LE NOUVEAU #4 - DÉCEMBRE 2015

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#4 | votre magazine mensuel gratuit | décembre 2015

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RETOUR SUR LES VITRINES DU 8 DÉCEMBRE VOTRE RÉVEILLON 100% BEAUJOLAIS CONTES DE NOËL EN BEAUJOLAIS


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ET LUX PERPETUA C’est dangereux la lumière ? C’est surtout bizarre, non ? C’est immatériel. C’est inquantifiable. Bien sur, on la tord, la détaille. On tente de la domestiquer… On la décompose même en spectre lumineux. Non, c’est franchement très compliqué la lumière. Voyez donc ! Icare s’y est brûlé les ailes en voulant la contempler de trop près. Prométhée ? Mis au ban de l’Olympe pour l’avoir transmise aux hommes. Cindy Sanders ? Mise au ban de la branchitude musicale pour l’avoir chanté dans ses « Papillons de lumière » ! Non vraiment, la lumière, c’est pas ça. Pourtant, c’est important la lumière. Si important que l’histoire l’a même consacrée au XVIIIe siècle Et puis, parlez un peu photosynthèse à des plantes, vous verrez bien ce qu’elle vous diront… Nous avons donc décidé de baigner ce numéro de lumière(s). Celles de le rue Nat’ qui, le 8 décembre, s’exposaient en version haute-couture dans la ville et les vitrines des commerces. Celle des tables de fêtes proposées par nos artisans locaux, du réveillon, baignées à la lueur des chandelles et du bonheur de la famille. Celle de la chandelle, qu’on imagine fort utile à l’heure où les auteurs de la littérature populaire beaujolaise couchaient sur papiers les traditions, contes et légendes de Noël que nous avons pris soin de dépoussiérer. On avait finalement besoin de cette cure de lumière. Pour sortir de l’obscurité après l’éclipse totale du 13 novembre dernier à Paris. L’équipe du Nouveau

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Un grand merci à nos partenaires Les Glacières du Val de Saône, l’atelier de pâtisserie Henri Desmoulins, la maison de vins PUR et le restaurant Vautrey grâce auxquels nous avons pu réaliser cette couverture

Directeur de la publication : Benjamin Solly Rédacteur en Chef : Benjamin Solly Journalistes : Isabelle Grève-Viallon, Benjamin Solly Photographe : Michel Goiffon Ayant collaboré à ce numéro : Maison du Patrimoine de Villefranche Commercialisation : Delphine Roybet (06 06 59 81 76), Aurélia Calzatti (07 70 67 01 57), Fabrice Rondepierre (07 82 87 20 25) Création graphique : Direct & Création - Villefranche S/S Photo couverture : © Michel Goiffon Impression Lamazière Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive du magazine le Nouveau, une marque de la SAS le Nouveau au capital de 3.000 euros. RCS Mâcon 809.411.788. Elle se réserve tout droit de reproduction dans le monde entier. En cours d’immatriculation ISSN.

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* dans la limite du stock disponibles - N° d'autorisation : 69653.15.09.17 du 17 septembre 2015

ÉDITO

17 novembre 23 décembre 2015

Du au



SOMMAIRE

décembre 2015

INFOS Calade .............................................................................. 6 Beaujolais........................................................................... 8 Au fil de la saône ............................................................... 12 Éco .................................................................................. 14 Politique ............................................................................ 16

18

8 DÉCEMBRE A VILLEFRANCHE Les vitrines d’antan à Villefranche ....................................... 18

28

RÉVEILLON 100 % BEAUJOLAIS Les artisans de Noël en Beaujolais ...................................... 28

38

TRADITION Contes et légendes du Beaujolais......................................... 38

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calade

ATTENTATS DE PARIS

La minute de silence moins suivie à Villefranche ? La période de deuil national qui a suivi les attentats du 13 novembre à Paris a été marquée par une minute de silence dans toute la France, lundi 16 novembre à midi. Ce fut également le cas à Villefranche.

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ans l’hébétude des jours postBataclan, drapeaux en berne et vie en slow motion, certains se sont étonnés du peu de monde lors du rassemblement de la place des Arts à Villefranche. Notamment dans les commentaires d’une vidéo postée sur notre page Facebook, où la foule clairsemée des caladois(e)s entonne la Marseillaise après avoir fait silence. 200 personnes tout au plus. Ce sentiment de grand flotttement s’explique par la mise ne place de l’état d’urgence. Dans un courrier aux maires en date du 14 novembre, le préfet du Rhône Michel Delpuech est clair dans ses directives. Enfin presque… « Il vous revient d’organiser, comme sur l’ensemble du territoire national, un moment de recueillement lundi 16 novembre à 12h », stipule la missive qui décline cinq points à appliquer concernant l’état d’urgence. « En ce qui concerne les manifestations (…) je vous invite à y renoncer dès aujourd’hui et pour toute la période du deuil », insiste le courrier dans le

E FOODER E Fooder, c’est le digital appliqué aux circuits courts, qualitatifs, paysans et biologique. C’est surtout le projet de deux trentenaires caladois, sensibilisés aux enjeux de gaspillage alimentaire et de malbouffe.

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a version beta du site essuie les plâtres. « Mais la version finale sera en ligne dans quelques semaines. » Derrière le projet E Fooder, le caladois Arnaud Liatout et son comparse François Chaussin. A la vie civile, le premier est agent immobilier, le second programmateur. Mais Arnaud a assez bourlingué aux quatre coins du globe pour

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Sous le kiosque place des Arts, les anonymes allument des bougies en mémoire des 130 victimes des attentats de Paris

point suivant. Difficile dès lors d’organiser un instant de recueillement sans que cela ne prenne la forme d’une manifestation ou d’un regroupement. De quoi souffler le chaud et le froid chez les édiles qui ont finalement fait comme ils ont pu au regard d’une situation exceptionnelle. Un autre moment de

recueillement, qui a également pris la forme d’une minute de silence, a été observé avant la mise en perce du Beaujolais Nouveau sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Villefranche, le 21 novembre dernier, à l’initiative du députémaire Bernard Perrut.

Mieux manger, moins gaspiller avoir une (bonne) idée à la minute quand François a tout du touche-à-tout de génie. Le binôme n’en est pas à son coup d’essai. Il usait déjà ses fonds de culotte sur le banc du cours Perrier ! Leur projet ? Développer une plateforme communautaire à destination des producteurs locaux et des consommateurs. Baptisé E Fooder, cet outil de mise en relation totalement gratuit vise à faciliter des échanges sans intermédiaires. « Nous sommes tous consommateurs ou potentiellement vendeurs de ces produits. Par exemple, j’ai un potager et j’ai une grosse quantité de légumes et de fruits que je ne consomme pas et qui pourraient intéresser d’autres personnes »,

explique Arnaud. Lutter contre le gaspillage mais également fédérer une communauté de professionnels étendue des AMAP aux métiers de la restauration, le potentiel de E Fooder est à l’avenant de ses différents profils d’utilisateurs. En Rhône-Alpes, garde-manger de la France, le gisement est intarissable. Du clavier à l’assiette, E Fooder veut maintenir l’exigence de qualité de sa plateforme communautaire par la création d’un label. La machine se met en marche alors que les statuts de la SARL qui portera le projet d’entreprise sont sur le point d’être déposés. A suivre !



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beaujolais

MARATHON INTERNATIONAL DU BEAUJOLAIS La course en bleu, blanc, rouge comme Laurent aimait en porter en compétition », explique le lauréat 2015 de l’épreuve dans les colonnes web du site VO2. C’est d’ailleurs tout en sobriété que les organisateurs ont remercié les participants, partenaires et le millier de bénévoles qui, comme chaque année, met de l’huile dans les rouages de l’épreuve avec passion et énergie. « Les mots manquent aux émotions. Merci », est-il écrit sur la page d’accueil sur le site du Marathon. L’édition 2015 jouera les prolongations cette fin d’année avec la 5e Nuit des Trophées du Marathon du Beaujolais prévue jeudi 10 décembre à l’Escale (Arnas), à l’invitation du président du conseil départemental Christophe Guilloteau, du président de l’Agglo Daniel Faurite, du président de la CCI Beaujolais Noël Comte et du président du Marathon International du Beaujolais Alain Bouhy.

© Michel Goiffon

A

près les attentats qui ont frappé Paris au cœur le 13 novembre dernier, les Beaujolais Runners ont redoublé d’efforts pour maintenir l’édition 2015 du Marathon International du Beaujolais, qui s’est finalement déroulée samedi 21 novembre. 12 500 coureurs ont participé aux trois courses (marathon, semi, 12 kms), un record pour l’évènement. Marquée par une émouvante Marseillaise entonnée par les participants sur la ligne de départ à Fleurie, la reine des épreuves à été remportée par Cédric Fleureton chez les hommes (2h33’27) et par Immaculate Chemutai chez les femmes (3h20’38). « Novembre a été terrible. On a aussi perdu Laurent Vidal, âgé de 31 ans, triathlète de l’Equipe de France. C’était une figure, un gars bien pour qui j’avais beaucoup de respect. Voilà pourquoi j’avais ce bandeau

La photo de l’édition 2015 C

ôté cœur, il y a bien sur cette superbe image, shootée par YvesMarie Quemener, où Cédric Fleureton, drapeau tricolore en main, tombe dans les bras d’Alain Bouhy après la ligne d’arrivée du Marathon. Vous trouverez le cliché partout sur le web. Côté sportif, c’est une image rare qui a été captée par nos objectifs. Alors que les coureurs du 12 kms traversent la cour du château de Talancé (Denicé), un cheval s’est invité pour parcourir quelques hectomètres avec les participants. Décidément, les équidés sont joueurs et semblent particulièrement friands de ce type d’évènements sportifs. En effet, les chevaux galopant au cul du peloton font partie intégrante de l’imagerie du Tour de France cycliste. Le cliché rejoint désormais le grand album photo du Marathon International du Beaujolais !

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beaujolais

ETOILES DU MARATHON

Lancement réussi !

Pour la 1e édition des Étoiles du Marathon, le Cuvage des Compagnons de Lacenas a fait le plein de gourmets, le 21 novembre dernier. La rencontre de la gastronomie lyonnaise et des grands vins du Beaujolais mise en saveurs par Arthur Traiteur et Christian Têtedoie. Le Nouveau vous avait présenté le contenu de l’assiette en septembre dernier. Place aujourd’hui aux images d’une soirée… marathon ! © LYON PEOPLE

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es agapes auront pris fin à 5h du matin ! Une première réussie pour Pascal et Pascale Brunet (Arthur Traiteur) et leur fils Arthur, à l’origine du diner haut de gamme mariant gastronomie lyonnaise et flacons hautecouture du Beaujolais. Dans les assiettes, le chef Christian Têtedoie est venu mettre sa patte d’étoilé : Oeuf meurette façon Beaujolaise ; Marbré de volaille de Bresse au foie gras ; Homard tête de veau ; Sélection de fromages et sa glace ; Dessert Mystère aux saveurs du chef. Dans les verres, les terroirs beaujolais accordent les saveurs en majesté. Une rencontre festive avec en préambule l’intronisation du vainqueur de l’édition 2015 Cédric Fleureton, du parrain de l’événement Stéphane Diagana et d’Isabelle Debize au grade de Compagnons du Beaujolais. Une ambiance joueuse également autour du Casino des vins, proposé par VAD Incentives, et la découverte de 8 grands domaines présentés par leur propriétaire respectif. Le tout s’est terminé sur le dancefloor du Cuvage ! Bonne nouvelle, la 2e édition est déjà dans les tuyaux.

