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ANNÉE V
DÉCEMBRE 2005
Le journal du spécialiste de la récolte
LE PASSAGE DE TÉMOIN A LA DIRECTION
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LE NOUVEAU TTH: LE DON D’UNE LEVELING SYSTEM UN TELESCOPIQUE PRESSE A EN BELGIQUE, SUR LA A TOUT FAIRE L’ECOLE-ENTREPRISE TERRE DES MOINES
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LES MAXI MOTOS DE MASSIMO LAVERDA
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Gruppo Industriale ARGO
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Le point
par Aldo I. Dian
Laverda, une marque à l’internationale 70% de la production destiné à l’exportation La bonne croissance de Laverda sur le marché de l’Europe Occidentale s’ajoute à une tendance exceptionnelle dans les Pays d’Europe de l’Est, où les investissements ont été concentrés ces dernières années. Les activités entreprises, mais surtout la satisfaction des clients qui ont fait confiance au produit de Breganze, ont canalisé l’attention et la demande vers Laverda. Plusieurs aspects sont à l’origine de tout cela. Certainement la fiabilité et le standard élevé de qualité de ses produits, qui sont appréciés dans les conditions d’utilisation les plus difficiles. Il suffit de penser que, très souvent, une moissonneuse-batteuse Laverda accumule, en une seule campagne, plus de 1500 heures de travail sur des produits différents, avec une grande efficacité et des frais d’exploitation réduits. Un autre aspect à prendre en compte concerne la rigueur de la conception qui guide nos ingénieurs. La génialité qui différencie les choix techniques vise à rendre la complexité de la moissonneuse-batteuse simple et intuitive. Une tache qui n’est pas facile mais qui est mise en œuvre de manière excellente sur tous les modèles que Laverda met sur le marché, même les plus sophistiqués. Le réseau commercial contribue à une distribution spécialisée axée sur le client utilisateur. Les performances et la qualité du produit par rapport à la concurrence, mais aussi l’efficacité des services après-vente et pièces
détachées sont les aspects les plus importants qui déterminent la satisfaction de la clientèle. Le fait que les clients expriment une satisfaction unanime, même si elle arrive chez Laverda en plusieurs langues (ce qui ne pourrait pas être autrement car nous exportons 70% de la production), est encore plus intéressant que les statistiques en ellesmêmes. Grâce aux accords industriels de production au niveau international et aux évolutions récentes en termes de produit, Laverda est aujourd’hui en mesure d’atteindre tous les pays de l’Europe Occidentale pour satisfaire les exigences de l’agriculture plus avancée. La présentation du télescopique TTH (Tele Tractor Handler), innovation qui sera commercialisée
sous les couleurs de Landini et de Mc Cormick, mais qui est entièrement développée par Laverda, s’inscrit dans une démarche de dynamisme de l’entreprise qui est de plus en plus projetée vers les nouveaux marchés. Certes les surprises ne manqueront pas à court et moyen terme, surtout parce que les nouveaux marchés que nous sommes en train d’aborder, tel le Japon, l’Amérique du Sud et du Centre, l’Afrique du Nord, etc., attendent d’expérimenter le plaisir d’être des clients Laverda. Sans perdre de vue aucun de nos clients fidélisés, nous regardons vers le futur avec confiance et souhaitons à tous une Bonne et Heureuse Année.
Aldo I. Dian directeur général
Le journal du spécialiste de la récolte 5e Année, n° 3, décembre 2005 Périodique trimestriel Enregistrement au Tribunal de Vicence n° 1017 du 5 mars 2002
direction éditoriale Aldo I. Dian Angelo Benedetti coordination rédactionnelle Simonetta Lambrocco conseil technique Pietro Dal Santo projet graphique Andrea Rosset Piergiorgio Laverda directeur responsable Claudio Strati ont collaboré: Sara Acanfora administration des ventes
Gianni Fontana conseil technique
Rémi Hugueny responsable technique Laverda France
Peter Dequeecker responsable ventes et produit de Matera S.A
Piergiorgio Laverda responsable du Fonds Historique “Pietro Laverda”
photographies Fonds Laverda spa © by Laverda spa 36042 Breganze (VI) Italy via F. Laverda, 15/17 tel. +39.0445.385311 fax +39.0445.873355 www.laverdaworld.com webmaster@laverdaworld.com Imprimé par Tipografia Campisi V.le dell’Industria 13 - 36057 Arcugnano (VI) Propriété littéraire réservée. La reproduction d’articles et d’images n’est autorisée que si leur source est citée.
Aux destinataires de la revue INFORMATIONS EN APPLICATION DE L’ART. 13 D. LGS. 30.6.2003, n° 196 Vos coordonnées ont été acquises par Laverda S.p.A. auprès des personnes directement concernées ou dans des listes et des registres publics, et donc des documents à la disposition du public pour développer dans le futur notre activité marketing. Elles seront traitées par Laverda S.p.A. sous forme papier et/ou informatique et seront utilisées exclusivement au sein de notre société ou par des entités auxiliaires collaborant à l’expédition postale en fonction de nos exigences, y compris futures, d’acquisition de nouveaux clients par envoi de propositions commerciales. Laverda S.p.A. assure la plus grande confidentialité dans le traitement des données ainsi que la possibilité de demander gratuitement la suppression (ou la rectification) des données vous concernant figurant dans nos archives. Vous pouvez par conséquent exercer tous les droits prévus par l’article 7 du décret législatif n° 196/2003 et, notamment, vous opposer en tout ou en partie au traitement des données.
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L’Italie
par Simonetta Lambrocco
Passage de témoin à Breganze Mario Scapin prend le relais d’Aldo I. Dian à la direction de l’établissement de Breganze Importante confirmation par Cermet du système de gestion de la qualité dans l’entreprise Laverda
L’ing. Mario Scapin
Passage de témoin à la direction de l’établissement Laverda. A partir du 1er janvier 2006 Mario Scapin prendra le relais d’Aldo I. Dian. Le nouveau directeur général Mario Scapin, 45 ans, diplômé ingénieur en mécanique à Pise, marié depuis 14 ans avec Maria et père d’Alessandro, est toscan de naissance (de Gavorrano, Grosseto), mais sa famille a de solides racines vénitiennes, dont il se rappelle avec affection: son père est de Roncade (Trévise), tandis que son grand-père paternel était de Santa Maria di Sala (Venise). L’arrivée de l’ingénieur Scapin à Breganze est donc un retour à la terre d’où partent ses origines géographiques, mais ce n’est pas tout. Il doit deux aspects importants qui caractérisent sa personnalité à sa famille: la forte passion pour tout ce qui touche la mécanique et un intérêt profond pour les machines agricoles. “Je suis né à la campagne - explique le nouveau directeur général avec un accent très toscan - et dans mes souvenirs il y une images bien vivante de quand j’étais enfant et que j’aimais grimper sur les moissonneusesbatteuses et les tracteurs, dans les champs autour de chez moi”. Mario Scapin est un enfant de la moisson. “Mon père - raconte-t-il - avait un atelier et il réparait les machines agricoles ; mon grand-père maternel n’était pas seulement passionné de mécanique et d’équipement pour l’agriculture, mais il avait une entreprise de travaux agricoles”. On pourrait croire que son destin était tracé... Ce lien avec la mécanique est confirmé par son diplôme d’ingénieur en mécanique
L'organisme certificateur Cermet a confirmé le système de gestion de la qualité mis en place chez Laverda spa, dans l’établissement de Breganze, conformément à la norme Uni En Iso 9001:2000. Conception, production, vente de machine de récolte et de traitement de produits agricoles : voici les produits et les services réalisés dans l’établissement de Breganze qui bénéficient de la certification du système d’assurance qualité. Depuis longtemps Laverda spa mise sur la qualité des produits et des services au client. Sa politique a réussi brillamment les contrôles et les audits de Cermet qui ont confirmé la validité du certificat, acquis pour la première fois en 1996. Une confirmation du niveau d’excellence atteint par l’établissement de Breganze, grâce à la validité des activités de process mises en place chez Laverda et des principales technologies. Avec des effets positifs évidents sur la qualité des machines produites et des services fournis.
