#3 | votre magazine mensuel gratuit | novembre 2015
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INTERNATIONAL DU BEAUJOLAIS
AUX ORIGINES DE LA COURSE | LE MARATHON EN CHIFFRES | L’EDITION 2015
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CHACUN SA COURSE ! L’effort qui vire à la douleur, cette sensation jubilatoire que la tête commande quand le lactique poignarde les jambes … Il faut être un peu maso pour courir 42,195 kilomètres au mitan de l’automne beaujolais. Cette année, ils seront pourtant 12.500 à prendre le départ des trois courses proposées par le Marathon International du Beaujolais. Certains courront pour leur entreprise, d’autres pour des associations, certains pour le diocèse de Villefranche ou les hôpitaux Nord-Sud. Jésus fera même son retour accompagné par Mgr Barbarin et Stéphane Diagana est annoncé. Dans cette grande marée humaine, chacun réalisera sa course. Chacun puisera dans ses réserves. Chacun ira au bout de l’objectif qu’il s’est fixé et pourra compter sur le soutien des autres en cas de coup dur. Voilà les valeurs de solidarité portées par le Marathon. Peu importe le classement, les participants seront tous gagnants car ils auront dépassé leurs limites, ligne d’arrivée franchie ou pas. Derrière cette superbe symbolique, ce sont les hommes et les femmes des Beaujolais Runners et leur formidable équipe de bénévoles qui remettent chaque année l’ouvrage sur le métier. Un immense coup de chapeau à tous ceux et celles qui nous prouvent année après année que notre territoire peut aussi avancer au pas de course ! Directeur de la publication : Benjamin Solly Rédacteur en Chef : Benjamin Solly Journalistes : Isabelle Grève-Viallon, Yoann Laurent, Mathieu Goudot, Benjamin Solly Photographe : Michel Goiffon Photographes ayant collaboré à ce numéro : Saby Maviel, Eric Marie Commercialisation : Delphine Roybet (06 06 59 81 76), Aurélia Calzatti (07 70 67 01 57), Fabrice Rondepierre (07 82 87 20 25) Création graphique : Direct & Création - Villefranche S/S Photo couverture : © Michel Goiffon Impression Lamazière Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive du magazine le Nouveau, une marque de la SAS le Nouveau au capital de 3.000 euros. RCS Mâcon 809.411.788. Elle se réserve tout droit de reproduction dans le monde entier. En cours d’immatriculation ISSN.
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SOMMAIRE
novembre 2015
INFOS
6
Vélo Club Caladois
Calade .............................................................................. 6 Beaujolais........................................................................... 10 Culture .............................................................................. 12 Patrimoine ........................................................................ 14 Technologie ....................................................................... 18 Éco ................................................................................... 20
REPORTAGE
22
Marathon International du Beaujolais ................................... 22
Le Marathon International du Beaujolais
GASTRONOMIE/TERROIRS/FUN/ESSAI AUTO Les Cuisines Bernollin invitent ............................................. Elles & Beaujolais ............................................................... Restaurant Les Sarments ................................................... Christophe Grossat, l’artisan-boucher .................................. Speed Loisirs ..................................................................... L’essai auto de Philippe Terrier ............................................
30 Restaurant Les Sarments les bistronomes du beaujolais
42
Hervé Richez Bulles de Gamay
28 29 30 32 34 36
PHOTOS Inauguration de la concession BMW Mini Gauduel ............... 38 Soir de première pour le cirque Imagine ............................. 39 La journée Tims Technologie................................................ 40
INTERVIEW Hervé Richez, bulles de gamay ........................................... 42 | novembre 2015 | 5
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calade
VÉLO CLUB CALADOIS
Bienvenue à la Barle Académy ! Comment faire vivre et prospérer un club cycliste de haut niveau en Beaujolais à l’heure où la source des aides publiques se tarit ? Le Vélo Club Caladois a la recette. Le club de Villefranche-sur-Saône a organisé le 18 octobre sa traditionnelle journée des partenaires. Le Nouveau y était, de la selle au buffet !
© BS - ERIC MARIE
9h La capitale du Beaujolais est encore embrumée ce dimanche matin. Les thermomètres affichent péniblement 3 degrés. Un temps à ne pas montrer le bout de son cuissard, mais Anthony Barle est soulagé. Les incantations du manager du Vélo Club Caladois ont été entendus par le ciel. La pluie ne gâchera pas ce temps fort de la vie du club. Direction le bar cosy de la brasserie Le Belooga où un petit déjeuner attend les courageux. Ca s’embrasse, ça se chambre, on sent beaucoup de plaisir à se retrouver chez cette centaine (!) de représentants des sponsors du club. C’est une des vertus du lycra porté près du 6 | novembre 2015 |
corps, mis à part certaines rondeurs, on ne distingue plus le chef de grandes entreprises de la région, le patron de PME, l’élu, l’ancien coureur pro ou l’élite du club. Alors c’est le président, Serge Barle qui se charge, si nécessaire, des présentations. « On est là avant tout guidés par la passion, s’enthousiasme Martial Cochet le patron de la poissonnerie Les Glacières du Val de Saône. Ce n’est pas du tout un réseau professionnel. Mais si on peut faire travailler un copain du club, on n’hésite pas ! » Des mots qui résument « la méthode Barle » (voir encadré).
9h40
Rassemblement au garage, niveau -2. Place au briefing. Casque vissé sur la tête, la monture enfourchée, chacun écoute les dernières consignes d’Anthony. Pour encadrer ce peloton de 70 cyclistes, le dispositif est impressionnant. Deux voitures ouvreuses, un camion suiveur, une moto image et deux capitaines de route : Rudy (dans la famille Barle, je voudrais le frère et vice-président) et Patrick Berjot, l’un des mécanos.
9h50
C’est par un « amusez-vous et on respecte le code de la route » qu’Anthony lâche la meute.
9h52
Première difficulté : la remontée du parking. Le revêtement peint, lisse et glissant, est moyennement adapté aux pneus étroits de 23 mm. Bilan : deux chutes à l’arrêt dont celle du trésorier, quelques figures de grand style pour passer la barrière genre danseur de limbo caribéen et surtout de grands éclats de rire.
9h57
Sortie de Villefranche animée avec quelques grincements de frein et une nouvelle culbute au premier feu. Sans gravité, mais les coureurs élite s’inquiètent : « à ce rythme là, on n’est pas arrivés ! » C’est vrai que ça les change des joutes nationales courues toute l’année à plus de 40 km/h, mais les membres de la DN2 sont là au grand complet. « Personne traine les pieds », jure Bastien Duculty, 22 ans, champion Rhône-Alpes 2015 et vainqueur du Grand Prix de Gleizé. Pour
Bastou, « c’est même un plaisir de sentir le soutien de nos partenaires. Il y a peu de clubs, peut-être même aucun autre, qui a ce fonctionnement très familial. »
11h12
Le groupe progresse tranquillement en direction de la Dombes par SainteEuphémie et le son de cloche est le même du côté de Léo Bandiéra. Ce bouteen-train, venu de Cham-béry, vient de rejoindre le Vélo Club Caladois et a immédiatement été intégré. « A ce niveau, aucun autre club n’est à ce point capable d’offrir un projet sur le vélo et en dehors. » Il faut dire que Bandiéra a été recruté par le partenaire Intersport de Villefranche et est actuellement logé au club-house.
Deuxième alerte. A l’approche de Villeneuve, la solide silhouette du président refait son apparition en tête de groupe. Accélération et même résultat… les élites sont intraitables. Dans le groupe, la trentaine de kilomètres déjà parcourus n’a eu aucun impact sur le pédalage fluide des deux vain-queurs d’étape du Tour de France, David Moncoutié et Robert Alban. Moncoutié est licencié au club depuis seulement 3 ans alors que pour Robert Alban ça se compte en décennies. « C’est beau de voir ce que le club est devenu sans trop d’aides des collectivités qui donnent aujourd’hui beaucoup plus au foot ou au rugby… » Pas le temps de finir sa phrase…
10h31
11h27
10h20
Ca y est le soleil perce les nuages et réchauffe le peloton. Même si les moins affutés serrent parfois les dents, chacun y va de sa petite anecdote sur le club. A l’arrière on se rappelle les souvenirs du stage en Espagne « où certains ont pris 4 kilos ! » A l’avant Gérard Sadot détaille le rythme des « sorties du jeudi ». Pierre Bakalian, élu à Gleizé, prend des nouvelles des copains. Tous parlent bien sûr de Serge Barle : sa gentillesse, sa bonhommie et sa pugnacité. « Il voit en chaque entreprise, en chaque commerçant un potentiel sponsor du club. Et son sens du relationnel fait le reste, explique Christian Pelletier de Cometto VMBC. Il a déjà attiré beaucoup de gens qui ne faisaient pas de vélo et qui aujourd’hui sont vraiment mordus. » C’est le cas des deux gros sponsors du club, Jacques Plattard et Olivier Delorme, absents ce dimanche.
10h57
Première alerte. Sous les « allez Barluche ! » de l’assistance et devant l’objectif de France 3, Serge Barle plante une première banderille à l’entrée d’Ambérieux-en-Dombes. Au jeu de « la pancarte », il est battu par ses jeunes coureurs qui dans un réflexe presque animal ont eu l’outrecuidance de le devancer. « C’est l’ambiance du VCC », s’amuse le GO Rudy Barle qui calme le rythme. Les vélos prêtés par Intersport et Scott respirent !
Nouvelle alerte, mais cette fois ça ne rigole plus. A l’approche de la côte du Chemin de la Grande Croix, les coureurs élites mettent un sacré « coup de vis » faisant grimper la vitesse de 30 à 60 km/h, les cuisses se durcissent, le peloton s’étire et finit par s’éparpiller. Les partenaires ont eu un aperçu du niveau de leurs coureurs.
11h50
Retour à l’Hôtel Mercure par petits groupes. Bilan : 46 kilomètres bouclés en 1h50 et un large sourire sur tous les visages.
13h
Rendez-vous au dernier étage de l’établissement pour les cyclistes, noncyclistes et élus comme le député-maire de Villefranche Bernard Perrut qui se joint à l’assemblée. L’heure pour Anthony Barle de remercier les partenaires et de faire le bilan d’une saison 2015 qui a vu « une belle progression chez les jeunes ». Et l’année 2016 sera celle de l’ambition et des changements avec un nouveau directeur sportif, Sébastien Hoareau, un nouveau nom, certainement le Vélo Club Villefranche Beaujolais et un objectif clair : « faire monter l’équipe en DN1 ». La Journée 2015 des partenaires s’achève entre le buffet d’Arthur Traiteur et les flacons du caviste Les Secrets de l’Épicurien, à l’intérieur des salles de réceptions de l’hôtel Ici & Là ou sur la terrasse ensoleillée. Un succès de plus au palmarès du VCC. n Yoann Laurent
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calade
Patrick Charlet (Celerys Conseil), Martial Cochet (Glacières du Val-de-Saône) et Michel Gouillon (Loden)
Maurice Dupont (MF Soudage), Sylvie Blondet (Havas) et Guy Rome (Cristalline)
Les jeunes pousses du VCC
La tête de la course avec Rudy Barle et Robert Alban
En quête de 150 000 euros pour monter en Division Nationale 1
Léo Bandieras (VCC Élite), Démétrio Campisi (Campisi Peintures) et Yves Caillon (Eurocapi)
Éric Ducroux (Électroforce), Sylvie Blondet (Havas) et Didier Chastan (Hôtel-Restaurant Le Saint-Romain)
Robert Alban, le président du VCC Serge Barle et Patrick Desgouttes (Bar Le Petit Coin Fleuri)
8 | novembre 2015 |
Dans son ascension c’est LE virage que le Vélo Club Caladois ne veut pas rater. Après une première tentative avortée d’accéder à la DN1 (le plus haut niveau amateur), Anthony Barle s’est fixé cet objectif pour la saison 2016. Sportivement, sa nouvelle génération de coureurs « arrive à maturité » et financièrement, le club doit tenter de trouver 150 000 euros supplémentaires à son budget actuel de 400 000 euros. Le col peut paraitre infranchissable, surtout à l’heure où les collectivités freinent des deux pieds, mais les Barle peuvent s’appuyer sur un modèle de financement unique qui est cité en exemple jusqu’à la Fédération française de cyclisme. Car le VCC est le seul club dont les ressources proviennent en large majorité d’un réseau de partenaires privés. Car c’est bien un « réseau » que Serge Barle a développé depuis 2005 et son retour à la direction du club. « A cette époque après avoir monté deux équipes professionnelles (Jean Delatour et RAGT Semences), j’ai fait le constat que nous avions de moins en moins d’argent public (17 000 euros en 2015). Alors il fallait que les différents sponsors aient un retour sur investissement. Nous les avons fait se rencontrer et travailler ensemble. Aujourd’hui si quelqu’un à besoin de voitures, c’est Delorme. Si un autre veut des matériaux, c’est Plattard. Rien est signé, ça se fait naturellement. » Et ce savoir-faire et « faire-savoir » fonctionne : ce sont les entreprises elles-mêmes qui viennent désormais taper à la porte du club.
Sébastien Dubost (Speed France)
Christian Liogier (UTIADE)
L’ancien coureur pro David Moncoutié, aujourd’hui licencié au VCC
La bise, signe de reconnaissance entre les partenaires du VCC
Dernières instructions avant le départ avec les chefs de groupe
On the road again !
