Football régional - 2024-2025 CE

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mbleur, intransigeant, bavard ! »

Yves Fruchart, Grégory Voiturier et Bastien Letellier : « On dit les choses quand il le faut. On ne se connaissait pas mais on s’accorde, on a les mêmes opinions sur plein de choses… »

Un bon mix qui doit toutefois encore être complété

Luigi Nasca et ses adjoints disposent des gardiens Antoine Gianquinto, Ulric Cremers, Gabin Parent et Paul Legai. Le club a tapé dans le mille en attirant l’ex-portier de La Louvière dont on ne présente plus les capacités ; les Sang et Or sont parés. En défense, avec Valentin Dassonville, Anthony Thambwe, Quentin Piéraert, Alfhusein Diakhaby et Florian Devel, tous les postes sont doublés sauf du côté de Piéraert. À voir si Ntalu sera conservé. Avec Bilal Zanzan, Cheick Holuigue, Pierre Strobbe, Gianni Cordaro, Lucas Lefranc, Luca Polizzi, Sasha Henry, David Perreira,

Todd Vromant, le coach a de quoi faire. Il a déjà pu apprécier le coup de patte de Polizzi et Lefranc, l’activité d’un Perreira pas encore à 100 % au niveau du rythme et la vivacité de Vromant pétri de qualités qu’il devra s’attacher à canaliser. Devant, on sent qu’Alessio Caufriez, l’ex-buteur de Stockay, est une bonne pioche, son entente avec Malory Destrain a un bel avenir ! Mais, dans un secteur si important en N1 où les occasions ne sont pas légion, un renfort est essentiel, vu que Noah Amury ne sera pas disponible tout de suite. Mais ce qui est rare est cher…

Oui, la fusion est réussie !

Attention à Tournai, un Leleu(x) peut en cacher un autre ! Combien de fois n’a-t-on pas entendu que la fusion était un échec ? Dans le domaine financier en tout cas, les choses vont plutôt bien – et même bien mieux depuis trois ans et la création de la cellule commerciale : « À l’instigation de Dominique Delys le vice-président », dit Géry, ex-attaquant des Infants et passionné d’équitation. Pas étonnant, il faut savoir garder l’équilibre au niveau financier ! « Manu, mon assureur, connaissait déjà Dominique, il n’a pas fallu un jour pour que tout s’arrange. Le précieux commissaire au terrain Johan Huin donne aussi un coup de main. »

« Les tâches n’ont vraiment pas manqué »

« On est reparti de zéro, on sortait des années Covid. Les tâches n’ont pas manqué : faire un état des lieux, relancer le site internet et la page Facebook, démarcher tous les sponsors possibles, créer une maquette commerciale pour présenter les tarifs et redonner une vie associative au club via l’organisation des repas. Un cocktail dînatoire annuel a été mis sur pied pour remercier les sponsors, énonce Manu le Racingman. Cette année, la montée a vu l’arrivée de Philippe Dufour qui nous met en relation avec ses partenaires commerciaux. C’est précieux ! » Les deux gaillards ne manquent ni d’idées ni de boulot : « Remettre à neuf les grands panneaux derrière les buts et les petits autour du terrain, habiller les bancs des entraîneurs ; cette année, on va faire dédicacer le ballon du match et le laisser au donateur ; un tifo sera aussi installé dans la tribune debout. À la base, un sponsor s’engage pour deux ans – il y a possibilité d’étaler les paiements – et franchement, ce sont des gens fidèles et réguliers, raconte le duo qui insiste sur un point. On travaille bénévolement pour le club. Il faut une dynamique ; si la structure n’est pas bonne, tout peut vite s’effondrer. » Les heures défilent car c’est un travail continu qui porte ses fruits. Le budget tournera aux alentours des 220 000 €.

Simple ondée ou gros orage en vue ?

À Tournai, il se passe toujours quelque chose. Et là, on se croirait dans une cour de récré. Si le vice-président Dominique Delys voudrait l’élargissement du CA avec l’entrée de Manu Leleu qui a déposé sa candidature, les trois autres membres, Jean-Michel Caink, Rudi Lemoine et Florence Mulnard s’y opposent à la suite d’une conversation où le ton serait monté. Contacté, Dominique réagit : « S’ils refusent, on fera sans moi. S’il faut bloquer la situation après une engueulade… » Amenant en conséquence le départ de Manu et Géry. Ne serait-il pas temps de mettre les choses à plat entre adultes car là, ça fait plutôt amateur… N.N.

Comme à son habitude, la REAL pr

Division

2 ACFF – Acren-Lessines

Tout en avouant qu’il se verrait bien s’immiscer dans le Top 8, Jimmy Hempte espère avant tout vivre une saison tranquille.

Vrai modèle de stabilité au sein des séries nationales, Acren ne sera jamais le club le plus enclin à montrer les biceps avant le début d’un nouvel exercice ! Certes, les saisons écoulées auraient pu, et peut-être dû, permettre à la REAL d’être ambitieux, mais il y a pile un an de cela, Denis Dehaene, « homme fort » du club, préférait déjà se la jouer prudemment ! Oui, à l’ACFF, on avait promis une flopée de montants suite à la réforme du foot national, mais leur nombre exact n’a été arrêté que très tard dans la saison. Et à ce moment-là, Acren-Lessines n’était plus concentré que sur une mission : le maintien. Comme souvent, Denis avait dès lors vu juste en jouant la carte de la prudence.

Un atout que le coach lessinois Jimmy Hempte n’hésite pas non plus à dégainer. « Le but ? Il est clair : vivre une saison tranquille ! Plus tranquille que la dernière, en tout cas. Bien entendu, cet objectif-là pourrait être atteint si on venait à en remplir d’autres. Car Denis Dehaene et moi nous sommes mis d’accord sur un classement final qui nous satisferait tous deux, à savoir une place dans le Top 8. » Pour vivre heureux, il vaut mieux vivre caché. Ça, Acren le sait fort bien. Il n’empêche

que rien n’interdit aux équipes de D2 de rêver puisque la série s’annonce très ouverte.

« Il n’y aura pas d’équipe de la trempe d’un Mons ou d’un Rochefort de la saison dernière, qui avaient étalé leurs ambitions… et les moyens financiers. Afin de réussir la saison, la clé sera donc de faire preuve de régularité. »

Ambitieux dès Schaerbeek

Régularité dont n’a pas suffisamment fait preuve la REAL ces deux dernières saisons, la faute au manque de réalisme, qu’il soit offensif ou défensif.

« Se montrer plus régulier dans nos prestations et, donc, nos résultats, c’est mon travail. Car la régularité découle d’une certaine discipline, d’une rigueur tactique et d’une bonne analyse des forces et des faiblesses adverses. C’est difficile de parvenir à mettre ça en place à ce moment-ci de la saison, surtout en finalisant le noyau aussi tard. Ça demandera du temps, mais il reste dix jours pour être prêts pour le déplacement à Schaerbeek. Un bon test pour débuter. On s’y rendra avec des ambitions. Car les cadres qui sont restés me donnent satisfaction et les nouveaux se sont bien acclimatés… J’ai des bosseurs, à moi de les faire évoluer ! » Si le mercato acrenois a été tardif, ce n’est pas pour autant qu’il sera… improductif !

Michaël Houwaert

Julien Saint-Pol, l’indispensable homme de l’ombre

Julien Saint-Pol n’est pas officiellement un dirigeant d’Acren-Lessines. Entendez par là qu’il ne fait pas partie du comité de la REAL. Toutefois, le site officiel du matricule 2774 renseigne bien le Français comme membre de son équipe dirigeante. « Mais vous savez, à Acren-Lessines, on ne fait jamais trop attention à l’étiquette… On l’a constaté lorsque nous avions notre trio d’entraîneurs composé de Denis Dehaene, Fabrice Milone et Jean-Luc Delanghe. Personne n’était T1, T2, T3 ! Et ce sera d’ailleurs pareil cette saison-ci. Ainsi, Jimmy Hempte et Ronny Roelen

forment notre duo d’entraîneurs. Quant à moi, j’ai plusieurs casquettes : responsable de la communication, mais aussi des tournois organisés par le club… Et membre du staff, bien sûr ! J’ai plus un rôle d’analyste vidéo. Il est limité tant que le championnat n’a pas commencé, mais j’aurai bientôt des images à analyser selon les directives que me donnera Jimmy. Voilà un coach que je connais bien puisqu’il est déjà passé à la REAL comme joueur, mais aussi puisque j’ai été son adjoint au FC Tournai, même si cette expérience fut brève. » Si on s’arrête uniquement aux résul-

tats, la REAL sort d’une préparation que Saint-Pol juge « mitigée. Contrairement aux saisons précédentes, où on commençait notre prépa contre des formations de P2 ou P1, nous avons choisi d’affronter directement des formations censées être d’un niveau similaire au nôtre. Soit des D3 ambitieuses, soit des équipes françaises de notre calibre. C’est un choix que nous avons posé en fin de saison dernière. Quant au noyau, pas d’inquiétude : des nouveaux vont nous rejoindre très prochainement. Nous serons prêts pour Schaerbeek le 25 août prochain. » Ou un peu plus tard, si la

ÉdA –Jean-Luc Boitte –60123378079

Julien, un visage désormais bien connu au sein du club acrenois.

REAL, qui a battu Mormont 5-0 lors de son entrée en lice, parvient à prolonger l’aventure en Coupe. M.H.

r éfère jouer la carte de la prudence

L’entraîneur Jimmy Hempte sait que la route est encore longue pour être définitivement prêt avec un noyau qui a beaucoup évolué et qui attend encore plusieurs renforts.

Il manque de la quantité, mais il y a déjà de la qualité

On sent bien quand on traîne un peu au stade des Camomilles en ce début de saison que c’est la petite pierre d’achoppement… À la suite d’un profond remaniement qui a vu bon nombre de joueurs du noyau partir ou être priés de se trouver un autre club, le vestiaire acrenois n’est pas des plus bondés… Point de quantité suffisante pour vivre une saison en D2 ACFF jusqu’ici certes, mais de la qualité au regard de la préparation, et notamment de la première prestation officielle en Coupe, ce dernier dimanche face à la D3 de Mormont. Un 5-0 qui a permis de voir les joueurs qui constitueront l’ossature de l’équipe.

Désigné capitaine, Ali Sonko fait partie de ces cadres. L’avant pourra compter sur le médian défensif Sadou Barry et l’ailier Mathéo Vroman pour obtenir un coup de main quand il faudra guider l’équipe ! Dans les buts, Romain Vanherreweghe et Elyes El Koffi se disputeront le rôle de titulaire. En défense, Tanguy Fernandes, Corentin Lumen, Glenn Makoun, Yanis Akfir et Oumar Diaw devront apporter de la stabilité. Henri Hammond, Quentin Garcia-Dominguez, Samuel Ndecky, Yann Blairon et Arthur Voskrichian entreront en ligne de compte dans l’entrejeu. Devant, Karim Surgeon a déjà montré ses qualités.

Sonko prêt pour la relève

Vinny Mayélé est resté le capitaine de la REAL pendant tellement longtemps qu’il doit encore avoir la trace du brassard sur le bras. Mais en foot plus encore qu’ailleurs, tout a une fin, même les plus belles histoires d’amour. L’ailier ayant décidé d’aller relever un nouveau défi en P1, au Stade Mouscronnois, c’est à Alimameh Sonko que revient désormais la tâche d’être le relais du staff sur le terrain. « Je fais partie des anciens et je me sentais prêt à endosser ce rôle, assure l’attaquant de la REAL. Même si je suis parti jouer dans d’autres clubs dans l’intervalle, voici 13 ans que j’ai poussé les portes du stade des Camomilles pour la première fois. Fort de cette expérience, je vais tout faire pour remplir ma mission, qui consistera à guider mes coéquipiers sur le terrain comme en dehors. Le tout pour atteindre un objectif commun : vivre une saison sereine ! Quand on joue au foot, ce n’est pas pour se battre contre une descente. Je ne veux pas revivre ça une deuxième saison consécutive. »

« Les nouveaux mettent aussi l’ambiance » Sonko ne nie pas que la REAL version 2024-2025 soit encore en rodage. « Oui, mais tout se met en place, notamment une belle cohésion entre les anciens et les nouveaux. J’ai pu le constater lors du stage qui a été organisé à Grammont à la fin du mois de juillet. Pour mettre l’ambiance, les nouveaux venus n’ont pas été en reste, croyez-moi ! »

Quant au noyau, confirmation a été donné que le mercato n’est pas clôturé à Acren. « On est 16, plus deux blessés de longue date. Et rien ne dit qu’un ou deux parmi ceux-là ne se choisiront pas une autre destination d’ici la fin du mercato, poursuit son coach Jimmy. Si tel était le cas, je compte sur Denis pour nous sortir un ou deux lapins de son chapeau. Il en a le secret ! D’ailleurs, on est en pourparlers avec certains joueurs, dont un défenseur central qui pourrait débarquer. »

« Je ne suis pas un attaquant égoïste »

Sur un plan plus personnel, Ali ne s’est pas fixé d’objectif précis. « L’équipe d’abord ! Mais en tant qu’attaquant, je suis toujours content quand je peux marquer ou délivrer un assist ! L’an passé, j’ai mis 18 goals. J’aurais pu en mettre plus, peutêtre me mêler à la lutte pour le titre de meilleur buteur de la série en étant égoïste et en insistant pour tirer les pénos. Mais ce n’est pas mon genre. » Un bon capitaine, ça doit aussi savoir déléguer, mais quand il s’agit de la conversion d’un penalty… Un attaquant, ça marche à la confiance. Sonko, buteur en Coupe face à Mormont, au même titre que Surgeon, Vroman et Borremans, ne dira pas le contraire. M.H.

Ali Sonko a déjà goûté aux joies du but cette saison.

La montée n’a pas changé la philoso

Division 2 ACFF – CS Pays Vert

Au Pays Vert, stabilité et continuité sont peut-être les mots qu’on entend le plus. Ce n’est pas une promotion qui change la donne !

Dire que le Pays Vert a connu une fin de saison… spéciale est un euphémisme ! « Apprendre qu’on monte un 27 mai, dix jours après un dernier match de tour final perdu, ça dénote en effet, en rigole le président Dubois. Délai qui s’expliquait par la réforme des championnats et une incertitude autour du nombre de montants vers D2 suite à la création de la D1 ACFF. Mais on a été très heureux d’apprendre officiellement notre montée, même si tard ! C’était une fin de campagne inattendue mais une promotion, cela ne se refuse pas. Intellectuellement parlant, pour des sportifs et donc des compétiteurs dans l’âme, ce serait malhonnête. Il n’en reste pas moins que ça sera un fameux défi ! » Ce qui n’a pas poussé le comité athois à revoir ses plans en matière de recrutement… « On m’a souvent demandé si jouer en D2 bouleverse la vie du club au niveau financier par rapport à la D3. Mais non, pas du tout ! À l’heure où on a appris que la D2 serait notre quotidien, on avait renouvelé nos joueurs pour viser à nouveau le Top 5 en D3. On n’a pas changé les tarifs, ce qui n’impactera pas le budget de notre équipe fanion ! La seule chose qui pourrait changer, c’est le fait qu’en D2, les adversaires viennent de plus loin. La série

est moins porteuse au niveau du potentiel public des visiteurs, ce qui pourrait réduire les recettes liées aux entrées. »

La stabilité restant un maître mot à Ath, c’est quasi tout un noyau qui a été reconduit, auquel le comité a apporté ce qu’il manquait ! « On ne transfère jamais beaucoup et c’est encore plus vrai cette année. On a recruté des jeunes très prometteurs (NDLR : Delvaux, Dangremont et De Merloose) et on visait Cardon pour ses indéniables qualités de buteur. Même si on avait fait Thissen qui aurait pu apporter toute son expérience avant qu’il ne se rétracte, on est content, il n’en faut pas plus ! » David Cardon est, il est vrai, un gros plus à lui tout seul : quel transfert ! « On le voulait mais le club l’intéressait aussi !

Le fait qu’il connaisse bien Pascal Verriest a facilité sa venue. Notre coach a une vraie complicité avec lui ! Quand on voit l’intégration de David, c’est juste incroyable : il était fait pour jouer un jour au Pays Vert. » Un club où aucun joueur ne part en ne repassant pas par la buvette pour y refaire le monde ! Certains connaissent le moindre centimètre carré du bar… « On a des joueurs qui étaient de la P2 déjà, à l’époque d’Ostiches. Quel bond jusqu’en D2 ! » Loïc Defoort

Mundine : « Séra » faim de football

À 20 ans, quand on est un joueur de foot prometteur, on a mieux à faire que de vivre une saison blanche à cause d’un genou qui a lâché. Après s’être révélé la saison précédente et avoir entrevu un avenir sportif bien rose, Séraphin Mundine a broyé du noir après s’être écroulé il y a un an sur la pelouse du stade des Géants. « Cette rupture des ligaments est arrivée il y douze mois exactement, valide le jeune ailier qui a retrouvé le sourire depuis. Aujourd’hui, je suis de retour sur les terrains, ça ne peut qu’aller mieux ! Je n’ai plus d’appréhension, le genou est totalement rétabli. C’est juste

qu’au niveau des sensations, je dois encore retrouvé un peu de confiance. Pour retrouver mon style de jeu fait de percussion, de vitesse et de dribbles, il me faudra quelques matches, je pense ! » Dimanche dernier, lors de l’élimination en Coupe à Grand-Leez, Séraphin a toutefois déjà montré qu’il ne lui faudra pas beaucoup de temps. « Je suis monté à la 70e et oui, je crois que ça était ! J’ai même mis un but qui a été injustement annulé, celui qui aurait dû nous assurer la qualif. Le ballon touche l’équerre du but, heurte l’anneau à l’intérieur du goal qui maintient le filet, puis ressort. C’était dedans, sauf pour

Il y a un an, quasi jour pour jour, Séraphin se blessait au genou… ÉdA –Jean-Luc Boitte –7071496281

les arbitres ! » Une frustration d’un but invalidé qui est si peu par rapport à la frustration d’une saison complète à l’infirmerie ! « J’ai dû me contenter de quelques appa-

ritions en P3 en toute fin de saison et à cinq minutes au tour final de D3. Autant dire que je n’ai pas joué ! Et à mon âge, c’est compliqué à accepter. C’était ma deuxième saison en première, celle de la confirmation, celle au cours de laquelle je devais prouver que je pouvais passer un cap. Ce qui a été dur, c’est de savoir de suite que j’en avais minimum pour six mois ! D’habitude, si je traîne une blessure, je reviens vite. Là, c’était impossible. » Une longue absence qui n’a pas eu d’impact sur le fait qu’Ath compte toujours beaucoup sur son « Séra » ! « Je le sens, ça fait plaisir. Durant ma revalidation, je sentais le soutien des équipiers, coaches et dirigeants. Et je l’ai vu au moment de resigner que tout le monde voulait que je reste. » L.D.

o phie athoise : « Les pieds sur terre »

« Tous ensemble », les Athois du Pays Vert sont allés chercher une montée en D2 totalement inattendue au regard du scénario du tour final… Mais qu’ils profitent !

Les

petites

retouches

qu’il fallait, là où il le fallait...

Une division de gagnée pour le Pays Vert et son duo de coaches Pascal Verriest-Nico Vandecaveye – on ajoute volontiers l’entraîneur des gardiens Laurent Brock et le reste d’un staff technique aussi compétent que sympathique ! –, mais pas de révolution de palais donc au niveau de l’effectif qui devra se débrouiller dans un championnat de D2 que la réforme « a appauvri », selon les observateurs. Peu importe, Ath devra hausser son niveau de jeu par rapport à ce qu’il montrait en D3, chacun le sait dans le vestiaire du stade des Géants. Pour cela, le CS a recruté peu mais bien et local. Pour donner de la concurrence à Guillaume Biévez dans les buts, Na-

than Delvaux arrive de Zulte Waregem. En défense, Karim Dangremont de Brakel mettra son grain de seul au milieu des Melvin Bonnier, Thomas Druart, Alexandre Dutilleul, Victor Dupont, Isen Leleu, Joachim Dubois et Chris Nzuzi. L’entrejeu voit débarquer Noah De Merloose depuis Charleroi. Il y a toujours les Cameron Bamenga, Mathieu Herbecq, Quentin Hospied, Brice Révercez, Adrien Vallera, Séraphin Mundine et Jason Vandeville pour une grosse concurrence. Et devant, l’ex-Montois David Cardon est attendu comme le buteur tant espéré tandis que Sacha Cortvrint, Yorrick Fosso et Robin Itoua chercheront à montrer toute leur utilité à l’équipe.

« Si tu rentres à la buvette »

Au Pays Vert Ostiches-Ath, il y a un adage bien connu qu’on veille à mettre en application : on ne change pas une équipe qui gagne ou, du moins, qui donne satisfaction ! Cela fait des années que le groupe qui a quitté le foot provincial pour rejoindre les séries nationales évolue ainsi très peu de saison en saison. On y va en effet par petites touches, par de minimes retouches et cela, pour plusieurs raisons. Il y a d’abord le fait que les joueurs présents au stade des Géants s’y sentent bien, tout simplement… « Venir ici, pousser les portes de la buvette, c’est être sûr de ne pas repartir », a toujours dit Adrien Vallera, désormais un des piliers du groupe, lui, le Français devenu fan du football belge en débarquant du côté de Lessines-Ollignies. Il a été un des derniers à resigner, se posant des questions quant à un temps de jeu qui pourrait ne plus le satisfaire vu la concurrence au sein de la ligne médiane, mais le fait de vivre une première saison en D2 « au milieu des copains » a rapidement pris le dessus sur tout le reste.

« Si on se sent bien, pourquoi changer ? » Ensuite, le club athois a l’art d’avoir recours au recrutement en veillant à privilégier le local. Marque de fabrique à laquelle il déroge peu malgré le fait de monter dans la hiérarchie du foot national ! Cette année encore, les Delvaux, Dangremont et Cardon sont des gars du coin et côtoieront, dans le vestiaire, d’autres gars du coin, si pas de la cité athoise. C’est donc dire si l’équipe du Pays Vert ressent peu le besoin d’être modifiée en profondeur parce que « quand on est bien quelque part, pourquoi changer ? », aime bien répéter au fil des saisons le capitaine Joachim Dubois, meuble parmi les meubles, qui s’enthousiasme du nouveau challenge qui se présente avec la découverte de la D2 ACFF après plusieurs exercices passés en D3.

Ils ont trouvé la fameuse « perle rare » Un sentiment de bien-être qui facilite le travail de coaches qui, en règle générale, apprécient la stabilité et la continuité. Pascal Verriest et son adjoint Nico Vandecaveye ne dérogent pas à la règle, eux qui ont obtenu ce qu’ils désiraient le plus avec le recrutement d’un buteur ! Oiseau devenu extrêmement rare, le renard des surfaces est prisé et celui sur lequel le CS a mis la main ne peut être qu’une très bonne pioche. « On ne doit plus vous présenter David, je crois », disait Pascal Verriest à la signature du numéro 9 tant recherché ! David, c’est évidemment David Cardon, l’homme à la vingtaine de goals par saison, le sens du but à l’état pur. Un ex-Dragon prêt à cracher le feu à Ath ! L.D.

Jérémy Descarpentries : « La pre uve

Division 3A ACFF – RUS Belœil

Pour la saison de la confirmation, Belœil a une fois de plus dû reconstruire un groupe. Mission qui ne fait pas peur au coach.

Alors qu’il y a un an chacun se demandait comment Belœil allait gérer sa montée en D3 avec un effectif réduit à peau de chagrin, il a fallu à nouveau reconstruire cet été puisque de nombreux joueurs sont partis. Mais dans l’intervalle, la RUS a assuré le maintien, ce qui relève déjà de la performance. Preuve que le casting n’était pas mauvais, les Okombi, Hassaini, Flammia, Milongi, Kragbe, Bouaziz et sans doute Famo sont partis jouer plus haut.

« On a tenu parole par rapport à ces garçons, assure le coach Jérémy Descarpentries. Du winwin ! Ils ont accepté de nous aider à obtenir le maintien. On les a relancés en leur donnant de la visibilité pour ensuite rebondir. Je suis content pour eux. »

El Fatmi, Jephte, Diallo, Vanveuren, El Ouahab, Asensio et Vermeersch sont, eux, restés. « J’avais dit vouloir renforcer le groupe, si possible, avec des Belges qui connaissent le championnat mais le Belge est cher. »

Le « sorcier » Descarpentries a donc repris son bâton de pèlerin et a fait jouer son réseau pour trouver des joueurs capables d’assurer au plus vite le sauvetage, ce qui sera encore l’objectif de Belœil avant de voir plus loin. Pour ne pas se tromper, le T1 de Belœil a

pris de nombreux renseignements sur ses recrues, et sur leur état d’esprit. « L’argent ne fait pas tout. Il y a aussi le mental, la façon d’être. J’ai appelé des coachs pour mieux savoir comment était tel ou tel joueur. Le but était de minimiser les risques. » Jusqu’à présent, il est content du recrutement. « Il y a encore du boulot mais nous essayons de passer un cap à chaque séance. Ce dimanche, face à Lasne, on a travaillé des principes défensifs. N’oublions pas que de la saison passée, seuls Jephte et El Fatmi étaient titulaires, El Ouahab dans une moindre mesure. Hormis les gars qui nous ont quittés pour aller plus haut, j’avais de toute façon l’intention de changer l’effectif pour apporter du sang neuf. Évidemment, il faut du temps pour que tout se mette en place. » Et les objectifs collectifs primeront sur l’individu ! « Assurer le maintien le plus vite possible sera la priorité. Puis, on pourra peut-être se permettre d’en définir d’autres. »

Le jeune Vermeersch peut-il livrer une saison comme celle de Flammia l’an passé, même si les deux joueurs n’évoluent pas dans le même registre ?

« Clément a déjà passé pas mal de caps et je suis satisfait de sa progression. Il garde de la marge mais j’espère qu’en fin de saison, on aura vu une évolution. »

Geoffrey Devaux

« On doit d’abord se concentrer sur nos prestations »

Le leitmotiv de Jérémy Descarpentries ne change pas : regarder dans son assiette avant d’aller zieuter celle du voisin. « On se concentre sur nous et nos prestations. » Néanmoins, quand on lui demande d’analyser les forces en présence dans la série, il ne botte pas en touche. « J’ai l’impression que Braine va être champion avec un paquet de points d’avance quand je vois son recrutement. Tertre possède aussi un gros potentiel et des ambitions. Attention au Sporting Bruxelles, promu que l’on rencontre d’emblée et qui a aussi effectué un gros recrutement. Rebecq, le descendant

de D2, sera à suivre et Jodoigne paraît aussi bien armé. Mais il y a également pas mal d’inconnues, des équipes qu’il faudra apprendre à connaître. »

Au niveau du staff, il y a eu du changement car Steve Delgrange a succédé à Steven Dangremont comme T2 ! « Steven désirait stopper pour des raisons familiales et professionnelles et à partir de là, j’ai répondu à la sollicitation de Belœil. Jérémy, je le connais car on s’était côtoyé à Tournai, où on avait bossé ensemble On était resté en contact. En mai, il, m’a sonné et voilà. » Steve sent aussi une bonne dynami-

que, même s’il est difficile à ce stade de définir des objectifs nets et précis. « Notre groupe n’est pas encore au complet, c’est sûr ! Quatre ou cinq joueurs vont encore arriver. Toutefois, je pense que le potentiel est là. On joue bien et on voit que nos joueurs ont du ballon, qu’ils ont reçu une bonne formation. Physiquement, tout le monde travaille. Nous sommes toujours nombreux aux séances. La confiance viendra avec les victoires et ce qu’on a fait en Coupe est déjà pas mal. On va affronter une D1 ACFF dimanche, ce qui est toujours bon pour le rythme. Le gros objectif, c’est qu’on

Com.

