Le journal de Tanger 08 Décembre 2018

Hebdomadaire multilingue d’informations générales

I.S.S.N.

Dépôt

N° 4031

Samedi 08 Décembre 2018

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Sabbat 30 Kislev 5779

Directeur : AbdelhAk BAKHAT

E-mail : lejournaldetanger@gmail.com direct@lejournaldetanger.com

CGEM - TTA

hoto : h ammouda

Des Chinois attendus à Tanger

Une délégation

d’une cinquantaine d’hommes d’affaires chinois est actuellement en visite au Maroc dans le cadre d’une mission de prospection d’opportunités d’investissement. Après Casablanca et Rabat, les entrepreneurs asiatiques se rendront à Tanger où ils promettent de réaliser des investissements importants.

Ils visiteront notamment les zones industrielles de Tanger et le site du projet de la Cité Mohammed VI Tanger Tech, en cours d’élaboration sur 2.000 hectares pour 1 milliard de dollars.

Ce gigantesque pôle économique capable de générer 100.000 emplois, intéresse particulièrement les Chinois.

« Il offre la possibilité d’exporter dans de nombreux pays sans payer de taxes », a promis, lundi, aux entrepreneurs étrangers le ministre

Moulay Hafid Elalamy qui s’est félicité de la création de 591 entreprises chinoises entre 2014 et 2017, preuve que le partenariat sino-marocain est en pleine évolution.

« Face à ce partage d’engagements entre la Chine

et le Maroc, «nous devons accélérer le champ de notre coopération par le biais de projets tripartites Chine-Maroc-Afrique», explique-t-il, dans un discours qui semble avoir convaincu les opérateurs chinois dont Guo Lixiang, Managing, Director de Tailimel Environmental Protection Technology Co Ltd, une entreprise spécialisée dans le recyclage «vert», qui a annoncé vouloir investir 110 millions de dollars à Tanger. Son compatriote Huang Yang, General Manager de Hangxiao Steel Structure, un géant de l’acier chinois, a également émis le souhait de s’implanter dans la ville du détroit.

Les Chinois veulent no-

tamment franchir la barrière de la langue. Ils se plaignent également du manque d’informations sur les opportunités d’affaires dont regorge le Maroc. Il faut noter, cependant? que l’exemption de visa, instaurée en 2016, a occasionné un boom du tourisme chinois au Maroc. En 2017, le nombre de visiteurs chinois a été estimé à 120.000. Cette année, ce chiffre devrait être doublé, indique-t-on, mais les échanges culturels. en outre, l’absence d’une liaison aérienne directe entre Pékin ou Shangai et Casablanca ne manque pas de limiter les opportunités d’affaires, regrettent les opérateurs Chinois.

Droit de réponse

Nouvelle procédure de demande de visa Schengen pour la France : Les détails

En première page de notre avant-dernière édition, nous avions brièvement signalé les nouvelles mesures prises en matière de demande et de délivrance de visa Schengen par les consulats de France, dans un souci de réduire les délais et limiter le taux de «no show» (“non présentation”).

Cette fois, nous revenons plus en détails sur la question, avec des informations pratiques pour le demandeur de visa qui, désormais, ne devra plus se rendre sur le site de TLS, organisme en charge de collecter les demandes de visas, mais sur la nouvelle plateforme «France VISA.», lancée le 1er décembre 2018.

Un formulaire de demande sera ainsi rempli directement en ligne et imprimé

A la suite de la série d’articles publiés dans nos précédentes éditions sous le titre « Sombre escroquerie immobilière à Tanger- Robert Aknin victime d’une bande organisée », la rédaction de notre hebdomadaire a reçu un « Droit de réponse » que nous nous faisons un devoir de publier intégralement ci-dessous, conformément à la déontologie de la presse.

puis, le demandeur sera redirigé vers le site de TLS pour prendre rendez-vous en ligne. Ensuite, il dispose de trois jours pour se rendre à une agence Wafacash, muni de son numéro de dossier, afin d’y payer les frais de service de TLS, soit 268 dirhams.

La personne concernée aura la possibilité de reporter, une seule fois, son rendez-vous de 48 heures. En cas d’annulation, le montant des frais ne lui sera pas remboursé.

Concernant la personne ayant pris rendez-vous avant le 1er décembre 2018,, la date ne change pas, mais elle doit obligatoirement se rendre sur le site «France Visa» pour y effectuer les modalités d’enregistrement.

« Je tiens à préciser que je n’ai rien à voir dans cette affaire objet du dossier pénal opposant la société Cogima finance LTD représentée par Jaafar et non Robert.

« Deuxièmement, je suis promoteur immobilier de père en fils, propriétaire de plus de 15 sociétés dont je suis administrateur, ou gérant, je suis rentier et non courtier.

« Troisièmement, Robert Aknin cache sa résidence à Tanger et porte le numéro de la CIN pour résident N : K14425 que je passe de mentionner d’autres informations…

« Quatrièmement, pour soi-disant aider Jaafar CH. dans ce procès, il n’hésite pas à produire devant le tribunal de faux documents à savoir :

-Un faux pouvoir, exécuté par un faux notaire avec un faux passeport

-Il égalise un désistement en faveur de Jaafar avec le faux pouvoir et mentionne le faux notaire.

3Quatre jours après il confirme le même désistement cette fois ci avec un autre passeport français qui a expiré depuis cinq mois et qu’il a réimprimé frauduleusement et ceci devant la police judiciaire de Tanger Medina…

« Résultat il produit de faux documents devant les autorités et la justice, et dire qu’il veut « gagner un procès dont il ne fait pas partie »

« Quand a monsieur Kessouh A. il bien produit de faux documents, mais l’affaire devait être suivi par Jaafar et la famille de la Neziere avec une procédure pour inclure les héritiers de courtivrons qui n’auront jamais inscris leurs héritage ou leurs droit sur le TF N : 194/C ».

Signé : Rachid Ben Sabih El Imrany

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Hammouda

Membre de la M

FÉDÉRATION MAROCAINE

Cité Mohammed VI Tanger Tech

La Confédération générale des entreprises du Maroc section Tanger–Tétouan–Al Hoceima (CGEM – TTA) a tenu, dans l’après-midi de jeudi, dans un grand palace de Tanger, son assemblée générale élective dont le principal point de l’ordre du jour était focalisé sur l’élection d’un nouveau bureau pour le mandat des trois prochaines années 2019-2021.

Ainsi, les 600 adhérents à cette association professionnelle régionale, présents ou représentés à l’assemblée, ont eu à départager les candidatures à la présidence et à la vice-présidence déposées par les deux binômes : Adil Rais et Chaîbia Balbzioui Alaoui, d’une part, et Mouatamid Abbad Andaloussi et Mohamed Chaoui, d’autre part.

Les urnes ont donné 431 voix pour le premier binôme et 179 pour le second.

Ainsi, c’est le nouveau président Adil Raïs qui succède, à compter du 1er janvier prochain, au président sortant Kamal Mazari qui a

ACTUALITÉS

Confédération générale des entreprises du Maroc région Tanger-Tétouan-Al Hoceima CGEM - TTA

Adil Raïs et Chaïbia Balbzioui Alaoui élus respectivement à la présidence et à la vice-présidence

accompli avec succès, deux mandats consécutifs.

« C’est finalement la victoire de l’entreprise, de la diversité sectorielle et régionale. C’est aussi la victoire de la femme entrepreneure. La CGEM TTA est sortie la tête haute et plus forte que jamais. Nous allons travailler humblement en ouvrant la porte de notre institution à tout le monde. Notre défi est de faire de notre région un lieu où tout devient possible », nous a déclaré, à chaud, le nouveau président Adil Raïs auquel nous présentons, ainsi qu’à sa coéquipière, Chaïbia Balbzioui Alaoui, nos chaleureuses félicitations pour la confiance placée en eux, et nos sincères vœux de plein succès dans leur noble mission.

les milieux des affaires à Tanger. C’est l’un des dirigeants d’entreprise les plus dynamiques de la région. Mais il doit aussi sa réputation au fait d’être le président depuis plusieurs années, de l’association des propriétaires de la zone industrielle de Tanger (AZIT).

Adil Rais est bien connu dans

C’est en Europe, plus particulièrement en Belgique, qu’Adil Rais a fait ses débuts sur le plan professionnel. Il avait pour mission de réaliser des analyses stratégiques

pour le redressement d’entreprises. Un travail qu’il avait décroché juste après avoir obtenu son bac à Tétouan dans la filière économique et achevé ses études à HEC. De retour au Maroc en 1986, le choc ne manqua pas de se faire sentir, après une longue absence : « On part jeune sans le recul nécessaire pour analyser la complexité d’un pays et l’on revient mieux armé, bien qu’avec des idées décalées par rapport à la réalité locale », avait-t-il déclaré à son retour au pays. C’est dire sa prise de conscience des réalités d’ici et d’ailleurs.

Amateur de sport dès son plus jeune âge, Rais pratique le tennis et le jogging... quand la surcharge de son agenda le lui permet. La nouvelle vice-présidente de la CGEM-TTA, Chaïbia Balbzioui

Alaoui, quant à elle, qui est une talentueuse cheffe d’entreprise est l’une des femmes les plus sollicitées sur le plan régional et national ; elle représente un modèle de réussite qui mérite d’être suivi.