Le mot d’accueil plein d’émotion d’Hervé Raphanel, chef du Belooga
Près de 70 coureurs composent le peloton qui s’étire
Jason Yon Snoeck (à g.) sera remplacé au poste de directeur sportif du VCC par Sébastien Hoareau (à d.), entourés par le président Serge Barle et Anthony, dirigeant du VCC
En 2016, les Caladois accueillent par exemple la société de construction PMDP, basée à Arnas. « Je connaissais déjà plusieurs autres partenaires, explique son président Davy Philibert. Et c’est l’occasion de participer aux différents événements. » Autre exemple, celui d’Eric Ducroux, le patron d’Electroforce à Gleizé. Arrivé au club il y a trois ans pour « l’amour du vélo et son amitié avec Anthony », il augmentera son investissement l’an prochain « simplement pour le plaisir de voir le nom de ma boite sur le maillot ! » Et pour réussir l’ « opération DN1 », Anthony Barle compte aussi sur un coup de main de ses plus gros soutiens, notamment Jacques Plattard et Olivier Delorme. « On ne leur a encore rien de-mandé, mais ils sont prêts à nous mettre en relation avec des chefs d’entreprise de leur valeur… » Alors même si la devise des Barle reste « il n’y a pas de petit sponsor », dans les prochains mois quelques grands patrons supplémentaires pourraient bien rejoindre le peloton au maillot noir sur les routes du Beaujolais. YL
David Moncoutié et Hubert Dupont
Eric Ducroux (Électroforce) rejoint les partenaires maillot
Davy Philibert (PMDP) fait également son entrée chez les sponsors
Le député-maire de Villefranche Bernard Perrut en grande discussion avec Didier Chastan, Éric Ducroux et Anthony Barle Les mécanos de l’équipe Élite du VCC, Patrick Arlot et Vincent Terrasson
Pascal Brunet (Arthur Traiteur) aux manettes du buffet déjeunatoire arrosé par Les Secrets de l’Épicurien
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beaujolais
FESTIVITÉS DU BEAUJOLAIS NOUVEAU Demandez l’programme !
Le 3e jeudi de novembre, le Beaujolais et ses alentours se parent de leurs beaux atours pour la sortie mondiale du vin primeur. Le monde entier est à l’unisson de cette fête patrimoniale et amicale du Beaujolais Nouveau. Pour ne pas manquer une goutte des festivités, le Nouveau vous a dressé une feuille de route en bonne et due forme. A vos taste-vins ! Par Isabelle Martin-Viallon
DANS LE BEAUJOLAIS, L’Oenotourisme à son apothéose n BEAUJEU -18 au 22 novembre Les Sarmentelles de Beaujeu, la véritable fête des Beaujolais Nouveaux
n GLEIZE - 20 novembre Fête des Saveurs
Une nuit à vivre intensément à la gloire d’un vin symbole de l’amitié partagée (18 novembre dans la grande rue de Beaujeu et place de l’Hôtel de Ville). Pendant 5 jours, rendez-vous international et incontournable de la mise à la consommation du Beaujolais Nouveau, à sa source historique et dans une mise en scène inédite.
© BLOGGINGWITHJOSEPHKING - © INTERBEAUJOLAIS - © FABRICE SCHIFF
Invité d’honneur : Jean-Luc Petitrenaud. Invité d’exception : Gérard Holtz. www.sarmentelles.com - sarmentelles@orange.fr 04 74 69 26 98 (le matin)
n BELLEVILLE - 19 novembre Nect’Art Nouveau, le vin à la bouche Une soirée à consommer sans modération avec « Cadimatos, chansons non périssables » au Théâtre puis, parade festive dans les rues avec « Timba del mundo » et les miss Beaujolais, suivie d’un bal folk tout public au Caveau de la Mairie (19h15 à 23h30 au Théâtre de Belleville-sur-Saône). Informations via la mairie de Belleville 04 74 66 44 67 ou 04 74 06 11 11
10 | novembre 2015 |
n BULLY - 21 et 22 novembre Dégustations chez Signé Vignerons 22 novembre Petit orchestre ambulant « La pena Pamplonica » (dès 14h à la Cave). 22 et 23 novembre Repas à 15 E/personne (dès 12h30 sur réservation au 04 37 55 50 32) ou Assiettes gourmandes, plateaux d’huîtres (de 9h à 19h) à la Cave. 23 novembre Spectacle Hip Hop Breakdance « Fury Top Crew » (15h30 et 17h30) Exposition de Producteurs et d’Artisans Signé Vignerons 04 37 55 50 10
n CHAZAY D’AZERGUES 19 novembre Dégustation du Beaujolais Nouveau avec animation pop-rock par le groupe « Blacklist ». Au menu, pour 8 E : saucisson chaud, lentilles...( 18h à 23h au Centre Commercial « Les Prés »). Association des Commerçants et Artisans de Chazay d’Azergues 06 61 41 37 79
Un marché gourmand avec près de 25 artisans, producteurs locaux et vignerons mais aussi un « Bistrot Beaujolais » pour une pause repas de qualité. Egalement spectacle musical et mise en perce du millésime 2015 (17h à 24h à la salle Saint-Roch). Mairie de Gleizé 04 74 65 37 30 Email : contact@mairie-gleize.fr
n LACENAS - 21 novembre Les Etoiles du Marathon du Beaujolais Soirée de Gala au cuvage des Compagnons du Beaujolais autour d’un diner gastronomique réalisé par le chef lyonnais étoilé Christian Têtedoie et Arthur Traiteur. Infos et réservations au 04 74 65 05 42 ou par email contact@marathondubeaujolais.com
n LE BOIS D’OINGT 20 et 21 novembre Dégustations et petit mâchon chez l’immuable caviste Alain Launay. 21, rue Eugène Chermette - 04 37 64 67 05
n QUINCIE - 22 et 23 novembre Dégustations, Tombola, Exposition de Producteurs et d’Artisans, Assiettes gourmandes ou Plateaux d’huîtres (9h à 19h à la Cave de Quincié) Contacter Signé Vignerons au 04 37 55 50 33
n SAINT JEAN DES VIGNES 20 et 21 novembre Le Chant des Primeurs. Concerts, spectacles, animations, repas Beaujolais à la salle des fêtes. Informations au 04 78 43 72 89
n SAINT JULIEN SOUS MONTMELAS 21 novembre Marché au Beaujolais Nouveau et Saveurs (15h à 21h à la Salle des Fêtes) 22 novembre Marché au Beaujolais Nouveau et Saveurs (10h à 19h à la salle des fêtes) Possibilité de gagner son poids en bouteilles de Beaujolais ! Infos : Amicale des classes en 6 : 04 74 60 50 94
VILLEFRANCHE SUR SAONE, CAPITALE BEAUJOLAISE
Se piquer la cruche mais pas que… 19 au 21 novembre « Chez Claudette », ambiance et cuisine familiales Soirée animée par un accordéoniste : pensez à réserver un Menu Beaujolais à 19 e, servi midi et soir pendant 3 jours dans la joie et la bonne humeur ! (Salade Beaujolaise ou Oeuf Meurette puis Saucisson, jambon, lard au gêne, Pommes vapeur, Lentilles, Assortiment de fromages de notre région, Sorbet Vigneron ou Tarte aux pommes ou Salade de fruits).
n TARARE - 18 au 22 novembre Fête du Beaujolais gourmand
273, rue Victor Hugo - 04 74 68 07 75 ou 09 64 17 31 51
Devenue l’un des points centraux des festivités entourant la sortie du Primeur, elle sera cette année aux couleurs de l’Italie. Soirée Prestige le 18, Dégustations le 19, Soirée Tarandouille le 20 novembre (Dîner spectacle dansant), Marché gourmand le 21 (centre ville), Visite des caves le 22.
20 et 21 novembre « Midi Vins », se perdre dans 580 références de vins et spiritueux En plein centre, le caviste Vincent Pivot vous propose une dégustation non-stop en marge du marathon international du Beaujolais dans son bar à vins /restaurant.
Renseignements sur www.beaujolaisgourmand.com
n VAULX EN BEAUJOLAIS - 20 novembre Soirée « Beaujolais’ Friday Night » : dégustation du nouveau millésime Yannick de Vermont dans une ambiance lounge, Planche charcuterie/fromage, à partir de 18h au château : 8 E/personne. Informations et réservations au 06 08 83 33 71 Email : devermontyannick@orange.fr)
21 novembre Repas animé à la Cave de Clochemerle (Bandas les «Chapeaux de Paille»). Menu à 17 E gâteau de foie / joue de porc à la vigneronne, fromage et dessert, à 19h. 22 novembre Déjeuner dans la Cave de Clochemerle, 15 E. Informations et réservations au 04 74 03 26 58 ou contact@cavedeclochemerle.fr
n PORTES OUVERTES DANS LES CAVEAUX : Bu et approuvé par la rédaction du Nouveau ! Sélection de domaines viticoles qui proposent des dégustations gratuites dans le cadre des « Journées portes-ouvertes en Beaujolais » 19 au 22 novembre : Domaine Christian Miolane à Salles-Arbuissonnas 20 novembre : Domaine du Breuil à Salles-Arbuissonnas 20 au 22 novembre : Domaine Monternot à Blacé + Domaine Le Fagolet à Clochemerle – Vaux en Beaujolais + cave coopérative de Saint-Vérand. 21 et 22 novembre : Château de Varennes à Quincié + Georges et Cyril Despres et « Vignes et saveurs » à Saint Etienne des Oullières + Yannick de Vermont à Vaux en Beaujolais.
21 novembre Grande fête Caladoise, classique et dans son jus Suite aux épreuves du Marathon du Beaujolais, parade un peu moins sportive depuis la place des Arts (Village des Beaujolais Nouveaux de 10h à 18h30) en passant par la rue Nationale puis jusqu’au parvis de l’Hôtel de Ville pour un « Son et lumière » à couper le souffle. Enfin, mise en perce du Beaujolais Nouveau offert aux milliers de spectateurs (à partir de 17h30). Informations via la mairie au 04 74 62 60 00
169 Rue Victor Hugo - 04 74 60 37 88
LYON Gnafron et les gones s’encanaillent ! ,
PINCE-FESSES A LA PRÉFECTURE DU RHÔNE C’est une tradition immuable. Chaque mercredi précédant (certes de quelques heures) la sortie du vin primeur, Le Progrès organise un grand barnum à la préfecture du Rhône pour une dégustation en avantpremière mondiale ! Le coup d’envoi des mises en perce du Beaujolais nouveau, autorisé par dérogation, est ainsi donné sous les plafonds dorés du Grand Salon de la préfecture du Rhône. Pour une fois qu’on (re)boit du Beaujolais à Lyon se réjouiront les plus retors ( !)… Un aréopage d’élus, de membres de la profession viticole et un invité d’honneur, cette année l’Ambassadeur du Japon, composent le plateau VIP de la soirée. Attention : sur invitation uniquement.
PLACE DES TERREAUX – 18 et 19 novembre A partir de 19h : concert, DJ, show laser et roulé de tonneau avant mise en perce à minuit et dégustation gratuite. Populaire et animée, c’est la soirée à ne pas manquer, les joues et le nez (!) en général rosis par le froid ! Le lendemain : Dégustations Primeur et AOC du Beaujolais, Marché fermier. De 16h à 22h, Entrée 8 e avec une bouteille de Beaujolais offerte. Informations auprès des Jeunes Agriculteurs du Rhône au 04 78 19 62 20
Le Beaujolais nouveau du Progrès à la Préfecture du Rhône - 106 Rue Pierre Corneille - 69003 Lyon
A MÂCON, Des canons, nom de nom !
19 novembre Dégustation gratuite et conviviale du Primeur accompagnée de produits régionaux de 10h à 12h30 et de 15h à 20h, Place Saint Pierre. Informations au 03 85 38 09 99 | novembre 2015 |11
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culture
JAZZ À FAREINS La recette d’un succès
L’équipe de « Jazz à Fareins » va accueillir 1.200 personnes sur quatre jours pour la 13e édition du festival, du 26 au 29 novembre 2015. Une programmation éclectique et complète pour un événement qui ne cesse de monter en gamme et qui agrège un réseau de partenaires et bénévoles surmotivés !
