B4g memoire

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Table des matières

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Introduction Apres des études m’ayant conduit au BTS de comptabilité gestion j’ai travaillé pendant 26 ans en entreprise en tant que chef comptable puis Adjoint du PDG. En parallèle à mon travail une passion s’est révélée à moi, La peinture. A l’âge de 45 ans j’ai donc décidé d’acheter le matériel et le soir après ma journée de travail, j’ai commencé à peindre en autodidacte. J’ai montré mes premières créations à ma famille et à mes amis et j’ai obtenu des réactions très positives et beaucoup d’encouragement. Très vite j’ai été amené à exposer mes créations au cours d’expositions diverses et variées, comme au Grand Marché d’Art contemporain de la Bastille, à l’Ambassade d’Ukraine … etc la dernière en date s’est tenue à Roissy en Brie fin 2014, à cette occasion, j’ai reçu des mains du maire le 2em prix de peinture pour mon tableau intitulé « La Mer » (Photo page de gauche). Ce prix m’a encouragé à poursuivre cette passion. Je n’ai toutefois pas négligé ma carrière dans la gestion et le management d’entreprise puisque je passe actuellement un Diplôme Universitaire d’adjoint directeur PME PMI à l’université de Nanterre. Au cours de mon parcours artistique j’ai eu l’occasion de tenir bon nombre de stands en divers lieux et par tous les temps, cela m’a permis d’acquérir une solide expérience dans la gestion du planning des expositions, je me suis fait bon nombres de relations avec des directeurs de galerie, j’ai aussi pu affiner ma gestion de la négociation avec les clients. J’ai également été amené à côtoyer des organisateurs d’exposition mais aussi bon nombre de directeurs de galeries avec lesquels j’ai noué souvent des liens d’amitié. Ces liens d’amitié mon permis de tenir durant tout l’été 2014 la galerie LYNDA FARREL situé à Paris au Trocadéro. Une expérience que j’ai trouvée extraordinaire. C’est à cette période que l’idée de créer un nouveau genre de galerie d’art. Assis à mon bureau, entouré d’œuvres de sculpteurs et de peintres de talent, je regardais les passants. Parfois, certains jetaient un coup œil furtif, d’autres osaient même s’arrêter et regarder à travers la vitrine, mais très peu entraient dans cet antre de l’art et du silence. La question que je me suis posée c’est pourquoi ? Pourquoi les gens ont-ils peur d’entrer ? Est-ce le lieu qui est trop austère pour eux ? Redoutent-ils de se retrouver dans un monde qu’ils ne connaissent pas ? Ou peut-être ont-ils peur de se faire prendre à parti par un commercial qui va tenter de leur vendre une œuvre coute que coute, en les prenant de haut ? Les personnes avec des enfants pensent que les enfants vont s’ennuyer dans une galerie d’art, l’ambiance y est silencieuse et peu propice à l’amusement. il y a certainement un peu de tout cela réuni. Peut-être 2


faudrait-il créer un lieu plus moderne ? Tourné vers les nouvelles technologies ? Un lieu où les gens prendraient plaisir à venir sans avoir peur d’être« alpagué » par un vendeur quelconque qui les regarderait de haut s’ils ne désirent pas acheter d’œuvre. Oui mais où en est le marché de l’art de nos jours ? Quels sont les problématiques de l’ouverture d’une telle galerie ? Où s’implanter ? Comment attirer les créateurs ?

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Avec la crise est-ce que ce projet est viable ? Quels sont les outils à ma disposition pour analyser la situation et concevoir cette Galerie Digitale ? Toutes ces questions tournent et retournent dans ma tête. Au début de ce mémoire je vais remonter aux origines de l’Art. Je vais analyser les raisons qui ont poussées les hommes à utiliser l’Art comme moyen de communication ? Pourquoi l’art rejoint le divin ? Mais aussi pourquoi un être humain est capable de payer une œuvre, une fortune ? Tout au long de ce mémoire nous allons traverser les âges et survoler les époques afin de parvenir jusqu’à nos jour au projet d’ouverture d’une galerie d’art d’un nouveau genre. Une Galerie Digitale et conviviale. Nous allons commencer ce grand voyage par le début, et le début c’était il y a très très longtemps.

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Chapitre 1 : L’Art vaste sujet A - Définition : Qu’est-ce que l’ART ? Le mot Art vient du latin ars, « art, habileté, manière, métier ». Les mots français qui en sont issus se reconnaissent à leur radical - art-. L’art est avant tout un langage Parole de la forme, de la matière et de la couleur. Pour en raconter l'histoire il est impossible et même inutile de rechercher la première œuvre. Cela reviendrait à enfermer l'Art dans le carcan trop étroit de la définition. Langage, il l'est à part entière : décoratif, narratif, politique, expression d’un sentiment, que cela soit volontaire ou non, il a depuis toujours été le reflet des mœurs et des sentiments d’une époque ou d’une civilisation. Le changement social s’est traduit essentiellement par l’évolution technique et idéologique du système de représentation. Devenu, avec le temps, une science au niveau théorique aussi bien que pratique, l’image s’est dirigée dans de multiples directions, celles que l’artiste a décidé d’explorer. La notion d’art englobe un vaste ensemble de points de vue : que l’on cherche à idéaliser pour rendre beau ou au contraire à déranger pour exprimer des sentiments liés à la peur ou à l’angoisse, la représentation picturale a su s’adapter à la pensée humaine dans toute sa diversité et sa complexité. L’art est anarchiste car il s’est toujours créé des règles afin de mieux pouvoir s’en libérer. C’est d’ailleurs la raison de sa perpétuelle évolution, de son changement, en douceur ou avec violence. La société contemporaine, devenue société de consommation, a fait naître de l’Art, l’art appliqué. De l’artiste est né le graphiste, du dessinateur l’illustrateur. Leur travail est parallèle mais l’influence est réciproque et va quelquefois jusqu’à la fusion des genres. Les moyens modernes liés au numérique n’ont fait que rebondir sur un débat artistique dont l’expression n’est pas prêt de trouver un terme.