Steve Delgrange est le nouveau T2 de Belœil. Il avait déjà côtoyé le T1.

soit prêt pour le 25 août et le début du championnat en visant d’abord le maintien et peut-être plus par la suite. » G.Dx.

uve que l’argent ne fait pas tout »

Rien n’avait été évident la saison dernière pour Jérémy Descarpentries qui a dû lutter contre les éléments et composer avec un groupe à reconstruire. Il doit en partie refaire ce travail…

«

Il nous faudrait encore quatre joueurs au moins »

Après une vingtaine de séances, entraînements et matchs compris, Jérémy Descarpentries aura déjà bien cerné les contours de son effectif, qu’il espère voir encore s’étoffer dans les jours et semaines à venir. Il dressait ce constat après le match de Croky Cup dimanche. « On a quelques absents, dont des joueurs qui ne sont pas encore qualifiés Grosso modo, il nous manque encore un joueur dans chaque ligne, des gardiens aux attaquants. Je pense qu’on a besoin de quatre joueurs au minimum, sans compter qu’il faudra voir comment la blessure de Julien Vanveuren évolue. On est un peu juste au ni-

veau des défenseurs par exemple, mais heureusement, plusieurs joueurs vont être bientôt qualifiés dans ce secteur. De toute façon, on va s’adapter. Mais c’est clair que l’on veut doubler tous les postes », dit un coach qui dispose des gardiens Nicolas Cuzzucoli et William Makiadi, des défenseurs Lenny Moncheaux, Christ Mulatu, Eliseo Luvumbu, Julien Vanveuren et Bill Hongla, des médians Jephte Tingiya, Amine El Fatmi, Hamza Gharbi, Hèlènè Lusidasu, Axel Diallo, Clément Vermeersch et Souleymane El Ouahab, des attaquants : Logan Lebrun, Soriba Sylla, Jean-Sébastien Caudron, Iliano Asensio.

Vanveuren, « capi » éclopé

Promu capitaine, Julien Vanveuren s’est blessé ce dernier dimanche lors du match dantesque de Coupe de Belgique remporté après une incroyable séance de tirs au but. Il a dû sortir après un petit quart d’heure de jeu. Vous avez dit la poisse ? L’intéressé espérait bien se relancer. « Je dois encore attendre le verdict, je ne suis pas fixé, mais ça ne sent pas bon au vu de l’état visuel de mon genou et de la douleur, explique Julien. J’ai décidé de rester à Belœil parce que j’avais un petit goût de trop peu. La saison dernière, j’étais revenu en décembre après ma blessure mais en mars, j’ai rechuté. Je ne sais pas trop comment le dire, mais je me sens un peu lié à Belœil depuis quatre ou cinq années. Si pour le club, c’était OK, moi je voulais rester aussi. Nous sommes tombés d’accord, le coach et moi, pour une prolongation d’une saison. »

« Ne pas devoir tout le temps regarder derrière » Pour Julien, les objectifs du club doivent être perçus en deux temps. « Tout d’abord, on repart d’une feuille blanche ou presque. Le premier objectif est de créer un groupe sur le terrain et en dehors. L’objectif principal et sportif, ensuite, est de prendre du plaisir, de mettre des choses en place, ce que le coach essaie de faire et au niveau comptable, se mettre à l’abri le plus vite possible afin de ne pas devoir tout le temps regarder derrière nous comme la saison dernière. »

À propos de sa position sur le terrain, le médian a été replacé en défense centrale. « C’est une proposition du coach qui date de la fin de saison passée. Il m’en avait parlé… C’est nouveau pour moi. Je l’avais juste fait de manière exceptionnelle par le passé. L’expérience était plutôt plaisante jusqu’à présent, en espérant une suite, l’avenir nous le dira. »

Nicolas Cuzzucoli : « J’avais une appréhension » De son côté, Nicolas Cuzzucoli connaît vraiment les clubs de Wapi sur le bout des doigts. Normal, direz-vous, pour un gardien ! Le dernier rempart français sentait qu’il devait changer d’air. « Avec l’entraîneur du Pays Blanc, nous n’avions plus la même vision, mais j’ai quitté tout le monde en bons termes. La preuve, je suis allé voir le Pays Blanc dimanche soir après notre propre match, confie-t-il. J’avoue que j’ai éprouvé une certaine appréhension en arrivant dans le vestiaire de Belœil. D’abord parce que c’est la D3 et donc un cran audessus d’où je venais. Et ensuite parce qu’il y a beaucoup de joueurs que je ne connaissais pas. Au final, je suis très heureux d’avoir posé ce choix. Le projet du club m’a plu et le groupe vit bien. À 28 ans, je me suis dit que c’était une belle occasion pour moi de jouer en D3. J’ai reçu un bon accueil. » G.Dx.

Julien Vanveuren a dû quitter ses coéquipiers dimanche.
ÉdA –Geoffrey Devaux

Nouveau cycle pour des ambitions identiques

PROVINCIALE 1 – RFC Molenbaix

La concurrence sera plus consistante pour Molenbaix dont les ambitions restent les mêmes avec la promotion de Charly Vanherpe au poste de T1.

Pas de révolution de palais à Molenbaix. Une nouvelle fois, le club a fait tout le nécessaire pour jouer les premiers rôles. « Nous travaillons dans la continuité des dernières saisons, confirme Jean-François Hempte. Nous avons conservé une grande partie du noyau que nous avons complété avec des joueurs à des postes clé comme en attaque ou entre les perches. Tout en visant les premiers rôles, nous allons d’abord viser la colonne de gauche. Avec vingt titulaires potentiels, cela semble possible avec un budget qui ne s’enflamme pas. Certes, on annonce Mouscron comme le nouvel ogre de la série au regard de ses transferts réalisés mais je ne suis pas certain que ce sera le cas. Je m’attends plutôt à un championnat bien plus ouvert que prévu, avec de jolis derbies régionaux. D’ailleurs, les six équipes Wapi peuvent toutes prétendre, selon moi, à un Top 5 en fin de saison. Les installations ont été rafraîchies et notre tribune debout couverte a été allongée ! Même si nous

avons encore du retard, nous progressons petit à petit dans l’accueil des supporters et équipes adverses. »

Quant au boulot réalisé dans les catégories d’âge : « Notre école de jeunes se porte bien. Seuls les U16 et U17 manquent à notre panel. Par contre, nous avons eu de très bons résultats avec nos U19. Non seulement, ils montent en provinciaux cette année-ci, mais quatre éléments intègrent notre équipe de provinciale 3. D’autres pourraient également y postuler mais nous préférons garder un certain équilibre entre les groupes. »

Écrire une nouvelle page Après avoir dirigé Havinnes durant trois ans, Charly Vanherpe succède à Frédéric Debaisieux à la tête des Cellois. « Ce n’est pas une succession après trois années passées aux côtés de Fred. Ce dernier a écrit de belles pages du club, à nous d’en inscrire de nouvelles. Pour les réaliser, nous avons surtout axé notre campagne de transferts sur le secteur of-

fensif. L’année dernière, on s’est vite senti à l’étroit, les choix étant réduits à leur plus simple expression. La seconde priorité était de garder notre ossature défensive, ce qui a été fait. On peut donc dire que l’entre-saison est une réussite… sur le papier. On analysera sur le terrain si tous s’adaptent à la rigueur et l’intransigeance propre à Molenbaix. Il est clair que les individualités devront se mettre au service de la collectivité pour former une véritable cohésion de groupe. L’état d’esprit molenbaisien doit rester intact au sein du vestiaire. Le point à travailler

sera de tenir tout le monde sur le qui-vive lorsque les premières sélections tomberont. Chaque joueur devra se sentir concerné et éveillé. L’objectif reste le tour final mais ce ne sera pas une déception si nous finissons l’exercice troisièmes ou quatrièmes. N’oublions pas que nous débutons un nouveau cycle et parvenir à se classer parmi le Top 5 sera déjà une réussite », nous signale Charly Vanherpe qui annonce son pronostic : Montignies devant le Stade Mouscronnois, et le Royal Gosselies Sports.

Plus que confirmer, ce sera encore faire mieux !

PROVINCIALE 1 – SC Néchin

Pour sa première expérience en tant que coach principal, l’expérimenté Rémi Keromest entend bien marquer les esprits dès son baptême du feu.

Jemappes et Néchin se sont parfaitement adaptés à leur nouvelle série sans jamais être concernés par le maintien. Hasard du calendrier, les deux clubs se retrouveront sur les bords de la frontière lors de l’ouverture du championnat. Philippe Deschryver pouvait quitter le club frontalier avec la satisfaction du devoir accompli. Pour lui succéder, les dirigeants n’ont pas dû se creuser la tête indéfiniment. Remi Keromest est chargé de mener les troupes lors de cette année de confirmation dont on dit qu’elle est toujours la plus délicate. Pour le seconder, Bassalia Sakanoko, une vieille connaissance que l’on ne présente plus dans la région ! Mais ce ne sont pas les seuls changements apportés au club. Jean-François M’Buy s’installe à la présidence alors que Giovanni Huin a été appelé au poste de manager, en charge pour lui de gérer les finances, le sponsoring

et faire vivre le matricule. Un comité qui attend maintenant l’édification de la nouvelle tribune.

Une grande stabilité

Sur le plan sportif, Néchin ne pourra plus compter sur l’effet de surprise. C’est pourquoi il a renforcé un noyau par ailleurs très stable. « Hormis les désistements durant la saison et quelques jeunes qui sont allés chercher du temps de jeu ailleurs, tout le noyau nous est resté fidèle, se réjouit Rémi Keromest. Nous l’avons simplement amélioré, visant des postes bien spécifiques. Un attaquant, un arrière droit, deux joueurs d’expérience et des jeunes U21 qui peuvent postuler à une place de titulaire dans un onze de base. L’important était de garder l’ossature. Avec un tel noyau, nous avons l’ambition de faire mieux que la saison dernière. Il faudra prendre le maximum de points le plus vite possible pour assurer notre maintien sans se mettre la pres-

Du changement à Néchin avec Remi Keromest qui arrive au coaching.

sion. Une fois celui-ci atteint, nous pourrons chercher un petit quelque chose en plus si cela est possible. Mais nous évoluerons dans un championnat plus relevé que l’an passé. Malgré tout, si nous faisons mieux, nous pourrons dire que cette seconde saison en P1 a été bonne. » Le coach se réjouit de l’arrivée d’un nouveau président. « Le club est ambitieux et il se structure en fonction. JeanFrançois est quelqu’un qui a beaucoup d’idées et avec qui je m’entends parfaitement. Il existe une réceptivité réciproque

qui facilite mon travail. On ne peut être que satisfait des éléments qui se mettent en place. » Au petit jeu des pronostics, Remi Keromest reste, par contre, très prudent. « En un, je mettrai Mouscron même s’il faudra que la sauce prenne ! En deux, je pense que Molenbaix sera encore présent avec ses renforts offensifs. Et en trois, les postulants sont beaucoup plus nombreux. Il faudra compter avec Jemappes, Ransart et peut-être Luingne qui me semble avoir une belle équipe. » Laurent BECQUART

À la tête du noyau, Charly Van Herpe a succédé à Frédéric Debaisieux.

Prêt dès le départ pour éviter la zone rouge

PROVINCIALE 1 – Péruwelz FC

La Verte Chasse s’est dotée d’un secteur offensif plus fourni que l’an passé, susceptible d’assurer le spectacle au sein d’une série plus forte.

En passionné de foot et à l’instar de techniciens anglais, Jonathan Krys cumule les fonctions à la Verte Chasse. « Quand Patrice Meurant a décidé de faire un pas de côté au sein du club, j’ai accepté de combiner le rôle de manager et celui d’entraîneur de la P1. Je suis dès lors le responsable sportif des équipes premières. Edwin Malice devient T2 alors que Sylvain Binon intègre le comité. Le but est de former un seul noyau pour les deux équipes. On incorpore des jeunes en P3, des joueurs de P1 descendent soutenir la P3 et inversement si le besoin s’en faisait sentir. Cela nous évite d’aller chercher ailleurs ce que nous avons à la maison. Ce serait bien si l’écart de division se réduisait entre les deux noyaux. C’est tout le club qui en retirerait les bénéfices. » Péruwelz a loupé le coche la saison dernière. Et ce sera encore plus dur de faire mieux cette année ! « Les quatre unités perdues contre Naast et Neufvilles nous ont privés du tour final. Nous tente-

rons à nouveau de nous classer le plus haut possible mais la série sera plus forte. Je compte pas moins de sept équipes capables de jouer pour le Top 5. Il faudra donc être prêt dès le départ pour ne pas perdre trop de points et être confronté à la zone rouge. On sait déjà que c’est toujours difficile de s’en sortir. Sans compter des résultats surprenants dans une division où tout le monde est capable de battre n’importe quel opposant. Le point positif est la présence accrue de clubs Wapi qui feront de bons derbies à savourer », se réjouit d’ores et déjà le technicien.

Il faudra éviter l’essoufflement Pour tenter de décrocher les prolongations de mai, Péruwelz a tablé sur la stabilité. « Nonante pourcents du noyau sont restés fidèles après la fin d’un cycle lors de la saison précédente. Il n’y a que trois départs pour cinq arrivées. On a apporté plus de poids offensifs, un peu d’expérience en défense et deux remplaçants suite au départ de Sven Leleux dans la li-

gne médiane. Des arrivées qui répondent aussi aux valeurs humaines prônées par le club », insiste Jonathan Krys. L’entre-saison a été marquée par le rachat des installations par la Ville de Péruwelz. « Et cela fait beaucoup de bien au comité dont la gestion fut exemplaire. C’est une grosse responsabilité en moins pour des personnes qui éviteront ainsi l’essoufflement… D’autre part, cela permettra d’organiser de belles choses au travers d’activités diverses ! Car la Verte Chasse pourra devenir un lieu accueillant où les Péruwelziens auront envie de se dé-

placer. Quant à l’aspect purement financier, il ne change pas, malgré cette charge en moins. Le budget alloué au sportif est identique. On a même réduit les noyaux puisque les deux équipes peuvent se compléter mutuellement. » Pour ce qui est du pronostic d’avantsaison, Jonathan Krys pointe plus ou moins les mêmes formations que ses collègues de la Wapi : le Stade Mouscronnois pour le premier rôle, Montignies pour celui de dauphin et Molenbaix pour la troisième place.

Un promu mouscronnois aux dents acérées

Avec un tel effectif de départ, le stade du Canonnier devrait continuer avec certitude à vibrer malgré un statut de promu en élite provinciale.

SPROVINCIALE 1 – Stade Mouscronnois ÉdA –

ur papier, on ne voit pas très bien qui pourrait concurrencer le noyau mouscronnois ! De là à penser que les Hurlus vont largement survoler la série, il y a un pas que Pierre Huys ne veut pas franchir. « Tout en gardant la même politique régionale, nous avons constitué un noyau compétitif capable de jouer les premiers rôles. Mais ce n’est pas pour cela que nous voulons absolument monter. Il n’y a pas de pression sur les joueurs, aucune obligation de résultat. On veut simplement faire bonne figure dans le haut de tableau pour contenter nos supporters… N’oublions pas que nous ne connaissons pas la série et qu’il faudra s’y adapter. La situation sera donc analysée match après match pour évaluer le mélange pratique jeunesse et expérience sur la pelouse. » La constitution d’un tel noyau suscite des interrogations financières ! « Vous seriez étonnés des conditions proposées aux joueurs… Nous respectons les condi-

tions légales sans dépasser notre budget. Plus que dépenser, nous récoltons également le fruit de nos investissements passés en intégrant nos jeunes dans l’effectif première. Ce sont des garçons qui ne nous coûtent pas cher, clarifie le CQ mouscronnois. Dans ce cadre, nous poursuivons la formation de nos affiliés, y compris les filles qu’on veut voir évoluer tous en provinciaux ou interprovinciaux dans les trois ans. Avec ce formidable outil du Futurosport, nous avons déjà atteint notre premier objectif, à savoir représenter le club dans toutes les catégories quand les équipes ne sont pas doublées, voire même triplées pour certaines. »

Un coach qui se dit « comblé » ! Pour sa troisième saison à la tête de l’équipe, Julian Depoorter détient un noyau que d’autres peuvent lui envier. « Je suis comblé ! Nous avons amélioré l’effectif en doublant tous les postes avec de la qualité. Bien sûr, ce sont des

Le Stade Mouscronnois version 2024-2025, c’est du très haut niveau !

noms ronflants mais il faudra encore que la mayonnaise prenne. Le premier objectif sera de développer un jeu que tout le monde apprécie (NDLR : le Stade jouera bien ses matches à domicile au Canonnier le samedi à 20 h, sauf changement de dernière minute). Pour ce qui est du sportif, je reste fidèle à mes prétentions qui m’ont toujours servi par le passé. Je vise donc… une tranche, un classement dans la colonne de gauche. Je ne vais pas changer de discours malgré le noyau mis en place. Nous serons très vite

fixés sur notre potentiel puisque nous disputerons notre première rencontre contre Montignies qui affiche également ses ambitions. Gardons à l’esprit que nous ne connaissons pas la division et que tout est encore inconnu pour nous avant le début des hostilités », annonce un Julian Depoorter qui prédit le podium suivant : Gosselies pour la pole position, Montignies derrière, « vu les transferts de ces deux équipes » ; Molenbaix « qui a fait les efforts offensifs nécessaires ! » Laurent BECQUART

En Coupe de Belgique, les Péruwelziens ont franchi le premier tour.

Luingne a une année d’expérience en plus

PROVINCIALE 1 – RFC Luingnois

Descendant malheureux pour sa première expérience en P1, Luingne s’est donné de jolis moyens de ne pas revivre la même désillusion.

Encore sous le coup d’une relégation imméritée, le RFC Luingnois n’aura mis qu’une saison pour revenir en cette P1 où il entend bien régler ses comptes avec une sorcière aux multiples visages. Celle de l’infirmerie, toujours prompte à accueillir une grande partie du noyau, laissant les P3 croire au miracle. Celle des occasions loupées car Luingne aura galvaudé quelques unités importantes face à des concurrents directs abordables. Enfin, celle du classement, intraitable quand il s’agit de comptabiliser le nombre de descendants au regard des relégués depuis la D3 ACFF.

L’heure de la revanche a donc sonné pour les protégés du président JeanPierre De Roeck ! « Viser la colonne de gauche nous évitera de faire l’ascenseur à nouveau. Mais nos ambitions s’arrêtent là, nous ne voulons pas monter ! Si nous pouvons nous stabiliser à cet étage durant quelques années, ce sera déjà très bien. Le

noyau, élargi même à la P2, est avant tout une bande d’amis. C’est un avantage pour le club. Et elle s’étend encore avec l’intégration de quelques pépites sorties de nos U19 comme Enguerran Leman. Cela crée une superbe ambiance qui s’allie à une préparation sans anicroche, si on excepte quelques petits bobos bien compréhensibles en période de reprise. »

Un maintien à longue durée L’optimisme reste aussi de rigueur à Luingne grâce à l’école de jeunes qui compte plus de trois cents éléments ! « Dont certains évoluent en interprovinces ou en provinciaux comme nos U17. Ils ont l’avantage de jouer sur des surfaces très accueillantes avec des terrains qui sont arrosés durant la nuit. Nous avons également amélioré l’accès à notre tribune couverte. Et en prévision du derby contre Mouscron pour lequel nous pourrons accueillir près de quinze cents personnes, de nouveaux accès seront opérationnels pour éviter l’engorgement près

de l’entrée principale. Avec trois entrées, nous devrions éviter les files et les énervements qu’elles pourraient susciter. »

La descente malheureuse dans l’antichambre de l’élite n’aura pas généré de révolution de palais à la tête de l’équipe fanion. Giovanni Seynhaeve est de retour en P1 avec un groupe plus expérimenté. « Je ne sais pas s’il faut retenir quelque chose de notre première expérience en élite hennuyère. On a surtout manqué de réussite. J’espère surtout qu’on ne connaîtra pas à nouveau une longue série de blessures. Ce serait le

point le plus négatif pour un groupe hypermotivé qui a l’ambition de rester dans cette série le plus longtemps possible. Un maintien rapide constitue donc l’objectif principal de cette nouvelle saison. Pour ce faire, je dispose d’un noyau plus expérimenté. Il est intéressant de noter que plusieurs garçons ont déjà joué à ce niveau, voire même plus haut, dit Giovanni qui se lance au jeu du pronostic. Je pointe volontiers Mouscron comme champion, devant Molenbaix, l’éternel second, et le Pays Blanc. » Podium 100 % Wapi !

Vingt-deux titulaires potentiels au stade Huart

PROVINCIALE 1 – RAS Pays Blanc Antoinien

Après un tour final et une demi-finale de Coupe du Hainaut, Antoing espère bien réaliser une saison aussi bénéfique, voire meilleure. Le défi est de taille.

Cyrille Huain ne pratique pas la langue de bois. Malgré une saison réussie, il reste un peu sur sa faim. « Le tour final est toujours particulier. Les gars ont mouillé le maillot et ont été généreux dans l’effort. Malgré la déception d’une élimination imméritée contre PAC Buzet, on pouvait se montrer fier. Par contre, en demi-finale de coupe, le sérieux a manqué. Nous aurions pu aller plus loin..» Pour obtenir des résultats identiques, le Pays Blanc a fait le nécessaire durant la période de transferts. « Nous avons gardé l’ossature tout en ciblant des garçons qui peuvent s’intégrer dans un noyau homogène. On a vingt-deux titulaires parés aux blessures, aux suspensions ou à la méforme de certains. Le tout pour établir un noyau à un niveau le plus élevé possible. Le premier objectif sera de ne pas gaspiller de points lors du premier tour, comme ce fut le cas la saison passée », précise le trésorier du club mais

aussi coordinateur sportif des équipes séniors. Pour ce qui est des ambitions globales, le coach des U19B espère un léger mieux. « On désire toujours faire mieux mais un Top 5 et une bonne campagne en Coupe seraient déjà parfaits. La Coupe du Hainaut permet de rencontrer des équipes méconnues et ça reste un plaisir pour nos supporters. »

Quant à l’école des jeunes, elle porte ses fruits ! « Après l’énorme travail investi, près de cinquante pourcents de nos quarante-deux joueurs P1-P2 ont moins de vingt et un ans ! Et nous espérons toujours en intégrer quelques-uns dans nos deux équipes seniors. L’important est que le jeune âge des postulants au Pays Blanc n’est plus un argument probant ! »

Des attaquants et un patron Pour faire aussi bien que la saison dernière avec une participation au tour final, le Pays Blanc Antoinien a comblé quelques lacunes. « Notre période

Dans un noyau homogène, chacun devra se battre pour avoir sa place.

de transfert aura été axée sur les défauts constatés l’année dernière, confirme Romain Delaby. Nous savions que le club devait garnir son secteur offensif. Et c’est pourquoi on a acquis deux attaquants spécifiques et trois autres joueurs au tempérament offensif. D’autre part, nous devions aussi remplacer Olivier Huyzentruyt dans l’axe de la défense. Je cherchais surtout un patron qui pouvait taper du poing sur la table quand le besoin s’en fait sentir. Et je pense que l’expérience d’Axel Pio convient parfaitement à ce genre de

profil. Je souhaite surtout ne pas perdre de joueurs sur blessure pendant cette préparation. Ce serait dommageable si on y ajoute les habituels vacanciers. Les ambitions s’appuient sur le résultat acquis la saison dernière. On veut encore le tour final, et advienne alors que pourra. Quand on dispute les prolongations, on ne peut pas cacher une certaine envie de promotion, avoue Romain, qui délivre son tiercé. Je pointe le Stade Mouscronnois, devant Montignies et Gosselies. » Laurent BECQUART

Laurent BECQUART
Le noyau luingnois sans quelques vacanciers lors d’un amical à Tournai.

Performer dans une série moins sexy mais dure

PROVINCIALE 2A – RUS Herseautoise

Comme tous les ans, il faudra un peu de temps pour jauger les qualités des Frontaliers vu les nombreux changements mais ils sont prêts à bondir.

En France, un train peut en cacher un autre… À Herseaux, c’est un Deconinck ! Pendant que Julien essaiera de décrocher la lune à… Moen – ça ne s’invente pas ! – son frère Geoffrey tentera d’en faire de même en reprenant le flambeau des mains de son frérot : « Sans pression franchement même si on perd un buteur qui a claqué soixante buts en deux ans. Malgré ma première expérience de coaching en Belgique, j’ai déjà entraîné comme T1 et T2 en France et en Nationale… J’ai toujours été le premier supporter du club, j’ai vu une centaine de matchs ce qui m’a permis de prendre pas mal de notes et de me faire une opinion sans compter bien sûr les discussions avec Julien. » Justement, un petit portrait familial : « Je n’ai jamais connu quelqu’un de plus fort dans le management d’un groupe que mon frère. Je possède un caractère plus sanguin. Je crois avoir un avantage au point de vue préparation des entraînements vu mes expé-

riences dans les centres de formation. Je suis tout neuf, j’ai faim. Je suis ravi d’entraîner en Belgique où l’atmosphère est plus familiale. »

Il est aussi tombé dans le club idéal : « Sain, qui vit bien, très fort dans l’événementiel, on laisse travailler le coach. J’ai été nommé à la quasi-unanimité quand Julien a annoncé son départ. On est prêt, l’effectif est de qualité, je signe des deux mains pour qu’on soit dans la colonne de gauche même à la septième place. Bien malin qui peut donner le nom du champion dans une série très homogène dans laquelle personne ne sera sûr de rien sauf peut-être une équipe comme Enghien qui s’est sacrément renforcée. »

« Tout seul, on va vite mais… »

Les atouts se nomment « maturité du noyau malgré le départ de Debailleul avec des mecs qui ont envie de bien faire. » Le seul petit doute réside « dans le renouvellement de la moitié de l’effectif qu’il faudra gérer – c’est mon job ! – wait and

see mais je suis serein parce que j’ai déjà vu de belles choses. » Son tiercé : Enghien, Obigies et Anvaing. « Avec le départ de Julien Deconinck, une page se tourne pour le club mais je ne suis pas inquiet. Si pas mal de joueurs sont partis, on a gardé une ossature solide avec entre autres Monier, Ribeiro et Furlan (NDLR : sans compter le capitaine…) tout en y ajoutant des garçons qui vont découvrir la Belgique, avance Pierrick Bracaval. Je crois que l’on va rester une équipe embêtante à jouer. À voir les pronostics, on est craint, on veut continuer à jouer les trouble-fête même avec le départ de notre meilleur buteur. Ce sera difficile de remplacer Debailleul mais ça permettra peut-être à d’autres joueurs de se révéler, de s’émanciper. C’est tout ce que j’espère en tout cas. Je suis confiant, ça va le faire. Comme tous les ans, on va viser la colonne de gauche tout en attendant octobre pour fixer précisément les objectifs. » Avant de conclure sur cette belle formule montrant l’importance de la solidarité : « Tout seul, on va vite mais ensemble on va beaucoup plus loin. »

« Valoriser enfin les jeunes formés au club »

PROVINCIALE 2A – Acren-Lessines B

Si Farid Mousin a accepté de revêtir le costume de coach après des années en jeunes, c’est justement pour faire fructifier ce travail ingrat.

