ANNÉE VI

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ANNÉE VI

DÉCEMBRE 2006

Le journal du spécialiste de la récolte

Une nouvelle année, pleine de nouveautés Au salon International Eima, les séries Laverda M Special Power, Lcs et Rev jouent un rôle de protagonistes

SCAPIN: “DES BENEDETTI DANS INVESTISSEMENTS LES CONSEILS MASSIFS DE UNACOMA ET POUR 2007 ” VDMA

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FRANCE, LES SUCCES DU RESEAU DE VENTE

MOISSONNEUSESTRACTOR PULLING, BATTEUSES DE “BUFFALO” COLLINE, UNE IDÉE EST UN CHAMPION NÉE DANS LES ANNÉES ‘70

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Gruppo Industriale ARGO


Le point par Mario Scapin

Une satisfaction mesurée pour 2006 Une année en clair-obscur. Les ventes globales sont à la hausse: ça marche pour la France et le territoire russe, l’Italie est en stand-by. On prévoit pour 2007 des investissements considérables sur les produits et les technologies. Nous en sommes à la fin de ma première année chez Laverda. Il est temps de faire un premier bilan de l’année 2006 et de définir les objectifs pour l’année qui s’ouvre. Dans un contexte général qui voit le monde agricole en difficultés, les résultats obtenus jusqu’à présent peuvent s’inscrire parmi les scores positifs, même s’il n’a pas été possible de porter à terme tous les objectifs fixés en début d’année. Les volumes des ventes enregistrent un signal de croissance, mais ce résultat est l’aboutissement d’une âpre bataille commerciale. Si l’on examine les détails, on voit que le marché français a maintenu ses promesses et la pénétration de Laverda a augmenté de manière significative ; même les objectifs prévus pour le marché russe ont été atteints. Par contre, le marché italien a vécu une contraction ultérieure qui n’a pas permis à Laverda l’amélioration tant souhaitée. Le climat de défiance qui s’est créé en Turquie, lié à la dévaluation imprévue de la devise locale, a entraîne une réduction du marché. En récapitulant, le 2006 se termine dans un climat de satisfaction mesurée, mais avec la conscience que pour affronter les défis futurs il faudra travailler durement et s’engager sans cesse. Le scénario qui s’annonce pour 2007 donne quelques signaux positifs qui nous permettent de regarder le futur avec plus d’optimisme. Mais le temps où les signaux se transformeront en certitudes semble encore lointain ! Les prix des céréales ont augmenté, les surfaces des terrains semés sont accrues de manière significative, le riz garantit une bonne rentabilité, mais surtout on perçoit un intérêt croissant pour les cultures destinées à la production des bases pour les combustibles alternatifs. Ce sont des éléments positifs qui devraient donner de la confiance

au marché des machines pour la récolte mais, en même temps, on respire encore un air d’indécision qui ne rassure pas les opérateurs à faire un pas vers l’achat de machines importantes comme les moissonneuses-batteuses. Le marché est encore incertain et, malgré nos bons propos, il n’y a pas de conditions concrètes permettant la mise en place de plans à moyen et long terme. Cependant nous sommes convaincus que la qualité des produits et des services offerts par Laverda représentent des points forts incontestables et nous misons sur des perspectives positives. Dans un tel contexte Laverda se pose des objectifs ambitieux qui, au-delà de la consolidation de la présence en France, viseront à : reconquérir une part de marché en Italie à la hauteur du produit offert (il est important de préciser qu’une réorganisation profonde du réseau de distribution a commencé récemment à travers l’intégration de nouveaux concession-

naires extrêmement dynamiques et préparés sur les machines de récolte) ; continuer la croissance dans les pays de l’ancienne Russie à travers un gros effort fait de concert avec l’importateur local ; améliorer la pénétration dans les pays de l’Europe de l’est, là où les exigences du marché trouvent une réponse dans l’offre de Laverda. Ce sont des objectifs certainement ambitieux, mais à la portée de Laverda, qui se trouvera engagée aussi dans un programme d’investissements massifs concernant aussi bien le produit que les procédés de production. Je veux aussi exprimer mes remerciements personnels à tous ceux qui, au cours de l’année 2006, ont manifesté leur confiance dans la marque Laverda et à tous ceux qui ont apporté une contribution précieuse aux résultats, depuis les employés jusqu’aux concessionnaires et aux importateurs. Je souhaite à tout le monde mes vœux les plus sincères de réussite pour cette année 2007.

Mario Scapin directeur général

Le journal du spécialiste de la récolte VIe Année, n° 3, décembre 2006 Périodique trimestriel Enregistrement au Tribunal de Vicence n° 1017 du 5 mars 2002

direction éditoriale Mario Scapin Angelo Benedetti Simonetta Lambrocco directeur responsable Claudio Strati projet graphique Andrea Rosset Piergiorgio Laverda ont collaboré : Patrick Fantinelli

service achat pièces détachées

Serhun Olgun

directeur général de Laverda Tarim Makynelery - Turquie

Rémi Hugueny

responsable marketing opérationnel Laverda France

Andres Moradas Lopez

responsable des ventes Laverda Espagne

Piergiorgio Laverda

responsable du Fonds Historique “Pietro Laverda”

photographies Archivio Laverda spa © by Laverda spa 36042 Breganze (VI) Italie via F. Laverda, 15/17 tel. +39.0445.385311 fax +39.0445.873355 www.laverdaworld.com info@laverdaworld.com Imprimé par Tipografia Campisi

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Les institutions par Simonetta Lambrocco

Italie et Europe, Benedetti administrateur d’Unacoma et VDMA Angelo Benedetti, 56 ans, directeur marketing et des ventes Laverda, a été récemment élu administrateur du Groupe Machines Agricoles Opérationnelles à l’intérieur d’Unacoma, l’Union nationale des constructeurs de machines agricoles. Le mandat aura une durée triennale à partir de 2007 et couvrira ainsi tout 2007, tout 2008 et tout 2009. Benedetti est aussi un membre du comité de présidence de VDMA Landtechnik, secteur machines agricoles du VDMA (Verband Deutscher Maschinen- und Anlagenbau), l’Association des constructeurs allemands de machines et d’équipements, en qualité de représentant du groupe Industriel Argo, élu au sein de l’association de catégorie allemande pour les trois années 2005-2006-2007 : naturellement la présence de Benedetti dans VDMA est due à la collaboration de Laverda avec l’entreprise allemande Fella, société appartenant au Groupe Argo spécialisée dans les équipements pour la fenaison. Mais voyons de près ces organismes de catégorie et comment ils travaillent. Unacoma, « ambassadrice » des constructeurs italiens Créée en 1945, Unacoma représente en Italie et à l’étranger les constructeurs italiens de tracteurs, machines agricoles, machines de jardinage, composants et, à travers Comamoter, les engins de terrassement. Elle compte aujourd’hui 276 entreprises associées, ce qui correspond à une augmentation de 22% par rapport à l’année précédente. Unacoma adhère à Confindustria en Italie et à Cema en Europe. Parmi les activités de sa “mission” il faut citer l’encouragement l’agriculture, la promotion du développement et de la rénovation technologique des machines agricoles en Italie et à l’étranger, un service ciblé d’assistance et de support pour les exigences spécifiques des associés. Les entreprises associées à Unacoma réalisent 80% de la production nationale et plus de 60% de la production européenne. Unacoma, comme on peut le lire dans son site www.unacoma.it, est engagée

dans quatre directions principales : technique-conception, économiquestatistique, assistance et promotion, communication et image. Toutes ces activités sont reconductibles à une action “culturelle et de spécialisation” à l’égard des interlocuteurs extérieurs, aussi bien institutionnels que professionnels, sur la valeur de la mécanisation en tant que facteur de croissance socio-économique dans les différents compartiments d’activité. Unacoma joue aussi un rôle propositionnel dans l’intérêt de la catégorie représentée pour la promulgation de lois visant à promouvoir la mécanisation agricole ou des facilitations pour le renouvellement technologique du parc des machines agricoles obsolètes. Unacoma est également active dans l’organisation de grands événements, tels que le très connu et très affirmé salon Eima International. La présence d’Angelo Benedetti au sein du Groupe Machines Agricoles Opérationnelles fournira une contribution certaine au groupe lui-même, en offrant un point de vue très professionnel et spécialisé, grâce à la grande expérience acquise le long d’une carrière depuis toujours consacrée au secteur spécifique de ce genre de machines. VDMA, le cœur de l’industrie allemande VDMA (Verband Deutscher Maschinen- und Anlagenbau), l’Association des constructeurs allemands de machines et d’équipements, est une des réalités les plus significatives préposées à la fourniture de services qui travaille à travers l’un des principaux réseaux d’entreprises industrielles et commerciales en Europe. L’Association compte parmi ses membres 3 000 des plus importantes et plus significatives industries et associations industrielles européennes. Dans l’ensemble, les entreprises associées sont la clé de la technologie et le moteur de l’économie allemande. VDMA est un porte-parole fiable et influent pour des thèmes d’intérêt économique, politique et commercial à caractère national et international. Les principaux thèmes de la vie associative concernent actuellement les