L’art est une création d’objets ou de mises en scène spécifiques destinés à produire chez l’homme un état de sensibilité et d’éveil plus ou moins lié au plaisir esthétique. 6


Selon Wikipédia l’art est une activité exclusivement humaine. Le produit de cette activité ou l'idée que l'on s'en fait s'adressant délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à l'intellect. En Europe, depuis la fin du XVIIIe siècle, ce terme recouvre principalement les produits dits des « beaux-arts » tels que la sculpture, la peinture, l'architecture, les arts graphiques, et aussi la musique, la danse, la poésie et la littérature. On y ajoute depuis, parmi d'autres, le cinéma, le théâtre, la photographie, la bande dessinée, la télévision, le jeu vidéo, voire l'art numérique ou la mode. Devant une telle multitude de domaine j’ai pris le parti de ne parler que de la peinture et un peut aussi de la sculpture. La peinture est née il y a 30 Millions d’années. les hommes du Paléolithique ne disposaient que de poudre de charbon, de craie, de peroxyde de fer pulvérisé, d'ocre. Ils avaient que des mortiers pour les pulvériser, en améliorant les techniques et en utilisant les couleurs l’homme à perfectionner son art il a cherché à imiter ce qu’il voyait, les artistes cherchent d’abord à représenter des animaux puis des scènes de chasse. Ces représentations étaient censées aider les hominidés dans leur recherche de nourriture. En attribuant aux images un pouvoir surnaturel, les hommes préhistoriques pouvaient ainsi exorciser les démons, et se "garantir" une chasse fructueuse.

Par la suite les chamans ont utilisé ces peintures dans leurs rites afin de donner un sens surnaturel aux évènements. Il a éprouvé la nécessité de mettre en image l’idée subjective, de l’invisible.

Dans les autres

domaines de l’art, les objets

ont d’abord eu pour

vocation d’être utiles, par

exemple un arc devait être

solide et tirer loin, par la suite

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Les hommes ont également senti le besoin de faire en sorte que ces objets soient également esthétiques.

La découverte des notions d’infiniment grand et d’infiniment petit imposera au peintre le problème de représenter une réalité que l’on sait mais aussi celle que l’on ne voit pas, l’abstrait. Si l’on considère que l’art est né avec l'homme il y a plus d’un million d’années, l’abstraction, elle, n’a que 100 ans. Les deux systèmes de représentation, figuration et abstraction, sont divisés en styles que l’on n'utilisera pas pour emprisonner l’œuvre dans une classification mais simplement pour aider à mieux comprendre l’évolution de ce langage qu’est l’image fabriquée, fragment de l'histoire des civilisations : l'histoire de l'art.

« Welcom to mars”-Acrylique-73x60-LB

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B - L’histoire de l’art : Pour bien comprendre l’origine de l’art je vous propose de me suivre au fond de la grotte de Baume-Latrone dans le Gard, froide mais pleine de vie c’était le lieu d’habitation de nos ancêtres homo sapiens en30 000 avant JC. Lors des longues soirées d’hiver assis autour du feu les anciens ressassaient les histoires du passé. Au début ça n’était peut-être que pour passer le temps, mais ces histoires avaient aussi un autre but et peut être que nos ancêtres n’en ont pas eu conscience au début. Cet autre but c’était la transmission orale du savoir, elle contribuait à l’enseignement du savoir des anciens. Cette transmission était vitale pour eux et pour la survie de notre espèce. Quelle a dû être leur surprise lorsque le premier homme s’est mis à tracer des traits et des courbes sur les parois abruptes de la grotte ? Est-ce de la magie ? Un sortilège ? Qui fait que ces dessins traversent les âges alors qu’eux ne vivent pas plus de 30 ans pour les plus chanceux ?! Ne pourrais-t-on pas se servir de cette magie pour enseigner ? Dans les grottes de nos ancêtres, les premiers artistes se sont servis du dessin pour communiquer leur savoir à travers les âges.

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Les peintures murales représentaient alors le plus souvent, des scènes de chasses ou des animaux sauvages. Le bestiaire varie selon les régions et selon les époques : toutefois, on trouve en majorité de grands herbivores (chevaux, bisons, aurochs), comme dans la grotte de Lascaux. D'autres espèces sont plus rarement représentées, parfois avec de fortes dominantes géographiques ou chronologiques : lions et rhinocéros dans la grotte Chauvet, en Ardèche, biches dans les grottes de la région des Cantabres en Espagne ou mammouths à Rouffignac, en Dordogne. Il arrive aussi que soient représentés des animaux indéterminables ou « fantastiques » : une figure de de la salle des taureaux de Lascaux est parfois qualifiée de « licorne ». Parmi les premières recherches esthétiques, à partir du Paléolithique inférieur, on note l'utilisation de certains colorants comme l'ocre, ou encore de pierres remarquables telles que le jaspe ou l'obsidienne. Mais ce n'est qu'à la fin du Paléolithique moyen qu'apparaissent, sur des os ou des pierres, les premières incisions dépourvues de tout rôle fonctionnel.

Bloc d'ocre avec incisions géométriques gravées, Blombos (Afrique du Sud), 75 à 80 000 années BP.

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Toutefois, l'art préhistorique ne prend une véritable ampleur qu'à partir du Paléolithique supérieur : il est alors très diversifié, aussi bien dans ses thématiques, ses techniques que ses supports.

Par la suite l’homme à ressentis le besoin de laisser une trace de son passage aux générations futures.

Et très vite ces peintures venues d’un autre temps sont venues alimenter les croyances et les mythes grâce auxquels les chamans invoquaient les dieux afin de favoriser la chasse.

_____________ du trait à l’art ou l’art du trait.

Par la suite la sédentarisation et surtout la naissance de l’écriture ont accéléré le processus de création artistique. Des égyptiens avec leurs hiéroglyphes aux chefs d’œuvres de la chine ancienne aux alentours de 3000 av JC. La Chine connait son premier âge d’or au 2em siècle av JC sous la dynastie Shang.

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Préservé de toute influence étrangère pendant près de 4000 ans, l’art chinois développe un style qui lui est propre. Celui-ci fait preuve d’un grand raffinement, notamment dans la fabrication de vaisselle en bronze et d’objets laqués et dans le travail de la soie. La découverte de milliers de soldats et de chevaux en terre cuite dans le tombeau du premier empereur Qin en est un exemple le plus spectaculaire.

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I - Les différents courants artistiques :

Même si tous les artistes ne se sont pas toujours exprimés conformément aux canons des mouvements picturaux de leur époque, la notion de “courant”, à prendre avec précaution et avec distance, permet de regrouper d’une manière schématique les différents langages visuels à travers leurs époques et de distinguer d’une manière générale, les grandes étapes de l’histoire de la peinture.