Quatre ans comme entraîneur des espoirs aux Géants Athois, puis T2, un paquet d’années comme RTFJ à la REAL – responsable technique de la formation des jeunes –, ce n’est pas le désir de diriger une équipe première chez les seniors qui a guidé le choix de Farid Mousin : « Je me suis juste rendu compte qu’on avait beaucoup de jeunes mais qu’on ne travaillait pas correctement : on les formait avant de les voir partir. Quel est alors l’intérêt ? Dans les clubs, on voit surtout les défauts des gars qu’on forme au détriment des qualités et on préfère aller chercher des gens de l’extérieur desquels on aura surtout valorisé les qualités. C’est ridicule ! On a une sacrée belle génération en U19, je n’hésiterai pas à les intégrer en P2 – ils sont tous capables de franchir le cap – le but étant de les aguerrir pour la D2. » Farid ne manie pas la langue de bois et il a bien raison en évoquant les objec-

tifs : « Le club espère se maintenir comme chaque année, mais ce n’est pas vraiment un objectif puisqu’en cas de besoin, on peut faire appel à des joueurs de la D2. Franchement, notre seconde équipe vaut mieux que ça. Je ne la vois pas du tout comme une équipe B même si ce n’est pas le cas dans la tête de certains joueurs. »

« Amener de l’ambition » Le challenge ne lui fait pas peur : « Je connais la série en ayant vu pas mal de matchs de Wiers, Anvaing et Enghien. Elle sera costaude mais moins que l’an passé après les montées de Luingne et Mouscron. » Les points forts ? « La jeunesse d’un effectif à l’écoute qui va faire de son mieux pour performer malgré les limites de certains. » Ce qui tracasse le coach ? « Le manque de présence aux entraînements. Que les gens prennent leurs vacances est tout à fait normal mais pas à la mi-août alors que l’on reprend ! J’ai l’impression de ne pas avoir repris vu le

La REAL B, une équipe B ? Elle vaut plus que cela selon son nouveau coach.

roulement continuel. Je suis aussi un peu inquiet du manque de qualités de certains en termes d’explosivité et de vitesse. Je crois aussi comme je l’ai déjà signalé que certains considèrent l’équipe comme une formation annexe et ne pensent qu’à la D2. Je ne connais pas encore bien tous les joueurs, certains ont des qualités mais ils manquent de sérieux… Je vais vraiment m’attacher à amener de l’ambition dans le groupe. » Son trio de tête : Herseaux, Enghien et Estaimbourg. Cyprien Herment, le capitaine avance

son sourire qui accompagne un optimisme jamais démenti. « J’apprécie que certains jeunes de l’an passé soient restés, ça veut dire que l’on a bien fait le boulot. Nouveau staff, nouvelle équipe cette saison que je m’attache à encadrer mais je le sens bien. On a plus de qualités que l’an passé avec des transferts qui vont amener de la maturité. Il faudra quelques semaines pour que le groupe se connaisse, que l’équipe type se dégage, mais je vois tout ça d’un très bon œil. » Foi de Cyprien ! Nicolas NORTIER

Un groupe pas mal remanié pour Herseaux mais beaucoup d’ambitions…

Faire mieux que l’an passé pour Wiers mais…

PROVINCIALE 2A – RFC Wiers

Les Mauves ont longtemps tutoyé les sommets avant de louper le tour final de très peu. Inutile de vous faire un dessin pour cette saison…

On a retrouvé un Bryan Losterman en très grande forme mais aussi un peu… préoccupé : « La reprise a été bonne mais entre les vacanciers et déjà quelques blessés, ce n’est pas évident de préparer au mieux la saison, surtout tactiquement. Decaluwé a du mal à se débarrasser de sa pubalgie, Decobecq s’est occasionné une entorse à l’entraînement et sera out un mois alors que Romain Lux est aussi sur la touche. Il faut tenir compte de ces contraintes et se dire qu’il reste pas mal de boulot tant physique que tactique. » Autre difficulté : les nouveaux à intégrer ! « Neuf, ce n’est pas mal. On s’est focalisé sur la jeunesse et je dispose d’un bon groupe mais je dois encore trouver le bon schéma pour mettre tout ça en musique. Avec les va-et-vient continuels, ce n’est pas facile, je le répète. Je teste plusieurs systèmes mais avec le début rapide du championnat, le temps est compté. » Ces quelques pépins dans la préparation ne vont pas non plus doucher des

ambitions qu’on sent réelles : « On a terminé à la septième place la saison passée tout en faisant très longtemps partie du top quatre. Personne n’aurait rien dit si on avait atteint le tour final. L’objectif est de faire mieux même si on a bien du mal à savoir à quoi ressemblera la série. La seule chose dont on peut être sûr, c’est qu’Enghien sera très fort vu les transferts impressionnants. Pour le reste, on devrait retrouver les habituels Estaimbourg, Ellezelles, Anvaing, Obigies dans le haut de tableau, sans compter la surprise traditionnelle, mais franchement, j’ai bien du mal à vous dire de qui il s’agira. Tout ce que je sais, c’est qu’il faudra se méfier de Hensies qui a intelligemment transféré. Autant on avait vite compris l’an dernier que ce serait compliqué pour Esplechin, autant cette année, je ne vois pas d’équipe faible. Prendre un bon départ sera important. Avec la Montkainoise, La REAL B, Anvaing puis Templeuve, rien ne sera facile », commente Bryan. Les atouts de ses Wiersiens : « L’esprit

de groupe, la mentalité, comme d’habitude. Le potentiel de la jeunesse et la motivation des joueurs. Le manque d’impact physique avec pas mal de petits gabarits, la moyenne d’âge très basse et en conséquence notre manque d’expérience pourraient être source de difficultés. » On finit par le tiercé du coach : « Enghien, Hensies et Estaimbourg ou Ellezelles. »

« On a gardé une base solide » On a bien cru qu’Allan Tondreau allait se laisser tenter par les sirènes antoiniennes mais il est resté fidèle à ses

couleurs. Il porte d’ailleurs, avec Aziz Abidellah, le brassard de capitaine du RFC. Auteur de 19 buts l’an dernier, il compte bien améliorer ce total : « Je ne me donne pas de total à atteindre, je voudrais seulement me situer dans le Top 3. Mais ça reste l’équipe la plus importante évidemment. Même si on a perdu Altruy, on a gardé une base solide avec des renforts qui hausseront le niveau. Si on continue à bien se préparer, on peut aller chercher le tour final qu’on a loupé de très peu la saison passée. Ce serait parfait. »

Nicolas NORTIER

Un peu de temps avant de fixer les objectifs

Alors que la concurrence se méfie de l’Union, son coach se refuse à tout pronostic trop rapide tout en se réjouissant d’un effectif de qualité…

EPROVINCIALE 2A – RUS Hensies ÉdA –70683557784

n bon orateur, Maxime Grosse résume à merveille : « Malgré les vacanciers, on a toujours été au minimum seize aux entraînements, je ne dois pas me plaindre même si Bertiaux est blessé, Melckenbeeck pas encore prêt alors que Clamart Pirlo n’a pas encore beaucoup joué. Je me réjouis par contre de l’intégration d’Aless Pochet venu de P4 qui montre de belles dispositions. Globalement, la préparation est positive. Tout le monde a sa chance. La mentalité est bonne, ça tourne bien, pas mal de joueurs avaient suivi le programme individuel donné pendant la pause sentant bien que la concurrence serait là. »

Les bases de la future campagne ont été lancées à Bouillon ! « Un stage folklorique de derrière les fagots », sourit le coach. Il se veut plus dubitatif en évoquant les objectifs : « Il faut être réaliste même si je sais qu’on nous cite comme étant une surprise possible. On les fixera après cinq matchs… Tout le monde sait

qu’un bon début est essentiel pour une saison raison réussie. Or, on débute par un gros déplacement à Ellezelles qui sera costaud avant de recevoir Ere et d’aller à Taintignies qui veulent prendre un maximum de points en début de championnat pour se rassurer. Bref, méfiance ! »

Surtout que la série s’annonce équilibrée : « Enghien sera au-dessus du lot alors que les Wiers, Obigies, Ellezelles et Estaimbourg seront difficiles à bouger… Sans compter Templeuve, je connais mon ami David Roland qui ne voudra pas vivre la même saison que l’an dernier. Bref, il y aura six ou sept équipes qui joueront le haut, alors que le reste se battra dans la deuxième partie et la lutte fera rage ! »

« Quelque chose de bien » Après avoir soumis Maxime au supplice de la plume et avoir tenté de le piéger au bar pour avoir des prévisions plus complètes, on a eu droit à ceci, c’est qu’il est coriace ! « Le groupe

Les adversaires se méfient du retour des Hensitois dans la série A…

est bien balancé, on a insisté sur des gars avec la mentalité adéquate lors des transferts. Si on est épargné par les blessures, on peut espérer secrètement un truc de bien (NDLR : qu’est-ce qu’il ne faut pas faire). N’allons pas trop vite en besogne : en octobre, débuteront les travaux pour nos nouvelles installations, réalisons dès lors un bon championnat avant de viser plus haut. » Les points positifs : « L’ambiance, le sérieux, la maturité de l’équipe, le groupe étoffé même si ça peut se transformer en négatif si la concurrence n’est

pas acceptée. » Le côté négatif : « La volonté de vouloir parfois trop bien jouer au foot dans une série où ce n’est pas forcément gage de réussite. » Son tiercé : Enghien, Estaimbourg et Wiers. Clément Stevens, qui entame sa troisième saison, se veut plus précis : « Au vu des transferts, la saison ne s’annonce pas mal. On peut accrocher le Top 5 surtout si on débute bien. Les transferts sont positifs, je connais bien la P2A et sa belle mentalité, ça devrait fonctionner ! » Nicolas NORTIER

Les Mauves devraient encore se mêler à la lutte pour le tour final…

Jouer le plus haut possible tout simplement

PROVINCIALE 2A – ASSA Obigies

Après avoir loupé le tour final pour un penalty raté et un test-match perdu à Herseaux, atteindre ce palier serait le Graal pour les Obigeois.

Larves de hanneton et corneilles. Ce n’est pas un nom de code d’un exercice mais bien le cocktail détonant qui ronge la pelouse de l’ASSA d’habitude si verte. Les premières dégustent les racines, les secondes grattent la surface ce qui obligera le club à se délocaliser à Warcoing pour les trois premiers matches à domicile le temps de traiter la pelouse. « La préparation se déroule pourtant bien, philosophe Fabien Delbeeke Avec une bonne quinzaine de joueurs aux entraînements malgré les vacances. Mon groupe a peu changé – pas mal de joueurs du Pays Blanc nous ont rejoints – et se sont rapidement intégrés. Ils jouaient à des postes que je recherchais et ont une très bonne mentalité. » Il faudra maintenant adapter le système, mettre les automatismes en place et écoler tactiquement les petits jeunes Theron et Collie venus de P4 très à l’écoute. Avec un objectif limpide. « Jouer le plus haut possible dans une série difficile à cer-

ner avec des Wiers, Estaimbourg, Enghien et Anvaing qui devraient continuer à occuper le devant de l’affiche et nous qui allons essayer de les embêter. L’appétit vient en mangeant, on verra où ça nous mènera. L’important sera d’avoir un objectif jusqu’à la fin de la saison. Je serais embêté de terminer en roue libre. »

Le début de championnat sera costaud : « Au Pays Blanc puis contre Luingne et Estaimbourg à Warcoing samedi soir, de beaux matchs qu’il faudra négocier au mieux pour ne pas connaître la même mésaventure que l’an passé lors de la première tranche, continue Fabien. Surtout dans un championnat annoncé équilibré. Je ne vois pas d’oiseau pour le chat, les équipes montantes vont jouer sur l’euphorie, tout sera très équilibré. »

Éviter de se mettre dans le rouge

Les atouts se nomment « ambiance et concurrence, cette dernière orientera mes choix. Aux joueurs de prouver qu’ils méritent leur place. Le retour d’un Baudry

pourrait être un bel adjuvant. » Le terrain occupe bien évidemment l’esprit du coach, comme le début du championnat : « Je le crains un peu parce que j’ai peur que physiquement on ne soit pas prêt. Maintenant, ce sera le lot de pas mal d’équipes vu la reprise avancée. Le danger est de se mettre dans le rouge ce qui multiplie le risque de blessures. » Le tiercé de Fabien : « Estaimbourg, Wiers, Enghien avec comme surprise Hensies. » Maxime Leclercq, toujours capitaine, est plus précis que son coach quant aux buts : « Le Top 5 est dans nos cordes

avec un effectif bien balancé entre jeunesse de qualité et expérience. Et j’espère qu’on n’aura pas autant de mal à démarrer que l’an dernier ! Qualitativement, je crois qu’on est paré, même si on verra ça au fil des matchs. J’ai joué avec la plupart des transferts, des gars à la mentalité irréprochable ! On sait combien cette qualité est importante pour nous. Ce le sera d’autant plus dans une série dans laquelle j’ai bien du mal à pointer une équipe faible alors qu’Enghien semble partir avec une longueur d’avance vu ses transferts. »

« Le maintien, et puis on verra » du côté d’Ere

Avec un camion d’arrivées et une camionnette de départs, le travail ne manque pas pour le nouveau coach Julien Lecomte. Ça ne lui fait pas peur !

APROVINCIALE 2A – FC Étoilés Ere ÉdA –70683542535

près un an comme T2 puis dans le costume du chef l’an passé à Escanaffles – tout en continuant à jouer, quelle santé ! – Julien Lecomte a décidé de tenter une nouvelle aventure, à Ere en complète reconstruction. « J’ai favorablement répondu à Blaise Dehon avec qui j’ai joué à Havinnes et qui fait office de directeur sportif. Je me concentre à fond sur mon rôle d’entraîneur. Tout se passe pour le mieux, tout est fait pour mettre chacun dans les meilleures conditions. »

Pas né de la dernière pluie, ni même de l’avant-dernière, le gaillard qui se décrit comme « très exigeant, parfois trop » envers les joueurs et lui-même, dur mais juste – sait qu’il y aura du boulot et pas un peu ! « Le chantier est d’importance car on repart de peu mais on a construit un effectif mélangeant jeunesse et expérience. Le tout maintenant sera de faire prendre la mayonnaise. J’ai 23 joueurs de qualité mais vais-je réussir

à les faire jouer ensemble dans une série qui s’annonce très homogène ? »

Difficile de déjà se forger une opinion mais les premiers signes sont très encourageants : « Le groupe est de qualité, a l’état d’esprit pour réussir et un niveau d’exigences assez élevé pour qu’on puisse travailler correctement. Je ne surprendrai personne en annonçant le maintien le plus rapide possible avant de voir plus loin. De toute façon, ce sont les joueurs qui vont fixer les caps à franchir. »

« Créer un vrai esprit de famille »

Mais l’objectif se situe aussi au niveau du jeu : « J’espère que le groupe adhérera à ma vision du foot. On peut gagner 6-5, pas de problème même si c’est un ancien défenseur qui parle. S’amuser sur et hors du terrain. Pour y arriver, il faut créer un esprit de famille et je suis, pour l’instant, très satisfait de ce que je vois. »

Julien se réjouit « que tout se passe pour le mieux avec un groupe à l’écoute qui es-

L’ampleur de la tâche est à la hauteur des espoirs des Étoilés cette saison.

saie de bien faire. » Côté négatif, « la reprise rapide de la saison qui tronque la préparation puisque les départs et retours de vacances normaux rythment les semaines… Or, il va falloir être bon tout de suite car on reçoit Enghien avant d’aller à Hensies et d’accueillir la Montkainoise. Il faudra cinq ou six matchs avant de pouvoir juger l’équipe puisque le groupe sera au complet fin août. » Ses favoris : Enghien, Herseaux et Ellezelles. Alors qu’il était monté à plusieurs reprises sans décevoir avec le FC Tour-

nai en D2, Emmanuel Ngoyndaya a choisi de rejoindre les Étoilés : « J’avais besoin d’un nouveau défi, de reprendre confiance après trois ans en P3 au FC et un temps de jeu réduit en D2 même si ce fut une belle expérience. Je connais quelques joueurs ici, je ne débarque pas dans l’inconnu. C’est à deux pas de chez moi. Je ne crains pas être descendu trop bas car je n’ai que 21 ans. Je le répète, je veux surtout jouer. Je crois qu’on a les clés en main pour faire quelque chose de bien ! » Nicolas NORTIER

L’effectif a été complété par l’arrivée de plusieurs éléments du Pays Blanc.

Confirmer l’excellent retour dans la série

PROVINCIALE 2A – RFC Ellezellois

La saison de la confirmation est toujours plus compliquée mais dans le cas des troupes d’Yves Moreau, ça ne devrait pas poser de problèmes.

On sait recevoir à Ellezelles ! Malgré la fermeture de la buvette, le coach avait préparé terrasse et boisson fraîche ! – pour notre papote. La grande classe… Avant d’embrayer illico mais piano sur les objectifs : « Confirmer en se situant dans la colonne de gauche. On a fini à la huitième place l’an dernier en ayant longtemps flirté avec le tour final. Rassurons-nous au plus vite en gardant l’ambiance qui est la nôtre. Peu de cadres sont partis, ça devrait fonctionner. »

Yves pointe un élément qui va peser dans la balance : « Le noyau n’est pas très large – il faut toujours tenir compte des finances – c’est pour cette raison qu’il faut rester mesuré mais si nous n’avons pas trop de casse, on a de quoi être ambitieux surtout que les recrues vont obliger tous ceux qui sont déjà là à rester en éveil. L’envie de confirmer est très présente. Je suis globalement satisfait de la préparation. On s’est amusé à Beaumont lors du team building et les quelques trails effec-

tués ensuite ont affiné le physique. »

Les contours de la série sont difficiles à cerner selon lui : « On a perdu Mouscron et Luingne, deux équipes hors normes et on repart un peu dans l’inconnu avec Taintignies, Montkainoise et Hensies qui nous rejoignent. Je m’attends à un ensemble homogène. Wiers, Enghien, Estaimbourg et Obigies seront toujours là. Hensies sera à surveiller de très près et jouera à mon sens le Top 5. »

Le retour de Gaëtan Thulier L’entraîneur pointe le maître atout de la saison qui s’annonce : « Le rôle beaucoup plus actif de Steven Visée mon T2 qui apportera ses innovations. La stabilité de l’effectif et du staff est aussi une de nos forces. » Même s’il ne pourra pas encore en disposer, Yves se réjouit du terrain synthétique qui devrait être réalité pour l’année prochaine, tout étant ficelé et décidé au niveau politique et financier. « On a de plus en plus d’équipes de jeunes, ça permettra de sou-

lager le terrain. Pour un village comme le nôtre, c’est vraiment une fierté de pouvoir disposer d’un tel outil. » Sa seule crainte est celle « de devoir faire face à un trop grand nombre de blessés vu la taille de l’effectif. » Et son tiercé annoncé : Enghien, Estaimbourg et Wiers. Retour éminemment nostalgique que celui de Gaëtan Thulier dans le club où tout a commencé pour lui : « Mes cinq premières années de foot exactement et j’avais toujours dit que je voulais y finir ma carrière. Chouette challenge. J’habite à cinq minutes, je n’en garde que de bons souvenirs. J’ai l’impression que rien n’a changé depuis vingt-cinq ans. Il y a énormément de qualités dans le groupe. Je vais dès lors m’atteler à apporter mon expérience en coachant sur le terrain. Le noyau est quasiment identique par rapport à l’année dernière et a été renforcé, la possibilité de réaliser une très belle saison est réelle si tout se met bien place. Je suis vraiment content de revenir. » Un sacré atout de plus pour les Sorcières ellezelloises qui ne devront ainsi même pas sortir leur balai pour briller…

Offrir du jeu, du spectacle et du football !

PROVINCIALE 2a – RAS Pays Blanc Antoinien B

Fort de deux promotions consécutives avec Taintignies, Sandy Lechantre veut surfer sur cette belle vague pour hisser haut ses nouvelles couleurs.

Sandy Lechantre transpire la joie de coacher ce n’est que normal pour ce coach à succès qui n’a pas hésité à répondre à l’appel du Pays Blanc après le départ d’Alex Depraetere en amenant sa sœur Alicia comme T2. « À l’image des joueurs qui nous ont rejoints, travailler dans un environnement aussi Idyllique, ça ne se refuse pas et puis j’avais quelques connaissances au club. Dès mon arrivée, j’ai discuté avec les anciens en donnant ma vision des choses et ceux qui l’ont acceptée sont restés. Le chantier était d’importance puisqu’il fallait quasi refaire une équipe mais ça ne m’a pas fait peur. » On le comprend en l’écoutant parler de sa fonction avec assurance : « J’ai toujours bien aimé l’aspect tactique et le respect des consignes – je suis policier –, j’ai emmagasiné beaucoup de choses de tous les coaches que j’ai eus, j’ai pris tout ce que j’ai trouvé bon pour forger mon coaching. Je suis exigeant mais proche de

mes joueurs. La société et donc le foot ont changé. De mon temps, on s’adaptait au coach, c’est plutôt l’inverse à l’heure actuelle. Mon métier m’aide beaucoup. J’ai appris à gérer des situations où des gens pètent un câble alors que je me dois de rester calme… Je travaille pour mon club et mes joueurs. Je viens après ! »

Quel plaisir de revoir Valentin !

Sandy est en tout cas très satisfait de ce qu’il a vu jusqu’à présent : « On a repris très tôt pour permettre au groupe de se connaître. Le stage a permis de créer une belle osmose, certains se sont gentiment lâchés. Même s’il est encore difficile de tirer des conclusions, le groupe est réceptif et de qualité. Je sens un gros potentiel. Il faudra que je m’attache à ce que les gars ne se reposent pas sur leurs acquis mais se fassent mal dans une série homogène. À part Enghien qui sort du lot ! » Ses objectifs sont limpides : « Se sauver au plus vite, mais surtout jouer au foot,

Malgré les nombreux changements, le Pays Blanc semble bien armé.

offrir du spectacle à nos supporters. Toute compétition est à jouer, je veux gagner chaque match. » Les atouts : « Le cadre de travail exceptionnel ! Un début de calendrier costaud – Obigies, Estaimbourg et Enghien – mais ça m’arrange. Il vaut mieux prendre directement les grosses pointures. » Les moins : « Certains sont parfois trop jouettes ; c’est la jeunesse du noyau qui veut ça. » Et ses favoris : Enghien, Wiers et Estaimbourg. Mais quel plaisir de revoir Valentin Ramser qui revit sur un terrain de foot

après ses gros pépins de santé, le brassard de capi au bras : « Un vrai bonheur en effet ! Je dois énormément au club qui n’a eu de cesse de me soutenir. À un moment, j’ai songé à arrêter, mais Sandy, mon meilleur ami, m’a convaincu de rester. Porter le brassard est une fierté. Si ce n’est pas facile tous les jours, je reprends du plaisir, c’est juste génial. Le groupe a la bonne mentalité, envie d’apprendre, la colonne de gauche semble un objectif raisonnable. » Super chouette retour ! Nicolas NORTIER

Un effectif qui a conservé ses cadres tout en y ajoutant de l’expérience.

« Maintien compliqué mais on va se battre »

Digérer deux montées consécutives ne sera pas évident mais comptez sur Taintignies qui vendra chèrement sa peau pour y parvenir.

APROVINCIALE 2A – Cercle Sportif Taintignies ÉdA –70700947033

près des expériences de T1 à Wez-Guignies puis Esplechin comme joueur-coach en P4 ainsi que deux saisons et demie comme T2 de Sandy Lechantre, Thomas Vissenaekens vivra son baptême du feu en P2 : « Autant on voulait rejoindre la P3, autant l’accession en P2 est inattendue mais ça ne se refuse pas, rappelle le nouveau coach. La saison va être compliquée, on le voit avec les matches de préparation mais on prendra chaque rencontre l’une après l’autre. Pas question d’être défaitiste mais bien de se dire que le travail est encore conséquent et que le temps fera son œuvre. » Petit nouveau en 2A, Thomas ne connaît pas trop son terrain de jeu : « Effectivement. Je pense que cette série sera composée de cinq ou six équipes très fortes, d’un ventre mou et puis de quatre ou cinq autres qui se battront pour le maintien. » Il sera en tout cas servi avec un programme corsé dès le start : contre Estaimbourg, à Enghien et face à Hen-

sies : « Bah… Ce n’est pas plus mal de les prendre tout de suite, on sera directement dans le bain. » La préparation n’a pas été de tout repos : « Elle me laisse sur ma faim… Je n’ai pas encore vu certains joueurs, il faut insister beaucoup pour les présences aux entraînements. Beaucoup de joueurs n’ont pas encore connu la P2, il faudra progresser vite alors que le football sera plus rugueux et réaliste. »

« Sans doute les moins armés » Malgré ces contretemps, pas question pour Thomas de tomber dans le négativisme : « Le groupe a les qualités pour se sauver, j’en suis persuadé. » Les atouts du Cercle : « Un bon groupe… Un vrai groupe, c’est important, des joueurs d’expérience avec les Lemaire et Coppieters qui vont guider les plus jeunes. » Le côté négatif : « Le manque d’automatismes lié au déficit des présences aux entraînements. » Le tiercé de Thomas : Estaimbourg, Enghien et Wiers. Le capitaine Corän Coppieters entame

sa troisième saison au sein du club et ne tourne pas autour du pot : « On ne va pas se leurrer, on peut s’attendre à un championnat difficile. Le simple objectif sera de se maintenir surtout que l’on ne s’attendait pas à monter mais on va aller au combat, vous pouvez me croire ! Les renforts sont intégrés et il y a de la qualité. L’esprit de groupe est notre grande force ! La jeunesse aussi, mais c’est une arme à double tranchant. Si ça prend tout de suite, OK mais dans le cas contraire… À moi de tirer l’équipe vers le haut. »

Entre travail, famille et football, David

Coppieters, le CQ et délégué – deux de ses casquettes –, n’a pas une minute à lui. On a juste eu le temps de l’arrêter : « Après une saison de feu avec des revanchards, on a survolé la série pour remonter en P3. L’an dernier, on s’est retrouvé au tour final sans le vouloir. On est sans doute les moins armés car on a perdu nos deux flèches mais on a gardé la mentalité. Beaucoup de gens nous voient déjà descendants, on va essayer de leur prouver qu’avec deux fois six sous, on fait des choses bien ! Avec du coffre et du cœur… » Nicolas NORTIER

Kain revient en P2 avec un esprit revanchard

PROVINCIALE 2A – Association Montkainoise

L’équipe semble mieux armée pour se maintenir dans une série qu’elle n’a finalement quittée qu’une saison. Le but cette fois : s’y ancrer !

Pierre Duhamel, le nouveau coach, était déjà de l’aventure il y a deux ans dans le costume de joueur et n’a pas oublié un parcours qui a tourné court. « Même s’il est inutile de ressasser certaines choses, on doit commencer la saison avec dans un petit coin de la tête notre expérience précédente en P2 pour ne pas commettre les mêmes erreurs. On n’était pas prêt il y a deux ans. Autant on a compris l’année dernière dès le mois de mars que l’on pouvait viser ouvertement le titre et on n’a pas tremblé, autant on ne s’attendait pas à la promotion l’année précédente. On a manqué de rigueur, on n’a pas eu assez de temps pour recruter après avoir achevé le tour final. Les lignes n’étaient pas assez équilibrées. Cette saison, on sait où on va. »

Où justement, coach ? « Vers le maintien dans un premier temps tout simplement avec le secret espoir de se rapprocher de la dixième place. Si la préparation

se déroule bien – il y a un mieux dans les présences aux entraînements – c’est encore compliqué de préciser où on se situera. Le groupe est confiant même s’il sait que ça va être compliqué parce que même si on prévoit une série moins forte que l’année passée, pas mal d’équipes ont de hautes ambitions. Enghien, Herseaux, Obigies, Estaimbourg en haut, Wiers qui doit confirmer sa belle saison alors que Templeuve et Ere doivent se refaire une santé. On a l’esprit revanchard, on veut prouver qu’on mérite notre place en P2 et qu’on est capable de se maintenir. »

« Les exigences de la série » Pierre vit sa première expérience de coach sans stress : « J’ai beaucoup appris comme T2 aux côtés d’Alex Depraetere à Kain et Obigies. Le challenge est de taille mais je ne me mets aucune pression. J’ai toujours eu envie de transmettre surtout avec un groupe que je connais très bien. La transition s’est effectuée na-

Pas question de louper le retour au sein de la P2 pour la Montkainoise !

turellement. » Comme forces, le coach avance « le fait de n’avoir perdu aucun joueur tout en ayant accueilli cinq nouveaux. Les lignes sont cette fois bien équilibrées avec des joueurs polyvalents. La solidarité, l’état d’esprit et une moyenne d’âge de 25 ans sont aussi des atouts. » La seule question qu’il se pose est « de savoir si l’équipe se mettra au diapason des exigences de la P2 », en précisant illico que son groupe a toutes les qualités pour y parvenir. Le début de championnat précoce l’embête également.

Son trio de favoris est composé d’Enghien, Herseaux et Estaimbourg. Capitaine au (très) long cours, Jérémy Marlière est confiant. « On va essayer de bien figurer, c’est-à-dire se maintenir en visant la dixième place. Sortir de la P3 comme on l’a fait est une preuve de maturité. On s’est renforcé. Sans Mouscron et Luingne, la série sera moins forte ; il y a pas mal d’effectifs qui sont en reconstruction. Enfin, le début encore plus rapide va aussi avoir une influence. »

Vu comme un oiseau pour le chat, le Cercle entend prouver le contraire…

Le Top 3 sinon rien pour les Estaimbourgeois !

PROVINCIALE 2A – AC Estaimbourg

Avoir loupé le tour final l’année passée n’a pas fait sourire Corentin

Douterlungne qui en fait un objectif minimum cette saison. What else ?