Stéphane Diagana, Isabelle Debize et Cédric Fleureton reçus dans l’Ordre des Compagnons du Beaujolais

Cédric Fleureton face à l’épreuve de la tasse aux énormes dimensions Les hommes et les femmes derrière l’excellence des vins du Beaujolais

“UN AVENIR...” P-U-R

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es deux compères Florian et Cyril de la Maison des vins P-U-R (Production Unique Rebelle), société implantée depuis 6 ans à Villefranche-sur-Saône, capitale du Beaujolais, sont heureux de vous annoncer deux bonnes nouvelles. L’acquisition du domaine viticole “Le Château de Bel Avenir” situé en Bourgogne du Sud et l’arrivée de Dimitri dans cette aventure, qui sera notre “Passeur d’émotion” sur la région Rhône-Alpes. Au plaisir de vous recevoir chez nous afin de vous faire découvrir nos nectars.

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Respirer l’air frais sur les marchés de Noël, et faire le plein d’idées cadeaux, de produits du terroir et d’artisanat n Anse - 5 et 6 décembre, 10h à 19h, Salle Ansolia n Beaujeu - 20 décembre, 10h à 18h, place de l’Hôtel de Ville. Informations : 04 74 69 20 56 n Belleville - 5 décembre, 10h à 20h, 6 décembre, 10h à 18h, Caveau de la Mairie n Blacé - 4 décembre, 16h à 21h, Salle des Fêtes. Informations : 06 22 78 63 75 n Chazay d’Azergues - 8 décembre n Chénas - 4 décembre,19h. Informations : 04 74 04 48 11 n Col de Crie - 13 décembre, 10h à 19h, boutique Terroirs Beaujolais. Informations : 04 74 60 02 39 n Jarnioux - 13 décembre, 10h à 18h, Salle des Fêtes n La Chapelle de Guinchay - 12 décembre de 10h à 19, 13 décembre de 10h à 18h, Maison de Pays. Informations : 03 85 33 85 07 n Pontcharra sur Turdine - 5 et 6 décembre, 10h à 18h30, Salle de la Commanderie. Informations : 04 74 05 66 25 n Quincieux - 6 décembre, 10h à 18h, Espace Maurice Plaisantin. Informations : 06 88 94 93 03 n Saint Etienne des Oullières - 20 décembre, 9h à 19h, au restaurant « La Terrasse des 4 saisons » n Saint Georges de Reneins - 19 décembre de 18 à 22h, 20 décembre de 9h à 18h, Parc de Montchervet. Informations : 06 75 71 74 01 n Ternand - 5 décembre, dans le vieux village. n Villefranche sur Saône - 5 décembre, 14h à 19h, Maison de retraite Les Magnolias. Informations : 04 74 02 36 90 n Villefranche sur Saône - 12 au 24 décembre, 12h à 20h, Chalets de Noël place des Arts et Patinoire. n Violay - 11 décembre, 15h à 21h, Salle Jean Garel. Informations : 06 86 54 34 97

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n Noël en musique et en fanfare A l’Arbresle, avec Jean-Dominique Abrell (Grand orgue et œuvres de Bach) 20 décembre, 17h, rue Berthelot, Gratuit. Informations : 04 74 01 57 55 A Propières avec concert de l’Echo du Beauvallon (Fanfare) 19 décembre, 20h. Informations : 07 81 84 68 88 n Noël joyeux et féérique

n Noël en bottes fourrées et bonnet tricoté main A Oingt, tentez de débusquer la petite centaine de crèches que les habitants imaginatifs exposent sur leurs rebords de fenêtre dans tout le vieux village. 5 décembre au 3 janvier, crèches éclairées de 17h à 21h tous les jours, buvette tous les week-ends avec vin chaud, crêpes, gaufres, etc, tenue par les bénévoles de l’Association des Amis du Vieux Oingt)

« Qu’est-ce qu’on a fait pour Noël ? », pièce de théâtre avec les chroniqueurs du « Fou du Roi » de Stéphane Bern. Surprenant, drôle et jouissif. Le 18 décembre à 20h30 Salle Joseph Triomphe. Adulte : 5 à 10 e, Enfants (- 12 ans) : 5e. Informations : Mairie de Tarare : 04 74 05 49 32

n Avent sportif en basket de compet’

« Les anges de lumière du Hameau enchanté », 400 m2 de décoration féérique dans la salle des pas perdus Du 14 novembre au 10 janvier, de 10h à 18h, accès libre et gratuit. Hameau du vin à RomanècheThorins.

A Belleville dans le cadre du Marché de Noël - 5 & 6 décembre, 11h30, 15h et 17h

Randonnée du Père Noël à Chambost-Allières - circuits de 6, 13 et 19 km suivis d’un repas avec produits du terroir servi aux 300 premiers inscrits. RV le 6 décembre à 8h à la Salle des Fêtes, Tarif : 10e. Informations : 04 74 60 14 46. n Le Père Nono fait sa tournée

Au Col de Crie - 13 décembre, 10h à 19h à la boutique Terroirs beaujolais. Informations : 04 74 60 02 39 A Villefranche sur Saône 5 décembre, à 14h, Maison de retraite Les Magnolias. Informations : 04 74 02 36 90 Dans toutes les maisons munies d’une cheminée ! Du 24 décembre, minuit, au 25 décembre.

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Bistro’ Bœuf sort ses crocs pour les fins gourmets de viande ... et vous régale pour les fêtes de fin d’année !

Bistro’Bœuf vous accueille le 31 décembre 2015 pour fêter la nouvelle année ! Pensez à réserver...

52 Avenue Carnot | 69250 Neuville-sur-Saône Téléphone : 04 78 91 25 86 Ouvert du lundi au samedi : 11h30 à 14h30 - 18h30 à 23h00 | Dimanche : 11h30 à 15h


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au fil de la saône

HOTEL-RESTAURANT TANTE YVONNE Un patrimoine familial et gastronomique

L’établissement de Quincieux (69) fait partie du patrimoine gastronomique de la région. Derrière les murs de pierres de l’hôtel-restaurant Tante Yvonne, les produits de saison et la cuisine traditionnelle mijotent depuis trois générations. Du goûtu haute-couture sorti des cuivres du chef Bernard Chemarin.

Infos pratiques Hôtel*** Restaurant Tante Yvonne 28, Rue de la République 69650 Quincieux 04 78 91 13 02 restauranttanteyvonne@wanadoo.fr

2005, Bernard maintient l’établissement au niveau de qualité qui a fait sa réputation. En proposant notamment un menu autour des plats-signature des trois générations de Chemarin qui se sont succédé aux fourneaux. « Les grenouilles meunières façon tante Yvonne, la poularde aux morilles façon Michel Chemarin et mon craquelin en dessert. » Un régal d’accueil et de cuisine de terroir, entre finesse et élégance, qui ravit les gourmets depuis bientôt 60 ans. Privatisable sur devis, l’établissement peut également accueillir les cérémonies et réception des particuliers ou professionnels, autour d’une offre traiteur maison baptisée Gastro’Dom. Miam !

© Michel Goiffon

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’histoire est belle. Originaire de Saint-Nizierle-Désert (01), la bien nommée Yvonne n’est autre que la grand-mère des actuels propriétaires des lieux, Cathy et Bernard Chemarin. C’est elle qui créé la célèbre enseigne gourmande à Quincieux en 1959. « Elle était auparavant cuisinière chez un châtelain de Cailloux-surFontaines. Convaincu par son talent, c’est un de mes grands oncles, le père Blanc, qui l’a poussée à ouvrir le restaurant », détaille Bernard. Quand ses parents Michel et Josiane reprennent la maison en 1977, ils développent l’hôtel (qui compte aujourd’hui 16 chambres) et poussent les murs du restaurant pour agrandir la salle. Le jeune Bernard blanchit alors sous sa toque d’apprenti dans les plus belles maisons. Il essuie les plâtres chez Luc Gallot, traiteur à Granris (69), avant de rejoindre Pierre Orsi à Lyon et l’Auberge de Collonges. Chez Paul Bocuse, il continue un parcours de rigueur et d’expertise sous la férule du chef Roger Jaloux. « Un tendre », se marre-t-il, provoquant un large sourire sur le visage de Lionel, son chef de salle, qui n’est autre que le fils de Roger Jaloux ! Lorsqu’il reprend l’affaire en

Ô GONES DE SAÔNE

Carnet rose (et gourmand !) pour Jean-Claude di Carmine

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e célèbre patron du Bistro Bœuf (Neuville) va franchir la Saône pour ouvrir dès janvier prochain un deuxième établissement, baptisé Ô Gones de Saône, à Fontaines. On s’en pourlèche d’avance les babines. Car Jean-Claude di Carmine n’a pas son pareil pour insuffler une folle énergie gourmande aux établissements qu’il dirige. A peine a-t-il eu le temps de fêter, comme chaque année, l’arrivée du Beaujolais Nouveau au Bistro Bœuf que… le voilà déjà reparti sur son futur projet ! Il faut bien reconnaître que la carte qu’il finalise pour son nouveau bébé est aussi alléchante qu’un bon mâchon accompagnant le vin primeur. De la cuisine

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lyonnaise traditionnelle maitrisée sur le bout des doigts mais également les spécialités des bords de Saône (grenouilles…) seront proposées à la carte. Situé à Fontaine-sur-Saône, Ô Gones de Saône déploiera 120 couverts répartis entre la salle et la terrasse, ainsi qu’un terrain de boules. « Le restaurant doit ouvrir le 25 janvier », précise Jean-Claude. Après un hiver passé à se ragaillardir à grand renfort de lyonnaiseries dans l’assiette, on imagine déjà les longues après-midi de printemps et d’été passées sur la terrasse, entre plaisir des papilles et franche camaraderie. Car l’ambiance sera, à n’en pas douter, à l’avenant de la bonhommie du patron. Notre bonne résolution pour 2016 ? Foncer au restaurant Ô Gones de Saône, évidemment !

