Water VO ◆ Je 20 h 15. Ve ■

MOUSCRON ■

Belle et Sébastien 3 : Le Dernier Chapitre

◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 16h15. Di 10h30, 16h15.

■ Black Panther ◆ Je 14 h 15, 19 h 45,

22 h 30. Ve, Sa, Lu 14 h 15, 17 h, 19 h 45, 22 h 30. Di 10 h 15, 14 h 15, 17 h, 19 h 45, 22 h 30. Ma 14 h, 16 h 45, 22 h 30.

■ Cinquante Nuances plus claires ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 18 h 15, 20 h 10, 22 h 30.

■ Criminal Squad ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 22 h30.

■ Cro Man ◆ Je, Sa, Lu 14 h 15. Di 10 h 30.

■ Et les Mistrals gagnants ◆ Je 19 h 45 .

Ciné débat ■ Ferdinand ◆ Ve, Ma 14 h.

Di 10 h 30, 14 h.

■ Insyriated VO S.T. ◆ Ma 19 h 30. Cinéclub ■ Jumanji : Bien-

venue dans la jungle ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 14 h 15.

■ La Ch’tite Famille ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 15, 17 h, 20 h, 22 h 30. Di 10 h 30, 14 h 15, 17 h, 20 h, 22 h 30.

■ Le Labyrinthe : Le Remède mortel ◆ Je, Lu 14h, 16h50, 22h30. Ve, Sa, Di 14 h, 16h50, 19 h 40, 22 h 30. Ma 16 h 50, 19 h 40, 22 h 30.

■ Les Tuche 3 ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h, 16 h 05, 18 h 10, 20 h 30. Di 10 h 30, 14 h, 16 h 05, 18 h 10, 20 h 30.

■ Patser ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 17 h, 20 h, 22 h 30.

■ Red Sparrow ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 14 h 15, 17 h, 19 h 45, 22 h 30.

■ Tout l’argent du monde ◆ Je 17 h. Di 10 h 30. Lu 20 h. Ma 14 h. Coup de cœur

TOURNAI ■ Imagix ■

Belle et Sébastien 3 : Le Dernier Chapitre

◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 45, 17 h 15. Di 11 h,

14 h 45, 17 h 15.

■ Black Panther ◆ Je, Ma 17 h, 19 h 45, 22 h 20. Ve, Sa, Lu 17 h, 19 h 45, 22 h 30. Di 11 h, 17 h, 19 h 45, 22 h 20.

■ Carmen ◆ Ma 20 h.

Opéra ■ Cinquante Nuances plus claires 16 ANS ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 17 h, 20 h, 22 h 45.

■ Coco ◆ Di 11 h.

■ Criminal Squad ◆ Je,Ve, Sa, Di, Lu 14 h 30, 17 h, 19 h45, 22 h30. Ma 14 h 30, 17 h, 22 h 30.

■ Cro Man ◆ Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 30.

■ Ferdinand ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 14 h 30.

■ Jumanji : Bienvenue dans la jungle ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 14 h 30, 20 h, 22 h 45.

La Ch’tite Famille ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 30, 17 h, 20 h, 22 h 30. Di 11 h, 14 h 30, 17 h, 20 h, 22 h 30.

■ Le Labyrinthe : Le Remède mortel ◆ Je, Ve, Sa, Lu 14 h 15, 17 h, 20 h, 22 h 30. Di 11 h, 14 h 15, 17 h, 22 h 30, 20 h. Ma 14 h 15, 17 h, 20 h.

■ Les Aventures de Spirou et Fantasio ◆ Di 11 h.

■ Les Tuche 3 ◆ Je, Ve, Sa, Lu, Ma 14 h 45, 17 h 15, 20 h 15, 22 h 45. Di 11 h, 14 h 45, 17 h 15, 20 h 15, 22 h 45.

■ Moi, Tonya VF ◆ Je 17 h 15, 20 h 15. Ve, Sa 17 h 15. Di 20 h 15. I, Tonya VO ◆ Lu 17 h 15, 20 h 15. Ma 17 h 15.

■ Ni juge, ni soumise ◆ Je 14 h 45, 20 h. Ve, Ma 17 h 15. Sa 20 h. Di 17 h 15, 22 h 30. Lu 22 h 30.

Art & Essai ■ On Body and Soul VO ◆ Je 22 h 30. Ve 20 h. Sa, Ma 14 h 45. Di 11 h, 14 h 45. Lu 17 h 15.

Art & Essai ■ Red Sparrow ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 14 h 15, 17 h, 19 h 45, 22 h 30.

■ The Insult VO S.T. ◆ Je 17 h 15. Ve 14 h 45, 22 h 30. Sa 17 h 15, 22 h 30. Di 20 h. Lu 14 h 45. Ma 22 h 30.

Art & Essai ■ The Passenger ◆ Je, Ve, Sa, Di, Lu, Ma 22 h 45.

■ Tout le monde debout ◆ Ma 20 h.

Ladies’ night ■ Gagnant Oscars 2018 VO S.T. ◆ Lu, Ma 20 h.

Art & Essai ■

10

CE

HAINAUT OCCIDENTAL

JEUDI 1er MARS 2018

MOUSCRON

Camions flamands détournés sur Mouscron : culotté ou logique ?

Entre l’argilière de Rollegem et l’usine Koramic d’Aelbeke, il y a une courte distance en Flandre, mais Courtrai préfère dévier tout le charroi vers… Mouscron.

Thomas TURILLON

C’est surtout la Schreiboomstraat qui devrait en baver Si certains ont d’emblée rué dans les brancards en disant pla­ tement que les Flamands étaient gonflés, il nous a aussi semblé opportun de prendre le temps de comprendre pourquoi un tel dé­ tour. Analyser le parcours, c’est

Com.

V

endredi dernier, l’échevine mouscronnoise à la Mobi­ lité, Marie­Hélène Vanels­ traete, a été informée d’un nou­ veau projet de parcours de camions entre la future argilière Wienerberger à Rollegem et la grande tuilerie Koramic d’Ael­ beke (en face de chez BMW Monserez).

Que vient faire Mouscron là­de­ dans ? Comme vous l’aurez cons­ taté sur le plan, le parcours qui serait emprunté pour transférer la terre du point A au point B n’est pas le plus court ! « La voie la plus directe serait de 4, 5 kilomè­ tres mais l’itinéraire privilégié ac­ tuellement ferait 11,4 kilomètres dont approximativement 7,5 sur le territoire de Mouscron ! » a expli­ qué l’échevine questionnée par Luc Tiberghien lors du dernier conseil communal, l’Écolo ayant aussi été interpellé.

La route empruntée par les ca­ mions sur le territoire hurlu se ferait grosso modo via trois li­ gnes droites : cela irait du rond­ point de l’usine Vandeputte au rond­point des Bobines pour bi­ furquer à droite sur la route Ex­ press avant de la quitter par le biais de la sortie à la chaussée de Gand, cette dernière serait alors descendue jusqu’au passage à ni­ veau où se trouve la destination finale.

d’abord constater que hormis des bouchons au rond­point/tun­ nel à hauteur du McDonald’s, déjà hypersaturé aux heures de pointe – c’est surtout sur ce point­là qu’a d’ailleurs appuyé M. Tiberghien, les désagréments seraient minimes pour Mous­ cron. Ce sont surtout les rive­ rains domiciliés sur le territoire de Rollegem qui seraient déran­ gés par le charroi… On peut qua­ siment parler de voirie rurale sur le début du parcours ! Inadapté pour un aussi grand trafic. Un dossier technique mobilité établi en 2015 pour le compte de Wie­ nerberger permet d’apprendre que l’entreprise autrichienne compte faire passer quatre ca­ mions par heure dans la Schrei­ boomstraat réaménagée !

Ce sont ces voisins flamands impactés qui ont tiré la sonnette d’alarme auprès des Mouscron­ nois afin qu’ils se rallient à leur cause. Un comité de riverains s’est en effet constitué et proje­ tait d’organiser une réunion. Un rendez­vous récupéré par Rol­ legem et plus largement par Courtrai. Deux réunions consé­ cutives à propos de ce dossier se sont ainsi tenues lundi soir en présence du bourgmestre de Courtrai, Vincent Van Quicken­ borne, et de deux échevins. La première a eu lieu à 19 heures pour les riverains domiciliés sur le parcours et à 20h30 pour les as­ sociations et un public plus large. Un rendez­vous à l’heure

du conseil communal mous­ cronnois… « L’un de nos agents ad­ ministratifs y est pour nous » a ras­ suré Mme Vanelstraete au même moment. La première réunion a attiré une cinquantaine de per­ sonnes tandis que la seconde en a vu affluer plus de 150. Cette se­ conde a été animée nous souffle­ t­on. Et si Courtrai a tenu à s’invi­ ter dans le débat, ce serait pour rester la maîtresse du jeu. Ce pro­

jet d’argilière avait en effet déjà reçu une autorisation d’exploita­ tion, voici près de trente ans, avec possibilité de passer par le centre d’Aelbeke. Courtrai n’a dé­ sormais plus du tout la même position.

Histoire de plus prendre de hauteur dans la réflexion, on a présenté le dossier à un transpor­ teur mouscronnois connaissant parfaitement les routes de la zone. L’homme estime que le tracé proposé est techniquement logique. « Personnellement, je pré­ férerais envoyer les hommes par Mouscron plutôt que par Aelbeke, questions d’emprunter des axes plus grands et donc d’avoir moins de points de passage stressant. » L’homme indique qu’en cas d’ac­ cident ou de panne d’un véhi­ cule de l’entreprise ou d’un véhi­ cule lambda, cela bloquerait totalement la route en passant par Aelbeke « contrairement à un transit via Mouscron où tout le monde y gagnerait donc. Il y a aussi une école sur le parcours flamand qui n’aidera pas aux heures de pointe, tout comme des travaux se­

raient en prévision, toujours à Ael­ beke. Cependant, il n’y a jamais une route ni idéale, ni logique… » Mouscron veut être entendue Qu’en retenir à l’heure ac­ tuelle ? Que Mouscron veut dé­ fendre les intérêts de citoyens.

C’est un fait. Mais elle est assez démunie. Mme Vanelstraete a in­ diqué qu’un courrier signé par la bourgmestre et le collège était parti à la Ville de Courtrai afin qu’une alternative soit proposée.

Mouscron réclame d’ailleurs une réunion de toute urgence avec les autorités de la cité des Épe­ rons d’or afin de faire valoir ses droits. MM. Aubert et Vanels­ traete ont toutefois dit avoir conscience qu’elles n’avaient pas le pouvoir d’empêcher une cir­ culation de camions sur une route calibrée. La cité hurlue ne manquera toutefois pas de s’as­ socier à la lutte du comité de dé­ fense supramotivé afin qu’une autre trajectoire soit décidée in fine. Un comité qui a désormais deux mois pour faire une contre­ proposition… ■

Par la chaussée d’Aelbeke ?

S

ylvia Vannesche fait par­ tie des personnes qui ont épluché au maximum l’épais dossier rédigé en néer­ landais. « Cette étude est consé­ quente à lire! résume notre in­ terlocutrice présente lundi soir en salle du conseil pour écouter les échanges. C’est donc une étude qui a été com­ mandée pour cette nouvelle cam­ pagne d’extraction et dans la­ quelle on doit notamment voir les avantages et inconvénients du charroi, pour imposer le par­ cours. Ça fait partie des permis.

C’est cela que la ville de Cour­ trai communiquait lundi au tra­ vers des deux réunions et j’es­ time aussi qu’elle aurait pu avertir Mouscron. C’était le mi­ nimum!

On se doute que Courtrai n’a pas envie du chemin le plus court

En termes de mobilité, de sécurité, de rapidité, d’accessibilité... Le raccourci idéal pour certains serait de tout faire passer par l’arrière de chez Louis De Poortere, à la rue du Malgré-Tout.

qui impliquerait de passer dans Rollegem et Aelbeke où il y a énormément de maisons. Cela ferait tache et c’est donc des al­ ternatives qui sont étudiées... » Reste à voir jusqu’à quel point Mouscron pourra im­ poser ses volontés. « Le plus important si c’est ce parcours

qui reste d’application, c’est qu’il soit respecté. Car le risque est grand que les camions sortent plus tôt de la route Express pour emprunter la vieille chaussée d’Aelbeke!

Il est aussi question de faire passer les camions derrière Louis De Poortere, via la rue du Malgré­Tout dont on ferait la ré­ fection comme l’a proposé l’éche­ vine, lundi. C’est une bonne idée qui ne date pas d’hier : il y a plus de trente ans, lorsque De Poor­ tere était en plein boum, Jean­ Pierre Detremmerie parlait déjà de refaire cette route avec l’an­ cien bourgmestre de Courtrai mais cela n’a jamais abouti. » Courtrai avait refusé cette mise en œuvre voulue par les Hurlus. L’histoire se réécrira­ t­elle ? ■ T.T.

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Entre le point de départ et celui d’arrivée, le chemin n’est effectivement pas le plus court !

JEUDI 1er MARS 2018

FAITS DIVERS Alertez-nous : 069/889631

E N GHI EN

« Cœur de Pirate » à LaSemo

CE-CM

W EZ- VELVAIN

Violent incendie dans une ferme Plusieurs vaches auraient été brûlées ou intoxiquées dans l’incendie qui s’est déclaré mercredi soir dans une exploitation agricole.

Mais aucune n’a péri. ●

Une dizaine de véhicules et 25 hommes ont été envoyés sur place. Ils ont pu circonscrire rapidement le sinistre.

Pascal LEPOUT TE

P.Lx > : www.lasemo.be

Des dégâts matériels Le feu, d’origine accidentelle, avait pris naissance dans un hangar où était stockée de la paille. De nombreuses bêtes se trouvaient à proximité. Elles ont pu être sauvées, grâce, entre autres, à l’intervention de voi­ sins. Quelques vaches ont néan­

moins été brûlées (« de manière superficielle » selon un riverain) ou légèrement intoxiquées. Sur place, on prévoyait d’appeler un vétérinaire afin de vérifier si leur état n’inspirait pas d’in­ quiétude. Un autre hangar, con­ tenant du matériel agricole, a également été touché. « Arrivés rapidement sur place, les pompiers ont pu faire en sorte que le feu ne se communique pas à l’ensemble des bâtiments, ni même aux installa­ tions des exploitations voisines », se réjouissait le bourgmestre de Brunehaut Pierre Wacquier.

La cause du sinistre serait un

problème électrique. « J’ai d’abord vu de la fumée au niveau d’un tas de paille, puis, très vite des flammes, expliquait un des voisins venus prêter main­ forte au fermier : nous sommes tout de suite intervenus avec d’autres voisins pour éloigner les jeunes bêtes qui se trouvaient tout près. Elles commençaient à pren­ dre feu… Les policiers aussi nous ont aidés à en mettre à l’abri une bonne vingtaine, mais c’est un mi­ racle. On a eu de la chance. »

du matériel agricole, a égale­ ment été touché. Abritées dans des boxes un peu plus loin, plu­ sieurs dizaines d’autres bêtes n’ont, elles, pas souffert de l’in­ cendie. Mais l’opération d’éva­ cuation, notamment vers des prairies, a été un peu plus com­ pliquée avec le gros bétail, dont on craignait la réaction.

Descendu également sur les lieux, le commandant de la zone de secours Olivier Lowa­ gie soulignait encore que le froid glacial compliquait l’in­ Compliqué à cause du froid tervention de ses hommes, qu’il Un autre hangar, contenant fallait relever régulièrement. ■

R ENAIX

DéFi formerait une liste francophone Après être venu apporter son soutien aux Renaisiens francophones, le parti DéFi étudie la possibilité de présenter une liste aux élections. ●

Com

L’

ercredi, vers, 17 h 55, des moyens conséquents ont été déployés pour ve­ nir à bout d’un incendie qui ve­ nait de se déclarer dans une ex­ ploitation agricole située rue de Neufville, non loin de l’angle formé avec la rue du Meunier.

La zone de secours de Wallo­ nie picarde a dépêché sur place une dizaine de véhicules (trois autopompes, cinq camions­ci­ ternes, une auto­échelle, un vé­ hicule de commandement et une ambulance, en prévention) et quelque vingt­cinq pompiers, des casernes d’Antoing, Leuze­ en­Hainaut et Tournai, aux or­ dres du lieutenant Éric André.

Eda

M affiche de LaSemo se com­ plète petit à petit. Une deuxième vague de six noms vient s’ajouter à l’affiche du festival qui se déroulera les 6, 7 et 8 juillet dans le parc d’En­ ghien. Cette deuxième fournée, aux accents très francophones, fait le grand écart entre la pop et le reggae. Et par les températu­ res polaires actuelles, c’est une artiste en provenance du froid qui marquera certainement de son empreinte cette édition 2018. Les fans seront ravis de pouvoir découvrir sur scène le nouvel album de Cœur de Pi­ rate, En cas de tempête ce jardin sera fermé . D’autant plus que l’artiste québécoise ne se pro­ duit que rarement en Belgique. S Dans un style diamétralement opposé, LaSemo accueillera aussi le groupe le plus embléma­ tique du reggae français : Dub Inc. De quoi réchauffer le cœur des festivaliers. Toujours au rayon des exclusivités belges, le parc d’Enghien accueillera éga­ lement La Chanson du Diman­ che. Un groupe complètement délirant qui avait laissé une trace indélébile dans l’esprit des festivaliers lors de son passage en 2010. Enfin, l’ambiance sera aussi au rendez­vous grâce à l’énergie de Swing That Bird et de la fanfare Gustav Brass Band, qui viendront présenter leurs nouvelles compositions.

Lesplus jeunes ne seront pas en reste. En effet, depuis cinq ans, le festival laisse également une place toute particulière aux fa­ milles. Cette année, celles­ci dé­ couvriront avec bonheur Zom­ bie Kids, le projet musical jeune public du chanteur Saule parmi de nombreuses activités qui leur sont dédiées.

Après les présences confirmées de Matmatah, Typh Barrow, Mes souliers Sont Rouges, Gato Ne­ gro ou encore Les Déménageurs, ces nouveaux artistes laissent présager une édition 2018 plus q u ’ e x c e l l e n t e . ■

11

Il y a une dizaine de jours, les militants de DéFi ont distribué une lettre aux Renaisiens. Ils comptent rééditer l’action.

Pascal LEPOUT TE

S

elon la presse flamande, DéFI, le parti fondé par Olivier Maingain, étudie actuellement la possibilité de présenter une liste exclusive­ ment francophone au pro­ chain scrutin communal à Re­ naix.

Le samedi 17 février, Sophie Rohonyi, présidente de DéFI Périphérie et quelques mili­ tants DéFI de la périphérie, des Fourons et de Wallonie étaient à la rencontre des Renaisiens leur remettant une lettre afin d’exprimer leur solidarité et leur soutien « face à la volonté des flamingants de supprimer le

régime des facilités linguisti­ ques. » Ce tract disait notamment : « Vos facilités linguistiques consti­ tuent des droits acquis caractéri­ sant la protection de votre mino­ rité et ne peuvent être donc temporaires. Elles n’enlèvent aucun droit à vos voisins néerlan­ dophones. Elles permettent au con­ traire une égalité de traitement en­ tre tous les Renaisien(ne)s en vous donnant accès à un enseignement maternel et primaire francophone à l’école Decroly ou encore à vos documents administratifs. » Ils allaient plus loin en invi­ tant les Renaisiens à constituer une liste UF (Union des Franco­

phones) à Renaix en vue des prochaines élections commu­ nales et demandaient aux can­ didats de leur envoyer leurs coordonnées : « DéFI vous ap­ portera alors tout le soutien juridi­ que, administratif et financier né­ cessaire. Il en va du respect de la démocratie locale et de chaque Re­ naisien (ne), indépendamment de sa langue, de sa culture, de ses ori­ gines. » « Ils peuvent essayer… » À nos confrères du nord du pays, Mme Rohonyi a expliqué que ces personnes devraient être en mesure d’ajouter de la qualité au débat politique à Re­

naix et de parler un minimum le néerlandais.

La démarche a été plutôt bien accueillie et DéFI a eu des re­ tours de la population. Les mi­ litants annoncent qu’une nou­ velle action du même genre sera prochainement menée.

