LÉA
MOSCATELLI
PORTFOLIO
lea.moscatelli@gmail.com +33668612832 +393401720396 http://issuu.com/leamoscatelli2/ docs/moscatelli_portfolio/1
sommaire 0. CURRICULUM VITAE. 1. PIGNETO PARADISO, bikini club. diplôme d’architecture 2. CENTRALE RENCONTRE SUPELEC. architecture 3. L’ARCHITETURE ET LE SPORT. architecture et urbanisme 4. DEATH DISCO, film réalisé à partir d’une oeuvre d’Albert Camus. architecture et cinéma 5. TEATRO INDIA ZONA GAZOMETRO ROMA. architecture et design d’espace 6. CITTÀ 93. architecture et urbanisme 7. PLAY MONTI. communication visuelle 8. L’ARCHITECTURE ET LA MUSIQUE. architecture 9. MEMOIRE D’ARCHITECTURE, ‘‘ RENCONTRE AUTOUR DU DÉCOR’’. architecture, cinéma, sociologie et philosophie
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LĂŠa Moscatelli 20/06/1991
10 rue de la ferme 94310 orly
curriculum vitae
+33 6 68 61 28 32 +39 3401720396 lea.moscatelli@yahoo.fr lea.moscatelli@gmail.com
PARCOURS 2015 - 2016
Chef de projet travaux et maintenance CALZEDONIA
2015 (5 mois)
Chef de Projet graphiste, TARTINE et CHOCOLAT
2014-2015
MASTER II diplôme d’architecture, mention très bien, ENSAV
2013-2014
facoltà di architettura, la sapienza, roma
2012-2013
MASTER I ENSAV
2009-2012
LICENCE école nationale supérieure d’architecture de versailles (ENSAV) ARTS ET TECHNIQUE DE LA REPRESENTATION
THEORIES ET PRATIQUES DE LA CONCEPTION ARCHITECTURALE URBAINE, LABORATOIRE lea-v, EQUIPE DE RECHERCHE AM:HAUS SCIENCES DE L’HOMME ET DE LA SOCIETE POUR L’ARCHITECTURE, LABORATOIRE lea-v, EQUIPE DE RECHERCHE AM:HAUS VILLE ET TERRITOIRES workshop : miquel barccelo agence bta architectes, paris 4 (stage six mois) agence CREAMO,assistance à la maitrise d’ouvrage (stage trois mois) société SOTEBA, construction gros oeuvre (stage 6 mois)
lycée saint-charles, section scientifique, bac S
2007-2009
AUTRES word, excel, powerpoint, autocad, powercad, rhinoceros, sketchup pro, final cut pro, adobe photoshop , adobe indesign , adobe illustrator. 5
italien / anglais
curriculum vitae
THEORIES ET PRATIQUES DE LA CONCEPTION ARCHITECTURAL URBAINE
ensav diplôme #2015
PIGNETO
PARADISO BIKINI CLUB
ensav diplôme #2015
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CENTRALE RECONTRE SUPELEC.
ensav #2014
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ISTAMBUL, REFEREN
NCE DE PROJET
1976
+
2014
Anticipant un futur métropolisé et un foncier élevé nous avons décidé de construire sur le toit du bâtiment de Supélec. Cet acte est avant tout contextuel. Supélec est situé de façon privilégiée en bord de lisière, l’insertion d’une plateforme à 41 mètres au dessus du sol permet de dominer et de prendre conscience du paysage. Ce nouvel espace est l’opportunité d’un nouveau programme d’incubateur d’entreprises, ouvert sur Supélec, son quartier, sa métropole. Ce programme d’accueil de start-up propose des locaux pour les jeunes entreprises et les étudiants et ancre le plateau de Saclay dans une compétitivité internationale. Si l’intervention sur le toit semble autonome, elle est en fait générée par une série de contraintes techniques existantes : les noeuds de circulations de l’édifice de Supélec deviennent les accès internes à la plateforme; les fluides ordonnent les sanitaires et les cuisines autour de ces noeuds, un percement pour la prise au vent de la plateforme créé un anneau central qui devient espace de travail. Cette plateforme assume un paradoxe : perchée à 41 mètres au dessus de sol, elle est un signal spectaculaire. C’est pourtant une structure low-tech, auto-portée par un système de poteaux-poutres, et portée par les circulations existantes. Un grand escalator se déroule le long de la façade Est, sur le carré des sciences et orienté vers la future sortie de métro.
Nous aménageons les toitures terrasses du bâtiment existant, elles deviennent un espace public en hauteur entièrement couvert, végétal et minéral, où l’on déambule, accessibles dès le Carré des Sciences. Notre démarche est de confronter l’existant à un nouveau bâtiment de son ampleur, pour mettre en valeur ce qui constitue le patrimoine du plateau de Saclay.
