Supplément Seniors

Page 1

SUPPLÉMENT AU JOURNAL DU 19 NOVEMBRE 2019


2 ha de verdure au bord de la ville. Début de la construction prévu pour 2021

MR 157.081.470 - 49 lits (SRL) > Projet d’extension de la maison de repos > Construction de résidences-services et d’un centre de revalidation avec piscine > Activités axées sur la convivialité intergénérationnelle

Vous séjournerez dans une ambiance familiale et chaleureuse, entouré d’une équipe compétente et dévouée. Il vous est loisible de meubler votre studio ou votre appartement (18 à 61 m²) avec votre propre mobilier pour vous sentir rapidement « chez vous ». Vous pourrez également profiter de délicieux plats faits maison, d’activités intergénérationnelles variées et d’un parc d’un hectare et demi où vivent en semi-liberté daims et poney. Proche de la gare et des grands axes, la Résidence est facile d’accès.

Au plaisir de vous rencontrer.

Rue Jeanne d’Arc 59 7500 Tournai Tél : 069 76 53 40 info@jdarc.be http://www.jdarc.be

Une équipe aux petits soins vous offrant de grands services !

RÉSIDENCES SERVICES

Chaque résident est unique. Chacun a une histoire de vie. Tous les résidents seront pris en charge par notre équipe pluridisciplinaires (aides-soignantes, infirmières, ergothérapeute) en vue de leur offrir des services de qualité et veiller au mieux à leur épanouissement personnel et collectif dans un cadre familial et convivial.

Les résidents choyés à partir de 58 € par jour

Home Saint-Jean s.a. 20, rue Saint-Jean - 7500 TOURNAI Téléphone : 069/64 67 00 - Email: info@homesaintjean.be

97 lits et 13 résidences services - MR 157.081.493

Résidence Le Bien-Être s.a. Rue du Louvre, 1 - 7500 Tournai - Belgique Tél. : +32 (0)69 23 35 08 contact@residencelebienetre.be http://residencelebienetre.be/ MRPA : 157.081.278 - 58 lits (S.A.) BJGHL00A


ÉDITO

Jenny Sturm – stock.adobe.com

L’été indien de la vie NATHANAËL JACQMIN

O

(lire en pages 3­4), nous n’étions pas dans un mouroir. Loin de là. Compter un nombre record de personnes âgées est une opportu­ nité. Ici, on a créé des jardins partagés, le traditionnel « Je cours pour ma forme » est devenu « Je marche pour ma forme » et des seniors s’apprêtent même à rejoindre une ville jumelle d’Alsace à pied. Vieillir est inévitable, mais n’a pas à revêtir des airs de fatalité. Au contraire. Grâce à une multitude de conseils pratiques (comme ces applications bien utiles quand on est plus âgé) et d’exemples inspi­ rants (à 72 ans, Franck Michaël sort son 25e album et part en tour­ née…), ce supplément seniors 2019 est le témoin de cette société où on vit jeune plus longtemps. Un cercle vertueux qui n’est pas près de s’arrêter. Une récente étude démontre que les personnes âgées qui sont heureuses et profitent davantage de la vie connaissent un dé­ clin moins rapide de la fonction physique. Prendre soin de soi, c’est avoir l’assurance de vivre mieux, encore plus longtemps.

n vit de plus en plus vieux. De mieux en mieux. Et ce n’est sans doute que le début. Il n’y a jamais eu autant de cente­ naires et selon les prévisions du Bureau fédéral du plan, d’ici à 2060, les hommes vivront en moyenne 86,7 ans et les femmes 89,1. On voit ainsi éclore une génération de personnes âgées radieuses, curieuses, épanouies, en pleine forme, qui sortent, qui s’amusent, qui se cultivent, qui crapahutent sur les sentiers. Des seniors qui prennent soin d’eux et profitent de cette ar­ rière­saison heureuse de la vie. Du moins si la santé est clémente… Alors qu’autrefois on revêtait son « costume vieillesse » vers 50 ans, l’âge n’est plus ce couperet qui va nous envoyer dans les ténèbres. La retraite est suivie d’une espérance de vie de vingt à trente années, voire davantage. Lorsque nous nous sommes rendus à Vresse­sur­Semois, la com­ mune qui compte le plus de personnes de plus de 60 ans de Wallonie

SOMMAIRE • Vresse-sur-Semois, la commune wallonne qui compte le plus de seniors pp. 4-5 • Quelques petits secrets pour bien vieillir

pp. 6-7

• Quand les nouvelles technologies viennent au secours des maisons de repos pp. 8-9 • Comment ça se passe dans les maisons de repos ailleurs dans le monde pp. 12-13 • Accueillir un étudiant chez soi quand on est senior,

une belle expérience

p. 14

• Rencontre avec Élie Hanoteau, guide de haute montagne

pp. 30-31

pp. 16-17

• Une retraite de rêve comme gardien de château

• Huit « applis » smartphones et tablettes qui facilitent la vie

p. 20

• Conduire en toute sécurité après 65 ans pp. 22-23 • Les bons plans pour voyager moins cher pp. 24-25

• L’importance de rester mode et tendance après 60 ans p. 32 • Les Thermes de Challes-les-Eaux, en Rhône-Alpes-Auvergne, réinventent le thermalisme pp. 34-35

• Rencontre avec Frank Michael, éternel chanteur de l’Amour

• Tous les bienfaits des animaux de compagnie pp. 26-27

3

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

pp. 38-39

RÉALISATION Rédaction : Maude Destray, Nathanaël Jacqmin, Georges Lekeu, Éric Verschueren

Couverture : Bruno Lapierre Infographie : Geoffrey Guillaume Mise en page : Hélène Quintens


Vresse-sur-Semois, commune la plus « vieille » de Wallonie Dans ce beau coin du Namurois, un habitant sur trois a plus de 60 ans. C’est le record en Wallonie. Voici comment est gérée cette particularité, par la Commune et ses administrés.

paulaphoto - stock.adobe.com

É RIC V ERSCHUEREN

V

resse­sur­Semois. Arrondissement de Dinant. Douze petits villages ou hameaux. Environ 2 500 habitants parsemés sur un peu plus de 100 km2. Ici, la vie semble paisible. Et au milieu coule une rivière… Avec près de 34 % de personnes âgées de plus de 60 ans, cette commune du Namurois, située à un jet de pierre de la province du Luxembourg, a la palme au classement des communes les plus « vieilles » de Wallonie. Cela ne fait pas toujours sourire les élus com­ munaux. « Deux raisons expliquent ce classement », nous explique Isabelle Maroit, présidente du CPAS de Vresse­sur­Semois, ayant les seniors dans ses attributions au sein du collège éche­ vinal. « La première est assez négative : depuis plusieurs années, les jeunes quittent la com­ mune. Parce qu’ils ont trouvé un emploi ailleurs. Ou tout simplement parce que la politique d’aménagement du territoire ne leur rend pas la vie facile au moment de construire une nouvelle habitation. Eux en moins, la proportion de se­ niors augmente. La deuxième raison nous fait beaucoup plus plaisir : pas mal de retraités vien­ nent habiter chez nous après avoir travaillé toute leur vie ailleurs. Ils aiment l’endroit… » Des sentinelles de bien-être Pour le bien­être général, des choses se sont naturellement mises en place depuis long­ temps. Ici, il est question de solidarité. On

s’organise entre parents ou entre voisins pour les courses. Un plus, surtout si l’on tient compte de la disparition des petits commer­ ces. Même chose pour les déplacements pour des soins ou des démarches administratives. Par là, les transports en commun ont une fré­ quence de passage bien moins élevée que dans des zones plus urbaines. La « solidarité

“ Les jeunes sont partis chercher du travail ailleurs, des seniors ont rallié la commune lors de leur retraite parce qu’ils s’y sentaient bien. ” naturelle » va encore plus loin puisque, sur certains hameaux, des personnes tournent régulièrement pour voir si tout va bien pour certains seniors plus isolés. L’axe « mobilité » est l’un des plus utilisés par l’administration communale pour aider ses seniors. Le CPAS propose deux types de services. – Un service d’accompagnement mobi­ lité : une personne du CPAS conduit qui veut

4

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

à des rendez­vous cliniques, administratifs, familiaux, voire de vie pratiques (courses…) – Un bus PMR (personnes à mobilité ré­ duite), mis en place avec le Forum de mobi­ lité de Barvaux, équipé pour accueillir simul­ tanément cinq personnes en fauteuil roulant. Lutter contre l’isolement Au­delà de cet aspect d’ordre pratique, il y a le problème de l’isolement des seniors, qui n’est pas propre évidemment à Vresse. À côté des tournois de cartes en soirées gérés dans chaque village par les habitants (là­bas, on joue souvent au couyon), diverses activités sont mises en place par la commune, mais aussi par le CCCA (Conseil consultatif com­ munal des aînés). Un « café­papote » se dé­ roulant une fois par mois dans une entité chaque fois différente, un voyage annuel pour une journée complète et variée (anima­ tions, visites et repas)… Vient enfin la thématique de la « fracture numérique », vecteur d’isolement d’un autre type. Pour lutter contre cela, Vresse a un es­ pace public numérique, sorte de cybercafé. « Le professeur d’informatique de l’école a mis en place des cours adaptés pour les se­ niors », indique Isabelle Maroit. « Ils y ap­ prennent à gérer leur compte en banque en ligne, à échanger des mails avec la famille, à trouver des rendez­vous culturels dans la région… Ces cours répondaient à un vrai besoin et rencon­ trent un gros succès. »


Pourcentages des 60 ans et + par arrondissement Tournai

25.6%

Dinant

25.5%

Mouscron

25.2%

Liège

25.0%

Marche-en-Famenne

24.9%

Nivelles

24.8%

Verviers

24.8%

Ath

24.6%

Mons

24.4%

– Service petits dépannages (électricités, plomberie…)

Charleroi

24.2%

– Service buanderie

Soignies

24.1%

– Permanence juridique

Waremme

24.0%

Puis d’autres, pour les seniors plus spécifiquement :

Huy

23.9%

– Atelier de peinture (à relancer)

Namur

23.9%

Neufchâteau

23.6%

Virton

22.7%

Bastogne

21.3%

Arlon

20.6% 0

5%

D’autres services pour l’aide aux seniors Il y a des services bien utiles qui sont proposés à tout le monde dans la commune, soit : – Repas à domicile – Aides ménagères

– Guide des aînés, reprenant les informations utiles à ceux-ci pour la vie dans la commune.

10%

15%

20%

25%

30%

Enfin, il est question de la mise en place d’un dictionnaire de patois local. Il s’agit, à Vresse-surSemois, du champenois, sans doute un peu mâtiné de gaumais et de wallon namurois.n EV

500 km à pied vers l’Alsace ?

C’ Le Top 10 des communes les plus âgées • Vresse-sur-Semois 33,5 • Chaudfontaine

32,1

• Bouillon

31,6

• Montigny-le-Tilleul 31,2 • Gerpinnes

31,2

• Florenville

30,9

• Daverdisse

29,9

• Fléron

29,9

• Thuin

28,9

• Nandrin

26,9

est depuis longtemps un acquis : le mouvement, voire le sport, son prolongement le plus abouti, est essentiel à un vieillissement harmonieux. Bouger, c’est vivre. Tout simplement. À Vresse, des choses ont été mises en place. On parlera d’abord de deux jardins partagés (Sugny et Alle) fonctionnant grâce à des parcelles mises à disposition par la Commune et favorisant l’intergénérationnel… « Ce n’est pas spécifique aux seniors, mais on constate qu’ils y viennent nombreux pour travailler la terre », explique Isabelle Maroit. « Autour de ces jardins, il y des cours de cuisine, mais aussi des stages d’été où les anciens font profiter les jeunes de leur savoir. » Sur un mode plus sportif, un cours de gymnastique « spécial

aquaphoto – stock.adobe.com

3x20 » a lieu une fois par semaine à Alle. « Là-dessus, nous avons transformé le traditionnel “Je cours pour ma forme” en “Je marche pour ma forme” », poursuit l’échevine. « Une fois par mois, les participants s’offrent un beau circuit le matin, qui est prolongé l’après-midi par un barbecue… » Il faut dire que toute cette région, que l’on peut prolonger par celles

5

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

d’Herbeumont ou de Bouillon, par la balade des échelles à Frahan au Tombeau du Géant de Rochehaut, est tout simplement un paradis pour marcheurs. Les chemins balisés sont foison, qui proposent kilométrages et degrés de difficulté de toutes sortes. « C’est bien que nos seniors s’entraînent », sourit Isabelle Maroit. « Il faut savoir que nous sommes jumelés avec Middelkerke et Soultzmatt, en Alsace française. En 2017, des habitants de cette commune sont venus chez nous… en marchant. Soit environ cinq cents kilomètres à effectuer en relais, par petits groupes. Par souci de réciprocité, nous avons, voici peu, lancé l’idée de faire l’inverse. Si tout va bien, nous allons nous rendre là-bas à pied. La plupart des gens qui ont répondu favorablement à notre initiative sont des seniors. » ■ EV


Alcool, amour, célibat… : les petits trucs pour vivre longtemps Anecdotes belges et petit tour du monde pour débusquer les « secrets » de nos doyens et doyennes. Du plus étonnant au plus évident. É RIC V ERSCHUEREN

J

eunesse éternelle, élixir de jouvence. Depuis des siècles, l’homme est en re­ cherche. Rajeunir. Ou vivre plus long­ temps… Le produit miracle qui vous ramène­ rait cinquante ans en arrière, ou sim­ plement arrêterait la marche du temps, n’existe pas. Mais une multitude de « trucs », de façons de vivre, d’accommodements du quotidien, permettent d’améliorer le glisse­ ment des ans. Certains ont un côté « iconoclaste » mar­ qué, comme celui qui monte en épingle des personnes semblant bien vieillir grâce à la consommation quasi quotidienne d’un ou plusieurs verres d’alcool. Ces dernières an­ nées, les médias du nord du pays ont ainsi souvent relayé le cas de la Malinoise Rober­ tine Houbrechts, décédée en mai dernier à l’âge de 99 ans. Tous les soirs, pendant près de vingt ans, elle s’est rendue, parfois en déam­ bulateur, au café Floreal, à Muizen, du côté d’Anvers. Tous les soirs, elle a bu entre douze et vingt bières, selon la patronne de l’établis­ sement. « Un bon médicament visiblement puis­ que je ne dois prendre qu’une petite pilule quoti­ diennement », avait déclaré un jour Robertine à un de nos confrères néerlandophones. Décédée également cette année, il y a l’an­ cienne doyenne de Grande­Bretagne, une cer­ taine Grace Jones, qui depuis l’âge de 50 ans prenait chaque soir une petite goutte de whisky avec un peu d’eau. « Mon docteur m’a

dit de continuer avec le whisky, car c’était bon pour mon cœur », avait­elle expliqué lors de l’une de ses dernières interviews. « Tomber amoureux, se marier et faire l’amour » Un tour du monde des centenaires ramène un peu d’ordre dans la maison. Lorsqu’ils font part de leurs astuces pour vivre bien long­ temps, ils n’évoquent pas l’alcool. Ils parlent comme des sages. « Je m’entoure d’amour et d’énergie, c’est la clé d’une longue et heureuse vie », expliquait ainsi l’Américaine Susannah Mushatt Jones qui mourut en 2016, à l’âge de 116 ans, après avoir été durant dix mois