obtenu à l’université de Pise et ses premières expériences professionnelles qui le voient en action dans le secteur des motocycles chez Piaggio à Pontedera. Et sa deuxième passion, celle pour les machines agricole où en est-elle? “Elle ne m’a jamais quitté. Cela fait désormais quinze ans que je travaille dans ce secteur. Je suis depuis quatre ans dans le Groupe Industriel Argo comme directeur engineering depuis le 1er janvier 2002 et responsable de McCormick UK à Doncaster depuis cette année”. Aujourd’hui il accepte un nouveau défi, en qualité de directeur général chez Laverda, et une mission de continuité avec la direction générale précédente qui est celle de la croissance de l’entreprise à réaliser à travers des objectifs clairs et cohérents. En matière de produit, ces objectifs prévoient un accroissement de l’offre qui doit passer par l’évolution des gammes des moissonneuses-batteuses et la proposition de nouvelles lignes, comme le nouveau télescopique. Les objectifs, en termes de valeurs spécifiques offertes par Laverda, c’est-à-dire la qualité, la fiabilité et le service, seront accentués et renforcés. La qualité et la fiabilité se répercutent sur la rentabilité, car une machine de bonne qualité et très fiable est aussi rentable, mais aussi sur la valeur, car une machine construite selon les critères de production utilisés par Laverda garde une valeur résiduelle importante par effet de sa longévité et de sa résistance. Le service,
quant à lui, se matérialise en termes de proximité au marché, grâce à un rapport privilégié avec le client. Au niveau industriel, Laverda doit continuer le processus entrepris pour améliorer la flexibilité et augmenter la capacité d’exécution des commandes et la rapidité de réponse aux exigences du marché, en développant le bon produit dans les plus brefs délais. Des objectifs importants, sans jamais perdre de vue la valeur du facteur humain, sous le signe de la tradition Laverda, qui est depuis toujours la satisfaction du client.
Mario Scapin jeune garçon: ses premières expériences avec la moissonneuse-batteuse.
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Les Entreprises de travaux agricoles: les visiteurs les plus intéressés A l’Eima le public des professionnels apprécie les nouvelles moissonneuses-batteuses M 304 LS 4WD Intégrale et LCS La dernière édition de l’Eima, celle de novembre dernier à Bologne, a été légèrement moins fréquentée par rapport à l’année précédente. 103 mille visiteurs, d’après les données officielles du salon, 111 mille en 2004. Mais les organisateurs d’Unacoma rappellent que les cinq journées de la manifestation, à laquelle ont participé plus de 1 760 exposants, ont eu une bonne réponse sur le front des visiteurs étrangers, qui ont été 9 300 (plus de 9% sur le total des présences), provenant de 95 Pays ; les résultats ont été satisfaisants même du côté des contacts commerciaux, développés aussi à travers des ateliers ciblés et des missions étrangères officielles de 25 Pays. “Malheureusement, même cette année l’ouverture du Salon Eima à Bologne coïncidait avec la fermeture d’Agritechnica à Hanovre – souligne Angelo Benedetti, directeur commercial et marketing de Laverda – ce qui est difficilement compréhensible par le comité organisateur de Fiera di Bologna, qui ne parvient pas à se libérer de cette simultanéité. Cela détourne bien évidemment un peu d’attention de la manifestation de Bologne, car aussi bien nos clients que ceux des autres exposants Eima se déplacent désormais très nombreux en Europe. Je pense que dans le futur la fréquence biennale de l’Eima ne pourra qu’améliorer le positionnement du Salon”. Sur le stand Laverda, ajoute Benedetti, les visites se sont déroulées comme à l’accoutumée et le public a fait preuve d’un très grand intérêt. “Les principaux visiteurs ont été les entrepreneurs et les grandes exploitations. Ce qui a peut-être manqué c’est le public à caractère familial, l’agriculteur curieux qui veut s’informer pour ensuite s’adresser à un entrepreneur plutôt qu’à un autre parce qu’il a une machine donnée. C’est mon impression, même si au cours des premières journées du salon, les données officielles de l’organisation ont parlé d’une plus grande affluence que celle de 2004”. Pour la deuxième année Laverda s’est présentée à l’Eima avec toute la “flotte” Argo, dans une maxi exposition sur une très grande surface, joint aux autres marques du Groupe. “Cela a certainement mis en valeur Laverda et les différentes spécificités d’Argo, en donnant l’idée de la dimension d’un grand Groupe industriel - continue Benedetti. Les répercussions en termes d’image de la nouveauté exposée, Tele Tractor Handler, le fruit de la
technologie et de la conception Laverda, et pour le McCormick considéré “tracteur de l’année 2006”. Même le fait d’être près de Gallignani, qui est partenaire de Laverda, a été voulu pour indiquer les synergies réalisables. Gallignani est leader dans le secteur de la fenaison et actuellement sa gestion même de produits à technologie Laverda comme les Big Baler et les ramasseuse presses à chambre fixe donnera de bons résultats”. Quelles sont les nouveautés présentées par Laverda? “La M304 LS 4WD Intégrale a certainement fait une excellente impression. Cette Levelling System, dernière née de la série M, est aussi équipée d’un lève arrière qui lui permet de se mettre à niveau sur les 4 côtés, en compensant jusqu’à 20% dans le sens transversal et 30% dans le sens longitudinal en montée. Parfaite aussi pour la colline douce, et je pense en particulier aux terres d’Italie, Allemagne et France, elle a une grosse capacité de travail. L’autre nouveauté très appréciée - continue Angelo Benedetti – par son profil intéressant de machine fiable au prix contenu, est la série Laverda Crop System LCS, qui complète la gamme des REV. Elle se positionne immédiatement au-dessus et s’adresse à la même clientèle, en affichant des caractéristiques particulières de séparation obtenues grâce au système
MCS. Avec sa cabine entièrement redessinée pour le confort du conducteur professionnel, cette machine appartenant au segment moyen-haut est idéale pour l’entrepreneur qui estime que la M est exubérante, mais qui veut en même temps une machine aux caractéristiques typiques de la M: prix plus abordable, grandes capacités de production et de fiabilité parce qu’il l’utilise beaucoup. Les entrepreneurs sont intéressés par la polyvalence de ces machines qui permettent de bonnes marges et travaillent sur tous les produits, même sur le riz, le maïs et le blé, et bien sûr les légumineuses”. Mais sur le stand Laverda il n’y avait pas seulement des moissonneuses-batteuses. “En effet la vitrine de la ligne de vêtements pour le travail et le loisir, développée par la marque Laverda, ainsi que la belle exposition de pièces de rechange ont été fort appréciées. Le Service Pièces de Rechange a fortement modifié son offre, pour répondre aux exigences non seulement des laverdistes d’aujourd’hui et de hier, mais aussi des professionnels qui travaillent avec des machines de nature différente. La présence directe et capillaire du réseau Laverda peut très bien faire face aux besoins de pièces de rechange et d’assistance de notre matériel d’occasion, mais aussi celui de la concurrence”.
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Les nouvelles “rouges” en vitrine Laverda a présenté à Bologne les deux nouvelles moissonneuses-batteuses qui vont compléter sa vaste gamme. M 304 LS 4WD, l’Intégrale Les très nombreux visiteurs du stand Argo ont pu admirer dans l’espace Laverda la M 304 LS 4WD Intégrale, la dernière née de la Série M. Grâce à la combinaison entre le nivellement automatique, la transmission à quatre roues motrices et le lève arrière, cette moissonneusebatteuse est toujours parfaitement nivelée et garantit des performances excellentes dans le confort total. Les 4RM et le nivellement intégrale permettent de travailler dans toutes les directions du champ, sur de très grandes surfaces et même sur les terrains les plus difficiles. L’assise de la moissonneuse-batteuse est toujours parfaite de tous les côtés, en s’adaptant au profil du terrain sur des pentes transversales de 20% et longitudinales de 30% en montée et 10% en descente. Ce qui facilite aussi les opérations suivantes de récolte de la paille, avec des économies importantes de temps. La productivité élevée de la M 304 LS 4WD Intégrale, typique des machines de grandes dimensions, est alliée à des qualités telles que l’agilité et la manœuvrabilité d’une petite, justement parce qu’elle est intégrale automatiquement, sous tous les points de vue. Cette moissonneuse-batteuse monte les systèmes exclusifs Laverda GSA, PFR, MCS, les grilles HCD, et la cabine Commodore Cab, caractérisée par un super confort, l’ergonomie, la rationalité des commandes, la visibilité maximale, avec siège passager, climatisation automatique et réfrigérateur amovible prévu d’origine, plus le kit relax fourni sur demande comprenant le lecteur CD, une caméra avec écran couleurs et le système GPS. L’environnement de travail idéal pour le bienêtre et l’efficacité de l’opérateur, même lors des journées de travail les plus longues.