Nous faisons dialoguer deux langages architecturaux, celui d’un édifice des années soixante au plan complexe et celui d’une structure minimale. Dès lors nous envisageons ce patrimoine par une coexistence de deux langages, deux époques, qui ensemble créent une nouvelle esthétique.
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résille
trame structurelle
sheds industriels
plateforme
bâtiment existant et accès
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‘‘ la polyvalance du lieu valorise la diversité, le sport, la culture et l’art au coeur de paris.’’
L’architecture et le sport. Situé en bordure du périphérique, le site se trouve dans le vingtième arrondissement de paris au coeur de quatres cités rivales. Il symbolise un lieu neutre dans lequel les jeunes se retrouvent pour faire du sport et oublient leur differences. Le projet a pour but de dynamiser le quartier et de renforcer cette notion de neutralité et de capacité de partage que génère ce lieu. Le projet propose l’insertion de commerces en bordures d’avenue de façon a dynamiser le quartier et créer un point d’encrage, de contact, entre le site et le reste de la ville. Il aménage de plus des espaces culturels et sportifs. Le projet libère un maximum d’espace au sol dans le but de créer une grande place publique modulable. La polyvalance du lieu valorise la diversité, le sport, la culture et l’art au coeur de paris.
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4 DEATH DISCO Film réalisé d’après une oeuvre d’Albert Camus.
chaque jour, maintenant, jonas remontait dans sa soupente. les visiteurs se firent plus rares, louise, preoccupée, se prétant peu a la conversation. jonas descendait pour les repas et remontait dans le perchoir. Il restait immobile, dans l’ obscurite, la journée entière. la nuit, il rejoignait sa femme deja couchée. Au bout de quelques jours, il pria louise de lui passer son déjeuner, ce qu’elle fit avec un soin qui attendrit jonas. Pour ne pas la deranger en d’autres occasions, il lui suggera de faire quelques provisions qu’il entreposerait dans la soupente. Peu a peu, il ne redescendit plus de la journée, mais il touchait à peine a ses provisions. Un soir, il appela louise et demanda quelques couvertures : « je passerai la nuit ici. » louise le regardait, la tête penchée en arrière. Elle ouvrit la bouche, puis se tut. Elle examinait seulement jonas avec une expression inquiète et triste; il vit soudain a quel point elle avait vieilli, et que la fatigue de leur vie avait mordu profondement sur elle aussi. Il pensa alors qu’il ne l’avait jamais vraiment aidée. Mais avant qu’il put parler, elle lui sourit, avec une tendresse qui serra le coeur de jonas, « comme tu voudras, mon cheri », dit-elle. Desormais, il passa ses nuits dans la soupente dont il ne redescendait presque plus, du coup, la maison se vida de ses visiteurs puisqu’on ne pouvait plus voir jonas ni dans la journée ni le soir. A certains, on disait qu’il était a la campagne, à d’autres, quand on était las de mentir, qu’il avait trouvé un atelier. Seul, Rateau venait fidelement. Il grimpait sur l’escabeau, sa bonne grosse tete dépassait le niveau du plancher : « Ça va ? disait-il. - le mieux du monde. - Tu travailles ? c’est tout comme. - mais tu n’as pas de toile ! -je travaille quand même ”. Il etait difficile de prolonger ce dialogue de l’escabeau et de la soupente. Rateau hochait la tête, redescendait, aidait louise en reparant les plombs ou une serrure, puis, sans monter sur l’escabeau, venait dire au revoir a jonas qui repondait dans l’ombre : « salut, vieux frère. » Un soir, jonas ajouta un merci a son salut. « pourquoi merci ? - parce que tu m’aimes. - grande nouvelle ! » dit Rateau et il partit. Un autre soir, jonas appela Rateau qui accourut. La lampe etait allumée pour la premiere fois. Jonas se penchait, avec une expression anxieuse, hors de la soupente, « passe-moi une toile, dit-il. - mais qu’est-ce que tu as ? tu as maigri, tu as l’air d’un fantôme. - j’ai a peine mangé depuis plusieurs jours. ce n’est rien, il faut que je travaille. - mange d’abord. -non, je n’ai pas faim. » Rateau apporta une toile. Au moment de disparaitre dans la soupente, jonas lui demanda : « Comment sont-ils ? - Qui ? - louise et les enfants. - Ils vont bien. ils iraient mieux si tu etais avec eux. - je ne les quitte pas. dis-leur surtout que je ne les quitte pas. » et il disparut. Rateau vint dire son inquiétude
