Vol VII, No 23, Port-Louis mardi 5 octobre 2010, 20 pages, Rs 5
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Angleterre La première carte de la vie sous-marine
LA LUMIÈRE EST VENUE DE
Un recensement de la vie sous-marine sans précédent et riche en surprises a été dévoilé à Londres : il confirme que des espèces sont en voie d'extinction, mais d'autres ont été découvertes ou redécouvertes, alors qu'on les croyait disparues depuis des millions d'années. Cette nomenclature, résultat de dix ans d'explorations, a mobilisé plus de 2 700 savants à travers le monde.
SOHINEE GHOSH
VEGAS MOTOR SHOW
SPECTACLE SURDIMENSIONNÉ
“ENSEIGNER, C'EST COMME CONSTRUIRE L'HUMANITÉ” : VINOD SEEGUM — P3 EN BREF
Les squatters de ValléePitot devront vider les lieux ASHWIN KANHYE Port-Louis, 4 octobre
Carburant - Le prix de l’essence reprend l’ascenseur Le mécontentement se lira sur le visage des automobilistes ce mardi matin. Et pour cause : la 42e réunion du comité de l’Automatic Pricing Mechanism, lundi soir, a revu à la hausse le prix de l’essence. Ainsi, le prix passe de Rs 42,65 à Rs 44,70, soit une augmentation de Rs 2,05 le gallon. Par contre, les prix du diesel et de l’huile lourde demeurent inchangés à Rs 35,50 et Rs 15,30 respectivement. En septembre, le prix de l’essence avait connu une baisse de Rs 3,45, passant de Rs 46,10 à Rs 42,65, tandis que celui du diesel avait augmenté par Re 1,50 passant de Rs 34 à Rs 35,50 le gallon alors que le prix de l’huile lourde demeurait inchangé. La valeur de base des dépenses encourues par la STC en ce qui concerne l’importation des produits pétroliers est d’environ une roupie par litre et la contribution à la Road Development Authority pour l’essence et le diesel s’élève à Re 1,85 et Re 1,75 respectivement. Le prix du transfert en ce qui concerne les dépenses d’opération et de marketing pour l’essence et le diesel est d’environ une roupie et la TVA de Rs 5 pour les deux produits pétroliers. Au mois d’août, le prix de l’essence avait enregistré une hausse de Rs 3,20 par gallon, passant de Rs 42,90 à Rs 46,10. Tandis que le prix du diesel avait chuté par Rs 2,75 passant de Rs 36,75 à Rs 34 et le prix de l’huile lourde avait passé de Rs 16,53 à 15,30.
Jundoosing et Douce entraîneurs nationaux Sanjeev Jundoosing et JeanClaude Douce ont été nommés respectivement à la tête des sélections masculine et féminine senior de volley-ball, a-t-on appris lundi soir. Le comité directeur de l’AMVB a ratifié les recommandations du comité indépendant à 22h45.—
LA ROUTE périphérique (“Ring Road”) commence à sortir de terre à Sorèze. Les premiers travaux ont déjà commencé. Mais le hic, c’est ce que va faire le gouvernement des squatters de Vallée-Pitot ! Il est impérieux que les quelque 80 familles qui habitent cette région soient délocalisées afin que le projet de route périphérique puisse avancer, selon un haut cadre de la Road Development Authority. Les squatters ont deux choix : soit être relogés dans une maison de la National Housing Development Company, soit être délocalisés et compensés. “En temps et lieu, le gouvernement doit faire bouger les squatters.” Le contrat pour les travaux de construction de la première phase de cette route entre Montebello et Guibies a été décroché par Rehm Grinaker Construction Co Ltd et Colas. Ce projet date de plusieurs années mais n’a pas été réalisé pour plusieurs raisons. Cette route reliera Sorèze à Roche-Bois en passant par Montebello, Bell-Village, Tranquebar et Vallée-Pitot. Au coût de Rs 1,3 Md, elle commence à Sorèze pour finir aux Guibies. Mais c’est le coût de la deuxième phase qui est le plus élevé et il sera assumé par un Public-Private Partnership. On avance même la somme de Rs 3,5 Md, vu qu’un tunnel devra
Les travaux dans la région de Montebello son visibles à partir de la Naionale I. être aménagé sous la montagne des Signaux pour déboucher à Tranquebar. Cette partie de la route sera construite sur le flanc de la montagne Le Pouce. Elle traversera Tranquebar, Vallée-Pitot et Plaine-Verte pour rejoindre la Nationale II, au rond-point du Quai D. Justement les squatters de Vallée-Pitot se
La rectrice Shanon Devi Bachoo (à dr.) et le PM Navin Ramgoolam.
