Le Journal de Tanger 05 septembre 2015

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N° 3861 Samedi 05 Septembre 2015 Assabt 20 Dhou al Qida 1436 Sabbat 21 Eloul 5775 Directeur : ABDELHAK BAKHAT E-mail : direct@lejournaldetanger.com redact@lejournaldetanger.com

Hebdomadaire multilingue d’informations gÊnÊrales

Prix : DH 4,00

Paraissant le samedi matin, il totalise sa 110ème annÊe de parution (1904)

CollectivitĂŠs locales : ce qui va changer Ă partir d’aujourd’hui * Nouvelles attributions des conseils ĂŠlus ; * Pouvoir ĂŠlargi des prĂŠsidents ; * Maintien du contrĂ´le par le wali ; * Cohabitation PAM-PJD : le cas de Tanger. Les jeux sont faits et la volontĂŠ du peuple a ĂŠtĂŠ exprimĂŠe, d’une manière ou d’une autre, hier Ă travers les urnes. Maintenant, il s’agit de retrousser les manches pour passer Ă l’action; tel qu’il a ĂŠtĂŠ promis et soulignĂŠ lors de la campagne ĂŠlectorale. Mais il s’agit de savoir dans quelles nouvelles conditions vont travailler nos ÂŤbravesÂť ĂŠlus. LIRE EN PAGES 6 ET 8

ACTUALITES DE TANGER ET DU NORD 30 ans de prison pour l’auteur principal de l’homicide de M’sallah

Lire en page 7

Saisie Ă Tanger de produits impropres Ă la consommation Arrestation de 9 individus

et 20 ans pour son père et ses frères

La visite de la dÊlÊgation chinoise de l’UniversitÊ Beijing Wuzi University à l’Êcole EHECT Tanger

Il se jette devant un train Le directeur d’une clinique remis en examen à Tanger à Assilah LIRE EN PAGE 5

Affaire de chantage

Graciet - Me Naciri - Laurent

Les dÊtails d’un scÊnario LIRE EN PAGE 2

LE JOURNAL DE TANGER - Siège social, Administration, RÊdaction, PublicitÊ CJT 3VF 0NBS #FO "CEFMB[J[ t 5�M t 'BY

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Affaire de chantage

Les dĂŠtails d’un scĂŠnario Un ĂŠmissaire marocain courtois, mais nĂŠgociateur, deux journalistes qui se targuent d’informations ÂŤdĂŠvastatricesÂť sur le Maroc en restant vagues: la transaction qui vaut Ă Eric Laurent et Catherine Graciet d’être mis en examen pour chantage s’est nouĂŠe au ďŹ l de longues discussions dans des palaces parisiens, dans une ambiance dĂŠtendue.

bar de l’hĂ´tel Monceau Ă Paris, l’ambiance semble dĂŠtendue entre le journaliste de 68 ans, Eric Laurent et Me Hicham Naciri, mandatĂŠ par le secrĂŠtaire particulier de SM le Roi. La discussion s’engage sur le ÂŤlivreÂť. Me Naciri demande des ÂŤchoses un peu plus concrètesÂť. Suivent quelques minutes de silence, consacrĂŠes Ă la lecture de des phosphates (OCP). ÂŤY’a pas grand choseÂť, lâche l’avocat. Il tente d’en savoir plus. Parfois, les rires des deux hommes sont retranscrits. ÂŤDonc pour vous, vous ĂŞtes dans l’optique (...) d’une transaction, moyennant quoi, vous prenez l’engagement avec Mme Graciet d’oublier, d’oublier de façon absolue de parler de tout ce qui peut toucher de près ou de loin(...)Âť, prononce l’Êmissaire. La rĂŠponse du journaliste est presqu’ inaudible. Mais il acquiesce -- ÂŤoui, tout Ă fait d’accordÂť -- quand l’Êmissaire marocain ĂŠvoque ÂŤun engagement contractuelÂť. ÂŤVous seriez prĂŞt Ă vous engager Ă payer les indemnitĂŠs (...) si cet engagement ĂŠtait rompuÂť, ajoute Me Naciri. ÂŤQu’est-ce qui vous intĂŠresse?Âť, insiste-t-il. Silence du journaliste, qui semble ĂŠcrire quelque chose. ÂŤ3.000 euros, en dirhams?Âť, demande l’avocat. Pour les policiers, la somme de 3 millions d’euros a ĂŠtĂŠ ĂŠvoquĂŠe. Le discours du journa-

Au

Me Hicham Naciri liste est aux antipodes d’une dÊmarche journalistique classique, rÊsume une source proche de l’enquête.

saire marocain nĂŠgocie. ÂŤOn parle de montants qui sont consĂŠquentsÂť, il demande des ÂŤgagesÂť. HĂ´tel Monceau, le 21 aoĂťt. La veille, le Maroc a dĂŠposĂŠ plainte Ă Paris. L’Êmissaire entre dans le vif du sujet. Trois ans après ÂŤLe roi prĂŠdateurÂť, un premier livre accusateur des deux journalistes contre Mohammed VI, ÂŤje pense que personne ne veut, ne souhaite qu’un deuxième livre paraisseÂť, avance-t-il. Mais il insiste encore pour avoir accès Ă des ÂŤdocumentsÂť. Eric Laurent rechigne. Cela permettrait ÂŤde remonter jusqu’à la sourceÂť. Il continue d’Êvoquer des informations sensibles, mais ne livre pas de dĂŠtails ou rĂŠvèle des faits connus. La conversation s’Êternise, chacun tente d’obtenir des informations, le ton reste cordial. L’Êmissaire du Maroc juge important de rencontrer Catherine Graciet, ÂŤcompte tenu du fait qu’on parle quand mĂŞme de trois millions d’eurosÂť. Les deux hommes discutent modalitĂŠs: ÂŤComment voulez-vous que nous fassions?Âť demande Eric Laurent. ÂŤBen je ne sais pas, Ă un moment donnĂŠ il va falloir prĂŠparer un protocole d’accordÂť, rĂŠpond l’avocat. L’entretien se termine. ÂŤComme je vous le

Eric Laurent

un montantÂť, conclut Me Naciri. La dernière rencontre a lieu le 27 aoĂťt, dans un autre grand hĂ´tel. Pour la première fois, Catherine Graciet est prĂŠsente. Elle apparaĂŽt entreprenante, mais pas question pour les journalistes de montrer leurs documents. ÂŤIl en ressort une impression... ! " rine Graciet . ÂŤDĂŠvastateur... dĂŠvastateurÂť, abonde Eric Laurent. L’avocat marocain s’absente et revient avec une contre-proposition d’un million et demi d’euros. ÂŤAprès, vous l’acceptez ou vous le refusez, je ne peux pas vous l’imposerÂť, poursuit-il, avant de proposer de rĂŠdiger un document ÂŤavec des engagements rĂŠciproquesÂť. Les parties tombent d’accord sur deux millions. Le paiement, ÂŤc’est soit Singapour ou plus sĂťrement Hong KongÂť, lâche Eric Laurent. Les trois protagonistes se retrouvent un peu plus tard pour la signature. ÂŤA vous l’honneur, madameÂť, invite l’Êmissaire marocain, qui tend ensuite deux enveloppes. Des avances, en ÂŤbillets de 100Âť. Catherine Graciet se dit ÂŤsoulagĂŠeÂť, ÂŤle contenu ĂŠtait trop graveÂť. ÂŤBen ĂŠcoutez, tant mieux que ça se dĂŠnoue de cette façonÂť, rĂŠpond l’avocat. Peu après, les journalistes sont arrĂŞtĂŠs et placĂŠs en garde Ă vue. Ils sont mis en examen pour chantage et extorsion.

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Le directeur gĂŠnĂŠral de la sĂťretĂŠ nationale, Abdellatif Hammouchi avait, dès sa prise de fonction Ă la tĂŞte de cette institution, fait part de son mĂŠcontentement vis-Ă vis de certains responsables sĂŠcuritaires, et entrepris une mise Ă niveau consistant en une grande opĂŠration de nominations et de formations permettant d’intĂŠgrer le principe des droits de l’Homme avec les tâches de police, ce qui constitue une des principales qualitĂŠs dont doivent disposer les responsables de notre sĂŠcuritĂŠ en diapason avec l’Êthique et la dĂŠontologie de leur noble profession, ce qui implique des principes et une conduite correcte et exemplaire de nos responsables sĂŠcuritaires. Pour illustrer cette image et dĂŠmontrer que, malheureusement, toutes les mentalitĂŠs ne s’alignent pas encore sur la vision de M. Hammouchi, citons le cas frĂŠtillant de ce nouveau prĂŠfet de SalĂŠ qui n’a pas pris le temps d’occuper son fauteuil que dĂŠjĂ il ĂŠtait rappelĂŠ Ă un poste de garage. Un autre exemple nous vient de Tanger oĂš la nouvelle fait tache d’huile faisant ĂŠtat d’un responsable sĂŠcuritaire qui aurait des frĂŠquentations poussant au questionnement. Apparemment, ce responsable local aurait ĂŠtĂŠ aperçu en compagnie de personnes douteuses sachant qu’à Tanger, ce terrain est fertile et pilule d’individus circulant en toute libertĂŠ alors qu’elles devraient rĂŠpondre de leurs actions devant la justice. Nous nous faisons un devoir d’attirer l’attention de # $ % & mouchi.

1995/10/31 3305

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' ' ' * fabrication de fenetre, portes, cadres de portes, cloisons amobiles, pannaux publicitaires‌ vente aux enchers, programme pour le jeudi 17 septembre 2015 a 13h, a la salle des ventes de tribunal de commerce de tanger, au prix forfaitaire de depart de 15 000 000 dh (quinze million de dirhams). <= > ? @ A B 05 :4C > 12 + ( E F !FG#' #' & % !G H A B

05.39.93.55.12 J :4C J K. " L 05.39.93.14.98 J :4C J N6 O 05.39.91.49.64 J <= J K. " L 05.39.93.55.12 J <= J N6 O

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A la DGSN, on ne lĂŠsine plus sur les principes !

Graciet - Me Naciri - Laurent

Catherine Graciet

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RĂŠdacteur en chef : MOHAMED ABOUABDILLAH (TĂŠl.: 06.66.04.89.65) E-mail : abousamitanger@gmail.com RĂŠdaction : Abdelilah ABBAD Mohamed OITACHE Mohamed SAĂ?DI Mustapha EL HARRAK Mohammed IMEGHRANE

Composition; Nadia BOUKHOBZA Laborantin : Mohamed SEBAB

Membre de la FÉDÉRATION MAROCAINE

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Collaborateurs : Sidi Med. EL YAMLAHI OUAZZANI Brahim TEMSAMANI Correspondant : Rachid DFOUF Med DGHOGHI (Ksar El KÊbir) Hammouda DES ÉDITEURS DE JOURNAUX

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TOURISME par Meryem Cherradi

Nos plus beaux jours ROMAN DE MOHA SOUAG

Cette semaine, c’est le roman ÂŤNos plus beaux joursÂť de Moha Souag qui est Ă l’honneur de notre rubrique culturelle. Depuis un quart de siècle qu’il ĂŠcrit, l’auteur n’aura pas eu souvent les faveurs du vedettariat. A croire qu’il ne les recherche pas. Son dernier rĂŠcit ÂŤNos plus beaux joursÂť raconte l’histoire de deux femmes libres que tout oppose mais qui, dans $ deux facettes de la sociĂŠtĂŠ marocaine. D’un cĂ´tĂŠ, une femme ÂŤcheikhaÂť attachĂŠe Ă la culture traditionnelle et passionnĂŠe par Abdelhalim Hafez et les ' soixante; de l’autre, une chorĂŠgraphe professionnelle ancrĂŠe dans la modernitĂŠ. Cette Ĺ“uvre a remportĂŠ le Prix Grand Atlas, dans la catĂŠgorie “littĂŠrature gĂŠnĂŠraleâ€?. DĂŠcernĂŠ par un jury de qualitĂŠ, rĂŠuni par les services culturels de l’ambassade de France, le Prix Grand Atlas est l’Êquivalent du Prix Goncourt. Bonne lecture !