politiques du travail et des prix, la taxation, les politiques pour la recherche et le développement technologique, les aspects financiers des entreprises, les politiques commerciales, l’écologie et les politiques énergétiques, les salons et les expositions. Les services et les secteurs d’application sont multiples. En ce qui concerne les marchés : études statistiques et conjoncture ; affaires extérieures et exportation, droit, taxation, tarifs ; management et système d’information, publicité, portail internet, réglementation et développement des entreprises, environnement. Les branches de l’industrie allemande associées à VDMA sont très nombreuses ; parmi les plus importantes figure celle des machines agricoles, le VDMA Landtechnik avec 150 entreprises associées. Même dans ce domaine, l’expérience de Benedetti s’est avérée et continue d’être une contribution valable. Dans notre cas spécifique, même par la promotion des nécessités des entreprises italiennes à l’intérieur de l’association de catégorie allemande.


L’ Italie par Simonetta Lambrocco

Marchés en attente d’une reprise convoitée Après l’Eima International 2006, Angelo Benedetti fait le point : “Les opérateurs méditent à cause des prix des céréales non consolidés, mais ils planifient des investissements futurs” “Clients beaucoup plus motivés et visiteurs étrangers doublés. Bons contacts avec l’Europe de l’Est, l’Afrique du nord et la région irakienne” Le Salon Eima, devenu « International », a commencé sa nouvelle ère d’événement biennal. Le salon de Bologne, qui donne rendez-vous aux producteurs et aux professionnels à 2008, a enregistré cette année des chiffres très intéressants. La prudence veut que l’on ne parle pas ouvertement de relance du secteur de la mécanisation agricole, mais certains signaux positifs sont indéniables. Avec Angelo Benedetti, directeur marketing et ventes de Laverda, nous faisons le point : « Les données sont éloquentes – explique le manager de Breganze -. Par rapport à 2005, le nombre total des visiteurs de l’Eima 2006 a augmenté d’environ 30 pour cent, en passant des 103 300 de 2005 aux 133 600 de cette année. A la base de ce succès, à mon avis, il y a aussi le fait que l’Eima ne coïncide pas avec l’Agritechnica de Hanovre et se déroule aussi à une bonne distance temporelle du Sima de Paris, qui aura lieu en mars. Un calendrier plus rationnel qui ne fait pas coïncider les salons, ne les superpose pas l’un à l’autre, fait du bien au secteur. Même le nombre des exposants le montre : 1 800 producteurs présents, dont 465 étrangers, représentant 40 Pays. En ce qui concerne notre secteur, l’ouverture d’un pavillon jumeau ultérieur a été très positive, ce qui a permis aux industries d’obtenir plus d’espace et de surfaces importantes ». Dans cette augmentation des visiteurs, il faut lire avec optimisme le doublement du nombre des professionnels étrangers intervenus à l’Eima, qui sont passés de 9 300 à 18 000. « Unacoma a bien travaillé dans la communication – dit Benedetti – en informant du rendez-vous de Bologne à l’occasion des salons qui l’ont précédé. Ce qui est prouvé par le nombre des délégations étrangères présentes, dont 35 officielles enregistrées, aux provenances les plus disparates, de l’Amérique Latine à l’Afrique, de la Russie aux autres Pays de l’Est ». Quels ont été les signaux lancés par les professionnels ? « Chaque manifestation nous fait percevoir l’humeur des visiteurs. Au Salon Eima, on ne peut pas dire d’avoir ressenti un climat de plei-

ne reprise du secteur. La prudence continue de prévaloir, même si la hausse des prix des céréales et la nouvelle Pac, Politique Agricole Commune de l’UE, déjà expérimentée, amènent à quelques raisonnements d’expansion. Les prix des céréales sont au centre des attentions : ils ont tous augmenté, depuis le blé dur au riz, jusqu’au maïs, mais pour l’instant le phénomène n’est pas encore consolidé et cela ne fait pas bouger les investissements. Par contre, l’augmentation des surfaces semées est considérée un indicateur très important : on est revenu aux valeurs de 2003 et 2004, en surmontant la contraction qui s’est vérifiée en 2005. Sous cet aspect il y a une poussée ultérieure vers l’investissement en machines. Plus précisément, ceux qui voudraient bouger sont nombreux, mais ils ne sont pas certains du cours du prix des céréales. Et ils attendent 2007 ». L’atmosphère d’attente est somme toute positive. « Je dois avouer que face à une attitude habituelle de curiosité qui caractérise les visiteurs, cette année nous avons remarqué une présence plus concrète. Ils sont venus voir les machines et les technologies, ils étaient plus motivés dans leurs visites. C’est le signe que nombreux clients sont en train de programmer leur futur immédiat ». Comment ça s’est-il passé pour Laverda ? « Le fait de se présenter sous le toit du grand Groupe Argo permet de recueillir une grande masse de visites. Naturellement ce sont les tracteurs qui attirent la plupart du public, mais l’attention vers les moissonneuses-batteuses a été très concrète. Le stand Gallignani, installé à côté de nous, a permis un échange bénéfique d’opérateurs entre moissonneuses-batteuses et

fenaison. Laverda a eu des contacts importants même avec des délégations étrangères, je pense au nord du Maghreb ou à l’Irak, des zones qui veulent développer ou reprendre le développement agricole. Dans le cas irakien il s’agit d’une situation de gouvernement non consolidée, avec la difficulté conséquente d’avoir les garanties du cas, mais les chiffres qui s’annoncent sont importants. Les bases pour de nouveaux contacts en Russie, Ukraine, Hongrie, République Tchèque sont bonnes ; ces pays, dans lesquels nous sommes déjà présents, donnent des confirmations d’expansion de notre marché. En ce qui concerne le marché italien, les signaux ont été ceux que l’on s’attendait : la présence a été qualifiée, les clients ont bien clair dans leur tête ce qu’ils veulent et sont en train de programmer leurs investissements ». Est-ce que la cadence biennale de l’Eima est pour vous un facteur positif ? « Pour Laverda c’est certainement positif. La moissonneuse batteuse est une machine importante, qui ne se change pas tous les ans. Le client type renouvelle son parc tous les six à huit ans. Il n’est donc pas motivé à courir partout pour voir les nouveautés tous les douze mois. La cadence biennale de l’Eima et de l’Agritechnica (une année le salon italien, l’année suivante le salon allemand) et la distance par rapport au Sima nous permettent de mieux programmer les activités et les innovations de chaque zone de référence et les manifestations qui en bénéficient. Pour d’autres secteurs, tel celui des tracteurs, la cadence biennale de l’Eima n’est pas si positive : le tracteur est un bien toujours demandé, qui implique un investissement beaucoup plus accessible, et la clientèle est intéressée aux nouveautés proposées par les producteurs ».