à louise. celle-ci avoua qu’elle se tourmentait elle-même depuis plusieurs jours. « comment faire ? ah ! si je pouvais travailler a sa place ! » elle faisait face a Rateau, malheureuse. « je ne peux vivre sans lui », dit-elle. elle avait de nouveau son visage de jeune fille qui surprit Rateau. Il s’aperçut alors qu’elle avait rougi. La lampe resta allumée toute la nuit et toute la matinée du lendemain. A ceux qui venaient, Rateau ou louise, jonas repondait seulement : « laisse, je travaille. » a midi, il demanda du pétrole. la lampe, qui charbonnait, brilla de nouveau d’un vif éclat jusqu’au soir. Rateau resta pour diner avec louise et les enfants. A minuit, il salua jonas. Devant la soupente toujours eclairée, il attendit un moment, puis partit sans rien dire. Au matin du deuxieme jour, quand louise se leva, la lampe était encore allumée. Une belle journée commençait, mais Jonas ne s’en apercevait pas. Il avait retourné la toile contre le mur. Epuisé, il attendait, assis, les mains offertes sur ses genoux. Il se disait que maintenant il ne travaillerait plus jamais, il était heureux. Il entendait les grognements de ses enfants, des bruits d’eau, les tintements de la vaisselle, louise parlait. Les grandes vitres vibraient au passage d’un camion sur le boulevard. Le monde était encore la, jeune, adorable : jonas écoutait la belle rumeur que font les hommes. De si loin, elle ne contrariait pas cette force joyeuse en lui, son art, ces pensées qu’il ne pouvait pas dire, a jamais silencieuses, mais qui le mettaient au-dessus de toutes choses, dans un air libre et vif. Les enfants couraient a travers les pièces, la fillette riait, louise aussi maintenant, dont il n’avait pas entendu le rire depuis longtemps. Il les aimait ! comme il les aimait ! il éteignit la lampe et, dans l’obscurité revenue, là, n’etait-ce pas son étoile qui brillait toujours ? c’était elle, il la reconnaissait, le coeur plein de gratitude, et il la regardait encore lorsqu’il tomba, sans bruit. « ce n’est rien, déclarait un peu plus tard le medecin qu’on avait appelé. Il travaille trop. Dans une semaine, il sera debout. - il guerira, vous en êtes sur ? disait louise, le visage défait. - il guerira. » dans l’autre pièce, Rateau regardait la toile, entièrement blanche, au centre de laquelle jonas avait seulement ecrit, en tres petits caractères, un mot qu’on pouvait dechiffrer, mais dont on ne savait s’il fallait y lire solitaire ou solidaire.’’ Extrait d’albert camus «jonas ou l’artiste au travail» dans l’exil et le royaume.
A partir de l’extrait d’albert camus nous avons penser et realiser les lieux dans lesquels, jonas se deplace. nous avons retranscrit par une architecture le passage du livre d’albert camus. https://www.youtube.com/watch?v=Finwmz1hEp4
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TEATRO INDIA ZONA GAZOMETRO ROMA
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L’individuazione e la valorizzazione del patrimonio storico-ambientale della citta di Roma costituisce un impegno di cura permanente del suo territorio.
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Il progetto di allestimento temporaneo nell’area del Teatro India si inserisce all’interno di uno scenario complesso ed in rapida trasformazione, che dovra farsi portatore delle modalita piu evolute del Public design e dell’Exhibit design, attraverso strumenti, tecniche, modalita espositive all’avanguardia, capaci di interpretare le complessita narrative dell’esporre e del rinnovare nel temporaneo, di rispettare la chiarezza dei contenuti, la profondita del messaggio e al tempo stesso di strutturare un luogo liberamente attraversato e vissuto dalla comunita. Il progetto si inserisce cosi all’interno di un possibile circuito culturale storico-ambientale di notevole importanza, costituendosi come un luogo aperto, punto di partenza e di arrivo di nuove dinamiche culturali ed economiche. L’allestimento temporaneo dello spazio pubblico dovra utilizzare in modo innovativo e interattivo l’insieme dei linguaggi della multimedialita, per uno spazio concepito come viaggio nella molteplicita dell’immagine del contesto urbano, alla scoperta di schegge e frammenti della sua geografia culturale, storica e ambientale e di una riqualificazione naturale che coinvolga anche le vicine sponde del tevere. A questo proposito saranno distribuiti agli studentimateriali di base relativi all’area, ed e inoltre previsto un sopralluogo/lezione con i docenti, obbligatorio e preliminare all’attivita progettuale.
Come possiamo immaginare un modello di cultura senza pensare a un modello di spazio pubblico? Cosa trasforma un insieme di edifici, spazi aperti, crocevia di strade, automobili, semafori e traffico in uno spazio pubblico? Come nasce un luogo che crea relazioni? La risposta comune e possibile e quella che riteniamo necessaria per affermare la centralita e l’importanza dello spazio pubblico come luogo di tutti, accessibile, utile, uno spazio condiviso e aperto.
