ANNÉE VI

Page 1

2

ANNÉE VI

SEPTEMBRE 2006

Le journal du spécialiste de la récolte

RASSEMBLEMENT MOTOS, L’ATTRAIT DE LA MARQUE LAVERDA Plus de cent cinquante Laverdistes à Breganze pour rappeler les années en or de la moto et comprendre l’histoire de la mécanisation agricole

NOUVELLES TECHNOLOGIES DANS LE FUTUR DE LAVERDA

page 2

DEBARQUEMENT EN PORTES OUVERTES GALVANISATION BRETAGNE, HAUTE A BREGANZE, ECOLOGIQUE EN CONSIDERATION LE GROUPE SE AVANCE SUR LES PRESENTE TEMPS DE L’EUROPE POUR LES ROUGES

page 3

page 9

page 11

MACHINES POUR LE RAISIN, UN CHAPITRE D’HISTOIRE INDUSTRIELLE

pages 14-15

Gruppo Industriale ARGO


Le point par Mario Scapin

Une entreprise projetée dans le futur Nouveaux contenus technologiques dans la gamme 2007, renforcement des départements d’études, des prototypes et des essais Alors que l’agriculture traverse une période de difficultés, le marché des machines de récolte s’étant fixé sur les minimums historiques, Laverda se distingue pour avoir entrepris des défis courageux lui permettant de regarder le futur avec confiance. Des défis qui passent par une série d’investissements dans l’évolution du produit, la croissance des ressources humaines, l’évolution des processus de production, l’amélioration des services au client. Le prochain Eima de Bologne sera l’occasion idéale pour présenter en avant-première la nouvelle gamme Laverda 2007, riche de nouveaux contenus technologiques. Il suffit de citer les nouveaux moteurs écologiques qui sont non seulement conformes aux récentes réglementations anti-pollution mais sont aussi et surtout projetés pour assurer des consommations minimes, un fonctionnement économique et une plus longue durée. Sur les modèles haut de gamme, un système électronique de conception nouvelle permettra une gestion intelligente de la puissance garantissant un surplus de puissance additionnelle pour les conditions de travail qui l’exigent. Sans oublier la nouvelle barre de coupe de 7,60 m et la trémie à grains disposant de nouvelles extensions à commande électrique et d’un nouveau système de remplissage. Le confort aussi sera amélioré, grâce à l’analyse du niveau sonore dans la cabine qui a permis de réduire considérablement le bruit perçu par le conducteur. Ce que nous montrerons au Salon n’est que le premier pas d’un programme ambitieux qui portera à des résultats ultérieurs et encore plus significatifs en termes de nouveaux contenus technologiques et de nouveaux produits. Il s’agit d’évolutions importantes qui exigent des ressources financières et «humaines» significatives. L’engineering a donc été renforcé par une nouvelle équipe d’ingénieurs pour les départements d’étude des projets et pour celui des prototypes et des essais. De nouveaux diplômés et licenciés brillants, sélectionnés avec attention, sont maintenant occupés dans le projet et le développement des sys-

tèmes électroniques de contrôle et dans l’expérimentation des machines et de leurs groupes fonctionnels. Les exigences de qualité et de fiabilité des machines imposent aussi une évolution continue des processus de production. Quelques gros investissements ont eu un impact considérable sur la façon de produire par Laverda. Le robot de soudage existant dans l’entreprise a maintenant à ses côtés une machine jumelle. Un nouveau système robotisé a été installé pour garantir l’alimentation continue des deux machines, sans aucune intervention de l’opérateur. Les deux machines réalisent aujourd’hui, en pleine autonomie, le soudage de composants complexes, comme l’élévateur, la structure de l’essieu arrière ou la plate-forme de conduite. Le niveau de qualité obtenu est irréprochable à coté d’une exécution manuelle. En parallèle, un nouveau centre d’usinage a été mis en place dans l’espace des usinages mécaniques, dans le but d’optimiser le niveau de qualité des pièces usinées. Le système de gestion, qui représente désormais le «cerveau» des usines modernes, a été remplacé par le système BAAN, un des instruments les plus évolués de gestion des entre-

prises manufacturières de produits complexes, comme les moissonneuses-batteuses. Ce nouveau système a permis de rationaliser tout d’abord le procédé de programmation de la production et la gestion des commandes des clients; le premier résultat obtenu a été la réduction des délais d’exécution. En même temps, cela a permis d’optimiser tous les processus internes, de la commande à la facturation, et de garantir un standard d’efficacité très élevé. L’avantage pour le client est évident: un retour en termes de qualité de la machine et la réduction du temps entre la commande et la livraison, mais aussi la possibilité pour le concessionnaire de passer une commande de pièces détachées via l’internet, de vérifier en temps réel la disponibilité d’un composant et son prix, de connaître immédiatement quand la pièce est expédiée et l’horaire présumé de livraison. Ce sont des investissements importants qui engagent des ressources financières significatives; ils permettront à l’entreprise qui veut poursuivre son chemin déjà couronné de succès qui lui a permis de fêter les 133 premières années de son histoire, de regarder l’avenir avec optimisme.

Mario Scapin directeur général

Le journal du spécialiste de la récolte VIe Année, n° 2, septembre 2006 Périodique trimestriel Enregistrement au Tribunal de Vicence n° 1017 du 5 mars 2002

direction éditoriale Mario Scapin Angelo Benedetti Simonetta Lambrocco directeur responsable Claudio Strati projet graphique Andrea Rosset Piergiorgio Laverda ont collaboré: Giampietro Castellacci responsable de zone Italie

Patrick Fantinelli

service achat pièces détachées

Serhun Olgun

directeur général de Laverda Tarim Makynelery - Turchia

Ferdinando Pomello responsable de zone Italie

Fabrice Rondeau

directeur des ventes France

Andres Moradas Lopez

responsable des ventes Laverda Espagne

Piergiorgio Laverda

responsable du Fonds Historique “Pietro Laverda”

photographies Archivio Laverda spa © by Laverda spa 36042 Breganze (VI) Italie via F. Laverda, 15/17 tel. +39.0445.385311 fax +39.0445.873355 www.laverdaworld.com info@laverdaworld.com Imprimé par Tipografia Campisi

V.le dell’Industria 13 - 36057 Arcugnano (VI) Propriété littéraire réservée. La reproduction d’articles et d’images n’est autorisée que si leur source est citée.

Aux destinataires de la revue INFORMATIONS EN APPLICATION DE L’ART. 13 D. LGS. 30.6.2003, n° 196 Vos coordonnées ont été acquises par Laverda S.p.A. auprès des personnes directement concernées ou dans des listes et des registres publics, et donc des documents à la disposition du public pour développer dans le futur notre activité marketing. Elles seront traitées par Laverda S.p.A. sous forme papier et/ou informatique et seront utilisées exclusivement au sein de notre société ou par des entités auxiliaires collaborant à l’expédition postale en fonction de nos exigences, y compris futures, d’acquisition de nouveaux clients par envoi de propositions commerciales. Laverda S.p.A. assure la plus grande confidentialité dans le traitement des données ainsi que la possibilité de demander gratuitement la suppression (ou la rectification) des données vous concernant figurant dans nos archives. Vous pouvez par conséquent exercer tous les droits prévus par l’article 7 du décret législatif n° 196/2003 et, notamment, vous opposer en tout ou en partie au traitement des données.