Un 2007 où foisonnent les nouveautés intéressantes Laverda a présenté à l’Eima beaucoup d’importantes innovations technologiques sur les séries M Special Power, Lcs et Rev L’expérience acquise en plus de 130 ans d’histoire, fait de Laverda l’un des constructeurs de moissonneusesbatteuses les plus qualifiés au niveau mondial. Dès l’apparition de la première moissonneuse-batteuse automotrice en 1956, l’Entreprise de Breganze s’est toujours distinguée par l’attention portée au marché et à ses exigences. L’innovation et la recherche, le goût pour le style et l’exclusivité des solutions techniques ont guidé et guident encore les concepteurs Laverda dans la réalisation de machines qui sont belles, confortables, robustes, performantes et innovantes. A l’écoute des exigences de plus en plus spécifiques des professionnels qui travaillent dans l’agriculture, et qui réservent une grande attention aux coûts et aux changements des conditions de récolte et des produits, Laverda a présenté à l’Eima 2006 les nouvelles solutions pour la campagne 2007. Il suffit de citer les nouveaux moteurs écologiques qui sont non seulement conformes aux récentes réglementations antipollution, mais aussi et surtout projetés pour assurer des consommations minimes, un fonctionnement économique et une plus longue durée. Sur les modèles haut de gamme, un système électronique de nouvelle conception permettra une gestion intelligente de la puissance garantissant un surplus de puissance pour les conditions de travail qui l’exigent. Sans oublier la barre de coupe toute neuve de 7,60 m et la trémie à grains disposant de nouvelles extensions à commande électrique et d’un nouveau système de remplissage. Le confort sera amélioré lui-aussi, grâce à l’analyse informatisée du niveau sonore dans la cabine qui a permis d’optimiser l’insonorisation. Une Série M Special Power toute neuve : des performances en plus, une meilleure qualité Parmi les nouveautés, la série M Special Power. Productive et efficace dès le premier impact de la plate-forme

de coupe avec le produit, la nouvelle Série M Special Power peut compter sur le système électronique exclusif GSAX, Ground Self Alignment Extra, qui permet de travailler en assurant une coupe uniforme même dans les conditions de récolte les plus difficiles. Grâce à la gestion électronique, la sensibilité et la réactivité du système s’améliorent, tout en permettant de manière totalement automatique, l’ajustement longitudinal et transversal de la plate-forme de coupe sur le terrain, alors que la hauteur de coupe et la pression de la plate-forme de coupe au sol demeurent constantes. Deux réglages automatiques : de 50 à 180 mm pour les produits à tige courte ou, en alternative, de 100 à 500 mm. Pour une fiabilité améliorée des commandes et pour faciliter l’attelage de la plate-forme de coupe à la machine, la série M Special Power sera équipée d’un connecteur électrique normalisé. Pour que le flux du produit vers l’élévateur soit encore plus fluide et efficace, le système PFR, Prepare and Feeding Roller, sera équipé de doigts renforcés. Les avantages ? Régularité de battage, rendement constant du battage, moins de besoin de puissance, réduction de la consommation, longévité des transmissions. Le tout dans le plein respect de l’environnement. Nouveau système de transmission pour la commande de la plate-forme de coupe. Non seulement sur la série M Special Power, mais sur toutes les séries de moissonneuses-batteuses de plaine 2007, il sera composé de courroies Power Band. Ce qui garantira un plus grand confort pour l’opérateur et un entretien réduit au minimum. Une autre importante nouveauté de la nouvelle Série M Special Power est le nouveau système MCS Plus, Multi Crop Separator Plus : le dispositif MCS qui soumet le produit à une action de séparation forcée de la paille avant qu’il n’arrive aux secoueurs et qui peut être désactivé dans le cas de produits délicats, à paille friable. Il est enrichi aujourd’hui d’un avanta-

ge considérable, grâce à l’intégration du module REV. Ainsi, outre la possibilité de différencier la capacité de séparation en fonction du type et des conditions du produit à traiter, MCS Plus augmente la surface de séparation de 20% et l’angle d’enroulement jusqu’à 120 degrés, sans renoncer à l’utilisation de toute la longueur des secoueurs. Les performances obtenues sont encore plus élevées. Parmi les nouveautés qui caractérisent la Série M Special Power, il ne faut pas oublier non plus le nouveau système de remplissage de la trémie à grains. Grâce au nouvel emplacement de ce système, il sera possible d’exploiter au mieux et de manière plus fluide la grande capacité de la trémie, et ce au profit de la rentabilité de la machine. Les nouveaux moteurs écologiques SISU Diesel qui animent la Série M Special Power garantiront des consommations réduites, un fonctionnement très économique et une plus longue durée. Sur les modèles haut de gamme, un système électronique de nouvelle conception permettra de gérer la puissance de manière intelligente pour assurer un surplus de puissance lorsque les conditions de


travail l’exigent. Avec la Série M Special Power, Laverda veut répondre aux exigences de la clientèle même en termes de rentabilisation des journées de travail. C’est pourquoi la capacité du réservoir à carburant a été augmentée, ce qui se traduit par une élévation de 30% de l’autonomie du travail journalier. Sous le signe du confort et de l’esthétique, la Série M Special Power sera équipée d’une cabine Commodore Cab comptant sur une meilleure insonorisation et des intérieurs aux couleurs plus harmonieuses et plus relaxantes pour la vue. Série LCS, Laverda Crop System : deux modèles inédits pour la plaine et la colline Pour répondre aux exigences de la clientèle, en plus des biens connues 256 LCS et 255 LCS, la Série Laverda Crop System s’enrichit d’un nouveau modèle de plaine, la moissonneusebatteuse 296 LCS, et d’un modèle spécifique pour l’utilisation en colline, la moissonneuse-batteuse 255 LCS Levelling System, elles aussi destinées à la gamme moyenne-haute du marché. Même la Série LCS, tout comme la Série M Special Power, sera équipée de GSAX, Ground Self Alignment Extra (en option seulement pour la 256 LCS). La nouvelle 296 LCS sera équipée de moteur SISU Diesel avec une trémie à grains d’une capacité de 8 800 litres, équipée de nouvelles extensions à commande électrique et vitesse de déchargement de 85 litres par seconde. La moissonneuse-batteuse 255 LCS LS est équipée d’un système exclusif de mise à niveau qui permet de maintenir le corps de la machine parfaitement horizontal, même sur des pentes de 20% dans le sens transversal et plus de 8% dans le sens longitudinal. Elle monte également de série le dispositif Option-four. Un dispositif automatique qui permet d’utiliser la mise à niveau, depuis le poste de conduite, en fonction des exigences : dans le sens transversal seulement, en évitant le déplacement longitudinal du corps de la machine ou, si le profil du terrain l’exige, il utilise aussi la mise à niveau longitudinale. Dans des conditions de pentes importantes ou de terrains particulièrement lourds, la machine dispose, en option, du dispositif 4 roues motrices qui a fait ses preuves, en garantie de performances toujours optimales. Dans la moissonneuse-batteuse

Laverda 255 LCS LS, la productivité élevée typique des machines de grandes dimensions est alliée à des qualités inattendues, comme l’agilité et la manœuvrabilité. La mise à niveau de la machine est entièrement automatique, grâce à un système très précis et fiable, commandé par un inclinomètre électronique, sans aucune intervention de l’opérateur. Deux vérins hydrauliques, commandés par des électrovalves, font tourner les transmissions des roues avant vers le haut ou vers le bas, jusqu’à obtenir une mise à niveau horizontale parfaite de la machine. Les performances sont donc constantes et obtenues en toute sécurité, même en colline. Pour la Série LCS donc, hautes performances, qualité du produit traité, entretien simple, réduction des temps d’intervention. Tout est prévu pour faciliter les opérations d’entretien de manière rationnelle, depuis les grandes portes latérales pour accéder confortablement aux transmissions et aux organes intérieurs, jusqu’au filtre rotatif à décrochage rapide pour un accès facile aux radiateurs et à d’autres composants comme l’installation de climatisation. La cabine exclusive « PROFI Cab » représente le maximum en termes de rationalité des commandes, confort et ergonomie : accès facile et sûr par une échelle robuste et une grande porte d’entrée ; grande ergonomie et capacité totale de contrôle et de gestion de la machine grâce à l’écran multifonction et au levier multifonction exclusif ; visibilité maximale à 360° grâce aux grandes vitres. En plus du climatiseur automatique, la cabine Profi Cab peut être équipée de réfrigérateur portable, poste radio et lecteur CD, caméra avec écran

couleurs et système GPS. Les phares montés d’origine permettent de travailler même la nuit, avec une visibilité optimale, tant que les conditions de récolte le permettent. Série REV, améliorations esthétiques et cabines au confort rénové Même pour la Série REV, l’année 2007 commence avec quelques nouveautés. Nouveau système de transmission de commande de la plate-forme de coupe par courroie, mais aussi nouvelles couleurs : le gris aussi bien pour les jantes des pneus que pour la bâche qui couvre la trémie à grains. Même le revêtement intérieur et la plate-forme de conduite de la cabine Elegance ont été rénovés ; en 2007 le confort de l’opérateur sera amélioré, grâce à une meilleure distribution des espaces, pour obtenir une ergonomie et une fonctionnalité optimale.