Invité à commenter ce projet, le bourgmestre CD&V de Re­ naix Luc Dupont a déclaré de façon laconique au Nieuws­ blad : « Ils ont le droit d’es­ sayer… » Pour M. Dupont, cette démar­ che est dans l’ADN du parti, mais il ne s’attend pas à un grand résultat ; rappelant que la dernière fois qu’un parti se disant bilingue s’était présenté aux élections (LDR­EDB en 2006) communales, il n’avait pas été récompensé par l’élec­ teur. (NDLR : pratiquement 13 %, ce qui n’est pas non plus insignifiant).

Pour le bourgmestre de la cité des Bommels, les francophones renaisiens ne sont pas deman­ deurs : « Leurs droits sont respec­ tés, avec ou sans facilités. » ■

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CE-CM

FAITS DIVERS - NÉCROLOGIE

JEUDI 1er MARS 2018

EN BREF

MOU SC RO N

Une personne fait un malaise sur l’autoroute

M

ercredi, les pompiers de Mopuscron ont envoyÊ le SMUR, une ambu­ lance et un service de balisage au niveau de la sortie Mous­ cron sur la E403/A17 dans le sens Courtrai­Tournai.

Une personne qui se trouvait au volant d’une voiture avait fait un malaise.

ESPLECHIN - RUMES

â—† MOUSCRON

territoire de Mouscron.

Un coffre dĂŠrobĂŠ

â—† COMINES-WARNETON

Durant la semaine dernière, un vol a eu lieu dans le centre de Mouscron.

Les fenêtres d’une habitation ont ÊtÊ fracturÊes. Un coffre a ÊtÊ dÊrobÊ.

Extorsion

Vol de mÊtaux Mardi, vers 14 h, des individus se sont emparÊs de mÊtaux entreposÊs à l’arrière d’une entreprise situÊe au boulevard de l’Eurozone.

Voitures volĂŠes Dans la matinĂŠe de mardi, deux voitures ont ĂŠtĂŠ volĂŠes sur le

Avis de dÊcès

Mardi, vers 20 heures, une personne circulant à la rue de la Morte-Lys a ÊtÊ victime d’une extorsion. Une enquête est en cours.

â—† ESTAIMPUIS Vol avec violence Mardi, sur le temps de midi, un vol avec violence a ĂŠtĂŠ commis Ă la rue du Centre. On ignore le modus operandi employĂŠ ainsi que les objets dĂŠrobĂŠs.

Il est une saison pour semer, une autre pour faucher les blĂŠs.

De mĂŞme en va-t-il pour la vie et la mort.

Homme de la terre, il n’en a jamais doutÊ.

Ainsi, il s’en est allÊ.

Alain et Claudine COIGNET-DUTHOIT, Xavier et Nicole CASTELAIN-COIGNET,

ses enfants ; Virginie COIGNET et Nicolas COPPENOLLE, Dolorès CASTELAIN, ses petits-enfants ; Jade, son arrière-petite-fille ; Yves et Michelle BOCQUET-DUSONG, son filleul ; Les familles COIGNET, MAQUEST, DUCHATELET, BOCQUET, LABIS, CHRISTIAENS et apparentÊes ont la tristesse de vous annoncer le dÊcès de

Monsieur Maurice COIGNET

ELLEZELLES

Elle fut une confidente, une maman exemplaire, une mamy attentionnĂŠe, une bouboule merveilleuse.

OLLIGNIES - GHOY

Ta famille ĂŠtait ta raison, ton travail ĂŠtait ta passion, tu nous as beaucoup aimĂŠs.

Tu nous as tout donnĂŠ.

Madame Francine WITTENBERG, son Êpouse ; Monsieur et Madame Dany et Ann-Christine ELEGEERT-CLAEYS, ses enfants ; Mademoiselle MÊlody ELEGEERT et Thomas PIRALI, Mademoiselle Lindy ELEGEERT et Edouard VANKEERBERGHEN, Mademoiselle Evy ELEGEERT, ses petits-enfants ; Monsieur et Madame Maurice et ElÊna (†) ELEGEERT-ROCTEUR, son oncle ; Mademoiselle Lindy ELEGEERT, Monsieur et Madame Francis et Patricia ELEGEERT-LEROY et enfant, ses filleuls ; Monsieur et Madame Fernand et Lucette GORET-WITTENBERG, enfants et petits-enfants, Madame Marie-Rose ROSIER, enfants et petits-enfants, Monsieur et Madame Michel et Marie-ThÊrèse ROSIER-THUMELAIRE, enfants et petits-enfants, ses cousins et cousines ; Le docteur CÊcile VERHEUGEN et Agnès LABIAU, sa dÊvouÊ(e) mÊdecin et infirmière ; Ses voisins et amis ; Les familles ELEGEERT-DE BEER, WITTENBERG-LONGEVAL et apparentÊes ont la profonde douleur de vous faire part du dÊcès de

Monsieur Jean‑Claude ELEGEERT Êpoux de Madame Francine WITTENBERG nÊ à Ollignies le 15 dÊcembre 1943 et y dÊcÊdÊ le 27 fÊvrier 2018.

Les funÊrailles religieuses, suivies de l’inhumation dans le caveau de famille, seront cÊlÊbrÊes en l’Êglise Saint-MÊdard à Ghoy le samedi 3 mars 2018 à 11 heures.

RÊunion à l’Êglise.

Jean-Claude repose au funĂŠrarium Delauw, rue du Pont, 37 Ă Deux-Acren, oĂš un dernier hommage peut lui ĂŞtre rendu tous les jours de 9 heures Ă 17 heures.

Vous pouvez dĂŠposer vos condolĂŠances sur : www.funeraillesdelauw.be 7866 Ollignies, rue des Combattants, 150.

7863 Ghoy, rue Lalivarte, 2.

40-288541-1

P.F. DELAUW www.funeraillesdelauw.be 068 33 26 30 DĂŠposez vos condolĂŠances en ligne sur Deux-Acren - Lessines

DĂŠposez vos condolĂŠances en ligne sur

Claudine SPILEERS et Didier CAQUEUE, Freddy et Christine VAN HEUVERSWIJN-SPILEERS, ses enfants ; JÊrôme et Aurore MEURIS-FRESSON, FrÊdÊric et Elise GOETHALS-MEURIS, Amaury VAN HEUVERSWIJN, Amandine VAN HEUVERSWIJN, Aude VAN HEUVERSWIJN et Simon HUSTACHE, ses chers petits-enfants ; Arthur, Ella, Alice, Suzanne, Madeleine et Colin, ses chers arrière-petits-enfants ; Germain et Godelieve SPILEERS-VANDEPUTTE, ses beau-frère et belle-sœur ; Nadine BRUYNEEL (†)-VANHEUCQ, sa nièce ; Ses amis et amies de toujours ; Son Êternel compagnon LÊo ; Le Docteur Etienne BUIDIN, son mÊdecin dÊvouÊ ; Pascaline LEJOUR, sa kinÊ ; Bernadette, Laurence, Vincent, Christine et Amandine, son Êquipe soignante ; L’Êquipe des aides mÊnagères, L’ensemble du personnel de l’Automne EnsoleillÊ qui lui fÝt si dÊvouÊ Et les familles apparentÊes ont la profonde douleur de vous faire part du dÊcès de

Madame Angèle DUQUESNE dite  Bouboule  Veuve de Monsieur Albert SPILEERS nÊe à Ellezelles le 28 mai 1932 et dÊcÊdÊe à Ellezelles le 27 fÊvrier 2018, rÊconfortÊe du sacrement des malades et entourÊe de l’affection des siens.

Les funÊrailles seront cÊlÊbrÊes en l’Êglise SaintPierre-aux-liens à Ellezelles le samedi 3 mars 2018 à 10 heures.

Dans l’attente des funÊrailles, Angèle repose au funÊrarium Leroy, Mont, 1 à Ellezelles.

Vos condolĂŠances sur www.pfleroy.be 7800 Ath, rue Paul Pastur, 36.

7890 Ellezelles, rue Notre-Dame, 31.

40-288588-1

'..'<'..'5 (.1$'%3

veuf de Madame Yvette LABIS nĂŠ Ă Esplechin le 25 mai 1925 et pieusement dĂŠcĂŠdĂŠ Ă Tournai le 27 fĂŠvrier 2018.

Les funĂŠrailles religieuses, suivies de lâ&#x20AC;&#x2122;inhumation, seront cĂŠlĂŠbrĂŠes en lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠglise Saint-Martin Ă Esplechin le samedi 3 mars 2018 Ă 10 heures.

RĂŠunion Ă lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠglise.

Lâ&#x20AC;&#x2122;offrande tiendra lieu de condolĂŠances.

Dans lâ&#x20AC;&#x2122;attente des funĂŠrailles, son corps repose au funĂŠrarium Ladavid-Desmedt, chaussĂŠe de Douai, 58 Ă Rumes, oĂš une dernière visite peut lui ĂŞtre rendue tous les jours de 9 Ă 19 heures.

La famille remercie le personnel de la rĂŠsidence ÂŤ Le Pic au Vent Âť, le docteur Derasse, ainsi que toutes les personnes qui tĂŠmoigneront leur sympathie Le prĂŠsent avis tient lieu de faire-part.

7610 Rumes, rue de lâ&#x20AC;&#x2122;Aventure, 10.

7502 Esplechin, rue du Pont dâ&#x20AC;&#x2122;Eau, 2.

40-288589-1

5ILI^QL -M[UML\ Centres funĂŠraires Rumes - BlĂŠharies

069 64 74 55 www.ladavid-desmedt.be

Avis officiels Publications lĂŠgales

VILLE DE LESSINES Modification de la voirie vicinale EnquĂŞte publique (Articles 12 et 24 du dĂŠcret du 6 fĂŠvrier 2014) Le Collège communal de la ville de Lessines porte Ă la connaissance du public quâ&#x20AC;&#x2122;il a lâ&#x20AC;&#x2122;intention de proposer au Conseil communal la suppression du sentier n° 69 de lâ&#x20AC;&#x2122;Atlas des chemins vicinaux situĂŠ Ă 7866 Ollignies, Mazenque, au droit des parcelles cadastrĂŠes section B, nos 703k appartenant Ă Monsieur et Madame Daniel VandewalleCosentini demeurant Ă 7866 Ollignies, Mazenque, 25 et section B, n° 703e appartenant Ă Madame Anne Biermant demeurant Ă 7866 Ollignies, Mazenque, 29, Ă Monsieur Guy Biermant demeurant Ă 7800 Ath, rue de Saint-Julien, 91 et Ă Madame Elise Verset demeurant Ă 7800 Ath, rue Jean Jaurès, 7.

En exĂŠcution des lois coordonnĂŠes sur la voirie vicinale, la demande accompagnĂŠe des plans sera dĂŠposĂŠe pendant trente jours, Ă dater du prĂŠsent avis, au service Urbanisme (2e ĂŠtage) du jeudi 1er mars au vendredi 30 mars 2018. Le dossier peut ĂŞtre consultĂŠ, durant ce dĂŠlai, Ă lâ&#x20AC;&#x2122;Administration communale: - du lundi au vendredi, de 8 heures 30 Ă 12 heures au service Urbanisme (2e ĂŠtage).

- Le samedi matin, uniquement sur rendez-vous pris au plus tard vingt-quatre heures Ă lâ&#x20AC;&#x2122;avance auprès du service Urbanisme au 068/25 15 43 ou 068/25 15 40.

Les personnes qui auraient des observations Ă faire valoir pourront les prĂŠsenter par ĂŠcrit dans cet intervalle ou les formuler verbalement lors de la clĂ´ture de lâ&#x20AC;&#x2122;enquĂŞte qui aura lieu au service Urbanisme (2e ĂŠtage) le vendredi 30 mars 2018 de 10 heures Ă 11 heures.

A Lessines, le 1er mars 2018.

Le Directeur gĂŠnĂŠral.

Le Bourgmestre et les membres du Collège.

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TOUT

LE SPORT

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WWW.LAVENIR.NET

Jeudi 1er mars 2018

Après avoir reçu une nouvelle offre revue à la hausse, le Standard a finalement décidé de laisser partir son attaquant à Henan Jianye.

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FOOTBALL

Benavente rêve de la Russie

Photo News

ATHLÉTISME

Coleman, nouvelle star du sprint ?

le reconnaît le Standard. Un beau montant, pour un joueur qui aura 30 ans fin mai, arrivé gratuite­ ment à la toute fin du mercato es­ tival 2016 en provenance du Mac­ cabi Tel Aviv, club qui touchera d’ailleurs entre 10 % de cette vente. Le risque de voir un joueur frustré de s’entendre dire « non », six mois après le refus de le céder

au Lokomotiv Moscou, traîner son ennui jus­ qu’en fin de championnat n’était pas nul. Orlando Sà a toujours été très professionnel, comme en at­ testent ses statistiques. Mais n’al­ lait­ce pas être la déception de trop ? Enfin, il s’agit d’une bouée d’oxygène financière. Même si le transfert de Jonathan Viera pour cette même Super League a gonflé

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rope.

Mais avec un contrat de deux ans et demi, cela lui laisse la possibilité de rebon­ dir en Europe, pendant l’été 2020, quand il aura 32 ans. Et comme l’attaquant portugais ne souhaite pas arrêter tout de suite, il est possible de le voir rebondir, après la Chine.

Il est peu probable, en re­

de façon inespérée les caisses rou­ ches de quatre millions d’euros au début du mois, le club liégeois a besoin de l’argent des transferts sortants pour maintenir ses comp­ tes à l’équilibre. Et Sà était, avec Scholz, le seul élément important du noyau A qui pouvait quitter le club cet hiver… même si la direc­ tion aurait évidemment préféré que cela se fasse en janvier, quand elle pouvait compenser ce départ.

Un but tous les deux matchs

Un salaire de 3 millions € rlando Sà s’envolera aujourd’hui pour la Chine, où il paraphera un contrat de deux ans et demi. Il y touchera un salaire annuel de 3 millions €, ce qui a évidemment pesé dans sa réflexion, puisqu’il est peu probable, à son âge (30 ans fin mai), qu’il puisse encore es­ pérer un tel salaire, en Eu­

La défense mauve sur la sellette

BELGA

l va falloir s’en faire une raison : il y a (presque) toujours un mar­ ché des transferts ouvert quel­ que part dans le monde. Et plus aucun club de Pro League n’est à l’abri de voir sa stratégie sportive secouée par une offre difficile­ ment refusable provenant d’une formation étrangère prête à ache­ ter un de ses joyaux au double de sa valeur, s’il le faut.

La direction du Standard pensait avoir refermé pour de bon le dos­ sier Orlando Sà en Chine, mardi, malgré la nouvelle démarche du joueur. Un communiqué avait même été publié par le club prin­ cipautaire pour marquer la fin de la saga. Un message où l’on évo­ quait la volonté de « se concentrer pleinement sur les échéances sportives à venir » et le souhait de l’at­ taquant portugais de rester pour « tenter de décrocher une sélection pour la prochaine Coupe de Monde ».

Mais voilà, l’épilogue est intervenu plus tard que prévu, car le mercato était encore ouvert hier, à Pékin.

Henan Jianye ayant essuyé une fin de non­recevoir pour son plan A en attaque, il envoyait une nouvelle of­ fre revue à la hausse pour son plan B. Ce qui a con­ vaincu Bruno Venanzi de reréflé­ chir à la situation… et de deman­ der au Portugais de passer par les bureaux de Sclessin plutôt que la pelouse d’entraînement, hier ma­ tin, pour lui annoncer qu’il était d’accord qu’il parte.

La proposition était cette fois de huit millions €, ce qui « correspon­ dait aux attentes initiales », comme

FOOTBALL

Photo News

Stéphane LECAILLON et Frédéric BLEUS ●

BELGA

8 millions € : le Standard laisse partir Sà en Chine

vanche, qu’il joue dès ven­ dredi le premier match de championnat de Henan, con­ tre le Tianjin Quanjian d’Axel Witsel. Orlando Sà arrive aussi dans une formation où sont déjà inscrits quatre joueurs étrangers. Or, trois joueurs étrangers sont autori­ sés à jouer en même temps. ■ F. B .

Car les dirigeants rouches savent très bien qu’ils perdent leur atout numéro 1 en attaque, puisque Sà avait inscrit trente buts en soixan­ te­deux rencontres. Et ce, alors que trois matchs cruciaux se présen­ tent. Si le Standard se glisse bien en play­off 1 et remporte la finale de la Coupe, l’impact sportif de ce beau coup financier sera limité.

S’il loupe ces deux objectifs, par contre, c’est une autre histoire.

Que la direction devra assumer de­ vant ses supporters. ■

La Russie n’est plus suspendue DOPAGE ◆

Le Comité international olympique (CIO) a levé la suspension du Comité olympique russe (ROC), effective depuis le 5 décembre en raison du scandale de dopage institutionnalisé en Russie. « Le Comité olympique russe est totalement réintégré dans ses droits comme membre du CIO », a annoncé le président de l’instance olympique russe, Alexandre Joukov. « Nous avons reçu aujourd’hui une lettre du CIO à propos du rétablissement de notre statut », a-t-il ajouté, quelques jours après la clôture des jeux d’hiver de PyeongChang. Cette réintégration était liée aux tests antidopage des participants russes aux JO. « Dans la lettre, il est écrit que (NDLR : au-delà des deux tests positifs révélés en Corée du Sud) tous les tests étaient négatifs. La décision automatique de notre rétablissement est donc entrée en vigueur. »

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CE

FOOTBALL

JEUDI 1er MARS 2018

AN DER LEC HT

Les Mauves sont sans défense Anderlecht n’avait jamais encaissé autant depuis 1960. Avec Hein Vanhaezebrouck, les Mauves concèdent 1,53 but par match. ●

Vanhaezebrouck avait fait miroiter des perspectives renforcées de Coupe du monde à un Dendoncker défenseur… Ça n’en prend pas vraiment le chemin.

A

Avec Vanhaezebrouck à leur tête, les Mauves ont encaissé 29 buts en 19 rencontres.

Photo News

Un bilan de 39 buts encaissés en 28 matches de championnat, ce n’était plus arrivé aux Anderlechtois depuis la saison 1959-60 !

Le fantôme d’Herbert Neumann…

Quoi qu’il en soit, les cham­ pions de Belgique en titre doi­ vent surtout recouvrer au plus vite leur concentration et une or­ ganisation s’ils veulent éviter de s’exposer à de nouvelles désillu­ sions.

Xavier THIRION

nderlecht a retrouvé des couleurs, dimanche, contre Mouscron. Mais, comme lors de la première en mauve de Hein Vanhaezebrouck, le 13 oc­ tobre à Malines (3­4), les Ander­ lechtois s’en sont pris trois face aux Hurlus. Trois, c’était égale­ ment le tarif face à Charleroi (1­3) et à Sclessin (3­3) tandis que c’est un score de forfait qui sanc­ tionna le dernier déplacement du RSCA à Bruges (5­0). que… 8 (!) autres arrière­gardes de l’élite. Pour retrouver des stats Un quatuor Appiah, Spajic, aussi catastrophiques, il faut re­ Deschacht, Obradovic ? monter à… 1960 ! Même Ostende Avec 39 buts encaissés en 28 (36) et l’Anwerp (38) sont actuel­ rencontres de championnat, la lement moins perméables que le défense anderlechtoise est une Sporting. passoire qui fait moins bien Certes, Matz Sels a retrouvé son

l’eau à Ostende et à Saint­Trond avec quatre défenseurs. « Et lors­ qu’on abandonne notre défense à trois, on se crée moins facilement des occasions », rappelle souvent le T1 mauve.

meilleur niveau ces dernières se­ maines. Mais sans défense digne de ce nom devant lui, le dernier rempart des Bruxellois risque de vivre un enfer durant les play­off.

L’absence de Mbodj Kara n’aide évidemment pas les Mauves. La défense à trois que Hein Vanhae­

La pire moyenne depuis 20 ans Entraîneur Matchs Buts encaissés Vanhaezebrouck (sept 2017 - ?)

19 29 Hasi (mars 2014 - 2016) 91 94 Van den Brom (2012 - mars 2014) 69 69 Anthuenis (1999 - 2002) 102 98 Weiler (2016 - sept 2017) 47 45 Broos (2002 - fév 2005) 87 79 Vercauteren (fév 2005 - nov 2007) 95 84 Jacobs (nov 2007 - 2012) 177 149 Frutos (sept 2017) 2 1

But par match 1,53 1,03 1 0,96 0,96 0,91 0,88 0,84 0,5 Chiffres J.S.

zebrouck s’obstine à aligner pra­ tiquement chaque semaine ne serait­elle pas, elle aussi, respon­ sable de bien des maux ? Impres­ sionnant la saison dernière aux côtés du Sénégalais, Uros Spajic n’a jamais semblé aussi perdu que dans ce nouveau système.

