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AU COEUR DES MOTS
from CAP-CEL 2021-2022
by Le Capsule
PAR PÉNÉLOPE LEGAULT, rédactrice en chef du Cap sule
Je ne pensais pas m’attacher autant à mon poste de rédactrice en chef. J’ai écrit mon dernier éditorial les larmes aux yeux en réalisant que je terminais mon mandat. Au début de l’année, c’est avec beaucoup de nervosité et, je serai honnête, d’incertitude que j’ai pris mon poste. J’étais familière avec le contenu du journal et le processus entourant la publication d’articles ayant été membre du comité en 2020-2021. Par contre, ce que je n’avais pas réalisé, c’est que le poste de rédactrice en chef va au-delà des mots. C’est avant tout un poste de gestion. La longueur de mon guide de passation m’a amenée à le réaliser assez rapidement. Je ne pensais pas y arriver... J’ai donc travaillé fort, autant sur le journal que sur moi-même, pour réussir. J’ai accepté que je ne pouvais pas tout faire toute seule et que je ne pouvais pas tout contrôler. J’ai laissé de côté la perfectionniste en moi pour laisser place à plus de bienveillance. J’ai appris à demander de l’aide et à déléguer des tâches. Je veux remercier tout spécialement Winnie Tran, la rédactrice en chef de l’année 20202021, d’avoir été un phare me guidant dans cette folle aventure, toujours disponible pour m’aider et répondre à mes questions. Certains numéros sont sortis plus tard que ce que je m’étais fixé comme objectif, et il a été difficile de ne pas voir cela comme des échecs. La mise en page me demandant beaucoup de temps, il a parfois été difficile de respecter mon échéancier. Je ne voulais pas décevoir les lecteurs.trices, mais aussi je voulais sortir un journal à la hauteur de mes attentes. Par contre, j’ai appris à accepter que parfois les choses ne se déroulent pas comme je l’avais envisagé. Cela dit, après six numéros créés avec le logiciel, je peux dire que j’ai réussi à dompter ma bête noire. Merci InDesign pour toutes ces heures passées ensemble à avoir mal aux yeux. Merci aussi à mes ami.e.s de m’avoir guidée et soutenue autant dans les hauts que dans les bas de mon poste. En prenant en charge le Capsule, j’ai poussé mon implication dans l’AÉPUM encore plus loin. J’ai eu la chance de superviser une merveilleuse équipe et de permettre à des étudiant.e.s de s’impliquer eux/elles aussi dans l’AÉPUM. De plus, j’ai réalisé des entrevues très intéressantes qui m’ont permis de découvrir d’autres aspects de la pharmacie. Mon poste m’a aussi amenée à occuper un rôle différent dans les projets de l’association. Je n’y participais plus seulement comme
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étudiante, mais comme rédactrice en chef avec un œil plus critique envers les fautes de grammaire et d’orthographe. Merci à Manel, Olivier et Laurie qui ont accepté que je repasse maintes et maintes fois le Mémoire sur la transformation du programme (MSTP) afin de trouver les coquilles. Ma vision pour le Capsule cette année était de donner plus de place aux étudiant.e.s pour que vous sentiez que le Capsule est autant votre journal que le mien. Je pense avoir bien réussi en introduisant la Capsule Ça Va, la Capsule QeP, les témoignages anonymes, les Top 10 et la section sur les projets 1416 dans le numéro d’avril. J’ai aussi permis à des étudiant.e.s de présenter des projets qu’ils et elles menaient, comme le podcast « En vente libre » et la publication de la lettre-ouverte à Héma-Québec. La beauté du journal, c’est qu’il est à la fois fait par les étudiant.e.s et pour les étudiant.e.s. Et quand je dis « par les étudiant.e.s », bien que je dirige le journal, je ne le fais pas seule. Je veux prendre un moment pour remercier de tout cœur l’équipe du Capsule : Èvelyne, My-Tiên, Thierry, Keffrey, LéaMei, Loïc, Catherine, Emma, Marie-Lou, Chloé, Sophia, Iliya, Edmond, Anne-Sophie, Julie, Maxime-Olivier, Sissy, Valérie, Christine et Imène. Si j’ai réussi mon mandat de rédactrice en chef, c’est grâce à vous. Je suis heureuse et chanceuse de vous avoir eu pour m’accompagner dans cette belle aventure. Le Capsule, c’est bien plus que moi ; c’est aussi chacun.e d’entre vous. Merci d’être embarqué.e avec moi et de m’avoir permis de vivre cette expérience à fond. Je vous aime.
Le Capsule, c’est aussi vous, cher. ère.s lecteur.trice.s. Sans vous pour nous lire et apprécier notre travail, le journal n’aurait aucune raison d’être. Je veux vous remercier d’avoir été fidèle au poste tout au long de l’année. En terminant mon mandat de directrice du Capsule, c’est un gros morceau que je laisse derrière moi. Je parle bien entendu du journal en lui-même, mais au-delà de ça, c’est mon implication dans l’AÉPUM qui tire doucement à sa fin. Je suis extrêmement fière de ce que j’ai réussi à accomplir au sein du journal cette année. Je suis aussi très reconnaissante de tout ce que l’AÉPUM m’a apporté au cours des trois dernières années. Ce sont des moments, des personnes et des amitiés inoubliables. Je n’aurais jamais pensé qu’en corrigeant des textes pour le simple plaisir de trouver des fautes, je finirais pas diriger un journal au complet. Je vous invite donc tous et toutes à vous aussi vous impliquer dans notre merveilleuse association étudiante, à votre façon. Je souhaite aussi une merveilleuse année au prochain CEL et à la prochaine rédactrice en chef du Capsule, Lisa. C’est beaucoup de travail qui vous attend, pour certain.e.s de l’inconnu, mais toutes les heures passées ensemble à travailler sur différents projets vous feront réaliser ce que l’on veut dire par « le Pharm.D. c’est une grande famille » ; et l’AÉPUM est certainement au coeur de cette famille.