L’ Italie par Simonetta Lambrocco

L’usine s’ouvre au public Le traditionnel rendez-vous biennal en est à sa troisième édition Une tradition désormais plus que consolidée. Depuis que Laverda fait partie du Groupe Industriel Argo, Portes Ouvertes en est à sa troisième édition. Le rendez-vous prévoit, au printemps avancé ou en été, que les établissements plus significatifs pour le développement économique et industriel de la région de Breganze s’ouvrent aux visiteurs pendant un dimanche ou un jour férié. Une excellente opportunité, pour toute entreprise, de se présenter au public et de faire connaître son activité et ses produits même aux personnes étrangères et aux familles de ses employés. Laverda a adhéré avec enthousiasme à cette initiative voulue par le Syndicat de Promotion du Territoire de Breganze et a profité de l’occasion pour présenter sa gamme de produits et les nouveautés introduites dans les processus de production à l’intérieur de l’établissement. Le visiteur, accompagné à la découverte de l’usine par nos cicérones, a ainsi apprécié les nombreux postes d’usinage à technologie avancée, comme c’est le cas du poste de découpe laser ou de l’île dédiée aux robots de soudage, et les innovations en termes d’organisation du flux de travail. Pas seulement, il pouvait aussi vérifier directement l’efficacité du service pièces détachées pendant un dimanche du mois de juin. Oui, vous avez bien compris, Laverda garantit à sa clientèle, même le dimanche, pendant la période de la récolte, la présence constante des services aprèsvente et pièces détachées. La flotte de machines exposées offrait un beau coup d’œil: à côté des différentes séries de moissonneuses-batteuses Laverda, il y avait des tracteurs Landini, des tracteurs McCormick, les presses à balles géantes et les ramasseuses-presses Gallignani et Fella et, nouveauté absolue, les télescopiques Landini et McCormick, produits dans l’établissement de Breganze. C’est ainsi que dimanche 25 juin, un public très varié remplissait l’entreprise d’un vacarme joyeux, tantôt dans l’aire d’exposition, où de temps en temps une moissonneuse-batteuse à mise à niveau automatique démarrait et commençait à bouger en attirant

beaucoup de curieux, tantôt dans l’aire de production; d’autres visitaient l’exposition permanente de machines historiques Laverda, aménagée dans l’ancienne ferme à l’intérieur de l’espace de l’entreprise, pour l’occasion enrichie de nouvelles curiosités. Et, comme le veut la tradition, à la fin du parcours à la « découverte » de la moissonneuse-batteuse, un riche buffet a été offert dans la fraîcheur d’un porche aux visiteurs accablés par la chaleur mais satisfaits. Parmi les 2000 visitateurs, la présence des autorités de la ville, du maire, de l’adjoint au maire et des élus a été très appréciée; ils ont voulu témoigner leur reconnaissance vers une entreprise qui depuis plus de 130 ans est l’un des principaux moteurs du développement de ce territoire. Samedi 24 juin, comme avant-première de la journée de dimanche, a eu lieu l’inauguration de la zone industrielle de Breganze où a été installé le monument “L’Arc de la vie” de l’artiste Roberto Lanaro, dédié aux frères Laverda, ancêtres de l’industrialisation de la région. Un remerciement particulier à notre Président, Valerio Morra qui, même pour cette édition, n’a pas voulu manquer ce rendez-vous et a passé la journée chez Laverda, avec sa famille.

Dans les photos ci-contre, quelques moments de la visite de l’entreprise. Ci-dessous, le président Valerio Morra pendant qu’il converse près du musée.


Quarante ans de fidélité aux moissonneuses-batteuses rouges Les Fattorini de Roncitelli (AN) ont acheté la première M 84 en 1966, suivie par beaucoup d’autres La première moissonneuse-batteuse a été une Laverda M 84. Puis une Laverda M 120, une Laverda M 132, une Laverda M 112 AL, une 3450, une 3550 et une L 524, plus une vieille Case. La “fidélité” à Breganze est désormais un fait historique pour les Fattorini, entrepreneurs de Roncitelli, dans la province d’Ancône. Depuis quarante ans ils voyagent sur les “rouges”. Ils sont convaincus de devoir continuer la tradition, car les performances ne sont jamais manquées. “Nous avons acheté en 2004 une 2450 AL 4 WD qui nous a donné beaucoup de satisfaction - explique Giordano Fattorini qui partage toutes les décisions avec son père et ses frères - et aujourd’hui nous avons ajouté une M 304 LS 4 WD intégrale. Nous avons également 12 tracteurs de différentes puissances et différentes marques, principalement Landini et McCormick”. Quarante ans d’activité. L’aventure des Fattorini commence en 1966, quand l’entreprise de travaux agricoles fait ses premiers pas avec Cesare, Benito et Luigi auxquels se sont ensuite unis les fils et les petits-fils: Giordano, Gianluca et Gianfranco qui dirigent aujourd’hui avec Giordano la Fattorini Cesare et Benito s.n.c. Avec leurs moissonneuses-batteuses, les Fattorini travaillent en moyenne 500 heures par campagne, principalement dans le blé, mais ils travaillent aussi beaucoup dans le tournesol et en partie le maïs. En moyenne, ils récoltent 1000 hectares de céréales chaque année. Qu’en pensez-vous des frais d’exploitation? “Les frais d’exploitation sont très bons. La consommation moyenne est d’environ 4,5 litres de gasoil/heure. L’incidence de l’entretien ordinaire est difficile à évaluer parce que les Laverda demandent vraiment très peu! Dans tous les cas, jamais plus de 500 euros par an; seulement une intervention extraordinaire pourrait faire augmenter les coûts. Pendant toutes ces années et avec toutes ces machines Laverda nous avons eu une seule intervention extraordinaire, dont le coût étalé sur toutes les années d’activité de la machine reste négligeable”. Qu’en pensez-vous de la qualité du produit récolté? “La qualité du produit obtenu avec nos Laverda est excellente. Quand nous le remettons au centre de collecte, il n’est jamais mélangé avec le produit récolté provenant d’autres machines

Dans les photos, les frères Fattorini avec le concessionnaire Rosati et le responsable de zone Castellacci.

parce que sa propreté est nettement supérieure. C’est une grande satisfaction”. Et des performances? “Elles sont excellentes, avec une production de plus de 10 tonnes/heure. Les machines sont agiles et rapides, elles grimpent partout facilement. La plate-forme de coupe aussi est très bien; grâce aux lames Schumacher, la barre “avale” le produit magnifiquement et la coupe est précise même sur le produit humide. Le PFR est un dispositif très important, car il prépare le produit et le distribue parfaitement en assurant une alimentation continue et uniforme aux organes de battage. C’est ce qui permet une excellente productivité et des rendements élevés, avec des consommations réduites. Même le MCS est absolument utile et irremplaçable, car les performances augmentent en séparant le produit de la paille, et le système MCS n’est pas simplement efficace, il est optimal”. La longévité et le confort pendant le travail sont autant de facteurs importants dans les performances d’une machine. Que pensez-vous de Laverda? “Le confort est supérieur et pour nous qui passons tant d’heures sur les machines, c’est un aspect essentiel. En termes de durée, les tôles galvanisées et la qualité de Laverda sont une garantie. Nous l’avons vérifié en plusieurs années de travail”. Votre jugement sur le service après-vente “Le service fourni à Breganze est excellent,

