Supplément Castor de Braine

Supplément rédactionnel au journal du mercredi 16 octobre 2019

Castors Braine, à nouveau dans le Top européen

Les Castors Braine entament leur quatrième campagne en Euroleague. L’objectif reste inchangé : une sixième place pour être reversés en Eurocup. En ont-ils les moyens ? C’est la question à laquelle nous tentons de répondre dans ce supplément de huit pages.

Le coach brainois en appelle à la patience Obj e c t i f : s i x i è me p l a c e

pour rivaliser ? L’expérimenté coach croit aux vertus du collectif… mais pas au miracle. ●

Christelle WARNOTTE

Q

« On va rester ue peut espérer Braine cette année dans une humble. Je n’ai compétition dont le ni­ aucune certitude veau monte d’année en année ? La prudence est de qu’on fera mieux que mise du côté des Castors. Plus question de s’enflammer l’année dernière. » comme ce fut le cas avant d’entamer la campagne précé­ dente. L’ambition ? Elle est Le club nous apparaît toute­ claire : la sixième place pour fois plus serein et la présence être reversé en Eurocup. « Je de Frédéric Dusart, vainqueur préfère parler d’ambition que avec Villeneuve de l’Eurocup d’objectif, tempère le coach en 2015, champion de France brainois. Parce qu’un objectif, en 2017 et coach de l’année, c’est quand tu as en ta possession n’y est pas étrangère. Son expé­ tous les paramètres sur lesquels rience est sans doute le princi­ tu peux compter et donc sans bles­ pal atout de l’équipe. Son sens tactique mais également sa ca­ sées. »

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MÉLISSA DIAWAKANA

NINA EPIS

L’EFFECTIF DE BRAINE EN EUROLEAGUE 4

6

8

9

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13

MARIONA ORTIZ

SHAQWEDIA WALLACE

CÉLESTE TRAHANDAVIS

DELPHINE MUYLAERT

SARAH MATTHYS

KOURTNEY TREFFERS

MANON GRZESINSKI

Meneuse (1)

Meneuse (1)

Meneuse (1)

Ailière (2-3)

Intérieure (4)

Ailière (3-4)

Ailière (2-3)

Ailière (2-3-4) Intérieure (3-4)

1m72

1m71

1m83

1m74

1m85

1m74

1m78

1m86

26 ans

17 ans

27 ans

30 ans

34 ans

17 ans

18 ans

Française

Belge

Espagnole

Américaine

Américaine

Belge

Belge

Aucune

Polkowice/Avenida/Braine

CHANTELLE OLESIA MAXUELLA HANDY MALASHENKO LISOWA

Intérieure (5)

Ailière (3)

Intérieure (3-4)

Ailière (2-3)

1m86

1m98

1m88

1m90

1m74

25 ans

24 ans

28 ans

32 ans

28 ans

18 ans

Hollandaise

Belge

Lituanienne

Anglaise

Ukrainienne

Belge

Aucune

Dexia Namur, Arras, Braine

EXPÉRIENCE EN EUROLEAGUE Aucune

Aucune

Braine

Aucune

Aucune

Aucune

COACH : FRÉDÉRIC DUSSART (FRANÇAIS) ASSISTANT-COACH : PATRICK MUYLAERT (BELGE) BW

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Mercredi 16 octobre 2019

Aucune

Aucune

Mercredi 16 octobre 2019 BRAINE - EKATERINBURG Mercredi 23 octobre 2019 BRAINE - RIGA Jeudi 31 octobre 2019 ORENBURG - BRAINE

Euroleague ou Eurocup ? Le coach répond

14 22 23 22

EGLE SIKSNIUTE

AU PROGRAMME DES CASTORS BRAINE

Braine

TEAM-MANAGER : KATHLEEN SCHUURMANS (BELGE) PHYSIO: KARLINA BRIDAGA (LETTONE)

« On ne sera favori d’aucun match » Frédéric Dusart, que représente l’Euroleague pour vous ?

fataliste. On doit essayer de développer des valeurs qui démontrent qu’au­delà de l’argent et du prix de certaines joueu­ ses qu’on va affronter, on peut se surpas­ ser grâce à des valeurs collectives. Je l’ai aussi vécu avec Villeneuve et on a quand même réussi à être rebasculé en Eurocup trois fois sur quatre.

C’est la plus belle compétition en Europe. Ça va être ma cinquième consécutive.

Pour moi, c’est l’opportunité de rencon­ trer les meilleurs coachs, les meilleures joueuses, les meilleures équipes avec un statut de non favori. Il faut être honnête, avec Braine, on ne sera favori d’aucun match. Mais cela ne veut pas dire qu’on L’Euroleague est-il un passage plus « facile » n’ambitionne pas la sixième place. pour arriver en quarts de finale de l’Eurocup que d’entamer directement l’Eurocup ?

Le financier gère-t-il la position des équipes au classement final ?

L’argent reste le nerf de la guerre. Il ne faut pas se leurrer. Braine ne peut pas se payer un tiers de l’équipe de Bourges.