« Nous avons décidé de primer sur la diversité du jazz », déclare le président de Jazz à Fareins, Jacques Seigneret. Outre les 3 soirées qui se divisent thématiquement cette année entre Blues Funk, jazz émergeant et musiques dérivées du jazz, la quatrième journée du festival taille la part belle à la jeunesse. En effet, le dernier jour du festival est consacré à l’émergence des jeunes pousses à cordes ou cuivres autour d’un tremplin, de restitutions d’ateliers et de concerts. En dehors de ces temps forts, Jazz à Fareins souhaite se concentrer cette année sur son « off » avec une master class du batteur d’André Ceccarelli, un stage de Big Band et une conférence-concert « Benny Goodman. » Ces deux derniers évènements seront orchestrés par le vibraphoniste Cédric Perrot. Cette richesse d’animation et cette profusion de musique seraient impossibles sans une 12 | novembre 2015 |
équipe d’une vingtaine de bénévoles qui abat un travail herculéen. Que ce soit de la programmation au graphisme, de la communication à la décoration de l’intérieur de la salle des fêtes prêtée par la mairie, tout ce joli monde se retrousse les manches pour accueillir publics et artistes dans une ambiance professionnelle et chaleureuse. Cette 13e édition n’aurait pas pu voir le jour sans l’ensemble des sponsors qui viennent couvrir le budget artistique, et ce depuis les origines du festival. Il faut en effet pouvoir louer le matériel son et lumière, payer techniciens et artistes. À cette fin, on peut distinguer une dizaine de partenaires institutionnels, dont la communauté de communes et le Conseil général de l’Ain, et une quarantaine de partenaires privés. « Ce sont principalement les entreprises régionales du Rhône et du Val de Saône qui participent
JACQUES SEIGNERET L’artisan du Jazz Nous avons rencontré Jacques Seigneret, président de l’association « Saône Swing », directeur du festival « Jazz à Fareins » à l’hôtel-restaurant le Saint Romain. Une rencontre passionnante pour nous entretenir, autour d’une bonne table, d’un petit festival qui a tout d’un grand. Portrait. Jacques Seigneret, dit Mouss, semble être un homme heureux. Gouailleur, curieux, cultivé, ivre de vie, boulimique de musique, de bonne chère et de bons vins, il prône une vraie joie de vivre. Même s’il n’est pas musicien, sa mélomanie se développe très jeune. À l’âge de dix ans, il nous confie avoir eu une première révélation en écoutant son parrain chanter dans un chœur d’église. Sa passion grandit avec la découverte du gospel et s’affirme ensuite dans le jazz avec l’écoute de Louis Amstrong et Franck Sinatra. Il fréquente à l’âge de 20 ans le Lyon canaille, les bistrots, les clubs enfumés, notamment le BC Blues Place Carnot où il connaît une révélation scénique en allant voir le grand pianiste américain de jazz Hank Jones. Il en gardera un goût indéfectible pour le « live » et les petites jauges où peut se libérer l’essence de cette musique où l’improvisation possède une place centrale. Malgré l’aveu d’« un petit côté Madeleine de Proust », faisait notamment référence au saxophoniste Barney Wilen, la nostalgie ne semble pas avoir sa place chez ce passionné qui décide il y a 13 ans de créer un festival ambitieux dans un village de L’Ain. Aujourd’hui retraité, ancien directeur de CAPE SUP (entreprise d’enseignement), Mouss consacre une grande partie de son temps et de son énergie à l’organisation de cet événement. Ce festival est une manière de nourrir son amour de la musique, mais surtout d’en inonder les autres, car, comme il le dit si bien, « la musique donne un sens de l’universel ».
N | INFOS n au financement du festival », insiste Jacques Seigneret, parmi lesquels nous pouvons citer les plus fidèles comme Procélec, VerreLabo et l’Hôtel-Restaurant Le Saint-Romain qui met à disposition gîte et couvert aux musiciens pour toute la durée du festival. Il semble donc falloir beaucoup de volonté, de courage, d’effort de participation et surtout une somme non quantifiable de passion pour réussir le pari de développer un festival de qualité dans
une petite commune. Jacques Seigneret peut compter sur un allié indéfectible pour tenir ce cahier des charges en forme de gageure. Yves Dumoulin, maire de Fareins, qui a plongé avec gourmandise et ambition dans ce projet. « La culture n’est pas réservée exclusivement aux grandes villes », rappelle l’édile, qui voit dans le festival « un chemin vers la découverte de la musique et un évènement qui crée du lien et donne chaque année plus de visibilité à la commune. » C’est à Fareins que nous
culture
vous invitons, en cette fin d’automne, à venir vous réchauffer et vous enivrer de jazz sans modération. n Mathieu Goudot Les billets sont en vente chez les commerçants de Fareins (Tabac Larras), aux offices de tourisme de Villefranche-sur-Saône, d’Ars et Montmerle sur Saône et par téléphone au 06 43 58 82 94. Billetterie électronique disponible sur : www.jazzafareins.com/billetterie
JAZZ LE PROGRAMME DE LA 13ème ÉDITION
Jeudi 5 Novembre à 18h30 Master Class André Ceccarelli Domaine de la Ruisselière Contact Franck Porreca : 06 09 59 46 60 Vendredi 13 novembre Conférence-concert « Benny Goodman » à Fareins (19h) Samedi 21 et Dimanche 22 Novembre Stage Big Band junior Contact : Cedric Perrot 06 62 08 52 57
Mercredi 25 Novembre Médiathèque de Trévoux Présentation du Festival (20h30) Avec le tandem « Mus Sprutus » Jeudi 26 novembre 20h30 – ElectraVoice 22h15 –Electrophazz Vendredi 27 novembre 20h30 – Mario Stantchev / Lionel Martin : ‘’Autour de Louis-Moreau Gottschalk, le jazz avant jazz’’ 22h15 – Mario Stantchev New Bulgarian Trio Samedi 28 novembre 20h30 - Ralph Moore French Quintet 22h15 – Tempo Forte : ‘’Musica Cabana’’
JAZZ Dimanche 29 novembre 10h30 - Apéritif - Tremplin junior jazz - Concert gratuit 14h30 – Spécial Big Bands
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patrimoine
CHATEAU DE FLECHERES
Les secrets de la « perle de la Saône »
De l’origine de sa construction jusqu’aux profils de ses différents propriétaires, le Château de Fléchères n’en finit pas de nourrir l’imaginaire dombiste et lyonnais. Entre réalités historiques et doctes interprétations, le joyau des bords de Saône n’a pas livré tous ses secrets.
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U
n probable camp romain, une maison forte (dont l’existence est attestée dès le XIIe siècle) et un château d’architecture classique ont hébergé mille vies. Des aléas de l’histoire aux turpitudes de ses châtelains, les plus belles pages du roman de Fléchères ont été écrites à l’encre de fer sous une plume de soie. « Indéniablement, le château est lié à la bonne société lyonnaise », sourit Marc Simonet-Langlard. Avec son compagnon Pierre-Albert Almendros, ils rachètent Fléchères en 1997. Un deuxième « coup de cœur » après l’acquisition avec leur amie Anne-Marie Joly du château de Cormatin (71) en 1980, rénové à force de ténacité et de constance. Chaque année, Cormatin attire 60 000 curieux et comptait comme visiteur fidèle, chaque lundi de Pentecôte, un certain François Mitterrand. « Notre préoccupation n’est pas de mener une vie mondaine dans ces monuments, c’est de leur redonner un avenir », prévient-il. Le préalable énoncé par Marc Simonet-Langlard n’est pas anodin, l’homme goûtant très peu aux fastes de la vie de château. Quid de ses relations avec ses pairs, propriétaires des autres joyaux dombistes bâtis aux fils des siècles par les notables de Lyon ? « Nous vivons en dehors de ce monde aristocratique et bourgeois. » Une discrétion qui suscite au mieux
la curiosité, au pire la circonspection. Parfois « inélégants et vulgaires », les on-dit ne l’atteignent pas. « Voulez-vous que je ne vienne plus l’année prochaine pour que les bruits s’arrêtent », lui soufflait déjà François Mitterrand lorsque la rumeur se faisait trop forte à Cormatin. Hors du sérail et loin des codes lyonnais, Marc SimonetLanglard annote les marges du roman de Fléchères avec la légitimité de l’érudit et l’impertinence du passionné, détaché des contingences et de la bienpensance locales. « Ce qui compte avant tout, c’est de garder l’esprit d’une maison. » Et réduire Fléchères à de simples fonctions d’apparat, dans son proche passé ou dans son usage actuel, serait sacrilège pour ses propriétaires. Du vraisemblable camp romain d’origine -« nous avons retrouvé dans l’allée des briques romaines », étaye Marc Simonet-Langlardà la maison forte médiévale dont les épais murs des cuisines et celliers en sous-sols portent le témoignage, les deux ouvrages initiaux barraient le grand passage du pays des Helvètes à l’océan, dominant le gué de Grelonges, point de passage stratégique sur la Saône avant le franchissement des monts du Beaujolais. A la dimension martiale originelle du site, les nouveaux seigneurs de Fléchères préfèrent détailler la curieuse conception du château, édifié d’un jet entre 1606 et 1625 par l’échevin de Lyon devenu prévôt des marchands, Jean Sève. Orienté Est-Ouest, à la manière des lieux de culte chrétiens, c’est le seul ouvrage des bords de Saône dont les façades boudent la rivière. Ajoutée à cette originalité, la distribution des différentes pièces de Fléchères est proprement singulière. « La logique architecturale du XVIIe siècle est faite pour mettre en valeur la noblesse d’une famille, qui habitait traditionnellement les parties d’honneur. A Fléchères, les seules parties habitables sont les deux ailes, avec deux chambres par étages et deux cabinets. Aucun autre château n’est composé comme cela en France. » Interprétant le dégagement considérable du vestibule et le large escalier déporté comme servant « à faire monter une collectivité », Marc Simonet-Langlard défend sa théorie. « Fléchères a été construit pour abriter un temple protestant », explique-t-il.
Fléchères la protestante ? L’homme s’appuie sur la personnalité et l’histoire du bâtisseur de Fléchères pour illustrer son postulat. « En 1606, la seigneurie de Fléchères est achetée à des nobles protestants, partis s’établir à
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patrimoine
Genève, par Jean Sève, lui-même calviniste. Après l’édit de Nantes de 1595, le culte public n’était plus autorisé aux réformés que dans les seigneuries de haute justice, comme Fléchères. » Eclairé par sept fenêtres sur chaque façade, c’est au 2e étage du corps de logis principal que le temple calviniste aurait vu le jour, sur 250 m2. Cet espace de plain-pied, baptisé également « Le Théâtre », est « une anomalie », tout comme les trois lucarnes monumentales qui le coiffent en façades nord et sud, hors de tout équilibre des proportions. « Comme aucun signe extérieur n’était autorisé, les trois lucarnes au sud et au nord ont une ampleur inhabituelle afin de symboliser la Sainte Trinité. De plus, il n’y a pas de grenier au dessus du temple, ce qui renforce l’idée du culte protestant, où il ne devait y avoir personne au dessus de Dieu. » De fait, les peintures murales d’origine qu’ils mettent au jour dans les différentes salles du château, réalisées par l’artiste florentin Pietro Ricci entre 1630 et 1634 et cachés sous les boiseries du XIXe, sont interprétés exclusivement à travers l’angle symbolique. Dans la Chambre d’Hercule, le combat contre l’hydre de Lerne devient une mise en abime de « la lutte des protestants contre la Ligue catholique. » La Chambre de la Parade, décorée de tambour, porte-drapeau, hallebardier, mousquetaire représente ainsi « la ‘Grande Entrée’ d’Henri IV à Lyon sous forme d’un défilé auquel participaient soldats et notables. » « En 1594, Jean Sève avait été un des chefs de l’émeute qui ramena Lyon sous l’autorité d’Henri IV, après cinq ans de dissidence », développe Marc Simonet-Langlard. Sur l’aile Est, la niche qui héberge la cloche, rendue célèbre dans le film « Le Diable par la Queue » de Philippe de Brocca, tourné à Fléchères en 1968, devait tintinnabuler pour sonner l’heure du culte. La cheminée monumentale de la salle du Consistoire au 1er étage reprend, elle, « les couleurs calvinistes que sont le noir, le gris et le blanc », figurant une allégorie des vertus théologales. Tout est dit ? « J’admire le travail qu’ils ont fait pour découvrir et révéler les fresques qui avaient disparu sous du plâtre. Mais quand ils disent que Fléchères a été construit pour faire des réunions protestantes, c’est complètement faux », s’étonne Humbert de Varax, dont les trois tomes de son « Histoire de la Principauté et Souveraineté de Dombes » font autorité. De quoi renforcer plus encore le mythe de Fléchères, dont l’histoire regorge d’anecdotes croustillantes. « Jean Sève laissa croire qu’il avait confié la direction des travaux au plus célèbre architecte de sont temps, Androuet du Cerceau. C’est une forfanterie de parvenu. Il est vraisemblable que le château de Fléchères, ainsi qu’en témoignent les plans existant à la Bibliothèque Nationale, est l’œuvre d’Etienne de Martellange, un jeune artiste plein de talent et au demeurant élève d’Androuet du Cerceau »,
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rectifie Aimé Bonnefin dans son fascicule sur les Châteaux de la Dombes. Péché capital reproduit sur les murs de la Salle de la Famille dans une scène de chasse à haute teneur symbolique, Jean Sève cédait-il à l’orgueil ? « C’est vraisemblable car Jean Sève prétendait descendre de la famille des marquis della Seva, une lignée imaginaire mais officialisée par le Duc de Savoie », rapporte Marc SimonetLanglard. Une coquetterie de plus qui expliquerait surtout la conservation de l’apparence médiévale (fossés, rempart, tours d’angle, châtelet, pontlevis) du château, servant à crédibiliser la légende familiale qui faisait des Sève les descendants directs de cette famille féodale du Piémont, connue dès le XIIIe siècle. La fanfaronnade patronymique expliquerait les deux orthographe du nom de famille (de) Sève, que l’on retrouve mentionné avec ou sans particule. Un château consacré à l’austère culte protestant, masqué derrière un bâtisseur sensible aux paillettes ? L’histoire de Fléchères est maillée de propriétaires à l’égo bien trempé. Jusqu’à son crépuscule flamboyant sous la coupe de Johanny Chavel, membre du gang des lyonnais et fugace taulier de l’ensemble à partir de 1972 via la société suisse Fléchéria, disparu au moins de corps sinon de biens le 18 octobre 1973. Ledit Chavel fête dignement son acquisition, spectacle, feu d’artifice, cocktail organisé par le grand Paul Bocuse. Deux cents invités de tous les milieux, voyous et policiers censés les traquer inclus.