Leander Dendoncker, lui, traîne son ennui derrière alors qu’il sou­ lagerait probablement davan­ tage les siens en pare­chocs, dans un entrejeu où Sven Kums reste désespérément transparent.

Dès lors, quelle défense pour Anderlecht, compte tenu des moyens du bord ? Un quatuor composé de Appiah, Deschacht (ou Sà), Spajic, Obradovic offri­ rait­il plus de sécurité ? Sans doute, même si le RSCA a pris

Allô, Hein Vanhaezebrouck ?

Ce dernier n’a, il est vrai, pas l’embarras du choix et n’est pas gâté par les circonstances. Toute­ fois, une remise en question s’im­ pose. Ces vingt dernières années, aucun entraîneur anderlechtois n’a encaissé en moyenne autant de buts que Vanhaezebrouck (1,53 goal par match) : 29 buts pris en 19 rencontres, c’est énorme. Frutos, Weiler, Hasi, Van den Brom, Jacobs, Vercaute­ ren, Broos et Anthuenis ont tous fait (beaucoup) mieux (voir chif­ fres par ailleurs). Seul Herbert Neumann (2,5 buts/match), avec seulement deux rencontres de championnat au compteur en 1995, était davantage dans le rouge. ■

STAN DAR D

Vanheusden et son « rêve de gosse » Prêté par l’Inter, après s’être blessé au genou, Zinho Vanheusden se réjouit de porter le maillot de son club formateur. Tôt ou tard.

Stéphane LECAILLON

G

rand espoir de l’Académie du Standard et même du foot belge, Zinho Vanheusden est de retour à Liège, dans son « club de cœur », qu’il avait quitté à l’été 2015 direction l’Inter Milan, où les aspects sportif et financier du pro­ jet proposé étaient plus allé­ chants. C’était l’époque de Roland Duchâtelet et Axel Lawarée, et le Limbourgeois de 15 ans avait fâ­ ché pas mal de monde à Sclessin en partant avant même de signer

BELGA

●

Arrivé en janvier, le jeune défenseur veut prendre le temps pour intégrer l’équipe.

son premier contrat pro. Près de trois ans ont passé. Vanheusden a progressé, intégrant l’équipe ré­ serve dès ses 16 ans et prenant même systématiquement place sur le banc de l’Inter à partir de mai 2017. Jusqu’à ce qu’une rup­

ture des ligaments croisés du ge­ nou gauche n’arrête sa progres­ sion, en septembre. Le voilà de retour aujourd’hui à Sclessin, via un prêt peu habituel, puisque cette blessure a poussé l’Inter à le céder au Standard jusqu’en fin de

saison, avec une option pour une année supplémentaire.

Quand l’opportunité rouche s’est présentée, Vanheusden n’a pas hé­ sité, expliquait­il hier, lors de sa présentation officielle. « Il y avait plusieurs clubs intéressés, mais j’ai dit à mon agent qu’en Belgique, il n’y avait qu’un seul club possible. Je suis supporter du Standard depuis mes cinq ans et je le suis resté en Italie, où je suivais les résultats. Jouer pour le Standard, c’est un rêve de gosse », ré­ sume­t­il.

Mais ce ne sera pas pour tout de suite, et il le sait. « Je me suis blessé il y a cinq mois. Il est prévu que la re­ validation dure six mois. Comme tout se passe bien, j’espère reprendre les séances collectives dans un mois.

Mais on ne va pas prendre de risque.

L’objectif n’est pas d’à tout prix jouer cette saison. Je veux d’abord revenir en forme. Si je joue avant juin, ce sera du bonus. » Personne n’imagine, à l’heure actuelle, que l’option d’un

an supplémentaire ne soit pas le­ vée par le Standard. Il pourrait donc entrer en ligne de compte en défense centrale l’été prochain. « L’intérêt d’être ici, c’est surtout d’ap­ prendre à connaître tout le monde et d’être prêt pour faire une préparation complète avant la prochaine saison. » Ce qui ne sera pas une formalité, mais Vanheusden a déjà relevé des défis : un départ à 15 ans, pour ar­ river dans une famille d’accueil, sans parler italien. « Il faut être fort mentalement pour se retrouver seul à l’étranger à 15­16 ans. Mais j’ai très bien été aidé et, aujourd’hui, je me dis que j’ai bien fait. » Puis est survenue cette blessure. « Moralement, c’était très dur puisque je savais que j’allais être absent pour une longue durée.

C’est arrivé lors d’un match à domi­ cile où était présent mon père (NDLR : ex­joueur de Seraing, notam­ ment). Il a eu la même blessure et m’a dit que j’allais revenir plus fort. Et je le crois. » Et tout le Standard aussi. ■

FOOTBALL

JEUDI 1er MARS 2018

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C H A RL E RO I

« Bedia suit le même chemin que moi » Cristian Benavente a dû s’adapter, comprendre, travailler… pour que son talent puisse s’exprimer à Charleroi, dans le football de Mazzù. ●

Interview : Jean DERYCKE

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ême si le petit Péruvien a intégralement fait partie de ce début d’année pous­ sif de la part des Carolos, son ab­ sence pour cause d’abus de cartes jaunes face à Malines s’est fait ressentir. En l’absence de son « d é c a p s u l e u r m a g i q u e » l’équipe de Felice Mazzù a éprouvé quelques difficultés à trouver la liaison avec les atta­ quants. Cristian Benavente pour­ rait bien retrouver ce samedi, contre Saint­Trond, ce poste d’ailier droit auquel Felice Mazzù l’a testé voici une dizaine de jours contre le standard.

un nombre incalculable de cour­ ses. Rezaei a aussi beaucoup dé­ croché pour proposer des appuis.

Que je sois là ou pas, c’était très difficile face à des adversaires qui ont livré un gros combat pour leur survie, dans un stade rempli et bouillant.

dard ?

Je n’en sais encore rien…

Cela vous a convenu ?

Du moment que je joue et que je peux aider l’équipe, c’est bien. Si le coach décide de placer deux at­ taquants et de me décaler, ça me va. Contre le Standard, face à deux joueurs qui ont beaucoup de verti­ calité comme Fai et Edmilson, il fal­ lait faire beau­ coup de courses.

Je crois que je m’en suis bien tiré.

C’est un rôle très différent que de jouer dans l’axe en soutien d’un unique attaquant ?

Dans l’axe, j’ai plus de liberté. Je peux aller d’un côté, de l’autre, rester au milieu… À droite, il faut être attentif à ne pas dézoner n’importe comment. Même si, le but est également de pouvoir déborder ou rentrer dans le jeu.

Contre le Standard, il y avait un gros dia­ logue, aussi, entre l’ar­ rière droit, Stergos Ma­ rinos et moi.

Sur la droite vous vous éloignez de votre « binôme » Kaveh Rezaei, non ?

Au moins, vos chevilles ont été épargnées, cette Quelque part, oui, j’ai pu souffler fois ?

Il y a eu beaucoup de duels, c’est vrai.

Mais cela ne m’aurait pas fait peur. Il y a beau­ coup de matches qui se jouent comme cela en Bel­ gique.

BELGA

Cela a été compliqué pour Charleroi à Malines… aussi parce que vous n’y étiez pas ?

Non… Dans l’axe, Gaëtan Hen­ Allez-vous jouer à droite contre drickx a fait du super boulot. Et Saint-Trond comme face au Stan-

BELGA

C

ristian Benavente a sur­ pris beaucoup de monde en débarquant sur le tapis rouge bien « bling­bling » du gala du Soulier d’or en com­ pagnie de... sa maman, là où la plupart arrivent avec leur compagne au bras. « Je suis cé­ libataire, alors, ça me faisait plai­ sir d’y aller avec ma mère, rigole le Carolo. Elle était justement de passage en Belgique et elle était venue voir le match le week­end d’avant (NDLR : 3­3 contre Bruges). Je ne savais pas que j’al­ lais être convié à cette cérémonie, mais quand j’ai reçu les invita­

tions, j’ai tenu à ce qu’elle m’ac­ compagne. » Benavente a donc pu fêter sa 8e place (avec 33 points) avec sa Péruvienne de mère. « Je suis né en Espagne, mais mes ra­ cines et mon amour du Pérou, c’est maman qui me les a trans­ mis. Mon père m’a donné tout cela aussi du côté de l’Espagne.

Quand j’ai opté pour la sélection péruvienne, tous les deux étaient contents. Bien sûr, ma mère était un peu plus fière, elle qui a été interna­ tionale en volley­ball ! » ■ J.Dk.

Vous et l’attaquant ivoirien avez un certain profil similaire ? Un talent qui saute aux yeux, mais la nécessité de devoir apprendre à bosser pour l’équipe et respecter les consignes de Felice Mazzù sous peine de ne pas jouer ?

C’est le genre de progression qui peut, vous comme lui, vous emmener ailleurs ? Voici quelques jours, vous avez recroisé Dodi Lukebakio à Londres…

Dodi, je l’ai croisé par hasard à la gare, en allant rendre visite à des amis. Je suis ravi pour lui, il a fait un super transfert dans un bon club de Premier League. Je ne sais pas où j’irai un jour. L’Espagne, l’Angleterre, le Pérou… Peu importe. Je ne me pose pas trop de questions à ce sujet car cela ne m’avancerait à rien actuellement. Je fais mes matches avec Charleroi, et cela me convient (NDLR : son contrat ­2019 – devrait être revu et prolongé dans les prochai­ nes semai­ nes). ■

« Ma maman était internationale »

Benavente mère était une championne également. Mais elle, elle utilisait ses mains.

importe. Chris Bedia joue plus en pivot, et je peux avoir des auto­ matismes avec lui également.

Oui, un peu, mais peu J’ai dû passer par là, oui. Et je dois continuer, d’ailleurs, car à Char­ leroi, on ne peut pas avoir de relâ­ chement dans le travail. Chris Be­ dia est en train de passer un cap, cela se voit à ses prestations de­ puis trois matches. En plus, il a provoqué un penalty contre le Standard et il a marqué contre Malines !

Cristian, ce petit week-end de repos forcé vous a fait du bien ?

et rester au chaud pour regarder mes coéquipiers à la télé. Mais au fond, on a toujours envie de tout jouer…

« Si le coach veut jouer avec deux vrais attaquants et, du coup, me décaler à droite, cela me va aussi »

Huit buts et quatre assists en championnat. Benavente fait enfin décoller ses stats.

« Le sélectionneur ne m’a rien promis » La semaine passée, Ricardo Gareca et Sergio Santín, le sélectionneur du Pérou et son adjoint, sont venus à la rencontre de Cristian Benavente. « On a dîné ensemble à Bruxelles, sourit l’international Péruvien... qui attend une sélection depuis novembre 2016. On a discuté, ils m’ont montré une série de vidéos en m’expliquant ce qu’ils apprécient et ce qu’ils veulent me voir améliorer. Il ne m’a rien promis, mais c’est une bonne chose que lors de sa tournée en Europe à la rencontre des internationaux, il ait fait le crochet pour me voir ».

Benavente (14 caps et 2 buts pour les Incas) pourrait en savoir plus à la fin du mois. « Il y a bientôt les deux matches amicaux, les derniers avant l’annonce de la sélection, contre la Croatie (le 23 mars à Miami) et l’Islande (le 27 mars à New York). Cela pourrait être une bonne indication, même si tout peut encore changer ensuite. Il y a beaucoup de concurrence, mais je rêve d’aller en Russie. Là-bas, le Pérou peut être aussi étonnant que Charleroi l’a été en championnat cette saison. » J.Dk.

CE

SPORT

Neymar passera sur le billard FRANCE ◆

Avant que le PSG ne le confirme hier soir, le père de Neymar a fini par briser le faux suspense : son fiston, victime d’une « entorse » de la cheville droite et d’une « fissure » osseuse, sera absent « au moins six semaines ». Le Brésilien manquera donc le 1/8 de finale retour de la Champions League face au Real Madrid, le 6 mars.

Neymar Sr s’est chargé de briser tout espoir de remontada médicale. La « petite option » de retour contre le Real, qu’avait laissé entrevoir Unai Emery mardi après-midi, n’aura donc tenu que quelques heures. Juste avant son match d’hier soir en Coupe de France contre Marseille, le PSG faisait savoir que Neymar « sera opéré en fin de semaine au Brésil », notamment par le médecin de la sélection brésilienne Rodrigo Lasmar.

TOU T LE F O OT MOUSCRON Mohamed forfait Victime d’une double entorse à la suite d’un contact avec Teodorczyk, le médian gaucher ne sera pas rétabli pour la venue de Lokeren. Même constat pour Boya qui souffre d’une déchirure au quadriceps alors que Mbombo est blessé aux ischios.

Canonnier en fête Pour une fois que le maintien peut être célébré avant l’ultime journée, une liesse est prévue au Canonnier, samedi, pour la dernière rencontre à domicile de la phase classique. Feu d’artifice, DJ et podium pour les joueurs sont annoncés.

(Ma.D.)

BRUGES

Vormer espère Ruud Vormer ne s’est pas entraîné en début de semaine à cause de sa cheville douloureuse, il devrait néanmoins être d’attaque samedi contre Courtrai. Une rencontre à laquelle Scholz (presque rétabli de sa petite déchirure musculaire) devrait être en mesure participer, si du moins Ivan Leko fait appel à ses services. Nakamba revient quant à lui de suspension.

RED FLAMES

JEUDI 1er MARS 2018

F OR MU LE 1 Essais de Barcelone

On perd du temps et de l’argent Ces trois journées calamiteuses d’essais à Barcelone - il ne reste que ce jeudi – ne suffiront pas aux écuries. Qui ont perdu du temps et de l’argent.

A

près les deux journées précédentes d’essais dans des conditions de tempé­ ratures très basses, les chutes de neige d’hier ont empêché les F1 de sortir des paddocks de Barcelone durant toute la mati­ née.

Certes, quelques­uns, cinq exactement, dont Alonso qui a fait le « meilleur » temps, ont osé braver les éléments dans l’après­midi, sur une piste dé­ trempée. Mais peu d’enseigne­ ments étaient finalement à ti­ rer de cette après­midi calamiteuse.

Et donc, le débat s’est invité en dehors de la piste. Car il est évi­ dent que ces trois journées ne peuvent suffire aux écuries avant le grand rendez­vous en Australie le 25 mars. La pers­ pective d’allonger d’une jour­ née, soit vendredi, les essais hi­ vernaux a été étudiée. D’autant que la pluie sera encore au ren­ dez­vous ce jeudi.

Mais, pour cela, il faut re­ cueillir l’unanimité des écu­ ries, ce qui n’est pas le cas. Au grand dam du boss de McLa­ ren, Éric Boullier, qui a précisé

La F1 n’a pas encore prévu de pneus neige. Barcelone aurait pu anticiper la demande.

Photo News

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que deux écuries avaient posé leur veto.

Le programme des essais hi­ vernaux ne sera donc pas modi­ fié malgré les conditions hiver­ nales perturbant grandement les tests de cette semaine.

Plusieurs écuries étaient pourtant prêtes à prolonger les tests d’une journée, mais un changement de programme exigeait l’unanimité au niveau des teams. « Il aurait fallu obtenir l’unani­ mité pour modifier le programme des essais, mais il est apparu que deux équipes ont refusé hier de modifier les dates », a précisé Éric Boullier.

Le Français ne cache pas sa préoccupation de voir tant de temps et de moyens inutile­ ment déployés pour si peu de résultats. « C’est clairement une perte d’ar­ gent, a confirmé Éric Boullier.

Nous avons décidé de baisser les coûts en limitant les essais hiver­ naux à huit jours, mais nous avons besoin de ces huit journées pour offrir un bon spectacle lors de la première course et résoudre des problèmes de fiabilité et d’autres choses qu’on doit vérifier. On perd de l’argent en étant ici. Nous avi­ ons encore du temps pour reporter cette journée à un moment où la météo aurait été meilleure. »

On avait précédemment évo­ qué Bahrein et ses températu­ res clémentes pour ces essais d’avant­saison. Mais, là aussi, ce sont les écuries les moins bien nanties qui s’y sont oppo­ sées. Car Barcelone, ce n’est pas le bout du monde et, depuis l’Angleterre ou l’Italie, on peut transporter de nombreuses piè­ ces par camion. Si les essais avaient eu lieu à Bahreïn, cer­ taines équipes auraient affrété des jets pour faire de nom­ breux allers­retours. ce qui aurait encore creusé les écarts et les inégalités entre les écu­ ries d’usine et les écuries pri­ vées. ■ D. M .

CYCLI SME Strade Bianche

Gilbert sera bien aidé par Stybar

Défaite d’entrée à la Cyprus Cup L’équipe nationale belge féminine a commencé la Cyprus Cup par une défaite, hier, en s’inclinant 1-2 face à la République Tchèque lors du match d’ouverture de ce prestigieux tournoi international qui se déroule chaque année à Chypre. Vendredi, les Red Flames affronteront l’Espagne avant d’être opposées à l’Autriche le 5 mars prochain.

À L’ÉTRANGER

En prélude à TirrenoAdriatico, Philippe Gilbert tentera d’emporter une deuxième fois les Strade Bianche.

mati, le directeur sportif de Gil­ bert sur ce rendez­vous, on y a toujours joué un grand rôle. » Stybar l’habitué

ANGLETERRE - FA CUP 1/8 DE FINALE

ESPAGNE J26

Girone - Celta Vigo Athletic Bilbao - Valence Getafe - La Corogne Malaga - FC Séville Atlético Madrid - Leganes Eibar - Villarreal Betis - Real Sociedad Las Palmas - Barcelone Alaves - Levante

1 -0 1-1 3-0 0-1 Hier soir Hier soir ce soir, 19h30 ce soir, 21h ce soir, 21h

COUPE DE FRANCE - 1/4 DE FINALE

Les Herbiers - Lens Chambly-Strasbourg PSG-Marseille Caen - Lyon

0 - 0 (Tab : 4-3) 1-0 Hier soir ce soir, 21h

ITALIE

Coupe d’Italie - 1/2 finales retour Juventus - Atalanta (aller : 1-0) 1 - 0 Castagne est resté sur le banc de l’Altalanta.

Lazio - AC Milan (0-0) Hier soir

●

Didier MALEMPRÉ

L

Photo News

Swansea - Sheffield Wed 2-0 Tottenham - Rochdale Hier soir J28 : Arsenal - Manchester City ce soir, 20h45

es Strade Bianche, qui ont lieu ce samedi, constituent un superbe hors d’œuvre pour Tirreno­Adriatico, mer­ credi prochain. Les routes blan­ ches de Toscane sont devenues depuis quelques années un ren­ dez­vous incontournable, sans parler de la beauté de cette arri­ vée à Sienne, sur la célèbre Piazza del Campo, l’une des plus médiévales d’Europe et théâtre, tous les deux ans, du cé­ lèbre Palio.

Philippe Gilbert retrouve cette course World Tour, qu’il avait

Le vent, le froid et la pluie : Philippe Gilbert, samedi au Nieuwsblad, et mardi au Samyn, a déjà donné.

remportée en 2011 devant Bal­ lan, avec un plaisir non dissi­ mulé.

Certes, ces routes blanches, non asphaltées, ne ressemblent en rien aux secteurs pavés de Paris­Roubaix, mais les onze secteurs répertoriés ont l’art d’opérer une impitoyable sélec­ tion. Et s’il y fait humide, cela

ajoute à la difficulté.

Ce qu’appréciera, soit écrit en passant, un certain Wout Van Aert, invité à Sienne avec son équipe Verandas Willems, comme il le fut sur le Nieuws­ blad et comme il l’est aussi sur Paris­Roubaix. « Lors des quatre dernières édi­ tions, se rappelle Davide Bra­

Notamment avec Stybar, qua­ trième l’an passé (derrière Wel­ lens, Van Avermaet et le vain­ queur Kwiatkowski), deuxième en 2016, derrière Cancellara, et vainqueur en 2015.