Laverda Crop System, la compétitivité Même la Laverda 255 LCS, nouveau modèle du segment moyen, a suscité à Bologne un très grand intérêt et de nombreuses questions sur ses performances de la part des visiteurs. Les machines LCS, Laverda Crop System, sont performantes et polyvalentes, capables de travailler dans les situations agricoles les plus diverses, avec un niveau élevé de confort et une forte attention à la qualité du travail. Elles s’ajoutent aux moissonneuses-batteuses Série REV pour compléter l’offre Laverda dans la gamme moyenne.
La solution idéale pour le professionnel qui choisit avec discernement et qui exige le maximum en termes d’efficacité et de performances, de qualité du produit récolté, de fiabilité et durée de la machine, dans laquelle il recherche une source certaine de revenu. Nouveau design, pour une machine essentielle et fiable, dans une combinaison équilibrée d’esthétique et de fonctionnalité, sans renoncer au confort de l’opérateur. La riche version de base de cette série de moissonneuses-batteuses propose, au lieu du module REV très apprécié, les systèmes exclusifs Laverda GSA, PFR, MCS, pour un travail aisé et de qualité même dans les conditions les plus difficiles de terrain, d’état et typologie du produit à récolter. La nouvelle cabine Profi Cab permet à l’opérateur de bénéficier de conditions de confort totale. Commandes ergonomiques et simples à utiliser, pour maîtriser toujours et parfaitement les mouvements de la machine. Nombre de personnes ont voulu monter sur la machine et voir directement les nouveaux intérieurs de la cabine, très souvent après une longue file d’attente. Une autre valeur ajoutée des machines LCS, en version standard : les grilles spéciales HCD.
Les équipements exclusifs Laverda GSA. Ground Self Alignment. C’est un système exclusif qui permet d’adapter automatiquement la position de la plate-forme de coupe sur le terrain, dans le sens transversal et longitudinal. Le système éprouvé Terra Control maintient constante aussi bien la hauteur de coupe que la pression au sol, et ce de manière entièrement automatique. Le GSA garantit ainsi une coupe uniforme même dans les conditions de récolte
Angelo Benedetti directeur commercial et marketing
les plus difficiles, grâce à une exploitation optimale de la moissonneuse-batteuse. Une bonne coupe est une condition indispensable pour obtenir une bonne alimentation. PFR. Prepare and Feeding Roller. Le dispositif PFR, avec son rouleau à doigts escamotables à l’entrée du convoyeur, permet une répartition uniforme du produit de la plate-forme de coupe aux organes de battage. Le flux homogène et continu garantit un battage optimal du produit, un rendement constant de la moissonneusebatteuse, une réduction des besoins en puissance, une baisse de la consommation de carburant, une longue durée de vie des transmissions. Le tout dans le plus grand respect de l’environnement. MCS. Multi Crop Separator. Ce brevet exclusif Laverda permet de différencier la capacité de séparation de l’appareil de battage en fonction du type et des conditions du produit ; les performances de la moissonneuse-batteuse sont améliorées grâce à la séparation des grains et de la paille avant que le flux du produit n’arrive aux secoueurs. Le passage d’un système de battage plus agressif à un battage plus délicat, par exemple si les pailles sont fragiles ou si les conditions d’humidité du produit changent, peut être fait plusieurs fois par jour, en appuyant simplement sur un interrupteur électrique. Polyvalence maximale d’utilisation pour le client qui peut compter, grâce au dispositif MCS, sur deux systèmes de séparation en un. Grilles HCD. High Capacity Design. Ces grilles spéciales sont montées d’origine sur la Série M et sur la Série LCS. Grâce à leur design exclusif, elles permettent d’exploiter au mieux les performances du caisson en termes de nettoyage, ventilation et productivité.
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La naissance à Breganze du nouveau géant à tout faire TTH, le télescopique du Groupe Argo conçu, breveté et produit par Laverda Les visiteurs de l’Eima étaient reçus dans le “quadriportico” donnant accès à la Foire de Bologne par une machine absolument spéciale. Un grand télescopique bleu, peint dans la couleur bleu Landini classique, mais avec une plaque significative “Laverda” indiquant le lieu du projet et de production. Le Tele Tractor Handler TTH 35x9x45 a ainsi fait sa première parution publique, en remportant la reconnaissance de “Nouveauté technique Eima” remise par Unacoma. Le nouvel engin, un géant à tout faire, l’ami des agriculteurs de ceux qui travaillent dans le bâtiment et dans les secteurs rattachés, c’est le dernier né du Groupe Argo: il est entièrement “made en Breganze”. En effet Argo a confié à Laverda, à ses ingénieurs et à son savoir-faire la responsabilité du “projet Giano” d’où est né le TTH. C’est justement des lignes de production de l’établissement de Breganze que sortira le TTH 35x9x45 avec deux “look” différents: le bleu Landini et le rouge McCormick, les marques leader du Groupe Argo dans le secteur des tracteurs qui se chargeront de le commercialiser en Italie et dans le monde. Pour projeter le TTH qui lui permet d’entrer dans un nouveau segment stratégique de marché, le Groupe Argo a eu recours à l’expérience de Laverda, acquise en plusieurs décennies de production et de conception de grandes machines complexes comme les moissonneuses-batteuses. Toutes les phases de création du TTH 35x9x45 ont donc pris forme à Breganze : la recherche technique et le développement, le projet, les brevets, l’homologation, le marketing stratégique sur le produit. Un bijou que Laverda remet au réseau de vente des entreprises “sœurs” Landini et McCormick pour la distribution sur le
Le nouveau Tele Tractor Handler dans la version Landini et à droite dans la version McCormick
marché. Quatre brevets novateurs ont été appliqués au TTH: le système avec poste de conduite réversible Drive System, qui permet pour la première fois une utilisation bidirectionnelle de la machine; le système de transmission Electronic Variable Transmission, avec la première boîte “mixte” hydrostatique-mécanique à gestion électronique; le bras télescopique avec système de télescopage à “cartouche”; et pour terminer le nouveau système de direction qui prévoit quatre modalités différentes: une autre modalité s’ajoute en effet aux trois adoptées jusqu’à présent pour les télescopiques (avec les seules roues avant, à braquage corrigé, en crabe), c’est la possibilité de braquer avec l’essieu arrière seulement. Cette modalité est très utile car elle permet une manœuvrabilité parfaite même dans la conduite inversée. Le télescopique monte un moteur d’une puissance de 150 ch et offre
justement l’innovation du poste de conduite réversible “Dual Drive System”, un système breveté qui permet en quelques secondes d’inverser le sens de conduite. Il dispose aussi de la cabine plus grande et lumineuse sur le marché des télescopiques. Mais la véritable exclusivité est le bras télescopique fermé, à deux éléments télescopiques, sans aucun composant extérieur; le résultat est net, léger et compact, pour garantir à l’opérateur la plus grande visibilité, sécurité et vitesse de travail. Le TTH se place au top niveau de la gamme et il est le premier d’une famille d’engins à laquelle s’ajouteront d’autres modèles différenciés pour les divers segments de marché et adaptés aux exigences des différentes typologies d’opérateurs. Le public a déjà compris quelles sont les particularités du TTH, capable d’une polyvalence formidable et d’une souplesse d’utilisation exceptionnelle.
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7 Déjà par son sigle, 35x9x45, il explique beaucoup: jusqu’à 3,5 tonnes de portée au bras, jusqu’à 9 mètres de haut, jusqu’à 4,5 tonnes de charge utile du relevage arrière. Le nouveau Tele Tractor Handler réunit les caractéristiques du tracteur, de la grue, de la pelleteuse, de la machine forestière, mais c’est surtout un “sacré bosseur” qui soulève, déplace, transporte des matériaux d’un poids colossal. Sur le “nez” de son bras télescopique on peut monter une centaine d’accessoires divers: bennes, crochets de grue, fourches et tout autre outil destiné à la récolte agricole et aux exigences des cultivateurs. Une machine née pour les travaux de terrassement et le bâtiment, qui a été ensuite adaptée à d’autres exigences et dont Laverda a réalisé aujourd’hui un modèle polyvalent pensé spécialement pour les applications agricoles, mais qui satisfait aussi les exigences “traditionnelles” non agricoles. Moyen complémentaire de la moissonneuse-batteuse, le TTH peut travailler avec le matériel des autres marques du Groupe Argo, comme par exemple Fella et Pegoraro, car c’est un tracteur très performant équipé d’un relevage arrière électronique de grande capacité.
