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ANNÉE IX
SEPTEMBRE 2009 En cas de non-livraison, l’expéditeur s’engage au paiement des journaux rendus qui devront être envoyés à VICENZA 36100 C.P.O.
Le journal du spécialiste de la récolte
Laverda sur le champ a toujours beaucoup de succès Au cours de la saison de la récolte, les moissonneuses-batteuses rouges de hier et d’aujourd’hui protagonistes dans chaque région BENEDETTI RÉÉLU AU CONSEIL D’UNACOMA
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LES DÉBUTS DE LA PREMIÈRE ML 800 ARS D’ITALIE, SUR LE BLÉ TENDRE
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LA FRANCE SE TROUVE AGRICULTURE SOLIDARIÉTÉ DE PLUS EN PLUS ET AGROMÉCANIQUE AU PROJET MOISSONNEUSE-BATTEUSE COMME CHEZ ELLE LAVERDA AUX CÔTÉS AU CAMEROUN À BREGANZE DES ENTREPRENEURS
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Le point de Mario Scapin
La conjoncture freine le secteur mais nous sommes prêts à accélérer
Mario Scapin directeur général
Comme le pilote qui est obligé de freiner derrière la safety car, Laverda prépare le nouveau départ en innovant les technologies et les réseaux commerciaux Lorsque je réfléchis sur la situation économique et financière actuelle, il me vient à l’esprit de la comparer à l’entrée de la safety car sur la piste pendant une course de Formule 1. J’imagine le pilote largement en tête à quelques tours de la fin qui, à cause d’un banal accident derrière lui, perd tout ce qu’il avait péniblement gagné jusqu’à cet instant. C’est dans ces circonstances qu’émergent les vraies qualités du grand pilote : il ne perd jamais la concentration ni la motivation et gère les phases interlocutoires à basse vitesse en gardant les freins et les pneus en température, pour repartir sur les chapeaux de roue au moment du nouveau départ. En profitant du temps passé derrière la safety car pour réfléchir sur la meilleure stratégie à adopter dans la phase finale de la course et en continuant à croire dans ses possibilités, il retrouve immédiatement le rythme et finit par gagner. Je crois que notre secteur a aujourd’hui devant lui une sorte de safety car et qu’il se trouve en difficulté pour des causes venant de l’extérieur, qui ont tout à coup freiné le rythme et obligé à revoir profondément les plans de croissance. Il s’agit d’un ralentissement imprévu mais les prémisses pour la croissance n’ont pas changé car toutes les raisons pour une augmentation des besoins de produits agricoles sont présentes. La population mondiale continue à augmenter, l’amélioration des conditions de vie des pays émergents est une réalité qui a amené à modifier les habitudes alimentaires et l’utilisation de combustibles d’origine végétale s’accroît jour après jour. Tous ces changements se traduisent en un besoin croissant de produits agricoles à cause de l’augmentation des surfaces à cultiver et de la productivité. Le marché des machines agricoles est destiné à s’agrandir et encore plus celui les machines pour la récolte, vu l’exigence de concentrer cette activité en un laps de temps de plus
en plus limité. La demande s’orientera vers des machines hautement performantes, parfaitement fiables et avec des faibles coûts d’exercice. Laverda croit fermement en cette prospective et tout en étant consciente que l’économie mondiale est en train de traverser une phase difficile, elle prévoit que le chemin du développement et de la croissance pourra recommencer sous peu. Il est certain que nous naviguons encore dans l’incertitude et les difficultés, mais les premiers signaux encourageants ne devraient pas tarder à arriver. Je suis convaincu que les entreprises qui seront en mesure de profiter de cette période en mettant en œuvre des stratégies visant le maintien d’une solidité financière, les investissements sur les produits et sur les processus et le renforcement de leur distribution, seront avantagées dans les délais de la reprise et de la récupération. Laverda, dont la théorie repose sur ces convictions, travaille dans ce sens. Elle investit sur ses produits avec l’objectif de renouveler les gammes actuelles mais aussi d’élargir et de compléter l’offre pour mieux satisfaire les exigences des clients ayant besoin de machines
hautement performantes. Une attention particulière est prêtée au conducteur grâce à l’amélioration du confort et à l’évolution de l’interface avec la machine. Les versions spécialisées, qui sont depuis toujours le fleuron de l’entreprise Laverda, seront intégrées dans une nouvelle génération de machines avec des caractéristiques techniques à l’avant-garde. Les systèmes de production bénéficieront à court terme de l’installation d’un nouveau centre de soudage robotisé pour augmenter la capacité de la production mais surtout pour garantir des standards de qualité supérieurs à toute une série de composants fondamentaux de la machine. Une revisitation générale de la ligne d’assemblage permettra d’en augmenter les capacités et la flexibilité pour la production synchronisée de différents produits. Une nouvelle ligne moderne et fonctionnelle est en phase d’aménagement pour le montage des barres de coupe. Quant à la distribution sur les marchés où la présence de l’entreprise est déjà consolidée, la stratégie adoptée vise à garantir la meilleure assistance sur les machines, ce qui est possible en travaillant avec des concessionnaires ou des importateurs structurés et organisés pour gérer un grand nombre de moissonneuses-batteuses et orientés vers le service au client. Nous désirons aussi renforcer notre réseau sur le territoire en créant de nouveaux importateurs pour commercialiser nos machines dans tous les pays où il y a un marché de moissonneuses-batteuses. Nous sommes prêts à reprendre très vite notre parcours de développement et de croissance et, comme le brave pilote qui a su profiter des tours parcourus derrière la safety car, nous comptons, en vertu de nos efforts et de nos investissements, atteindre des objectifs encore plus ambitieux.
Le journal du spécialiste de la récolte Année IX, n. 1, septembre 2009 Périodique trimestriel Enregistré au Tribunal de Vicenza n. 1017 du 5 mars 2002
direction éditoriale Mario Scapin Angelo Benedetti Simonetta Lambrocco directeur responsable Claudio Strati projet graphique Andrea Rosset Piergiorgio Laverda avec la collaboration de : Andrés Moradas Lopez
responsable des ventes Laverda Espagne
Fabrice Rondeau
directeur commercial Laverda France
Piergiorgio Laverda
responsable des Archives Historiques “Pietro Laverda”
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L’ Italie de Simonetta Lambrocco
Confindustria, Benedetti au sommet des machines dédiées à la récolte Le directeur du marketing de Laverda est confirmé dans le conseil d’Unacoma : “Parmi les objectifs, motiver les jeunes” Le rôle de conseiller de la direction d’Unacoma, l’Union nationale des constructeurs de machines agricoles, a été confirmé à Angelo Benedetti, directeur du marketing et des ventes de Laverda. Au cours de l’assemblée générale d’Unacoma du 24 juin 2009 a été élu le nouveau conseil de direction pour la période 20092012, constitué de trente et un délégués représentant les huit groupes de spécialisation présents dans l’association de Confindustria qui représente les constructeurs de machines pour l’agriculture, le bâtiment et les travaux publics, le soin de la nature et les composants relatifs à ces secteurs. L’agenda du conseil d’Unacoma à peine établi est déjà bien chargé, ce qui est en partie dû aux difficultés sur le plan économique et financier de ce moment, difficultés qui intéressent ce secteur industriel tout comme les autres secteurs. Angelo Benedetti a reçu 15.635 votes, ce qui confirme l’efficacité de son travail pendant les trois dernières années au sein du conseil. Le directeur du marketing de Laverda a déclaré “j’affronterai les trois années à venir avec détermination et enthousiasme, avec l’aide de mes collègues conseillers. L’un de
nos objectifs est sans aucun doute celui de relancer le secteur de la mécanisation agricole pour faire face à la crise des marchés internationaux, en renforçant le lien entre la base des entreprises et les institutions. De plus – a continué Benedetti – nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour rendre notre secteur attrayant et appétissant même parmi les jeunes qui ont aujourd’hui tendance à ne pas le considérer parmi les meilleures opportunités professionnelles”.