Alors que Kwiatkowski s’est aussi imposé en 2014… sous la casaque Quick Step. « Ce n’est un secret pour per­ sonne, poursuit Bramati, si on af­ firme qu’on a plusieurs coureurs chez nous capables de s’imposer ce samedi. Mais on sait aussi que cela ne sera pas facile en raison du label World Tour de la course et de la présence de grosses pointures. Et puis, comme chaque année, ce sont les conditions météo qui joueront un grand rôle. On s’attend à des températures assez basses et à de la pluie. Mais je ne doute pas que l’équipe se fera un devoir de repar­ tir du bon pied en mars. » ■

JEUDI 1er MARS 2018

2014

« J’adore la salle. Il y règne Avec une ambiance particulière le bronze due à la proximité des à l’heptathlon, Van der spectateurs. Ça augmente Plaetsen est le dernier Belge l’adrénaline. » Eline BERINGS à avoir gagné une médaille.

Cinq Belges s’aligneront sur deux épreuves

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BELGA

CE

Christian Coleman, le nouvel élu ?

Détenteur du record du monde du 60 mètres, l’Américain est l’une des stars de ces Mondiaux.

Certains voient en lui le successeur d’Usain Bolt. ●

Christian Coleman avait terminé 2e des Mondiaux de Londres. Devant Usain Bolt et derrière Justin Gatlin.

E

David LEHAIRE

Saison finie pour Rossaert Comme écrit dans nos éditions de ce mercredi, les Tornados ne partiront qu’à quatre aujourd’hui en Angleterre. En cause : la blessure, mardi à l’entraînement, de Michael Rossaert. Celui qui devait endosser le rôle de réserviste à Birmingham s’est écroulé en toute fin de séance. Le staff des Tornados redoutait le pire. Les examens passés hier matin ont confirmé les craintes. L’athlète de 22 ans souffre d’une rupture partielle du tendon d’Achille. Il sera opéré demain à Anvers et espère pouvoir rechausser les spikes l’hiver prochain.

D.Le.

Photo News

P

endant qu’Usain Bolt an­ nonce qu’il va shooter dans le ballon rond pour la bonne cause l’été prochain, l’athlétisme attend son succes­ seur. Sebastian Coe examine minutieusement les candidatu­ res qui arrivent sur son bureau.

Le président de la fédération internationale pensait tenir en Wayde van Niekerk le préten­ dant numéro un. Si sa défaite sur 200 m aux Mondiaux de Londres avait juste un peu re­ tardé sa prise de pouvoir, le Sud­Africain a perdu beaucoup de points lorsqu’il s’est disloqué le genou lors d’un match de… rugby en octobre dernier. Car, désormais, son avenir sportif est incertain.

Depuis lors, le patron de l’IAAF a mis sur le haut de sa maigre pile de postulants, la let­ tre de motivation d’un gamin qui soufflera ses 22 bougies mardi. Lui, c’est Christian Cole­ man. Petite boule de muscles (1,74 m pour 72 kg), il a une tête de moins que le Jamaïcain et ses 195 centimètres pour 94 kg.

Pourtant, il campe bien celui dont on attend monts et mer­ veilles. D’abord parce que l’an dernier, il a débarqué à Londres

Ça risque d’aller très haut à la perche

avec de la meilleure perfor­ mance de la saison sur 100 m : 9.82. Un chrono qui le plaçait déjà parmi les dix sprin­ ters les plus rapides de l’his­ toire sur l’hectomètre. Il con­ firma en devançant la Foudre en finale d’un 100 m remporté par Justin Gatlin. Ensuite, parce que le natif d’Atlanta est l’homme le plus rapide du 60 m depuis le 18 février dernier. En 6.34, il a dépoussiéré le record de Maurice Greene (6.39), vieux de vingt ans. Cette référence planétaire, Coleman se l’était déjà appropriée quelques se­ maines plus tôt (6.37) mais sa performance n’avait pas été ho­ mologuée à cause de startings

PROGRAMME DES MONDIAUX JEUDI 1ER MARS

19h45 : Saut en hauteur messieurs Finale 19h45 :Saut en hauteur dames Finale 21h15 : 3.000m dames Finale VENDREDI 2 MARS

11h : Heptathlon messieurs - 60m 11h18 : Pentathlon dames - 60m haies 11h35 : 60m dames Séries 11h40 : Heptathlon messieurs - Saut en longueur 12h20 : 400m messieurs Séries 12h55 : Pentathlon dames - Saut en hauteur 13h :Heptathlon messieurs - Lancer du poids 13h10 : 400m dames Séries 13h50 : 3.000m messieurs Séries 14h15 : Pentathlon dames - Lancer du poids 19h : Pentathlon dames - Saut en longueur 19h05 : 60m haies dames Séries (Eline Berings) 19h50 : 60m dames demi-finales 20h13 : 800m messieurs Séries 20h35 : Saut en longueur messieurs Finale 20h45 : Heptathlon messieurs - Saut en hauteur 20h48 :1.500m dames Séries 21h10 : Lancer du poids dames Finale 21h17 : Pentathlon dames - 800m 21h32 : 400m dames demi-finales 22h06 : 400m messieurs demi-finales 22h38 : 60m dames Finale SAMEDI 3 MARS

11h : Heptathlon messieurs - 60m haies 11h15 : 60m messieurs Séries 12h : Triple saut dames Finale 12h05 : Heptathlon messieurs - saut à la perche 12h15 : 1.500m messieurs Séries 12h45 : Lancer du poids messieurs Finale

sans dispositif de rappel en cas championnats internationaux de faux départ. cet été, les Américains ont pu faire une préparation spécifi­ « Le ciel sera ma limite » que pour la salle.

Le mini­dragster de Géorgie a, Il faudra, donc, attendre les donc, montré que son gabarit Mondiaux outdoor 2019 de peut faire de lui le roi de l’in­ Doha pour y voir plus clair sur door. Mais est­il capable de s’ex­ celui que l’on classe déjà parmi porter en plein air ? « Tant que je les bêtes de salle. En révisant courrai, le ciel sera ma limite, ses fiches, Sebastian Coe n’a dit­il avec l’assurance des sprin­ sans doute pas omis de lui rap­ ters américains. Détenir le record peler que Bolt était passé en du monde du 60 m me donne envie 6.31 aux 60 mètres lors de son d’aller en chercher d’autres. » Il record du monde du 100, le faudra sans doute compter avec 16 août 2009 à Berlin. Christian lui à l’avenir mais, contraire­ Coleman sait que, samedi soir, ment à lui, Bolt, Gay, Blake et il devra dicter sa loi en finale du Gatlin n’ont jamais accordé la 60 mètres. Pour que sa candida­ moindre importance à l’in­ ture reste tout en haut de la door. Et, en l’absence de grands pile. ■ 12h50 :800m dames Séries 13h31 : 4x400m messieurs Séries (Belgian Tornados D., J. et K. Borlée, Jonathan Sacoor) 14h05 : 4x400m dames Séries 19h : Saut à la perche dames Finale 19h05 : 60m haies dames demi-finales (Eline Berings?)

19h30 : 60m haies messieurs Séries 20h08 : Triple saut messieurs Finale 20h11 : 60m messieurs demi-finales 20h35 : 800m messieurs Finale 20h50 : Heptathlon messieurs - 1.000m 21h05 : 400m dames Finale 21h20 : 400m messieurs Finale 21h39 : 1.500m dames Finale 21h55 : 60m haies dames Finale (Eline Berings?)

22h09 : 60m messieurs Finale DIMANCHE 4 MARS

16h : Saut à la perche messieurs Finale 16h05 : 60m haies messieurs demi-finales 16h27 : Saut en longueur dames Finale 16h35 : 3.000m messieurs Finale 16h58 : 800m dames Finale 17h12 : 1.500m messieurs Finale 17h30 : 4x400m dames Finale 18h00 : 60m haies messieurs Finale 18h25 : 4x400m messieurs Finale (Belgian Tornados D., J. et K. Borlée, Jonathan Sacoor?)

6 MÉDAILLES BELGES AUX MONDIAUX INDOOR Or : T. Hellebaut - Valence 2008 - pentathlon Argent : M. Mourhit - Lisbonne 2001 - 3.000m Argent : K. Gevaert - Budapest 2004 - 60m Argent : 4x400m messieurs - Doha 2010 Bronze : K. Gevaert - Moscou 2006 - 60m Bronze : T. Van der Plaetsen - Sopot 2014 - heptathlon

n l’absence de grande échéance estivale, les Américains ont sorti l’ar­ tillerie lourde. La sauteuse en longueur Brittney Reese ten­ tera de glaner un 8e titre mon­ dial, outdoor et indoor con­ fondus. Sam Kendricks voudra, lui, dominer les autres perchistes dans ce qui sera peut­être le meilleur con­ cours de l’histoire. L’Améri­ cain co­détient avec Renaud Lavillenie la meilleure per­ formance mondiale de l’an­ née (5,93m). Neuf des enga­ gés ont déjà franchi cet hiver 5,88m ou plus. C’est dire !

Chez les femmes, la Grecque Stefanidi, invaincue depuis le 5 février 2017, devrait com­ pléter sa collection de titres. À la hauteur, le Qatarien Barshim s’est déjà envolé cette saison à 2,38m. La Russe Lasitskene a, elle, passé 2,04m. Elle a enchaîné 37 vic­ toires d’affilée depuis juillet 2016. Le Français Mayer veut poursuivre l’hégémonie qu’il exerce sur les épreuves com­ binées depuis le retrait de l’Américain Eaton au soir des JO 2016. On suivra aussi la Néerlandaises Schippers sur 60 m. Enfin, on tiendra à l’œil le pentathlon que l’Anglaise Johnson­Thompson aborde comme favorite en l’absence de Nafi Thiam. ■

SPIKES Nafi Thiam se met à l’heure Alors qu’elle fait l’impasse sur ces Mondiaux en salle, Nafissatou Thiam vient de signer un nouveau partenariat. Elle sera soutenue, au moins jusqu’aux JO 2020, par la marque de montres Richard Mille. Elle rejoint, notamment, Rafael Nadal dans cette écurie.

Six médailles seront réaffectées Six médailles des Mondiaux en salle seront réaffectées à Birmingham demain et samedi au début des sessions du soir. Ces réattributions font suite à la disqualification des médaillés originaux pour dopage. En tout, six athlètes issus de cinq disciplines et de trois précédentes éditions de l’épreuve (Moscou 2006, Valence 2008 et Doha 2010) ont accepté de recevoir leur nouvelle médaille. L’Américaine Tianna Bar-

toletta recevra l’or pour le saut en longueur des Mondiaux 2006 de Moscou, où elle s’était classée deuxième, derrière la Russe Tatyana Kotova. Les lanceurs du poids danois Joachim Olsen et allemand Ralf Bartels troqueront, eux, le bronze contre l’argent, respectivement pour les Mondiaux 2006 et 2010. Ce, à la suite de la double disqualification du Biélorusse Andrei Mikhnevich. La Slovène Marija Sestak récupérera, elle, l’argent du triple saut de Valence 2008, retirée à la Grecque Hrysopiyí Devetzi. Quant à l’Américaine Hyleas Fountain, elle héritera du bronze pour le pentathlon de Doha 2010 à la place de la Russe Tatyana Chernova. Huit autres cérémonies de réaffectation seront organisées ultérieurement avec des athlètes qui n’ont pu se rendre à Birmingham.

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CE

SPORT

B ASK E T- B AL L

JEUDI 1er MARS 2018

TO U T L E S P O RT

Division 1 (match d’alignement de la 12e journée)

Une seule équipe a joué Charleroi Mons

81 54

Froome confirmé à Tirreno

Jack Gibbs et Charleroi n’ont fait qu’une bouchée de Lasisi et ses équipiers, dans un jour sans.

Évolution du score : 23-14, 39-26, 67-40, 81-54.

CHARLEROI (25/41 à 2 pts, 5/23 à 3 pts ; 16/17 aux l.f. ; 36 rbds ; 18 a., 23 f.) : LIBERT 11, Bronchart 0, Delalic 6, MARNEGRAVE 6, Henry 8, THOMAS 8, Gibbs 12, GORGEMANS 10, Marchant 4, Robeyns 3, GRANT 13.

MONS (17/37 à 2 pts, 3/13 à 3 pts ; 11/22 aux l.f. ; 32 rbds ; 10 a.,20 f.) : GREEN 8, JONES 3, Lemaire 2, Tiby 7, CAGE 13, Mortant 2, REDDIC 11, François 5, I. LASISI 3. ●

CYCLISME

Matthews : fracture de l’épaule L’Australien Michael Matthews souffre d’une petite fracture à l’épaule gauche après sa chute de samedi dernier au Circuit Het Nieuwsblad, a annoncé mercredi son équipe Sunweb. Le dernier maillot vert du Tour de France a renoncé par conséquent aux Strade Bianche, la classique italienne qui aura lieu samedi en Toscane.

David LEHAIRE

B

TENNIS Wickmayer en quart à Indian Wells Yanina Wickmayer s’est qualifiée hier pour les quarts de finale du tournoi WTA du Challenger Series d’Indian Wells. La 116e mondiale, a pris pour cela la mesure de la jeune Américaine Sofia Kenin (19 ans et WTA104) sur un double 6-3.

En quarts de finale, la numéro 4 belge sera opposée soit à la Néerlandaise Richel Hogenkamp (WTA 107) soit à l’Ukrainienne Kateryna Bondarenko (N.5/WTA84).

BASKET-BALL Meesseman dominatrice en Euroligue

BELGA

ien que privé de Katic, Tuttle et Iarochevitch, Charleroi a fait le plein de confiance hier. Grâce à une bonne défense et une grosse application, il a si­ gné un succès net contre un rival direct. Il rejoint Alost à la troi­ sième place. Sans diminuer leurs mérites, les hommes de Lynch ont aussi pu bénéficier d’un off day complet des Montois. Mala­ droits dans leurs tirs, ils ont été catastrophiques dans leur gestion de la balle. Qu’ils ont perdue à 21 reprises.

Le coach du Spirou avait lancé Marnegrave, Libert et Gorgemans de concert dans le cinq de base.

Les trois Belges transpiraient la motivation. Libert fit d’emblée preuve d’une froideur létale à dis­ tance (3x3) pour punir les erre­ ments défensifs de Lasisi. Comme Jones et Green semblaient tarder à entrer dans le match, les Spirou mena à cinq longueurs (29­14 à la Le meneur US de Mons se dé­ creusèrent vite un premier écart 14e). Mais Charleroi demeurait mena davantage mais il n’avait (16­6 à la 5e et 20­9 à la 8e). bien sur ses jambes. Ce, à l’image aucune influence sur les débats. de Gorgemans qui pesait des Au contraire, c’est Charleroi qui Demps passera deux côtés du terrain. Henry, le poursuivait son chemin. Même une IRM demain nouveau venu, constituait un Reddic laissait échapper la gonfle Demps ménagé en raison d’une bon relais à l’intérieur. Il faut dire sous l’anneau et les artilleurs blessure à la cuisse droite dont il que les hommes de Goethals montois continuaient à rivaliser connaîtra la nature exacte de­ aidaient bien leurs hôtes en per­ de maladresse. Comme les Spirou main, les Borains manquaient dant la gonfle trois fois de suite. s’appliquaient, ils s’envolèrent lo­ cruellement de mordant. À la fin Les Sambriens passaient à mi­par­ giquement (53­32 à la 24e). du premier quart, ils n’avaient cours avec un viatique important Cette équipe montoise était mé­ converti aucune de leurs… trois (39­26). Mais il leur fallait enfon­ connaissable. Elle semblait même tentatives au­delà des 6,75m. Le cer le clou car on se disait que Jo­ au bord de l’asphyxie (65­36 et score était sans appel : 23­14. nes, transparent en première mi­ 79­46 à la 36e). Il va lui falloir se re­ Il y eut un petit mieux dans le temps (1 pt inscrit), se réveillerait mettre la tête à l’endroit pour af­ chef des Montois que Green ra­ bien tôt ou tard. fronter l’ogre ostendais en cham­

pionnat, puis en finale de la Coupe. Quant aux Spirou, ce su­ perbe succès demande confirma­ tion dimanche au Brussels. ■ .

DIVISION 1

Charleroi - Mons-Hainaut Ostende 19 Anvers 18 Alost 19 Charleroi 19 Mons-Hainaut 19 Limburg 19 Brussels 19 Willebroek 19 Liège 19 Louvain 18

19 13 12 12 11 8 6 6 5 2

0 5 7 7 8 11 13 13 14 16

La journée suivante Louvain - Willebroek Alost - Liège Mons-Hainaut - Ostende Anvers - Limburg Brussels - Charleroi

1622 1481 1494 1532 1517 1498 1422 1448 1592 1352

81 - 54 1205 38 1355 31 1429 31 1490 31 1552 29 1523 27 1497 25 1633 25 1712 24 1562 20

03/03 20.30 03/03 20.30 03/03 20.30 03/03 20.30 04/03 15.00

HO CK EY Coupe du monde 2018

Jeudi à Vincennes

Les Red Lions dans le groupe du pays hôte

Prix Emile Allix Courboy - Attelé - Pour 6 à 10 ans inclus (C à U), n’ayant pas gagné 399 000 € - 2 700 m 82 000 € - 1re course - Départ vers 13 h 47.

Chevaux S/A Temps Driver Entraîneur Performances Dist.

1 TOTOO DEL RONCO M6 1'11"3 F. Minopoli V. Lacroix 7 2 (17) 8 3 2700 2 BLACK ATOUT M7 1'11"4 M. Mottier F. Leblanc 7 2 8 (17) 8 2700 3 CASH AND GO M6 1'11"3 F. Nivard S. Guarato 3 (17) 1 1 1 2700 4 CLARCK SOTHO H6 1'11"3 A. Barrier L.B. Martin D 4 (17) 4 1 2700 5 IN TOTO SUND F6 1'11"7 G. Gelormini D. Redén 3 0 (17) 3 4 2700 6 ATTAQUE PARISIENNE F8 1'11"6 S. Ernault F. Harel 6 2 (17) D 11 2700 7 BLUES D'OURVILLE H7 1'11"9 P. Houel Mme V. Lecroq 2 D (17) 13 2 2700 8 BLUE STORY F7 1'11"6 P. Levesque T. Levesque 1 0 (17) 3 3 2700 9 BON COPAIN M7 1'11"7 F. Lecanu T. Raffegeau 9 7 (17) 5 3 2700 10 SHARON GAR ITY F7 1'10"7 J.P. Monclin Ph. Billard 1 (17) 10 7 9 2700 11 VIC DU POMMEREUX M9 1'12"9 F. Ouvrie S. Roger 14 3 D (17) 9 2700 12 BARRIO JOSSELYN M7 1'11"4 E. Raffin J.M. Bazire 9 15 (17) 1 1 2700 13 BAD BOY DU DOLLAR M7 1'11"5 M. Abrivard S. Roger 3 5 8 (17) 8 2700 14 CLIF DU POMMEREUX M6 1'11"1 J.F. Senet S. Roger 6 11 D (17) 9 2700 15 VANILLE DU DOLLAR F9 1'11"8 S. Roger S. Roger 16 8 (17) 13 16 2700 16 ARTISTE DE JOUDES M8 1'12"6 D. Thomain J.P. Thomain 9 7 (17) 4 4 (16) 2700 17 ALAMO DU GOUTIER H8 1'12"4 V. Hébert V. Hébert 1 3 (17) 1 1 2700 CASH AND GO (3), vainqueur du Prix Doynel de Saint-Quentin (2850 m), un Groupe II, le 2/12, puis sur e ce parcours du Prix Constant Hervieu, un Groupe III, le 23, vient de se classer 3 en 1’11”3 – son record - du Prix Jean-René Gougeon (2100 m), un autre Groupe III, face à plusieurs de ses adversaires d’aujourd’hui. CLARCK SOTHO (4) était 4e, BAD BOY DU DOLLAR (13) 5e, et BON COPAIN (9) 7e, le 28/1. BLUES D’OURVILLE (7) avait été distancé, mais s’est racheté en finissant 2e en 1’12”8 sur ce tracé du Prix de Châteaurenard, le t/q+/q+ du 15/2, devant BLACK ATOUT (2), 7e. IN TOTO SUND (5) était 3e sur ce parcours du Prix de Rouen , un Goupe III, devant TOTOO DEL RONCO (1), 7e, lors de sa dernière sortie du 4/2. BLUE STORY (8) est la récente lauréate sur ce tracé du Prix de la Nièvre, le t/q+/q+ du 8/2. ALAMO DU GOUTIER (17), le plus riche du lot, reste sur une victoire à Bordeaux-Le Bouscat où il était favori, mais ne sera cette fois pas déferré. A 7 ans SHARON GAR (10) n’a couru qu’une seule fois sur 2700 m. Elle ne s’était à cette occasion classée que 7e mais dans un Groupe II, il y a près de 3 ans.

