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L’Avenir CE Jeudi 2 juin 2022
Ici, l’innovation prend racine
LE PARC NATUREL DU PAYS DES COLLINES FÊTE SES 25 ANS Le Parc naturel du Pays des Collines célèbre ses 25 ans ; un anniversaire qui résonne « comme un tremplin pour l’avenir ». PAULINE FOUCART
L
e Parc naturel du Pays des Collines est le fruit de l’imagination de plusieurs personnes issues du Pays des Collines, et notamment de Jacques Vandewattyne, un artiste bien connu d’Ellezelles. « Il voulait créer un territoire ; une identité forte au Pays des Collines », précise Michel Devos, le président du Parc naturel. L’idée a fait son bonhomme de chemin et a abouti, en juin 1997. Le parc naturel du Pays des Collines couvre quatre communes complètes – Montde-l’Enclus, Frasnes, Ellezelles et Flobecq – et une partie du territoire d’Ath (Ostiches, Mainvault et Houtaing). « Il répond aux critères du décret de 1985 relatif aux Parcs
naturels ; un décret qui a été revu ensuite en 2008. » Une première équipe de travailleurs a été créée en 1997 ; celle-ci a évolué au fil du temps. « Certains membres de l’équipe sont partis à la retraite, d’autres ont rejoint les troupes, car ils étaient dotés de compétences plus ciblées et mieux adaptées aux missions et objectifs du Parc naturel. » Le parc compte aujourd’hui une dizaine de collaborateurs – essentiellement des agronomes – aux compétences pointues. « UN GUIDE TOUS LES 10 ANS » Le Parc naturel est guidé par un plan de gestion, qui présente ses objectifs stratégiques établis sur une période de 10 ans (2014-2023). « Chaque année, nous évaluons notre situation en fonction des objectifs fixés par le plan de gestion, et nous planifions l’année qui suit, en nous basant sur ce plan. » Les missions du Parc naturel sont multiples : gestion du patrimoine, développement économique et
rural, aménagement du territoire, mais aussi expérimentation, innovation, ou encore éducation. « Le Parc naturel du Pays des Collines est un trait d’union entre l’offre et la demande. Nous sommes des facilitateurs de liens et de volontés pour un cadre de vie plus durable. » Plus concrètement, le Parc naturel réalise aussi bien des démonstrations de taille de haies, que des formations et animations de sensibilisation dans les écoles ou encore de l’accompagnement dans les demandes de primes. Et tous ces services sont gratuits… « ENCORE PLUS FORT ! » Le Parc naturel a connu des jours compliqués, il y a une décennie. « Le parc a été confronté à des gros problèmes financiers, jusqu’à 350 000 € de dettes », ajoute le président. « Cela n’a pas été facile, mais nous avons aujourd’hui totalement redressé la barre, tout en maintenant nos activités pour les différents publics. Nous nous
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sommes recentrés sur les compétences du Parc naturel. Notre évolution financière est une gestion et un travail de tous les jours. » Le site a retrouvé la confiance de ses partenaires ; les communes, la Province de Hainaut, Ideta (pouvoir organisateur), mais aussi des associations environnementales et du public. « À l’aube d’un nouveau plan de gestion, nous pouvons dire que les objectifs du précédent sont bien rencontrés. L’un d’eux était de maintenir le Parc naturel, grâce à la confiance de nos partenaires : si on ne regarde que cela, on peut dire que nous avons tout réussi ! » Le parc a aujourd’hui une identité forte, comme le souhaitait l’un de ses initiateurs, Jacques Vandewattyne, et encore de belles années devant lui. « Chaque citoyen s’identifie aujourd’hui à ce Parc naturel, qui devient le sien. Le Pays des Collines à une identité très forte, qui s’exprime bien au-delà des frontières du parc, et chaque citoyen en est l’ambassadeur. »
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UN ANNIVERSAIRE FÊTÉ TOUTE L’ANNÉE
Depuis le mois de mars, le Parc naturel du Pays des Collines organise avec ses partenaires des activités pour célébrer ses 25 ans. D’autres animations sont prévues prochainement. L’objectif ? « Que le public puisse voir les différents projets que nous menons », précise Baptiste Hottekiet, le directeur du Parc naturel. « Via cet anniversaire, notre volonté est d’éveiller à nouveau les consciences sur le travail du Parc naturel et le rôle des équipes et des partenaires. » Cet événement servira de tremplin pour l’avenir. « Nos rencontres avec le public nous permettront de faire le point sur ce qui a été fait, mais aussi d’échanger sur ce qu’il reste à faire pour les dix prochaines années et ainsi préparer notre futur plan de gestion. » Au programme de cet anniversaire : concours de dessin et peinture sur tout le territoire, famille du dehors (Parking mémé à Ellezelles, 4 juin à 14h), balade saules (Rebaix, 26 juin à 9h) ou encore balade guidée à la découverte des papillons ( Petit Hameau à Ellezelles, 24 juillet à 14h). Un événement « plus officiel » se déroulera au mois de novembre.