A la fois membre influant à la CGEM et responsable à l’association des Femmes chefs d’entreprise du Maroc (AFEM), elle concilie avec aisance et ferme volonté entre ces deux qualités, en dynamisant une synergie et une collaboration entre les deux organismes de manière à faciliter davantage le développement de l’entreprenariat féminin.

« Les constats sont positifs par rapport aux objectifs atteints sur la région du Nord, que ce soit en matière d’amélioration et de consolidation des compétences managériales, que pour le renforcement du développement personnel des Femmes Cheffes d’entreprises, ainsi qu’en matière de croissance et de création de nouvelles entreprises par des femmes » affirme-t-elle.

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Rubrique culturelle

Hôtellerie

La FNIH et l’AIHT ont organisé à Tanger un séminaire sous le thème :

L’art d’être heureux

par Meryem Cherradi d’Arthur Schopenhauer

Les 50 règles pour être heureux, tirées de l’œuvre posthume inédite de Schopenhauer, sont très typiques de sa philosophie pessimiste : « N’aspire pas au plaisir, mais à l’absence de souffrance », «Attends-toi au pire, et tu t’en trouveras bien quand le malheur arrivera ». Schopenhauer le pessimiste, qui ne croit pas au bonheur, nous invite à la lucidité pour contrer au mieux l’ennui et les désagréments de la vie. On ne peut pas être heureux ! Certes, mais on peut éviter la souffrance, et c’est déjà beaucoup. Un ouvrage superbe sur le bonheur, à contre-courant de nos idées actuelles.

L’auteur nous fait rapidement comprendre qu’il faut tout d’abord être apte au bonheur, le tempérament de l’individu étant primordial quant à ses chances de réussite dans sa quête du bonheur. Dans le cas contraire, tous nos efforts pour atteindre un peu de félicité seront vains. Il nous indique également que la santé est la plus précieuse des trésors et qu’une bonne humeur quotidienne aide aussi énormément.

Les grands ennemis du bonheur de l’homme sont au nombre de deux : la douleur et l’ennui. Or, la nature a également doté la personnalité d’un remède pour se protéger contre chacune de ces deux forces hostiles : contre la douleur (qui est bien plus souvent spirituelle que corporelle) la bonne humeur, et contre l’ennui l’esprit. Voici en vrac, certaines idées intéressantes développées par l’auteur: -- Ne jamais songer à vouloir posséder plus de choses que l’on est capable, -- Prendre le temps de la réflexion avant d’accomplir une action.

-- Toujours imaginer que ça pourrait être pire lorsque survient un désagrément ou un accident.

-- Il ne faut point chercher à tout prix le plaisir et la jouissance mais plutôt éviter de trop fortes souffrances comme le disait si bien Aristote: « Le sage n’aspire pas au plaisir, mais à l’absence de souffrance. »

Je laisse le mot de la fin à Schopenhauer:

« Quiconque passe sa vie sans souffrances excessives, physiques ou psychiques a eu le sort le plus heureux qu’on pouvait trouver ».

Bonne Lecture !

Rejet du budget de la mairie de Tanger

Retour à la case départ pour le conseil communal de la ville de Tanger qui a vu son projet de budget 2019 rejeté par le département de l’Intérieur via la wilaya de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui refuse de le valider pour différents vices dont celui du manque de précisions dans les données.

Cette décision a suscité une grande déception au sein du Conseil, contraignant le maire Mohamed Bachir Abdellaoui et les membres de son conseil de sécher de nouveau sur leur copie pour y apporter les détails exigés, dans un délai de 10 jours.

« Disruption digitale : une dynamique impérative au développement du secteur hôtelier marocain »

Très peu usité dans le langage courant, le mot « Disruption » est décidément à l’ordre du jour en cette saison automnale.

En effet, après les MEDays qui en ont fait un tabac lors de leur toute dernière édition organisée à Tanger, voilà que la Fédération de l’industrie hôtelière (FNIH) se met de la partie pour en faire le principal titre de son séminaire organisé dans notre ville en partenariat avec l’Association de l’industrie hôtelière de Tanger-Assilah (AIHT) présidée par notre concitoyen Mohamed El Bahja, sous le thème : « Disruption digitale : une dynamique impérative au développement du secteur hôtelier marocain ».

Le terme « disruption » venant du latin, signifie : rupture, brisure, cassure. Il s’agit, en fait d’une méthodologie dynamique tournée vers la création. C’est l’idée qui permet de remettre en question les pratiques conventionnelles généralement pratiquées sur un marché, pour aboutir à une «vision», créatrice de produits et de services radicalement innovants.

Voilà donc où veulent en venir les organisateurs du séminaire de Tanger sur l’hôtellerie qui estiment que des nouveautés doivent être

C inéma

adoptées en matière de dynamique de développement du secteur.

C’est vers cette optique qu’ont convergé les différents intervenants au séminaire organisé le 27 novembre écoulé à l’hôtel Farah à Tanger, animé par plusieurs experts marocains et français qui ont mis la lumière sur le rôle du digital pour garantir un meilleur développement du secteur hôtelier, et dont la tâche était de transmettre et faire acquérir aux participants constitués de professionnels, de spécialistes et de chercheurs, les connaissances et les outils nécessaires à la conception d’une stratégie digitale et sa mise en œuvre pour une bonne maîtrise de la gestion du revenu par les techniques du «Yield Management».

« Avec la mise en service, ces dernières années, de nouvelles unités hôtelières classées, réalisées par les grands groupes hôteliers internationaux, dont la célèbre chaîne Hilton, la région dispose actuellement d’une capacité opérationnelle de 23.000 lits», a indiqué le délégué provincial du tourisme à Tanger, Saïd Abassi.

Continuant de prendre le pas sur d’autres destinations touristiques de choix, la région a pu,

P hoto : d R

selon l’intervenant, se distinguer, ces dernières années, par un parc hôtelier en évolution et soumis à un environnement concurrentiel de plus en plus rude.

«C’est pourquoi le marketing digital est devenu effectivement un choix inéluctable dans le développement hôtelier dans la région», estime Abassi, faisant remarquer que la mise en place d’une stratégie de marketing digital efficace permettrait de «conquérir de nouvelles parts de marché et d’améliorer par conséquent la rentabilité du secteur hôtelier».

Pour le directeur par intérim de l’Institut supérieur international de tourisme de Tanger (ISITT), Adnane Afquir, « aujourd’hui les check-in et check-out se font automatiquement. L’essentiel des réservations se fait via des supports digitaux», dira

Afkir, soulignant l’importance de la mise à niveau des formations pour accompagner le changement et la transformation numérique et annonçant que son établissement a introduit dans son cycle de formation, des modules, en relation avec le digital, ce qui présage, dirat-il, des formations spécifiques au digital dans le secteur touristique.

Comme nous l’avons déjà annoncé dans notre avant-précédente édition, le Festival international du film de Marrakech a rendu un vibrant hommage à l’une des figures emblématiques du 7ème art marocain et international, Jillali Ferhati, un Tangérois d’adoption, qui a eu droit, mercredi soir au Palais des Congrès de la cité ocre, à une consécration digne de sa renommée et de sa riche carrière cinématographique de plus de 30 ans, jalonnée de prix et de récompenses prestigieux, aussi bien au Maroc qu’à l’international. Chaleureusement ap -

plaudi et ovationné à son apparition sur scène, le réalisateur marocain doublé de scénariste et d'acteur, s’est vu remettre la fameuse « Etoile d’Or ». S’exprimant à l’occasion, Jilali Ferhati a tenu à remercier le public : « Merci infiniment pour l’amour que vous me portez. Vous savez que je vous aime énormément»,dira-t-il d’une voix émouvante. Qualifiant cette soirée de « mémorable » et de «spéciale », le cinéaste s’est considéré « très honoré » de recevoir un hommage aux côtés de grands noms du cinéma tels Agnès Varda et Robert De Niro.

Chronique

Dans deux jours le Maroc accueille le Sommet mondial sur la migration De pays de transit autrefois, le Maroc est devenu pays d’accueil des migrants

Par le Dr Abdelhak BAKHAT

La conférence internationale sur la migration prévue les 10 et 11 décembre courant à Marrakech dans le but d’adopter le Pacte mondial sur les migrations, constitue un Sommet quasi universel qui va aborder un sujet structurant dans les relations internationales.

Cette conférence parrainée par l’Organisation des Nations unies, qui se veut une étape importante dans le traitement de la question de l’immigration, devrait connaitre la présence de 5.000 à 6000 participants en provenance de 190 pays. Elle devrait permettre d’adopter un document consensuel international fondateur du concept des migrations sûres, ordonnées et régulières.

Letexte du Pacte mondial, qui sera adopté lundi et mardi prochains à Marrakech, sous l’égide de l’Organisation des Nations unies, est le résultat d’une position commune adoptée après un processus de consultations pour définir les chapitres thématiques qui couvrent les différents sujets ayant trait à la migration, à la fois pour les pays d’origine, de transit et de destination sans remettre en cause la souveraineté nationale de chaque pays concerné.

Quoique mondial, donc, ce Pacte n’est pas contraignant ; il vise à réglementer ou déréglementer les migrations, couvrir toutes les dimensions de la migration internationale, promouvoir des migrations sûres, ordonnées et régulières, partant du principe que le phénomène migratoire est considéré comme inéluctable et bénéfique.