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Elections communales et rĂŠgionales 2015

Raz-de-marĂŠe du PJD qui engrange une nouvelle victoire

Sur les 14,5 millions de Marocains inscrits sur les listes ĂŠlectorales, 8,12 millions d’Êlecteurs se sont rendus aux urnes, hier vendredi, pour ĂŠlire leurs reprĂŠsentants aux Conseils communaux et rĂŠgionaux, soit un taux de participation de 52,36%. Parmi les 130.925 candidats reprĂŠsentant une trentaine de 30 partis politiques et les sans appartenance politique (SAP), 7.588 candidats se sont prĂŠsentĂŠs aux ĂŠlections rĂŠgionales rĂŠpartis sur 895 listes pour pourvoir 678 sièges.

ur les 14,5 millions de Marocains inscrits sur les listes ĂŠlectorales, 8,12 millions d’Êlecteurs se sont rendus aux urnes, hier vendredi, pour ĂŠlire leurs reprĂŠsentants aux Conseils communaux et rĂŠgionaux, soit un taux de participation de 52,36%. Parmi les 130.925 candidats reprĂŠsentant une trentaine de 30 partis politiques et les sans appartenance politique (SAP), 7.588 candidats se sont prĂŠsentĂŠs aux ĂŠlections rĂŠgionales rĂŠpartis sur 895 listes pour pourvoir 678 sièges. Les rĂŠsultats de ces ĂŠlections locales donnent un aperçu du climat politique dans le royaume, quatre ans après l’adoption de la nouvelle Constitution en 2011 et constituent aussi un avant-goĂťt sur ce que seront les prochaines lĂŠgislatives.

S

Elles ont aussi l’avantage de rassurer le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane sur la cĂ´te de popularitĂŠ de son parti, le PJD, qui avait dĂŠjĂ cartonnĂŠ lors des dernières lĂŠgislatives. Force donc est de constater que, si les trois premières annĂŠes de gestion du PJD n’ont pas produit tous les rĂŠsultats escomptĂŠs, notamment en matière de lutte anticorruption, cheval de bataille, entre autres, de Benkirane, ce dernier a tout de mĂŞme jugĂŠ qu’une victoire de son parti serait ÂŤlogiqueÂť, se targuant notamment d’une dimi # # la faveur d’une rĂŠforme rĂŠduisant les subventions sur l’essence et autres produits de grande consommation. En tout ĂŠtat de cause, Abdelilah

Benkirane et son parti restent relativement populaires et, maintenant que le PJD a gagnĂŠ son premier match ĂŠlectoral en tant que parti au pouvoir, Benkirane peut remettre son mandat en jeu en toute Les scrutins locaux sont importants pour ce parti car ils serviront ÂŤde tremplinÂť pour les lĂŠgislatives dans ce sens que cela va lui permettre de garder ses ĂŠlecteurs et renforcer sa position en 2016. Pour notre part, nous tenons Ă prĂŠsenter nos chaleureuses fĂŠlicitations au Parti de la Lampe et Ă son leader Abdelilah Benkirane en eux par le peuple marocain, et leur exprimons nos sincères vĹ“ux de bonne continuation dans leur noble mission.

RĂŠsultats dĂŠtaillĂŠs du scrutin du 4 septembre 2015 Ă Tanger

" tion que nous avons accueilli la triste et chagrinante nouvelle du dÊcès survenu le 2 septembre 2015, du très cher regrettÊ

1- Communales :

Arrondissement de BÊni Makada : 46 sièges

Arrondissement Tanger MÊdina : 42 sièges

Abdelaziz ELOMARI

PJD 11817 voix- 24 sièges RNI 4678 voix- 10 sièges UC 2982 voix- 4 sièges PAM 2969 voix- 4 sièges PI 1201 voix- zÊro siège MP 1152 voix- zÊro siège USFP 505 voix- zÊro siège MS 196 voix- zÊro siège

PJD 15113 voix- 28 sièges PAM 6089 voix- 11 sièges UC 3225 voix- 5 sièges RNI 1882 voix- 2 sièges PI 1329 voix- zÊro siège MP 528 voix zÊro siège Choura : 181 voix- ZÊro siège

dit :

El Amarti

RetraitĂŠ de la RAID La dĂŠpouille du dĂŠfunt a ĂŠtĂŠ inhumĂŠe le lendemain au cimetière Al Moujahidine oĂš elle a ĂŠtĂŠ conduite au milieu d’un ĂŠmouvant cortège funèbre comptant de très nombreuses personnes qui ont tenu Ă l’accompagner Ă sa dernière demeure. En cette douloureuse circonstance, nous prĂŠsentons nos condolĂŠances les plus attristĂŠes Ă sa veuve Madame Fathia Belkouty; Ă ses enfants Mohamed, Sanae et Abdelaziz; Ă l’ensemble des membres des familles El Omari, Belkouty, Khalat, Laroussi, Regragui et familles alliĂŠes, ainsi qu’à tous les proches du regrettĂŠ disparu, qui tiennent Ă formuler leur profonde gratitude aux très nombreuses et aimables personnes qui se sont associĂŠes Ă leur deuil et partagĂŠ leur douleur en se manifestant par leur prĂŠsence effective, leurs prières, leurs appels et leurs messages d’affection, de soutien et de compassion, les priant de trouver , ici, leurs sincères remerciements. Puisse Dieu le Tout Haut avoir le dĂŠfunt en Sa Sainte misĂŠricorde, l’accueillir en Son Vaste Paradis et apporter soutien et traverser cette dure ĂŠpreuve et les protĂŠger de tout malheur. Amine.

Inna lillah oua inna ilaĂŻhi rajioune Le Journal de Tanger

Arrondissement de Souani : 39 sièges PJD 8324 voix- 22 sièges UC 2564 voix- 7 sièges PAM 1838 voix- 4 sièges PI 1547 voix- 4 sièges RNI 1064 voix- 2 sièges SAP 1061 voix- zÊro siège USFP 243 voix- zÊro siège UMD 79 voix- zÊro siège PPS 65 voix- zÊro siège

Arrondissement de Moghogha : 42 sièges PJD 12269 voix- 24 sièges SAP 5563 voix- 10 sièges PAM 4014 voix- 6 sièges RNI 1485 voix- 2 sièges UC 566 voix- zÊro siège PI 201 voix- zÊro siège PPS 126 voix- zÊro siège

2- RÊgionales : 63 sièges PAM 114036 voix- 20 sièges PJD 111287 voix- 17 sièges RNI 53516 voix- 7 sièges PI 44055 voix- 6 sièges USFP 31090 voix- 4 sièges PPS 22205 voix- 4 sièges MP 21072 voix 3 sièges UC 19787 voix- 2 sièges AD 1950 voix- zÊro siège Tahalouf :1389 voix- zÊro siège Nahda 1072 voix- zÊro siège Jabha 934 voix- zÊro siège Islah 332 voix- zÊro siège Houria 210 voix- zÊro siège DÊm/nou 126 voix- zÊro siège Envir. 106 voix- zÊro siège

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Ecole des Hautes Etudes commerciales Techniques et Informatiques CAP SUR LA QUALITE

La visite de la dĂŠlĂŠgation chinoise de l’UniversitĂŠ BWU Ă l’Êcole EHECT Beijing Wuzi University (BWU) est une universitĂŠ qui a plus de trois dĂŠcennies d’existence dans le domaine de l’enseignement supĂŠrieur et de l’ingĂŠnierie de formation. Elle est spĂŠcialisĂŠe dans les disciplines ' droit, logistique, ingĂŠnierie, littĂŠrature et bien d’autres cours pour les niveaux LMD. BWU est constituĂŠe de six grandes ĂŠcoles proposant plus de 25 programmes Ă des dizaines de milliers d’Êtudiants, et de quatre dĂŠpartements Ĺ“uvrant dans les domaines de l’idĂŠologie, la philosophie, l’Êducation et l’international. Le vendredi dernier (21 AoĂťt 2015) eHECT a reçu la visite d’une grande dĂŠlĂŠgation de l’BWU composĂŠe des personnalitĂŠs suivantes : = % [ X \ -

man de BWU (3ème sur la première photo à partir de la gauche) ; = % & ] ^ \ loppement (1er sur la première photo à partir de la gauche) ; = % [ X # \ informatique (5ème sur la première photo à partir de la gauche) ; = % _ ' [ \ partement des relations internationales (2ème sur la première photo à partir de la gauche) ; = ` % {

% \ teur GĂŠnĂŠral de l’Êcole eHECT (4ème sur la première photo Ă partir de la gauche). Cette visite qui n’est pas la première vise la rĂŠalisation de trois objectifs fondamentaux : = ` ' | grammes qui viennent d’être lancĂŠs ces deux dernières annĂŠes ;

Discussions entre la dÊlÊgation chinoise et les responsables de l’Êcole eHECT

Remise d’un doctorat honorifique et dÊsignation de M. Mensoum prÊsentant à M. Shizhu les ouvrages M. Mensoum comme professeur invitÊ en Chine publiÊs par le corps professoral de l’Êcole eHECT = > ' ' giques et les travaux de recherche en management effectuÊs dans les deux centres respectifs ; = X ' partenariat acadÊmique. Par ailleurs, M. Youssef Mensoum % [ X

M. Mensoum et M. Shizhu ĂŠchangeant les brochures et documents relatifs aux deux institutions

Un prĂŠsent offert par M. Shizhu Ă M. Mensoum

participer au colloque international sur la logistique et transport qui sera organisÊ par l’universitÊ à PÊkin pendant le mois de novembre 2015. L’Êcole eHECT, leader dans le domaine de la formation initiale et continue au nord du Royaume, a nouÊ plusieurs partenariats aca-

De gauche Ă droite : M. Hu Zhanjun, Mme Wang Lei, M. Li Shizhu, M. Youssef Mensoum et M. Liu Shibo

dĂŠmiques avec des universitĂŠs et ĂŠcoles supĂŠrieures de renommĂŠe internationale aussi bien en France, en Espagne qu’au Canada‌, la Chine ĂŠtait une autre façon de s’ouvrir sur savoir-faire chinois en matière de pĂŠdagogie et de formation.

M. Shizhu donnant un mot sur l’Êducation et sur le partenariat entre l’ BWU et l’Êcole eHECT Le Journal de Tanger

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CollectivitĂŠs locales : ce qui va changer Ă partir d’aujourd’hui * Nouvelles attributions des conseils ĂŠlus ; * Pouvoir ĂŠlargi des prĂŠsidents ; * Maintien du contrĂ´le par le wali ; * Cohabitation PAM-PJD : le cas de Tanger. Les jeux sont faits et la volontĂŠ du peuple a ĂŠtĂŠ exprimĂŠe, d’une manière ou d’une autre, hier Ă travers les urnes. Maintenant, il s’agit de retrousser les manches pour passer Ă l’action, tel qu’il a ĂŠtĂŠ promis et soulignĂŠ par les candidats lors de leur campagne ĂŠlectorale. Mais il s’agit de savoir dans quelles nouvelles conditions vont travailler nos ÂŤbravesÂť ĂŠlus. Evaluation de la campagne ĂŠlectorale

Nouvelles attributions des conseils ĂŠlus

Cette annĂŠe, la course ĂŠtait serrĂŠe pour occuper l’une des 3 premières positions lors des scrutins communal et rĂŠgional. Le PAM, l’Istiqlal et le RNI, qui } de grandes ambitions. Idem pour le PJD qui a assurĂŠ l’une des plus importantes couvertures des circonscriptions. A une dizaine de jours du scrutin, la campagne ĂŠlectorale battait donc son plein. Dès le premier jour du lancement, les dirigeants des partis politiques se sont mobilisĂŠs et sont descendus sur le terrain pour soutenir leurs candidats. Chaque parti voulait dĂŠfendre ses chances pour faire mieux qu’en 2009. La nouvelle rĂŠglementation ĂŠlectorale a mis en place un encadrement plus rigoureux des modes de publicitĂŠ ĂŠlectorale. Les } tivement dans des zones bien dĂŠterminĂŠes mais ce n’Êtait pas le cas partout. Sur le plan sĂŠcuritaire, en dehors de quelques escarmouches verbales, somme toute normales en pareilles circonstances, on n’a notĂŠ aucune confrontation franche entre les parties en lice, nulle part Ă travers le royaume. Quoi qu’il en soit, les partis se sont lancĂŠs dans la mobilisation des ĂŠlecteurs potentiels via diffĂŠrents supports, y compris sur les rĂŠseaux sociaux, avec l’objectif de s’assurer un maximum de | } ~ celui du taux de participation qui restait la grande inconnue de ces ĂŠchĂŠances ĂŠlectorales. Sur ce point, SM le Roi a ĂŠtĂŠ on ne peut plus clair dans son dernier discours en appelant chacun Ă assumer ses responsabilitĂŠs. Surtout que ce scrutin est dĂŠcisif dans le processus de reconstruction de l’architecture institutionnelle au niveau local et rĂŠgional. A l’instar de 2009, les ĂŠlections se sont dĂŠroulĂŠes selon un mode de scrutin par liste, sauf pour quelques circonscriptions de petite taille (moins de 35.000 habitants), qui ont connu un suffrage uninominal. Les partis ĂŠtaient appelĂŠs Ă prĂŠsenter des listes de candidatures en deux parties. La première comportant un nombre de candidats ĂŠgal Ă celui prĂŠvu pour la liste gĂŠnĂŠrale au titre de chaque circonscription et la deuxième composĂŠe d’un nombre de candidates ĂŠquivalent aux quota prĂŠvu pour les femmes Celui-ci doit ĂŞtre au moins le tiers de l’ensemble des sièges Ă pourvoir au niveau de la circonscription. Il devait varier entre 1 et 9 en fonction de la taille de chaque collectivitĂŠ. Les partis pouvaient ĂŠgalement dĂŠposer des listes de candidatures communes pour les deux scrutins communal et rĂŠgional.