»
Infos et programme complet : Parc naturel du Pays des Collines au 068/54 46 03
Michel Devos (à gauche) et Baptiste Hottekiet sont les président et directeur du Parc naturel.
ÉdA – 502113558387
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ÉRIC LE PIC : UN SENTIER NATURA 2000 ACCESSIBLE À TOUS
Au cœur du bois, des modules pédagogiques permettent au public de découvrir D.R. les mystères du site Natura 2000.
Le sentier d’Éric le pic sera prochainement inauguré à Mont-de-l’Enclus. Cette boucle de 1.3km permet aux personnes souffrant de difficultés de compréhension de découvrir le site Natura 2000. PAULINE FOUCART
L
e sentier d’Éric le pic a été imaginé il y a quelques années déjà. Ce projet porté par la Fédération des Parcs naturels, et financé par la Région wallonne, la Loterie nationale et le projet Life BNIP, vise à réaliser des sentiers didactiques dans des sites Natura 2000 qui puissent être accessibles aux personnes à besoins spécifiques. Un budget de 32 000 € a été alloué au projet :
25 000 € de la Région wallonne, 3 000 € de la Loterie et 3 600 € de Life BNIP. « L’objectif de ce projet est double », précise Baptiste Hottekiet, le directeur du Parc naturel du Pays des Collines. « D’un côté, il doit permettre au public de découvrir un site Natura 2000. De l’autre, il doit être accessible à un public souffrant de handicap. Nous avons décidé de dédier notre projet aux personnes souffrant de déficience intellectuelle. » Une boucle de 1,3 km a été balisée au cœur du bois de Mont-de-l’Enclus. « Cet endroit était le plus approprié pour notre projet : le sentier existait déjà, mais nous l’avons balisé pour le rendre plus accessible. » Des modules pédagogiques et didactiques ont été aménagés le long du sentier. « Le premier module permet par exemple au public de découvrir, grâce au jeu, ce qu’est un milieu Natura 2000 et le fonctionnement d’un réseau. Le module suivant est une sorte de puzzle qui, une fois bien assemblé, représente des espèces vivant dans le bois. » Cinq autres petits modules offrent aux visiteurs la possibilité d’explorer le site au travers de leurs cinq sens. « Enfin, un arbre mort sert d’observatoire et démontre aux visiteurs l’importance de ceux-ci pour le développement de la
biodiversité. »
UN TRAVAIL COLLABORATIF La concrétisation du projet est le fruit d’un travail collaboratif entre le Parc naturel, les ouvriers communaux de Mont-de-l’Enclus, mais aussi d’une série de bénévoles. « L’installation s’est déroulée très rapidement et très efficacement. Le sentier est d’ores et déjà ouvert au public. Les premiers échos sont très bons. Il répond à un véritable besoin, car il n’y avait pas d’activité pédagogique dans le bois. Par contre, nous ne l’avons pas encore inauguré, car il sera certifié à la fin du mois de juin. » L’inauguration officielle se déroulera après cette certification. S’il est initialement destiné aux personnes souffrant de déficience intellectuelle, le sentier d’Éric le pic, du nom de sa mascotte, une espèce présente dans le bois, peut être emprunté par tous. « Les modules sont accessibles à tous, et peuvent très bien être utilisés par des enfants. » Ils ne sont pour l’instant pas encore traduits en néerlandais (cf. une partie du sentier se situe sur la commune de Kluisbergen), mais un code QR sera apposé sur les modules pour les rendre accessibles au public néerlandophone. Pour s’y rendre : rejoindre le parking « Toren », près de la tour blanche à l’Enclus du haut.