Renaissance : art influencé par les sciences et l’architecture, qui valorise la grandeur de l’homme, à la recherche de la vérité des corps (proportions, pose, couleur de peau) et du beau. ► Leonard de Vinci veut peindre la dimension psychologique de ses personnages. Symbole de génie, il définira les proportions idéales pour représenter un corps humain.

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La Joconde, Leonard de Vinci

Baroque : art de la mise en scène par l’éblouissement des sens. On observe l’exubérance des courbes, les jeux de regards, et les draperies, qui expriment la grandeur du pouvoir royal. ► Rubens fut un artiste de renom. Il a réalisé des grands projets religieux, des peintures mythologiques, et historiques. Il incarne le primat de la couleur dans l’histoire de l’art européen du XVIIe siècle.

Trois Graces, Rubens

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Classicisme : développement des sujets nobles à la gloire de l’homme et de ses réalisations. Des règles précises régissent la représentation de la nature ainsi que l’idéal de beauté, inspiré de l’Antiquité. ► Poussin est à la recherche du bel idéal, intellectuel. La richesse de ses compositions et la beauté de ses expressions l’ont fait surnommer Le peintre des gens d’esprit.

Moïse sauvé des eaux, Poussin

Romantisme : mouvement qui laisse une grande part à l’imaginaire, aux rêves, à la sensibilité et l’originalité des artistes. On traite de sentiments profonds, de la passion à la mélancolie, en révolte contre l’ordre bourgeois. ► Géricault privilégie les thèmes de la vie quotidienne et les portent en faits héroïques. Il agit comme un journaliste intéressé par l’actualité et les faits-divers. Les sujets qu’il traite évoquent la souffrance et la mort.

Le radeau de la méduse, Géricault

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Réalisme : art qui s’intéresse au rendu objectif de la vie quotidienne dans toute sa simplicité. Les artistes rendent comptent des conditions de vie et de la misère sociale. ► Millet peint avec honnêteté la réalité de la vie des paysans. Souvent poétique, il glorifie l’esthétique de la paysannerie.

L'angelus, Millet

Impressionnisme : de jeunes artistes font du paysage leur thème principal et s’attachent à rendre compte de la moindre variation lumineuse grâce à la couleur. ► Monet étudiera toute sa vie les variations de temps et des couleurs associées, principalement autour du thème du jardin et de l’eau.

Les coquelicots, Monet

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Expressionnisme : mouvement qui fait place aux angoisses, à la misère et à la mort. Les œuvres, agressives et oppressantes, montrent un regard tragique fait des souffrances de la vie. ► Munch, artiste profondément pessimiste et dépressif, présente une œuvre baignée par les thèmes de l’érotisme, la solitude, l’angoisse, la mort et la souffrance.

Le cri, Munch

Symbolisme : les artistes s’adressent à l’imaginaire, non au regard. Le sujet de prédilection est la femme qui incarne l’idéal de beauté dans tous les domaines. ► Klimt s’attachera au thème de la femme fatale et puissance, dans une profusion de détails, ainsi que par l’utilisation de l’or aplatissant toute notion de volume ou de profondeur.

Le baiser, Klimt

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Fauvisme : véritable hymne à la couleur, elle est utilisée pure et ne se réfère plus à la réalité. Déclaration d’une vision heureuse du monde en toute simplicité, chargé de poésie. ► Matisse, chef de fil du mouvement, ne s’éloignera jamais de la couleur et ira jusqu’à la découper dans des papiers peints à la gouache.

La tristesse du Roi, Matisse

Cubisme : l’art et la manière de montrer un objet sous tous ses points de vue en même temps. La représentation des objets est fragmentée à l’image du mouvement de la vie moderne. ► Picasso, autre figure de génie, va toute sa vie explorer, remettre en cause, copier, créer, et ce, toujours au bon moment. Véritable visionnaire et boulimique de travail, tout l’inspire.

Les demoiselles d'Avignon, Picasso

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Futurisme : fait l’éloge du monde moderne, technologique, où les machines, les voitures ont une place prépondérante. On tente de représenter ce nouveau monde dynamique par un rythme saccadé, en mouvement. ► Boccioni est l’artiste emblématique du mouvement. Il cherche à matérialiser le déplacement des corps dans l’espace.

La rue entra dans la maison, Boccioni

Art abstrait : montre des formes qui ne font références en rien à la réalité, en totale rupture avec toute l’histoire de l’art, offrant à voir la peinture pour elle-même. ► Kandinsky, artiste et théoricien de l’art, il est fasciné par la couleur qu’il associe aux sons musicaux dans le but d’atteindre une profondeur spirituelle universelle.

Tableau avec l'arc noir, Kandinsky

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Dada : mouvement qui tente d’abolir le concept du beau en mettant en avant un monde vide de sens. Tout peut devenir art si l’artiste le décide, utilisant la révolte ou la dérision. ► Duchamp s’amuse à détourner des images ou objets du quotidien pour en faire de l’art. Il cessera de peindre pour créer ses fameux ready-mades.

Sonate, Duchamp

Surréalisme : souhaite exprimer le fonctionnement réel de la pensée en repoussant le contrôle de la raison et accepter des associations d’éléments de rêve, d’inconscient et de réalité. ► Magritte joue du décalage entre l’objet représenté et son rapport avec la réalité. L’humour permanent enlève tout sérieux, jouant des images et des mots.

Le fils de l'homme, Magritte

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Pop Art : dénonce les codes de la société de consommation au travers d’une esthétique nouvelle, simplifiée et ultra colorée, représentative de l’ère industrielle. ► Warhol se fait connaître au travers de sa désormais célèbre utilisation de la technique de sérigraphie ainsi que par la force des images dans l’imaginaire collectif.

Marylin Monroe, Warhol

Minimal Art : réduction à l’extrême des formes, des couleurs et du sujet. La construction des œuvres se résume à quelques lignes et couleurs, souvent vives, faisant émerger une lumière intérieure. ► Franck Stella peint de larges bandes colorées appliquées en aplats. La toile suit la forme des bandes, souvent en forme d’arc de cercle.