La Constitution et les lois organiques qu’elle a prÊvues ont Êlargi les attributions des collectivitÊs locales et ont introduit de nouveaux mÊcanismes pour une meilleure gouvernance territoriale en vue d’aboutir à une gestion plus rationnelle, à } ' des conseils Êlus. Les nouveaux conseils communaux et rÊgionaux disposent, ainsi, de nouvelles attributions plus Êlargies, introduites par les lois organiques. Ces dispositions sont de trois catÊgories : propres, transfÊrÊes et partagÊes avec l’Etat. Les compÊtences propres sont liÊes aux actions menÊes par ces collectivitÊs à travers leur Êtendue territoriale, dans la limite de leurs ressources. Il s’agit no place d’un programme d’action, ainsi que toutes les autres questions relatives à la gestion de la collectivitÊ.

Financement " l’une des faiblesses des collectivitÊs locales, surtout les communes. Celles-ci reposent essentiellement sur les montants transfÊrÊs par l’Etat. Aujourd’hui, la nouvelle rÊglementation entend pousser ces collectivitÊs à dÊvelopper leur capa % sitoire est nÊcessaire, surtout pour les rÊgions. Car la Constitution impose à l’Etat

$

# aux rĂŠgions d’exercer leurs attributions. ' # façon progressive, de 5% des recettes de l’IS, de 5% de celles de l’IR et de 20% des revenus des taxes sur les contrats d’assurance. A cela s’ajoutent les subventions publiques qui devront atteindre 10 milliards de DH en 2021. Les rĂŠgions

# forme de facilitĂŠs de caisse, en attendant

La commune : des attributions en rapport direct avec la vie du citoyen La Charte communale est le texte lĂŠgislatif qui ĂŠdicte l’ensemble des règles relatives Ă l’organisation de la commune. Elle prĂŠcise la composition du conseil | que celle de son prĂŠsident. [ ment ÂŤ prĂŠsident du conseil communal Âť, en tant qu’agent exĂŠcutif de la commune, est chargĂŠ de l’exĂŠcution des dĂŠcisions

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de son conseil et agit sous contrĂ´le de ce dernier. Il reprĂŠsente la commune en justice, passe les marchĂŠs, signe des contrats, prĂŠpare le budget, gère le patrimoine communal. Il exerce des compĂŠtences dĂŠlĂŠguĂŠes par le conseil et doit alors lui rendre compte de ses actes. Les dĂŠlĂŠgations Ă un adjoint ou un conseiller communal portent sur des domaines très divers et sont rĂŠvocables Ă tout moment. Le maire est aussi le chef de l’administration communale. Il est le supĂŠrieur hiĂŠrarchique des agents de la commune et dispose d’un pouvoir d’organisation des services. Les attributions du conseil communal sont multiples et en relation directe avec la vie au quotidien du citoyen. ChargĂŠ # ' aussi au niveau de la conservation et l’entretien de ses biens. Ses domaines

du fait que c’est Ă lui qu’il revient de rĂŠaliser ou de participer aux programmes de restructuration urbaine et de rĂŠsorption de l’habitat prĂŠcaire. Ils intervient aussi dans la gestion des services publics communaux dont ceux de la gestion administrative et de la gestion dĂŠlĂŠguĂŠe, l’approvisionnement en eau potable, la distribution d’ÊlectricitĂŠ, les transports collectifs, l’amĂŠnagement du territoire et de l’espace ; l’urbanisme, l’habitat et les permis de construire ; les gares routières, des abattoirs, de la collecte des dĂŠchets mĂŠnagers, l’assainissement et la propretĂŠ, des espaces verts, de l’Êclairage public, de la voirie, de la maintenance de la chaussĂŠe, de la signalisation des voies publiques, de l’entretien des cimetières, des actions sociale, culturelle et sportive, de la prĂŠservation de l’hygiène, de la salubritĂŠ ou encore de la protection de l’environnement, cette liste n’Êtant pas exhaustive, sachant que les communes pourront ainsi prendre en charge la protection et l’entretien des sites historiques et des espaces naturels, en plus de la crĂŠation d’Êquipements de petite taille.

Un rĂ´le de stratège pour la rĂŠgion DĂŠsormais au nombre de 12 au lieu de 16 auparavant, les rĂŠgions se distinguent par une vocation stratĂŠgique : elles ont notamment pour mission l’Êlaboration de plans de dĂŠveloppement ĂŠconomique et social pour leurs territoires respectifs ainsi que des schĂŠmas rĂŠgionaux d’amĂŠnagement. Dans les rĂŠgions, les attributions propres sont plus ĂŠtendues et portent sur le dĂŠveloppement ĂŠconomique, culturel et environnemental. Le conseil rĂŠgional est l’assemblĂŠe dĂŠ-

libĂŠrante de la rĂŠgion. Il est composĂŠ des conseillers rĂŠgionaux). Il règle par ses dĂŠlibĂŠrations les affaires de la rĂŠgion. Il ĂŠmet des avis sur les problèmes de dĂŠveloppement et d’amĂŠnagement pour lesquels il doit ĂŞtre consultĂŠ. La rĂŠgion est la plus grande des collectivitĂŠs territoriales. Elle possède de nombreuses compĂŠtences, notamment dans les domaines du dĂŠveloppement ĂŠconomique, de l’environnement, du tourisme, du sport, des ĂŠquipements et infrastructures ayant une dimension rĂŠgionale. HabilitĂŠs Ă adopter toutes mesures en matière de formation professionnelle, les Conseils rĂŠgionaux devront promouvoir les investissements privĂŠs, en encourager la rĂŠalisation par l’implantation et l’organisation de zones industrielles et de zones d’activitĂŠs ĂŠconomiques. Ils jouent aussi un rĂ´le consultatif en matière de dĂŠveloppement quand les actions concernĂŠes dĂŠpassent les compĂŠtences ou les moyens de leur rĂŠgion. Ils peuvent ainsi ĂŠmettre des propositions, suggestions ou des avis Ă l’intention de l’Etat ou autres structures dans les domaines les concernant.

Super-prĂŠsidents pour les rĂŠgions Contrairement aux prĂŠsidents des conseils communaux ou des chambres professionnelles, la loi n’interdit pas un cumul de mandats pour le prĂŠsident de la rĂŠgion. C’est pour cela que plusieurs ministres ont tentĂŠ leur chance pour dĂŠcrocher la prĂŠsidence de l’une des 12 rĂŠgions du royaume. Le prĂŠsident de rĂŠgion est ĂŠlu Ă la majoritĂŠ absolue au 1er et au 2e tour ou Ă la majoritĂŠ relative au 3e tour, lors d’une sĂŠance tenue 15 jours après le scrutin. La candidature est ouverte aux tĂŞtes de liste des formations politiques. Rappelons que les partis de la majoritĂŠ avaient convenu de soutenir le candidat qui a le plus de chance parmi eux. Parmi les principaux apports de la nouvelle loi sur la rĂŠgion, les nouveaux prĂŠsidents des conseils rĂŠgionaux disposeront de nouveaux pouvoirs, plus ĂŠlargis. DĂŠsormais, le prĂŠsident de la rĂŠgion est ordonnateur du budget, en termes de dĂŠpenses et de recettes, chargĂŠ de l’exĂŠcution du programme de dĂŠveloppement et du schĂŠma d’amĂŠnagement du territoire. Il est ĂŠgalement habilitĂŠ Ă procĂŠder Ă l’organisation de ' tion de ses attributions. C’est lui aussi qui est compĂŠtent pour contracter des prĂŞts au nom de la rĂŠgion, et de gĂŠrer les domaines de cette collectivitĂŠ.

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ACTUALITES DE TANGER ET DU NORD

30 ans de prison pour l’auteur Saisie Ă Tanger de produits principal de l’homicide de M’sallah impropres Ă la consommation et 20 ans pour son père et ses frères chambre La criminelle près la Cour d’appel de Tanger a prononcĂŠ, mardi, son verdict dans la triste affaire du crime commis le 1er Ramadan1435 (29 juin 2014) au quartier populaire de M’sallah, ayant coutĂŠ la vie Ă Omar Ghacham, 42 ans, père de deux enfants et dont l’Êpouse ĂŠtait enceinte. Le tribunal a condamnĂŠ le principal accusĂŠ Ă 30 ans de prison et ses trois complices, son père et ses deux frères, Ă 20 ans de prison chacun. La triste affaire avait commencĂŠ lorsque, juste avant le coup de canon de cette première journĂŠe ramadanienne, trois individus, un père suivi de ses $ quartier populaire de M’sallah, très marchande est particulièrement grouillante pendant le mois sacrĂŠ, s’acheminent rĂŠsolument vers un lieu dĂŠterminĂŠ. Ils semblent agitĂŠs et frĂŠnĂŠtiques. Le père porte une matraque Ă la main. Non loin dans le mĂŞme quartier, deux frères, Omar Ghacham et son cadet Mohsine, discutent tranquillement, au seuil de leur demeure familiale situĂŠe au fond d’une impasse, en attendant l’appel du muĂŠzin annonçant l’heure du ftour. Ils ne se doutent pas que, quelques instants plus tard, ils avaient rendez-vous avec un destin plutĂ´t sanglant. [ $ ' ' nĂŠtiquement l’impasse et aussitĂ´t interpellent les deux frères surpris par le comportement menaçant de ces quatre

personnages qu’ils connaissent bien et qui sont visiblement malintentionnĂŠs et franchement agressifs. Devant l’attitude provocatrice des quatre arrivants, une dispute ne tarde pas Ă ĂŠclater, le ton monte, on en vient aux joutes verbales et les insultes fusent d’emblĂŠe, puis aux mains et les coups ne se font pas attendre, ce qui aboutit rapidement Ă un vĂŠritable drame: l’un des deux frères, Omar Ghacham, est mortellement poignardĂŠ droit dans le cĹ“ur, alors que l’autre, Mohsine, est sĂŠvèrement tabassĂŠ. Le premier ne tarde pas Ă succomber Ă ses blessures sur la scène mĂŞme du crime, le second est transportĂŠ en urgence Ă l’hĂ´pital Mohammed V oĂš il est admis en rĂŠanimation dans un ĂŠtat critique. Il y restera

' quitter l’hĂ´pital. Le mobile du crime se rĂŠsumerait dans le fait que les quatre agresseurs, habitant le quartier M’sallah, ĂŠtaient rongĂŠs par une rancune noire et animĂŠs par un esprit de vengeance contre les deux frères Ghacham qui auraient tĂŠmoignĂŠ contre l’un de leurs agresseurs dans un affaire criminelle, deux annĂŠes auparavant.