»
UN CALENDRIER RICHE DE PLUS DE 200 ACTIVITÉS GEOFFREY DEVAUX
L
e Parc naturel des Plaines de l’Escaut a dévoilé son calendrier, fort de plus de 200 activités, dont 40 environ propres au parc, les autres émanant de partenaires comme les centres culturels, les associations de marcheurs, les guides-nature ou les fermes. L’objectif commun ? Valoriser le territoire, les savoir-faire et le patrimoine. « Après une année 2021 marquée on s’en doute par une baisse du nombre d’activités, nous constatons un regain, assure Valérie Vanoudewater, chargée de mission au parc. Au niveau du parc proprement dit, nous repartons avec l’expo sur les bébés animaux tandis que l’Escale forestière est bien entendu accessible. Il y a différents espaces à
visiter, que ce soit notre étage et ses salles, la pic’orée et le parcours pieds nus ou encore le promenoir des cimes. Les visiteurs ont la possibilité de prolonger la visite de l’Escale par une balade en forêt sur des circuits balisés ou par le biais du jeu avec Salix. ». La grande nouveauté, c’est l’appel lancé par le GAL (Groupe d’Action Locale) et le PNPE aux habitants des Plaines de l’Escaut pour qu’ils mettent sur pied des balades guidées. « En 2017, nous avions réalisé des visites de travail dans les villages de l’entité de Tournai, avec les habitants comme guides qui nous faisaient découvrir la nature mais aussi les productions locales, autrement dit les villages sous toutes leurs facettes. Nous avions beaucoup appris, explique Valérie. En 2018 et 2019, nous avions initié la démarche sur les
autres villages du parc. L’an dernier, à la recherche de nouveaux projets, nous avons eu l’idée de lancer ces balades-visites pour le grand public avec comme moteurs les habitants. Le projet se concrétise cette année. »
À WILLEMEAU LE 19 JUIN Le principe : constituer un petit groupe de travail dans lequel on retrouve trois ou quatre habitants qui se répartissent les tâches et ensuite élaborer un parcours de quelques kilomètres. « Une première balade est programmée le 19 juin à 9 h 30 à Willemeau, précise Valérie. D’autres sont en cours d’élaboration. Dans un deuxième temps, après la balade, nous leur proposons de pérenniser le travail sous forme de carnet de route avec une brochure comprenant le circuit et des
Pas question de s’ennuyer avec le ÉdA calendrier 2022 des activités.