Le texte indique ainsi qu’il faut « créer des conditions favorables qui permettent à tous les migrants d’enrichir nos sociétés grâce à leurs capacités humaines, économiques et sociales ». Il souligne le fait que les États doivent porter secours aux migrants empruntant des itinéraires dangereux.

L’autre objectif de ce Pacte est d’éliminer toutes formes de discrimination, condamner et contrer les expressions, actes et manifestations de racisme, de violence, de xénophobie et d’intolérance envers les migrants.

Pour ce faire, les États signataires sont invités à informer et sensibiliser les professionnels des médias sur les questions migratoires et la terminologie adaptée, quitte à priver les réfractaires de subventions ou autres aides matérielles s’ils promeuvent une discrimination à l’égard des migrants.

Le Pacte mondial est donc un instrument important constituant une base pour la gouvernance de la migration et des réfugiés contraints de fuir leurs foyers souvent pour des raisons inhumaines.

Ils seraient au nombre de 68,5 millions, dans le monde. Ils ne franchiront pas tous les frontières des pays occidentaux. La très vaste majorité d’entre eux, soit 85%, trouve refuge dans les pays en développement comme le Li-

Cependant, l’adoption de ce Pacte mondial sur les migrations ne reçoit pas un consensus général, puisqu’à ce jour, une douzaine de pays ayant refusé de le signer ou annulé leur participation au sommet de Marrakech, dont les États-Unis, l’Italie, la Suisse, la Belgique, la Bulgarie, la Pologne, la Roumanie, la Hongrie, la République tchèque, l’Autriche, la Croatie et l’Australie.

Ce retrait, quoique mineur par rapport au grand nombre de signataires potentiels, crée, malgré tout, une vive controverse, ranime les tensions d’une Europe en manque de solidarité et révèle l’ampleur de la fracture au sein de la communauté internationale.

Depuis le discours du Roi Mohammed VI en septembre 2013 pour une nouvelle politique de migration, le royaume a ouvert la voie à une nouvelle ère par le lancement de campagnes de régularisation exceptionnelle de migrants.

ban, le Pakistan, l’Iran, l’Ouganda, le Kenya ou encore la Turquie, mais aussi le Maroc.

La Syrie à elle seule a envoyé sur les chemins de l’exil 6,3 millions de réfugiés, 2,6 millions proviennent de l’Afghanistan, 2,4 millions du Soudan et 44 400 personnes fuient, chaque jour, les guerres et les persécutions dans le monde.

Au Maroc, le nombre de migrants Subsahariens n’a cessé de croître et se compte actuellement par milliers. Depuis le discours du Roi Mohammed VI en septembre 2013 pour une nouvelle politique de migration, le royaume a ouvert la voie à une nouvelle ère par le lancement de campagnes de régularisation exceptionnelle de migrants.

Il est déplorable que certains considèrent l’immigration comme une menace et ne cherchent pas à savoir pourquoi de jeunes Africains traversent-ils, par milliers, au péril de leur vie, des déserts arides et bravent-ils la Méditerranée pour rejoindre l’Europe dans des embarcations de fortune?

Poser la question, c’est y répondre en s’interrogeant sur les causes qui engendrent ces déplacements massifs de populations, telles que le colonialisme occidental qui a déstructuré les économies des pays sources d’immigration et les maintient dans la dépendance; des décideurs

politiques accordant leur soutien aux dictatures en Afrique et au Moyen-Orient ou encore l’insuffisance de développement durable pouvant éviter une crise des réfugiés climatiques.

C’est pour cela que, même si le pacte mondial vient à point nommé, il est possible que des pays ne seraient pas d’accord avec le texte. Et pour le mettre en œuvre, chaque État considérera ses priorités, ses intérêts et son point de vue des choses.

Pour l’exemple, soulignons que le président de la République française, Emmanuel Macron soutient le Pacte, estimant que les solutions qu’il propose vont exactement dans le sens des valeurs et des intérêts de l’Europe.

Cependant , il faut admettre que tous les pays ne vont pas l’adop- ter à Marrakech, comme les ÉtatsUnis, l’Italie, la Suisse, la Belgique, la Bulgarie, la Pologne, la Roumanie, la Hongrie, la République tchèque, l’Autriche, la Croatie et l’Australie qui ont déjà exprimé leur retrait.

Sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis n’ont même pas participé à la négociation de l’accord. Le chancelier d’Autriche, Sebastian Kurz, alors même que le pays a participé à sa négociation, déclare que le pacte réduira la souveraineté de l’Autriche et abolira les différences entre immigration

légale et illégale ainsi que la migration humanitaire.

Le président du gouvernement tchèque, Andrej Babiš, a exprimé des réserves sur le traité et considère comme peu probable le fait que la République tchèque le signe.

Au niveau pratique, il est un peu tôt pour dire quel pourrait être l’impact de ce retrait. Entre temps, il y a tout un processus de communication à dynamiser et à entretenir.

Qu’en est-il du rôle attendu du Maroc ?

Tandis que les nations européennes ont unifié leurs efforts de lutte contre l’immigration clandestine (Tampere en 1999, La Haye en 2004, Stockholm en 2008), les arrivées de migrants clandestins n’ont cessé de croître. C’est alors que l’Union européenne a reconnu que les mesures de dissuasion ne pourraient réussir que si elles étaient mises en place en collaboration avec les pays d’origine et Etats de transit dont le Maroc.

Toutefois, le royaume a toujours joué le jeu sans pour autant en accepter certaines règles. A cet égard, le gouvernement a fait savoir son refus catégorique à ses voisins du Nord d’accueillir des centres de détention de migrants sur son sol tout en précisant qu’il ne peut jouer le rôle du gendarme. Dans le même registre, il faut remarquer que le Maroc ne bénéfi-

cie pas de la même aide accordée à d’autres pays : tandis que la Turquie, par exemple, perçoit 6 milliards d’euros de la part de l’Union Européenne, le Maroc reçoit 50 millions d’euros seulement, mais verra bientôt augmenter ce soutien financier à 140 millions d’euros en 2019.

Incapable d’atteindre l’Europe à la recherche d’une vie meilleure, beaucoup de migrants ont été contraints de s’installer au Maroc, pays de transit autrefois, devenu aujourd’hui pays d’accueil. En effet, selon une étude réalisée par le think-tank marocain OCP Policy Center, sept migrants sur dix originaires de l’Afrique de l’Ouest restent sur le continent.

Du côté des autorités marocaines, le discours sur l’intégration des migrants a remplacé l’approche sécuritaire qui criminalisait l’immigration clandestine. Néanmoins, et vu leur nombre croissant, des tensions commencent à apparaitre au sein de la société marocaine.

L’initiative du royaume visant à lutter contre l’immigration illégale est non seulement différente des politiques des pays européens, mais constitue une approche inédite sur le continent africain.

Par sa politique migratoire volontariste, le Maroc bouscule les idées réductrices que la migration est un problème économique et social en soi, et déploie l’idée que c’est une opportunité qui force l’admiration des acteurs internationaux et régionaux.

A cet égard, le choix du Maroc par les Nations Unies d’accueillir la Conférence mondiale de la Migration en ce mois de décembre 2018 n’est sûrement pas une coïncidence. Cela représente la conviction totale des composantes du système international et régional du caractère sérieux des mesures adoptées par le royaume afin de traiter les questions de migration et d’asile dans la région.

À la lumière de ce choix, le royaume aura l’occasion de présenter, à Marrakech, les résultats de sa stratégie à la communauté internationale dans le cadre de sa co-présidence avec l’Allemagne du Forum international sur la migration et le développement (Global Forum on Migration and Development-GFMD).

Le management et l’audit qualité en débat à l’ENCG de Tanger

L’École nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Tanger a organisé, le 1er décembre, la quatorzième édition de la Journée « Management et audit qualité »..

«La qualité et la finance : Quels sont les bénéfices financiers de la qualité ?» est le thème de cet événement annuel qui a réuni des responsables, des experts, des chercheurs, des cadres financiers et des qualiticiens de différents secteurs afin de partager leurs analyses et retours d’expériences autour de l’importance de la synergie qualité-finance pour l’amélioration de la performance des organismes et le développement de la compétitivité de l’économie nationale.

Cette journée avait pour objectifs de mettre la lumière sur les concepts de la qualité et de la finance selon les normes et référentiels internationaux, aborder la synergie qualité-finance et ses retombées économiques et stratégiques, ainsi que d’étudier les coûts de la qualité dans les organisations.

L’événement avait également pour ambition de rapprocher les étudiants des professionnels afin qu’ils puissent développer leurs connaissances sur les pratiques du management de la qualité et de la finance, ainsi que d’instaurer un climat d’échange et de partage de visions et d’expertises entre les professionnels de la finance et du management de la qualité. Parallèlement, le programme a comporté une table ronde, des stands et deux ateliers s’articulant autour de la thématique de cette rencontre.

S’exprimant à l’ouverture des travaux de cette journée, le Directeur de l’ENCG, Mohammed Ezznati, le président du comité d’organisation, M. Mohamed Amine Mbarki, le chef de département management de l’ENCG, M. Nabil Jedlane, le président du club des financiers du nord, M. Nourredine El Ouajh, et le représentant des étudiants, ont souligné l’importance de cette rencontre qui favorise l’ancrage de l’université dans son environnement. Le président du comité d’organisation, le professeur Mbarki, a particulièrement salué l’implication de l’ensemble des participants et le caractère cosmopolite des intervenants, provenant aussi du monde de l’industrie que des services, secteur privé et public confondu. D’autres témoignages ont été portés sur les avantages financiers du management de la qualité.