Cukurova vient de prendre deux Améri­ caines à plus de 100 000 € chacune pour la saison. Griner à Ekat’, c’est 1 500 000… À un moment donné, il faut ouvrir les yeux, mais après, ça ne doit pas être une excuse. Ce n’est pas parce qu’il y a des différences comme cela qu’il faut être

Je ne suis pas certain. C’est un passage plus clair où on sait dès le début ce qu’on va devoir faire et qui on va devoir battre pour y arriver. En Eurocup, on peut très bien tomber sur un gros cali­ bre dès la poule ou dès les seizièmes de finale. Ce n’est pas moins ou plus facile.

Montpellier est arrivé en finale l’année dernière sans avoir eu de gros adversai­ res avant à part Girone en demi. Idem pour Lyon qui a eu une poule assez fa­ cile au départ et qui est arrivé en quart.

BW

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Mercredi 6 novembre 2019 BRAINE - BOURGES Mercredi 27 novembre 2019 VENISE - BRAINE Mercredi 4 décembre 2019 BRAINE - CUKUROVA Mercredi 11 décembre 2019 PRAGUE - BRAINE Mercredi 18 décembre 2019 EKATERINBURG - BRAINE Mercredi 8 janvier 2020 RIGA - BRAINE

Fred Moisse

une étiquette d’outsider. L’équipe est-elle taillée

pacité à souder et transcender question de s’enflammer avec collectif est donc primordial dans un groupe pourrait permettre Frédéric Dusart. « En Eurolea­ ce cadre parce que je pense que à Braine d’enfin atteindre cette gue, pour Braine, le statut de fa­ physiquement, on est capable de sixième place tant attendue. vori, il n’existe pas, poursuit le rivaliser avec certaines équipes. » « Je sais que les attentes sont coach. On sera l’outsider à cha­ Frédéric Dusart a misé sur grandes, explique le mentor que match et il y aura des matchs Braine. Un pari risqué, mais la français. Mais je sais aussi ce où la question ne sera pas de sa­ convivialité du club l’a attiré qu’il s’est passé l’année dernière voir si on va gagner, mais de com­ et il compte sur ce point pour quand Braine fut très loin du ni­ bien de points on arrivera à limi­ bousculer des montagnes. « Beaucoup de personnes m’ont veau attendu. On va rester hum­ ter l’adversaire. » ble. Je n’ai aucune certitude qu’on Avec Villeneuve, Frédéric demandé pourquoi je rejoignais fera mieux. C’est difficile de com­ Dusart a atteint, à trois repri­ un club qui n’a gagné qu’un seul parer les années parce que ce ne ses, la sixième place finale du match en Euroleague la saison sont pas les mêmes équipes. L’an­ groupe. L’effectif n’était pas dernière. Je me tais et j’espère que née où Braine a aligné Wauters, pour autant mieux balancé les filles répondront à ma place Eldebrink et Iagupova, je pensais que son voisin belge. « On a no­ sur le terrain. Jouer l’Euroleague qu’il allait atteindre les quarts de tamment gagné à Schio l’année pour jouer l’Euroleague ne m’in­ finales de l’Euroleague. Cette dernière parce que les filles se sont téresse pas. Les filles non plus. On équipe était plus forte que celle qui sublimées, se souvient­il. La co­ veut aller chercher cette sixième est arrivée en finale de l’Eurocup hésion collective est passée au­des­ place. » ■ et plus forte sur papier que celle de sus du talent des joueuses adver­ « Le collectif cette année. Paradoxalement, elle ses et du budget adverse. C’est ce ne s’est pas qualifiée. Je pense que que j’espère réaliser avec Braine. sera primordial parce Braine, comme Villeneuve, a Si je regarde le groupe A que je pense que peut­être eu un coup “ d’enflam­ aujourd’hui, dans toutes les made ” après 2015. Il faut être autres équipes, je vois au moins physiquement, on est patient, chaque équipe est diffé­ une joueuse qui peut faire la diffé­ rente. » rence quand le collectif pateauge. capable de rivaliser… » Vous l’aurez compris, pas Chez nous, il n’y en a aucune. Le

Fred Moisse

Braine en Euroleague, c’est automatiquement

L’Espagnole Mariona Ortiz endossera à nouveau le rôle de capitaine pour sa quatrième saison en Euroleague.

Frédéric Dusart va entamer sa cinquième campagne consécutive en Euroleague.

Et si vous deviez choisir ?

Je préfère l’Euroleague parce que cela fait déjà quatorze matchs d’assurés et parce que c’est plus excitant de jouer face à des équi­ pes comme Prague, Bourges, Ekaterinburg, Riga… qu’une équipe suédoise avec des noms inconnus. Après, tu as plus de chance de perdre, voire de prendre des cartons, mais ça, on le sait dès le départ. ■ Ch.W.

Mercredi 16 octobre 2019

Mercredi 15 janvier 2020 BRAINE - ORENBURG Mercredi 22 janvier 2020 BOURGES - BRAINE Mercredi 28 janvier 2020 BRAINE - VENISE Mercredi 19 février 2020 CUKUROVA - BRAINE Mercredi 26 février 2020 BRAINE - PRAGUE

« L’Euroleague nous permet de rencontrer la crème de la crème » L e p ré s id e n t fa it le p o in t

Jacques Platieau, les Castors entament déjà leur quatrième campagne Euroleague. Avec le même état d’esprit qu’au début ?

ramasser treize ou quatorze défaites, comme la saison pas­ sée, on en tirera les leçons.