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SALON DE L’ENTREPRISE Les entrepreneurs du Beaujolais passent la 5e

TROPHEES EXCELLENCE 2015 Promotion Francis Thivolle Catégorie Développement Durable • Décerné à Olivier Mandon Cosmediet, implanté à Anse – Marianne d’Or du développement durable Catégorie Innovation • Décerné à Sébastien Tremblais Berthoud implanté à Belleville – Médaille d’argent au SIMA Innovation Awards pour le dispositif B-safe • Décerné à Thierry Noyel AMDI implanté à Belleville – Awards au salon de l’énergie et du confort climatique Catégorie Tourisme • Décerné à Antoine Duperray, maire et Quentin MOREL adjoint au maire Commune d’Oingt – Une étoile au Guide Vert Michelin Catégorie innovation et sécurité • Décerné à David Billandon Sotradel Logistique – Finaliste des Mase Awards Catégorie Pérennité et Croissance Pour sa 5e édition, l’événement annuel proposé par la CCI Beaujolais a fait le plein d’exposants et de visiteurs. La vitrine d’un territoire en mouvement. Avec 109 exposants, plus de 4000 visiteurs, le salon de l’entreprise n’en finit pas de grandir à Villefranche. La thématique proposée, « Le cerveau, centre de décision » aura servi de patron aux nombreuses tables rondes proposées réunissant intervenants et entrepreneurs. Sur le salon, l’ambiance est au diapason de cette ruche d’entrepreneurs, qui s’active, visite les stands, échange. Le tout s’est terminé dans une grande soirée dinatoire avec la remise des Trophées excellence 2015. Réjouissant pour la dynamique du territoire portée par la CCI Beaujolais aux côtés des autres institutionnels du territoire.

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• Décerné à Laurence Contet – Stéphanie Bourgin – Yves Longere – Morgane Reveyrand Maçonnerie Contet implantée à Morancé – Jubilé • Décerné à Marine Descombe, Vins Descombe implanté à Saint Etienne des Oullières – 110 ans de l’entreprise • Décerné à Jérôme Tondeur Tondeur R. et J. implanté à Villefranche sur Saône – 90 ans de l’entreprise Un trophée coup de cœur a été remis à Davy Philibert -entreprise PMDP Patron des patrons des moins de 30 ans du Palmarès annuel du Progrès


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politique

REGIONALES 2015 Les plus beaux « fails » de campagne En langage geek, un fail désigne… Comment dire… Un truc qui ne pouvait pas tourner vinaigre, vraiment immanquable, et qui vire chocolat. Aussi cruel pour son auteur que désopilant pour le spectateur, la campagne des régionales a eu son lot de fails. Hihihi !

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aroline Collomb, l’épouse du sénateur-maire de Lyon, devait faire sa grande entrée en politique lors des Régionales. Pressentie pour être 2e de liste derrière le président sortant sur la métropole, la secrétaire de la section du PS du 5e arrondissement de Lyon a finalement plié face à Jean-Jack Queyranne, qui souhaitait conserver les morceaux de choix pour la dissidente socialiste décinoise Farida Boudaoud. Conséquence ? Caroline Collomb a claqué la porte de la liste « Nous, c’est la Région » avec dix-sept colistiers, reprenant le chemin du tribunal administratif de Toulon où elle a été nommée conseillère le 1er juillet dernier. « Personne n’est indispensable. » Enfin surtout ceux qu’il n’a pas choisis. JeanJack Queyranne a ainsi vu filer huit autres colisitiers, démissionnaires, sur le Nouveau Rhône. Dont la tête de liste pourtant désignée par les militants PS, Jules Joassard… qui a pris ses cliques et sa claque ! La raison ? Nullement tenu par le choix du parti, JJQ a gentiment snobé Joassard pour désigner comme tête de liste Nouveau Rhône le maire de Montrottier Bernard Chaverot (DVG). On donnerait presque raison à Queyranne avec sa formule de « jeune homme avec des vieilles idées » lorsqu’il allume Laurent Wauquiez. Totem élimé d’un marketing politique à la papa, la doudoune rouge passe encore. Mais côté mise en scène de

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ELECTIONS REGIONALES RHONE-ALPES AUVERGNE LES 6 ET 9 DECEMBRE 2015 Les neuf têtes de listes régionales • Liste Jean-Jack Queyranne (PS/PRG) • Liste Laurent Wauquiez (Les Républicains/ UDI/MoDem) • Liste Christophe Boudot (Front National)

la campagne, le candidat LR en RhôneAlpes-Auvergne nous régale. Fromage et dessert ! Premier fait d’arme, la montée du mont Mézenc et l’arrivée scénarisée à outrance, bien entendu après les militants, aux côtés du partenaire Modem fraichement rallié, le maire de La Ravoire (73) Patrick Mignola. « Jésus II Le Retour » des Inconnus version campagne des Régionales. On se pince ! Rebelote avec la présentation des têtes de liste et des 230 colistiers début novembre au stade de rugby de Saint-Priest. « On va transformer l’essai » ou la bonne « compol » (communication politique) des 70’s ! Du pas très républicain plutôt inattendu du côté de Jean-Jack Queyranne. Lors d’un événement culturel à Clermont-Ferrand, le président sortant de la région a refusé de serrer la main de son adversaire Laurent Wauquiez. JJQ a-t-il « perdu ses nerfs » comme l’a dénoncé Brice Hortefeux ? Nenni ! Le président de la région a fourni l’explication via son compte Twitter : « Laurent Wauquiez n’avait pas mis sa parka rouge, je ne l’ai pas reconnu du coup. » Mordant ! Corinne Morel-Dupond, n°2 de la liste Rassemblement (EELV - Parti de Gauche - Nouvelle Donne) en Rhône-AlpesAuvergne, a été interpellée début novembre aux côtés d’une dizaine de militants lors d’une opération « fauchage de chaise » dans une banque HSBC à Lyon. Pour dénoncer l’évasion fiscale, le collectif voulait voler

• Liste Jean-Charles Kohlhaas (EELV/PG/ Nouvelle Donne/Ensemble!) • Liste Cécile Cukierman (PC/MRC) • Liste Gerbert Rambaud (Debout la France) • Liste Chantal Gomez (LO) • Liste Alain Fédele (UPR) • Liste Eric Lafond (100% Citoyen)

196 chaises, soit le nombre de parties qui ont participé à la COP 21 de Paris, dans les différentes banques française. Trois chaises escamotées plus tard, la petite équipe en a été quitte pour un tour au commissariat du 2e arrondissement, sans placement en garde à vue. Quand ça veut pas… Lors de la présentation de la liste LR pour le Nouveau Rhône à l’hôtel Plaisance (Villefranche), c’est le traditionnel tour de table des colistiers. Arrive le tour de Pierre Varliette qui juge « regrettable » sa 10e place sur la liste. Première gêne. Puis seconde quand la tête de liste Béatrice Berthoux rappelle au maire de Saint-Laurent de Chamousset qu’il n’est pas 10e de la liste… mais 12e !

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Emerveillement général devant la vitrine de la charcuterie Falcotet, rue Nationale

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VITRINES DU 8 DECEMBRE Quand la rue Nat faisait son cinéma ! C’est un événement qui n’a pas perduré. Il a pourtant marqué le début de la quinzaine commerciale de Noël pendant des décennies à Villefranche. Des années 50 à 80, ce grand concours de vitrines se déroulait dans les commerces de la ville chaque 8 Décembre. Objectif ? Présenter les plus belles devantures aux badauds… pour les retrouver quelques jours plus tard comme clients ! Pour ce faire, les commerçants caladois ont su rivaliser d’inventivité et d’émulation. Dans la bouche des enfants d’hier, dont nous avons recueilli les anecdotes, il y avait quelque chose de féérique dans ces festivités du 8 décembre caladois. Avec le concours de la Maison du Patrimoine côté iconographies, les témoignages encore vivaces des commerçants, le Nouveau a pu retracer l’histoire des vitrines du 8 décembre.

Benjamin Solly Photos : Maison du Patrimoine/Fonds Claude Eymin, Collection Falcottet

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e moment était attendu en ville. Celui ou le père Briolle tirait sa grande toile en guise d’écran devant sa boutique d’optique-photo-ciné, rue Victor Hugo, pour y projeter des films de Laurel & Hardy. Raymond Depardon s’en souviendrait. Le photographe fut son apprenti en 1956. « Ces projections faisaient un carton avec les enfants mais aussi avec les parents », se souvient ce commerçant qui, gamin, venait aussi profiter du spectacle. A telle enseigne que la foule des spectateurs empêchait le circulation des cars Planche remontant jusqu’à Lyon. L’anecdote est symbolique. Elle témoigne de l’énergique vie locale caladoise à l’approche des fêtes. Et de l’effervescence des 8 décembres d’antan dans tous les commerces alentours. Les premiers documents iconographiques que nous avons retrouvés et qui témoignent de ces concours de vitrines datent du 8 décembre 1948. Scrutant son magasin, le tailleur André Solly ne semble pas peu fier de sa vitrine consacrée aux sports d’hiver (voir album photo). Les commerçants à l’initiative puis une fête qui s’institutionnalise autour du Comité des Fêtes à la fin des années 50. En effet, un document de 1969 insiste sur la place centrale occupée par le Comité des Fêtes, « depuis près de 10 ans », dans l’organisation de l’événement. Le format des festivités changera au gré des décennies et des partenaires qui viendront s’y greffer, avec notamment la mise ne place du jeu des illuminations avec la Caisse d’Épargne. Mais les souvenirs des locaux, les décors des vitrines occupent encore tout l’espace. « Une année , mon père eut l’idée de reconstituer en miniature le rallye du Beaujolais organisé par le Club Automobile et Touristique du Beaujolais. Mes belles Dinky Toys (petites voitures en fer - NDLR) furent réquisitionnées, percées d’un trou pour les visser sur un plateau en contreplaqué. Celui-

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ci, motorisé, tournait et découvrait diverses évocations du Beaujolais. C’était le clou de la vitrine, destiné à arrêter les passants. » C’est dire si le concours était une affaire sérieuse : vitrines recouvertes d’un drap pour préserver l’effet de surprise, dévoilement des merveilles au signal des cloches de ND des Marais… Puis la foule des grands soirs qui déambule rue Nationale ! >


Chaque 8 décembre, la boutique du charcutier Jean Falcotet se transformait en corne d’abondance.