Le diplôme de nouveauté technique 2005 attribué au Tele Handler à l’occasion de l’Eima
Argo informe
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McCormick XTX 215, “Tracteur de l’année 2006” La technologie McCormick a visé très juste encore une fois. En effet, le tracteur McCormick XTX 215, a reçu le titre de “Tracteur de l’année 2006”, la reconnaissance internationale qui est attribuée chaque année au meilleur tracteur agricole par un groupe de journalistes experts en machinisme agricole. La gamme XTX, qui a introduit justement à l’occasion de l’Eima le nouveau modèle XTX 165, se propose comme la meilleure pour toutes les opérations en plein air, la bonne réponse à toutes les exigences de l’utilisateur. Parmi les solutions innovantes adoptées il y a la nouvelle boîte électronique XtraSpeed-E qui permet entre autre de rouler à 40 km/h avec le moteur au régime de 1800 tours. Le système électronique prévoit aussi une boîte intelligente à travers les quatre gammes, mais aussi la fonction “ AutoRoading “ pour le passage automatique des vitesses pendant les opérations de transport, comme si c’était une véritable boîte automatique. Tout aussi apprécié même le système de gestion du moteur McCormick BetaPower, équipé de Power Management, et le confort de très haut niveau grâce à la nouvelle cabine panoramique Deluxe.
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Argo informe Powerful, les nouveaux tracteurs haute puissance de Landini La gamme des tracteurs LANDINI devient de plus en plus riche et innovante. Dans la famille de puissance supérieure, voici l’arrivée de la toute récente série Powerful, une nouvelle génération de tracteurs conçus et réalisés par le GROUPE ARGO à l’enseigne des performances et de la qualité du travail sur les grandes exploitations. La nouvelle gamme, proposée avec le “look” moderne de la série Powermaster, est déclinée en trois modèles, 230, 260 et 280 Ch, tous caractérisés par la transmission ultra moderne Full Powershift qui offre 18 vitesses avant et 8 vitesses en marche arrière, doublée dans la version avec super-réducteur en devenant 36 + 16.
Landpower, le successeur du Legend Une gamme tournée vers le futur, qui a reçu l’héritage du Legend. C’est le nouveau Landpower, présenté dans les versions Techno, Top, Top-Tronic et Transport. Les puissances des cinq modèles vont de 118 Ch à 183 Ch. Grâce au Dual Power, sur les modèles Landpower 145 et 165, la puissance augmente respectivement de 9 et 10 chevaux à la prise de force et dans le transport, en roulant à plus de 15 km/h. Le Landpower est équipé d’un relevage avant de 1200 à 1600 kg, selon les modèles, et d’une masse frontale d’alourdissement de 300 kg sur les modèles 125 et 135, de 600 kg sur les modèles restants de la gamme. A l’intérieur, la nouvelle climatisation est installée dans la partie arrière du toit, pour que l’opérateur bénéficie du plus grand confort.
Le tracteur pour les “différemment habiles” Le Salon Eima a été l’occasion pour présenter un tracteur Landini PowerFarm 105 spécial pour les handicapés, grâce à l’adoption de quelques solutions techniques particulières, parmi lesquelles un système de montée multiple radiocommandé qui facilite l’accès à la cabine aux personnes handicapées ayant des problèmes de déambulation ou en fauteuil roulant. Le projet a été réalisé par Landini en collaboration avec la société Handytech: le Landini PowerFarm 105 a été équipé d’un inverseur hydraulique commandé par un levier au volant et un embrayage moteur à bouton, ainsi qu’un multiplicateur de vitesse sous charge qui permet, à travers un simple bouton, de changer de vitesses. Le tracteur est animé par un moteur Perkins turbo compressé de 105 Ch à 2200 tr/mn qui permet de travailler dans n’importe quelle condition en toute sécurité, avec une marge excellente de réserve de puissance et de couple.
Les services
Les moissonneuses-batteuses partent en croisière Transport par la mer: voyager en toute sécurité même avec des moyens spéciaux Pour de nombreuses destinations, le service des ventes à l’étranger de Laverda organise les expéditions par la mer. Turquie, Russie, Algérie, Roumanie, Nouvelle Calédonie: chaque expédition est une expérience différente, une confrontation avec des continents, des Pays, des lois, des règles et des cultures différentes. Parfois l’organisation du tout, à partir du devis de transport jusqu’au chargement final sur le bateau, est simple. Quelques fois les choses se compliquent un peu. On ne finit jamais d’apprendre, mais c’est là le sel de la vie. Il est sans aucun doute très intéressant d’assister au chargement d’une moissonneuse-batteuse. Du point de vue professionnel on apprend beaucoup de choses, on se rend compte directement des modalités de travail pour manutentionner ces machines spéciales, on comprend mieux les problèmes qui pourraient en dériver. Le port le plus proche de notre entreprise est celui de Chioggia (Venise). En le visitant au mois de juillet dernier, on pouvait assister à l’embarquement de quelques moissonneuses-batteuses Laverda avec barre de coupe, barres maïs, kit tournesol, chenilles, chariots porte-barre et nombre d’autres accessoires. L’arrimage des accessoires est la première étape. Un travail de précision, d’encastrement, fondamental pour optimiser les espaces sans endommager la marchandise aussi bien dans la phase de chargement que pendant le transport et, naturellement, au cours des opérations de déchargement. L’étape suivante est le contrôle attentif effectué par l’arrimeur, suivi de la fermeture de la cale avec le coulissement de la plate-forme du bateau. Après quoi la “piste d’atterrissage” des moissonneuses-batteuses est prête. C’est un vrai atterrissage car les machines, une fois fixées par quatre câbles en acier d’une portée de 15 tonnes chacun aux quatre crochets prévus sur le toit de chaque moissonneuse-batteuse, sont soulevées par une grue, apparemment sans aucun effet malgré les 12 000 kilos de poids de chaque machine. On a effectivement l’impression qu’elles volent. Une fois posées sur le bateau, les moissonneuses-batteuses sont fixées par des câbles en acier au crochet de traction et aux essieux avant et arrière, ensuite elles sont bloquées sur des attaches fixes, en créant des angles spécifiques de “traction” de manière à équilibrer l’effort de chaque dispositif et garantir ainsi une réponse appropriée aux sollicitations transversales/longitudinales et verticales qui peuvent se vérifier pendant le voyage. A la fin des opérations d’embarquement il ne reste plus qu’à souhaiter aux moissonneuses-batteuses de faire un bon voyage. Sara Acanfora
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Les marchés