Lo spazio pubblico, dopo quello familiare, e il primo luogo di crescita culturale e personale, primo campo di relazioni senza regole, primo terreno di confronto, dove l’interesse della diversite puo diventare conoscenza e dove le azioni di ognuno possono cambiare il proprio e il comune senso di appartenenza al mondo. Il modo di vivere lo spazio pubblico e continuamente modificato e se ne riconoscono le condizioni in ogni momento e in molti contesti. Questa dinamica evenemenziale che permea il nostro modo di usare la citta, si accompagna ad un’evoluzione del concetto di spazio di relazione, sia pubblico che privato. e pratica comune oramai l’allestimento effimero delle citta, dove ai segni definitivi e verticali, si sovrappongono letture e sistemazioni temporanee in cui convivono high e low-tech, eco sostenibilita, ricerca artistica e cultura popolare. Alcune istituzioni, come il moma di New York o il maxxi di Roma, hanno aperto i loro spazi ad usi meno codificati, coinvolgendo gli abitanti, giovani artisti-designer, esperti e appassionati. L’ Exhibit design puoessere allora quello strumento per ripensare, riprogettare quell’esperienza condivisa fatta piu o meno inconsciamente prima di conoscerne il suo significato disciplinare, capace di dare vita a un progetto relazionale, che assume come orizzonte teorico la sfera delle interazioni umane e il suo contesto sociale e fisico.
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CITTA 93. L’objet du projet est la question du logement en ce qu’il constitue la « matière » même de la ville. La ville permet à l’homme de partager le privé et le public sous la bienveillance du rapport. Le seuil demeure l’essence du rapport de la maison à la ville, de l’habitant au voisin, du proche et du lointain. Le seuil n’est ni du dedans ni du dehors, il est les deux a la fois, il tient l’ouvert et le fermé dans un entrecroisement subtil qui permet aux formes sensibles et aux pratiques humaines de s’articuler sans empiéter les unes sur les autres, sans se contrarier. Le seuil, zone de rencontre, rend proche ce qui semble ne pouvoir se toucher. Le seuil est la limite marquant le passage a un autre état. L’ echelle du projet situé à Aubervilliers, dans le vingtième arrondissement de Paris, est resserrée, et annoncée a l’hauteur de cinquante logements, en accord avec le principe même de cette évaluation. Un zoom à été realisé sur une arborescence distributive, c’est-a-dire l’ensemble des habitats dependent d’un même mode de distribution (cage d’escalier, coursives...)
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play monti. Il Rione monti e un quartiere tra i piu suggestivi di Roma. La sua storia ha origini antichissime che sono rimaste inalterate nel corso dei secoli. E’ un quartiere popolare, caratteristica imprescindibile della sua bellezza, e tutto cio che lo riguarda dall’epoca romana segue questo suo aspetto e le particolarita che ne derivano. Nonostante la sua centralita, e gli illustri personaggi che vi hanno abitato, papa sisto v, la famiglia Aldobrandini no ad arrivare a Enrico fermi, toto e monicelli, e rimasto come un paese nella citta: tutti si conoscono, i negozi sono botteghe antiche di artigiani, ocine storiche unite a negozi piu moderni che si sono integrati lasciando intatto lo spirito dei commercianti, che si conoscono tutti, si rispettano e si aiutano.
‘‘ Per questo le persone sono la vera anima del rione.” Le projet consiste à créer une carte multisensoriel du quartier de Monti . Nous avons crée un leporello retracant ce qui est pour nous, le quartier de Monti à Rome.
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L’ ARCHITECTURE ET LA MUSIQUE. L’architecture que nous proposons est une architecture perméable à la nature. La nature et l’architecture fonctionnent ensemble. Les tubes qui composent le projet sont en interactions avec la nature. En fonction du site dans lequel nous implantons le projet, les tubes ont une fonction génératrice d’energie.