Simonetta Lambrocco responsable de la communication et des relations publiques
Un 2009 en clair-obscur après un 2008 positif Le secteur de la mécanisation, tout comme les marchés de référence, est touché par la crise financière. Mais Laverda au cours de 2009 compte limiter les répercussions de la crise grâce à sa présence consolidée sur les marchés moins touchés par cette dernière et à la capacité d’adapter le mix de produits à la demande effective de la clientèle. En effet, l’entreprise continue son activité de recherche et de développement. La gamme déjà consolidée de moissonneuses-batteuses dédiées aux plaines, Série LCS, Série REV, Levelling System et à nivellement automatique, s’enrichira sous peu d’une Série M renouvelée et d’une nouvelle génération de plateformes de coupe. De plus, Laverda est en train de renforcer les installations de soudage et la flexibilité de la ligne de montage. Les nouvelles moissonneuses-batteuses de la série ML 800 ARS, fruit de la synergie de Laverda et Agco, permettent de finalement couvrir un segment de marché où l’entreprise de Breganze n’était pas présente, celui de la typologie de clients orientés vers des systèmes de battage non conventionnels. Pour ce qui concerne le 2008, l’assemblée des actionnaires de Laverda S.p.a, avec l’égale participation du groupe Argo et du groupe Agco et détentrice du contrôle total de Fella Werke GmbH, a approuvé fin avril le bilan de l’exercice précédent. L’évolution positive du marché des machines agricoles ainsi que la capacité de Laverda à satisfaire rapidement la demande croissante ont permis d’arriver à des résultats encourageants. En effet, le chiffre d’affaires de Laverda a dépassé 124 millions d’euros avec une augmentation de 25% sur le chiffre d’affaires de l’année précédente, grâce aux 1.040 moissonneuses-batteuses commercialisées (+ 28% sur l’année 2007), tandis que le chiffre d’affaires consolidé de Laverda et de l’entreprise allemande Fella GmbH, spécialisée dans les machines pour la récolte du foin, avec 179 millions d’euros, a augmenté de 20%. Le bénéfice consolidé avant les impôts (Ebt) est évalué à 10,6% du chiffre d’affaires.
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La première ML 800 ARS italienne descend sur le terrain À Ravenne, sous la direction de l’entrepreneur Minelli et du manager Bezzi, premiers pas sur le blé tendre
Sergio Minelli est le premier client italien Laverda à avoir la ML 800 ARS dans son entreprise. Il a voulu ajouter cette puissante machine axiale à ses autres machines conventionnelles de marques différentes. Minelli, dans son entreprise familiale à Ravenne, cultive ses 50 hectares de blé, mais, soja, pommes de terre et luzerne mais il travaille depuis toujours aussi pour le compte de tiers. C’est justement dans son rôle de soustraitant qu’il a “inauguré” la nouvelle ML 800 ARS, en travaillant dans une société de 120 hectares. À ses côtés sur la machine se trouvait Pietro Bezzi, area manager Laverda pour le marché italien, qui a eu l’honneur d’ouvrir le champ et de commencer à moissonner avec la ML pourvue de barre Free Flow 700 de 7 mètres. Bezzi a pu, de ce fait, établir un bilan de la première campagne de blé de la première ML 800 ARS italienne. Minelli a exprimé son énorme satisfaction : “J’ai apprécié le saut de qualité et après les premiers jours, je me suis tout de suite habitué au meilleur et aux grandes possibilités de travail qu’offre ma nouvelle machine. J’ai dû certainement m’adapter et revoir un peu mon approche du travail, vu que j’ai toujours utilisé des machines avec secoueurs, mais après avoir compris les réglages et les spécificités d’un concept de battage différent, j’ai tout de suite apprécié l’énorme capacité de travail de la machine”. La ML 800 ARS a travaillé sur le blé tendre “Bologna” avec un rendement de 8,00 t/ha et sur la paille de m 0,85. Le pourcentage d’humidité du produit a atteint 13,5 % (paille 14/15%) et il était à la limite des conditions de récolte normales pour la zone de Ravenne. Il s’agit d’une variété de blé facile à moissonner avec peu de balles. Parlons à présent des performances de la ML 800 ARS, elle a travaillé avec une vitesse d’avancement de 7 - 7,5 kilomètres à l’heure, avec une pointe de 8,2 kilomètres à l’heure. En éliminant les temps morts, la machine a travaillé 4,9 - 5,2 hectares à l’heure et elle a parfois atteint 5,7 hectares. Les tonnes de produit récolté sans les temps morts ont été 39,2 - 41,6, jusqu’à 45,6/heure, avec des
pertes estimées en-dessous de la norme (0,2-0,3%) et un excellent nettoyage et aspect intact des grains. La ML 800 ARS a travaillé sur un terrain d’environ 7 hectares, en recueillant 570 quintaux pesés en 1,75 heures, équivalant à 32,5 tonnes/heure de production utile. “Prenons cette donnée et rapportonsla à la valeur théorique moyenne de 40,4 tonnes/heure - explique Bezzi, à l’exclusion des pointes de 45,6 tonnes/ heure, on obtient un rendement d’environ 80%, une donnée extraordinaire vu que le rendement d’une moissonneuse-batteuse avec une bonne logistique est généralement calculé entre 65 et, maximum, 70%. L’excellente performance dépend aussi du grand réservoir à grains de douze mille litres et de la rapidité du déchargement de 125 litres/seconde. Les consommations de la machine sont aussi excellentes, elle a consommé 10 litres/hectare au rendement maximum sur 4-5 hectares”. Et comment s’est trouvé Sergio Minelli avec les configurations de la machine qui sont pour lui un peu inédites ? Pietro Bezzi nous le raconte : “J’ai eu du mal le premier jour car Minelli voulait régler l’axial comme une MB à secoueurs. Mais après un échange d’opinions, nous avons établi de la régler différemment. Minelli m’a fait
PIETRO BEZZI, EXPERT DE MACHINES AXIALES QU’IL CONNAÎT DEPUIS PLUS DE VINGT ANS Pietro Bezzi, area manager de Laverda pour le marché italien y travaille depuis le mois de décembre 2007. Il a toujours aimé les moissonneuses-batteuses car il les voyait au travail quand il était un enfant. La première machine sur laquelle il a travaillé en 1979 a été une Laverda M 132 sans cabine.Il nous raconte en souriant : “C’est peut-être pour cette raison que j’ai toujours été fasciné par la marque Laverda, c’était évidemment un destin annoncé à l’avance”. De 16 à 28 ans il a travaillé comme opérateur de machines agricoles dans une coopérative de services où déjà en 1985 il a commencé à travailler avec la première axiale. Il s’est occupé de gérer l’entreprise de 28 à 32 ans, puis, jusqu’à 42 ans il a été dans la structure commerciale du Consorzio Agrario de Ravenne.Il dédie une partie de son temps libre à la moto et à la danse.
conduire car il a voulu me mettre à l’épreuve ! Mais à la fin il a pris le volant avec grande satisfaction” conclut Bezzi en souriant. Pietro Bezzi a 20 ans d’expérience avec les axiales, il les aime beaucoup car elles s’adaptent assez bien au style de l’opérateur. Il nous dit : “Une machine axiale suit la fantaisie de la personne qui la gère. Il faut au début une certaine période d’adaptation pour s’y habituer mais elle donne ensuite à l’opérateur une grande satisfaction. Après avoir trouvé le réglage optimal, la machine a des performances stables”.