La FST de Tanger et Colainord de Tétouan impliquées dans un projet de transport industriel

Le ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable a signé, mercredi à Rabat, une convention-cadre de partenariat portant sur la conception et l’implémentation d’un transport efficace énergétiquement, avec l’Agence allemande de coopération internationale « GIZ », la coopérative laitière du nord « Colainord » et plusieurs établissements d’enseignement supérieur.

Les établissements d’enseignement supérieur signataires de cette convention, à savoir l’école nationale supérieure des Mines de Rabat (ENSMR), l’Institut national des postes et télécommunications (INPT) et la faculté des sciences et techniques de Tanger (FST Tanger), vont apporter leur savoir-faire en matière d’optimisation du poste de production du froid et le stockage frigorifique, en mettant à la disposition du projet l’infrastructure et les compétences humaines et matérielles nécessaires en vue de réaliser les activités y afférentes.

Le projet axé sur l’énergie solaire, l’énergie éolienne, les technologies vertes, l’efficacité énergétique, le stockage d’énergie et les réseaux intelligents, s’étalant sur la période décembre 2018-septembre 2020, consiste à concevoir, développer et mettre en œuvre des solutions innovantes pour une meilleure performance énergétique dans le transport industriel, plus précisément dans le secteur de l’industrie laitière.

Tanger, ville sans bidonville !

19 familles relogées et le dernier bidonville rasé à Mesnana

Undifférend qui opposait, depuis 18 ans, le Haut-commissariat aux Eaux et Forêts à une vingtaine de familles qui occupaient, sans droit ni titre, un terrain relevant du domaine de ce département, et où elles ont édifié des habitations de fortune, formant un bidonville dans la quartier de Mesnana, vient de prendre fin grâce à l’intervention efficace et pragmatique du wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohamed Yacoubi , qui est parvenu à reloger ces familles et à faire libérer le terrain en question.

Le coup de grâce a été donné à cette affaire avec le rasage, jeudi dernier, des baraquements édifiés en ce lieu considéré comme le dernier bidonville de Tanger qui peut s’enorgueillir, finalement et judicieusement, d’être une ville sans bidonville.

Il faut souligner que des efforts sont déployés depuis plusieurs années pour faire aboutir le programme national «Villes sans bidonvilles » lancé en 2004.

A l’instar des autres cités marocaines, Tanger dont la croissance urbaine fulgurante a vu naître pendant longtemps des bidonvilles et des quartiers d’habitat précaire, et qui abrite aujourd’hui plus d’un million d’habitants et connaît un taux d’urbanisation supérieur à 80% a enregistré des opérations progressives de suppression d’habitat précaire et anarchique

Signalons que le ministère de

l’Habitat et de la Politique de la ville en partenariat avec «ONU Femmes» avait lancé une enquête nationale pour évaluer l’impact du programme « Villes sans bidonvilles » sur les conditions de vie de ménages. Les résultats démontrent qu’il y a une amélioration nette des conditions d’habitation des ménages bénéficiaires et que 82% des ménages habitant des « baraques » ont acquis un logement décent.

Assainissement de l’Environnement :

30 millions de dirhams pour stériliser les chiens de rues

Le «Sanctuaire de la Faune de Tanger», créé par Salima Kadaoui, a procédé à la stérilité de quelque 3000 chiens qui se distinguent par un badge jaune, 300 chats et à la vaccination de 5000 animaux contre la rage.

Le Ministère de l’Intérieur semble aussi s’orienter vers cette procédure puisque, réagissant aux critiques concernant l’abattage des chiens de rue en utilisant des méthodes barbares, en les tuant à l’aide de fusils ou de les empoisonner, ce département a annoncé qu’il procéderait désormais à les stériliser.

Nous ne pouvons qu’encourager toutes ces initiatives et féliciter le ministère de l’Intérieur pour

cette démarche afin de sensibiliser la population.

Cherradi Meryem

Séminaire à Tanger sur le thème

« Innovation sociale dans la formation professionnelle : exemples d’approches et de pratiques inclusives »

Le projet « Kafaat Liljamia », financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le British Council et l’Agence Espagnole de Coopération Internationale (AECID(, organise le 11 décembre courant à Tanger un séminaire ayant pour thème « Innovation Sociale dans la Formation Professionnelle : Exemples d’approches et de pratiques inclusives ».

L’innovation sociale, thème de ce séminaire, consiste à faire preuve d’inventivité afin d’apporter une réponse nouvelle à des problèmes d’ordre économique et social encore non satisfaits, que ce soit par le marché ou par l’Etat. Le secteur de la formation professionnelle est plus que jamais confronté à ce besoin d’innovation pour mieux répondre aux attentes des populations exclues de l’emploi et en situation de vulnérabilité.

En écho à cette préoccupation, Stephan Veran, Chef du projet Kafaat Liljamia indique que « Le séminaire a pour but de mettre en avant des expériences, des projets nationaux ou internationaux (Royaume-Uni, Espagne, Finlande…) mais aussi marocains ayant intégré une démarche d’innovation sociale dans le domaine de la Formation Professionnelle, avec pour toile de fond la question suivante : comment aborder concrètement la formation et l’acquisition de compétences techniques et comportementales de

façon nouvelle, afin de leur faire jouer pleinement leur rôle d’outil pour l’emploi et afin de faciliter l’inclusion des populations les plus vulnérables ? ». Comme le souligne Stéphan Véran : « le secteur de la formation technique et professionnelle connaît depuis une dizaine d’année des bouleversements profonds dans la droite ligne du développement du numérique et des attentes sociales. Au lieu d’envoyer les personnes en formation, c’est désormais la formation qui doit et qui a les moyens de venir à eux ». S’atteler à l’ensemble des points qui rendent difficile le rapprochement des populations de la formation professionnelle, nécessite d’envisager des partenariats d’un nouvel ordre entre acteurs institutionnels, structures éducatives, entreprises et société civile.

FAITS DIVERS

Escroquerie

Des « Samawis » sous les verrous

La brigade de police judiciaire relevant de la préfecture de police de Tanger a procédé, récemment, à l’interpellation de deux individus procédant de la méthode « Samawi » pour décontenancer leurs victimes et les déposséder de leurs biens.

C’est ainsi qu’une femme qui a fait les frais de cette procédure machiavélique s’est vue dépossédée de son téléphone portable et d’une somme d’argent qu’elle aurait remis de son plein gré à ces deux voleurs l’ayant bernée et mise en confiance par de belles paroles.

Une fois qu’elle a repris conscience, la femme en question a déposé plainte auprès de la police qui a aussitôt ouvert une enquête ayant abouti à la récupération du téléphone volé auprès d’un receleur à Tanger.

Ensuite, l’arrestation des deux voleurs, O.M, 25 ans, et Ch. A, 54 ans, a révélé qu’il s’agissait d’habitués de ce genre d’escroquerie, non seulement à Tanger, mais aussi à Fès et Meknès.

Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue aux fins d’être traduits en justice.

Faux taxi et faux driver

Une brigade relevant du deuxième arrondissement de police de Tanger, en collaboration avec la police de la circulation, a procédé à l’arrestation d’un individu transportant des passagers à bord d’un petit taxi.

Il s’avèrera que ce chauffeur ne possédait ni permis de confiance exigé des conducteurs de taxi, ni autorisation d’exploiter en taxi son véhicule qu’il avait tout simplement fait peindre à la couleur bleue rayée de jaune des petits taxis de Tanger, ni de police d’assurance en cours de validité, ni de visite technique du véhicule, ni de carte grise en règle. Le faux taxi-driver en question a été placé en garde à vue pour être traduit en justice.

Arrestation d’un agresseur d’écoliers

Une brigade de police chargée de la protection des établissements scolaires a interpellé, récemment, à l’entrée d’un lycée à Tanger, un adolescent, A.J, 17 ans, qui était sous l’effet de la drogue et muni d’une arme blanche.

Il s’agit d’un jeune délinquant, connu pour son côté agressif envers des écoliers et des adultes, ayant fait l’objet de plusieurs plaintes et qui était donc recherché.

Le mineur a été placé en garde à vue pour être déféré devant le juge.

Plage de Sloukia : Sauvetage miraculeux d’un pêcheur

Un membre de la Protection civile de Tanger a fait montre d’un grand courage qui force l’admiration, en procédant, au risque de sa vie, au sauvetage d’une mort certaine d’un pêcheur qui n’était pas loin de se noyer en mer.

L’histoire est arrivée lorsque le service de permanence de la Protection civile de la ville du détroit a reçu, dans la soirée de mardi, un appel signalant un homme en détresse, luttant contre de grosses vagues au large de la plage de Sloukia. Au moment où les secours sont arrivés sur les lieux, un homme était effectivement en train de lutter contre des vagues géantes. Aussitôt, un élément de la Protection civile s’est jeté à l’eau pour lui porter secours. Il y parviendra au prix d’un immense effort qui a permis aux deux hommes d’échapper au danger et regagner le bord. Ainsi, le rescapé, un pêcheur de 62 ans, a été sauvé grâce à l’abnégation du brave sapeur-pompier dont le geste humain a été très apprécié à sa juste valeur.