Les mauvais génies et bons samaritains de Fléchères Passé au fil des siècles entre les mains des familles Sève, de Sarron et de la Ferrière (voir encadré), Fléchères aurait pu connaître un épilogue misérable. Après l’épisode Chavel, la vente est annulée et les de la Ferrière reprennent possession de leur bien. La maison qui recèle depuis 300 ans un trésor en mobilier et tableaux, va être peu à peu dépouillée de son contenu. Terres morcelées, meubles dispersés, jusqu’au puits de la cour d’honneur vendu à un antiquaire. « Olivier de la Ferrière jouait au poker. Après s’être fait mettre le grappin dessus par Johanny Chavel, Olivier de la Ferrière, qui possédait 10% de la société Fléchéria, a fini par dilapider le patrimoine quand il a récupéré le château. Dont deux superbes tableaux de Nicolas de Largillierre, aujourd’hui exposés dans deux musées américains », En janvier 1982, c’est au tour du château d’y passer, après 376 ans de continuité familiale. Le promoteur immobilier grenoblois Libert Borganetti devient le nouveau seigneur de Fléchères. Du moins sur le papier, car il d’un grand projet immobilier sur le domaine, baptisé Le Grand Cercle : 50 millions de francs d’investissements en plusieurs étapes. D’abord 6 courts de tennis, un restaurant dans les communs doublé d’un golf sur 50 hectares,
puis une seconde étape avec un hôtel de 120 chambres, avant le lotissement Les Hameaux de Fléchères : 80 pavillons, 18 courts de tennis et un centre équestre avec 50 chevaux. Quasiment rien de ce projet ne voit le jour. Prudent, le maire de Fareins François Chaboud a fait établir un plan d’occupation des sols peu compatible avec de telles exactions. L’édile se lance dans la bataille de la sauvegarde avec Jean-Paul Desbat, architecte des bâtiments de France, et le président de Patrimoine Rhonalpin, Régis Neyret. « Déjà en 1793 pendant la Terreur, le maire de Fareins Claude Bernard avait sauvé Fléchères malgré l’ordre de démolition. Pour montrer son zèle, il fit abattre les toits des communs mais conserva le château, prétextant qu’il était là pour protéger les biens de la République, et non les détruire. » Ce fait évoqué par Marc Simonet-Langlard se double d’une jolie histoire, rapportée par Aimé Bonnefin. « En 1789, le domaine appartenait à la famille Sarron, très estimée dans le pays. Les villageois se liguèrent pour assurer la défense du château et de ses propriétaires. On raconte qu’Horace de Sarron fut sauvé de la fureur révolutionnaire grâce au dévouement de sa nourrice qui fit passer son propre fils pour le jeune châtelain. ». En juillet 1985, le château et ses intérieurs, les communs, les terrasses et les douves sont classés d’office Monument Historique, une procédure peu usitée mais rendue possible par la loi Malraux de 1966. En juin 1986, le château est mis en vente aux enchères sur saisie du Crédit Foncier d’Alsace Lorraine. Le propriétaire parvient à conserver son bien mais la dégradation de l’édifice se poursuivant, le préfet de l’Ain signe en 1987 un arrêté de DUP (déclaration d’utilité publique), envisageant à terme une expropriation. En été 1995, le domaine, ou ce qu’il en reste, en est vente une dizaine de millions de francs, ce qui serait le prix d’hypothèque. Deux ans plus tard, Marc Simonet Langlard et Pierre-Albert Almendros l’acquiert pour un millions d’euros. Et depuis près de 18 ans, le binôme s’échine à faire parler Fléchères, quitte à faire jaser dans l’alentour. « Presque toutes les fresques de Pietro Ricchi ont survécu sous le plâtre, les papiers peints et les boiseries. Pour le dégagement et le restauration, les interventions sont longues, méticuleuses et demandent beaucoup de travail. Elles ont été soutenues avec constance par la DRAC Rhône-Alpes et le Conseil général de l’Ain. » Reprise des toits des communs et de la ferme, pose de tuiles vernissées noire sur l’aile ouest, défrichage, élagage et replantation du parc de 40 ha, décapage des carrelage d’origine recouverts d’une épaisse peinture rouge vers 1920… Un travail de forçats, loin d’être achevé mais qui porte ses fruits. En attirant 10 000 visiteurs par an, la « Perle de la Saône » est redevenue un élément majeur du patrimoine touristique de la Dombes.
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ubert Damoy n’est pas du genre costard cravate. Dans l’atelier attenant au siège de l’entreprise Pasquier-Favre, le quadragénaire, casquette vissé sur la tête et sweat à capuche, met la main à la patte. 10 ans passés dans l’industrie, 15 années consacrées à l’évènementiel sportif, le quadragénaire a roulé sa bosse aux quatre coins du monde. Lorsqu’il invente Kuybix en 2014, c’est vers son ami Fabrice Labonde qu’il se tourne. « Nous lançons en fabrication les cinq premiers prototypes », explique le patron de l’usine Pasquier-Favre. En février 2015, Hubert dépose le brevet et ouvre un mois plus tard Kyubix SAS. Le réseau tourne à plein et les premiers modules s’exposent dans des sites et évènements prestigieux, comme le stade de Gerland pour Hyunday, le Polo Club de Gassin et à l’entrée des paddocks des grand sprix européens de F1. « Nous serons également présents sur le salon Heavent les 24, 25 et 26 juin prochains », ajoute Hubert. Fabriqué au
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cœur du Beaujolais, le produit est proprement révolutionnaire dans sa conception et ses usages (voir encadrés). « Kuybix, c’est le mélange de deux hommes, un créatif et un opérationnel. Si, dans ce type de projets, tu n’as pas le grain de folie, l’étincelle qui allume la mèche, tu ne peux pas aller au bout. Hubert l’avait, je lui ai apporté le savoir-faire », ajoute Fabrice. Vous aviez les tentes, les containers maritimes, une nouvelle solution s’offre à vous pour plus de modularité et d’agilité. Bonne nouvelle, Kuybix est entièrement produit en Beaujolais !
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L’enseigne est connue de tous en Beaujolais. Segaud Plâtrerie Peinture, c’est la marque d’un savoirfaire artisanal de qualité, perpétué par Mickaël Gay depuis son rachat en 2007. Quand la jeune génération de l’entrepreneuriat local se retrousse les manches pour continuer à faire vivre les belles maisons du territoire, le Nouveau applaudit des deux mains. Présentation.
©MICHEL GOIFFON
Mickaël Gay, le gardien du temple
Mickaël Gay
L
Échantillons…
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e bâtiment est flambant neuf, l’intérieur rutilant. Dans la jeune zone artisanale de Taponas, Mickaël Gay a fini d’essuyer les plâtres de son nouveau vaisseau amiral où il s’est installé en juin dernier. L’ancien site de Belleville dans le rétroviseur et Taponas dans le pare-brise, le gérant de la société Segaud n’est pourtant pas du genre à faire table rase du passé. « Dans nos métiers, la transmission des savoir-faire est essentielle », insiste-t-il. Car l’homme en a fait les frais. Il faut reconnaitre que l’histoire est belle. Originaire de Mizérieux, son CAP de mécanicien agricole en poche, Mickaël enchaine alors les petits boulots. « Mais je n’étais pas fait pour les métiers de la terre », reconnaît-il. Peintre en bâtiment, façadier, le jeune homme frappe à la porte de l’entreprise Segaud en 1999. Un poste de plâtrier-peintre l’attend mais le patron Georges Segaud voit plus loin. « Grace à lui, j’ai eu l’opportunité d’apprendre le métier de conducteur de travaux en second oeuvre. » Après une formation technique d’un an, Mickaël enrichit ses connaissance en travaillant aux côtés de Georges Segaud jusqu’en 2002. Il décide de continuer son parcours d’apprentissage chez Rabuel Constructions de 2002 à 2007. » Le
cuir de Mickaël s’épaissit. La carrure s’élargit, les compétences aussi. Revenu aux affaires comme conducteur de travaux en tout corps d’état, il reprend la société en juin 2007. « L’objectif, était de maintenir l’activité sur le territoire avec l’ensemble des collaborateurs déjà en place. » Tous les postes sont confirmés et la nouvelle équipe se structure autour de Mickaël, mais également de son frère Grégory. Les frangins font la maille. Quand Mickaël se charge de l’établissement des devis adaptés aux besoins et au support des clients, jusqu’à la signature de la commande, Grégory gère la partie opérationnelle, de la proposition du calendrier de chantier au suivi du déroulement des travaux. Plâtrerie, isolation, optimisations énergétique et thermique (Segaud est labellisé RGE), façades et menuiseries intérieures… « Nos solutions sont sur-mesure pour les particuliers comme pour les professionnels », précise Mickaël. Un bon moyen d’éviter la multiplication des postes et les facturations au compte-gouttes, par corps de métier. Une exigence qualitative qui se vérifie à l’énumération des principaux fournisseurs de Segaud que sont Plattard Négoce, FJ Peintures, Caparol Center ou Couleurs de Tollens.
Aux travaux de plâtrerie et isolation, Segaud ajoute aussi la décoration d’intérieur. Des sols au plafond, la spécialiste maison se nomme Léa Gay. « Mickaël accompagne ses clients dans leurs choix techniques mais également esthétiques. C’est une vraie valeur ajoutée que nous proposons à nos clients, particuliers comme professionnels, sans surfacturation », rappelle son épouse, qui gère également la partie administrative et communication de l’entreprise. Revêtements muraux, parquets, revêtements de sols souples, petits agencements, faux plafond, menuiserie intérieures…. Le tout mis en valeur dans les espaces scénographiés du nouveau site de Taponas, qui héberge également les cabines de sablage et peinture. « C’est un gain de temps et d’efficacité pour mener à bien les projets de nos clients », confirme Mickaël. Un nouveau vaisseau amiral pensé comme un immense loft, où chacun trouve sa place. Notamment Ludovic Furestier, entré en apprentissage dans la société en 2009 et « qui sera votre premier interlocuteur si vous entrez dans le showroom ou si vous souhaitez nous joindre », glisse Mickaël. Véritable vitrine des savoir-faire de l’entreprise, le site est à l’image de la famille Gay. Ouvert, convivial et professionnel. …. et nuanciers
Segaud, une entreprise bien dans son territoire Créateur et premier dirigeant de la société éponyme, Georges Segaud n’a pas ménagé ses efforts. La famille Gay a repris le flambeau avec passion et ambition. Avec près d’une quarantaine de chantiers en cours sur le territoire, Segaud s’impose un peu plus comme un acteur majeur de l’entrepreneuriat local. Lors de la reprise de la société par Mickaël en 2007, Segaud comptait huit salariés. L’entreprise s’appuie aujourd’hui sur 25 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires passé de 800 K€ à 2,4 millions d’euros. « Il ne s’agit pas de se développer indéfiniment, mais plutôt de conserver un rythme maitrisé qui nous permet d’être efficace, notamment sur les délais de livraison et qualité d’exécution », ajoute Mickaël. Segaud a posé sa patte sur plusieurs bâtiments patrimoniaux (églises bâtiments classés, maisons bourgeoises) de la région et quelques belles villas contemporaines pour les gens du cru. « N’espérez même pas savoir qui, se marre Mickaël, la confidentialité et la tranquillité sont des gages absolus que nous donnons à nos clients ! » De confidentialité, il sera sans doute moins question à l’heure de fêter en 2017 le demi-siècle d’existence de la société.
Le nouveau showroom scénographié autour de l’ilot central, entre accueil, convivialité et conseil
Infos pratiques
Les bureaux jouent la translucidité avec leurs parois de verre, renforcant l’impression d’espace du showroom
La façade du nouveau showroom
Segaud Plâtrerie Peinture Zone Artisanale de Villeneuve 149, route de champagne 69220 Taponas Segaud Plâtrerie Peinture est également présent à Cité de l’entreprise située 200 boulevard de la résistance à Mâcon (71000) 04 74 66 18 05 – www.sarl-segaud.fr
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en couverture
MARATHON INTERNATIONAL DU BEAUJOLAIS
Quelques potes au départ, 12.500 coureurs à l’arrivée
De la naissance des Beaujolais Road Runners à l’émergence internationale du Marathon, le Nouveau retrace les premiers kilomètres de cette magnifique aventure sportive et humaine. Tour d’horizon avec Alain Bouhy, président des Beaujolais Road Runners. TEXTES : BENJAMIN SOLLY - PHOTOS : MICHEL GOIFFON ET DR
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N | REPORTAGE n
en couverture
Alain Bouhy, Christian Dechant et Jean-Luc Durafour Pas encore casques bleus mais déjà marathoniens, le trio prend une pose aux couleurs beaujolaises devant l’ONU à New-York
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omologué par la FFA en 2011, il s’affiche dans le Top 10 des marathons nationaux depuis 2006. L’édition 2015 ? Celle de tous les records ! Un budget monté à 500Ke, 65 nationalités représentées, 1.000 bénévoles surmotivés pour encadrer les 12.500 coureurs inscrits sur les trois courses (12km, semi, marathon) du 21 novembre. « Nous aurions pu monter jusqu’à 15.000 participants », explique Alain Bouhy. Car le Marathon International du Beaujolais se bonifie année après année. Devenu un outil promotionnel majeur du territoire, il s’impose aujourd’hui comme « le premier événement du Nouveau Rhône », confirme le président du conseil départemental Christophe Guilloteau. Qui l’eut cru lorsqu’au milieu des années 90, la course désormais célèbre naissait autour d’une bande de passionnés de running. Flashback.