Agbatana II, Stella

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Source : http://www.aporteedart.fr/blog/peinture/les-principaux-courants-en-peinture#sthash.JvioqDuA.dpuf

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C - L’Art de nos jours Le formatage des regards a entrainé une banalisation de l’art, toutes les images se ressemblent, l’invasion de l’image (télévision, photo, internet) à nivelé toutes les formes d’art. La peinture n’est pas une image comme les autres, de par sa matière elle est plus qu’une image. Le paradoxe est que lorsqu’un peintre veut participer à une exposition il doit montrer des photos ou les coordonnées de son site internet. Ainsi la peinture est le plus souvent jugée d’après une image que d’après le tableau « reel ». I - Le Marché de l’Art Le marché de l’Art en 2014 : +26% de CA Ce rapport annuel est cette année, réalisé par Artprice et AMMA (Art Market Monitor of Artron) le Marché de l’Art qui, rappelons-le, au regard de l’économie, l’économétrie et la sociologie, n’a à peine que trente ans. Ce rapport indique clairement que l’art a le vent en poupe de nos jours, en progression de plus de 300% en une décennie. Cette croissance repose en grande partie sur celle du marché chinois, porté par son économie, ainsi que sur l’intensification du segment haut de gamme en Occident. Le nombre d’œuvres vendues dans le monde reste quant à lui relativement stable par rapport à l’année 2013 : 505 000 adjudications. Concernant le taux d’invendus il reste parfaitement stable depuis 4 ans à 37% en Occident et à 54% en Chine, ce marqueur démontrant l’absence de spéculation. Source : http://fr.artprice.com/artmarketinsight/1087/Le+rapport+du+March%25C3%25A9+de+l%25E2%2580%2599Art+2014

Biennales, foires, musées, galeries... Aujourd’hui les lieux de l'art contemporain aujourd'hui sont nombreux. Les foires sont devenues le rendez-vous incontournable des amateurs d'art. Selon le magazine The Art Newspaper, elles étaient trois en 1970 (Cologne, Bâle, Bruxelles), 36 en 2000 et elles ne sont pas moins de 288 en 2013 ! Si Art Basel, en Suisse, reste de l'avis général la meilleure, de nouvelles fleurissent chaque saison sur la planète. Les galeries, les plus puissantes, se prêtent au jeu, conscientes que les nouveaux clients apprécient ces grandes fêtes. 25


Les grandes galeries implantées à l'international, telles que Gagosian, White Cube ou Perrotin, se porte bien." Par son intermédiaire sont vendues les œuvres des artistes les plus recherchés du moment, et il résiste d'autant mieux à la crise qu'il attire les nouveaux collectionneurs richissimes. Pour preuve Sotheby’s vient d’enregistrer le 10 février 2015 une nouvelle vente record. Après avoir récolté 186,4 millions de livres, près de 250 millions d’euros, le 3 février avec les tableaux impressionnistes et modernes, la maison a engrangé 122,9 millions de livres (165,4 millions d’euros) mardi soir avec les contemporains. Son plus gros succès dans le domaine en Europe. A force d'entendre les chiffres astronomiques de quelques ventes retentissantes, on pourrait croire que l'art contemporain n'est plus destiné qu'aux milliardaires de la planète (certes de plus en plus nombreux, mais ne formant, somme toute, qu'un petit club). Ce serait oublier qu'il existe un marché parallèle, moins prestigieux et tapageur, où circulent des œuvres à prix raisonnables. "C'est le moment d'acheter du bon art pour pas cher. On est en train de redécouvrir plein d'artistes des années 1960-1970, des mouvements comme l'art cinétique plaisent à nouveau. Les grands musées leur consacrent des expositions, c'est un signe. S'éloigner des modes, s'intéresser à des artistes dont le travail est suivi par des galeries sérieuses. Surtout, choisir ce qu'on aime intimement. Source :http://www.lexpress.fr/culture/art/6-questions-sur-l-art-contemporain-aujourd-hui_1244636.html

II - Qu’est-ce qu’une Bonne peinture ? Une bonne peinture doit nous attirer et nous fasciner afin de nous mettre nousmêmes spectateur en état de sublimation, d’imagination et de création. Devant une peinture nous ne devons pas rester à la surface. Si nous ne prenons pas le temps de regarder, nous satisfaisons simplement un plaisir de « lèche vitrine ». C’est le spectateur qui devant un tableau en faisant appel à sa mémoire émotionnelle, inconsciente, va se retrouver en situation de rêve éveillé en entrant en empathie avec les traces laissées par l’artiste et la gestuelle humaine. Il devient acteur imaginant et matérialisant sont passé émotionnel en le recréant, « c’est le spectateur qui fait le tableau » disait Mr Marcel Duchamp mais à condition que l’artiste propose une œuvre réalisée dans les conditions de sensibilité de d’inconscience atteintes dans l’action, et non suite à des intentions perfectionnistes. 26


III- Comment évaluer la cote d’un artiste? Le prix d'une œuvre se calcule selon la renommée de son auteur, la place qu'elle occupe dans la carrière de l'artiste et dans l'histoire de l'art, son pedigree, son état général et, bien sûr, sa rareté." Depuis la vente du Cri, de Munch, l'an dernier à 112 millions de dollars, on sait à quel point les milliardaires sont prêts à toutes les folies pour obtenir leurs "trophées".

Cri, de Munch

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IV - L'art en ligne Le magasine ECOMMERCE de décembre 2014 a consacré un article complet sur le marché de l’art Digital et l’avenir de ce marché sur la toile. En introduction cet article dit ceci « Microcosme inaccessible pour le quidam, le marché de l'art représente une opportunité pour de nombreux acteurs du Web marchand. Indiscutable, l'offensive du digital sur cet univers empreint de traditions soulève de nombreux questionnements et laisse peu de place à l'approximation. Décryptage » Confidentiel, discret, intriguant, voire fascinant, le secteur de l'art, difficile à appréhender, peut, aujourd'hui encore, être marqué du sceau du mystère et de l'élitisme. Imprégné de tradition, il ne peut plus échapper à la modernité, Internet s'invitant désormais à la table des négociations.