La flotte du Groupe Argo débarque à Hanovre Au Salon Agritechnica, le combiné Laverda-Landini-McCormick-Valpadana-Fella-Gallignani A Hanovre, en Allemagne, s’est déroulée début novembre une des manifestations mondiales les plus importantes du secteur de la mécanisation agricole. La précédente édition avait eu lieu en 2003, ce salon ayant une fréquence biennale tout comme le Sima qui se déroule à Paris. Dans le hall 6, que Laverda occupait avec toutes les autres marques du Groupe Industriel Argo, elle a présenté deux modèles de moissonneuses-batteuses : une M 306 avec plateforme de coupe de 6,60 mètres long et une REV 255 avec plate-forme de coupe de 6 mètres. En plus des moissonneuses-batteuses, dans le stand du groupe Argo étaient exposés les tracteurs Landini et McCormick, les tracteurs spécialisés Valpadana, les machines de fenaison Fella, les matériels de travail du sol Pegoraro, et une presse-enrubanneuse combinée “ Speed Liner “ de l’associée Gallignani. Le tout sur une étendue de plus de 1 850 mètres carrés. A l’intérieur du stand Argo, le télescopique Mc Cormick TTH, développé et produit dans l’établissement de Laverda à Breganze et présenté pour la première fois comme nouveauté technique à Hanovre, a suscité un très grand intérêt. Grâce à ses moissonneuses-batteuses, Laverda a attiré beaucoup d’attention, probablement aussi parce que deux grandes marques comme Fendt (très connue en Allemagne comme le leader absolu pour les tracteurs, et synonyme de grande qualité non seulement pour le marché allemand) et Massey Ferguson, toutes très populaires dans l’opinion publique et parmi les professionnels en Allemagne, exposaient leurs machines produites à Breganze mais avec leurs couleurs et leurs sigles commerciaux. Le fait que Agco choisisse comme partenaire productif l’établissement Laverda de Breganze a certainement fait une grande impression. Les moissonneuses-batteuses Laverda ont été admirées pour leur ligne moderne et ceux qui les connaissent déjà ont exprimé leur appréciation pour la simplicité d’utilisation qui les différencie, les performances et les caractéristiques de grande fiabilité et de longévité. Au centre du stand Argo on pouvait voir et toucher de la main les machines de fenaison Fella, connues dans le monde entier : faucheuses, faneuses et andaineurs. Même ces machines ont attiré l’attention des visiteurs. Agritechnica n’est pas seulement une exposition pour les agriculteurs et les professionnels du secteur allemands, mais c’est aussi un rendez-vous important pour tout le Centre et le Nord de l’Europe. L’édition de cette année en particulier, après l’entrée dans l’union européenne des nouveaux pays de l’Europe de l’est chez lesquels les dimensions des exploitations agricoles sont parfois impressionnantes par rapport à la moyenne de l’Europe de l’ouest, a obtenu un très grand succès ; l’affluence a augmenté de 13% par rapport à 2003 le salon a été visité par plus de 252 000 personnes. Hanovre est dans ce sens un observatoire privilégié qui permet d’analyser le développement futur que la mécanisation appliquée à l’agriculture pourra ou devra poursuivre. Gianni Fontana
ET L’ASSOCIATION ALLEMANDE DU SECTEUR RÉCOMPENSE PÜRRER, RESPONSABLE R&D CHEZ FELLA Le 4 novembre 2005, à l’occasion de la 63e réunion internationale VDM Land.Technik à Hanovre, des personnalités qui se sont distinguées surtout dans le développement de la technique appliquée à l’agriculture ont reçu une médaille spéciale. Cette reconnaissance a été remise, entre autres, à l’ingénieur Josef Pürrer, responsable recherche, développement et conception de Fella Werke GmbH & Co. KG. Il a été reconnu à M Pürrer des mérites exceptionnels pour le progrès technique de la mécanisation dans le secteur des machines de fenaison et pour le développement des machines destinées aux professionnels. Ses nouvelles idées sur l’utilisation de moyens très modernes et sophistiqués, comme les programmes de simulation et les systèmes CAO, à l’intérieur d’une entreprise leader du secteur ont été décisives.
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L’organisation Laverda France est encore plus forte Tous les services de la Maison directement à disposition du réseau transalpin La France est l’un des principaux marchés européens dans le secteur agricole. D’où l’importance stratégique, pour ceux qui, comme Laverda, travaillent dans le secteur de la mécanisation agricole, de confirmer et renforcer sa présence, déjà améliorée et rendue plus capillaire au cours de ces dernières années. C’est pour cela qu’un processus de réorganisation de la distribution de nos produits est aujourd’hui en cours en France : il est impératif encore une fois de mettre le constructeur toujours plus près du réseau de distribution, dans le but d’alléger le processus, améliorer l’information et raccourcir les temps de réaction, point crucial d’une importance extrême pour Laverda. Or, notre réseau en France entrera définitivement en contact direct avec Laverda spa, en développant des synergies et en améliorant davantage son efficacité. Le client français pourra ainsi compter non seulement sur l’organisation de son concessionnaire, mais aussi directement sur l’assistance de la maison mère, avec des bénéfices certains en termes d’économie de temps et de réponses plus immédiates à ses besoins. Voici donc les services et l’organisation de la maison mère, mis aujourd’hui à disposition du réseau de vente français. Service Ventes et Marketing: c’est le service qui développe le réseau de distribution et qui s’occupe de tout ce qui concerne les ventes et le support technique. Il est opérationnel sur tous les thèmes ayant trait à la communication dans un sens général. Service Administration et Finance: c’est le service qui fournit les évaluations de nature financière. Service Administration Ventes: c’est le service qui s’occupe de la gestion des commandes et de tout ce qui est relié à cette activité. Service Après-Vente et Marketing Opérationnel: c’est le service qui fournit un support au réseau français dans les arguments techniques. Ce service travaille aussi dans la formation technique et, en accord avec le Service Marketing, il suit la formation sur le produit, les aspects opérationnels et la logistique de toutes les manifestations en général. Services Pièces de Rechange: c’est le service qui répond à toute demande en matière de Pièces de Rechange Laverda. Simonetta Lambrocco
Rondeau directeur commercial du marché français Derrière lui un long parcours professionnel dans le secteur des machines pour l’agriculture Le 1er novembre 2005 Fabrice Rondeau a commencé son rapport de travail avec Laverda spa en qualité de directeur commercial pour la France. A l’âge de 51 ans, Rondeau est un homme du métier, un homme des champs, pour lui l’agriculture est une vocation authentique. “Je viens de la Marne, région avec un énorme potentiel agricole et viticole; quand j’étais enfant, j’admirais les tracteurs, les moissonneuses-batteuse et les silos à blé - explique Fabrice Rondeau -. Je me rappelle que je les dessinais sur mes cahiers et que je construisais des modèles avec des Lego® ou en bois. Une sorte de passion innée”. Après avoir fait des études techniques, il a été embauché par une entreprise d’une grande marque, active à l’époque dans le secteur des moissonneuses-batteuses et pionnière dans celui des machines à vendanger. Huit années d’une solide expérience technique et commerciale. Il s’est ensuite perfectionné en travaillant pendant trois ans comme inspecteur commercial dans une entreprise française spécialisée dans le secteur des tracteurs. Après ces deux expériences fortement formatives, Fabrice Rondeau assure d’autres fonctions dans une autre importante entreprise allemande spécialisée dans les machines de récolte. Une longue période d’engagement professionnel, pendant laquelle il remplit différentes fonctions, jusqu’à devenir directeur d’une succursale. Aujourd’hui il est directeur commercial de Laverda France. Fabrice Rondeau mise beaucoup sur la fiabilité de la marque et sur sa spécialisation, très appréciée par les professionnels: “La marque Laverda est synonyme de prestige et d’histoire; il ne faut jamais oublier le style de notre entreprise qui veut maintenir un rapport privilégié avec le client utilisateur et l’assister constamment; aujourd’hui la fidélisation se fonde sur la qualité des produits et du service, mais aussi sur les rapports humains. L’expérience peut être acquise au fil des ans, mais la clé du succès est surtout la passion effective que l’on consacre à son propre métier. Et Laverda – conclut le nouveau directeur commercial France -, spécialiste de la récolte depuis plus de 130 ans, répond rapidement aux besoins du marché par ses moissonneuses-batteuses de qualité, conçues pour la récolte des produits les plus difficiles”.