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> Le concours était notamment l’occasion pour les commerçants de rivaliser d’inventivité. « Nous partions ramasser des branchages et végétaux dans le Beaujolais pour habiller le magasin où étaient lâchés des oiseaux en liberté », se souviennent les descendants Mereaud à l’évocation de la graineterie familiale rue Nationale. Les poupées Peynet des filles de la maison étaient alors mises à contribution pour égayer l’ensemble ! Chez Minot Teinturiers, ce sont les volières où s’exposaient les oiseaux colorés qui émerveillaient les enfants de passage. « Je me souviens même d’une année où le boucher Rampon, rue Paul Bert, avait reproduit une bergerie dans sa boutique, avec des moutons vivants », glisse le journaliste caladois Pierre Eymin. Les artisans charcutiers, bouchers, poissonniers, pâtissiers profitaient de ce 8 décembre pour montrer l’étendu de leur savoir faire. Notamment chez le charcutier de la rue nationale Jean Falcotet, dit « Jeannot. » Le col tricolore n’avait pas son pareil pour magnifier ses vitrines autour de ses préparations. Le

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tout présenté, s’il vous plait, dans les cuivres d’un maître orfèvre de Neuville ! Une affaire décidément sérieuse puisqu’un jury désignait les lauréats par catégories avant une réception à l’Hôtel de Ville pour la remise des prix. Certaines photos que nous publions des badauds émerveillés devant le spectacle pourraient d’ailleurs figurer aux livres d’histoire. « Au delà des recettes et des préparation, les maîtres-artisans réalisaient également des sculptures, comme des petits personnages en saindoux, pour relever l’ensemble », rappelle Marie-Noëlle Toinon, l’ancienne adjointe à la culture de Villefranche. Si Jeannot Falcotet régnait en maitre sur la scénographie option charcuterie-traiteur, son neveu René Besson n’était pas en reste pour enchanter la vitrine de la charcuterie familiale rue de la gare. Le jeune Bobosse a bien connu cette époque, avant le départ de l’activité à Saint-Georges de Reneins à la fin des années 50.


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Mais c’est sans aucun doute à Jean-Paul Gasquet qu’aurait du revenir le Prix Spécial du Jury ! L’inénarrable maire de Liergues, tailleur de formation, n’hésitait pas à donner de sa personne pour animer sa boutique de la rue Nationale. Plutôt que se lancer dans des compositions alambiquées, Jean-Paul Gasquet déplaçait son atelier dans la vitrine. Béret sur la tête et canon de rouge en main, le jeune artisan taillait sec sous l’œil du tout venant, bluffé par tant de modernité. C’est notamment grâce au concours de vitrines du 8 décembre que fleurissent les illuminations dans la ville. « C’est d’ailleurs la participation des Commerçants adhérents aux Quinzaines commerciales successives qui a permis l’achat de ce matériel et qui aide à amortir les frais d’installation des guirlandes, achats des lampes… », précise un document du Comité des Fêtes qui souligne la motivation des locaux. En 1969, après deux saisons sans Quinzaine, les commerçants remettent l’ouvrage sur le métier et un peu d’argent au pot des illuminations pour pérenniser l’événement, afin de rendre la ville « vivante, gaie, accueillante à tous ceux d’où qu’ils viennent, qui choisissent d’y effectuer leurs achats où même simplement d’y lécher les vitrines en admirant les objets artistiquement présentés. » L’événement s’est finalement tassé pour disparaître dans les années 80. Deux causes selon les commerçants locaux : l’émergence de la grande distribution bousculant les habitudes et la consommation en cœur de ville et un

certain manque de motivation pour perpétuer la tradition. Reste aujourd’hui les visuels, merveilleux, pour illustrer ce que furent le vitrines du 8 décembre à Villefranche.

Café des Platanes Nouvelle adresse, nouvel espace... Convivialité et partage sont toujours au rendez-vous !

Café des platanes - 2 rue des Flandres - 69650 Quincieux | décembre 2015 | 23


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Cartographie des commerces de la rue nationale (partie est) réalisée en 1950 par le dessinateur illustrateur Jean Coulon.

Le tailleur André Solly devant sa boutique apprêtée pour le 2 décembre (1948)

La foule des grands soirs devant la charcuterie Falcotet (non daté)

Jeannot Falcotet en pleine « préparation » de sa vitrine du 8 décembre

Les vitrines de la Librairie des Écoles de Jean Develay en mode dactylo lors des festivités du 8 décembre 1963

Chez Françoise, boutique de confection tenue par Mme Chapelet, c’est l’élégance qui prime (1963)

Du côté de La Ménagère (famille Maurice), les cuivres rutilants font scintiller les vitrines de la rue de la sous-préfecture lors du 8 décembre 1965 !

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Le magasin Super Mag (aujourd’hui Monoprix), scintille de mille feux lors du 8 décembre 1965

Sur les vitrines, le macaron caractéristique du concours de vitrines (1966)

En 1970, l’enseigne change mais l’émerveillement reste

L’habilleur David Pelletier (du nom du propriétaire M. David et de son épouse née Pelletier) rue Victor Hugo (1966)

Chez le poissonier Desbas, les produits de la mer montrent les dents (1964)

La boutique Vive le Jouet, tenue par les Barnaud, a fait rêver des générations de petits caladois !

Cartographie des commerces de la rue nationale (partie ouest) réalisée en 1950 par le dessinateur illustrateur Jean Coulon.

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VITRINES DU 8 DECEMBRE La règle du jeu

© MAISON DU PATRIMOINE

l’Office municipal des Sports. Aussi, pour satisfaire tous les partenaires, un grand jeu des illuminations concomitant à celui des vitrines est organisé par la Caisse d’Épargne. La banque cache alors dans les boutiques participantes un vingtaine d’écureuilstirelire, son emblème. Objectif ? Dresser la liste des magasins hébergeant le petit bibelot pour remporter les 16 lots mis en jeu (un bon d’épargne de 100 Fcs, deux bons d’épargne de 50 Fcs, quatre bons d’épargne de 25 FCS et dix bon d’épargne de 10 Fcs).

Le maire de Villefranche Charles Germain à l’Hôtel de Ville avant la remise des trophées du concours de vitrines

Il aura été difficile de trouver des documents retranscrivant le règlement du concours de vitrine du 8 décembre. C’était sans compter sur les trésors d’archives de la Maison du Patrimoine de Villefranche !

L

e document à en-tête du Comité des Fêtes fixe les règles du jeu. A travers 7 articles, la feuille de route datée de novembre 1969 détaille l’organisation de l’événement. Les commerces sont alors répartis en 5 catégories (Alimentation – Textile, habillement, chaussures Ameublement décoration, équipement ménager, électricité – Bijouterie, parfumerie, fleurs, verrerie, céramique – Autres commerces : librairies, bazars, sports, droguerie). Trois prix sont remis par catégories : une coupe délivrée par le Comité des Fêtes (1er Prix), un carton de 12 bouteilles de Beaujolais offert par L’Union Interprofessionnelle des Vins du Beaujolais (2e prix) et un tastevin (3e prix). Aucun thème n’est imposé aux commerçants qui

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Les récipiendaires de l’année

peuvent laisser libre court à leur imagination. Sur la vitrine, seul signe de participation aux festivités, un macaron du comité des fêtes. Les divers jurys ont pour mission de désigner les vainqueurs de l’édition annuelle du concours dans les différentes catégories. Organisateur, le comité des fêtes y participe et peut compter sur le concours de la Municipalité, du Syndicat d’Initiative, de la Jeune Chambre Économique et de

La remise des prix fait l’objet d’une cérémonie à l’Hôtel de Ville autour du maire. Une fierté pour les lauréats reçus en grande pompe par l’édile caladois et qui se voient remettre sous les crépitements des flashs de la presse locale le trophée tant convoité !


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gastronomie

« Tout est bon dans le cochon. » L’adage charcutier est bien connu. Qu’importe la saison, Bobosse l’illustre avec passion et gourmandise depuis 60 ans ! Et si, pour les fêtes de fin d’année, vous vous autorisiez un réveillon cochon ? Dans l’assiette pour commencer… Historique et tour d’horizon des délices proposés par la maison Bobosse.

MAISON BOBOSSE Dans l’atelier du Porc Noël

Le jeune René Besson dit « Bobosse » (2e en partant de la droite) pose devant la charcuteries de son oncle Georges Falcotet. Son cousin Jean Falcotet (5e en partant le droite, aux côtés de son père Georges) reprendra la charcuterie familiale de la rue Nationale et Bobosse quittera, lui, le commerce de la rue de la gare pour s’installer dès 1969 à St-Jean d’Ardières (Collection Falcotet, photo non datée)

BOBOSSE, ROI DE L’ANDOUILLETTE 60 tonnes d’andouillettes fabriquées à la main chaque année lui valent le titre d’office ! Mais pourquoi « Bobosse » ? Parce que c’est ainsi qu’on appelait René Besson à l’école, bien avant qu’il reprenne la charcuterie familiale de Villefranche-surSaône, bien avant que son surnom devienne un nom. Que dis-je ? Rien moins qu’une marque déposée, un monument du patrimoine gastronomique beaujolais savamment bâti depuis cinquante années. Avec un désir constant de qualité, un savoir-faire artisanal et des produits soigneusement sélectionnés par cet Epicurien à forte personnalité, 28 | décembre 2015 |

maîtrisant parfaitement toutes les étapes de fabrication et diffusant aux particuliers comme aux professionnels. Depuis 1996, Bernard Juban et sa fille Marlène Jamin ont repris les rênes de l’entreprise avec le sérieux qui a fait la notoriété de la maison, mais aussi en ouvrant « Les Rendez-vous de Bobosse », un espace casse-croûte et restauration couplé au magasin, ouverts 7 jours sur 7. C’est donc ici, le long de cette morne départementale, que défilent les locaux et surtout les visiteurs étrangers qui n’en finissent pas de faire de beaux selfies devant les montagnes de cochonnailles exposées.

Un temple dédié à la charcuterie lyonnaise éparpillée sous vos yeux façon puzzle, ou presque : saucissons, sabodets, terrines, pâtés en croûte, quenelles et, bien sûr, la célèbre andouillette « tirée à la ficelle » (à base de fraise de veau assaisonnée puis embossée dans un boyau naturel de bœuf ) que l’on retrouve également aux « Halles Paul Bocuse de Lyon », depuis l’ouverture d’une boutique en 2004. Et comme on n’arrête décidément pas le progrès, vous pouvez également retrouver les produits « Bobosse » nuit et jour sur internet grâce à une « boutique en ligne. »


votre ré v e il l o

ENTREES DIVINES Boudin blanc truffé Boudin blanc avec foie gras et trompettes de la mort Cervelas truffé Cervelas pistaché Saucisson brioché • Caviar Cœur de filet de saumon Saumon fumé bio • Foie gras et Escalopes de foie gras de la maison Rougié

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DEGUSTATIONS DE L’AVENT Présence du Père Noël, superbe décor et ambiance assurée les 11, 12 et 13 décembre pour des dégustations de produits maison et vente de fruits de mer.

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Paniers gourmands d’épicerie fine, Spécialités, Huiles, épices et miels soigneusement sélectionnés, Livres du célèbre cuisinier Stéphane Reynaud, Bons cadeaux...