Le directeur d’une clinique remis en examen directeur d’une clinique privĂŠe Ă Le Tanger, dont la responsabilitĂŠ serait engagĂŠe dans une intervention chirurgicale qui avait mal tournĂŠ, a ĂŠtĂŠ interpellĂŠ mardi et remis examen par la police judiciaire prĂŠfectorale de Tanger, avant d’être dĂŠfĂŠrĂŠ devant le parquet. L’affaire remonte au mois de mars 2013, lorsque le mĂŠdecin en question, rĂŠpondant aux initiales de Ch. B, avait pratiquĂŠ une cĂŠsarienne sur une jeune femme mineure originaire de TĂŠtouan, dĂŠcĂŠdĂŠe Ă la suite d’une hĂŠmorragie. Après une dĂŠtention qui avait durĂŠ quelques jours, le praticien avait ĂŠtĂŠ libĂŠrĂŠ L’ouverture du procès pourrait avoir lieu sous caution le 13 mars 2013 et poursuivi très prochainement. en ĂŠtat de libertĂŠ provisoire.

Il se jette devant un train Un jeune homme s’est jetĂŠ, mardi, devant un train en mouvement Ă l’entrĂŠe de la gare d’Assilah. Le corps de victime qui a ĂŠtĂŠ violemment tamponnĂŠ et entraĂŽnĂŠ sur une longue distance par la locomotive, a ĂŠtĂŠ totalement complètement disloquĂŠ. Le jeune suicidĂŠ, 30 ans, originaire de la ville balnĂŠaire d’Assilah, ĂŠtait apparemment connu dans la ville pour ses troubles psychiques qui l’ont sĂťrement conduits Ă commettre ce geste de dĂŠsespoir. Une enquĂŞte est ouverte.

Bureau central Le d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction gÊnÊrale de surveillance du territoire national (DGST) a procÊdÊ, mercredi, à l’arrestation de neuf individus à Tanger, Larache et SalÊ impliquÊs dans une affaires de fraude et de vente de produits avariÊs et impropres à la consommation, provenant d’une unitÊ industrielle implantÊe à Larache s’activant dans l’abattage par Êlectrocution de volailles et dans la production de viandes pÊrimÊes et de leurs dÊrivÊs mÊlangÊs à des Êpices et des arômes en provenance de Sebta, le tout reprÊsentant une grande dangerosi-

tĂŠ pour la santĂŠ des consommateurs. Ces produits ĂŠtaient entreposĂŠs Ă Tanger dans des conditions d’insĂŠcuritĂŠ sanitaire, contraires aux règles d’hygiène, et vendus Ă des marchands ambulants de repas lĂŠgers.

Arrestation du braqueur d’une bijouterie à Tanger Bureau central d’investigation Le judiciaire (BCIJ) a procÊdÊ, jeudi, à l’arrestation du prÊsumÊ cerveau du braquage d’une bijouterie le 8 avril dernier à Tanger. L’homme, 32 ans, faisait l’objet d’un mandat de recherche national depuis que son nom avait ÊtÊ citÊ au cours de l’enquête avec les quatre autres prÊvenus impliquÊs dans ce braquage, portant ainsi à cinq le nombre des suspects. Les deux premiers mis en cause interpellÊs par des ÊlÊments de la police judiciaire de Tanger dans le cadre de cette affaire Êtaient fortement imprÊgnÊs d’idÊes djihadistes.

Rappelons que d’importantes sommes d’argent et de grandes quantitÊs de bijoux avaient ÊtÊ saisies par les services de sÊcuritÊ de la ville du DÊtroit dans le domicile de l’un des prÊsumÊs braqueurs.

Bab Sebta

Un clandestin sous le moteur d’une voiture guardia civil espagnole en poste La au poste frontalier de Bab Sebta a dĂŠcouvert, lundi, un migrant clandestin recroquevillĂŠ sous le moteur d’une voiture et un autre blotti sous le siège arrière du mĂŞme vĂŠhicule conduite par un Marocain et ayant un passager Ă son bord, qui projetaient d’embarquer pour l’Espagne. Les deux hommes d’origine guinĂŠenne, Le conducteur et son passager ainsi ĂŠtaient dans un ĂŠtat d’Êpuisement très que les deux clandestins ont ĂŠtĂŠ arrĂŞtĂŠs. avancĂŠ.

Accident ferroviaire mortel en gare de Tanger-Ville ans la soirĂŠe de jeudi, un terrible acD cident a coĂťtĂŠ la vie Ă une femme de 56 ans, sur le quai Ă voyageurs de la gare ferroviaire de Tanger-ville. La personne en question a accompagnĂŠ des membres de sa famille venus Ă Tanger pour assister Ă une fĂŞte de mariage, et qui devaient prendre le train du retour. Au moment du dĂŠpart annoncĂŠ du train, la dame qui faisait des gestes d’adieu Ă travers la fenĂŞtre du compartiment oĂš ĂŠtaient installĂŠs les membres de sa famille, s’est apparemment approchĂŠe dangereusement du convoi ferroviaire qui commençait Ă s’Êbranler. N’ayant sans doute pas remarquĂŠ l’Êcart sĂŠparant le bord du quai de la zone en

contrebas de roulement du train, la victime a dĂť engager un pied dans le vide et, dans son dĂŠsĂŠquilibre, elle a ĂŠtĂŠ atrocement happĂŠe par la rame du train. La victime broyĂŠe sous la rame ferroviaire est morte instantanĂŠment.

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Escapade du week-end avec le passe-temps dit

ÂŤABBE DeCĂŠÂť M Aziz Zoubair, cadre retraitĂŠ, d’une compagnie Martine sponsorise cette semaine le passe-temps dit ÂŤABBE DeCĂŠÂť qui se compose de: A) comme ADAGE: ÂŤLA PORTE LA MIEUX FERMEE EST CELLE QU’ON PEUT LAISSER OUVERTEÂť B) comme BLAGUE A PART: Le chien de l’avocat a volĂŠ un morceau de viande chez le boucher. Le boucher rencontre l’avocat et lui demande: -Quand un chien vole quelque chose c’est le maĂŽtre du chien qui doit payer. -Oui -Alors vous me devez soixante dirhams, car votre chien m’a volĂŠ hier un morceau de boeuf. -D’accord: je vous fais payer la consultation trois cents dirhams.Vous me devez donc deux cent quarante dirhams... C) comme CONNAISSANCE: Savez-vous que l’air climatisĂŠ a ĂŠtĂŠ inventĂŠ par l’AmĂŠricain Frederick Mckinley Jones pour les hĂ´pitaux militaires et les cuisines de champs de batailles. Si nous reculons en arrière, c’est-Ă -dire avant la machine Ă air climatisĂŠ, les habitants de l’Inde accrochaient Ă l’entrĂŠe de leurs maisons un tapis de bambous qu’ils trempaient dans l’eau. Lorsque le vent C) comme COURRIER OU:

Courrier du râleur solitaire (C.R.S ) ÂŤL’HOMME N’EST CONTENT DE RIEN, SAUF DE SON INTELLIGENCE, MOINS IL EN A, PLUS IL EST CONTENTÂť

A Mme Hbabi Jihane El Khataba marieuse professionnelle

Chère Hbabi Jihane, J’ai appris la semaine dernière que Si Bouqa, qui s’est forgĂŠ l’image d’un distinguĂŠ orateur de la mĂŞme trempe qu’un SI GUERFTI a ĂŠtĂŠ interviewĂŠ par le cĂŠlèbre journaliste Patrick LI-EBZAR, animateur d’une chaĂŽne de tĂŠlĂŠvision de BOGOTA. Le coup a ĂŠtĂŠ prĂŠparĂŠ après deux mois de nĂŠgociation pour conclure un accord grâce, comme a dit le grand ĂŠcrivain Miguel de Cervantès, ÂŤLES CADEAUX BRISENT LES ROCS!Âť Si Bouqa raffole de cet ĂŠtat d’AmĂŠrique du sud dans l’espoir de coopĂŠrer ĂŠtroitement avec les businessmen colombiens. L’interview s’Êtait dĂŠroulĂŠ dans le bureau directorial de Si Bouqa qui est exclusivement destinĂŠ comme base arrière pour les stratĂŠgies Ă prendre et les entretiens Ă huis-clos!...Cette ĂŠmission hebdomadaire baptisĂŠe ÂŤEL CUENTISTA DE LA SEMANAÂť, prĂŠsentĂŠe en direct porte un message Ă caractère informatif sur des sujets d’actualitĂŠs. Si Bouqa a diffusĂŠ le soir Ă 21h. oĂš tous les regards sont tournĂŠs vers la tĂŠlĂŠ, qu’il se dit proche de la vie de tous ses compatriotes. ÂŤIL EST BON DE DIRE DU BIEN DE SOI-MEME: CA SE REPETE ET ON FINIT PAR NE PLUS SAVOIR D’OU CA VIENT.Âť Si, Si Bouqa est ĂŠlu a une forte majoritĂŠ, il promet Ă ses ĂŠlecteurs qu’il se donnera: - 1 semaine pour faire baisser le montant des factures de l’eau et de l’ÊlectricitĂŠ. - il leur promet huit jours pour assurer l’entretien des espaces verts. - 10 jours pour juguler l’extrĂŞme pauvretĂŠ et venir en aide aux plus dĂŠmunis qui vivent dans la prĂŠcaritĂŠ matĂŠrielle et qui ont du mal Ă voir le bout du tunnel. - 15 jours pour transformer dans son patelin les pistes de muletiers en routes goudronnĂŠes. - 3 semaines pour ĂŠviter aux citoyens de manger des aliments issus des descendants de clones. - 3 semaines aussi pour lutter contre l’exclusion sociale. - 3 semaines et deux jours pour se mettre au service des personnes malades et âgĂŠes, privĂŠes des soins mĂŠdicaux. - 1 mois pour assurer la sĂŠcuritĂŠ aux habitants de cette ville qui vivent constamment dans la crainte. - 1 mois et une demi journĂŠe pour trouver un dĂŠcret pour condamner les malfaiteurs multirĂŠcidivistes non pas Ă des peines d’emprisonnement mais Ă des travaux d’intĂŠrĂŞt gĂŠnĂŠral.(??) - 1 mois et 1 jour pour interdire formellement la fabrication, la vente et l’usage de toutes sortes de pĂŠtards, et d’armes nuclĂŠaires! - 1 mois et demi pour combattre les violations anti-fĂŠministes. - 2 mois pour interdire la vente d’organes humains au marchĂŠ noir. - S’il est rĂŠĂŠlu, il se donnera 15 ans et des poussières pour lutter contre le rĂŠchauffement climatique en encourageant les ĂŠnergies renouvelables. - S’il est rĂŠĂŠlu, Ă vie (ce qui est frĂŠquent ici!) il se donnera une trentaine d’annĂŠes au maximum pour ĂŠradiquer la CORRUPTION!!! PropriĂŠtaire d’une salle de fĂŞtes, Si Bouqa a refusĂŠ de se prononcer sur la pollution sonore causĂŠe par les mariages sauvages! ÂŤTANT QUE L’ANIMATION A LA GHAITA PERSEVERE, C’EST UN BON SIGNE....POURVU QUE CA CONTINUEÂť estime t-il! Hbabi Jihane, vas savoir ce qu’il insinue par lĂ , et comme a dit l’autre: ÂŤFAIRE RIRE AUTRUI N’EST PAS UN ART DIFFICILE...Âť Après la diffusion de ce reportage qui lui avait coĂťtĂŠ très cher, Si Bouqa a ĂŠvitĂŠ de se faire lyncher par un commando de jeunes cagoulĂŠs rĂŠmunĂŠrĂŠs par on ne sait qui. Hbabi Jihane, j’ai entendu dire qu’il s’en a mĂŞme fallu de peu pour € #

   `X et sa bande l’ont sauvĂŠ de justesse! Ma chère Jihane, sans laisser de cĂ´tĂŠ ma brutale franchise, je dĂŠduis que voilĂ encore un cabotin de plus qui est venu nous ÂŤalimenterÂť avec son bourrage de crâne et ses bouffonneries au fond, n’importe, #

'

complètement dĂŠcalĂŠes de la sociĂŠtĂŠ qui se donnent en spectacle pendant chaque compagne ĂŠlectorale! Ça a toujours ĂŠtĂŠ comme ça. Mais je demeure optimiste pour les gĂŠnĂŠrations futures: ÂŤLES PLUS PESSIMISTES D’AUJOURD’HUI ONT ETE LES PLUS OPTIMISTES D’AUTREFOIS. ILS POURSUIVAIENT DE VAINES ILLUSIONS. L’ECHEC LES A DECOURAGES.Âť. (A SUIVRE)

SignÊ : OM – ART Tanger @hotmail.com ou OM-ART@outlook.fr

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CollectivitĂŠs locales :

ce qui va changer à partir d’aujourd’hui des SAP qui ne manqueraient pas de se positionner en prÊvision des Êlections de la Chambre

tembre.