Le coach des Tanneurs était un peu dubitatif au moment de débuter l’interview : « Je ne vais pas dire qu’on était inquiet mais le début a été compliqué. On était fébrile, bon derrière mais on manquait de créativité. » Bizarre alors que les signaux sont pourtant positifs : « Le groupe vit très bien – c’est la marque de fabrique du club ! – je n’ai vraiment pas beaucoup de vacanciers, je sens chacun très investi et désireux de faire quelque chose de bien. » Alors quoi, milliard de milliards ? « On a constitué un gros groupe et la concurrence va pouvoir ainsi s’exercer. Certains étaient peut-être trop confiants mais le premier match de Coupe du Hainaut m’a réellement rassuré. »

L’avenir est tout tracé pour la saison : « Laver l’affront de ne pas s’être qualifié pour le tour final ! J’ai parfois l’impression de répéter les mêmes choses, mais c’est ainsi… » Pour y arriver, « on a recruté des profils qu’on n’avait pas forcément ce qui nous permettra d’être moins

prévisibles dans le jeu pour nos adversaires. On doit absolument être dans le Top 3 en fin de saison. »

Dans une série « toujours aussi belle même si elle sera un peu moins relevée sans les ogres Luingne et Mouscron montés en P1. N’empêche : tous les matchs seront compliqués. » Les changements dans la série vont aussi avoir leur influence : « Pas mal d’équipes sont montées, on sait que le fossé entre P3 et P2 est important. On verra comment il sera digéré. Hensies sera aussi à surveiller de près lors de ce championnat. »

Ambiance, créativité, autonomie Une bonne campagne débute immanquablement par une bonne entame : « On va à Taintignies, on reçoit le Pays Blanc avant d’aller à Obigies. Si on veut être à la hauteur de nos ambitions, on se doit de réaliser le maximum ! » Avant de se reprendre vite fait : « Connaissant Fabien Delbeeke, il va nous mettre des bâtons dans les roues. Sept points seraient

déjà un joli total pour démarrer. » Côté positif : « Les renforts déjà très bien acclimatés et qui vont apporter un plus. Je résumerai nos autres atouts en trois petits mots : ambiance, créativité et autonomie du groupe. » Du côté négatif : « Le manque d’efficacité et parfois un peu de nonchalance. » Le tiercé de Corentin : Enghien, Wiers et Obigies. Simon Dekoster, le capitaine, voit lui aussi la saison qui arrive d’un très bon œil : « Même si l’équipe a peu changé, elle a été renforcée – Guelton et Bariseau sont déjà en forme ! –, ce qui devrait permettre

de faire mieux que l’an passé – le tour final est une obligation ! –, mais il faudra être plus réguliers, notre péché mignon ! On a battu pas mal de monde en ayant eu du mal à faire un six sur six. La série sera plus ouverte avec de belles équipes même si Mouscron et Luingne sont partis. » Le mot de la fin à Louis Dhulst qui épaule le célèbre duo DouterlungneWinberg lors des séances d’entraînement : « Il y a plus de choses dans trois têtes que dans une… » Allez, bonne cogitation, Messieurs !

Faire rimer maintien et beau football à Luingne B

PROVINCIALE 2A – RFC Luingnois B

Alors que le club sort d’une année faste avec deux montées, il s’agit maintenant de stabiliser les fondations en P2 pour son équipe « bis ».

Arrivé chez les Cleugnottes un peu par hasard – « une connaissance m’a dit que Luingne cherchait des entraîneurs ! » –, Thomas Lamblin n’a pas tardé à gravir les échelons avec succès après avoir entraîné les jeunes. Une montée pas forcément attendue la saison passée « avec deux matchs à l’extérieur dans lesquels on a été réduit à dix à chaque fois, c’est dire le caractère du groupe. » Avec une telle mentalité, l’avenir peut être envisagé avec optimisme : « Je ne serai pas original en disant qu’on veut se maintenir le plus vite possible – une treizième place me conviendrait tout à fait pour une première – mais on veut avant tout stabiliser le club en P2 histoire que la collaboration entre les deux équipes soit fructueuse. Une P1 et une P2, c’est idéal. Il faudra récolter une trentaine de points, ce qui est dans nos cordes. » On n’en doute pas surtout avec les interactions P1-P2 : « Le but est d’amener

des joueurs en P1 – certains peuvent clairement espérer – mais aussi de la concurrence dans le groupe avec une belle génération de U19 qui va forcer mes joueurs à rester en éveil. On a averti chacun : il y a possibilité que trois joueurs de P1 viennent nous rejoindre chaque semaine avec des répercussions sur la sélection. »

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« Entrer vite dans le moule » Le coach ne transigera pas sur un point : proposer du football agréable à l’œil dans une division traditionnellement joueuse : « Partir de l’arrière en construisant calmement avant de mettre plus d’intensité dans les 30 derniers mètres. Ça s’annonce costaud avec les Enghien, Herseaux, Obigies, Estaimbourg, Wiers, Ellezelles ou Hensies alors qu’on devra à l’image des autres promus s’adapter. La différence risque de se marquer sur les premiers matchs. Le calendrier est difficile mais ce n’est pas plus mal pour entrer dans le moule. On ne fera pas cloche.

Même s’il découvre un nouvel univers, Luingne B ne doit pas trop s’en faire.

Il faudra surtout que notre jeune équipe reste concentrée car elle ne connaît pas la P2 alors qu’il y a le fossé avec la P3. »

Les forces luingnoises : « Les conditions d’entraînement, la jeunesse qui ne se pose pas de questions. Vivacité, technique. Offensivement, je crois qu’on va être bon. »

Côté négatif : « Il nous manque un peu de physique mais ce sera sans doute le cas de pas mal d’équipes. » Son tiercé : Enghien, Estaimbourg et Wiers. Une petite montée avec les A avant de descendre volontiers chez les B pour le

capitaine Guillaume Devos intronisé par les joueurs : « Je suis content de pouvoir transmettre des choses à ce groupe, le but étant d’amener des gars en P1 dans les semaines, mois, années à venir. Je suis attaché au club ; ce rôle me tient à cœur. Le championnat sera compact, la série a connu des bouleversements, je ne vois pas d’équipes faibles. On a les qualités pour le bord de la colonne de gauche ! Il faudra s’adapter à un rythme plus élevé, à plus de roublardise. À moi d’aider l’équipe. » Nicolas NORTIER

Pas question de louper le tour final cette année pour les Tanneurs !

« Favoris, oui, mais on n’est pas les seuls ! »

PROVINCIALE 2A – FC Enghiennois

Pointé douze fois par les entraîneurs comme favori numéro un, Enghien en prend bonne note tout en soulignant qu’il ne sera pas seul sur son île.

Matthew Verhaeren se réjouit : « Je mentirais en disant que je suis surpris qu’on nous désigne comme favoris car on s’est donné beaucoup de chances de figurer au mieux : la quasi-totalité du noyau est restée alors qu’on a convaincu les joueurs ciblés de nous rejoindre. » Justement, avec Demolie et Coulibaly venus de Rebecq largement supérieurs au niveau, on se demande comment le club s’y est pris… « Ils ont voulu me rendre la pareille par rapport à des services rendus quand j’étais à Rebecq. Régis était mon petit frère alors que j’avais pris Coulibaly sous mon aile. Ajoutez les Leleux, Ruggeri et Mputu de Péruwelz et Belœil, c’est vrai que l’effectif a fière allure. Je n’oublie pas non plus les Okala et Noussi nos jeunes pousses venues de P3. On assume mais Hensies a énormément de qualités, sans compter Estaimbourg, Wiers, Ellezelles et Obigies. Ce qui fait la beauté de la série, c’est qu’elle se renforce chaque année. » Histoire de ne rien lais-

ser au hasard, le club a recruté Laurent Megank venu de la REAL et qui devient RTFJ et T3 : « C’est un confort pour moi, une énorme plus-value, ça permettra de faire évoluer les entraînements et d’avoir un troisième avis avec celui de Jérémy (Kina). Ce qui est chouette aussi, c’est qu’il n’y a aucun frein sportif ; on sait que l’écart entre P2 et P1 est conséquent mais si on y accède, on fera les efforts pour s’y maintenir. »

Quand on évoque la préparation, on sent Matthew énervé : « J’ai du mal à comprendre que l’on me demande d’être prêt après quatre semaines, alors que le Brabant wallon reprend quinze jours plus tard. Comprenne qui pourra ! »

« Doucement mais sûrement »

Les plus : « La mentalité ! Beaucoup de joueurs se fréquentent en dehors du foot. On a apporté du métier, de l’expérience et du football. À titre personnel, l’arrivée de Laurent Megank. » Les moins : « Il faudra voir comment certains de nos joueurs

annoncés au-dessus du lot vont s’en sortir sur des terrains compliqués ou quand on sera dans le dur. J’aurai encore des vacanciers en septembre, ce n’est pas évident. » Le tiercé de Matthew : Hensies, Estaimbourg et Enghien. Didier Magnus, le directeur sportif, a les mêmes arguments pour justifier le qualificatif de favori et y ajoute un élément : « Si les joueurs ont accepté de rester, c’est la preuve qu’on s’en occupe bien, non ? Ce ne sont pas des enfants gâtés mais presque, sourit-il. On reste sur trois participations au tour final, on a pu voir

l’an dernier ce qui manquait – la concrétisation puisque défensivement, on tenait la route – on a bien ciblé et remis de l’expérience dans chaque ligne avec Demolie, Delvaux et Coulibaly, tout en continuant à miser sur la jeunesse. Sur le papier, on a comblé les manquements, on verra sur le terrain. Soyons prudents, même si les matchs amicaux sont encourageants. » Si le club est prêt à monter ? « Joker, on avance doucement mais sûrement », dit un DT qui souligne la bonne santé des jeunes et la collaboration P2-P3.

« Match par match, on verra où çanousmènera »

PROVINCIALE 2A – JS Isièroise

Succéder au boss Johan Devos resté cinq ans à la Jeunesse, c’est un sacré défi que l’optimiste Dimitri Van Nieuwenhove envisage avec le sourire.

Dimitri Van Nieuwenhove annonce : « Je reprends le flambeau des mains de Johan Devos qui reste sur un beau palmarès malgré une dernière saison compliquée où il a arraché un maintien quasi synonyme de titre, il faut lui rendre ses mérites. Quand Isières s’est manifesté, je n’ai pas hésité. J’ai joué avec l’équipe B et le fait de reprendre une équipe A – ma première expérience – a fait pencher la balance. Mais aussi car le club compte sur ses jeunes, un travail que j’aime. J’avais besoin de tenter l’expérience même si le Pays Vert est mon fief car j’y suis resté plus de dix ans. Émotionnellement, ça n’a pas été facile de quitter le président Dubois même s’il était content pour moi. » Le saut dans l’inconnu ne lui fait pas peur, les prestations en Coupe de Belgique contre Pâturages et Biesme lui donnent raison : « Je suis satisfait de la prépa, je sens bien le groupe qui bosse et a adhéré à nos idées. Le stage à Baileux a

permis de se connaître, le match de Coupe où on a tenu la dragée haute à Biesme en jouant au foot prouve qu’on va dans le bon sens. » Le groupe réduit ne lui fait pas peur : « 20 joueurs plus deux U19 –Ronlez et Monnier – sans compter le roulement avec l’équipe B, ça fonctionnera. »

« Un maximum de plaisir »

L’objectif ne se définit pas en termes de place : « Je découvre le groupe et la série, on voudra d’abord prendre un maximum de plaisir sur le terrain sans se projeter. Un match à la fois. De toute façon dans la série, tu luttes soit pour le titre ou le maintien. Hensies et les cadres, Herseaux, Estaimbourg, Obigies ou Enghien, seront là… Notre début de calendrier est solide : on reçoit Anvaing, on va à Templeuve le week-end de la ducasse d’Ath et on enchaîne avec Luingne B. Il faut absolument enclencher la spirale positive. »

Les plus : « La jeunesse et sa fougue qui devraient nous valoir de belles surprises

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La JS ne repart pas de zéro mais presque… Elle entame un nouveau cycle !

mais aussi parfois des déceptions. L’effectif est équilibré, on a ramené des gars de la maison et expérimentés (NDLR : Masson et Mary) alors que les Smajo et Versaevel se sont bien fondus dans la mêlée. Enfin, la mentalité que l’on ne doit plus vanter. Dernier élément : les terrains qui ont été refaits permettant de bosser dans les meilleures conditions. » Très peu de moins vu le positivisme : « La dégradation des surfaces avec la météo et les nombreuses équipes y évoluant. » Son tiercé : Enghien, Estaimbourg et Hensies.

On a titillé Anthony Mary qui avait assuré il y a deux ans finir sa carrière mais qui revient : « J’entame la dernière des avant-dernières saisons », se marret-il, alors qu’Alex Auvens, capi suite au départ de Ludo Bronier, entame sa septième saison à la JS : « Il fallait recréer un groupe, une atmosphère isiéroise qui avait un peu disparu. Les U19 intégrés, les anciens rapatriés ont fait disparaître mes craintes de départ. Et je pense qu’on peut passer une saison paisible… » Nicolas NORTIER

Nicolas NORTIER
Enghien assume son statut de grosse cylindrée mais il y en aura d’autres…

Engranger trente-cinq points au plus vite !

PROVINCIALE 2A – RSC Templeuvois

Sauvé à l’issue des barrages, le Sporting espère éviter cette pénible épreuve lors de cette saison, mais il faudra cravacher même si les qualités sont là.

Du côté de Templeuve, on a enlevé le lustre accroché à la buvette par Jean-Do Vessié à l’issue de son règne tout en allumant deux bougies à l’effigie de David Roland et d’Arnaud Croin, ses successeurs… « Prendre la succession d’un tel monument ne sera pas facile », sourit Arnaud Croin qui a côtoyé la bête pendant dix ans. David Roland acquiesce avant d’énoncer les objectifs : « La série sera équilibrée, il n’y aura pas d’oiseau pour le chat, à nous de nous donner les moyens de pouvoir évoluer avec sérénité histoire de prendre la bonne trentaine de points nécessaires au maintien. Pas question d’attendre les cinq derniers matchs de la compétition pour être rassurés. » « Il faut donner plus. On a fait deux nuls contre l’Union et Brunehaut : c’est insuffisant », ajoute Arnaud. On sent un peu d’inquiétude du côté de la Providence. « Les amicaux ne sont pas exceptionnels, et il reste encore beaucoup de boulot pour intégrer le nouveau

système qui devrait nous permettre de mieux jouer au foot. On est encore en période d’essais, j’espère seulement que les joueurs ont compris qu’il faudra être directement prêts. Je pense vraiment qu’il faudra cravacher pour s’en sortir, poursuit Arnaud. La préparation se déroule globalement bien ; on ne doit pas déplorer trop de vacanciers ce qui ne sera malheureusement pas le cas en septembre. On a construit un noyau conséquent, la concurrence peut s’exercer, les absents ayant toujours tort, on s’adaptera. De toute façon, celui qui ne s’entraînera pas assez ne jouera pas. Les joueurs le savent. »

Une remarque, c’est en face ! L’occasion de lui demander si son statut de T2 et joueur n’est pas embêtant : « Ce n’est pas évident de concilier les deux mais quand je coache avec David, je m’entraîne individuellement pour rester à niveau. » Prendre aussi la température sur sa collaboration avec David : « Je le connais depuis vingt ans tout

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en ayant joué avec lui neuf ans. La plupart des joueurs l’ont aussi eu comme équipier, ce qui va faciliter les choses. Il explique posément ce qu’il attend, reste calme mais n’a pas de porte de derrière. Quand il doit dire quelque chose, il ne se gêne absolument pas. »

Les atouts templeuvois : « La nouvelle ère qui doit amener un renouveau. On a pu garder l’essentiel du groupe, c’est une preuve de confiance, surtout que les conditions financières ont changé. Chapeau aux joueurs. Même si ça ne concerne pas directement la P2, je voudrais signaler la

belle évolution de nos équipes de jeunes. Dans quelques années, on peut espérer que certains frappent aux portes de nos équipes premières. »

Et sur l’autre plateau de la balance : « Nos rencontres amicales tout simplement insatisfaisantes. On n’a encore rien montré. Le terrain en réfection (NDLR : des camions ont complètement dégradé un côté de la surface), l’absence de matches en Coupe du Hainaut et les quelques blessés. » Et le tiercé des coaches : Enghien, Hensies et Obigies. Nicolas NORTIER

Le tour final reste toujours un objectif anvinois

PROVINCIALE 2A – Athletic Club Anvaing

On entame une nouvelle ère à Anvaing : après les années Browaeys, place au retour d’un fin connaisseur de la série et du foot : Bernard Lenelle.

Jugez donc : « La saison, je la prévois calme et sereine ! » Ça s’appelle le résumé présidentiel – la touche Pierre Delcoigne – qui a pourtant connu quelques remous durant l’entre-saison avec le départ de Michaël Browaeys remplacé… quelques jours par Alex Depraetere avant que celui-ci ne décline le poste pour raisons professionnelles. Pas de quoi troubler le prési qui a sorti un – joli ! –lapin de son chapeau en permettant à Bernard Lenelle de revenir sans une série qu’il apprécie : « Je l’avais rencontré à Isières l’année passée, il m’avait dit qu’on avait une bonne petite équipe, ça m’était resté dans un coin de la tête. Les discussions n’ont pas duré longtemps. Il va amener un peu plus de poigne, ça ne peut que faire du bien à l’équipe. Le noyau me semble bien balancé, je n’ai pas de crainte pour la saison. On vise le Top 5 et une participation au tour final, comme chaque année. Pourquoi changer ? »

Bernard Lenelle n’a pas tardé à se fondre dans son nouvel environnement : « J’ai rencontré des dirigeants ambitieux, compétents ; même s’il y a toujours des détails à régler dans ce club fort familial qui manque un peu de professionnalisme, j’espère pouvoir m’y ancrer à long terme et le faire évoluer. » On reconnaît bien là le souci du détail de Bernard !

« Un grand respect mutuel » Sa première année lui permettra de découvrir, ce qui n’enlève absolument rien aux ambitions : « Je ne connais pas encore tout de la boutique. On va essayer de prendre un bon départ – ce n’est pas dans les habitudes du club ! – en envisageant un match à la fois et en se disant aussi qu’à notre niveau, le football reste avant tout un moyen de s’amuser. Le tour final reste un objectif mais c’est trop tôt pour dire si on l’atteindra. Le groupe est en tout cas très réceptif, à l’écoute. Je ressens un grand respect mutuel. La menta-

Il faudra un peu de rodage mais on peut raisonnablement attendre l’Athletic.

lité est également bien présente. »

Dans une série dont Bernard dessine les contours : « C’est simple, les équipes qui ne joueront pas la tête se battront pour le maintien. Je ne dis pas qu’il y aura deux groupes distincts mais on verra la différence entre les favoris et les autres. » Les plus : « La mentalité d’un groupe exceptionnel très réceptif. L’esprit du club, très familial. » Les moins : « J’espère que l’on pourra accrocher le bon wagon immédiatement surtout vu notre calendrier compliqué. On va à Isières, on reçoit Her-

seaux, on se déplace à Wiers avant d’accueillir Ellezelles. Excusez du peu ! » Le capitaine Dylan Rigaut qui multiplie les années au club se réjouit des changements et de la saison à venir : « Le coach est plus autoritaire, direct, ce qui me convient. Même si le groupe n’est pas encore au complet, je sens que ça se passera bien. Notre foot devrait être plus adulte. Les renforts tiennent la route, on aura plus de percussion, on peut réaliser un truc. » On ne demande qu’à voir !

Nicolas NORTIER

Un nouveau chapitre s’ouvre à la Providence et il est plein de péripéties…

Les Velainois font du beau jeu une priorité

Provinciale 3A – Entente Velaines Enclusienne

Avec un groupe renforcé, Velaines sera attendu chaque semaine et devra se focaliser sur son propre jeu pour défendre son étiquette de gros favori.

Attendus au tournant après une campagne de transferts pour le moins retentissante, les Velainois savent qu’ils ont toutes les cartes en main pour vivre une belle saison. Suite au départ de Patrick Billiet en cours du dernier exercice, c’est Julien Collie qui a repris le groupe et c’est son adjoint Maxime Delannoy qui s’y colle pour évoquer les ambitions de l’équipe : « Avec tous les nouveaux joueurs qui ont débarqué au sein du groupe, nous savons que la mayonnaise doit prendre et qu’il faut éviter de répéter les erreurs du passé. Quelques tensions ont mis à mal l’ambiance lors du dernier championnat et nous repartons sur de bonnes bases avec à la fois l’envie d’aller le plus loin possible mais surtout de pratiquer du beau football. Si la préparation se passe bien, nous sommes contrariés par la blessure de Boris Gisselin sur qui nous comptions énormément. En fonction de la gravité de sa blessure, nous chercherons peut-être un renfort supplé-

mentaire pour compenser. »

« Il reste pas mal de travail » Ce contretemps ne doit certainement pas cacher les bonnes dispositions affichées par le groupe depuis la reprise. Le noyau est bien présent à l’entraînement et le nouveau coach a d’ores et déjà imposé sa rigueur. « Le système de jeu commence à prendre forme et c’est important car on doit avant tout se soucier de la façon dont on prestera. Certes, nous serons attendus chaque semaine, mais même si certains échos semblent dire que la série sera moins forte que la saison dernière, il ne sera pas plus facile pour autant d’émerger en fin de saison. Les premières rencontres ont permis de voir qu’il nous reste pas mal de travail, notamment en Coupe contre Herseaux, où on a clairement vu que nous ne sommes pas encore au point physiquement. Avec un championnat qui commence très tôt, il est hors de question de paniquer mais on sait qu’il faudra encore un peu de

temps pour tirer le meilleur de ce groupe, poursuit Maxime qui sait qu’il faudra aussi gérer un groupe large avec une concurrence féroce. Chaque joueur doit saisir sa chance, ce qui est plutôt positif. Derrière, il y a aussi une belle P4 qui peut dépanner en cas de besoin. » Malgré une étiquette de favori à défendre, le staff velainois préfère se décharger de toute pression et verrait bien Péruwelz B décrocher les lauriers en avril prochain. « C’est une série ouverte avec beaucoup d’équipes ambitieuses. Péruwelz B disposera des renforts de

première provinciale, tout comme Molenbaix qui a les armes pour finir sur le podium. Une surprise n’est pas à exclure, raison pour laquelle on peut imaginer voir Hérinnes finir dans le Top 3 », poursuit Maxime Delannoy qui verra son équipe commencer son championnat avec prudence sur le terrain du FC Brunehaut, un match piège qu’il faudra gérer avec la plus grande prudence. Le président Xavier Pirotte et ses comitards espèrent enfin pouvoir sabrer le champagne en fin de saison.

Vincent COPPENOLLE

Péruwelz B semble beaucoup mieux armé

En ajoutant une dose d’expérience, de caractère et quelques jeunes fort prometteurs, Péruwelz devrait être en mesure de viser le Top 5.

AProvinciale 3A – Péruwelz FC B ÉdA –

près deux saisons d’excellent travail à la tête de l’équipe, Edwin Malice a cédé le relais à Olivier Gossuin, un habitué des séries provinciales qui redécouvre les joies de diriger une équipe première : « Après des expériences à Vaudignies, Thumaide et Havinnes, j’avais pris un peu de recul pour me recentrer sur les jeunes et les U19 athois en particulier. Quand on m’a proposé le challenge à Péruwelz, je n’ai pas hésité longtemps puisque c’est un club où j’ai connu d’excellentes années comme joueur avec trois titres de champion. Je connais tout le monde et le club garde les pieds sur terre, c’est donc très naturellement que j’ai accepté. » D’autant qu’Olivier va poursuivre sa mission de formation avec des jeunes du cru : « Il n’y a plus d’équipe U19 cette saison, donc des jeunes vont intégrer mon groupe, j’espère pouvoir les faire progresser. Pour les encadrer, on a aussi fait quelques transferts avec notamment quelques

noms connus à l’image du gardien Alexis Duhamel, qui a fait toutes ses classes aux Francs Borains, de Jules Ergo en provenance de Wiers ou de Julien Weynants qui reprend le football et pourra certainement nous montrer toutes ses qualités de buteur. Parmi ceux qui étaient déjà là la saison passée, il y a des garçons qui ne manquent pas de talent et je suis certain qu’on peut réaliser de belles choses ensemble. Les ambitions sont d’ailleurs assez claires puisque nous visons une place dans le Top 5. Si l’équipe est bien balancée, on peut aussi compter sur des renforts de P1. J’ai la chance d’avoir des postes dédoublés et de pouvoir faire jouer la concurrence. Par ailleurs, l’autre objectif reste évidemment de pouvoir envoyer des jeunes en P1 s’ils le méritent. »

« Ne pas regarder les autres » Olivier Gossuin sait que la série s’annonce très ouverte mais se fait une petite idée des noms des favoris : « On

Après une saison en demi-teinte, Péruwelz semble mieux armé cette fois-ci.

parle beaucoup de Velaines qui a bien recruté et ne pourra pas se cacher. Je sais aussi que Molenbaix B s’annonce comme un adversaire très costaud. Derrière, c’est évidemment plus compliqué de citer d’autres équipes mais l’important sera de se concentrer sur nous-mêmes. Les premières rencontres m’ont bien permis de faire tourner l’effectif, de voir un maximum de joueurs. Avec les vacances et un championnat qui commence vraiment très tôt, je ne m’attends pas à trouver le bon équilibre tout de suite, mais je suis confiant.

Quand je suis allé voir l’équipe la saison passée, je trouvais qu’il manquait un peu de caractère. Certains joueurs sont trop gentils et nous avons réussi à apporter un peu de caractère. J’espère voir un groupe avec de la rage sur le terrain. » Battus au deuxième tour de la Coupe du Hainaut par la P2 de Wiers, les Bleu et Blanc d’Olivier entameront le championnat par un duel de prestige contre Béclers avant de se déplacer à Hérinnes. Pas facile à négocier ! Vincent COPPENOLLE

C’est un groupe très appliqué à l’entraînement qui a posé lors de la photo.

Au FC Brunehaut, on vise avant tout le plaisir

Provinciale 3A – FC Brunehaut

Les promus dirigés par Christophe Legat et Jean-Michel Bray sont bien armés pour se stabiliser dans une série qu’ils découvrent avec humilité.

Lorsqu’il a accepté de reprendre le projet d’équipe première avec Vincent Williame il y a de cela trois ans, Christophe Legat espérait naturellement que le FC Brunehaut rejoindrait la P3. Et c’est désormais chose faite mais c’est sans son fidèle ami que le coach devra gérer : « Quand Vincent a annoncé qu’il arrêtait, j’ai aussi pensé mettre un terme à cette aventure mais la montée était acquise et les joueurs sont venus me voir en disant que j’étais la personne idéale pour reprendre le groupe. Pour vivre une saison tranquille, on a décidé de faire confiance au noyau de l’an passé tout en activant quelques contacts. L’écart entre la P4 et la P3 n’est pas énorme et le maintien ne semble pas être un objectif insurmontable. J’ai réussi à faire venir Steven Maréchal et Thomas Schieja du Pays Blanc alors que Mathew Lysen nous avait déjà donné sa parole. J’ai aussi pu trouver de la vitesse avec quelques jeunes de l’US Mouscron et nous allons intégrer quelques jeunes qui

vont très vite se fondre dans le groupe. »

Un comité qui fait le maximum Bien au-delà des résultats, Christophe Legat espère faire parler de son club en bien : « Nous essayons tout d’abord de proposer du beau jeu, de construire des actions de derrière et de progresser avec des jeunes qui vont gagner en expérience mais on veut avant tout prendre du plaisir sur le terrain. On sait qu’avec les jeunes, il faudra du temps pour franchir les étapes, mais le club nous soutient très bien et nous pouvons compter sur des bénévoles comme Manu et Laurent Chantry, Guy Quitellier et Sébastien Dupont qui font le maximum pour que le club vive bien. Je fais partie de cette génération nostalgique des belles années à Hollain où j’ai joué chez les jeunes. Même si les mentalités ont changé, j’espère que notre club pourra un jour inscrire de nouveau des équipes d’âge en commençant peut-être par les U8 et les U10. Pour l’heure, derrière notre équipe première, il y aura sur-

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tout une réserve qui doit s’amuser. » Dans un championnat qu’il découvre, le FC Brunehaut va devoir se faire une place mais reste globalement assez optimiste : « Malgré les vacances, nous restons sur quatre très bonnes semaines de préparation en ayant affronté plusieurs équipes de P4 et de P2. Je sens que nous sommes dans les temps mais il va désormais falloir que les absents des dernières semaines s’adaptent au groupe. En championnat, nous serons directement mis dans le bain puisque nous recevons Velaines qui s’annonce comme l’ogre de

la série. C’est sans doute un avantage de commencer par un gros morceau puisque nous n’aurons rien à perdre, poursuit le coach des promis qui salue les efforts pour que son équipe joue dans les meilleures conditions. La commune de Brunehaut vient tondre, on a remis de la terre et semé le terrain principal. On peut s’entraîner sur la deuxième pelouse et on espère prochainement installer de l’éclairage alors que les vestiaires bénéficient d’un nouveau carrelage. Bref, nous sommes prêts pour une belle saison. »

De grandes ambitions pour les Hérinnois

Provinciale 3A – FC Hérinnes

Les promus hérinnois comptent sur leurs qualités techniques pour créer quelques surprises et viser bien plus que le simple maintien.