Deux mondes que tout oppose a priori flirtent désormais ouvertement grâce à des initiatives comme le Google Art Project. Cette plateforme, lancée en 2011, présente plus de 46 000 œuvres provenant de 230 musées et collections à travers le globe. En France, l'impulsion du digital est arrivée très tôt. Et c'est Artprice, spécialiste de l'information en ligne sur le marché de l'art, entré en Bourse en 2000, qui fait autorité. Le site est une banque de données internationale, avec 27 millions d'adjudications détaillées, plus de 500 000 artistes référencés et des informations sur leurs œuvres, leur cote, leur signature, etc. Aujourd'hui, les sites marchands ayant fait le choix du créneau de l'art se multiplient eux aussi, en France comme à l'étranger, États-Unis en tête. Deux mondes que tout oppose a priori flirtent désormais ouvertement grâce à des initiatives comme le Google Art Project. Cette plateforme, lancée en 2011, présente plus de 46 000 œuvres provenant de 230 musées et collections à travers le globe. En France, l'impulsion du digital est arrivée très tôt. Et c'est Artprice, spécialiste de l'information en ligne sur le marché de l'art, entré en Bourse en 2000, qui fait autorité. Le site est une banque de données internationale, avec 27 millions d'adjudications détaillées, plus de 500 000 artistes référencés et des informations sur leurs œuvres, leur cote, leur signature, etc. Aujourd'hui, les sites marchands ayant fait le choix du créneau de l'art se multiplient eux aussi, en France comme à l'étranger, États-Unis en tête. Dollars en 2017. " Soit 1,5 milliard d'euros. Une somme colossale, pouvant témoigner, sinon d'une demande, d'un intérêt croissant des internautes pour ce secteur... 28


Si le marché de l'art en ligne présente un potentiel de croissance significatif, est-ce suffisant pour en déduire qu'il a un bel avenir devant lui ? Et surtout, les férus d'art sont-ils prêts à acheter sur le Web ? À en croire les résultats d'une étude Hiscox de juin 2013, cela ne fait aucun doute.

Parmi les collectionneurs dont le budget annuel en achat d'œuvres d'art dépasse 75 000 euros, 63 % ont déjà eu recours à un site internet pour l'acquisition d'une œuvre, sur simple description. C'est-à-dire, sans avoir physiquement vu l'objet. Une folie ? Les avis des professionnels du secteur sont contradictoires sur la question. Acquérir une œuvre ne se résume pas à l'objet en lui-même, l'acheteur accorde de l'importance à l'artiste et au discours qu'il tient autour de son travail.Parvenir à recréer ce lien expérientiel sur un site n'est pas une mince affaire. "D'autres se montrent plus optimistes, à condition de ne pas se tromper de segment de marché. C'est notamment le cas de Gauthier de Vanssay, fondateur du site Expertissim, spécialisé dans l'achat et la vente d'œuvres d'arts expertisées. "Il y a le segment du très haut de gamme, dominé par Sotheby's, Christie's ou encore Drouot, le très bas de gamme, avec des acteurs comme eBay ou Le Bon Coin et, au milieu, le marché intermédiaire, sur lequel les prix varient entre 300 et 15 000 euros. Ils représentent 80 % des transactions et 20 % de la valeur. S'il y a un avenir à l'art en ligne, c'est là qu'il se trouve, et c'est là qu'il faut viser." Un segment qui, pour l'heure, se trouve entre les mains des antiquaires, des galeries d'art ou encore des commissaires-priseurs, dans le cas des ventes aux enchères. Mais, sur le Web, les sites marchands spécialisés sur ce segment de marché se multiplient, chacun avec sa propre recette. 29


Vendre des œuvres d'art sur le Web ne représente pas tout à fait le même challenge que vendre des chaussures, bien que cela soit déjà ambitieux lorsque c'est fait avec le plus grand soin. La notion de confiance, capitale dans l'e-commerce, le serait encore davantage lorsqu'il s'agit d'objets d'art. La digitalisation du marché de l'art concerne toute forme de transaction et ne laisse évidemment pas de côté le cercle très fermé des ventes aux enchères d'œuvres et objets d'art. Selon le Conseil des Ventes, l'autorité française de régulation des ventes aux enchères publiques, elles sont en plein essor sur le Net : plus de 373 millions d'euros en France en 2012, soit 15 % du montant total des adjudications, dont 300 millions pour les ventes totalement dématérialisées. Précision, 85 % de ce montant est réalisé par les ventes de véhicules d'occasion et de matériel industriel. Cela signifie que s'agissant des œuvres d'art, la part des ventes globales est encore faible. Source : http://www.ecommercemag.fr/Thematique/strategies-omni-canal-1009/Dossiers/marche-art-voie-digitalisation-233018/sommaire.htm

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Chapitre 2 : Problématiques concernant l’ouverture de la galerie d’Art B4G

A - Business Model I – Description du Projet : La Galerie B4G sera résolument tournée vers le 21em siècle. L’idée est de dépoussiérer la Galerie d’art tel qu’on l’entend. Combien d’entre nous ont hésité à entrer dans une galerie d’art à cause de son aspect peu accueillant ? L’objectif de B4G est d’inciter le maximum de monde à passer le pas et entrer, afin qu’ils puissent se rendre compte de la beauté des œuvres exposées et qu’ils puissent s’apercevoir que parfois certaines œuvres ne sont pas si chères que cela. Pour arriver à cet objectif il faut créer un espace convivial et plein de vie. La présentation d’œuvres ne sera pas la seule attraction de la galerie. B4G proposera un espace salon de thé dans lequel les gens pourront s’assoir et discuter tranquillement, le tout dans une ambiance musicale Lounge Cet activité sera elle aussi source de profit pour la galerie. B4G fera aussi entrer le modernisme dans la galerie : * Un iPad intégré au mur sous chaque tableau fournira des explications sur l’œuvre elle-même, mais aussi proposera la biographie de l’artiste et un lien vers son site internet. Via cet iPad les visiteurs auront la possibilité de consulter toutes les autres œuvres de l’artiste ainsi que les prix, ils pourront également commander en direct via leur carte bancaire ou tout autre système de paiement rapide et sécurisé, sans avoir à faire appel à qui que ce soit dans la galerie.

* Ces écrans proposerons également des applications ludiques pour les enfants afin qu’ils ne s’ennuient pas dans la galerie pendant que leur parents regardent les œuvres ou prennent un thé.

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* Une musique personnalisée sera diffusée avec un casque aux abords de chaque œuvre afin de faire pénétrer le visiteur dans l’univers de l’artiste.