Port Tanger Med

Saisie de 114000 euros non déclarés

Une opération de contrôle effectuée, lundi, par des douaniers en fonction au poste frontière du port Tanger Med a donné lieu à la saisie de 33.550 euros que deux passagers s’embarquant pour le port espagnol d’Agésiras, dissimulaient dans leurs bagages dans l’intention de sortir ces devises du Maroc sans l’autorisation réglementaire de l’Office de changes.

La veille, dimanche, c’est la somme totale de 80.850 euros qui a été saisie dans trois opérations distinctes, chez des voyageurs en provenance de France et d’Espagne, qui tentaient également de faire rentrer ces devises au Maroc sans déclaration à la douane.

Bab Sebta

Les autorités espagnoles durcissent les contrôles

Une tension inhabituelle régnait, mardi, au poste-frontière de Sab Sebta où la police des frontières interdisait le passage à environ 3.000 personnes désirant accéder à l’enclave.

Selon les médias du préside occupé, cette mesure visait à filtrer l’identité des personnes en provenance du Maroc, désirant accéder à Sebta.

Seules celles disposant d’un titre de résidence, d’un visa régulier ou d’un laisser-passer indiquant la condition de travailleur transfrontalier ont été autorisées à pénétrer au préside.

Ce durcissement des conditions d’accès vise à rediriger les porteurs de fardeaux de textiles vers le poste-frontières Tarajal II, afin de réduire la pression sur Tarajal I.

Furieux, les “refoulés”, concentrés dans la partie marocaine de la frontière ont laissé leur libre cours à leur mécontentement.

Le criminel «Assassino» pris au piège

Une brigade relevant du deuxième arrondissement de police de Tanger a posé dernièrement une souricière qui a permis de faire prendre en flagrant délit, le malfaiteur répondant aux initiales de A.M et au surnom de « Assassino », 21 ans, ayant des antécédents judiciaires en matière d’agressions et vols à main armée, perpétrés notamment à des heures tardives dans la zone de « Garage Zariah » au fond du quartier M’Sallah.

Le jeune criminel a été placé en garde à vue afin d’être déféré devant le juge. vvvvvvvvv

625 candidats subsahariens à l’émigration clandestine secourus en 3 jours

Des opérations menées par la Marine royale, entre le 4 et le 6 décembre courant dans le détroit de Gibraltar ont permis de sauver 181 candaidats à l’émigration clandestine d’origine subsaharienne qui tentaient de regagner le sud de l’Espagne à bord de 8 embarcations pneumatiques en difficultés avec les hautes vagues marines et dont deux ont coulé au fond du détroit.

Pour leur part, des unités de la Marine espagnole ont secouru, dans la même période et les mêmes conditions, , 444 candidats à l’émigration clandestine, également d’origine

rienne.

Rubrique

« LE TANGERIEN… ET…LES AUTRES…TERRIENS »

Echange de lettres confidentielles entre Tangériens d’ici et d’ailleurs

4ème partie

« Ce qui est grave dans un mariage, c’est quand l’un aime et l’autre pas, mais s’ils ne s’aiment ni l’un, ni l’autre, ils peuvent être très heureux »

Réponse à la lettre envoyée par ma cousine Batoul qui réside en France :

Très chère cousine Batoul, Malgré la distance qui nous sépare, je te répète encore une fois que je passe des nuits et des nuits à penser à toi et à ton fils Hmido, à tel point que des fois, je me sens complètement sonné … j’ai même des visions car il m’arrive de m’imaginer en train de partager votre quotidien, de bavarder en tête-à tête avec vous comme si vous étiez tout prés de moi.

Cousine Batoul, avant d’oublier , je dois te dire qu’il n’est pas nécessaire que tu viennes ; ne te fais pas de soucis, il n’ya rien de grave, je t’expliquerai plus tard.

Pour être honnête avec toi, je vais te raconter de fond en comble, l’essentiel en ce qui concerne les Boufnatez, les parents de chahinez , comme si tu étais présente à mes cotés !

Batoul ; étant donné que je ne pourrais jamais te mentir, je me fais un devoir de t’informer que depuis plus d’une semaine, je suis en contact régulier avec chahinez pour qui j’ai beaucoup d’affection.

Je suis très content car c’est grâce à elle que j’avais eu l’immense privilége de connaitre longuement madame Bahia , sa maman ainsi que Si Miloud son papa, avec lequel j’ai bien discuté homme à homme.

J’avais tenu à tout prix faire la connaissance des Boufnatez, j’avais un besoin pressant de les contacter séparément craignant qu’il y ait un accrochage entre eux.

Pour moi, c’était une nécessité absolue d’établir la véritable version de leurs intentions respectives afin de saisir les mesures de gravité de leur vrai problème…

Je n’avais pas fini de me poser des tas de questions puis finalement je m’étais dit en moi-même qu’il fallait d’une manière ou d’une autre les réunir autour de la table pour dialoguer sereinement et de trouver la voie de la réconciliation … mais malheureusement , ma chère cousine , je n’avais pas pu réussir à les convaincre , la brouille entre eux, n’étant pas encore retombée, ils avaient refusé poliment de se rencontrer.

J’étais gêné mais je n’avais pas voulu trop insister quoique j’étais désireux de vouloir savoir l’origine de leur querelle !

C’est encore grâce à l’aveu de chahinez que j’avais appris que son père Miloud, chef ou patron de je ne sais quelle entreprise privée avait embauchée récemment une salariée à plein temps ( ?!) qu’il résumerait sans qu’elle ne travaille, en la laissant faire tout ce qu’elle voulait. Le cœur de son papa avait chaviré le jour où cette soi-disant employée s’était présentée devant lui, habillée en djellaba transparente !!!!

C’est justement avec cette jeune femme que Miloud s’était remarié en secret (il parait que cette « nouvelle seconde épouse intermittente » mène Monsieur Miloud Boufnatez par le bout du nez .

Chahinez m’avait demandé comment est-il possible avec la nouvelle loi très claire sur le mariage que son père s’était –il remarié avec une seconde femme sans le consentement de sa maman, ce qui est illégal ! je lui ai répondu que son papa avait du sûrement soudoyer largement quelqu’un ; cet effet de mode est une pratique de plus en plus courante ici, où, avec un bon bakhchich tout s’achète , On n’a rien sans rien, dit-on. Chahinez ajouta qu’elle s’était toujours maintenue à l’écart des problèmes familiaux. Attristée elle avait cessé de s’alimenter pendant quelques jours, une fois que le plus dur était passé pour sa mère et pour elle et que la vie avait repris normalement son cours ; si Miloud , s’est éclipsé !!

Chère cousine Batoul, il est légitime de se poser la question de savoir pourquoi l’être humain est-il foncièrement ingrat ?.

(A suivre)

Signé : OM-ART

Aéroport de Tanger : trafic en hausse

Le trafic des passagers a enregistré une hausse de 2,45% à l’aéroport international Ibn Battouta au cours des dix premiers mois de l’année en cours, par rapport à la même période de 2017, selon les statistiques mensuelles de l’Office national des aéroports (ONDA).

Les chiffres de l’ONDA montrent que le nombre des passagers ayant transité par l’aéroport tangérois pendant la période considérée est de 948 228, contre 925 550 l’année dernière.

Avec ce trafic, l’aéroport international de Tanger maintient sa 5ème position à l’échelle nationale, après les aéroports Mohammed V de Casablanca, Marrakech-Ménara, Agadir Al Massira et Fès-Saiss, s’en accaparent 5,04% du total du mouvement du trafic aérien commercial au Maroc, précise-t-on.

Annonces Légales et Administratives

MAJI-NORD CONSEIL SARL

COMPTABILITE - CONSEIL JURIDIQUE ET FISCALE - CONSTITUTION DES SOCIETES

RUE MARRAKECH RES. NAJD 4éme

APPT. 36 – TANGER

Société CREATIVE CASBAH SARL.

RUE MARRAKECH, RESIDENCE NAJD, 4ème ETAGE, APPT. 36, TANGER. Constitution d’une Société à Responsabilité Limitée.

Aux Termes d’un acte sous seing privé en date du 23/11/2018 et y enregistré à Tanger le 26/11/2018. Sous les références : RE 2018-40675. Il a été établi les statuts d’une société à responsabilité limitée à associées uniques dont les caractéristiques sont les suivantes.

Dénomination sociale : La société prend la Dénomination de : CREATIVE CASBAH S.A.R.L.