mais aussi notre concessionnaire et l’atelier de zone nous réservent la meilleure assistance et la plus grande attention. Une relation parfaite client/concessionnaire donne de la tranquillité. Et ensemble avec le concessionnaire nous voulons souligner la présence de Laverda”. Pourquoi avez-vous choisi Laverda? “Nous avons choisi Laverda parce que la marque nous rassurait. On avait déjà travaillé avec beaucoup d’autres machines Laverda et, après la première, on a été convaincu que la qualité et la fiabilité de la “nouvelle Laverda” sont imbattables. Cette année nous en avons achetée une autre. Nous sommes tranquilles parce que nous avons à côté de nous Laverda et notre concessionnaire de confiance. Et cela signifie beaucoup dans notre travail, très dynamique et prêt à toute sorte de changement. Nous nous renseignons souvent sur les nouveautés, mais nous n’oublions pas de consulter les experts de confiance. Voilà pourquoi nous attribuons une grande importance à la capacité de Laverda et de notre concessionnaire de comprendre nos exigences”. Et pour le futur? “Pour les achats futurs, nous irons naturellement dans la direction de Laverda, parce qu’elle offre les garanties de poursuivre le chemin entrepris, en attribuant toujours une grande attention aux exigences des clients comme nous”. Par Giampietro Castellacci


En quinze minutes la machine se transforme Olivo Pessotto, entrepreneur de Codognè, met l’accent sur l’adaptabilité de ses Laverda L’entreprise de Pessotto, à Codognè, dans la province de Trévise, a été mise en route en 1972 par Vittorio Pessotto, actuellement encore engagé dans la supervision des différentes activités. Aujourd’hui dans l’entreprise il y a les fils Olivo, Lorenzo et Andrea. Un rôle actif est couvert depuis longtemps même par la mère Paolina et par Silvia, épouse d’Olivo. “Parallèlement à l’activité zootechnique d’élevage de vaches laitières explique Olivo Pessotto - nous avons petit à petit ajouté celle d’entrepreneurs de travaux agricoles, dans laquelle nous avons investi beaucoup de ressources. Maintenant nous y consacrons environ 400 heures de travail par an et récoltons du maïs sur un parcellaire moyen de 200 ha, du soja sur 100 ha, de l’orge et du froment sur 30 ha, pois protéiques sur environ 20, plus des haricots verts en grains et des haricots alimentaires. Dans notre entreprise de travaux agricoles Laverda a eu un part importante: dans notre parc machines actuel, il y a une M 304 avec broyeur de paille achetée en 2004. Mais notre première approche avec Laverda remonte à 1988, lorsque nous avions acheté une 3790”.

qui nous permettent de travailler 50 tonnes environ de maïs par heure et 16/18 tonnes de soja. Le flux de produit est parfait, notamment avec le blé, sa propreté est optimale. Nos Laverda ont toujours donné preuve d’être très solides”. Donc, elles sont très fiables. “Sans aucun doute. La solidité des Laverda est bien connue - répond Olivo Pessotto - et pour ma part, je ne peux que le confirmer car je les ai utilisées et je les utilise beaucoup. Nous avons choisi et nous continuerons à choisir les Laverda avant tout parce qu’elles sont fonctionnelles et nous permettent une gestion pratique et autonome des machines; comme j’ai déjà dit, il est possible de récolter plusieurs produits dans la même journée, sans aucune difficulté, puisque les opérations d’adaptation sont très simples et rapides”. Par Ferdinando Pomello

Comment est-elle la M 304? “En deux ans et après environ 800 heures travaillées, je n’ai pas effectué d’intervention particulière d’entretien, mis à part l’entretien ordinaire, qui se fait à des coûts minimes. La machine est extrêmement adaptable et flexible: nous devons passer souvent du blé au maïs, et les temps de transformation de la machine d’une quinzaine de minutes sont vraiment très avantageux”. Pourquoi avez-vous choisi depuis toujours Laverda? “La préférence pour Laverda pendant toutes ces années est justifiée par la nécessité de devoir garantir à notre activité d’entrepreneurs agricoles une bonne rentabilité, tout en obtenant un chantier bien travaillé, donc la satisfaction de nos clients, et en maîtrisant les coûts d’exploitation. Le coût moyen d’utilisation de la machine est vraiment contenu, la qualité du produit est définie par un pourcentage de fissuration qui est de moins de 1%, comme l’on constaté les techniciens du centre de collecte des céréales. Cette qualité s’accompagne de performances absolument excellentes,

AU SALON EIMA INTERNATIONAL 2006 L’INNOVATION ET L’EVOLUTION DE LAVERDA Sur le stand Argo, au Salon Eima 2006, toutes les nouveautés des moissonneuses-batteuses rouges de Breganze seront en vitrine. Venez connaître tous les détails du 15 au 19 novembre 2006, Hall 16, Stand A/15 du Groupe Argo.


Argo informe

Gruppo Industriale ARGO

Alliance de Landini avec Montana, le nouveau tracteur “brésilien” voit le jour Landini, société du Group Argo, leader italienne dans le secteur des tracteurs, a fait démarrer officiellement la production de la première série de tracteurs dans le nouvel établissement inauguré au Brésil, dans la ville de San José di Pinhais, qui se trouve près de Curitiba, dans l’état du Paranà. Ce nouveau projet industriel naît de la collaboration de Landini avec Montana, important constructeur local d’équipement et de machines automotrices. La première typologie mise en production comprend des tracteurs dérivés de la série Legend, conçus spécialement pour le marché brésilien. Il s’agit en particulier de deux modèles de 140 et 165 ch, appartenant au segment des 6 cylindres, gamme de puissance moyennehaute ; un segment qui a atteint ces dernières années 45% du marché. Landini donne ainsi une réponse aux besoins de mécanisation de l’agriculture brésilienne, en offrant le juste équilibre au niveau mécanique, hydraulique et électronique, dans le but de satisfaire les multiples exigences d’utilisation sur le terrain. Réalisés et commercialisés exclusivement au niveau local, les tracteurs Landini 6 cylindres naissent pour être utilisés sur des grandes surfaces et trouvent au Brésil le marché idéal à leur diffusion, où les exploitations agricoles cultivent ici en moyenne 5 000 hectares. Le premier objectif est de commercialiser 150 tracteurs dans le deuxième semestre 2006, pour ensuite miser un résultat plus ambitieux en obtenant d’ici 5 ans 5% du marché, avec une prévision de vente de 1500 - 2000 tracteurs par an, grâce au réseau de distribution Montana. La nouvelle gamme de tracteurs a fait ses débuts au Salon Agrishow de Riberão Preto, la plus importante manifestation brésilienne du secteur qui s’est déroulée au moins de mai. Le 6 cylindres Landini a remporté un très grand succès et nombreux visiteurs ont pu l’essayer, apprécier sa technologie et son design, connaître ses qualités. Le confort, l’économie, la polyvalence sont des éléments qui le différencient nettement des propositions locales.