Une fois par mois un vernissage donnera lieu à des échanges avec les artistes autours d’une bouteille de champagne et de petits fours. Ces échanges construiront la relation artiste/clients facilitant ainsi le désir d’achat. B4G proposera un lieu convivial et design ou les gens prendront plaisir à venir boire un verre et contempler des œuvres uniques, l’objectif de toutes ses démarches étant d’inciter l’acte d’achat. La Galerie exposera bien entendu toutes sortes d’artistes, des peintres mais aussi des sculpteurs, des photographes etc … Nous privilégierons les Artistes reconnus afin d’optimiser au maximum la galerie et pouvoir ainsi dégager un plus gros chiffre d’affaire. Un ratio sera mis en place, il consistera à diviser le prix moyen des œuvres exposées par le temps d’exposition. Par exemple un artiste qui vend en moyenne des œuvres 2500 Eur et que nous exposerons 5 jours aura un « taux d’accrochage »de 71,42 (2500 :35h). Les artistes qui auront un taux inférieur à 40 ne seront pas retenus. Pour un artiste qui vends en moyenne ses œuvres aux alentours de 4000 eur l’objectif de chiffre d’affaires de la première année sera réalisée à condition de vendre seulement 3 œuvres dans le mois ! A l’endroit ou B4G sera implanté nul doute que cet objectif sera largement dépassé. Mais il est préférable de rester prudent et de tabler sur un volume de vente minimum. Tout l’enjeu est de faire venir les clients fortunés. Une base de données avec les clients fortunés de Paris et sa région, de France et de Monde sera constituée afin de les inviter à nos expositions. il existe à la vente des listing de clients disposant de revenus confortables. Les clients que nous « chasserons » également se sera les entreprises. Car avec la défiscalisation sur l’achat d’œuvres d’art celles-ci pourraient être très fortement intéressées par l’achat d’œuvres. Tout le travail consistera à contacter la personne en charge dans l’entreprise pour réaliser cet investissement et lui expliquer l’intérêt de la démarche. Faire venir les clients n’est pas suffisant il faut également faire venir les artistes reconnus et qui produisent un travail de qualité afin de séduire nos clients. Pour cela B4G innovera, nous irons « dénicher » les artistes, chez eux, par exemple : 32


Dans leurs ateliers : il faudra trouver les ateliers des peintres et prendre rendez-vous avec eux afin qu’ils nous présentent leur travail, leur curriculum vitae indiquant toutes les expositions auquel il ou elle a participé. Ainsi nous nouerons le dialogue et nous leurs proposerons le cas échéant une exposition dans notre galerie si le taux d’accrochage est conforme à nos exigences. Dans les expositions de ville : pratiquement toutes les villes organisent des expositions une à deux fois l’an. Au cours de ces manifestations se côtoient artistes amateurs et confirmé, c’est une bonne occasion pour rencontrer les artistes et leurs proposer nos services. Dans les salons et foires : ce sont des lieux ou les artiste exposent et sont présents tout au moins pendant les vernissages. Le but étant de trouver des artistes qui présenteraient des œuvres susceptibles d’intéresser nos clients.

II - Les différentes sources de financement a - Les apports en fonds propres : ils se subdivisent en deux catégories : - Les apports en capital : ce sont des fonds provenant des associés qui permettent de financer le démarrage de l’activité. Ces fonds sont bloqués dans l’entreprise. Ils peuvent être versés en numéraire ou en nature. -

Les apports en comptes courant : ils s’apparentent à un prêt qui est non seulement remboursable mais porteur d’intérêts. Ils n’ont pas vocation à rester longtemps dans les comptes ils sont assimilables à des quazi-fonds propres. 33


-

Le love money : cette pratique permet aux proches de s’investir dans le projet ceux-ci bénéficierons d’exonérations d’impôts prévus par la loi.

b – Le financement public : Ces aides peuvent être octroyées avant la création. -

Bpi France alloue des prêts compris entre 2000 et 7000 eur pour la création d’entreprise. Il s’agit d’un prêt sans garantie ni caution personnelle qui intervient en complément d’un prêt bancaire. L’entreprise doit être crée depuis moins de 3 ans et ne doit pas avoir bénéficié d’un autre financement.

-

Les aides régionales : certaines régions accordent des primes à la création d’entreprise (PRCE).

-

PM’up : c’est un concours visant à détecter les projets innovants et qui octroye aux lauréats des aides pour le lancement de l’activité.

-

L’ACCRE : Cette aide est destinée aux demandeurs d’emplois souhaitant créer leur entreprise, elle consiste en une exonération de cotisations sociales permettant le maintien, pour une durée déterminée, de certains minima sociaux.

-

L’ ARCE : Depuis janvier 2006, les demandeurs d'emploi créant ou reprenant une entreprise peuvent recevoir une partie de leurs allocations chômage sous forme de capital, plutôt qu'en versements mensualisés. Le montant de l'aide correspond à 50% des allocations nettes (après prélèvements des retenues sociales) qui restent à la date du début de l’activité.

c – L’emprunt bancaire : Les banques peuvent accorder des prêts afin de financer le projet, il faudra cependant présenter certaines garanties, notamment disposer de fonds propres suffisants (en pratique au minimum égal à 50% des sommes empruntées).

d – Le Crédit-Bail : Il sert à financer l’acquisition d’un bien professionnel, que ce soit du mobilier ou de l’immobilier. L’intérêt est qu’il n’y a pas besoin d’effectuer d’apport personnel l’acquéreur est locataire du bien il pourra l’acquérir réellement lorsque la location arrivera à échéance. L’inconvénient c’est qu’elle coute plus cher qu’un prêt bancaire traditionnel. e – Le Crowdfunding : C’est le financement du 21e siècle, une multitude de plateformes web s’est créé autour de cette mode. Le principe est le suivant, il s’agit de proposer aux particuliers ou aux professionnels de financer des projets. Les utilisateurs allouent les sommes qu’ils souhaitent aux concepteurs des 34


projets. En retour et s’ils le veulent ces derniers peuvent accorder une contrepartie. Aujourd’hui le crowdfunding représente une véritable solution de financement alternative. Nous pouvons retrouver les 21 sites web de crowdfunding en France sur : http://goo.gl/IWRtWm

f – Le Microcrédit : l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique) propose un microcrédit depuis plus de 25 ans à tous les porteur de projet qui ont vu leur financement refusée par un établissement bancaire. L'Adie peut vous proposer un plan de financement pouvant aller jusqu'à 10 000 euros. Le remboursement peut s’étaler sur 48 mois, de façon à permettre des échéances modérées et de rembourser le capital rapidement. Plus d’info sur : http://www.adie.org/decouvrir-ladie/notre-organisation g – Les Business Angels : Il s’agit d’investisseurs, personnes physiques qui investissent une partie de leur capital financier dans un projet innovant qui leur tiens à cœur. L’intérêt est que l’entreprise bénéficie de l’image véhiculée du business angel et ainsi permet à l’entrepreneur d’obtenir d’autres financements par la suite.