Laversud, une passion qui part de loin Dans les Pouilles, l’entreprise de Mario Onesto construite sur le mythe de la maison de Breganze C’est super de parler avec ceux qui ont pour Laverda une vraie passion. Dès la première rencontre avec Mario Onesto, fondateur de la société Laversud spécialisée dans la vente de pièces de rechange originales Laverda, on perçoit un lien fort avec la marque, un attachement et un dévouement particuliers à l’entreprise et aux produits de Breganze. Si bien que le nom choisi pour l’entreprise, fondée à Foggia en 1992, cite directement Laverda. Dans les Pouilles, Onesto est une vraie institution dans le domaine des machines Laverda, comme nous le raconte Albino Bertacco, responsable technique et directeur de zone des pièces de rechange Laverda pour l’Italie du centre, du sud et les iles : « Mario Onesto a toujours été connu et renommé dans toutes les Pouilles comme un grand expert de moissonneuses-batteuses Laverda. Aujourd’hui il est un leader d’opinions et ses conseils sont très appréciés par les opérateurs de sa région. » La passion de Mario Onesto remonte à son enfance, quand il vit pour la première fois au travail la mythique et glorieuse M 100. En 1975-76, Mario, depuis des années au service du consortium agricole de Foggia, a vu la campagne du « Tavoliere » se colorer progressivement de rouge Laverda, pendant que l’entreprise de Breganze s’emparait petit à petit de nouvelles parts de marché. « Mon rapport avec les moissonneuses-batteuses Laverda et avec l’entreprise Laverda remonte à 1965 – raconte Onesto -. Pendant cas années.-là je travaillais au Consortium Agricole de Foggia, où je m’occupais d’assistance technique pour les machines de récolte. C’est ainsi qu’est née une passion forte et irremplaçable qui, avec le temps, n’a pas cessé d’augmenter. »

« Eh bien, j’ai transmis ma passion même à eux ! En ce qui me concerne, je m’occupe de l’information technique spécialisée, je conseille les clients, je vérifie ce qu’il faut faire pour chacun d’entre eux, je cultive les rapports avec eux. J’aime beaucoup. Pensez-vous que chaque année, le premier mai, nous invitons tous nos clients pour une réception et pour leur donner l’invitation à l’exposition de Foggia. Et à Noël, tous les ans, avec mes fils, nous faisons nos vœux personnellement aux clients les plus fidèles ».

Que s’est-il passé ?

Quelle-est la mission de votre entreprise ?

« Lorsque la crise a atteint Federconsorzi, j’ai eu l’idée de monter mon propre magasin de pièces détachées, basé exclusivement sur la revente de pièces d’origine Laverda. Je dois remercier ma femme Teresa qui a toujours été à côté de moi avec compétence et qui travaille encore dans l’entreprise en s’occupant du secteur financier et administratif. Maintenant, même mes trois fils travaillent avec moi : Michele qui suit avec sa mère le secteur financier et administratif, Roberto, le magicien des codes et de l’ordinateur, qui connaît par cœur même les codes des articles les plus petits, toujours prêt au comptoir à répondre très rapidement aux clients, et puis ma fille Dina, bras droit de sa mère. »

« Amabilité, image, pièces de rechange d’origine pour la satisfaction du client, voici notre mission. La plus grande gratification pour nous est la reconnaissance de nos clients. Notre orgueil est d’être une petite entreprise qui, pendant la période de la récolte, est disponible avec les personnes et les moyens nécessaires pour répondre au client à tout moment. Même le client qui vient chez nous pour la première fois, doit s’en aller satisfait ».

Une famille qui se consacre entièrement à Laverda. Et vous, qu’est-ce que vous suivez en particulier ?

Projets pour le futur ? « Il y en a beaucoup, tous en train d’évoluer pour une croissance ultérieure de l’entreprise. Toujours avec un cœur rouge Laverda ! ». Simonetta Lambrocco

Mario Onesto avec ses deux fils dans son centre pièces détachées Laversud. Ci-dessous, sa femme Teresa, sa fille Dina et une vue du grand magasin.


Les marchés

France, les succès d’un réseau commercial dynamique Une rencontre pour célébrer les excellents résultats 2006 et regarder de l’avant La France a tourné la page. Le marché français, en 2006, a répondu très positivement à la réorganisation voulue par Laverda. Les résultats, en termes de ventes, ont été absolument satisfaisants, avec des augmentations très significatives qui prouvent les grandes potentialités de la Maison de Breganze dans le Pays transalpin. La rencontre du réseau de vente français (un réseau qui s’est renforcé au fils des ans et s’est démontré extrêmement dynamique et novateur), s’est déroulé au Domaine de Moresville, ancien château du dix-huitième entouré d’un parc suggestif au sud de Chartres, à Flacey, a justement eu comme fil conducteur la relecture d’une année de succès. Mais en France on est déjà en train de regarder de l’avant, parce que les opportunités de croissance à saisir sont encore nombreuses. Le directeur général Laverda, Mario Scapin, intervenu à la rencontre française, a rappelé les objectifs atteints et ceux du futur proche, ainsi que les nouveaux investissements technologiques et de process programmés par l’entreprise. Le directeur marketing et ventes de Laverda, Angelo Benedetti, s’est arrêté sur les nouveaux produits (la nouvelle gamme de moissonneusesbatteuses Laverda a été présentée techniquement par Remi Hugueny, responsable service après-vente et marketing opérationnel France avec l’apport du responsable de produit Luciano Parise), particulièrement intéressants pour le marché français, et il aussi souligné l’importance de faire partie d’un grand groupe industriel de renommée européenne et mondiale, comme Argo. Benedetti a également anticipé, sans entrer dans les détails, les tendances futures en termes de développement du produit pour Laverda. Pietro Dal Santo a donné un aperçu exhaustif des capacités de Laverda à fournir des réponses rapides et efficaces au client à travers son réseau après-vente et son service pièces détachées, grâce à une organisation technique répartie sur tout le territoire. Le nouvel aménagement prévoyant l’unification des deux services (service après-vente et pièces détachées) contribuera à améliorer davantage les temps de réponse au client. La responsable des relations publiques et de la communication Simonetta Lambrocco a fait le point sur la philosophie et la méthode que Laverda poursuit pour affirmer son image et sa marque, supporter les ventes et les multiples activités de communication. Au cours de la journée, l’intervention de Fabrice Rondeau, directeur des ventes France, a été capitale, en focalisant l’attention sur les points-clé et les perspectives de développement de Laverda sur le territoire français. « Le marché français a enregistré en 2006 une augmentation de 5,5% par rapport à 2005, a expliqué Rondeau – en s’attestant sur des chiffres stables pour les machines conventionnelles et en donnant preuve d’une tendance à la hausse pour les machines non conventionnelles. La donnée significative pour Laverda est une croissance d’environ 60% dans le marché des moissonneuses-batteuses conventionnelles. » Interrompu par les applaudissements des participants, Rondeau a ensuite continué : « Ce résultat important nous a permis de réaliser une pénétration dans le marché français de 9%, en doublant la donnée de la précédente campagne de ventes. C’est un succès que je veux partager avec vous tous – a poursuivi Rondeau en s’adressant aux concessionnaires présents – et avec la maison mère qui a su nous supporter au cours de la saison commerciale qui vient de se terminer ». Parmi les nombreuses clés de ce succès, Rondeau a cité en particulier les activités menées à côté du client final, comme les démonstrations sur le terrain, les portes ouvertes organisées auprès des concessionnaires, les journées technique et à thème, la participation à des foires nationales et locales. « Si en 2006 la mission est accomplie - a déclaré le responsable des ventes France – l’engagement devra augmenter pour accroître notre présence


sur le marché pour la campagne des ventes 2007 ». Rondeau a ensuite conclu son intervention en lançant les objectifs de la nouvelle saison commerciale. Particulièrement apprécié par le réseau français le film technique dédié aux moissonneuses-batteuses de la série LCS, tourné en Italie et en France, projeté au cours de la réunion. A la fin de toutes les interventions, le déjeuner de travail s’est déroulé au rez-de-chaussée de l’orangerie, revêtue, pour l’occasion, des couleurs Laverda. En couronnement du menu raffiné, la grande surprise : cachée derrière un rideau aménagé spécialement, l’entrée triomphale d’une œuvre d’art à manger, accompagnée de musique et feux d’artifice : une miniature de la M 306 Special Power réalisée en nougatine par un maître pâtissier. Un cadeau que les amis français ont voulu offrir à Laverda, de bon augure pour de nouveaux grands succès. Sous ces heureux auspices, ce modèle gâteau a

été transporté jusqu’en Italie, pour être présenté même à l’occasion de la rencontre italienne, en tant que remerciements des collègues français à la maison mère et au Groupe Industriel Argo. Le déjeuner a été suivi d’une conférence de presse au cours de laquelle ont été lancées les nouveautés Laverda pour la campagne des ventes 2007. Les principaux journaux du secteur ont donné beaucoup d’importance aux produits présentés.