Landini et l’équitation, un rapport qui continue Chevaux et tracteurs Landini. Pour la deuxième année de suite, le constructeur de Fabbrico a choisi de sponsoriser l’un des plus importants événements internationaux d’équitation, l’International Show Jumping 2006, dans une série de rendez-vous parmi les plus qualifiés reconnus par la Fédération Equestre Internationale. Un calendrier contraignant de compétitions, qui s’est ouvert avec le Grand Prix Città di Modena qui a porté au cœur de la ville, dans le Parc Novi Sad, plus de 300 chevaux et 150 cavaliers provenant de vingt pays. Une grande manifestation qui a vu monter sur le podium l’italien Gianni

Govoni, précédé du bulgare Raitchev Rossen et de l’anglais Robert Maguire, qui est monté sur la plus haute marche. La participation de Landini a été totale, non seulement sur le terrain avec sa marque, mais aussi directement sur la piste avec ses tracteurs. Landini a mis à disposition de chaque compétition une équipe complète de tracteurs: différents modèles des séries Mistral, Powerfarm et Rex, plus un Mythos équipé de chargeur frontal avec benne ont été engagés dans toutes les activités et les travaux dans les boxes des chevaux, y compris la préparation des terrains de compétition. Pendant les concours, il y avait un obstacle personnalisé Landini, avec un tracteur série Mistral placé à côté de la barrière de saut. Après Modène, deux autres rendez-vous équestres en été, à Cortina d’Ampezzo et à Gradisca d’Isonzo, tous repris en direct à la télé par Sky Sport, Rai Sport et d’autres chaînes locales. La série se terminera avec l’important trophée Città di Manerbio (trois étoiles) qui se déroulera le 2-5 novembre. Landini a aussi sponsorisé d’autres manifestations internationales d’équitation qui se sont déroulées à Pontedera et Sanremo.

A Thiene la finale italienne du Tractor Pulling 2006 Dans la haute-région de Vicence, à deux pas de Breganze, et précisément dans la ville de Thiene, aura lieu la finale italienne du Championnat de Tractor Pulling 2006, organisée par le Highway Truck Team avec le support de Landini, Laverda, McCormick, Tpi Tracteur Pulling Italia, Lega Nazionale Automobilismo Uisp et de la Ville dei Thiene. Dans la même journée, des acrobaties de tracteurs de plus 8 tonnes et des vols touristiques en hélicoptère sont au programme. Le Tractor Pulling a vu augmenter cette année l’intérêt du public, témoigné par la couverture télé de ses rendez-vous non seulement par Sky mais aussi par une série de chaînes locales qui ont couvert tout le territoire italien. Dans le prochain numéro de Laverda World, les images et les résultats du Championnat Italien.


Les marchés par Simonetta Lambrocco

Espagne, Bien travailler dans des conditions difficiles Météo adverse pour la récolte des céréales, mais les utilisateurs Laverda sont satisfaits En Espagne les conditions météorologiques adverses, caractérisées par des températures élevées précoces dans la plupart du Pays, ont provoqué une diminution considérable de la récolte des céréales d’hiver: un “manque” de 16 millions de tonnes, selon les dernières estimations du Ministère de l’Agriculture. L’effet négatif de la chaleur a provoqué des pertes plus ou moins importantes en fonction du cycle végétatif des cultures, même si les réductions les plus significatives se sont vérifiées à Aragon, dans les deux Castilles. L’Andalousie, par contre, a été moins touchée car les cultures étaient à un stade plus avancé. Mais la campagne de récolte des céréales a vu les machines et l’organisation Laverda réaliser même cette année leurs objectifs, avec la satisfaction des clients et, aussi, l’admiration de la concurrence. Nous allons voir comment s’est déroulée la campagne. Appréciation de la polyvalence du système MCS Comme chaque année, la récolte commence dans le sud de la péninsule ibérique, en premier lieu dans la région andalouse qui, par extension et diversité géographique, est caractérisée par une grande variété de paysages et donc des exigences différentes de récolte. Les utilisateurs habituels de Laverda affrontent la saison avec la tranquillité et la certitude d’obtenir de bons résultats ; d’un côté les grains arriveront dans la trémie de leurs machines entiers et propres, de l’autre côté la paille séparée sera abondante et suffisamment intacte pour pouvoir former les balles qui seront ensuite stockées, ce qui est un aspect très important pour les éleveurs. Une des caractéristiques fondamentales qui donnent de la valeur à une moissonneusebatteuse est l’efficacité bien connue du système exclusif MCS, monté de série sur les Laverda série M. Il permet de travailler dans les conditions les plus diverses, aussi bien dans les grosses productions qui exigent la capacité maximale de battage, que dans les productions plus petites et avec de la paille très fragile, surtout dans les heures les plus chaudes de la journée, quand le soleil tape et la paille se casse facilement. Pour toutes ces raisons, le système MCS à branchement/ débranchement électrique permet une très grande polyvalence, condition indispensable pour faire un travail professionnel, notamment pour les particularités de l’agriculture espagnole, toujours plus exigeante et variée.

En colline, les Levelling System font des ravages Surtout en Andalousie, mais aussi dans d’autres régions d’Espagne, les occasions pour se confronter avec les coteaux redoutés ont été nombreuses. Ici les Levelling System savent rassurer ceux qui travaillent sur les Laverda, en promettant les meilleurs résultats et une productivité maximale. Avec les versions Levelling System équipées de traction 4RM de série, Laverda peut non seulement travailler sur les coteaux sans perdre en rendement, mais aussi affronter les collines les plus raides sans rien perdre en capacité de traction ou sécurité pour l’opérateur. Pour toutes ces raisons, le modèle de pointe, la M 306 LS 4RM, est très appréciée par ses utilisateurs habituels et provoque une grande curiosité chez ceux qui travaillent avec les machines de la concurrence. En pleine saison, la période de plus grande activité en Espagne, pendant que dans le sud il n’y a plus que quelques particules de blé, au centre on commence avec les variétés précoces. A l’intérieur de l’Espagne, dans les terres de Castille, de la Manche et dans le Sud de Castille et Léon, on peut voir immédiatement les dégâts provoqués par la sécheresse des mois précédents. Les réglages pour le produit maltraité par la sécheresse On s’attend donc dans cette région un blé réduit, léger et difficile à récolter. Dans une telle circonstance, les vrais professionnels de la récolte savent que la machine doit être réglée dans tous ses détails et avec une grande précision. Grâce à deux simples poussoirs sur le tableau de commande, les Laverda série M permettent de régler en premier lieu et de manière indépendante le contre-batteur, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière,

en affichant son ouverture sur deux petits écrans de l’ordinateur, afin de récolter le produit correctement, sans trop le séparer. On peut également associer l’action du bien connu système MCS et calculer un flux d’air optimal pour obtenir un bon nettoyage sans perdre de grains. Malgré la complexité du travail qu’une moissonneuse-batteuse doit effectuer, on peut bien dire qu’avec avec les machines Laverda tout est très simple et très sur. A la fin de la campagne des céréales, en montant en Galice et dans le Nord de Castille et Léon, le panorama change légèrement. Les températures de jour sont plus basses et le travail est moins fatigant. Il faut intercaler aux journées de travail quelques jours de repos à cause des pluies et des tempêtes fréquentes dans cette région. C’est un territoire caractérisé par de petits lotissements où le seigle semé devient très haut, parfois à cause aussi des orages violents d’été. Ici, la grande capacité d’alimentation de la série M est une caractéristique indispensable. Le système exclusif PFR assure une alimentation efficace et uniforme même dans les productions denses, avec de grands volumes de paille. Après 800 heures de travail, c’est le tour du tournesol et du maïs La saison des céréales terminée, avec 800 heures de travail effectuées par saison, les entrepreneurs retournent chez eux, pour réviser leurs machines et se préparer à commencer la saison du tournesol, du maïs et parfois du riz. Même dans ce cas, les utilisateurs de Laverda sont tranquilles : ils savent qu’en peu de temps et avec peu d’argent ils mettront à point leur moissonneuse-batteuse pour commencer l’étape suivante. Andres Moradas Lopez