5 Dans la zone de Ravenne Laverda s’en remet à Agri Ubaldi Le concessionnaire déjà présent dans les provinces de Rimini et de Forlì Cesena élargit son rayon d’action La société Agri Ubaldi, déjà concessionnaire de la marque Laverda depuis 2007 pour les provinces de Rimini et de Forlì-Cesena, a élargi sa sphère d’influence en 2008 à la province de Ravenne. Agri Ubaldi naît en 2005 comme concessionnaire des tracteurs Landini pour la province de Rimini et pour certaines communes du territoire de Pesaro. Dans l’entreprise papa Mariano se fait aider par ses fils Loris et Cinzia qui lui sont associés et qui y travaillent durement. Loris et Mariano s’occupent de la partie commerciale tandis que Cinzia suit toute l’activité administrative. La société Agri Ubaldi est établie depuis peu d’années mais elle peut se vanter d’avoir plus de trente ans d’expérience dans le secteur de l’agriculture. “Tout d’abord comme utilisateurs de machines agricoles puis comme constructeurs de Faucheuses Ufo Roc et finalement comme revendeurs - raconte Mariano Ubaldi – nous avons toujours travaillé dans ce secteur. Notre point fort repose justement sur le fait que nous connaissons très bien les machines comme utilisateurs et comme constructeurs”. “C’est justement grâce à cette double expérience accumulée au fil du temps que nous pouvons offrir à nos clients une consultation sur le meilleur
achat à faire suivant les exigences spécifiques de chacun - ajoute Loris -. Et nous pouvons garantir un service d’assistance attentif et ponctuel grâce à notre atelier sur pied depuis déjà plusieurs années pour la réparation et l’assistance sur les tracteurs, les moissonneuses-batteuses et les équipements agricoles en général. Nous pouvons aussi compter sur un magasin stratégique bien fourni de pièces détachées originales Laverda et pour les équipements agricoles en général”. Agri Ubaldi dispose aussi d’un atelier mobile permettant à ses clients de compter sur un service
d’assistance aux champs 24h/24 car pendant la période de la campagne, tout doit parfaitement fonctionner. Le période de la campagne est tellement courte…En plus des tracteurs et des moissonneuses-batteuses, Agri Ubaldi offre aussi à la clientèle tous les équipements nécessaires pour travailler le terrain, pour la fenaison, les semailles, la récolte et pour l’entretien des espaces verts. Cinzia commente : “À propos du service au client, je voudrais préciser notre disponibilité à des financements à taux bonifiés sur les nouvelles machines et celles d’occasion”.
Adeptes Laverda sans aucun doute Les Bagna, sur le territoire de la province d’Alessandria font depuis toujours confiance aux “rouges” de Breganze Laverda est toujours présente chez Mirko Bagna. Lui, qui travaille comme sous-traitant, est depuis toujours client Laverda. Et son père l’est aussi : pour la gestion de son entreprise agricole il se sert d’une 521 et d’une 3550 AL. À Murisengo, dans la province d’Alessandria, Mirko Bagna a débuté son activité de sous-traitant pour son compte en 2003, avec une 2350 LX LS 4WD achetée chez Bonizzoni. En 2007, Mirko a remplacé la 3550 AL par une 255 LCS, et en 2008 une M 304 LS 4WD est arrivée, livrée en novembre pour remplacer la 2350 LX LS 4WD. Mirko Bagna avec ses Laverda effectue la plupart des activités de sous-traitance avec une moyenne de 1500 hectares par an en colline, en travaillant sur le blé, l’orge, le tournesol, le maïs et un peu de soja. ”J’ai commencé la saison précédente à battre le blé à mi-juin – explique l’entrepreneur piémontais – et j’ai fini le 21 août. Le 24 août j’étais déjà passé aux champs de tournesol et de maïs. Et j’étais en train de travailler sur le maïs à minovembre avec grande satisfaction je dois dire”. La fiabilité Laverda lui donne la tranquillité dont il a besoin pendant la période intense de la ré-
colte : “La 255 LCS que j’ai achetée en 2007 a plus de 1400 heures de travail - raconte Bagna -. Après avoir effectué tous les réglages nécessaires, la machine a toujours travaillé à la perfection sans avoir aucun problème. La seule chose à faire est l’entretien ordinaire qui est vraiment très simple. Le moteur tourne bien et ne perd pas un tour. Nous avons de gros tracteurs JD et des tracteurs de taille moyenne Landini, mais
nous voulons uniquement des moissonneusesbatteuses Laverda car les résultats sont meilleurs en termes de fiabilité et de nivellement”. En pleine campagne, à fin juillet 2009, avec la nouvelle 304 LS 4WD les Bagna ont déjà battu pendant 285 heures avec des résultats très satisfaisants et pendant 265 heures avec la 255 LCS. Mais la saison est encore longue à bord des Laverda !
6 Des moissonneuses-batteuses d’époque aux bijoux de nos jours L’evoluzione della raccolta meccanizzata riproposta sul campo all’azienda Casonato L’évolution du battage au cours des années est le thème choisi pour la manifestation qui s’est tenue à Rai di San Polo, dans la province de Trévise, dans l’entreprise des Frères Casonato. Les préparatifs ont démarré bien avant la date et les efforts d’Agriosso Rinaldin Group, des Frères Casonato et de Laverda ont été récompensés par le grand intérêt suscité et par la présence d’un grand nombre de visiteurs professionnels. Même le climat nous a aidés, le mauvais temps généralisé du nord-est s’est estompé et le soleil a brillé sur Rai di San Polo. La manifestation a commencé par la présentation d’une moissonneuse-batteuse Epple de la fin de 1950, encore en bon état et fonctionnant parfaitement, qui en deux tours de champ a rempli deux sacs de grains. Le réservoir à grains n’existait pas sur cette machine et il avait besoin de trois ouvriers, un pour conduire la machine et deux sur la plateforme latérale pour remplir les sacs des céréales recueillies. C’est un miracle par rapport à la récolte et au battage manuel des années précédentes… Et ensuite la Laverda M 132, un modèle qui à juste titre est défini par l’entreprise la base de son succès mondial, qui a été produite en 5.268 exemplaires de 1975 à 1982. La machine pourvue de quatre secoueurs a un moteur Perkins de 112 Cv, elle fut présentée pour la première fois en 1974 à l’occasion du Salon Eima et commercialisée en 1975. Il faut remarquer la conduite centrale dans la cabine fermée soulignant la première recherche de plus de confort pour l’opérateur. La démonstration de cette “Dame du battage” après deux tours de champ s’est conclue et elle a permis de démontrer encore une fois parmi les applaudissements des amateurs que cette machine peut encore travailler avec d’excellents résultats. Ensuite la Laverda 3790, l’évolution de la 3700, une machine avec cinq secoueurs produite de 1985 à 1991 en 1428 exemplaires, avec un moteur Iveco de 175 Cv. Après les deux tours de champ de la 3790 et
le commentaire sur les excellents résultats de la machine du propriétaire, la moissonneusebatteuse M 304 Special Power enchaîne. Machine haut de gamme de la maison de Breganze, la M 304 Special Power est pourvue du système exclusif Laverda qui comprend le Gsax, pour une adaptation parfaite dans les sens transversal et longitudinal de la plateforme de coupe et pour le maintien automatique de la hauteur de coupe et de la pression au sol de la plateforme, le PFR pour un flux de produit uniforme et continu en mesure de garantir la régularité du battage et du rendement constant de la machine, le MCS Plus qui, mis en marche ou désactivé tout simplement par un interrupteur électrique, permet de passer d’un système de battage plus agressif à un plus délicat en fonction du type et des conditions du produit, et les tamis HCD, à profil spécial avec une action inversée pour un nettoyage imbattable et un produit intact. Ce sont des caractéristiques bien connues aux utilisateurs Laverda auxquelles ils ne peuvent y renoncer car ils exigent la qualité et les performances. Même la M 304 Special Power, une machine à cinq secoueurs avec un moteur Sisu Die-
sel de 275 Cv, a terminé ses deux tours de champ parmi les applaudissements de tous les spectateurs. Mais le moment le plus enthousiasmant sur le champ fut le moment final lorsque toutes les machines, disposées en séquence, sont parties, elles ont travaillé sur le champ côte à côte, reprises pour l’occasion par la TV Canale Italia. Lorsque la manifestation sur le champ s’est conclue, l’événement a continué dans la structure mise à disposition par les frères Casonato, où, après les remerciements au maître de maison, ont pris la parole dans l’ordre Carlo Feletto, président Apima Treviso et Belluno, Vendemiano Sartor, conseiller régional, Amedeo Gerolimetto, conseiller régional, Bruno Andreetta, président Ascom d’Uderzo et Galileo Zaninotto, vice-bourgmestre de San Polo. Successivement a eu lieu la présentation institutionnelle d’Agriosso Rinaldin Group et de Laverda et la soirée s’est achevée par une merveilleuse grillade sous le signe de la convivialité. Simonetta Lambrocco