• Objet : Cette société a pour objet tant au Maroc qu’à l’étranger soit pour son compte soit pour le compte des tiers : Toutes activités d’agence de Communication, activité de conseil en communication et marketing au moyen de tous supports notamment par internet et tout média interactif. Toute activité d’agence de publicité, notamment la conception et réalisation de campagnes publicitaires, promotions de ventes et publicité sur lieu de vente, sur internet et réseaux sociaux. Toute activité de création graphique, de visuels, création sonore, musicale, audiovisuelle et de production de clip audio et de films vidéo et 3D. Le management et coaching social média. L’activité de community management, de création, gestion et animation des réseaux sociaux, La création et conseil de l’idée de base d’une publicité, rédaction de slogans, conception des publicités, illustrations, affiches, rédaction du scénario des films publicitaires, la diffusion dans les médias. Toute activité de relations presse et relations publiques. La publicité et le conseil en communication. Le marketing. La licence de technologies liées au marketing et à la fidélisation des clients ; le développement de technologies de la communication. La création, la gestion et le développement de sites internet. La gestion d’activités commerciales, publicitaires et de marketing sur Internet. La rédaction de contenu pour sites internetLa gestion de serveurs. Le conseil en systèmes et logiciels informatiques. Le data science ou analyse des résultats web/ portable, entre autres, ainsi que toute activité liée à la technologie et à la prestation des services en rapport avec Internet. La vente de données à travers les réseaux de données sur des réseaux de télécommunications, portables et autres dispositifs électroniques de contenus multimédias. La gestion, le développement et la commercialisation de software et de technologies de l’information et de la communication. La formation et la création dans les domaines du marketing et de la communication écrite et visuelle. L’importation et l’exportation et l’achat et vente, la représentation, le commissionnement, et le courtage de tous services ayant relation avec les medias, le Web et de toutes productions audiovisuelles, audio, graphiques. La réalisation des activités qui sont propres aux Réseaux Publicitaires, aux Agences de Publicité, aux Intermédiaires et prestataires de services de Publicité Numérique. À cet effet, elle peut effectuer toute activité et toute opération, signer tout contrat et, en général, adopter toute mesure visant, directement ou indirectement, ou jugée pertinente, pour la réalisation de l’objet social ci-dessus. La réalisation d’activités de prestation de services publicitaires, de représentation et d’exploitation publicitaire, de publicité web, de vente publicitaire, de marketing online, de performance marketing, de marketing d’affiliation, de mail marketing et de commerce électronique, y compris toute activité de la publicité sur support télématique, et toute technologie pour sa promotion ou son développement. La prestation, l’intermédiation et la commercialisation, directe ou indirecte, de services d’information, de commerce électronique. La commercialisation de produits et de prestations de services dans le secteur de l’informatique, la télématique, les télécommunications et Internet. La segmentation, le profilage des usagers à des fins publicitaires ou promotionnelles. La prestation de services dans les domaines de télécommunications, de l’internet et des services à la clientèle aussi bien à l’export que le marché marocain et international. Service client, Centre de contacts (CRC) consistant en, et sans que cela soit limitatif, Help Desk, Assistance, Conseilleur, Technique, Gestion de Back Office. L’évaluation de la qualité service donnée au client et / ou au citoyen. La réception d’appels téléphoniques de différente clientèle. Le contact des clients pour introduire des produits et services. La télésurveillance à distance d’établissements variés et l’intervention avec les services

concernés. La représentation de labels ou d’évènements étrangers au Maroc : la mise en relation des opérateurs économiques nationaux et internationaux, telle que les centrales d’achats et les centrales de vente. Le Conseil, l’étude ; coaching, la formation continue pour les entreprises, et la gestion de la relation client (CRC). L’achat, la vente, l’importation, l’exportation, la confection, la mise en place, la gestion, l’exploitation, l’archivage, la distribution, la location, la licence de toutes prestations, de logiciel et toutes autres formes de données numérisées et multimédia sur tout support informatique ou électronique, et de toute installation de réseaux informatique de banque de données, de services dans le domaine des télécommunications, de l’internet et des services à valeur ajoutée.. Siège Social : Le siège social de la société est fixé à : RUE MARRAKECH, RESIDENCE NAJD, 4EME ETAGE, APPT. 36. TANGER. Durée : La durée de la société est fixée à quatre vingt dix neuf (99) années à dater du jour de sa constitution définitive. Capital Social : Le capital social est fixé à la somme de DIX MILLES DIRHAMS (10.000,- DHS), divisé en Cent (100) Parts sociales de Cent (100,- DH) DIRHAMS chacune, numérotées de 001 à 100 et attribuées ainsi qu’il suit : Mme. ZAINAB

ABOUSSALAMA : 50 Parts Numérotés de 001 à 050 Parts Sociales.

Mme. NOURIA SOUSSI : 50 Parts Numérotés de 051 à 100 Parts Sociales.

Gérance: La société est cogérée par La société est gérée par Son Gérant unique non associé à savoir : La société est gérée par M. AMAR IALLOUCHAN, né à AL HOCEIMA en 1943. Titulaire de la CIN N° R7856 et demeurant en France. La nomination par les présents statuts est d’une durée indéterminée.

Signature : La société est valablement engagée pour tous les actes et documents la concernant par la seule signature de gérant unique non associé, à savoir : M. AMAR IALLOUCHAN, né à AL HOCEIMA en 1943. Titulaire de la CIN N° R7856 et demeurant en France.

Année sociale : Du 1er Janvier au 31 Décembre.

Bénéfice : Sur la totalité des bénéfices, il est préféré que 5% soit destinée pour le fond de la réserve légale, le solde est déterminé par l’assemblée générale. II/ Le dépôt légal a été effectué au tribunal de commerce de Tanger le 06/12/2018 sous N° 219436 dont le Numéro de registre de commerce est 93627.

Pour Extrait et Mention MAJI-NORD CONSEIL

COFIDET SARL

CONSEIL ET FINANCE DE DETROIT AVENUE MOULAY ISMAIL

RESIDENCE OUSSAMA N°9 -TANGER

RIA MILK SARL AU

Modification Statutaires

Du procès verbal de la décision extraordinaire d’associé unique de la société dite RIA MILK S.A.R.L AU, société à responsabilité limitée au capital de 10.000,00 Dirhams; et dont le siège social est à Tanger, RDC DU 14 IMMB LBAHYA RUE ABOU AL HASSAN GHADILI, tenue le 05/11/2018, il a été décidé ce qui suit:

- L’augmentation du capital social de Dix Mille (10.000,-) Dirhams à Deux Millions (2.000.000,-) Dirhams, Soit une augmentation de Un Million et Neuf Cent Quatre Vingt Dix (1.990.000,-) Dirhams par l’émission de Dix Neuf Mille et Neuf Cent (19.900) parts sociales nouvelles de valeur nominale de Cent (100,-) Dirhams chacune, souscrites et libérées entièrement à la souscription par compensation avec des créances liquides et exigibles sur la société.

- En conséquence, L’associé unique décide la modification des articles ci-après, qui deviennent libellés comme suit :

ARTICLE 6 : APPORTS

Le soussigné, STE LE PRALIN SARL, a fait apport à la société la somme de Deux millions (2.000.000,-) Dirhams.

ARTICLE 7 : CAPITAL SOCIAL

Le capital social fixé à la somme de Deux millions (2.000.000,-) Dirhams, est divisé en Vingt Mille (20.000) parts sociales de valeur nominale de Cent (100,-) Dirhams chacune; toutes entièrement libérées et attribuées totalement à la société LE PRA-

LIN SARL Le dépôt légal a été effectué au secrétariat greffe du tribunal de commerce de Tanger, le 30/11/2018 Sous le numéro 7748.

COFIDET SARL

CONSEIL ET FINANCE DE DETROIT

AVENUE MOULAY ISMAIL

RESIDENCE OUSSAMA N°9

-TANGER

YASSISMATEX SARL

Modification Statutaires

Du procès verbal de la décision extraor-

dinaire des associés de la société dite

YASSISMATEX S.A.R.L, société à responsabilité limitée au capital de 10.000,00 Dirhams; et dont le siège social est à Tanger, Lot. Banque Populaire MOSQUEE DU Quartier, Tenue le 03/10/2018, ils ont été décidés :

1. Approuver et accepter sans réserve la cession des Trente (30) parts sociales, consentie par Mr. RIFFI ACHARRKI, au Profit de Mr. TAHERI YASSIN.

2. La mise à jour des statuts. Le dépôt légal a été effectué au secrétariat greffe du tribunal de commerce de Tanger, le 30/11/2018 Sous le numéro 7749

COFIDET SARL

CONSEIL ET FINANCE DE DETROIT

AVENUE MOULAY ISMAIL

RESIDENCE OUSSAMA N°9

-TANGER

YASSISMATEX SARL

Modification Statutaires

Du procès verbal de la décision extraordinaire des associés de la société dite YASSISMATEX S.A.R.L, société à responsabilité limitée au capital de 10.000,00 Dirhams; et dont le siège social est à Tanger, Lot. Banque Populaire MOSQUEE DU Quartier, Tenue le 19/11/2018, ils ont été décidés :

1. Approuver et accepter sans réserve la cession des Vingt (20) parts sociales, consentie par Mr. TAHERI YASSIN, au Profit de Mr. MUSTAPHA EL GHAZOUANI GHAILAN.

2. La mise à jour des statuts. Le dépôt légal a été effectué au secrétariat greffe du tribunal de commerce de Tanger, le 05/12/2018 Sous le numéro 7871.

« Société ACL TRANS s.a.r.l.AU»

Modifications Statutaires I – Du Procès verbal de la décision Extraordinaire de l’Associé unique de la société dite : «Société ACL TRANS s.a.r.l.AU», société à responsabilité limitée d’associé unique, au capital de 100.000,00 Dirhams, dont le siège social est à Av. youssef ibn tachafine Imm. Almanara 90, 5°étage n°79 – Tanger; tenue le 27/11/2018, il a été décidé ce qui suit :

1/ l’Acceptation de la démission de Mr. KHATTABI ABDELHAMIDE de ses fonction de gérant unique de la société et la nomination de Mr. MOUBAREK HAMZA en qualité de gérant unique de la société pour une durée indéterminée; Ainsi la société sera valablement engagée pour tous les actes la concernant par la seule signature de ce dernier.