Même en Turquie, jamais deux sans trois! Ibrahim Ege, mille heures par an sur le riz et le blé, vers un trio de M 306 Riz et blé, pour un total de mille heures de travail par an. Ce sont les chiffres de l’activité d’Ibrahim Ege, entrepreneur turque d’Ispala (Edirne). Sa flotte de machines compte une L627 achetée en 1999 et deux M 306 achetées en 2004 et 2005. “Si nous avons acheté deux M 306 en l’espace de deux ans, cela veut dire bien évidemment que nous étions pleinement satisfaits de celle achetée en 2004 - déclare Ibrahim Ege. Aujourd’hui, avec ces deux Laverda nous travaillons le riz et parfois le blé dans la région de la Trace, à Canakkale et Ipsala”. Etes-vous satisfait par les M 306? “Je suis vraiment heureux des deux jumelles rouges qui se partagent mille heures globales de travail par an. Avec tant d’heures de travail et des frais d’entretien ordinaire si contenus, le résultat me semble absolument bon. Je souligne que tant d’heures dans la cabine, sous un climat souvent très chaud, exigent un niveau de confort élevé et pour celas nous sommes pleinement satisfaits de la dotation de Laverda: une climatisation efficace, un réfrigérateur pratique et un siège parfaitement ergonomique. Dans le questionnaire sur la “satisfaction” j’ai indiqué une série de “good”. La qualité du produit est vraiment très bonne, tout comme la manœuvrabilité de la machine, les performances, l’alignement de la plate-forme de coupe, le flux du produit”. Y a-t-il un point faible ? “Je ne trouve aucun point faible. Au contraire, je signale un point excellent en faveur de Laverda qui m’intéresse beaucoup: la propreté extraordinaire du produit, très appréciée quand on travaille sur le riz”. Resterez-vous fidèle à Laverda ? “Bien sûr que oui, parce que je pense et j’ai aussi constaté que la marque et l’organisation Laverda sont synonyme de diligence, de grande attention et méticulosité. C’est un plaisir de travailler avec Laverda, avec les commerciaux et les techniciens du service après-vente. On a affaire à des professionnels toujours prêts à toute éventualité et à nous supporter dans les moments du besoin, quand nous ne pouvons pas perdre de temps, par exemple quand on demande avec urgence une pièce de rechange particulière. La haute qualité et les excellentes performances de la récolte du riz confirment la préférence: au cours des mois prochains une troisième M306 s’ajoutera à celles qui travaillent déjà sur le champ. D’autre part, même en Turquie, on dit bien jamais deux sans trois”. par Serhun Olgun

LA “CINEMATHEQUE” LAVERDA SE FAIT RICHE Un Dvd sur la série LCS va paraître A l’occasion de l’Eima 2006, Laverda annonce la sortie d’un nouveau DVD dédié à la série des moissonneuses-batteuses LCS. Un film technique illustre dans les détails la série LCS, particulièrement appréciée en France. Une saison après son lancement, elle s’est révélée à la hauteur des attentes du marché. A partir de novembre, il sera possible de commander le DVD au Service Pièces Détachées Laverda de Breganze.


Laverda, une première en Bretagne Les moissonneuses-batteuses rouges arrivent en force chez le concessionnaire Alexandre La “première” de Laverda en Bretagne remonte au 29 juin dernier, chez le concessionnaire Laverda et McCormick, les Ets Alexandre dans le département des Côtes d’Armor. Sur les visages de son personnel, nous pouvions lire toute la joie, la fierté et l’émotion d’un tel événement inédit dans cette région de France. Les nouveaux clients Laverda, une trentaine, se sont donnés rendezvous à Plouisy pour prendre possession de leurs moissonneuses-batteuses et suivre un cours technique sur les machines, assuré par Vincent Gazeau, responsable technique de la région, qui a donné aux utilisateurs la possibilité de se familiariser avec les réglages et l’entretien, mais aussi d’assurer une bonne prise en main de la moissonneuse-batteuse. Les participants ont pu également découvrir la nouvelle moissonneuse-batteuse 255 LCS, la première produite par l’usine de Breganze (n° 001), vendue par Laurent Bouliou. Cette moissonneuse-batteuse est la réponse de Laverda à l’une des problématiques du monde agricole actuel, c’est-à-dire construire des machines toujours plus économiques en termes de frais d’utilisation et d’entretien, sans diminuer la qualité de la moissonneuse-batteuse en termes de fiabilité et de rendement. C’est une moissonneuse-batteuse du segment moyen-haut qui répond aux critères fondamentaux des machines de gamme haute Laverda: performance, simplicité, sobriété, fiabilité. Après une matinée d’immersion totale dans des arguments techniques et enrichissants, les participants se sont unis au personnel technique et commercial du concessionnaire; ils ont conversé tranquillement et librement autour d’une table sur les thèmes du monde agricole et des moissonneuses-batteuses. «Le choix de faire ce cours de formation et cette manifestation chez le concessionnaire nous a permis un échange intéressant d’opinions, de présenter notre façon de travailler et le service offert au client pendant la campagne» nous a expliqué Pierre Alexandre. En Bretagne, les moissonneusesbatteuses Laverda étaient peu répandues; la tendance s’est brusque-

ment inversée grâce à la volonté, à la passion, à la compétence de Laurent Bouliou, responsable des ventes du concessionnaire Alexandre, et ancré dans la tradition de la marque Laverda. Grâce à la ténacité et à la confiance de son patron Pierre Alexandre, en moins de deux ans il a su s’imposer sur le territoire, jusqu’à obtenir le résultat surprenant de plus de 80% de ventes Laverda menées à bonne fin sur la concurrence, et à transmettre avec succès la philosophie de spécialiste de la récolte chez un concessionnaire qui se dédiait par tradition principalement aux tracteurs. Nous saluons cette performance et souhaitons au personnel d’Alexandre de nouveaux succès et des bonnes ventes. Un exemple à suivre. Fabrice Rondeau

Quelques moments de la journée à Plouisy et, ci-contre, le responsable des ventes Laurent Bouliou.