L

e Belgique connaît ses adver­ sairespour la phase de groupes de la prochaine Coupe du monde de hockey sur gazon. Elle se tiendra à Bhubaneswar, en Inde, du 28 novembre au 16 dé­ cembre 2018. Les Red Lions, 3es au ranking mondial, ont été versés dans le groupe C en compagnie de l’Inde (FIH 6), de l’Afrique du Sud (FIH 15) et du Canada (FIH 11).

Les Belges joueront le premier match du tournoi face aux Cana­ diens le mercredi 28 novembre à 17h00 (12h30 belges). Leur 2e match, contre les Indiens, hôtes de ce Mondial, se jouera le dimanche

La participation de Chris Froome (Sky), qui doit justifier un contrôle antidopage anormal, à Tirreno-Adriatico du 7 au 13 mars, a été confirmée hier par les organisateurs de la « course des deux mers ». Chris Froome, 32 ans, vainqueur du Tour de France et de la Vuelta l’année passée, retrouvera sur les routes italiennes le Néerlandais Tom Dumoulin, son vainqueur du dernier Mondial du contre-la-montre et futur rival du Giro si le Britannique n’est pas interdit de course en mai prochain.

2 décembre à 19h00 (14h30 bel­ ges). Leur dernière rencontre dans le groupe, face aux Sud­Africains, est programmée le samedi 8 dé­ cembre à 17h00 (12h30 belges).

Les vainqueurs de chaque groupe seront directement quali­ fiés pour les quarts de finale. Les 2e et 3e joueront des rencontres croi­ sées pour désigner les quatre der­ niers quarts de finaliste. ■

LES AUTRES GROUPES Groupe A : Argentine (FIH 2), Espagne (FIH 8), Nouvelle-Zélande (FIH 9), France (FIH 18) Groupe B : Australie (FIH 1), tenante, Irlande (FIH 10), Angleterre (FIH 7), Chine (FIH 17) Groupe D : Pays-Bas (FIH 4), Malaisie (FIH 12), Allemagne (FIH 5), Pakistan (FIH 13)

Les prévisions : Week-End : 17 - 3 - 12 - 6 - 4 - 8 - 13 - 5 Le Parisien : 3 - 17 - 12 - 7 - 4 - 2 - 14 - 8 Suivant Tyco : 3 - 4 - 17 - 12 - 7 - 10 - 6 - 13

Tiercé/Quarté/Top 5 français

Paris-Turf : 17 - 3 - 12 - 4 - 13 - 10 - 6 - 8 Tiercé Magazine : 17 - 3 - 13 - 4 - 12 - 6 - 10 - 8 Synthèse Presse : 17 - 3 - 12 - 4 - 13 - 6 - 7 - 10 Conclusions : 17 - 3 - 12 - 4 - 13 - 6 - 7 - 10

Emma Meesseman et son club d’Ekaterinburg mènent 1 à 0 face à l’USK Prague en quarts de finale de l’Euroligue. Les Russes ont copieusement dominé les Tchèques 97 à 70, hier, mercredi lors du premier match.

L’intérieure flandrienne a inscrit 19 points en 23 minutes de jeu (9/13 à 2pts, 1/1 au lancer) et pris 4 rebonds.

La 2e manche est prévue à Prague le 7 mars.

VOILE AkzoNobel emporte la 6e étape Le bateau néerlandais AkzoNobel a mis 20 jours 9 heures et 17 minutes pour gagner hier à Auckland la 6e étape de la Volvo Ocean Race, avec seulement deux minutes d’avance sur son plus proche poursuivant. En raison du calme plat qui a permis à la flottille de se rapprocher dangereusement dans les dernières encablures, le skipper Simeon Tienpont a presque perdu le peu d’avance qu’il avait difficilement gagné depuis le départ de Hong Kong, le 7 février, avant de devancer finalement SHK/ Scallywag alors que les cinq premiers se tiennent en 28 minutes.

Avec 39 points, le bateau espagnol Mapfre, 3e de l’étape, domine toujours le classement général de la course autour du monde en équipage en 11 étapes. Le suivent l’équipe chinoise Dongfeng Race Team (34 pts) et SHK/Scallywag (26 pts).

Mercredi à Enghien 10

12

1

7

4

Le 14 était non-partant

Tiercé ordre désordre Quarté + ordre désordre Quintet+ ordre désordre 2 sur 4

858,70 € 144,10 € 4 060,50 € 282,40 € 86 629,40 € 1 195,80 € 11,60 €

Rapports pour 1 € sauf erreur ou omission

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SPORT

HAINAUT OCCIDENTAL

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Jeudi 1er mars 2018

F O OTB AL L

Nationale 1A

Napoleone : un Excel tourné vers l’avenir En enrôlant si tôt l’offensif de 24 ans, Mouscron a sécurisé une possible révélation tout en étoffant sa base d’effectifs pour aborder 2018-2019. ●

mentalité qu’il aura de s’impo­ ser. S’il y arrive avec un gros potentiel, on le prolongera de suite et ce sera jackpot pour nous. Si pas, le risque est très limité avec son contrat d’un an assorti d’une option. » Malines en exemple

M a xe n c e D E S U T T E R

D

Sportivement et financièrement, Luca Napoleone rassemblait toutes les conditions pour intégrer l’aventure Excel. À lui de confirmer sur le terrain. ÉdA

epuis fin août, le Mous­ cronnois Quentin Wal­ carius a fait son retour par la grande porte à l’Excel pour y occuper la fonction de directeur sportif adjoint qu’il cumule avec son com­ merce de piscines et spas ouvert depuis un peu moins d’un an le long du Boulevard des Alliés. « Je jongle entre les deux et tout se passe à merveille, même si je n’ai plus beaucoup de temps pour moi à côté. », sou­ rit celui dont l’œil aiguisé de scout a joué un rôle dans la signature de Luca Napo­ leone.

Le joueur de 24 ans qui évo­ lue actuellement à Heist en D1 Amateurs s’est pour rap­ pel engagé, lundi, pour la saison prochaine, avec une option pour un an supplé­ mentaire.

Suivi par un autre club de D1A « Dans mon travail de scou­ ting, j’ai l’habitude de regarder beaucoup de matches et donc de suivre énormément de joueurs, précise Quentin Walcarius.

On m’avait parlé de Napoleone et la première fois que je l’ai vu c’est lors du match de Coupe entre son équipe et le Standard.

Il a livré une bonne prestation et m’a convaincu de le suivre. » Avec douze buts inscrits

« Le Futuro parmi les grands »

«L’

une de nos grandes priorités est d’amélio­ rer encore le centre de formation aussi et des choses vont bouger prochainement con­ cernant le Futurosport, an­ nonce Quentin Walcarius.

Notre optique aussi est de faire évoluer nos jeunes sous le La­ bel 1 pour défier Bruges, Ander­ lecht ou le Standard. À ce pro­ pos, les titularisations de Van Durmen ou de Debaisieux en phase classique nous rapportent déjà des points importants pour la saison prochaine. C’est bien car nous voulons changer de La­ bel au plus vite. Or, les appari­ tions en play­off 2 ne compteront que pour la saison 2019­2020.

C’est une donnée par rapport à laquelle le coach a été informé, mais seuls lui et son staff déci­ dent des joueurs qu’ils ali­ gnent. » « On veut aussi s’attarder sur

le suivi des jeunes prometteurs et mieux les accompagner au ni­ veau de la post­formation pour éviter d’avoir le scénario de l’an dernier où certains comme Dione, Morales ou Nzeza ont si­ gné pro un peu dans la précipita­ tion, ajoute le directeur spor­ tif adjoint. On n’a pas été assez loin dans leur évaluation et ils ont désormais dur à s’imposer.

L’avantage, c’est qu’une nouvelle règle nous permettra de tra­ vailler avec plus de sérénité. En effet, si un club belge prend un jeune d’un autre club belge avant 16,5 ans, il faut désormais payer des frais de formation qui sont décuplés. Cela est fait pour protéger les clubs formateurs comme nous. Des clubs comme Bruges, Gand ou Zulte qui con­ tactaient nos joueurs à outrance devront ainsi être moins agres­ sifs et beaucoup plus réfléchis dans leurs démarches. » ■ M .D.

dans son championnat, le Carolo d’origine a continué à se mettre en évidence. « Toutes les décisions, nous les prenons en concertation avec Paul Allaerts et Jürgen Röber, détaille le directeur sportif adjoint. Par hasard, Paul m’a alors dit qu’on lui avait parlé de Napoleone et que financière­ ment le deal était intéressant.

Sportivement, avec sa rapidité, sa bonne frappe, sa capacité d’aller au charbon et le fait qu’il ait suivi des hautes études avec un diplôme en éducation physique, tous les éléments étaient réunis aussi pour tenter ce pari d’avenir. On ne pouvait donc pas traîner pour valider

cette opportunité qui se présen­ tait, d’autant que Napoleone était en fin de contrat au terme de la saison et qu’un autre club de D1A le suivait de près. » En anticipant son mercato estival de quelques mois, Mouscron s’assure ainsi les services d’une potentielle révélation, sans prendre le risque que ce joueur offensif éclate chez un concurrent. « Il peut jouer sur le flanc ou comme deuxième attaquant et il a clairement quelque chose, assure Quentin Walcarius.

Comme nous lui avons dit lundi, à la signature, c’est maintenant lui qui décidera de sa carrière selon l’envie et la

L’occasion de rappeler la stratégie à long terme prô­ née par la direction hurlue. « Dès que le maintien a été quasiment acquis, nous nous sommes tournés vers la prépa­ ration de la saison prochaine.

Le coach Rednic avait lui une ambition à bien plus court terme pour atteindre les play­ off 1. Quand on en était proche, on a aussi espéré mais sans avoir l’intention de faire des fo­ lies. Le plus bel exemple, c’est Malines qui a loupé le Top 6 pour un point la saison passée et qui lutte maintenant pour ne pas descendre. Ce n’est certai­ nement pas ce que nous vou­ lons. » « Après trois maintiens de justesse, on aurait tous été heu­ reux d’accrocher quelque chose, mais la priorité est de stabiliser l’effectif, poursuit Quentin Walcarius. Cela passe par une bonne base de quinze joueurs autour de la­ quelle nous voulons travailler, avec des valeurs sûres comme un Mohamed, toujours irrépro­ chable. Démarrer la prépara­ tion avec seulement six joueurs sous contrat comme l’été der­ nier, c’est quelque chose qui ne doit plus arriver. » ■

« Awoniyi, le plus fort de la D1A »

M

ohamed, Huyghebaert, Bailly, Libertiaux, Amallah, Vojvoda, Diedhiou, de Medina, Van Durmen, Debaisieux, Olinga, Godeau, Mbombo, Locigno, Boya, Spahiu, Petit, Sadiku et donc Napoleone, cela fait déjà dix­neuf joueurs qui sont assu­ rés d’être sous contrat à l’Excel pour démarrer la saison pro­ chaine.

Une base très intéressante à laquelle pourraient encore s’ajouter des Werner, Mézague ou Gkalitsios, qui disposent d’une option dans leur con­ trat. « On transférera aussi quelques joueurs et ils ne seront pas tous des divisions inférieures comme

Napoleone, assure Quentin Walcarius. Il faut aussi de l’ex­ périence et donc nous prévoyons d’attirer cinq ou six joueurs d’un autre calibre, toujours en s’adap­ tant aux conditions budgétaires du club. » Marcq et deux avants On a par exemple appris que Damien Marcq, passé de Gand à Zulte en janvier, était dans le viseur de l’Excel mais que cela n’a pas abouti à cause de trop hautes exigences financières. « Nous avions aussi des accords avec deux attaquants, mais pour l’un il fallait débourser 120 000 euros d’indemnités de formation en Turquie et pour l’autre, c’était réglé avec l’agent

mais il a marqué et Auxerre a fi­ nalement voulu le conserver. » Pour 2018­2019, le REM a­t­il aussi les moyens de conserver les prêtés comme Bolingi, Go­ vea, Rotariu ou Awoniyi ? « Pour être honnête, ce sera très compliqué de les garder, car ce sont des jeunes qui se sont mis en valeur en faisant la différence, dit le directeur sportif adjoint. Ils rêvent maintenant de passer un cap. Si on ne prend que l’exemple de Taiwo Awoniyi, c’est pour moi l’attaquant le plus fort de la D1A. Le dernier que j’ai vu si fort, c’est Demba Ba. Taiwo peut suivre une même trajectoire, car c’est le top à en devenir. Liverpool cherchera donc sans doute à lui faire fran­ chir un palier. » ■ M . D.

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SPORT

FO OTB ALL

JEUDI 1er MARS 2018

Séries flandriennes

Dottignies au rythme de champion Si le championnat de P2B n’avait débuté que voici quinze matches, le RDS, qui vient de s’offrir le scalp du leader Heestert, en serait au sommet. ●

M a xe n ce D E S U T T E R

O

n savait que le mois de février serait détermi­ nant pour les ambitions de Dottignies en P2B. Avec un joli sept sur neuf, bâti sur deux succès face à Deerlijk et Heestert, les pre­ miers ex aequo, ainsi qu’un nul où ils méritaient mieux à Wevelgem avec qui ils parta­ gent la quatrième place, les « Jaune et bleu » ont confirmé leur retour au tout premier plan. Il faudra assurément compter avec la bande à Marc Goegebeur jusqu’au terme du championnat.

Samedi dernier, c’est donc le puissant leader d’Heestert qui a fait les frais du renouveau dottignien. Sortant de dix matches sans défaite avec un remarquable 28 sur 30, les pre­ miers classés ont ainsi été tout simplement étouffés sur le grand terrain de la rue de la Haverie. « Notre volonté était de mar­ quer un but rapide pour prendre le match par le bon bout, indi­ que Marc Goegebeur. C’est ce que nous sommes parvenus à faire via le jeune Delvar qui a bien suivi un ballon relâché par le gardien adverse. Avec l’avan­ tage, mes joueurs se sont alors

com

À dix contre onze et avec un gardien blessé, les Cominois n’ont pas eu les armes pour rivaliser avec le leader Moorslede.

montrés irréprochables sur le plan tactique. Nous avons ainsi proposé une parfaite organisa­ tion comme je les aime, tout en ne lâchant rien dans les duels. C’est simple, hormis sur une frappe à distance, notre portier Dutoit n’a rien eu à faire, tant nous n’avons rien laissé comme occasion à no­ tre adversaire. » Et comme cerise sur le gâteau à cette gestion réalisée de main de maître, le RDS y est allé d’un second but assassin en fin de partie grâce à Wer­ brouck. « C’est une victoire tota­ lement méritée. L’écart aurait même pu être encore un peu plus grand. », se félicite Marc Goegebeur, qui a su ramener une solide consistance à cette équipe dottignienne.

Comines n’a pas réussi

E

ntre le gardien titulaire Desseaux blessé et obligé de quitter le jeu à la mi­ temps pour laisser place à un gamin de 17 ans et une exclu­ sion de Massouke, la tâche est vite devenue impossible pour la Jespo face au leader Moorslede. « On avait pourtant bien en­ tamé, mais le tournant est inter­ venu sur cette agression les deux pieds en avant dont mon gardien a été victime, peste Thierry Clatot. Touché à la malléole, il a été contraint de sortir, alors que la faute n’a même pas été sanctionnée.

Dans la foulée de ce fait déplora­ ble, on a encaissé le premier but, alors que le second était entaché d’un hors­jeu. Un autre but dès la reprise et la rouge de Mas­ souke nous ont alors fait cou­ ler. » Avec au final une défaite 1­5 et l’impossibilité d’offrir une place de leader seul à Ploegs­ teert qui s’est imposé de jus­ tesse 2­3 à Dikkebus. « C’était un match piège ou Dikkebus a montré beaucoup d’envie sans laisser d’espaces. Nous avons dû être très patients. », souffle Ludovic Sieuw, le coach de l’USPB. ■ M . D.

Depuis qu’il est arrivé comme entraîneur, les joueurs de la Cité de la Main viennent ainsi d’engranger la bagatelle de 33 points sur 45 possibles. Le tout en inscri­ vant trente buts, soit deux par match, et en n’en concédant que neuf. À huit reprises durant cette période de quinze matches, les Dottigniens ont aussi gardé le zéro, signe de leur solidité. Ils sont même de la sorte remon­ tés au deuxième rang des meilleures défenses, avec 21 buts concédés contre 19 à Deerlijk, l’un des leaders.

Tous ces chiffres vertigineux sont assurément dignes d’un prétendant au titre ! Le hic, c’est que le retard accumulé lors du départ manqué pour­ rait être préjudiciable. Dotti­ gnies pointe ainsi à cinq lon­ gueurs du duo de leaders, mais ces derniers comptent un match de moins.

Une rencontre de retard où ils s’affronteront. Comptant trois points de plus que Dotti­ gnies, Dadizele, le troisième, se trouve aussi en situation plus avantageuse. « Vu les écarts, on ne doit pas songer au titre, souligne Marc Goegebeur. Hormis Dadizele, nous n’affrontons que des équipes de la seconde moitié du classe­ ment. À nous de continuer notre bonhomme de chemin avec appli­ cation pour valider ce tour final pour lequel nous luttons avec Wevelgem, Ledegem et Nieuwke­ rke pour les deux places restan­ tes. » Attention aussi à Anzegem qui mène la troisième tranche avec un douze sur douze. ■

TR A IL

T EN NI S

Samain et Clam aux Bosses

Nouveau succès pour Emma Van Hee

L

trouver… ■

Anthony Samain était de la fête sur 45 km.

monde… Et que si l’on en loupe, ce n’est vraiment pas volontaire ! Si vous notez vo­ tre patelin, et/ou votre club, sur la fiche d’inscription, on a déjà plus de chances de vous

45 km : 1. Dominique Bordet, 3.35.52 ; 26.

Anthony Samain, Chercq 4.19.05 ; 103.

(8e dame) Anne Galant, Gaurain, 6.02.40 ; 114 classés.

25 km : 1. David Vlerick, 1.42.25 ; 6. Simon Clam, Flobecq, 1.51.01 ; 37. Emmanuel Depauw, Tournai, 2.08.03 ; 69. Eddy Éricx, 2.15.57 ; 70. Zolika Durita, Enghien, 2.16.06 ; 81. Victor Dewailly, Rumes, 2.07.14 ; 82. Paul Meurisse, Tournai, 2.17.17 ; 104. Quentin Dorchies, Templeuve, 2.20.33 ; 142. Jean-Luc Fohal, Ghislenghien, 2.28.27 ; 143. (7e dame) Natacha Stockman, 2.28.29 ; 155.

William Boucau, Meslin-l’Evêque, 2.29.56 ; 157. Pascal Dieryck, Ath, 2.30.03 ; 372. Bruno Haelters, Dergneau, 3.02.23 ; 412. Luc Fontaine, Pecq, 3.11.27 ; 413. Pascal Matthys, Celles, 3.11.29 ; 469. Michaël Thonnard, Escanaflles, 3.25.14 ; 470. Dominique Vansteenbrugge, Pecq, 3.25.15 ; 472. Johan Feuillet, 3.26.23 ; 483.

Carine Deneef, Enghien, 3.30.46 ; 485.

Jacques Beck, Howardries, 3.31.03 ; 498.

Véronique Devel, Soignies, 3.35.55 ; 515 classés 10 km : 1. Sergio Strollo, 39.21 ; 15. Loïc Dricot, Harchies, 48.16 ; 277 classés.

Com

Les classements

ÉdA – 302093532116

e Trail des Bosses s’est dé­ roulé samedi à Braine­le­ Comte. La discipline fait de plus en plus d’adeptes. Hor­ mis les 562 classés au Flow­ trail dimanche à Maubray, et les 888 arrivées enregistrées sur les routes de l’ACRHO sa­ medi à Bury, ils étaient samedi quelque 906 concurrents sur les trois distances du réputé Trail des Bosses. De nom­ breux régionaux y ont parti­ cipé. Certains ont même dou­ blé sur les trails.

Anthony Samain s’est aligné sur les 45 km où Anne Galant termine huitième dame. Tan­ dis que Simon Clam a décro­ ché la sixième place sur les 25 km.

Il faut quand même vous dire que même si l’on connaît beaucoup de gens, il est quasi impossible de trouver tout le

Nouveau succès pour la Tournaisienne du Vautour TC Emma Van Hee qui poursuit son apprentissage aux USA.