Mediteraneo – stock.adobe.com

6

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

doyenne de l’humanité. Shigeaki Hinohara, médecin japonais dé­ cédé à 105 ans, évoquait également la légè­ reté, en insistant sur le fait qu’il fallait d’abord essayer de « s’amuser pour vivre plus longtemps. » Autre praticien, le rhumatologue califor­ nien Ephraim Engleman (décédé à 104 ans), avait de son côté trois trucs pour se mainte­ nir en forme : tomber amoureux, se marier et faire l’amour. Pas vraiment en communion d’esprit avec Jessie Gallan, qui fut doyenne d’Écosse avant de décéder en 2015 à l’âge de 109 ans. « Mon secret de longévité est de rester éloignée des hommes. Ils sont plus source de sou­ cis qu’autre chose », glissa­t­elle un jour à nos confrères du quotidien The Scotsman. Une « idée » reprise également par l’Ita­ lienne Emma Morano (ex­doyenne de l’hu­ manité décédée en 2015 à 117 ans), qui affir­ mait que « jeter son mari dehors et ne plus jamais se marier » lui avait permis de vivre longtemps… Chez nous, le record de longévité (112 ans) est toujours détenu par la Malinoise Joanna Turcksin, décédée en 2002. « Elle a mené une vie sobre et a toujours travaillé durement », ex­ pliqua sa fille pour expliquer ce « record ». Actuellement, notre doyenne est Bruxelloise. Élisabeth De Proost a 111 ans. « J’ai toujours été positive et j’ai de l’humour », explique­t­elle. « Et puis, j’ai dansé tous les samedis jusqu’à mes 95 ans… »


LIGHTFIELD STUDIOS – stock.adobe.com

L’Abbaye

Maison de repos de 36 lits Rue Abbé Dropsy, 27 bis B-7540 KAIN

Les Jours Heureux

Maison de repos de 33 lits Rue Albert, 25 B-7540 KAIN BDPGZ00A

Tél. : 069 22 16 59 Site internet : labbaye.be bureau@labbaye.be

Souriez, marchez et diminuez le sucre

S

elon la médecine chinoise, le fait de sourire permettrait de libérer de l’énergie au niveau du cœur et de la circulation sanguine. Sourire c’est attirer une énergie positive. Bien dormir, continuer à apprendre, à s’intéresser aux choses et aux gens, marcher quotidiennement… sont aussi des petits trucs faciles à appliquer. Au niveau de l’alimentation, il y a également des choses à faire (et à ne pas faire) chez les seniors. Un exemple pressmaster – stock.adobe.com souvent cité : le Japon. En septembre dernier, on y recensait 71 238 centenaires (88 % de femmes). Avec une concentration plus forte dans l’archipel d’Okinawa, au sud. Piste retenue pour l’explication : l’alimentation qui prévaut dans cette région, est riche en produits de la mer et en végétaux, faible en graisses saturées et en calories, sans produits transformés.

Les responsables de « L’Abbaye » et des « Jours Heureux » ont toujours la même motivation : « Le bien-être de leurs pensionnaires » : Parc, salon de coiffure, grand séjour, salon TV, célébration des fêtes, sorties, animatrice et kiné sur place, personnel de soins 24 h/24 h, … Chambre seule ou double avec cabinet de toilette & WC, soins et animations chaque jour compris. nouveau

maison de repos et de soins

Long séjour – convalescence

Maureen SURLERAUX Florence DUTHY

A votre service, près de chez vous Infirmières bachelières : Spécialisations en relais soins de plaies et soins palliatifs

Infirmières à domicile

- Soins d’hygiène - Pansements, stomies - Injections - Soins palliatifs... - Prises de sang

Maureen tél. 0472 64 28 06 Florence tél. 0478 16 32 19

bbaye Bureau d’accueil à L’A 0, ouvert de 9 h à 16 h 3. les jours ouvrables ils. plus de Veuillez nous contacter pour

Damien Pauquet, diététicien-nutritionniste de la région d’Aywaille, estime de son côté que pour les seniors, « la priorité est de diminuer le sucre dans l’alimentation de tous les jours et qu’à côté de cela, il faut augmenter les fruits, les légumes, les fromages, les fruits secs et les œufs… » Pour ce qui est de l’alcool, Damien Pauquet rappelle que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise de ne pas dépasser dix consommations alcoolisées par semaine. « Pour les seniors, je dirais que si ce chiffre doit être atteint, il est préférable que cela se fasse de manière linéaire, à savoir un ou deux verres de vin rouge ou une bière spéciale par jour », fait-il. Il est clair que Robertine Houbrechts (voir ci-contre) aurait été sérieusement sermonnée par notre interlocuteur en cas de visite dans ses bureaux… ■ E V

BIXVB00A/4719 crt

L’amour serait une des clés pour une vie longue et heureuse selon les témoignages des centenaires.

Enfants, adultes, personnes âgées

déta

Agréée MRPS/157.081.677

AgrééeS toutes mutuelles

BJEOR00A/4719rpa

Bel Oeil Optique, un nouveau regard pour votre vision !

C e n t r e o p t i q u e & a u d i t i f C C S Q

h o e u

oix nseil rvice alité

10, rue du Château - Beloeil - 069/68.97.05 - www.beloeiloptique.be

Maison de repos Maison de repos et de soins Résidence-services Court séjour Accueil de jour Agrément : MR/157081739 Chaussée de Renaix, 194 - 7500 TOURNAI www.vertefeuille.be - info@vertefeuille.be Tél. 069/66 87 00 - Fax 069/66 87 11

bjfnh00a


Maisons de repos 2.0 : quand les technologies s’invitent dans le quotidien Les maisons de repos ont évolué. Elles mettent désormais les nouvelles technologies à leurs services pour apporter le plus de confort possible à leurs résidents.

Pixel-Shot – stock.adobe.com

M AUDE D ESTRAY

D

epuis 15 ans maintenant, la maison de repos et de soins Sainte­Thérèse à Ciney, a entamé sa transformation. À sa tête, Francis Cassart. De cette ré­ novation nécessaire, il a décidé de moderniser les installations et de se tourner vers les nouvelles technologies pour les met­ tre au service de ses résidents. Des technolo­ gies qui offrent un gain de temps considérable au personnel soignant, dès lors plus disponi­ ble, et qui lui viennent en aide pour offrir plus de confort et de sécurité aux résidents et qui convainquent pleinement le directeur. « La technologie est une réelle valeur ajoutée, ou en tout cas, doit l’être. Elle ne remplace personne. Ça sert pour les tâches moins valorisées, subalter­ nes. Elle a un effet rebond, elle aide tout le monde : les patients, le personnel et l’institution car on ga­ gne beaucoup de temps grâce à elle et on limite les erreurs. » Limiter le risque d’erreur Véritable révolution dans le secteur des mai­ sons de repos : le dossier informatisé. Une obligation légale imposée par l’AViQ qui per­ met de réunir toutes les informations concer­ nant un résident sur son environnement mé­ dical, paramédical et familial. Un dossier accessible bien sûr à tous les acteurs de terrain afin de répondre plus efficacement aux be­ soins et demandes des résidents. « C’est certai­ nement la première technologie dont il faut parler car cela permet un bien meilleur suivi. Concrète­

ment, ça nous permettre d’être toujours à jour », explique Francis Cassart. La PMI automatisée, préparation de médication individualisée, consiste pour sa part, à rassembler sous un seul conditionnement l’ensemble des médica­ ments. Le pharmacien après discussion avec le médecin traitant va pour cela réfléchir à un schéma d’administration qui prendra en compte les caractéristiques du patient et les possibles interactions des médicaments. Un

“ La technologie est une réelle valeur ajoutée, ou en tout cas, doit l’être. Elle ne remplace personne. ” robot s’occupe ensuite de l’étape de prépara­ tion. « Le risque d’erreur est quasi nul puisqu’on retire au maximum l’homme de la préparation. » Mais ce n’est pas tout, à Sainte­Thérèse, Fran­ cis Cassart a aussi installé des tablettes tactiles dans chaque chambre qui permettent au per­ sonnel d’encoder directement les soins effec­ tués. « Lorsqu’un membre de l’équipe soignante rentre dans une chambre, il se connecte et accède immédiatement à toutes les informations néces­

8

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

saires, à l’historique, aux médicaments qui ont été pris, à quelle heure. Il sait exactement ce qu’il doit faire. À nouveau, on limite grandement le risque d’erreur. Et c’est aussi rassurant pour les familles car il y a une traçabilité. » Améliorer le bien-être Outre l’aspect sécuritaire, la maison de repos 2.0 entend également proposer les dernières innovations technologiques en matière de soins et de bien­être. À Sainte­Thérèse, pour travailler leur mobilité les patients font des exercices grâce à une console de jeux, accom­ pagnés d’un kinésithérapeute. Pour rendre l’exercice physique plus amusant, l’Institut Saint­Thomas à Lustin propose de son côté, des balades « hors frontières ». À l’aide d’un modem et d’un écran reliés au vélo, les seniors peuvent pédaler à Venise ou Namur. Plusieurs itinéraires sont proposés. « C’est très intéres­ sant car ceux qui ne faisaient que deux ou trois kilomètres de vélo en font désormais quatre ou cinq car ils ont vraiment l’impres­ sion de sortir de la maison de repos et d’être à l’extérieur. » explique Véronique Bouchat, as­ sistance sociale à Saint­Thomas. Pour les soins, là encore, Sainte­Thérèse innove : « Pour les personnes souffrant d’escarres, des baignoires à ultrasons qui vont nettoyer et dé­ brider les plaies ont été installées. On a aussi un verticalisateur qui aide à relever les person­ nes et qui évite au personnel de se blesser ! » Des technologies, oui. Pour le confort de tous.


Grâce aux technologies, le personnel soignant dispose de plus de temps pour se consacrer aux résidents.

« Des maisons de vie, pas des mouroirs »

D

errière ces nouvelles technologies, une vision repensée de la maison de repos et la volonté de la transformer en véritable maison de vie, loin de l’image négative que l’on pourrait encore s’en faire. Cela fait une dizaine d’années que les maisons de repos ont entamé leur virage. De nouvelles approches sont sans cesse mises en place pour améliorer le confort de vie des résidents et leur offrir la possibilité de rester acteur à part entière de leur vie. Florence Luter est ergothérapeute au sein de l’Institut Saint-Thomas à Lustin. Pour elle, la principale évolution du secteur réside dans la place accordée au résident. « Désormais, c’est le patient qui est au centre, plus le soin. Ils ont davantage d’autonomie. Ici, on applique la méthodologie de l’humanitude qui consiste à être à l’écoute et à privilégier ce

qui va à ce qui ne va pas. On est aussi beaucoup plus ouverts sur l’extérieur, on travaille avec des écoles, des étudiants, des associations… » Comme chez soi Qu’importe les raisons qui mènent à la maison de repos, ce changement reste toujours une épreuve à vivre pour la personne concernée. « Entrer en maison de repos, c’est un deuil. Dans le sens où on renonce à une certaine liberté. C’est Photographee.eu – stock.adobe.com pourquoi il faut que l’environnement en lui-même soit agréable et que des gens extérieurs puissent participer à la vie de la maison de repos. Ce qui a vraiment changé, c’est qu’on ne veut plus être vu comme des mouroirs ou des hospices mais comme de vraies maisons de vie », conclut Francis Cassart. ■ M.Dy.

9

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

Plus vieux en maison de repos Si les maisons de repos et de soin se sont métamorphosées, c’est aussi car la population a beaucoup évolué. Désormais, la moyenne d’âge lors du placement est de 84 ans. Un âge avancé qui est souvent synonyme de problèmes physiques ou psychiques plus importants et qui nécessitent donc des soins plus lourds et une prise en charge plus globale. Ces nouvelles données ont été prises en compte par l’AViQ, l’Agence pour une vie de qualité, qui imposent désormais de nouvelles normes aux maisons de repos afin de répondre au mieux aux besoins des résidents. n M . D y.

Reporters/BSIP


Maison de repos • Maison de repos et de soins • Court-séjour Résidence-services

Ouverture prochainement

UN NOUVEAU CONCEPT DE LIEU DE VIE POUR NOS SENIORS Les travaux de construction de la résidence «Domaine du Parc» touchent à leur fin dans le parc Peltzer à Verviers. Il s’agit d’une maison de repos et de soins de 148 lits et d’une résidence-services de 26 appartements avec des aménagements de type hôtelier. Les inscriptions sont déjà ouvertes pour la maison de repos et la résidenceservices ! Au Domaine du Parc, l’ambition est clairement affichée : « Avec cette nouvelle structure intégrée de 148 chambres et 26 appartements en résidences-services, notre envie est de proposer un nouveau type d’hébergement pour seniors. Un lieu de vie accueillant et chaleureux, où l’on prodigue des soins adaptés en fonction des besoins de chacun.» Le travail sur l’architecture intérieure vise également à rendre les espaces communs agréables pour les résidents et leur famille.

« Notre philosophie est de laisser un maximum d’autonomie au résident. Nous sommes là pour l’aider à vivre sereinement et nous apportons une grande attention aux besoins de chacun.» Cela rejoint le nouveau modèle d’organisation des maisons de repos prôné par l’AVIQ. Un modèle venu de pays nordiques, qui place l’usager au centre du système et met en avant les centres d’intérêt du résident. Un projet intergénérationnel L’institution s’inscrit dans un projet immobilier intergénérationnel, avec le parc Peltzer en guise de trait d’union entre les générations. Un espace regroupant des résidences pour personnes âgées, des immeubles à appartements destinés aux familles, un restaurant, une plaine de jeux, un arboretum, des pistes de pétanque, une aire de remise en forme pour seniors, un parc ouvert au public, etc.

Ce qui m’a plu, c’est de créer un environnement hôtelier dans une maison de repos ! Au Domaine du Parc, j’ai voulu marquer les esprits par un univers d’arbres graphiques. Ma réflexion vise à améliorer le bien-être des pensionnaires et de leurs proches, qui leur rendent visite. Dominique HOTTOIS, Architecte d’intérieur


PUBLI-REPORTAGE

Une maison de repos de 148 chambres La maison de repos et de soins du Domaine du Parc à Verviers propose 148 nouvelles chambres tout confort à ses résidents. Cette nouvelle maison de repos conçue pour la personne agée et sa famille bénéficie d’aménagements de type hôtelier. Chaque chambre individuelle d’une superificie de 20m² (hors salle de bain) comprend une salle de bain accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR) avec douche de plain-pied. Une télévision de 109 cm avec l’abonnement à la télédistribution, un téléphone privé incluant l’abonnement et les télécommunications nationales, un frigo et un coffre sécurisé sont inclus dans le tarif journalier.

Prix par chambre : 59,95€/jour

Une résidence-services de 26 appartements Votre maison devient trop grande ? Mais il est encore trop tôt pour envisager une entrée en maison de repos ? La résidence-services du Domaine du Parc est pour vous la solution idéale : vivre de façon autonome dans une résidence, avec la garantie d’une assistance 24h/24 sur appel en cas de besoins, de contacts sociaux et de services hôteliers sur-mesure.

Appartement non meublé en résidence-services | Photo non contractuelle

Prix par logement à partir de 1.090€/mois

Chaque appartement de 45m² à 71m² (non-meublé) comprend un salon/salle à manger, une cuisine entièrement équipée, 1 à 2 chambre(s) avec salle de bain accessible aux PMR, un dressing, une terrasse de plainpied avec vue sur la nature environnante et un parking.