© BOBOSSE-FALCOTET

rdv@bobosse.fr Boutique ouverte 7 jours sur 7, de 9h à 19h Espace restauration 7 jours sur 7, de 9h à 17h (sauf jours fériés)

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©Michel Goiffon

BOBOSSE, CHARCUTERIE LYONNAISE EN BEAUJOLAIS Rond-point « La porte du Beaujolais » 957 avenue de l’Europe - 69220 Saint Jean d’Ardières 04 37 55 02 74

LE FLACON DE VINCENT « Ce Fleurie 2012 de chez Despres provient d’une parcelle très bien exposée, faisant ressortir des arômes poivrés et grillés, idéal pour accompagner un saucisson à la beaujolaise. »

RECETTE DE FETE Le Saucisson pistaché aux morilles accompagné d’une sauce aux morilles Ingrédients : un saucisson à cuire aux pistaches et aux morilles (500g environ), 20g de morilles séchées, 2 échalotes, beurre, Cognac, Sel, Poivre, un peu de jus de citron Mettre le saucisson à cuire dans l’eau tiède avec un bouquet garni, porter à ébullition puis maintenir à feu doux pendant 40mn. Laisser dans le bouillon de cuisson jusqu’au moment de servir. Préparer votre sauce le temps de la cuisson en faisant tremper les morilles séchées dans un peu d’eau froide. Egoutter ensuite soigneusement tout en conservant l’eau de trempage. Couper les échalotes en dés et hacher finement les morilles. Faire suer les échalotes dans du beurre, y ajouter les morilles et flamber le tout au Cognac. Recouvrir avec le fond de veau et faites réduire de moitié, puis délayer avec un peu d’eau de trempage des morilles. Saler, poivrer et ajouter un trait de jus de citron.

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Couper votre saucisson en tranches un peu épaisses et napper de votre sauce.

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Pour l’accompagnement : pommes vapeur.

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gastronomie votre ré v e il l o

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HOMARDS ACADIENS & GLACIERES DU VAL DE SAONE

Les gourmandises de la Mer Noël Dirigée par Martial Cochet, sise à Villars-Les-Dombes, la société Homards Acadiens est spécialisée dans la transformation et la distribution de produits de mer et d’eau douce. En bout de ligne, les caladois.

LE FLACON DE VINCENT

©Michel Goiffon

Voilà un sauvignon blanc qui relèvera vos papilles avec sa vivacité et ses arômes citronnés, idéal pour accompagner un plateaux de fruits de mer » IGP VAL DE LOIRE, SAUVIGNON BLANC Cuvée LE BOUQUET du domaine LAPORTE PRIX CAVE TTC : 9,50 EUROS MIDI VINS - 169, rue Victor Hugo 69400 Villefranche sur Saône - 04 74 60 37 88

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out commence vers 3h du matin. Le premier camion arrive en provenance de Boulogne-sur-mer, prêt à débarquer sa précieuse cargaison. Depuis 1h du matin, le spécialiste maison a préparé la glace et le polystyrène qui composeront le nid douillet de la marée du jour. « Nous recevons chaque nuit, tout confondu, 4 tonnes de marée », rappelle Martial Cochet. Les camions bretons et normands ferment la marche des livraisons. Entre 3h et 5h, ce sont cinq techniciens qui assurent la transformation des produits bruts. Filetage, écaillage… Ils sont ensuite une quinzaine à prendre le relais pour la préparation des commandes. 70% de la production est destinée à la restauration mais les particuliers, s’ils commandent, ne seront pas en reste. Une précision d’importance pour nos voisin(e)s dombistes qui souhaiteraient passer commande pour les fêtes de fin d’année. Les caladois fonceront aux Glacières du Val de Saône pour leur sélection de produits de fête. Ouvert en 2012 sous la direction de Bernadette Cochet, l’épicerie marine haut de gamme décline sur ses étals poissonneux et ses viviers grouillants de vie la crème de la mer. Cette maitrise du circuit de transformation et de distribution se double d’une connaissance pointue du réseau de fournisseurs. Une sélection pesée au trébuchet du goût et de l’expertise d’un maillage de pêcheurs, criées, mareyeurs, conchyliculteurs et aquaculteurs.

« En provenance du Canada, d’Écosse, d’Irlande, de Norvège, mais aussi de France, notre sélection de poissons, coquillages et crustacés est le fruit de l’exigence pour une qualité irréprochable, insiste Martial Cochet. Récoltés lors de leur maturité, les produits de mer et d’eau douce offrent ainsi le meilleur de leur saveur. » C’est précisément ce que viennent chercher les grands chefs de la région : traçabilité, approvisionnement quotidien et haute qualité constante. Une piste aux tables étoilées également empruntée par les fondus de produits de le mer qui s’approvisionnent depuis 2012 aux Glacières du Val de Saône. Avec pour exigence la fraîcheur. Lors de la soirée Glacée du 27 novembre dernier, les Glacières ont offert un préambule gourmand aux festivités de fin d’année à près d’une centaine de convives. Un conseil pour votre plateau de réveillon ? Laissez les écaillers experts réaliser pour vous le panachage idéal. Les produits feront le reste.

Infos pratiques HOMARDS ACADIENS ZA La Tuilerie - 01330 Villars les Dombes 04 74 98 45 46 www.homards-acadiens.com LES GLACIERES DU VAL DE SAONE 300, rue Benoît Mulsant - 69400 Villefranche-sur-Saône 04 74 60 57 16 - magasin@glacieresduvaldesaone.com www.glacieresduvaldesaone.fr


Les glacières du Val de Saône à Villefranche vous proposent que du poisson frais sans délais ni intermédiaires. Pour cela nous avons sélectionné des entreprises françaises pour leur savoir-faire : pêcheurs, criées, mareyeurs, conchyliculteurs, aquaculteurs, industriels français des produits de la mer.

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Poissons, coquillages et crustacés

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Dégustez ainsi des plateaux de fruits de mer d’une fraicheur sans égale ! Huitres, coques, homard, langouste, coque… Les fruits de mer sont sélectionnés chez les meilleurs producteurs. Les glacières du Val de Saône à Villefranche développent avec vous une relation directe et de confiance réciproque.

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gastronomie

PHILIPPE MORIN La langouste haute-couture Une authentique boutique de traiteur avec ses vitrines qui vous mettent l’eau à la bouche. Un savoir-faire familial et artisanal et près de 300 produits fabriqués maison. Dans la corne d’abondance de Philippe Morin, c’est la langouste qui se taille la part du lion pour les fêtes.

©MICHEL GOIFFON

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Porto Blanc réalisé selon la méthode alsacienne originelle… Notre choix s’est porté sur la langouste. La fraicheur au service de l’authenticité du goût. Préparée entière ou en cassolette, la langouste est un classique des repas de fêtes. A découvrir en décembre chez Morin Traiteur.

LE FLACON DE VINCENT ©Michel Goiffon

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ne atmosphère à la Tontons Flingueurs où le propriétaire des lieux a même un faux air de Robert Dalban. Ne vous y trompez pas, la boutique de Philippe Morin est une merveille de commerce à l’ancienne. De ceux où l’on détaille le produit en discutant provenance avec le patron. Il faut dire que la charcuterietraiteur est une affaire sérieuse dans la famille Morin. C’est Bernard, le père, qui a lancé l’affaire à Saint-Georges de Reneins, où Philippe a appris le métier avant de s’installer rue d’Anse en 2009. Ici, le fait maison compose 90% de la carte des 300 produits. Des recettes traditionnelles ou plus originales, des mises en bouches aux gibiers, des légumes cuisinés aux gourmandises toujours appréciés des particuliers lors des mariages notamment. L’artisan haut de gamme s’est même vue remettre le 2nd prix du concours national de la rosette artisanale dans le cadre du Sirha 2013. Philippe Morin fabrique même une gamme de produits issus du porc fermier d’Auvergne Label Rouge. La reconnaissance de ses pairs et la fidélité de ses clients comme la marque d’un savoir-faire reconnu. Pour les fêtes, vous pourrez composer votre menu de réveillon autour des traditionnels escargots de Bourgogne, du saumon fumé écossais, du foie gras maison au

« Millésime exceptionnel pour ce muscadet unique et de grande garde, qui accompagnera parfaitement une bonne langouste. » MUSCADET DE SEVRE ET MAINE SUR LIE CUVEE D’EXCEPTION, CHATEAU DU COING DE ST 2005 FIACRE PRIX CAVE TTC : 15 EUROS MIDI VINS - 169, rue Victor Hugo 69400 Villefranche sur Saône - 04 74 60

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RECETTE DE FETE

LE CHAPON DE BRESSE VU PAR MICHEL CRUZ

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Gratin de cardons à la moëlle et truffes noires

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epuis près de 45 ans, le chef du Faisan Doré et son épouse Brigitte régalent en bords de Saône. Une table reconnue et courue pour ses poissons, ses gibiers, mais également ses volailles. Le chef Michel Cruz nous a taillé une recette sur mesure pour les fêtes de fin d’année. Et vous donne même ses bonnes adresses côté artisans ! Ingrédients : • 1 chapon de Bresse de 2Kg800 à 3kg500 • 100 gr de truffes noires en lamelles • 100 gr de moëlle en rondelle • 100 gr de parmesan - Huile d‘olive - Beurre • 1 carcasse de volaille concassée • Garniture aromatique - Carotte, céleri branche • Oignons, échalotes - Bouquet garni, sel gros, poivre en grains • 1⁄2 litre de vin blanc - Eau • 1 cardon effilé 2 à 3 Kgs • 1 litre de lait - eau - Gras de veau

• Chapon de Bresse de chez MR VAURAZ St Georges de Reneins • Les Cardons de Mylène à St Georges de Reneins
 • Cardons de la Jeannette à Limas
 • Cardons de chez Chabert à Arnas • Les fromages affinés de chez Marcel Cachot « Le Fin Renard » à Villefranche

LE FLACON DE VINCENT

©Michel Goiffon

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« Toute la délicatesse et la rondeur de ce Savigny 2013 exalteront votre chapon de Noël. » SAVIGNY BLANC 2013 CHATEAU DE MEURSAULT PRIX CAVE TTC : 23 EUROS

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• Pour le fond de volaille - Mettre à cuire tous les ingrédients pendant une heure doucement 
- Ecumer. 
 - Ensuite pocher le chapon pendant 30 minutes à frémissement. Retirer le chapon, le mettre à cuire dans une cocotte avec huile et noisette de beurre 
dans un four à 180 degrés pendant une heure à feu doux en l’arrosant souvent. Ensuite le laisser reposer. 
 - Pour le jus, dégraisser légèrement et ajouter le fond de volaille. Laisser réduire et monter au beurre frais. 
 • Gratin de cardons 
 - Cuire les cardons après les avoir nettoyés, avec du lait, sel, gras de veau, ce dernier sert à nourrir un peu de cardon - Fin de cuisson, les égoutter.
 - Dresser dans un plat à gratin : Une couche de cardon (x2) - Une couche de moëlle blanchie (x2) Une couche de truffe (x2) - Un peu de jus de chapon (x2) - Parsemer de parmesan et passer à four chaud • Le chapon après repos 15 minutes environ Le découper, 
les cuisses en deux.
 Le filet en lamelles pas trop grosses. Arroser de sauce ou à part.