h – Les prêts d’honneur : C’est une aide financière attribué aux créateurs d’entreprise, par un jury, comprise entre 2000 et 50000 eur à taux zéro accordé si le demandeur n’a aucune garanties ni de caution personnelle. Plus d’info sur : http://www.reseau-entreprendre.org/financement-accompagnemententrepreneur/criteres-selection-createurs-repreneurs-_R_201_

B - OTP Gestion de Projet

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L’OTP fait ressortir la nécessité de faire « vivre » la galerie. Le Test du Marché permettra d’identifier les facteurs clés de succès et confirmera la nécessité d’ouvrir une telle galerie. Les sources de financements sont nombreuses bien entendu aucunes d’entre elles ne sera négligées et notamment de crowdfounding qui présente l’intérêt de mobiliser des fonds sans avoir à les rembourser. Il faudra dans ce cas prévoir des contreparties aux donneurs afin de les inciter à faire cette démarche. Nous traiterons plus en détail ce point dans la partie « moyens de financement » de ce mémoire. Le budget nécessaire à l’ouverture et à la mise en route de la galerie devra être défini de la manière la plus précise possible. Rencontrer les Artistes de talent lors de Salons ou Exposition et les exposer sera une partie à ne pas négliger, il faudra prévoir un contrat qui liera les parties pendant la durée de l’exposition.

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I – Faire vivre la Galerie Pour faire « vivre » une galerie il faut organiser fréquemment et régulièrement des manifestations qui attireront les gens, comme par exemple -

Des vernissages c’est un moment convivial qui ouvre une nouvelle exposition, elle a pour but d’annoncer au plus grand nombre le début de la présentation des œuvres d’un artiste dans une galerie. La galerie peut faire un communiqué de presse afin d’attirer les journalistes et ainsi obtenir une visibilité accrue.

Lors d’un vernissage on retrouve l’artiste et ses amis, mais aussi des personnes de sa famille, des personnes que l’artiste à invitées via son réseau de connaissances ou via les réseaux sociaux, le directeur de la galerie peut également posséder un portefeuille clients, ce portefeuille qu’il s’est constitué au fur et à mesure de son activité recense des amateurs d’art, des collectionneurs qui sont intéressés à participer à ce genre de manifestations et il y a également les gens de passage qui voyant de la lumière et du bruit s’arrêtent pour observer les œuvres.

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Il y à donc plusieurs personnes de milieu complètement différent qui se côtoient lors d’un vernissage. Ce mélange fait que les gens se rencontrent et discutent comme au bon vieux temps ou la télévision n’existait pas. Ces moments trop rares de nos jours sont des moments de partage d’œuvres d’art qu’un artiste à créées seuls au fond de son atelier. Pour certains artistes le passage de la solitude de la création à la foule lors des expositions n’est pas facile à supporter. Mais un artiste a besoin de vendre pour pouvoir continué à vivre de son art.

II - Test du Marché Nous avons identifié une dizaine de personnes connaissant bien le secteur d’activité et nous avons identifié 5 points essentiels : -

Les caractéristiques idéales du produit et du service,

-

Les autres facteurs clé du succès dans le domaine d’activité,

-

L’évolution prévisible de ces facteurs clés,

-

L’importance du marché potentiel,

- Les atouts et faiblesses des principaux concurrents sur chaque facteur clé.

Source : « la création d’entreprise » édition DUNOD

1) Les caractéristiques idéales du produit et du service : La difficulté dans l’art c’est qu’il n’existe pas de caractéristiques idéales pour une œuvre d’art. « Les gouts et les couleurs sont dans la nature » certaines personnes vont être plus sensible à l’art abstrait d’autres au figuratif, certains vont préférer les œuvres colorées alors que d’autres les œuvres plus sombres. La caractéristique idéale si on doit en trouver une serait que l’œuvre doit venir du cœur et cela se perçoit très bien lorsqu’on regarde une toile. Au niveau du service les caractéristiques idéales sont 38


La géolocalisation de la galerie est primordiale. En fonction de son lieu d’implantation elle pourra soit très bien fonctionner soit ne rien vendre du tout avec les mêmes artistes. Un bon conseil aux acheteurs : le commercial dans la galerie doit très bien connaitre l’artiste qu’il expose ainsi que son parcours artistique. Il doit pouvoir répondre à toutes les questions des futurs acquéreurs qui ne verront pas l’artiste en chair et en os. L’accueil doit être convivial et chaleureux. La galerie doit être bien éclairée afin de mettre les œuvres en évidence.

2) Les autres facteurs clé du succès dans le domaine d’activité : La Galerie sera installée à Paris de préférence dans un quartier regroupant les caractéristiques suivantes : -

Lieux de regroupement de nombreuses entreprises : Les entreprises sont également une cible privilégiée pour les galeries d’art. Du fait de la défiscalisation sur les achats d’œuvres d’art celles-ci ont tout intérêt à acquérir des œuvres. En effet une entreprise qui achète une œuvre d’art peut en déduire le prix de ses impôts (dans la limite de 5/000 de son CA).

Voici la démonstration : Une œuvre acheté 12 500 € donne la possibilité à l’’entreprise de déduire 1/5 de ce montant de son résultat imposable pendant 5 ans. La déduction maximale est, la première des 5 années de : 12 500 x 1/5 = 2 500€. Elle sera également de 2 500€ les quatre années suivantes. Source : https://lbpeintre.wordpress.com/2015/02/18/la-fiscalite-du-marche-de-lart/

Ce mécanisme est méconnu des entreprises, tout l’enjeu est de leur faire connaitre et leur permettre ainsi d’acquérir des œuvres chez B4G de préférence. Un travail d’information sera mené à ce sujet. L’idée est de téléphoner aux responsables d’entreprise afin de les sensibiliser sur ce point et les inciter à acheter. L’argument est que l’argent donné au fisc ne leur rapporte rien alors qu’une œuvre concours à l’image de marque de l’entreprise vis-à-vis des clients visiteurs et même des employés.

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Ainsi les axes de ventes seront définis comme suit :

-

Lieux de Visite pour les touristes étrangers : Les touristes sont friands d’œuvres d’art car en plus du reste l’œuvre sera un souvenir impérissable de leurs vacances. En général ceux-ci ne sont pas pressés et prennent le temps de flâner en galerie.

-

Le lieu devra avoir une image moderne, axée sur les nouvelles technologies : L’endroit où sera implantée la galerie définira le style des œuvres exposées, ainsi dans un espace moderne et design nous privilégierons les œuvres contemporaines et abstraites que ce soit en peinture et en sculpture.