Il y a près de 25 ans, lorsqu’Alain Bouhy -alors 3e ligne du CSV- raccroche la chasuble et les crampons, la paire de running shoes ne tarde pas à remplacer le ballon ovale. « Nous avions déjà une bonne bande de coureurs avec lesquels nous parcourions 8 à 10 kilomètres tous les dimanches. » Les mangeurs de bitume en semelles de gomme se nomment alors Marc Bertrand, Max Desrousseaux, Patrick Charlet, Jean-Luc Durafour et Christian Dechant. A l’époque, la course à pied ne fait pas le buzz, les coureurs ne sont pas habillés comme Robocop et la dernière jubilation sportive nationale liée à ce sport remonte à Alain Mimoun. C’est dire la taille du challenge ! Mais l’équipe voit plus loin que sa sortie dominicale et commence à courir les courses locales, notamment la BeaujeuVillefranche organisée par l’EAV. « Nous quittons ensuite nos bases pour courir en 1994 le marathon de Paris avec Max, Marc, Franck et Guy. » | novembre 2015 |23
N | REPORTAGE n
en couverture
Du marathon de New-York à la Calade ou la naissance des Beaujolais Road Runners Du plaisir sportif partagé entre amis à la naissance du projet marathon, l’année 1995 s’avèrera décisive. Alain Bouhy reprend un dossard à New-York et emmène courir avec lui Christian Dechant et Jean-Luc Durafour. La grosse pomme agit comme un révélateur pour le trio. « C’est dans l’avion du retour, un peu éméchés, se marre Alain, que nous décidons de faire un marathon dans le Beaujolais. » Une promesse scellée à 11 000 pieds au dessus du sol et confirmée sur la terre ferme. Le 11 janvier 1996, ce sont 11 passionnés qui se retrouvent au restaurant Le Grillobois à Villefranche pour porter sur les fonts baptismaux le projet. Hommage appuyé aux New York Road Runners Club, le club des Beaujolais Road Runners Club -plus connu aujourd’hui sous l’appellation Beaujolais Runners (BR)- voit le jour. Son objet ? « Un club d’amis marathoniens décidés à partager, en famille, un projet à la fois sportif et festif, qui soit ambassadeur de la région Beaujolaise et s’appuyant sur une démarche caritative. » L’événement n’a pas dérogé à son cahier des charges et soutenant chaque année deux associations caritatives. En 1996, les BR préparent l’édition « 0 » de 24 | novembre 2015 |
la course. « On regarde, on trace on fait le repérage, puis nous arrêtons un parcours ». Une cinquantaine de coureurs prennent le départ de cette « générale », une grande boucle partant par Saint-Etienne la Varenne et Pizay au semi. Les derniers calibrages avant la première édition du marathon, les 17 et 18 mai 1997 au départ de Régnié-Durette. Le maire André Larrivé, le viticulteur Jean-Paul Rampon et le président du comité des fêtes Thierry Grandjean n’y sont pas étrangers. « On peut dire que Régnié nous a donné les clés du village », insiste Alain. Proposant une course de l’amitié, une course des gentleman et une course des enfants, la 1e édition réunie 400 coureurs. Le succès est au rendez-vous et les festivités s’articulent autour de la Pasta party à Régnié-Durette, de la nuit du marathon au cuvage des Compagnons du Beaujolais à Lacenas et d’une journée découverte à Juliénas. Au cours des quatre années qui suivent, chaque édition attire de plus en plus de coureurs. En 2001, 750 coureurs participent à la 5ème édition du Marathon du Beaujolais et 750 coureurs à la course des 12 kms du beaujolais mise en place depuis 1998, soit déjà 1500 coureurs.
Souffler pour mieux repartir Face à l’affluence, le groupe des BR doit souffler. « Nous sommes à la base un club de coureurs qui décide d’organiser un événement sportif sur le territoire beaujolais. Mais l’organisation du marathon pompe toutes les énergies. » Avec un dernier tracé jugé trop technique pour l’édition 2001, les BR décident de revoir le format de l’événement. Le marathon fait relâche pendant trois ans. Il est remplacé pour une course nature à Régnié Durette. Mais l’équipe retrouve son deuxième souffle dès 2005. Les membres du club veulent remettre l’ouvrage marathon sur le métier et, à l’initiative entre autres de Marc Lacondemine un comité d’organisation voit le jour autour de Vincent Jaccart, Joël Le Minous et Luc Vapillon. Le nouvelle formule se met en place et les BRR se structurent autour de commissions thématiques. Fini la Pentecôte, la course aura désormais lieu le 3e week-end de novembre pour les festivités du vin primeur, rebaptisée Marathon du Beaujolais Nouveau. Depuis 2005, la ligne de départ est tracée à Fleurie. « Une superbe occasion pour le Beaujolais et Fleurie », glisse simplement le maire Frédéric Miguet, fidèle parmi les fidèles.
Le maire de Fleurie Frédéric Miguet et Alain Bouhy, de la mêlée au Marathon International du Beaujolais
Le sprint de l’économie beaujolaise
900 coureurs en 2005 pour la renaissance du Marathon du Beaujolais Nouveau, et plus de 1 300 participants en 2006 : essai transformé et entrée dans le Top 10 des marathons français ! En 2008, la 12 km du Beaujolais se refait un tracé et emprunte désormais les 12 derniers kms du parcours du Marathon du Beaujolais. Là aussi, l’essai est transformé avec près de 1 200 coureurs. Mais le parcours fait encore siffler quelques adducteurs et son dénivelé fait grimacer les plus aguerris. Dès 2011, le Marathon du Beaujolais Nouveau revoit son tracé et présente sa nouvelle appellation de Marathon International du Beaujolais. Le semi marathon vient également compléter la palette des courses et attire près de 2.000 coureurs. Un parcours plus « roulant » attendu également par les instances officielles de l’athlétisme, qui homologuent l’épreuve dans la foulée. « L’homologation est en cours pour l’épreuve du semi », précise Alain Bouhy. Et depuis 2014, la rue Nationale a enfin été ouverte aux coureurs pour les deniers hectomètres de l’épreuve.
« Notre modèle, c’est le marathon du Médoc », confie Alain Bouhy. Son complice Marc Bertrand, fan absolu de l’épreuve bordelaise et jamais en reste côté déguisements, ne démentirait pas. Car il y a une communauté de valeurs entre les deux courses. « Les festivités, les déguisements, le plaisir sportif et la découverte du terroir…. » Pour le Marathon, près de 50% des coureurs sont déguisés et le terroir présente ses plus beaux atours, végétaux ou minéraux. En 2015, ce sont 9 châteaux qui seront traversés par les 65 nationalités participant aux épreuves. L’outil marathon est donc devenu en quelques années la première vitrine touristique et promotionnelle du Beaujolais. Il faut pourtant parfois porter l’épreuve à bout de bras, notamment pour boucler le budget. 500 Ke répartis entre les partenaires privés (23%), les inscriptions (64%) et les institutionnels (13%). « Je ne veux pas faire de commentaires sur la répartition public/privé dans le budget de l’événement. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Mais ce qui est certain, c’est que nous comptons sur l’ensemble des élus pour soutenir, développer et surtout pérenniser notre manifestation », rappelle Alain Bouhy. La baisse des dotations de l’Etat impose des coupes claires dans les budgets des collectivités locales et le marathon, comme beaucoup d’évènements territoriaux, en a déjà fait les frais.
ronde le week-end du 21 novembre ! Pour l’édition 2014, la plus-value de l’événement sur le territoire est estimé à près de 2 millions d’euros selon la CCI Beaujolais, notamment grâce aux « Beaujolais Days », maillage d’animations sportives, festives et culturelles également proposé par les BRR, qui se déroulent du 18 au 22 novembre sur tout le territoire. L’outil évènementiel est complet et pourrait susciter la convoitise de gros porteurs sportifs nationaux. L’exemple du Run in Lyon, remonté en 2010 et confié pour 5 ans à ASO (Amaury Sports Organisation) depuis 2013, pourrait-il servir de modèle ? « C’est une piste réflexion, tranche Alain Bouhy, même si le Marathon International du Beaujolais fédère déjà toutes les forces vives de la région. Mais l’un et l’autre ne sont pas antinomiques car nous devons bien réfléchir à l’avenir. » Le Nouveau aurait bien un petite idée. Et si les enfants de nos pionniers du marathon reprenaient le flambeau ? « Et pourquoi pas ! », sourit Alain qui, en homme de défis, ne lance jamais une parole en l’air.
Pourtant, l’événement est un véritable booster de l’économie locale. Essayez plutôt de trouver une chambre de libre à 30 kilomètres à la
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N | REPORTAGE n
Les
en couverture
chiffres
du Marathon International du Beaujolais
Le Nouveau a sorti son boulier pour vous présenter le Marathon International du Beaujolais côté chiffres. Inédit.
18 12 500 Soit le nombre de coureurs inscrits sur les 3 courses du Marathon International du beaujolais.
65
Soit le nombre de nationalités représentées sur les différentes épreuves.
21
Comme le nombre de maires des communes qui composent l’Agglo de Villefranche qui avaient prévu de courir en relais le 21 kms (semi). « On attend toujours leur fiche d’inscription », se marre Alain Bouhy.
500
soit en KE le budget de la 11e édition du Marathon International du Beaujolais.
135
Soit en KE le montant de la participation de la centaine de partenaires privés au budget du marathon.
99
Soit, en nombre d’année la durée « emphytéotique » de la convention signée entre les BR et l’interclasse des conscrits, qui se voit confier une carte blanche dans l’animation évènementielle du marathon.
26 | novembre 2015 |
Soit le nombre de conscrits de 80 ans et plus, représentant les classes en 6, qui partiront de la flamme rouge pour courir le dernier kilomètre du marathon.
316
Soit le nombre de participants qui porteront les couleurs des hôpitaux Nord-Ouest (Villefranche-Tarare)
15 000
Soit le nombre de tracts promotionnels qui seront distribués partout en ville pour la première édition du Speed Shopping monté par des commerçants de Villefranche.
8
Soit le nombre d’orchestres qui animeront les derniers hectomètres caladois du marathon. « L’année dernière, la rue Nat était vide pour l’arrivée des coureurs, il fallait donc animer cette portion de la course », glisse Alain Bouhy
10 000
Soit, en euros, le surcoût engendré, à la charge du Marathon, pour mettre en place ces animations musicales rue Nationale.
4 500
Soit le nombre de barrières déployées sur le parcours, dont 3.000 sur la seule ville de Villefranche.
2:27:54
Soit le meilleur temps jamais réalisé par un homme sur l’épreuve du marathon. Il s’agit de Nyabenda Pasteur en 2006.
2:59:43
Soit le meilleur temps jamais réalisé par une femme sur l’épreuve du marathon. Il s’agit d’Immaculate Chemutai en 2013.
1 000
Soit le nombre de bénévoles, admirables chevilles ouvrières qui chaque année renouvellent leur fidélité à l’épreuve, qui accompagneront la 11e édition du marathon. A noter que la rugbyman international Alexandre Dumoulin en fut par le passé !
4 000
Soit le nombre de couverts servis lors des évènements marathon (Pasta Party, Nuit du marathon, Hameau Duboeuf, sans oublier la première édition cette année du diner de gala baptisé ‘’Les étoiles du marathon’’ en association avec Arthur Traiteur et Christian Têtedoie au cuvage des Compagnons du Beaujolais à Lacenas).
148
Soit le nombre de spécialiste des métiers de la santé mis à disposition des coureurs après la ligne d’arrivée : 2 Médecins urgentistes - 65 Secouristes - 5 Infirmiers - 55 Kinésithérapeutes diplômés et étudiants 5 Podologues diplômés - 12 Ostéopathes 4 Réflexologues plantaires.
60
Soit le nombre d’adhérents à l’association des Beaujolais Road Runners
81
Soit, en années, l’âge du plus vieux participant au marathon. Une grande pensée pour Mario Conti de l’équipe Rispoli, aujourd’hui décédé, et qui avait 81 ans quand il se frotta aux 42 kms du beaujolais. Respect.
N | REPORTAGE n
en couverture
LE PROGRAMME SPORTIF ET FESTIF DU MARATHON Un vrai programme de fête, centré sur le Village Marathon situé au Parc des Expositions de Villefranche sur Saône ! Pour plus d’informations et réservations, rendez-vous sur www.marathondubeaujolais.org.
Samedi 21 Novembre Sur le site du Parc des Expositions • De 6h30 à 13h : Retrait des dossards heure limite : • Marathon 8h15 • Semi Marathon 11h30 • La 12km 13h00 •D e 7h15 à 8h15 : Départ des bus vers le départ du Marathon à Fleurie
Vendredi 20 Novembre Sur le site du Parc des Expositions • De 13h à 19h (recommandé) : Ouverture du Village Marathon et retrait des dossards toutes courses •1 9h : Cérémonie officielle d’inauguration du Marathon 2014 et pot de bienvenue. •A partir de 19h : Pasta party (sur réservations)
•D e 10h30 à 12h00 : Départ des bus vers le départ du Semi-Marathon à Arnas
•D e 12h30 à 14h : Départ des bus vers le départ de la 12km à Arnas.