L

a Tournaisienne Emma Van Hee a poursuivi son cham­ pionnat universitaire amé­ ricain avec l’équipe de Chatta­

nooga. Et, contre Murfreesboro, notre compa­ triote a encore remporté la vic­ toire en simples : 6­3, 4­6, 7­5. ■

BASKET-BALL

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C O U PE D U H AIN AU T

Vandecasteele et Legrand en fers de lance Résultats de performances d’abord collectives, les victoires de Dottignies et Brunehaut ont été facilitées par les prestations de leurs leaders. ●

Yvon VANDOORNE

L’

honneur de brandir la coupe lui est logiquement revenu.

Auteur de 17 points dont dix après la pause, Samuel Vandecas­ teele a marqué la finale juniors de son empreinte. « J’avais déjà eu la chance de vaincre Blaton en finale l’année dernière chez les U18 et je sa­ voure ce nouveau privilège. Une fi­ nale de coupe, c’est vraiment particu­ lier. Rien à voir avec le championnat puisque tout le club se déplace pour nous supporter. Cette ambiance de fo­ lie, ça décuple fatalement la motiva­ tion et l’envie de briller pour notre club. », se remémore le jeune Her­ seautois d’origine, qui a fréquenté le hall de l’Europe avec La Royale avant de rejoindre la JS. L’ailier dottignien n’en garde pas moins le triomphe modeste : « Naturellement, je suis fier d’avoir pu apporter ma contribution mais dans l’ensemble, les points sont équi­ tablement répartis. On savait que pour battre Estaimpuis, il faudrait batailler ferme jusqu’au bout et en équipe pour émerger. » Sam ne compte pas en rester là puisqu’il lui reste plusieurs objec­ tifs à atteindre avec son club, dont il défend également les couleurs en P3 et parfois en P1 : « Avec cette coupe, notre saison est déjà réussie chez les juniors. il nous reste à sauver l’équipe A en première provinciale et qui sait, pourquoi pas forcer notre as­ cension vers la P2 avec l’équipe B. »

« C’était juste magique ! » Plus épanouie que jamais, Méla­ nie Legrand a frappé encore plus fort en inscrivant la bagatelle de 24 points pour Brunehaut, héri­ tant carrément du trophée indivi­ duel récompensant la meilleure joueuse de la finale dames. « Je dois avouer que je planais telle­ ment que je ne m’en suis même pas rendu compte. On me l’a expliqué a posteriori. Mais bien que je sois con­ tente de ma prestation, c’est toute l’équipe qu’il faut féliciter. Nous avons signé le match parfait. », jubile Mé­ lanie. À l’instar de Kathy Wambé, elle non plus n’avait jamais remporté la coupe du Hainaut, malgré des victoires en coupe de Flandre et même de Belgique lorsqu’elle mi­ litait à Courtrai. « Celle­ci est sans doute la plus belle. Cette finale, c’était juste magique, déguste encore Mé­ lanie. À bientôt 39 ans, je ne pensais plus jamais la gagner. C’est la vic­

toire de toute une grande famille, com­ croyables, des partenaires et de posée de jeunes joueuses et de moins fervents supporters. Je manque de su­ sens et il va de soi que nous al­ jeunes, d’un coach et d’un comité in­ perlatifs pour exprimer ce que je res­ lons encore savourer ces moments pendant quelque temps. » Si le succès en demi­finale et cette apothéose ont déjà donné lieu à de solides réceptions au Bru­ nehall, il est évident que le titre de P2 que fêteront Mel et son équipe dans quelques semaines ne man­ es « Pirates » de l’UBCF trebecq et de toute son équipe. quera pas de susciter à nouveau Quaregnon ont parfaite­ Cocorico pour nous, puisque si un engouement indescriptible. ment rempli leur mission l’on excepte Estaimpuis, battu « Un doublé pour une première, c’est en s’acquittant avec brio de en juniors par Dottignies, tous extraordinaire, mais finalement pas l’organisation des finales de la nos représentants se sont im­ tant que cela quand on voit tout le tra­ coupe du Hainaut. Une fa­ posés. Les benjamins de Kain vail réalisé en amont. Je rêve désor­ meuse propagande pour le et benjamines de Blaton l’ont mais de pouvoir jouer un jour avec basket hennuyer puisque emporté d’une trentaine de ma fille Lalie, déjà affiliée chez les jeu­ 2 600 parents, supporters, points face à leurs adversaires nes de Brunehaut. » ■ spectateurs ont pris place tout carolos. Le Tremplin a signé le LES RÉSULTATS COMPLETS au long du week­end dans les doublé chez les minimes filles BC Mons Capitale – BCJ Ressaix 83-92 (U18G) gigantesques tribunes de la et cadettes. Enfin, le BB Brune­ JS Dottignies – BCJS Estaimpuis 59-55 (U21G) ASTE Kain – Ol. Mont-sur-Marchienne 73-43 (U12G) salle Edgard Hismans, ac­ haut a posé la cerise en livrant Tremplin – Blaregnies BC 71-48 (U16F) cueillis par une bonne cen­ une performance cinq étoiles Tremplin – RBC Marcinelle 47-41 (U19F) JSLB Frameries – BC L’9 Flénu 46-51 (messieurs) taine de bénévoles au service face à Colfontaine. Du grand BCF Quaregnon – JS Soignies 40-72 (U14F) BC Blaton – Spirou Ladies Charleroi 73-46 (U12F) de chacun. Un véritable sans­ art et beaucoup de fierté pour Spirou Basket Jeunes – UBC Binche 68-89 (U16G) faute du président Greg Des­ le Hainaut occidental. ■ Y.V. Spirou Basket Jeunes – JS Luttre 68-52 (U14G)

Six sur six pour le Hainaut occidental

L

BB Brunehaut – Colfontaine 75-57 (dames).

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N ATATI ON

SPORT

JEUDI 1er MARS 2018

Coupe du Hainaut

Des résultats favorables aux régionaux Le week-end dernier, c’est à Tournai, dans la piscine de l’Orient, qu’il fallait être pour suivre les prestations de nos nageurs régionaux.

L’EC peut envisager trois finales.

5.

Leuze Les Espadons dis­ posaient d’une déléga­ tion de trente­quatre partici­ pants. Le gain de vingt et une premières places provient de sept nageurs différents. Arno Ra­ hir et ses dix titres sont le cham­ pion des victoires chez les 12 ans.

Pour sa part, Louis Casteele n’a pas été en reste avec quatre suc­ cès chez les 11 ans. Thibaut Di­ sière a remporté trois victoires, Justine Scops une, Chloé Renaud aussi une, comme Clémentine Beauprez et Baptiste Boucau. Le bilan de l’ESP est de 62 podiums pour 21 médailles d’or, 15 d’ar­ gent et 26 de bronze. L’ESP peut envisager treize finales.

L

a piscine de l’Orient et les bé­ névoles du club de Tournai accueillaient plus de 300 na­ geurs issus de quinze clubs diffé­ rents. Comme l’année passée, cette deuxième manche de la coupe du Hainaut reprenait au programme les courses de 100 à 400 mètres dans les différentes catégories d’âges allant de 9 ans jusqu’à 19 ans et plus. Le district du Hainaut gardait respective­ ment lors des courses de 100 et 400 mètres l’organisation des éli­ minatoires des Challenges Dau­ ven et du Jules Georges.

Dès que les résultats seront con­ nus dans les différents districts néerlandophones et francopho­ nes, les huit meilleurs participe­ ront aux finales nationales du Dauven pour les nageurs de 9 à 13 ans et pour le Georges de 8 à 14 ans. Il faut retenir que pour le Dauven, les participants doivent choisir lors des éliminatoires seulement deux nages auxquel­ les ils veulent participer tout en étant parmi les huit meilleurs du pays.

Au niveau des performances, pas de record mais bien des amé­ liorations personnelles. Le bilan

Les Espadons de Leuze ont été très performants.

total donne 225 podiums pour 85 médailles d’or, 68 d’argent et 72 de bronze. Au point de vue des possibles qualifiés pour les fi­ nales, on peut envisager environ 46 participants pour nos six clubs régionaux ! Voyons les per­ formances des clubs du Hainaut occidental.

1.

Bernissart Avec la par­ ticipation de dix na­ geurs, le Bernissart Swim Team est rentré avec six premières pla­ ces dont trois pour la seule Laura Urbain chez les 12 ans ; il y en a deux pour Céline Méresse chez les 13 ans et une pour Armand Caucheteux en 13 ans. Le bilan du BST se complète par deux mé­ dailles d’argent et deux de bronze. Le BST peut envisager

sept finales.

2.

en 12 ans, deux pour Juliette Gheleyns en 14 ans et deux aussi pour Noémie Vanduille chez les 14 ans. Le bilan du CNT est de 31 podiums pour onze médailles d’or donc, dix d’argent et encore dix de bronze. Le CNT peut envi­ sager un total de six finales.

6.

Mouscron Ils étaient cinquante­deux nageurs du club du Royal Dauphins Mouscronnois à s’être déplacés à Tournai. Onze ont remporté 35 premières places. Mathys Caryn a réussi la passe de sept en 16 ans ; quadruplé pour Yann Tri­ pier en 14 ans, Faustine Mercier en 11 ans, Jonas Remmerie en 9 ans, Romane Ghesquier chez les 18 ans et Marie Dal en 15 ans.

Aline Begue a signé le doublé chez les 14 ans. Et victoire pour Mattieu Dumoulin et Chloé Six chez les 11 ans. Le bilan hurlu est de 78 podiums pour 35 mé­ dailles d’or, 25 d’argent et 18 de bronze. Le RDM peut envisager douze finales. ■

Ath La délégation des Marsouins Athois était de dix­sept nageurs à Tournai et cinq d’entre eux participent au gain de sept premières places : Hugues Herman, Renaud Bossi­ roy, Malik Biad, Camille Willocq et Théo Durieu. Le bilan du Comines Les Espadons CMA est de vingt­sept podiums Cominois comptaient pour sept médailles d’or, dix d’ar­ vingt­quatre participants. Les gent et dix de bronze. Le CMA cinq premières places sont enre­ peut envisager trois finales. gistrées par deux nageurs : Vin­ ciane Loosveldt s’est hissé quatre Tournai Le Club de Na­ fois sur la plus haute marche du tation de Tournai dispo­ podium chez les 14 ans et Louis sait de vingt­cinq nageurs à do­ Lecourt a fini à une reprise pre­ micile. Parmi eux, quatre mier en 13 ans. Le bilan de récoltent onze premières places : l’EC est de 17 podiums grâce aux quatre pour Cyril Lysen chez les douze autres médailles récoltées, > les classements dans une 14 ans, trois pour Nelha Coutisse six en argent et six en bronze. prochaine édition.

4.

3.

J EU DE BOUL E

ottignies 2 a profité de cette journée de rattrapage pour s’extraire de la zone dange­ reuse tout en comptant une ren­ contre de plus à jouer que le duo Léaucourt 1­Camargue 1. Pour­ tant, les Dottigniens peinent à en­ trer dans leur match face à Kain 1.

Mais les visiteurs ne profitent pas de certaines occasions et laissent la première série aux locaux (5­3).

Le sixième bout est un nouveau cadeau kainois sous la forme de cinq points laissés sur la bourloire (6­3). La troisième série n’est qu’une formalité pour les Dotti­ gniens qui ne voient plus les Kai­ nois reprendre la pointe (3­1). Bon match dans les rangs locaux de Marc Demortier et Florent Van Belle.

Camargue 1 n’a pas réalisé la même bonne opération dans le bas de classement. Face aux voi­ sins de Léaucourt 3, le match se joue dans la série initiale (3­6). Si les promus font ensuite jeu égal, ils ne parviennent pas à refaire leur retard sur leur opposant (3­3

ÉdA

Escanaffles profite du derby kainois D

Kain 3 s’est incliné dans le derby face à la deuxième formation locale.

et 2­3). Score forcé pour les locaux qui auraient mérité de remporter une série.

En Division 2, le leadership de la série se jouait entre Kain 3 et Kain 2. Les hommes de Réginald Depre­ kel entrent mieux dans la rencon­ tre que ceux de la paire père et fils Bresoux (2­6). La tendance se con­ firme en seconde manche (5­7). Si

l’écart se réduit en fin de partie, le retard ne peut être comblé pour éviter la défaite de la formation 3 (6­4).

Escanaffles a profité du duel kai­ nois pour se glisser à la seconde place de la hiérarchie. Mais ce ne fut pas sans mal sur la bourloire de Camargue 2. Les Hérinnois en­ lèvent d’abord la première série

avant de voir les Cellois revenir à français s’impose finalement non la marque après dix bouts (5­3 et sans avoir souffert dans le fief des 3­5). Jusque­là, le score serré reflète néophytes bailleulois (1­6). ■ bien l’équilibre de la partie. Mais DIVISION 1 en fin de rencontre, Escanaffles 1-Léaucourt 3: 8-12 termine en force malgré la belle Camargue Dottignies 2-Kain 1: 14-7 prestation de Philippe Lepers côté CLASSEMENT 12 12 0 230 129 144 local (1­5). Le derby entre les Amis Cazeau Léaucourt 2 12 10 2 212 131 134 3 12 8 4 174 144 116 de la Boule d’Hérinnes 1 et 2 a ac­ Léaucourt Kain 1 12 6 6 172 166 116 11 5 6 155 148 104 couché d’une petite surprise. Ce Flag Dottignies 2 11 5 6 127 124 102 Blandain 12 3 9 127 174 96 sont les belles pointes de Nathalie Camargue 1 12 4 8 129 196 87 Denis qui ont fait la différence Dottignies 1 10 2 8 120 146 83 1 12 3 9 136 224 83 dans ce duel fratricide (6­2). ABH 1 Léaucourt PROCHAINE JOURNÉE ne parviendra jamais à reprendre Léaucourt 3-Blandain, ven. à 18 h 2, ven. à 18 h 30 la pointe en seconde série (8­2). Et Cazeau-Léaucourt Flag-Dottignies 2, ven. à 18 h 30 Dottignies 1-Léaucourt 1, ven. à 19 h même si le sursaut est louable, il Camargue 1-Kain 1, ven. à 19 h ne sera pas suffisant pour remet­ DIVISION 2 tre en question la victoire de la for­ Kain 3-Kain 2: 13-17 AB Hérinnes 2-AB Hérinnes 1: 17-14 mation 2 (3­10).

Camargue 2-Escanaffles : 9-13 2-Café français : 10-13 La logique a été respectée dans la Bailleul CLASSEMENT 13 11 2 240 117 148 joute opposant Bailleul 2 au Café Kain 2 Escanaffles 13 9 4 243 147 145 français. Pourtant, poussée par de Kain 3 13 9 4 211 150 144 francais 13 10 3 202 143 138 fervents supporters, la partie offre Café Bailleul 1 13 7 6 196 164 121 Camargue 2 12 6 6 152 141 114 de belles séquences de jeu dont Rouches Bourleux 12 7 5 178 165 103 AB Hérinnes 1 13 3 10 168 223 102 sortent vainqueurs les locaux (4­3 Bailleul 2 13 5 8 141 233 92 12 2 10 128 223 77 et 5­4). Mais trois unités visiteuses AB Hérinnes 2 Jollain 13 1 12 108 261 62 suite à un paquet sur l’étaque en PROCHAINE JOURNÉE Camargue 2-Jollain, sam. à 18 h début de l’ultime manche son­ Escanaffles-AB Hérinnes 2, sam. 30 à 19 h nent la révolte antoinienne. Café Bailleul 1-Café français, sam. à 19 h

CYCLISME

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CE-CM

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CYC LI S ME Cyclo Cub Armentièrois

Un bel exemple de formation Le club transfrontalier, qui compte un tiers de Belges parmi sa trentaine de coureurs, veut continuer son travail de formation vers sommet. ●

Vi n ce n t CO P P E N O L L E

S

i le cyclisme régional ne vit pas ses plus belles heures, on salue cette an­ née une belle présence de nos représentants au niveau pro­ fessionnel et dans les équipes continentales.

Parmi eux, ils sont cinq à avoir fait leurs classes au club d’Armentières. « Fierté de l’école »

Le bel effectif franco-belge du CCA. ÉdA

On pense par exemple à Fran­ klin Six mais aussi à Anthony Debuy chez Colorcode ou à des éléments évoluant dans des clubs prestigieux comme Antoine Leleu à Dunkerque ou Jonas et Alana Castrique dans la structure Lotto­Soudal, cette dernière restant sur une saison magnifique chez les ju­ niors avec notamment des sé­ lections pour les champion­ nats du monde et d’Europe.

Ces cinq modèles font forcé­ ment la fierté de l’école de cy­ clisme dirigée par Jean­Michel Clatot au sein d’un club qui existe depuis une cinquan­ taine d’années. « On les a connus tout petits et on les voit désormais militer avec les meilleurs, ce qui n’est pas rien.

Le passage chez les pros de Fran­

klin est une première pour nous mais on espère évidemment qu’il inspirera la nouvelle génération composée essentiellement de cou­ reurs très jeunes. Ces dernières années, alors que Benoit San­ traine rêvait de créer une forte équipe de cadets, nous avons vu quelques­uns de nos éléments les plus prometteurs rejoindre d’autres clubs à l’image d’Audric Leleu, parti à Charleroi, alors que d’autres garçons ont surtout été attirés par les sirènes d’autres clubs, un phénomène visiblement

our mettre en vitrine Pganise ses activités, le club or­ régulièrement des activités des deux côtés de la frontière. « Les cadets et minimes participeront ce week­end aux épreuves de Comines­ France et nous organiserons le grand prix d’Armentières le lundi de Pâques en atten­ dant d’avoir la confirmation que nous pourrons accueillir début juin les championnats du Hainaut pour benjamins et minimes 13 et 14 ans à Ploegsteert, une épreuve qui n’attend plus que l’aval de la FCWB qui semble même dis­ posée à l’idée de laisser cou­ rir les coureurs français du club. » Si le club d’Armentières ne peut se permettre d’avoir des ambitions trop

élevées, Jean­Michel Cla­ tot insiste sur le fait que l’esprit familial mis en avant par la présidente Valérie Pouillard consti­ tue une véritable publi­ cité. « Le côté convivial du club fait notre force à la fois lors des entraînements mais aussi lors des activités que nous organisons comme le stage de cyclo­cross au Mont des Cats qui se termine par une dégustation de crêpes ou le passage de Gand­Wevel­ gem dans les Plugstreet où nous organisons un pique­ nique. Un peu à la fois, nous attirons des nouveaux élé­ ments, ce qui permet de con­ server un effectif stable mal­ gré toutes les difficultés rencontrées ces dernières an­ nées. » ■ V. C .

Photo News

Championnat provincial à Ploegsteert Ici en reconnaissance du Het Nieuwsblad, Franklin Six est la fierté du club d’Armentières. Il pourrait passer sur ses terres de Ploegsteert avec Gand-Wevelgem.

à la mode dont est également vic­ time le club de Bury. » Chez les jeunes du cru, il y a donc de la quantité mais aussi de la qualité comme en témoi­ gnent les nombreux titres pro­ vinciaux et régionaux décro­ chés par Willy Santraine en 2017.

Ce dernier est même devenu champion FCWB de cyclo­ cross cet hiver dans sa catégo­ rie d’âge. « Ce n’est pas un ha­ sard car son papa, Benoît Santraine, a réussi à transmettre sa passion du cyclo­cross à plu­ sieurs jeunes du club, ce qui nous a permis de nous distinguer à de multiples occasions. », insiste Jean­Michel Clatot qui souli­

gne aussi la réussite des élé­ ments français du club : « Nous avons décroché trois titres de champion dans les Haut de France et remporté le Mini­Tour,

un challenge comportant plu­ sieurs courses pour les plus jeu­ nes et où le classement s’établit à la fois sur les résultats et la parti­ cipation. » ■

Les coureurs belges du club

L’

effectif 2 018 est com­ posé de Nathan Windels (poussin 2 011), Perrine Ramon (benjamin 2 007), Noah Capitanio et Léonie Santraine (benjamins 2 006), Willy Santraine et Lucas Windels (minimes 2 005), Liam Werquin (minime 2 004), Rémi Verhamme (ca­

det), Louis Santraine (ju­ nior).