indications afin que les habitants conservent une trace et que le grand public puisse ensuite réaliser la balade quand il le souhaite. Le parc assurera la mise en page et l’impression de ce carnet de route. » Infos au 069/77 98 10, sur www.plainesdelescaut.be ou accueil@pnpe.be
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VALORISER LES ÉLEVEURS ET LEURS PRODUITS
Les Parcs naturels du Pays des Collines et des Plaines de l’Escaut s’associent à Food’Wapi (IDETA) pour EdA - 502122257239 soutenir les producteurs locaux
Pour accompagner les éleveurs et producteurs locaux, Food ‘Wapi a participé à l’élaboration de projets ambitieux, dont un atelier de découpe de viande géré par les éleveurs eux-mêmes. ANTOINE PONTRANDOLFI
E
n Wallonie picarde, la plateforme qui fédère producteurs et éleveurs locaux rassemble, à ce jour, 334 membres. « Farine, viande,
«
légumes, mais aussi escargots par exemple, l’éventail des produits made in Wapi est très large », indique Simon Dusquene, responsable de la diversification agricole au Parc naturel du Pays des Collines. Sa mission consiste à valoriser les produits locaux. Pour y parvenir, l’écosystème des circuits courts Food’Wapi a sorti l’artillerie lourde, à commencer par l’acquisition d’un atelier de découpe de viande dans l’une des trois salles de l’abattoir d’Ath. « En discutant avec les éleveurs, on a compris que leur
priorité était d’avoir un outil transparent pour la découpe de leur bétail. Ceux-ci se sont réunis en coopérative (Wapi Cowp) pour lancer définitivement le projet. Ils sont 25 aujourd’hui et ont la main sur leur production, de l’abattage au produit transformé. Ils sont éleveurs, mais aussi décideurs. » DES RACES PLUS RUSTIQUES La production a démarré le 16 mai et les premiers colis ont rejoint les points de vente directs à la ferme ou les épiceries qui privilégient le circuit court. « Dans l’atelier, le boucher est engagé par la coopé-
rative, il suit les demandes de l’éleveur qui vient avec ses bêtes. La mise en route de cette salle de découpe, c’est un superbe atout pour la transparence et la traçabilité des produits. Cela contribue à la défense du boulot des éleveurs et de leurs exploitations familiales et cela permet aussi de garantir des produits de qualité aux consommateurs, avec de la viande de bœuf, de porc ou de mouton et des races plus rustiques comme l’angus ou la limousine », poursuit Simon Dusquene. DES LÉGUMES AUX SOUPES DE SAISON Outre la viande, Food’Wapi a développé la filière des céréales panifiables, « qui transforme le surplus de céréales en farine et en pain » mais aussi un autre outil pour éviter le gaspillage lancé à l’automne 2021. « Les producteurs ont parfois trop de légumes et doivent brader les prix ou jeter ce qu’ils n’ont pas pu vendre. Le cuisinier Frédéric De Braekeleer (un chef à la maison) transforme leurs produits en soupe de saison, qui peuvent se conserver beaucoup plus longtemps. » Une autre manière de valoriser les produits de la terre par l’intermédiaire de la marque « Douceur » de nos maraîchers. « L’idée n’est pas de faire grandir la marque, mais de multiplier ce schéma dans d’autres régions où les producteurs et les consommateurs n’en tireront que des points positifs », conclut Simon Dusquene.
LA PRISE DE CONSCIENCE, C’EST MAINTENANT OU JAMAIS »
ANTOINE PONTRANDOLFI
L
e circuit court, c’est l’inverse d’une production agro-alimentaire à la Tricatel et son caoutchouc qui se transforme en salade. Pour de nombreux Belges, la consommation de produits locaux a constitué une valeur refuge pendant le confinement du printemps 2020. « Le Covid a provoqué de nombreux bouleversements dans nos habitudes de consommateur », évoque Simon Dusquene. « Le territoire du Parc naturel du Pays des Collines regroupe beaucoup de petites exploitations qui ont été sollicitées pendant le confinement. C’était une période propice pour nos producteurs. »
Le retour dans l’assiette d’une courgette ou d’une entrecôte produite à deux pas de chez soi, était-ce seulement éphémère ? « Tout le monde s’est rué sur les producteurs locaux, mais ce dommage collatéral positif du covid s’est progressivement dissipé. Aujourd’hui l’état des lieux n’est pas bon. Le début d’année 2022 est même catastrophique pour 90 % des producteurs de la région, qui ont parfois augmenté leur production et élargi leurs horaires pour répondre à une demande qui n’est plus la même que celle d’avril 2020 », poursuit le responsable de la diversification agricole au Pays des Collines. Il faut donc faire preuve de résilience et d’inventivité pour le circuit court et
son économie locale. « La prise de conscience, c’est maintenant où jamais qu’elle doit s’opérer. On répertorie tous les producteurs de Wallonie picarde via un répertoire ou une carte des producteurs locaux. » L’autre enjeu de taille, c’est de rappeler les valeurs défendues par l’agriculture, « à savoir nourrir la population avec des produits naturels. C’est la base d’un métier dévalorisé ces dernières années mais terriblement important. Les citoyens sont parfois déconnectés des denrées qu’ils consomment. Notre rôle, c’est aussi ça : améliorer la relation entre producteur et consommateur, offrir une reconnaissance au travail des agriculteurs, un revenu correct et des conditions décentes à Les bocaux de soupes retournent en EdA - 502122237585 vente directe. tout ce secteur. »
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DES AVENTURES EXTRAORDINAIRES AVEC SALIX Ce sympathique personnage, qui prend la forme d’un saule têtard, invite les familles à résoudre des énigmes à travers le PNPE.