Sima 2007 SALON INTERNATIONAL DES FOURNISSEURS DU SECTEUR AGRICOLE ET DE L’ELEVAGE

Nous vous attendons au stand ARGO du 4 au 8 mars 2007 à Paris-Nord Villepinte France Hall 6 - Stand J24

Dans le jardin de Touraine avec cinq “rouges” Dans la région du Centre, l’Eta Pasquerau fidèle à Breganze depuis 28 ans Tauxigny est une petite commune dans l’ancienne province de Touraine (grosso modo l’actuel département Indre-et-Loire) dans la région du Centre. Une province considérée « le jardin de France », connue surtout pour la beauté de ses châteaux, parmi les plus importants de toute la Loire, qui attire de nombreux touristes. Mais l’activité économique la plus importante est la céréaliculture ; un secteur dans lequel la région du Centre excelle sur toute l’Europe. Les grandes extensions et les plaines caractérisent ce territoire. C’est ici que travaille l’Eta Pasquerau de Jean Paul Pasquerau, une entreprise active dans le domaine du moissonnage battage depuis 1973. « Déjà en 1978 nous avons acheté notre première Laverda - raconte Jean Paul Pasquerau -, une M 152, immédiatement suivie d’une deuxième M 152. Pendant toutes ces années, le rapport entre notre entreprise et Laverda ne s’est jamais interrompu ; aujourd’hui notre parc machines compte 5 moissonneuses-batteuses actives, dont la dernière, une 255 LCS, est arrivée en 2006. Ce que j’apprécie de ces machines c’est l’intégrité des grains, mais aussi la propreté du produit, pour laquelle il suffit d’un réglage minime des grilles, une opération qui est par ailleurs extrêmement simple ». Des caractéristiques importantes pour une entreprise qui a des taches contraignantes, avec au moins deux cent hectares de colza à travailler, trois cent cinquante de tournesol, cent cinquante de maïs, en plus de grandes extensions de blé. « La barre Schumacher assure une coupe précise - continue Pasquerau, tandis que les accessoires PFR, MCS et GSA sont désormais irremplaçables. Pour le GSA en particulier, qui est un système automatique, le fonctionnement s’obtient avec un entretien attentif : voici le conseil que je veux donner à ceux qui achètent pour la première fois une Laverda. Un autre aspect que je peux ajouter, pour offrir des paramètres d’évaluation concrets, est la donnée sur les consommations : en travaillant sur le

blé, avec une moyenne de deux hectares par heure, j’ai enregistré une consommation de gasoil de 15 litres par hectare. Sur le tournesol, avec la 255 LCS récemment achetée, la consommation est de 10 litres/ha. Ce sont des données qui je considère plus que bonnes, même en les comparant avec les modèles d’autres marques ». Même les services après-vente et pièces détachées ne posent aucun problème : « Ils se trouvent à une heure de notre entreprise ; on voudrait les avoir encore plus près mais, tout compte fait, je me considère satisfait de leur compétence et disponibilité. Par ailleurs les Laverda se confirment comme les machines les plus robustes et simples à gérer : une raison pour n’avoir recours à l’assistance que pour les interventions de routine programmées ».


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“Nous ne renonçons pas à cette qualité ” Turquie. Yasar Horata parle après dix ans de travail dans les campagnes d’Egée et d’Anatolie Yasar Horata a commencé son activité à Kızılcaören (Kütahya), en Turquie, il y a désormais dix ans : « Nous avons débuté en 1996, avec une New Holland. Notre parc machines a été actualisé récemment avec deux Laverda REV 205 Eco et maintenant nous n’utilisons que ces machines. Nous sommes très satisfaits des Laverda, parce que nous travaillons 3000 heures par saison et, avec 1500 heures par machine, Laverda nous assure une fiabilité de record. Avec nos deux machines, nous allons dans toute la région de l’Egée et dans l’Anatolie centrale ; nous récoltons le blé, l’orge, le maïs… Nos machines doivent aussi être polyvalentes, pas seulement fiables ! » Il est aussi satisfait des coûts d’exploitation : « On trouve qu’ils sont absolument compétitifs, aussi bien en termes de consommation réduite de carburant par rapport au travail effectué, que d’entretien ordinaire. Surtout rapporté au nombre d’heures de travail ». Et le produit récolté ? « La qualité du produit récolté est parfaite ! Les grains, quel que soit le type de céréale, sont intègres et très propres ; les performances et la manœuvrabilité de la machine sont vraiment excellentes. En ce qui concerne la qualité de la coupe, tous nos clients sont plus que satisfaits. La plate-forme de coupe aussi est très solide et robuste, le flux du produit vers les organes de battage est uniforme et continu. Même la séparation des grains de la paille est plus que satisfaisante et la propreté du produit est excellente ». Tant d’heures sur la machine exigent un grand confort … « La cabine est absolument confortable - répond Yasar Horata -, et cela est pour nous un point essentiel, vu le temps que nous y passons au travail. En ce qui concerne la sécurité et la fiabilité, je peux dire que j’en suis sur comme de moi-même ». L’entrepreneur turc fait l’éloge même de la solidité de Laverda et manifeste une grande satisfaction pour le service de conseil commercial : « Nous sentons

la proximité de Laverda, nous sommes bien conseillés et bien suivis. Le service après-vente, quant à lui, est très rapide. Les pièces détachées sont abondantes et toujours disponibles en cas de nécessité. On ressent nettement que, pour Laverda, la proximité au client est un facteur-clé ». Force, longévité et rentabilité sont les facteurs qui l’ont amené à choisir Laverda. « Et dans mon futur il y aura certainement au moins une autre machine “rouge”, ou peut-être plus d’une ». Serhun Olgun

“La machine idéale pour les entreprises de travaux agricoles” Espagne. La famille Prieto en 2000 est passée à Laverda avec beaucoup de satisfaction Voici une entreprise familiale, constituée par Atilano Prieto et son fils Miguel Angel Prieto, qui travaille avec les moissonneuses-batteuses depuis plus de 7 ans. Des entrepreneurs très connus à San Pedro de Valderaduey (Léon), qui travaillent depuis des années pour une grande quantité de clients dans leur région. Et l’on travaille avec enthousiasme grâce à la M 306 : « C’est un vrai plaisir que de la conduire – explique Atilano Prieto ; les moissonneuses-batteuses d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec celles d’il y a 5 ans. Les terrains, par contre, sont toujours les mêmes. Le client final s’est de plus en plus spécialisé et il est beaucoup plus exigeant en ce qui concerne les activités que nous faisons pour lui. C’est pour cela que Laverda est une marque considérée très valable et efficace dans nos régions, par la propreté des grains récoltés et par la tranquillité due au fait qu’il n’y a pas de pertes de produit. Avec une machine bien réglée et une vitesse acceptable, les pertes sont pratiquement nulles ». Atilano Prieto Durante souligne aussi l’efficacité du service après-vente : « Pour cela Laverda est incroyable. Après avoir travaillé six ans avec cette marque, la première fois en 2000 avec un modèle 2050 LX et aujourd’hui avec la M 306, il faut reconnaître que nous sommes entièrement satisfaits de

l’efficacité et de la rapidité de réponse du service ». Selon Miguel Angel, Laverda est très appréciée par les entrepreneurs. Les Laverda sont connues comme machines faciles à utiliser, efficaces et polyvalentes. « C’est pourquoi nous en avons acheté une deuxième et nous n’écartons pas l’idée d’agrandir dans le futur notre parc machines, naturellement avec une autre Laverda ! ». Andres Moradas Lopez