Nos salles de bain médicalisées sont aménagées dans un esprit wellness avec baignoire adaptée, balnéothérapie, aromathérapie, luminothérapie.

Notre chef de cuisine, issu de restaurants renommés, travaille des produits frais et collabore avec des fournisseurs locaux. Tous les repas sont préparés sur place.

Chaque résident bénéficie d’un bracelet ou d’un pendentif d’appel infirmier sans fil destiné à accroître sa sécurité dans l’ensemble de l’institution et ses abords.

Nos plans de soins sont informatisés. Chaque membre du personnel soignant peut consulter la liste des soins à prodiguer sur une tablette tactile.

Le salon de coiffure de la maison de repos est équipé d’un fauteuil pour shampoing ergonomique adapté aux personnes à mobilité réduite.

Des animations diverses sont proposées aux résidents: remise en forme, activités sensorielles, jeux de connaissance générale. Chacun est libre d’y participer.

www.domaineduparc.be

+32 (0)87/33.91.64 +32 (0)495/49.64.38

Rue de Franchimont, 24 B-4800 VERVIERS BJABK00A


L’influence du monde sur les lieux de vie de nos aînés

Certains pays se démarquent par leur manière de concevoir les maisons de repos du futur.

Le vieillissement de la population concerne tout le monde. Avec cette sempiternelle question : comment accueillir les seniors en perte d’autonomie. Zoom sur ce qu’il se fait ailleurs.

ladysuzi – stock.adobe.com

M AUDE D ESTRAY

L

a problématique est universelle : face à une population vieillissante, des solutions doivent être trouvées pour accompagner les seniors en perte d’autonomie. Plus question de laisser passer la qualité de leur lieu de vie au second plan. Partout, des approches nouvelles émergent et de plus en plus de groupes d’investisseurs se lancent à la con­ quête du marché très prisé des maisons de repos. Si le maître mot reste de tenter tant que faire se peut de maintenir la personne âgée à domicile le plus longtemps possible, il faut aussi réfléchir à d’autres options lorsque cela n’est plus envisageable. Bien sûr, certains pays se démarquent par leur manière de concevoir les maisons de repos du futur et proposent de réelles innova­ tions dans ce secteur si singulier. Pays dont commence fortement à s’inspirer la Belgi­ que… Des solutions venues de l’étranger ? En termes de changement, le Danemark a entamé son virage dès la fin des années 1980 en interdisant la construction de nouvelles maisons de repos. Ce, afin d’in­ vestir massivement dans d’autres projets : les services à domicile, l’adaptation du parc de logements, les maisons commu­ nautaires ou intergénérationnelles ou en­ core le développement de résidences spéci­

fiques à proximité des centres urbains ou des lignes de transport, avec une offre de services accessible 7/7 jours et 24/24 heu­ res. Ces derniers, appelés « ældreboliger », offrent la possibilité aux seniors de vivre en conservant au maximum leur autono­ mie. L’habitat « kangourou » vient pour sa part directement d’Australie et consiste à faire cohabiter le senior avec d’autres per­ sonnes dans un environnement dans le­ quel il se sent à l’aise. Aux Pays­Bas, les habitats groupés, ou « woongroepen », variantes de l’habitat « kangourou », connaissent un succès grandissant et se développent petit à petit dans notre pays. Le principe est simple, réunir sous le même toit, un ou plusieurs seniors et une ou plusieurs familles pour

“ On est forcément influencés par ce qu’il se fait à l’étranger et particulièrement par les pays nordiques. ”

12

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

contrer les effets néfastes de la solitude et éviter le placement en maisons de repos. Autre approche venue de nos voisins néer­ landais : le « snoezelen », désormais pré­ sent dans de nombreuses institutions bel­ ges. « L’idée, c’est d’avoir un endroit calme et apaisé dans lequel les résidents peuvent expri­ mer leurs sentiments et stimuler leurs sens dans un objectif de bien­être », explique Françoise Jacques, assistante sociale. Au Japon, ce sont les technologies qui font l’objet de toutes les attentions : des toilettes intelligentes capables de détecter les éventuels problèmes relevés dans les urines ou encore des robots thérapeuti­ ques, le pays a de la suite dans les idées ! Pour Florence Luter, ergothérapeute, ce sont surtout les pays scandinaves qui ont changé la donne ces dernières années dans la conception des maisons de repos : « On est forcément influencés par ce qu’il se fait à l’étranger et particulièrement par les pays nordiques comme le tubbe qui vient de Suède. » Le modèle entend transformer la maison de repos en un lieu de vie motivant et agréable. « Les compétences personnelles de tous les membres de l’institution sont mises au service de l’ensemble. Il y a une implica­ tion de tout le monde afin que les résidents puissent conserver leur pouvoir décisionnel. » Pas de règles strictes et définies, mais une approche basée sur le relationnel avant tout.


Une retraite à l’étranger Si les approches en matière de maisons de repos venues de l’étranger gagnent peu à peu les résidences présentes en Belgique, il ne faudrait pas non plus oublier la montée en puissance des grands groupes privés du secteur qui s’exportent désormais partout dans le monde, emportant avec eux leur modèle de conception. Aussi, on trouve de plus en plus de structures européennes en Amérique latine ou en Asie. Les prix de séjour dans ces institutions se calquant sur le pouvoir d’achat de ces populations, cela peut constituer une véritable opportunité pour les personnes âgées de vivre leur retraite à l’étranger et de profiter d’un environnement tout à fait dépaysant. n M . D y.

DE RUYCK

Rue du Christ 18 7700 MOUSCRON

à Namur sur le parking du Colruyt de Salzinnes

056/33.21.32

Une équipe professionnelle à votre écoute. Rester chez soi en toute sécurité, c’est possible avec CDI Médical ! Nos bandagistes agréés et notre ergothérapeute vous conseillent dans l’aide à la mobilité, l’aménagement et la sécurisation de vos pièces de vie afin d’améliorer votre quotidien. (service à domicile, livraison et devis gratuit). Service soigné et rapide.

Matériel médical en vente ou en location • Tout pour le confort Tout pour l’incontinence • Appareils de mesure • Chaussures adaptées à la revalidation, aux pieds sensibles ou diabétiques. (Schein, Calzamedi, Podartis, Vital, Reflexor, Pullman etc.) Nous appliquons le tiers payant (Vous ne devez pas avancer d’argent) Bas de contention, lombostat, gaine de bras (aussi sur mesure) BJFVV00A

www.laboratoire-dentairederuyck.be

Medical

D

laboratoire dentaire Prothésiste dentaire de formation, Morgan De Ruyck a travaillé durant une quinzaine d’années pour un laboratoire dentaire à Beauraing. Début 2017, il a choisi de s’installer à son compte, dans son propre établissement, sur le parking du Colruyt de Salzinnes. Spécialisé tout particulièrement dans ce qu’on appelle l’amovible, celui-ci est passionné par son métier, qu’il exerce avec une approche artisanale. De la conception à la réalisation, en passant par les réparations de prothèses dentaires, Morgan met un point d’honneur à satisfaire au mieux tous ses clients. Le laboratoire dentaire est accessible du lundi au vendredi de 08h à 18h.

0496 650 755

BITSU00A/4719 dbn


« Mes enfants souhaitaient surtout que je ne vive plus seule » Accueillir un étudiant chez soi pendant l’année scolaire ? Mme Legrand-Vinckenbosch (86 ans) se félicite de l’expérience.

1toit2âges met en relation des étudiants et des seniors disposant d’une chambre libre. highwaystarz – stock.adobe.com

É RIC V ERSCHUEREN

U

n appartement au 4e étage d’un immeuble bourgeois, en bord de Meuse, côté sud de la ville de Liège. Mme Legrand­Vincken­ bosch et son mari, décédé voici trois ans, y ont élevé leurs trois enfants. De­ puis septembre, cette petite dame pé­ tillante, pleine de malice, accueille Elise, une jeune Bruxelloise de 23 ans venue en Cité ardente pour parfaire ses études en lo­ gopédie. « Mes enfants souhaitaient que je ne vive plus seule », nous explique­t­elle. « Ils m’ont parlé de l’ASBL 1toit2âges. La première année, je m’y suis prise trop tard au niveau des démarches. Nous n’avons pas trouvé d’étu­ diante. Par contre, cette fois­ci, Elise est arri­ vée. Et je ne peux que m’en féliciter. » En clair, 1toit2âges propose de mettre en relation des étudiants à la recherche d’un logement économique et des seniors (à par­ tir de 50 ans) disposant d’une chambre li­ bre. Dans chaque ville où est implantée l’ASBL, un(e) responsable rencontre les dif­ férentes parties pour garantir au maxi­ mum la bonne « concordance ». Le loyer de base est relativement bas (250 euros par mois en moyenne) et peut être abaissé si l’étudiant « preste » certains services comme faire les courses, faire à manger… « J’adore les moments passés ensemble » « Je n’ai qu’à me féliciter de la présence

d’Elise », sourit Madame Legrand­Vincken­ bosch. « Elle a sa chambre et dispose évidem­ ment de la cuisine et de la salle de bains. J’adore les moments où, après qu’elle a fait sa cuisine à elle, elle vient me rejoindre dans le sa­ lon pour souper. Nous bavardons. Parfois, je lui fais répéter ses cours. On s’amuse bien. J’aime vraiment sa compagnie. En plus, elle est bien éduquée, polie, discrète. Dans les pre­ miers jours, elle m’a demandé si elle pouvait me tutoyer et m’appeler mamy. J’ai évidem­ ment dit oui. » Notre interlocutrice a choisi de ne deman­ der aucun service. Tout comme, dans les options, elle a bien spécifié ne pas vouloir d’étudiant, mais bien une étudiante (« Il peut y avoir des situations gênantes que je sou­ haitais éviter », précise­t­elle). À part cela, clairement, elle n’a que des mots positifs pour évoquer ce que l’ASBL 1toit2âges a fait pour promouvoir les liens intergénération­ nels, même si elle trouve que c’est encore trop peu répandu, surtout sur Liège. « Ce n’est pas encore assez connu, constate­t­elle. J’en parle souvent autour de moi et je vois bien que les gens ignorent qu’il existe ce genre de chose. Dommage parce que je suis certaine que d’autres personnes franchiraient le pas sans hésiter. » Si elle poursuivra l’expérience ? « Si je de­ vais prendre la décision aujourd’hui, ce serait oui tout de suite. Mais tout dépend évidem­ ment de ce que sera mon état l’an prochain… »

14

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

1toit2âges L’ASBL a été créée en 2009, d’abord uniquement sur Bruxelles. Fin 2018, près de 1 500 « binômes » avaient été formés. Neuf villes francophones sont aujourd’hui couvertes. Pour cette année, il y a environ 450 binômes, avec la capitale qui se taille la part du lion (+/– 300). Mission « Notre mission : rompre la solitude des personnes âgées et faciliter l’accès au logement pour les étudiants. » Prix Maximum 300 € par mois. Si l’étudiant preste cinq heures de services par semaine, il ne versera qu’une participation aux charges de 180 €/mois. Où Actuellement, les activités de l’ASBL se concentrent à Bruxelles, Namur, Gembloux, Louvain-la-Neuve, Mons, Liège, Marche-en-Famenne, Tournai et Charleroi. Infos

http://www.1toit2âges.be


BJAWQ00A

Si vous n’avez pas d’héritier direct DEVENEZ BIENFAITEUR DE LA CROIX-ROUGE EN TOUTE SÉRÉNITÉ Votre testament pour la Croix-Rouge permettra de sauver des vies: › La Croix-Rouge pourra continuer à garantir l’approvisionnement de produitssanguinspour assurer le traitement des malades du cancer et des victimes d’hémorragies suite à des accidents routiers ou des interventions chirurgicales. › La Croix-Rouge pourra continuer à former des citoyens aux Premiers Secours pour apprendre «les gestes qui sauvent». › La Croix-Rouge restera prête, à tout moment, à lancer des opérations de secours d’urgence à grande échelle.

Si vous désirez donner davantage à votre héritier tout en soutenant la Croix-Rouge DÉCOUVREZ LESAVANTAGES DU LEGS EN DUO ET OPTIMISEZ VOTRE TESTAMENT Avec le legs en duo, vous léguez une partie de votre héritage à la Croix-Rouge. La Croix-Rouge devra payer les droits de succession non seulement sur sa partie de l’héritage (6.6% à Bruxelles et 7% en Wallonie), mais également les droits de succession sur la partie de votre héritier.Votre héritier reçoit alors plus d’argent en net, tout en laissant un avantage à la Croix-Rouge. Exemple : Vous léguez 500.000€ à un tiers (filleule, ami, voisine…) A. Si vous lui laissez le tout directement, sans legs en duo › Votre héritier reçoit environ 120.000€ net après paiement des droits de succession B. Si par la formule du « legs en duo », vous partagez votre héritage entre votre héritier et la Croix-Rouge (50/50). Vous laissez alors à votre héritier 250.000€ et 250.000€ à la Croix-Rouge : › La Croix-Rouge paie tous les droits de succession sur les deux montants, et il lui reste net environ 40.000€ › VOTRE HÉRITIER REÇOIT UN MONTANT TOTAL DE 250.000€ NET (CONTRE 120.000€ SANS LEGS EN DUO) Chaque situation est différente, n’hésitez pas à contacter Mélanie Zylberberg pour toute explication.

publi-reportage

Résidence Le Théâtre :

Tournai

« Votre autonomie, au cœur de la ville, en toute sécurité » « Cette résidence est une copropriété », nous explique Joséphine Cornil, sa directrice. « Sa situation privilégiée, au cœur du centre-ville, permet à ses occupants, propriétaires ou locataires, de bénéficier de toutes les commodités, loisirs, commerces, restaurants et services de l’hypercentre. Pour ce qui est des logements, ceux-ci disposent tous d’un living-cuisine, d’une ou deux chambres, d’une salle de bains, d’une terrasse, d’un appel infirmier, d’un interphone privé et d’une boîte aux lettres individuelle et est accessible aux personnes à mobilité réduite. » Sachez également que tout y est mis en œuvre pour vous servir, en toute indépendance « La société « Le Théâtre SA » organise les services d’encadrement nécessaire au bien-être et à la sécurité des résidents », poursuit Mme Cornil. « Ainsi, infirmières, aides-soignants de jour comme de nuit, techniciennes de surface, cuisiniers, personnel d’administration et ouvriers de maintenance sont à votre disposition. Des animations en concertation avec les résidents sont proposés afin d’assurer des moments de détente pour le bien-être de tous. »

Depuis 2008, la résidence Le Théâtre, sise à quelques pas de la Grand-Place de Tournai, vous ouvre les portes de ses 50 appartements d’une ou deux chambres, entièrement équipés, de 50 à 80m². Cette résidence est dédiée aux ainés.

En ce qui concerne les repas, il vous est loisible de préparer, en tout ou en partie, vos repas dans votre appartement ou de faire appel au cuisinier. Différents menus, variés, adaptés et équilibrés vous seront proposés dans le respect des régimes alimentaires de chacun. Côté accueil, des salons de détente, un restaurant, un salle TV avec écran géant, une bibliothèque, un jardin aménagé et son mobilier, un salon de coiffure, un espace fitness, un salon « comme chez soi (pour vos anniversaires, fête de famille, ), des salles de bains spécialement adaptées aux personnes dépendantes, des emplacements de parking en sous-sol, une buanderie avec des machines à lessiver et séchoirs à jetons sont à votre disposition.