C’est que nous n’avons déci­ dément pas notre place dans cette compétition. Mais ce ne serait pas nécessairement plus simple en Eurocup, où le niveau augmente également.

Fred Moisse

Non, nous avons l’expérience en plus. On sait que la campa­ gne va être très difficile. Cha­ que match sera un combat et chaque victoire vaudra son pesant d’or. On y va en con­ naissance de cause, avec l’in­ L’Euroleague reste donc un must ? tention de ne pas se laisser Elle nous permet de rencon­ faire. trer la crème de la crème, ce qui est très gratifiant, et de bé­ néficier d’une plus grande vi­ L’humilité est donc plus que sibilité. Mais c’est aussi un jamais de mise.

Nous sommes le petit Poucet. honneur de figurer parmi le Pour nous, le début de campa­ Top 16. C’est sans doute la gne sera très important parce première motivation que l’on sait que nos adversai­ d’ailleurs. Après, c’est aussi res vont monter en puissance une question d’ambition. Si au fil des matches. Il ne faut on a l’opportunité de jouer donc pas trop compter sur la l’Euroleague, il faut y aller. fin de la phase des poules Point. pour se refaire. C’est mainte­ nant que nous devons aller Cela reste donc une perspective chercher des victoires. Alors à moyen terme ? peut­être pas contre Ekate­ Oui. Tout en sachant que si rinburg mais face à Riga, nous ne sommes pas cham­ Cukurova et Bourges, que pions, il faudra passer par les nous avons la chance de rece­ qualifs. Et même avec un ti­ voir dans les premières se­ tre, ce sera peut­être bientôt maines. indispensable car notre pays pourrait perdre son ranking à un moment donné. Actuelle­ L’objectif reste inchangé ?

Il est toujours d’atteindre les ment, nous bénéficions en­ quarts de finale de l’Eurocup core de notre résultat de 2015 en décrochant la cinquième (finaliste en Eurocup, NDLR), ou sixième place de notre mais ce ne sera bientôt plus le groupe en Euroleague. Si cas. Notre qualification pour nous devons encore une fois les poules ne serait donc plus

BW

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« Si nous devons encore une fois ramasser treize ou quatorze défaites, comme la saison passée, on en tirera les leçons.

C’est que nous n’avons décidément pas notre place dans cette compétition. »

Mercredi 16 octobre 2019

Le projet de future salle se précise

Vous vous y retrouvez financièrement ?

Pour que la Coupe d’Europe soit vivable, avant même d’être rentable, il faut sortir des poules. Parce que cela at­ tire des partenaires et du monde. La seule année où nous avons équilibré le bud­ get coïncide avec notre finale en Eurocup. Il faudra donc bien un jour aller chercher ce fameux quart de finale.

Le club planche sur la réalisation d’une salle d’une capacité de 2 500 places d’ici 2024. Il peut compter sur le soutien communal. ●

« Chaque match sera un combat et chaque victoire vaudra son pesant d’or. »

C h r i s t o p h e G O F FA U T

D

epuis son arrivée au sommet du basket féminin belge, le Castors Braine rêve de se do­ ter d’une salle spécifique. Diffé­ rentes idées ou emplacements po­ tentiels ont été évoqués avant d’être écartés, mais le dossier reste bien d’actualité. Plus que jamais même puisqu’il constitue l’un des La cuvée 2019-2020 en a-t-elle les points inscrits au plan stratégique moyens ?

Notre équipe était plus forte transversal de la commune de individuellement à l’époque Braine­l’Alleud. Celle­ci a pour ambition de repenser complète­ d’Ann Wauters et Alina Iagu­ ment l’occupation du site occupé pova. Mais, cette saison, nous avons certainement le par le centre sportif Gaston Reiff.

Le projet porté par les Castors s’in­ groupe le mieux équilibré. Il tègre dans cette perspective, au n’a pas le talent de ses rivaux travers un partenariat public­ mais les joueuses compen­ privé. « Il s’agira d’une salle privée, sent largement par le physi­ installée sur un terrain cédé par la que, la hargne et l’intelli­ gence. C’est ce qui me laisse commune », précise Jacques Pla­ tieau. penser que cela peut fonc­ tionner. ■