• À 20 h : Nuit du Marathon et diner de gala Les Etoiles du Marathon (cuvage de Lacenas) Aire d’arrivée (près de l’Hôtel de ville et de la Place des Arts) • De 12h50 à 16h30 : Arrivée des 10000 coureurs Sur le site de la Places des Arts • 16h30 : Remise des prix • 17h30 : Départ de la Beaujolais Parade Devant l’Hôtel de Ville • 18h30 : Mise en perce du Beaujolais Nouveau, défilé, feux d’artifice etc…
Chez Claudette Cuisine familiale
Dimanche 22 NOVEMBRE À ROMANECHE THORINS Le Hameau du Vin – Georges Duboeuf • 10h à 14h : Visite du musée • Déjeuner Beaujolais
SOIRÉE BEAUJOLA1IS5E 19 NOVEMBRE 20
anim accorée par un déon iste
19 e Menu Beaujolais MENU BEAUJOLAIS SERVI DU JEUDI 19 NOVEMBRE AU SAMEDI 21 NOVEMBRE MIDI & SOIR Ouvert le SAMEDI 21 NOVEMBRE à l’occasion du Marathon du Beaujolais : Formules / Menu Beaujolais
273 Rue Victor Hugo • 69400 Villefranche sur Saône • Tél. 04 74 68 07 75 | 09 64 17 31 51
pensez à ! réserver
Salade Beaujolaise lardons, œuf poché, noix, croûtons ou Oeuf Meurette • Saucisson, jambon, lard au gêne Pommes vapeurs, lentilles • Assortiment de fromages de notre région • Sorbet Vigneron ou tarte aux pommes ou salade de fruits | novembre 2015 |27
gastronomie
LES CUISINES BERNOLLIN invitent Fabrice Roche
© CREDIT PHOTOS : SABY MAVIEL - MANDRAK STUDIO
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Jean Burdy (Pernod Mumm), Arnaud Bernollin, Fabrice Roche (Le Juliénas*), Hervé Raphanel (Brasserie Le Belooga)
Entre Arnaud Bernollin et Fabrice Roche, la proximité n’est pas seulement géographique. Le cuisiniste haut de gamme d’Anse et le chef caladois partagent une certaine conception de la table. Voire une conception certaine de la cuisine ! Celle du produit, des cuissons maitrisées, des réductions et des sauces à flatter tous vos sens. L’alchimie d’un terroir qui prend corps à travers le savoir-faire de Fabrice Roche. Référencée dans le Guide Michelin avec l’obtention d’une étoile depuis 2012, la toque du restaurant Le Juliénas* (Villefranche) a pris les commandes du déjeuner Bernollin. Sous l’œil ému et admiratif de son ancien maitre d’apprentissage du restaurant l’Arc en Ciel, le chef Hervé Raphanel qui officie aujourd’hui à la brasserie Le Belooga (Villefranche). Une agape très beaujolaise, arrosée notamment d’un joli Fleurie 2013 (Les Moriers) signé Jean-Paul Champagnon, et ouverte sur un magnum de G.H. Mumm Brut Cordon Rouge du maître ès champagne Jean Burdy (Pernod Mumm).
Cuisines Bernollin - 198, allée Viadorée - Anse - Tél. 04 74 67 04 08 Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6 - Tél. 04 78 93 00 61 Quand Fabrice et Carine Roche ouvrent le restaurant Le Juliénas* en 2007, le chef présente déjà de solides garanties culinaires. Fabrice a démarré chez Hervé Raphanel, son maître d’apprentissage du restaurant l’Arc en Ciel à Lyon. Puis viennent Pierre Orsi (Lyon 6e), Patrick Henriroux (La Pyramide), Pierre Carrier (L’Albert 1er), Christain Willer (Le Martinez) et Guy Lassausaie (Chasselay). Une formation à l’excellence, au respect des produits et à l’amour du travail bien fait. Les convives du déjeuner Bernollin en ont fait les frais gastronomiques ! Une déclinaison autour de la carotte en entrée, tout en maîtrise et en technique, bluffante dans ses jeux de saveurs et de textures. Pour suivre, la lotte accompagnée de sa mousseline de champignons pralinés et jus au vin de Fleurie, ou la maitrise des cuissons, des harmonies de saveurs et des réductions. Une création chocolat figue pour la note sucrée et finale du dessert. Un déjeuner étoilé, au firmament de la gastronomie caladoise.
Restaurant Le Juliénas* - 236, rue d’Anse – 69400 Villefranche – 04 74 09 16 55
© SABY MAVIEL
Le chef Fabrice Roche et Arnaud Bernollin
Déclinaison autour de la carotte
28 | novembre 2015 |
Lotte, mousseline de champignons pralinés et jus au vin de Fleurie
Création chocolat figue
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ELLES & BEAUJOLAIS Gourmandises à la Grange Masson
« Elles & Beaujolais » toujours en première ligne pour promouvoir le territoire
V
iticultrices de profession ou passionnées par le vin mais toujours épicuriennes, les femmes de l’association Elles & Beaujolais organisaient un événement gourmand à la Grange Masson (St-Étienne-des-Oullières) sur le thème « Vins et gastronomie autour du Beaujolais », le 19 octobre dernier. Une soirée aux accords parfaits autour d’un menu gastronomique et de flacons sélectionnés parmi la Collection « Elles & Beaujolais. » Le diner haut de gamme réalisé par Arthur Traiteur, une soixantaine de convives a répondu à l’invitation de la présidente Ghislaine Dupeuble. Préambule aux réjouissances du palais, les Compagnons du Beaujolais et leur président Paul Fourrichon ont reçu dans l’Ordre deux impétrantes avant le passage à table, à l’occasion d’un 229e chapitre exceptionnel. La cancérologue Françoise Mornex et la gynécologue Michelle Duclos ont passé avec brio l’épreuve de la tasse aux énormes dimensions avant de recevoir le taste-vin caractéristique. Deux femmes de tête et de cœur, qui continuent à accompagner dans l’élégance qui les caractérise l’aventure Elles & Beaujolais.
Autour du président Paul Fourrichon, les Compagnons du Beaujolais, Ghislaine Dupeuble, Françoise Mornex et Michelle Duclos
Michelle Duclos reçue Compagnon du Beaujolais
Françoise Mornex reçue Compagnon du Beaujolais
gastronomie
UNE « FASHION LIST » GASTRONOMIQUE Elles & Beaujolais a sélectionné une vingtaine de flacons sous l’appellation La Collection. Dans cette liste, nos spécialistes ont distingué quatre bouteilles. Le projet ? Accorder chaque nectar autour d’un menu réalisé par un chef. Ce premier « grumage » signé Elles & Beaujolais fait la part belle à notre terroir viticole entre appellation région, villages, ou crus. Edelweiss 2014 - Beaujolais Blanc (Chardonnay) Aromes subtils d’agrumes et de fleurs blanches qui allient étoffe et fraîcheur. C’est la perle rare de notre vignoble. Le Domaine du Château de la Valette s’étend sur près de 14 hectares. La moyenne d’âge des vignes est d’environ 60 ans. La vinification traditionnelle Beaujolaise apporte à nos vins la typicité propre à notre région. Jean-Pierre Crespin Domaine du Château de la Valette 21, route de Saint-Georges - 69220 Charentay Tarif TTC départ cave : 8 e Domaine du Mont Verdier 2014 Beaujolais Villages Expression d’un terroir riche avec des arômes floraux et fruités qui ne manqueront pas de vous séduire, il mérite d’être dégusté frais dès les beaux jours et les premiers rayons de soleil. Le Domaine du Mont Verrier exploite un vignoble qui compte aujourd’hui près de 30ha, associant jeunes plantations et vignes anciennes. Situé au cœur du Beaujolais et au sud de la Bourgogne viticole, il est installé sur un terroir argilo-calcaire. Le vignoble de Mont Verrier est composé majoritairement par du cépage Gamay mais compte également du Chardonnay et du Pinot noir qui ont permis d’opérer au fil des années une diversification de la production. Mr Legrand 434, Route de Plantigny - 69640 Saint-Julien Tarif TTC départ cave : 5,50 e Beaujolais Duboeuf 2014 La SA Les vins Georges Duboeuf a été créée en 1964 par Georges DUBOEUF, qui la dirige toujours aujourd’hui, secondé par son fils Franck. La SA Les Vins Georges Duboeuf commercialise des vins du Beaujolais et du Mâconnais et réalise 75 % de son chiffre d’affaires à l’export, dans 120 pays. Les Vins Georges Duboeuf 208 rue de Lancié - 71570 Romanèche-Thorins Tarif TTC départ cave : 6,40 e Château de l’Éclair 2014 – Beaujolais Villages 100% Gamay Vin de Coteaux de 30% de pente à 400m d’altitude. Vendanges manuelles. Vin Terra Vitis. Piret Amandine Château de l’Eclair 905, rue du Château de l’Eclair - 69400 Liergues Tarif TTC départ cave : 9,50 e | novembre 2015 |29
N | DÉCOUVERTE n
gastronomie
RESTAURANT LES SARMENTS Les bistronomes du Beaujolais Il y a près d’un an, Denis Favre et Yann Mercier-Balaz enracinaient Les Sarments aux portes du Beaujolais des crus. Formé dans les plus belles maisons de la région, la paire gourmande régale avec sa carte bistronomique. Émotion gustative garantie à Arnas.
30 | novembre 2015 |
Yann Mercier-Balaz et Denis Favre
E
ntre les épais murs en pierres dorées du caveau d’Arnas, les cuivres de Yann Mercier-Balaz tintinnabulent midi et soir. L’ancien chef du Faisan Doré joue désormais en soliste après avoir répété ses gammes dans l’orchestre gastronomique de Michel Cruz pendant 13 ans. « C’est là que j’ai rencontré Denis », explique-til. Son actuel associé a, lui, officié comme directeur de salle dans l’établissement des bords de Saône pendant une dizaine d’années. « Le projet d’ouvrir notre propre restaurant ? C’est une décision qui s’est rapidement imposée mais que nous avons mûrie longuement », embraye Denis Favre. Originaire de la canaille Croix-Rousse et biberonné aux lyonnaiseries, l’homme est un authentique épicurien. Déployant son copieux mètre quatre vingt, l’œil pétillant derrière ses bésicles, Denis connaît sa partition sur le bout des papilles et des tanins. Une mention spéciale, comme une évidence, pour sa superbe carte des vins, déclinable
au verre sur toutes les références. Notamment sur les dix crus du Beaujolais. « D’accord, mais il a mis près d’un an pour la sortir », le chambre Yann. Un témoignage de la complicité qui lie les deux hommes car, dans le business, le verre ou l’assiette… les cuissons lentes sont toujours les plus savoureuses ! Cette minutie, cette recherche du parfait équilibre, des accords mets et vins pesés au trébuchet, fait la patente des Sarments. « Ici, la star, c’est le produit », confirme Yann. Une philosophie également héritée d’un passage de trois ans chez Philippe Jousse, gardien du temple et second de feu Alain Chapel, à Mionnay. Une cuisine authentique, pleine de saveurs, qui privilégie les produits locaux, frais et de saison. Le reste est à la discrétion de la créativité du chef. « Nous changeons notre carte très régulièrement, en fonction des arrivages notamment », confirme Denis. La
Terrine de lapin aux noisettes
livrée automnale fait la part belle aux légumes anciens, aux champignons et aux gibiers. Mais le restaurant Les Sarments fait aussi dans l’efficacité goûteuse avec une carte du midi et un menu affaire calibrés pour l’homme pressé. « Nous mettons la même exigence à satisfaire cette clientèle qui a peu de temps à consacrer au déjeuner mais qui attend des plats et un service de qualité. » Cette cuisine gastronomique, qui s’adapte aux contraintes de son temps, est plus connue sous le terme de bistronomie. Et l’aménagement du caveau d’Arnas réalisé par Yann et Denis obéit à ce parti pris judicieux. Ou comment réenchanter le site patrimonial par la créativité de l’assiette et la qualité des flacons, le tout servi dans un cadre au diapason. « Nous avons souhaité ouvrir la cuisine sur la salle tout en préservant l’architecture de l’espace », glisse Denis. Frontière habituellement inexpugnable, le pass invite au voyage gourmand et offre une respiration au cœur de la cuisine. En salle, la pierre dorée reprend ses droits dans un subtil équilibre avec les bois clairs du mobilier. Un jeu de matière sobre et élégant, décliné sur plusieurs espaces. En effet, le caveau se double d’une mezzanine cosy, plus intimiste, idéale pour accueillir les grandes tablées mais également les clientèles d’affaires en quête de confidentialité. Rétroprojecteur, wifi, l’écrin privatisable présente tout le confort numérique pour les décideurs. Le tout à seulement 5 minutes de la sortie Villefranche-Nord (A6). Des Sarments qui donnent déjà leurs premiers fruits et soulignés, entre autre, par le site internet du célèbre guide rouge. Longue vie !
Royale de lièvre en feuille de choux, râbles juste rôtis et cuisses confites
LES SARMENTS PAR LE MENU Menu « Affaire » 17,50 e Œuf mollet, bouillon de champignons et magrets fumés
Selon l’humeur du chef et le retour du marché
Entrée Plat Fromage blanc ou dessert Café
Trilogie de dessert (tarte praline, croquant au chocolat, millefeuille mangue et sirop d’érable)
Infos pratiques RESTAURANT LES SARMENTS Place des Sarments 69400 Arnas 04 74 65 24 52 www.lessarments-arnas.fr
Carte « Midi » Entrée (3 entrées au choix) 7 e € Plats chauds (3 plats au choix) 12 e Fromage blanc 4 e € Fromage sec 6 e € Dessert maison (5 desserts au choix) 7 e € Menu Soir & WE (5 formules) Entrée + Plat ou Plat + Dessert 28 e € Entrée + Plat + Fromage ou Dessert 33 e € Entrée + Plat + Fromage + Dessert 38 e € Entrée + Plat + Plat + Fromage ou Dessert 44 e € Entrée + Plat + Plat + Fromage + Dessert 50 e €
LA POTÉE DES SARMENTS EN GUEST STAR DU BEAUJOLAIS NOUVEAU
Le restaurant Les Sarments proposera sa potée lors du week-end de festivités liées à la sortie du vin primeur (20,21 et 22 novembre). Denis et Yann accompagneront égaement les gourmands à la découverte des vins de Julien Bertrand (Brouilly, Beaujolais Blanc) et des productions de Maxence Besson, 4e génération de viticulteurs beaujolais au Domaine du Penlois (Moulin à Vent, Morgon, Juliénas, Chénas). Réservations au 04 74 65 24 52
| novembre 2015 |31
« Réduire les circuits, c’est réduire les coûts de production et leur impact écologique pour proposer une viande au meilleur rapport qualité/prix » Christophe Grossat, artisan-boucher
32 | novembre 2015 |
N | DÉCOUVERTE n
terroirs
TRADISTEACK
De la fourche à la fourchette Circuits courts, filières et élevages locaux, traçabilité… Depuis plus de 15 ans, l’artisan-boucher de la Dombes Christophe Grossat a fait de l’exigence qualitative la patente de son réseau de commerces, articulé autour de son enseigne TradiSteack. Goûtu !