BJFNL00A/4719 dbn

« Préservez donc votre vie journalière et restez autonome et indépendant au cœur du centre-ville de Tournai »

Résidence « Le Théâtre » - Location et Vente Rue Perdue 18 à 7500 Tournai 069 76 50 00 – www.residencetheatre.be Facebook.com/ Résidence le théâtre


De son repaire, Élie Hanoteau contemple chaque jour le glacier des Bossons.

Premier de cordée pendant près de 50 ans Rencontre à Chamonix avec Élie Hanoteau (72 ans), Belge devenu guide en 1976 de la célèbre Compagnie de la ville posée au pied du mont Blanc. E.V.

É RIC V ERSCHUEREN

U

n appartement chaleureux rempli de souvenirs. Une porte ouverte sur le dehors, une longue terrasse. De là, le regard s’en va paisible­ ment vers le glacier des Bossons. C’est le repère chamoniard d’Elie Hano­ teau. À la base, ce Belge à la carrure puissante et au regard profond aurait dû être agriculteur du côté de Boignée (Fleurus), où sa famille avait une ferme. Mais un livre lu à 14 ans (Premier de cordée de Frison­Roche) a changé les plans du destin. Une passion était née. Le jeune Elie s’est mis à grimper avec ses amis et des membres du clup alpin belge. Freyr et Marche­les­Dames étaient ses spots préférés. Peu à peu, le terrain de jeu est de­ venu trop étriqué. « J’ai été faire un camp UCPA (l’Adeps français) en Oisans, puis j’ai rejoint l’abbé Fagot, un Hennuyer qui tout l’été, chaque année, organisait des stages de montagne aux Houches. C’était merveilleux. Nous étions encadrés par des guides de la Com­ pagnie de Chamonix… » La décision de s’installer à la montagne fut prise en 1970. Il avait alors 23 ans et avait fait son service militaire chez les para­com­ mandos de Flawinne. « Je travaillais dans les remontées mécaniques en hiver et je faisais bû­ cheron au printemps, se rappelle­t­il. En été, je complétais ma liste de courses en montagne. Je suis passé aspirant­guide en 73, puis guide en 1977. J’étais le premier guide belge de la Com­

pagnie de Chamonix. Mais j’ai tout de même dû demander la nationalité française, parce qu’elle était obligatoire à cette époque­là pour passer le concours. » « La montagne, c’est aussi un partage » Plus de quarante ans plus tard, Élie Hano­ teau est guide honoraire. S’il a arrêté cette profession en 2011, il est toujours actif (voir par ailleurs). Moins, évidemment. Mais l’ap­ pel des sommets est toujours aiguisé, tant ce métier et ce rapport à la nature l’ont porté à travers les ans. « La compagnie des guides de Chamonix compte en moyenne 150 membres », explique notre homme. « Tous sont indépendants. Les clients viennent et demandent une course en montagne. Parfois, ils donnent le nom du guide

Après son service militaire chez les para-commandos de Flawinne, Élie Hanoteau est parti vivre, et travailler, à la montagne. 16

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

avec qui ils souhaitent la faire. Moi­même, j’ai eu des clients avec qui je partais pendant une semaine, ou plus, sur des itinéraires différents. Je suis parti avec eux dans l’Himalaya, en Amérique du Sud… Je découvrais en même temps qu’eux les montagnes sur lesquelles je les guidais. C’était de belles courses, avec des gens avec qui cela collait bien. Vous savez, vous pouvez partir en montagne dans un en­ droit extraordinaire, mais avec un con qui va tout gâcher. Car la montagne, c’est un partage aussi. » « Il y a toujours des clients, mais… » Quant à savoir si le métier de guide est ap­ pelé à perdurer, Elie Hanoteau ne paraît pas inquiet. Il concède toutefois que son métier change. Parce que les clients changent. « Ceux­ci sont toujours là, dit­il. Mais la fa­ çon de faire de la montagne n’est plus la même. Aujourd’hui, les gens sont plus en demande de technique. Ils veulent faire du rocher, plus que partir sur une grande course, avec marche d’approche… Sans doute est­ce là l’influence des salles d’escalade qu’ils fréquentent pendant l’année. Ils veulent du technique, plus que du physique. Avant, on avait des clients qui met­ taient tout leur argent sur plusieurs jours dans les montagnes, sur une belle course vers les sommets. Maintenant, ils viennent à la monta­ gne pour toucher un peu à tout : parapente, VTT, canyoning… »


« La montagne change » En près de cinquante ans, avec son métier, Élie Hanoteau peut être considéré comme un témoin privilégié des changements que vivent actuellement les massifs montagneux. « Vous voyez làbas, le glacier des Bossons ? En 1980, il descendait jusque tout en bas », soupire-t-il. « À côté, la face sud de l’aiguille du Goûter était en permanence en glace. Maintenant, c’est quasi le contraire. Des courses sont annulées, car cela devient dangereux à cause des risques d’éboulements. Mais ces variations ont de tout temps existé. Je sais que vers 1450, la mer de glace était encore plus réduite qu’elle ne l’est aujourd’hui. Je ne dis pas que l’homme n’a rien à voir dans le réchauffement climatique que nous vivons, mais il n’y a pas que lui. Il y a comme un cycle naturel… peut-être accéléré par l’homme. » n E V

Encore en l’air pendant parfois six heures

I Aujourd’hui encore, il emmène dans la montagne ses petits-enfants et même des clients pour randonner ou pour pratiquer le ski de randonnée. À côté de cela, il pratique aussi le parapente et navigue régulièrement.

l n’arrêtera jamais, Élie Hanoteau. Même s’il a été confronté voici quelques années à des problèmes d’arythmie cardiaque, il n’a pas mis de côté l’activité physique. « Quand la pente est difficile, il me faut une heure là où il me fallait jadis 10 minutes », soupire-t-il. « Mais je continue à monter là-haut, avec ma famille notamment (onze petits-enfants). Et il m’arrive encore d’emmener des clients en randonnée ou en ski de rando. Et puis il y a d’autres choses à faire, comme le parapente. J’ai commencé ce sport en 1983. Cette année, j’ai encore fait un vol de six heures. Dans ce massif du Mont-Blanc, il est clair qu’il y avait déjà peu de sommets que je ne connaissais pas grâce à mon métier de guide. Avec le parapente, le nombre diminue

D.R.

fortement… C’est magnifique, là-haut. Mais cela peut être épuisant. Il ne faut pas croire qu’il suffit de se laisser glisser dans les airs sans rien faire. Lorsque vous êtes très haut, vous devez composer avec les variations de température importantes, les coups de vent… » L’autre activité physique régulière de notre ami belge est liée

17

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

à l’eau. Elie Hanoteau adore naviguer (il a passé son brevet de barreur A et B à Nieuport). Sur des plans d’eau calme (mi-septembre, il était à la barre d’une péniche dans le Lot), mais d’autres qui le sont nettement moins. « En 2000, j’ai acheté un voilier en aluminium de 16 mètres », nous confie-t-il. « Traversées de l’Atlantique, tour de la Méditerranée… : nous avons beaucoup navigué, moi et ma femme. En 2006, nous avons même été jusqu’à Ushuaïa, puis nous avons rallié l’Antarctique. Nous avons vécu trois ans à Ushuaïa. Nous revenions passer l’été à Chamonix, pour mon boulot. J’ai des souvenirs incroyables de cette région. J’avais des clients qui venaient nous rejoindre pour faire des sommets au fin fond de la Patagonie… » ■ E V


JOUEZ & Gagnez

CHÈQUE

UE

Q HÈ EAU

C AD

C

CADEAU

500 €

0 0 5

1

2

3

Avez-vous trouvé le journal dans une des cases de la grille ?

4

5

6

Envoyez la lettre et le chiffre correspondant à cette case

7

(ni précédé, ni suivi d’aucun autre mot ex. A9)

par sms au 6032 (1 €/sms envoyé/reçu)

© Jan Bosschaert

8

9

B

6032

1€/SMS envoyé/reçu

C

D

E

F

G

H

I

J

K

0905 23 525 (2 €/appel)

L

Concours jusqu’au 08/12/2019 à 23h59 – 1€/sms envoyé/reçu. 2€ par appel. Participation complète par SMS : 5 €. La participation via ces canaux est la seule considérée comme valide. Un tirage au sort désignera le gagnant qui sera averti personnellement. Solution et gagnant publiés sur www.lavenir.net – Helpdesk technique : 02/422 71 72 – assistance@lavenir.net. Interdit au moins de 18 ans. Le traitement des données est soumis aux dispositions prévues par le Règlement Général sur la Protection des Données (règlement no 2016/679). Notre politique de confidentialité peut être consultée sur www.lavenir.net/vieprivee. Règlement disponible sur demande. L’Avenir Advertising S.A.- service jeux interactifs – route de Hannut 38 à 5004 Bouge.

Sûr-Abri Maison de Repos & de Soins Direction José Cossez

AIDE FRATERNELLE

(Association sans but lucratif Agréation - PA 1046 MRS (1176) Agrément Région Wallonne MR/151.004.242

NOUVEAU EN 2020

2 nouvelles chambres avec terrasse privative

Nouvelles chambres à 2 lits

ACCUEIL

• Dames, messieurs, couples • Nous accueillons toutes personnes à partir de 60 ans ayant des difficultés tant physiques que psychiques • Libre choix du médecin • Ergothérapeute, kinésithérapeute, logopède • Service social - Animations diverses • Parc-jardin - Ascenseur • Chambre particulière ou à deux lits

Prochainement inauguration de notre jardin thérapeutique

«Le jardin des Kiwis»

Maison de repos et de soins Sûr-Abri Rue du Sûr-Abri, 51 - 7810 Maffle-Ath T. 068 84 00 03 - F. 068 84 01 13 (de France : 0032 68 84 00 03) aidefraternelle.mrs@skynet.be // www.surabri.be N° entr. 0408.014.16

BIYEX00B/4719 srd

SPEC17162743

A

ou communiquez-les depuis une ligne fixe au


RESTO DU CŒUR DE MOUSCRON On compte sur vous ! Mouscron n’échappe pas à la pauvreté ! Aidez-nous à la combattre ! Le Resto du Cœur, c’est 13.000 repas d’octobre à mars, c’est 40.000 colis alimentaires par an. Mais c’est d’abord un lieu d’accueil pour les personnes en situation de pauvreté. C’est bien sûr une aide alimentaire, mais c’est surtout un accompagnement social. Votre aide nous est nécessaire Elle peut prendre diverses formes : - Le bénévolat : Pour toute demande, prenez contact avec le Resto du Cœur par mail ou par téléphone. - L’aide financière : Elle peut être ponctuelle ou proposée sous forme d’ordre permanent. - Legs en duo : N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre notaire. Il représente une solution avantageuse, en particulier lorsqu’il n’y a pas d’héritier en ligne directe. TOUT DON DE 40 € annuel et plus est déductible de vos revenus imposables. IBAN : BE86 7995 4302 0550 – BIC : GKCCBEBB Contact : Xavier BOURET (Coordinateur) Rue Saint-Pierre, 32 à 7700 MOUSCRON edelweiss.restoducoeur.mouscron@gmail.com 056/588 839 - 0495/544 166

BJFNE00A

BFXPL00A

Toute une gamme de

MATELAS • SOMMIERS

LYSEN-DUMONT

Ets 33 oatnres

à v ice serv

FAUTEUILS RELAX éLECTRIQUES TISSU - SKAï - CUIR

53, rue du Canon • 7536 VAULX • 069/21 47 14 Ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h30

Site internet: www.lysendumont.be E-mail: lysen.dumont@scarlet.be

Jusqu'à 180 kg

MEMBRE AGRÉÉ DU CONSEIL DU SOMMEIL

-10

%

tion sur présenta once de cette ann

décembre jusqu’au 15

à partir de

495 €


De nombreux propriétaires de villas ou châteaux dans le sud de la France sont à la recherche de seniors pour assurer une présence toute l’année.

Syda Productions – stock.adobe.com

La vie de château en retraite Vivre dans le Midi, dans un vrai château, avec une grande piscine et un terrain de tennis. Une retraite idyllique ? Un rêve en tout cas possible, en devenant gardien de château. NATHANAËL JACQMIN

I

ls aimaient le sud de la France. Plutôt que de s’y rendre une fois par an durant les vacances, ils ont décidé de s’y établir. Vivre sa retraite au so­ leil, c’est le rêve de pal mal de Belges, non ? On vous répondra que pour cela, il faut de l’ar­ gent… Eh bien non, pas spécialement. Car il existe dans le sud de la France une possibilité de vivre dans des propriétés de rêve, sans débourser un centime. Et même être (un peu) payé pour y habiter. Comme ces deux septuagénaires gembloutois, qui vivent dans le Gard, dans une ancienne propriété viticole, à l’ombre d’un vrai château qui sert de maison de vacances pour une noble famille fortunée. « La famille du comte revient au château durant les vacances, en juillet­août. Et quelques week­ends sur l’année, tout au plus. Le reste du temps, il n’y a que nous », raconte l’heureux retraité, devenu aujourd’hui gardien de château… « Cela va faire une quinzaine d’années que je suis ici avec mon épouse. Cela fait une présence dans la propriété et cela dissuade sans doute les voleurs. Du moins, ça rassure les propriétai­ res… » C’est vrai qu’en quinze ans, il n’y a jamais eu d’ef­ fractions dans cette propriété d’une dizaine d’hecta­ res. Le fusil, un rien rouillé (qu’il serait de toute fa­ çon incapable d’utiliser) dort gentiment au­dessus d’une armoire. Et le chien, en surcharge pondérale flagrante, n’aboie plus que pour débusquer les héris­ sons. En acceptant ce gardiennage, le couple reçoit une

modique somme mais dispose ainsi d’une aile en­ tière de la ferme du domaine viticole (auparavant, un maître de chai et plusieurs ouvriers agricoles vi­ vaient dans cette imposante bâtisse), ne paye ni eau, ni électricité, ni internet, ni chauffage. « En échange, je m’occupe de la propriété, je tonds les pelouses et j’en­ tretiens la piscine. Pour les travaux plus lourds ou plus compliqués, comme l’élagage, je fais appel à des sociétés spécialisées. » « Chez nous, maintenant, c’est ici » Son épouse, elle, se charge d’entretenir l’intérieur du château. « C’est beaucoup de boulot en juillet­août, car ils sont parfois une vingtaine, et que j’aide aussi pour faire les repas. Mais le reste de l’année, c’est très calme. On se repose et on en profite pour découvrir la région. » Ce couple de retraités a ainsi refait sa vie dans le sud où ils comptent maintenant de nombreuses connaissances. Et parmi eux, le comte et sa famille, avec qui ils ont noué de vrais rapports d’amitié. « Le plus difficile, c’est que nous avons revendu notre maison à Gembloux. Nous n’avons donc plus de pied­à­ terre en Belgique. Mais nous y conservons de nombreux amis qui peuvent nous accueillir et qui nous rendent souvent visite. Car nous ne revenons pas trop sou­ vent. Car chez nous, maintenant, c’est ici. Et puis, lors­ que nous nous absentons plusieurs jours, nous devons trouver une personne qui peut nous remplacer, pour as­ surer une présence et garder le chien. »

20

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

Un couple de seniors, c’est rassurant « Propriétaire recherche couple de retraités ou pré-retraités pour gardiennage et entretien d’une grande propriété à St-Raphaël dans le Var. » On peut voir des annonces de ce type sur de nombreux sites, comme « France Gardiennage Priopriétés. » « Le profil de ces seniors dynamiques est très rassurant. Pour eux, c’est une excellente occasion de travailler dans un lieu incroyable et de profiter de tout ce qui les entoure. Il s’agit parfois de contrat à durée indéterminée, après une période d’approbation. Nous constatons une forte demande des missions de gardiennage en été, entre les mois de mai et août avec un boum de plus de 40 % pour du home-sitting pendant cette période » explique la fondatrice du site seniorsavotreservice.com


DEVIS GRATUIT

Votre spécialiste de l’ascenseur en Wallonie Picarde Tous travaux de mise en conformité, installation, maintenance et dépannage.