10

Les produits

La nouvelle Terrains plus toniques avec les broyeurs de paille campagne Laverda dédiée au produit et les éparpilleurs de La vision humaniste des messages de menues pailles Accessoires fondamentaux qui s’intègrent parfaitement avec toutes les séries de moissonneuses-batteuses Laverda Le broyeur de paille Laverda s’intègre parfaitement avec toutes les moissonneuses-batteuses construites à Breganze. Ce précieux accessoire, produit dans l’établissement de Breganze, peut être utilisé sur tous les produits récoltés avec les moissonneuses-batteuses. Disponible avec rotor à 64 couteaux pour les machines à six secoueurs et à 52 couteaux pour les machines à cinq secoueurs, le broyeur de paille Laverda s’active à travers un accouplement hydraulique et assure un broyage efficace de la paille grâce aux contre-couteaux réglables en dents de scie des deux côtés, et à son fond spécial bosselé réglable. Pour garantir un épandage uniforme des résidus sur toute la largeur de coupe et éviter ainsi qu’ils ne retombent sur le produit à récolter, l’éjecteur du broyeur de paille Laverda est équipé de déflecteurs orientables qui peuvent être gérés à l’aide d’une commande mécanique ou directement de la cabine de conduite, grâce à une commande électrique en option. Si l’on veut par contre former des andains de paille, le broyeur Laverda peut être désactivé en déplaçant simplement le levier de commande du déflecteur interne. Pour éparpiller au mieux les résidus provenant des cribles et obtenir un terrage optimal pendant les phases successives de travail du terrain. Laverda a conçu aussi un autre accessoire important, l’éparpilleur de menues pailles, qui se règle grâce à une commande mécanique en fonction des nécessités de travail. Les deux grands rotors et la vitesse de changement de position de l’éparpilleur garantissent un épandage efficace et uniforme de la menue paille sur le terrain, avant le labour. Simonetta Lambrocco

communication Laverda continue

Même pour la campagne de communication dédiée au produit, comme il a été fait pour la campagne institutionnelle, Laverda met l’homme au centre de l’attention. Si bien qu’elle considère les engins produits comme de véritables collaborateurs. Son testimonial, “l’entrepreneur qui prend l’initiative, l’entrepreneur tranquille“ de la campagne institutionnelle, pourra donc choisir parmi les CV reçus le “travailleur“ à embaucher dans son entreprise. Comme l’annonce le slogan de la nouvelle publicité Laverda: “Avant d’embaucher un travailleur, lisez son CV“. La moissonneuse-batteuse décrit alors ses caractéristiques personnelles, ses connaissances et ses capacités en illustrant son parcours de formation et ses spécialisations, sans oublier les aptitudes au travail et les aspirations professionnelles. Bref: un vrai curriculum. S. L.


11

Les technologies

Breganze à l’avant-garde dans l’attention à l’environnement

Patrick Fantinelli service achat pièces détachées

Galvanisations “écologiques” déjà avec une année d’avance sur les temps de l’Union Européenne En métallurgie, la galvanisation est le procédé d’application par électrolyse d’une fine couche de zinc sur l’acier: l’objectif est la protection de l’acier contre la corrosion. Le terme rappelle les études de Luigi Galvani et le procédé a été effectué pour la première fois par le français Albert Sorel en 1837. Le procédé électrolytique peut être divisé en trois phases: 1) la première étape prévoit une préparation appropriée du produit à traiter, qui sera pré-dégraissé, décapé et dégraissé définitivement; 2) la deuxième étape prévoit l’immersion du produit dans une solution contenant des sels de zinc; 3) dans la troisième et dernière étape, il y a un passage de courant entre la pièce et la solution. Grâce à ce procédé, le zinc métallique se dépose sur la surface de la pièce. Moyennant passivation du zinc, il est possible d’obtenir une réduction considérable du comportement électrolytique à la surface du produit, créant une fine couche d’oxyde. Ce qui fait augmenter la résistance à la corrosion, aussi bien par l’air que par d’autres agents. Dans les procédés galvaniques, aujourd’hui pour obtenir la passivation du zinc on utilise en général du chrome hexavalent, qui est un oxydant puissant. Mais actuellement, les effets nocifs de cet élément sur la santé sont connus et la Communauté Européenne a décidé d‘en abolire l’utilisation et a promulgué la Directive Européenne 2000/53 qui devra être appliquée avant juillet 2007, en préférant en alternative le chrome trivalent au chrome hexavalent. Le chrome est un oligo-élément essentiel à la santé humaine. Le chrome dit trivalent est notamment essentiel pour le métabolisme du sucre chez l’être humain, et donc en petites quantités, il n’est pas nocif pour l’homme. Laverda, qui voit depuis toujours l’homme au centre de ses activités et réserve une attention particulière à la protection de l’environnement,

est en train de s’activer pour travailler avec le chrome III. A partir du premier septembre 2006, avec une année d’avance sur les dispositions de la Communauté Européenne, à Breganze on utilisera pour toutes les parties galvanisées le procédé de galvanisation au chrome trivalent. Pour rendre la passivation du zinc avec chrome trivalent encore plus résistante à la corrosion par les agents atmosphériques et par les agents contenus dans les céréales, le traitement est complété par le scellement des pièces traitées. Le scellement est le procédé qui suit la galvanisation électrolytique pendant lequel le revêtement de zinc est recouvert d’un film de solution de scellage qui complète le traitement et forme une importante barrière aux actions corrosives plus agressives. La mesure de la résistance du traitement galvanique se fait à travers un test de vieillissement accéléré, pendant lequel la pièce galvanisée est introduite dans une chambre à brouillard salin. Grâce à ce test, il est possible de connaître l’effet que la corrosion, principale conséquence d’une attaque d’atmosphère salée, peut provoquer avec le temps sur les matériaux et les appareils investis. Les essais de corrosion en chambre à brouillard salin sont reconnus au niveau de normes européennes comme étant les plus significatifs pour la simulation de la durée de vie réelle d’un composant. Ils sont donc plus fiables et plus efficaces pour tester et prouver la résistance à la corrosion des pièces traitées à l’extérieur. Laverda anticipe d’une année le nouveau procédé de galvanisation et prouve encore une fois son attention particulière à l’homme et au respect des thèmes de l’écologie et de l’environnement, dans l’accomplissement de sa mission. Patrick Fantinelli


12

Les services

Les Japonais étudient Laverda Trois cours au Japon, dans l’île Hokkaido, avec le personnel Kubota Les rapports se renforcent avec le Japon et la grande île Hokkaido, l’unique territoire nippone qui demande des moissonneuses-batteuses et des machines agricoles de standard européen, où travaille le partenaire commercial de Laverda, Kubota, entreprise leader au niveau mondial qui travaille depuis longtemps dans le secteur des machines pour l’agriculture. Luciano Parise s’est rendu au Japon pour donner quelques cours sur les particularités du produit Laverda adressés aux vendeurs et au personnel de l’après-vente. Le premier cours a eu lieu à Kitami, une région qui demande surtout des moissonneuses-batteuses de plaine, et concernait essentiellement les séries M et REV. Le deuxième, lui-aussi consacré à la même série, s’est tenu à Obihiro, une région qui est considérée la plus importante pour le marché des moissonneuses-batteuses (essentiellement de plaine même dans ce cas). Le troisième cours, organisé à Furano, était réservé aussi à la zone de Biei. Dans ces régions on demande surtout les machines à mise à niveau automatique : c’est ici que Parise a concentré le cours sur les séries AL, M Levelling System et REV . “Les Japonais ont voulu expressément que même leurs techniciens participent aux cours sur le produit commercial - nous explique Parise afin d’impliquer les plus grand nombre possible de ressources humaines, parce que personne ne devait se sentir exclu du projet Laverda. Ils croient beaucoup dans le programme, ils sont en train d’investir et ne pouvaient donc pas rater cette occasion. On est déjà en train de penser à de nouveaux cours pour le futur, encore plus spécifiques, dont certains destinés à tous et d’autres aux seuls vendeurs pour approfondir les points les plus importants du point de vue commercial“. Entre temps l’organisation Kubota est en train de travailler sur les clients Laverda pour consolider et relancer le nom, les “atouts“ de l’expérience technique de la maison de Breganze et le service après-vente toujours à côté des clients pendant la saison de la récolte. Le réseau commercial