L
’histoire commence dans les années 90. Son CAP de boucherie en poche, Christophe Grossat donne la patte à son père dans le commerce familial situé dans la zone industrielle de Reyrieux. Une boucheriecharcuterie qu’il rachète au patriarche en 1999 avec une idée précise en tête. Celle de développer un réseau commercial ultraqualitatif autour de l’enseigne Tradi, Le projet semble ambitieux. Voir budgétivore. Mais l’homme est un visionnaire. « A l’époque, les circuits courts et locaux n’avait pas forcément le vent en poupe comme aujourd’hui », se souvient-il. C’est un épisode sanitaire majeur qui accélérera le mouvement. La première crise de la vache folle rappelle à tous les consommateurs de viande qu’une bête ne se nourrit pas de farines animales, du surcroit entre le quatre murs d’un préfabriqué. « La traçabilité de la viande, c’est notre marque de fabrique », rappelle-t-il. En effet, plutôt que de céder à la psychose et bannir le bœuf des étals de sa boucherie, Christophe Grossat prend les devants et s’associe à l’éleveur Jean-Paul Millard dans le GAEC de la Grande Borne, situé à Saint-Trivier-sur-Moignans. « C’est à ce moment que nait l’idée d’une production de la fourche à la fourchette. » Car en maitrisant tous les circuits de son activité, de l’élevage à la commercialisation, Christophe peut fournir une viande à haute qualité constante et à l’origine incontestable. Blonde d’Aquitaine, Limousine, Charollaise, Aubrac, Salers paissent tranquillement en
Dombes. « Nous sommes également producteur de Blanc Bleu Belge », précise Jean-Paul. Originaire de Belgique, cette vache est reconnaissable à sa robe généralement blanche avec des taches en pochoir de couleur pie bleu. Une singularité esthétique pour l’une des meilleures viande du monde. La musculature des bêtes est particulièrement remarquable, cuisses, garrots, jarrets et dos très larges. A la pâture de mars à novembre, les vaches passent ensuite en stabulation pour continuer leur
processus de croissance. « Nous les élevons jusqu’ à l’âge de quatre, voir cinq ans. » La où la jauge standard s’élève à 36 mois, l’exigent cahier des charges du GAEC porte ses fruits. Des viandes gouteuses et authentiques. Idem pour les porcs fermiers élevés au grain sur paille. « Réduire les circuits, c’est également réduire les coûts de production et leur impact écologique pour proposer une viande au meilleur rapport qualité/prix. » L’agriculteur, le boucher et le consommateur. Point. Côté boutiques, Christophe Grossat développe son réseau commercial entre Reyrieux et
Genay. La boucherie-charcuterie familiale TradiSteack, puis le magasin Tradi’Fraicheur ouvre, lui, à Genay en 2011. Sur son site internet (TradiDrive), les viandes et produits peuvent être commandés en ligne, préparés en moins de 4 heures et récupérés au drive installé sur les deux sites depuis 2013. Une approche du produit, du métier et des plaisirs de la table qui relève d’une authentique philosophie de vie, que Christophe diffuse avec talent autour de lui. Un conseil ? Pour les fêtes de fin d’année, pensez à réserver. En ligne ou en boutique(s).
Infos pratiques TRADISTEACK SARL Rue du POU du Ciel - 01600 TREVOUX (0)4 74 00 37 45 - contact@tradi-drive.fr Ouvert du mardi au samedi de 8h à 12h30 et de 14h30 à 19h Toutes les informations et les commandes en ligne sur le site www.tradi-drive.fr TRADI’FRAICHEUR 360 Route de trévoux - 69730 GENAY 04 78 91 21 04 Ouvert du mardi au vendredi de 8h à 12h30 et de 15h00 à 19h Le samedi 8h à 12h30 et 14h30 à 19h.
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N | DÉCOUVERTE n
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SPEED LOISIRS Votre complexe sport et détente
Les bambins entrent en piste pour une course toute en sécurité
Situé aux portes de Villefranche et à seulement 30 minutes de Lyon par l’A6, le complexe Speed Loisirs est un pôle sportif et évènementiel complet, à destination des particuliers comme des entreprises. Piste couverte de karting, foot en salle et restauration, le Nouveau vous offre votre premier tour de piste. Moteur !
34 | novembre 2015 |
Les chefs de pistes Thomas Pieri et Nicolas Talobre (à g), Eric Pieri
S
ous les feux de départ, l’ambiance est bon enfant. Au sens propre du terme. Il est 16h et Eric Pieri accueille une ribambelle de bambins venus s’étalonner en toute sécurité sur l’asphalte de Speed Karting. « Nous avons cinq karts spécialement préparés pour les plus jeunes, qui peuvent commencer a conduire dès 7 ans s’ils mesurent au moins 1,30 mètre », explique le boss du paddock. Le chef de piste Nicolas Talorbe procède aux dernières vérifications avant le top départ. Si aucun de ces petits as du volant ne battra la marque de Thomas Pieri, également chef de piste et actuel détenteur du record du tour (18 ‘’ 100), la sortie restera à jamais gravée dans les mémoires de ces futures pilotes. « Comme nous changeons la configuration de la piste tous les trimestres, il finira bien par tomber, ce record », s’amuse Eric. La précision du système de chronométrage F1 SMS Timing agit comme un booster d’adrénaline sur les petits et les grands. Le bitume et les gommes se chargent du reste. Notamment lors des sessions « endurance » (3h de course, volant partagé) organisées chaque mois. Alors, qui finira la course sur la plus haute marche du podium ?
« L’esprit de Speed Karting, c’est exactement cela, glisse Éric. De la compétition amicale, du fun et de la convivialité, le tout dans un univers ultra-professionnel. » A bien détailler les 4.500m2 du site, chaque détail vient appuyer le propos d’Eric Pieri. La fresque de street art signée Seb Talobre aka Weez représentant Sébastien Loeb, l’authentique pompe Dyneff qui trône en majesté dans un virage ou toute la signalétique de la piste indoor, Speed Karting est une immense boîte à jouets motorisés. Avec 32 karts préparés maison (270 cm3, moteur 4 temps), le complexe Speed Loisirs dévoile une autre carte majeure côté loisir : ses quatre terrains de foot en salle (5x5, ballon fourni et location de chaussures possible) montés sur gazon synthétique et attenants à la piste de karting. « L’espace Speed Footin’ est en place depuis 2013 », précise Éric. Speed Loisirs s’est également doté d’une offre de restauration baptisée Pizz’à la kart réalisé par le maître pizzaiolo Paul Machado. Les classiques de brasserie se taillent également la part belle sur la carte du restaurant de 90 couverts, où la salle offre une vue plongeante sur la piste de karting. Unique !
« La convivialité, c’est sacré », explique Eric Pieri derrière le comptoir d’accueil de Speed Loisirs
Eric Pieri
Une fin d’année 2015 exceptionnelle
Speed Loisirs calibré et équipé pour les évènements d’entreprise « Depuis maintenant 5 ans, nous avons une solide expérience dans l’organisation de manifestations pour les entreprises qui souhaitent fidéliser et motiver leurs clients, leurs collaborateurs ou faire le lancement de nouveaux produits », explique Éric. On imagine volontiers la session de team building sur la piste de kart indoor. Pour les entreprises, Speed Karting propose 4 formules différentes de courses. Pour les séminaires, 6 menus différents sont proposés. Mais le complexe Speed Loisirs déploie également d’autres atouts pour fidéliser sa clientèle business. « Notre site est équipé en salles de réunion avec vidéoprojecteur, connexion wifi et présente tout le confort nécessaire au fonctionnement de votre espace de travail. » Les comités d’entreprises peuvent d’ores et déjà passer la surmultipliée pour préparer leurs évènements de fin d’année.
L’espace Speed Footin’, 4 terrains de football indoor (5x5) montés sur gazon synthétique
Infos pratiques
Speed Loisirs fait coup double pour les fêtes de fin d’année. Eric Pieri propose tout d’abord la privatisation sur demande sa piste de karting couverte. « Nous pouvons vous proposer, en fonction du nombre de personnes, soit une formule course avec chacun son propre kart, soit une course par équipe avec relais pour les groupes de plus de 14 personnes. » De quoi ravir les particuliers comme les professionnels, la période étant largement dédiée aux évènements d’entreprises. Speed Loisirs propose également un repas de prestige (90 ETTC/personne) pour les festivités de décembre. Au menu, foie gras ou saumon fumé en entrée suivi d’un pavé de biche, gratin dauphinois maison et tomates provençales, pour finir sur une omelette norvégienne. Une bouteille de vin pour 4 personnes est comprise et les eaux gazeuses et plates sont proposées à volonté. L’espace restauration
SPEED LOISIRS 436 avenue Napoléon Bullukian ZI de Vernailles - 69 830 Saint Georges de Reneins 04 74 09 05 49 www.speedloisirs.fr HORAIRES Speed Karting - Piste couverte Ouvert le mardi de 18h à minuit, le mercredi de 18h à 22h (anniversaire enfant de 15h15 à 18h sur réservation), le jeudi de 18h à 22h, le vendredi de 15h à minuit, le samedi 14h à minuit et le dimanche de 15h à 19h. Speed Footin’ - Foot en salle 5x5 Ouvert le lundi de 10h à 20h et du mardi au dimanche de 10h à 23h. Pizz’à la Kart - Bar détente et restauration Ouvert le lundi de 10h à 15h, du mardi au samedi midi et soir (fermeture hebdomadaire le dimanche)
| novembre 2015 |35
N | DÉCOUVERTE n
essai auto
NISSAN PULSAR DIG-T Le coup de volant de Philippe Terrier Sur le segment des mini-compactes, la Pulsar de Nissan montre ses muscles. Disponible en concession depuis 2015, la version DIG-T conserve sa polyvalence, la mécanique sportive en plus. Du velours pour le président du FCVB, Philippe Terrier, qui a piloté l’essai auto du Nouveau. La Nissan Pulsar DIG-T version bleu cobalt Surpiqures blanches et carbones pour tableau de bord version DIG-T
Gleizé, la Chartonnière, le Bois de Laye et Arnas, parcours mixte pour Philippe Terrier
Laurent Ferry (Nissan Villefranche) et le président du FCVB Philippe Terrier
D
u billard d’Armand Chouffet aux sentiers du Beaujolais ! Philippe Terrier, président tout terrain du FCVB, s’est prêté avec gourmandise à l’essai auto de la Nissan Pulsar DIG-T. Il faut dire que les mensurations affichées par la sportive compacte peuvent séduire les aficionados de belles mécaniques. 190 chevaux montés sur un moteur turbocompressé de 4 cylindres en ligne. « Le design extérieur racé et sportif renforce cette impression de puissance », confirme Philippe Terrier. La feuille de route est tracée. Direction Gleizé, la Chartonnière, le Bois de Laye et Arnas avant le retour au siège du club de football pour un rafraichissement mérité. Du bitume et de la piste au programme, c’est d’abord l’esthétique intérieure du véhicule qui bluffe notre pilote du jour. Si la surpiqure blanche des selleries et les carbones du tableau de bord rappellent son puissant ADN, la Pulsar bluffe également par « sa grande habitabilité, sa prise en main intuitive, sa visibilité impressionnante et son moteur silencieux », détaille le conducteur. Look de mini-compacte sportive pour confort de berline, le président Terrier n’est pas au bout de ses surprises. Celui qui fût en son temps sponsor d’un pilote automobile retrouve les réflexes de la course lorsqu’il quitte les sentiers battus.
De quoi « monter dans les tours » avec jubilation et dans le respect du code de la route. « L’accélération est puissante et le freinage précis, on sent qu’elle a du répondant. » La force de la Pulsar DIG-T ? « Sans aucun doute sa polyvalence », confirme le directeur de la concession Nissan de Villefranche, Laurent Ferry. Confort, habitabilité, équipements et moteur, la bombe compacte de Nissan joue sur tous les tableaux. Notamment celui du numérique et de l’univers digital, où le système de navigation Pack Nissan Connect, l’ordinateur de bord avec écran TFT couleur HD 5 » et le kit bluetooth (système mains libres) sont fournis de série.