Votre monte-escalier à partir de 3000€* htva ! BJFMY00A/4719 dbn

*

Prix de base pour un escalier droit.

Chaussée de Douai, 225 • 7500 Tournai Tél.: 069/64 95 99 • tournai@stalift.be • www.stalift.be

Depuis 22 ans, la famille Quintiliani tient une Maison de Repos sur les hauteurs de Liège (Glain) : Le Domaine des Moulins. « L’enNOUVEAU trée en Maison de repos LABO demeure un moment compliqué, surtout pour des personnes encore autonomes ayant seuPrises de sang lement besoin d’être un Du lun. au sam. peu plus encadrées ou de de 9h à 16h disposer d’un logement plus adapté à leur âge  », explique Walter qui gère désormais la maison de repos.

Résidence-Services du Domaine des Moulins Rue Emile Vandervelde, 317 - 4000 Liège

Tél. 04/224 04 22 - 04/252 03 13 Pour tout renseignement : 0473/89 24 36 - 0472/48 90 09

« Les Résidences-Services ont un objectif différent de la maison de repos. Elles visent à procurer aux résidents une totale indépendance tout en leur apportant une certaine sécurité grâce à un système de garde 24h/24 en disposant de multiples services  : ménage, préparation et livraison de repas, etc. »

Un nouveau bâtiment idéal : « La Résidence-Services comprend 18 appartements de 46 à 60m² dont trois se situent au rez-de-chaussée. Ces logements disposent d’un coin cuisine, un coin salon, une chambre et une salle de bain adaptée. Les appartements côté jardin disposent d’une terrasse. Ils peuvent accueillir 1 ou 2 personnes. Il existe également des lieux de vie communs comme une salle à manger, un salon TV, un salon de coiffure et un parc arboré. La Résidence est facilement accessible par les transports en commun et dispose d’un parking et à proximité immédiate de la Clinique de l’Espérance» et du futur hôpital Mont Légia. Un endroit plein de vie sécurisé puisque du personnel soignant sera accessible en permanence.

UneService Résidence pleine de vie BITWM00C


Après 65 ans, il faudrait une remise à niveau des conducteurs Aptitudes physiques sur le déclin, code de la route en évolution, trafic bien plus dense qu’avant : pas facile la vie des seniors au volant. É RIC V ERSCHUEREN

L

a remise à niveau obligatoire des aptitudes à la conduite n’existe pas en Belgique pour les seniors. Au contraire de ce qui se fait pour les personnes à mobilité réduite ou pour celles qui, à la suite d’une affection médicale, une maladie ou un accident de la vie, présentent une diminution des aptitu­ des fonctionnelles pouvant influencer né­ gativement la conduite d’un véhicule. « C’est dommage », nous explique Ales­ sandro Sorce, gérant d’une auto­école sur Liège (Safety driving). « Déjà pour l’aspect théorique, il y a des choses à faire. Si le code de la route est dans les grandes lignes resté le même depuis 1975, il y a eu pas mal de petits changements, comme la priorité de droite ab­ solue. Je pense que beaucoup d’anciens con­ ducteurs ne sont pas à jour. J’ai ainsi l’exem­ ple d’un monsieur de 72 ans qui avait été déchu de son permis de conduire après un con­ trôle d’alcoolémie. Il n’a réussi son théorique qu’à la 4e tentative (son pratique à la pre­ mière). Des nouvelles règles sont apparues, comme la tirette. De nouveaux panneaux aussi. » Même si les seniors ne constituent qu’une petite partie de sa clientèle, Alessandro Sorce a pu relever certaines constantes (« Attention, pas de généralité. Je connais des personnes de plus de 80 ans qui conduisent en­ core très bien »). « Le grand danger chez les seniors est que,

très souvent, ceux­ci conduisent par automa­ tismes, relève­t­il. Ils font pratiquement le même chemin quotidiennement. Du coup, ils ne sont plus en recherche permanente d’infor­ mations. Ils peuvent même être du genre à se dire : “Je passe tous les jours ici et je n’ai ja­ mais vu quelqu’un venant de la droite.” Ils baissent la garde. Et ça, évidemment, ce n’est pas bon. » Attention à « l’effet tunnel » L’autre tendance observée est liée au dé­ clin des capacités physiques, les principa­ les étant ici la vue, la mobilité du corps et

curto – stock.adobe.com

22

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

les réflexes. « On observe un « effet tunnel » chez les seniors », explique Alessandro Sorce. « Si leur vue est moins bonne, ils se con­ centrent sur ce qui se passe devant eux et né­ gligent progressivement l’arrière, les côtés… C’est un peu la même chose en ce qui concerne la mobilité corporelle. Surtout du cou. Les se­ niors ont souvent du mal à bien pivoter la tête pour aller chercher de l’info, surtout au ni­ veau des angles morts. Enfin, pour ce qui est des réflexes, pas besoin de trop d’explications. C’est clair qu’un freinage trop tardif peut avoir de mauvaises conséquences. Dans l’autre sens, sentant cela, le senior aura ten­ dance à rouler moins vite, ce qui le handica­ pera au niveau de l’intégration dans le tra­ fic. » Cette « diminution des capacités », à la­ quelle on peut ajouter de gros change­ ments d’environnement routier (au fil des ans, on a assisté à une densification de la circulation, ainsi qu’à sa diversification : vélos, motos, voitures, bus, camions, trotti­ nettes…), doit absolument pousser le senior à une autoévaluation (!) honnête et objec­ tive. « Pour une question évidente d’amour­ propre, ce n’est pas facile de s’avouer que l’on est diminué, concède Alessandro Sorce. Mais je pense qu’à partir d’un certain âge, des remises à niveau théorique et pratique sont utiles. De nouvelles règles sont apparues et les voitures ont changé. Le senior doit y faire face le plus pragmatiquement possible. »


Il n’y a pas de remise à niveau obligatoire. Mais il est conseillé de faire une mise à jour car le code de la route évolue.

Andrey Bandurenko – stock.adobe.com

Conduite des seniors : 10 conseils à suivre

É

freinage, d’un réglage automatique des videmment consciente des difficultés parfois rencontrées par nos seniors sur sièges… L’utilisation d’une boîte de vitesses automatique (au lieu d’une boîte manuelle) la route, l’AWSR (Agence wallonne permet d’être plus attentif à d’autres aspects pour la sécurité routière) a sorti toute une dans la circulation. En général, se renseisérie de recommandations à leur intention. gner sur les dispositifs d’aide à la conduite. Voici les principales : ! Faire contrôler régulièrement sa vue par &Ne pas sous-estimer les effets secondaires de nombreux médicaun ophtalmologue et ments. systématiquement porter / Rester informé des des verres correcteurs règles de circulation en adaptés pour conduire. vigueur, il y a régulière@ Accepter les limites ment des changements des « yeux vieillissants » dans le code de la route. et éviter de conduire la *Éviter de conduire par nuit et au crépuscule (l’un temps de pluie ou quand des moments les plus le trafic est dense, çàd dangereux). aux heures de pointe. #Soigner les oreilles luckybusiness – stock.adobe.com ) Tenir compte des qui jouent le rôle de remarques des proches. « système d’alarme ». Le Il est parfois difficile d’accepter la critique, danger est souvent d’abord entendu avant mais elle peut être une précieuse source d’être vu. $ Installer des rétroviseurs panoramiques d’information. BA Commencer à anticiper le jour où on ne à l’intérieur et à l’extérieur de la voiture pour pourra plus conduire. Grâce à une planificaréduire les angles morts. %Veiller à choisir un véhicule qui dispose tion adéquate, on peut préserver sa mobid’une direction assistée, d’une assistance au lité. ■ EV

publi-reportage

seigneurie Europe :

« Aux petits soins, 24h sur 24 ! » Sise aux portes de Tournai, aux pieds du rondpoint de l’Europe, la Seigneurie Europe vous propose à la fois une maison de repos où qualité, soins et encadrement prennent tout leur sens, ainsi qu’une résidence avec services.

BJFNN00A/4719 dbn

« Notre maison de repos à ouvert ses portes il y a de cela très exactement trente ans », nous confie Mme Vanderplancke, la directrice de l’institution. « C’est donc forts de cette expérience que nous pouvons proposer à nos séniors des services et des activités de premier ordre afin de leur rendre leur séjour agréable et heureux. Tout d’abord, notre situation géographique est idéale. Proche du centre-ville et des grands axes, dotée de parkings aisés, notre résidence est très facile d’accès. Elle est bien évidemment adaptée aux personnes à mobilité réduite. Nos principaux chevaux de bataille sont une

qualité de soins irréprochables dispensés par du personnel hautement qualifié et agréé, une sécurité de tous les instants et, bien évidemment, des espaces de vie où la convivialité est reine. Notre maison de repos est dotée de 26 lits et notre résidence avec services, de 30 studios et appartements. Côté cuisine, notre chef vous propose une gamme de plats des plus variés, adaptés à votre régime ainsi que le choix quotidien entre deux menus. Les repas, concoctés sur place, sont servis au restaurant ou dans votre logement, à votre meilleure convenance. » En parallèle, la Seigneurie Europe propose également des séances de gymnastique d’entretien, des activités manuelles, de l’ergothérapie, des festivités en famille. Elle est également dotée d’un salon de coiffure, d’une salle pour les jeux de société et elle propose également des offices religieux. « Et puis surtout », ponctue Mme Vanderplancke, « nous disposons d’un somptueux parc arboré et ensoleillé où chaque seconde passée résonne comme une bouffée de bien-être. » « Seigneurie Europe… aux petits soins, pour vous, 24h sur 24… »

Seigneurie Europe, Boulevard Léopold 110 à Tournai

Tél. 069 21 55 34 - Mail : info@seigneurieeurope.be Facebook.com/Seigneurie Europe N° agrément Région wallonne 157 081 439

N°INAMI 7-32411-36

Tournai


Transports en commun : les bons plans pour une vie moins chère Les seniors ont droit à des réductions lorsqu’ils utilisent le bus, le train, le métro… Connaissez-vous bien toutes les possibilités s’offrant à vous ? É RIC V ERSCHUEREN

P

assé un certain âge, diminution des revenus oblige, chaque euro peut avoir son importance. Prenez l’exem­ ple des transports en commun : avec l’accroissement du temps libre, aller au cinéma, visiter une ville, se rendre à des rendez­vous administratifs et médicaux ou encore visiter la famille devient vite onéreux. À prix plein, en usage répété, les tickets de bus ou de train peuvent vite représenter un sacré budget. Heureusement, des réductions, très souvent importantes, existent. Tour d’horizon. Trains L’idéal pour les « longs » déplacements, en toute sécurité. Aller à la mer, à Bruges, au fin fond du Luxembourg, pour presque rien. La SNCB vend en effet des billets seniors (plus de 65 ans) pour la Belgique, aller et re­ tour sur la même journée, pour 6,80 €. Il y a certaines conditions dont il faut tenir compte : – en semaine, les billets ne sont valables qu’après 9h (pas de limite le we) ; – du 13 juillet au 18 août inclus, les tickets ne sont pas valables les samedis et diman­ ches, ni le 15 août, – cela vaut pour tout parcours en Belgique, à l’exception des points « frontière ». >Plus de renseignements sur www.sncb.be

On notera également que les sociétés Euros­ tar et Thalys ont elles aussi des tarifs adaptés

aux plus de 60 ans. Attention toutefois aux disponibilités. >Voir www.eurostar.be et www.thalys.be

Bus À partir de 65 ans, les usagers du réseau TEC bénéficient de l’abonnement Horizon + 65 +, un abonnement donnant accès à l’ensemble du réseau TEC gratuitement ou à tarif préfé­ rentiel. Deux possibilités : – Si vous êtes bénéficiaire de l’intervention majorée (BIM), c’est entièrement gratuit. – Dans le cas contraire, il vous en coûtera 36 euros pour un abonnement annuel. On notera que ce sésame n’est valable que sur le réseau TEC. Si vous souhaitez vous dé­ placer en bus à Bruxelles ou en Flandre, la STIB et De Lijn ont également des abonne­ ments pour les seniors. >Plus de renseignements sur www.infotec.be

Métro Avec Anvers et Bruxelles, Charleroi est la seule ville belge dotée d’une infrastructure « métro » (de type léger ici puisqu’il n’y a que 4 lignes couvrant 52 stations). Les tarifs appli­ qués à tous (donc seniors également) sont les mêmes que pour le réseau TEC. (cf ci­dessus). Tram Sur Bruxelles, tarifs STIB spéciaux pour se­ niors. Voir www.stib.be. On notera qu’un

24

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

projet de tram existe sur Liège, qui devrait être opérationnel fin 2022. Là également, le tarif des TEC seront appliqués aux seniors. Taxis Certaines (rares) compagnies de taxis of­ frent des tarifs adaptés pour les seniors. Plus répandue est la mise à disposition par certai­ nes communes de taxis sociaux. Ce service (payant) est assuré par des chauffeurs béné­ voles qui proposent leurs services pour véhi­ culer des personnes souhaitant par exemple se rendre à un rendez­vous médical, faire des courses… Prenez vos renseignements auprès de votre Commune. Mobilis Service à la disposition des seniors dans le cadre d’un accompagnement lors de déplace­ ments à raison médicale. Le service est assuré le week­end et dispose d’un numéro d’appel gratuit (0800/90 228). Avions Si Air France propose dans sa gamme de prix des tarifs intéressants pour les 60 ans et plus sur certains vols partant de France mé­ tropolitaine, il existe beaucoup moins d’op­ portunités avec ce mode de transport en Bel­ gique. Cela arrive au coup par coup, avec des packages promotionnels offrant des réduc­ tions seniors. Pour cela, il faut surveiller les offres.