PLATEAU DE FROMAGES Les « truffés » en fête !

C’est un classique des fromages du réveillon. Bries, camemberts, Brillat-Savarin et même Saint-Marcellin, nos fromages revêtent leur parure de fête quand arrive décembre. Dress code « Truffe », évidemment !

LE FLACON DE VINCENT

©Michel Goiffon

C

’est une responsabilité trop importante pour la confier au profane ! Si vous n’avez aucune idée sur la composition de votre plateau de fromages pour les fêtes de fin d’année, laissez faire votre artisan fromager. L’équilibre est souvent subtil. Il s’agit d’équilibrer les textures, les différents types de pâtes, pour présenter un plateau de fromages complet et délicieux. Nous avons fait la répétition générale chez M. Cachot, dans sa fromagerie caladoise « Au Fin Renard. » Un choix d’expert et une présentation parfaite

« Ce bordeaux blanc, gras et aromatique, accompagnera de beaux fromages comme le saint Marcelin ou des fromages plus puissants. »

BORDEAUX BLANC 2012 CHALLON R AMANDINE, CHATEAU DUBOIS FLEU Cuvée PRIX CAVE TTC : 12 EUROS Hugo MIDI VINS - 169, rue Victor ne - 04 74 60 37 88 69400 Villefranche sur Saô

des produits sélectionnés et affinés pour la crème des plateaux de fromages ! Forcément, les truffés s’invitent aux festivités du réveillon. Un conseil pour bien déguster ces fromages d’exception ? Un pain nature, qui révèle la finesse des arômes du fromage et de la truffe. Divin ! | décembre 2015 | 33


N | DÉCOUVERTE n

gastronomie

HENRI DESMOULINS

©MICHEL GOIFFON

Les bonnes fées de la pâtisserie se sont penchées sur le berceau d’Henri Desmoulins. Biberonné au chocolat de ses parents, le palais formé aux délices de ses grands-parents, Henri illustre avec talent cette 3e génération d’artisans du goût qui régalent la Calade de leur savoir-faire.

Infos pratiques

COURS ET CREATION DE PATISSERIE

La gourmandise en héritage

Atelier Henri Desmoulins 45 rue Desmoulins 69400 Villefranche-sur-Saône desmoulinshenri@gmail.com 06 80 04 29 40 www.henridesmoulins.fr

HENRI ET LA CHOCOLATERIE Tombé joyeusement dans celle de ses parents lorsqu’il était petit, le Caladois Henri Desmoulins, 31 ans, n’a eu de cesse d’apprendre et d’expérimenter toutes les recettes qui lui tombaient sous la main. Ses grands-parents étant aussi de la partie (Pâtisserie Seguy), la génétique l’a donc délicieusement formaté aux gourmandises sucrées ! « Beaucoup de personnes me demandent le fameux Jour et Nuit de la pâtisserie Seguy que nous réalisons à la demande », glisse-t-il. Entre tradition et création, Henri a blanchi sous le tablier chez les meilleurs. Son apprentissage d’une quinzaine d’années a commencé chez M. Guillin à Trévoux. Sorti major de sa promotion en CAP Pâtisserie, il a ainsi été embauché directement 34 | décembre 2015 |

pour trois années au « Domaine de Divonne » puis dans des maisons renommées (Château de Bagnols, Villa Florentine, Sève…), tout en préparant son Brevet Technique et son Brevet de Maîtrise en Pâtisserie, ajoutant l’option « Dessert à l’assiette ». Au fil des années, cela a renforcé son souhait d’exercer son métier de pâtissier avec passion et goût de l’effort certes, mais tout en préservant des aptitudes relationnelles et créatives certaines dans un lieu qui lui tient à cœur : sa ville de Villefranche-surSaône. Membre du BNI Villefranche-CaladeBeaujolais, Henri est un authentique passionné qui puise dans ses racines tout en laissant libre court à sa créativité.


votre ré v e il l o

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Beaujolai

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L’ATELIER DE PATISSERIE Depuis février dernier, dans son bel atelier avec charme de l’ancien mais équipements dernier cri, Henri propose de réaliser sur commande toute pâtisserie de votre choix (tartes, macarons, forêts noires, desserts chocolatés…) ou encore un très en vogue « Wedding cake », dont il est le meilleur spécialiste : un gâteau géant à étages, dont vous pouvez choisir le parfum, la couleur, la personnalisation et qui détrône la très classique pièce montée. Moderne et proche de ses clients, assisté de son épouse Laure pour la partie développement et communication et d’Allan, son apprenti, Henri Desmoulins aime prendre le temps de la rencontre, de l’écoute, de l’élaboration d’un dessert en vue d’un événement bien particulier (baptême, anniversaire, noces, fête d’entreprise) ou tout simplement pour satisfaire votre envie de douceurs le week-end. Il aime comprendre les envies et élaborer des desserts avec les clients autour d’un café et d’un croquis.

TRANSMISSION D’UN SAVOIR-FAIRE GOURMAND Et s’il vous fera fondre de plaisir avec ses notes sucrées, il est également prêt à en révéler les recettes et à partager son savoir-faire lors de cours et de stages dispensés dans son atelier à dix personnes maximum, adultes (samedi après-midi) ou enfants (pendant les vacances). Dernièrement, une élève a cru bon d’ajouter l’œuf entier… Entier ! C’est dire si l’idée d’un « Bon cadeau » pour une leçon signée Henri Desmoulins peut se révéler une excellente idée pour les amateurs et les graines de chef ! L’atelier peut aussi être privatisé pour un événement d’entreprise et/ ou festif et pour quinze personnes maximum (enterrement de vie de jeune fille… ou de garçon !) et s’il permet un enseignement de qualité, vous pourrez aussi rentrer chez vous avec vos réalisations, voire acheter les ustensiles nécessaires et «tendance » disponibles dans la partie boutique. N’hésitez pas à pousser la porte de l’Atelier et à vous laisser gagner par l’envie irrépressible de tentations sucrées…. ou par votre appétit de connaissances, bien évidemment !

COLLECTIONS DE GOURMANDISES DE NOEL n Bûches de Noël en édition limitée (pour 6 personnes, 30 e la pièce, sur commande jusqu’au 20 décembre) • « Bûche Chocolat » revisitée à l’aide de 3 chocolats : Mille-feuilles de chocolat blanc croustillant (céréales enrobées), Mousse au chocolat, Dacquoise aux amandes et crémeux chocolat blanc/chocolat au lait. • « Bûche aux Fruits » : Dacquoise aux amandes, Mousse au Mascarpone et sirop d’érable, Compotée de poires et d’airelles.

« Quoi de mieux que ce rivesaltes rouge et ses arômes confiturés pour accompagner une bûche au chocolat et aux agrumes ? » ©Michel Goiffon

n Macarons (par boîte de 8 (8 e) ou de 20 (20 e) Parfums : Chocolat, Spéculoos, Pain d’épices...

LE FLACON DE VINCENT

n Mignardises (1 e la pièce) Mini Mont-Blanc, Mini Paris-Brest, Mini Bûche, Mini Tartelette caramel au beurre salé...

RIVESALTES GRENAT 2008 Cuvée LA CARBASSE, DOMAINE SARDA-MALET

n Bons cadeaux A mettre au point à l’Atelier pour offrir à vos proches l’occasion de créer leur future collection personnelle de pâtisserie !

MIDI VINS - 169, rue Victor Hugo 69400 Villefranche sur Saône - 04 74 60 37 88

PRIX CAVE TTC : 18 EUROS

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N | NOËL n

gastronomie votre ré v e il l o

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Beaujolai

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©MICHEL GOIFFON

PHILIPPE BRETIGNIERE

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Pâtissier militant

Cette trempe d’artisans se ferait presque rare. Toujours sur la brèche et hyper créatif, Philippe Bretignière est un pâtissier qui, d’une phrase, vous fait basculer dans son univers gourmand. Son crédo ? La transmission de sa passion. Rencontre. Philippe Bretignière présente « Le boute-en-train », un tableau en chocolat réalisé pour le salon d’Hiver des Artistes locaux d’Anse, qui se déroule du 27/11/2015 au 13/12/2015 au château des Tours (Anse)

Par goût du challenge et soucieux de toujours apprendre et de se perfectionner, Philippe Bretignière participe également à de nombreux concours de pâtisserie. Championnat de France des desserts, coupe de France de la pâtisserie, sélection pour la coupe du monde de la pâtisserie… Mais les défis qu’il préfère, ce sont ceux que lui lancent ses potes. Produit d’exception L’entremet baptisé « B & B » que nous vous présentons n’a pas échappé à la règle. « Il est né en 2014. Arnaud Bernollin avait rapporté des truffes de Grignan et m’avait mis au défi d’en faire un dessert. L’entremet 36 | décembre 2015 |

B & B, Bernollin et Bretignière, était né », se remémore Philippe. Les arômes de truffes portées par la douceur de la mousseline vanille, le croquant des amandes grillées chocolatées, la gourmandise des éclats de marrons glacés. Nous pourrions vous en parler pendant des heures. La justesse des accords, les jeux de saveurs et de textures... Le mieux reste encore de le goûter ! Cette merveille est préparée à la commande pour les fêtes de fin d’année, servie portion ou pour 6 personnes.