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Les concessionnaires français montent en cabine Au cours de la dernière moisson, les équipes commerciales du réseau français ont participé à une initiative de formation pratique sur les moissonneuses-batteuses pour le Master Field Laverda. Deux rencontres ont été organisées l’été dernier: une le 12 juillet à Saint Martin sur Oreuse dans le département de l’Yonne 89, l’autre le 20 juillet à Caouennec, dans le département des Côtes d’Armor (22). Le programme prévoyait dans la matinée un cours théorique en salle, avec la présentation de la gamme et des arguments sur le produit, suivi l’après-midi d’une session pratique sur le terrain. Des journées doublement utiles: Laverda a présenté aux commerciaux des concessionnaires l’évolution et la spécificité de ses produits, en donnant surtout la possibilité de toucher de la main et de conduire les machines. De leur côté, les participants ont pu apprécier le produit et aussi exprimer leurs attentes sur la base des demandes du marché local. L’attention et le dialogue avec les personnes engagées tous les jours sur le terrain sont un impératif pour Laverda qui veut proposer à ses clients des machines répondant parfaitement à leurs attentes. La récolte est un domaine très spécifique où les spécialistes mettent leur expérience et leur connaissance au service des utilisateurs. Pendant le travail sur le champ, la machine objet de la démo a été analysée sous plusieurs points de vue: environnement de travail de l’opérateur, facilité d’accès et entretien, maniabilité, gabarit, performances et qualité du travail, étude des particularités techniques et des dispositifs spéciaux, comme le Levelling System. A la fin de la journée, chaque participant est allé suivre l’évolution de la moisson dans sa propre région, enrichi d’une nouvelle expérience sur les moissonneuses-batteuses Laverda. Rémi Hugueny
Innov Agri pour la première fois dans le Sud Ouest La première édition de l’exposition Innov Agri Grand Sud Ouest s’est déroulée en septembre dans le Lycée Agricole d’Ondes (31), dans le département de la Haute Garonne. Laverda a participé à cet événement en collaboration avec les concessionnaires locaux Agri Montauban (82) et Lavail (31),. Pour la première fois dans le Sud Ouest (en général il se déroule tous les deux ans à Outarville, dans le département du Loiret), cette manifestation en plein air a permis de voir à l’épreuve sur le terrain plusieurs machines et équipements agricoles pour la récolte, le broyage, le labour et le semis. Innov Agri doit son succès justement au fait d’être une foire dynamique démonstrative sur le champ : même le temps maussade n’a pas freiné l’affluence. Dans son stand de 200 mètres, Laverda présentait deux moissonneuses-batteuses de sa gamme, la M 304 LS 4 WD Intégrale et la M 306. La M 304 LS 4 WD Intégrale, modèle à 5 secoueurs, équipé d’un dispositif de nivellement avec compensation du dévers de 20 % dans le sens transversal et de 30 % en montée et 10 % en descente, d’une transmission 4WD équipée d’une plate forme de coupe de 5,4 m : une machine sur mesure pour les douces collines du Sud Ouest. La M 306, qui se place dans le segment haut de la gamme Laverda, était équipée d’une barre à maïs à huit rangs avec broyeur de tiges. Ses performances pendant la présentation ont été optimales, même si la pluie des journées précédentes avait aggravé les conditions de récolte. Les deux machines ont satisfait pleinement les attentes des participants qui les ont observées dans tous les détails et ont posé beaucoup de questions à l’équipe Laverda. L’innovation et la simplicité de travail des moissonneuses-batteuses rouges ont été très appréciées. La prochaine édition 2006 de la manifestation est déjà en cours de préparation à Outarville (45), un rendez-vous que Laverda ne voudra certainement pas manquer. La manifestation se déroulera tous les ans, alternativement dans le sud et dans le nord de la France.
Landes et Gironde: un nouveau concessionnaire fait partie de l’”équipe” Le réseau français de distribution et du service après-vente, confié à des entreprises spécialisées, grandit. Agri Plus Service (RD 18, 40700 Doazit, tél. 05 58 79 30 08, fax. 05 58 79 36 45) est entrée dans l’équipe Laverda pour la commercialisation des moissonneuses-batteuses dans les départements Landes et Gironde. Le nouveau concessionnaire, qui a une longue expérience dans le secteur des machines de récolte aussi bien pour les aspects de type commercial que pour ceux liés au service après-vente. Agri Plus Service se trouve dans une région où l’on cultive principalement le maïs. En septembre dernier le staff d’Agri Plus Service a participé avec Laverda au rendez-vous du maïs qui a eu lieu à Aire Sur Adour (40): une excellente occasion pour exposer une M 306 et présenter la nouvelle concession Laverda aux agriculteurs, à la CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériels Agricoles) du département des Landes et des départements voisins.
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Levelling System sur les plaines et les collines de Belgique
Peter Dequeecker, responsable des ventes et du produit chez Matera S.A
Très appréciées même au Luxembourg les “rouges” importées par la société Matera Depuis 2003 Laverda est présente en Belgique et dans le Grand Duché du Luxembourg grâce à Matera S.A., qui importe officiellement la gamme complète de machines provenant de Breganze. Matera, qui est aussi l’importateur exclusif des produits Landini et Mc Cormick, fait partie du groupe Matermaco et il réunit deux sociétés: Matera Export et Matera Agricole. Un réseau de concessionnaires assure la distribution et le service après-vente à la clientèle belge et luxembourgeoise, tandis que l’organisation de Matera fournit son soutien au réseau des concessionnaires: ses responsables régionaux entretiennent des contacts étroits avec les concessionnaires et leur fournissent toutes les informations commerciales nécessaires. Le service marketing de la société organise des actions commerciales et communique toutes les informations indispensables pour le développement des ventes. Dans l’organisation Matera une équipe est toujours à disposition des revendeurs, tandis que le service après-vente s’engage à fournir les pièces de rechange au réseau. La Belgique est un pays qui a encore la vocation de l’agriculture.
Il a une population d’environ 10 millions d’habitants qui compte près de 35 000 exploitations agricoles. Le paysage est caractérisé par une grande diversité des sols, allant de la plaine à la colline. Ici les moissonneuses-batteuses Laverda Levelling System sont très appréciées. L’activité est orientée en particulier à la production d’orge, blé, maïs et colza, mais dans certaines régions on cultive aussi le triticale, les pois, l’épeautre et l’avoine. Le marché des moissonneuses-batteuses est resté constant au cours de ces dernières années, mais Laverda a su grandir. En 3 ans de travail, Matera a déjà obtenu une part de marché de 6% avec Laverda et prévoit une amélioration ultérieure. Les “rouges” de Breganze ont rencontré ici une grande considération. Dominique Jacques, directeur de l’entreprise agricole de l’abbaye de Scourmont où est produite la très célèbre bière de Chimay explique: “Nous avons acheté cette année une M306 LS avec une plate forme de coupe de 6,60 mètres, qui a parfaitement travaillé pendant toute la récolte. Dans notre exploitation agricole nous avons semé un mélange d’avoine, pois et épeau-
tre qui est broyé sur le champ pour obtenir l’aliment destiné aux animaux. Pendant la récolte nous avons pu apprécier notre M306 LS, une machine qui allie la simplicité de conduite à des rendements élevés, grâce au PFR qui permet un flux uniforme et constant du produit vers le MCS qui assure une séparation excellente de la paille et des grains, et qui permet de travailler avec la machine toujours réglée au mieux, en fonction des conditions du produit et de l’humidité du champ”. Un autre témoignage nous vient de Zephi Donneux, agriculteur de Hannut: “Aujourd’hui notre travail est soumis à une pression constante car la concurrence est toujours plus forte et les règles pour le respect de l’environnement sont toujours plus sévères. L’agriculteur et l’entrepreneur agricole sont obligés d’assurer une productivité qui doit sans cesse augmenter; en même temps ils doivent baisser les prix le plus possible. Nous devons alors orienter notre choix vers les machines les plus fonctionnelles et les plus fiables. C’est justement pour cela que nous avons choisi Laverda”. Peter Dequeecker
Scourmont, 150 ans de “ora et labora” Ici les moines de Notre Dame ont donné l’impulsion à l’agriculture et aux productions Le premier juillet 2000, l’Abbé Prieur Dom Armand Veilleux célébrait une homélie solennelle pour fêter le 150e anniversaire de la fondation de l’abbaye de Notre Dame du Scourmont (Notre Dame du Mont Sacré). Dans son discours aux fidèles, l’abbé a rappelé que le long de la route pour Rièze, où se trouvait la ferme des Wayères et où s’établirent en 1850 les premiers moines provenant de San Sisto en 1850, il y a une croix dont la base porte l’inscription suivante: “Ici, le 25 juillet 1850, des moines cisterciens fondant l’abbaye de Scourmont commencèrent à louer Dieu et à défricher la terre”. Dans cette brève inscription il y a déjà les deux éléments qui sont le fondement de la vie monastique : travailler la terre et louer Dieu. “Ora et labora”, selon la Règle de Saint Benoît. La fondation de l’abbaye monastique à Scourmont est due à la rencontre de deux hommes, l’Abbé Jean-Baptiste Jourdain, curé de Virelleis, et Joseph de Riquet, compte de Caraman et prince de Chimay, d’où le nom de la fameuse bière trappiste. Le premier, homme d’église, souhaitait fonder une communauté d’hommes de prière qui devaient être aussi des travailleurs laborieux; le second, homme du pouvoir temporel, souhaitait développer son royaume et pour cela confia une partie de ses terres aux moines pour les cultiver. Une des caractéristiques de l’Ordre de Citeaux, auquel appartiennent les moines de l’abbaye de Scourmont, fut et est encore celle de ne pas vivre de dîmes, ni de rentes, mais de la culture de leurs propres terres. Depuis plus de 150 ans, les moines de Scourmont, dans la commune de Forges à quelques kilomètres de Chimay, poursuivent dans la tradition et dans la prière, en consacrant leur temps aussi à l’exercice de nombreuses activités matérielles pour gagner leur vie et pour aider leurs frères et leurs sœurs. Ils contri-
buent au développement économique de la région proche de la frontière avec la France, à côté de la population locale. Au cours des siècles, ils ont donné vie à plusieurs activités de production et à des sociétés, devenues ensuite autonomes. Parmi celles-ci, se distingue justement la production de la fameuse bière trappiste, connue aussi pour sa bouteille trapue unique en son genre. Simonetta Lambrocco La M 306 LS au travail, avec l’abbaye de Scourmont sur le fond.