Avec 6,80 €, vous pouvez effectuer un aller-retour d’une journée n’importe où en Belgique.

biwzs00B/4719 crt

Halfpoint – stock.adobe.com

Culture, sport, tourisme à tarif réduit

D

u fait de la diminution de leurs revenus au moment de quitter la « vie active », certains seniors passent dans des tranches de revenus moindres. Maigre consolation : cela leur donne accès à certains services mis en place par certaines Communes ou groupes de Communes. On évoquera ici la livraison de repas chauds à domicile, des aides ménagères, des services buanderie…, le tout avec des tarifs avantageux. Au-delà existent des réductions directes. Celles sur les transports en commun évoquées ci-contre, mais également d’autres. Autant le savoir pour continuer à économiser un maximum. Ainsi la culture. Le « filon » le plus connu est l’entrée à tarif réduit dans les musées payants. Sur simple présentation de votre carte d’identité, une réduction « + 65 ans » vous sera appliquée, généralement com-

prise entre 20 à 40 %. Pour ce qui est des cinémas, certaines salles ont elles aussi un tarif seniors. Ainsi, en ce qui concerne le groupe Kinepolis, les plus de 60 ans achèteront leur billet environ dix pour cent moins cher. Pour ce qui est des pratiques sportives, il y a également des réductions à demander. La plupart des piscines ont ainsi un accès moins cher pour les seniors, à qui généralement est appliqué le même tarif que pour JackF - stock.adobe.com les enfants de moins de 12 ans. Enfin, sachez que la plupart des grands parcs animaliers ou des sites touristiques ont eux aussi un tarif spécial seniors. Souvent, la différence n’est pas énorme (de 94 à 90 euros pour les + 60 ans pour une saison chez Pairi Daiza ou – 2 euros sur les entrées du Domaine des grottes de Han, pour ne citer que ces deux-là). Mais il serait stupide de ne pas en profiter. ■ E V


Un animal de compagnie pour rester « connecté »

Nourrir, promener, soigner un animal de compagnie oblige son maître à rester actif et connecté avec la réalité.

Les bienfaits des animaux de compagnie sur l’homme sont nombreux. Surtout, ils offrent aux seniors un ancrage dans la réalité.

Halfpoint – stock.adobe.com

M AUDE D ESTRAY

L

es animaux de compagnie occupent une place importante dans la vie des Belges. Dans notre pays, plus d’une personne sur deux possède un compagnon à quatre pattes. Un en­ gouement qui s’explique, entre autres, par la relation toute particulière qu’a réussi à créer l’homme avec l’animal au cours des siècles. Et si l’on en croit les spécialistes, leurs bien­ faits sont nombreux. Comme le souligne Espace Seniors dans son analyse sur les liens entre animaux de compagnie et personnes âgées, « depuis l’An­ tiquité, les humains ont octroyé des vertus cura­ tives aux animaux. Mais c’est depuis les an­ nées 70 que des recherches scientifiques s’orientent sur la source de santé que représen­ tent les animaux pour l’être humain. Les études ont confirmé qu’ils exercent une influence posi­ tive sur la santé tant physique que psychique. » Des bénéfices qui concernent tout le monde donc, mais plus particulièrement, les per­ sonnes âgées. « La présence d’un animal de compagnie, d’un chien en particulier, répond à bon nombre de besoins ressentis. De plus, le vieillissement accentue les problèmes relation­ nels de l’individu et l’animal semble y apporter certaines réponses. » Françoise Sion, cocréatrice d’Ethologia, l’Association belge d’étude et d’information sur la relation homme­animal, en est con­ vaincue, les animaux peuvent apporter beaucoup aux seniors. « Avoir un animal de

“ En vieillissant, nos capacités diminuent. On peut se sentir isolé, démuni. Les animaux ne jugent pas. ” compagnie, c’est valorisant et motivant. Ça booste l’estime de soi et la confiance. En vieillis­ sant, nos capacités, nos sens diminuent. On peut se sentir isolé, démuni car on ne parvient plus toujours à faire ce qu’on faisait avant. Les animaux ont cet avantage qu’ils ne jugent pas. Les poils des animaux, leur fourrure, par exem­ ple, sont très intéressants car en les caressant, on vient stimuler le sens tactile. Or, avec les an­ nées, on perd peu à peu la plupart de nos sens. La vue baisse, on entend moins bien, on goûte ou sent plus difficilement. Le sens qui reste le plus longtemps malgré le temps qui passe, c’est le sens du toucher et l’animal va permettre de stimuler cela. » Une structure spatio-temporelle, mais pas que Les bienfaits des animaux ne s’arrêtent pas là. Un animal de compagnie est une pre­ mière solution afin de pallier une certaine

26

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

solitude mais il permet aussi aux personnes âgées qui sont seules de se structurer dans le temps et l’espace. « Il faut sortir l’animal, le nourrir, le soigner, à des horaires définis, dans des lieux définis. Ce sont des obligations qui for­ cent à rester actif. » En balade avec un chien, la personne âgée va non seulement se mou­ voir mais aussi rencontrer d’autres person­ nes. Le bénéfice est alors double : physique et psychique. L’animal de compagnie joue aussi indéniablement sur le sentiment d’inutilité que peuvent ressentir certains se­ niors. Un autre être vivant a des besoins auxquels il faut pouvoir répondre. Enfin, cela offre à de nombreuses personnes un sentiment de sécurité. Mais un animal de compagnie ne vient ja­ mais sans contraintes et avant de sauter le pas, mieux vaut en être conscient. Il peut s’avérer être une source de tracas, de stress, ou même être un frein à l’éventuel place­ ment futur… Françoise Sion se veut aussi très ferme sur un point : un animal ne rem­ placera jamais un être humain. « Les gens se reportent beaucoup sur leur animal s’ils sont en manque d’affection ou de communication. Mais il ne faut pas pour autant humaniser les ani­ maux car cela les perturbe. Nous n’avons pas le même mode communicationnel, il est même très différent. Il est donc très important d’instaurer un cadre, de donner des indications claires, de façon à éviter tout problème. Tant pour l’homme que pour l’animal. »


Un chien plutôt qu’un chat Il existe toutes sortes d’animaux de compagnie. Du lapin au cochon d’Inde, en passant par les traditionnels chat et chien, le choix est vaste. Mais Françoise Sion préconise sans conteste les toutous pour les personnes âgées. Une discrimination féline ? Loin de là ! Une facilité d’adaptation plutôt. « Bien sûr, certains chats sont très sociables et ils apportent aussi beaucoup de réconfort, mais on ne peut par leur dicter un type d’actions car ils sont très indépendants. Le chien est beaucoup plus lié et attaché aux humains et surtout plus docile. On peut lui demander de nombreuses choses, lui apprendre des trucs : il y a une interaction qui est plus grande. Il y a aussi moins de risques de fugues par rapport à un chat. Leur comportement est moins imprévisible. » n M . D y.

En maison de repos, la place des animaux

L « Un animal ne pourra jamais être mis à disposition permanente des résidents. Quel que soit le type d’animal, il faut garder à l’esprit que, lui aussi, a besoin de repos et de « congés » et ne peut pas être sans cesse sollicité. Il faut rester attentif à son bien-être. »

orsque rester à la maison n’est plus possible et que le placement en maison de repos est devenu inévitable, reste la question des animaux. Que deviennent-ils ? Où vont-ils ? Quelle place peuvent-ils occuper au sein d’une institution ? Quelles solutions s’offrent à ceux qui n’imaginent guère vivre sans un compagnon à quatre pattes pour égayer leur quotidien ? « Il y a beaucoup de personnes âgées qui se retrouvent après une séparation ou un veuvage, seules avec leur animal. Et quand il n’y a plus d’autre possibilité que d’aller en institution, la question de la place de l’animal est compliquée car beaucoup de maisons de repos refusent les animaux de compagnie. C’est alors une nouvelle rupture à vivre pour la personne âgée. Certains établissements les tolèrent mais ça implique une responsabilité collective. La plupart du temps, il faut donc s’en séparer » constate Françoise Sion. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille dire adieu définitivement aux animaux de compagnie dans les maisons de repos. De nouvelles approches Pour permettre aux seniors de rester au contact des animaux sans les contraintes qui les accompagnent, de nombreuses maisons de repos proposent désor-

27

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

Reporters / BSIP

mais des solutions. « Il y a de plus en plus d’animaux visiteurs. Ils sont sélectionnés et conditionnés pour convenir au public des maisons de repos. Ils viennent alors à la demande, accompagnés de leur maître. Il y a aussi une autre possibilité qui est l’animal collectif. Un chien, par exemple, qui appartient à l’institution et qui vit là-bas, au contact des seniors. » Mais dans tous les cas, il faut rester prudent. Les personnes très âgées peuvent avoir des comportements non adaptés, maladroits voire dangereux vis-à-vis d’eux. Il est donc important de choisir un animal qui n’est pas trop jeune, qui est éduqué et qui se sent bien dans ce type d’environnement avec ce type de personnes. ■ M.Dy.


Votre bien-être… notre passion

Venez visiter notre

1er marché de Noël,

faites le plein d’idées cadeaux le dimanche 15 décembre de 11h à 19h30.

> Grandes chambres à 1 et 2 lits avec salle de bains, de 27 à 32 m2 > Des résidences-services spacieuses de 54 m2 > La cuisine gastronomique (produits frais) avec buffet matin et soir > Une formule-prix «tout compris» qui évite toute surprise

BIXQE00B 4719srd

Venez visiter nos résidencesservices et nos chambres avec vue sur «LES BASSINS»

Informations et réservations :

« le choix du bien-vivre, comme chez vous »

LE JARDIN INTÉRIEUR

9, rue Jean-Baptiste Chamart 7911 FRASNES-LEZ-BUISSENAL

+ 32 (0) 69 259 900 info@jardin-interieur.be Facebook : LeJardinInterieurFrasnes Web : www.jardin-interieur.be


AUX CÔTÉS DES SENIORS VOS AVANTAGES Les consultations chez les généralistes et gynécologues sont intégralement remboursées sans franchise et sans plafond. DMG* Pour les 75 ans et plus : Les visites du médecin généraliste à domicile (hors maison de repos ou autre structure d’accueil collective pour personnes âgées) sont intégralement remboursées moyennant une franchise de 25 €/an. DMG* Pédicurie : Intervention de 6 € par séance de pédicurie à raison de maximum 5 séances par an. Pour les diabétiques, 7 séances par an. Télévigilance : Intervention de 10€/mois pour les bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM) et de 2,50€/mois pour les bénéficiaires ordinaires sur les frais d’abonnement à un système de télévigilance reconnu par Solidaris. Plus d’infos : 081/777.777 • info@solidarisnamur.be www.solidaris.be

Location de matériel médical : Remboursement intégral pendant 3 mois sur une sélection d’articles auprès d’un opérateur reconnu par Solidaris. Et bien d’autres avantages à découvrir…

VIVRE À LA MAISON EN TOUTE SÉRÉNITÉ ? Faites confiance à la Centrale de Services à Domicile Notre Centre de coordination analyse gratuitement vos besoins et vous propose des solutions adaptées pour mieux vivre chez vous. Nous mettons à votre disposition différents services : • Ergothérapeutes - conseils en aménagement du domicile • Aides familiales, aides ménagères sociales • Soins infirmiers et palliatifs • Livraison de repas chauds ou froids à votre domicile • Prêt de matériel médical • Gardes malades • Télévigilance - prévention des chutes • Transport médical non-urgent – 0800/822.90 • ... * Voir conditions. Editeur responsable : Husain SHABAN – Chaussée de Waterloo, 182 à 5002 Saint-Servais

Plus d’infos : 081/777.100 • www.csdnamur.be csd.namur@solidaris.be BJFJN00A


Les meilleures « applis » pour un monde des possibilités Nul besoin de retourner de fond en comble les magasins d’applications pour smartphones tablettes. Nous avons sélectionné pour vous huit « apps » incontournables. Yakobchuk Olena – stock.adobe.com

G EORGES L EKEU

Notes et listes en toute décontraction

La folie des mots croisés réinventés

Les bienfaits de la gymnastique cérébrale

P

rendre des notes. Dresser des listes. Annoter le calendrier. Disponible gratuitement sur le Google Play Store (Android), l’application ColorNote rassemble trois fonctions essentielles en un seul et même lieu. Une simple pression sur l’icône + (en haut à droite) vous autorise à composer aisément une note classique ou une liste énumérative. C’est direct et intuitif à l’heure de préparer les courses au supermarché ou d’inscrire en lieu sûr une idée qui vous passe par la tête. Libre à vous de choisir la couleur de chaque entrée et de les organiser comme des Post-It virtuels. L’application dispose également de son propre calendrier, au cœur duquel vous avez la possibilité d’ajouter des commentaires à chaque date.

L

es jeux de lettres et de mots se bousculent au portillon du Google Play Store (Android) et de l’App Store (iPhone, iPad). L’abondance est telle qu’il n’est pas nécessairement évident de séparer le bon grain de l’ivraie. Dans cette jungle, le populaire CodyCross tire son épingle du jeu. Disponible gratuitement, l’application dépoussière énergiquement la bonne vieille mécanique des mots croisés. Les grilles sont dynamiques et colorées. Chaque mot identifié libère instantanément des lettres bonus. Comme de coutume, les développeurs vous incitent à dépenser une poignée d’euros au moment de faciliter votre progression. Heureusement, des sites Internet vous proposent les solutions des nombreuses grilles de CodyCross.

P

> Color Note, à télécharger sur le Google Play Store

>CodyCross à télécharger sur le Google Play Store et l’App Store

> NeuroNation à télécharger dans le Google Play Store et l’App Store

30

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

ayer ou accepter de supporter des publicités, c’est le choix cornélien que vous posent régulièrement les applications les plus prisées. Spécialiste de la gymnastique cérébrale, NeuroNation ne fait pas exception à la règle. Pour bénéficier de ses 27 exercices associés à 250 niveaux, il sera nécessaire de visionner des pubs ou de s’acquitter d’un abonnement mensuel (14 € par mois) ou annuel (42 € par an). En contrepartie, l’« app » vous concocte un programme personnalisé après avoir sérieusement testé votre rapidité, votre raisonnement, votre attention et votre mémoire. Vous avez le droit de définir à votre guise l’intensité de l’entraînement, de facile (3 x 5 minutes par semaine) à maximale (7 x 14 minutes par semaine).


Les 1001 services de la boîte à outils

Les « apps » peuvent rendre de fiers services.

L’assistant médical précieux et exhaustif

C’

est un autre classique décliné tant et plus sur les magasins d’applications : la boîte à outils. Le principe : vous proposer au sein d’une seule « app » pour les gouverner toutes des dizaines de petits outils du quotidien. Pêle-mêle, on retrouve la boussole, la torche, le niveau à bulle, le convertisseur d’unités, le métronome, le lecteur de code-barres… La publicité règne en maître sur l’écrasante majorité de ces « applis ». C’est le cas avec Outils - Calculatrice à télécharger sur le Google Play Store (Android). Pour définitivement éradiquer l’invasion publicitaire et débloquer de nouveaux outils, il est nécessaire de débourser 1,09 € pour faire l’acquisition de l’édition Premium.

« N’

> Outils - Calculatrice à télécharger sur le Google Play Store

>MyTherapy à télécharger sur le Google Play Store et l’App Store

Votre bibliothèque de livres audio

oubliez plus jamais un médicament », clame d’emblée l’application gratuite MyTherapy. C’est une bénédiction, cette plate-forme exhaustive fait plus que délivrer des alertes liées aux prises de vos traitements médicamenteux. Via une interface limpide et accessible, l’« app » archive les symptômes que vous ressentez et encode précieusement les mesures, que cela soit la tension artérielle ou le taux de glycémie. Il est également possible d’imprimer un bilan de santé détaillé des dernières semaines écoulées. Tout aussi utile, la fonction de gestion du stock vous prévient lorsque vous risquez de tomber à court de l’un de vos médicaments. C’est un must dans le domaine de la santé connectée.