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Rinaldin Group, trois sièges entre la Vénétie et le Frioul et plus de 25 ans d’expérience Rinaldin Group, dont le siège est à Ponte di Piave dans la province de Trévise, s’est désormais affirmé dans le secteur de la mécanisation agricole. Il est spécialisé depuis plus de 25 ans dans la commercialisation et la réparation de machines et d’équipements agricoles et industriels. Rino Rinaldin était un jeune mécanicien promettant travaillant dans une entreprise du secteur et, d’après les commentaires, il travaillait comme un forcené”. Avec grande ténacité et capacité, il décida de se mettre pour son compte, avec l’aide de son épouse Gianna. Rino avait compris que pour faire de bonnes affaires, il fallait commercialiser seulement les meilleures marques et qu’il était indispensable d’avoir un bon service après-vente. Ses enfants Roberto et Chiara commencèrent à travailler avec lui dans les années 90 et démontrèrent leur esprit d’entreprise avec de nouvelles idées et initiatives. Leurs conjoints, Erika et Thomas, après peu de temps jouèrent aussi un rôle important dans l’entreprise. Les investissements se succèdent et les produits commercialisés deviennent plus nombreux ainsi que le rayon d’action et en 2000 est inauguré le deuxième siège de Pordenone. La famille contribue avec enthousiasme à l’expansion de l’entreprise qui est couronnée par la réalisation du siège actuel. “C’est une magnifique structure d’environ trois mille m2, accueillante, très bien organisée, dédiée à la commercialisation et à l’assistance après-vente de machines agricoles, industrielles et pour le jardinage, comprenant un magasin très fourni de pièces détachées, un atelier et une grande place pour l’exposition de machines neuves et d’occasion” raconte Rino Rinaldin avec orgueil. Et encore, en donnant libre cours à la passion et à l’envie de s’agrandir, Rinaldin Group achète en 2008 une grosse part d’actions de
la société Agriosso de Palmanova (Udine), spécialisée dans le secteur des moissonneuses-batteuses et concessionnaire Laverda. Les sièges du groupe sont actuellement trois, un à Ponte di Piave, un à Palmanova, un à Pordenone, avec un rayon d’action de six provinces : Gorizia, Pordenone, Trieste, Udine, Trévise et Venise. L’entreprise, avec ses trente quatre travailleurs, a un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros. “Je suis très fier des objectifs atteints mais je ne veux pas m’arrêter ici. Et avec l’aide de mon équipe, nous nous développerons encore” dit Rino Rinaldin avec orgueil, qui regarde vers le futur avec confiance et détermination.
Fratelli Casonato, l’entreprise n’a cessé de grandir depuis 1987 : trois Laverda et des investissements sur tous les secteurs La Casonato Giannantonio e Fratelli, à Rai di San Polo di Piave, est une importante réalité dans le secteur des travaux agricoles et de l’entretien des espaces verts publics et privés. Elle voit le jour en 1987, fondée par Giannantonio Casonato qui, en s’inscrivant à l’institut d’agronomie de Vittorio Veneto, découvre la passion pour l’agriculture et la vie en plein air. Il achète la même année sa première moissonneuse-batteuse Laverda 3350. La passion pour le travail et le besoin d’offrir un service toujours ponctuel et efficace poussent l’entreprise à s’agrandir. Le frère Luigi commence à y travailler. Ils achètent en 1988 un tracteur, en 1989 la deuxième moissonneuse-batteuse Laverda 3550, en 1991 un autre tracteur pour la coupe et l’entretien des bords de route. L’autre frère Massimo commence à travailler dans l’entreprise en 1995, et le groupe offre une gestion sous le signe d‘une organisation efficace, avec des interventions immédiates sur un nombre toujours croissant d’activités. Ils prennent la décision d’agrandir encore le nombre de machines et d’embaucher du personnel : en 1995 achat d’un tracteur et d’une remorque pour le transport des céréales. La troisième moissonneuse-batteuse est acquise en 1996. L’entreprise possède aujourd’hui treize tracteurs, trois moissonneusesbatteuses Laverda et des équipements de tout genre, du labourage aux semailles et, pour l’entretien des espaces verts, trois petits tracteurs pour couper l’herbe, deux bras débroussailleurs et tout le nécessaire pour le jardinage. L’entreprise a remplacé et augmenté continuellement ses équipements et ses machines pour satisfaire parfaitement la demande
du marché, des nombreuses entreprises agricoles et des organismes publics qui exigent la collaboration de personnel qualifié en mesure de garantir un travail de qualité et un service rapide. L’entreprise vise l’objectif d’augmenter ses services et son efficacité. Elle s’agrandit encore avec un autre hangar d’environ mille m2, avec pont roulant, atelier équipé et magasin de pièces détachées. Un magnifique bureau bien organisé s’offre aux yeux de tous, avec des ordinateurs et des logiciels à l’avant-garde pour plus de professionnalisme et pour la gestion de la partie commerciale et comptable. “Tout ceci nous permet de gérer rapidement et efficacement les nombreuses activités, parmi lesquelles l’activité de battage pour le compte de tiers, que nous effectuons à l’aide de nos trois moissonneuses-batteuses Laverda” déclare avec satisfaction Giannantonio Casonato.
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Mapelli, soit l’abc de la sous-traitance L’entreprise lombarde effectue environ mille heures de travail par an et pense d’ajouter une M 304 Special Power à la 255 Lcs L’entreprise agricole Mapelli de Grezzago, dans la province de Milan, travaille surtout pour le compte de tiers. Fondée en 1981 par Enrico Mapelli lorsque, comme employé de l’entreprise de famille, l’entrepreneur lombard décide de se mettre à son compte en achetant des tracteurs, des moissonneuses-batteuses et des équipements d’occasion. L’année suivante Enrico Mapelli décide de céder l’entreprise à son fils Antonio, le propriétaire actuel, qui en 1984 fonda la société actuelle avec son frère Roberto. Antonio et Roberto développèrent l’activité que leur père avait commencée, en particulier l’empreinte donnée à l’entreprise de travail pour son compte et pour le compte de tiers, en augmentant progressivement la clientèle. Le bagage technique des deux frères a fait en sorte que le développement de l’entreprise se soit aussi spécialisé dans l’entretien et la réparation de tous les moyens se trouvant dans l’entreprise : un parc de machines tout à fait respectable consistant de 1981 à 2007 en différents modèles de moissonneuses. L’entreprise des Mapelli possède aujourd’hui une L524 et une Laverda 255 Lcs. L’entreprise abat par an environ mille heures de travail dont 400 heures avec la L524 et 600 heures avec 255 Lcs. Les produits battus sont le froment et l’orge (300 hectares), le triticale (100 hectares), le soja (10 hectares) et le maïs (500 hectares). Les Mapelli ont remarqué que le nouveau modèle Laverda consomme moins de fioul, qu’il a besoin de moins entretien ordinaire et que l’entretien extraordinaire coûte environ 500 euros minimum par an. Il n’y a pratiquement pas de coût pour la transformation de la machine. “Nous obtenons de grandes performances avec une excellente qualité du produit battu - explique Antonio Mapelli -. La 255 Lcs, comparée à
d’autres machines que nous avons utilisées, est plus légère et maniable, on a aussi la garantie d’un battage performant et supérieur grâce aux options du paquet Laverda. La cabine est confortable, c’est une machine fiable qui ne donne pas de problèmes quant à la durée et résistance”. Les Mapelli sont aussi très satisfaits du traitement que leur a réservé l’équipe Laverda, de la consultation commerciale à l’assistance après-vente, au service de pièces détachées. Ils expliquent que le choix d’acheter une moissonneuse-batteuse Laverda a été principalement motivé par la simplicité, la fiabilité de la machine ainsi que la facilité et les faibles coûts de l’entretien. Ils prévoient d’acheter à l’avenir une nouvelle Laverda, probablement une M 304 Special Power.