Cette parcelle est située le long de la rue Ernest Laurent, là où sont déjà aménagés des terrains de foot­ ball. Le club pourrait y ériger sa salle. De son côté, la commune tra­ vaillera sur un projet de nouvelle voirie entre la chaussée de Nivel­ les et le futur pôle sportif dans son intégralité. Ceci afin de préserver au maximum les riverains du tra­ fic automobile. « Notre architecte travaille main dans la main avec la commune pour intégrer le futur com­ plexe dans le master plan global, voulu par la commune pour le redé­ ploiement du centre sportif, poursuit le président. En ce qui concerne notre projet spécifique, il s’agira d’une salle multifonctionnelle. Elle accueillera bien entendu des matches de basket mais aussi différents événements et spectacles. Sa capacité oscillera entre 2 000 et 2 500 places. » Cet ambitieux projet n’est pas conditionné à la mise en place du master plan communal. Il pour­ rait donc avancer relativement vite. « L’objectif est que l’infrastruc­ ture soit opérationnelle d’ici la fin du mandat de Vincent Scourneau. Soit dans les quatre à cinq ans. » Pour ce faire, le club devra lever les obstacles urbanistiques et fi­ nanciers qui pourraient encore se dresser devant lui. Cependant, il

« Frédéric Dusart a l’esprit Castors »

L’

un des atouts brai­ nois en Euroleague pourrait être Frédéric Dusart. Le coach fran­ çais peut faire valoir un sérieux bagage euro­ péen (expérience en Euroleague et victoire en Eurocup avec Ville­ neuve). En plus de cet argument, sa personna­ lité convient à la menta­ lité de la maison. « Frédé­ ric Dusart a l’esprit Castors, s’exclame Jac­ ques Platieau. Aucun

autre ne l’a eu autant que lui avant, sauf peut­être Thibaut Petit. C’est le super coach qu’il nous fallait. On a déjà eu un grand avec

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Ainars Zvirgzdins mais le Nordiste a une dimension humaine supplémentaire, qui est indispensable. Il va naturellement vers les autres, ce n’est jamais forcé. Ces qualités­là vien­ nent en plus de ses compé­ tences intrinsèques. On a récemment pu le vérifier en Coupe de Belgique au SKW, où ses changements défensifs ont énervé Arvid Diels. Sans ces corrections, nous aurions perdu contre les Malinoises. » ■ C h .G .

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peut déjà compter sur le soutien de la commune. « Si ce projet abouti, il s’agira d’un win­win pour tous les partenaires, remarque Geof­ froy Matagne, l’échevin des Sports. Les Castors pourraient pour­ suivre leur développement, tandis que la commune récupérerait des heures de salle. Au­delà de ce futur complexe, notre volonté est de nourrir une vision à long terme, en envisageant une sorte de vallée du sport pouvant faire face à l’augmentation du nombre de clubs et de sportifs à Braine­l’Al­ leud. » ■

Fred Moisse

● Interview : Christophe GOFFAUT

nécessairement automatique.

Fred Moisse

Les Castors entament leur quatrième campagne d’Euroleague avec le plus petit budget de la compétition, mais un cœur énorme.

In fra s tructures

L’actuelle salle de Braine ne répond pas aux normes imposées par la FIBA.

« C’est la victoire qui attire le monde »

M

algré le prestige de d’Ekaterinburg. C’est la preuve l’Euroleague, Braine que c’est possible. » peine à convaincre le Pour le reste, les Castors public de le suivre au Dôme semblent condamnés à l’ex­ de Charleroi. Cette nouvelle ploit pour attirer l’attention. cuvée peut­elle changer la « C’est la victoire qui attire le donne ? Pas sûr… « Les résul­ monde. Braine est très, très tats ont une part de responsabi­ suivi en Belgique. Mais le pu­ lité dans ce manque d’engoue­ blic ne se déplace pas, avant tout parce qu’il peut suivre les ment, pointe Jacques Platieau. Forcément, cela n’at­ matches en livestream, confor­ tire pas grand monde quand on tablement installé chez lui. sait que l’équipe va perdre de Mais si on peut accrocher une trente points. Mais il y a tout de ou deux victoires en début de même des éléments qui permet­ campagne et que nous restons tent d’attirer du public. Par ensuite dans la course à la qua­ exemple, plus de 1 100 places lification, les gens viendront au sont déjà écoulées pour la venue Dôme. » ■ Ch.G.

Mercredi 16 octobre 2019

Le groupe A, un bon tirage pour Braine ? Peut-être...

on OK, la FIBA a placé Braine en sei­ zième position, à savoir la dernière, au classement du ranking qui regroupe les deux groupes. Le pari sera de déjouer les prévisions pessimistes des instan­ ces internationales du basket. Et s’il n’y a ja­ mais de « petites » équi­ pes en Euroleague, le challenge d’accrocher la sixième place du groupe nous paraît réalisable.