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PRINCIPE TUBE
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TYPOLOGIE
ACTION
FONCTION DU TUBE
TOUR BARRE CUBE
CREUSEMENT JUXTAPOSITION
PUIT DE LUMIERE RECEPTACLE FONCTION
TYPOLOGIE
ACTION
FONCTION DU TUBE
TOUR BARRE CUBE
CREUSEMENT JUXTAPOSITION
PUIT DE LUMIERE RECEPTACLE FONCTION
TYPOLOGIE
ACTION
FONCTION DU TUBE
TOUR
CREUSEMENT
PUIT DE LUMIERE
BARRE CUBE
JUXTAPOSITION
RECEPTACLE FONCTION
NATURE
PROCEDE ENERGETIQUE
MATERIAUX
INTERET ENERGETIQUE
PROGRAMME
MUSIQUE
NEIGE
PHOTOVOLTAIQUE HELICE
VERRE MIRROIR
AERATION RENOUVELLEMENT
HOTEL RESTAURANT
LENTO ADAGIO
CONDUCTION CONVECTION DOUBLE PEAU
ROCHE
RAFRAICHISSEMENT
LOGEMENT
VIVACE
ENERGIE POSITIVE
CINEMA SPA
VENT EAU PLAINE LAC MONTAGNEE
PATINOIRE BUREAU COMMERCE SPORT PARKING LOGEMENT ETUDIANT PORT AQUARIUM
NATURE
PROCEDE ENERGETIQUE
MATERIAUX
INTERET ENERGETIQUE
PROGRAMME
MUSIQUE
NEIGE VENT EAU PLAINE LAC MONTAGNEE
PHOTOVOLTAIQUE HELICE CONDUCTION
VERRE MIRROIR ROCHE
AERATION RENOUVELLEMENT DE L’AIR RAFRAICHISSEMENT ENERGIE POSITIVE
HOTEL RESTAURANT LOGEMENT CINEMA SPA PATINOIRE BUREAU COMMERCE SPORT PARKING LOGEMENT ETUDIANT PORT AQUARIUM
LENTO ADAGIO VIVACE
NATURE
PROCEDE ENERGETIQUE
MATERIAUX
INTERET ENERGETIQUE
PROGRAMME
MUSIQUE
NEIGE VENT EAU
PHOTOVOLTAIQUE HELICE CONDUCTION
VERRE MIRROIR
AERATION
HOTEL
PLAINE LAC MONTAGNEE
CONVECTION DOUBLE PEAU
RENOUVELLEMENT RAFRAICHISSEMENT ENERGIE POSITIVE
RESTAURANT LOGEMENT CINEMA
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CONVECTION DOUBLE PEAU
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LOGEMENT ETUDIANT PORT AQUARIUM
VIVACE
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ONTR C N E E R autour du
DECOR
MEMOIRE LE LIVRE
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La voie lactée, photographie d’Axel Mellinger et Robert Gendler
Le soleil est une étoile parmi les milliards qui peuple notre galaxie, la Voie lactée, qui elle-même est l’une des centaines de milliards de galaxies que nous connaissons à travers l’univers. Chaque traînée de poussière, chaque bruit, chaque tâche de lumière représente un million d’étoiles par ici et un milliard par là. Si nous voulons connaître notre place dans l’univers il nous suffit de lever les yeux et de regarder, loin, très loin vers le royaume des galaxies extra-terrestres. La Voie lactée, notre galaxie, est un monde de mouvements, d’expansions, de lumière et d’obscurité. Penser la lumière revient aux thermes hégéliens, à penser sa vie. Car sans lumière il n’y a rien. La lumière nous donne à réfléchir. Au cinéma, la lumière n’est pas qu’une donnée physique. Elle doit être pensée comme un élément symbolique et psychologique auquel s’ajoute encore une dimension esthétique. Elle ne nous donne plus seulement à voir, elle nous donne à penser et à ressentir. Elle est en un mot ‘expressive’. Il y a toute une philosophie des lumières et des ombres car les unes ne vont pas sans les autres.
Il y a un seuil de la lumière au silence et du silence à la lumière, un climat d’inspiration dans lequel le désir d’être, d’exprimer croise le possible. Les royaumes de la peinture, de la sculpture et de la littérature existent en esprits, leurs natures sont révélées par des oeuvres. Dans son travail Henri Alekan s’est inspiré des grands maîtres de la peinture pour développer sa théorie des lumières. “Si dans l’art pictural, l’émotion nait par la force des dispositifs statiques que le peintre a su y inclure, et qui explosent en nous, dans l’air cinématographique, l’impact émotionnel ne nait pas forcément d’une telle architecture statique, mais de la mouvance des éléments constitutifs de l’image qui engendrent un dynamisme de la lumière, même si elle est organisée statiquement”. Selon Baudelaire, l’art constitue à travailler sur le réel, à le recomposer. Alekan n’a jamais cherché à capter le réel mais à le transformer, à le recréer. La lumière doit donner à voir l’extraordinaire. Cette recherche de l’étonnant n’est pas une fin en soit, car l’étonnant n’est pas toujours beau. Il ne s’agit pas de rechercher l’ésthetisme à tout prix.
‘‘ La lumière tend vers l’invisible vers l’infini, Baudelaire’’ Cet art de la composition est à rapprocher d’un autre art : l’architecture. Cet art unique, depuis l’origine, qui n’est pas dans la nature même, mais dans l’âme humaine. L’architecture n’a pas de présence mais elle existe en tant que réalisation d’un esprit. Une oeuvre d’architecture se fait comme une offrande reflétant la nature de cet esprit. Au début les murs étaient épais, ils protégeaient l’Homme. Celui-ci éprouva le désir de la liberté et la promesse du monde extérieur. Il fit d’abord une ouverture grossière. Puis il expliqua au mur malheureux qu’en acceptant une ouverture, le mur devait maintenant se conformer à un ordre plus haut avec pour nouveaux éléments de valeur,
des arcs et des pilastres. Ce sont là des réalisations de l’architecture de la lumière et de la structure.