Alimentation correcte : des céréales mais aussi des pommes Laverda a participé à la campagne ministérielle pour la consommation du fruit sain Mangez plus de pommes. Laverda a accueilli le message de la campagne de promotion pour une alimentation saine, promue par Assomela en collaboration avec le Ministère des Politiques Agricoles Alimentaires et Forestières et avec la Communauté européenne. L’entreprise de Breganze a décidé de participer à la campagne sur la consommation de pommes simplement parce que le concept d’un régime alimentaire sain et correct est aussi à la base de la philosophie Laverda. Depuis plus de 130 ans aux côtés de l’agriculture, l’entreprise de Breganze croit en la validité de l’alimentation méditerranéenne qui se fonde sur la consommation journalière de céréales, de tubercules, de légumes secs et de fruits frais en n’oubliant pas l’apport de protéines nobles provenant de la viande. Grâce à la délicatesse avec laquelle les moissonneuses-batteuses Laverda traitent le produit, les grains travaillés sont intacts et sans impuretés, ce qui les rend idéaux pour les phases successives auxquelles sera soumis le produit battu dans la chaîne alimentaire. La bonne qualité des grains est la condition fondamentale pour la bonne qualité de tous les produits alimentaires qui en dérivent. Lorsque Assomela a contacté Laverda pour vérifier sa disponibilité à participer au projet, l’entreprise qui est depuis toujours attentive aux thèmes concernant le bien-être et la santé des êtres humains, le respect de la nature et la protection de l’environnement, et sensible
aux événements promouvant le made in Italy, a accepté avec enthousiasme. Les structures dédiées à la cantine ont mis à la disposition de l’association des points d’information et de distribution de différentes variétés de pommes. Pendant une semaine, les travailleurs prenant habituellement leur repas à la cantine ont reçu des conseils utiles, des recettes, des informations et une pomme en hommage tous les jours. Laverda, à vos côtés pour une alimentation saine et correcte. Pour regarder la vidéo de présentation de l’initiative sur YouTube : “http://www.youtube.com/watch?v=_bkGVcqVgNE”
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Les marchés
rédigé par Simonetta Lambrocco
Breganze toujours plus “française” La France se rend de plus en plus souvent à l’usine Laverda pour les affaires et aussi un brin de tourisme L’usine de Breganze a reçu la visite de personnes du monde entier, plus de deux milles personnes au cours de la saison 2008- 2009 ont pu connaître et admirer l’usine Laverda. Un grand nombre d’entre elles venait de la France. Les visiteurs français ont vraiment été très nombreux. “Nous avons une usine exceptionnelle à Breganze, un site industriel d’excellence, certainement l’un des plus avancés dans le secteur et probablement le meilleur pour la production de moissonneuses-batteuses – nous dit Fabrice Rondeau, le directeur commercial de Laverda en France -. Mais la clientèle française ne la connaît pas encore assez bien. C’est pour cette raison que nous avons encouragé les voyages en Italie vers notre siège central. J’ai toujours cru et je crois encore fermement en ce genre de promotion ; nous augmenterons à l’avenir les visites et nous miserons sur cette usine moderne, conforme aux normes ISO, pour la promotion de la marque et de notre savoir-faire”. La multiplication des visites provenant de la France s’est avérée grâce à la collaboration entre la direction du marketing d’Italie et les concessionnaires français, avec des programmes d’accueil et de travail spécifiques en fonction des différentes personnes intéressées. Naturellement le voyage à Breganze a souvent été associé à la visite et à la connaissance du territoire de la Vénétie et de la merveilleuse ville de Venise. Par exemple, certaines initiatives promotionnelles se sont basées sur le “défi” entre agents commerciaux concernant les ventes dans leurs régions respectives, avec comme prix un week-end à Venise et à l’usine Laverda pour le vainqueur et leurs conjoints ; ou il s’agissait de voyages prime organisés par le concessionnaire pour son personnel, accompagné en visite à l’usine Laverda et à la splendide Venise. Des visites institutionnelles pour la clientèle ont été organisées, des visites Vip, des actions promotionnelles parmi les clients comme “gagnez un weekend à Venise’’, ou des séminaires de vente à Breganze ont été prévus au cours desquels les hôtes ont pu aussi connaître l’usine et les aspects touri-
stiques et culturels du territoire. “Toutes ces initiatives, organisées avec professionnalisme, se déroulent dans un endroit accueillant grâce à une équipe toujours disponible et hospitalière, du directeur à l’employé. En effet, le visiteur peut retrouver en chaque personne intéressée, la passion, la disponibilité et l’orgueil. Il peut voir de près le célèbre made in Italy” continue Rondeau. Toutes ces informations ont le but d’informer, de sensibiliser, d’instruire et de former le client, l’agent commercial et le concessionnaire. “J’espère que ces événements deviendront pour les nouveaux concessionnaires des actions promotionnelles habituelles dans le but de donner une image forte à la clientèle et à leur personnel de la capacité de développement et de production de Laverda. Et c’est aussi grâce à cela que l’image perçue de Laverda sera celle d’une entreprise qui “cajole” le client – conclut Rondeau -. Nous remercions toute l’équipe, les hommes et les femmes qui s’efforcent tous les jours de donner une image forte de Laverda sur le territoire français. Un grand merci à nos clients qui croient en la marque Laverda”.
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Fella renouvelle le look de la gamme L’entreprise allemande choisit pour ses machines de fenaison une teinte de rouge très style Breganze Fella, l’entreprise allemande de Feucht spécialisée dans la production de machines pour la fenaison, appartient depuis déjà cinq ans au groupe italien Laverda. Reinhard Brunner, le directeur général de Fella, a saisi au vol l’occasion de cet anniversaire spécial pour renouveler, dans le vrai sens du mot, l’image de l’entreprise. Le design de toutes les machines Fella a été renouvelé, il est caractérisé par un rouge plus foncé que le rouge actuel. Il s’agit d’un retour “historique” : c’est, en effet, la couleur qu’utilisait l’entreprise de Feucht vingt ans e arrière, et qui coïncide avec la même teinte rouge de Laverda. Une union parfaite entre modernité et tradition. “Nous avons nettement décidé pour ce nouveau look - a déclaré le directeur général Reinhard Brunner – car nous mettons de cette manière en évidence le lien étroit avec la tradition du passé de Fella, en offrant cette contribution en guise de reconnaissance à Laverda, notre maison mère”.
En plus des interventions sur la couleur, le caractère du logo sera prochainement réélaboré pour le rendre plus évident et attrayant. L’avant-première du “corporate design” pour toutes les machines de la gamme Fella aura lieu à l’occasion d’Agritechnica à Hannover, le plus grand salon mondial dédié à la mécanisation agricole.
Du 10 au 14 novembre les visiteurs du salon pourront voir “en direct” la nouvelle image des machines Fella. En revanche, rien ne change pour la philosophie d’entreprise Fella pour l’avenir, qui reste celle de toujours : une technologie prouvée pour satisfaire toutes les exigences, même les plus ardues.