II – Le dépôt légal a été effectué au Greffe du Tribunal de Commerce de Tanger le : 07/12/2018.

Pour Extrait et mention Mr. MOUBAREK HAMZA STRA2C, sarl CABINET DE COMPTABILITE ET CONSEIL stra2c@yahoo.fr /0669 048 924 CONSTITUTION D’UNE SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE

EL MUCHO TRANS, SARL AU 35, Av Mansour Dahbi Entre Sol n° 20 Tanger Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 03 Septembre 2018, il a été établi les statuts d’une société à responsabilité limitée ayant les caractéristique suivantes : Dénomination :

EL MUCHO TRANS, SARL AU Objet : La société à pour objet tant au Maroc qu’à l’étranger :

- Transport national et international de Marchandises

- Import - export et divers - Enfin toutes opération immobilières, touristique, commerciales, industrielles, financières et immobilières se rattachant à l’un quelconque des objets précités ou à tous objets similaires ou connexes et susceptibles de favorisé son essor et son développement ; La Durée : 99 ans à compte de sa date de constitution.

Capital social : Le capital de la société est fixé à la somme de Dix mille Dirhams soit (100.000,00 Dh) divisée en 1000 parts social d’une valeur nominal de dix dirhams (100 dh) chacune est appartenant l’associée unique: Mr. TOUZANI ABDETAOUAB : 100 Part Gérance : Mr. TOUZANI ABDETAOUAB est désigné gérant de la société pour une durée illimitée.

Siège sociale : est fixé à 35, Av Mansour Dahbi entre sol n° 20. 90000 Tanger. Dépôt Légale : Le dépôt légal à été effectué CRI de Tanger et enregistrer au tribunal de commerce de Tanger le 04/12/2018 sous le n° 93533 au registre analytique.

Mme HBIKA Rachida

L ' I N F O EN V R A C

Prix du carburant :

On ne discute pas le même langage

Le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Lahcen Daoudi, s’est réuni dernièrement avec les membres du Groupement des pétroliers marocains (GPM) afin de discuter de la problématique du secteur.

Cette rencontre a notamment porté sur la politique des prix et leur évolution ainsi que sur la libéralisation du secteur.

Les opérateurs ont ainsi souhaité que le secteur soit traité au même titre que les autres secteurs libéralisés et ce, pour mettre fin à toute polémique ou débat politique autour de ce produit. Ils affirment avoir des formules de calcul qu’elles pratiquent et souhaiteraient qu’on les laisse travailler dans un cadre cohérent (sic).

Il semblerait, apparemment, que les deux parties ne discutent pas le même langage ? C’est pour cela qu’elles se sont donné rendez-vous prochainement en comité restreint pour discuter des modalités relatives au suivi des évolutions des cours et étudier ensemble le comportement du marché pour informer les consommateurs suffisamment tôt.

Le GPM confirme par ailleurs la tendance baissière observée depuis le début du mois de novembre au niveau du réseau des stationsservice. Le trend se poursuit toujours.

RNI vs PJD

Tambours de guerre

C’est la guerre entre les deux grands alliés de la majorité, le rassemblement national des indépendants (RNI) de Aziz Akhannouch et le parti de la justice et du développement (PJD) de Saâdeddine El Othmani.

Cela s’est, de nouveau ressenti dans la récente réponse au patron de la jeunesse du parti islamiste qui s’en est pris au président du RNI, provoquant ainsi une réaction immédiate de dirigeants du parti de la Colombe qui lui ont rendre la pareille, accusant, ouvertement, le PJD d’user de chantage envers l’Etat pour rester au pouvoir depuis 2011.

«Nous n’avons de leçon à recevoir de personne. Nous avons changé de président quatre fois en dix ans et défions les autres partis de faire de même. Nous avons organisé (au sein du parti) des élections démocratiques et nous n’avons jamais connu de scission», ont notamment déclaré les dirigeants du RNI.

Cela n’ayant pas suffi, les amis d’Akhannouch se sont encore manifestés lors d’une rencontre organisée par la jeunesse de leur parti sur le thème du «renouvellement des élites» et du «nouveau modèle de développement», pour enfoncer le clou davantage : « L’action politique, ont-ils noté, a toujours été l’apanage de politiciens de carrière et de profils venant de l’université, alors que les acteurs et les élites économiques en ont été longtemps écartés !», allusion faite, évidemment aux adhérents du PJD, affirmant à leur égard que « s’ils ont pu être, aujourd’hui, rétablis dans leur droit d’accéder à la gestion politique, c’est essentiellement grâce aux nominations décidées par le Souverain ».

Poussant le bouchon plus loin, un député et directeur central du parti, a encore sévèrement accusé le PJD d’user de manière quotidienne de chantage envers l’Etat pour rester au pouvoir, tout comme il l’a d’ailleurs fait pour y accéder en 2011. L’intervenant a conclu en martelant que «le RNI n’a jamais été lié à une idéologie ou à des orientations étrangères».

Dans la même foulée, le ministre Rachid Talbi Alami estime que «les attaques du PJD qui visent le président du RNI visent sa personne et non pas ses idées». Alami ajoute : « Nous sommes prêts pour un débat d’idées avec vous, mais nous

n’allons certainement pas vous permettre d’asseoir votre hégémonie sur la scène politique».

Ne s’arrêtant pas là, Talbi Alami a tenu à rappeler que «le RNI a exercé le pouvoir pendant longtemps, et contrairement aux autres partis, il n’a pas subi son usure. Il est encore en bonne forme». Expliquant que la raison est que le parti renouvelle continuellement et d’une manière fluide ses élites. «Je reconnais, toutefois, qu’aujourd’hui, il ne suffit pas seulement de changer les élites, mais d’instaurer une véritable alternance au pouvoir pour redonner confiance dans la politique » a conclu Alami.

Par ailleurs, le RNI aurait également été critiqué par le PPS, l’USFP et l’Istiqlal pour avoir eu l’intention de distribuer des aides aux personnes nécessiteuses dans la région d’Al Hoceima. Le parti est ainsi accusé de vouloir profiter de la situation actuelle dans cette région pour glaner des voix électorales.

Signe d’apaisement entre l’Arabie Saoudite et le Qatar ?

L’émir du Qatar, Tamim Bin Hamad Al Thani, a reçu une invitation du Roi Salman d’Arabie Saoudite à participer à un sommet du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) le 9 décembre courant, a annoncé mardi l’agence de presse « Qatar News Agency ». L’émirat n’a pas encore confirmé sa présence ni le niveau de représentation qu’il enverrait en cas de réponse positive.

Cette invitation assez surprenante est le premier pas du Royaume wahhabite depuis le 5 juin 2017, date à laquelle ce dernier a rompu ses relations diplomatiques avec le Qatar et fermé ses frontières avec l’émirat accusé de « soutenir le terrorisme» sur la base de suspicions de liens avec Al-Qaïda, l’État islamique et la confrérie des Frères musulmans classée comme terroriste par l’Arabie Saoudite.

Ces allégations ont étéréfutées par Doha qui a accusé en retour ses adversaires de chercher à mettre sa politique étrangère sous tutelle, voire à provoquer un changement de régime.

Autre point de discorde, et non des moindres, entre les deux pays, est la proximité supposée du Qatar avec l’Iran, grand rival chiite de l’Arabie Saoudite sunnite. Des présumés liens qui ont d’ailleurs amplifié la crise et conduit à l’isolement diplomatique et économique de l’émirat. Un embargo a alors été imposé par l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, Bahreïn et l’Égypte.

Suite à cette rupture, la police saoudienne avait lancé, en septembre 2017, en Arabie Saoudite, une vague d’arrestations de politiques, intellectuels, universitaires, chercheurs ou écrivains pour : « le silence sur le Qatar » et la « non-participation à la campagne médiatique contre le Qatar ».

Plus récemment, en juin 2018, l’Arabie Saoudite a menacé le Qatar d’une « action militaire » si celui-ci acquiert le système de défense antiaérien « S-400 ». En juillet et août 2018, le Royaume wahhabite a annoncé sa volonté de créer le « canal Salwa » qui transformerait le Qatar en île.

Pour rappel, le conflit diplomatique avait remis en cause l’existence même du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) qui regroupe depuis 1981 les six pétromonarchies arabes de la région, à savoir l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar, Bahreïn, les EAU et Oman. Au sommet du CCG en 2017 à Koweït, l’émir du Qatar avait assisté à la rencontre mais pas le Roi Salman d’Arabie Saoudite qui y avait dépêché son ministre des Affaires étrangères.

Si le Qatar n’a toujours pas répondu à l’invitation du Roi saoudien, il n’en reste pas moins que cette initiative saoudienne soit un premier signe du réchauffement des relations entre les deux pays. A moins qu’il ne s’agisse d’une simple formalité diplomatique, sans lendemain. *************

Listes électorales : Fin des inscriptions le 31 décembre

Il est rappelé aux citoyennes et citoyens noninscrits sur ces listes, répondant aux conditions légales requises et qui sont âgés d’au moins 18 ans ou qui atteindront cet âge le 31 mars 2019, que le délai fixé pour présenter les demandes d’inscription, prendra fin le 31 décembre 2018. Ces demandes peuvent être déposées directement

auprès des bureaux administratifs compétents ou via le site électronique www.listeselectorales.ma. Les électrices et électeurs qui ont changé leurs lieux de résidence, doivent présenter, avant l’expiration du délai légal précité, les demandes de transfert d’inscription à la commune ou arrondissement où ils ont élu domicile.