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Gruppo Industriale ARGO

“Ecole de Conduite Sûre” avec Landini et “Ferraris Squadra Corse” au Monza Rally Show 2006 La division sport de Ferraris Tire, leader italien dans le développement et la distribution de pneumatiques, et Landini de Fabbrico, leader dans la construction de tracteurs, synonyme d’évolution technique et fiabilité dans le secteur des machines agricoles, ont défini les détails pour la réalisation de cours ciblés sur la sécurité pendant la conduite de moyens agricoles, finalisés à prévenir des situations de danger qui peuvent se vérifier pendant l’utilisation d’une machine agricole. La présentation de l’ « Ecole de Conduite Sûre » sur les engins agricoles a eu lieu à la compétition spectacle dans l’autodrome le plus connu d’Italie. Dans la compétition lombarde « Monza Rally Show 2006 » Landini a pris place aux côtés de Ferraris Squadra Corse. Le Team Manager de Ferraris, Alex Proh, était au volant de la technologique Mitsubishi Lancer EVO VIII sur laquelle il y a avait aussi le journaliste de la télé Andrea De Luca qui a voulu répéter l’expérience exaltante de 2005, lorsqu’il avait commencé à se familiariser avec le rallye en jouant parfaitement le navigateur expérimenté du funambulesque pilote de Sondrio. Pour l’occasion, la marraine du team était miss Padane 2006, Anna Bonasea. Nouveautés : moteurs Euro 3 sur les Landini série Mistral La série LANDINI Mistral 40-45 et 50, à partir de janvier 2007, adopte de nouvelles motorisations Euro 3, en ligne avec les normes européennes en matière d’émissions à l’échappement. Cette technologie permettra d’offrir les mêmes performances que la version précédente Euro 2 en termes de puissance, couple et réserve de couple délivrés. Le Technofarm Mondial pour les marchés non-européens La série Landini TechnoFarm, version Mondial, est une nouvelle gamme de tracteurs de plein champ, qui s’ajoute à la gamme de puissance de 60 à 75 ch. Destinée aux marchés hors de l’Europe, cette nouvelle gamme Landini est propulsée par les mêmes motorisations que la série Rex : TechnoFarm 60 3 cylindres aspiré ; TechnoFarm 70, 80 3 cylindres turbo et TechnoFarm 75 4 cylindres aspiré. Disponible en version à 2 et 4 roues motrices. Une version européenne sera tirée du TechnoFarm Mondial, conforme aux normes de la Communauté en ce qui concerne les limites de niveau sonore. La gamme Landini Powermax se renouvelle La gamme des tracteurs LANDINI s’enrichit de la nouvelle série PowerMax. Avec trois modèles offrant une puissance comprise entre 141 et 167 ch, ces nouveaux tracteurs LANDINI se placent parmi les tracteurs 6 cylindres de gamme moyenne, même s’ils ont beaucoup de caractéristiques de leurs grands frères de la série PowerMaster à laquelle ils s’inspirent. Les nouveaux PowerMax ont en effet un empattement et des poids typiques du segment de puissance de référence, mais se placent à un niveau de classe supérieure en termes de contenus et de technologie. Les trois modèles PowerMax 145, 165 et 180 sont propulsés par les moteurs Iveco NEF de 141, 157 et 167 ch nominaux, mais grâce au système électronique « Dual Power », ils peuvent délivrer une puissance additionnelle d’environ 10 ch. Tracteurs avec système de conduite par satellite Track Finder « TrackFinder – G3 Satellite Autoguide System » est un système évolué de navigation automatique par satellite intégré dans le tracteur. Il est composé d’un boîtier électronique et d’actionneurs hydrauliques agissant sur la direction en fonction des commandes générées par le récepteur satellite pour mémoriser et répéter les parcours et les trajectoires avec des écarts millimétriques. Track Finder peut détecter aussi bien les signaux du G.P.S américain, que les signaux du système russe Glonass (Global Navigation Satellite System). McCormick XTX ajoute deux modèles La Série de tracteurs McCormick XTX, qui a déjà obtenu le titre de « Tracteur de l’Année » 2006 avec le modèle XTX 215, s’enrichit de deux nouveaux modèles : XTX145 et XTX165. Les deux modèles de 141 ch et 157 ch ont été conçus pour offrir les mêmes caractéristiques et les mêmes spécifications évoluées des modèles XTX de puissance supérieure. Les nouveaux XTX ont en effet un empattement, un poids et des capacités de relevage adaptés à leur segment de puissance. La version XTX 165, avec le capot nouveau design qui caractérisera le look McCormick du futur, a été présentée en avant-première mondiale au Salon Eima. La nouvelle gamme est propulsée par des moteurs Euro 3, BetaPower Common Rail à gestion électronique.

Landini Bufalo champion pour la troisième fois A Thiene, un final passionnant du Tractor Pulling, avec cinq mille spectateurs Pour la troisième année de suite, le Landini Bufalo 3000 a remporté le titre de « Champion 2006 » de la catégorie Pro Stock 35 à la fin de la dernière compétition du Championnat de Tractor Pulling qui s’est déroulée à Thiene, dans la province de Vicence. Face à plus de cinq mille spectateurs, arrivés de toute la région, la dernière compétition du championnat a coupé le souffle jusqu’à la dernière minute. Un tête à tête qui a vu les protagonistes arrivés sur le podium, devancés de quelques centimètres seulement. Avec le désormais fameux Elvio Moretti, le Landini Buffalo 3000 a obtenu un avantage de 47 cm sur le Fiat 850 Very Super piloté par Gianluca Paroli. A la troisième place le New Holland Blue Leader Junior de Guido Bertelli. « Cela a été une victoire difficile et certes pas escomptée – a commenté Elvio Moretti -. Dans toutes ces compétitions j’ai utilisé jusqu’au bout les potentialités de la machine, en tirant les fruits d’un travail de plusieurs année. La machine n’a jamais aussi bien répondu comme cette année, sans jamais me trahir et en m’amenant au but dans toutes les compétitions. Un remerciement particulier à Landini qui a contribué à cette victoire avec son support, le dynamisme et compétence technique nécessaires. » C’était un championnat combattu et riche de suspense, capable de mettre en lumière les véritables potentialités d’une machine fiable et robuste comme le Landini Buffalo 3000, qui a assuré d’excellentes performances de moteur et transmission. Un mérite qu’il faut reconnaître aussi à la technologie et à l’adresse du Team Moretti, ainsi qu’au support du Team Landini, donnant un résultat de grand professionnalisme et de spectacle passionnant. Les moments de forte émotion ne sont pas manqués pour les spectateurs, car le championnat n’a pas économisé les « effets spéciaux ». En plus des numéros des tracteurs tout le long des étapes du championnat, la dernière épreuve a été couronnée par un show de Holer Togni, dans une exhibition sur deux roues avec un tracteur Landini Power Master, qui a permis de clôturer la compétition en beauté. Les performances du Landini Buffalo 3000 ont été excellentes ; en quatre ans, après avoir donnée une « anticipation » en remportant la deuxième place au classement, il a su gagner trois compétitions de suite du championnat. Le géant de chez Landini est désormais devenu une star qui mérite une scène d’exception. C’est pourquoi Landini lui a réservé une place d’honneur, en l’exposant à l’Eima, dans le stand du Groupe Argo.