travail s’est créé avec des opérateurs touristiques, des habitants et la Fondation rurale de Wallonie. Nous avons imaginé un petit sac à dos avec un carnet de jeux, des objets et des indications pour pouvoir réaliser un parcours GEOFFREY DEVAUX parsemé d’épreuves et d’énigmes ». Pour fidéliser le public et créer une a bonne bouille est de plus sorte d’effet de collection, restait à en plus appréciée des trouver un personnage commun à habitants du Parc naturel des tous les jeux et dont les aventures Plaines de l’Escaut mais également pourraient se décliner en différents du public extérieur. Salix fait jouer endroits du parc. « Comme le saule les familles en plusieurs endroits du têtard est l’emblème de notre parc, parc. Sa conception s’inscrit dans le nous avons opté pour lui : Salix veut cadre du programme européen dire saule en latin. Chaque histoire LEADER et a été développée par le recèle un minimum d’ancrage local, GAL (Groupe d’Action Locale) des soit historique, soit folklorique. Le Plaines de l’Escaut. jeu se déroule à proximité d’une « L’objectif était de concevoir des structure touristique pour que les outils touristiques de proximité, familles puissent compléter le jeu confie Valérie Vanoudewater, par une visite, mais sans obligation, chargée de mission de valorisation poursuit Valérie. Le jeu dure entre du territoire au parc. Un groupe de 2h et 2h30 et les circuits ne font pas
S
plus de 3 ou 4 kilomètres. On évite au maximum les routes fréquentées pour que les enfants puissent déambuler librement. Le jeu peut se réaliser en toute autonomie, été comme hiver. »
BIENTÔT SIX PUIS NEUF JEUX Le premier jeu, à Taintignies, est sorti en juin 2020. À travers le Mystère de l’avion perdu, il faut aider Henri Crombez junior à retrouver l’avion de son grand-père. Mi-août 2020, un deuxième jeu faisait son apparition à Bon-Secours. Là, Salix doit aider Gédéon le geai à reconstituer sa réserve de nourriture pour l’hiver. Celui de Calonne est arrivé fin 2020. Les familles se mettent dans la peau d’Azéline, Firmin et Augustin et doivent guider Pierre le Dragon pour qu’il retrouve sa maison. Depuis le printemps 2021, à Bernissart, Salix aide aussi l’iguanodon Berni à retrouver ses
œufs. Le cinquième jeu, sorti à l’été 2021, a pour théâtre le petit et charmant village d’Howardries, avec l’histoire de la famille du Chastel de la Howarderie. On a volé le trésor du chevalier ! Un sixième jeu est en cours d’élaboration avec Aubechies comme décor. Mieux, grâce à une enveloppe budgétaire restante, le GAL va pouvoir mettre en place trois nouveaux jeux, dont un se déroulera sans doute du côté du parc de Péruwelz. Plus de 800 sacs ont déjà été vendus depuis le lancement de Salix. Le prix : 10 €/pièce. Ils sont disponibles dans les offices du tourisme à Antoing, Belœil et Bernissart, à la Maison du parc à Bon-Secours, à la bibliothèque de Brunehaut uniquement pour le Salix d’Howardries, à la commune et à la bibliothèque de Rumes.