Le wali demeure vigilent sur le fonctionnement de la rĂŠgion \ ' au quotidien, le champ d’intervention des ĂŠlus est très large et

Dans la pratique, le poids des walis et gouverneurs reste dominant. Le reprĂŠsentant de l’autoritĂŠ territoriale est le passage obligĂŠ pour tout ce qui concerne les dĂŠpenses des rĂŠgions, prĂŠfectures et provinces. Le contrĂ´le administratif du conseil rĂŠgional est exercĂŠ par le wali qui peut s’opposer Ă tout acte ou dĂŠcision du conseil qui ne relève pas de ses attributions. La dĂŠ conseil rĂŠgional dans un dĂŠlai de 3 jours. En cas de non acceptation, le dossier est transmis au tribunal administratif, qui doit dĂŠcider de la suspension de l’exĂŠcution de la dĂŠcision du conseil dans un dĂŠlai de 48 heures. Le jugement d’annulation est ĂŠmis dans une pĂŠriode de 30 jours. Parallèlement, la loi conseil ne peut exĂŠcuter qu’après visa du wali, dans un dĂŠlai de 20 jours. Il s’agit notamment des programmes de dĂŠveloppement rĂŠgionaux, du schĂŠma directeur de l’amĂŠnagement du territoire, de la gestion dĂŠlĂŠguĂŠe, de la crĂŠation de SDL, ainsi que toute dĂŠcision ayant un impact sur la trĂŠsorerie de la rĂŠgion.

Cohabitation PAM-PJD : le cas de Tanger Le Parti de la Justice et du DÊveloppement (PJD) pourrait-il s’allier avec son pire ennemi, le Parti de l’AuthenticitÊ et de la ModernitÊ (PAM) ? La rÊponse, ou du moins le pronostic pourrait nous venir de la rÊgion de Tanger-TÊtouan-Al

RĂŠgion Tanger-TĂŠtouanAl Hoceima : 4 millions d’habitants et une mĂŠtropole industrielle La rĂŠgion numĂŠro 1 du royaume, Tanger-TĂŠtouan-Al Hoceima, regroupe un peu moins de 4 millions Hoceima. Et plus prĂŠcisĂŠment de d’habitants sur un territoire de ses quatre Chambres profession- moins de 30.000 km². Les atouts nelles (commerce, industrie et de la rĂŠgion comme ses points services ; agriculture ; artisanat ; faibles sont connus: un dĂŠveloppĂŞche maritime). pement important autour de l’axe Dans ces quatre Chambres, le de Tanger et de plus en plus celui PJD siège cĂ´te Ă cĂ´te avec le PAM de TĂŠtouan Ă l’ouest de la rĂŠgion. dans les nouveaux bureaux qui Un centre symbolisĂŠ par Chefseront amenĂŠs Ă diriger ces insti- chaouen et son tourisme vert et tutions. Les islamistes occupent par KĂŠtama et sa culture spĂŠciale. le poste de vice-prĂŠsident dans la Plus Ă l’est, Al Hoceima se porte Chambre de commerce, prĂŠsidĂŠe par Omar Moro qui s’est prĂŠsentĂŠ bien mieux qu’il y a 10 ans. Mais une fois l’ÊtĂŠ passĂŠ, la petite ville SAP. La Chambre de la pĂŞche mari- de pĂŞcheurs retombe en lĂŠthargie.. Tanger abrite ĂŠgalement le siège time de la rĂŠgion revient au PJD en la personne de Youssef Ben- de l’Agence de dĂŠveloppement du jelloun, ancien RNI qui a rejoint le Nord qui couvre le mĂŞme territoire parti islamiste au milieu du der- que le conseil rĂŠgional, connaĂŽt le nier mandat et qui a ĂŠtĂŠ ĂŠlu Ă 33 terrain, dispose de nombreuses voix sur 35. Cela alors que le PJD ĂŠtudes sur l’Êconomie rĂŠgionale ne compte que 5 sièges dans la et d’un budget public autonome. composition de la Chambre. C’est Cela constitue un bon point de dĂŠd’ailleurs la seule Chambre pro- part pour un partenariat utile. fessionnelle (sur 40 institutions Longtemps, la rĂŠgion fut rĂŠputĂŠe Ă travers le pays) oĂš le PJD a pu offrir Ă ses jeunes trois choix de remporter la prĂŠsidence. vie: l’Êmigration, la contrebande MĂŞme scĂŠnario pour la Chambre ' ` d’agriculture oĂš la prĂŠsidence re- de vĂŠritables opportunitĂŠs provient au PAM, et oĂš le PJD occupe fessionnelles ont surgi dans l’inle poste de vice-prĂŠsident. ` # dustrie et le tourisme notamment. est prĂŠsidĂŠe par le PAM secondĂŠ C’est cette tendance qu’il s’agit par le PJD. Dans tous les cas, de poursuivre. Tant au niveau du le prĂŠsident a ĂŠtĂŠ ĂŠlu Ă une forte bassin industriel de Tanger qu’au majoritĂŠ, dĂŠpassant mĂŞme les ' ‚ 90% des voix. Et les bureaux des diterranĂŠenne qui s’Êtend d’Oued Chambres sont composĂŠs des Laou Ă Al Hoceima, les possibilitĂŠs partis de la majoritĂŠ et de l’oppo- de dĂŠveloppement et de crĂŠation sition avec une lĂŠgère domination d’emplois restent importantes.

Elections dans la rĂŠgion Tanger-TĂŠtouan-Al Hoceima

Aucun incident et aucune plainte grâce à la vigilance du

wali Mohamed Yacoubi Au lendemain des festivitĂŠs de la FĂŞte du TrĂ´ne, le ministre de l’IntĂŠrieur avait saisi l’occasion de la prĂŠsence des walis et gouverneurs, Ă Rabat, pour les sensibiliser quant Ă l’importance accordĂŠe par SM le Roi Ă la transparence et l’honnĂŞtetĂŠ des ĂŠlections communales et rĂŠgionales 2015, leur recommandant d’Êviter toute intervention mais soulignant la nĂŠcessitĂŠ d’une fermetĂŠ contre ceux qui porteraient atteinte Ă la transparence des ĂŠchĂŠances et contre les auteurs de rumeurs, mensonges et accusations gratuites contre les autoritĂŠs locales. Fort de ces recommandations, le wali de la RĂŠgion Tanger-TĂŠtouan Mohamed Yacoubi s’est rĂŠvĂŠlĂŠ ĂŞtre l’homme de la situation, avec une main de fer dans un gant de velours, supervisant de loin toutes les phases ĂŠlectorales, ne s’immisçant nullement dans le dĂŠroulement des ĂŠvĂŠne-

ments et n’intervenant Ă aucun moment tant que les choses se dĂŠroulaient normalement, conformĂŠment aux stipulations de la loi et des règlements en vigueur. Le fait qu’aucun incident n’ait ĂŠtĂŠ enregistrĂŠ et qu’aucune plainte n’ait ĂŠtĂŠ dĂŠposĂŠe au niveau de sa rĂŠgion, prouve que

le wali Mohamed Yacoubi a discrètement veillĂŠ au dĂŠroulement parfait des opĂŠrations ĂŠlectorales. Comme nous l’avons dit prĂŠcĂŠdemment, la nomination de M. Yacoubi Ă la tĂŞte de notre rĂŠgion ĂŠtait dès le dĂŠpart judicieuse. C’est rĂŠellement l’homme qu’il faut Ă la place qu’il faut.

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SANTÉ

L 'I N F O EN

V R A C

du 5 septembre 2015

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SAR la Princesse Lalla Salma ÂŤFirst LadieÂť en Afrique La Première Dame du Maroc Sar la Princesse Lalla Salma, ĂŠpouse de SM le Roi Mohammed VI du Maroc et mère de ses deux enfants est dĂŠsignĂŠe au classement des ÂŤFirst – LadiesÂť comme ÂŤla plus belle et la plus ĂŠlĂŠgante femme d’AfriqueÂť suivie de Madame Aisha Buhari, ĂŠpouse du prĂŠsident du Nigeria, Muhammadu Buhari. A la troisième place, s’est classĂŠe Chantal Biya, l’Êpouse du prĂŠsident camerounais, Paul Biya. La Première Dame de CĂ´te-d’Ivoire, Dominique Ouattara, d’origine algĂŠrienne, est arrivĂŠe Ă la quatrième place, devant Sylvia Bongo Ondimba, ĂŠpouse du prĂŠsident Ali Bongo du Gabon, qui occupe le $ ' ' marocaine dans ce top 10, il s’agit de l’Êpouse du prĂŠsident de la Gambie, Zainab Suma Jammeh, qui est classĂŠe Ă la 7e place.

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Elections : 572 plaintes dĂŠposĂŠes

Au total, 572 plaintes relatives aux ĂŠlections communales et rĂŠgionales ont ĂŠtĂŠ dĂŠposĂŠes auprès des parquets gĂŠnĂŠraux jusqu’au 2 septembre. Ce nombre s’inscrit en hausse de 354 plaintes par rapport au chiffre annoncĂŠ le 27 aoĂťt dernier. Les autoritĂŠs judiciaires compĂŠtentes ont dĂŠcidĂŠ, dans ce cadre, de classer 396 plaintes et d’engager des poursuites pour 33 autres, au moment oĂš 143 plaintes sont en cours d’instruction.

Laurent et Graciet : du bluff de perdant !

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En principe, le prĂŠtendu ÂŤlivre-enquĂŞteÂť qui a servi de cheval de Troie pour le chantage mesquin des deux journalistes français, Eric Laurent et Catherine Graciet, contre le royaume du Maroc, ne sera pas ĂŠditĂŠ, puisque la maison d’Êdition ÂŤ Le Seuil Âť, ne voulant apparemment pas ĂŞtre partie prenante dans cette affaire d’escroquerie et d’extorsion de fonds, dĂŠclare renoncer Ă cette publication. NĂŠanmoins, les deux ĂŠcrivains français qui essaient de se dĂŠfendre, gauchement du reste, en faisant valoir une ÂŤtransaction $ ! chantage pur et dur, vont jusqu’à s’accuser mutuellement. Dans un dĂŠsespĂŠrĂŠ soubresaut de provocation, Catherine Graciet pousse ^ ‡ la promesseÂť de publier le livre annonçant qu’il est ÂŤapocalyptiqueÂť pour la famille royale marocaine. Du bluff de perdant ! Lire aussi en page 2 : ÂŤLes dĂŠtails d’un scĂŠnarioÂť.

A priori : l’Aïd Al Adha le 24 septembre

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Selon les projections du prÊsident de l’Observatoire astronomique Ribat Al Fath de Rabat, Samir Kadiri, la nouvelle lune, donnÊe en temps universel, aura lieu le 13 septembre à 08:42, la même pour tous les habitants de la Terre. Le premier jour du mois de Dhou al-hijja dÊbutea donc le mardi 15 septembre 2015. L’Aid Al Adha 2015/1436, qui correspond au 10 Dou Al Hajja, aura ainsi lieu le jeudi 24 septembre.

Baisse record du prix du carburant

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Les prix du gasoil et de l’essence ont baissÊ respectivement de 30 et 75 centimes à la pompe depuis 1er septembre courant. Ainsi, le prix de l’essence super est de 9,78 DH/ litre et celui du litre du gasoil s’Êtablit à 7,90 DH. Ces prix s’appliqueront pour la pÊriode allant du 1er au 15 septembre 2015.

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Immatriculation obligatoire des motos avant le 30 octobre

Fini les engins Ă deux roues et les vĂŠhicules assimilĂŠs sans immatriculation. Les dĂŠtenteurs de cyclomoteur, de motocycle, tricycle Ă moteur et de quadricycle Ă moteur ont jusqu’au 30 # ˆ‰Š‹ numĂŠro d’ordre ou d’immatriculation sur leur vĂŠhicule.