Les apparences sont trompeuses et le parcours des promus hérinnois durant la période de préparation en est la preuve. Si les entraînements des derniers jours ont été désertés par une grande partie de l’équipe et si le coach Sofian Hamdi s’est retrouvé avec six joueurs à disposition, le groupe s’est bizarrement reconstitué pour les matches de Coupe du Hainaut avec, à la clé, des succès que le mentor français a pu savourer méritoirement : « Il est vrai que le taux de présence en semaine n’est pas glorieux car je compose avec ceux qui travaillent tard, les vacanciers et déjà quelques blessés. C’est d’ailleurs dans cette optique que je cherche à compléter mon noyau actuellement composé de 18 joueurs. Pour le reste, je ne peux qu’être heureux de ce que les garçons ont montré jusqu’ici. Lors du premier tour à Houtaing, le but était de se qualifier mais la semaine suivante, sur la pelouse de la P2 d’Ellezelles, c’est un petit

exploit qu’on a créé en s’imposant sur un score arsenal et en faisant preuve de réalisme offensif et solidité défensive. Dans cette optique, le match du troisième tour à Trivières se présentait déjà comme une récompense et un chouette match de gala avant la reprise du championnat de ce samedi 17 août en soirée à Estaimbourg B pour un derby qui devrait plaire. »

« Une absence de pression » En faisant monter Hérinnes au printemps dernier, le jeune coach de 33 ans a remercié à sa façon le comité qui lui avait fait confiance : « J’avais connu une première expérience avec la réserve il y a trois ans et quand l’équipe fanion était montée en P3, j’espérais pouvoir la coacher. Quand le comité s’est restructuré l’été passé, Guillaume Messiaen m’a rappelé et m’a offert une chance que j’ai su saisir. J’ai pu emmener dans mes bagages des joueurs que je connais bien, essentiellement français, et le groupe devrait avoir

Les deux noyaux ont posé ensemble lors d’un entraînement commun.

fière allure s’il parvient à progresser physiquement. De notre côté, on se base surtout sur de grosses individualités mais on sait que la série sera bien plus relevée que lors de notre passage en P4. » Sofian se montre assez ambitieux en évoquant les objectifs qu’il s’est fixés pour son groupe. « Finir dans le Top 10 serait une satisfaction et une place au tour final serait magnifique. C’est peutêtre ambitieux mais on ne peut se contenter d’assurer le maintien. En foot, beaucoup de choses sont possibles. Et j’avoue

aussi que je ne connais pas vraiment nos adversaires, hormis les équipes que nous avions déjà rencontrées l’an passé comme Rumes qui s’appuie sur un excellent entraîneur. Notre autre objectif est évidemment de faire progresser les garçons du noyau en sachant que beaucoup d’entre eux rêvent de pouvoir jouer plus haut même si tout le monde se sent bien à Hérinnes où l’esprit familial et l’absence de pression nous permettent d’évoluer dans des conditions idéales. »

Les promus ont déjà montré qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration.

Ce Risquons-Tout vaut la colonne de gauche

Provinciale 3A – RAS Risquons-Tout

En attendant leurs nouvelles installations, les joueurs mouscronnois espèrent bien créer quelques surprises sur le terrain de la Fraude.

Les supporters du Risquons-Tout ne devront pas se tromper d’itinéraire quand ils iront encourager leur équipe puisque le terrain habituel subit un fameux lifting. « La première partie des travaux est terminée. Après les congés, le chantier devrait reprendre le 31 août et on nous annonce encore six mois de chantier, nous explique le coach Anthony Lefebvre qui se doute que son équipe jouera probablement toute la saison sur le deuxième terrain, situé à la rue de la Fraude, dans le quartier du Mont-àLeux. Ce sont habituellement nos jeunes qui y évoluent, mais nous allons désormais avoir toutes les équipes sur la même surface avec les risques que ça représente. De notre côté, on se dit que c’est un mal nécessaire car ça fait dix-huit ans que nous attendons des nouvelles installations et nous savons que ce sera magnifique quand ce sera terminé. » Cette saison de transition ne va nullement atténuer les ambitions d’une

équipe qui avait réussi son retour en P3 la saison passée et qui était même passée tout près d’une place au tour final. « Nous avons toujours des regrets d’avoir connu un mauvais début de saison mais nous savons que le scénario risque de se reproduire cette année puisque nos nombreux Français prennent leurs congés alors que le championnat aura repris. Je signe des deux mains pour qu’on vive la même campagne et qu’on continue à montrer de belles choses. Notre club n’a pas l’ambition de rejoindre l’antichambre de l’élite même si une montée ne se refuserait pas. Nous avons une vision plus globale avec notamment notre école de jeunes qui fonctionne plutôt bien et qui vient d’obtenir son premier label. »

Avec des éléments de la P4 Le coach a vu son équipe connaître une période des transferts plutôt agitée : « Nous avons effectivement connu quelques départs, mais nous restons en bons termes avec tout le monde. Certains

garçons ont mis un terme à leur carrière alors que d’autres partent à Herseaux où évoluent également leurs enfants. Pour les remplacer, nous avons fait monter des joueurs de P4 et recruté quelques bons joueurs à l’image d’un Azzedine Derdour, de Gwendal Sadaune et Nicolas Leblond. Nous espérons encore signer l’un ou l’autre joueur, histoire de pouvoir compléter un groupe qui aura fière allure. »

Dans le staff aussi, Anthony Lefebvre a composé avec le départ de son T2, Steve Herssens, qui avait besoin de prendre un peu de recul et ne se sen-

tait plus prêt à s’engager pour une nouvelle saison complète. C’est donc Hafid Hadjou, qui était pourtant annoncé à l’US Mouscron, qui rejoint le projet du Risquons-Tout. Et Anthony Lefebvre livre par ailleurs un pronostic surprenant pour la campagne à venir : « Tout le monde attend Velaines mais bien malin qui peut dire quel sera le podium final en fin de compte… Je m’attends plutôt à une surprise qui pourrait venir de Péruwelz B pour brûler la politesse à tout le monde. »

Pas question de faire un simple aller-retour

Provinciale 3A – FC Saint-Jean Tournai

Promus très tardivement, les joueurs tournaisiens entendent bien jouer le coup à fond et profiter de l’euphorie de la montée pour se stabiliser en P3.

Un retour en P3 n’est pas une mince affaire à gérer pour un club qui n’a plus goûté à la série depuis la belle époque du regretté Laurent Debeurne. Le FC Saint-Jean en sait quelque chose puisqu’après un tour final mené de main de maître, l’équipe n’a pas eu énormément de temps pour préparer la nouvelle aventure mais le coach Benjamin Legat a trouvé des renforts qui apporteront un peu de concurrence dans un groupe composé de copains : « Nos moyens sont limités mais on peut compter sur un président et un secrétaire qui se dépensent sans compter pour que tout le monde se sente bien. Nos forces se retrouvent dans l’esprit de groupe puisque les garçons sont réputés pour assurer l’ambiance à la buvette. Il n’est par contre pas question de sous-estimer un groupe qui est plein de qualités. Nous avons été chercher des joueurs qui se fondent dans le collectif et nous sommes assez optimis-

tes puisque nous visons une place dans le ventre mou du classement. »

« Rester dans l’euphorie »

C’est déjà la troisième fois que Benjamin Legat fait monter une équipe en P3 mais il espère désormais que son aventure à la tête de l’équipe sera plus longue que lors de ses expériences à Havinnes et à Wez-Guignies : « Je suis assez optimiste car il y a une bonne dose d’expérience dans le groupe. On sait que le début de championnat peut avoir une très grosse importance sur le moral des troupes et on espère engranger assez vite des points. On pense aussi à plus long terme puisqu’on a un groupe vieillissant et que les transferts ont été faits dans un but de rajeunissement des cadres. Je suis convaincu qu’après la saison exceptionnelle vécue en P4, on va bénéficier d’une certaine euphorie. Tout le monde garde le souvenir du test-match perdu contre Rumes mais si le groupe était complètement

Les joueurs de Saint-Jean visent le ventre mou de leur nouvelle série.

démoralisé sur le coup, il s’est superbement ressaisi pour réaliser un tour final parfait. Et c’est de cette expérience qu’on doit tirer des leçons pour se surpasser. » Les Tournaisiens aborderont le championnat sans pouvoir tirer de gros enseignements des rencontres de préparation car ils ont soufflé le chaud et le froid. La large victoire en Coupe contre Wez a été suivie par un non-match en amical contre Wiers B avant d’être sorti avec les honneurs par la Montkainoise au second tour de la même

coupe. « Il ne faut pas tirer d’enseignements trop vite car ce championnat sera très ouvert. Il est bien difficile de citer un favori même si le nom de Velaines est souvent évoqué. Il y aura des équipes B très fortes comme Péruwelz mais je pense que certains montants de P4 vont aussi créer des surprises à l’image de Rumes », conclut Benja qui sait qu’avec un championnat qui commence bien trop tôt, il devra attendre un peu avant de pouvoir tirer le meilleur de son groupe. Vincent COPPENOLLE

Vincent COPPENOLLE
Les Mouscronnois espèrent confirmer leur excellent dernier championnat.

Les grands travaux ont commencé à Escanaffles

Provinciale 3A – RCS Escanaffles

Le nouveau comité a construit un tout nouveau noyau qui espère vivre une saison tranquille et créer, si possible quelques surprises.

Il y a quelques mois, l’annonce du retrait du comité d’Escanaffles faisait l’effet d’une bombe, au point qu’on se demandait si le club parviendrait à survivre dans un avenir proche. Un groupe de sympathisants s’est alors formé pour tenter de sauver une association qui dispose d’une très longue histoire et c’est Jacky Boulanger qui s’est imposé comme le leader de ce projet. « Qu’on le dise clairement, nous sommes en pleine reconstruction. Il y a quatre mois encore, il ne nous restait que deux joueurs et on se demandait comment on pourrait aligner une équipe en championnat lors de cette même saison. Heureusement, le comité s’est mobilisé et nous avons pu compter sur la solidarité de plusieurs clubs voisins qui ont accepté de prêter plusieurs joueurs gratuitement. Construire un noyau n’a donc pas été facile et le choix de l’entraîneur a été tout aussi compliqué. Parmi les coaches chevronnés, beaucoup ont décidé d’arrêter car ils ne supportent plus les mentalités

actuelles alors que nous espérions aussi secrètement attirer un grand nom qui aurait pu, grâce à ses contacts, attirer des joueurs. Hélas, les meilleurs entraîneurs sont déjà pris ou sont trop gourmands. Nous avons également reçu pas mal de candidatures venant de France mais nous avons compris que beaucoup cherchent avant tout à se mettre en valeur plutôt que de rejoindre un vrai projet. »

« Adhérer à notre projet » Finalement, le choix se sera porté sur Jordan Dappreme dont le profil remplissait beaucoup de cases par rapport à ce qui était recherché. « Son travail avec les jeunes est reconnu et il a préféré devenir T1 chez nous plutôt que poursuivre comme P2 aux Vlaamse Ardennen », explique Jacky Boulanger qui espère à terme relancer des équipes de jeunes chez les Sucriers d’Escanaffles. Reste qu’il faut désormais créer un groupe, le faire progresser et lui donner les armes de se maintenir en P3.

« Je suis assez confiant même si ce championnat s’annonce assez dur. Le groupe est composé de garçons venant d’horizons très différents avec des Français et des joueurs de la région. Certains sont déjà passés par Escanaffles par le passé mais nous avons surtout insisté pour que chacun adhère à notre projet. Les joueurs ont bien compris qu’ils sont là pour relancer notre club. Les premières impressions sont très positives et la victoire au premier tour de Coupe du Hainaut nous fait déjà beaucoup de bien au moral. Nous savons que nos adversaires s’attendent à

des rencontres faciles contre nous. On va dès lors tout mettre en œuvre pour leur prouver que ces impressions sont fausses et qu’il faudra réellement se battre pour nous prendre des points. Le seul regret est finalement que le championnat recommence si tôt car beaucoup de joueurs sont encore en vacances et nous ne disposerons pas d’un noyau complet avant quelques semaines », conclut le dirigeant qui espère bien qu’Escanaffles créera quelques belles surprises tout au long de cet exercice 2024-2025.

Poursuivre sur la lancée de la saison passée

Provinciale 3A – RFC Tournai B

Longtemps impliqués dans la course au maintien, les Tournaisiens ont fini la saison dernière en boulet de canon et doivent garder le même rythme.

Même si sa carrière de coach est loin d’être aussi longue que celle de certains confrères de la série, Thomas Vandecasteele peut afficher beaucoup de sérénité en entamant le nouveau championnat. Pour sa deuxième saison à la tête du FC Tournai B, l’ancien mentor d’Ere B sait qu’il dispose des armes pour vivre une saison bien plus tranquille que les précédentes. « En effet, je commence à m’habituer aux couloirs du Stade Luc Varenne et aux joueurs ainsi qu’aux jeunes que j’ai pu régulièrement côtoyer lors des derniers mois. Et c’est toujours un avantage de connaître les jeunes qui sont intégrés dans mon noyau. Nous avons également l’avantage de travailler dans la continuité même si quelques joueurs sont partis cet été. Lors du dernier exercice, quelques joueurs du noyau de nationale étaient venus nous aider et je comprends parfaitement qu’ils avaient l’ambition de jouer plus haut que

la P3. C’est aussi très bien pour Bryan Bocquet d’avoir pu signer à Néchin, en P1 », explique Thomas. Pour compenser ces quelques départs, le staff tournaisien s’est mis en quête de renforts susceptibles d’apporter directement leur expérience à un effectif qui reste très jeune. « C’était vraiment nécessaire d’avoir un joueur de plus dans chaque ligne. Nous avons trouvé notre bonheur avec Jérôme Soudan, Terence Kouvoua et Tony Dubois qui, après une saison en demi-teinte, dispose de toutes les cartes pour se relancer et prouver qu’il n’a rien perdu de ses qualités. Il n’est par ailleurs pas impossible qu’on trouve encore un pion ou l’autre d’ici la fin du mois d’août pour compléter un noyau qui a gagné en quantité et en qualité. »

Garder une certaine régularité Au rayon des ambitions, le groupe entame aussi la saison sans la moindre pression. L’écart entre l’équipe fanion

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Les Tournaisiens semblent avoir mûri et peuvent espérer un Top 5.

et la P3 étant désormais abyssal, il est peu probable que des joueurs de Nationale viennent renforcer le groupe de Thomas Vandecasteele : « On ne le dit pas pour duper nos adversaires. Au contraire, on a bien bossé pour disposer d’un groupe qui tiendra la route. Notre dernière tranche en 2023-2024 avait été très satisfaisante avec 21 points engranger. Il faudra évidemment poursuivre sur cette lancée pour espérer s’approcher du tour final. Actuellement, notre seul regret est de devoir composer avec beaucoup

d’absents et de savoir que je n’aurai un groupe au complet que dans le courant du mois de septembre. Pour nos premières sorties estivales, j’étais déjà bien heureux de coucher quinze noms mais quand tout le monde sera rentré, la concurrence devrait nous être très bénéfique. Reste toutefois à voir comment certains jeunes accepteront les premières sélections. Avec un noyau large, il sera également important de garder une certaine régularité et de garder tout le monde impliqué. » Vincent COPPENOLLE

Escanaffles attendra le fin du mois pour compter sur un groupe au complet.

Béclers se met dans une position d’outsider

Provinciale 3A – FC Béclers

Valeur sûre de la série, la formation tournaisienne semble capable de créer quelques surprises mais elle n’avoue pas de grandes ambitions.

Les années se suivent et se ressemblent du côté de Béclers où le discours de Philippe Breyne reste le même. Les Tournaisiens ont l’habitude de se montrer modestes en évoquant leurs ambitions, ce qui ne les empêche généralement pas du tout de jouer un rôle de trouble-fête dans la série de P3A.

Il est vrai que si l’équipe joue chaque année la carte de la continuité, le renouvellement des cadres reste l’éternel souci dans un club qui a arrêté sa P4 il y a un an et qui ne compte plus qu’une seule équipe première. « J’entame cette septième saison avec des bonnes nouvelles puisque nous avons réussi à engager quatre renforts et faire aussi revenir Maximy Degouys, ce qui ne nous était plus arrivé depuis quelques années », plaisante Philippe Breyne qui rappelle à quel point recruter des joueurs est de plus en plus compliqué. « Nous conservons malgré tout le même discours puisque le maintien sera notre principal objectif et que l’on

prendra tout ce qui se présentera comme du bonus. Je suis persuadé que ce sera malgré tout compliqué de finir une nouvelle fois dans le Top 5 car si certains annoncent un championnat moins relevé que par le passé, je préfère parler d’une série qui sera très différente avec de nombreuses nouvelles équipes qui vont en grande partie changer le visage de la troisième provinciale. »

Départ de cadres à compenser Le coach mouscronnois, qui a failli créer l’exploit lors du précédent tour final, ne veut certainement pas mettre la charrue avant les bœufs et entamera la compétition avec prudence : « Plus personne ne parle de ce tour final et les joueurs sont pleinement concentrés sur la saison à venir. De mon côté, je suis assez satisfait par la condition physique affichée par les garçons lors de la reprise, ce qui est vraiment un point encourageant. J’ai aussi eu la surprise d’avoir une quinzaine de joueurs lors des pre-

miers entraînements alors que nous avions du mal à être douze la saison passée. Pour le reste, il faudra composer avec pas mal de choses comme le départ de quelques cadres comme Louis Deparis, Fletcher Chotin et Arnaud Dervaux qui tenaient un rôle très important dans le groupe. Nous avons misé sur quelques jeunes qui veulent apporter quelque chose au groupe. Ils sont certainement moins expérimentés, mais leur fraîcheur et leur folie ne peuvent faire que du bien. »

Ce championnat, Philippe Breyne le voit sans surprise, dominé par une

équipe de Velaines qui a clairement affiché ses ambitions : « Ils ne peuvent plus se cacher mais le principal danger pour eux viendra certainement des équipes B comme Molenbaix ou Péruwelz, et sans oublier le Risquons-Tout qui voudra certainement passer un cap cette saison. De notre côté, on s’inquiète un peu pour la reprise du championnat qui arrive très tôt cette année, puisque j’aurai quelques absents pour les premières rencontres qui nous opposeront justement à Péruwelz B et au Risquons-Tout. »

Néchin B mise principalement sur l’expérience

Provinciale 3A – SC Néchin B

Les promus néchinois disposent, sur papier, d’un effectif solide qui devra être épargné par les blessures s’il veut assurer son maintien.

Quand on évoque la promotion de Néchin en troisième provinciale, le coach Benjamin Happe sent encore des frissons et se rappelle le deuxième tour extraordinaire livré par son équipe : « Nous occupions la neuvième place en janvier et plus personne ne pensait aller chercher quelque chose… Je savais qu’il faudrait un miracle et tout gagner. C’est ce qui s’est produit avec un groupe qui n’a jamais rien lâché et des renforts de P1 qui ont pleinement joué leur rôle. »

Le tour final a permis aux Frontaliers de monter mais le plus dur restait à faire : composer un groupe qui tiendrait la route dans sa nouvelle série. « Nous avons essentiellement misé sur l’expérience avec les joueurs de l’an dernier qui sont toujours là mais aussi les retours de quelques garçons qui sont déjà passés par Néchin. Je peux compter sur des gars qui ont du football dans les jambes comme les Lecoustre, Clarisse, Gobert,

Delval et Wallez et le club est bien conscient que les joueurs de P1 qui viendront nous renforcer devront faire de leur mieux. Le noyau n’est pas très large mais je compte aussi sur l’équipe réserve qui dispose de quelques bons éléments qui seront également très utiles », poursuit un Benjamin Happe qui sait que la reprise du championnat aura un goût particulier. « Nous rencontrerons en effet Rumes, un adversaire que nous n’avons jamais rencontré l’an passé en P4. Suite à des problèmes d’effectif, nous avions déclaré forfait à deux reprises. Notre début de saison se poursuivra par des duels contre Molenbaix B et Bléharies, de quoi se situer face à des adversaires solides. »

Un rêve secret de Top 5… Le coach néchinois sait qu’il reste du travail pour être performant mais se montre optimiste : « C’est surtout physiquement qu’il faut se mettre à niveau. Le groupe n’est pas très jeune et a encore

Le promu pourra compter sur des renforts de P1 et la belle équipe réserve.

besoin d’un peu de temps mais nous restons ambitieux. Certes, on n’a aucun objectif réel hormis d’assurer le maintien le plus vite possible mais l’envie de faire beaucoup mieux est réelle. Je rêve secrètement du Top 5 mais on verra à la fin de la première tranche ce qui est possible. » Benjamin, qui remettra ses fonctions de correspondant qualifié du club à la fin du mois, entend se concentrer pleinement sur le coaching de l’équipe B composée de copains : « Nous avons la chance de bien nous entendre et de passer

beaucoup de temps ensemble après chaque match. J’entends prouver qu’on peut arriver à quelque chose à ceux qui n’ont jamais cru en moi. Pour le reste, on veut surtout vivre une belle saison avec de belles buvettes, notamment lors des derbys mais aussi avec nos amis de Saint-Jean. » Le coach conclut par ailleurs par son petit pronostic de la série : « On parle beaucoup de Velaines mais Molenbaix B, grâce à son coach, peut créer la surprise. Je vois le FC Tournai B sur le podium. » Vincent COPPENOLLE

Après avoir joué le tour final, Béclers repart avec des ambitions modestes.

La continuité comme clé du succès rumois

Provinciale 3A – FC Rumes-La Glanerie

Malgré une préparation ternie par quelques blessures, les promus de Rumes semblent bien armés pour s’installer durablement dans la série.

Méritoirement promus à l’issue du dernier championnat, les Rumois retrouvent une P3 qu’ils avaient quittée il y a bien longtemps. Cette promotion récompense des années de travail et l’acharnement d’un groupe que Sébastien Dangleterre dirigera pour la sixième saison. Le coach rumois, qui a manqué une partie de la préparation pour cause de vacances bien méritées, revient sur ce retour en P3 et les ambitions de son équipe : « On ne veut surtout pas s’emballer car on sait qu’il y a un fossé entre les deux divisions et le premier objectif sera bien évidemment d’assurer notre maintien avant de viser plus haut. Même si beaucoup nous pensent capables de réaliser quelques surprises, on refuse de s’emballer, nous gardons les pieds sur terre en sachant que la préparation n’est pas idéale. Hormis les habituelles absences des vacanciers, je dois composer avec des blessures subies lors de la première rencontre de Coupe disputé contre Brune-

haut et qui m’inquiètent car il est difficile de savoir combien de temps mes joueurs seront sur la touche. »

« Directement mis dans le bain »

Des absences qui risquent de peser pour un groupe qui a misé sur la continuité et qui n’a pas senti le besoin de se renforcer par de nombreux transferts. « Voilà quelques années que l’on a instauré un climat familial à Rumes et tout le monde tire dans le même sens. Il était dès lors logique de donner priorité aux joueurs qui ont bossé pour assurer la montée même si quelques garçons ont rejoint l’aventure cet été, notamment pour pallier la fin de carrière de Guillaume Dufrennes. Et parmi les arrivées, on retient celle de Constant Duprez, un jeune qui revient chez nous après un passage à Taintignies. Nous intégrons aussi quelques jeunes qui militaient en équipe réserve et qui commencent à faire leur trou en équipe première. Je composerai avec un groupe de 22 joueurs, un chiffre qui semble idéal

puisqu’il m’évitera de laisser trop de garçons sur la touche le week-end », poursuit Sébastien Dangleterre. Pour la reprise, les promus rencontreront Néchin B avant d’affronter le favori velainois, ce qui n’effraie pas trop le coach : « Parce que nous serons directement dans le bain mais nous savons que nous devrons très vite nous mettre à niveau car il existe un fossé entre les deux séries. Mon groupe est aussi conscient qu’il va falloir apprendre à perdre et à se remettre en question. Notre mise à niveau passe aussi par des efforts au niveau

des infrastructures car même si les mauvaises langues disent que notre terrain constitue notre point faible, nous ne ménageons pas nos efforts pour jouer dans les meilleures conditions possibles. Malgré sa blessure, c’est Brandon Simon qui se charge de tracer le terrain alors que d’autres joueurs même la main à la pâte lorsqu’il s’agit de faire des petits travaux, notamment au niveau de l’électricité. » Des preuves concrètes que le football tisse des liens bien au-delà des 90 minutes du match dominical.

Des promus molenbaisiens aux dents longues

Très souvent cités parmi les favoris, les joueurs de Grégory Beukenne auront l’avantage de découvrir la division sans la moindre pression.

VProvinciale 3A – RFC Molenbaix B ÉdA –70682258625

oilà quelques années que le club de Molenbaix poursuit son incroyable ascension ! Il n’y a pas si longtemps de ça, le club cellois évoluait en P3 et n’entendait pas vraiment voir plus haut. Seulement voilà, les choses ont bien changé, l’équipe première est devenue ambitieuse au sein de l’élite provinciale alors que la deuxième équipe a enfin réussi à sortir de l’enfer de la P4. Si Fred Agboton a fourni de l’excellent travail, c’est Grégory Beukenne qui dirigera l’équipe cette saison. L’homme connaît la série comme sa poche et peut se targuer d’avoir décroché le titre avec Esplechin lors de l’exercice 2022-2023. « Je n’étais pourtant pas à la recherche d’un nouveau défi et je n’ai frappé à aucune porte, confie l’intéressé. J’ai d’ailleurs apprécié l’honnêteté des dirigeants molenbaisiens qui m’ont confié que je n’étais pas leur premier choix. Par contre, j’ai été séduit quand ils m’ont pré-

senté leur projet et je suis certain qu’on peut faire quelque chose de très bien puisqu’on travaillera dans la continuité de ce qui a été fait l’an passé. C’est aussi un plaisir de travailler dans un club familial, ce qui n’est pas sans rappeler tout ce que j’ai pu connaître pendant de nombreuses saisons à Estaimbourg. »

« Encore des détails à régler » Avec l’euphorie de la montée, Molenbaix B pourrait bien se placer dans la course au podium mais Grégory Beukenne reste très prudent : « Disons plutôt que jouer le tour final serait déjà une magnifique récompense et que finir dans le Top 5 serait… absolument magnifique. Nous aurons l’avantage d’évoluer sans la moindre pression. Le club ne cache pas que si sa deuxième équipe rejoint un jour l’antichambre de l’élite, ce serait excellent pour avoir un écart minime par rapport à l’équipe fanion mais nous ne devons certainement pas nous emballer en ce début

Les promus peuvent compter sur un groupe large et expérimenté.

de saison. Au contraire, je sais que mes joueurs vont devoir apprendre à perdre car cette série est plus physique que la P4 et les automatismes vont changer. Nous avons vu lors des rencontres de préparation qu’il reste bien des détails à régler. »

Le coach n’a pas hésité à effectuer des transferts pour compléter un groupe qui a fière allure : « J’avais besoin d’un joueur supplémentaire dans chaque ligne et une petite dose d’expérience en plus pouvait aussi apporter beaucoup. Je rappelle souvent qu’avec Esplechin, je n’avais

pas forcément la meilleure équipe mais que nous avons été les plus malins. Il sera nécessaire de travailler dans le même esprit cette saison. Pour bien préparer l’entame du championnat, j’ai fait tourner un maximum mon noyau depuis la reprise. Je dispose d’un noyau assez large et le but n’est pas vraiment d’aller chercher des joueurs de P1 pour nous renforcer. Ce sera par contre important, avec un noyau assez large, d’envoyer des garçons en réserve pour qu’ils conservent du rythme. » Vincent COPPENOLLE

Rumes a un groupe équilibré mais croise les doigts pour éviter les blessures.