LE FLACON DE VINCENT

©Michel Goiffon

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n pedigree digne d’un félin de concours et un authentique tour de main de maître-artisan. Technique, exigence et talent… Le sourire en plus ! Oui, le chef pâtissier Philippe Bretignière est de ceux qui vous réconcilient avec la terre entière quand vous l’écoutez. Une passion jubilatoire et contagieuse lorsqu’il évoque son métier, qu’il taille sous toutes les coutures de son savoir-faire. Avec son épouse Séverine, le couple régale les gourmets d’Anse depuis près de 10 ans. La mécanique est bien huilée. Face à l’église, la boutique et le conseil de Séverine. Le laboratoire de Philippe est voisin. C’est le creuset où il invente, teste et réalise toute ses créations. Et parmi ses produits signature, la fameuse truffe beaujolaise. « Elle est préparée autour d’un raisin sec macéré 24 mois dans du beaujolais et du Marc de Bourgogne. La truffe est ensuite enrobée de chocolat, puis recouverte d’amandes grillées et sablées au chaudron avant un enrobage final. »

« Pour terminer le repas et accompagner un entremet aux truffes et à la vanille, je vous conseille cette cuvée brut et ses bulles délicates. »

LE CHEF PAR LE MENU FORMATIONS : 1986-1988 : CAP de Pâtisserie, CFA de Valenciennes 1994-1995 : UV Pédagogiques et Psychologiques, Chambres des Métiers de Lille EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES : Depuis 2013 : Président du syndicat des pâtissiers Chocolatiers Glaciers du Rhône Depuis 2011 : Président de l’association pour la promotion des arts de la pâtisserie Depuis 2010 : Compagnon du Tour de France des Devoirs Unis Depuis 2006 : Chef d’entreprise 2004 : Chef Pâtissier Restaurant Guy Lassaussaie 1999-2004 : Professeur de Pâtissier Institut Paul Bocuse 1997-1999 : Chef Pâtissier Chocolaterie Christian Constant 1995-1997 : Chef Pâtissier Restaurant Chez Pauline 1994-1995 : Pâtissier Pâtisserie Bernard Boclet 1993-1994 : Pâtissier Boulangerie Pâtisserie Jean-Claude Boucher 1990-1993 : Pâtissier Pâtisserie Aux Délices Philippe Cabanac 1989-1990 : Pâtissier Service Militaire dans la Marine 1986-1989 : Pâtissier Boulangerie Pâtisserie Valencygne 1984-1986 : Apprentissage Boulangerie Pâtisserie Valencygn

CLASSIC CHAMPAGNE DEUTZ, BRUT OS EUR 33 : PRIX CAVE TTC

Hugo MIDI VINS - 169, rue Victor ne - 04 74 60 37 88 69400 Villefranche sur Saô

Infos pratiques PATISSERIE BRETIGNIERE 15, avenue de Brianne 69400 Anse Ouvert du mardi au dimanche de 8h à 19h Pour toute commande, merci de bien vouloir contacter la pâtisserie Bretignière au 04 74 67 05 00

«B&B»

LE , ENTREMET DE NOEL Biscuit chocolat truffe, Amandes grillées chocolatées, Éclats de marrons glacés, Marron glacé entier, Mousseline vanille truffe 6 E la part - 36 E l’entremet pour 6 personnes


Au cœur du vieux Lyon, reliant la terre et le ciel, la “Montée du Gourguillon” vous ouvre directement les portes du paradis. Dans une maison datant du Moyen-âge, cachée dans un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, Valérie vous propose 8 cocons douillets afin de nous échapper du quotidien, partageant la même idée du raffinement et du luxe à la française, en toute simplicité et authenticité. Certaines sont dotées de terrasse ou jardin privatif dominant Lyon, mais toutes possèdent un grand bain bouillonnant double, un lit extra king size... Tout est pensé

pour que votre séjour soit une véritable parenthèse enchantée afin de vous ressourcer. À la demande dans les chambres, possibilité de massage en duo, petit déjeuner, forfait amoureux personnalisé ou repas en têteà-tête pour faire craquer votre moitié. Un salon privé doté d’une superbe cuisine et d’un jardin vous permet d’organiser en petit comité, vos événements professionnels ou privés (séminaires, cours de cuisine, baptême...). Une adresse unique, mille et une fois recommandée par plus d’un épicurien en quête de sérénité !

46 Montée du Gourguillon - 69005 Lyon - 06 66 66 11 17 - contact@legourguillon.fr

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N | NOËL n

tradition

CONTES DE NOEL Au pays des croyances beaujolaises

©BNF Gallica/Bibliothèque Nationa

le de France/A. Bertrand

De tradition orale, les contes et légendes du Beaujolais tissent un joyeux canevas de croyances ancestrales rafistolées poétiquement autour du calendrier liturgique chrétien. Noël n’y coupe pas. Ajouts vraisemblablement modernes, les titres de ces contes donnent au tout un côté canaille réjouissant. Voyez comme « La légende du Crêt du Py » (aussi grivoisement baptisée « Les 12 coups de Ville-sur-Jarnioux ») contrepète allègrement ! Le Nouveau a pris soin de moderniser (un peu) l’ensemble. La quête du trésor ou l’intarissable sujet cher à l’imaginaire collectif et à la littérature. Ici, L’Avare qui a perdu son trésor de Gustave Doré, illustrant la fable éponyme de Jean de la Fontaine.

La légende du Crêt du Py

38 | décembre 2015 |

I

l y a bien longtemps, 50 ans avant notre ère, des Gaulois dépités et fort affolés par les troupes victorieuses de Jules César cachèrent un trésor dans la hâte, sous le Crêt du Py. Celui-ci se trouverait juste au-dessus du village de Ville-sur-Jarnioux, au fond à gauche au-dessus du hameau de Saint Clair (pour ceux qui voudraient y passer l’hiver, l’air de rien, et creuser quelques trous avec leurs petites papattes arrières). Composé très exactement d’un cheptel en or massif (bélier, veau) mais aussi d’un mortier, d’un pilon, et de pièces carrées du même métal, le trésor serait gardé depuis par de

belles, puissantes et attentives fées qui ne font pas leur âge. Plantées entre copines au bout d’un souterrain partant d’une maison du hameau, elles gardent donc furieusement l’entrée de la chambre du trésor depuis deux millénaires. Et ça papote sec. Donc une fois l’an, le jour de Noël, elles interrompent leur conversation pour faute de gosier desséché et vont incognito s’envoyer quelques coupettes vite fait au bistrot du coin, entre le premier et le douzième coup de minuit exactement, ce qui laisse tout loisir au grand public d’accéder à la chambre sacrée.


©Musée du Prado/Madrid

D’autres auraient encore cueilli du buis sur place afin, curieusement, de sécher leur vaisselle, retrouvée en miettes au service suivant. Une nuit de Noël, si une femme bien organisée put approcher le trésor à l’heure propice, elle en oublia son morveux sur place au profit du mortier étincelant et n’eut pas le temps de récupérer sa progéniture. Le curé à qui elle conta sa mésaventure, mais pas la prise de guerre, lui conseilla comme souvent de faire le bien autour d’elle pendant l’année qui suivrait et elle put donc récupérer le bambin un an plus tard, fièrement perché sur ses deux jambes et pas fâché de la revoir. En 1822, treize sorciers du village tinrent conciliabule dans un lieu retiré, au fond du Rebaisselet, entre Létra et Sainte-Paule, et décidèrent d’y aller franchement en faisant carrément sauter le crêt durant la nuit de Noël. Alors que débutait l’indispensable messe noire au cours de laquelle un bouc devait être sacrifié vivant dans un bûcher, des éclairs sillonnèrent le ciel, un ouragan formidable se déchaîna, et devant la force de la tempête et de la grêle, les sorciers apeurés se dispersèrent à fond les ballons dans les bois dès le premier coup de minuit, abandonnant tout projet vénal et, par la même occasion, le bouc encore vivant que l’on retrouva hilare le lendemain dans un pré qui porte désormais son nom. La croyance en ce trésor enfoui était si bien enracinée dans les esprits qu’aucun des habitants du lieu-dit ne voulut laisser à ses voisins la possession du Crêt lorsque la Commune, propriétaire des lieux, décida de vendre ces terres en 1840. Sept habitants se cotisèrent pour acheter ensemble le Crêt-du-Py qui, de nos jours, reste la propriété de plusieurs familles. La valeur d’un trésor réside dans son secret, mais vous saurez dorénavant qu’il y aurait plus de finance dans ce joli coin du Beaujolais des Pierres dorées que dans tout le royaume de France. Ainsi, dans le secteur et si votre voisin s’enrichit un peu trop rapidement, sachez qu’il s’est sûrement emparé d’une partie du trésor, à défaut de chance au tirage ou au grattage !

« Les mômes, rhabillez-vous il fait -12 et aidez-nous à dégager ces s***** de Pierres folles… » ou Deucalion et Pyrrha (Rubens) revu par le Nouveau.

La légende des Pierres Fo(fo)lles

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arcelline était sans doute la première fan des Stones. Mais elle en a eu marre de leurs facéties à répétition. Et tant va la cruche à l’eau qu’à la fin… elle les brise !

Il était une fois, quelque part dans un petit village Beaujolais, une brave et accorte Marcelline mariée à un bûcheron sympa mais souffreteux. Bien rougeaude et quelque peu ballonnée par les agapes du réveillon, elle décida de se rendre à pied à la messe de minuit du patelin voisin. Mais le vin ingurgité ne l’aida point dans son affaire : elle se perdit dans le brouillard et se retrouva tout en bas de la colline à errer au bord de la rivière, d’où elle entendit la cloche de l’église sonner dans le lointain… Tout à coup, et très précisément entre le premier et le douzième coup de minuit, elle vit la célèbre bande des Pierres, fofolles et dorées, dévaler la pente après avoir quitté le trésor qu’elles gardent habituellement à l’année, sagement alignées. Elles inventèrent du même coup les Rolling Stones et firent d’une pierre deux coups. Pas très futées, guillerettes et quelque peu pompettes pour leur sortie annuelle, ces dernières manquèrent d’aplatir notre héroïne d’un coup et n’eurent guère le temps de boire l’eau fraîche tant convoitée : il était hélas déjà l’heure de remonter afin de garder le trésor que personne ne pouvait jamais approcher.

Oh, certains essayèrent, mais ils finirent terrorisés et finement écrasés. Marcelline, toujours un peu pétée mais volontaire, parvint enfin à la messe, songea à ces pauvres Pierres qui devaient être bien assoiffées et décida de leur porter à boire en échange d’une partie de trésor qui lui permettrait de soigner son époux, bien malade. Elle n’eut cependant pas la délicatesse de prendre l’eau claire de l’Azergues désirée par ses nouvelles amies et cellesci la recrachèrent donc immédiatement. A la seconde livraison, tout sembla parfait si ce n’est qu’une des Pierres fit l’andouille et manqua écraser Marcelline en pleine contemplation des pièces qu’elle allait ramener chez elle. Agacée par leur attitude désinvolte et leur manque de parole, elle jeta rageusement le cruchon de toutes ses forces, et c’est peu dire, car il ricocha de pierre en pierre jusqu’à un nouveau miracle : Les Pierres dorées se brisèrent en mille morceaux et s’éparpillèrent jusque dans la vallée. La mère Marcelline se retrouva donc en possession de la totalité du trésor et finit sa vie heureuse sur son tas d’or et son mari. Les éclats de Pierres Dorées n’en finirent plus d’être utilisés pour la construction de maisons et le lieu-dit des « Pierres folles » (St Jean des Vignes) ne fit plus jamais peur à personne….

Certains auraient déjà essayé de creuser des fossés en journée qu’elles comblèrent immédiatement le soir même.