continue de s’élargir vers d’autres utilisateurs. Luciano Parise a participé à un grand nombre de rencontres avec de nouveaux clients potentiels intéressés, par exemple, à la moissonneuse-batteuse de la série REV. A la fin de la période de formation, l’équipe Laverda a eu aussi l’occasion de rencontrer le management Kubota à un dîner. Il y avait le nouveau président de la société (depuis avril dernier) M. Y. Fukase, le directeur général Kubota pour Hokkaido, M. T. Amano, le responsable des ventes M. I. Suzuki et le responsable du Service Après-vente, M. Manabe. “Le président m’a remercié de la visite - termine Parise - en soulignant l’importance d’entretenir des rapports de communication avec Laverda et de refaire des cours sur le produit avec le support de Monsieur Mori, parce que ce sont des moments importants pour comprendre les points forts des dernières moissonneuses-batteuses Laverda“. Ci-dessus, présentation du produit à un client potentiel au Japon. Au centre, Laverda à une exposition à Obihiro (Hokkaido), important centre agricole. Ci-dessous, le vieux et le nouveau (Laverda) sur le champ avec le technicien Gaetano Re pendant la récolte 2006.


13

Les événements

L’histoire des motos retourne à Breganze Rassemblement moto avec 150 Laverdistes venus d’Italie et d’Europe, à la visite du musée des “rouges” Ils se sont retrouvés plus de cent cinquante sur leurs flambantes Laverda de toutes les époques. La troisième rencontre internationale de motos Laverda, un hommage aux années pendant lesquelles Breganze était la capitale, non seulement de la mécanisation agricole, mais aussi de la production italienne de motocycles et centre d’une intense et enthousiasmante activité agonistique sur les pistes internationales. Du 8 au 30 juillet, les Laverdistes venus de toute l’Italie et de toute l’Europe se sont réunis à Breganze, rappelés par cette initiative soutenue entre autres par le suisse Strehler, un des principaux collectionneurs de Laverda au monde. Les laverdistes, amateurs invétérés de la moto Laverda des années d’or, sont aussi des passionnés à tout ce qui rappelle la marque et l’histoire de l’usine de Breganze et de ses moissonneusesbatteuses. Après un prologue d’une soixantaine de motos, le vendredi, qui ont essayé la piste de l’autodrome d’Adria, le samedi il y a eu l’arrivée “en masse“ à Breganze des cent cinquante qui ont occupé Piazza Mazzini. D’abord en visite à la cave coopérative, puis l’étape incontournable à l’établissement Laverda, où les protagonistes du rassemblement de motos ont visité longuement le musée de machines agricoles aménagé dans la ferme historique, avec pour cicérones Piergiorgio Laverda et Gianni Salin ; ils étaient très intéressés par les gadgets avec la marque des “rouges“. Monsieur Pierantonio Laverda, autrefois dirigeant de Moto Laverda, a participé aussi à la rencontre et parcouru quelques moments de l’heureuse saison des motos. Parmi les motos arrivées au rassemblement, une présence considérable de “bijoux“ de l’époque, comme quelques monocylindres des années ‘50, et puis les mythiques 750 et 1000, et les 1000 de course. Toute la production Laverda y était représentée, y compris la dernière génération sortie des établissements de Zanè. La base du rassemblement était à San Giorgio di Perlena, où le Moto Club de Fara Vicentino a organisé une très intéressante exposition de motos Laverda tout-terrain produites dans les années 1960-70, mais les laverdistes

ont pu connaître beaucoup d’autres beautés du territoire. Le samedi, ils sont tous partis de Breganze pour le repas à Pove del Grappa (dans le restaurant il y a eu une surprise inattendue très appréciée: la rencontre avec quelques danseuses brésiliennes en tournée), avant un tour enthousiasmant sur le Haut-plateau d’Asiago, dont les routes ont été parcourues par le long cortège de moto précédé des estafettes et accompagné par une escorte technique. Le dimanche, après le repas final, ils sont tous repartis avec un peu de nostalgie, en se donnant déjà rendezvous au prochain et quatrième rassemblement moto. Ci-dessus, photo de groupe des participants au rassemblement des laverdistes. Au centre, un aperçu du parc-moto, avec la présence de nombreux modèles historiques. A gauche, les hôtes observent les machines agricoles d’époque à l’intérieur du musée.


14

L’ album

Pressoirs et fouloirs, les machines Laverda pour le vin L’évolution technologique poursuivie depuis les années ‘70

La splendide ceinture de collines qui traverse le territoire de Vicence de l’est à l’ouest, en passant par Breganze, est depuis des siècles un territoire privilégié pour la culture de la vigne. Les documents du début du second millénaire nous racontent comment la production du vin a engagé pendant des siècles des centaines de petits agriculteurs et les grandes familles des nobles propriétaires terriens. Il ne faut donc pas s’étonner si le jeune Pietro Laverda, provenant d’une famille de paysans et producteurs de vin, fit démarrer sa première usine justement pour construire des équipements pour travailler les raisins. Déjà aux premières expositions auxquelles il participa, vers 1880, il mit en fabrication des pompes de soutirage des vins, des fouloirs à

volant et surtout des pressoirs de marcs de raisin, pour lesquels il obtint différentes reconnaissances. En quelques années, comme le racontent les vieux registres comptables, toutes les fermes dans les environs avaient un pressoir ou un fouloir Laverda, souvent pour leur petite production de vin, ce qui était à l’époque une coutume très répandue dans cette région. La construction de ces machines œnologiques, qui se sont ensuite répandue même en dehors de la Vénétie, marquera plus d’un siècle de vie de l’entreprise Laverda. Les premiers pressoirs, pour la plupart en bois, fonctionnaient avec le système “à vis continue”, c’est-àdire avec des engrenages à vis sans fin, un principe cher à Pietro qui l’appliquera même aux premières

batteuses manuelles. Pour faire tourner les engrenages et presser les marcs de raisin il fallait un effort plutôt consistant. C’est ainsi qu’aux débuts de 1900, on passa à un système plus efficace à cric, appelé “Mabille” du nom du français qui l’avait inventé, dont Pietro réalisa une version spéciale à deux vitesses, couverte par un brevet. Ce choix porta à la réalisation de fontes beaucoup plus complexes qui, à partir de 1912, furent réalisées dans la petite fonderie installée dans l’usine de Via Castelletto. Même la cuve du pressoir qui était en bois, fut produite en fonte, pour passer ensuite, dans les années Trente, à l’acier estampé. Les pressoirs vendus chaque année en centaines d’exemplaires, passèrent des trois tailles initiales, à dix tailles ou plus, avec une gamme qui pouvait satisfaire les nécessités d’une viticulture italienne très variée. Entre-temps, les fouloirs “brancard”, nécessaires pour obtenir le moût à fermenter, très répandus dans les petites exploitations vinicoles, avaient évolué en passant des premiers modèles presque entièrement en bois à des versions plus efficaces, réalisées avec des rouleaux de foulage en fonte réglables et aussi à une version fouloir-égrappoir qui éliminait les rafles de la masse en fermentation en améliorant beaucoup la qualité du vin. Aux débuts du siècle Pietro Laverda projeta aussi une machine plus complexe, à moteur, appelée “pressoir continu à alimentation automatique et réglée des marcs de raisin”: c’était le précurseur des mo-

Affiche publicitaire du pressoir de marcs de raisin avec le système « Mabille », produit aux débuts du siècle dernier et commercialisé par Società Italiana Macchine Agricole. Ci-dessous : tête de pressoir à pression hydraulique système Hollmann-Laverda, dans la version à 2 pistons.