Au départ, Gordon Matta-Clark voulait découper des tranches ou des morceaux des imposants bâtiments qui ornaient le front de mer à New-York, comme une part de gâteau. La tôle ondulée du toit laissait entrer une bonne quantité de lumière, cela devenait un jeu d’ombres et de lumières, de soleil et d’obscurité. L’idée de départ lui est venue en regardant le soleil passer à travers un plancher. Les segments de l’arc découpés dans le toit constituaient une forme générée par une série de points, trois centres en gros, qui en se croisant formaient ce qu’on appelle une section 72
sphérique, une sorte de surface stylisée. Cette forme venait bien-sûre, d’associations et de références à la relation de surface entre le soleil et la terre. Didier Marcel, lui, observe le monde qui nous entoure, depuis les petits objets jusqu’à la ville, pour en recréer une image paradoxale, entre modèle et copie. La réalisation de maquettes d’architecture part de l’observation du réel, puis il restitue ce réel en miniature, en quelque sorte. Ce réel aurait une capacité ou plutôt devrait avoir une capacité à rejoindre notre espace quotidien. Ces maquettes ont eu très tôt des piédestaux, elles tournent sur elles-mêmes, c’est presque un rapport au cinéma, dans ces objets qui bougent et qui se dérobent à nous. Peut-être pas cinétique mais en tout cas cet objet un peu néo-centrique, c’est un signal, c’est un signe qui tourne devant nous. On ne tourne pas autour, mais on le regarde tourner. Dans un défilé de mode, le podium est placé au centre, les corps se déplacent, déambulent, bougent, ne s’arrêtent pas. Le mouvement est l’événement majeur. Il faut voir et être vu, il y a une sorte d’euphorie, d’attention, de concentration, il ne faut rien manquer, tout saisir, d’un seul coup d’oeil. On s’attache à tout ce qui peut donner du relief au défilé, tout ce qui peut le rendre encore plus visible. On fait appel à la sophistication de la scénographie, de la chorégraphie, on utilise de vrais décors magnifiés par des jeux de lumières et de sons. Evasion spirituelle, transport amoureux immobile, l’amour est là, dans cette collection Haute couture Printemps-Eté 2012. L’amour de l’excellence, des matières, du spectacle, du savoir-faire si précieux des artisans d’art dévoués à la maison Chanel. Dans cette carlingue d’avion minutieusement reconstituée, un nuage passe à l’intérieur, c’est un nuage vaporeux, comme une robe du soir d’une émouvante pureté, c’est déjà la fin du défilé, on lève alors les yeux vers le plafond de verre qui fait apparaître une nuit étoilée.
“Un avion supersonique me coupe d’un Bang la pensée, et laisse après lui dans le ciel son paraphe silencieux, frisé, blanc, blanc”, Louis Aragon
Si le théâtre d’art a déclaré à ses origines : “la parole crée le décor commele reste”, le cinéma d’art naissant déclare : “le geste crée le décor comme le reste”.
En gros plan, la paupière avec ses cils que vous comptez, est le décor, à chaque instant, remodelé par l’émotion. Sous la paupière apparaît le regard qui est le personnage du drame et même plus qu’un personnage, la personnalité. Ce n’est pas l’oeil du spectateur qui suit l’action qui se déroule devant lui, sur la scène, mais la caméra, qui en pénétrant dans l’intimité des personnages, met l’accent sur telle expression du visage ou sur tel aspect des objets, du décor ou du paysage. Le décor de cinéma sert de cadre. Mais si la scène est l’univers, pourquoi faut-il parler de décor ? Le mot est impropre comme l’appellation ‘metteur en scène’, là ou la scène n’existe pas. Le décor de cinéma n’est pas une décoration, c’est le plus souvent une construction qui tend à ressembler à ce que ce bistrot ou ce salon seraient en vérité. Encore faut-il savoir ce qu’on entend par vérité. La photographie n’est pas le réel mais la reproduction du réel, et que nous prenons pour tel en vertu d’une convention à laquelle nous sommes si bien accoutumés que nous n’en décelons plus l’artifice. Ce morceau de carton, nous refusons de le jeter au panier si les traits d’un être cher y son inscrits, mais, pour un chien, la photo de son maître n’est qu’un morceau de carton. Un débat a commencé dès la naissance des images animées. Les frère Lumière, venus au film par la photographie, placent leur objectif devant les aspects du réel (leurs émules parlent aujourd’hui de cinéma-vérité). De son côté Méliès, conduit au cinéma par l’illusionnisme et le théâtre, se soucie moins de reproduire ce qu’il voit que de le transformer en ce qu’il imagine. Magicien, il fait sortir, comme d’un chapeau un monde surréel par lequel s’annoncent aussi bien les déformations de Caligari que les fantasmagories contemporaines de la science-fiction. Entre ces deux extrêmes se situe la conception du réel imité, c’est-à-dire l’équivalent de ce qu’est la sculpture en regard du moulage. Le comble de l’art c’est quand ce style s’apparente si bien à celui de l’oeuvre même que le spectateur n’y prête pas une attention particulière. Ont eût dit que la vérité pâlissait auprès de son imitation.