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N | NOËL n

tradition

NOEL EN BEAUJOLAIS Entre tradition et superstition Existe-t-il des traditions de Noël proprement beaujolaises ? A dire vrai non. Mais les témoignages des usages propres à notre région pour Noël dépeignent un Beaujolais baigné entre tradition et superstition. La bonne ambiance et le canon de rouge en plus. de la nature donne ses repères au temps, le reste est à l’avenant des superstitions qui émaillent souvent la pratique du culte. A titre d’exemple, n’était-il pas d’usage en Beaujolais de démarrer, dans le plus profond silence, la taille de la vigne à la sainte Ratte, soit le 19 mars ?

« C’est à boire à boire à boire euuuh, c’est à boire qu’il nous faut oh oh ! » A Saint-Laurent d’Oingt, en cette veillée de Noël 1967, « jeunes et vieux viennent des villages alentours » pour participer à la mondée des noix. Et chanter gaiement ! Autour des immenses tables de ferme réchauffées au crépitement de l’âtre voisin, des locaux par dizaines s’attellent joyeusement à la tâche à grand renfort de cruches de vin. Un paysan se laisse même aller à entonner l’air canaille de Frou Frou sous l’œil délicieusement approbateur de sa voisine de table. Le reportage siglé ORTF est encore visible sur le site de l’INA. Une courte pastille de trois minutes comme un précis des traditions beaujolaises. Moissons, fenaisons ou vendanges, la fin des grands travaux a toujours donné lieu a de longues soirées collectives. Ici, la mondée des noix se confond avec Noël. Le cycle immuable 40 | décembre 2015 |

Des bondieuseries qui pourraient faire sourire mais hautement justifiées

au regard de la place centrale que tient l’écurie dans le rude hiver paysan. La chaleur qu’elle prodigue en fait le lieu de vie de toute la famille. « L’écurie était alors, assez généralement, divisée en deux parties : un côté seul était occupé par les vaches, tandis que l’autre servait de remise à une grosse provision de paille sèche pour la litière de chaque jour ; cette partie était le salon réservé aux habitants. Chacun s’y installait au mieux de ses aises, les hommes à moitié couchés à même les bottes de paille, qui leur était un siège moelleux, les femmes assises sur un rustique escabeau, la quenouille en mai ou, devant elle, le rouet, dont le ronron accompagnait le bruit monotone des vaches qui ruminaient. » Quand les bêtes fournissent tout à la fois le gite, le couvert et, à la belle saison, le commerce de leur production, on comprend que leur destinée ici-bas soit confiée en haut lieu. Et quelle meilleure occasion que Noël pour ce faire !

©François Dupuis/Travail au Noir

Entre religiosité, superstition et fête populaire, le Noël d’antan dans la campagne beaujolaise était pourtant beaucoup plus fun qu’il n’y paraît (Photo d’illustration L’Angélus de Jean-François Millet Musée d’Orsay – Paris)

Les anecdotes sont légion mais marquent le principal enjeu paysan de l’époque : placer sous protection divine le précieux outil de production agricole. Ce qui est vrai pour la vigne l’est également pour les bêtes. L’historien Raymond Billiard (1868-1956) en témoigne dans son ouvrage Vieilles coutumes, vieilles traditions, vieux souvenirs du Beaujolais. « N’était-ce pas une coutume touchante qui voulait que, à Noël, au retour de la messe de minuit, on donnât une abondante provende au bétail ? C’était une façon de faire participer les bêtes elles-mêmes à l’allégresse générale, une réminiscence peut-être de ce qui s’était passé jadis, dans l’étable à Bethléem, quand le bœuf et l’âne, ces humbles serviteurs avaient, de leur haleine, réchauffé l’Enfant-Dieu à la naissance », écrit l’auteur, également membre de l’Académie de Lyon. A Noël, en Beaujolais, les paysans nourrissent généreusement les bêtes –qui le leur rendent bien le reste de l’année- dans une religiosité décousue mais volontaire. « C’est aussi pendant l’assistance à cette même messe qu’il convenait de réciter je ne sais combien de chapelets pour que les troupeaux fussent préservés de toute maladie, et de puiser au bénitier de l’église, pendant l’élévation, de l’eau bénite dont on aspergeait l’écurie, pour conjurer les sorts. »


Tradisteak

De la fourche à la fourchette Circuits courts, filières et élevages locaux, traçabilité… Depuis plus de 15 ans, l’artisan-boucher de la Dombes Christophe Grossat a fait de l’exigence qualitative la patente de son réseau de commerces, articulé autour de son enseigne TradiSteak. Goûtu ! Un conseil ? Pour les fêtes de fin d’année, pensez à réserver. En ligne ou en boutique(s).

Rue du POU du Ciel - 01600 TREVOUX

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Au Petit Moulin Fati et Norbert Longefay vous accueillent dans un endroit chaleureux, à leur image.

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CHÈQUE

Laissez-vous emporter par des mets cuisinés avec raffinement et passion. Le chef vous invite à découvrir sa région natale au travers d’une cuisine Dombiste toute en finesse. En été, vous apprécierez tout particulièrement la terrasse fleurie, spacieuse et ombragée. Un couple, une histoire, un lieu mais aussi une expérience, fond de ce lieu, une étape incontournable de la gastronomie régionale.

RESTAURANT Spécialités de la Dombes Grenouilles fraîches Poulet à la crème

615 Route d’Ars - 01600 Sainte-Euphémie - Tél. 04 74 00 60 10

Composez votre menu pour les fêtes !

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De novembre à mars : le midi, du jeudi midi au dimanche midi Le soir : vendredi soir et samedi soir D’avril à octobre le midi, du mardi midi au dimanche midi Le soir : le vendredi soir et samedi soir

Nos spécialités

Fromage et charcuterie à la coupe Cave à vins Produits régionaux Viande et volaille

Renseignez-vous

Nos services

Traiteur, titres restaurant

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N | NOËL n

tradition

CULTURE POPULAIRE

Noël dans la littérature beaujolaise

O

n retrouve trace des traditions de Noël en Beaujolais dans la littérature populaire. Notamment à travers un texte intitulé Les Pasteurs beaujolais rendent hommage à Jésus dans la crèche ou Noëls nouveaux en patois du pays, imprimé à Lyon chez Guillaume Langlois. Écrits par un notable de Saint-Georges de Reneins au milieu du XVIIe siècle, le bien nommé Claude Bottu de Roffray, ces sept « Noëls » composent en tout 64 strophes, en vers et en rimes. Le genre appartient à la littérature populaire et ces petits poèmes, ici rédigés en patois beaujolais, « étaient chantés à la messe de minuit ou, dans certaines paroisses, à une cérémonie qui précédait l’office religieux », explique Gaston Tuaillon dans sa Littérature en francoprovençal avant 1700. Une sorte d’évolution de la chanson de geste du Moyen-Âge et un préambule aux pastorales du XVIIIe. L’auteur dénombre ainsi 46 « Noëls » rédigés en patois francoprovençal au cours des XVIe et XVIIe siècles. A chaque « pays » son « Noël » ! Le patois beaujolais qui compose le texte est un joyeux fourre-tout, se mâtinant parfois de bourbonnais et empruntant allègrement au bressan. Ce qui s’explique. Car, depuis le XVe siècle et sous l’impulsion de la régente de France Anne de Beaujeu, le territoire du Beaujolais « s’étendait de l’est à l’ouest depuis la rivière d’Ain jusqu’à celle de Loire », est-il précisé dans un riche article d’E. de Villié. Paru en 1933 dans le Bulletin de la Société des Sciences, Arts et Belles-Lettres du Beaujolais sous le titre « Traductions et Commentaires des Noëls patois de Claude Bottu de Roffray », cet article est une étude des sept « Noëls », rapportés in extenso et ainsi sauvegardés. Une chance due, selon la confidence de son auteur, à « un hasard bienveillant nous ayant mis sous les yeux le mince opuscule. » Soyons francs, les sept « Noëls » deviennent illisibles six siècles plus tard. Pas seulement à cause du patois d’origine, pourtant traduit dans l’article d’E. de Villié. Destinés à être chantés, les « Noëls » deviennent rapidement indigestes couchés sur papier. Pas de continuité dans le récit (normal, ce n’en est pas un) mais seulement

42 | décembre 2015 |

Courts poèmes, les « Noëls » étaient destinés à être chantés avant l’office ou pendant la messe de minuit (Image d’illustration : Satire of Choir Singing in Anglican Church, circa 1700s)

des petits modules littéraires autonomes. Les neuf vers monorimes qui ouvrent le premier Noël évoquent ainsi « les bergers de Roffray (le nom désigne aujourd’hui un lieu-dit proche de St-Georges de Reneins – NDLR)… qui allèrent tous à fil droit voir Dieu. » Tout est direct, puissamment naïf et symbolique. L’iconographie religieuse y est passée en revue : Joseph, le Messie, Balthazar, Dieu le Rédempteur, la Vierge, Bethléem, Hérode (Noël VII)... Mais la dévotion portée par les textes est joyeuse, jamais contrite, et les plaisirs terrestres y ont toute leur place, à l’évocation notamment « du vin blanc à Denicé et du gris de Brouilly » (Noël IV). De la table à la couche, les Noëls beaujolais savent s’encanailler ! En témoigne l’histoire de ce brave mais bien peu viril Catherin qui semble pris au dépourvu face à la chose. « Si vous ne répondez à Toinette, vous lui ferez dépit », est-il grivoisement conté dans le Noël IV. « Sonne bien. ménétrier, le chant des épousées : il faut ragaillardir. Allons voir Dieu. » Acculé par sa concupiscente compagne, Catherin s’en va mettre son jésus… sous protection divine ! On en appelle au bon Dieu pour bien des maux en

Beaujolais. Suggérées, ces touches égrillardes qui émaillent parfois le texte rappellent la nature canaille de nos paysans du Beaujolais. On se délecte à imaginer la tête des plus bigots zélateurs présents à l’office, à l’écoute de ces vers qui appellent plus souvent au canon qu’au droit canonique ! Plus célèbre, le Noël de Ranchal nait deux siècles plus tard sous la plume du prêtre Lucien Lacroix. Originaire du village de Ranchal (Rhône) situé 12 kilomètres à l’ouest de Cours, l’auteur livre une oeuvre de 27 strophes sans prétention littéraire « qui continue d’être chantée, en patois, dans la région de Cours et d’Amplepluis », est-il précisé dans un article du Tout Lyon Affiches d’avril 2013. « Au XVIIe et XVIIIe siècles déjà, les paysans du Lyonnais ou de la Bourgogne aimaient à réciter en chœur les louanges du Seigneur, tout en paradant devant la crèche municipale, les bras chargés de présents destinés à l’enfant Jésus », détaille son auteur. De tradition orale, ces témoignages du folklore local présents dans la littérature populaire du Beaujolais ont surtout favorisé la transmission du patois beaujolais.


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