S’agissant des électrices et électeurs qui ont changé leurs lieux de résidence au sein de la même commune ou arrondissement, ils sont tenus d’informer les autorités administratives locales de leurs nouvelles adresses afin de mettre à jour leurs adresses dans les listes électorales. Par ailleurs, les électrices et électeurs inscrits sur les listes électorales générales actuelles peuvent aussi vérifier leurs données sur ces listes en envoyant un SMS au numéro gratuit 2727.

Grève nationale des pharmaciens

Une grève nationale est annoncée pour le jeudi 27 décembre courant, à l’initiative de la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc (FNSPM) dont les revendications sont d’ordre fiscal et réglementaire.

La FNSPM déplore le traitement jugé «irresponsable» réservé par le ministère de tutelle à leur cahier revendicatif, notamment en ce qui concerne les aspects à caractère fiscal ou législatif liés à la situation des pharmacies d’officine.

Voici les cinq mesures phares du cahier revendicatif de la FNSPM :

• Mettre fin à l’anarchie caractérisant le planning des pharmacies de garde et les horaires d’ouverture et de fermeture des officines dans certaines villes ;

• Limiter la vente des médicaments vétérinaires exclusivement aux pharmacies ;

• Instaurer la couverture médicale des pharmaciens : le montant de la cotisation doit tenir de la situation fragile des officines ;

• Activer le droit à la substitution pour faire face au phénomène de plus en plus fréquent des ruptures de stocks, dans un contexte marqué par la prolifération des médicaments génériques ;

• Les pharmaciens estiment « urgente » une réforme de la fiscalité du secteur. Ils veulent bénéficier d’une exonération d’impôts, seule à même d’atténuer la crise qui frappe le secteur, selon la FNSPM.

Nouveaux chars américains pour les FAR

La Maison Blanche vient de valider une transaction d’armement d’une valeur d’un milliard 250 millions de dollars au profit des Forces armées royales (FAR).

En vertu de cette transaction, les USA livreront au Maroc un nouveau lot de chars perfectionnés de type Abrams, réputés pour leur efficacité et leur haute performance combattive et dont le prix de l’unité oscille autour de huit millions de dollars.

Le char Abrams est un engin blindé de combat principal de troisième génération qui s’harmonise avec les principaux équipements militaires des Forces armées royales. Il contribuera à l’interopérabilité entre les forces militaires du Maroc et des Etats-Unis d’Amérique.

La nouvelle transaction comprend également des équipements militaires, les technologies dont seront dotés les nouveaux chars Abrams ainsi que la formation et le transfert de l’expertise pour assurer la maintenance du matériel.

Après l’approbation du marché, l’agence du Pentagone pour la coopération sécuritaire a fait savoir que ce lot d’armement sophistiqué permettra au royaume de renforcer et de moderniser son arsenal militaire et de perfectionner l’aptitude des deux armées marocaine et américaine à réaliser des actions communes.

L’ACTUALITE EN CONTINU

LES + VUS LES + COMMENTES DE RACHID MADANI

rachidtanger1@yahoo.fr - GSM : 0615539626

Tribune du sport

LA MAUVAISE PROGRAMMATION DU CHAMPIONNAT

Incroyable, mais vrai,ce qui se passe au championnat marocain de la Botola professionnelle. Les rencontres de football sont programmées à tort et à travers.A titre d’exemple,la méme semaine et parfois le méme jour, l’IRT jouait la huitième journée, alors que le MAT et Alhuceimas jouaient respectivement la deuxième et la quatrième journée.Qui peut suivre cette «déconfiture». Un désordre complet,une programmation défectueuse, des martchs reportés à l’heure où toute l’administration est informatisée, à l’heure du PC et de l’internet.Il suffit aux responsables de jeter un coup d’œil aun pays voisin l’Espagne où la Fédération ne connait aucun report.Et le pauvre classement,qui s’en soucie puisqu’il porte toujours l’étiquette «mise à jour». Pour la pemière fois,cette saison,la CAF a d écidé de faire jouer les compétitions africaines le mercredi au lieu du dimanche. Une initiative applaudie pour éviter cette mauvaise habitude de report.

On reporte aussi les chocs du championnat quand l’équipe nationale participe à une rencontre internationale,à l’heure où les sélectionnés viennent tous des ligues européennes. On se demande pourquoi on prive le public du football. Maintenant,personne ne peut parler de classement parce qu’il n’existe pas. Le WAC et le Raja sont en bas du tableau parcequ’ils comptent plusieurs matchs en retard.La RS Berkane est lanterne rouge parce qu’elle doit jouer trois rencontres.En coupe,c’est pire.La FRMF vient de faire disputer la finale 2017 en novembre 2018,et celle de cette saison,elle est renvoyée aux calendres grecques.Les amateurs du ballon se souviennent de cette double finale de coupe du trone de deux éditions jouée un samedi et un dimanche avec l’espace de vingt quatre heures.Dans cette date,il y avait deux champions de coupe du trone.

Portrai sportif

LE GRAND

STADE DE TANGER

Le Grand Stade de Tanger est une merveille dans tous les sens. Il s’agit d’un complexe aux dimensions internationales. Cinq évènements de haute dimension y ont eu lieu : deux super coupes françaises, une super coupe espagnole, une compétition africaine,une finale coupe du trone. Des équipes professionnelles, qui comptent parmi les meilleures du monde, y ont joué en appréciant son site et ses installations. L’Atlético de Madrid, Barcelone, Séville, Marseille, Paris Saint Germain, Lille étaient des invités de marque pour faire du joyau de Ziaten un lieu de rencontre de renommée footballistique. Pour préparer le dossier de candidature mondial 2026 et CAF 2019 ,le gouvernement marocain et la société SONARGES chargée de l’entretien des installations sportives ont décidé l’agrandissement du Grand Stade de Tanger. A cet effet,la deuxième phase de construction commencera le mois prochain et un cahier de charge a déjà été présenté pour les

Côté ouvert : Le blog du sport

appels d’offre. Ayant une capacité de 45.000 places, 20.000 sièges supplémentaires seront ajoutés avec la couverture de deux façades pour lutter contre le vent.Tout sera prêt avant la fin de l’an 2019.Pour cette réalisation,que visent les responsables marocains? se demandent les représentants des différents medias. Il, parait qu’il est clair qu’ils ont deux objectifs : les candidatures CAF 2019 et Coupe du monde 2030. Mais ces travaux prévus seront-ils suffisants pour faire de Tanger l’une des capitales du football ? Bien sùr que non ! Le Grand Stade nécessite une nouvelle tribune de presse couverte pour éviter d’exposer les journalistes en plein air surtout à la saison des pluies.Il nécessite aussi un nom : il est regrettable de constater que depuis son inauguration, soit environ plus de sept ans,tantot on l’appelle le Grand Stade, tantot on l’appelle Ibn Batouta. A vrai dire, officiellement, il n’a aune identité.

AVENTURE AFRICAINE DE L’IRT : UNE DIFFICILE QUALIFICATION

L’IRT pousuivra son aventure africaine après avoir éliminé l’Elect Sports du Tchad,une équipe très modeste.Les poulains de l’entraineur tunisien Ahmed Ajlani avaient eu plusieurs difficultés pour battre leur adversaire qui avait beaucoup de courage. Au match aller,les tchadiens, qui visitaient pour la première fois le Maroc,avaient monté une muraille humaine autour de leur géant gardien de but. Heureusement, il y avait un pénalty indiscutable ssifflé par l’arbitre égyptien. Au retour,au Tchad,trois autres difficultés attendaient Oussama et ses coéquipiers : la chaleur accablante,le vent fort et surtout le mauvais état de l’aire du jeu. Le 0-0 obtenu est un bon résultat bien que les joueurs n’aient marqué aucun but dans les deux rencontres. L’attaque stérile de l’IRT est un facteur très inquiétant quant aux aspirations du clubs. Aux toutes dernières minutes, la rédaction sportive du journal vient d’apprendre que deux bons attaquants congolais sont en route pour Tanger.

LE TITRE FAUSSE PAR LA MAUVAISE PROGRAMMATION

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نيوتركلإلا ديبرلا direct@lejournaldetanger.com lejournaldetanger@gmail.com

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يذلا ،عيدبلا يوباغلا ءاضفلا اذه روهدت

تبلاكتو ،»ةياصولا« تاطلس هنع تلفاغت

مضقت ،ةطاسولاو ةزنزبلاو راقعلا ايفام هيلع

يف ،هتحاسم نم ةعساش افارطأ رارمتساب

قحو ةئيبلا قح يف يمارجإ يمنهج ططخم

،مهبارغتسا نوفخي لا نيذلا نينطاوملا

تمصلا نم مهضاعتماو ،مهءايتساو لب

ةــيميلقلإاو ةــيئلاولا تاــطلسلل بيرملا

سلاجم لصنتو ،ةـــيلحملاو ةــيوهجلاو

صخي اميف مهتايلوؤسم نم نيبختنملا

يوباغلا لاجملا نيصحت ربع ةئيبلا ةيامح

ةينطو لا نيذلا راقعلا شوحو دض