Les espagnols servis à la perfection Chaque année une augmentation des parts de marché pour les “rouges” : c’est aussi grâce à l’équipe de l’assistance, nous dit Andrés Moradas La campagne des grandes étendues cultivées de l’Espagne se déroule tambour battant. Et l’équipe Laverda est, naturellement en plein travail, au service de la clientèle. “Les clients sont très satisfaits – explique Andrés Moradas, responsable Laverda pour le marché espagnol – et les utilisateurs des moissonneuses-batteuses Laverda nous remercient pour le support efficace et rapide que nous avons fourni et que nous fournissons pendant la campagne. Nous avons la perception, en fonction de leurs déclarations, qu’ils sont tout à fait satisfaits des résultats des machines et complètement sûrs grâce aussi à notre support technique. Le succès de nos clients est aussi le nôtre et c’est justement grâce à cela que la marque Laverda est de plus en plus appréciée en Espagne et qu’elle se place toujours plus comme une alternative valable sur le marché des moissonneuses-batteuses”. Des ressources humaines bien coordonnées, motivées et hautement qualifiées sont essentielles pour pouvoir affronter tous genres de problèmes pouvant se vérifier pendant
toute la saison et auxquels il faut trouver une solution rapide et efficace. “La dimension de l’équipe espagnole est parfaite - ajoute Moradas – : elle naît à la maison mère, avec la coordination et le support de Gianfranco Dal Santo et de Gaetano Re, et se canalise avec la gestion de notre spécialiste en Espagne José Manuel Tavira, une personne très dynamique et complètement dédiée au bon fonctionnement des moissonneuses-batteuses. Si à tout ceci nous ajoutons un réseau de concessionnaires disséminés de façon stratégique, bien préparés sur le plan technique et avec un excellent support de la part de la division des pièces détachées, voici que le service global Laverda est à cinq étoiles !”. Et ceci, commente Moradas, est l’un des facteurs fondamentaux permettant à Laverda d’améliorer chaque année sa part de marché dans un secteur tellement exigent et compétitif. “Nous constatons, en effet, une augmentation des clients qui achètent une deuxième, troisième et aussi quatrième machine Laverda - conclut Andrés Moradas -.
Nous devons affectueusement remercier le service assistance Laverda, sans lequel nous n’aurions pas obtenu les excellents résultats en Espagne”.
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Les produits
AgriCamp, cours en direct de la M 306 SP Au travail sur le colza, la moissonneuse-batteuse a étonné le public avec sa flexibilité et productivité Cultiver et produire des énergies : le projet colza. Le thème choisi par AgriCamp 2009, le rendez-vous annuel lancé par Unindustria Rovigo et Confagricoltura Rovigo, a suscité l’intérêt de Laverda qui, dans le rôle de sponsor, a participé à la manifestation avec deux moissonneuses-batteuses, une M 306 Special Power, au travail, et une M 304 Special Power, en exposition statique, expressément pour le colza. À l’Agritourisme Millefiori, une entreprise occupant une superficie de 140 hectares dont 30 sont dédiés au colza, après l’inauguration et la visite des stands d’exposition, a commencé le congrès sur ”Utilisation et développement du colza”. Le focus de la rencontre, avec les interventions, parmi d’autres, de Fabrizio Rossi, président d’Unindustria Rovigo, Stefano Casalini, président de Confagricoltura Rovigo, Marco Caliceti, de la division d’économie et ingénierie agronome de l’université de Bologne et responsable National de Confagricoltura pour les bioénergies et Antonio De Lucchi, de la division régionale de l’agriculture, s’est concentré sur les aspects techniques et agronomiques des différentes phases des semailles à la récolte, et sur les aspects technico-commerciaux concernant la transformation et l’emploi de cette céréale. Les thèmes susmentionnés, en considération de l’utilisation du colza pour la production de biodiesel ou comme biomasse d’où obtenir de l’énergie alternative, intéressent aussi Laverda qui travaille toujours dans le respect de l’environnement et des thèmes écologiques. Le grand public a suivi attentivement la partie théorique mais les démonstrations sur le champ dans l’après-midi ont attiré encore plus de visiteurs. Pioneer, co-sponsor de l’événement, avait préparé le terrain en semant du colza et en le partageant en trois parties, pour effectuer des tests et des mesures relatives au rendement et à l’humidité du produit. Des essais d’émottage, de défrichage et de semailles sur terrain dur ont été aussi effectués. Les essais de battage ont aussi permis de vérifier la qualité du produit recueilli par la M 306 Special Power Laverda, la seule moissonneuse-batteuse en mesure de travailler malgré le mauvais temps de la nuit précédente. Le public qualifié provenant de nombreuses provinces de la Vénétie et de l’Emilie Romagne a manifesté son intérêt pour les machines haut de gamme de l’entreprise de Breganze. La moissonneuse-batteuse a travaillé avec succès sous le regard attentif des personnes
présentes, même si le colza avait versé. L’excellente productivité dans des conditions de récolte aussi difficiles a été garantie par l’exclusif rabatteur actif Laverda. Les moissonneuses-batteuses Laverda ont un kit spécifique pour le colza qui, une fois monté, permet à la machine de travailler sans autres réglages. La machine peut, de ce fait, travailler en passant du blé au colza et vice-versa plusieurs fois par jour, sans besoin d’opérations particulières de la part de l’opérateur,
avec une indiscutable économie de temps pour un rendement maximal du travail. La M 306 Special Power a donné une preuve concrète de la versatilité et de la polyvalence de toute la gamme Laverda, prête à travailler sur n’importe quel produit et dans toutes les conditions.
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Les événements
Des États-Unis à Venise et Breganze Le groupe de directeurs d’Agco a organisé son meeting annuel à Venise en visitant aussi l’usine Laverda Venise et l’Italie sont depuis toujours les destinations privilégiées du tourisme américain et non seulement. Et les éventuels doutes sur la destination se dissipent si les vacances se conjuguent avec les affaires. Les directeurs d’Agco n’ont certainement pas eu de mal à choisir Venise comme siège du meeting annuel, habituellement itinérant, et à inclure dans la semaine de travail la culture et le tourisme, ainsi que la visite à l’usine Laverda de Breganze dont Agco est actionnaire égalitaire avec le Groupe industriel Argo. La préparation de l’événement a été suivie d’Italie par Simonetta Lambrocco en rapport constant avec Isabella Schoning du siège central Agco à Duluth aux États-Unis. L’expérience et le dialogue fructueux des deux collègues ont permis de combiner les exigences des participants aux opportunités offertes par l’historicité des lieux, par l’art et l’architecture des Villas de la région et par le nombre d’usines se trouvant sur le territoire. La visite à l’usine Laverda était fixée au 13 mars 2009. Le groupe de directeurs Agco a été accueilli par le président de la joint venture et du Groupe Argo, Valerio Morra, qui a souligné l’importance de la visite et a cité les avantages du domaine où travaille Laverda, des ressources humaines dédiées et de la coopération instaurée entre les deux groupes. Tous ces facteurs ont contribué à obtenir les excellents résultats de l’année qui s’est à peine achevée. Le fils Alberto, qui se trouvait aux côtés de sa sœur Elena, a ensuite pris la parole pour la présentation du Groupe Argo. Ce fut ensuite le tour du directeur général Laverda, Mario Scapin, avec la présentation institutionnelle de l’entreprise, en mettant l’accent sur les capacités de production de l’usine, les standards de qualité des produits et sur les excellentes performances en termes de résultats des opérations. Gary Collar, vice-président de la joint venture ainsi que senior vice-président et directeur général Eame (Europe, Afrique et Moyen-Orient) et de la Région du Pacifique de l’Asie orientale Agco, après de brèves salutations, a présenté les hôtes avec leurs fonctions, en insistant sur Martin Richenhagen, Ceo et président d’Agco Corporation. Les directeurs Laverda ont aussi été tour à tour présentés ainsi que leurs fonctions exercées dans l’entreprise. Tous les participants ont démontré un grand intérêt à la visite de l’usine, on pouvait lire avec satisfaction sur leur visage l’étonnement et l’émerveillement de voir les moissonneuses-batteuses se composer pièce après pièce dans une ambiance de travail propre et ordonnée. Le groupe a pu aussi assister à la démonstration à travers le magasin central de pièces détachées sur la colline artificielle expressément réalisée pour l’essai final des machines à nivellement automatique. Cela a été très intéressant de voir comment les visiteurs se sont déchaînés pour conduire le vaisseau amiral des machines à nivellement automatique Laverda Al Quattro sur les pentes de la colline, parmi l’incrédulité et l’approbation de tous pour les synchronismes parfaits des articulations mécaniques et hydrauliques permettant à ces machines de récolter les céréales sur des terrains impossibles. Une preuve concrète du “savoirfaire” de Laverda. La journée s’est achevée par la visite à l’exposition des machines et des équipements historiques, qui a mis en évidence la vaste gamme des inventions et les capacités entrepreneuriales des fondateurs de la prestigieuse marque Laverda au cours des années. L’hospitalité suivie dans les moindres détails et la cordialité resteront pour toujours dans la mémoire de nos hôtes d’honneur. Ils nous ont, en effet, beaucoup remerciés, ce qui facilitera sans aucun doute la collaboration et le dialogue pour de nouveaux progrès dans les activités de production chez Laverda et pour la diffusion et l’expansion
de la marque historique même auprès d’un important groupe mondial comme Agco. Angelo Benedetti Quelques moments de la visite des directeurs Agco à Breganze. La photo en haut montre le groupe à son arrivée chez Laverda. Au centre, avec une veste brune et un pantalon beige, Martin Richenhagen qui parle avec Valerio Morra, à sa droite. À gauche de Richenhagen, au deuxième plan, Gary Collar. Sur la photo du centre, un moment de la rencontre institutionnelle. Sur la photo en bas, le groupe se prépare à visiter l’usine.