Dans l’encadrement sportif, on retrouve le responsable de l’école de jeunes Jean­Mi­ chel Clatot mais aussi Vin­ ciane Huyse, Benoît San­ traine, Pascal Fauquenoit, Christophe Ramon et Benoit Verslype. ■ V.C .

JEUDI 1er MARS 2018

CE-CM

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« On aimerait se équipes renforcer pour rejoindre alignées par le directement la RTTC Allain en Fédération nationale 2 qu’on vient Royale belge de tennis de quitter. » Pa s ca l S P E N S de table.

TENNIS DE TABLE

Retour sur la dix-septième journée de championnat

ÉdA – 10921169381

24

Allain A renonce à la fin de la saison Le Royal Tennis de Table Club Allain compte 65 affiliés et aligne douze équipes en Fédération Royale et deux en Entente Régionale du Tournaisis. ●

M.-C. Boucher et P. Spens, membres du comité du RTTC Allain, commentent l’actualité du club : le forfait général de l’équipe A et les projets.

P h i l i p p e D E CO N I N C K

A

ÉdA

llain B s’est fait peur au CP Montois en provin­ ciale 1.

Menés 8­3, les Allinois sont parvenus à revenir au score.

Marie­Christine Boucher et Pascal Spens, tous deux mem­ bres du comité et respective­ ment responsable des fêtes et sélectionneur, évoquent la sai­ son difficile pour Allain. « L’objectif de la saison était de maintenir nos différentes équipes à leur niveau de compétition. En équipe A qui joue en Nationale 2, Julien Auvertin s’est blessé dès le troisième interclubs et n’est tou­ jours pas rétabli ! Christophe Vi­ lella est malade depuis quelques semaines. Suite à ces blessures et indisponibilités, les joueurs ont proposé de déclarer forfait pour ne pas nuire aux autres équipes du club, ce que le comité a accepté la mort dans l’âme. Il faut épin­ gler l’attitude de Vincent Deke­

tele qui a privilégié l’intérêt col­ lectif à son intérêt personnel. En effet, vu son classement, il est privé de compétition jusqu’à la fin de la saison. L’équipe B de­ vrait normalement se maintenir notamment grâce à la participa­ tion plus fréquente que prévue de Pascal Leblanc aux interclubs. », nous explique Pascal.

La décision de « brûler » la première équipe n’a pas altéré pas la bonne ambiance.

Marie­Christine confirme

que « les activités sportives et fes­ tives ne manquent pas : un tour­ noi interne, un souper fromage et d’autres activités rassemblent les joueurs, supporters et sympathi­ sants. Toutes les équipes repas­ sent au club après leur match à l’extérieur, les joueurs blessés sont présents pour encourager les copains. »

se renforcer pour rejoindre direc­ tement le niveau de Nationale 2 qu’on vient de quitter. On souhai­ terait aussi assurer plus vite no­ tre maintien en provinciale 1. On espère aussi intégrer nos jeunes dont Robert Vindevogel dans des équipes supérieures. Julien Auvertin et Maxence Deketele as­ surent un bon encadrement tech­ nique et physique lors des entraî­ Nouvel éclairage LED nements dirigés. Notre rêve à La saison prochaine est déjà moyen terme est de pouvoir re­ en préparation. « On aimerait joindre la nationale 1 tout en

DAMES

DE L A N 1 À L A P 1

WALLONIE-BRUXELLES

Antoing fait du surplace en provinciale 1

ÉdA

E

n nationale 1, Basècles A n’a rien pu faire contre Ber­ laar A. Il faut souligner le bon regain de forme de Mi­ chael Uttilla qui gagne 4 mat­ ches. Don Bosco A n’a pas pu ri­ valiser avec son adversaire Vedrinamur A. Julien Renard n’est pas mé­ content : « Ce fut un match agréable contre une équipe très so­ lide composée de quatre jeunes B0.

Mattias Nacer a réalisé deux per­ formances et a perdu de justesse au cinquième set contre le premier joueur visiteur. » En nationale 2, il faut men­ tionner la belle victoire collec­ tive de Basècles B contre Melreux A. « Thomas Deloffe est une valeur sûre. Il gagne chaque fois trois ou quatre matches. Le maintien est assuré. », nous dit Sébastien Massart. Don Bosco B n’a pas pu réitérer le match nul surprise du premier tour contre Vedrinamur B qui ali­

n’explosant pas les budgets ! », nous confie Pascal.

Le RTTC Allain est un des ra­ res clubs régionaux à être pro­ priétaire de son infrastructure qu’il améliore et rénove régu­ lièrement.

Pascal n’est pas peu fier du fu­ tur aménagement : « Durant les vacances d’été, nous allons installer un nouvel éclairage LED, tout profit pour les condi­ tions de jeu et pour nos finan­ ces. » ■

L’équipe de Basècles C en Régionale : Alessi Massart (B6), Thomas Deloffe (B4), Antoine Delaite (B6) et Caroline Massart (C0)

gnait sa meilleure équipe com­ posée de quatre B2. Bonsecours A vit une fin de saison tran­ quille. Il a battu Sportline A qui s’est présenté avec un E6.

En régionale, le match de Ba­ sècles C a été remis. Alessi Mas­ sart a terminé son parcours à

l’Open de Suède en quart de fi­ nale en perdant son match contre le deuxième minime européen.

En provinciale 1, la montée ne devrait pas échapper à Bon­ secours B et Saint­Piat A. Pecq ne s’est pas déplacé à Tournai

et Acren n’a pas pu aligner ses quatre joueurs habituels.

Pierre Dejonghe était absent.

La lutte pour le maintien est par contre indécise. Trois clubs régionaux sont encore concer­ nés : Marquain, Herseaux et Antoing. Marquain A recevait l’équipe de Dour B qui a décidé de se sauver et de se renforcer.

L’équipe emmenée par un très bon Christophe Bonnet, qui réalise deux performances, peut regretter l’absence de son premier joueur. Antoing A ne parvient plus à s’imposer de­ puis quelque temps. Johan Le­ grand nous livre quelques ex­ plications : « Ce samedi, David Christiaens était malade et a été remplacé par un E2 à La Lou­ vière. Nous manquons de motiva­ tion ces dernières semaines !

L’équipe ne s’entraîne plus. On ga­ gne, on gagne, on perd, on perd ! Il y a un peu de laisser­aller ! » ■ D E CO

Bras A – Basècles A 0-10 PROVINCIALE 1

Don Bosco A – Neufvilles Senne E 10-0 Fft Le Rœulx – Ghislage A – Snooping Mouscron A 5-5 Mouscron : C. Demoulin (1), O. Lefoulli (2), L. Mullier (2).

Huissignies A – Naastoise A 5-5 Huissignies : D. Louis (3), S. Sergeant (1), M. Miroir (0).

MESSIEURS NATIONALE 1

Berlaar A – Basècles A 12-4 Basècles : M. Uttilla (4), I. Boitquin (0), J. Tapparelli (0), M. Lermusiaux (0).

Don Bosco A – Vedrinamur A 4-12 Don Bosco : J. Renard (1), M. Nacer (2), V. Rasselet (1), C.-O. Lamblin (0).

NATIONALE 2

Don Bosco B – Vedrinamur B 2-14 Don Bosco : T. Ourahmoune (1), A. Vandenbroecke (0), L. Desmet (1), C. Bonnet (0).

Melreux A – Basècles B 6-10 Basècles : M. Loicq (3), T. Deloffe (4), V. Castiaux (2), C. Betermier (1).

Bonsecours A – Sportline A 9-7 Bonsecours : C. Michel (4), G. Debaisieux (1), B. Devezon (2), A. Ivanowitz (2).

WALLONIE – BRUXELLES

Libramont A – Basècles C Match remis PROVINCIALE 1

Bonsecours B – Pecq A 16-0 Fft Saint-Piat A – Acren A 11-5 Tournai : M. Jasinski (3), F. Simon (3), A. Beghin (3), J.F. Leroy (2).

Acren : O. Bouchez (3), P. Dejonghe (WO), Ch. Verhoken (0), D. Crepaldi (2).

Montois B – Allain B 8-8 Allain : S. Bocquet (3), M. Delattre (2), M. Deketele (2), C. Hochepied (1).

La Louvière B – Antoing A 11-5 Antoing : D. Carion (2), J. Legrand (2), B. Carion (1), J. Rasseneur (0).

Marquain A – Dour B 6-10 Marquain : L. Descamps (WO), Ch. Bonnet (4), D. Moreno (0), S. Moreno (0).

Gerpinnes A – Saint-Piat B 16-0 Fft

2

Belgique

Vendredi 2 mars 2018

Le 25 février, à Bruxelles, 10 000 personnes ont manifesté contre ce projet de visites domiciliaires.

C’est quoi, les visites domiciliaires ?

fice des étrangers.

Aujourd’hui, ces personnes ne dorment plus sous tente au parc Maximilien. Mais l’accueil des migrants est encore en grande partie assuré par des personnes volontaires.

Belga / H. Kaghat

Des oppositions à ce projet

Des communes se positionnent par rapport aux visites domiciliaires. De quoi parle-t-on ?

D

epuis quelques semaines, un projet de loi crée de vives discussions. Il prévoit que la police puisse à l’avenir entrer dans une habitation pour interpeller un étranger en séjour illégal.

Qui peut être en séjour illégal (non autorisé par la loi) ? Pour entrer sur le territoire d’un pays qui n’est pas le sien, il faut avoir une autorisation officielle de ce pays. Certaines personnes se trouvent chez nous sans avoir d’autorisation. Soit parce que la Belgique leur a refusé le droit de vivre ici, soit parce qu’elles sont en chemin vers un autre pays où elles veulent demander l’asile (le droit d’y vivre à l’abri de menaces qu’elles subissent chez elles).

Le gouvernement veut qu’une loi permette aux forces de l’ordre d’entrer dans les habitations où vivent ces personnes pour pouvoir les éloigner, les chasser du pays, les renvoyer dans leur pays.

Or, depuis des mois, des citoyens hébergent chez eux des migrants du parc Maximilien (Bruxelles). Ce vaste mouvement de solidarité a démarré en 2015 quand des centaines de demandeurs d’asile se sont retrouvés sans logement ni assistance à Bruxelles.

Ces personnes venaient notamment de pays en guerre comme la Syrie, l’Afghanistan et l’Irak. Elles vivaient et dormaient dans ce parc Maximilien en pleine ville, certaines attendant d’être reçues à l’Of-

-

Ces personnes qui accueillent des migrants craignent que leur domicile soit perquisitionné (fouillé). La Constitution belge (qui donne les règles de fonctionnement de notre pays) dit que le domicile est inviolable (qu’il est interdit de pénétrer chez les gens sauf dans des cas très précis prévus par la loi, ce qui garantit par exemple le respect de la vie privée).

Ces visites domiciliaires devraient évidemment respecter certaines conditions. Ainsi, elles ne pourraient avoir lieu qu’entre 5h et 21h et ne pourraient se faire qu’avec l’autorisation d’un juge d’instruction. Habituellement, un juge d’instruction est chargé de mener une enquête en cas de crimes ou de délits. Ici, ce serait pour des raisons administratives (de papiers).

Des magistrats (juges) et des avocats eux-mêmes ne sont pas d’accord avec ce texte. De nombreuses associations craignent qu’en votant cette loi, on ne criminalise (fasse passer pour un crime) l’accueil des migrants, ou en tout cas l’aide humanitaire.

En Wallonie et à Bruxelles, 42 communes ont déjà adopté un texte contre le projet de loi. Cette semaine, 49 autres devaient se prononcer. Le débat n’est pas terminé.

Marie-Agnès Cantinaux

Un peu de poésie...

Les 23 et 24 février, Schaerbeek a accueilli son deuxième festival de lumières, Citizen Lights. Créations lumineuses, animations, parade ont émerveillé les visiteurs et impliqué les habitants. C’est beau, non ?

8

mars. le des o nd i a m e à é rn échir la jo u e réfl d C’es t n o ccasi es. L’o s. f em m dro it leurs

Hubert Reeves défend la biodiversité L’astrophysicien (qui étudie l’univers) Hubert Reeves a rencontré des enfants au Muséum des sciences naturelles à Bruxelles. Il leur a parlé de la biodiversité (diversité des êtres vivants qui peuplent la Terre).

Hubert Reeves (au centre de la photo) a présenté sa BD aux enfants.

Inquiétude et espoirs Éditions d el’Avenir/R. Wardenier

T

oute sa vie, l’astrophysicien Hubert Reeves, aujourd’hui âgé de 85 ans, a étudié l’univers et les étoiles. Il est connu pour ses recherches et pour son talent à expliquer des sujets scientifiques compliqués.

Hubert Reeves s’intéresse aussi à ce qui se passe sur Terre. Depuis plusieurs années, il parcourt le monde pour donner l’alerte sur la dégradation (destruction) de la nature et inciter (pousser) les humains à la protéger. Il écrit des livres, donne des conférences (quand quelqu’un parle d’un sujet en public)... Il vient même de réaliser une BD avec un dessinateur pour expliquer ce qu’est la biodiversité et pourquoi il faut la protéger (voir encadré).

Le 24 février, l’astrophysicien était

En savoir plus

de passage au Muséum des sciences naturelles à Bruxelles pour présenter sa BD. À cette occasion, une rencontre avec des enfants avait été organisée.

Nils, 10 ans, est venu avec sa maman. Il ne connaît pas Hubert Ree-

ves mais sa maman, oui : « J’ai lu beaucoup de livres écrits par Hubert Reeves. J’admire son combat pour l’écologie (protection de la nature). Je voulais que mes enfants le découvrent. » Nils ouvre bien grand les oreilles.

En savoir plus Le site « Je donne vie à ma planète » informe sur la biodiversité en Belgique. Il fourmille (déborde) aussi d’idées pour agir en faveur de la biodiversité dans la vie de tous les jours (à la maison, dans le jardin, dans la rue...). www.jedonnevieamaplanete.be

Durant une heure, Hubert Reeves parle de la biodiversité, des services que les plantes et les animaux, même les plus minuscules, rendent à la nature et aux humains. Il cite l’exemple des vers de terre qui aèrent le sol et le rendent fertile (riche). La biodiversité diminue partout sur la planète. Des tas de plantes et d’animaux disparaissent parce que les humains surexploitent (utilisent trop) les richesses naturelles (bois, eau...), polluent les milieux naturels.

L’astrophysicien est inquiet. Il craint que la diminution de la biodiversité finisse par rendre la Terre inhabitable : « Il faut réagir pour préserver la nature afin que la Terre reste habitable dans le futur. » Malgré la gravité de la situation, Hubert Reeves garde espoir : « Partout sur la planète, on prend conscience de la gravité de la situation et on réagit pour protéger la nature. La question est de savoir si la réaction sera assez rapide. » Après avoir écouté Hubert Reeves, Nils a envie de se plonger dans sa BD. Rita Wardenier

Hubert Reeves s’est glissé dans les planches (pages de BD) d’une BD. Le scientifique accompagne une classe en voyage scolaire. Au fil de la balade et des découvertes, il aide les enfants à prendre conscience du fonctionnement de la biodiversité, de sa richesse, des services qu’elle rend à l’humanité et des menaces qui pèsent sur elle.

Au fil des planches, on apprend des choses étonnantes sur le fonctionnement de la nature. ● Hubert Reeves nous explique la biodiversité, scénario de Hubert Reeves et Nelly Boutinot, dessins de Daniel Casanave, éd. Le Lombard.

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Vendredi 2 mars 2018

Une vague de froid sur la Belgique

Belgique:: quel temps? temp

Un temps froid et ensoleillé s'est installé quelques jours sur la Belgique. La lumière fait du bien au moral mais à la fin du mois de février, des températures aussi basses sont rares. D'où vient cette vague de froid ?

Temps généralement ensoleillé avec des passages nuageux.

Vent piquant du nord-est que l'on appelle la bise.

Une vague de froid sur la Belgique

D'où vient ce froid ?

NORVÈGE

OCÉAN ATLANTIQUE

SUÈDE

1

Températures maximales:

RUSSIE

A

3

DANEMARK

-26°C

de - 5°C en Ardenne à 0°C dans les plaines.

GRANDE-BRETAGNE POLOGNE

BELGIQUE

2

FRANCE

D

-10°C

Températures minimales:

entre - 5 °et -10 °C en basse et moyenne Belgique (à la côte et au centre du pays). Entre - 10 et - 15 °C en Ardenne.

Jusqu'à - 20 °C dans certaines vallées des Hautes Fagnes.

-20°C -21°C

Cattalini sébastien

ALLEMAGNE

à savoir

1

Un anticyclone (zone où la pression de l'air est élevée) règne des îles britanniques à la Russie en passant par la Scandinavie (Danemark, Suède, Norvège).

2

Cet anticyclone bloque les dépressions (zones où la pression de l'air est basse) qui viennent de l'ouest, de l'océan Atlantique et qui apportent traditionnellement vent, pluie et douceur.

3

De l'air froid et sec, en provenance du nord-est, descend sur nos régions.

En général, un anticyclone apporte un temps sec et un ciel dégagé, une dépression, des nuages et des précipitations (pluie, neige…).

C'est celle qui est sentie par le corps. Quand il fait froid avec du vent, la température ressentie est plus basse que la température affichée par les thermomètres. Le vent aggrave la sensation de froid.

Par exemple, s’il fait -5°C avec un vent à 30 km/h, on va ressentir - 13°C. Il faut bien se couvrir, se protéger les mains et la tête.

Le froid, ami ou ennem ennemi?

Les plantes et les cultures ont besoin de périodes de gel en hiver car: •le gel met les plantes au repos.

La végétation a besoin de se reposer l'hiver pour développer les fleurs, les fruits et les graines la saison suivante.

•le gel détruit toutes sortes de vermines (insectes…) qui s'attaquent aux cultures.

•le gel aère le sol et le reconstitue

C'est quoi la température ressentie?

(lui rend des minéraux par exemple).

Par contre, le gel tardif au printemps, quand la végétation a repris, est dangereux.

Le gel complique la vie des oiseaux.

Ils trouvent moins de nourriture et d'eau.

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Une médaille belge

Les JO d’hiver de Pyeongchang en Corée du Sud (Asie) sont terminés. Les sportifs belges sont rentrés des Jeux avec une seule médaille en poche. Elle est en argent (récompense celui qui arrive deuxième dans une épreuve) et elle a été remportée le 24 février par Bart Swings en patinage de vitesse dans l’épreuve du « mass start » (départ groupé). Cela faisait 20 ans que la Belgique n’avait plus remporté de médaille lors de JO d’hiver. Merci Bart !

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4

Monde

Vendredi 2 mars 2018

ns s Syrie rtie de des a p e n r ,u clame r elrs 2011 En ma stent pour ré sident Bacha e é manif ments. Le pr r. Il écrase ère en e n e chang efuse de céd ation dégé r tu Assad ition et la si nt s nnes o l’oppo 0 perso aines de 0 .

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Syrie

● Cap it ● Supe ale : Damas r Belg iq ficie du pa ys : 18 ue) 6 000 ● Pop k m 2 (6 ulatio fo is la n avan d’hab itants t la gu . La Sy e gro up r r e : rie 23 e alao u s et peuples es t une mo millions ites, K saïque : a r a b ur e Druze de s, Yéz des, Assyr s sunnites, iens, T i d is... ● Bac u rk m har el ènes, -A mort de son ssad a pris la tête père, Assad le .L d depui e clan el-A prési dent H u pays à la s 1970 . Le pr ssad es t au afez elp o pu l ési po at de le c ion de prè dent fait su uvo ir s po ur ritiqu r veill e e er la tortur mpêc r. Ses o h és o u er l p p osant tu qu’on s sont es gens appel és. Bachar ar rêt el le un d ictate -Assad es t és, ur. ce

Syrie : Amer, instituteur, raconte La guerre continue en Syrie (pays du Proche-Orient, à l’est de la Méditerranée).

Amer Zaidan, instituteur à la Ghouta orientale, nous raconte ce qui se passe.

D

epuis deux semaines, la région de la Ghouta orientale est bombardée de manière intensive (presque sans arrêt) par l’armée syrienne avec l’aide de ses alliés, la Russie et l’Iran.