L’habitabilité et la modularité, deux des points forts de la Puslar DIG-T
« On pourrait presque regarder les matchs du FCVB sur l’écran tactile », se marre Philippe Terrier en retrouvant le chemin du stade Armand Chouffet. Définitivement, une belle rencontre entre deux univers sportifs. Celui du football et de la mécanique automobile, très proches dans les valeurs qu’ils véhiculent. « Vous savez, le groupe Thivolle était partenaire du FCVB bien avant ma prise de fonction, glisse le président. On ne peut pas imaginer le FCVB sans le groupe Thivolle. »
Retour au stade Armand Chouffet pour un shooting sous le soleil
Laurent Ferry et Philippe Terrier
FICHE TECHNIQUE NISSAN PULSAR DIG-T 190 ch GT Motorisation Moteur : Essence sans plomb, 4 cylindres en Ligne, 16S Cylindrée : 1618 cm3 Puissance fiscale : 10 cv Puissance max : 190 ch / 140 kW à 5600 tr/min Couple max : 240 Nm à 1600 tr/min
Modèle présenté :
Nissan Villefranche – Groupe Thivolle - 1360, avenue de l’Europe – 69400 Villefranche sur Saône - 04 74 62 32 24
36 | novembre 2015 |
25 640 e€
Consommation Urbaine : 7.7 L/100 km Extra-urbaine : 4.8 L/100 km Mixte : 5.9 L/100 km Émisssion de CO2 (g/km) : 138 g/km Équipements de série Commande vocale pour téléphone Système mains libres Bluetooth Démarrage avec bouton Start/Stop Assistance au freinage d’urgence Système audio CD/ RDS 6 HP Prise auxiliaire Jack pour lecteur MP3 Ordinateur de bord avec écran TFT couleur HD 5» Système de navigation Pack Nissan Connect
17 novembre 23 décembre
Du au
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146 rue Victor Hugo - 69400 Villefranche sur Saône - 04 74 62 13 13
Nos spécialités
Fromage et charcuterie à la coupe Cave à vins Produits régionaux Viande et volaille
Nos services
Traiteur, titres restaurant 88 Rue de la Place - 01600 Reyrieux 04 74 00 84 01 - otraiteur@free.fr ô-traiteur | novembre 2015 |37
* dans la limite du stock disponibles - N° d'autorisation : 69653.15.09.17 du 17 septembre 2015
ALLIANCES
2015
N | PHOTOS n
inauguration
BMW MINI GAUDUEL La nouvelle BMW 730D
©FABRICE SCHIFF
La concession de Villefranche fait peau neuve
Lifting réussi pour la concession Gauduel de Villefranche sur Saône ! Les travaux d’embellissement ont nécessité un investissement de 1,25 millions d’euros avec la création d’un Mini Store à l’étage et le remodelage du grand espace BMW au rez-dechaussée. Plusieurs centaines de caladois et lyonnais ont participé à la soirée inaugurale présidée par Xavier Gauduel, PDG du groupe qui recevait aux côtés d’Elie Cunat, directeur général et de Richard Castronovo, directeur commercial de la concession caladoise. Un cocktail dinatoire haut de gamme pour une soirée chic « Black & White », sonorisé par Philippe Jacquet, au diapason de la nouvelle concession.
Jérome Murgia (BMW Gauduel Villefranche sur Saône) et Julien Monet (Monet et Associés)
Elie Cunat, DG du Groupe Gauduel, Xavier Gauduel, PDG du Groupe Gauduel et Richard Castronovo, directeur commercial
Xavier Gauduel, Bernard Perrut, député-maire de Villefranche et Richard Castronovo
Jérome Murgia, Laurent Chancrin, Barbara Tixier, Richard Castronovo et Sarah Louvet
Lauren Cot et Dorine Fromentin (Habitat Fromentin)
Chantal Porte (La Strada) et Nathalie Gouillon (Loden Boutique) Nicolas Winckler (Lyon People) et Pascal Cot (Habitat)
Hervé Clarin (Toshiba France) et Fabrice Plassard (APRR)
38 | novembre 2015 |
Carine et Hervé Boffy (Régie Bellecour)
Laurent Chabbat (Tonic Radio) et le DJ Philippe Jacquet
BMW Mini Gauduel 680, avenue de l’Europe 69400 Villefranche
N | PHOTOS n
spectacle
David Massot clownesque !
David Massot ou l’imagination au pouvoir
CIRQUE IMAGINE La dernière merveille de David Massot C’est parti pour un nouveau tour de piste ! Artistes, magiciens, jongleurs, danseuses, clowns, équilibristes, chanteur… L’imagination au pouvoir et la créativité de David Massot qui s’exprime une nouvelle fois sous les chapiteaux du cirque Imagine. Le 6 octobre dernier, la troupe a dévoilé son nouveau spectacle, baptisé… Imagine. 250 invités ont assisté à cette grande première dans le chapiteau
Nandor Varadi enflamme l’exercice des massues
Le magicien des grandes illusions Eric Lee
Baroque autour d’un diner-spectacle de haute volée. Dans cet univers mêlant cirque et le cabaret, technicité et la volupté, David perpétue la tradition circassienne familiale d’une façon résolument novatrice. Outil artistique et évènementiel complet, le cirque Imagine continue son aventure lyonnaise au Carré de Soie où sa convention d’occupation a été renouvelée jusqu’en 2022.
La grâce d’Anastasia Massot
CIRQUE IMAGINE Carré de Soie 5 Avenue des Canuts 69120 Vaulx en Velin Tel : 04 78 243 243 Mail : contact@cirqueimagine.com
Eddie Nolan, voix de velours et univers cabaret, au milieu des danseuses
L’envol de Diana Boiachin
| novembre 2015 |39
N | PHOTOS n
digital
TIMS TECHNOLOGIES Une 6e édition record !
La Palmeraie (Tour de Salvagny) en configuration Tims Technologies
©BS ET ©TIMS
Les acteurs du digital au rendez-vous des Tims Technologies
Le directeur associé Cédric Cyrille et le président Guy Bonamy réunis autour de la « team » Tims pour lancer la 6e édition des Tims Technologies La méthode Tims ? Business & convivialité
La société Tims Systèmes étrennait cette année la nouvelle formule de son rendez-vous annuel des Tims Technologies. Un sans-faute ! A la Palmeraie (La Tour de Salvagny), les acteurs régionaux majeurs du digital et des solutions numériques ont tenu salon à l’initiative de Tims, spécialiste des systèmes d’information pour l’entreprise, le 9 octobre dernier. « Cette 6e édition des Tims Technologies a
été un succès avec une affluence record en nombre d’invités. Comme chaque année les rencontres, les échanges et les projets ont été nombreux. Les valeurs de convivialité et de business qui signent cet événement étaient au rendez-vous. J’adresse aujourd’hui un grand merci à tous nos visiteurs, clients et partenaires et à l’équipe Tims mobilisée dans son ensemble pour faire de cet événement un moment unique », se réjouit Guy Bonamy, président de Tims Systèmes. Entre convivialité et expertise, l’événement a attiré plus de 500 visiteurs, autour notamment d’une table ronde animée par le journaliste Philippe Montanay sur le thème des « Communications unifiées : quels enjeux pour les 5 prochaines années ? » Un nouveau format unanimement loué par les participants qui devraient être nombreux à remettre l’ouvrage sur le métier pour la prochaine édition des Tims Technologies, prévue le 7 octobre 2016.
L’orchestre met la sourdine pour laisser place à la table ronde sur les communications unifiées
Autour du journaliste Philippe Montanay et du directeur commercial Alain Gorget, un plateau de choix pour la table ronde avec Jean-Pascal Saide (Alcatel-Lucent), Erwan Salmon (Avaya), Frédéric Archimbaud (Mitel),Éric Leblanc (Unify) et Laurent Silvestri (Open IP)
40 | novembre 2015 |
Amuse-bouches…
… et autres réjouissances !
Philippe Montanay et Guy Bonamy pour le mot de clôture de la journée Tims Technologies
Rendez-vous est donné à tous les partenaires et prestataires pour la 7e édition des Tims Technologies, le 7 octobre 2016
SIGNALÉTIQUE BANDEROLES MARQUAGE VÉHICULES ENSEIGNES LUMINEUSES PA N N E A U X P U B L I C I TA I R E S F LY E R S - C A R T E S D E V I S I T E I M P R E S S I O N G R A N D S F O R M AT S FLOCAGE TEXTILE
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restaurant ouvert
De novembre à mars : le midi, du jeudi midi au dimanche midi Le soir : vendredi soir et samedi soir D’avril à octobre le midi, du mardi midi au dimanche midi Le soir : le vendredi soir et samedi soir
Au Petit Moulin Fati et Norbert Longefay vous accueillent dans un endroit chaleureux, à leur image.
Laissez-vous emporter par des mets cuisinés avec raffinement et passion. Le chef vous invite à découvrir sa région natale au travers d’une cuisine Dombiste toute en finesse. En été, vous apprécierez tout particulièrement la terrasse fleurie, spacieuse et ombragée. Un couple, une histoire, un lieu mais aussi une expérience, fond de ce lieu, une étape incontournable de la gastronomie régionale.
RESTAURANT Spécialités de la Dombes Grenouilles fraîches Poulet à la crème
615 Route d’Ars - 01600 Sainte-Euphémie - Tél. 04 74 00 60 10
| novembre 2015 |41
N | INTERVIEW n
le nouveau du mois
HERVÉ RICHEZ Bulles de Gamay interview
Le Nouveau : Implanté à Charnay-lèsMâcon, la société d’édition Bamboo a publié cet automne la bande dessinée Les Fondus du Vin du Beaujolais. Comment est né le projet ? Hervé Richez : Le projet est né dans une continuité presque naturelle avec un autre album qui traitait de la Bourgogne. Bamboo est effectivement implanté à Charnaylès-Mâcon en Bourgogne du Sud mais à la frontière avec le Beaujolais. La proximité géographique a fait qu’il était normal, après la Bourgogne, de s’intéresser aux vins du Beaujolais. Nos voisins n’auraient pas compris que ce ne soit pas le cas ! Et, puis, il y a en ce moment un beau dynamisme de la viticulture en Beaujolais. On redécouvre la grande qualité des crus de cette région. Et quand on fait des albums sur le vin, on ne peut pas faire l’impasse d’un si beau dynamisme ! 42 | novembre 2015 |
En plus des strips, cette bande dessinée présente sur 10 pages un carnet d’infos sur la viticulture beaujolaise. Il se murmure qu’une version inédite est d’ores et déjà dans les tonneaux pour la sortie du Beaujolais Nouveau. Vrai ?
culinaire qui met effectivement en scène Mathieu Viannay et son institution lyonnaise qu’est le restaurant de la Mère Brazier. L’idée sous-jacente du livre est qu’il est parfois possible de modifier, l’espace d’un instant, la vie des gens en leur provoquant une émotion culinaire. Peut-on persuader quelqu’un de faire quelque chose par le goût ? Le guérir par le goût ? Provoquer une rencontre amoureuse en partageant un plat ? Et, effectivement, quand on parle de goût, on ne peut pas faire l’impasse sur les bovins de l’espèce Wagyu, appelés bœuf de Kobé sur leur île japonaise d‘origine. Leur viande est la plus recherchée au monde pour ses qualités gustatives. Mathieu et ses amis ont, c’est vrai, eu l’idée brillante d’en créer un élevage dans la région de Villefranche.
Vous êtes bien renseigné ! Les pages de BD restent les mêmes mais l’écrin global est nouveau comme le vin ! Nouvelle couverture, nouveau cahier d’informations. C’est un album au final aussi festif que le vin qu’il met en lumière.
Vos dessinateurs se sont également penchés sur le Marathon International du Beaujolais ? Absolument. Et Grégoire Berquin, qui a fait un dessin sur le sujet, sera même présent sur place pour dédicacer ses Fondus du Beaujolais.
Bernard Pivot, Raymond Depardon, Benjamin Biolay, Georges Duboeuf, Bobosse… Les personnalités sont légion en Beaujolais. Laquelle souhaitez-vous mettre en lumière dans une prochaine édition ?
©Remi Rigaud/Bamboo Édition
Scénariste et directeur éditorial de la maison d’édition Bamboo, Hervé Richez est à l’origine de la bande dessinée Les Fondus du Vin du Beaujolais. Il récidive avec une fiction jubilatoire sur le chef cuisinier Mathieu Viannay (La Mère Brazier**) à paraître le 4 novembre. Interview.
La gastronomie est également bien présente en Beaujolais, où le chef Mathieu Viannay (La Mère Brazier**) élève, par exemple, du bœuf de Kobé. Nous pourrons, paraît-il, découvrir son histoire dans une BD à paraître en novembre ? 12 rue Royale ou les sept défis gourmands puisque c’est le titre de cet album qui est en librairie depuis le 4 novembre. C’est une comédie
© Laurent Mélikian/Bamboo Édition
S’il ne tenait qu’à moi, toutes ! Maintenant, il faut laisser faire les rencontres. Elles ont eu lieu mais la superstition me dicte de ne rien en dire !
Le support BD est-il un bon véhicule pour partir à la découverte des terroirs ? Ce support permet à peu près tout ce que le livre, le cinéma et le documentaire peuvent offrir pour traiter un sujet. On peut avoir une approche ludo-pédagogique comme c’est le cas pour les Fondus du Beaujolais. On peut être sur le domaine de la fiction et véhiculer les valeurs de la grande gastronomie lyonnaise et par extension française comme dans 12 rue Royale ou les sept défis gourmands. Il faut juste trouver des auteurs passionnés par leur sujet et chez Bamboo, nous avons la chance de ne travailler qu’avec des passionnés.
Samedi 12 décembre 2015
Vente P riVée Vins de la Grande Bourgogne et d’ailleurs
ouverte aux particuliers Participez à une dégustation-vente privée exceptionnelle d’une large sélection de vins du Beaujolais, de Bourgogne et d’autres régions viticoles. Rendez-vous chez Mommessin, de 9h30-12h30 et de 14h30-19h30
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Pour tout renseignement : 04 74 03 18 30 Mommessin - 403 route de Saint-Vincent 69430 Quincié-en-Beaujolais
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L’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É , C O N S O M M E Z AV E C M O D É R AT I O N
© CREDIT PHOTOS : FOTOLIA : GRAHAM TAYLOR
R E S TA U R AT I O N | I M P O R TAT I O N | V E N T E S D E V É H I C U L E S D E C O L L E C T I O N
S A U VA G E YA N N | T É L . 0 6 3 0 8 8 8 8 9 4 | M A I L : y a s 0 1 @ a d e l i . b i z