“On ne la reconnait pas”, dit on parfois d’une jolie fille surprise sans préparation par une caméra d’actualité, “maquillez-la, éclairez la convenablement et vous la reconnaîtrez”. 73
Ainsi pour ce qu’on appelle ‘le décor’. Que de palais bâtis pour quelques heures, que de villes-fantômes, que de ruines encore neuves. On montrait à Hollywood ces cités de planches et de plâtre, ces rues factices où la patine artificielle des peintures était recouverte par la patine du temps. Fiction ou réalité ? Méliès ou Lumière ? Dans notre souvenir, le monde réel où nous avons cru vivre se mêle au monde de l’illusion du merveilleux. La réalité n’est souvent que le reflet de sa mise en scène. Au théâtre, comme dans la vie, d’ailleurs, il faut juger sur l’apparence. L’apparence ne trompe pas, aussi paradoxal que cela paraisse. L’acteur dont la vie est d’interpréter, de se mettre dans la peau d’un autre, doit être cet autre complément. Il en est de même pour le décor, sans être réel, il doit-être vrai, avoir l’apparence de la vérité. Il s’agit d’admettre que l’art n’est pas la vie et que l’art est toujours un écart produit entre une chose réelle et sa traduction, dirait Didier Marcel. Doit-on croire ce que l’on voit ? Que cache l’image ? De quels mensonges, de quelles manipulations peut-elle être le masque ? Faux-semblants, apparences dont il faut se défier, sont en effet au coeur de nos sociétés, c’est l’envers du décor.
Metropolis, Fritz Lang, 1927
“Et sans doute notre temps préfère l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’être. Ce qui est sacré pour lui, ce n’est que l’illusion, mais ce qui est profane, c’est la vérité. Mieux le sacré grandit à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l’illusion croît, si bien que le comble de l’illusion est aussi pour lui le comble du sacré”, Ludwig Feuerbach (Préface à la deuxième édition de L’essence du christianisme).
des idoles, et pense que ce sont ces idoles qui font venir la pluie, l’Homme transmet son propre pouvoir sur ces idoles. Propre de toutes religions, dans la religion l’être humain projette ses propres pouvoirs sur des dieux, ensuite il oublie le fait que c’est lui qui a fait les dieux et il croit dépendre des dieux, c’est le propre de l’idolâtrie, et de toute forme de religion. Nous ne sommes jamais sortie de l’idolâtrie de la religion, parce que l’on se retrouve face à un système économique que nous avons crée nous même mais qui nous dépasse totalement. Ce sont les marchandises qui règnent, ce sont les marchés financiers qui décident et l’humanité, même la société se trouve à la merci de sa propre création, qui échappe à son contrôle, elle est dans une voiture sans conducteur. Dans nos sociétés, la consommation prend parfois la place de la morale. Le corps devient un objet, un capital soumis à un impératif de faire-valoir.