Amer Zaidan, 28 ans, se trouve sur place. Cet opposant au président Bachar el-Assad raconte : « Je vis avec ma mère et mes sœurs. Mon père a été arrêté par les hommes du président Bachar el-Assad il y a 5 ans et depuis, je n’ai plus de nouvelles de lui. » Il y a beaucoup d’enfants à la Ghouta. Avec d’autres, Amer essaie d’éviter que ces enfants perdent trop d’années de scolarité. « Les écoles ont été détruites. Avec d’autres hommes, nous avons construit une petite école pour 150 élèves. Je travaille là comme enseignant volontaire (sans être payé). Les enfants ont classe de 6 h à 9 h du matin. Malheureusement, depuis un mois, on ne peut plus donner cours parce que des

AFP / A. Almohibany

La Ghouta orientale, c’est quoi ?

personnes se sont réfugiées dans l’école. »

Presque plus de nourriture Depuis 2013, la Ghouta orientale est assiégée. Qu’est-ce que ça veut dire ? Amer nous en dit plus : « Le régime de Bachar el-Assad a fermé toutes les routes. Si tu veux passer, la police va t’arrêter ou te tuer. Et pour le moment, toutes les routes sont bombardées à 100 %.

La nourriture, notamment, ne peut plus nous arriver. On a donc dû trouver des trucs pour survivre. On cuisine sur feu de bois, on se chauffe en faisant du feu, on a cultivé des légumes dans des potagers... Ici, on mange une fois par jour. En général, c’est de la soupe. Mais on a presque fini toutes nos réserves. Certains habitants n’ont plus rien à manger et s’évanouissent, parfois. » Depuis le 18 février, les bombardements sont presque incessants. En dix jours, ils avaient déjà tué plus de 560 personnes. Où Amer et sa famille s’abritent-ils ? « Je vis avec ma famille dans une petite cave. Enfin, c’est plutôt un trou. On y manque d’oxygène, c’est particulièrement difficile pour les femmes enceintes. On n’a plus d’eau, d’électricité, on manque de médicaments. Des

personnes souffrent de grand stress, aussi, surtout les femmes et les enfants. C’est le cas de ma sœur. Mais on n’a pas d’hôpital pour soigner ce genre de problème psychologique. »

Ce que les enfants en disent Amer nous transmet un message des enfants qui l’entourent : « Nous aimons tous les enfants du monde et nous leur souhaitons de ne jamais vivre les mêmes choses que nous.

Nous aimons jouer, aller à l’école et vivre en paix. Nous voudrions apprendre des langues pour pouvoir parler avec tous les enfants du monde, et pas apprendre à utiliser des armes. On sait que des enfants, loin d’ici, sont tristes pour nous.

On va continuer à apprendre à l’école. On veut que tous les enfants vivent en paix. » Nathalie Lemaire Traductions : Mohammed Tahan

Pour mieux comprendre, quelques questions à Benjamin Peltier, qui coordonne le travail et les informations sur la Syrie pour Amnesty International Belgique francophone (une organisation qui défend les droits de l’homme dans le monde). ● Qu’est-ce que c’est, la Ghouta orientale ?

La Ghouta, c’est toute la périphérie de (la région qui entoure) la capitale syrienne, Damas. Ce sont plusieurs localités côte à côte, où il y a des vergers, des cultures, des rivières... À l’Est, se trouve l’enclave (zone fermée) de la Ghouta orientale, où vivent environ 400 000 personnes dont énormément d’enfants. Près de la moitié des habitants ont moins de 18 ans. ● Ce n’est pas la première fois que l’armée syrienne bombarde cette région. Pourquoi le fait-elle ?

C’est une zone qui échappe au pouvoir syrien, et il veut la récupérer. La Ghouta orientale est sous le contrôle de trois factions rebelles (de groupes d’opposants au président).

Environ 80 % de la Ghouta orientale est aux mains d’un groupe qui s’appelle Jaych al-Islam. C’est plutôt un groupe islamiste, avec un programme lié à la religion. Mais la Goutha orientale sert aussi de refuge, depuis le début de la guerre (en 2011), pour de nombreux opposants qui n’étaient plus en sécurité à Damas parce qu’ils risquaient d’être arrêtés à tout moment. Eux, continuent à agir contre le président syrien, mais aussi contre des groupes comme Jaych al-Islam. ● Depuis 2013, la Ghouta orientale est assiégée. Qu’est-ce que ça veut dire ?

Toute la zone est encerclée par une ligne de front (où deux camps se font face). L’armée syrienne ne laisse passer ni nourriture ni matériel médical, et personne n’entre ni ne sort.

On a donc des gens qui commencent à mourir de faim dans cette région. ● C’était donc impossible de s’enfuir ?

Oui. Si une famille voulait sortir, elle se faisait tirer dessus !

TURQUIE

Turquie

Syrie Mer Méditerranée

Irak

Liban Damas

Cisjordanie

L'enclave Damas

Israël Jordanie

Ghouta orientale

5

Vendredi 2 mars 2018

Un sac fabriqué avec des fruits et légumes C’était un match entre deux équipes de foot au Portugal, en catégorie des moins de 10 ans. L’arbitre interrompt la partie à la 15e minute. En cause, le comportement du père de l’un des joueurs dans les gradins. Cet homme menace l’arbitre et perturbe le match. C’est alors que Martim, 8 ans, le fils de ce père, se dirige vers l’arbitre en lui demandant s’il peut lui faire un câlin. « Je lui ai tout de suite dit oui et ensuite il m’a répondu ’Monsieur l’arbitre, je souhaite m’excuser pour le mauvais comportement de mon père’ ». L’arbitre a dit qu’il n’oublierait jamais ça et il a décerné à l’enfant un carton blanc, un signe de comportement fair-play.

En Irlande, les services de prévisions météorologiques ont annoncé une tempête de neige importante pour la fin de la semaine. Les autorités ont alerté la population, demandant de ne pas faire de trajets inutiles les 1er et 2 mars. De nombreux Irlandais ont donc fait des provisions de nourriture. Des rayons de supermarchés ont été complètement vidés !

D

eux jeunes Hollandais, Koen Meerkerk et Hugo de Boon, ont eu une idée bien utile. Ils l’ont trouvée quand ils étaient étudiants dans une école d’art de Rotterdam.

Cette école se trouve sur une petite place en face d’un marché où chaque jour, des milliers de kilos de fruits et de légumes invendus sont jetés.

Les deux jeunes ont eu l’idée de récupérer ces déchets, d’enlever les pépins des fruits, de les couper, de les réduire à l’état de purée, de faire bouillir le tout...

Ils ont obtenu une pâte qu’ils ont étalée sur une plaque « spéciale » pour la phase cruciale (essentielle) du séchage.

C’est ainsi qu’une sorte de cuir est né, appelé « Fruitleather ». Ce « cuir » peut être teint en différentes couleurs, il peut aussi avoir différents motifs d’impression en relief...

Les qualités de ce cuir végétal ?

Il est assez résistant, se conserve bien, est inodore (sans odeur) et n’attire pas les insectes. Les deux créateurs ont donc élaboré des prototypes (modèles) de sac à courses en peau de nectarine ou de sac à main fait de mangue (il en faut 14 pour fabriquer un sac !).

Mais le fruitleather pourrait

Provisions avant la neige

Une lettre de 1915 Ce « cuir » peut être teint en différentes couleurs. servir aussi dans l’ameublement et la décoration.

Ceci dit, pour Koen Meerkerk et Hugo de Boon, le projet n’est pas d’abord de fabriquer des objets spécifiques. Les deux jeunes veulent avant tout continuer à tester la solidité et la résistance à l’eau de leur matériau.

Leur projet pourrait intéresser les autorités néerlandaises.

Car actuellement, les Pays-

Bas sont les champions du gaspillage alimentaire au niveau européen. Ils sont à 541 kg de nourriture jetée par habitant et par an.

Ceci dit, la Belgique occupe la seconde place avec 345 kg. Il faudra encore quelques projets comme celui de Koen et Hugo pour, comme la Slovénie, atteindre « seulement »...72 kg.

Marie-Agnès Cantinaux

En savoir plus Dans le monde, il existe plusieurs projets de création de matières à partir de végétaux. Parmi eux, il existe des tissus créés au départ de : ● fibres d’ananas (aux Philippines, Asie). ● latex, la sève de l’hévéa, l’arbre à caoutchouc (en Amazonie, Brésil). ● champignons (Italie). ● raisins (Italie) ● fibres de cellulose récupérées dans du kombucha, une boisson (États-Unis).

Le 27 mai 1915, Jean Soulagnes, soldat français de 24 ans, écrit une lettre à son meilleur ami. Le 8 juin, le soldat meurt... Cette dernière lettre a été retrouvée en janvier à Marseille, dans le sud de la France, avec une série de bijoux volés. L’arrière-petitneveu de Jean a reçu une copie de cette lettre venue du passé.

Une école de jeux vidéo Une école technique chinoise a décidé de former des professionnels du sport électronique (sport sous forme de jeux vidéo). Les élèves y vont pour devenir, en trois ans, des champions de grandes compétitions de jeux vidéo, ou pour travailler dans ce secteur en tant qu’organisateurs de compétitions, entraîneurs, décorateurs de scènes pour les tournois...

César et oscar seront à la fête ce week-end

De la lave bleue !

Ce 2 mars, le cinéma français remettra ses récompenses lors de la cérémonie des césars.

Dimanche, les Américains remettront leurs oscars.

La 90e cérémonie des oscars du cinéma aura lieu à Los Angeles (États-Unis) le 4 mars.

Malaisie

Indonésie Jakarta

Le Kawah Ijen AFP

Reporters / BARCROFT

Route de Hannut 38 5004 Bouge (Namur) www.lejde.be redaction@lejde.be RESPONSABLE RÉDACTION : Philippe Martin Tél. : 081/24 89 10 RÉDACTION : Marie-Agnès Cantinaux, Nathalie Lemaire, Rita Wardenier Tél. : 081/24 89 86 GRAPHISME Bruno Lapierre, Christian Hick, Denis Petit, Geoffrey Guillaume, Sébastien Cattalini DESSINATEUR GAO PUBLICITÉ et PARTENARIATS : Geoffrey Wirtzfeld - Gsm : 0479/79 99 17 PROMOTION-MARKETING : Bénédicte Lemercier Tél. : 081/24 88 58 SERVICE CLIENTÈLE : Tél. : 081/23 62 00 UNE PUBLICATION DES ÉDITIONS DE L’AVENIR S.A. ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ : Éric Schonbrodt RÉDACTEUR EN CHEF - ÉDITEUR RESPONSABLE : Thierry Dupièreux

Que faire des fruits et légumes jetés ? Deux jeunes Hollandais ont préféré en faire... un sac et bien plus que ça !

-

Le câlin à l’arbitre

elle Bonne nouv

En bref

Java Oriental Bali

À l’est de l’île de Java, en Indonésie (Asie du Sud-Est), se trouve le volcan Kawah Ijen. C’est un volcan actif. Il renferme le lac le plus acide du monde. Certains gaz s’échappent du volcan et, en s’enflammant, prennent une teinte bleue fascinante.

En refroidissant, ils deviennent liquides et forment une sorte de lave bleue. Plus froids, ils se solidifient en une roche jaune riche en soufre. Des hommes travaillent à l’intérieur du volcan pour extraire des blocs de soufre dans un air à peine respirable. Les porteurs montent et descendent à pied sur le sentier du volcan, à plus de 2 600 m d’altitude, avec jusqu’à 100 kg de roches qu’ils portent dans des paniers !

TIMOR ORIENTAL

D

ans l’histoire, la première récompense est l’oscar.

Ce prix existe depuis 1927. La statuette mesure presque 35 cm, pèse près de 4 kg et est dorée. Jusque 1931, on l’appelait « Academy Award » (récompense de l’Académie). Et puis, un jour, la secrétaire du créateur de la récompense a vu la statuette et

elle s’est écriée : « On dirait mon oncle Oscar ! ». C’est ainsi que la statuette a reçu ce nom.

En 1976, les Français ont voulu avoir leur cérémonie aussi.

Comme le sculpteur de la statuette offerte s’appelait César et que ça sonne un peu comme oscar, les Français ont choisi d’appeler leurs récompenses des césars.

Récré La maîtresse dit : - Que celui qui se sent bête se lève.

Et Toto se lève.

Blagues - Tu te trouves bête, To to ?

- Non madame, ma is ça me faisait de la peine de vous voir toute Qu’est seule debout...

-ce qui fait « zzzb, zzzb,... » ? Une mouche qui vole Deux à reculons ! hommes discutent : Méfiez - On a beaucoup vous de écrit sur moi. l’oiseau sur le - Ah bon, vous ête lac : s Toto se C’est peut-être célèbre ? plaint à un ami: - Non, tatoué... un mauvais - Ma mère m’a puni cygne ! pour une chose qu e je n’ai même pas faite.

- Ah oui ? Qu’est-c e que Deux c’était ? mamans - Mes devoirs ! discutent: - Moi, mon bébé, ça fait trois mois qu’il marche.

- Eh bien !

Il doit être loin maintenant.

Vendredi 2 mars 2018

Réponse p. 127

L’égout Pour échapper au crocodile, grimpe dans les tuyaux !

Fleurus

Labyrinthe.indd 109

Jeu

en ion Solut

louchine et Auteurs : Igor Po rez Pe vid Da en Colboc Illustrateur : Dami Games ing Éditeur : The Fly 7 ans Âge : à partir de Joueur : 2 tes Durée : 20 minu

Concours

Explicit Tour

La Marina Kaye a gagné le concours « alors » t talen yable France a un incro qu’elle n’avait que 13 ans. Deux ans plus un tard, elle sort un album et rencontre tison avec nt, mme nota rant, succès fulgu Extre « Homeless ». Son nouvel album, « Lon, Paris entre istré plicit », a été enreg nt dres et Los Angeles. Elle y a notamme colla elle nouv invité Soprano pour une est um L’alb ».

Vivre « titre le sur boration pop, énergique, hip-hop, avec même quelques titres en français. à Marina viendra présenter son album 28 le , leine Made La Bruxelles, à la salle de mars. Sa tournée, qui démarre le 17 mars que en France, passe en effet par la Belgi e.

Suiss la par ce jour -là et

ciné

Nous avons 3 lots de 2 entré es à vous offrir.

Pour participer, répondez au jeu des trois ques tions de cette semaine. Vous av ez jusqu’au 9 m ars à midi pour nous envoyer vos ré ponses à partir de notre site web lejde.be. Les ga gnants seront tirés au sort.

LES TROIS QUE STIONS 1. Depuis quelle année Bachar el-Assad est-il président de la Syrie ?

2. Quel sportif be une médaille au lge a gagné x JO d’hiver ?

3. Qu’est-ce qu’un anticyclone ?

Ciné

Les aventures de Spirou et Fantasio

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Conco urs

de société

un doit tenter joueurs où chac ux de sit ur po jeu versaire. S’il réus C’est un issons de son ad ns de manger les po a gagné ! Tout se passe donc da il on q, ct cin an r pl ge du an m et ons à en is tailles de poiss l’océan. Il y a tro ire grandir ces poissons. Évidems fa tre ur au d’ s, on iss po à manger po stacles : des gros st ment, il y a des ob urbillons. Ce qui est amusant, c’e to s de ctique et et ta is fo la à pêcheurs t es , gles simples ons que ce jeu, aux rè n place bien ses petits poiss l’o ad n Si so e. r ue qu gi oq straté sir à bl es, on peut réus s peuvent traverautour des épav on iss tte s les petits po versaire car seul ulés et donc s’échapper. Mais ce co x au te ba s ser ce e ne suffit seule techniqu sont rapipas ! Les parties rprises. su de es ein des, pl Très chouette !

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08/01/13 16:28

Jeu de société

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Ce film raconte la rencontre entre Spirou et Fantasio. Si vous connaissez ces héros de BD, alors vous savez déjà que Spirou est à l’origine groom (celui qui porte les bagages des clients) dans l’ascenseur d’un hôtel et Fantasio est reporter.

Dans ce film, le comte de Champignac a été enlevé par l’abominable Zorglub. Les deux héros se lancent à sa recherche.

Un film d’aventures qui ne ressemble pas tout à fait à l’univers de la BD mais qui se laisse bien regarder.

I

-4 -3 -2 (d m -

Vendredi 2 mars 2018

Charades Charades

1. Mon premier est le contraire de « guerre ».

Mon deuxième fait miaou.

Mon troisième se trouve entre sol et si.

Mon quatrième aide à écrire droit.

Mon tout se pratique avec une canne.

CD

Eddy de Preto Cure

Miam !

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ients Ingréd

Eddy de Pret o, Cure, Universa lmusic

Miam !

ns oigno 4 gros e beurre n 30 g d s de bouillo 2 cube ou de légu le de pou mes) au pe - 1 l d’e lères à sou il u c - 2 ge ine de far g de froma al, h t 0 n 0 e 1 (emm râpé e...) r è gruy re. t poiv - Sel e

Une soupe à quand il fait froid, non l’oig ça fait du bien ! oignons et coupez-les en les ez uch Épl 1. cubes. Si vos les fines rondel ou en petits un adulte de à ez and dem yeux piquent trop, vous aider. dans une casserole. Versez 2. Faites fondre le beurre es-les blondir à feu doux les oignons dedans et fait gez régulièrement avec une pendant dix minutes. Mélan éviter qu’ils brûlent. r pou s cuillère en boi s. Mélangez bien. Laissez non oig 3. Versez la farine sur les t tout le temps le mélange. cuire une minute en remuan au. Ajoutez les cubes de d’e s non 4. Recouvrez les oig . feu doux durant 20 à 25 min bouillon et laissez cuire à que ter évi r pou ps en temps Remuez la soupe de tem d de la casserole. les oignons collent au fon de cuisson. fin 5. Salez et poivrez en ude dans des cha n bie pe sou la 6. Versez age râpé. from de z dre bols. Saupou Bon appétit !

ENVIE DE SORTIR Envie de sortir

Festival UP ! à Bruxelles

Du 12 au 25 mar s, Bruxelles vivr cirque : 13 lieux a , 30 spectacles, au rythme du 125 artistes pour s’amuser et s’é m musiques, clow erveiller. Acrobaties, danses , nerie, jonglerie... seront de la partie. Le Festival UP !, c’e st l’o cc asion le cirque cont emporain (mod de découvrir soient 2 ou 17 en piste, sur sc erne). Qu’ils ène ou dans le airs, les artistes s du ment besoin de festival n’ont pas nécessairegrand-chose po et impressionn ur faire rêver er. toutes les inform Le programme complet et ations se trouven t sur le site : https://upfestiv al.be

uverla-ligne) - 2. Co e-ine (paix-chatas 1. Pêche à la lig tu-re) - 3. Quasimodo (c -nezture (cou-vert- it (cire-cuit) - 5. Bénéfice (B rcu mot-do) - 4. Ci fils).

pag e

On a beaucoup trop... Eddy de Pr entendu La Fête de et cès pour lancer o profite de ce sucCure. Il y propos son premier album, e plutôt doux, su une musique de rap r laquelle il bala nce des textes assez du rs (parle de) les di . Le jeune Français évoque fficultés de vivr e dans certaines régions, da ns sant des images certains milieux. En utili, il parle de la dr tout ce qu’elle détruit. Musical ogue et de ement, Eddy de Preto a réus si à se créer un univers bien à lui. C’est plutôt une réussite.

te. geant le ier tient la tê 2. Mon prem on deuxième en mélan m t en ti ob On e. us. bleu et le jaun est plus familier que vo e e. èm rr si te oi la tr e d on t M me est au bou chaud.

Mon quatriè t tège ou tien ro p Mon tout ée de plusieurs 3. Une planche de BD est compos ier. de mon prem Mon deuxième suit H. plusieurs de mon Une phrase est composée de troisième.

Mon quatrième précède ré.

Mon tout sonne les cloches. ille. st d’abe remier e st pas cru. p n o M 4. n’e mplet. uxième Mon de fait un tour co t u Mon to suit A. u de la figure.

5.Mon premier trouve au milie se e m iè ux de Mon a fille. est le frère de m commerce qui Mon troisième un ur re positif po Mon tout doit êt . en bi e ch mar

TÉLÉ Livre

Monica chef

enir grand chef Monica, 16 ans, rêve de dev r cela rejoinpou va Elle . ant aur dans un rest si son père, pizdre une école réputée même te. Pour Monica, sias hou ent très pas t n’es lo, zaïo : nouveaux amis, une nouvelle vie commence s... Tout cela age tiss ren app découvertes, passion : la musique. s’ajoute à son autre grande ney Channel nous Dis de ie sér Cette nouvelle les traces d’une sur ine, entraîne donc en cuis ll (Monica). ole Mad el Isab e, oïn hér e nouvell

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