Toutes les infos sur la qualité de l’air

Les merveilles de l’art à dose quotidienne

E

n marge de ses bouquins électroniques au format Kindle, le marchand en ligne Amazon gère aussi une collection de livres audio. Pour acheter un tel fichier et écouter un narrateur vous lire la prose d’Amélie Nothomb, Stephen King ou encore Marc Levy, il suffit de télécharger l’application Audible sur votre smartphone ou votre tablette. Par défaut, l’achat d’un livre audio à l’unité est coûteux (de 10 à 40 €). Mine de rien, Amazon vous incite insidieusement à souscrire un abonnement mensuel contre 9,95 € par mois. Cette formule vous permet de choisir un ouvrage audio par mois, quel que soit son prix à l’unité. Il est possible de résilier aisément cet abonnement. Les fichiers acquis restent votre propriété.

D

e Claude Monet à Auguste Rodin, de Francisco de Goya à Jérôme Bosch, l’application gratuite DailyArt vous présente chaque jour une œuvre d’un grand artiste. La navigation vous emmène dans la foulée dans les sections dédiées aux musées du monde et aux biographies succinctes des plus grands peintres et sculpteurs d’hier et d’aujourd’hui. Si la dose quotidienne d’art est délivrée gracieusement par les promoteurs de la plate-forme, le passage par la caisse sera obligatoire pour libérer l’accès à l’ensemble des articles. Prix : 7,49 € pour naviguer librement au cœur d’une collection de 4 000 chefs-d’œuvre, de 780 biographies ou encore de 500 collections de musées.

L

>Audible à télécharger sur le Google Play Store et l’App Store

>DailyArt à télécharger sur le Google Play Store et l’App Store

>BelAir à télécharger sur le Google Play Store et l’App Store

31

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

a qualité de l’air qui vous entoure est susceptible de toucher directement votre santé. Afin d’évaluer cette qualité, la Cellule interrégionale de l’environnement collecte les « données provenant des stations de surveillance de toute la Belgique » et les injecte de manière synthétique au sein de l’application gratuite BelAir. Trois polluants majeurs sont pris en compte : le dioxyde d’azote, l’ozone et les particules fines. Régulièrement mis à jour, l’indice BelAQI vous indique sur une échelle de 1 à 10 l’impact négatif potentiel de la qualité de l’air sur votre état de santé. Il est également possible de recevoir directement des notifications et des alertes transmises par l’Agence wallonne de l’Air et du Climat et Bruxelles Environnement.


À la pointe de la mode, peu importe l’âge Être tendance à plus de 60 ans, c’est possible, facile et même fortement recommandé !

« S’habiller, c’est une politesse que l’on se fait à soi-même, un respect que l’on se doit ». zinkevych – stock.adobe.com

M AUDE D ESTRAY

N

on, il n’y a pas d’âge pour rester à la pointe de la mode et des dernières ten­ dances. Continuer à prendre soin de soi et de son look est d’ailleurs un véritable impératif pour booster notre confiance. Mais peut­on vraiment tout se permettre malgré les années qui filent ? Nous avons posé la ques­ tion à Marie­Laurence Stévigny, styliste accessoi­ res et créatrice de MLSTUDIO. Sa réponse est sans appel, c’est un « oui ! ». Et elle nous livre ses con­ seils et astuces pour rester stylé quand on a passé le cap des 3x20. Sur les catwalks ou dans les boutiques, un cons­ tat : les tendances n’ont pas d’âge, elles sont les mêmes pour tous. Pourtant, dans la vie de tous les jours, rares sont les seniors à encore oser assumer un look moderne. Peu à peu cependant, les choses évoluent et de plus en plus d’influenceurs de plus de 60 ans font leur apparition sur les réseaux so­ ciaux, rivalisant de style, preuve s’il en fallait une, que la mode n’est pas juste une affaire de « jeu­ nes ». « La mode, c’est une histoire de dosage avant tout. Tout le monde peut tout porter. Mais il faut gar­ der en tête qu’il existe une frontière entre le style et la fashion victime. L’important, c’est de rester soi­ même ». La mode a, de surcroît, cet avantage d’être plurielle. De nombreux styles sont possi­ bles, il y en a pour tous les goûts. Ce à quoi il faut être attentif cependant c’est la morphologie. En d’autres mots, choisir des vêtements qui mettent le corps en valeur plus qui ne le desservent. Pour le reste, Marie­Laurence Stévigny est formelle : on ose tout, qu’importe l’âge, tant qu’on dose. Pour

s’inspirer, on n’hésite pas à se tourner vers les ré­ seaux sociaux et internet, où l’on peut suivre bon nombre de personnalités dont on aime le look. De la simplicité D’accord, on ose. Mais quand même, on préfère vous le dire, il y a certaines erreurs à éviter. On l’a dit, le dosage est le maître mot. Comme le rap­ pelle la styliste : « En style, on dit toujours : “ Less is more. ” Plus on rajoute de détails, moins on offre de visibilité au look ». On fuit donc les total looks, le surplus d’accessoires ou de couleurs. « Les impri­ més sont très à la mode en ce moment. Mais on n’est pas obligé de porter du léopard de la tête aux pieds… On peut rester dans un look très classique et le rendre immédiatement tendance en l’accessoirisant d’un sac original par exemple. Les lunettes sont aussi ultra­ importantes ! On les choisit modernes, on en change plus régulièrement. Pour le maquillage, c’est la bou­ che ou les yeux, pas les deux. On privilégie des matiè­ res naturelles qui tomberont mieux. En termes de co­ loris, le noir est très efficace, ça va à tout le monde. On ne porte pas non plus tous ses bijoux le même jour. » Pour rester dans la tendance à un certain âge, on mise donc sur la simplicité. Ce qui ne signifie pas pour autant préférer le confort à l’esthétique. On tente plutôt d’allier les deux. Le secret ? Oser et doser ! La mode se fiche des années engrangées. Marie­Laurence insiste : « On a droit à plusieurs vies. Toutes les cartes ne sont pas encore jouées une fois la soixantaine arrivée. S’habiller, c’est une poli­ tesse que l’on se fait à soi­même, un respect que l’on se doit. »

32

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

Les tendances à adopter Couleur pop Les couleurs vives sont à l’honneur cet hiver ! On les porte par petites touches. Le vert, jaune citron, bleu électrique ou encore rose en color block sur une seule pièce, sera du plus bel effet pour dynamiser un look sobre. L’imprimé animal Déjà star de l’été, l’imprimé animal revient en force pour l’hiver. Tigre, léopard, zèbre, serpent…, vous avez l’embarras du choix. Mais, ici, à nouveau, avec parcimonie ! Le blazer Intemporel de la garde-robe, il est partout cette saison pour notre plus grand plaisir. Il a l’avantage de convenir à tout le monde et apporte immédiatement un aspect chic et élégant à une tenue. n M . D y.


BJAQY00A



CHAINE BLEUE MONDIALE A.I.S.B.L Avenue de Visé 39 - 1170 WATERMAEL-BOITSFORT Tél : 00 32 2 673 52 30 - E-mail : marleen.elsen@bwk-cbm.be Web : www.chaine-bleue-mondiale.be - BCE : 0408 294 576 Président : Dr. Bernard GUILLAUME Responsable Dons et Legs : Marleen Elsen-Verlodt, Directrice Banque : BE25 2100 4231 4482

sprl

Une audition de qualité pour tous les budgets • Essais sans engagement • Tests auditifs • Garantie 5 ans • Service personnalisé • Piles auditives et accessoires • Bouchons

ACTIONS ET OBJECTIFS Fondéeen en1964, 1964,lalaCBM CBMse sebat batjour jouraprès après jour pour améliorer le bien-être Fondée jour pour améliorer le bien-être animal animal et pour le respect de la loi sur la protection animale et ce viade une et pour le respect de la loi sur la protection animale et ce via une équipe délééquipe de délégués-inspecteurs. gués-inspecteurs. Notre service de placement cherche un nouveau foyer pour chiens, chats, Notre service de placement cherche un nouveau foyer pour chiens, chats, e.a. qui e.a. qui raison VALABLE peuvent leur(s) pour unepour raisonune VALABLE ne peuventneplus rester plus chezrester leur(s)chez maître(s) maître(s). Financement - suivant budget - de la stérilisation des chats errants. Financement - suivant budget - de la stérilisation des chats errants. La CBM est est membre membre du du Conseil Conseil National National de La CBM de la la Protection ProtectionAnimale Animale(CNPA) (CNPA)qui regrouupe 40 SPA et qui est représenté au Conseil Bruxellois pour le bien-être qui regroupe 40 SPA et qui est représenté au Conseil Bruxellois du bien-être animal par 2 administrateurs de la CBM. animal par 2 administrateurs de la CBM. Aide domestiques en en prenant en charge uneune partie Aideaux auxpropriétaires propriétairesd’animaux d’animaux domestiques prenant en charge de la facture vétérinaire partie de la facture vétérinaire.

Corroy-le-Château Av. J. Marvel 22 081/73 70 52 ou 0473/89 25 81 AUVELAIS Optique Granville-Pirmez Rue de la Place, 6 • 071/77 31 78 namur Optique Belvaux Rue des Carmes, 63 • 081/22 52 87 sAINT-SERVAIS Optique Grandjean Chaussée de Waterloo, 447 • 081/73 00 33

Domaines d’intervention

A découvrir près de chez vous la nouvelle résidence Melody ouverte depuis le 1/07/2019

BIXLM00A

ANIMAUX / DROITS DES ANIMAUX / PROTECTION, DÉFENSE ET BIEN-ÊTRE DES ANIMAUX

info@audibilis.be - www.audibilis.be

Chambres individuelles / Chambres doubles

résidence

Melody

MR/MRS/CS

MR/MRS

À VOTRE DISPOSITION actuellement 50 lits dont 25 en MRS. Encore quelques chambres 1 lit disponibles !! Pour 2020, 85 lits dont 25 en MRS

NEW : OUVERTURE de 6 lits pour court séjour ! Les prix comprennent : frais d’hôtellerie pension complète y compris les boissons à table les soins infirmiers les soins de kiné en MRS les soins d’ergothérapie les soins de logopédie la fourniture et entretien de la literie fourniture et entretien linge de toilette la fourniture du matériel d’incontinence télévision / téléphone / Frigo

En supplément : frais médicaux( médecins, pharmacie,...) les soins de kiné en MRPA boissons en dehors des repas coiffeuse / esthéticienne pédicure entretien du linge personnel

L’accueil est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h et le mercredi de 9h à 19h Les visites aux Résidents sont prévues de 13h00 à 20h00 Les visites de la Résidence se font sur rendez-vous en téléphonant : au 068/80.00.44 ou au 0491 13 49 67 (heures de bureau) Mr Pinchart B. residencemelodie@gmail.com

Infos :

residencemelodie@gmail.com Rue Cavée à 7830 Bassilly, 1 BIPRS00D


Une cure thermale, tellement moderne, tellement humain

Autrefois thérapeutiques, les stations thermales deviennent des îlots de bien-être.

La cure thermale, mode Sissi l’impératrice excentrique, ou celle de seniors qui toussotent et déambulent en peignoirs, tel des pingouins perdus sur la banquise, est dépassée. En Auvergne Rhône-Alpes, le tourisme thermal a su se réinventer. goodluz – stock.adobe.com

NATHANAËL JACQMIN

L

a directrice des Thermes de Challes­les­ Eaux (petite ville près de Chambéry) est une femme entreprenante. Après nous avoir fait le tour de son établissement et fait déguster une gorgée d’eau brune (une des plus soufrée d’Europe), elle nous livre un « scoop ». Dans quelques semaines, son établisse­ ment thermal sera le seul dans la région à propo­ ser une cure autour du « jeûne ». Une formule qui vient s’ajouter aux cures « post­cancer du sein », « pour jeunes et futures mamans » ou toute une panoplie des cures très « tendances. » Si l’information est tenue « secret défense », c’est que dans ce secteur, la concurrence est sé­ vère. En France, il existe une vraie tradition de la cure thermale, remboursée par la sécurité sociale (chaque Français a droit à ses trois semaines de cure par an). Un business important : 110 établis­ sements thermaux, 770 sources, 10 millions de journées de soin… Chacun veut sa part du gâteau.

chacune leurs particularités (lire par ailleurs). L’eau thermale aide à la préservation voire à l’amélioration du capital santé (selon de nom­ breuses études) et devient un véritable motif de voyage pour découvrir cette très grande, belle et naturelle région montagneuse. Un bel atout tou­ ristique. « Les personnes qui se rendent dans notre village pour une cure apprécient la qualité des eaux, le pro­ fessionnalisme de nos équipes mais aussi les activités de bien­être qu’ils peuvent réaliser dans le centre ou dans les parcs naturels du Massif des Bauges et de la Chartreuse », poursuit Sophie Theaude. Autre lieu, même discours. À Allevard­les­Bains (dans le massif de Belledonne), l’eau thermale, une des plus sulfurées du monde, a des propriétés uniques pour soulager les voies respiratoires, les rhumatismes, l’arthrose et la fibromyalgie. Est­ce

24 stations, 23 millions D’où l’importance d’innover, d’investir de sé­ duire. C’est particulièrement vrai en région Auvergne­Rhône­Alpes, qui compte 24 stations thermales (dont certaines renommées comme Évian ou Vichy) et qui a choisi d’investir 23 mil­ lions pour devenir la première région française du mieux­être. Ces 24 stations thermales tendent à se position­ ner au­delà des vertus thérapeutiques pour les­ quelles elles sont reconnues et se présentent cha­ cune comme des petits îlots de sérénité, avec

@J.Damase

34

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

que ça marche ? Depuis des millénaires, le ther­ malisme n’a cessé d’apporter les preuves de son ef­ ficacité thérapeutique. Mais aujourd’hui, d’autres techniques viennent s’ajouter aux bains et massa­ ges traditionnels, avec ou sans boue, pour rendre l’expérience plus moderne. Pour parler concret, une cure en rhumatologie s’inscrit dans une approche pluridisciplinaire et globale. Elle comprend 6 séances de musicothéra­ pie, 6 séances de magnétothérapie corporelle, 9 séances de sauna japonais, 18 séances « bol d’air », 2 séances d’école du dos, 3 ateliers de yoga, 9 ateliers de remise en mouvement, 3 ateliers de méditation et 3 séances de thérapie antidouleur. Le tout pour 235 €, à charge du curiste. Parcourir les « catalogues » de soins proposés par les centres thermaux français laisse parfois perplexe. C’est fou ce qu’on peut faire avec de l’eau thermale. Toujours à Allevard, on peut par s’inscrire à une cure de six jours « Vis ta voix » avec des soins sur l’appareil vocal (gargarisme, ir­ rigation nasale, humage, aérosol sonique…) Les cures « Belle Époque » ont fait place à des cu­ res plaisirs, davantage centrées sur le bien­être. C’est le cas par exemple d’Uriage­les­Bains (dans l’Isère) qui a développé un spa thermal dernier cri de 600 mètres carrés dédié à la détente et a com­ plètement revu son casino, témoin de ce passé thermal. Car il faut faire vite pour renouveler sa clientèle. Comme cela a été le cas chez nous pour Spa ou Chaudfontaine (lire ci­contre) ce temps béni du subventionnement des cures est là aussi compté, économies obligent.