La force de la continuité pour les Bléhariens

Provinciale 3A – FC Bléharies

Pas de révolution chez les Jaune et Bleu où seul le départ d’Antonin Marghem apparaît comme une grosse tuile que l’on a compensée par plusieurs arrivées.

Parmi les équipes qui ne doivent normalement pas se faire de souci cette saison, on peut citer Bléharies qui affiche une nouvelle fois un effectif qui doit tenir la route et espère s’installer dans la colonne de gauche. Tous les feux sont au vert dans un groupe qui n’a finalement perdu que son buteur maison, Antonin Marghem. « On ne pouvait pas lui refuser un départ après tout ce qu’il a fait pour nous. Son rêve était de jouer un échelon plus haut et c’est fort logiquement qu’il a été sollicité », explique le coach Frédéric Remson qui a parfaitement assuré la relève et entame sa deuxième saison avec de belles ambitions. « Le dernier championnat était réussi mais on veut clairement faire au moins aussi bien. Pour y parvenir, on a simplement essayé de stabiliser le groupe et d’apporter un peu de concurrence sans faire de folies. Quatre joueurs nous ont rejoints cet été et leur intégration se passe à merveille. Avec le retour de Raphael Le-

tellier et les arrivées de Sacha Duret depuis Walhain, Simon Heggermont d’Estaimbourg et Florian Petit de Rongy, on disposera forcément d’un peu plus de solutions, d’autant que ce sont des joueurs dont on cherchait le profil. Heggermont est généreux sur les flancs tandis que Petit montre de belles qualités de relayeur, des atouts qui nous manquaient la saison passée. J’essaie que tout le monde s’implique et entre dans le moule. Pour le reste, on ne va rien révolutionner. »

« Parfois trop vite content ! » S’il a créé quelques surprises lors du défunt championnat, le groupe devra travailler la régularité et corriger ses erreurs de concentration. « Et c’est le propre de la jeunesse ! Nous avons un groupe qui doit encore progresser et qui a peut-être tendance à être parfois trop vite content. Il faut aussi apprendre à se battre pendant nonante minutes et à ne plus faire de cadeaux. Sur l’ensemble d’une saison, on a tendance à gaspiller beau-

coup trop de points, poursuit le coach des Jaune et Bleu qui salue aussi le renfort de l’équipe B. C’était important d’avoir un noyau plus large en P4 car les problèmes d’effectif constituaient un vrai problème. Nous avons maintenant deux groupes complets qui vont pouvoir s’aider mutuellement par conséquent. » Les premières sorties n’ont pas pu livrer de très grands enseignements, mais Bléharies a réalisé un bon match amical à Estaimbourg tout en passant les deux premiers tours de Coupe du Hainaut grâce à des victoires faciles à

Esplechin puis à Saint-Symphorien, ce qui a permis de disputer un gala au troisième tour à Péronnes. La reprise en championnat va offrir un premier choc sur le terrain des B de Molenbaix alors que Frédéric Remson s’attend à un championnat plutôt ouvert : « Je vois Velaines s’afficher comme le grand favori et Béclers pourrait fort bien poursuivre sur sa lancée en montant sur un podium qui pourrait être complété par une surprise. Ce ne sont pas vraiment les candidats qui manquent. »

Le maintien comme principal objectif à atteindre

Provinciale 3A – AC Anvaing B

Les Anvinois sont les invités de dernière minute d’une série qu’ils découvrent avec un groupe très large et un coach proche des jeunes.

Il y a quelques mois déjà, Patrick Billiet mettait un terme prématurément à son aventure à Velaines, dégoûté par l’évolution des mentalités alors qu’il disposait d’un effectif qui semblait capable de jouer le podium de la série. Si le technicien avait annoncé prendre du recul par rapport au football, c’est finalement Anvaing qui a trouvé les mots juste pour s’attacher ses services. « Plusieurs clubs ont pris contact et après avoir pris le temps de la réflexion, j’ai accepté ce challenge parce qu’il est vraiment intéressant, que je vais pouvoir exprimer mes talents de formateur. Ce défi doit me redonner le goût du football et ça semble bien parti. »

L’entraîneur aurait toutefois préféré poursuivre ce travail de formation en P4. Se retrouver face à un groupe qui a obtenu tardivement sa promotion au terme du tour final n’a pas facilité les transferts estivaux : « C’est une superbe récompense pour tout le travail ef-

fectué par David Vanalderweireldt lors de ces deux dernières saisons. On sait tous qu’une montée ne se refuse pas mais les jeunes connaîtront une tout autre pression à ce niveau de la hiérarchie. Neuf joueurs issus du groupe U19 ont été intégrés et il y a encore pas mal de garçons qui frappent à la porte de l’équipe mais malgré un noyau très large, il reste beaucoup de travail. Chaque point pris sera une victoire et on sait qu’il sera indispensable de mettre son bleu de travail chaque semaine face à des formations bien plus expérimentées. Le début de saison, avec des duels contre Tournai et Bléharies, va directement nous mettre dans le bain. »

« Les places seront chères » Patrick Billiet aura l’avantage de bien connaître une série qui a malgré tout beaucoup changé cet été : « Il est vrai qu’avec sept montants, beaucoup de choses ont évolué mais nous connaissons la donne. Nous devons absolument bosser

Patrick veut faire parler ses qualités de formateur auprès de ses joueurs.

les automatismes et faire preuve de plus de réalisme devant le but. Pour nous en sortir, il faudra se baser sur un solide esprit de groupe. Avec quarante joueurs à ma disposition et régulièrement trente garçons à l’entraînement, je sais que je ne ferai pas que des heureux lors des sélections. Les jeunes vont aussi devoir s’habituer à ça et les places seront chères, d’autant que nous aurons certainement des renforts réguliers venant de la P2. Quoi qu’il arrive, tout sera mis en œuvre pour essayer d’assurer le maintien. »

Les premières sorties estivales ont permis de mesurer le chemin qui reste à parcourir mais les Anvinois gardent le moral : « Nous avons beaucoup encaissé contre une P2 namuroise avant d’être sortis en Coupe par Obigies B. Je compte beaucoup sur les garçons les plus expérimentés pour bien encadrer les jeunes et les mettre en confiance. Notre but principal reste évidemment de faire progresser les garçons et d’en amener quelques-uns vers le noyau A, en P2. »

Un groupe qui vit bien, tel est l’atout principal pour vivre une belle saison.

Pas question de baisser les bras à Esplechin

Provinciale 3A – FC Esplechin

Rétrogradés de P2, les Esplechinois veulent repartir d’une feuille blanche et se stabiliser dans la colonne de gauche de la troisième provinciale.

L’été a été mouvementé du côté d’Esplechin où tout le monde semble décidé à repartir d’une feuille blanche. Un an après avoir repris le club, Francis Bury ne regrette cependant rien : « C’est très compliqué de reprendre un club, surtout quand on arrive en fin de saison et que les seuls joueurs libres n’ont pas le niveau pour jouer en deuxième provinciale. Nous sommes montés avec des moyens limités puis nous avons perdu le coach Anthony Szulda mais nous avons réussi à rebondir même si la descente était inéluctable. On se retrouve donc en P3 avec l’ambition de s’y maintenir et nous y croyons très fermement. Pour y parvenir, il a fallu construire un tout nouveau noyau, il est vrai composé essentiellement de joueurs français, mais qui va tenir la route. 21 noms sont déjà connus et deux autres devraient compléter la liste. Il y aura assez de concurrence pour vivre une saison sereine. » Le CQ du club avoue toutefois que la préparation n’a pas été idéale, loin de

là : « Il a fallu composer avec l’absence du coach Michel Haissous, retenu pendant quelques semaines à la maison suite aux soucis de santé de son épouse. Notre T2 était en vacances et c’est ainsi que je me suis retrouvé à coacher l’équipe lors des premières sorties alors que Baptiste Salembier dispensait les entraînements. Ce n’est jamais facile sportivement de travailler quand de nombreux joueurs prennent leurs congés en août mais même si le retard physique est réel, je reste optimiste pour la reprise du championnat. »

Patience, malgré les élections Avec des moyens limités, Esplechin alignera donc deux équipes cette saison mais entend bien grandir dans les années à venir. « Notre P4 est essentiellement composée de jeunes qui sont l’avenir du club. Avec deux noyaux assez larges, il ne sera pas nécessaire d’aller puiser dans la deuxième équipe pour bien prester en P3. Au niveau des infrastructures, on peut compter sur le soutien de la Ville de Tour-

nai et on parle à nouveau de travaux pour disposer, dans un premier temps, d’un nouvel éclairage, par la suite de nouveaux vestiaires et d’une nouvelle buvette. Les élections approchent et on nous rappelle qu’on ne nous oublie pas mais nous savons qu’il faut se montrer patient », poursuit Francis Bury qui semble très sûr de lui. « Nous n’avons pas annoncé nos transferts en juin dernier car nous voulions que tout soit signé avant de communiquer. Nous disposons d’un beau groupe avec des joueurs qui disposent d’une solide expérience des séries supérieures. »

Les Esplechinois pointent Molenbaix B comme principal candidat au titre de la saison ! « On n’oublie pas Grégory Beukenne qui nous a offert le titre de P3 en 2023. Son nouveau projet à Molenbaix devrait lui apporter pas mal de satisfactions et ce sera une joie de le retrouver. Avec sa capacité à mettre de l’ambiance dans le groupe, il a tous les atouts pour jouer le haut du tableau même si des équipes comme Péruwelz B et Velaines auront également leur mot à dire cette année », conclut Francis Bury.

L’année de la confirmation pour Estaimbourg B

Provinciale 3A – AC Estaimbourg B

Bonne surprise du dernier championnat, Estaimbourg B s’est armé en quantité et en qualité pour vivre, de nouveau, une saison tranquille.

Promu en 2023 au terme d’un tour final exceptionnel, Estaimbourg était attendu au tournant pour son retour en P3 mais la jeune équipe dirigée par Steve Roussel a plus que rempli son contrat en s’installant dans le ventre mou du classement. Cette année doit être celle de la confirmation pour un groupe qui s’est bien renforcé. « On ne s’attend pas à une saison plus facile que la précédente mais je sais qu’on a bien travaillé pour renforcer le noyau. Il y a un an, nous avions fait confiance aux garçons qui nous avaient sortis de P4 mais nous avions aussi transféré quatre garçons qui n’ont finalement pas eu beaucoup de chance à l’image des Bury, Dewagheneire et Blaton qui ont souvent été blessés. Seul le gardien Fourez a été un réel renfort dans un groupe qui s’en est plutôt bien tiré avec de belles choses dans le contenu et quelques périodes durant lesquelles les résultats étaient vraiment

positifs. On a un moment été proche de remporter une tranche, réalisant un 19 sur 24, mais on n’a pas assez savouré ce petit moment d’euphorie », commente Steve qui aura la chance d’être entouré par trois adjoints mais aussi par le délégué Joachim Rousseau et Enzo Dhaenens dans le rôle de soigneur.

Encore une marge de progression

Avec ses 23 joueurs à disposition, le coach historique de cette équipe B estaimbourgeoise redoute déjà les premières sélections : « C’est un noyau assez homogène. Chacun peut démarrer un match alors que l’an passé, je redoutais vraiment certaines absences. C’est aussi un groupe qui reste très jeune avec un seul joueur de 27 ans pour encadrer les gamins. Nous sortons d’une neuvième place, donc il paraît normal de viser la colonne de gauche mais nous ne sommes jamais à l’abri d’une mauvaise passe et si jamais nous devions finir dans la colonne

Mieux armé, Estaimbourg doit viser une place dans la colonne de gauche.

de droite, ce serait tout sauf une catastrophe. Pour l’heure, il est difficile de savoir ce que vaudra la série. Les promus risquent de surfer sur l’euphorie de la montée et ceux qui ont obtenu leur ticket pour la P3 assez tardivement n’auront pas su faire de transferts. Ils risquent donc de jouer sans la moindre pression, ce qui est toujours redoutable. Quant à la course au titre, elle se jouera sans doute entre Molenbaix, qui a un solide noyau, mais Velaines reste le gros favori après une campagne de transferts assez conséquente. »

Steve Roussel, qui se voit désormais plus dans un rôle de manager à l’anglaise, sait que cette série sera riche en surprises : « Il y aura sans nul doute des équipes capables d’ennuyer tout le monde comme Béclers ou le Risquons-Tout alors que d’autres formations partent bien plus dans l’inconnu. De notre côté, je le répète, on ne s’emballe pas… Notre groupe reste composé à 75 % de joueurs issus de l’effectif monté de P4. Il dispose donc encore d’une belle marge de progression. »

Malgré de nombreux nouveaux joueurs, Esplechin vise la colonne de gauche.

Pommerœul-Ville en pleine reconstruction

Provinciale 3B – AS Pommerœul-Ville

L’ère Benoît Brasseur révolue, c’est l’enfant du village Anthony Wattiez qui reprend les commandes de l’équipe première avec de belles ambitions.

Après avoir retrouvé la troisième provinciale et connu quelques très belles campagnes dans le haut du tableau, l’équipe de Pommerœul-Ville semblait atteindre la fin d’un cycle lors de la dernière saison et Benoît Brasseur n’avait pas caché qu’il aspirait à relever un nouveau challenge.

Pour assurer la relève, le comité a jeté son dévolu sur Anthony Wattiez qui débarque avec quelques belles nouvelles idées. « Quelques soucis dans le groupe ont eu raison de la motivation de Benoît et j’ai compris que pour repartir sur de bonnes bases, il était indispensable de reconstruire complètement l’équipe. Quand j’ai accepté le défi, j’ai contacté des joueurs que je voulais vraiment et j’ai pu construire un groupe qui devrait tenir la route. Personnellement, j’ai accepté le poste après mûre réflexion car j’ai arrêté ma carrière de joueur il y a trois ans avec le sentiment que l’évolution des mentalités n’est pas facile à gérer. Pour ma pre-

mière expérience comme coach, il était tout à fait logique de rejoindre le projet de Pommerœul, un club où mon père a longtemps joué avant de rejoindre les séries nationales », confie le nouveau coach.

« On s’est mis tôt à l’ouvrage ! »

De là à parler d’année de transition, il y a un pas qu’Anthony Wattiez n’ose pas franchir : « C’est vrai qu’il y a eu de nombreux départs, que le dernier championnat était celui de trop pour certains joueurs et qu’il était important de se remobiliser. Avec beaucoup de sang neuf, j’espère que l’équipe va retrouver de l’envie. Parmi la vingtaine de nouveaux, il y a des joueurs d’expérience et des jeunes, ce qui doit constituer un beau mélange et former un bel équilibre. Certains garçons ont les qualités pour jouer plus haut que la P3 mais n’ont pas toujours su montrer tout leur talent. Pour que la mayonnaise prenne, on a commencé à bosser très tôt cet été, histoire de créer de liens en tenant compte de la période de vacances de nom-

breux joueurs. En dehors du football, on prolonge les soirées à la buvette et nous avons fait la descente de la Lesse ensemble. Un très chouette moment ! Je reste dès lors convaincu que nous serons prêts pour la reprise du championnat. » Une compétition qu’Anthony abordera avec une certaine prudence malgré tout : « Il est difficile de connaître le niveau réel de nos adversaires. Certaines équipes ont bien recruté et seront très attendues. Les équipes B du Pays Vert et de Flénu semblent bien armées mais Meslin et Hyon sont également très motivés par

l’idée de bien se comporter cette saison. Il n’y aura pas d’ogre dans la série, mais beaucoup d’équipes vont contribuer à vivre un très beau championnat. On veut vivre la saison la plus tranquille possible mais en espérant créer quelques surprises. Nous avons aussi la chance de pouvoir compter sur la P4 gérée par Logan Menu, un autre enfant du village, et les deux groupes s’entendent très bien. Bref, nous avons toutes les cartes en main pour que ça se passe bien », déclare le coach de Pommerœul-Ville.

Un nouveau cycle entamé avec les jeunes

Provinciale 3B – CS Pays Vert B

Après avoir joué les premiers rôles la saison passée en 3A, le Pays Vert lance de nombreux jeunes dans la bagarre en redécouvrant la série B.

Les dernières saisons ont été faites de hauts et de bas pour la deuxième équipe du Pays Vert qui a connu le stress de la lutte pour le maintien au printemps 2023 avant de jouer le tour final douze mois plus tard sous la houlette de Dimitri Van Nieuwenhove, entre-temps parti coacher Isières en P2. Pour travailler dans la continuité, les dirigeants ont opéré un choix assez logique, optant pour Jean-Luc Fourniez qui se lance ainsi dans le grand bain des équipes premières. « Je suis forgé dans le même moule que Dimitri avec qui j’ai beaucoup collaboré ces dernières saisons. Les jeunes qu’il a dirigés en première étaient souvent passés par moi dans les équipes d’âge et on a toujours travaillé en symbiose. Notre but a toujours été de faire progresser des jeunes et de les amener dans le noyau de N2. La P3 doit servir de tremplin à des garçons qui ont beaucoup de qualités mais on va cette fois entamer

un nouveau cycle avec des jeunes qui militent aussi chez les U17. »

« Aucun match ne sera facile » Si le club rêve à terme de monter en P2 avec cette équipe B, le coach reste conscient qu’il y a pas mal de pain sur la planche et qu’il faudra s’adapter à la nouvelle série : « On entame la saison avec humilité en essayant d’abord d’assurer le maintien. Beaucoup d’équipes vont nous attendre de pied ferme, je sais qu’aucun match ne sera facile. On se retrouve en 3B, ce qui n’était pas prévu mais ça ne change rien. Bien au contraire, les déplacements dans le Borinage seront souvent plus courts que les voyages à l’autre bout du Hainaut occidental. Notre principale crainte en alignant une équipe très jeune est de faire preuve de fougue et peut-être d’un manque de confiance. Le bon match en Coupe contre Quévy nous a rassurés sur nos capacités mais la vérité du championnat sera peut-être différente. »

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Le noyau athois sera complété par des jeunes et des joueurs de N2.

Jean-Luc Fourniez n’appréhende pas vraiment non plus sa première expérience comme coach d’une équipe seniors : « Voilà trente ans que j’entraîne et après être passé par les clubs de Tournai, je suis au Pays Vert depuis sept ans où j’occupe aussi les fonctions de manager. Je sais qu’il faudra gérer le côté émotionnel et le mental tout en gardant les pieds sur terre, ce qui n’a pas toujours été le cas par le passé. On se souvient avoir été très proche du gain d’une tranche la saison passée avant de la laisser filer. J’aurai la chance

de compter sur des adjoints qui ont un solide bagage footballistique ! Bref, on a les armes pour vivre une saison tranquille à condition que la mayonnaise prenne. »

Le coach se verrait bien terminer dans la colonne de gauche mais ne se met aucune pression quant au classement final : « Ce sera une belle série avec nos voisins de Meslin que je cite comme favoris devant Harchies-Bernissart et Biévène, alors que Vaudignies pourrait bien être la surprise de la saison. » Vincent

Avec vingt nouveaux joueurs, le club veut repartir sur de nouvelles bases.

Colonne de gauche dans le viseur des Aviateurs

Provinciale 3B – RFC Chièvres

Massimo Zingarelli veut imposer sa griffe dans un noyau renouvelé profondément en imposant de la rigueur et un style de jeu offensif.

Arrivé en février dernier en remplacement de David Bertiaux, Massimo Zingarelli a rempli sa mission en assurant le maintien des Aviateurs. C’est tout naturellement que le comité lui a donné carte blanche pour composer un noyau qui devrait tenir la route en P3B. « La fin de championnat n’a pas été exceptionnelle mais nous avons pris des points au bon moment. Il y a un beau projet pour essayer de franchir un cap cette saison. J’ai pointé les lacunes du groupe et je savais donc que le noyau, un peu trop vieillissant, avait besoin d’être rajeuni en vue de ce nouvel exercice… J’attends des nouveaux venus qu’ils nous apportent de la fougue et complètent aussi la partie du groupe qui poursuit l’aventure avec nous. Comme c’est très souvent le cas lorsqu’on attire une dizaine de renforts, on espère surtout que la mayonnaise prendra rapidement et que tout le monde va se mettre à niveau. Depuis le début de la préparation, c’est évidemment assez compliqué

puisque je dois composer avec pas mal de vacanciers et je sais qu’il faudra quelques semaines encore pour qu’on trouve le bon équilibre », commente l’ancien coach de Givry qui a trouvé à Chièvres le cadre idéal pour s’épanouir avec l’ambiance très familiale et des dirigeants qui ne lui mettent aucune pression.

« Maintenir chacun concerné »

Massimo Zingarelli arrive donc avec ses idées et ses relations afin de viser une place dans la colonne de gauche : « C’est vraiment un objectif à atteindre car l’équipe a les moyens de vivre une saison tranquille et peut sans doute espérer un peu mieux à condition de prendre un bon départ et de ne pas retomber dans ses travers dès qu’on entrera dans une moins bonne phase. Il faudra être capable de garder tout le monde mobilisé et surtout éviter qu’une petite routine s’installe. Avec un noyau qui est finalement bien plus large que l’an passé et en sachant qu’il n’y a pas de réserve, il faudra aussi contenter

Le staff attend des joueurs qu’ils fassent preuve de plus de discipline

tout le monde pour éviter que certains joueurs lâchent prise. J’ai insisté sur ce point auprès des joueurs et c’est dans cette optique que je fais tourner un maximum le noyau durant la préparation. Le but lors des derniers jours avant les trois coups du championnat est d’avoir une idée très claire de l’équipe idéale, ce à quoi je travaille avec mon T2 Amaury Buisseret. Nous allons d’ailleurs insister pour imposer notre griffe, à savoir apporter de la rigueur dans le groupe, insister sur la présence aux entraînements et sur la discipline. J’attends des joueurs qu’ils prennent leurs responsabilités. »

Les Chiévrois seront très rapidement mis dans le bain, puisqu’ils affronteront un certain Vaudignies lors de la première journée. Le derby en guise d’entame de saison ! « Et c’est évidemment un match très attendu par les deux équipes. Il y a une saine rivalité entre les deux clubs mais on voudra montrer une bonne image de ce derby qui devait initialement se disputer chez nous mais qui devrait finalement être déplacé vers le terrain de notre proche voisin. »

L’expérience devrait être un atout vaudignien

Provinciale 3B – AS Vaudignies

Après avoir fait l’ascenseur à plusieurs reprises, Vaudignies veut s’installer dans la durée au troisième échelon avec un groupe qui gagne en maturité.

Il y a un an et demi, Arnaud Gain reprenait les commandes de Vaudignies en cours de saison mais ne pouvait éviter la relégation, son équipe, fraîchement promue, se montrant un peu trop tendre pour éviter l’aller-retour. Le groupe a entre-temps bien réagi en disputant un championnat de P4 de haut vol, ce qui lui permet d’effectuer une nouvelle fois l’ascenseur avec de belles ambitions. Plus question en effet de se contenter du simple maintien, le coach est convaincu d’ailleurs qu’il dispose des armes pour vivre une saison tranquille : « Nous misons sur la continuité avec un noyau stable comme on le fait chaque année. L’été passé, nous avions cherché trois renforts pour redonner un peu de force au groupe et, après le titre, nous avons réagi pour compenser les arrêts de trois garçons qui ne jouaient plus beaucoup. Pour amener de la fraîcheur dans le groupe, on a incorporé de nouveaux éléments, en misant

notamment sur des jeunes et quelques garçons qui doivent apporter de la concurrence dans le groupe. L’an passé, Nicolas Kostenko s’était érigé en buteur et avait été une belle découverte. On attend, cette fois-ci, beaucoup de garçons comme Christopher Wattiez de Wiers et Andy Altruy de Thumaide A. »

« Meslin, Biévène, Harchies… » Avec une bonne dose d’expérience en plus, les anciens doivent désormais passer un cap. « On ne va pas s’emballer en annonçant de grandes ambitions. Il sera, dans un premier temps, important de laisser trois équipes derrière nous et ce qui viendra en plus sera du bonus. Pour y parvenir, on espère que l’intégration des nouveaux se fera rapidement et que l’on grappillera assez rapidement les premiers points. Nous avons toutefois des raisons d’être confiants puisque tous ces joueurs ont du football dans les pieds et des jeunes comme Cicigoi et Legrand sont en train de

Vaudignies rêve de faire bien mieux qu’assurer simplement le maintien.

prendre une autre dimension. Pour le reste, il faut avouer que cette série reste une inconnue avec beaucoup d’équipes qui ont annoncé pas mal de transferts et quelques formations très ambitieuses à l’image de nos amis de Meslin qui semblent bien armés pour aller chercher le titre », poursuit Arnaud Gain qui fait du groupe de Philippe Labie son principal favori. « Je pense aussi à Biévène et à Harchies, sans oublier le Pays Vert B qui dispose de très bons jeunes mais a aussi été chercher quelques renforts extérieurs. »

Le coach des promus s’attend à un championnat relevé qui commencera par un derby face au voisin de Chièvres : « Ce sera très chaud car Massimo Zingarelli a amené de nombreux renforts. Mais on doit se concentrer sur notre foot. Quand je suis arrivé, j’ai composé avec les forces en présence. Avec un peu de qualité en plus, on essaie de franchir les paliers un par un. Le parcours en Coupe a permis de mesurer le travail à accomplir mais on est assurément sur la bonne voie. »

Vincent COPPENOLLE

Les Meslinois partent à la conquête du Graal

Provinciale 3B – JS Meslin-Grand MArais

Philippe Labie et Christophe Gravet reprennent un groupe qui joue la carte de la continuité et entend faire mieux que la saison précédente.

Quand son aventure du côté de Thumaide s’est terminée en novembre dernier, Philippe Labie s’était juré qu’on ne l’y reprendrait plus et qu’il ne dirigerait plus d’équipe première… Mais lorsque les dirigeants de Meslin ont sollicité une entrevue, le coach n’a pas hésité longtemps : « Je me suis très vite remotivé et l’idée de pouvoir emmener mon fidèle T2 Christophe Gravet avec moi n’a fait que renforcer ce sentiment. C’est une joie d’accepter ce challenge, de pouvoir à nouveau diriger une équipe qui se veut aussi ambitieuse. Pourtant, les dirigeants ne me mettent aucune pression mais je sens qu’avec un groupe qui vient de terminer deux fois deuxième, il y a un véritable coup à jouer. »

Philippe Labie a d’ailleurs senti son groupe revanchard et bien décidé à aller chercher le Graal : « Les garçons sont très motivés et on sent que le groupe vit très bien puisque 90 % de noyau est resté. Je n’ai d’ailleurs été chercher que

quatre joueurs pendant la période des transferts et le stage de trois jours à La Panne a permis de voir à quel point les joueurs s’entendent bien. Les premières sorties en match ont d’ailleurs confirmé les bonnes dispositions avec des garçons qui ne lâchent rien. C’était le cas contre Rongy où nous avons égalisé dans les arrêts de jeu ou contre Vacresse où nous avons été menés au score mais sans jamais rien lâcher. »

« Quelque chose à me prouver » Philippe compte apporter sa touche à un groupe qui a certainement travaillé dans d’autres conditions sous Jonathan Labie : « Mon prédécesseur était très pointu et très fort en termes de préparation physique. Il connaissait très bien la musique dans un championnat de qualité. De mon côté, je vais essayer d’apporter une touche d’humanité et mon côté extraverti. Après, j’ai aussi des tas de choses à découvrir, notamment cette série B qu’on dit plus technique que la P3A où

j’ai souvent croisé des équipes bien organisées. D’un point de vue personnel, je me sens effectivement un peu revanchard car j’assume la responsabilité de la saison ratée avec Thumaide. Cette descente n’était ni la faute des dirigeants ou des joueurs. Je dois me prouver quelque chose par rapport à ma façon de gérer un groupe et je me mets volontairement de la pression. » Côté pronostics, pas évident non plus de se situer dans une série que l’on découvre. « Il y a une certitude, les joueurs veulent faire mieux que l’an dernier, mais quelle sera l’opposition ? Pommerœul est

annoncé comme un gros candidat après son gros recrutement alors qu’Harchies a misé sur un coach très expérimenté. On doit donc s’attendre à voir ces équipes-là jouer les premiers rôles. De notre côté, on prendra un match à la fois sans se mettre de pression inutile. »

Meslin doit entamer le championnat contre Espanola avant de se rendre à Elouges, une mise en jambes idéales avant d’affronter les gros morceaux de la division. Et comme les Meslinois font partie de ces gros poissons… Vincent COPPENOLLE

Harchies-Bernissart vers un nouveau départ

Provinciale 3B – FC Harchies-Bernissart

Les dirigeants ont donné carte blanche à Geert Broeckaert pour constituer un tout nouveau groupe qui semble capable de créer quelques surprises.

Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas à Harchies qui, après avoir travaillé dur pour rejoindre la P2, a fait l’aller-retour et doit désormais reconstruire de zéro. Pas facile pour le président Marick Lévêque de trouver une solution miracle mais le pari de faire appel à Geert Broeckaert, ancien joueur pro au Cercle de Bruges et à Mouscron, semble pour le moins audacieux. Le natif de Zottegem, qui aura 64 ans en novembre, a tout connu dans le football de haut niveau et doit apporter sa griffe à un groupe qui va devoir s’habituer à ses méthodes. « Qu’on travaille en Pro League ou en P3, l’objectif reste de tirer le meilleur du groupe dont on dispose. Depuis début juillet, on a surtout travaillé le physique avec un groupe qui a été complètement reconstruit. Beaucoup de nouveaux joueurs ont rejoint le club et j’ai imposé des règles strictes, à commencer par le fait de récompenser les garçons

qui viennent aux entraînements. Ce règlement a l’effet escompté car les trois séances hebdomadaires sont bien suivies et que je vois un groupe qui bosse bien », commente le coach qui pourra compter sur Michel Stevens comme T2.

« Prêts à se plier aux règles »

Des ambitions, le club en a certainement mais ne comptez pas sur Geert pour annoncer haut et fort que son équipe vise quelque chose : « Il y a très certainement des qualités dans ce groupe mais il est vraiment difficile de se situer par rapport à la concurrence. Je ne connais rien de cette série et même si j’ai assisté à quelques rencontres de P2 la saison dernière, notre but sera de pratiquer le meilleur football possible. Je me doute que certaines équipes essaieront de montrer du beau jeu et que d’autres se contenteront de taper le ballon vers l’avant. Mon but est d’abord de tirer le meilleur du groupe et de faire progresser les gar-

Le noyau va devoir s’habituer aux méthodes d’entraînement de son coach.

çons dont je dispose. Avant d’entamer le championnat, on fera le point sur les intentions de chacun et je ne retiendrai que ceux qui ont l’intention de se mettre au service du groupe. Sur ce que j’ai vu jusqu’ici, je suis assez confiant car je sais que les joueurs qui ont de l’ambition n’hésiteront pas à se plier aux règles. »

Après une défaite en amical contre Wiers, Harchies a très bien entamé son parcours en Coupe du Hainaut en étrillant Hornu, de quoi mettre en confiance un groupe qui dispose en-

core d’une belle marge de progression et va encore travailler son positionnement tactique pour être prêt lors de la reprise du championnat contre Ghlin. « Il faut être positif et saluer les bonnes conditions de travail qui nous permettent d’évoluer jour après jour. Le terrain principal est bon et la commune nous permet de s’entraîner au Préau, ce qui est aussi un bel atout », conclut Geert qui a été habitué à prester sur des infrastructures impeccables ces dernières années.

Vincent COPPENOLLE

Après deux deuxièmes places, Meslin B ne peut plus trop se cacher.

Changement de série mais ambitions intactes

Provinciale 3B – Excelsior Biévène

Les Bilingues ont ajouté de l’expérience et surtout de la concurrence à un groupe qui semble bien capable de viser le Top 5 de la série 3B.

Après avoir connu des hauts et des bas pour leur première saison en P3, les joueurs de Biévène entendaient confirmer leur jolie montée en puissance et viser une place parmi les meilleurs du championnat, mais un changement de série risque finalement peut-être de modifier les plans d’une équipe qui évoluera en P3B, cette saison, et non plus en A. « Nous aurions déjà pu jouer dans cette série-là la saison passée mais nous avions accepté la demande d’Isières B qui avait sollicité un échange… Jouer quelques derbys contre les équipes athoises n’est pas pour nous déplaire, d’autant que les déplacements vers le Borinage ne seront finalement pas plus longs que ceux que nous aurions pu connaître en allant jouer à Néchin, à Rumes ou au RisquonsTout », plaisante Alain Sterckx.

Le coach de l’Excelsior sait toutefois que la série s’annonce très relevée au regard des forces en présence et des dires des observateurs. « Mon partenaire

Fabian Delplace connaît bien les équipes de la région montoise et a confirmé que le jeu y est assez différent avec des équipes assez techniques. La qualité des terrains n’est pas pour nous déplaire mais nous savons que beaucoup d’équipes ont réalisé de gros efforts pour se renforcer et il va falloir se battre pour les concurrencer. »

« On ne pouvait pas s’aligner… »

D’autant que Biévène a subi quelques départs qui n’étaient pas réellement programmés. « Après une bonne saison, Risselin et Baele ont été contactés par la P2 flandrienne de Grammont et nous ne pouvions raisonnablement pas nous aligner sur les conditions qui ont été proposées. Ces deux garçons ont toujours été corrects envers nous et nous n’avons rien fait pour les retenir contre leur gré. Quelques autres joueurs ont aussi eu la chance de partir vers la P2 mais nous avons réalisé, pour compenser, quelques transferts qui doivent à la fois apporter de la concurrence mais aussi rehausser le niveau de

l’équipe. Et ces nouveaux venus viennent d’horizons bien différents à l’image des frères Marouni, qui jouaient en région bruxelloise, ou de Guillaume Martin, qui a été formé à Mouscron mais qui militait l’an passé du côté de Vieux-Condé. Avec ce groupe, j’ai l’impression qu’on dispose d’une bonne dose d’expérience en plus, avec aussi plus de solidarité, ce qui nous permettra de créer un véritable collectif », poursuit le coach des Bilingues. Biévène alignera aussi une équipe B cette saison même si celle-ci a hélas déclaré forfait lors de la Coupe du Hai-

naut. « Nous avions trop de vacanciers et il fallait opérer des choix mais nous avons pris toutes nos dispositions pour avoir des noyaux très larges et nous voulons que cette deuxième équipe serve à terme de réservoir pour notre équipe première. Au niveau provincial, il faut admettre que les groupes soient au complet assez tard vu les vacances mais je ne m’inquiète pas. Nous ne serons peut-être pas prêts pour la reprise, mais les rencontres de préparation ont permis de voir de belles choses », conclut Alain Sterckx.

Vincent COPPENOLLE

C’est l’année de la confirmation chez les Titjes

Provinciale 3C – FC Enghiennois B

Avec un nouveau coach, Enghien B entame sa seconde campagne en P3 en visant le Top 8 avec un groupe élargi mais également rajeuni.

Si beaucoup d’équipes de Wallonie picarde se battent pour obtenir une place dans la série qui leur convient le mieux, que ce soit en A ou en B, la deuxième formation d’Enghien évoluera à nouveau cette année en série C avec des équipes issues de la région du Centre et du Borinage, ce qui n’est pas pour déplaire au coach Maurizio Angioi : « Je suis moi-même issu du Borinage et je connais bien plus de monde dans les clubs que nous allons rencontrer. Le nombre de kilomètres pour aller jouer le dimanche n’est pas non plus un désavantage pour notre groupe qui n’était pas chaud à l’idée de se déplacer dans le Tournaisis ou du côté de Mouscron. Cette deuxième saison se profile donc comme celle de la confirmation dans un championnat que nous commençons à connaître même si la série a fortement changé cet été et que certains clubs ont opéré de grandes manœuvres, histoire de se renforcer à l’image des des-

cendants, Morlanwelz et Saint-Symphorien, qu’on annonce très solides. »

« T1 sans aucune hésitation »

Maurizio Angioio entamera pour sa part sa première saison comme coach principal après avoir été l’adjoint de Giuseppe Lioy, l’homme qui a réussi à faire monter l’équipe en P3. « Certaines frictions sont apparues en cours de championnat et Giuseppe avait annoncé qu’il cherchait un autre défi. Quand le comité m’a proposé le poste de T1, je n'ai pas hésité longtemps car Enghien est un club sérieux, bien structuré et ambitieux. Je n’ai que 38 ans, je serai un des plus jeunes entraîneurs de la série mais je pouvais difficilement refuser l’offre », explique celui qui espère intégrer la colonne de gauche. « On veut effectivement progresser avec des renforts qui doivent apporter de l’expérience à un groupe qui n’a perdu que deux joueurs durant l’été. On bosse donc dans la continuité et même si

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Enghien aligne une équipe B qui dispose d’une belle marge de progression.

nous savons qu’il faudra un peu de temps pour trouver le bon équilibre, nous sommes assez optimistes. » La campagne de préparation n’a cependant pas été satisfaisante avec une grosse désillusion en Coupe. « Se faire sortir par la P4 de l’US Mouscron nous a remis les pieds sur terre mais ça permet de voir que les jeunes font encore des erreurs et qu’il reste des détails à améliorer, notamment au niveau de la finition devant le but. Ce manque de réalisme était déjà notre principal défaut la saison pas-

sée mais le positif est d’avoir un groupe conscient de ses lacunes et qui travaille. Une saison est très longue et nous savons aussi qu’une équipe B a un rôle important de formation dans un club. On espère quand même pouvoir compter sur quelques renforts de P2 de temps en temps », conclut le coach qui vante les qualités techniques des siens et appréciera certainement de jouer quelques rencontres sur des synthétiques, particulièrement nombreux en série C. Vincent COPPENOLLE

Biévène a réalisé quelques beaux coups lors de la campagne des transferts.

L’US Tournai est prête à… redécouvrir la P4

Provinciale 4A – RUS Tournaisienne

Descendant de P3, la Renaissance US Tournaisienne espère bien jouer le haut du panier dans une série qu’il lui faudra d’abord redécouvrir.

Il n’est jamais facile de retomber sur ses pattes après une chute en P4. L’US Tournai semble toutefois bien décidée à y parvenir et a su rebâtir un groupe pour lui permettre une nouvelle renaissance au plus bas échelon du football provincial. « Notre principale force, ce sera indéniablement la cohésion du noyau que nous avons construit ces derniers mois », assure Corrado Longlez, l’entraîneur-joueur du club vallois. « Notre équipe est ainsi composée de Tournaisiens qui se connaissent tous très bien. Pendant toute la préparation, la buvette a ainsi rarement fermé avant 1 h du matin, ce qui est selon moi très bon signe. Mes joueurs aiment passer du temps ensemble et quand cela se passe sur le terrain, c’est pour se donner à fond. J’ai pu constater beaucoup d’investissement lors des différentes séances que le staff a dispensées, comme lors des joutes amicales. En plus, nous avons pas mal de garçons qui sont doués techniquement. »

Un petit défaut à pointer néanmoins

au niveau du recrutement unioniste : la force de caractère affichée par certains éléments. « C’est sûr qu’il y a dans mon groupe quelques gars qui n’aiment pas perdre. Il faudra faire avec ! »

Un staff qui a de la bouteille Car des défaites, dans une série A qui s’annonce relevée, il y en aura sûrement. « Il y a quelques gros morceaux en P4A, c’est un fait ! Pour mon Top 3, je pronostique le Stade Mouscron B, Velaines-Enclus B et Rongy B. Avec tout de même l’envie de nous immiscer dans ce trio de tête », poursuit l’attaquant. Un entraîneur-joueur qui ne sera pas seul aux manettes ! « Sylvain Berton, qui a été formé avec moi à Mouscron, sera le “T1 bis” ! Je ne parle pas de T2 parce que nous aurons tous deux un rôle d’entraîneur-joueur. Mais je souhaitais avoir à mes côtés quelqu’un qui puisse diriger l’équipe quand je serai sur le terrain. Donc, même s’il peut arriver que nous soyons en même temps sur la pelouse, ce

sera a priori plutôt rare. » Mais ce n’est pas tout car la RUS peut se targuer d’un staff technique à faire pâlir pas mal d’équipes, même celles de divisions supérieures… « Alexandre Hongne sera ainsi notre entraîneur des gardiens. Il revient au football après une pause de quelques années. Alex a également été formé à Mouscron et il a notamment joué à Ath et aux Francs Borains.

C’est donc une valeur sûre ! Enfin, Michaël Grulois, diplômé de l’UCL, endossera le rôle de préparateur physique. »

Costaud, comme la préparation val-

loise. « Les joueurs ont tous reçu un programme individuel le 9 juin dernier, qu’ils devaient suivre jusqu’à la reprise qui a eu lieu le 9 juillet. Depuis, nous tournons à deux séances par semaine, plus les amicaux. Oui, je suis content de notre prépa. Mais je sais aussi que nous ne sommes pas les seuls dans la série à avoir bien bossé durant ces mois d’été. »

Vu le nombre de candidats au Top 5, c’est sûr qu’il y aura des déçus dans quelques mois… L’Union entend bien ne pas faire partie de ceux-là !

Michaël Houwaert

Cinq ans d’efforts récompensés à Wez-Guignies

Après deux saisons sans équipe première, la JS Wez-Guignies va signer son retour en P4 avec une équipe principalement composée de jeunes du cru.

LProvinciale 4A – JS Wez-Guignies ÉdA –70671726093

e déplacement du 18 août à l’US Tournai sera synonyme de jour de fête pour la JS Wez-Guignies. « Ce jour-là, nous pourrons célébrer l’aboutissement de cinq ans de travail », s’enthousiasme Geoffray Daubechies, le responsable sportif du club présidé par son père, Éric. « Quand nous avons repris les rênes du club, notre objectif était de reconstruire la base, à savoir les jeunes, pour un jour relancer en championnat une équipe première composée surtout de joueurs formés à la JS. Le 18 août, ce sera chose faite. Huit jeunes de 17 ans, qui ont commencé à Wez en U13 ou U14, feront partie de notre effectif. D’autres nous ont rejoints, notamment en provenance de Taintignies. »

Afin d’encadrer les « gamins », Geoffray, qui fêtera ses 41 ans en décembre, a décidé de rechausser les crampons. « J’ai dépoussiéré mon sac de foot en octobre dernier. J’ai alors repris les entraînements avec notre groupe U17. Ça

court vite à cet âge-là ! Pour peaufiner ma condition physique, c’est évident que je n’aurais pas pu trouver mieux. Mais je ne serai pas le seul joueur d’expérience au sein du groupe. Deux de mes équipiers seront même plus âgés que moi. »

Le groupe sera placé sous la houlette de Jonathan Six. « Qui dirigeait les U17 l’an dernier ainsi qu’une équipe première en France. Dorénavant, il va se consacrer uniquement au foot adultes à Wez. » Quant aux ambitions, elles sont plus à chercher sur le moyen voire même le long terme. « Soyons très réalistes ! Ça m’étonnerait que nous jouions les premiers rôles cette saison. Si nous terminons dans la première moitié du classement, ce sera déjà très bien. »

« Déjà des automatismes »

Le coach Jonathan Six abonde dans le sens de son dirigeant-joueur : « Nous avions failli relancer une P4 dès la saison dernière, mais les dirigeants avaient alors

Jonathan Six, tout à droite, coachait les U17 du club l’année dernière.

à juste titre jugé que c’était un peu tôt. Là, les garçons que je dirigeais en U17 l’an dernier sont désormais prêts à découvrir le football des adultes. Et même si nous avons greffé à ce groupe quelques garçons d’expérience, je serai en effet très content avec une place dans la première moitié du tableau. Pour y parvenir, notre principal atout résidera dans la cohésion. Dès les premiers matchs amicaux, j’ai vu énormément d’automatismes entre mes joueurs. J’en ai presque été surpris. Par contre, notre petite faiblesse, ce sera sans

doute notre manque d’expérience », raconte celui qui est passé en tant que joueur par Comines, Mouscron, Wervik et Hérinnes.

« Et en ce qui concerne la course au titre, je pense que le Top 3 de la division sera composé des équipes suivantes : Mouscron B, Rongy B et l’US Tournai. » WezGuignies se rendra d’ailleurs chez le troisième cité d’entrée de jeu, pour le compte de la première journée : l’occasion de directement se jauger ! Michaël Houwaert

Les Tournaisiens pourront compter sur un staff technique qui s’est étoffé.
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Préparation chahutée à l’US Mouscronnoise

Provinciale 4A – US Mouscronnoise

Suite à la non-venue d’Hadjou Hafid, c’est le président de l’Union Sportive qui endossera lui-même le rôle de coach, en rêvant secrètement du Top 5.

Tous les clubs de P4 le claironnent : la reprise tombe un peu trop tôt à leur goût. C’est particulièrement problématique à l’US Mouscronnoise, où le président Khalid Aït Baych a eu énormément de boulot durant l’été. « J’ai appris au tout début du mois de juillet que l’entraîneur que nous avions choisi, Hafid Hadjou, nous faisait faux bond. Il a finalement décidé de rester au Risquons-Tout. Et j’en ai été très déçu. Surtout que plutôt que de demander à me voir, il m’a soumis sa décision par SMS. Et en plus d’être déçu, j’ai été bien embêté. Je gère tous les aspects de la vie du club. Il y a énormément de paperasse à remplir pour un jeune matricule comme le nôtre. Mon but, c’est que tous ceux qui ont envie de jouer au foot puissent le faire. C’est pourquoi nous pratiquons des prix très compétitifs. Et pour les jeunes dont les parents sont en difficulté, nous faisons tout pour trouver des solutions. Nous offrons parfois des réductions de 50 % à des jeunes un peu

moins favorisés, sur une cotisation qui est déjà largement inférieure à ce qui est pratiqué dans les autres clubs. Bref, encadrer tout ce petit monde, des U8 aux adultes, c’est du boulot. »

« Notre atout : la solidarité » C’est pourquoi Khalid était très heureux de déléguer la gestion sportive de son équipe première ! « Mais à la date du 1er juillet, j’ai dû tout recommencer à zéro. Je n’avais aucun contact, je ne savais pas qui Hafid avait appelé en vue d’un éventuel transfert… La cata… Mais nous avons su en partie redresser la situation. Là, à quelques jours du début du championnat, j’attends encore la confirmation de certaines arrivées. Heureusement, environ la moitié du noyau de l’an dernier est restée. J’espère encore quelques renforts, mais ce n’est pas facile de négocier avec les clubs. Il m’est arrivé qu’on me demande 2 500 € de frais de formation pour transférer un joueur qui allait essentiellement évoluer avec la réserve. C’est

complètement dingue… » Malgré tous ces petits soucis d’avantsaison, Khalid estime que ses protégés pourraient avoir un rôle à jouer au sein de la P4A. « Mon objectif, c’est le Top 5. Ou alors de remporter une tranche. Pour y parvenir, je sais que je pourrai compter sur l’esprit de groupe. L’an dernier, j’ai relevé beaucoup d’individualisme au sein de l’équipe. Ce ne sera plus le cas désormais. Quant à notre point faible, il résulte surtout de nos soucis d’avant-saison : nous avons recommencé les entraînements avec un groupe qui est loin d’être au complet. » Pour ce qui est des favoris de la P4A, Khalid, rejoint par ses joueurs, n’hésite pas un seul instant au moment de désigner le numéro un : logiquement, il pointe le voisin le plus direct ! « Le Stade Mouscronnois B ! Cette équipe va faire mal tout au long de la saison. Derrière les Hurlus, je vois bien Havinnes et Herseaux B figurer parmi les premiers du classement. » L’USM entamera son championnat ce dimanche 18 août, en déplacement à Obigies B. Michaël Houwaert

Rongy veut redonner du lustre à sa vitrine

Provinciale 4A – Diables Rouges Rongy

Les Diables rouges de Rongy se sont montrés très actifs sur le marché des transferts, ce qui engendre de grandes ambitions pour le nouvel exercice.

Comme à Havinnes, c’est bien l’équipe « bis » qui fera office d’équipe A du côté de Rongy. Une formation qui ne cache pas ses ambitions ! « L’idée est claire », annonce Frédéric Debaisieux, le nouveau coach rongycien, qui sera assisté de Nicolas Druart. « Nous voulons redorer l’image des équipes premières du club. Derrière ce défi se cachent deux sous-objectifs : faire monter l’équipe B en P3 et aguerrir nos jeunes de l’équipe A, qui sera composée aux trois quarts de U19. Nous voulons leur faire découvrir le monde des seniors et les former afin qu’ils deviennent notre vivier, surtout en cas de promotion en P3. »

Fred insiste sur la notion « d’équipes premières » uniquement quand il précise vouloir remettre Rongy à une meilleure place sur la carte du foot provincial. « Car pour le reste, le club vit bien. Les équipes de jeunes sont structurées et le DR a investi dans l’avenir. De

nouveaux vestiaires ont été inaugurés et l’éclairage LED a récemment été homologué. Un second terrain sera opérationnel d’ici un an ou deux. »

Avec ses nouveaux phares, Rongy a décidé de jouer toutes ses rencontres à domicile, équipes A et B confondues, le samedi soir. « Pour diverses raisons : il y aura peut-être un peu plus de spectateurs les samedis, mais, surtout, ça permet aux joueurs de passer leurs dimanches en famille. Moi-même, j’ai beaucoup donné pour le foot et je me réjouis d’être chez moi un dimanche sur deux. »

« Prévenus de mes attentes » Pour remplir ses objectifs, Fred Debaisieux compte beaucoup sur la fougue de ses jeunes joueurs. « Ce sera notre principal atout, mais aussi notre point faible. Mon groupe est très jeune et débordera d’enthousiasme et d’envie de faire quelque chose de bien. Le rôle du staff consistera à canaliser toute cette éner-

Avec le Stade Mouscron B, Rongy B est souvent pointé comme le favori.

gie. » Car parmi tous les transferts, celui du duo d’entraîneurs et de l’expérience qu’il va amener sera peut-être le plus important. « Je sais qu’à Rongy, je ne suis pas en P1. Je vais devoir m’y adapter. Mais ce n’est pas parce qu’on n’est “qu’en P4” qu’il faut faire n’importe quoi. Je vais amener certains règlements de mon expérience molenbaisienne pour définir un cadre. Les joueurs ont été prévenus que j’attendais d’eux beaucoup de sérieux et d’investissement. Celui qui ne veut pas rentrer dans ce cadre, je ne le re-

tiendrai pas. »

Et Debaisieux sait aussi qu’il sera attendu de pied ferme par ses adversaires. « Je suis au courant, comme je connais la pénurie d’arbitres en P4. Il n’est pas question de s’en servir comme excuse si ça ne tourne pas. À nous d’être suffisamment humbles chaque week-end pour imposer notre jeu », dit un coach qui recevra le samedi 17 août à 19 h 30 Ere B et dévoile son Top 3. « Le Stade Mouscron B, nous et Havinnes. » Michaël Houwaert

L’USM joue ses rencontres à domicile sur le terrain du Jacky Rousseau.
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Bruyelle s’est employé à être bon sur gazon

Provinciale 4B – RSC Bruyelle

Après une participation au tour final pour leur toute première année d’existence, les joueurs de la Renaissance seront à nouveau ambitieux.

L’entre-saison n’a pas tout à fait été à la hauteur des espérances du côté de Bruyelle, où on peste d’avoir été versé en P4B. « Pour moi qui habite Blaton, ce n’est pas une mauvaise chose, mais je sais que les dirigeants sont déçus de passer à côté des derbies qu’offrait la 4A », relate Stefen Ashman, arrivé sur le banc de Bruyelle en provenance de Thumaide B, et qui entend bien faire contre mauvaise fortune de la composition des séries, preuve d’un énorme cœur. « La principale qualité de mon groupe réside dans sa jeunesse et dans le grain de folie qui l’accompagne. Mais je suis conscient que ce sera peut-être aussi un point faible. Une partie de l’équipe n’en est qu’à sa seconde année de foot chez les adultes. J’ai voulu transférer des chevronnés mais ce ne sont pas des profils faciles à attirer. Au rayon des forces, j’ajouterai un bel esprit de camaraderie. Ceux qui m’ont suivi depuis Thumaide ont été bien accueillis. »

Car s’il fallait trouver une preuve que

Stefen est un coach apprécié, elle est sans doute là : plusieurs de ses cadres de la saison passée l’ont suivi à Bruyelle. « Comme Kylian Vanhoutte que j’ai entraîné à Péruwelz des U9 aux U14 et qui a accepté de me rejoindre. »

La P3 est bien dans le viseur Le défenseur de formation, désormais repositionné en milieu récupérateur, n’aurait pas pu dire non à son coach. « Pourtant, j’avais signé à Rongy », avoue celui qui évoluait à Péruwelz B la saison dernière. « J’avais choisi de redescendre en P4 car mes obligations professionnelles font que je vais devoir manquer des entraînements. Or, le planning des séances à Rongy ne s’accordait pas avec celui du boulot. Stefen a insisté et j’ai fini par craquer, à mon plus grand plaisir, je dois bien le reconnaître. »

Quant à désigner les favoris de la P4B, c’est une tâche compliquée pour Ashman ! « Parce que je ne connais pas encore bien nos futurs adversaires. Mais al-

lez, je me lance. Mon Top 3 sera composé de Wiers B, Hensies et Sainte-Odile Elouges. » Le mentor ne s’inclut pas dans ce tiercé, mais nul doute qu’il s’y verrait bien. « L’objectif, c’est de monter, je ne vais pas le cacher. Par la grande ou par la petite porte, je m’en fiche totalement. Et si ce n’est pas cette saison, alors ce sera la prochaine, je l’espère ! » Pour remplir cet objectif, les Bruyellois, presque toujours intraitables sur le synthétique du Pays Blanc, devront prendre un peu plus de points sur gazon que lors du précédent exercice.

« L’an dernier, l’équipe comptait énormément de joueurs formés au Pays Blanc qui avaient finalement assez peu joué sur herbe dans leur jeunesse. Là, ils ont un an d’expérience en plus. Quant à nos transferts, c’est tout l’inverse. Ils ne connaissent le jeu sur synthétique que très peu et le gazon, c’est leur élément. » Ces jeunes gaillards étant déjà très bons sur naturel, on ne voit pas trop pour quelle raison ils ne le seraient pas tout autant sur le joli billard synthétique que s’est doté le stade Jean Huart. Michaël Houwaert

Ça a bossé dur à Wodecq, sérieux outsider

Provinciale 4C – FC Wodecq

Deuxième en 4B l’an passé derrière Molenbaix B, Wodecq sera assurément une des équipes à suivre au sein d’une série de P4C qui s’annonce disputée.

La saison dernière, Wodecq avait été la dernière équipe à entretenir un peu de suspense en P4B, derrière un ogre molenbaisien. Depuis, le FC s’est encore renforcé. Et pourtant, pas de trace de Wodecq au sein du Top 3 pronostiqué par David Hallemans qui pointe plutôt Flobecq, Havinnes B et Thumaide. « Car je trouverais ça présomptueux de nous mettre en avant dans une série où la lutte s’annonce acharnée. Il y a, selon moi, six ou sept équipes qui peuvent prétendre au titre. C’est d’ailleurs dingue de se dire que plusieurs champions potentiels iront jusqu’à louper le tour final. Peut-être qu’un ténor se détachera quand même. Qui ? Si c’est nous, ce sera génial. Mais nous pouvons aussi bien finir hors du Top 5. » Wodecq a tout de même de sérieux atouts à faire valoir. « Techniquement, on est très bon… On a aussi ramené une belle dose de maturité derrière avec la signature d’Alexeï Zimine au poste de gar-

dien. Enfin, et ce n’est pas le moindre de nos points forts, l’ambiance de groupe est excellente. La mentalité aussi, d’ailleurs. On a repris les entraînements le 9 juillet et, dès cette date, j’ai pu compter sur des joueurs dévoués et prêts à bosser. Je pense qu’on n’a jamais livré une si bonne préparation. Physiquement, les gars sont prêts car ils ont énormément couru, sans s’en plaindre. Résultat, ils affichent tous des temps inférieurs aux 5 minutes au kilomètre. J’ai aussi vu de bonnes choses ballon au pied. Pas en Coupe, pour laquelle on a apparemment effectué le versement qui confirmait notre inscription trop tard mais on a été à la hauteur en amical. »

Une série entre voisins

Contre Biévène par exemple ! « On menait 2-0 à la 70e avant que je ne décide de changer toute l’équipe. On a finalement partagé. Contre Markedaal, descendant de P2 flandrienne, on a certes perdu 1-4, dont deux buts tombés sur des erreurs ar-

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L’entraîneur David Hallemans mise énormément sur la cohésion d’équipe.

bitrales, mais on a aussi connu plusieurs temps forts. C’est encourageant. » Le tacticien wodecquois pointe tout de même quelques petits points faibles avant d’aborder un championnat qui le verra affronter beaucoup de voisins. « Et dont l’ambiance s’annonce chouette. Je n’appelle pas ça de vrais derbies, hormis contre Ellezelles B, mais la plupart des clubs que nous affronterons sont des matricules où nous connaissons beaucoup de gens. Pour revenir à ce qui pourrait un peu nous handicaper, je pointerai

peut-être notre manque d’automatismes. Nous avons tout de même transféré une demi-défense, deux milieux offensifs et six attaquants. C’est beaucoup ! » Pour souder un peu plus le groupe, Wodecq a fini sa préparation par une descente de la Lesse de 21 kilomètres samedi dernier, avant une dernière joute amicale à Enghien. Un dernier galop d’essai avant un premier gros test dimanche contre Rongy, lui aussi présenté comme un sérieux outsider. Michaël Houwaert

Stefen Ashman sera attentif aux résultats, mais aussi au jeu produit.