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Toutes les motos qu’elles soient neuves ou anciennes, importĂŠes ou montĂŠes localement sont concernĂŠes par cette mesure. Les nouveaux vĂŠhicules sont soumis Ă un contrĂ´le technique prĂŠalable. Au-delĂ du 30 octobre prochain, les motos non immatriculĂŠes seront saisies et mises Ă la fourrière.

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JEUX

DIVERS

sur proposition des autoritĂŠs gouvernementales en charge de l’IntĂŠrieur, de la SantĂŠ, de l’Energie et des Mines, en plus de la mise sur pied d’une Commission qui aura pour tâche de rĂŠpertorier tous les documents et dossiers relatifs aux missions dĂŠvolues Ă cette Agence en vertu de la loi prĂŠcitĂŠe, et qui sont en possession des ministères de la SantĂŠ et de l’Energie, pour les transfĂŠrer Ă ladite Agence.

Remplacement permis et carte grise avant le 30 septembre Alaâdl wal Ihsane Les conducteurs qui n’ont pas encore procĂŠdĂŠ rĂŠpond Ă Benkirane au remplacement de leur permis de conduire et de leurs cartes grises sur support papier, par des documents biomĂŠtriques, doivent se prĂŠsenter aux services compĂŠtents en vue de l’accomplissement de cette opĂŠration avant le 30 septembre courant, dernier dĂŠlai. Pour ĂŠviter les encombrements au niveau des agences chargĂŠes des procĂŠdures de renouvellement des permis de conduire, le dĂŠpartement de tutelle a mis en place un service de prise de rendez-vous en ligne sur le site assiaqacard. Dossier Ă fournir : - ImprimĂŠ spĂŠcial rempli et signĂŠ par le demandeur (Document en vente) ; - Reçu de paiement des droits de timbre dĂŠlivrĂŠ par la TrĂŠsorerie GĂŠnĂŠrale ; - Deux photographies rĂŠcentes de face, couleur et fond blanc ; - Copie du permis de conduire sur support papier - Carte d’identitĂŠ national ou passeport en cours de validitĂŠ (pour le ĂŠtrangers, copie d’une carte de rĂŠsidence de moins de trois mois dĂŠlivrĂŠe par la Police ou la Gendarmerie).

Sahara marocain : soutien espagnol à la thèse marocaine

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Pour Rabat et Madrid, le maintien de la stabilitÊ rÊgionale passe par des solutions politiques inclusives prÊservant l’intÊgritÊ des Etats. Le mini-Sommet sÊcuritaire qui a rÊuni, mardi à Rabat, les ministres marocains et espagnols de l’IntÊrieur et de la DÊfense a fait allusion à la question du Sahara marocain. Il a ainsi appelÊ à la stabilitÊ rÊgionale, en prÊcisant que celle ‡

des solutions politiques inclusives prÊservant l’intÊgritÊ des Etats. On n’a pas besoin d’un dÊcodeur pour y voir X soutien aussi clair aux propositions marocaines d’autonomie dans le cadre de la rÊgionalisation avancÊe.

Renforcent de la coopĂŠration sĂŠcuritaire

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La coopĂŠration sĂŠcuritaire entre le Maroc, la France et l’Espagne a ĂŠtĂŠ nettement renforcĂŠe suite au dernier acte terroriste dont s’est rendu coupable Ayoub El Khezzani en ciblant le train Thalys transportant des voyageurs entre Amsterdam et Paris. Cette coopĂŠration destinĂŠe Ă prĂŠvenir une menace terroriste intervient ĂŠgalement après le dĂŠmantèlement par le FBI marocain et son homologue espagnol de plusieurs cellules terroristes actives dans le recrutement de jihadistes pour la Syrie et l’Irak. La dernière en date ĂŠtait composĂŠe de 14 individus.

SĂŠcuritĂŠ nuclĂŠaire

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Un projet de dĂŠcret vient d’être adoptĂŠ sur les dispositions de la troisième partie de la loi 14212 relative Ă la sĂťretĂŠ et Ă la sĂŠcuritĂŠ nuclĂŠaires et radiologiques et Ă la crĂŠation de l’Agence marocaine de sĂťretĂŠ et de sĂŠcuritĂŠ nuclĂŠaires et radiologiques. Le texte dĂŠtermine l’autoritĂŠ gouvernementale qui exerce la tutelle sur cette Agence et la composition de son Conseil d’administration, en l’occurrence des reprĂŠsentants des autoritĂŠs gouvernementales concernĂŠes, ainsi que quatre personnalitĂŠs choisies pour leurs compĂŠtences

^ domaine de la sĂťretĂŠ et de la sĂŠcuritĂŠ nuclĂŠaire et radiologique. [ ^ | nomination de ces personnalitĂŠs par le chef de gouvernement pour une durĂŠe de quatre annĂŠes

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Lors d’une sortie mĂŠdiatique, le chef du gouvernement a fait une dĂŠclaration remarquĂŠe sur la Jamaâ al Adl wal Ihsane, le mouvement Â… # {

que ÂŤ ce mouvement est organisĂŠ et sait ce qu’il fait. Quand il dĂŠcidera de revenir Ă de meilleurs sentiments, ses dirigeants savent Ă quelle porte frapper .La Jamaâ n’a jusque-lĂ rien demandĂŠ et je pense que l’Etat n’a rien fait ni entrepris contre elle, sachant que ce cas fait partie de ses grandes prĂŠoccupations. Cela ĂŠtant, ils ne peuvent pas prĂŠtendre rĂŠaliser quelque chose en dehors de la loi ; c’est pour cela que les dirigeants d’al Adl wal Ihsane doivent prĂŠparer leurs documents et organiser un congrès Âť. ' al Adl wal Ihsane n’a pas tardĂŠ Ă venir Ă travers Hassan Bennajeh, membre du secrĂŠtariat gĂŠnĂŠral de la Jamaâ : ÂŤ Nous savons que nous sommes une grande prĂŠoccupation de l’Etat et que cela dĂŠpasse le chef du gouvernement qui n’y a pas son mot Ă dire, sauf peut-ĂŞtre Ă se retenir de dire que l’Etat n’a rien entrepris contre nous. Alors occupe-toi des dĂŠtails et laisse de cĂ´tĂŠ ce qui est bien plus grand que toi Âť. Quant au secrĂŠtaire gĂŠnĂŠral adjoint de la Jamaâ, Fathallah Arsalane, il a expliquĂŠ que ÂŤquand Benkirane dit que nous n’avons pas prĂŠsentĂŠ de dossier, cela relève d’une ignorance des faits. Alors puisqu’il ne connaĂŽt pas les dessous de notre relation au pouvoir et qu’il admet que cela le dĂŠpasse, il aurait dĂť ne pas s’immiscer dans cette affaireÂť... MoralitĂŠ : quand des islamistes se battent entre eux, c’est toujours ĂŠpique, sauf que Benkirane a compris que rien ne saurait ĂŞtre fait sans l’Etat et en dehors de lui, et que les gens de la Jamaâ doivent faire face Ă une vague de mĂŠcontentement dans leurs rangs. Les cadres de l’organisation, en effet, voient que leurs pairs du PJD, ĂŠtant entrĂŠs dans les institutions, y ont gagnĂŠ en visibilitĂŠ et en respectabilitĂŠ, et qu’ils sont en mesure d’obtenir des fonctions leur permettant d’exister sur le plan public

Projets culturels pour MRE

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Le Conseil de la communautĂŠ marocaine Ă l’Êtranger (CCME) et la Fondation nationale des musĂŠes (FNM) ont signĂŠ , le 3 septembre Ă Rabat, une convention cadre de partenariat pour la promotion de projets culturels marocains auprès des Marocains du monde. Cet accord s’inscrit dans le cadre d’une relation de partenariat entre la FNM et le CCME visant Ă contribuer au rayonnement et Ă la pĂŠrennisation de la culture marocaine Ă l’Êchelle internationale et auprès de la communautĂŠ marocaine ĂŠtablie Ă l’Êtranger. La convention cadre a pour objet ‚ | mise en Ĺ“uvre de leur partenariat, tandis que

} signĂŠes en application de ladite convention peuvent porter sur une ou plusieurs actions communes.

La Mamounia ÂŤmeilleur hĂ´tel au mondeÂť

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L’hĂ´tel La Mamounia de Marrakech vient de recevoir le prix du ÂŤMeilleur HĂ´tel au MondeÂť et du ÂŤMeilleur HĂ´tel Afrique et Moyen-OrientÂť, des prix dĂŠcernĂŠs par le magazine britannique ÂŤConde Nast Traveller UKÂť. C’est la première fois que La Mamounia reçoit le prix du Meilleur hĂ´tel au Monde, preuve que cet ĂŠtablissement hĂ´telier, a depuis sa rĂŠouverture en 2009, rĂŠussi Ă conforter sa position en tant que symbole de l’hĂ´tellerie de luxe au niveau national et international et ainsi se hisser au premier rang mondial pour la qualitĂŠ de son service et de ses prestations. C’est ĂŠgalement la première fois qu’un palace marocain et africain arrive Ă obtenir la première place de ce classement très reconnu dans le monde.

Le Journal de Tanger

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LE COMPLOT DE CATHERINE GRACIET Et D’ERIC LAURENT OU LA MORALE Viser la monarchie est un euphÊmisme, parler du roi est une ruse qui une pression ininterrompue sur les sources :  Si nous passons un amuse selon eux, dÊvoiler des  secrets  est un acte de voyeurisme

! ÂŒ BAFOUEE : DĂŠtrompez-vous, il ne s’agit ni de Catherine Deneuve, ni d’Ives SaintLaurent ! Ces deux lĂ n’ont ni le talent de la première, ni l’odeur de saintetĂŠ du second. Catherine et saint Laurent connaissent bien le Maroc et le lui rendent bien. D’ailleurs Saint-Laurent avait mĂŞme une rĂŠsidence Ă la MĂŠdina de Tanger. Il s’agissait d’amour et non d’intĂŠrĂŞt. Revenons donc Ă nos deux journalistes de pacotille qui ont insultĂŠ le journalisme et qui ont fait du quatrième pouvoir, un cinquième moins honorable et plus dictatorial. Je ne suis pas un journaliste de formation mais un ĂŠcrivainjournaliste comme se plaisent Ă le dire nos confrères d’Orient mais depuis 1982 oĂš j’ai dĂŠcidĂŠ que ma plume d’Êcrivain devait aussi servir la transmission de l’information ÂŤ analysĂŠe Âť, je n’ai dieu est tĂŠmoin, jamais vendu un seul mot, une seule phrase, un seul texte paru dans un journal # ÂŒ ^ aider Ă comprendre les urgences et les enjeux. Je suis redevable Ă mon pays de ce que je sais et ce que je sais appartient aux habitants de ce beau pays. Ceux qui me connaissent sont toujours en vie, ils peuvent en tĂŠmoigner. Cette parenthèse pour vous dire que l’Êcriture avant d’être un ÂŤ mĂŠtier Âť, elle est une ĂŠthique, une mission sacrĂŠe, un devoir de vĂŠritĂŠ. Je ne suis pas dupe, je sais que tout mĂŠtier mĂŠrite compensation, honoraires, salaire‌etc. cependant, tout mĂŠtier contractuel qui se respecte repose sur des principes et des lois qui sont convenus entre les parties mĂŞme si ces parties sont le journaliste et son lecteur, celui qui paie 4 dhs pour un journal mais ce sont 4dhs pour un seul article, celui dont l’auteur est un journaliste crĂŠdible et consciencieux, objectif et neutre. Je ne saurais ici rappeler toute la dĂŠontologie de la profession mais je crois que vous avez compris l’essentiel : tout mĂŠtier a ses règles, certes, mais tout mĂŠtier a

surtout des limites qui en conditionnent la libertÊ, qui en façonnent '