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Les événements

A Bologne le meeting du réseau des ventes Italien Une rencontre propice pour comprendre les stratégies Laverda. Présentation des nouveaux concessionnaires A Bologne, le 16 novembre dernier, à l’occasion du salon Eima International, Laverda a rencontré tout son réseau de vente pour l’Italie. Les thèmes de la convention, au titre emblématique « Consolider notre SavoirFaire aujourd’hui et Bâtir ensemble les Bases de demain » étaient nombreux. Le principe qui voit dans des bases solides un facteur primordial de croissance et développement est valable pour tous les domaines. C’est pourquoi nous pensons que la rencontre avec nos partenaires est un événement très important. C’est l’occasion pour faire le point sur les résultats obtenus, tracer les objectifs futurs - sur la base d’un rapport consolidé pour ceux qui sont avec nous depuis longtemps - ou les objectifs à développer, toujours avec des bases et des finalités partagées, pour ceux qui vont entreprendre aujourd’hui l’activité à côté de nous. L’équipe d’Italie a accueilli de nouveaux concessionnaires : Agrimoto, Agriosso, Agriubaldi, Interprovinciale et Tecnomarche. Grâce à eux, ainsi qu’à tous les autres concessionnaires existants, Laverda assurera une couverture complète du territoire, et ce au profit bien sûr de la clientèle. L’adhésion nombreuse à cette rencontre est un témoignage d’appréciation réciproque des moments de réunion, mais aussi de confrontation entre la maison mère et ceux qui travaillent à côté de nous. La présence de notre président Valerio Morra et du directoire d’Argo Tractors a rendu l’événement particulièrement significatif. Le directeur général Laverda, Mario Scapin, a donné la bienvenue institutionnelle et a remercié tous les présents de la grande participation. Il a fait ensuite un bref excursus sur les activités visant à agrandir le réseau des ventes en Italie, en citant les nouveaux concessionnaires de la saison 2006/2007 prêts à donner leur contribution pour une meilleure couverture, en invitant tout le monde à superviser le territoire avec attention. En ce qui concerne les activités de développement du produit, il a assuré que les innovations technologiques et les nouveaux modèles aujourd’hui disponibles répondent aux exigences de la clientèle et contribueront à acquérir d’autres parts de marché. Quant aux activités industrielles, M. Scapin a confirmé la réalisation des objectifs de production et il a passé en revue rapidement les investissements effectués en termes de réorganisation du procédé de production et d’implémentation des installations. Angelo Benedetti, directeur marketing et des ventes, en parcourant les six années d’activité ensemble, a remercié le président d’avoir offert l’opportunité à tous les participants, le 1er juillet 2000, de collaborer au projet Laverda : un défi ambitieux dans un marché difficile, mais avec la certitude de pouvoir compter sur un groupe industriel solide et indépendant, comme le Groupe Industriel Argo, avec un penchant entrepreneurial manifeste vers la mécanisation agricole. Du côté de Laverda, il a été offert aux participants l’opportunité de devenir partenaires de l’unique constructeur italien de moissonneuses-batteuses.

Les trois dernières années ne sont pas des plus encourageantes pour le marché Italie ; la contraction progressive du marché a fait passer les 640 unités de la saison 2003/2004 aux 395 unités de la dernière saison, aves une baisse très accentuée notamment dans le segment des machines à mise à niveau automatique. Après une analyse de la situation générale, Benedetti a fait l’analyse de la situation de Laverda et a lancé des objectifs commerciaux pour la campagne des ventes 2006/2007 que le réseau tout entier devra partager. Car, pour en revenir au thème de la convention, il faut réaliser des objectifs concrets non seulement pour satisfaire de justes ambitions entrepreneuriales, mais aussi pour créer des bases solides sur lesquelles construire ensemble notre futur. Ensuite, le responsable de produit Luciano Parise a présenté la nouvelle gamme de moissonneuses-batteuses Laverda, lancée justement à l’occasion de l’Eima International, en illustrant les détails techniques de chaque modèle et ses avantages. La projection du film technique illustrant la série LCS a permis de montrer à tous les moissonneuses-batteuses au travail. Pietro Dal Santo, responsable service après-vente et service pièces détachées, a décrit la nouvelle organisation de deux des services-clé de l’entreprise. Pour nous, il est essentiel d’être toujours au pas avec les exigences du client et de satisfaire sans délai les demandes qui nous arrivent du terrain de travail. Grâce à l’unification de ces deux départements, si étroitement reliés, il sera plus facile de garantir un service excellent. Simonetta Lambrocco, responsable communication et relations publiques, a abordé le thème de la communication. A partir de la méthode mise en place chez Laverda, elle a expliqué les modalités d’application, les activités et les instruments mis en œuvre pour soutenir l’image de l’entreprise et de la marque. Des activités et des instruments qui ont une importance fondamentale pour la consolidation et le positionnement de Laverda dans la perception du marché cible. A côté de ces moyens de promotion de l’image et de la marque, il a été souligné aussi tout ce qui est développé en termes de support aux ventes : le matériel ayant pour but la diffusion de la connaissance des produits, mais aussi la définition des objectifs et des paramètres de référence pour chaque instrument spécifique et pour chaque activité ciblée vers la clientèle. Madame Lambrocco a également incité nos partenaires à utiliser ce que Laverda met à leur disposition, pour un retour réciproque et commun. Angelo Benedetti a conclu la séance par une anticipation des projets futurs de Laverda. La soirée s’est poursuivie avec un diner de gala dans un climat de bonne humeur, empreint de la confiance et de la conscience que le travail d’équipe permettra de réaliser même les objectifs les plus ambitieux.


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Le Groupe Jeunes Entrepreneur de Vicence visite Laverda Une importante délégation qui a montré beaucoup d’intérêt pour l’entreprise de Breganze Le 27 septembre 2006 une délégation importante rattachée au Groupe Jeunes Entrepreneurs de Vicence, sous la conduite du président Giuseppe Filippi, des viceprésidents Paolo Mantovani et Paolo Vivian et d’Isabella Tosatto du Service groupements et Développement Associatif d’Assindustria Vicence, a visité l’entreprise et le système de production. La visite a commencé par l’allocution institutionnelle et la présentation du Groupe Industriel Argo, suivie du profil de Laverda, d’hier et d’aujourd’hui, et d’un bref aperçu sur les produits. La visite à l’établissement de production a suscité une grande attention chez les jeunes industriels de Vicence. Les entreprises représentées par la délégation étaient nombreuses et, comme l’a déclaré le président Filippi, l’opportunité de connaître Laverda de si près a été très appréciée : la journée passée ensemble a été d’un intérêt certain, mais aussi une occasion de croissance et de confrontation.

Laverda contre la fumée A Breganze, les étudiants en marche pour un projet d’éducation à la santé Il y a un fil rouge qui relie les vicissitudes de Laverda et de l’Institut Scotton à Breganze. Ce furent les frères Laverda qui contribuèrent de manière fondamentale, il y a plus d’un demi-siècle, à la création de l’école professionnelle. « C’est pourquoi l’appui de Laverda ne pouvait manquer, aujourd’hui non plus, à une initiative si importante du Scotton dans le domaine de l’éducation, pour la santé et contre la fumée – explique Simonetta Lambrocco, responsable des relations publiques de Laverda -. Nous avons pensé qu’il était juste de donner un signe dans la continuité de ce “lien” qui unit notre histoire à celle de l’Institut Scotton, pour qualifier ce territoire. C’est ainsi qu’avec l’unité territoriale de santé Ulss de Thiene Schio, nous avons participé comme co-sponsor en fournissant les matériels utiles pour la remise des prix aux jeunes ». Le projet expérimental d’éducation à la santé « Les doutes partent en fumée » réalisé par l’Institut Professionnel Scotton en collaboration avec l’unité territoriale de santé Ulss n° 4 s’est terminé par une joyeuse promenade sur les collines de Breganze. La manifestation, organisée aussi avec la collaboration du groupe Amis du cœur (pour lequel les élèves du Scotton ont dessiné le logo), le groupe sportif Astico et Laverda Spa, a vu la participation d’environ 500 étudiants des spécialisations Mode, Graphique et Mécanique qui, accompagnés de leurs enseignants, ont marché sur les routes des collines de Breganze. Le Proviseur de l’école M. Parise a souligné l’importance de la collaboration entre l’école et les services de l’unité territoriale de santé afin de prévenir la dépendance de la fumée. Il a été supporté par M. Banovich qui a suivi le projet pour le compte de l’unité territoriale de santé et qui a exprimé sa vive satisfaction pour les résultats obtenus. « Un projet innovant et expérimental » a-t-il souligné, qui met sur le terrain une éducation entre pairs (peer education), vouée à maîtriser la dépendance de la fumée ». A l’arrivée, chaque étudiant a reçu, après un casse-croûte abondant de sandwiches et boissons, un sac en toile réalisé spécialement pour la manifestation par l’Ulss n° 4 en collaboration avec l’école “Scotton” et un stylo offert par Laverda. Laverda a voulu récompenser les 7 élèves du Scotton qui se sont distingés dans la réalisation du projet « Les doutes partent en fumée ». Simonetta Lambrocco a remis un modèle de moissonneuse-batteuse Combine M306 a : Massimo Azzolin, Stefano Rigotti, Laura Valeriano, Katia Chemello, Giada Basso, Carlotta Stella et Stefani Bonamigo.