“D’accord pour discuter d’une 2e République” JEAN-DENIS PERMAL Rivière-du-Rempart, 4 octobre
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“WE CAN sit and look at it together.” C’est ce qu’a déclaré, lundi, le Premier ministre Navin Ramgoolam, à Rivière-du-Rempart, après avoir appris que le Mouvement militant mauricien (MMM) est en faveur de la concrétisation du projet du gou-
vernement visant à instituer une seconde République pour mettre fin à la bureaucratie. Ce projet, mentionné dans le manifeste électoral de l’Alliance sociale, avait été présenté le 26 avril avant les élections générales du 5 mai. Dans son programme électoral, l’Alliance de l’avenir écrit que le projet a pour but d’élargir l’espace démocratique. Voir p6
Ludovic Prodigue écope 26 ans dans l'affaire Jolita LE MATINAL NEWS SERVICE Port-Louis, 4 septembre CINQ ANS après l'acte monstrueux, le couperet est tombé lundi aprèsmidi pour Ludovic Prodigue, 20 ans, l'un des deux accusés dans l'affaire de Marie Anita Jolita. C'est la juge Premila Balgobin de la cour d'assises qui l'a condamné à 26 ans de prison pour complicité de viol collectif et à 3 ans de prison pour sodomie. Mais comme il devra purger les deux peines simultanément, il n'écope donc que 26 ans de prison. Ludovic Prodigue avait plaidé coupable. Cela, à la suite de l'abandon par la poursuite, représentée par Me Moun Seetaram, de la charge de dissimulation de cadavre qui pesait également contre lui. Son complice, Jean Mervin Roberto Lotoah, avait maintenu sa version et plaidé non coupable. Le procès des deux accusés avait été séparé. Mervin Lo-
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toah sera entendu au début de l'année prochaine. L'avocat de la défense, Me Imteeaz Mamojee, a plaidé pour que son client ait une sentence moins sévère vu que c'est une affaire liée à un problème social. Il a admis que c'était un crime tragique mais il a attiré l'attention de la juge sur les faits suivants : Prodigue n'avait que 14 ans au moment du délit et il était sous l'influence de son ami Lotoah qui était plus âgé que lui. L'avocat a expliqué également que Ludovic Prodigue est un analphabète et qu'il n'a même pas complété ses études primaires. Il a soutenu que son client est issu d'une famille pauvre et déchirée. De son côté, la juge Balgobin a souligné que ce type de délit est inacceptable dans notre société et que l'accusé était conscient de ses actes. Même le rapport du médecin a prouvé qu'il est sain d'esprit. Voir p4
trouvent sur le tracé de la “Ring Road” et c’est la raison principale et il est nécessaire qu’ils partent pour que ce projet puisse se concrétiser. Cette route sera reliée au réseau routier existant de Port-Louis à la rue La Bourdonnais et à Tranquebar, plus précisément à la route Château d’Eau. – ashwin.k@lematinal.mu
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Maurice en tête de 53 pays LA FONDATION Mo Ibrahim, qui a publié lundi son classement des 53 pays africains en matière de gouvernance, souligne “les avancées récentes de nombreux pays en matière de développements économique et humain” tout en constatant que “le continent souffre d’un recul démocratique”. Maurice obtient le score global le plus élevé dans cette évaluation de la gouvernance en Afrique, suivi des Seychelles, du Botswana, du Cap-Vert et de l’Afrique du Sud. La Somalie reste en queue de classement, à la 53e place après le Tchad (52e), la République démocratique du Congo (51e), le Zimbabwe (50e) et l’Erythrée (49e). Le classement a peu évolué par rapport à l’année précédente. Mais la fondation Mo Ibrahim relève “des progrès de la qualité globale de la gouvernance en Angola, au Liberia et au Togo” et les “reculs les plus frappants en Erythrée et à Madagascar”. “Le principal message, c’est que les performances de la gouvernance s’améliorent dans les domaines du développement économique et du développement humain, mais le continent souffre un recul démocratique”, a souligné devant la presse à Dakar, le Sénégalais Ebrima Sall, secrétaire exécutif du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique. Ce que Mo Ibrahim a résumé ainsi : “Alors que de nombreux citoyens africains sont en meilleure santé et bénéficient mieux du développement économique qu’il y a cinq ans, un grand nombre vit dans un environnement moins sûr et ont vu leurs droits politiques s’affaiblir”. – redaction@lematinal.mu