Certes, le groupe A est constitué du champion d’Europe en titre, le bulldozer nommé Eka­ oins sexy qu’Ekaterinbourg, terinburg et des grosses Orenbourg n’en est pas cylindrées que sont Pra­ moins un autre redoutable gue, Bourges et adversaire sorti de la compétition Orenburg. Mais le coup russe. Installée à la frontière de est jouable en ayant hé­ l’Asie et de l’Europe, sur le fleuve rité de formations telles Oural, cette équipe avait décroché que Venise, Cukurova la cinquième place dans la poule et même de Riga, quart des Castors, la saison dernière, obte­ nant son ticket pour poursuivre de finaliste l’année der­ l’aventure en Eurocup. Avec succès nière mais qui a perdu puisqu’elle a remporté l’épreuve au des joueuses clés. Le pré­ détriment de Lattès­Montpellier, le sident brainois est du club de Thibaut Petit. Cette année, le Nadezdha fera encore office de même avis : « En évitant Lyon et Girone, je pense challenger derrière Ekat. Le groupe compte en ses rangs plusieurs filles que c’est un bon tirage. » estampillées WNBA : Nayo Rain­ Toutefois, ne nous cock­Ekunwe (New York), Yvonne leurrons pas, chaque Turner (Phoenix) et Érica Wheeler victoire restera un ex­ (Indiana, MVP du All Star game cette saison). De quoi lui garantir ploit. Il suffit de jeter un une expérience appréciable pour œil aux différents effec­ briguer l’une des quatre premières tifs ci­joint pour se ren­ dre compte que Braine places du groupe. Les Rongeuses re­ trouveront également une de leurs reste le petit Poucet du anciennes coéquipières, Albina Ra­ Top européen. ■ zheva (en photo), retournée au pays

Le vainqueur de l’Eurocup

O re n b u rg Russie

M

L

©FIBA

au printemps dernier. ■

BW

L’effectif n°

Joueuses

1 5 7 13 14 15 21 22 33 42 44 77

Jamierra Faulkner (Rus) Evgenia Beliakova (Rus) Alba Torrens (Esp) Elena Beglova (Rus) Allie Quigley (Hon) Natalia Vieru (Rus) Tatiana Petrushina (Rus) Courtney Vandersloot (Hon) Emma Meesseman (Bel) Brittney Griner (USA) Raia Musina (Rus) Maria Vadeeva (Rus)

Poste Âge Taille 1 2-3 2-3 1 2-3 5 2-3 1 4 5 2-3 4-5

27 33 30 32 33 30 29 30 26 28 21 21

1.69 1.82 1.91 1.75 1.81 2.00 1.85 1.73 1.92 2.03 1.92 1.90

Le staff Coach : Miguel Mendez (Espagnol) Assistant(e)s : James Wade, Olga Korosteleva et Nacho Martinez

Sacré champion d’Europe à 18 reprises

L e tto ni e

e TTT Riga a dominé la Coupe des champions européens fémi­ nins dans les années 60 et 70. À cette époque, le club letton, qui évo­ luait alors sous la bannière soviéti­ que et portait le nom de Daugava Riga, a remporté l’ancêtre de l’Euro­ league à… 18 reprises ! Les compa­ triotes d’Ainars Zvirgzdins ont en­ suite connu une longue traversée du désert, avant de renaître de leurs cendres au début des années 2000.

Un peu plus tard, le club fait égale­ ment son retour sur la scène euro­ péenne. S’il n’a plus le prestige des sixties, Riga constitue à nouveau une valeur continentale sûre. Au point de faire un retour remarqué en Euroleague la saison dernière, son parcours étant seulement stoppé en quarts de finale par Eka­ terinbourg. Son roster a fait l’objet d’importants chamboulements du­ rant l’entresaison. Et s’il a perdu ses scooreuses (Peddy, Vitola et Slaugh­ ter), il pourra s’appuyer sur l’apport des Américaines Linnae Harper (Chicago Sky WNBA) et Megan Huff, ainsi que sur l’expérience de l’internationale lettone Aija Bru­ mermane (en photo). ■

n°

Joueuses

3 6 8 10 12 15 17 19 22 91 -

Karina Nizamova (Rus) Yvonne Turner (Hun) Nayo Raincock-Ekunwe (Can) Anastasia Shilova (Rus) Ksenija Tikhonenko (Rus) Albina Razheva (Rus) Erica Wheeler (USA) Daria Namok (Rus) Olga Novikova (Rus) Viktoria Medvedeva (Rus) Laura Nicholls (Esp)

Poste Âge Taille 1 1 3-4 2-3 5 4 1 3 2-3 2-3 4

27 32 28 28 26 24 28 26 25 28 30

1.67 1.78 1.88 1.86 1.93 1.90 1.70 1.79 1.78 1.83 1.90

Le staff Coach : Georgio Dikaioulakos (Grec) Assistants : Aleksander Ermolinskii et Petros Prekas

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Mercredi 16 octobre 2019

L’effectif

l’Euroleague. Deux retou­ ches importantes : les arri­ vées du pivot croate Ma­ rija Rezan, passée par Avenida et Istanbul Uni­ versitesi, et de la meneuse espagnole, Cristina Ouvina, en provenance de Bourges. On note par con­ tre le départ de la plus jeune sœur Elhotova.