› ^ # il ne l’est pas, un journaliste est objectif ou il ne l’est pas, il est‌ journaliste ou il ne l’est pas ! Inutile de vous dire que celui qui a fait de la presse # ' # | | | abjectes, qui frôlent le non sens, qui insultent le bon sens, qui frôlent l’indÊcence. Peu importe leur nationalitÊ, leur couleur, leur race, leur langue, leur religion, leur ton, leur temps, ces articles que l’on lit tous les ^

sont lĂ , justement, pour nous manipuler, nous embrigader, nous dicter une certaine façon de vivre et de penser, nous l’avons dĂŠjĂ dit. Mais dans ce beau mĂŠtier que je respecte et que j’aime par-dessus tout, il est une chose qui me semble ĂŞtre la plus dangereuse et la plus risquĂŠe, voire la | ~ ™ ` effet, l’esprit critique n’est pas donnĂŠ Ă tout le monde, la sagesse intellectuelle, non plus ! Il ne s’agit pas ici de culture, d’intelligence, de savoir ou de savoir faire, mais de capacitĂŠ Ă analyser et Ă faire preuve d’esprit de synthèse. Ils sont nombreux ceux qui sont bourrĂŠs de diplĂ´mes mais qui sont incapables de repenser leur monde, de dire ce qu’ils en pensent, de tirer des conclusions. Nous sommes tous dans une logique de facilitĂŠ : critiquer est la chose la plus simple que nous accomplissons sans peine. Dire que cela est beau ou laid, bon ou infect, bien ou mauvais est ce qu’il y a de plus aisĂŠ Ă faire mais nous sommes, en majoritĂŠ, incapables de proposer une solution, un projet de rĂŠforme, une idĂŠe de remplacement, un contre projet‌etc.Tous ces journalistes et autres penseurs ou intellectuels qui se rabaissent au niveau d’un citoyen attablĂŠ Ă un cafĂŠ et qui regarde passer les gens en les jugeant sur leurs apparences sans chercher Ă comprendre ou Ă expliquer ces apparences est un faux jeton, un individu qui renie la prĂŠsomption d’innocence Ă un concitoyen, Ă un ministre, Ă un responsable, Ă un père, Ă un ĂŠtudiant‌etc. il n’a pas pire que d’être jugĂŠ sur ses apparences ou sur ses actions. Certains de mes amis m’ont interrogĂŠ sur le port d’un chapelet en permanence autour de mon poignet. Je rĂŠponds : ÂŤ c’est pour ĂŠviter la tentation dans les deux sens : C’est pour que celui qui est en face de moi, ĂŠvite de m’approcher si ces intentions sont mauvaises et que moi-mĂŞme j’Êvite de me rapprocher de ceux qui me tentent si mes intentions sont mauvaises ! Encore une fois, les actions valent par les intentions ! Quelles ĂŠtaient les intentions rĂŠelles de nos ÂŤ amis Âť Catherine et Eric, avec leurs ÂŤ hic Âť et dĂŠclics ? Tous ceux qui complotent pour te nuire sont des terroristes, pour moi. Tous ceux qui ĂŠcrivent pour te nuire sont des terroristes pire que ceux qui se font exploser, qui sèment la mort la mort et la terreur pour le plaisir de faire valoir leurs idĂŠes ou leur fantasmes. Tous les mercenaires qui se font enrĂ´ler et payĂŠs pour faire du mal sont des ĂŞtres ignobles parce que, d’une part ils ne mesurent pas les consĂŠquences de leurs actes, de leur aveuglement, de leur aviditĂŠ, de leur cruautĂŠ et d’autre part, ils ne savent pas que servir les agendas des autres c’est trahir les nobles valeurs d’un mĂŠtier extraordinaire. MĂŞme s’ils prĂŠtendent servir leurs propres intĂŠrĂŞts, ces deux journalistes savent qu’ils en servent d’autres et qu’ils seront doublement rĂŠmunĂŠrĂŠs et par la victime et par le coupable, et par le peuple marocain et par ses ennemis !

Le Journal de Tanger

indĂŠcent, s’intĂŠresser aux affaires intĂŠrieures d’un pays qui n’est pas le sien est un acte de piraterie intellectuelle et morale inacceptable. Je n’attends pas d’Eric et de Catherine qu’ils viennent m’apprendre Ă dĂŠfendre les intĂŠrĂŞts de mon pays, Ă en connaĂŽtre les ÂŤ secrets Âť, Ă en dĂŠcrire les points forts et les points faibles, je n’attends pas de deux ^ ' peuple pour m’apprendre ce que le plus petit Marocain est capable d’imaginer ou de penser, Ă tort ou Ă raison. Nous avons des institutions qui veillent Ă ce que les ĂŠquilibres soient prĂŠservĂŠs, nous n’avons pas besoin de l’ingratitude de deux mercenaires-comploteurs pour mieux regarder la rĂŠalitĂŠ de notre pays. Chaque jour que Dieu crĂŠe, des marocains honnĂŞtes ĂŠcrivent, dĂŠcrivent, analysent les abus et les excès, c’est pourquoi le plumes venimeuses ne sont pas les bienvenues au Maroc dĂŠsormais. Je connais sur le bout des doigts notre histoire avec la Â? ^ ~ “ ™ [ ž peuples français et marocain sans les malmener, sans crĂŠer la suspicion entre eux, servons le partenariat honnĂŞte, l’entente cordiale, l’ÊgalitĂŠ, la fraternitĂŠ et la libertĂŠ responsable. Eric et Laurent sont peut-ĂŞtre de bons journalistes mais ce sont, avant tout, une femme et un homme, avides d’argent, sans scrupules, malhonnĂŞtes, cupides, insolents, indĂŠcents, des Français corrompus, corruptibles et qui corrompent, des terroristes tels que ceux qui servent Daech et le terrorisme mondial. Et je suis encore indulgent parce que deux journalistes, comme eux, ne peuvent plaider l’ignorance, l’obscurantisme, l’islam radical‌etc. Ils donnent une drĂ´le d’image de la France jadis aimĂŠe et respectĂŠe ! J’avais ĂŠcrit, il y a trois ou quatre semaines : ÂŤ Que les services consulaires et diplomatiques français se mobilisent pour mieux faire passer l’image de la France que certains sont en train de dĂŠtruire, de salir ! Âť. J’ai dĂŠcidĂŠ de vous faire lire, si vous ne l’avez pas encore fait, un extrait de l’entretien avec Catherine Garciet qui me semble ĂŠloquent et l’intĂŠgralitĂŠ de l’entretien avec Eric Laurent qui dĂŠmontre toute l’ignominie d’un acte dĂŠlibĂŠrĂŠ, voulu, programmĂŠ. Feu SM Hassan II doit se retourner dans sa tombe, sa mĂŠmoire est profanĂŠe, cyniquement insultĂŠe mais les Grands restent grands mĂŞme lorsqu’ne sont plus lĂ ! Catherine : ÂŤJE SUIS TOMBEE DANS UN PIEGEÂť :Vous vous laissez tenter ? Oui, je me suis laissĂŠe tenter (elle fond en larmes...). J›ai eu un accès de faiblesse... C›est humain, non ? Chacun se demande ce qu›il ferait de sa vie avec 2 Mâ‚Ź. Essayez d›imaginer la situation. Et c›Êtait pour renoncer Ă un livre, pas pour tuer quelqu›un... Quand j›ai signĂŠ le protocole oĂš nous renonçons Ă ĂŠcrire sur la monarchie, je me dis aussi que j›ai la preuve que c›est un corrupteur, puisqu›il l›a signĂŠ lui aussi. Et, comme c›est le Palais qui propose l›argent, j›y vois un deal privĂŠ entre deux parties. Non, ce n›est pas ce qu›Eric Laurent m›a rapportĂŠ. Il m›a bien dit que c›Êtait une proposition du Palais. Eric Laurent ? Le journaliste Eric Laurent a ĂŠtĂŠ mis en examen pour chantage et extorsion de fonds dans la nuit du 28 au 29 aoĂťt‌Le dĂŠroulĂŠ des faits exposĂŠ par les avocats du Royaume est Ă la fois très complet et accablant. Qu’avez-vous Ă y ajouter ou Ă retrancher ? Eric Laurent : Je vais retrancher ĂŠnormĂŠment de choses. Mais je vais faire un premier commentaire sur la totale indĂŠcence de la part de l’avocat du royaume, Me Dupond-Moretti, qui a dĂŠpassĂŠ toutes les limites en matière non seulement de prĂŠsomption d’innocence mais aussi en matière de dĂŠformation ou mĂŞme d’invention des faits. Le 23 juillet, d’après lui, j’appelle le secrĂŠtariat particulier du roi. Jusqu’ici, c’est exact. Je demande Ă parler Ă Mounir El Majidi, qui est le secrĂŠtaire de Mohammed VI. C’est encore exact. Selon lui, je dĂŠclare prĂŠparer un livre explosif, un brĂťlot et c’est trois millions [pour # ÂĄ\[¢Â” ÂŒ \ Â?% % produire le moindre ĂŠlĂŠment attestant cela. Je n’ai jamais tenu ces propos. Il n’y a jamais eu de tentative de chantage. J’ai appelĂŠ Mounir El Majidi pour une raison très simple : dans ce livre que nous avions en prĂŠparation, il y avait des ĂŠlĂŠments concernant la famille royale que nous voulions croiser avec le Palais. Au lieu de cela, le lendemain, j’ai reçu un appel d’un homme qui s’appelle Hicham Naciri, qui est un avocat du Palais, que je ne connaissais pas. Il me dit : ÂŤ Je suis mandatĂŠ par le Palais, est-ce que ça peut attendre quelques jours, je pars au Japon. Âť Nous nous retrouvons le ŠŠ ž | ¢ % ÂŁ ‚ parisien de luxe]. A ce moment-lĂ , qui formule la demande d’argent ? ÂŤ On pourrait peut-ĂŞtre envisager une rĂŠmunĂŠration, une transaction, en contrepartie d’un retrait ĂŠcrit Âť Il n’y a pas de formulation de demande d’argent. Je lui explique que nous prĂŠparons un livre, que c’est la raison pour laquelle nous voulions voir M. Majidi, un livre sur la famille royale avec un certain nombre de sujets sensibles concernant la succession d’Hassan II. Il me dit : ÂŤ C’est pas vraiment un livre qu’on souhaite voir sortir Âť. Je lui dis : ÂŤ Ah bon, ça c’est autre chose Âť. Et lĂ , on voit très bien dans les procès-verbaux tirĂŠs des enregistrements : il n’y a aucune demande de ma part. Il y a encore moins de menace de chantage. Nulle part. A un moment donnĂŠ, il me dit : ÂŤ On pourrait peut-ĂŞtre envisager une rĂŠmunĂŠration, une transaction, en contrepartie d’un retrait ĂŠcrit Âť. C’est lui qui m’amène Ă cette idĂŠe. A aucun moment il n’y a dans ces enregistrements une volontĂŠ de ma part de faire chanter le roi du Maroc Ă travers un de ses avocats. Puis ses questions vont porter sur un autre problème, celui des sources. Il va insister tout au long des rĂŠunions suivantes pour que nous livrions nos sources. Bien sĂťr, nous refusons. Je refuse. Ma co-auteure, que je consulte, refuse aussi. A quel moment est-il question d’argent, alors ? Au moment de la première rencontre, il amène cette idĂŠe. Et lĂ , je dis, mais sans y croire : ÂŤ Si vraiment on arrĂŞte de faire le livre, ĂŠtant donnĂŠ le sujet, ĂŠcoutez‌ trois [millions d’euros] Âť. Il dit : ÂŤ Ok mais il me faut les sources Âť. Je ne suis pas venu avec l’idĂŠe d’une transaction. Je suis venu avec l’idĂŠe d’une interview. Qu’est-ce qui vous amène Ă accepter d’entrer en matière sur une transaction ? D’abord le sujet. Il est extrĂŞmement sensible, très dĂŠlicat. J’ai exercĂŠ ce mĂŠtier pendant 30 ans et j’avoue que lĂ , j’en ai un peu assez. C’est un sujet très complexe concernant la famille royale et certains comportements. Donc je me dis : après tout, on n’a pas envie, quelles que soient les rĂŠserves que l’on peut avoir sur la monarchie, que s’instaure une rĂŠpublique islamique. S’il propose une transaction, pourquoi pas.Votre avocat a ĂŠgalement parlĂŠ