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les événementsc
Une presse flambant neuve aux élèves de l’Institut d’Agronomie La donation de Laverda à l’institut Parolini, une belle réalité d’école-entreprise Ecole et entreprise agricole: c’est le double rôle de l’Institut Parolini de Bassano del Grappa (Vicence). Les étudiants deviennent d’excellents techniciens préparés pour des différents secteurs de la production agricole et de la sauvegarde de l’environnement, et ce grâce aussi à l’exercice des activités agricoles, pendant les cinq années d’étude, directement dans les propriétés de l’école. Laverda a voulu les soutenir à travers un don significatif pour les aider dans les activités de l’entreprise. L’Institut professionnel pour l’agriculture et l’environnement Parolini de Bassano del Grappa réunit, parmi ses 400 inscrits, les fils d’un grand nombre des familles employées dans le secteur agricole. Le siège de l’école est Villa Rubbi, une construction rurale dont la partie la plus ancienne, décorée de fresques, selon le fameux historien de l’art Renato Cevese remonte à la fin du XVII siècle. “Les fresques, reproduisant des scènes agrestes de la Vallée du Brenta - explique avec passion le proviseur Massimo Caneva - furent récupérées par le professeur Tassello di Bassano au cours des premières années ‘80”. La partie la plus récente date de 1928. Depuis 1972 la construction est destinée à un usage scolaire, au début en association avec l’institut d’agronomie de Lonigo (Vicence), et par la suite en pleine autonomie. En 1982 la Commune de Bassano a acquis et mis à disposition de l’école une propriété rurale d’une dizaine d’hectares, aujourd’hui annexée à l’institut avec la fonction de véritable exploitation agricole. C’est cette terre qui est cultivée aujourd’hui par les étudiants. Ils peuvent ainsi mettre en pratique les enseignements théoriques qu’ils reçoivent en classe des professeurs et contribuer par leur travail aux importantes dépenses scolaires avec les fruits de leur labeur. Les produits agricoles, comme nous l’a expliqué le proviseur de l’école, sont en vente et disponibles directement pour le consommateur au magasin de l’école, ouvert au public tous les jours de 10h00 à 12h00. Parmi ses produits, en plus de l’huile d’olive vierge extra obtenue de la pression des olives de 350 plantes, nous signalons la farine de maïs Marano très renommée, spéciale pour la polenta jaune, un maïs vitreux dont l’épi est tout petit, récolté à la main par les étudiants, produit pour la première fois à la fin du XIX par Antonio Fioretti de Marano, dont il porte le nom. En dernier, une plantation expérimentale de pommier qui conserve 49 variétés typiques, et une de poiriers qui compte 20 variétés de poires antiques. Il a été impossible pour Laverda de ne pas se passionner et prendre à cœur les vicissitudes de l’institut Parolini, en soutenant le projet de formation de l’école et en encourageant les jeunes à l’étude et à la pratique de l’agriculture. C’est ainsi que sur demande du proviseur Caneva, Laverda a décidé de contribuer à l’activité de l’exploitation agricole au sein de l’institut par le don d’une presse modèle VB 218. La machine a été livrée le 29 septembre 2005 avec une simple cérémonie en présence des 400 étudiants réunis autour de la machine dans la cour de l’institut. Pendant la rencontre avec les professeurs et les étudiants j’ai voulu souligner personnellement l’attention que Laverda prête au monde de l’école, ainsi que l’importance de la présence des jeunes dans l’agriculture, secteur très important pour l’économie et stratégique en termes de répercussions incontestables sur l’alimentation et sur la santé de la population mondiale. Aujourd’hui il faut miser principalement sur la qualité et une bonne formation est un facteur fondamental pour réaliser cet objectif. “Le Parolini - a précisé le professeur Zago - est un institut moderne et fortement orienté vers l’extérieur: 30% de nos étudiants poursuivent leurs études à l’université, alors que 70% d’entre-eux trouvent un emploi dans le secteur de l’agriculture et de l’environnement”. Cet événement n’a pas seulement fait connaître Laverda aux étudiants, mais il permis aussi à Angelo Benedetti, directeur marketing et commercial
Laverda, de présenter le Groupe Industriel Argo, en passant en revue les marques, les produits et les entreprises qui font partie de cette réalité industrielle vouée à la production de machines pour l’agriculture. La rencontre s’est terminée en levant le verre avec du Vespaiolo, vin pétillant A.O.C. de la Cave Coopérative de Breganze, où l’école amène son propre raisin, et avec l’allocution et les remerciements du proviseur Caneva et de tous les professeurs de l’institut. Simonetta Lambrocco
Deux nouveaux Dvd multilingues Laverda La cinémathèque Laverda s’enrichit. Deux nouvelles vidéos viennent d’être produites et lancées à l’occasion des Salons Agritechnica et Eima. Un Dvd historique, émotionnel, commémoratif, consacré à la série M. 2005 est l’année du cinquantième anniversaire du premier prototype de cette série mythique, qui a évolué au fil des ans sous le signe de la modernité et de la qualité totale. L’autre Dvd, technique, est consacré aux moissonneuses-batteuses Série M Levelling System 4 WD et à la dernière née M 304 LS 4 WD Intégrale. Les intéressés peuvent s’adresser à la Division Pièces de Rechange, Tél.: + 39 0445 385310 Fax: + 39 0445 385303
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L’ album 14 Massimo Laverda, grande technique et passion Il a été le protagoniste de la création et du développement des plus belles maxi motos italiennes La disparition récente et prématurée de Massimo Laverda a touché profondément le monde du motocyclisme italien. Les traits de sa personnalité, qui en font l’un des protagonistes du succès de l’industrie du motocyclisme italien de la deuxième moitié du XX siècle, ont été rappelés à travers les souvenirs de ses amis et de ses collaborateurs. Alors qu’il n’avait pas encore trente ans, Massimo était arrivé à la direction de la société Moto Laverda de Breganze, fondée en 1949 par son père Francesco, et il allait constituer avec la Société Pietro Laverda, usine de machines agricoles, et Laverda Trento SpA, productrice d’avions de tourisme et de caravanes, l’un des groupes industriels les plus intéressants et dynamiques de l’industrie mécanique italienne des années 60 et 70. Jeune, ouvert à l’innovation et attentif aux changements du marché, il avait su saisir le passage d’époque de la motocyclette : moyen de transport économique et familial devenu instrument pour le sport et les loisirs. Cette intuition, qui était aussi le fruit de contacts avec des marchés plus évolués, comme celui des Etats Unis, l’avait poussé vers une aventure d’envergure aussi bien en termes de projet que de production : la réalisation, commencée en 1966, de la première maxi moto italienne. C’était la Laverda 750 à deux cylindres; une moto qui représentait une nouveauté absolue au niveau mondial et qui serait devenue très vite un must du design et de la technologie sur deux roues. Après plus de trente ans elle est encore un objet de culte pour les collectionneurs de tous les pays. Une moto absolument originale, avec un bloc-moteur suspendu superbe qui forme un tout avec le châssis, des lignes franches et filantes, un vrombissement caractéristique et incomparable, une conduite musclée mais pleine de charme. Elle avait été suivie, en 1972, par la 1000 trois cylindres qui, dans la dernière version RGS, représenta le mieux du design européen de son époque. Le succès commercial de ces réalisations
est accompagné, et certainement accru par les exploits dans le sport. Pour Moto Laverda, et pour Massimo en particulier, les courses sont une passion viscérale; c’est ainsi que la 750 SFC, version sport de la deux cylindres, domine les compétitions d’endurance sur les circuits italiens et européens. Même dans le secteur des petites cylindrées, les jeunes Laverda (le frère Pierantonio s’était uni à Massimo) obtiennent des résultats importants: vers la moitié des années 70 les très rapides 125 Laverda sont le rêve des jeunes de seize ans d’une génération entière et sont produites en dizaines de milliers d’exemplaires. Face à la réponse positive du marché, la société décide de faire un grand effort de rénovation par la construction d’un nouvel établissement et l’adoption des technologies de production les plus modernes. Aux débuts des années ‘70,