C’est certain, Prague sera à nouveau très proche de la première place en avril 2020. ■

n°

Joueuses

5 7 8 9 11 12 21 25 37 55 77

Cristina Ouvina (Esp) Alena Hanusova (Tch) Tereza Halatkova (Tch) Marija Rezan (Cro) Katerina Elhotova (Tch) Tereza Vyoralova (Tch) Veronika Sipova (Tch) Alyssa Thomas (USA) Teja Oblak (Slo) Simona Sklenarova (Tch) Valériane Ayayi (Fr)

Poste Âge Taille 1 4 2-3 5 2-3 1 2-3 4 2-3 2-3 3

29 28 18 30 30 25 20 27 28 19 25

1.77 1.90 1.80 1.98 1.81 1.78 1.81 1.88 1.72 1.81 1.84

Le staff Coach : Natalia Hejkova (Slovaque) Assistants : Ivan Benes et Pavel Kubalek

L’effectif Joueuses

1 3 4 5 10 11 12 13 22 23 33 35

Elizabete Bulane (Let.) Binta Drammeh (Sue) Paula Strautmane (Let) Megan Huff (USA) Karline Pilabere (Let) Paula Maurina (Let) Vanesa Jasa (Let) Aija Brumermane (Let) Zenta Melnika (Let) Linnae Harper (USA) Kitija Laksa (Let) Kate Kreslina (Let)

Poste Âge Taille 1 2-3 2-3 5 3-4 3-4 2-3 4-5 5 1 2-3 2-3

16 27 22 23 28 17 16 32 28 24 23 23

Le staff Coach : Martins Zibarts (Letton) Assistant : Matiss Rozlapa

1.70 1.81 1.85 1.90 1.86 1.82 1.78 1.92 1.96 1.70 1.86 1.84

oté de l’un des plus beaux palmarès du championnat de France (quatorze titres nationaux, trois victoires en Euroleague et un succès en Eurocup), Bourges est une référence dans le basket féminin. Le club berruyer a l’habitude de côtoyer les Castors Braine en Euroleague : les deux forma­ tions figurent pour la qua­ trième fois consécutive dans la même poule.

Le Tango a cependant changé de visage en cours d’intersaison. Un remanie­ jours sur un autre grand es­ L’effectif ment en profondeur mar­ poir français, l’ailière Alexia n° Joueuses Poste Âge Taille qué, entre autres, par le dé­ Chartereau (21 ans).

0 Jade Hamaoui (Fr) 3-4 18 1.85 part de sa pépite, Marine L’équipe est compétitive, 3 Elin Eldebrink (Sue) 1-2 31 1.70 Johannès (partie vers Lyon). mais aura sans doute besoin 4 Isabelle Yacoubou (Fr) 5 33 1.90 Cinq nouvelles joueuses sont d’un peu de temps pour don­ 6 Alexia Dubié (Fr) 1-2 29 1.72 arrivées, parmi lesquelles ner sa pleine mesure. 11 Alexia Chartereau (Fr) 4 21 1.90 5 18 1.94 l’arrière expérimentée serbe D’autant que la mise en place 12 Iliana Rupert (Fr) Ana Dabovic, l’ailière améri­ semble avoir été perturbée 17 Sarah Michel (Fr) 2-3 30 1.80 caine Marissa Coleman et la par les blessures. Bourges a 23 Ana Dabovic (Ser) 2-3 30 1.83 Coleman 2-3 32 1.86 meneuse suédoise Elin Elde­ d’ailleurs été étonnamment 25 Marissa(USA) brink que l’on avait pu voir battu à domicile par la Roche 33 Élodie Godin (Fr) 5 34 1.90 sous les couleurs brainoises à Vendée (69­77) lors de la Le staff l’automne 2015. Par ailleurs, deuxième journée du cham­ Coach : Olivier Lafargue (Français) Assistant : Jérôme Authier les Berruyères comptent tou­ pionnat de France. ■

Anete Steinberga, tête de gondole

C u k u rova Turqui e

É

F

n°

France

D

L’inconnue turque qui débarque

TTT Riga

Bourges

©Tango Bourges

a victoire de l’USK Pra­ gue en Euroleague re­ monte déjà à 2015.

L’équipe de la ville aux mille clochers n’a plus dé­ croché le Graal depuis lors. Elle continue pour­ tant à jouer le haut du ta­ bleau chaque année, comme en atteste encore sa troisième place dans le Final Four en avril der­ nier.

Force tranquille de ce Top 16 européen, la for­ mation tchèque privilégie la stabilité. Son coach Na­ talja Hejkova (double vainqueur de l’Eurolea­ gue avec Ruzomberok en 98 et 99 et avec le Spartak Moscou en 2007 et 2008) entame sa… huitième sai­ son à la tête de l’USK. L’ef­ fectif est à l’avenant, fruit d’une construction pa­ tiente pour tendre vers une parfaite homogé­ néité. Cela se traduit en­ core dans le roster con­ cocté pour cette levée de

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L’effectif

Tchéquie

ondé en 2017 seulement, Cuku­ rova participe à sa première phase de poules en Euroleague.