13 Laverda, aux côtés des protagonistes La nouvelle campagne institutionnelle et la mission de l’entreprise : des réponses avancées à tous les types d’entrepreneurs Ils ont des exigences spécifiques, des visions et des projets différents. Mais une réponse commune peut être donnée à tous ces entrepreneurs. Laverda : la réponse avancée, spécialisée et personnalisée. C’est le titre de la campagne institutionnelle Laverda proposée pour la saison 2009-2010, qui voit encore une fois l’entrepreneur sur le champ comme protagoniste et témoin de la communication. Dans la campagne précédente, il n’y avait qu’un protagoniste bien identifié. Cette fois, les protagonistes sont nombreux et situés de façon différente dans un champ de blé. Les entrepreneurs auxquels Laverda s’adresse et pro-
pose ses services ont des projets et des besoins différents et “témoignent” leur vision et leur réponse spécifique. La promesse est évidente. Laverda est en mesure d’offrir à tous, même avec des exigences différentes, la réponse appropriée, compétente et spécialisée, qui leur permet de gérer tranquillement le travail quotidien et de faire des projets pour le futur. Laverda est la réponse correcte à tous les entrepreneurs protagonistes de cette campagne car sa mission place les clients au centre et prévoit un développement continuel de la technologie pour la récolte, ce qui permet d’offrir la plus vaste gamme de réponses spécialisées pouvant satisfaire les demandes difficiles de l’entreprise agricole et agromécanique moderne, en
s’adaptant aux plans différentiés des entreprises. La représentation graphique raffinée, dans le respect de la corporate identity, reprend avec cohérence les couleurs et le style de la campagne précédente et, en développant l’histoire, fait imaginer les idées de ces entrepreneurs si différents entre eux mais liés par la certitude de trouver chez Laverda une réponse spécialisée, fiable et rentable.
Les modèles sont magnifiques mais les “rouges” sont plus belles en direct Le club National du modélisme agricole en visite chez Laverda Une journée spéciale à Breganze souhaite la bienvenue au club National du modélisme agricole Gaima. La visite, organisée par Andrea D’Ippoliti d’Argenta, supportaire de la marque Laverda et fondateur du Club, en collaboration avec la pierre de Laverda Simonetta Lambrocco et l’équipe de l’entreprise, a suscité un grand intérêt de tous les membres du groupe qui ont été touchés par l’accueil à Breganze.D’Ippoliti explique : “Je tiens beaucoup à mon Club et je savais d’après mes expériences précédentes que le club aurait eu un succès fou chez Laverda”. Le groupe constitué pour la plupart d’agriculteurs et de sous-traitants, après l’accueil et un café de bienvenue,
a eu la possibilité de connaître par des films et une présentation institutionnelle l’histoire et la réalité de l’entreprise. Il s’est rendu ensuite à la visite de l’usine, en suivant le parcours de la construction des moissonneuses-batteuses, de la zone dédiée à la réception des matières premières aux ateliers de production et aux lignes de montage. “La visite à la division des pièces détachées a été aussi très intéressante - raconte D’Ippoliti – car nous nous sommes rendus compte de ce que cela signifie pouvoir compter sur un service efficace et rapide”. Les choses qui nous ont surtout touchés, raconte D’Ippoliti, ont été la démonstration et l’essai dynamique de la
moissonneuse-batteuse de nivellement automatique Al Quattro sur la colline artificielle. Le prestigieux musée de l’entreprise a été aussi très apprécié. Et ensuite un repas tout à fait exquis en compagnie de certains responsables de l’entreprise “Nous nous sommes sentis très orgueilleux en pensant que la marque Laverda porte en elle le drapeau italien” conclut D’Ippoliti.
L’automne des grands salons internationaux. Laverda vous donne rendez-vous en France, dans les Pouilles et en Allemagne On commence par le salon Innov-Agri Grand Sud Ouest, en Francia à Ondes, dans la Haute Garonne, immédiatement après les vacances d’été, les 9 et 10 Septembre 2009. Cette manifestation avec une aire d’exposition de 70 hectares dont 25 sont dédiés aux chantiers pour les démonstrations du travail des machines, accueillera Laverda avec trois machines : une M 306, une M 306 Levelling System et une 255 Lcs Levelling System. Sarà poi la volta di d’Agrilevante, à Bari, du 8 au 11 octobre 2009. Pour l’édition 2009, l’objectif principal de ce salon est le renforcement du propre caractère International mais surtout celui de devenir un important point de référence pour les pays du Bassin Médi-
terranéen, des Balkans et du Moyen-Orient. Laverda exposera pour l’occasion le vaisseau amiral de ses autoniveleuses, la Al Quattro avec plateforme de coupe de 6 mètres et une M 304 SP Levelling System Intégral avec plateforme de coupe de 7 mètres. Et finalement en novembre 2009, du 8 au 14, (8 et 9 preview days), Laverda sera sur la scène en Allemagne à Agritechnica, Hannover, le point de rencontre international du secteur de la mécanisation agricole où sont présentées les innovations, définies les tendances et discutées les visions.
14 L’ album La moissonneuse-batteuse solidaire vole au Cameroun Une M 100, après trente ans de carrière, remise en ordre, effectue impeccablement son travail dans la mission des Carmes Le port de Douala, République du Cameroun, Afrique équatoriale, décembre 2008 : de la grande cale d’un navire sort sous les yeux ébahis de tous une grande machine rouge venant d’Italie. Un camion l’attend et la transportera pendant 300 kilomètres jusqu’à la mission des Carmes de Nkoabang, non loin de la capitale Yaoundé. C’est la conclusion d’un long voyage commencé dans les campagnes de la région de Vicenza quelques mois d’ici. C’est aussi le couronnement d’un rêve qui a lié un groupe de volontaires décidés à rendre un important service à cette communauté africaine. La machine en question est une moissonneuse-batteuse Laverda M 100, achetée à un prix symbolique par une entreprise agricole de Vicenza où elle avait dignement travaillé pendant trente ans. Récupérée par Claudio Zarantonello et remise en parfait état, avec ses deux barres pour le blé et le maïs, elle a été chargée sur un camion et expédiée jusqu’à un port du sud de la France et après par bateau vers l’Afrique. Le projet agropastoral créé en 2006 et soutenu tenacement par le vicentin Paolo Monfardini au Cameroun comprend, parmi les différentes interventions sociales et économiques comme les écoles, les habitations, les magasins, un élevage de poulets alimentés avec le maïs produit sur les champs obtenus de la bonification de terrains incultivés. Le climat local permet de réaliser chaque année deux récoltes de maïs, une en janvier et une en juillet. La disponibilité de la moissonneuse-batteuse permet ainsi de faire face rapidement et efficacement à la récolte du produit destiné à l’élevage. C’est un énorme progrès par rapport à la récolte et à l’égrenage manuel, avec l’avantage de pouvoir dédier plus d’attention aux autres aspects de l’économie de la communauté. On doit ce résultat aux efforts de Monfardini, Zarantonello et de leurs amis à remettre en état la machine qui, vu sa légendaire robustesse, avait besoin de vraiment très peu d’interventions. Il a fallu chercher un manuel d’utilisation et d’entretien qui avait été égaré, nécessaire à la formation des opérateurs locaux et à effectuer les éventuelles réparations. Laverda nous est venue en aide autant que possible pour retrouver le manuel après quarante ans et nous en donner une copie. Il fallait encore résoudre les problèmes du transport de l’Italie au Cameroun, ainsi que les frais et de la mise sur le champ de la machine avec la formation des opérateurs locaux.