un des premiers systèmes de gestion informatisée d’IBM avait été installé dans les bureaux de la société Moto Laverda. Mais Laverda est aussi synonyme de recherche et d’innovation : les domaines dans lesquels les trois entreprises du groupe se lancent sont nombreux car la société Moto Laverda est dirigée par une personne qui sait faire équipe avec les concepteurs et les techniciens, en leur transmettant une passion et une cohésion fondamentales. Dans ce milieu et avec la collaboration technique de l’ingénieur Vittorio Alfieri, père de nombreux projets de moteurs Maserati, un nouveau projet ambitieux prend forme en 1977 : c’est la 1000 six cylindres en V de 90°. Massimo Laverda raconte: “Les objectifs que nous nous sommes posés, quand nous avons décidé de réaliser cette 1000 à six cylindres, qui n’avait pas
Le jeune Massimo Laverda pose à côté de sa création, le moteur d’un mythe: la 750 cc bicylindre
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15 d’égales dans l’histoire du motocyclisme agonistique, sont l’engagement de perfectionner notre technologie, le souhait d’établir une comparaison directe avec les concurrents les plus qualifiés et la possibilité de transférer cette technologie d’avantgarde sur les motos de série que nous construirons dans le futur”. Le moteur réunit ce qui a de mieux des solutions techniques jusqu’alors adoptées sur les voitures de Formule 1, sur une moto qui a une allure raffinée et innovante. Malheureusement cette moto en est restée au stade de prototype, témoignage des grandes potentialités exprimées ces années-là par l’industrie mécanique italienne, fruit des capacités techniques et de management d’hommes comme Massimo Laverda. Piergiorgio Laverda
Ci-dessus: la splendide ligne de la Laverda 1000 RGS de 1981. Au centre de la page: à gauche le prototype 1000 6 cylindres en V de 90°, exposé dans une des nombreuses manifestations des Laverda Clubs qui se déroulent en Italie; au premier plan son bloc-moteur imposant. A droite la célèbre bicylindre 750 SF dans la version de 1972. Ci-contre: l’équipe Laverda avec les 750 SFC et la 1000 trois cylindres au départ des 24 heures du Mans en 1972.
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Une histoire, des histoires
La crèche, un copyright de Saint François Entre l’art et la tradition populaire, un symbole très répandu de la Nativité rurale “Produit” typiquement italien exporté dans le monde, selon la tradition la crèche est née d’une idée de Saint François d’Assise. Personnage créatif et “révolutionnaire”, foudroyé par un voyage à Bethléem et aussi en s’appuyant sur les descriptions des évangélistes Luc et Mathieu, comme l’a écrit son ancien biographe Tommaso da Celano, pour la nuit de Noël 1223, il reconstruisit la nativité à Greccio, en Ombrie, dans une grotte, avec une mangeoire pleine de foin, un bœuf et un âne, grâce à la collaboration d’un habitant de la contrée bien instruit sur tout cela. En voyant la réalisation, François “resta extatique devant la crèche, l’esprit vibrant de componction de joie ineffable”. Puis il célébra la messe devant un grand nombre de gens du peuple. Et Greccio devint la nouvelle Bethléem, dans une atmosphère peuplée de personnes, animaux, flambeaux, sons et chants. Cet épisode, peint de manière magistrale par Giotto dans la fresque de la Basilique Supérieure d’Assise, est une sorte de mère de toutes les histoires de la crèche qui suivirent. En effet, la scène agreste décrite par Tommaso da Celano reflète notre imaginaire collectif de la crèche (du mot latin crupio qui signifie mangeoire d’étable). Avec les variantes de la tradition locale, selon laquelle les paysages et les personnages changent selon la latitude du réalisateur, de même que les dons apportés au Bambin, qui identifient souvent des spécialités de chaque lieu. La tradition de la crèche devient ainsi, au fil des siècles, non seulement l’image de Noël et de la Chrétienté, mais aussi un créneau puissant d’expression artistique. A Naples, les premières nouvelles sur la crèche ont été retrouvées dans un document de 1025 concernant une église de S. Marie de la crèche. A Rome, les premiers témoignages remontent aux statues en bois d’Arnolfo Di Cambio (1289), conservées dans la crypte de la Chapelle Sixtine de la Basilique de Sainte Marie Majeure. L’attention des artistes et des nobles pour la
Nativité se poursuit depuis lors, surtout à travers la peinture et la sculpture, même si l’on veut faire remonter la conception moderne de la crèche à un personnage vénitien, Saint Gaétan de Thiene. Né à Vicence d’une famille nobiliaire et mort à Naples, après une vie religieuse au nom de la pauvreté et du sacrifice, qu’il avait choisie après avoir fréquenté le Vatican qui lui apparut comme une cour trop fastueuse et “politique”, harcelée par les critiques luthériennes. C’est en 1530 que le Saint de Vicence créa, dans l’oratoire de Sainte Marie de la Stelletta à Naples, une crèche formée de multiples personnages en bois “habillés” selon la mode de l’époque. Les chroniques de ce siècle racontent que l’habitude de préparer des crèches autour de la statue du bambin Jésus s’est vite répandue dans les églises, les monastères, mais aussi dans les chapelles et les salles de palais privés. Depuis, les idées artistiques n’ont pas cessé de se multiplier. A partir du XVIIe s., et surtout pendant le XVIIIe, la crèche napolitaine vit une période d’or, grâce aussi à Charles III de Bourbon et à son encouragement de la croissance artistique qui trouve aussi dans l’art de la crèche une grande filière de réalisation, arrivée jusqu’à nos jours avec les chefs d’œuvre de l’art céramique le plus pur et les expressions
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d’un artisanat de très haut niveau. La Sicile aussi a fourni son apport et, à partir du XVIIe s., elle a subi le charme et l’influence de la Campanie en développant l’art de la crèche souvent capable d’utiliser magnifiquement des matériaux très particuliers, comme le corail, l’ivoire, l’os, la nacre, l’alabastre, les coquillages ou la cire typique utilisée pour modeler les figurines à Palerme et Syracuse, où l’apiculture est largement diffuse. La tradition de la crèche romaine est certainement plus sobre. La Sainte famille est souvent entourée de personnages et décors simples et essentiels, dans le paysage de la campagne du Latium. En Ligurie, par contre, surtout au cours du XIXe siècle, les figurines sont en argile, peintes à la main. Elles sont réalisées principalement à Savone et Albisola. Cependant l’art de la crèche ligure a un passé plus fastueux car il s’est développé pendant l’époque baroque. La tradition de la crèche dans les Pouilles, qui date de plusieurs siècles, mérite elleaussi une mention. A partir du XIXe siècle elle est associée au travail des artisans maîtres dans l’art du carton-pâte, imités avec succès même par les barbiers de Lecce qui, aux heures libres de leur travail de coiffeurs, réalisaient des œuvres en carton-pâte et en terre glaise qui ont laissé une trace. Mais la crèche partie de l’Italie, est allée de par le monde, jusqu’en Afrique et dans le lointain Orient, la plupart des cas portée par les missionnaires et souvent accueillie avec faveur, grâce à sa dimension populaire et rurale des origines, même là où le Christianisme n’était qu’une minorité. En Italie et en Occident la crèche a subi la concurrence de l’arbre de noël venu du Nord, surtout pendant les années 60 et 70. Aujourd’hui les deux symboles cohabitent et la crèche occupe de nouveau des espaces importants, en hommage au message de Saint François et de ses origines rurales.
Giotto, la crèche de Greccio, Basilique Supérieure d’Assise.
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