L’an passé, ce club turc basé à Mer­ sin était déjà passé tout près d’obte­ nir son billet pour le grand bal. Il avait été refoulé aux portes des groupes, au terme d’un double bar­ rage longtemps indécis avec Orenburg. Reversé en Eurocup, il s’est hissé jusqu’en quarts de finale, sorti par Schio. Cette année, Curku­ rova, où ont évolué les ex­Brainoi­ ses Kim Mestdagh et Alina Iagu­ pova, retente l’aventure dans la plus prestigieuse compétition con­ tinentale. Les Turques constituent néanmoins une inconnue. n° D’autant que, en juin dernier, des rumeurs ont évoqué la disparition de ce tout jeune matricule. À l’heure d’entrer dans le vif du sujet, le club méditerranéen, battu par Hatay (75­80) ce samedi, lors de la première journée de championnat, est cependant toujours bel et bien en course. Il peut notamment s’ap­ puyer sur l’apport de l’Américaine Nia Coffey et de l’intérieure cana­ dienne Kayla Alexander. ■

L’effectif Joueuses Feride Akalan (Tur) Meltem Avci (Tur) Nia Coffey (USA) Goksen Fitik (Tur) Fatmanur Karakas (Tur) Gabriela Marginean (Rou) Leonor Rodriguez (Esp) Melis Talay (Tur) Ilayda Guner (Tur)

Poste Âge Taille 2-3 3-4 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 2-3 5

18 22 24 18 18 32 27 29 19

1.80 1.90 1.85 1.75 1.68 1.83 1.80 1.75 1.92

Le staff Coach : Ceyhum Yildizogu (Turc) Assistant : Halil Demirbilek

BW

Ve n ise I ta l i e

vincé par le TTT Riga lors des barrages il y a un an, le Reyer Ve­ nise ne s’est plus laissé surpren­ dre cette fois. À nouveau contraint aux barrages, il a pris le dessus sur les Hongroises de Miskolc pour va­ lider son billet pour le Top 16 euro­ péen. L’équipe de la cité des Doges évoluera dans le groupe A, pour le plus grand plaisir des supporters brainois. D’abord parce que ce duel L’effectif leur offrira l’occasion d’un beau dé­ n° Joueuses Poste Âge Taille placement vers la Cité flottante, en­ suite parce qu’ils pourront retrou­ 3 Jolene Anderson (USA) 2-3 33 1.73 ver Anete Steinberga. La Lettone, 4 Martina Bestagno (Ita) 5 29 1.89 qui est une des têtes de gondoles de 5 Debora Carangelo (Ita) 1 27 1.67 6 Maddalena Gorini (Ita) 1 27 1.82 l’équipe italienne, a en effet marqué 8 Alex Ciabattoni (Ita) 3-4 25 1.83 l’histoire récente du club de la 10 Valeria De Pretto (Ita) 2-3 27 1.85 Butte. Même si son second passage 12 Anete Steinberga (Let) 4-5 29 1.90 par la salle André Renauld s’était un 13 Gintare Petronyte (Lit) 5 30 1.95 peu moins bien passé voici 16 Chiara Pastore (Ita) 2-3 33 1.75 deux ans. Les fans les plus fidèles se 20 Laura Meldere (Let) 4-5 18 1.90 souviendront également de l’inté­ 30 Francesca Leonardi (Ita) 2-3 17 1.85 5 23 1.91 rieure Martina Bestagno, passée 41 Elisa Penna (Ita) sous les couleurs brainoises durant 49 Laura Macchi (Ita) 4 40 1.84 Le staff la saison 2012­2013. Un an avant le Coach : Giampero Ticchi (Italien) début du règne brabançon sur le Assistants : Massimo Romano et Juan Pernias Escrig basket féminin belge. ■ ©FIBA

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e candidat a sa propre suc­ cession sera très difficile à vaincre et il a déjà frappé fort en remportant la semaine dernière la Supercoupe (avec un effectif qui n’est pourtant pas encore au complet) face à Orenburg sur un score sans appel : 87­67. On le sait, l’UMMC Ekaterinbourg, c’est la référence actuelle du basket féminin européen, voire mon­ dial. Le club russe a remporté trois des cinq trophées Euro­ league au cours des cinq der­ nières années (2016, 2018 et 2019). Surtout, sa puissance fi­ géré la retraite de Diana Tau­ nancière lui permet de s’offrir rasi, la meilleure joueuse du les plus beaux joyaux du bal­ monde. La concurrence s’orga­ lon orange. Ses têtes de gon­ nise pour tenter de faire va­ dole actuelles ? L’Américaine ciller le bulldozer. Mais les Brittney Griner (championne « Foxes » peuvent voir venir olympique et championne du avec, au sein de leur roster, pas monde) et… notre compatriote moins de sept joueuses rom­ Emma Meesseman (récente pues aux exigences du cham­ championne WNBA et MVP pionnat WNBA. Et si l’Améri­ des finales avec Washington caine Jonquel Jones, finaliste WNBA avec Connecticut Sun, Mystics).

La saison passée, la Rolls n’est pas encore reprise dans le Royce venue de Sibérie a dé­ roster FIBA, son arrivée est an­ montré qu’elle avait bien di­ noncée début 2020. ■

Un nouveau visage

USK Prague

©FIBA

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Russie

©USK Prague

Christophe GOFFAUT & Christelle WARNOT TE

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Abonné aux plac es d’honneur

E ka te r i n b u rg

©FIBA

Versé dans le groupe A, Braine hérite à nouveau du champion d’Europe en titre.

Le reste est aussi très costaud.