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L’ album

“Là haut sur les montagnes”, l’épopée des machines à nivellement automatique La recherche Laverda pour créer des machines idéales pour la colline a commencé dans les années Soixante

« Là haut sur les montagnes » était le titre d’un beau film produit aux débuts des années ’70 par Laverda, tiré d’une célèbre chanson alpine ; le film était justement dédié au travail des moissonneuses-batteuses à mise à niveau automatique. Au-delà d’une certaine emphase publicitaire, la représentation n’était certes pas hors lieu : certains terrains des Apennins toscans avaient des pentes dignes d’un grimpeur et les paysages n’ont pas beaucoup en commun avec les douces collines allemandes ou françaises. Sur ces terrains difficiles, la mécanisation des opérations de récolte des céréales semblait donc, jusqu’à la moitié du siècle dernier, un rêve irréalisable. Ensuite, petit à petit, l’introduction de la moissonneuse-lieuse traînée par un tracteur à chenilles avait permis une amélioration nette. Avec sa moissonneuse-lieuse légère ML 5BR, conçue spécialement pour les exigences du territoire italien, Laverda contribua de manière décisive à ce processus avec des dizaines de milliers de machines. Suite à l’affirmation de la moissonneuse-batteuse dans la plaine, il fut logique d’oser un pas ultérieur vers l’avant.

Les moissonneuses-batteuses Laverda de l’époque, à partir de la mythique M 120, permettaient d’affronter aussi des pentes discrètes, mais cela ne suffisait pas aux techniciens de la maison de Breganze. C’est ainsi qu’en 1969 commencèrent les premières

études pour équiper le modèle de gamme moyenne, la M 100, d’un système de mise à niveau transversale qui permettait d’affronter des pentes plus raides, jusqu’alors interdites à ce type de machines. Les premiers prototypes de la M 100 AL, utilisés dans la campagne de récolte des céréales de 1970, donnèrent d’excellents résultats. Il s’agissait de machines dont le système de mise à niveau transversale de 40°, obtenue grâce à des essieux articulés à parallélogramme actionnés par des vérins hydrauliques, était commandé par des électrovalves à leur tour entraînées par des micro-détecteurs de niveau placés dans deux vases communicants fixés sur les côtés de la machine. Une présérie fut produite en 1971, propulsée par un moteur OM de 85 ch, avec une plate-forme de coupe de 4,20 mètres. Le succès fut immédiat, notamment dans les régions du centre de l’Italie et de la Sicile. De nouveaux horizons de développement et de revenu s’ouvrirent pour de grands territoires, surtout

A gauche, 1970 : le prototype de la première M 100 AL rencontre un symbole de la tradition agricole méditerranéenne. Ci-dessous, une intéressante vue en coupe de la petite M 92 AL, ici déjà en version 3300 AL.


15 pour la production du blé dur. Plus de 1000 exemplaires de ce modèle furent produits jusqu’en 1975, dont il y en a encore beaucoup au travail, après plus de trente ans ! En 1976, suite à l’introduction de la nouvelle gamme de modèles conventionnels, fut réalisée la M 112 AL : une machine entièrement remaniée, équipée de traction hydrostatique, mise à niveau transversale et longitudinale commandée par des pompes hydrauliques, moteur suralimenté de 1,8 ch, deuxième ventilation de série, barre de coupe de 4,80 m. On peut tranquillement affirmer que ce fut l’un des premiers modèles Laverda de grand succès, avec près de 1400 machines vendues principalement sur le marché italien, mais aussi dans quelques Pays étrangers. A côté de ce modèle, en 1980 fut introduite la plus petite M 92 AL, dérivée de la machine de plaine homonyme à 3 secoueurs. Cette « sauterelle » agile et de dimensions réduites s’avéra particulièrement indiquée pour les petites parcelles, parfois avec des rangées d’oliviers au milieu, encore très répandus dans certaines régions des Apennins. Equipée de mise à niveau transversale et longitudinale, avec traction hydrostatique, elle avait une barre de 3,60 m et était animée par un moteur Fiat à 5 cylindres de 89 ch. Elle est restée en production,

dans les années suivantes comme 3300 AL, jusqu’en 1992. Mais la course de Laverda vers l’amélioration des performances en colline ne pouvait certes pas s’arrêter, car l’entreprise avait le leadership mondial incontestable du secteur. C’est ainsi qu’en 1985 fut réalisée la 3550 AL, également à 4 secoueurs, mais avec des améliorations techniques : moteur de 150 ch, plate-forme de coupe de 4,80 m, une transmission hydrostatique innovante à quatre rapports embrayés même sous effort et, surtout, une cabine confortable pour la première fois montée sur cette typologie de machines. C’est à partir de ce modèle, resté en production, sans cesse amélioré pendant plus de 15 ans, qu’a été obtenue en 2000 la Laverda 1740 AL. Avec le retour sur scène de la marque Laverda, commence une nouvelle histoire pour ces prodiges de la technique italienne qui verra dans les années suivantes le développement de la 255 AL, la grande moissonneusebatteuse à mise niveau automatique à 5 secoueurs, et la 184 AL à quatre secoueurs, ayant recueilli l’héritage des petites-grandes machines qui ont fait l’histoire de la récolte dans les régions en colline difficiles d’Italie. Piergiorgio Laverda

Ci-dessus, une petite foule autour d’une M 100 AL à sa première sortie sur le terrain Ci-contre, du haut en bas, des machines au travail : une M 92 Al, une M 112 AL et une 3550 AL reprise en 1985 lors de sa première sortie dans les collines dans les environs de Sienne.


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L’ histoire, les histoires

Les bains de foin, une ancienne coutume La redécouverte touristique du repos typique thérapeutique des “masi” La redécouverte d’anciennes traditions rurales, pratiquées surtout dans le Trentin, dans le Haut Adige, dans les montagnes des Dolomites et dans les régions européennes vouées à l’agriculture en altitude et au pâturage des vaches, représente aujourd’hui un petit exploit au niveau touristique suite à la relance d’anciens usages de bien-être et de relax psychophysique. Le bain dans le foin est en effet un service typique offert dans les fermes caractéristiques « masi »i, dans les oasis de l’agritourisme, dans les lieux de villégiature à la montagne. On y répète sur des bases novatrices et avec des méthodes modernes, les usages historiques des paysans qui se glissaient, pour dormir et se reposer, dans le foin à peine coupé pour leurs vaches, dans l’herbe fraîche en fermentation stockée dans les granges, pour tirer de sa chaleur et de ses principes actifs libérés par les essences officinales, de grands bénéfices régénérateurs du physique. Après des journées de travail dur, ce repos spécial à des températures élevées faisait disparaître la fatigue et remettait à neuf. La chaleur humide du bain entre les herbes parfumées, produite par la fermentation des herbes médicamenteuses qui dégagent les effets de leurs combinaisons chimiques, absorbées par l’organisme ou inhalées, recharge les batteries. Et si cela servait autrefois pour remettre les muscles en force, aujourd’hui on s’en sert surtout pour donner une main à combattre le stress de la vie quotidienne. Il est tout aussi important de faucher l’herbe soigneusement, sans en compromettre la compacité et l’intégrité :

autrefois avec la patience manuelle, aujourd’hui avec les machines modernes mises à disposition par les spécialistes de la fenaison. Après avoir été récoltées avec attention et mises à fermenter dans de grands récipients où elles peuvent atteindre même 60 degrés de température, ces herbes de montagne deviennent une véritable manne thérapeutique. La phyto-balnéothérapie prévoit en général un « bain » immergés dans le foin pendant une vingtaine de minutes. Ensuite il faut passer sur le lit de réaction, où l’on commence à transpirer. Les bénéfices thérapeutiques sont de différents types, selon les herbes utilisées, parallèlement à un effet tonifiant dû à la stimulation de la circulation. Naturellement ceux qui choisissent la phyto-balnéothérapie doivent aussi se faire suivre par un médecin. En effet il y a aussi des contre-indications sur l’usage et l’abus de bains de foin ; par exemple ils sont déconseillés à ceux qui souffrent de maladies cardiovasculaires

Laverda S.p.A. via F. Laverda, 15/17 - 36042 Breganze [VI] Italie t. +39.0445.385311 f. +39.0445.873355 info@laverdaworld.com www.laverdaworld.com

ou de formes d’hypertension. Exactement comme pour les cures thermales ou l’utilisation des saunas ou des bains turcs, ceux qui veulent s’immerger dans un bain de foin doivent respecter les indications du médecin. Dans tous les cas il s’agit d’une pratique qui fascine les passionnés de montagne : un séjour dans les régions alpines fait encore « plus » vacance si l’on essaie l’atmosphère de cet ancien usage rural d’Europe. Patrick Fantinelli

Dans le respect de l’environnement, ce journal est imprimé sur papier 100% recyclé


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