Tout s’est parfaitement résolu et la M 100 a repris son travail dans les champs africains avec la même efficacité d’autrefois. Mais, comme il arrive souvent, les résultats ont été tellement positifs qu’est né le désir d’une machine plus moderne et puissante, en raison aussi du fait que la surface cultivable semble pouvoir encore augmenter. Peut-être qu’à l’avenir, Laverda pourra avec l’une de ses machines plus modernes et productives encore améliorer cette merveilleuse
réalité basée sur la coopération et la solidarité, née des efforts entêtés et désintéressés d’un italien généreux et de ses amis. Piergiorgio Laverda
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Sur la page précédente : Paolo Monfardini et Claudio Zarantonello avec un producteur local et le moment de l’arrivée de la machine à la Mission. Ci-dessus : après avoir monté la barre pour le maïs, on teste la M 100. Ci-contre : l’égrenage manuel du maïs avec un vieil égreneur “capretto”. Ci-dessous : finalement sur le champ, avec quelques opérateurs en plus !
L’EPICA M 100, NÉE EN 1965 POUR LES MOYENNES ET GRANDES ENTREPRISES Après la forte poussée innovante donnée, à partir du 1964, par le modèle M 120, les frères Laverda décidèrent de mettre sur le marché une moissonneuse-batteuse pour une production moyenne avec les mêmes caractéristiques de sa sœur ainée mais de plus petite taille et moins puissante, de façon à s’adapter aux petites et moyennes entreprises. Née en 1965, la M100 fut produite jusqu’en 1974 en 4300 exemplaires, en se révélant au fil des années l’un des plus grands succès commerciaux de la maison de Breganze, grâce à sa robustesse et fiabilité. Il en dériva en 1970 le modèle M 100Al, la première moissonneuse-batteuse à nivellement automatique dans la production mondiale. Elle pouvait produire moyennement 40-65 quintaux/heure. Voici les caractéristiques principales : • barre de coupe de m 2,60 - 3,10 - 3,60, décrochage rapide de la barre et de l’élévateur ; soulèvement hydraulique de la barre et du rabatteur articulé à 5 barres par le biais du variateur simplifié. • batteur à 8 barres d’une largeur de 860 mm et d’un diamètre mm 560 commandé par le biais du variateur à une courroie. • quatre larges secoueurs d’un total de 1000 mm et d’une longueur de 3200 mm. • groupe de nettoyage avec ventilateur à 4 bras d’une capacité réglable par fuite d’air, tamis supérieur réglable et inférieur à trous fixes interchangeable. • polisseuse à barres et seconde ventilation sur demande. • réservoir à grains de 2000 litres. • groupe motopropulseur avec moteur “OM” Diesel CO2 D 69 Cv et, ensuite, “Perkins” Diesel 4.236 – 80 Cv ou “OM” Diesel C03 - 85 Cv, variateur à deux courroies et fourchette, embrayage monodisque à sec, boîte de vitesse à trois vitesses et réducteurs finaux à engrenages cylindriques à bain d’huile. • poste de conduite central, servo-assistée sur demande. • production moyenne pour le blé 40÷65 q/h.
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L’ histoire, les histoires
Le battage, ce rite populaire bien-aimé Les fêtes au soleil qui redécouvrent les traditions rurales sont de plus en plus nombreuses en Italie De la ciociara Pontecorvo (la TV hollandaise est arrivée jusqu’ici pour filmer l’événement) à Putignano (Bari), de Viterbo à Monte Roberto (Marches), de Spina (Ombrie) aux grands petits centres industrialisés de la Vénétie comme Sandrigo, Baone, Rosà et Cassola, qui n’oublient jamais leurs anciennes origines rurales, c’est un véritable hymne à la redécouverte des propres traditions paysannes. Et autour du thème du battage qui, pendant des centaines d’années, dans des époques où la subsistance était difficile, fut le rite qui intéressait toute la communauté sous le signe de l’optimisme et du rêve de l’abondance alimentaire et de vie, un moment de gaieté, de danses et de jeux populaires c’est alors qu’éclosent les foires et les fêtes dans toute l’Italie. Des événements qui durent parfois plusieurs jours, une occasion pour redécouvrir la gastronomie et les plats typiques du terroir et, naturellement, pour faire la fête avec des concerts et des spectacles bien souvent illustres, avec des exercices de volontaires au travail coordonnés par les pro loco et par les comités locaux les plus liés aux traditions. Cette habitude s’est multipliée depuis une dizaine d’années, en faisant naître des foires à thème un peu partout. Mais il y a des centres qui font la fête depuis bien plus longtemps : par exemple Sandrigo (Vicenza), à quelques mètres de Breganze, la capitale de la mécanisation agricole, a fêté en 2009 un quart de siècle, et organisé la fête du battage numéro 25. Et Laverda, qui a déjà plusieurs fois sponsorisé la manifestation, est restée à ses côtés même cette année, en la promouvant sur une émettrice locale. Le retour au battage de nos grands parents et de nos arrière grands parents signifie beaucoup de choses. Pendant des dizaines d’années, la transformation de la civilisation rurale en un nouveau monde fait d’artisanat et d’industrie avait envoyé nos origines aux oubliettes, en les regardant presque avec honte. Aujourd’hui nous les redécouvrons avec orgueil car nous avons compris que le “village global” est beau mais qu’il faut défendre les spécificités culturelles et la mémoire en associant un relancement de la production agricole autour du caractère concret des spécialités typiques locales et aux produits sains de la saison, après les folies excessives des fruits
et des légumes provenant de tous les coins du monde, combles de coûts et de “pollution globale” dus au transport. Les foires du genre, conçues avec fantaisie et avec différentes organisations créatives, se réfèrent au moins à deux moments fondamentaux. L’un est en effet la fête du battage où l’on se retrouve sur le champ pour moissonner et battre à la main avec la faux ou avec la fantastique redécouverte de tracteurs et de machines des premières décennies du XXème siècle, que les propriétaires gardent bien huilés et reluisants, souvent protagonistes de défilés bruyants et applaudis. L’autre est le contour de vêtements des paysans de jadis, des outils et de la reconstruction de scénarios de l’époque, à caractère folkloriste et représentant une autre veine de la recherche historique et culturelle des territoires. Parmi beaucoup d’exemples, deux dans la Vénétie sont de grande valeur pour les études et le succès du public : les Arti per via de Bassano del Grappa, un groupe qui synthétise un répertoire de vieux métiers et coutumes, qui a été récemment applaudi dans une tournée australienne, et les Angoli rustici de Romano d’Ezzelino, une manifestation de grand succès attirant des milliers de visitateurs et organisée par le comité Siriola. Les personnes âgées se rappellent des bons
Laverda S.p.A. via F. Laverda, 15/17 - 36042 Breganze [VI] Italia t. +39.0445.385311 f. +39.0445.873355 info@laverdaworld.com www.laverdaworld.com
vieux temps et les jeunes ont l’occasion d’étudier un monde avec une histoire assez proche de la leur mais dont ils connaissent peu de chose. Et les communautés se retrouvent en abattant les barrières du travail et des frénésies du rythme de vie moderne, avec tranquillité dans l’ambiance populaire de la maison, entre un sourire et une causette. Et un nouveau type d’économie agricole et alimentaire, liée au caractère sain des produits, se fraie un chemin.
Deux machines d’époque Laverda en action au cours des manifestations populaires. Ci-dessus, une ancienne batteuse de la fin du XIXème siècle. Ci-dessous : moissonnage du blé à Sandrigo (VI) avec une faucheuse tractée 48A des années ‘30.
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