Le thermalisme, un patrimoine

S

ans pour autant faire un tour complet des 24 stations thermales d’Auvergne Rhône-Alpes, en voici quelques-unes, moins connues qu’Evian, Vichy, Aix, St-Gervais ou Thonon, mais qui fleurent bon le terroir et les traditions. • Brides-les-Bains : pour le surpoids. Même les restaurateurs de la commune proposent des cartes diététiques aux curistes. • La Bourboule : ici, les Grands Thermes ont un petit air de palais oriental et la mairie est installée dans le casino. • Chaudes-Aigues : son eau, à 82o C, est la plus chaude d’Europe. • La Lechère-les-Bains : pour le point de vue grandiose sur les glaciers de la Vanoise. • Le Mont-Dore : des thermes néo-byzantins dans une station de sport d’hiver. • Saint-Laurent-les-Bains : station thermale dans un authentique petit village de montagne ardèchois. • Royat-Chamalières : pour son quartier « Belle Époque » et sa buvette Eugénie, hommage à l’impératrice qui s’y est rendue. • Bourbon L’Archambaut : ancienne capi-

tale militaire des Ducs de Bourbon et un des plus beaux établissements thermaux d’Europe. • Chatel-Guyon : c’est ici que Guy de Maupassant écrivit « Mon-Oriol » dont le récit raconte justement la création d’une station thermale. • Divonne-les-Bains : face au mont-Blanc, au pied des plus beaux sommets du Jura. • Montbrun-les-Bains : l’un des plus beaux villages de France, sur les contreforts du Mont-Ventoux. • Neris-les-Bains : la petite ville de l’Allier a su préserver thermes, parcs, théâtre à l’italienne et casino et même sa gare, reconvertie en centre de congrès. • Uriage-les-Bains : ou Uriage-la-Gourmande, un splendide vallon à 8 km de Grenoble. Pour son Casino, son Grand Hôtel et le projet du chef doublement étoilé Christophe Aribert, « La maison d’Aribert », un resto gastronomique (avec sa table du chef dans la cuisine), café, espace bien-être et chambres d’hôtes sans wifi ni télé. Zen, zen, zen.

35

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

Spa a dû réinventer son thermalisme Comme en France, la cure thermale était auparavant considérée comme un soin médical et donc remboursée par la sécurité sociale en Belgique. Des villes comme Spa, Chaudfontaine ou Ostende (pour les thalassos) ont développé tout un tourisme thermal, jusqu’au début des années ‘80, quand les remboursements n’ont plus été autorisés. « Spa a alors dû réinventer son thermalisme » confie Isabelle Grégoire, de l’Office du tourisme de Spa. Aujourd’hui, Spa propose toujours des soins thérapeutiques (280 000 curistes en 2018). Alors que Chaudfontaine ne propose plus que des soins esthétiques ou de bien-être. n N.J.


Mobilité • Bandagisterie • Orthopédie • Bien-être Incontinence • Aménagement du domicile

TOUT POUR LE

PARAMÉDICAL 6 magasins en Wallonie Ensival • Herve • Huy • Latinne Rocourt • Vielsalm

Tél.: 087/33.80.90 • www.gmedi.be

BISRQ00A


PUBLI-REPORTAGE

L’Aide aux Personnes Déplacées : un projet visionnaire. L’association a été fondée en 1949 par Dominique Pire pour venir en aide aux réfugiés des pays de l’Est, déracinés par la seconde guerre mondiale. En créant l’Aide aux Personnes Déplacées, Dominique Pire avait réussi à générer un formidable élan de solidarité pour rendre espoir et apporter soutien à ces laissés pour compte. Son action lui a valu de reçevoir le Prix Nobel de la Paix en 1958. Depuis, au gré de l’évolution géopolitique mondiale – coup d’état au Chili, génocide au Rwanda, guerre civile en Syrie... – l’association est restée fidèle aux valeurs de son fondateur : elle continue de soutenir les migrants et met à leur disposition les outils nécessaires à une intégration digne et harmonieuse, leur permettant ainsi de contribuer à la vie économique et sociale de leur pays d’accueil.

Il accompagne également les usagers dans leurs démarches de la vie quotidienne. À Liège, des cours de Français Langue Étrangère (FLE) et de citoyenneté sont organisés pour différents niveaux (alphabétisation, FLE pour apprenants ne disposant pas de l’alphabet latin, FLE débutant pour apprenants scolarisés, FLE A1). Nous accueillons ainsi une septantaine d’étudiants chaque année. À Braine-le-Comte, la Maison d’Accueil Dominique Pire héberge et accompagne vers l’autonomie des Mineurs Étrangers NonAccompagnés (MENA). À Liège, 10 appartements sont mis à la disposition de réfugiés gravement malades. Parallèlement à sa mission de base, l’association met en place des projets ponctuels, soit au bénéfice de ses usagers soit dans une optique de sensibilisation du public. © International Organization for Migration

L’ASBL compte à présent 7 assistants sociauxs, 4 formateurs et 1 éducateurs, toujours entourés d’un réseau de bénévoles et de donateurs. Elle dispose de 3 antennes : à Liège, Namur et Braine-le-Comte. Un service social, spécialisé en droit des étrangers, traite chaque année plus de 1500 dossiers : procédures de demande d’asile, de regroupement familial, de visa humanitaire...

Et demain ? Tout le monde parle de ce qu’il est convenu d’appeler, sans doute abusivement, la « crise migratoire ». Peur et rejet pour certains, élan de solidarité pour d’autres, le débat enflamme l’opinion, s’invite dans tous les agendas politiques et fait tanguer la très fragile cohésion européenne. Doit-on ouvrir davantage les frontières ou, au contraire, repousser ces hommes, ces femmes, ces enfants qui fuient les guerres, les dictatures, les pratiques traditionnelles violentes ou l’absence de perspectives ? La question est complexe et les réponses à y apporter le sont tout autant. Mais au-delà des joutes idéologiques, l‘association Aide aux Personnes Déplacées s’est donnée pour mission d’écouter ceux dont on parle tant mais que l’on entend si peu et de tout mettre en oeuvre pour les informer, les guider et les aider à faire reconnaitre leurs droits. Aide aux Personnes Déplacées 93, rue Jean d’Outremeuse - 4020 Liège Tél : 04/342 06 02 Courriel : communication@apdasbl.be www.aideauxpersonnesdeplacees.be

Depuis 70 ans, l’Aide aux Personnes Déplacées vient en aide aux réfugiés.

Aide aux Personnes Déplacées asbl

En faisant un legs ou un don vous contribuez à les aider à faire entendre leur voix et à défendre leurs droits. Appelez le 04/342 06 02 ou envoyez un mail à communication@apdasbl.be Le saviez-vous ? pour plus d’informations ou pour recevoir une brochure gratuite. Soutenez-nous en faisant un don sur le compte Si vous n’avez pas d’héritier direct, BE41 0000 0756 7010 en couchant notre association sur votre testament

Votre soutien nous permettra : ✔ de procurer un accompagnement social aux personnes en situation d’exil, de les représenter et de les assister dans le cadre des procédures complexes auxquelles elles sont confrontées ; ✔ de les aider à trouver leur place dans notre société par le biais de cours de français et de citoyenneté, par une orientation vers des formations adéquates, par la mise en place de projets spécifiques leur permettant de mieux appréhender notre culture et nos valeurs ; ✔ d’héberger des Mineurs Étrangers Non Accompagnés (MENA) et de leur permettre d’accéder à l’autonomie.

www.aideauxpersonnesdeplacees.be

dans le cadre d’un legs en duo, nous prendrons en charge les droits de succession et vos héritiers reçevront un montant supérieur à ce qu’ils reçevraient avec un legs classique. En faisant un don à notre association, celui-ci est déductible fiscalement et ne vous coûte que 40% de la somme versée.

BJEVJ00A


Frank Michael : « Je ne peux pas m’arrêter de chanter l’amour » Frank Michael (« Toutes les femmes sont belles ») a derrière lui plus de 40 ans de chanson. Et encore beaucoup devant…

R ENCONTRE

S

:

© ÉdA – Jacques Duchateau

É RIC V ERSCHUEREN

i l’on prend les noms de ses huit derniers albums, sept comptent le mot « Amour ». « Femmes », « Romantique », « Amour » : trois mots, la base de son répertoire. Les clés d’une vie de mélo­ dies, de plateaux télés, de concerts donnés aux quatre coins de l’Europe, voire parfois du monde. Son 25e album (total obtenu sans comp­ ter les compilations) est sorti ces jours­ci. Le Grand Amour. Deux ans après Le Saint Amour. Ce fils d’immigrés italiens venus de Parme y a travaillé des mois dans son studio situé sur les hauteurs de Seraing, à quelques mètres de son domicile. Ainsi qu’à Bruxelles. Douze titres qui portent sa patte de chanteur populaire. Douze titres qui toucheront à coup sûr son public­ style, pas des plus jeunes, très féminin, toujours sensible à la gentillesse et au charme de ce chanteur pour qui un son­ dage « grand public » donnerait des quali­ ficatifs allant de « Ringard » à « Indémo­ dable ». « Lorsque l’on est sincère, on n’est pas dé­ calé, se plaît­il encore à répéter à 72 ans. Mon moteur principal, c’est clairement, et de­ puis toujours, le public. C’est lui qui vous donne la force et l’envie. Surtout lorsque vous savez que la plupart des gens qui sont devant vous vous apprécient depuis vos débuts. J’adore le studio. J’adore partir à la recherche

de nouveaux arrangements. Mais être devant le public, c’est encore autre chose… » Son beau­fils, l’époux de sa fille Sandra, qui est aussi son secrétaire, confirme ce qui a toujours été la motivation de Frank Michael. Et nous confie que ce « public qui a traversé des générations » continue à avoir pour lui les yeux de Chimène. « Il re­ çoit encore pas mal de lettres d’amour, de de­ mandes en mariage, explique­t­il. Il a tou­ jours donné le sentiment à chaque femme dans le public qu’il chantait pour elle… » Aujourd’hui, avec près de 400 chansons et une soixantaine de disques d’or derrière lui, Frank Michael (Franco Gabelli de son vrai nom), continue à partir en tournée. Encore et encore. Presque plus par passion que par besoin. Entre 50 et 60 dates par an.

“ Il a toujours donné le sentiment à chaque femme dans le public qu’il chantait pour elle… ” Son secrétaire, époux de sa fille Sandra

Devant lui, l’agenda est déjà bien rempli jusqu’en mai 2020, avec notamment un rendez­vous, son 20e dans ce temple de la chanson parisien, à l’Olympia. Un endroit pour 2000 personnes qui aiment, comme le Sérésien, le charme jamais désuet de la belle chanson populaire. « Le dernier album sera évidemment mis en évidence, explique­t­il. Mais vous vous en doutez, il est obligatoire de placer dans le tour de chant des classiques. Comme ce n’est pas possible de faire cela avec tous les titres que les gens aimeraient entendre à nouveau, mes musiciens et moi avons conçu des medleys où plusieurs chansons sont passées en revue. Je crois que cela aussi fait partie des bases du métier : le respect des attentes de son pu­ blic… » Un public qui, clairement, aimerait sans doute le voir plus souvent à la télévision, tout comme lui d’ailleurs (« Oui, vraiment, j’espère que ce dernier album fera beaucoup de télévision », fait­il, conscient, presque tristement conscient, que la variété est de moins en moins programmée, notamment sur les chaînes françaises.) Le voir un peu plus serait un signe de res­ pect pour sa carrière et ses millions de dis­ ques vendus. Mais aussi pour son public que lui, jusqu’au bout, respectera. > Retrouvez la rencontre sur : www.lavenir.net/itrv-frankmichael

38

MARDI

19 NOVEMBRE 2019


Nourriture saine Hormis un petit souci de santé qui l’a tenu écarté de la scène durant trois mois en 2017, Frank Michael, 72 ans, traverse les années en affichant sa pleine forme. Si on l’interroge là-dessus, l’homme n’a pas de grand secret à révéler. Il a juste un credo : vivre sainement. « Je ne bois pas, si ce n’est de temps un bon verre de vin », fait-il. « Surtout, je veille à manger de manière équilibrée et saine. Là, c’est plutôt ma compagne, d’origine française, qui veille au grain en cuisinant. » Pas question non plus d’une activité sportive extrême. L’homme s’accorde juste de manière régulière des instants de marche, au calme, dans les bois de Seraing. Le plus souvent en famille.

Frank Michael s’apprête à repartir en tournée. Presque plus par passion que par besoin.

« C’est le tube de ma fille »

L’histoire des tubes

T

outes les femmes sont belles est sorti en 1997. Un des plus grands tubes de Frank Michael, qui en a vendu plus de 1 500 000 d’exemplaires. Cette chanson a donné lieu à 20 versions dans différentes langues, l’Allemagne semblant être le pays non francophone où le chanteur sérésien est le plus populaire (il enregistra d’ailleurs un duo mi-allemand, mi-français avec la chanteuse Mary Roos). « C’est ma fille qui a mis le doigt sur Toutes les femmes sont belles », se plaît-il à raconter. « Moi je n’y croyais pas trop. C’était une chanson parmi d’autres. Mais elle, qui avait une vingtaine

Travaille-t-il sa voix tous les jours ? « Non, pas à ce point », répond-il. « J’ai la chance de ne pas avoir besoin de cela. Elle reste stable. Elle est toujours restée naturelle… » n EV

Début 2019, la journaliste française Catherine Chantepie publiait aux éditions La boîte à Pandore le livre L’histoire cachée des tubes de la chanson française. Gainsbourg, Ferret, Adamo, Voulzy, Cabrel, Lenormand, Chamfort… sont évoqués au travers d’anecdotes et petites histoires vraies autour de l’un de leurs tubes. © ÉdA – Jacques Duchateau

d’années à l’époque, n’arrêtait pas de me répéter que c’était un futur tube. À ce moment-là, je travaillais avec Michel Jourdan. Je lui ai envoyé la chanson. Il l’a écoutée. Il n’était pas trop enthousiaste. “ C’est juste une belle petite valse ”,

disait-il. Deux jours après, il me rappelait. Il avait changé d’avis. Il disait même que le titre de la chanson devait aussi devenir celui de l’album. » Lorsqu’il est sorti, son premier 45 tours, « Je ne peux vivre sans toi », avait déjà 23 ans… ■ E V

39

MARDI

19 NOVEMBRE 2019

Comme le précise l’éditeur, il y a là matière à en « apprendre plus sur les chansons qui ont bercé votre enfance, votre adolescence ou votre vie d’adulte et qui réveillent en vous des souvenirs ». Nul doute que Frank Michael aurait pu lui aussi faire l’objet d’un coup de projecteur nostalgique, tant certaines de ses chansons ont traversé les âges dans le cœur de beaucoup de ses fans. n EV > « L’histoire cachée des tubes de la chanson française », Catherine Chantepie, Éditions La boîte à Pandore. 238 p. 18,90 €.


S N MEDIRELAX O I T I D CON S E L A I C SP20É/11 au 20/12 du

Nous sommes fabricant et seul distributeur d’Helve-Art®

Releveurs de 11 àà33moteurs Releveurs moteurs

PRÉSENTATION

GRATUITE

OU

dans notre SHOWROOM comprenant un parking privé uniquement

SUR RENDEZ-VOUS au 071 122 722

Rue du Pige, 89 • 6200 CHATELET

www.medirelax.be

BIVDV00A 4919srd

à domicile dans toute la Belgique

MENT appel

z GRATUITE simple Receve complet sur ue atalog c e r t o v


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.