Barry : pas de pression, mais beaucoup d’envie

Provinciale 4C – AC Barry-Carrières

Philippe Motte est arrivé à la tête de Barry-Carrières dans le but de transmettre un peu de son expérience au tout jeune club tournaisien.

Un nouveau challenge se présente à Philippe Motte, et il sera bien différent des précédents… « Je restais en effet sur deux mauvaises expériences à Escanaffles et à Rongy, raconte « El Blanc ». J’aurai 60 ans dans deux ans. Au terme de mon passage à Rongy, je me voyais bien refuser les éventuelles sollicitations et quitter petit à petit le monde du foot. Mais je n’ai pas su dire “non” à Barry. Le président, Cyril Darras, était ainsi à la recherche d’un entraîneur d’expérience. J’aime le foot et j’ai accepté de transmettre un peu de mon vécu à des jeunes qui ont envie d’apprendre. »

Car si l’équipe A de Barry-Carrières ne brille pas – encore –, le club tournaisien a magnifiquement structuré ses formations de jeunes au cours des dernières années, disposant même, la saison dernière, d’une équipe en finale de la Young Cup. « Quand j’ai découvert le club, j’ai été stupéfait de constater qu’il y avait là 160 jeunes, dont 35

ou 40 petits bonhommes qui n’ont que cinq ans. Et quand on sait qu’il y a des personnes de qualité de la trempe de Michaël Dutrieux pour les encadrer, on comprend vite que le succès de Barry n’est pas le fruit du hasard. Le seul “hic”, c’est que le club ne dispose que d’un seul terrain et que tout ce petit monde sera vite à l’étroit. Les terrains adjacents appartiennent soit à la CCB, soit à un fermier. J’espère que toutes les parties pourront vite se mettre autour de la table en compagnie des décideurs politiques pour permettre à BarryCarrières d’évoluer, ou en tout cas de continuer à vivre. »

« Aux anges avec un Top 5 » Et les ambitions de l’équipe première, dans tout ça ? « Notre classement final importera peu, assure Philippe. De réelles ambitions pour l’équipe première, ce sera pour dans quelques années, quand le club aura récolté les premiers fruits de sa formation. Si nous terminons dans le Top 5, ce sera magnifique, mais tout le monde

serait déjà satisfait avec un Top 8. Pour y parvenir, le principal atout de mon équipe résidera dans l’attachement qu’ont mes joueurs à ce club de Barry. Notre petit point faible, par contre, tient dans le fait que beaucoup de ces jeunes viennent au départ d’horizons fort différents, de “petits clubs” au sein desquels ils n’ont pas eu une formation de la qualité de celle dispensée au RFCT, à la Montkainoise ou à Havinnes, par exemple. »

Pour la P4C, Philippe Motte propose un Top 3 qui diffère fortement de celui de ses confrères à qui on a également

demandé un avis. « Je vois bien Rongy finir champion, devant Thumaide et Houtaing. Le torchon a un peu brûlé entre Barry et Houtaing l’an dernier. Pourtant, ces deux clubs sont faits pour s’entendre au regard de leur mentalité respective. Il y a des deux côtés des gens vraiment super. Je souhaite dès lors à Houtaing, où j’ai travaillé un an il y a quelques saisons, de terminer sur le podium. »

La hache de guerre est donc enterrée, c’est une très bonne chose, la saison nouvelle peut ainsi commencer. Michaël Houwaert

L’expérience sera mise au service de Flobecq

Provinciale 4C – RUS Flobecquoise

Après une saison qu’on qualifiera de transition, la RUS Flobecq espère être un peu plus en vue et vise par conséquent une place dans le Top 5.

Revenu au bercail flobecquois en cours de saison dernière, Thierry Brunelle avait alors dû remettre le train sur les bons rails avant de réellement pouvoir fixer des objectifs sportifs à son équipe. Ce fut chose faite assez rapidement et, malgré une certaine irrégularité, Flobecq a su accrocher quelques scalps à son tableau de chasse. La page tournée, le mentor de la RUS souhaite en écrire une plus belle. « L’objectif qu’on s’est fixé est de remettre Flobecq un peu plus haut sur la carte du football régional. En réalité, on vise le Top 5. Je pense qu’on a les qualités pour y parvenir. » Et quand on lui demande quel sera le point fort de son équipe pour l’exercice à venir, la réponse fuse : « L’expérience ! On a enregistré peu de départs et, au contraire, pas mal d’anciens vont faire leur retour. Des gars que j’ai eus sous mes ordres quand ils étaient gamins et avec lesquels on a tout gagné. Certains doivent

se remettre à niveau et d’autres sont arrivés avec des petites blessures à soigner, mais si la sauce prend, leur retour nous sera très bénéfique. Le point positif, c’est qu’ils se connaissent déjà très bien. »

Attention aux sautes d’humeur Mais Thierry sait que son équipe a aussi des défauts. « Dont une certaine tendance au défaitisme… Quand le match ne tourne pas en leur faveur, mes joueurs peuvent très vite s’énerver. » Très à l’aise quand il s’agit de discuter des points forts et faibles des siens, le coach Brunelle l’est un peu moins au jeu des pronostics. « Mon Top 3 ? Aucune idée ! Je ne connais pas les autres équipes de la P4C. Par rapport à l’an dernier, nous ne sommes plus avec Molenbaix B, qui est monté, ni avec Bruyelle, qui a effectué un sacré recrutement. Donc, à mon sens, il n’y a pas de formation intouchable. Wodecq sera costaud. J’imagine que quand on transfère un gardien de but du niveau

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Les Flobecquois pourraient constituer une des équipes à suivre de près.

d’Alexeï Zimine, c’est qu’on a des ambitions. Pour le reste, et ce n’est pas pour me dédouaner, mais bien par méconnaissance de la série, je joue mon joker… » Thierry est trop prudent pour le dire : mais après tout, quand on vise un Top 5, n’est-on pas aussi, dans un sens, candidat au Top 3 ? En tout cas, la préparation flobecquoise pourrait le laisser penser. « La base est solide, avec l’expérience que j’évoquais, mais aussi des U19 qui arrivent en âge de venir épauler l’équipe A. Quant à la prépara-

tion, elle s’est bien passée, mais elle a été courte. C’est scandaleux de nous faire reprendre le 18 août ! Et encore, pour nous qui n’avons pas joué le tour final l’an dernier, ça passe. Mais ceux qui ont dû batailler jusqu’en juin n’ont pas eu de congés. » Parmi ces équipes, on a Anvaing B, promu en P3 au tout dernier match du tour final, et que Flobecq a battu 3-2 en préparation. Et même si les Anvinois n’étaient pas au complet, c’est toujours bon pour le moral. Michaël Houwaert

Philippe est à la tête d’un groupe de joueurs prêts à mouiller le maillot.
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Havinnes aura deux belles cordes à son arc

Provinciale 4C – ASC Havinnes

Comme l’an dernier, Havinnes B sera considérée comme l’équipe A du club tournaisien, mais l’autre formation présente aussi de sérieux atouts.

Des équipes de P4 qui ne sont pas montées à l’échelon supérieur alors qu’elles n’auraient pas du tout craché sur une promotion, Havinnes B est sans doute celle qui est passée le plus près de la montre en or. « Lors du deuxième match du tour final, face à Montigny B, tout s’est joué à un tir au but raté…, rappelle l’entraîneur Andy D’Hondt. Ce jour-là, si nous avions eu un peu plus de profondeur dans notre noyau, nous nous serions sans doute qualifiés. » Pour rappel, sur huit équipes qui ont passé ce fameux deuxième tour, sept évolueront en P3 d’ici quelques jours. À Havinnes, on espère que l’accession à l’échelon supérieur ne sera que partie remise. Car comme beaucoup de ses voisins s’accordent à le dire, l’ASC n’a « rien à faire » au plus bas échelon du foot provincial. « C’est certain que nous aimerions retrouver la P3. Pour y parvenir dès cette saison, notre point fort se situera là où le bât a blessé l’an der-

nier : la profondeur de mon noyau. Cette fois, je dispose d’un groupe de 29 joueurs. Dès la première semaine de préparation, j’ai pu organiser des séances pour lesquelles je comptais 25 éléments présents… Nous avons beaucoup et bien transféré, attirant des gars comme Jonathan Salciccia et Valentin Mulnard, qui évoluaient encore en P2 la saison dernière. »

Andy sait, par contre, que son équipe n’est pas du tout inébranlable. « Notre faiblesse, c’est que nous avons tendance à baisser les bras quand notre début de partie ne se passe pas bien. Il n’est pas question d’engueulade dans ces cas-là, car le groupe est très soudé, mais d’une méchante tendance au pessimisme. »

Le bon tiercé… dans le désordre L’esprit familial qui règne au sein du club permettra peut-être aux plus défaitistes de relever la tête. « Havinnes est un club où on se sent bien. Sinon, je n’y serais pas resté pendant autant de temps, moi qui entame ma huitième sai-

son ici à la tête d’une équipe première, après avoir coaché les U21. Je suis là depuis tellement longtemps et j’ai noué tellement de liens avec les piliers du club que certains me surnomment “le fils à Calo” (NDLR : Pascal Choquet), non sans une pointe d’ironie bien évidemment. »

Quant à ses principaux concurrents, Andy les a déjà identifiés : « Mon Top 3 pour cette saison-ci est le suivant : Thumaide, Wodecq, Havinnes B. Dans cet ordre, même si j’espère bien le bousculer. » Si pas, Havinnes pourra peut-être vibrer grâce à l’équipe A, qui a bien re-

cruté également. « Christopher Lecocq est à la tête d’un groupe qui est composé de 24 joueurs, lui aussi assez bien balancé. Normalement, nous allons chacun travailler de notre côté avec notre noyau, mais il n’est pas du tout exclu que nous fassions le point à mi-saison et que nous décidions alors d’apporter quelques ajustements. » Et pourquoi pas, à défaut de titre, envoyer les deux équipes au tour final, histoire de maximiser ses chances de montée pour un club havinnois qui a plus sa place en P3 qu’en P4 ?

Michaël Houwaert

Thumaide ne veut pas faire de vieux os en P4

Provinciale 4C – US Thumaide

Après avoir dû digérer une descente que personne n’avait vu vraiment venir en début de saison, Thumaide s’estime prêt à repartir de l’avant.

Battu à Ronquières début mai lors du barrage des 14es classés de P3, Thumaide aura dû se faire une raison : c’est un championnat que les voisins de l’incinérateur connaissent peu qui les attend, eux qui ont été versés en P4C. « Nous n’allons pas voiler nos ambitions », lance d’emblée Gwen Rustin, arrivé en cours de saison dernière en remplacement de Philippe Labie. « L’objectif est de remonter au plus vite en P3. L’an dernier, je n’ai pas su relever le challenge qui m’a été confié, à savoir sauver le club à cet échelon. Le bateau prenait l’eau quand je suis arrivé et nous n’avons pas su le redresser entièrement. Je veux donc ramener Thumaide au moins là où je l’ai trouvé : en P3. Et le moyen le plus rapide pour y arriver, c’est le titre. Ceci dit, j’ai suffisamment de métier afin de savoir qu’être champion, c’est difficile, surtout en P4. Je sais aussi que plusieurs équipes nous tiendront la dragée haute et nous per-

drons immanquablement des points. Je sais aussi que de nombreux facteurs peuvent rentrer en jeu : la réussite du moment, la présence ou non d’un arbitre… C’est pourquoi nous devrons absolument réussir notre début de saison. »

Parmi les équipes que Gwen redoute, on retrouve notamment Horrues et Wodecq. « Que je place dans mon Top 3, avec nous. Loin de moi l’idée de paraître prétentieux, mais vu nos ambitions, je suis obligé de nous inclure dans le tiercé de tête. Attention aussi à Havinnes B ! Après, je me base surtout sur ce que j’ai entendu à droite et à gauche puisque je vais moi aussi découvrir la série, comme une bonne partie du groupe. »

« Ça recommence trop tôt »

Pour se donner les moyens de ses ambitions, Thumaide a pu réaliser une grosse campagne de transferts. « J’estime notre mercato réussi. La qualité et la quantité des joueurs qui en font partie

Groupe qui regorge de qualités et entraîneur de métier : voilà un favori !

constitueront notre principal atout. C’est un nouveau départ pour Thumaide, ce qui sera aussi notre point faible. Nous verrons comment la sauce va prendre… J’espère une adhésion rapide de tous aux valeurs du club. Des valeurs que je chéris : respect, honnêteté… » Il faudra vite trouver son rythme de croisière : le championnat reprend dès ce dimanche 18 août, avec au menu des Belœillois la réception d’Ellezelles B. « Le 18 août, c’est très tôt, même trop tôt, surtout que nous avons été versés au

sein d’une série de 14 équipes. Sur les 26 rencontres à disputer, nous en aurons déjà joué 16 ou 17 avant la trêve hivernale. Et en avril, nous serons quasi un mois à l’arrêt. Et en ce qui concerne la préparation, j’ai bien sûr dû composer avec mon lot de joueurs encore en vacances à la reprise. Mais ça, c’est le cas de tout le monde. » On saura vite s’il faut faire de Thumaide « LE » favori de la 4C. Lors de la deuxième journée, l’US ira à Horrues, un des autres gros bras. Michaël Houwaert

Quelques absents à la reprise, mais un total de 29 joueurs dans le groupe.
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À Houtaing, on sait qu’il faut partir à point

Provinciale 4C – FC Houtaing

L’an passé, son début de saison raté avait coûté cher au FC, qui avait dû courir après le train d’un tour final qu’il n’avait jamais rattrapé.

Malgré un deuxième tour en boulet de canon, le FC Houtaing avait loupé le tour final de la campagne 20232024 d’un… fifrelin ! Pour le moins râlant, et plus encore quand on se remémore le nombre de tickets vers la P3 offerts par ce fameux tour final : sept ! Du coup, l’objectif est clair pour les pensionnaires du parc de La Berlière : monter cette année dans le bon wagon ! « Notre but sera de faire mieux que la saison précédente, et dès lors jouer le tour final », assume Frédéric De Vuyst, qui entame sa troisième saison à la tête de l’équipe athoise. « Pour y parvenir, nous devons être bien dedans dès le début. Je remarque qu’en P4, le Top 5 est souvent déjà bien installé après quelques semaines, et que si on n’en fait pas partie à la fin du mois de septembre, il devient très difficile de s’y faire une place. Et puis, rien de tel qu’un début de saison réussi pour mobiliser les troupes. L’an dernier, c’est clairement notre entame de championnat qui

nous avait mis le bec dans l’eau. J’ai répété aux joueurs qu’il fallait oublier notre bon deuxième tour de la saison passée et repartir d’une feuille blanche. Je leur ai aussi rappelé nos péripéties du début de saison. Lors du match inaugural, nous étions déjà menés 0-4 après un quart d’heure contre Wodecq… »

Des transferts trentenaires

Pour parvenir à ses fins, la formation d’Houtaing pourra s’appuyer sur un des ingrédients essentiels à une bonne saison en P4 : l’expérience ! « Ce sera notre point fort. Le noyau est resté très stable. Nous n’avons enregistré quasi aucun départ, mais nous avons su transférer des routiniers, surtout dans le secteur de la défense. Nos nouveaux venus sont ainsi âgés de 35, 36, 38 ans… » Par contre, la petite faiblesse athoise réside sans aucun doute dans l’irrégularité dont savent faire preuve les joueurs du FC. « Elle nous avait suivis tout au long d’un premier tour en dents

de scie. » Malgré quelques vacanciers, Frédéric a pu compter sur un groupe assez fourni dès le début de la préparation. « De quoi nous laisser entrevoir une belle saison. Mais quoi qu’il arrive, elle sera jalonnée de matches passionnants. La P4C va nous offrir de nombreux derbies : Belœil B, Meslin B, Isières B, Thumaide, Ellezelles B… », dit un mentor qui place Wodecq, Havinnes B et Thumaide dans son prono de Top 3. Le capitaine Adrien Lefort a hâte d’y être. « La saison passée n’a pas toujours été évidente, mais l’ambiance au sein du

groupe est magnifiquement revenue en 2024. Nous n’avons pas perdu le moindre match de championnat cette année, hormis sur tapis vert à Barry. J’attends de nous que nous prolongions ce brevet d’invincibilité en restant dignes dans la défaite le jour où elle tombera. »

Au niveau de la mentalité, c’est juste parfait ! La cohésion d’équipe semble aussi au point, et les joueurs, affûtés. Confirmation – ou pas ! – le 18 août pour un premier test avec la réception de la formation de Flobecq.

Michaël Houwaert

Plusieurs équipes B visent les premiers rôles

Séries de Provinciale 4

En plus de onze équipes A, notre région totalise vingt équipes B engagées dans les différentes séries de P4, dont certaines affichent leurs ambitions.

Elles n’ont jamais fait l’unanimité, surtout auprès des clubs qui n’en alignent pas, mais les équipes B n’en sont pas moins devenues des éléments incontournables du football provincial. Grâce à son époustouflante préparation, le Stade Mouscronnois B fait même office de d’épouvantail de P4A. « On ne cache pas nos ambitions, confirme Koffi Kalukembi, coach hurlu. Si on peut réduire l’écart qui sépare notre P1 de notre équipe B, ou du moins ne pas le voir s’agrandir, on ne crachera pas dessus ». La force mouscronnoise résidera dans l’excellente formation dont ont bénéficié les gamins du Stade. « Mon groupe est jeune et pratique un beau foot. On a attiré des éléments d’expérience, qui auront la responsabilité de stabiliser les émotions. Car si on est ambitieux, on sait aussi qu’on connaîtra des dimanches difficiles, surtout à l’extérieur, sur des terrains plus compliqués ou contre des équipes plus

physiques que la nôtre. Une partie de mon travail consistera à faire garder les pieds sur terre à mes joueurs. J’ai déjà mis les points sur les “i” après notre succès 6-0 en amical contre Béclers, ou encore après le premier tour de Coupe du Hainaut victorieux à Biévène. »

Obigies B et Belœil B : faire mieux

Dans la même série, Obigies B se verrait bien se mêler aussi à la lutte pour le top. « L’an passé, ce groupe a loupé le tour final de peu. Cette fois, nous voulons en être, voire faire encore mieux », raconte le coach Patrick Minet, en charge des U19 obigeois la saison dernière, mais qui a déjà dirigé des équipes premières à Kain, Antoing, Ere ou Taintignies. « Cinq joueurs de la réserve, vainqueurs de la coupe du Hainaut, ainsi que deux U19 sont venus grossir nos rangs. »

En P4B, Wiers B fera assurément partie des équipes à tenir à l’œil. « Une série sans ogre, concède le coach Frank Cas-

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Belœil B a gagné en expérience et visera une qualification au tour final.

telain. Même si Hensies, Wasmuel et Sainte-Odile ont l’air costauds. Mais la P4B est peut-être la bonne pour réaliser un petit quelque chose, après deux quatrièmes places consécutives. La série me semble assez homogène, c’est l’idéal. » Enfin, en 4C, c’est Belœil B qui se verrait bien jouer les trouble-fête. « Avec un rien de prudence car cette P4C, c’est tout nouveau pour nous », précise le mentor de la RUS, Christophe Daniel. « Mais oui, l’objectif est de faire mieux que l’an dernier. Nous avions raté la qualification

pour le tour final d’un rien. Pour remplir nos objectifs, nous avons étoffé le noyau avec l’arrivée de joueurs d’expérience. » Plusieurs équipes B nourriront certaines ambitions. Et d’autres, sans doute un peu moins ! On classera peut-être au rang de celles-ci Esplechin B, Bléharies B et Biévène B, qui ont toutes trois déclaré forfait au premier tour de la Coupe. Ou ne s’agit-il que d’un accident de parcours que l’on expliquera par la précocité de la reprise ? Réponse à partir du 18 août M.H.

Houtaing joue dans le cadre toujours idyllique du parc de La Berlière.

Les Gazelles d’Ath ont de quoi galoper

Division interprovinciale féminine

Promu la saison passée en IP, le Pays Vert a assuré son maintien et s’apprête donc à vivre une deuxième campagne à ce niveau.

Venant de P1, les Gazelles savaient que la saison précédente ne serait pas une partie de plaisir au sein de la série interprovinciale. Mais les filles de Sven Leleux ont tenu leur rang, assurant leur maintien grâce à de bonnes périodes au cours desquelles elles ont su enchaîner quelques victoires pour le moins précieuses. Pour leur seconde expérience à ce niveau, les Athoises connaissent un changement au niveau du coaching car Sandrine Van Herzeele prend du grade et supplée Sven parti en province liégeoise. D’adjointe, elle devient coach principale, poste qu’elle occupait à Charleroi et Havinnes. Rôle qu’elle connaît donc sur le bout des doigts ! « Aucune appréhension dès lors car je connais ce poste ! C’est plutôt l’an passé que c’était particulier, je découvrais la fonction de T2. C’est plutôt aux filles de se méfier ! Sous mon air très cool, il ne faut pas me la faire à l’envers (sic), ne pas oublier que le foot féminin, je le connais par cœur, sourit Sandrine. Je les ai prévenues que j’avais deux facet-

tes mais je n’ai pas encore eu besoin de sortir la seconde car elles bossent comme il faut ! L’avantage, c’est que j’ai pu tranquillement observer l’année passée les filles qui sont restées et que j’ai déjà entraîné pas mal de nouvelles… La majorité sait donc la façon dont je me comporte ! »

Un week-end de stage Au niveau de la prépa, « tout se passe très bien. On est sur une base de trois entraînements par semaine voire quatre. Pour l’instant, on n’a qu’un seul amical dans les jambes mais il a été convaincant, je préfère la qualité à la quantité de matches, surtout en début de prépa, chacun sa façon de procéder. Cette semaine, on va jouer contre les U16 d’Anderlecht, dans leur académie, c’est toujours sympa. Et vendredi, on part en stage jusqu’à dimanche. Une grande première pour pas mal de joueuses mais de mes expériences passées, on en apprend bien plus en un week-end sur un groupe qu’en un mois d’entraînements classiques. La priorité sera mise sur la cohésion même si elles ne vont pas chômer pendant ce stage. Certaines doivent

Les Gazelles connaissent désormais les exigences de la série IP et doivent le montrer.

encore élever leur niveau physique, mais le but est d’être prêtes début septembre. Ça nous laisse encore quatre semaines de préparation. Je ne m’affole pas. » Quant au niveau de l’IP cette saison : « C’est difficile de savoir où on pourra se situer car je dirais qu’on est mieux armées que la saison passée mais la série est bien plus relevée également. On n’aura aucun match facile et il faudra se battre chaque weekend pour vivre une saison plus tranquille. On devra gagner en régularité par rapport à la saison

Coline D’Haeyer et Vanina Simoulin en vraie plus-value

C’est un noyau conséquent que Sandrine Van Herzeele aura à sa disposition alors qu’en fin de saison dernière, les bruits de couloir faisaient état de plusieurs départs. « On avait l’impression que pas mal de filles allaient bouger et finalement, quasi tout le monde est resté. Ce qui est top en termes de stabilité. Ça montre aussi quelque part que, dans la région, vu le niveau auquel on joue, il est difficile de trouver mieux que le Pays Vert. En plus de cela, le recrutement a bien fonctionné. À la limite sans trop d’efforts à consentir, pas mal de filles venant d’elles-mêmes frapper à la porte. Beaucoup de joueuses avec un bon potentiel, et venant de la REAL notamment, nous ont rejoints. La majorité doit se faire de l’expérience un niveau plus haut mais j’ai confiance en leurs qualités. On peut compter sur des filles qui ont connu un plus haut niveau comme Coline D’Haeyer et Vanina Simoulin. Dès le premier match amical, on a vu tout de suite qu’elles vont apporter un plus. » Le noyau athois est de ce fait assez conséquent tout en ayant été rajeuni. « Et les places seront

donc chères dans la sélection mais c’est nécessaire car on sait qu’on a souvent des filles bossant le week-end. On doit aussi reformer la défense avec l’arrêt de Coraline Declercq qui était incontestable. J’ai déjà des idées, les tests sont intéressants, mais je garde ça pour moi. C’est le secteur où on n’est le moins fourni mais les solutions existent et me semblent cohérentes. » Quant au noyau, Joïse Deboutez et Cyrielle Everaet Cyrielle se joueront le rôle de titulaire dans les buts. Coline Demaret, Ophélie Goebert, Laurine Libre, Cassandra Dierick, Claudia Limosani, Mallaurie Sabbe, Victoria Roland et Ysaline Deparis sont autant de possibilités derrière. L’entrejeu est fourni avec Mélanie Degreve, Britney Dewesler, Lony Brouillard, la capitiane Julie Dupont, Laura Delitte, Leila Gribi, Justine Jeuniaux, Aurélie Mahieu, Sarah Hadj Amed, Marie Metten et Shannon Schmit. Devant, pas mal de solutions aussi avec Léa Chodoir, Coline D’Haeyer, Charlotte Guns, Odile Hastir, Loredana Nespola, Nancy Nkiri, Tuline Ulusoy, Yernaux Frederique et Vanina Simoulin. Sandrine a de quoi faire !

passée où on a connu des hauts et des bas, ce qui nous a tenus trop proches de la zone rouge. Je veux qu’on évite cette situation qui crée trop de stress. Dans les grosses équipes à affronter, il y aura clairement Mons qui descend de D1 et a fait signer de fameuses joueuses. La RAAL s’est aussi activée sur le marché des transferts et jouera le titre, c’est certain ! Je miserais bien sur un duel entre ces deux clubs. À côté de ça, il y a aussi Liège et Chastre qui descendent de D1 et vont sûrement jouer le top. Ce qui fait

déjà du beau monde. Et des clubs comme Woluwe, l’Union, Charleroi… que des fameux clients ! Franchement, je n’ai aucun club à citer qui n’est pas dangereux. Chez les montants, comme Sart Tilman et Jodoigne, on ne connaît personne, donc impossible à juger. Le forfait d’Auderghem en Coupe ne veut rien dire, ces matches tombent hyper tôt, certains clubs ont eu du mal à s’aligner. Personnellement, je n’étais pas mécontente de ne pas le jouer vu le nombre d’absentes. »

Loïc Defoort

La Wapi féminine s’étoffe

Au-delà du Pays Vert A, fer de lance de notre foot féminin, il y a du monde dans les séries provinciales hennuyères depuis plusieurs saisons. Et il y en aura encore un peu plus cette saison-ci ! En P1, ça sent le champ libre pour le Stade Mouscronnois A dans la course à un titre qui est l’objectif du club. Les voisines d’Herseaux voudront, elles, confirmer leur place dans la série alors que Wez-Guignies tentera de s’y faire une place après sa promotion acquise en fin d’exercice précédent. Une P2A qu’a donc quittée la JS mais qu’a rejointe le Stade Mouscronnois B, ultradominateur la saison dernière en P3. La série accueille également Acren-Lessines A et Havinnes, tous les deux descendants de l’élite provinciale. Sont toujours bien là le Pays Vert B, qu’on dit très ambitieux, ainsi que Biévène et Templeuve, deux routiniers de ce championnat. Lancé la saison passée, le troisième échelon provincial féminin proposera, cette année, une série A exclusivement Wapi. Mauvaise nouvelle d’entrée : on n’a pas dix clubs pour la composer mais neuf, la fédération ayant déjà acté le forfait général de Velaines. Restent Acren B, Obigies, Escanaffles, le Risquons-Tout et Néchin, déjà là l’an dernier. Arrivent Hérinnes, Wiers, le Pays Blanc et Barry-Carrières qui se lancent ou se relancent dans l’aventure. L.D.

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