-

Surface de vente minimum : La galerie devra comporter deux niveaux. Au rez-de-chaussée nous installerons l’espace de vente alors qu’au niveau -1 nous aurons le stock et l’espace de travail administratif.

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3) L’évolution prévisible de ces facteurs clés : 4) L’importance du marché potentiel :

5) Les atouts et faiblesses des principaux concurrents :

c - Les sources de financement Les sources de financements sont nombreuses bien entendu aucunes d’entre elles ne sera négligées et notamment de crowdfounding qui présente l’intérêt de mobiliser des fonds sans avoir à les rembourser. Il faudra dans ce cas prévoir des contreparties aux donneurs afin de les inciter à faire cette démarche. Nous traiterons plus en détail ce point dans la partie « moyens de financement » de ce mémoire.

d - Budget nécessaire Le budget nécessaire à l’ouverture et à la mise en route de la galerie devra être défini de la manière la plus précise possible, le tableau de financement à trois ans, le plan de trésorerie, les résultats prévisionnels, le Besoin en Fond de Roulement, le Seuil de rentabilité seront abordé dans la partie « Chapitre 3 - Viabilité du projet ».

e - Rencontrer les Artistes Le relationnel est une partie très importante, tant au niveau de la vente à la clientèle qu’au niveau de l’entente avec les artistes. Etant moi-même artiste peintre, je comprends d’autant mieux les besoins et les attentes de mes confrères. 41


Rencontrer les artistes lors d’expositions ou de salon fait partie intégrante du métier de galeriste. Cette partie est une partie très ludique mais la concentration reste de mise car l’objectif est de présenter B4G aux créateurs et leurs donner envie d’exposer leurs œuvres chez nous. Attirer les créateurs de renom contribuera à augmenter la renommée de la galerie. Une fois l’artiste intéressé nous lui présenterons un contrat dans lequel figurera certaines clauses de nous détaillerons ci-dessous.

i.

Aller rencontrer les créateurs dans les expositions

Mettre ici des photos d’expo et de salon

ii.

Attirer les créateurs

iii.

Le Contrat avec les créateurs

Mettre un exemple de contrat

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Chapitre 3 : Viabilité du projet A - Faisabilité financière I - Budget

Le budget doit couvrir les frais inhérents aux travaux nécessaires à l’aménagement de la galerie. Il sera nécessaire de peindre tous les murs en blanc, il faudra également installer un système d’éclairage performant et économe en électricité. Des spots à LED seront installés sur des rails au plafond. Le Mobilier résolument design donnera à cet endroit le ton général de B4G.

Ecran TV 3D

Bureau Style

Table Expo

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Fauteuil

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II - Résultats Prévisionnel

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III - Plan de Trésorerie

IV - Plan de Financement initial

Fonds de Roulement (FR) = Capitaux propres + cumul amortissement + Dettes à long terme – Immobilisations Fonds de Roulement (FR) = 203000 + 3000 + 15000 – 15000 = 206 000 BFR = Stocks + Créances Clients – Dettes Fournisseurs – Dettes Fiscales et Sociales BFR = – 1000

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V - Plan de Financement Ă 3 ans

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VI - Les réseaux d'accompagnement

Il existe de nombreux réseaux d’aide à la création d’entreprises, chacun pouvant avoir ses spécificités : conseil, aide au montage du projet, tutorat, accompagnement personnalisé avant et après le démarrage de votre activité, financement… Découvrez les principaux réseaux qui peuvent vous accompagner dans votre projet. Et pour vous guider sur le réseau le plus adapté à votre situation/besoin, consultez notre tableau de synthèse. Enfin, pour trouver l’antenne du réseau souhaité proche de chez vous, rendez-vous sur l'onglet "Trouver un réseau d'accompagnement"

ADIE (ASSOCIATION POUR LE DROIT À L'INITIATIVE ÉCONOMIQUE)

AGEFIPH (ASSOCIATION DE GESTION DES FONDS POUR L'INSERTION PROFESSIONNELLE DES PERSONNES HANDICAPÉES)

APCE (AGENCE POUR LA CRÉATION D'ENTREPRISES)

BGE

BPIFRANCE

FRANCE ACTIVE

INITIATIVE FRANCE

RÉSEAU ENTREPRENDRE

RETIS

SIAGI (SOCIÉTÉ DE CAUTION MUTUELLE DE L'ARTISANAT ET DES ACTIVITÉS DE PROXIMITÉ)

UNION DES COUVEUSES

B - Comment se démarquer de la concurrence I Les nouvelles technologies a - Store digital a-1 - Site Internet : a-2 - Ecrans connectés 49


Photos élé dans la galerie avec les écrans a-3 - Paiement sans contact Photos cbl sans contact

New Galerie a-4 - Coin Café, thé Photos coin café a-5 - Mobiliers design Photos mobiliers design

Conclusion Quels sont les modes de financement choisis I les Apports du dirigeant : a – Apports en Numéraire : – Fonds Propres : - Autres : b- Apports en Nature : - matériels : - Mobiliers : II – Les Apports en provenance de tiers : Le Microcrédit Le crowdfounding Les Banques

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Citations : É M ILE C HA RTIER , D IT A LAIN (Mortagne-au-Perche 1868-Le Vésinet 1951) En toute œuvre d'art, la pensée sort de l'œuvre, et jamais une œuvre ne sort d'une pensée. É M ILE C HA RTIER , D IT A LAIN (Mortagne-au-Perche 1868-Le Vésinet 1951) Le langage absolu se retrouve en tous les arts, qui, en ce sens, sont comme des énigmes, signifiant impérieusement et beaucoup sans qu'on puisse dire quoi. D IT A LAIN Tous les arts sont comme des miroirs où l'homme connaît et reconnaît quelque chose de lui-même qu'il ignorait.

É M ILE C HA RTIER ,

A NTON IN A RTA UD (Marseille 1896-Ivry-sur-Seine 1948) Nul n'a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l'enfer.

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Sources Internet : http://projetbabel.org/mots/index.php?p=art http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/art/5509/citation http://www.ecommercemag.fr/Thematique/strategies-omni-canal-1009/Dossiers/marche-art-voiedigitalisation-233018/sommaire.htm

Ouvrages : L’Histoire de la peinture - national géographique Entrer en Peinture Créative – Isabelle RUSCHER CAILLARD La CREATION D’ENTREPRISE – édition DUNOD

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