¤ % | } C’est une situation personnelle très dure. Elle a un cancer gĂŠnĂŠralisĂŠ. Son ĂŠtat s’aggrave de jour en jour malgrĂŠ les opĂŠrations, des chimiothĂŠrapies très lourdes. Donc, si on rĂŠsume : vous souhaitiez rencontrer M. Naciri pour une interview et vous ressortez avec un accord de principe sur une $ • ÂŒ

" '' m’est faite. Mais il n’y a pas d’accord. Je suis surtout tellement ĂŠtonnĂŠ. Je me dis : ÂŤ Quelle ĂŠtrange dĂŠmarche Âť, car la dĂŠmarche venait de lui. En mĂŞme temps, je suis un peu sur la rĂŠserve, surtout parce qu’il insiste sur la possibilitĂŠ d’avoir accès aux sources. Je suis tellement peu dans l’Êtat d’esprit d’un chantage que lors du deuxième entretien avec lui, le 23 aoĂťt, il a son tĂŠlĂŠphone posĂŠ sur la table. J’ai appris ensuite qu’il enregistrait notre conversation et j’ai vu dans le JDD des extraits tronquĂŠs. C’est lui qui me demande : pour combien, si nous arrivons Ă un accord ? Si j’avais eu la volontĂŠ d’exercer un chantage, la première des choses aurait ĂŠtĂŠ de lui demander d’arrĂŞter son portable, de sortir la batterie, de le mettre ailleurs. A aucun moment, il n’y a de ma part un seul mot qui relève du chantage. Qu’est-ce que vous vous dites lors du deuxième rendez-vous, le 23 aoĂťt ? ÂŤ Ils ont voulu me faire tomber, me discrĂŠditer professionnellement Âť C’est un rendez-vous qui me laisse perplexe parce que je vois un personnage qui commence Ă reformuler tout ce que nous avions ĂŠchangĂŠ la semaine prĂŠcĂŠdente, y compris cette somme de 3 millions d’euros, qu’il met dans ma bouche. Je suis un peu stupĂŠfait, me disant qu’il doit y avoir quelque chose. ImmĂŠdiatement, il enchaĂŽne avec

c’est impossible, que je ne mettrai pas en danger des gens qui ont acceptĂŠ de me parler. Il insistera lĂ -dessus jusqu’à la troisième et dernière rĂŠunion. Ils ont voulu me faire tomber, me discrĂŠditer professionnellement et ĂŠventuellement avoir accès Ă nos sources, ce qui aurait permis de couper certaines tĂŞtes. Comment se fait-il que vous n’ayez pas un instant pensĂŠ que le Palais allait utiliser cette discussion contre vous ? Si j’Êtais arrivĂŠ avec cet ĂŠtat d’esprit consistant Ă quĂŠmander de l’argent en ĂŠchange de Â? # ^ # % ^ simplement pour avoir la possibilitĂŠ de rencontrer Mounir Madjidi, et croiser des informations, je n’ai pas vu le coup venir. Cette proposition a ĂŠtĂŠ glissĂŠe insidieusement par mon interlocuteur : ÂŤ transaction Âť, ÂŤ abandon Âť, ÂŤ accord ĂŠcrit Âť, ces mots ont ĂŠtĂŠ habilement introduits lors du premier rendez-vous.Tout au long de ces entretiens, votre co-auteure ĂŠtait au courant des termes de ces discussions ? Elle ĂŠtait au courant. Je la tenais informĂŠe de tout, après chaque rencontre. Elle ne peut pas prĂŠtendre [le contraire]‌ La dĂŠfense de Catherine Graciet est de dire que c’est vous qui avez tout organisÊ‌ C’est bien dommage, parce que c’est faux. Je veux bien avoir organisĂŠ des choses. Si j’avais tout organisĂŠ, il faudrait de sa part un total aveuglement – pour ne pas dire plus – pour rĂŠdiger le texte de l’accord et le signer. Et moi, j’aurais ĂŠtĂŠ le meilleur des amis de lui proposer la moitiĂŠ après avoir tout organisĂŠ seul. Pouvez-vous nous en dire plus sur le contenu de ce livre ? Le livre porte Ă la fois sur l’hĂŠritage de Hassan II et les affrontements au sein de la famille royale concernant cet hĂŠritage. Avec de nombreuses pĂŠripĂŠties. Il y avait aussi des choses concernant le train de vie dispendieux – pour ne pas dire plus – de cette famille, avec un certain nombre de dĂŠrives. Ces informations ĂŠtaient de nature Ă faire tomber la monarchie ? Tomber, non. Ebranler, oui. Quand vous ĂŞtes un sujet marocain (Heureusement que vous ne l’êtes pas, vous, M. Laurent !), et que vous dĂŠcouvrez cette rĂŠalitĂŠ sur le roi, sa famille, son entourage, dans un affairisme ambiant, vous ĂŞtes # ÂŒ “ que l’on peut encore avoir envers le monarque. Quand avez-vous commencĂŠ votre enquĂŞte ? On a signĂŠ en janvier [avec les ĂŠditions du X ”

^ � toujours eu l’intention de publier ce livre ?  Quelles seront les consÊquences ?  Nous avions signÊ un contrat avec un Êditeur ! Du # X conversations avec ce personnage qui propose un accord, qui dit qu’il faudrait s’engager à ne plus publier sur le Maroc. Je me dis pourquoi pas. Mais il ne s’agit pas de chantage. Ça n’a jamais existÊ. Chantage ou non, #^ publication de votre enquête ? Oui, bien sÝr. Cette enquête me faisait peur. On se disait  quelles seront les consÊquences ?  La proposition que l’on m’a faite me paraissait être un compromis. Votre co-auteure s’est ralliÊe | } ' • X

~ # " Graciet a tout approuvĂŠ. Avant cette rĂŠunion, nous prĂŠparions les choses ensemble. Donc aller dire aujourd’hui que j’ai tout menĂŠ en solitaire, c’est absurde. Ces informations explosives, vous les avez rĂŠunies ensemble ? Ensemble. Elle en a obtenu certaines, j’en ai obtenu d’autres. Nous avions des sources diffĂŠrentes, que nous avons croisĂŠes. Nous ĂŠtions embarrassants pour le Maroc, et notre livre prĂŠcĂŠdent, Le roi prĂŠdateur, est vraiment restĂŠ en travers de la gorge du roi. L’idĂŠe d’en voir sortir un autre leur ĂŠtait absolument insupportable. Et surtout, ils se demandaient sur quoi nous nous ĂŠtions basĂŠs, sur qui nous nous ĂŠtions appuyĂŠs pour avoir ces renseignements. L’accès aux sources a ĂŠtĂŠ une condition et un moyen de pression constant sur nous. Votre avocat parle d’un zèle disproportionnĂŠ de la justice française dans cette affaire ? Comment l’avez-vous perçu ? ÂŤ J’ai eu l’impression d’être dans une situation Ă la Ben Barka Âť (Pauvre con qui se prend pour un martyr !). J’ai dit aux policiers en arrivant que j’Êtais choquĂŠ que l’appareil policier et judiciaire français soit mobilisĂŠ pareillement pour satisfaire un souverain ĂŠtranger dont on connaĂŽt les pratiques (?). Les enquĂŞteurs m’ont rĂŠpondu : ÂŤ On n’est pas dupe, il y a des marionnettistes au-dessus de nous (et endessous, vous l’oubliez ?), mais nous sommes obligĂŠs de faire notre travailÂť. Ce sont leurs mots (des ÂŤ maux Âť inguĂŠrissables, hĂŠlas !). Quand l’arrestation a eu lieu, la voiture de la police a empruntĂŠ le pĂŠriphĂŠrique et l’on se dirigeait vers Orly. Et lĂ , j’Êtais inquiet, j’ai demandĂŠ oĂš nous allions. J’ai eu l’impression d’être dans une situation Ă la Ben Barka [opposant marocain enlevĂŠ le 29 octobre 1965 Ă Paris et dont le corps n’a jamais ĂŠtĂŠ retrouvĂŠ]. Au fond, le Maroc passe son temps Ă utiliser le territoire français pour ses coups tordus (le chameau ne voir que la bosse des autres et non la sienne !). Autrefois pour y ĂŠliminer physiquement ses opposants, dĂŠsormais pour discrĂŠditer professionnellement ceux qui sont critiques (Mercenaires sans scrupules, oui !) envers le rĂŠgime et ses dĂŠrives. J’ai cru que j’allais ĂŞtre embarquĂŠ dans un avion et me retrouver au Maroc (tu es indĂŠsirable !)... Votre livre d’entretien avec Hassan II, en Š––— Â? Â? $ • # pas. A l’Êpoque j’Êtais ĂŠditeur chez Plon, et j’avais un contrat d’auteur pour ce livre. Je n’ai pas reçu d’argent de Hassan II, c’est lui qui en a reçu (Heureusement ! N’Êtait-ce pas son droit pour travail accompli ?) ! Il a rĂŠclamĂŠ ses droits d’auteur, pour une fondation (Paix Ă ton âme gĂŠnĂŠreuse, Hassan II !), et les a obtenus. Si jamais il y avait eu affairisme de ma part, jamais je n’aurais ĂŠcrit Le roi prĂŠdateur quelques annĂŠes plus tard. ˜[ ™* š ' $ ĂŠchange de la non-publication d’un livre. Avez-vous conscience d’avoir en cela portĂŠ prĂŠjudice Ă l’ensemble de la profession ? ÂŤ C’est une tentation, pas un chantage Âť (Le vol, le viol, la demande de rançon, la corruption, le dĂŠtournement de fonds‌ ne sont-ils pas des crimes inspirĂŠs par la tentation ? Le chantage n’est qu’un moyen parmi d’autres, une arme redoutable !). Non, pas du tout. Je pense que j’ai fait des livres qui ne souffrent pas la moindre critique ĂŠthique et dĂŠontologique. Et lĂ en l’occurrence, il y avait Ă la fois le sujet qui ĂŠtait explosif, il y avait la proposition qui m’a ĂŠtĂŠ faite et la situation dans laquelle j’Êtais. Je me suis dit qu’un livre de plus ou de moins, cela n’enlèverait rien Ă ma satisfaction personnelle. Comme je n’avais pas l’esprit de vindicte, j’ai dit‌ voilĂ . C’est une tentation, pas un chantage. Qu’avez-vous dit ? Je me suis dit après tout, pourquoi pas, passons Ă autre chose. Je veux bien prendre des risques mais j’Êtais vraiment dans un ĂŠtat psychologique oĂš je n’avais pas l’Ênergie nĂŠcessaire pour aller jusqu’au bout. Je vous l’ai dit, ce sujet m’effrayait. Et j’ai d’autres centres d’intĂŠrĂŞt. DĂŠstabiliser un rĂŠgime Ă travers un ouvrage dans un contexte gĂŠopolitique très particulier, cela ne me paraissait pas une bonne idĂŠe. Mon interlocuteur est arrivĂŠ au bon moment. Il a su exploiter cela. Puis il m’a piĂŠgĂŠ (pauvre bougre !). Vous pouvez ne pas le croire, mais c’est lui qui m’a piĂŠgĂŠ. Pour vous, cela ne va pas Ă l’encontre de la dĂŠontologie journalistique ? Ce qui serait allĂŠ Ă l’encontre de la dĂŠontologie, cela aurait ĂŠtĂŠ de dire : j’ai ces ĂŠlĂŠments, et je vais vraiment vous demander de me payer, sinon je les publie et cela sera très douloureux pour vous. Ce qui n’a jamais ĂŠtĂŠ le cas. Cela met-il un terme de votre carrière d’auteur ? Je ne sais pas. J’ai un livre qui sort dans huit jours chez Flammarion sur les pratiques et dĂŠrives du système ÂŒ

# C’est la preuve que je suis encore capable d’en obtenir et d’en publier. Le • ÂŒ } ÂŒ maintenant vraiment partisan de le sortir, et j’en aurais très envie. Pour l’instant, nous ne pouvons pas nous rencontrer avec ma co-auteure, je ne sais pas si elle veut continuer cette collaboration, mais j’ai l’intention de le sortir, bien sĂťr Âť. Pauvre France que j’aime ! Et si, avec ça, ils obtenaient un non-lieu ? Justice, rĂŠveille-toi !

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3861 Oó©dG 1436 Ió©≤dG hP 20 âÑ°ùdG 2015 Èæà°T 05 ≥`aGƒe

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