APRÈS 25 ANS D’EXISTENCE, LE PNPE SE LIVRE Pour son quart de siècle d’existence, célébré au cours d’une année 2021 un peu particulière, le Parc naturel des Plaines de l’Escaut s’est offert un petit cadeau sous forme d’un beau livre concocté avec la collaboration de Bruno Bosilo et de JeanLouis Godet. Édité à 2.000 exemplaires chez B2 productions, « Au cœur du Parc naturel des Plaines de l’Escaut » n’est pas à proprement parler un ouvrage touristique. « C’est plutôt un livre pour les habitants, pour qu’ils apprennent des choses sur leur propre territoire, explique Valérie Vanoudewater, chargée de mission. Comme les vestiges du passé, la mine et les carrières, mais aussi l’agriculture, le bâti, le sol. Tout ce passé explique pourquoi le patrimoine et les paysages d’aujourd’hui sont ainsi. » Le fil rouge, c’est l’escapade d’un explorateur, en l’occurrence Bruno Bosilo, qui part avec son fidèle sac à dos. Au fil des pages, il traverse le territoire et concrétise ses découvertes par un récit, évoquant parfois des lieux insolites.
CINQ CHAPITRES Cinq chapitres composent le livre. Le premier, Roman fleuve, canaux et murmures des eaux, est consacré à l’importance de l’eau sur le territoire. Ensuite, Bouillon de cultures aborde l’occupation agricole et les forêts. Symphonie de sous-sols a trait à la géologie. C’est au pied du mur évoque les ressources extraites pour réaliser l’habitat. Enfin, Liens à déclarer fait référence à la frontière, aux fraudeurs et aux villages libérés après la deuxième guerre mondiale. Le livre (168 pages) est en vente au prix de 39 € en différents points du territoire du parc. Vous pouvez ainsi le trouver à Antoing à l’office du tourisme et à la commune, à Belœil à l’office de tourisme, à Bernissart à la bibliothèque (de Blaton), à l’office de tourisme et à la commune, à Brunehaut à la bibliothèque, à Péruwelz au niveau de la maison du parc (Bon-Secours), à Rumes à la bibliothèque et à la commune et à Tournai à l’office du tourisme.
»Infos : 069/77 98 10 - www.plainesdelescaut.be
Ce supplément vous est offert par le Parc naturel des Plaines de l’Escaut et le Parc naturel du Pays des Collines, en partenariat avec L’Avenir – Le Courrier
Parc naturel des Plaines de l’Escaut Rue des Sapins, 31 - 7603 Bon-Secours 069/ 77 98 10 Email : accueil@pnpe.be www.plainesdelescaut.be
Partenaires institutionnels :
SPW, Province de Hainaut, IDETA, les communes d’Antoing, de Belœil, de Bernissart, de Brunehaut, de Péruwelz, de Rumes, de Tournai, d’Ellezelles, de Mont de l’Enclus, de Frasnes-lez-Anvaing, de Flobecq, et d’Ath (Ostiches, Mainvault et Houtaing), Orée du Pays des Collines, Associations des Horticulteurs et Pépiniéristes de Wallonie, Centre culturel du
Parc naturel du Pays des Collines Ruelle des Ecoles, 1 – 7890 Ellezelles 068/54 46 03 Email : info@pnpc.be www.paysdescollines.be
Pays des Collines, Guide-Nature des Collines, Contrat de Rivière Escaut-Lys, Contrat de Rivière Dendre, Conseil Cynégétique du Pays des Collines, Fondation Rurale de Wallonie, Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs, Ecomusée du Pays des Collines, Producteurs et Artisans, Wapi 2040, IPALLE, FWA.7.
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