15 dernes presses continues. Il pouvait travailler environ 30 hectolitres de vin par heure, avec une puissance appliquée de 1,5 ch et fut présenté à l’exposition de Turin. La machine n’eut plus aucune suite commerciale, à cause de l’explosion de la Grande Guerre. Le vrai tournant technologique fut la production d’un système hydraulique d’entraînement des pressoirs, qui allégeait beaucoup l’effort physique et permettait d’extraire du marc le maximum de produit. En 1928, après avoir acheté le brevet d’un ingénieur allemand, Laverda réalisa le Dispositif Hydraulique Hollmann-Laverda, depuis lors appelé DIHL, à appliquer sur les pressoirs de toute dimension. Ce fut un grand pas en avant et un

très grand succès commercial pour l’entreprise. Le dispositif, produit en deux versions, à un ou deux pistons, et en différentes tailles, pouvait être facilement appliqué même aux pressoirs existants et aux presses à olives, très répandues dans l’Italie du centre et du sud. On arriva ainsi à réaliser même des pressoirs de grandes dimensions, jusqu’à 120 cm de diamètre, destinés aux établissements vinicoles de toute l’Italie. La production de machines œnologiques s’est poursuivie sans interruption jusqu’aux années ‘70 en contribuant de manière significative au succès de la marque Laverda auprès des agriculteurs italiens. Piergiorgio Laverda

Ci-dessus, fouloir de raison sur le catalogue de 1911. Ci-dessous, une image suggestive de paysans dans les années ‘30 autour d’une presse à olives avec dispositif hydraulique DIHL à 1 piston. A droite, publicité du pressoir de marcs de raisin avec système à vis continue, 1897. (Photo du Fonds Historique “Pietro Laverda”)


16

L’ histoire, les histoires

Breganze, autrement dit la culture de la vigne Vins renommés depuis déjà le XV siècle et une A.O.C. qui, collines et plaine confondues, concerne plus de 620 hectares L’année 2006 a été très particulière, surtout dans le Nord de l’Italie, à cause des écarts et des changements climatiques: froid en juin, puis une grande chaleur et la sécheresse, ensuite un mois d’août trempé d’eau. Septembre nous a récompensé par un grand soleil pendant les vendanges. Dans la région de Breganze, où la vinification est une religion, on s’attend à une légère baisse de la production, même si on mise déjà sur un vin Nouveau exceptionnel et sur une qualité des produits de toute façon excellente; par exemple le Vespaiolo, un blanc autochtone du même nom que le raisin (appelé ainsi parce que, quand il est mur, il plait beaucoup aux guêpes “vespe”), qui a eu un rendement optimal. Favorisés par le site qui est idéal pour la vigne depuis des siècles (terrains volcaniques et morainiques dans les collines, plaines formées de sols graveleux et profonds), les producteurs de Breganze n’ont pas trop ressenti de la météo difficile de 2006. Le territoire de Breganze, allant de la Haute Vicence aux pieds du haut-plateau des 7 Communes, plaines et collines confondues, n’est pas devenu par hasard une des “capitales” de l’agriculture et de ses technologies. Ici, la culture de la production agricole est extrêmement consolidée, et la viticulture en est un des exemples historiques les plus évidents. L’histoire même de l’aventure industrielle de Pietro Laverda a commencé au XIXe siècle et s’est poursuivie au XXe avec la production de machines oenologiques, pressoirs et fouloirs, pour répondre aux exigences locales de la vinification. Breganze est l’un des plus anciens centres de la viticulture de la Vénétie. Les premières nouvelles de ses célèbres vins remontent à très loin: par exemple on trouve des traces du Vespaiolo déjà au XV siècle et du Torcolato au XVIIe. Les familles se sont transmises de père en fils, au cours des siècles, les secrets et les règles pour faire d’excellents vins et obtenir la meilleure qualité des vignobles. Et comme toute région vinicole digne de ce nom, le territoire est souvent occupé de manière scientifique par des pieds de vignes, même les plus petits lotissements.

Une curiosité de l’histoire vinicole locale concerne la plaie de la phylloxera qui, dans la deuxième moitié du XIX siècle, arriva à détruire avec ses foyers les vignobles de la moitié de l’Europe. L’intuition des habitants de la région sut transformer ce désastre en une occasion de rénovation: en effet, au moment de la réimplantation des vignes, ils surent introduire de nouvelles variétés, comme le Pinot blanc et noir, le Cabernet Sauvignon et le Merlot qui, avec le temps, ont donné beaucoup de satisfactions. La zone de l’Appellation d’Origine Contrôlée de Breganze, reconnue parmi les premières en Italie par la loi de 1968, intégrée en 1995 avec le Torcolato, s’étend dans les territoires des communes de Breganze, Fara Vicentino, Mason Vicentino, Molvena et en partie dans les territoires de Bassano del Grappa, Lugo di Vicenza, Marostica, Montecchio Precalcino, Pianezze, Salcedo, Sandrigo, Sarcedo et Zugliano, tous dans la province de Vicence. Une région dans laquelle il y a nombreuses exploitations agricoles, quelques-unes de renommée nationale, comme la cave coopérative “Beato Bartolomeo”; avec mille associés et une production annuelle d’environ 50 mille hectolitres de vins, elle couvre environ 70% du total. Les vins, provenant des cépages cul-

Laverda S.p.A. via F. Laverda, 15/17 - 36042 Breganze [VI] Italie t. +39.0445.385311 f. +39.0445.873355 info@laverdaworld.com www.laverdaworld.com

tivés ou du “terroir” d’origine, ont les appellations de Rosso Breganze, Cabernet, Pinot Nero, Marzemino, Bianco Breganze, Vespaiolo, Pinot Grigio, Pinot Bianco, Chardonnay, Sauvignon, Torcolato. La grande histoire du vin de la région a ainsi créé, au fils des ans, une renommée et une demande internationales. Si bien que la Route du Torcolato (vin passito légendaire, appelé ainsi parce que les grappes étaient enroulées avec de la ficelle et pendues à des poutres pour les faire sécher “appassire”) et des Vins de Breganze est un parcours œno-touristique des plus appréciés de la Vénétie. De Thiene (Castello Colleoni) à Lonedo di Lugo (villas palladiennes Godi Malinverni et Piovene), jusqu’à Breganze, cœur de l’Aoc, et puis au Marosticense, renommé aussi pour ses cerises, et la région de Bassano del Grappa, ville riche d’histoire et d’art “signé” par Da Ponte et Palladio, à partir du Ponte Vecchio en bois, s’ouvre un parcours qui permet de connaître une civilisation de siècles qui s’est développée aux pieds des Préalpes de Vénétie, dans laquelle la culture du vin est depuis toujours une valeur qui a marqué des époques et des générations. Une culture qui continue de progresser, même si investir dans les vignes est devenu certainement plus difficile qu’autrefois.

Dans le respect de l’environnement, ce journal est imprimé sur papier 100% recyclé


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.