Pensons à l’Homme , à sa singularité, sa force, son Dans la société du spectacle de Guy Debord, le specintelligence. Comment est-il possible de créer une réalité tacle est une idéologie économique, en ce sens que la imitée pour l’Homme. En lui créant un cadre, l’Homme société contemporaine légitime l’universalité d’une évolue et accepte de vivre dans ce monde fictif, et non vision unique de la vie, en l’imposant aux sens et à la plus dans sa réalité. Comment l’Homme devient-il un conscience de tous, via une sphère de manifestations aucadre, dédié, et encore pire, comment l’Homme créer lui dio-visuelles, bureaucratiques, politiques et économiques, même ce quelque chose ‘supra-puissant’ qui lui dictera sa toutes solidaires les unes des autres. Ceci, afin de mainvie ? L’Homme se laisse guider volontairement. Depuis tenir la reproduction du pouvoir et de l’aliénation : la la nuit des temps, l’Homme cherche un être supérieur, perte du vivant dans la vie. La société libérale-marchande qui le guidera et sur qui il pourra se reposer et en qui il depuis les années 1950 produit le sujet/consommateur pourra trouver des réponses à ses questions, des en tant qu’être séparé de ses véritables désirs par divers justifications. Il pourra chercher en lui du réconfort. industries socio-culturelles (cinéma, télévision etc.), par L’Apparition est un exemple, c’est une appréhension exemple comment le stéréotype du ‘jeune branché’ ou immédiate, ressentie comme indubitable, claire et directe du ‘rebelle’ deviennent des modèles de comportements de la présence de Dieu. L’Homme y croit et cela le fait à suivre faisant de notre volonté de se montrer à l’autre avancer. un pastiche d’une reproduction consommable, interchangeable. Guy Debord précise que le spectacle n’est pas Dans le décor ce qui m’interroge, c’est cette magie qui un ensemble d’images, mais un rapport social entre des opère et qui nous transporte, je m’explique : comment personnes, médiatisé par des images. Le vrai est alors un avec la richesse d’un lieu, sa singularité, sa force et tout moment du faux. ce qu’il dégage, on crée un décor, une réalité imitée, qui Le ou les mondes réels se changent en simples images, plonge le spectateur non pas dans ce lieu de départ mais les simples images deviennent des être réels et les motidans le monde fictif, le monde du décor. Cette capacité vations efficientes d’un comportement hypnotique. À mequ’a le décor de nous faire oublier l’espace principal, sure que la nécessité se trouve socialement rêvée, le rêve l’espace réel. Qu’il s’agisse de décor construit, ou du dédevient nécessaire. Le spectacle est le mauvais rêve de la cor du mouvement, du geste. Le décor est un lieu dédié, société moderne enchaînée qui n’exprime finalement que il sait qu’il n’existe que pour imiter une réalité. son désir de dormir. Le spectacle est le gardien de ce sommeil. C’est le principe du fétichisme de la marchandise, la domination de la société par des choses supra-sensibles bien que sensibles, qui s’accomplit absolument dans le spectacle ou le monde sensible se trouve remplacé par une sélection d’images qui existent Le décor est-il une puissance supéau-dessus de lui et qui en même temps s’est fait reconnaître comme le sensible par excellence. rieure ? Une divinité ? Une idole ? Anselm Jappe nous éxplique que le fétichisme, c’est Est-ce un concept que l’homme a crée le fait d’être esclave de la valorisation au mépris du contenu, c’est une logique structurelle. Le Concept du pour lui permettre d’échapper à sa fétichisme de la marchandise est un concept marxiste réalité et d’en atteindre une autre qui établi au début du Capital. Puisé dans l’ethnologie de son lui convient mieux? époque, on entendait par fétichisme : l’Homme adore 76
Mémoire, Léa Moscatelli. Enseignant, Pierre Antoine, Année 2013-2014 Lectures complémentaires : Sonrel Pierre. Traité de Scénographie. Paris, Odette Lieutier, 1943 Feneyrou, Laurent. Musique et dramaturgie : Esthétique de la représentation au XXème siècle. Publications de la Sorbonne, 2003 Polieri, Jacques. Scénographie, Théâtre, Cinéma , Télévision. Paris, Jean-Michel Place, 2002 Hugues, Philip. Scénographie d’exposition. Eyrolles, 2010 Godard, Jean-Luc. Jean-Luc Godard par Jean-Luc Godard, « Cahiers du cinéma ». Editions de l’Étoile, 1985. Recueil de texte, Alain Bargala. Tome 1 & Tome 2 (1984-1998) Recueil de textes (critiques et entretiens) réunis par Jean Narboni Avec l’emprunt de : Verklan Armostrong, Laura. Reportage sur l’univers et ses mystères Alekan, Henri. Des Ombres et des Lumières. Editions du Collectionneur, 1984 Schwab, Pierre-Alexandre. Henri Alekan L’enfant des Lumières.Paris, Hermann Éditeurs, 2000 Baudelaire Kahn, Louis. Silence et lumière. Editions du Linteau, 1996 Matta-Clark, Gordon. Entretien de Gordon Matta-Clark et Raphaëlle Brun. Editions Lutanie, 2011 Didier Marcel, Karl Lagerfeld, Louis Aragon, Jean Epstein, René Clair, Louis Aragon, Léon Barsacq, Robert Mallet-Stevens Foster Hal. Design & Crime. Les Prairies ordinaires, 2008 Debord, Guy. La société du Spectacle. Paris, Gallimard, 1992 La société du spectacle à été publiée en 1967 aux Éditions Buchet-Chastel à Paris, puis en 1971 aux Éditions Champ Libre à Paris. Seabrook John. The culture of Marketing, the marketing of culture, 2000 Anselm Japp
https://www.youtube.com/watch?v=vH14hLGD-
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LE FILM
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