La Rolls Royce venue de Sibérie

©FIBA

Les adversaires

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Mercredi 16 octobre 2019

Vite Dit FINALE LE 19 AVRIL Au terme de la phase de poule, les quatre premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale. La place en demi-finale se jouera au meilleur des trois manches (aller le 11 mars, retour le 18 mars et belle éventuelle le 25 mars). Le premier du groupe A affrontera le quatrième du groupe B, le deuxième du groupe A contre le troisième du groupe B et ainsi de suite.

Les vainqueurs rejoindront le Final Four. Les demi-finales se disputeront en une seule rencontre le vendredi 17 avril.

La finale est programmée le 19 avril, tout comme le match pour la troisième place.

L’EUROCUP POUR LES 5 ET 6 Les cinquièmes et sixièmes de chaque groupe, à l’issue de la phase des poules, décrocheront une place pour les quarts de finale de l’Eurocup.

Emma Meesseman en route vers un quatrième titre ?

L e s B e l g e s e n E u ro l e a g u e

Après son incroyable parcours en WNBA, Emma Meesseman est de retour à Ekaterinburg.

C’est sans doute la joueuse la plus complète au monde. Emma Meesseman entame sa cinquième saison à Ekaterinburg.

Christelle WARNOTTE

LES AUTRES BELGES

Julie Allemand à Lyon, Thibaut Petit à Montpellier ls sont tous les deux passés Igroupe B, Julie Allemand avec par Braine. Versés dans le Lyon et Thibaut Petit avec Montpellier seront actifs cette saison en Euroleague.

Si la meneuse internationale belge a déjà connu cette com­ pétition avec les Castors (sai­ son 2015­2016), les données ont changé. Julie Allemand entame la compétition avec un autre statut au sein du groupe, tout comme son club est cité parmi les favoris pour accrocher le Final Four. La FIBA n’hésite d’ailleurs pas à placer le club du président Tony Parker deuxième au ran­ king, derrière Ekaterinburg.

Pour Thibaut Petit, l’expé­ rience Euroleague remonte à 2012. C’était déjà avec un club

CONCOURS Notre journal, en collaboration avec le Royal Castors Braine, vous offre 5x2 abonnements pour assister à l’ensemble des rencontres à domicile des Brainoises en Euroleague.

Pour gagner, répondez à la question : Quel sera l’écart final en points entre Braine et Ekaterinburg pour cette première rencontre d’Euroleague ?

Envoyez votre réponse par mail (en nous communiquant votre adresse postale) à cwar@lavenir.net Les résultats seront communiqués dans notre édition de samedi

Photo News

trera au pays avec un premier succès acquis sur le sol belge.

Et ce n’est pas le coach brai­ nois qui nous contredira, lui qui l’année dernière avait subi une très lourde défaite d’en­ trée de jeu avec Villeneuve face à… Ekaterinburg. « On a pris cinquante points dans la vue (51­99, NDLR) et encore ils ont fait dans le social en faisant jouer les Russes à la fin », se souvient Frédéric Dusart.

La première journée offre souvent son lot de surprise.

Braine avait d’ailleurs rem­ porté sa seule victoire – contre Schio – de la campagne 2018­ 2019 lors de l’ouverture. « Les surprises, oui il y en a toujours, mais pas contre Ekat’, souligne le coach brainois. J’aurais vrai­ ment préféré une autre équipe pour débuter. Ekaterinburg n’est peut­être pas prêt, mais Ekat reste trop fort pour nous. » ■

Photo News

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e hasard du calendrier a voulu que Braine débute l’Euroleague face à l’équipe d’Emma Meesseman, et cela moins d’une semaine après son titre en WNBA – le premier – avec Washington Mystics. L’oc­ casion de pouvoir féliciter no­ tre ambassadrice du basket belge, considérée par beaucoup aujourd’hui comme la meilleure joueuse au monde.

L’intérieure yproise de 26 ans entame sa cinquième saison avec Ekaterinburg et compte déjà trois titres de cham­ pionne d’Europe. Il y a fort à parier qu’elle pourra en ajou­ ter un quatrième tant la for­ mation emmenée par l’excel­ lent coach espagnol Miguel Mendez paraît intouchable.

Même privé d’Emma Meesse­ man – laissée au repos une se­ maine – pour le match d’ouverture, le club russe ren­

AFP

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français, celui d’Arras. Avant cela, en 2005, c’est avec le Dexia Namur qu’il avait fait ses débuts dans cette compéti­ tion. Finaliste la saison der­ nière de l’Eurocup – battu par Orenburg – il aura à cœur de prouver qu’il a aujourd’hui sa place parmi le top des coachs européens dans le basket fé­ minin. ■ Ch.W.

Réalisation Coordination & rédaction Christelle Warnotte et Christophe Goffaut

Infographies Sébastien Cattalini

Mise en page Cindy Renquin

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Photos Frédéric Moisse, Christophe Goffaut, Castors Braine, Belga et FIBA.

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Mercredi 16 octobre 2019

LE GROUPE B est composé des clubs français de Lyon et de Montpellier, du club italien de Schio, du club hongrois de Sopron, du club polonais de Gdynia, du club turc de Fenerbahce, des Espagnoles de Girone et des Russes du Dynamo Kursk.